vendredi, avril 01, 2022

La population est soumise à des techniques de manipulation mentale utilisées par le TOTALITARISME



GRAND JURY Présidé par l’avocat Reiner Fuellmich – Jour 4 des témoignages médicaux, scientifiques et psychologiques d’experts internationaux – Mars 2022 – Avec comme intervenantes pour la partie psychologique, Meredith Miller et Ariane Bilheran, qui développent clairement les techniques de manipulation mentale utilisées par le totalitarisme pour pouvoir comprendre ainsi ce que nous vivons depuis janvier 2020. Ce document demande une attention particulière pour voir ce que sont l’hypnose et la sidération collective des masses.

Le totalitarisme est par essence génocidaire 

Avec cette logique sacrificielle, les individus ne comptent plus et peuvent être utilisés comme sujet d’expérimentation jusqu’au génocide. Il n’y a plus de limite légale ou spirituelle.

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MEREDITH MILLER 

Depuis début 2020 nous avons été témoin dans le monde entier des mêmes schémas de dynamiques d’abus que ceux que nous observons dans les relations interpersonnelles et je parle en termes d’abus psychologiques qui est le plus souvent invisible mais très réel. Au fil des ans j’ai travaillé avec des victimes et des survivants de la violence mais seul un faible pourcentage de ces personnes a été victime de violences physiques. Celles qui ont subi des violences physiques et psychologiques m’ont dit qu’à long terme les violences psychologiques leurs avaient causé beaucoup plus de tord dans leur vie. Il ne s’agit pas de minimiser la violence physique. Il s’agit de souligner à quel point la violence psychologique peut être dommageable. Ma compréhension de la violence psychologique est le fruit d’une vie d’immersion dans ces environnements familiaux et relationnels ainsi que d’études et de travail de 16 années dans le domaine de guérison holistique et d’accompagnement. Au cours des 6 dernières années je me suis spécialisée dans le sujet de l’abus narcissique qui est principalement un abus psychologique. En travaillant avec ces personnes, j’ai même eu l’occasion de travailler avec des personnes titulaires d’un doctorat, certains en psychologie ainsi que des psychothérapeutes agréés qui m’ont dit qu’ils ne l’avaient pas remarqué dans leur propre vie. Ils n’ont pas reconnu le processus d’abus et n’ont pas non plus appris à le reconnaître dans leur programme de formation.

Alors, aujourd’hui, je veux parler des deux concepts les plus importants à mon avis pour prendre l’expérience individuelle d’une personne qui est victime d’abus quand les gens tombent dans le piège de la narration ou même quand les preuves et les informations sortent et que les gens continuent à s’accrocher à la narration. Pourquoi les gens accepteraient d’ingérer une substance expérimentale ? Pourquoi se conformeraient-ils au récit en général ? Et à toute fin, je vais évoquer une étude de l’université de Yale datant de juillet 2020. Cela va permettre de faire le lien de ce dont nous avons parlé le week-end dernier sur la psychologie expérimentale appliquée. Brian a évoqué une étude qui a été réalisée et il a dit que cela pouvait changer la façon dont les gens pensent, ressentent et se comportent. Cette étude de 2020 nous donne essentiellement les clés pour comprendre les tactiques particulières de manipulations émotionnelles qu’ils utilisent. Ils n’appellent pas cela de la manipulation émotionnelle. Ils appellent cela le message du Covid-19. Mon domaine est de reconnaître les drapeaux rouges de l’abus émotionnel de la manipulation.

Le premier concept à comprendre sur la maltraitance est la « dissonance cognitive ». C’est un mécanisme de survie qui se produit. Disons qu’une personne a été cultivée pour avoir une certaine vision perspective du monde ou en ce récit qui a été lancé en 2020. Et puis tout 2 d’un coup vous lui présentez les preuves ou les informations qui contredisent tout ce qu’elle a cru jusqu’alors. La personne va être incapable de concilier ce conflit dans son esprit et dans son cerveau et ce qui va se produire c’est une énorme quantité de stress, d’anxiété sur le système nerveux qui déclenche les circuits de l’amygdale (partie anatomique du cerveau archaïque et instinctif), presque un court-circuit ou un retournement du cerveau et la personne entre dans le « déni », donc elle ne sera pas capable de voir cette preuve. C’est pourquoi, à mesure que la vérité est révélée les gens ne peuvent tout simplement pas la regarder. Ils peuvent se mettre en colère contre le messager. Ils peuvent tout simplement exclure quelqu’un de leur vie parce qu’il leur a montré les preuves. Certaines personnes peuvent être un peu plus conscientes de leur dissonance cognitive et lorsque vous essayez de leur montrer les preuves, elles peuvent vous dire : « je ne peux pas regarder cela parce que si ce que vous dites est vrai, je ne peux pas exister dans un monde comme celui-là ». C’est donc la nature de la dissonance cognitive et c’est ce qui maintient les gens dans ce brouillard cérébral et dans le brouillard cérébral de la dissonance cognitive, de conflit intérieur, il est très difficile de penser. Les gens ont donc beaucoup de mal avec les processus cognitifs et critiques et ce qu’ils veulent faire, c’est voir le bien chez l’agresseur, chez le coupable.

Le deuxième mécanisme de survie qui se produit est similaire à la dissonance cognitive mais en plus complexe. La dissonance cognitive est en quelque sorte le niveau 1, le conflit qui se produit dans la dissonance cognitive du cerveau. Le niveau 2 est le « syndrome de Stockholm ». Il y a des dynamiques psychiques plus complexes qui se produisent dans le cerveau humain et le système neurologique. Ce qui se passe avec le syndrome de Stockholm c’est qu’il y a 4 paramètres. Je vais expliquer pour que les gens puissent comprendre ce qu’ils ont vécu et ce dont ils ont été témoin chez d’autres personnes et je vais donner quelques exemples de la façon dont nous avons vu ces paramètres se manifester dans la vie réelle depuis 2020.

Le tout premier est « l’isolement » et il peut s’agir d’un isolement physique et/ou psychologique. La clé la plus importante ici est que la personne est isolée des perspectives extérieures. Elle ne peut avoir que le récit de l’agresseur. L’agresseur s’assurera donc qu’elle n’a pas accès (censure) à des perspectives extérieures car cela permet à la personne de s’inscrire complètement dans ce récit. Les scientifiques ont découvert qu’après une période d’isolement prolongé, des niveaux de stress élevés commencent à modifier le système neurologique de la personne, ce qui altère sa capacité à nouer des liens sociaux et provoque même de l’irritabilité et de l’agressivité lorsqu’elle a la possibilité de participer à des situations sociales. Donc, l’état qui est causé après l’isolement prolongé est la « déconnection ». 

