mardi, mars 09, 2021

Un journaliste de Libération ramenait son esclave sexuel de 10 ans à la rédaction


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A l'âge de 10 ans, Franck Demules vivait avec sa mère à Paris dans une communauté maoïste fréquentée par des intello-gauchos et des journalistes de Libé. Le pédocriminel Christian Hennion, alors journaliste à Libération, jeta son dévolu sur l'enfant et en fit rapidement son esclave sexuel.

Plus tard, Frank Demules dira :

"J’ai été la victime d’une période d’expériences, celle où la gauche intellectuelle, celle des éducateurs et des psys, poussait jusqu’au bout la recherche de la liberté. Pour certains d’entre eux, avoir des rapports avec les enfants, c’était normal. Ça les dérange sans doute qu’aujourd’hui on le dénonce. Le fait est que des victimes comme moi, il y en a eu beaucoup."

En 2009, dans son livre "Un petit tour en enfer", Franck Demules raconte notamment comment, entre 1977 et 1986, de ses 10 à ses 18 ans, il a été abusé par Christian Hennion.




Comment Franck Demules, enfant élevé en communauté avec des militants activistes de Mai 68, est-il devenu le collaborateur de Caria Bruni-Sarkozy ? Même si l'on prenait cette vie dans l'ordre, elle semblerait en désordre. Franck a côtoyé les maoïstes, assisté aux débuts de Libération, été adopté par un journaliste pédophile, vu de trop près les ravages du Sida, les hôpitaux, la prison. II a connu les voyous et les stars bien installées. Enfant du siècle malgré lui, cet ancien élève de Patrice Chéreau aux Amandiers a démêlé, avec la complicité de son ami Ludovic Perrin, l'écheveau d'une vie dansée au-dessus du volcan. Des histoires dans l'Histoire, qui racontent un personnage en pleine renaissance. Un récit cru, violent, émouvant.



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Quand des ministres défendaient la pédophilie



BONUS :

Le 31 août 1999, Serge July, Rédacteur en chef de Libération, écrit ces lignes sur le pédocriminel qui vient de décéder : 

"Christian Hennion est mort mardi d'une attaque cérébrale consécutive à une opération d'un cancer du poumon. Il restera le journaliste des «flagrants délits». Quotidiennement, il laissait parler les acteurs de la 23e chambre correctionnelle de Paris, chronique qu'il avait commencée en 1975, peu après son entrée au journal, et qu'il avait poursuivie jusqu'à la disparition de cette procédure arbitraire. Cette réussite devait beaucoup à sa volonté de ne pas dénaturer ce qui s'échangeait. Il était un journalisme d'expression directe. Christian Hennion enregistrait plus qu'il n'écrivait.

Ce fils de juifs, qui apprit très tard ses véritables origines, connut beaucoup de petits boulots. Ce rocker, perpétuellement en Perfecto, fut successivement éducateur, instituteur, infirmier à la clinique Laborde dirigée par Jean Oury et Félix Guattari. Il rencontra la justice en organisant la défense des marginaux de 1968, «les Katangais». Très lié aux magistrats qui donnèrent naissance au Syndicat de la magistrature, il partageait son temps entre les débats sur la justice, le Front homosexuel d'action révolutionnaire, le Fhar, auquel il prit une partie active, et «la buvette du Ve» qu'il avait créée rue des Fossés-Saint-Jacques, à Paris, et qui ne survécut pas à la prodigalité de ses animateurs. Il rejoignit Libération en 1975. Il le quitta vingt ans plus tard, voyagea beaucoup, au Sénégal, au Maroc et au Cambodge où il souhaitait s'installer avec son ami, comme photographe. Objet d'une tentative de racket, son ami disparu, il rentra désespéré en France, après avoir connu les prisons khmères. Quelques mois plus tard, ce grand fumeur de gitanes apprenait qu'il était atteint d'un cancer. Il avait 50 ans."


Note : "Dans les années 70, le journal Libération dirigé par Serge July faisait ouvertement la promotion des associations pédophiles qui avaient alors pignon sur rue, comme le "Front de libération des pédophiles". Libé et Le Monde publièrent une pétition affirmant que des enfants de moins de quinze ans pouvaient être sexuellement consentants avec des adultes mais aussi pour les photos de "leurs jeux sexuels". On trouve parmi les signataires Jack Lang, Kouchner, Matzneff, mais aussi Beauvoir, Barthes, Deleuze, Glucksmann, Guattari, Sartre, Sollers…"


Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...