lundi, octobre 31, 2022

Halloween, c'est l'impérialisme américain qui détruit la culture française



"Halloween, c'est à la fois l'impérialisme américain qui détruit la culture française et une fête pagano-satanique qui vient remplacer la fête chrétienne de la Toussaint." (L'essayiste Stanislas Berton)


Halloween 

Halloween, fête païenne en l'honneur de Samhain, dieu celte de la mort qui revient dans le monde des vivants avec son cortège d'esprits, connaît un réel succès auprès des enfants. Succès qui peut parfois agacer les autorités religieuses. Par exemple, l’Église polonaise a condamné Halloween qui est, dit-elle, « le fruit de la propagation de l'occultisme et de la magie ».


L'Occultisme et les entités de l'invisible

Il n'est pas difficile de trouver des informations sur les créatures de l'invisible dans de nombreux livres, comme "Le Comte de Gabalis ou entretiens sur les sciences secrètes". Gérard de Nerval avait probablement lu le livre ainsi que d'autres ouvrages de la bibliothèque de son grand-oncle (Antoine Boucher) qui touchaient aux sciences secrètes. L'enfant Gérard y puisait à pleines mains les mystères de l’Égypte, les enseignements alchimiques, les opuscules de la Rose-Croix, et les textes ésotériques de l'Orient.

Plus près de nous, Joanne Rowling, qui est devenue célèbre et très riche en écrivant les aventures d'Harry Potter, a certainement dans sa bibliothèque "Le Comte de Gabalis". Dans ce livre, un initié, le comte de Gabalis, fait des révélations à l'abbé Montfaucon de Villars qui s'empressa de les publier en 1670. Mais on ne dévoile pas impunément les mystères des sectes occultes : pour l'avoir oublié, l'abbé fut trouvé assassiné, en 1695, sur la route de Lyon.

Sur la mort mystérieuse de l'abbé, Hubert Juin écrit : « Les assassins présumés sont : des sylphes irrités, une salamandre jalouse, un évêque courroucé, des rosicruciens en colère ; ou bien alors, pour tout de bon, des assassins, des détrousseurs, des bandits de grands chemins (il paraît que cela s'est vu, parfois, dans le cours de l'Histoire)... »


Les entités invisibles selon le comte de Gabalis :

"Quand vous serez enrôlé parmi les Enfants des Philosophes, et que vos yeux seront fortifiés par l'usage de la très sainte médecine, vous découvrirez d'abord que les éléments sont habités par des créatures très parfaites, dont le péché du malheureux Adam a ôté la connaissance et le commerce à sa trop malheureuse postérité. Cet espace immense qui est entre la terre et les cieux a des habitants bien plus nobles que les oiseaux et les moucherons; ces mers si vastes ont bien d'autres hôtes que les dauphins et les baleines ; la profondeur de la terre n'est pas pour les taupes seules ; et l'élément du feu plus noble que les trois autres, n'a pas été fait pour demeurer inutile et vide.

L'air est plein d'une innombrable multitude de peuples de figure humaine, un peu fiers en apparence mais dociles en effet : grands amateurs des sciences subtiles, officieux aux Sages, et ennemis des fous et des ignorants. Leurs femmes et leurs filles sont des beautés mâles, telles qu'on dépeint les amazones.

— Comment, monsieur, m'écriai-je, est-ce que vous voulez me dire que ces lutins-là sont mariés ?

— Ne vous gendarmez pas, mon fils, pour si peu de chose, répliqua-t-il. Croyez que tout ce que je vous dis est solide et vrai ; ce ne sont ici que les éléments de l'ancienne Cabale, et il ne tiendra qu'à vous de le justifier par vos propres yeux : mais recevez avec un esprit docile la lumière que Dieu vous envoie par mon entremise. Oubliez tout ce que vous pouvez avoir ouï sur ces matières dans les écoles des ignorants ou vous auriez le déplaisir, quand vous seriez convaincu par l'expérience, d'être obligé d'avouer que vous vous êtes opiniâtré mal à propos.

Écoutez donc jusqu'à la fin, et sachez que les mers et les fleuves sont habités de même que l'air ; les anciens Sages ont nommé Ondins, ou Nymphes, cette espèce de peuples. Ils sont peu de mâles, et les femmes y sont en grand nombre; leur beauté est extrême, et les filles des hommes n'ont rien de comparable.