Déconnection : la « théorie polyvagale » montre un sentiment d’insécurité car la personne commence à se sentir en insécurité quand nous ne sommes pas connectés socialement. Nous sommes des mammifères. Nous comptons sur la connexion sociale afin de nous sentir en sécurité au niveau neurologique ; ainsi, comment l'isolement s’est déroulé dans le monde ? Il y a eu un enfermement domestique par exemple où l’on disait aux gens de rester à la maison avec un minimum d’opportunité sociale et puis la façon dont ils ont été isolés par les auteurs de l’acte ou à travers la technologie. Pour comprendre l’expérience individuelle nous devons également examiner l’environnement dans lequel l’individu existe. Et il est dans un monde de dépendances technologiques croissantes. Un individu est donc chez lui et il est constamment connecté à son téléphone portable, à internet, à la TV et il écoute les médias grand public, il va sur les réseaux sociaux et il est constamment bombardé par la répétition de ce message même dans les entreprises. Il y a un message coordonné dans les entreprises répétant ces mêmes phrases d’accroche que nous entendons de la part des fonctionnaires, par les médias grand public, en faisant vous courses dans les magasins … et en arrière-plan ils assaillent constamment votre subconscient. Les hauts parleurs vous disent ces mêmes messages de rester à 2 mètres de distance et de porter votre masque et de vous faire vacciner ; et donc, afin de contrôler l’exposition d’une personne à des perspectives extérieures, qu’avons-nous vu ? Nous avons vu la « censure », le silence, la propagande, la (soi-disant) vérification des faits, être muselé, la honte et la diffamation de toute personne fournissant cette perspective extérieure. C’est donc essentiellement ainsi que s’est déroulée la phase d’isolement.

La phase suivante du syndrome de Stokholm est la perspective des actes de gentillesse et cela fait partie du cycle d’abus. Dans une relation abusive, il y a des allers-retours, l’idéalisation et la dévalorisation, une sorte de récompense puis une punition ; c’est ce que l’on appelle le « renforcement intermittent » ; ça vient ça va, de la gentillesse perçue et la partie idéalisation ; et ce que cela fait, c’est que la personne relâche sa vigilance, commence à avoir confiance en l’agresseur et ensuite le renforcement intermittent de la récompense intermittente incite la personne à travailler plus dur pour obtenir cette récompense, à investir davantage dans cette relation ou telle situation de vie et à développer une quasi obsession de la conformité basée sur l’espoir d’obtenir cette récompense. Ainsi, l’état dans lequel se trouve cette personne suite à cet acte de gentillesse reçu, et le mot-clé ici est, car ce n’est pas de la gentillesse venant d’un agresseur, c’est une « manipulation ». Le système nerveux et la personne le perçoivent comme un acte de gentillesse. L’état qui est causé ici est presque une dépendance à l’espoir du moment où ils obtiendront la récompense, où ce sera le moment où le changement se produira pour de bon. Alors ? Comment cela s’est-il passé ? Nous sommes passés par des phases de confinement, par une restauration de certaines libertés d’un assouplissement de certaines restrictions, puis un nouveau confinement … nous nous sommes retrouvés dans ce cycle plusieurs fois en 2020. Actuellement, il s’agit des tendances dans le monde entier, dans de nombreux endroits ; encore une fois nous observons cet acte de bonté perçu pendant que certains gouvernements abandonnent certaines règles. Donc, ce qui va se passer est que les gens vont se mettre à espérer à nouveau… OH ! C’est enfin le retour à la normale ! Et c’est ce que toute victime d’une relation abusive espère : retrouver les bons moments. Le discours que l’on entend dans la société est que les gens espèrent un retour à la normale ; d’autres actes de bonté apparente, nous en avons vu tellement, dont le vaccin gratuit. Nous avons également aux USA des loteries, dans certains Etats : faites-vous vacciner et gagnez 100 dollars, 1 million de dollars (loterie) dans certains Etats, d’autres Etats offrent des beignets, des camionnettes, vous pouvez même obtenir un spectacle gratuit d’une stripteaseuse à Las Vegas si vous vous faites vacciner là-bas. Il y a des suspensions de prêts hypothécaires, de prêts étudiants, permettant aux gens de les reporter. Nous avons entendu des promesses de sécurité, nous voulons votre bien parce que nous nous soucions de vous, des actes de bonté perçus et aussi et c’est un élément-clé : des petits éléments dosés de vérité, cet acte de gentillesse perçu et donc périodiquement, presque comme une drogue de la relation ou de la situation. Ainsi, lorsqu’ils révèlent quelques petits aspects de la vérité, qu’ils laissent échapper des petits bouts de vérité, ce qui se passe est que nous reprenons espoir car nous pensons que la vérité va enfin sortir et que nous allons pouvoir aller de l’avant et passer outre.

Le troisième paramètre du syndrome de Stockholm est : « perception d’une menace pour la vie ». Nous entrons alors dans un état plus grave. Lorsque le système autonome perçoit et c’est le mot-clé une menace vitale dans l’environnement, la personne est automatiquement bloquée dans l’effondrement du système nerveux autonome et ceci sur une certaine période. Cela ne se produit pas la première fois mais après des bombardements répétés et des troubles liés à des chocs, des messages de peur répétés dans les images qu’ils ont montrées des personnes complètement terrifiées. Après une période de terreur, le système nerveux se met en état d’immobilisation et dans cet état d’immobilisation une personne se sent paralysée. Elle peut ressentir une dissociation, avoir une absence, ne pas être vraiment présente. Elle ne peut plus vraiment se concentrer, elle a une sorte de comportement d’automate qui rend la conformité et le contrôle beaucoup plus facile, et le brouillard cérébral qui s’installe peut même créer un arrêt du métabolisme. Ainsi, lorsque le système nerveux entre dans cet état d’effondrement du système nerveux autonome, le métabolisme peut également s’arrêter. Il est intéressant de noter que « cet état entraîne aussi une baisse de l’immunité ». C’est un élément intéressant parce que nous sommes dans une (pandémie). Lorsqu’une personne est mise dans cet état par le système nerveux autonome, des opioïdes endogènes sont libérés dans le corps, ce qui permet à la personne de rester engourdie. C’est donc utile quand une personne souffre beaucoup mais ensuite cela devient inadapté car l’engourdissement maintient la personne enfermée dans cet état. Il lui est donc difficile de faire quoi que ce soit et d’agir car elle est immobilisée sur le plan neurologique. Alors, pourquoi les gens ont-ils si peur ? D’un côté nous avons vu les messages de peur concernant le virus et aussi la peur des autres personnes qu’ils ont été conditionnés à voir comme dangereuses, comme cause de la maladie, et d’autre part beaucoup de gens ont eu très peur de la tyrannie qui est en train de s’installer.

