samedi, décembre 31, 2022

La France est le paradis des violeurs d’enfants !

Pédocriminels jouant à la pétanque. Ils sont hébergés dans une sorte d'hôtel sécurisé (baptisé "prison") aux frais des contribuables et ainsi gardent le secret sur le réseau, "l'association de malfaiteurs dirigée par des hauts fonctionnaires" dont parle Dutroux dans une courte vidéo. 


Définitivement, on peut affirmer aujourd’hui que la France n’est pas un pays civilisé, du moins les élites qui la gouvernent.


Aucune société humaine, absolument aucune, n’a géré ses criminels les plus dangereux de cette sorte ! Comment est-il possible non seulement d’abolir la peine de mort pour les crimes monstrueux commis sur les enfants mais de surcroît protéger les mêmes coupables en les mettant dans des prisons de luxe dans lesquelles ils possèdent les clés de leurs propres cellules ? Ces mêmes criminels, condamnés à des peines très légères qui vont leur permettre de sortir rapidement de prison afin de récidiver comme le démontrent à chaque fois les faits divers sordides. [...]

Nous avons l’impression que la société française a mis en place des moyens importants afin de protéger ces criminels car sans la justice et la police ils auraient déjà été éliminés de la société. Grâce à la force légitime de la police et de la justice, ils sont logés et nourris tranquillement, gratuitement, dans des pseudos prisons jusqu’à leur libération et à leurs récidives. C’est du jamais vu dans toute l’histoire de l’humanité et ça nous est présenté comme une grande avancée humaine par les dégénérés et les criminels qui nous gouvernent !

Une société humaine qui est dans l’incapacité de protéger ses membres les plus fragiles, c’est-à-dire les enfants, n’est pas digne de son humanité. Au contraire, c’est une société monstrueuse, indigne, dont le seul avenir est celui de disparaître.



vendredi, décembre 30, 2022

Qui protège les pédocriminels ?




Une vidéo, censurée par YouTube, revenait sur un nombre important de détails concernant l'affaire Epstein. 

- La vidéo permettait comprendre pourquoi la France est le paradis des pédocriminels

- Elle évoquait toutes les défaillances constatées autour de Jeffrey Epstein que ce soit lors de son suicide dans la prison new-yorkaise, lors de son arrestation et de sa condamnation à 18 mois de prison en Floride... 

- Elle affirmait que Jeffrey Epstein était un agent du Mossad mais également de la CIA et du MI6 anglais

La vidéo parlait de satanisme, le culte qui exige justement un comportement pédocriminel. Elle démontrait à quel point les élites hollywoodiennes, les stars les plus en vue et les plus connues, pratiquent le satanisme




Retrouvée accrochée dans la maison de Jeffrey Epstein, une peinture représentant Clinton en robe et en chaussures rouges ; chaussures qui seraient un symbole satanique du sacrifice d'êtres humains y compris d'enfants. Lire : Pourquoi les satanistes portent-ils des chaussures rouges ?.


En 2013, Daniel Cohn-Bendit, Antoine de Caunes, Christophe,  Cyril Lignac, Xavier de Moulins ou encore Sergi Lopez et bien d’autres encore, se sont fait photographiés en chaussures à talon rouges.


Cohn-Bendit dans Apostrophes en 1982 : "Vous savez que la sexualité d’un gosse c’est absolument fantastique. Moi j’ai travaillé avec des gosses qui avaient entre 4/6 ans. Ben quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique parce que c’est un jeu érotico-maniaque." 


Qui protège les pédocriminels ?

Réponse de Dutroux depuis sa prison : C'est un réseau, "une association de malfaiteurs dirigée par des hauts fonctionnaires"...

Vidéos :


mercredi, décembre 28, 2022

Ce qui peut arriver en 2023, les prédictions de Dmitri Medvedev



"Joyeuses fêtes de fin d’année à tous, amis anglo-saxons, et à leurs joyeux porcelets qui grognent joyeusement !"


Dmitri Medvedev, n°2 du Conseil de sécurité de Russie de Vladimir Poutine et ancien président, livre sur Twitter des prédictions dessinant un futur particulièrement dystopique.

Le membre officiel du gouvernement de Russie s’est adonné sur le réseau social le 26 décembre a un exercice qu’il qualifie de « modeste contribution » aux prédictions pour 2023 des plus « folles » aux plus « absurdes ».

Nous vous en livrons la traduction intégrale.

"Le soir du Nouvel An, tout le monde se lance dans les prédictions.
Nombreux sont ceux qui émettent des hypothèses futuristes, comme s’ils rivalisaient pour distinguer les plus folles, voire les plus absurdes.

Voici notre humble contribution.

Ce qui peut arriver en 2023 :

1 - Le prix du pétrole atteindra 150 dollars le baril, et le prix du gaz dépassera 5 000 dollars par 1 000 mètres cubes.

2 - Le Royaume-Uni réintégrera l’UE

3 - L’UE s’effondrera
après le retour du Royaume-Uni ; l’euro cessera d’être la monnaie de l’UE.

4 - La Pologne et la Hongrie occuperont les régions occidentales de l’ancienne Ukraine.

5 - Le quatrième Reich sera créé, englobant le territoire de l’Allemagne et de ses satellites, c’est-à-dire la Pologne, les États baltes, la République tchèque, la Slovaquie, la République de Kiev et d’autres pays marginaux.

6 - La guerre éclatera entre la France et le Quatrième Reich. L’Europe sera divisée, la Pologne répartie dans ce processus.

7 - L’Irlande du Nord se séparera du Royaume-Uni et rejoindra la République d’Irlande.

8 - La guerre civile éclatera aux États-Unis, la Californie et le Texas devenant des États indépendants. Le Texas et le Mexique formeront un État allié. Elon Musk gagnera l’élection présidentielle dans un certain nombre d’États qui, à la fin de la nouvelle guerre civile, auront été donnés au GOP (Great Old Party = parti Républicain des États-Unis, ndlr).

9 - Toutes les grandes places boursières et l’activité financière quitteront les États-Unis et l’Europe pour se déplacer en Asie.

10 - Le système de gestion monétaire de Bretton Woods s’effondrera,
entraînant le crash du FMI et de la Banque mondiale. L’euro et le dollar cesseront de circuler en tant que monnaies de réserve mondiales. Les monnaies fiduciaires numériques seront activement utilisées comme alternative.

Joyeuses fêtes de fin d’année à tous, amis anglo-saxons, et à leurs joyeux porcelets qui grognent joyeusement !"

("Happy Oink", Joyeux grognements, est un jeu vidéo américain sur le thème de l’élevage des porcelets, ndlr.)

Difficile d’interpréter cette déclaration, qui est à l’heure où nous écrivons ces lignes l’objet de milliers de commentaires 1 heure après sa publication.

Elon Musk, le milliardaire et nouveau patron de Twitter, s’est empressé de réagir en s’exclamant : « un thread épique ! » (un thread est une série de publications sur Twitter permettant un publication longue, ndlr).


mardi, décembre 27, 2022

Agents occidentaux de la contre-initiation : Baring, Hurgronje, Oppenheim, Marty


Les cerveaux de la guerre contre l'islam

Réformer pour détruire



EVELYN BARING, anglais et administrateur colonial. Il devient de fait le pharaon d’Egypte en 1882 et réduit les khédives (gouverneurs) au rang de marionnettes :

- Il se déchaîne pour déraciner l’islam.

- Il promeut des savants innovateurs fascinés par l’Occident comme le mutazilite Mohamed Abduh dont il conforte, sinon crée, la position. Il écrit : « Les adeptes de cette nouvelle voie méritent toutes les aides et encouragements des Européens. »

- Il facilite aussi l’essor et l’influence de la franc-maçonnerie du Caire comme la loge Nil (de Jamal ad din al Afghani) et la Grande loge nationale d’Egypte sous influence franco-britannique.

- Il organise une campagne de dévoilement et soumet le système éducatif coranique.

- Il lutte contre les madrasa et souhaite former une élite occidentalisée, seule légitime à gérer le pays. Sa stratégie est décrite dans Modern Egypt (1908).

Il écrit : « Il est concevable qu’avec le temps les musulmans développeront une religion, peut-être un pur DÉISME, qui ne sera pas tout à fait l’islam du passé et du présent et qui REJETTERA une grande partie de l’enseignement du Prophète. »


Le hollandais SNOUCK HURGRONJE fut le parrain de l’islamologie moderne. En 1884, ce fils de pasteur est envoyé en Arabie pour espionner les pèlerins indonésiens qui cherchent le soutien ottoman pour se défaire de l’oppression coloniale.

Munafiq et comploteur, il se convertit faussement pour pouvoir pénétrer à La Mecque. Il est ensuite envoyé à Aceh, la province la plus islamisée des Indes «néerlandaises », afin d’infiltrer les résistances islamiques et défigurer l’islam dans le sens des intérêts occidentaux.

Il lutte contre « l’islam politique » et le panislamisme et promeut un islam local folklorique et inoffensif. Il gagne la confiance et surveille les oulémas influents qui prêchent le jihad et fait sur eux des rapports secrets et détaillés aux autorités coloniales.