La terre est remplie presque jusqu'au centre des Gnomes, gens de petite stature, gardiens des trésors, des minières, et des pierreries. Ceux-ci sont ingénieux, amis de l'homme, et faciles à commander. Ils fournissent aux Enfants des Sages tout l'argent qui leur est nécessaire, et ne demandent guère, pour prix de leur service, que la gloire d'être commandés. Les Gnomides, leurs femmes, sont petites, mais fort agréables, et leur habit est fort curieux.

Quant aux Salamandres, habitants enflammés de la région du feu, ils servent aux Philosophes : mais ils ne recherchent pas avec empressement leur compagnie ; et leurs filles et leurs femmes se font voir rarement.

— Elles ont raison, interrompis-je, et je les tiens quittes de leur apparition.

— Pourquoi ? dit le comte.

— Pourquoi, monsieur, repris-je, et qu'ai-je affaire de converser avec une si laide bête que la Salamandre mâle ou femelle ?

Vous avez tort, répliqua-t-il, c'est l'idée qu'en ont les peintres et les sculpteurs ignorants ; les femmes des Salamandres sont belles, et plus belles même que toutes les autres puisqu'elles sont d'un élément plus pur. Je ne vous en parlais pas, et je passais succinctement la description de ces peuples, parce que vous les verrez vous-même à loisir et facilement si vous en avez la curiosité. Vous verrez leurs habits, leurs vivres, leurs mœurs, leur police, leurs lois admirables. Vous serez charmé de la beauté de leur esprit encore plus que de celle de leur corps : mais vous ne pourrez vous empêcher de plaindre ces misérables, quand ils vous diront que leur âme est mortelle, et qu'ils n'ont point d'espérance en la jouissance éternelle de l’Être suprême qu'ils connaissent et qu'ils adorent religieusement. Ils vous diront, qu'étant composés des plus pures parties de l'élément qu'ils habitent, et n'ayant point en eux de qualités contraires, puisqu'ils ne sont faits que d'un élément, ils ne meurent qu'après plusieurs siècles : mais qu'est-ce que le temps au prix de l'éternité ? Il faudra rentrer éternellement dans le néant. Cette pensée les afflige fort, et nous avons bien de la peine à les en consoler.

Nos Pères les Philosophes parlant à Dieu face à face se plaignirent à lui du malheur de ces peuples : et Dieu, de qui la miséricorde est sans bornes, leur révéla qu'il n'était pas impossible de trouver du remède à ce mal. Il leur inspira que de même que l'homme, par l'alliance qu'il a contractée avec Dieu, a été fait participant de la Divinité : les Sylphes, les Gnomes, les Nymphes et les Salamandres, par l'alliance qu'ils peuvent contracter avec l'homme, peuvent être faits participants de l'immortalité. Ainsi une Nymphe ou une Sylphide devient immortelle et capable de la béatitude à laquelle nous aspirons, quand elle est assez heureuse pour se marier à un Sage ; et un Gnome ou un Sylphe cesse d'être mortel du moment qu'il épouse une de nos filles."

Montfaucon de Villars, "Le Comte de Gabalis ou entretiens sur les sciences secrètes". PDF gratuit ICI.


dimanche, octobre 30, 2022

Une société mondiale impie a émergé pour la première fois dans l’Histoire



"Alors apparaîtra l'impie que le Seigneur détruira par le souffle..." 
(2 Thessaloniciens 2:8)



Pour la première fois dans l’Histoire de l’humanité, un seul peuple domine et contrôle totalement le monde entier, son argent, sa politique, ses affaires internationales, son économie, son marché, sa culture, sa nourriture, ses informations, le sport, la communication, le divertissement, la mode, etc. Ils détiennent un pouvoir absolu qui ne cesse de croître et qu’aucune coalition rivale ne peut défier. En outre, aucune preuve tangible ne peut servir à affirmer que leur puissante emprise sur le monde pourrait être un jour défiée avec succès.

Ils font bien plus que contrôler le monde. Ils ne cessent de le transformer selon leurs désirs en brisant toutes les barrières qui ont été préservées durant des générations, ainsi que la merveilleuse diversité des sociétés humaines qui différenciait les peuples les uns des autres. Ils ont déjà globalisé le genre humain de telle sorte qu’une unique société mondiale impie a émergé pour la première fois dans l’Histoire.