Le quatrième et dernier paramètre du syndrome de Stockholm est « la perception d’une incapacité à s’échapper ». La personne se trouve dans un état d’effondrement pendant un certain temps et cela continuera encore et encore pendant un certain temps. Elle s’épuise et n’a plus d’énergie de tenter quoi que ce soit, de lutter pour quoi que ce soit. Elle entre dans un état que nous appelons « l’impuissance apprise » qui est également connue sous le nom de « faiblesse dépendante et crainte » qui provoque une apathie. Et, dans cet état d’apathie, d’instabilité et de crainte, la personne commence à se sentir désespérée, se sent complètement impuissante face à sa vie. Elle a l’impression que tout est hors contrôle ; et ce qui se passe, c’est que lorsqu’une personne est enfermée dans cet état de conscience très bas, elle n’a même pas accès à l’instinct de combat ou de fuite, n’a plus d’énergie pour combattre à ce moment-là. Elle n’a donc pas accès aux états de conscience supérieurs comme la pensée critique, l’intellect ou même l’imagination. Donc, si une personne ne peut pas imaginer une échappatoire, comment va-t-elle s’en sortir ? Et cela ne signifie pas qu’une personne est forcément enfermée derrière des portes de prison. La plupart des victimes de maltraitance sortent de chez elles plusieurs fois par jour, elles vont au travail, vont à l’école chercher leurs enfants, elles font leurs courses et elles rentrent chez elles. C’est donc l’impression d’être incapable de s’échapper et cette personne est si terrorisée, si dépendante de son bourreau, qu’elle commence à croire que sa survie dépend de l’agresseur. Elle perd également toute capacité de créativité et toutes les belles choses qui font de nous des êtres humains. Et dans cet état cela se poursuivra encore et encore et, sur le long terme, l’individu devient spirituellement défaillant. Il perd toute foi et quand toute foi est perdue, la seule chose qui reste est le vide et ce mot vide ne rend pas justice au sentiment et à l’expérience que cette personne vit. C’est le pire sentiment qu’un humain puisse avoir parce que vous avez l’impression d’être détaché, perdu et de flotter dans l’univers sans connexion, sans soutien, sans promesse d’avenir. Et je pense que beaucoup de gens ont été enfermés dans cet état. Ce qui se passe alors est que ces gens s’échappent dans l’imaginaire et nous avons vu une énorme augmentation de la pornographie, une énorme augmentation des addictions et des overdoses et nous voyons même des automutilations, une énorme augmentation des suicides. Alors, comment est-ce possible ? Parce que le sens de la réalité de beaucoup de gens passe par la technologie. Elle passe par les médias, les réseaux sociaux ou le contact avec d’autres personnes qui sont dans cette situation. C’est donc très difficile pour une personne qui se trouve dans cette situation. Leur état d’esprit, pour tout, est : je ne peux pas, je ne peux pas. Alors, comment peuvent-ils se réveiller ? Comment peuvent-ils faire autre chose que ce que leur dit l’agresseur sachant qu’ils ont appris que la résistance est douloureuse ? L’exemple est celui d’une femme qui subit un viol conjugal. Elle apprend au fil du temps qu’il est futile de résister. Cette résistance n’amène que plus de douleur. Alors, laissons-le en finir et j’ai entendu tellement de gens dire, je voulais juste que cela se termine, donc je suis allé faire ma dose. Vous savez, ils sont dans cet état. Le syndrome de Stockholm explique pourquoi les gens restent dans cette situation ou des situations abusives comme ce récit, pourquoi les gens sont irrationnellement fidèles envers l’agresseur et ses responsables, pourquoi les gens développent même de l’empathie pour eux.

Concernant l’étude de l’université de Yale de juillet 2020 : 

Ce qu’ils ont fait c’est qu’ils ont utilisé les messages de manipulation émotionnelle comme la liberté personnelle, la liberté économique, l’intérêt personnel, l’intérêt communautaire, le bénéfice économique, la culpabilité, l’embarras, la colère, la confiance dans la science et la lâcheté. Ce qui est intéressant, c’est qu’ils nous disent d’emblée quels sont leurs indicateurs de résultats. Leur principale mesure de résultat est l’intention de recevoir les vaccins covid-19. Ils veulent donc savoir quelle est l’intention d’une personne de se faire vacciner 3 ou 6 mois après la mise à disposition du vaccin. Les mesures de résultats secondaires sont premièrement la confiance dans les vaccins.

1 : Ils veulent savoir quel degré de confiance les gens peuvent avoir ou comment influencer la confiance des gens dans le vaccin.

2 : Persuader les autres. Ils veulent connaître la volonté d’une personne de persuader les autres de se faire vacciner. 3 : Avoir peur de ceux qui n’ont pas été vaccinés.

4 : Le jugement social de ceux qui ne se sont pas fait vacciner ; et ils vous donnent 4 éléments pour mesurer le jugement de la personne sur cette autre personne :

- Fiabilité : si vous ne le faites pas, vous n’êtes pas digne de confiance.

- Egoïsme : si vous ne le faites pas vous êtes égoïste.

- Sympathie : si vous ne le faites pas vous n’êtes pas sympathique.

- Compétence : si vous ne faites pas le vaccin, vous n’êtes pas compétent.

Donc

- Ils veulent obtenir la confiance des gens dans le vaccin.

- Ils veulent que les gens persuadent les autres de se faire vacciner.

- Ils veulent que les gens aient peur de ceux qui ne l’ont pas fait.

- Ils veulent que les gens jugent socialement ceux qui n’ont pas reçu le vaccin. …

Et ils semblent donc très clair qu’ils manipulent les gens à propos de ce vaccin.

Lorsque nous regardons les messages qu’ils utilisent, par exemple la confiance dans la science, la prémisse ici est que se faire vacciner contre la Covid-19 est le moyen le plus efficace de protéger sa communauté. 

La vaccination est soutenue par la science. 

Si une personne ne se fait pas vacciner cela signifie qu’elle ne comprend pas comment les infections se propagent ou qu’elle ignore la science ; la lâcheté, par exemple : les intervenants d’urgence comme les pompiers, les médecins sont courageux ; ceux qui disent de ne pas se faire vacciner ne sont pas courageux. 

Un autre des messages qu’ils ont utilisé qui pourrait déjà rappeler quelque-chose au Grand Jury en se souvenant constamment du message qu’il a entendu constamment ces 2 dernières années : 

« L’intérêt commun »

Ce message parle donc des dangers du Covid-19 pour la santé des proches : plus il y a de gens qui se font vacciner, moins il y a de risque que les proches tombent malades ; la société doit travailler collectivement pour que tout le monde se fasse vacciner. Donc, en les lisant je remarque des signaux d’alerte et je vois même du « gaslighting » : détournement cognitif, forme d’abus mental dans lequel l’information est déformée = désinformation ou mensonge, donc qui est la déformation de la perception de la réalité. Par exemple, ils disent que le Covid-19 provoque un ravage sur l’économie et les libertés économiques des gens, ce qui n’est pas vrai car ce sont l’augmentation, les restrictions et les politiques gouvernementales qui font des ravages sur la liberté personnelle et la liberté économique des gens ainsi que sur l’économie ; et donc j’aimerais beaucoup que les scientifiques jettent un coup d’œil à cette étude de Yale et voir ce qu’ils ont à en dire. 