Il écrit : « les véritables ennemis actifs sont les oulémas. Les écraser sans pitié est une condition impérative de la restauration de l’ordre dans la région d’Acèh. »

« Même dans des pays d’une culture islamique bien antérieure à celle de notre archipel, nous constatons que l’éducation libère les Mahométans de certains de ces déchets qu’ils charrient depuis trop longtemps. »


MAX VON OPPENHEIM est le « Laurence d’Arabie allemand ». Fils de banquier juif influent, il est un orientaliste archéologue et espion qui voyage en terre d’islam et apprend l’arabe au Caire, où il est un gros consommateur de femmes et aborde des musulmanes voilées et mariées.

Il fomente des révoltes contre les intérêts britanniques du Moyen Orient aux Indes. Il contribue à l’hypocrite « Jihad made in Germany » pendant la Première Guerre mondiale et est le 1er théoricien de la manipulation de ce concept islamique.

Il est l’auteur d’un « Mémoire concernant la révolutionnarisation des territoires musulmans de nos ennemis » : Mobiliser les musulmans arabes, persans et afghans pour défendre l’intérêt impérial germanique.

En 1940, il écrit pour les nazis une note :

Il conseille d’organiser des révoltes "musulmanes" contre les français/britanniques. Il faut former des espions, rééditer les livres de fiqh al jihad au Maghreb, et instruire les soldats allemands pour bénéficier du soutien local.


PAUL MARTY est le véritable fondateur de la « science coloniale islamique » française. Catholique fervent, il fait des études de droit à Alger. Il apprend l’arabe et s’intéresse aux cultures du Maghreb, où il fait ses recherches.

Il part pour Dakar, comme directeur des Affaires musulmanes au Gouvernement Général de l'Afrique Occidentale Française. Il développe la théorie de l’ « islam noir » . Il veut s’appuyer sur la confrérie soufie mouride : une « sorte de religion nouvelle née de l’islam ».

Il promeut la réconciliation avec Amadou Bamba, son fondateur révolté. Le mouridisme est à ses yeux ce potentiel « islam noir » dont le pouvoir colonial pourrait tirer profit. Il va soumettre les éléments rebelles et faire du soufisme le relai des intérêts de la République.

Maître du « diviser pour régner » colonial, il veut totalement séparer « l’islam noir » de l’agitation antifrançaise de « l’islam arabe » et « berbère » . Il prend la Direction des Affaires indigènes à Rabat.

Il y est chargé de l'enseignement supérieur musulman puis devient conseiller de l'université islamique al Qarawiyine à Fès…

Il écrit : « L'enseignement secondaire destiné aux musulmans doit préparer les jeunes Marocains à recevoir une culture générale qui, sans les détourner de leurs traditions, les rend aptes à s'intéresser à toutes les manifestations de la vie moderne. »

Il donne en 1936 et 1937, aux officiers des Affaires indigènes et officiers interprètes de Tunisie, une conférence sur les origines religieuses de l'Islam. Il conclue par cette formule, sa stratégie : « culture musulmane et instruction française. »

Source :

lundi, décembre 26, 2022

L’obsolescence de l’homme




« Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.

L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.

Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.

En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur.

L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir ».

Extrait de "L’obsolescence de l’homme", de Gunther Anders.

https://youtu.be/AvT4HDYptgw



dimanche, décembre 25, 2022

Faire des populations des troupeaux passifs




Des armes favorisant l'autosuggestion des individus sont disponibles aujourd'hui et leur descriptif a été réalisé dans des cercles très fermés. Le danger, c'est leur utilisation possible dans des démocraties, afin de faire des populations des troupeaux passifs. Ces moyens peuvent être utilisés pour leur faire adopter à leur insu, un mode de pensée unique.

L'utilisation d'armes psychotroniques ou armes RF (radiofréquences) : 

Cela consiste à transmettre un champ d'énergie destructeur pour les équipements électroniques, ou une information sous la forme d'un champ radioélectrique ou électromagnétique modulé d'une façon spécifique en direction d'une personne ou d'un groupe de personnes afin d'influencer le comportement psychologique. Dans le cas des troupes, l'objectif consiste principalement à engendrer des réactions de peur et d'angoisse dans le but d'annihiler toute résistance. [...]

Le cerveau est une usine électrochimique capable de générer des impulsions microélectriques destinées à alimenter le système nerveux pour commander les muscles. Il devient alors possible d'induire de l'extérieur - par radio par exemple - des signaux artificiels, de façon à provoquer les réactions voulues, aussi bien au niveau musculaire que de la pensée. 

On a d'ailleurs découvert vers 1977, grâce à un rapport comptable, l'existence du projet MK-ULTRA, financé par la CIA, où l'on apprend que visiblement des expériences n'ont pas été menées que sur des animaux, mais aussi sur des humains, des malades mentaux. Cette révélation a déclenché un scandale. L'objectif est toujours le même, tenter de manipuler les individus à leur insu.

Marc Filterman

Marc Filterman

PDF gratuit ICI

Les laboratoires secrets se livrent à des recherches inquiétantes, qui risquent de mener notre civilisation à sa perte. Elles visent aussi bien la manipulation du climat ou le déclenchement de tremblements de terre, que les mutations génétiques, bactériologiques ou chimiques... La guerre électromagnétique ouvre des abîmes encore plus insondables, dont on ne peut mesurer les conséquences. Malheureusement la fiction est dépassée depuis longtemps dans tous ces domaines. Sueurs froides garanties.

Vidéo : https://youtu.be/N7EZU2vZqi0


samedi, décembre 24, 2022

Ce que nous tenons pour vrai n'est qu'un ensemble de conditionnements


René Guénon est mort en 1951 au Caire. Son œuvre, qui traite aussi bien des spiritualités orientales, de l’initiation, du symbolisme que de critique sociale, resta discrète. Elle n'occupa jamais le devant de la scène médiatique, et pourtant elle passionna, intéressa ou intrigua de nombreux esprits parmi les plus brillants de son époque.

Si Guénon amène chez certains une adhésion totale, passionnée, elle provoque aussi le rejet. Pour certains intellectuels, la seule mention de son nom crée une réaction irrationnelle, violente, un refus qui témoigne souvent d'une méconnaissance de l'œuvre. René Guénon ne laisse jamais indifférent ceux qui l'approchent. Il intrigue, fascine. Il n'est pas un auteur comme les autres.

La plupart des ouvrages de spiritualité contemporains respectent les « valeurs de la société occidentale », les découvertes de la science, la technologie, ou du moins ne les mettent pas réellement en cause. Dans ces livres, la spiritualité est un objet plutôt inoffensif, un ensemble de connaissances, de règles de vie, de pratiques, qui visent à trouver un certain équilibre intérieur et s'intègrent parfaitement au discours ambiant. Par intérêt ou par indifférence, ces auteurs caressent la modernité « dans le sens du poil ».

René Guénon aurait pu se contenter de publier ses remarquables études sur le Védanta ou le symbolisme. Mais pour lui, le domaine du spirituel n'est pas dissociable d'une « vision du monde » sacrée. On ne peut parler de soufisme, de taoïsme, de yoga, sans remettre en cause le monde « profane » qui est le nôtre. Le spirituel doit s'inscrire dans une perspective plus vaste. Guénon montre que des disciplines comme la méditation, des doctrines comme le Védanta sont l'écho des anciennes civilisations hindoues ou tibétaines qui étaient complètement imprégnées par le sacré — et ces échos nous sont parvenus plus ou moins déformés par tous les préjugés de la mentalité actuelle, souvent détournés de leur véritable sens.

À notre époque où se pose la question d'une « spiritualité laïque », détachée des religions, Guénon répond très nettement qu'elle est impossible. Une pratique spirituelle n'est pas une « science », au sens où l'entendent les modernes, c'est-à-dire une discipline neutre, libre de toute référence à une tradition. Elle ne peut être déliée de son contexte religieux et surtout d'une filiation maître-disciple. Pratiquer la méditation en dehors d'un cadre bouddhiste ou hindou, c'est comme pratiquer la prière du cœur hésychaste sans se référer au christianisme. Même dans les formes les plus dépouillées du bouddhisme, le zen et le théravada, les moines s'inscrivent dans une forme traditionnelle particulière et récitent chaque jour des sutras ; de même, la Cabale n'est pas dissociable du judaïsme ni le soufisme de l'islam, c'est-à-dire des matrices au sein desquelles ils se sont développés. De ce fait, René Guénon a tenté de restaurer ces pratiques et ces doctrines dans leur vérité, sans faire de concession à l'idéologie dominante.

Les Orientaux ont toujours représenté, face aux divinités chargées de compassion, des dieux ou des déesses qui luttent contre les « démons » et veillent à garder l'intégrité de la tradition, comme Durga en Inde ou Manjusri dans le bouddhisme. Dans cette perspective, nous pouvons dire que René Guénon joue un peu le rôle du boddhisatva Manjusri, qui tranche les ténèbres de l'ignorance avec son épée.

Ce que René Guénon a à nous dire est contraire à tous nos conditionnements, nos préjugés, à tout ce que nous avons appris. Nous pensons que le monde sensible que nous percevons est la seule réalité, qu'il a toujours été le même pour tous les peuples depuis le commencement de l'humanité et que l'homme blanc contemporain a découvert pas à pas, petit à petit, la vérité à travers la démarche scientifique. Nous sommes persuadés que l'économie explique en grande partie les événements de l'histoire, que nous passons progressivement de la barbarie à la civilisation et que les idées philosophiques et religieuses sont affaires de « croyance ». Or Guénon nous dit précisément que ce que nous tenons pour vrai n'est qu'un ensemble de conditionnements, de préjugés, un « rêve particulier », et que nous prenons pour une vérité universelle une réalité très singulière. Une réalité contraire à la nature profonde de l'homme.