Ils ont créé la civilisation laïque Occidentale moderne ainsi qu’un ordre mondial Européen comme modelé par lequel ils ont poursuivi leurs objectifs. Par le biais de leurs interminables révolutions technologique, industrielle, de l’information, féministe et sexuelle (dont la pornographie fait partie intégrante), ils ont impacté la société au point de rendre l’ancienne obsolète. Ils ont fait en sorte que les nouveaux et derniers gadgets, styles ou modes soient assimilés avec joie comme étant les meilleurs. Grâce à ce procédé, ils sont parvenus au fait que l’humanité reconnaisse leur mode de vie comme le progrès suprême.

Ils se sont continuellement déployés, changés, et réinventés, ce qui entraîna aussi le changement de toute la société mondiale impie et globalisée avec eux, devenant finalement une copie conforme de leur mode de vie. Mais ce mode de vie est néanmoins décadent et destructeur du bonheur humain et de la stabilité sociale. Ils ont séduit les femmes, par exemple, en les déshabillant au point ou elles se vêtissent tout en étant nues aujourd’hui. Les hommes furent tellement provoqués par cette nudité (entre autres) qu’une révolution sexuelle en a découlé, et dans laquelle le sexe est devenu aussi gratuit que la lumière du Soleil. Le mariage devient obsolète, la plupart des enfants naissent hors mariage, et les gens suivent de plus en plus le mode de vie ou promiscuité et banalité sexuelles se rencontrent et abondent. La pornographie utilisée pour attiser la convoitise et les désirs charnels, a abouti a une telle frénésie que le harcèlement sexuel et fatalement le viol sont devenus monnaie courante. En fin de compte, la soif insatiable créée par la luxure ne peut plus trouver de satisfaction sexuelle au sein d’une relation privée normale, ainsi, le sexe en public l’emporte, et les gens finiront bientôt par avoir des rapports sexuels en public à l’instar des ânes. Aussi, les rapports entre hommes et femmes ne suffisent plus à satisfaire la soif sexuelle, ainsi, l’homosexualité et le lesbianisme émergent rapidement comme remplacement ou substitut. [...]

Leur succès a été si spectaculaire, qu’indépendamment des fois Chrétiennes, Juives, Hindoues, Bouddhistes ou Musulmanes, et en dépit de l’avertissement sérieux du Prophète Mohammad aux Musulmans disant que « vous les suivrez même dans un trou de lézard », toute l’humanité y compris les Musulmans ont imité et suivi leur mode de vie décadent, et essentiellement impie.

L’alliance Judéo-chrétienne

Les Européens Juifs et Chrétiens ont forgé une alliance étrange en réconciliant leurs haines et hostilité mutuelles. Ils se sont associés à la lumière d’une alliance et d’une amitié réciproque toute deux mystérieuses. Ils sont devenus les dirigeants du monde entier, et c’est un phénomène unique de l’histoire. Ils dirigent cependant un ordre mondial racial menaçant, pour les non-européens en général et pour les Arabes et les Musulmans en particulier, qui osent résister à leur chauvinisme racial, à la mondialisation, à l'injustice et à l'oppression. Leur ordre mondial a mené des guerres impitoyables d’agressions dans le but d’occuper presque tous les territoires non-Européens de la planète. Le monde a assisté aux nettoyages ethniques en Amérique du Nord, en Afrique australe et en Australie, etc., qui ne pouvaient avoir été commis que par ceux qui avaient des cœurs de bêtes sans la moindre graine de moutarde de foi Juive ou Chrétienne.

Le règne colonial Judéo-chrétien sur le reste du monde a été utilisé pour voler, piller et exploiter les richesses appartenant au reste de l’humanité. Mais cette colonisation avait un calendrier qui transcendait l’exploitation des ressources de ces territoires. Plutôt, le projet ultime consistait au placement d’institutions politiques, économiques et d’éducation par lesquelles les Judéo-chrétiens Européens pouvaient poursuivre leur transformation de ces territoires coloniaux, même après la décolonisation. La transformation avait pour but de laïciser la société par un procédé de démantèlement de toutes les institutions qui offraient un soutien au mode de vie religieux en général, et celui de l’Islam en particulier.