Je tenais juste à évoquer les « signaux » alarmants d’abus et de manipulation et je pense que cette étude fait vraiment le lien avec ce dont parlait Brian en utilisant la psychologie comportementale appliquée. C’est un exemple concret de la façon dont ils ont fait cela et de la façon dont ils ont manipulé les gens pour qu’ils prennent ce produit et pas simplement pour qu’ils le prennent mais pour qu’ils fassent leurs travaux à leur place en convaincant d’autres personnes.

J’aide les gens à guérir de la maltraitance et je reconnais les « signaux d’alerte » de la maltraitance …

ARIANE BILHERAN 

(Philosophe spécialisée dans la philosophie morale et politique, la psychopathologie, spécialisée dans l’étude de la manipulation, de la déviance du pouvoir, de la perversion, de la paranoïa, du harcèlement et du totalitarisme.)

Je vais donc parler de ces points de vue. J’ai enseigné pendant plusieurs années à l’université de France, été auditrice et enquêtrice d’entreprises mais aussi experte auprès des tribunaux pour le « harcèlement au travail ». J’ai publié de nombreux ouvrages sur ce sujet dont certains ont été traduits dans d’autres langues que le français. 

Dans la présente situation, mon expertise me permet de dire que nous avons affaire à une « dérive totalitaire » et je vais vous décrire pourquoi. 

C’est une « dérive totalitaire » du point de vue de la philosophie politique mais aussi du point de la psychopathologie qui correspond au délire collectif de délire paranoïaque. La paranoïa est une psychose contagieuse dont le maître-mot est le « harcèlement » et qui fonctionne selon la structure suivante : un ennemi imaginaire visible ou invisible vous persécute. Nous devons partir en guerre contre l’ennemi et cela justifie le recours au harcèlement. Et tous les moyens sont permis. Il s’agit d’un délire de persécution qui conduit à passer à l’acte. L’intention de nuire est néanmoins sauvegardée. C’est pourquoi j’ai parlé dans le passé de la nécessité de condamnation pénale des profils paranoïaques qui sont dans la majorité des cas à l’œuvre dans le harcèlement. Dans le système totalitaire, le contenu du délire peut changer. Par exemple : qui est l’ennemi désigné ? Mais la structure reste la même, celle dont je viens de vous parler.

Premier point : Mon diagnostic : le harcèlement est utilisé contre les populations avec des conséquences terribles sur la santé mentale des individus. 

Dans la crise politique que nous traversons, des méthodes typiques de harcèlement ont été utilisées sur des personnes qui ont été victimes de pressions morales répétées « dans le but de créer et de maintenir un état de terreur » chez les individus. Les conséquences sont terribles pour la santé mentale des personnes ; le moins que l’on puisse dire c’est que la santé mentale n’a pas été du tout au cœur des concepts. Au contraire, les dégâts sont considérables : traumatismes multiples, dépressions, suicides, désorganisations psychologiques, addictions, confusions mentales, décompensations psychiatriques notamment de type schizophrène. 

De nombreux spécialistes nous alertent notamment en ce qui concerne les enfants. Par exemple, en janvier 2021, le chef de service de pédopsychiatrie de l’hôpital Necker à Paris a évoqué une augmentation alarmante des tentatives de suicides chez les enfants et chez les jeunes adolescents de plusieurs hôpitaux parisiens. Les troubles de santé mentale sont aussi souvent des facteurs déclencheurs de troubles somatiques dits « psychosomatiques » affectant la santé de l’individu. 

Actuellement, la fin justifie les moyens et la logique est sacrificielle. Il devient acceptable de sacrifier des individus au nom de la quantité, au nom du plus grand nombre et l’individu devrait être sacrifié lui-même. A titre d’exemple, la scolarité des enfants est sacrifiée dans de nombreux pays du monde depuis 2 ans avec des fermetures de classes qui ont accru les inégalités avec ceux qui ont accès à internet et ceux qui n’y ont pas accès. Des fermetures de classe brutales qui mènent les enfants à avoir des idées dépressives. 

En France, des soignants ont été licenciés parce qu’ils refusaient de se soumettre à l’injection expérimentale dans un contexte dit de pandémie où le système de santé ne pouvait pas logiquement se permettre de suspendre son personnel. Toute forme de désaccord ou même tout simplement la remise en question se heurte à la censure et à la répression face à un récit dogmatique que personne n’a le droit de réfuter malgré les nombreux paradoxes. 

Le président français avait à plusieurs reprises demander au peuple français à se sacrifier pour constituer une force dans la guerre contre le virus. 

Au niveau international, les pays pauvres se sont retrouvés bloqués, incapables de faire face au verrouillage économique avec des millions de personnes tombant dans la misère.

La méthode utilisée relève de méthodes sectaires. 

1 – La terreur : un virus extrêmement dangereux va nous tuer. (Cela est faux) 

2 – Séquestration, confinement, restriction de la liberté de mouvement et atteinte aux droits fondamentaux inaliénables comme la liberté de mouvement, la liberté d’expression, etc… 

3 – Exclusion et maltraitance, les citoyens critiques étant considérés comme mauvais jusqu’à à appeler au meurtre par certains discours politiques. Par exemple en Italie où des personnalités du journalisme, de la politique et de la médecine ont appelé à la ségrégation dans les trains entre les vaccinés et les non vaccinés suggérant même un signe autour du cou pour les non vaccinés et avec des déclarations souhaitant le rétablissement des chambres à gaz. Certaines personnes ont aujourd’hui tout perdu, emploi, moyens de subsistance, etc., pour être un opposant politique. Par exemple, le refus de soin ainsi que la pratique d’injections sans aucun discernement des individus au niveau de leur diversité, ce qui constitue une pratique abusive qui met en danger la vie humaine et que les états en prennent la responsabilité. En France, le fait d’avoir été victime d’un choc anaphylactique n’est pas un critère pour être dispensé de l’injection.

4 – Conflit de loyauté forçant les individus à faire des choix impossibles : de faux choix. Par exemple : entre le droit de travailler pour gagner notre subsistance et le droit de disposer de notre propre corps est un faux choix. 

5 – Suggestion hypnotique : en particulier un élément appelé le « sceau hypnotique » qui induit l’impossibilité de réfléchir par le biais des médias de masse et la répétition de récits, de discours et d’images de panique. 

6 – Censure et persécution. 

7 – Des chocs traumatiques répétés sont transmis à la population. Par exemple : des ordres de fermetures émis au dernier moment. Parfois même des ordres dans des ordres par un discours paradoxal : le gouvernement est connu pour dire tout et son contraire à parfois quelques semaines d’intervalle sans jamais justifier ce qui a été dit auparavant. 