Nous nous croyons libres, ou du moins plus libres que la plupart des hommes des anciennes civilisations. René Guénon nous montre que nous sommes simplement victimes d'une idéologie dominante qui nous maintient dans certaines croyances que nous pensons universelles. Il met le doigt sur la profonde aliénation de l'homme contemporain. Par rapport à l'emprise subtile qu'exerce le monde actuel, l'œuvre de Guénon représente une échappée, une verticalité, une « liberté vraie ».

René Guénon s'est situé délibérément en dehors des « valeurs » de la société occidentale, rendant de ce fait toute récupération de son discours impossible. Même si les critiques adressées à cette société sont nombreuses, elles demeurent finalement toujours dans un cadre convenu, et n'échappent pas aux « valeurs de la modernité ». Toute révolte ne peut avoir lieu que sur la scène érigée par la collectivité à laquelle nous appartenons. Nous n'avons que la liberté dérisoire de nous positionner : nous sommes darwinistes ou bien créationnistes, théistes ou athées, progressistes ou réactionnaires, etc. Ainsi l'individu se retrouve-t-il enfermé dans une posture tout en se croyant libre de ses choix.

Pour aborder l’œuvre de René Guénon, il est donc nécessaire de déposer toutes nos croyances, toutes nos habitudes de pensée, pour nous ouvrir à quelque chose de neuf, de radicalement différent de ce que l'on nous a enseigné. Si nous n'adoptons pas cette attitude, nous ne ferons que juger de son œuvre en fonction de nos préjugés. Projetant sur elle nos particularités culturelles en pensant qu'elles sont universelles, alors qu'elles sont liées à une certaine époque et à un certain lieu, nous passerons à côté de ce que nous dit René Guénon.

Mais cette vision du monde différente à laquelle il nous enjoint de nous ouvrir, cette nature profonde de l'homme qu'il nous appelle à retrouver, n'est pas le fruit de sa propre spéculation, car la véritable particularité de Guénon, ce qui fait sa force et sa différence, réside dans le fait qu'il ne défend pas une pensée personnelle. Il n'est pas le créateur ou le continuateur d'un système philosophique, d'une idéologie, d'une croyance particulière. Il s'est toujours voulu le témoin de la Tradition — ce qui est l'essentiel, le cœur de sa démarche, le fondement de son œuvre. Comme il le dit dans un compte-rendu; « "Nos" doctrines n'existent pas, pour la bonne raison que nous n'avons jamais fait autre chose que d'exposer de notre mieux les doctrines tradition-nelles, qui ne sauraient être la propriété de personne . » Le mot « Tradition » ne se réfère évidemment pas au folklore, aux coutumes, à ce que Guénon appelle le « traditionalisme ». La Tradition métaphysique, au sens où il l'entend, n'a rien à voir avec un culte du passé et la volonté de le prolonger dans le présent ; elle est une « réalité métahistorique », intemporelle, vivante, qui se trouve au cœur des religions et qui est en même temps le principe ordonnateur de toute civilisation centrée sur le sacré — et en ce sens « traditionnelle ». L'existence de ce noyau de vérité, commun à toutes les grandes religions du monde, est familière à beaucoup de maîtres ou d'êtres spirituellement réalisés.

Erik Sablé, René Guénon, le visage de l'éternité.



Violemment critiqué ou célébré comme un gourou, Guénon n'a pourtant jamais revendiqué une œuvre personnelle : il s'est présenté comme le "scribe" de la tradition universelle, ce noyau de vérité au cœur des diverses traditions spirituelles qu'on trouve évoqué par les mystiques, des kabbalistes aux soufis en passant par Maître Eckhart. Sa passion de l'éternité s'est ainsi déployée comme un travail de transmission de la tradition universelle, qu'il s'est attaché à définir et à présenter tout au long de son oeuvre. Les valeurs de la modernité, particulièrement la prépondérance de la raison, ont en effet dissous le lien avec cette tradition, encore vivante dans certaines sociétés (Tibet, Inde ou chez les soufis par exemple). L'essence de l'homme est spirituelle, et une société qui ne respecte pas cette essence s'égare, vidée de toute dimension sacrée, nous dit Guénon.


vendredi, décembre 23, 2022

La crise de la Vérité face au mensonge absolu



de René Guénon
Préface d'Ali Benziane


(Edition de 1924)



Par Prajñâ


Conférence du Dr Ali Benziane le 11 décembre 2022 à Belfort 

Le Dr Ali Benziane est Docteur en Pharmacie. Jeune Philosophe il est surtout un Connaisseur éclairé de la métaphysique Orientale et ainsi il s’inscrit dans la Lignée de René Guénon. 

C’est pourquoi il nous parle d’un des livres essentiels de René Guénon « Orient et Occident ». Son témoignage est fondamental pour comprendre ce que nous vivons depuis 2019 avec cette fausse pandémie et tout le faux du reste.

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La crise du Covid n’est qu’une crise de la vérité, parce que tout simplement nous sommes en train de voir que la vérité resurgit de plus en plus. Cette crise du Covid n’est qu’un « voile » qui cache quelque chose de plus profond. 

Quand on parle de de crise de la vérité c’est un « affrontement » entre la vérité et le mensonge qui est l’épisode le plus commun que l’on retrouve dans toutes les grandes traditions spirituelles notamment dans les mythes grecs en Occident.

Prenons Œdipe et Tirésias. Vous connaissez le mythe d’Œdipe, mais il se caractérise principalement dans le fait que Œdipe ne veut pas voir la vérité en face, sa propre vérité. Il est parricide et incestueux. Tirésias, lui, est aveugle physiquement mais pas intérieurement. (L’homme « intérieur » dont parle Maître Eckhart dans ses Traités).

Tirésias possède la vérité car il a la Connaissance métaphysique et il le dit à la face d’Œdipe, sauf que Œdipe ne l’accepte pas car ce dernier souffre de ce que les grecs appellent « l’hybris » un orgueil imbu de luimême, de sa propre science et de sa propre force dont il se vante et cela l’empêche de voir la vérité en face. Mais il va le découvrir plus tard et c’est exactement ce que nous sommes en train de vivre maintenant. On retrouve cela dans la Bible avec Jésus et les Pharisiens, Moïse et Pharaon, dans le Coran aussi … (mieux encore en Orient dans le soufisme, le Bouddhisme et l’Advaïta-Vedânta).

C’est quelque chose qui ressurgit particulièrement « en fin de cycle » comme le rappelle le métaphysicien René Guénon. C’est bien ce que nous sommes en train de vivre en fin de civilisation, la vérité finit toujours par ressurgir.

Qu’est-ce qu’il y a derrière le « masque » du Covid ? 


La vérité métaphysique est immuable, la vérité profane philosophique est changeante. Heidegger est allé à l’origine du mot « Aletheia » = « vérité », « hors-retrait ». A est ici privatif, et Aletheia en grec signifie aussi « voile ».

Pour chercher la vérité il faut chercher ce qu’il y a derrière, ce qui est « en retrait de cette vérité ». Heidegger dit aussi que la vérité est conquise de haute lutte ; c’est une conquête et il y a un sens conflictuel de la vérité, ce que les grecs appelaient « l’agôn » : un rapport de force, compétition, affrontement entre Œdipe et Tirésias, symboliquement.

Il faut d’abord connaître le mensonge pour ensuite connaître la vérité. 


Que dissimule le Covid ?
 
Deux verbes : dire et simuler. C’est ce qui s’est passé


Le psycho-pouvoir est un mécanisme de pouvoir qui s’est mis en place avec la crise Covid, c’est un terme qui est utilisé par Bernard Stiegler dans un contexte bien précis. On peut définir le psycho-pouvoir comme une tentative globale de contrôle intégral de l’individu, c’està-dire un contrôle extérieur mais surtout intérieur dans le psychisme des gens.

La grande parodie est ce que nous avons vécu, pas seulement avec le Covid, car cela a commencé avec le 11 Septembre 2001 à New-York. C’est cette grande parodie qui a permis au psycho-pouvoir de se mettre en place. Un avion qui rentre dans une tour et une aiguille qui rentre dans votre bras pour inoculer son vaccin. Il y a une similitude !! Et pas seulement à ce niveau-là, car après le 11 septembre, nous avons tous vécu ces images et avons été traumatisés. Personne ne savait ce qui se passait et quel serait le monde d’après. Quelles seraient les conséquences de cet événement ?

Pendant le confinement, nous avons vécu la même chose à un niveau plus important car le monde s’effondrait devant nos yeux mais pas de manière symbolique comme avec le 11 septembre ; ici c’est le « ground zéro psychique », un phénomène de sidération qui nous a empêché de penser et c’est là que le psycho-pouvoir de manière perverse va venir s’immiscer dans nos vies et nous manipuler.

Le grand philosophe Giorgio Agamber, toujours en vie, déjà dans les années 1990, avait bien compris le monde qui se dessinait par ce nouveau mécanisme de pouvoir. Dans son livre « Etat d’exception » il écrit : « Le camp est l’espace qui s’ouvre lorsque l’état d’exception devient la règle ». Il l’appelait le « camp à ciel ouvert », un nouveau modèle de société vers laquelle on allait se diriger. Quand on nous a libéré du confinement nous avons été encore plus contrôlés mais à « ciel ouvert ».