Leur sécularisme a déjà tellement transformé le Christianisme Européen qu’il a donné lieu a une incroyable civilisation moderne décadente laïque. Mais ils ont poursuivi leur calendrier au moyen de ce pouvoir d’imposture faisant que « l’apparence » et la « réalité » soient toujours opposées dans toutes leurs actions passées et présentes. Par conséquent, ils ont réussi à tromper la plupart de l’humanité qui a rejoint et adhère à leur impiété et à leur décadence.

Ils ont utilisé leur puissance absolue en vue de corrompre, d’opprimer et de s’engager dans des actes d’injustice et de malveillance sans pareils dans l’Histoire. Leur méchanceté et leur oppression est en croissance constante même en présentant leurs excuses publiques pour l’esclavage Européen. Même les Chrétiens et les Juifs Européens qui mènent une vie de piété, de foi et de droiture qui se dressent contre l'injustice et l'oppression ne sont pas épargnés. L'ancien Président Américain Jimmy Carter est aujourd'hui caricaturé comme un « vieux fou ». Les crimes de guerres Judéo-chrétiens occidentaux infligés aux Musulmans Arabes d’Irak et le génocide Israélien des Musulmans et Chrétiens Palestiniens à Gaza sont pires que ce qui a été vécu par n’importe quel Chrétien noir Sud-Africain durant l’apartheid.

Leur cupidité est indescriptible. Ils ont aspiré la richesse de tout le genre humain par le vol légalisé (autrement connu comme inflation et prêts à intérêts), et prennent même aux pauvres le peu qu’ils possèdent. Au final, ils emprisonnent l’humanité toute entière dans un nouvel esclavage économique grâce à la Riba (usure). Ils prêtent d’énormes sommes d’argent contre intérêts tout en sachant que les nations endettées ne seront pas capable de les payer. Ils agissent de cette sorte dans le but d’acquérir une capacité de chantage financier tel, que les pays emprunteurs finissent par tomber sous leur contrôle. Ils remplacent aussi l’argent réel ayant une valeur intrinsèque comme les pièces d’or et d’argent, par de la monnaie-papier non échangeable, dont la valeur est attribuée à l’extérieur, et qu’ils peuvent manipuler à leur avantage. Comme la monnaie-papier a perdu de sa valeur, les populations du monde entier ont été réduites à ne misérable pauvreté, alors que ceux qui étaient déjà riches auparavant se sont enrichis d’avantage, au détriment de ceux qui sont devenus esclaves.

Enfin, c’est un ordre mondial qui est étrangement et mystérieusement obsédé par la libération de la Terre Sainte. L’Europe devint Chrétienne et lança essentiellement des Guerres Saintes Européennes appelées « Croisades » pendant un millier d’années jusqu’à ce qu’elle atteignit la victoire, lorsque l’armée Britannique dirigée par le Général Allenby vainquit l’Empire Islamique Ottoman, puis lorsqu’elle entra triomphalement dans Jérusalem en 1917. Allenby déclara lors : « Aujourd’hui, les croisades se sont achevées ». En vérité il aurait dû dire : « Aujourd’hui, les croisades Européennes se sont achevées ». En fait, les Croisades Européennes se déroulent encore, et ne s’achèveront pas tant que les Musulmans résisteront a l’oppression Européenne Judéo-chrétienne en Terre Sainte, ainsi qu’ailleurs dans le monde.

Certains Européens sont aussi devenus Juifs et ont créé le mouvement Sioniste Euro-Juif, qui a fanatiquement et obstinément mené la cause du retour des Juifs en Terre Sainte, et de la restauration d’un État d’Israël en ce lieu. Ces Juifs Européens, natifs des tribus Khazars de l’Est de l’Europe, ont été convertis au Judaïsme. Les Européens ne sont pas un peuple Sémite, et pourtant ils ont ouvert la voie avec succès, en employant des moyens plus tordus que jamais, de la restauration d'un État d’Israël en Terre Sainte. Ils ont agi de la même manière pour littéralement forcer les Juifs Israélites Orientaux (Sémites, donc non Européens), qui ont vécu longtemps au sein du monde Musulman, à migrer vers l’État laïque d’Israël. Ils ont diabolisé toute résistance à leur oppression en la qualifiant d’antisémite. L’ordre mondial Européen Judéo-chrétien a protégé et renforcé Israël à un point tel, que celui-ci est désormais devenu une superpuissance. En effet, il deviendra bientôt « l’État Dirigeant » du monde.

