dimanche, mars 13, 2022

336 laboratoires bio-militaires américains menacent la vie sur terre

"Les États-Unis bloquent depuis 20 ans la construction du protocole de vérification de la Convention sur les armes biologiques et refusent d’accepter les inspections des installations biologiques à l’intérieur et à l’extérieur de leurs frontières, ce qui ne fait que renforcer les inquiétudes de la communauté internationale." Zhao Lijian


Ukraine : Les laboratoires biologiques du Pentagone existent

 Par Emilien Lacombe

L’Armée américaine a-t-elle financé des labos pour produire des armes biologiques en Ukraine ? Oui, confirme la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland. La Chine s’en inquiète.

Depuis quelques jours, la presse alternative et les médias sociaux évoquent la présence de nombreux laboratoires destinés à fabriquer des armes biologiques sur le sol ukrainien. Ils seraient financés par le Pentagone. La presse officielle dénonce cette nouvelle fake-news accusant le Kremlin de vouloir ainsi justifier l’agression à l’égard de l’Ukraine. Et qualifie tous ceux qui évoquent le sujet de « complotistes ». Pas moins.

Pourtant, face au tollé venu notamment de Chine, la sous-secrétaire d’État américaine Victoria Nuland a déclaré, mardi, dans un tweet, que Washington travaillait avec l’Ukraine pour empêcher que les installations de recherche biologique ne tombent entre les mains des Russes. Elle confirme ainsi toutes les »théories du complot » sur l’existence de ces labos.

Dans son édition du 4 mars, Le Courrier des Stratèges révèle qu’il existe 11 bio-laboratoires en Ukraine liés aux États-Unis qui « travaillent avec des agents pathogènes très dangereux ».

Le journal écrit : « Avec le soutien des États-Unis, le premier centre biologique d’Ukraine a été ouvert le 15 juin 2010 dans le cadre de l’Institut de recherche Mechnikov Anti-Plague à Odessa en présence de l’ambassadeur américain John Tefft. Le centre d’Odessa s’est vu attribuer un niveau permettant de travailler avec des souches utilisées dans le développement d’armes biologiques. »

Il ajoute : « Rien qu’en Ukraine en 2013, des bio-laboratoires ont été ouverts à Vinnytsia, Ternopil, Uzhhorod, Kiev, Dnepropetrovsk, Simferopol, Kherson, Lviv (trois laboratoires à la fois dans cette ville !) et Lugansk avec le soutien des États-Unis. »

La mémoire d’internet

Toujours selon ce journal, ces laboratoires ont été construits dans le cadre du programme américain de coopération pour la réduction des menaces (DTRA) une agence de soutien au combat au sein du département de la défense des États-Unis (DoD).

Jusqu’ici, l’ambassade américaine à Kiev publiait sur son site internet des documents où l’on trouvait le détail du financement des labos autorisés à manipuler les germes pathogènes. Mais ils ont été effacés dès le début de l’attaque russe.

Par chance, la mémoire du web est ineffaçable, rappelle Le Courrier des Stratèges.

La Chine très inquiète

La Chine ne rigole pas avec les germes pathogènes. Frappé à plusieurs reprises par ces petites bêtes qui font de gros dégâts (grippe aviaire, grippe porcine, Covid-19), l’Empire du Milieu s’intéresse aux labos secrets de l’Ukraine. Et pose des questions embarrassantes aux États-Unis.

Selon l’Agence de presse Xinhua, reprise par french.china.org le ministère chinois des Affaires étrangères a demandé mardi aux États-Unis « de publier tous les détails concernant leurs laboratoires biologiques en Ukraine » et exhorte les parties concernées à assurer leur sécurité.

Le porte-parole du ministère, Zhao Lijian, a indiqué que « les activités bio-militaires américaines en Ukraine ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Sous différents noms, le Département américain de la défense contrôle 336 laboratoires biologiques dans 30 pays. »



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Le porte-parole ajoute cette pique : « Les États-Unis bloquent depuis 20 ans la construction du protocole de vérification de la Convention sur les armes biologiques et refusent d’accepter les inspections des installations biologiques à l’intérieur et à l’extérieur de leurs frontières, ce qui ne fait que renforcer les inquiétudes de la communauté internationale. »



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