Les 3 étapes de ce psycho-pouvoir

1 – La « disruption », sidération des esprits qui va suspendre notre faculté de juger, de penser. Et l’on arrive au point 2 :

2 – La « massification » (exemple : des gens qui vont aller se faire vacciner en masse sans savoir ce que l’on va leur inoculer, sans savoir ni pourquoi ni qu’elle sera l’efficacité). Cette sidération va entraîner une perte de la faculté de réfléchir comme le dit Bernard Stiegler, et les gens suivent ce qu’on leur dit car ils ne peuvent pas réfléchir.

3 – La « quantification » : le contrôle intégral avec le pass–sanitaire notamment. L’individu devient malléable, « fliqué » à merci. « Le Covid n’est qu’un masque ». On nous prépare le pass–carbone, plus la soi-disant crise énergétique, les coupures d’électricité intempestives, les enfants qui ne pourront plus aller à l’école.

On peut parler de société de dissolution.

Pour cela on peut rendre hommage à Gilles Deleuze pour son texte en 5 pages « Postscriptum sur les sociétés de contrôle » et comme le grand philosophe Michel Foucault, sa réflexion philosophique aborde toutes les formes de pouvoir. Pour Deleuze il y a d’abord une société disciplinaire puis une société du souverain qui a droit de vie et de mort sur ses sujets, dont parle aussi Foucault.

La société disciplinaire a pour modèle le « milieu clos » : l’hôpital, la prison, l’école, l’usine, modèles par excellence du capitalisme, aussi dans le langage et le matricule. Cela permet de contrôler les corps, ce que Michel Foucault appelait le « biopouvoir », un contrôle des corps pour entretenir le système. Plus on préserve dans un premier temps les corps et la vie, le système capitaliste continue sa marche en avant.

Ce qu’avait compris Deleuze et en cela il était visionnaire, c’est la société de contrôle. Et là, le modèle est différent car on passe du milieu clos au milieu ouvert, le modèle de l’entreprise et l’on arrive à des chefs d’état qui gèrent leur pays comme des « startups ». 

Le but du psycho-pouvoir n’est pas de préserver la vie mais de contrôler les esprits.

Préserver la vie est secondaire et nous l’avons très bien vu pendant le Covid, le soin est passé au second plan, on a refusé de soigner les gens. Cette société de contrôle a connu son apogée avec la crise du Covid 19 et les confinements, et cela risque de nous amener à ce qui s’apparenterait à du « totalitarisme », car le psycho-pouvoir globalise d’une certaine manière tous les codes du totalitarisme.

L’un des plus grands esprits du 20ième siècle, poète et cinéaste, c’est Pierre Paolo Pasolini, Italien, un grand visionnaire parce qu’il avait compris ce qui se jouait en Italie, d’une certaine manière générale : un totalitarisme qui ne disait pas son nom. Pasolini est un martyr de la vérité. Il a été lâchement assassiné. Il avait compris que l’on manipulait les gens en Italie avec beaucoup d’attentats sous faux drapeaux et il connaissait les commanditaires … et quelques jours après il sera assassiné. Il a regroupé ce qu’il savait dans son livre « Ecrits Corsaires » dans lequel il parle de ce nouveau fascisme : « Le nouveau visage du totalitarisme, grâce aux moyens de communication et d’information viole et souille l’âme à jamais ». Il comparait ce nouveau fascisme avec celui de Mussolini dont il disait « qu’il n’arrivait même pas à égratigner l’âme du peuple italien ». C’est peu dire.

On a un autre visionnaire qui est Ernst Jünger. Grand écrivain, héros de guerre, il a fait les 2 guerres. Les nazis ont essayé de le récupérer « sans succès » car il savait ce que l’on faisait aux Juifs et il a refusé d’y participer. Il avait compris qu’il y avait une nouvelle forme de totalitarisme qui arrivait sous deux caractéristiques :

– Une cruauté qui ne disait pas son nom. « La cruauté menace de devenir un élément, une fonction de nouvelles structures du pouvoir, et l’on voit l’individu désarmé devant elle ». Cela me fait penser aux soignants suspendus « ad vitam aeternam » sans raison parce que l’on sait très bien que ce n’est pas pour des raisons sanitaires. Et maintenant, c’est évident que ce n’est certainement pas pour des raisons politiques parce que cela n’a pas de sens, donc « c’est purement de la cruauté ».

2 – Nous allions devenir des proscrits en puissance du jour au lendemain « hors la loi ». Et nul ne sait s’il n’appartiendra pas demain à un groupe de hors la loi. Et c’est ce que l’on a vécu pendant le Covid, nous étions un « hors la loi » en allant acheter une baguette de pain ou parce que l’on ne s’était pas fait injecter … maintenant parce que l’on rejette trop de carbone (!) [au passage c’est totalement faux], on ne pourra plus prendre sa voiture ni voyager. Ils sont en train de préparer les esprits petit à petit.

Cette société de contrôle, ce qui la caractérise comme le disait Pasolini, c’est l’omniprésence de la technologie, la soumission à la technologie qui conduirait à la « société de dissolution » qui va dissoudre l’individu complètement soumis à l’I.A., aux algorithmes, aux Big-Data ; et c’est là où l’on peut faire le lien entre cette forme de pouvoir et le transhumanisme. 

Le code universel sera le QR code (du code universel au transhumanisme). Nous deviendrons des codes QR sur pattes. Et ça peut continuer sous d’autres formes et d’autres masques jusqu’à arriver à cette fusion que veulent tous les milliardaires. C’est ce que j’appelle « l’androidocène ». Pasolini disait que c’est un cataclysme anthropologique qui se profile.

Je pense que c’est quelque chose d’impossible parce que de manière globale on ne peut pas transformer l’homme en machine. On ne peut pas transgresser les lois biologiques même si une des caractéristiques de cette forme de pouvoir c’est la transgression les lois biologiques.

Comme pendant le Covid en imposant des tests PCR inefficaces (faux tests), des injections inefficaces (faux vaccins) avec un virus (fabriqué) dont on ne comprend rien à rien en refusant les traitements efficaces (simples et très peu onéreux, on a transgressé les lois de la biologie (comme le 11 septembre il y eut une transgression manifeste des lois de la physique, une tour qui s’effondre sur elle-même que même les architectes ne comprenaient pas). La tour N°7 à côté qui s’effondre d’un seul coup en moins d’une minute !!

La transgression des lois universelles est devenue le modèle de cette forme de pouvoir. 


Rôle de la science moderne


Cette science moderne, de grands esprits l’ont appelé « scientisme » qui s’apparente à une sorte de pseudo-religion. 

Il faut rendre hommage à la philosophe Simone Weil (pas la ministre Simone Veil dont la belle-fille sera Agnès Buzin !), femme exceptionnelle qui a écrit sur la spiritualité et sur la science, d’une érudition vraiment exceptionnelle (elle connaissait la métaphysique orientale).

Elle dira : « La science classique contenait dans son progrès même un facteur progressif de paralysie qui devait un jour la tuer ».

Elle parlait de la science classique à la renaissance, mais la science moderne c’est encore pire, ce que René Guénon avait compris. Dans son ouvrage de 1924 « Orient et Occident » il y a un chapitre qui s’appelle « la superstition de la science ». René Guénon est un métaphysicien français qui s’intéressait à la Tradition universelle, notamment aux traditions orientales, et il s’est intéressé à la dégénérescence intellectuelle de l’Occident donc spirituelle parce que pour lui intellectuel et spirituel étaient synonymes, les dégénérescences intellectuelles, philosophiques, économiques, etc.

Dans ce livre, il décrit la science moderne comme devenu une religion laïque parce qu’elle s’est affranchie des principes immuables et universels qui la caractérisaient et qui justement l’empêchaient de transgresser des lois aussi élémentaires que les lois biologiques. « La science occidentale est un savoir ignorant » écrira René Guénon.

Autre grand esprit français : Alexandre Grothendieck (1928-2014). C’est le plus grand mathématicien du 20ième siècle. Il a beaucoup dénoncé les collusions entre le milieu universitaire et le milieu militaro-industriel nucléaire ; écologiste radical dans sa jeunesse, du jour au lendemain il a rompu complètement avec le milieu universitaire et il a refusé sa médaille Fields en écrivant une lettre extraordinaire à ceux qui voulaient la lui remettre ! Il a tout arrêté et est parti se réfugier au fin fond de l’Ariège aux pieds des Pyrénées dans un village et il y a vécu en ermite jusqu’à sa mort. Il a écrit un livre incroyable « Récoltes et semailles » qui a été réédité chez Gallimard cette année. Dans ce livre il y a des mathématiques, bien sûr, mais aussi de la métaphysique, de la spiritualité, de la philosophie. C’est juste exceptionnel. Il écrit :

« Nous pensons maintenant que la solution ne viendra pas d’un supplément de connaissances scientifiques ni d’un supplément de techniques mais qu’elle proviendra d’un changement de civilisation ». 

Son livre est aussi disponible en pdf. Il rejoint René Guénon qui disait la même chose.