8 – Anomalie généralisée. Par exemple : des professionnels non-formées à effectuer des injections comme un nutritionniste, un physiothérapeute ou un psychologue en échange de bénéfices importants. 

9 – Culpabilisation des individus, dévoiement, chantage, intimidations, refus des soins d’une certaine catégorie de la population, privation d’éducation pour les enfants, désorganisation des repères sociaux et de la référence pour l’ensemble da la population mondiale, surveillance et transgression de la vie intime des gens. Il s’agit d’un contexte asymétrique où les gens ont été soumis aux décisions de leurs dirigeants et où des innocents ont été désignés comme coupables. Par exemple : des enfants désignés coupables de tuer leur grand-mère. Le citoyen est traité comme un prisonnier sur parole. Les chocs traumatiques répétés ainsi obtenus au fil du temps, provoqués à la fois par les discours et les décisions politiques mais aussi soutenus par les suggestions incessantes des médias de masse, ont conduit les individus à des états de « dissociation traumatique ». Cela déclenche un mécanisme de défense appelé le « déni » qui est l’impossibilité de se représenter la violence de la situation qui menace la vie psychique. 

Les manipulations des médias de masse jouant sur la peur et la panique ont conduit à des divisions dans les familles, dans les couples, dans les amitiés, divisant la société en 2 camps et provoquant la méfiance de tous contre tous et il sera désormais très difficile de rétablir l’harmonie entre citoyens. Ne dit-on pas : « diviser pour mieux régner » ? : Propos bien connu de Machiavel. 

Les médias de masse ont opéré une « suggestion hypnotique permanente » réduisant l’individu à l’unité mathématique, un nombre ou un cas + ou –. Dans l’hypnose il y a le « sceau-hypnotique » qui est une induction très puissante qui provoque la prohibition radicale à la réflexion et la recherche sur un sujet donné, tel un tiroir qui est scellé dans la psyché. 

Une secte ou un culte requiert une adhésion ou une fois de type religieux. On ne demande pas à l’individu d’analyser mais de croire aveuglement. La persécution, la censure, l’intimidation s’abattent sur ceux qui aimeraient analyser et « non pas croire ». Un culte ou une secte promet le retour vers le paradis perdu. Il en est de même avec le système totalitaire. Le culte ou la secte propose des objets fétiches. Ici le St GRAAL était l’INJECTION sensée nous libérer du mal. Bien sûr que c’était un mensonge. Les personnes qui ont reçu 2 injections ont perdu leurs droits dans de nombreux pays si elles refusent de poursuivre dans cette voie et nous voyons clairement que c’est pour nous conduire plus loin vers un monde de contrôle planétaire mondial et de surveillance où l’individu sera réduit à néant au mieux pour être utilisé par des prédateurs régnants

La dérive totalitaire est de nature sectaire et prophétique. Hannah Arendt disait de la scientificité de la propagande totale qu’elle se caractérise par l’accent qu’elle met exclusivement sur la prophétie scientifique par la référence plus traditionnelle au passé. 

La prophétie a eu lieu dès le début avec une prédiction complètement irréaliste et irréalisée. Cette prédiction en nombre de jours et je me réfère au livre « débat interdit » qui a été publié début mars 22 par Vincent Pavan, un grand mathématicien : le système totalitaire place la réalisation de ses objectifs dans un avenir toujours plus lointain, une sorte de promesse finale, le retour vers le paradis perdu, la fin du calvaire, la pureté de la race, le territoire purifié de la maladie, retour au monde d’avant, etc. Il s’agit d’unir les masses contre l’ennemi commun. Ici, le virus est sensé incarné l’opportun à la réalisation de cet objectif. L’ennemi externe et interne sera susceptible de changer.

Le « scientisme idéologique » et sa technique prédictive ne cesse de se mouvoir. Leur dimension de caméléon les maintient au pouvoir. Le discours n’est plus le reflet de l’expérience, c’est l’expérience qui doit se conformer au discours. Nous sommes partis d’un modèle prédictif que nous voulons imposer à la réalité. Réfléchissons aux prédictions de Ferguson (escroc statisticien modélisateur anglais) dans ce cas. En science, le modèle doit toujours être soumis à la réalité et non pas le contraire. Le Pr de mathématique Vincent Pavan l’explique dans ce livre. Ainsi, le premier postulat était posé. Les modèles de Ferguson et les calculs qui y furent adossés, c’est précisément à partir de cet instant que le délire collectif commence, la délusion au réel est actée. Et dès lors va s’imposer le postulat de la prédominance de chiffres arbitraires issus de la spéculation modélisatrice en lieu et place des véritables sciences statistiques opératives, celles qui partent des faits et des mesures. 

Il y a donc eu un « péché » scientifique majeur aux conséquences tragiques pour l’humanité. 

Il faut comprendre pourquoi le totalitarisme fonctionne sur les populations. Il fonctionne sur les populations parce que dans le totalitarisme il y a une promesse aux peuples qui est faite. C’est une promesse qui ne sera pas tenue bien entendu. La promesse aux peuples est de prendre l’entière responsabilité de la souffrance de leur existence et que le paradis perdu leur sera rendu. C’est ce qui a été mis en place dès le début dans les pays occidentaux. On vous prend en charge complètement. Restez chez vous, on vous paye. Ne réfléchissez-pas, on réfléchit pour vous, etc. Faites-vous vacciner et tout redeviendra comme avant. Du point de vue de la psychologie, les profils qui insufflent ce harcèlement sont des profils pervers et/ou paranoïaques. Ce sont des profils dits narcissiques mais dans la perversion, la responsabilité pénale est engagée car il n’y a pas de construction délirante, tandis que dans la paranoïa la question est plus discutable puisqu’il s’agit d’un délire de persécution. Néanmoins, l’individu paranoïaque est parfaitement conscient de nuire. Il le justifie même. Il a clairement l’intention de nuire et l’intention est justifiée par un pseudo-idéal, le « bien commun », la santé pour tous, etc. Comme nous l’avons déjà vu dans les régimes totalitaires précédents, le paranoïaque ne croit pas nécessairement au contenu de son délire. C’est plutôt une façon d’être au monde, une façon persécutée ou l’autre est vu comme un ennemi, et on peut faire la supposition que les instigateurs de ce développement tragique pour les peuples ont ce rapport au monde ; un rapport au monde fait d’angoisse, de persécution, de rigidité narcissique dans lequel les peuples sont vus comme des ennemis, une population mondiale considérée comme trop importante et à éliminer dans une certaine perspective. 

