dimanche, septembre 11, 2022

Never Forget ...9-11 was an INSIDE JOB

 


Rummy, Cheney et consorts...

"Boum ! Boum ! Boum !"

 Vidéo.



Dans cet essai passionnant d’une grande richesse, fruit de trois années de recherches, Laurent Guyénot s’intéresse à « l’histoire profonde » des États-Unis durant ces cinquante dernières années. Par histoire profonde, il faut entendre les décisions et activités occultes qui déterminent les grands événements historiques. Cette histoire s’oppose souvent à l’histoire officielle, car elle est bien moins glorieuse et beaucoup plus « perverse ». Dans cette histoire de cinquante ans de manipulations de toutes sortes, Laurent Guyénot s’appuie sur les archives secrètes, les témoins et les « dénonciateurs » pour nous faire découvrir une autre réalité des faits.

De l’assassinat du président Kennedy, le 22 novembre 1963, jusqu’au 11 septembre 2001, Laurent Guyénot éclaire les grands événements de ces cinquante dernières années : la baie des Cochons, la Guerre froide, la guerre du Viêt Nam, Bush père et fils, l’Afghanistan, l’Irak, al-Qaïda…

Les règles de Laurent Guyénot sont la fluidité de la narration, l’exactitude et la précision. L’essentiel du livre est constitué de faits avérés et tous sourcés. Toute rumeur infondée a été exclue.

PDF gratuit ICI.


Introduction : 

Le sujet de ce livre est l’histoire profonde des États-Unis et de sa sphère d’influence durant les cinquante dernières années. Par « histoire profonde » (Deep History) ou « politique profonde » (Deep Politics), le politologue Peter Dale Scott entend les décisions et activités occultes qui déterminent les grands événements historiques, et tout particulièrement les conflits armés. 

L’histoire profonde s’appuie sur les documents secrets déclassifiés ou fuités et sur le journalisme d’investigation, plutôt que sur les rapports officiels ou les discours publics, pour expliquer les soubresauts de l’histoire. Elle inclut, mais ne se limite pas à l’histoire des services secrets (la communauté états-unienne du Renseignement comprend seize agences gouvernementales). Considérant que les événements déclencheurs de guerre retenus par la « grande histoire » sont presque toujours de faux prétextes, l’histoire profonde est nécessairement révisionniste. Elle est aussi pacifiste, puisqu’elle cherche à exposer à la lumière les vraies causes des guerres. Elle est menée par des investigateurs indignés plutôt que par les historiens de métier. Elle est « conspirationniste » si l’on entend par là qu’elle admet le rôle des complots et pactes secrets, des opérations d’infiltration et manipulation, des financements occultes et trafics d’influence, des guerres psychologiques et campagnes de désinformation, des opérations paramilitaires et clandestines, dans la marche du monde depuis le début de la Guerre froide, et de manière croissante depuis le 11-Septembre. En fait, seule l’histoire profonde permet d’expliquer le basculement du monde de la Guerre froide à la Guerre anti-terroriste, autrement dit du 20ème au 21ème siècle, car cette évolution résulte directement de l’action la plus secrète des États.

Une part importante de l’histoire profonde est consacrée aux « opérations sous fausse bannière » (false flag), par lesquelles un État feint une attaque ennemie pour justifier son entrée en guerre au nom de la légitime défense, auprès de sa propre opinion publique comme de la communauté internationale. Il s’agit pour l’agresseur de se faire passer pour l’agressé. 

L’histoire institutionnelle – écrite par les vainqueurs – accuse volontiers les nations vaincues de tels agissements : on sait qu’en 1931, lorsque l’armée japonaise décida d’envahir la Manchourie, elle dynamita ses propres rails de chemin de fer près de la base militaire de Mukden et accusa les Chinois de ce sabotage. On soupçonne aussi qu’en 1939, lorsqu’Hitler eut besoin d’un prétexte pour envahir la Pologne, il ordonna l’assaut de soldats et détenus allemands revêtus d’uniformes polonais sur l’avant-poste de Gleiwitz. Et l’on soupçonne qu’auparavant, en 1933, il avait fait incendier le palais du Reichstag pour accuser un « complot communiste » et suspendre les libertés individuelles. En revanche, les nations victorieuses parviennent plutôt bien à maintenir enfouis leurs propres mensonges et crimes de guerre. C’est le rôle de l’historien des profondeurs de les exhumer. 

L’histoire profonde est l’histoire de l’« État profond » (Deep State), par quoi l’on désigne les structures de pouvoir qui, dans les coulisses du spectacle politique, mettent en branle les grands mouvements de l’histoire. Bien qu’il ait toujours existé, l’État profond s’est renforcé dans les démocraties modernes (dans une dictature il se confond avec l’État public), en raison du besoin éprouvé par certaines forces de se retrancher hors du regard des citoyens et des sanctions électorales. L’État profond est hostile aux institutions démocratiques de l’État républicain. La transparence que revendique le second est l’ennemi du premier. Mais l’État profond cherche moins à détruire la démocratie qu’à en fixer les limites et l’influencer. Aux États- Unis, il a pris en cinquante ans le contrôle presque total de la politique étrangère, de sorte que toutes les actions directes ou indirectes des États-Unis dans le monde ont des causes cachées du grand public. ...



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La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...