Ces pseudo sciences comme les religions en pleine dégénérescence ont besoin d’hérétiques ! Maintenant que leur château de carte s’effondre on a besoin de brûler des gens en place publique. Les deux principaux sont les Pr. Perronne et Raoult ! Si nous étions au moyen-âge, ils auraient été brûlés en place publique en tant que « Galilée » des temps modernes. Sur les plateaux TV ils ont été jugés hérétiques !

Comme dans toute pseudo religion en pleine dégénérescence il y a un moralisme et un sentimentalisme, une hystérie qui est juste effroyable.

La caractéristique de cette science c’est qu’elle est alliée avec la force. Dans le film de Pasolini « Œdipe Roi », Œdipe dit qu’il a avec lui la science e(s)t la force, et pour lui c’est suffisant. C’est cela qu’a dénoncé René Guénon : la force pour s’imposer. Pendant le Covid, la force a définitivement supplanter la science. On a vacciné, testé, des gens de force et cela continue avec les soignants suspendus pour aucune raison, en fait. Hiroshima a été l’exemple de la force privilégiée à la science. Oppenheimer, ce grand physicien, s’est compromis avec le cartel militaro-industriel et il a été un des participants à la bombe qui a été larguée sur Hiroshima ! Voilà le résultat extrême entre autres de l’alliance entre la science et la force.

En ce qui concerne ARNm injecté, nous n’avons aucun recul concernant son innocuité et cela n’a jamais été utilisé auparavant. (En fait on connait le but maintenant… !). Entre Hiroshima et l’ARNm il y a une différence de degré, certes, mais on ne sait pas de quoi est capable cette science qui s’affranchit de ses principes et qui utilise la force pour s’imposer.

Alors, cette alliance va donner cela comme les pseudo religions et le messianisme qui resurgit et qui est le dénominateur commun de toutes les religions. Quand les religions sont en fin de vie, ce messianisme est ce qui resurgit le plus. Donc la science + la force + le messianisme = le transhumanisme, l’avènement de l’homme augmenté et ultime… ! Voyez ce (fou) Dr Laurent Alexandre et son livre « Et si nous devenions immortels ? ». (L’autre fou) Yuval Noah Harari et son livre « Homo Deus, une brève histoire du futur ». Il est à Davos, il a l’oreille de Klaus Schwab, de tous les chefs d’état. Tout cela est imposé par la force. Et là, on a Bill Gates avec une phrase qui est très parodique comme tout ce que nous vivons … : « La vaccination est une technologie révolutionnaire qui sauve des millions de vies ». DONC, il faut comprendre exactement le contraire.

Ce qui est important dans cette citation c’est les deux mots : « technologie et révolutionnaire ». Cela résume toute la mentalité de ces gens qui veulent que l’on soit soumis à cette technologie y compris la vaccination.


Devenir rebelle


Revenons à Ernst Jünger qui é écrit son livre en 1951 « Traité du rebelle », non-réédité mais disponible sur internet. Dans ce livre, il parle de la fin de l’héroïsme. Pour lui la souffrance due aux deux guerres et à la technologie remplace la grandeur de l’antique. C’est ce qui amène à l’inertie populaire, aux gens qui vont voter régulièrement pour des personnes qui leur font continuellement du mal et ils le savent, mais ils continuent à voter et surtout pour les mêmes ! C’est un grand mystère issu un peu de cette sidération, et que Yünger avait bien compris ; et comme Simone Weil, la philosophe, il démonte le suffrage universel et surtout « l’illusion » de cette liberté que l’on donne chaque année …

Il nous dit que notre temps est pauvre en grands hommes mais produit des « figures ». Une de ces figures est « le rebelle » qui a le recours aux forêts même si les forêts ont disparu… mais pas pour ceux qui cachent en eux des forêts ! La forêt pour Yünger c’est « l’être intérieur », intime, avec lequel il doit renouer pour sortir de cette tentative de contrôle psychique qui caractérise le totalitarisme et qu’il a dénoncé comme nazisme et les formes de totalitarismes qui se mettaient en place.

Georges Bernanos a écrit « La France contre les robots ». Il disait que « le monde moderne est une conspiration contre la vie intérieure ».

Yünger écrit : « Le rebelle connait la solitude nouvelle, telle que l’implique avant tout l’épanouissement satanique de la cruauté, son alliance avec la science et le machinisme ».

René Guénon parlait de la constitution d’une élite intellectuelle (et ce qu’il dit ici est tellement précis et juste) :

« A notre époque, l’élite intellectuelle, telle que nous l’entendons, est donc véritablement inexistante en Occident ; les cas d’exception sont trop rares et trop isolés pour qu’on les regarde comme constituant quelque chose qui puisse porter ce nom, et encore sont-ils en réalité pour la plupart, tout à fait étrangers au monde occidental, car il s’agit d’individualités qui, devant tout à l’Orient sous le rapport intellectuel, se trouvent à peu près, à cet égard, dans la même situation que les Orientaux vivant en Europe, et qui ne savent que trop quel abîme les sépare mentalement des hommes qui les entourent. Dans ces conditions, on est assurément tenté de se renfermer en soi-même, plutôt que de se risquer, en cherchant à exprimer certaines idées, de se heurter à l’indifférence générale ou même de provoquer des réactions hostiles ; pourtant, si l’on est persuadé de la nécessité de certains changements, il faut bien commencer à faire quelque chose en ce sens, et tout au moins donner, à ceux qui en sont capables (car il doit y en avoir malgré tout), l’occasion de développer leurs facultés latentes… ». Page 171 du livre « Orient Occident » aux éditions Véga, Paris.

Nous finirons avec René Guénon par cette citation qui va nous donner du baume au cœur, très optimiste : 

« Ceux qui pourraient se sentir tentés de se livrer au découragement devraient se rappeler que rien de ce qui s’accomplit dans le monde ne peut être inutile, que la confusion, l’erreur et l’obscurité ne peuvent jouir que d’un triomphe trompeur et purement éphémère, que toute sorte de déséquilibre partiel et transitoire doit nécessairement contribuer au grand équilibre du tout ; et rien ne peut finalement prévaloir contre la puissance de la vérité. Ils devraient prendre pour devise celle qui fut adoptée en d’autres temps par ces organisations initiatiques en Occident : « Vincit Omnia Veritas » : « La Vérité triomphe de tout ».


jeudi, décembre 22, 2022

Des catholiques détestent le pape



Bergoglio aurait déclaré : "Jésus est Satan !"


"Jesus is Satan"

  
"Le pape François (Bergoglio) est l’un des hommes les plus détestés dans le monde aujourd’hui. Ceux qui le détestent le plus ne sont pas les athées, les protestants ou les musulmans, mais les chrétiens et ses propres partisans.

Pourquoi les chrétiens et les catholiques le détestent-ils autant ?

Parce que le pape François, qui se trouve être un contributeur à l’ordre du jour du Forum économique mondial, maîtrise parfaitement le blasphème et travaille activement à la subversion de l’Eglise et du christianisme en général. [...]

(...) l’appel à un gouvernement mondial et à une religion mondiale unique lancé par le pape François et d’autres riches élitistes n’a rien à voir avec le relèvement des nations appauvries ou le « sauvetage de l’humanité. » Un tel gouvernement garantirait au contraire l’inégalité des richesses dans le monde, une surveillance mondiale du type de celle promue par le Forum économique mondial de Klaus Schwab, et un monde dirigé par les mêmes intérêts corrompus qui ont utilisé la pandémie pour consolider la richesse et le pouvoir dans le monde.

Et comme si cela n’était pas assez inquiétant, François a enchaîné avec la proclamation tout aussi sinistre que « Jésus est Satan ». (vidéo ci-dessus)

La version inversée du christianisme du pape François est déroutante pour beaucoup, mais le tableau devient clair quand on comprend qui le pontife sert vraiment. Pour citer la candidate présidentielle française Marine Le Pen, le pape François est un « bulldog mondialiste » qui est loyal au Nouvel Ordre Mondial.

En 2017, le pape François a appelé à un « gouvernement mondial unique » et à une « autorité politique », arguant que la création du gouvernement mondial unique est nécessaire pour combattre des problèmes tels que le « changement climatique ». S’adressant au journal équatorien El Universo, le pape a déclaré que les Nations unies n’ont pas assez de pouvoir et doivent se voir accorder un contrôle gouvernemental total « pour le bien de l’humanité ». [...]

Quel est donc le lien entre « Pierre le Romain » et le pape François, qui est né en Argentine ? Ses parents étaient des immigrants italiens, originaires de Rome, et son nom de naissance contenait le prénom Pierre. Un théologien, Michael K. Lake, aurait déclaré que « les spécialistes catholiques et évangéliques redoutent ce moment depuis des siècles ».

Le monde est maintenant à un point de basculement, avec une bataille féroce qui fait rage pour l’âme de l’humanité. Les mondialistes et leurs rêves technocratiques de régime totalitaire menacent de consumer l’humanité et de détruire la civilisation telle que nous la connaissons..."

Extraits de l'article :

Le pape François déclare que "Jésus est Satan" et promet d’instaurer une "religion mondiale unique"... 




mercredi, décembre 21, 2022

Une société harmonieuse est dirigée par des êtres de spiritualité


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Dans la société pharaonique, un fils de paysans pouvait prétendre aux plus hautes fonctions de l'État.