En clair, le système totalitaire fonctionne comme une structure pathologique qui est celle de la paranoïa. La psychose de masse est créée par des profils paranoïaques bien qu’ils aient besoin de l’alliance de différents profils pathologiques, notamment des pervers, du cynisme et de l’instrumentalisation. Eux ne croient pas au discours de persécution mais généralement, ce sont eux qui s’enrichissent considérablement des crises qu’ils ont contribuées à créer, par exemple pour propre profit, et les psychopathes mercenaires du régime, pour continuer à exister. Le délire paranoïaque persécute au nom de ce qu’il prophétise, et ce qu’il prophétise le fait tout simplement advenir. Il y aura des quantités de morts et à force d’interdire les traitements, de soigner les patients et de précariser les populations, ces morts arrivent. 

De plus, la narration idéologique justifie la persécution par la légitime défense. Avec la paranoïa il est autorisé de tuer puisque c’est pour se défendre. Dans l’illusion paranoïaque il est une illusion hypocondriaque. C’est ce qui conduit au syndrome de Münchausen (simuler une maladie ou un traumatisme pour attirer vers soi la compassion) de masse qui est la surmédicalisation inappropriée d’un maladie virale courante qui mériterait des soins appropriés et précoces tout en ayant les avertissements, la tempérance et l’expérience des experts. Et on crée plus de problèmes et de souffrance que ce qu’elle résout. 

Dans l’hypocondrie délirante de la paranoïa, la maladie est partout vécue comme dangereuse, mortelle, ennemi du vivant. Le malade est opposé au sain, comme l’impur au pur. Ordre est donné d’éliminer la partie du corps social désigné comme impur, l’impureté supposée est traquée par la terreur et des méthodes radicales, la fin justifie les moyens. C’est la raison pour laquelle « la terreur est constitutive du politique totalitaire, comme l’est la légalité pour le corps politique républicain » selon Hannah Arendt. L’ensemble constitue une dérive totalitaire pour la philosophie politique notamment selon les travaux du philosophe Italien Georges Agamben. Il s’agit de normaliser l’état d’exception dans lequel les droits de l’homme sont suspendus. Le « pass » empêche la liberté de mouvement. Il y a fort à parier que la nature de ces « pass » servent aux contrôles de mouvements des citoyens qui sera réinventé au nom d’autres urgences, l’écologie, la santé, le terrorisme, fabriqués au nom de l’état d’exception.

Rappelons les critères politiques du totalitarisme qui ne serait se réduire à une dictature, un despotisme ou encore une tyrannie, monopole des médias de masse et du corps policier, direction centrale de l’économie, persécution des opposants et de toute critique, système de surveillance d’individus, encouragements aux délations, logiques concentrationnaires, clivage entre bons citoyens et mauvais citoyens, sur l’ennemi visible ou invisible et la pureté. 

Le système totalitaire est soutenu par une idéologie, c’est-à-dire une croyance délirante qui n’a aucun lien avec une vérité logique ni avec une réalité de l’expérience, et qui a constamment besoin de se renouveler par son contenu afin de maintenir un pouvoir illégitime. 

L’instrument-clé pour l’installation d’un pouvoir totalitaire est d’abord le harcèlement des esprits qui doivent devenir perméables à l’idéologie. La propagande des médias doit obtenir la division du collectif des clans traditionnels, des classes familiales et sociales, des clans politiques selon le clivage paranoïaque entre les bons et les mauvais. La ligne de désignation peut évoluer selon une idéologie caméléon, la terreur intervient rapidement vers la désignation de l’ennemi. Ici, au début, l’ennemi est un affreux virus qui entend disséminer l’espèce humaine et contre lequel nous sommes à l’œuvre. Puis les ennemis deviennent les désobéissants qui ne veulent pas respecter ces mesures dites sanitaires imposées par le champ politique. La propagande est souvent masquée derrière de subtiles manipulations. Mais c’est pour votre propre bien … Cette propagande prend plaisir à créer des chocs traumatiques collectifs. Par exemple : je pense au nombre de décès répétés quotidiennement qui leur a permis ensuite d’étendre le contrôle sur le système et de terroriser la population. Cette dernière sous l’effet des injonctions paradoxales et de l’usure, verra le pouvoir tortionnaire comme un sauveur mais à son plus grand malheur car le pseudo-sauveur est un même temps le persécuteur. 

« Le totalitarisme est international dans son organisation, universel dans sa visée idéologique, planétaire dans ses aspirations politiques. Il poursuit l’expérience de domination totale » a déclaré Hannah Arendt. Face à cette violence généralisée qui induit le désespoir psychique, beaucoup basculent dans le passage à l’acte suicidaire, la perversion ou la folie. Les individus qui se comportent de façon respectueuse des interdits fondamentaux peuvent à la faveur d’une idéologie totalitaire régresser et notamment sur un mode pervers. 

Le déploiement du système totalitaire entraîne donc la survenue de nombreux abus de pouvoir et actes sadiques commis par des chefaillons qui se révèlent. Et l’on se demande alors, comment ce bon père de famille d’ordinaire si agréable et depuis longtemps est devenu capable de tant d’atrocité ?! 

En conclusion, Joseph Goebbels notait dans son journal : « Dans le ghetto de Varsovie, il y eut une certaine montée du typhus mais on prendra des mesures pour ne pas les faire sortir du ghetto. Après tout, les juifs ont toujours été des vecteurs de maladies contagieuses. Il faut, ou bien les entasser dans un ghetto et les abandonner à eux-mêmes, ou bien les liquider sinon ils contaminent toujours la population des Etats civilisés… ».

Il est important de mentionner que nous avons eu affaire à une idéologie sanitaire de type épidémiologique dans un passé pas si lointain avec l’épidémie de typhus que les nazis prétendaient combattre et éradiquer. C’est bien le déploiement de cette idée pour l’épidémie de typhus de désigner une catégorie de la population comme en étant porteur et de les traiter comme des parasites propagateurs d’épidémie. L’épidémie de typhus se développait, toutes les conditions étaient réunies pour cela : distribution de couvertures infectées de punaises, entassement dans des ghettos insalubres, etc. 

Dans un article intitulé : « les germes d’une internationale fasciste », alors que tout le monde crie victoire et plus jamais cela, Hannah Arendt sous les cendres encore fumantes de la guerre annonçait immédiatement les tensions de demain sous la forme d’une entité internationale qui infiltrerait les institutions de l’après-guerre à la manière d’une secte occulte dans ses institutions d’après-guerre et qui pourrait même revenir par le biais de la création de l’Europe. C’est-à-dire qu’au moment même où les populations européennes pensaient s’être débarrassées de la bête affreuse, la philosophe disait que cela pourrait se reproduire et en bien pire. 

Dans le système totalitaire le vivant est l’ennemi. L’individu est réduit au mieux à un nombre. Le langage est corrompu de sorte que les individus ne peuvent plus penser à ce qui leur arrive. Par exemple : les malades asymptomatiques ? … « Cette expression ne veut rien dire », ou l’ajout d’un nouveau vocabulaire dans les médias. Pas moins de 60 nouveaux mots ou expressions : l’objectif n’est plus l’aliénation mais l’annihilation du sujet humain et pour cela il faut briser la spontanéité. 