La politique n'avait pas de sens pour René Guénon (1886-1951) : « Nous n'avons que la plus parfaite indifférence pour la politique et tout ce qui s'y rattache de près ou de loin, et nous n'exagérons rien en disant que les choses qui ne relèvent pas de l'ordre spirituel ne comptent pas pour nous. »

Cette position, explique Erik Sablé, était particulièrement remarquable à une époque où les passions politiques étaient d'une rare violence, avec d'un côté les Camelots du roi, les Jeunesses patriotes de Taitinger. les Croix de Feu et les Volontaires nationaux du colonel de La Rocque, et de l'autre, les socialistes, les communistes, la CGT, les anarchistes. La société était profondément polarisée et la démocratie impuissante face à la montée des totalitarismes.

L'indifférence de Guénon à la politique lui aura permis de ne pas tomber dans les pièges des prises de position partisanes, à la différence de nombreux intellectuels de l'époque. 

Dans "Orient et Occident", il considère le mouvement bolchevique comme « nettement antitraditionnel, donc d'esprit entièrement moderne et occidental »

Dès 1931, il ne manque pas une occasion de parler avec mépris des « racistes allemands » à propos des nazis. Pour lui la notion de « race » est « une concession plutôt fâcheuse à certaines idées courantes, qui sont assurément fort éloignées de toute spiritualité », écrit-il dans la critique d'un article de Julius Evola paru dans la Vita italiana, en septembre 1938. 

Dans "Le Symbolisme de la croix", il écrit : « Nous laissons entièrement de côté, cela va sans dire, l'usage tout artificiel et même anti-traditionnel du swastika par les "racistes allemands" qui, sous l'appellation fantaisiste et quelque peu ridicule de hakenkreuz ou "croix à crochets", en firent très arbitrairement un signe d'antisémitisme, sous prétexte que cet emblème aurait été propre à la soi-disant "race aryenne", alors que c'est au contraire [...] un symbole réellement universel. » 

De même, à propos du fascisme, il affirme dans une lettre à R. Schneider datée du 6 janvier 1937 : « Il y a de singulières ressemblances entre les emblèmes du fascisme et ceux d'une certaine "Maçonnerie noire" qui n'avait d'ailleurs de maçonnique que le nom. »

A propos de l'Action française, s'il lui arrive de citer Jacques Bainville, et d'approuver certaines idées de Léon Daudet, il est très éloigné de la pensée maurrassienne xénophobe, raciste et antisémite

Il affirme nettement à plusieurs reprises que « le nationalisme est anti-traditionnel » et il consacre de nombreuses pages dans "Orient et Occident" ou dans "La Crise du monde moderne" à réfuter avec virulence les thèses anti-orientalistes et pro-occidentales de ce parti. A l'époque où il écrivait "Orient et Occident", qui dénonce les méfaits de la présence occidentale en Orient, seuls les communistes et quelques groupes libertaires étaient fondamentalement anticolonialistes. Ce n'est pas pour autant que Guénon était anarchiste. Il ne l'était pas plus que partisan de l'Action française, et il jugeait l'agitation et le bruit faits à son époque par les différents partis avec hauteur, distance, et rapportés à la pensée traditionnelle, comme autant d'illusions.

D'une manière plus générale, c'est la démocratie elle-même qu'il remettait en cause. Elle lui semblait une expression parfaite du « règne de la quantité » Il nous faut encore insister sur une conséquence immédiate de l'idée "démocratique", qui est la négation de l'élite entendue dans sa seule acception légitime […] Celle-ci, par définition en quelque sorte, ne peut être que le petit nombre, et son pouvoir, son autorité plutôt, qui ne vient que de sa supériorité intellectuelle, n'a rien de commun avec la force numérique sur laquelle repose la "démocratie", dont le caractère essentiel est de sacrifier la minorité à la majorité, et aussi, par là même, [...] la qualité à la quantité, donc l'élite à la masse. »

Le système démocratique favorise les plus ambitieux, les plus agressifs, ceux qui veulent « réussir » et sont prêts à toutes les compromissions. « Comme l'égalité est impossible en fait, et comme on ne peut supprimer pratiquement toute différence entre les hommes, en dépit de tous les efforts de nivellement, on en arrive, par un curieux illogisme, à inventer de fausses élites, d'ailleurs multiples, qui prétendent se substituer à la seule élite réelle [...] On peut s'en apercevoir aisément en remarquant que la distinction sociale qui compte le plus, dans le présent état de choses, est celle qui se fonde sur la fortune, c'est-à-dire sur une supériorité tout extérieure et d'ordre exclusivement quantitatif, la seule en somme qui soit conciliable avec la "démocratie", parce qu'elle procède du même point de vue. » Et c'est bien ce qui se passe dans notre monde qui privilégie, en réalité, les valeurs les plus basses, celles du profit, tout en nous faisant croire que ce sont les plus méritants qui « gagnent ». C'est ainsi que l'on se retrouve gouverné par des êtres monstrueux d'avidité et de duplicité — et les grands discours humanitaires ne servent qu'à camoufler ce fait.

À l'inverse. « une élite véritable [...] ne peut être qu'intellectuelle ; c'est pourquoi la "démocratie" ne peut s'instaurer que là où la pure intellectualité n'existe plus, ce qui est effectivement le cas du monde moderne ». Cela signifie qu'une société harmonieuse doit être dominée par des êtres de spiritualité. Ils constituent la seule véritable élite car une société « normale », traditionnelle, doit se fonder sur le spirituel, comme c'était le cas dans beaucoup de villages afghans avant l'invasion soviétique. Les artisans du bazar faisaient souvent partie de tariqas soufies et le Sheikh (le maître spirituel) représentait l'autorité suprême, même s'il ne participait en rien à la vie de la communauté villageoise. Il était souvent une simple « présence », à l'image du roi taoïste dont le pouvoir ne s'exerce pas, ne se voit pas, qui demeure inconnu des hommes, mais qui est, par son rayonnement, la source d'une continuelle bénédiction pour le peuple. Il est l'expression du ciel sur la terre. Il reflète le Tao et maintient l'harmonie de l'univers dans son royaume. [...]


Chez les anciens Celtes, les druides étaient entourés d'un très grand respect et tout le monde leur obéissait, y compris les rois. Ce sont eux, d'ailleurs. qui veillaient à ce que le choix du roi se fasse dans les meilleures conditions et soit « régulier et bénéfique ». Comme le dit Françoise Le Roux : « La royauté celtique a vécu à l'ombre et pour ainsi dire sous la protection du sacerdoce druidique. » Le recrutement des druides n'était pas héréditaire et tous ceux qui le désiraient et en avaient la capacité pouvaient suivre l'enseignement pour devenir druide.

On a caricaturé le système des castes de l'Inde ancienne. On a oublié que « plus le rang est élevé dans la société, plus les obligations morales et les restrictions sont sévères ». Un brahmane, la caste la plus élevée, celle qui détient la connaissance, « ne peut posséder que très peu de biens matériels [...] En revanche, un membre de la caste artisanale, un shudra, a beaucoup plus de liberté. À tel point que les bateliers du Gange, quand ils se disputent, se menacent mutuellement : "Par ma malédiction tu renaîtras brahmane..."»

Cependant, toutes les sociétés traditionnelles sont loin d'avoir un système de castes aussi rigide qu'en Inde ancienne. Dans la société pharaonique, un « fils de paysans peut prétendre aux plus hautes fonctions de l'État ». C'est ainsi qu'un personnage aussi important qu'Imhotep, grand prêtre d'Héliopolis et organisateur de tous les grands chantiers de l'époque, était un simple fils d'agriculteur. Amenhotep, l'un des plus grands sages reconnus de l'ancienne Égypte, qui fut l'éminence grise du roi et de la reine Tiyi, était le fils d'un petit fonctionnaire. Senmout, ministre et architecte de la reine Hatcheptout, était l'enfant d'un modeste artisan. Des prêtres étaient même chargés de repérer les enfants aptes à suivre l'enseignement sacré des Temples. Ces derniers devenaient médecins, officiers, scribes, prêtres, etc., en fonction de leurs qualités, de leurs aptitudes, pour que se perpétue l'enseignement sacré sur lequel était fondée la civilisation de l'ancienne Égypte.

Dans ces sociétés traditionnelles, la caste sacerdotale dûment choisie était donc la gardienne de la Tradition. Les prêtres étaient l'axe autour duquel gravitait la vie sociale, ils étaient la source de l'harmonie du royaume. Sans leur présence, les individus ne pouvaient que s'égarer, et la société sombrer dans le chaos.

Toute société humaine se retrouve finalement gouvernée par une élite. Même le communisme, qui voulait abolir la hiérarchie du monde bourgeois, se retrouva dirigé par une caste de privilégiés, peut-être plus tyrannique et violente que celle qu'ils avaient bannie. Le problème est simplement de savoir quelle élite nous voulons avoir. Est-ce celle de la finance, de la noblesse, de penseurs médiatiques, de techniciens, ou même de l'apparence, comme on le voit avec l'importance actuelle des acteurs, des actrices et des mannequins ?

Les sociétés traditionnelles, au sens où l'entendait Guénon, ont toujours privilégié les personnes consacrées à la quête du spirituel. Une élite que nous avons oubliée depuis longtemps et qui n'appartient même plus à nos références scolaires.