Le totalitarisme est par essence génocidaire. Il n’a plus besoin de l’humain et prêtant plutôt en recréer (un autre) de toute pièce. Des hommes nouveaux à qui il faut supprimer la liberté pour faire régner l’idéal tyrannique de pureté. Le transhumanisme qui est une forme du surhomme nazi est une négation pure et simple des droits de l’homme. Le terme transhumanisme a été inventé dans les années 1940 par le frère d’Aldous Huxley afin de remplacer le terme eugénisme. L’apologie d’un corps puissant, la volonté du pouvoir d’un superhomme transhumanisé suppose l’élimination des corps malades et considérés comme inutiles. Les régimes totalitaires utilisent toujours la science, le scientisme, pour établir une pseudo-légitimité concernant l’existence et l’exigence d’une sorte de ferveur religieuse autour de ce scientisme. 

La crise actuelle est le règne du Dieu des mathématiques. Hannah Arendt disait que « la propagande n’est plus un problème objectif sur lequel les gens peuvent avoir une opinion mais elle est devenue dans leur vie un élément aussi réel et intelligible que les règles de l’arithmétique ». Cependant, je dois vous rappeler qu’il est possible d’appliquer des concepts mathématiques, statistiques et biologiques à l’expérience politique, morale et spirituelle. Si nous acceptons que les mathématiques, que les statistiques dirigent notre existence humaine, nous sommes réduits à des nombres positifs ou négatifs. Des cas + ou des cas –. Et nous pouvons être éliminés sans aucun remord ! La discipline qui réfléchit à la morale politique, l’expérience spirituelle de l’homme est la philosophie, en particulier la philosophie morale et politique et Métaphysique. L’être humain est sacré. La vie humaine est sacrée. En d’autres termes, il est possible d’appliquer des concepts scientifiques issus de sciences qui rappelons-le sont des sciences de la matière morte à l’expérience politique, morale et spirituelle de l’homme. L’approche scientifique portée par ses limites appliquées à l’être humain est alors utilisée pour tenter de justifier des approches qui ne sont ni scientifiques ni humaines. Citons l’écrivain Arthur Koestler qui a été témoin des méthodes de recrutement des expériences totalitaires qu’il a lui-même vécues dans son livre « Darkness at Noon », traduit en français sous le titre « Le zéro et l’infini » : « Il n’y a que deux conceptions de la morale humaine et elles ont des pôles opposés : l’une est chrétienne et humaniste, déclarant l’individu sacré et affirmant que les règles de l’arithmétique ne doivent pas s’appliquer aux unités humaines, c’est-à-dire qui représentent dans notre équation soit le zéro soit l’infini. L’autre conception part du principe fondamental que la fin collective justifie tous les moyens et seulement elle permet mais elle exige que l’individu soit dans tous les cas, sacrifié à la collectivité qui peut en disposer soit comme cobaye pour une expérience soit comme un agneau à sacrifier » !!

Reiner Fuellmich :

- "Vous semblez toutes les deux d’accord pour dire que ça n’arrive pas de manière fortuite et c’est quelque chose que d’autres personnes ont inventé. Et c’est maintenant un effort concerté, effort mondial qui est en cours. Est-ce exact ? Quels genres de personnes font cela ? Comment quelqu’un peut-il aller au-delà de ce que nous considérons comme de l’empathie et de l’humanité, et croire au sacrifice des individus pour le plus grand bien ? A quel genre de personnes avons-nous affaire ? Avons-nous affaire à des psychopathes qui sont encore capables de comprendre ce qu’ils font, de contrôler ce qu’ils font. 

Ariane : 

- "Un psychopathe comprend très bien la différence entre le bien et le mal, mais il y a un problème spirituel de conscience. La conscience est ce qui nous rend humain et ils peuvent faire la différence entre le bien et le mal. Ils ne sont pas du tout fous mais leur conscience ne ressent pas le poids de la culpabilité que nous ressentirions, qui sommes capables de ressentir de l’empathie. Au fil des ans, il est arrivé que des psychopathes disent ouvertement qu’ils se sentent supérieurs aux autres parce qu’ils ne sont pas gênés par cette empathie et ce sentiment de culpabilité." 

Reiner Fuellmich : 

- "Il y a donc une certaine mégalomanie en jeu. Ils pensent qu’ils sont supérieurs à tout le monde et c’est pourquoi ils peuvent faire ce qu’ils veulent avec les individus. La grandiloquence et le sentiment d’avoir le droit de s’en tirer à bon compte. Oui, c’est ce que les criminels qui commettent des actes devraient avoir généralement en commun, n’est-ce-pas ?"

Ariane : 

- "Vous savez, ce qui est intéressant c’est le DSM : le manuel diagnostic et statistique de la psychiatrie décrit le trouble de la personnalité narcissique et le trouble de la personnalité anti sociale en tant que forme manifestée évidente, il traite des criminels qui se font prendre et vont en prison. La littérature scientifique ne parle pas des profils dissimulés donc très sophistiqués et à mon avis beaucoup plus dangereux parce qu’ils sont cachés et peuvent aller très loin dans la société en raison de cela." 

Reiner Fuellmich : 

- "Cela signifie-t-il que ceux qui tirent les ficelles ne sont pas plus dangereux que ceux qui les aident, ceux dont on tire les ficelles ?"

Ariane : 

- "Ces derniers sont des « facilitateurs » en ce qui concerne les systèmes de maltraitance. Vous pouvez même les considérer comme une unité familiale de la société en général. Le système de maltraitance est formé d’agresseurs et de facilitateurs et ce sont en fait les facilitateurs qui maintiennent le fonctionnement du système. Les agresseurs ont besoin des facilitateurs pour effectuer ce travail à leur place. Tout le monde ne recherche pas le pouvoir. Les profils qui recherchent le pouvoir sont essentiellement les paranoïaques et les pervers narcissiques. Ce sont des troubles narcissiques psychopathie-perversion-paranoïa ; troubles narcissiques graves, ils n’ont pas dans leur construction psychologique développé « l’altérité »."

Reiner Fuellmich : 

- "Comment faire ? Il est important pour les gens de comprendre et de voir l’ensemble du tableau. Il n’y a pas d’autre moyen parce que pour moi, c’est le seul moyen de faire voir aux gens ce qui se passe vraiment et alors ils pourront s’y opposer et le combattre."

Ariane : 

"S’il n’y a pas de participation de la société civile il n’y a pas de totalitarisme."

Reiner Fuellmich : 

- "Oui, c’est cela." 

Viviane Fische : 

- "Mais pour cela il faut qu’ils en aient connaissance. C’est peut-être pour cela que nous voyons ces efforts intenses de « censure » en ce moment. Car ça devient dangereux par le nombre de personnes qui s’expriment maintenant, qui se réunissent. Et c’est ce que vous pensez aussi ?" 

Virginie de Araujo Recchier :
 
- "Oui, je pense qu’il y a de plus en plus de censure. Il est difficile pour nous d’arriver de donner la vérité. Oui, c’est le principal problème que nous avons maintenant, plus les médias grands publics qui font un travail de sape énorme." 

Ariane Bilheran : 

- "Il y a une barrière psychologique pour les gens, c’est de penser que leurs gouvernements leur veulent du mal." 

Meredith : 

- "Je pense que le plus grand obstacle est la « dissonance cognitive » parce que même si la censure n’existait pas, pour contrôler l’information et la réalité, même si les gens avaient accès à l’information il est très difficile pour eux de faire face à la vérité et de voir la privation des droits de l’homme, car quand les droits de l’homme sont suspendus c’est la ruse que tous les agresseurs utilisent et qui maintient les gens dans la maltraitance car ils veulent détruire votre valeur personnelle. Ils doivent écraser votre valeur personnelle. Ils doivent vous faire croire que vous n’êtes pas digne de vos droits humains fondamentaux. Et ce qui constitue une agression ici ce n’est pas seulement le vaccin, c’est « le fait de se conformer ». Ils veulent « violer notre consentement ». Et ce sera un schéma qui continuera au cours de la prochaine pandémie et la prochaine crise qui arrivera, dont ils profiteront jusqu’à la pseudo grande réinitialisation. « L’estime de soi » est donc très importante à reconstruire pour l’individu, sinon il ne croira pas qu’il soit digne de ses droits fondamentaux." 

Dexter L.J. Reyneveldt (avocat sud-africain) : 

- "Quand on se réfère au Code de Nuremberg, à la déclaration des droits d’Helsinki, aux droits naturels, tout se résume au « consentement ». Donc, il s’agit réellement d’une guerre psychologique avec l’objectif principal d’obtenir le consentement volontaire de la population. Et ce à quoi on aboutira finalement et déjà je peux prédire quelle sera une défense possible quand on ira plus loin : ce sera de dire NON, on a l’information et avec cette information ils ont donné leur consentement. Mais d’un point de vue psychologique quand il s’agit maintenant d’obtenir le consentement il a été définitivement accordé sur la base d’une guerre psychologique qui a été mené sur la population." 

Meredith : 

- "C’est exact et c’est ce que font tous les agresseurs dans une relation. Ils vous disent ce qu’ils font sans vous le dire. Ainsi ils peuvent dire : « je vous l’avais dit » et « tu le savais depuis le début ». Ils n’acceptent aucune responsabilité pour leurs actions. Plus l’agresseur est sophistiqué et dissimulé plus il a besoin de votre consentement volontaire qui n’est pas un vrai consentement. Lorsque les personnes ne reçoivent pas les vraies informations, ils ne se rendent pas compte de la tromperie qui a lieu et ils ne donnent pas un véritable consentement. C’était une astuce, une ruse pour les amener à accepter une tromperie depuis le début.

Il est donc évident que les médias de masse jouent un rôle important lorsqu’il s’agit d’amener les gens à ce consentement et à les mettre dans cet état d’esprit. La ruse, l’équation de l’agresseur c’est « problème-réaction-solution ». Avec la psychologie comportementale appliquée ils provoquent d’abord un problème, ils fabriquent d’abord un problème ou une crise ou profitent de ce problème qui se produit déjà. Ensuite, ils provoquent votre émotion, qu’il s’agisse de la peur par exemple ; et en provoquant cette émotion, ils presque prédire quelle sera votre réponse comportementale afin de vous conduire à une solution prédéterminée. Et les agresseurs les plus sophistiqués feront supplier pour cette solution et diront que c’était votre idée depuis le début ! 

C’est ce qui m’amène à « suivez la science » parce que vous écoutez toutes ces têtes parler et même les médecins comme le Dr Fauci, l’un des accusés ; ils disent toujours « suivez la science » et ils ont tendance à mettre la population dans un état d’esprit spécifique pour dire : vous pouvez me faire confiance car je sais ce que je fais et je ne vous ferai aucun mal … mais évidemment ce n’est pas le cas. 

Et c’est l’une des tactiques de manipulation émotionnelle qu’ils ont utilisée pour susciter la confiance si nous regardons cette étude de Yale. Donc, quand vous entendez Fauci dire « je suis la science et si vous ne me croyez pas, vous ne croyez pas en la science ». Ce sont des phrases d’accroche comme un téléchargement complet d’informations qui provoque une réaction émotionnelle et ensuite la réponse comportementale."

Ana Gardner : 

- "Dans le syndrome de Stockholm : il y a la menace de mort perçue, les personnes qui ont peur soit du virus soit des autres personnes ; et, à l’opposé de ce spectre il y a des gens qui ont peur de la tyrannie. Et cela m’a fait penser que peut-être il est difficile d’échapper à ce terrorisme psychologique qui sévit dans le monde." 

Meredith : 

- "Oui. Personne n’est complètement à l’abri de cela et « l’estime de soi » est la plus grande immunité contre les abus et la manipulation, vous fait vraiment vous interroger sur ce que les gens essaient de vous faire et sur leurs intentions." 

Ana Gardner : 

- "Donc, donner de la connaissance c’est renforcer l’estime de soi chez les gens, afin qu’ils sachent qu’ils sont dignes d’avoir des droits humains." 

Meredith : 

- "La meilleure façon pour reconstruire l’estime de soi est d’évaluer ce qui compte le plus pour soi, de commencer à faire l’inventaire, puis de fixer des limites pour les protéger. Et chaque fois que vous fixez une limite comme dire NON, NON et NON est la phrase complète et « seuls » restent les manipulateurs qui continuent à pousser une fois que vous avez dit NON …" 

Ariane : 

- "Le « harceleur » recherche la soumission de sa victime et elle ne peut pas se mettre en opposition car c’est contre-productif. Il doit amener à faire en sorte que la victime fasse quelque chose qu’elle n’aurait pas fait si elle n’avait pas été harcelée. C’est pour cela qu’il y a manipulation. Le syndrome de Stockholm c’est un moment de survie où la victime va anticiper ce que veut son bourreau pour essayer de survivre et donc elle va se mettre dans le cerveau de son bourreau ; et c’est à ce moment-là qu’elle va en même temps rencontrer la souffrance de son bourreau. C’est un mécanisme de survie si on plait à son bourreau … peut-être va-t-il nous épargner ? Et après il y a un mécanisme où nous effaçons toujours les éléments désagréables vécus. Et la victime ne garde plus que l’empathie pour son bourreau. Et c’est d’autant plus facile que le bourreau manie des discours paradoxaux." 
… 

Prajñâ



Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...