Une expression populaire parle de « marcher sur la tête ». Nous pouvons dire que la modernité « marche sur la tête ». Elle a renversé la hiérarchie véritable et les valeurs de sagesse qui en découlent. Ce qui doit être normalement en haut se retrouve en bas, et le bas domine, pour le plus grand malheur de l'être humain.

Erik Sablé




mardi, décembre 20, 2022

2023, les calamités vont-elles continuer ?





Selon le taoïsme, un dirigeant doit avoir des qualités pour gouverner sagement et préserver l’harmonie sociale. Le chef actuel de l’Etat français affiche sans complexe les tares des autocrates maudits. Des tares qui permettent d'augurer que des calamités vont continuer de s’abattre sur les Français en 2023.

Les dirigeants français sont calamiteux pour le peuple, car ils bafouent les lois qui sont au-dessus d’eux.

D'après le taoïsme :

"Plus il y a de défenses et de prohibitions, plus le peuple s’appauvrit. Plus le peuple possède d’instruments utiles, plus le pays et la dynastie se troublent. Plus il y a d’ouvriers ingénieux, plus il se produit d’objets bizarres. Plus on publie de lois et d’ordonnances, plus les voleurs et les brigands se multiplient.

C’est pourquoi un Saint a dit :

"Si je pratique le non-agir, le peuple se transforme de lui-même.
Si j’aime la quiétude, le peuple se rectifie de lui-même.
Si je m’abstiens d’activité, le peuple s’enrichit de lui-même.
Si je suis sans désirs, le peuple reviendra de lui-même à la simplicité." ("Le livre de la voie et de la vertu".)

Les Hindous considèrent que les dieux abattent les nations en plaçant à leur tête des personnages malsains, les marouts. Ces personnages entrent en scène quand un peuple a perdu sa noblesse et ses vertus. Ils accélèrent le déclin et plongent le pays dans un chaos purgatif.

« Les brahmanes disent que lorsque Shiva (= la providence, le Destin) veut rabaisser une nation, une caste ou une famille régnante, il place à la tête de cette nation, caste ou famille, un marout qui en deviendra le chef ou l’épouse du chef. Ne possédant par nature qu’une âme pourrie, cet être hybride contaminera les hautes sphères de la société par exemple, ou les arts ou la religion, et le déclin deviendra inéluctable si les hommes n’extirpent à temps le marout. Les Tibétains nomment ces marouts "cadavres vivants". » ("Les archives de l’insolite" de Jean-Louis Bernard.)

Le Nouvel Ordre Mondial est dirigé par un gang de marouts issus des clubs secrets de la politique, des banques et de la religion.

Ces "morts-vivants, écrit 
Jean-Louis Bernard, sont devenus, de fait, les tentacules à ventouses du néant céleste, c’est-à-dire de Lucifer. Le vide qui les caractérise fascine les êtres faibles et les aspire comme un gouffre ; de tels êtres, faibles parce que dégénérés ou tarés, y puisent la volupté du vertige ou la morbide nostalgie du néant." 

La présence de marouts se décèle à l'arrière plan de quantité de gouvernements, d'organisations mondialistes, de religions modernisées...

D'ailleurs, une nouvelle religion synthétique est en préparation et s’édifiera sur l’humanitarisme, l’universalisme et le scientisme. Aborder l’autre rive du non-mental (Amanaska) sera proscrit.



lundi, décembre 19, 2022

L'onde immonde du Mondial






L’ONDE IMMONDE DU MONDIAL



Par Joël LaBruyère


"Taper dans la tête du Danois" était un jeu en faveur chez les enfants anglais qui s'amusaient à shooter dans les crânes des Danois abandonnés sur les champs de bataille. On prétend que ce jeu de balle vient de Chine, ce qui laisse entrevoir une réminiscence atlante.

Le moderne football a été élaboré vers 1850 par une loge de francs-maçons occultistes britanniques. L'histoire de la Franc-maçonnerie anglaise a enregistré le lieu et la date de cette invention, mais cela demeure confidentiel.

On préfère alléguer une origine asiatique pour passer sous silence la curieuse configuration du jeu, avec ses règles particulières, les proportions de l'espace, ses nombres symboliques, etc.

Il s'agit en réalité d'un espace rituel où chaque élément de l’ensemble a été pensé en vue d'une opération sacrificielle. L’impact psychologique du jeu sur les foules, sa capacité à galvaniser les instincts primaires en générant une émotion collective qui devient colossale lorsque la partie est médiatisée, tout cela n'est pas venu par hasard, à moins d'ignorer la science ésotérique dont disposaient les inventeurs du football.

Le pentagramme qui orne la boule de cuir figure l’âme humaine, car c'est dans cette figure géométrique que s'inscrit l'étoile à 5 branches, symbole de l'âme illuminée - "l'étoile flamboyante" des pythagoriciens. Voyez dans quoi on tape avec la partie la plus inférieure du corps ! Le jeu dépend uniquement de l'usage mécanique des pieds, et la noble main est totalement évacuée. Tout se déroule pour focaliser la conscience sur le bas, sur la partie la plus ahrimanienne du corps - les jambes, qui sont l'instrument du démonisme mécanique.

On tape du pied dans une sphère représentant le ciel et la tête. On cogne agressivement dans le pentagramme qui symbolise l'âme, tout en s'interdisant l'usage des membres supérieurs, évacuant ainsi l'intelligence au profit de l'instinct le plus primitif.

Ce raffinement inversé prédispose ceux qui participent au rite à aligner leur conscience sur une même fréquence instinctive. Il y a une jouissance inconsciente à voir une sphère heurtée par le pied, comme une profanation libérant une ferveur sexuelle. Il faut entendre le râle qui monte des foules accrochées au mouvement du ballon, pour se convaincre que l’on est en présence d'un sacrifice, d'une opération magique ténébreuse. Tout ce qui est de l'ordre de la pensée individuelle est totalement éliminé. Et c'est cette communion sur la fréquence collective la plus basse que les masses apprécient. Le football est une fusion primitive.

Tout ceci se déroule sur le tapis vert de la nature illuminé de soleils artificiels. Chacun peut laisser libre cours à son instinct bestial, éructant, hurlant, injuriant, dans un dégagement libérateur amplifié démesurément par la foule. Au moment du Mondial, un milliard d'êtres vibrent ensemble sur une fréquence instinctive dépersonnalisée. C'est un phénomène prodigieux, unique dans l’histoire de l'humanité.

Il faut évidemment s'interroger sur le but ultime de cette opération magique qui unifie le genre humain dans une même ferveur sacrificielle. C'est l’âme individuelle qui est ici sacrifiée pour la satisfaction de l'instinct de la masse.

Mais qui profite de ce dégagement colossal d'énergie planétaire canalisée par les satellites ?

Les rues et les places du monde sont vides. A travers les ondes, les masses humaines sont rassemblées sur le lieu du rite. La nature est subitement désertée. Les âmes inconscientes sont rivées au même écran, au même moment et dans la même disposition psychique confuse faite de vacuité et d'avidité. Les gens croient assister à du suspense mais c'est à quelque chose de plus extrême qu'ils sont conviés. La magie est plus puissante lorsqu'elle est inconsciente.

Toute cette mise en scène planétaire relève du surnaturel mais les participants ne voient pas qu’il y a là quelque chose d'anormal, d'irréel, de trafiqué et de dangereux.

Qu'avaient donc à l’esprit les maîtres occultistes qui ont élaboré le super rituel de la Balle au Pied et qui l’ont imposé comme divertissement international ?

Ils avaient évidemment en tête un but pratique en terme de récupération d'énergie psychique. Curieusement, cet aspect si important ne saute pas aux yeux des participants passifs.
Dans l’arène internationale du football, s'accomplit le rite fédérant les peuples et les races dans le nouvel ordre mondial. Cette unité se fait d'abord par le bas, sur la ligne de moindre résistance du divertissement profane, aussi anodin en apparence qu'un jeu d'enfant.

Le dégagement énergétique est quantitativement très important mais d'une qualité qui ne peut satisfaire que l'appétit d'entités de l'au-delà d'un ordre inférieur. Car s'il y a du monde dans le stade et devant les écrans, il y a aussi des arbitres moins visibles qui ne sont pas du tout concernés par le drapeau des pays en lice. Ces êtres qui surveillent le transfert énergétique depuis les vagues d'émotion qui roulent au dessus de l'arène jusqu'à la sphère astrale, sont les véritables organisateurs de l'opération.

Ils ont autre chose en tête que les gesticulations de 22 paires de jambes musclées s'agitant sur une pelouse illuminée. Ils surveillent le débit et le niveau énergétique de l'opération. Et sans doute, ils se félicitent du résultat. Les accumulateurs d'éther émotionnel se remplissent et les commanditaires de l'invisible disposeront de réserves énergétiques pour extraire de l’essence vitale.

L'onde qui se dégage de l'opération magique est d'une fréquence animique très lourde, et elle ne peut induire qu’un état d'exaltation primitif, une transe qui se répand dans les zones du domaine astral inférieur. Cette vapeur astrale collective est accumulée pour vitaliser certaines entités de l’invisible qui vibrent sur une fréquence intérieure.

Sans doute, le circuit des loges qui organisent l'opération planétaire profite également des retombées énergétiques Ayant si bien œuvré pour nourrir certains démons de l'astral, les manitous du Mondial reçoivent en retour leur salaire. La rentabilité économique est à la hauteur de la rentabilité magique. C'est pourquoi, chacun à son niveau - financier ou occultiste - est stimulé à travailler pour le succès de l'opération.

Les dieux d'en bas, les démons de la puissance intérieure, étant nourris d'une manne si abondante, vont en retour favoriser les projets politiques des organisateurs ; de cette élite qui est aux commandes de l'empire mondial. S'étant octroyée les bonnes grâces des démons, l’élite est assurée de maintenir ses privilèges pour longtemps.

Il se pourrait aussi qu'une partie de l'essence vitale soit mise directement à la disposition des élites mondiales, et que cette force puisse être récupérée pour soutenir une action politique spécifique. S'accorder les services d'entités élémentales est finalement le but des loges.

Une loge qui travaille bien dispose de serviteurs occultes qui sont au service des frères.

On peut ainsi optimiser des projets financiers ou politiques, et accélérer n'importe quelle action qui coûterait plus de temps et d'effort à un "profane". C'est là la clé du succès des rituels maçonniques. Il ne faudrait pas croire que ces messieurs s'amusent â des jeux symboliques stupides. Une loge qui travaille correctement est un système de technologie magique pour émettre de la force et pour en recevoir. Elle émet vers un éon du plan mental (dimension supérieure au plan astral), et elle reçoit en échange l'aide d'élémentaux ou même d'entités de nature angélique.

II est d'ailleurs prévu dans une certaine littérature du nouvel âge de mettre des devas sous contrôle pour réaliser des apparitions surnaturelles artificielles, par exemple.

Toutefois, l'élite ne peut miser entièrement sur le soutien des puissances inférieures pour maintenir le cheptel humain sous contrôle. La classe dirigeante est également la classe possédante, et elle ne peut se maintenir légitimement que grâce à la religion. Cette élite doit assumer un contrat avec des forces spirituelles "supérieures". Il faut nourrir les égrégores religieux qui sont anémiés depuis l'avènement du matérialisme.

Ce contrat occulte va mettre en scène la deuxième partie du programme d'alignement des masses sur la même fréquence, mais cette fois il s'agit d'une fréquence d'une qualité supérieure, de nature spirituelle et religieuse.

L'ordre mondial a fourni du pain et des jeux aux masses humaines – en tout cas, il a au moins offert du divertissement pour pallier parfois au manque de pain . Il devra aussi fournir une satisfaction d'un ordre plus raffiné aux démons supérieurs.

Après avoir emprisonné sur la même onde psychique le genre humain globalement, il faudra ensuite élever le niveau pour alimenter les égrégores spirituels plus subtils.

Ces formations représentant les anciennes religions du monde se sont alliées au sein d'une vaste fédération spirituelle. Elle est représentée par une grande loge anonyme. 

Ce syndicat des religions planétaires a établi un programme pour établir une religion mondiale unique – un programme politique commun. Ce plan prévoit que l'unification autour d'une religion synthétique internationale s'effectuera à partir d'une révélation planétaire, mettant en scène l'apparition d'un "messie" politique, dans lequel tous les peuples croiront reconnaître le sauveur promis par leur religion traditionnelle.

Ce programme a été prophétisé depuis le début du XXème siècle, et le grand mouvement œcuménique rapprochant toutes les croyances en est issu. Ce plan impose à l'Eglise Catholique de s'effacer en sabordant ses rites et ses traditions. Depuis un demi siècle, l'Eglise est occupée à gérer sa liquidation pour cause de transfert dans la nouvelle religion mondiale.

Bien entendu, il restera un noyau catholique, mais l'on sait déjà que les factions conservatrices sont inféodées au programme mondialiste, ne serait-ce que pour des raisons financières.

L'Opus Dei par exemple, détient une partie des satellites, ce qui signifie que la propagande politique mondiale est contrôlée par l’ordre des jésuites dont l'Opus n'est qu’un des nombreux faux nez. Or, les jésuites sont les architectes de l'œcuménisme en vue de rétablir un ordre religieux et moral selon les nouvelles règles de l'ordre mondial.

Les masses humaines ont certes besoin de jeux et de pain, mais elles voudront aussi une religion qui leur apporte l'espérance et la consolation. De plus, l’élite doit fonder sa légitimité politique sur une sorte de droit divin comme les anciens rois. Il faut donc une nouvelle religion avec une caste sacerdotale qui puisse donner l’onction sacrée au chef de l'ordre mondial et à ses disciples éminents. Si l'on parle de nouvel ordre mondial cela implique une nouvelle forme religieuse, un compromis entre l'aspiration religieuse naturelle des masses et leur avidité matérielle.

La Franc-maçonnerie a exposé son idéal de "transcendance laïque". Il faut comprendre qu’il s'agit de la sacralisation de l'Etat socialiste planétaire mais que celui-ci ne peut exister sans son compère sacerdotal. L’Eglise et l’Etat ont toujours été les deux colonnes du temple de la civilisation. Ceci sera restauré dans l'ordre mondial.

Les égrégores religieux et les éons spirituels de l'au-delà ont été fortement lésés par le matérialisme qui les a privés de l'alimentation énergétique liée jadis aux rites traditionnels. Ces rites magiques si "rentables" sont tombés en désuétude à cause de l'incroyance et de l'athéisme. La désaffection pour la foi traditionnelle a conduit les égrégores religieux à une crise énergétique critique. Il leur fallait réagir et s'organiser pour affronter les temps nouveaux.

A côté de l’élite des classes possédantes et du magma des masses que cette élite tient sous son contrôle, les hiérarchies spirituelles traditionnelles constituent le pôle sacerdotal dans toute civilisation planétaire. C’est pourquoi, on distingue trois puissances qui se bagarrent et qui s’équilibrent sur la terre : l'Etat, l’Eglise et les masses (voir les 3 grenouilles de l'Apocalypse).

D'une civilisation à l'autre, les religions mutent en prenant des formes nouvelles adoptées au temps. Mais à l’arrière plan, les démons supérieurs qui vivent à partir de l'énergie dégagée par les rites de ces religions, sont immuables. Ce sont les "grands éons du temps". Ces puissances représentent les trois pouvoirs principaux en l’homme, les trois foyers de l'âme humaine : la tête, le cœur et le centre du ventre.

La classe possédante matérialiste représente le pouvoir politique de l'Etat. C'est Ici tête.

La classe sacerdotale défend les privilèges magiques des égrégores religieux. C'est le cœur.

Enfin, il y a les masses humaines subordonnées aux deux précédents. C'est le ventre.

Les masses sont l’enjeu de la politique des deux castes dominantes car cette pâte humaine inconsciente fournit l'énergie dans le monde visible et sur les plans subtils. La caste dirigeante veille à ses intérêts matériels et la caste sacerdotale veille aux intérêts magiques de ses maîtres occultes qui entretiennent leurs résidences princières dans l'au-delà.

En effet, un rite religieux est un dégagement d'énergie qui vitalise des structures invisibles. Il faut donc qu'à un certain moment, ces puissances spirituelles réagissent pour recharger leurs batteries. Et c'est pourquoi, il a été décrété qu'un messie international devrait apparaître dans le monde pour lancer le coup d'envoi officiel de la nouvelle révélation spirituelle mondiale.

Après le Mondial du foot, on prépare le Mondial de la foi.
Cette fois, l'opération magique de ferveur collective aura pour but de réaliser un dégagement énergétique à partir du cœur, en galvanisant non plus l'instinct primaire comme lors de la grand-messe du football, mais l'émotion religieuse qui libère une énergie plus raffinée : l'éther lumière.

Après le pentagramme noir qui orne le ballon de foot, ce sera le pentagramme blanc de l’âme émotionnelle qui sera stimulé.

Ceux qui ont méprisé la communion du Mondial d'en bas, auront beaucoup plus de mal à se dégager de la communion du "Mondial d'en haut". "Même les élus seront tentés". Il faut donc se préparer à s'immuniser contre l’épidémie de fausse spiritualité qui déferlera sur le monde comme une vague de ferveur irrépressible.

Pour les êtres qui ont déjà mordu à l’hameçon des tentations du nouvel âge, il sera sans doute impossible de résister à l’onde. Au contraire, ils n'aspirent qu’à ce grand moment de communion planétaire, à cette caricature luciférienne d'unité.

Car l’unité mondiale est le grand fantasme, le dernier refuge d'une humanité qui n'a rien d'autre pour se raccrocher.

Bien entendu, les êtres restés fidèles à leur véritable esprit intérieur ne seront pas touchés par cette tentation. Ils s'en écarteront avec dégoût. Ils formeront alors une minorité de résistants se tenant à l'écart de l'emprise collective. Ils recréeront des communautés dédiées à la Vérité qui n'est pas de ce monde. Ces dissidents rejetant le mondialisme matériel et son double faussement spirituel, se reconnaîtront entre eux et l’Esprit les reconnaîtra.

En dépit de la fureur des masses converties et fanatisées par le messie de la religion mondiale, la minorité consciente échappant au contrôle global se réorganisera au sein de foyers communautaires qui vivront à l’écart de l'ordre mondial totalitaire. Celui-ci s'effondrera finalement, et de nombreux êtres chercheront alors à rejoindre les dissidents organisés en sociétés libres. Ces communautés libres seront les îlots où s'élaborera la véritable civilisation de l'ère du Verseau. Une civilisation fondée sur l’énergie libre intérieure.

Source : Revue UNDERCOVER N°26


Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...