Ces lignes ont été écrites par l'érudit Imran Hosein avant que Vladimir Poutine tape du poing sur la table.


samedi, octobre 29, 2022

La fin des USA


"Hiroshima a élevé les USA au rang de peuple élu de Lucifer !"
Jean-Louis Bernard.



La purification de la planète a commencé


Depuis de nombreux siècles, la civilisation est un bricolage politique qui nous permet de survivre tant bien que mal tout en demeurant déconnectés de la source universelle. La théologie et la science sont des rafistolages qui donnent l'impression d'un ordre cohérent, mais ils découlent d'une erreur fondamentale : l'existence n'est pas la vraie vie.

Les humains s'acharnent à vouloir perpétuer un système antidivin, comme s'il était le produit d'une évolution régulière, alors qu'il engendre la misère morale et matérielle. C'est là le progrès que l'on n'arrête pas ...

Nous ne croyons donc pas que les conditions planétaires s'amélioreront par enchantement, mais à travers les chutes successives que nous subissons dans cet âge sombre, il apparaîtra encore des opportunités de redressement.

Pour que de nouvelles possibilités puissent émerger, il faut que l'actuelle civilisation s'achève. Sinon, nous renforcerons l'ancien mode de vie en essayant de l'améliorer. Cela peut être difficile à admettre pour notre mentalité éduquée à croire au progrès et à l'évolution. Nous savons qu'un processus de décadence a mis fin aux civilisations antiques, mais nous manquons de recul pour admettre que notre civilisation suivra le même destin.

L'ordre mondial étant planétaire, il est difficile de comprendre que cet ordre pourrait se dissoudre un jour pour faire place à quelque chose d' entièrement différent. Il devait paraître tout aussi impossible aux égyptiens, aux grecs ou aux romains d'imaginer la fin de leur civilisation et l'apparition de la société du haut moyen âge. Or, depuis cette époque, nous voyons se succéder des périodes très différentes mais qui sont toutefois organiquement liées entre elles, ce qui donne l'apparence d'un mouvement évolutif qui ne pourra plus s'arrêter. Cette illusion d'optique devait également faire croire au citoyen romain que l'empire de Rome allait s'étendre et durer sans fin jusqu'à la fin des temps. Mais la fin est venue, et il en sera de même pour l'empire mondial dont les Américains tiennent à présent le flambeau. Quand le vent contraire commencera à tourner, tout pourra se précipiter, d'autant plus brutalement que la nature meurtrie se vengera de l'empire technologique.

Maintenant, les forces les plus rétrogrades sont à l'oeuvre pour maintenir l'édifice en place grâce à des leurres technologiques et à un contrôle implacable de l'humanité. De plus, certaines hiérarchies spirituelles qui orientent politiquement l'évolution de l'humanité, résistent à un changement qui leur serait fatal, et ces lobbies se sont alliés avec les puissances obscures pour établir un ordre mondial centralisé.

En effet, il sera impossible aux masses de résister à la tentation d'invoquer un sauveur mondial "l'Antéchrist" et elles acclameront celui qui leur promettra la "sécurité et la paix". C'est pourquoi, cette époque est celle d'un "jugement", un test à l'échelle mondiale pour sélectionner les justes et qui ne sont pas prêts à sacrifier la Vérité pour du confort.

Parallèlement à l'écroulement de l'ancien système qui résistera avec l'énergie du désespoir, on assistera à l'émergence de petits foyers de civilisations isolés, qui entreront en résonance avec les rayonnements de l'ère du Verseau.

La purification de la planète a commencé sur les hautes dimensions invisibles sous l'effet des ondes cosmiques qui véhiculent de nouvelles informations vibratoires. Il est urgent de s'harmoniser avec ces forces de régénération, ou bien alors, elles accompliront leur travail malgré nous et contre nous. La mauvaise assimilation de ces rayonnements est cause des maladies modernes. Les anciennes habitudes sont attaquées avec pour résultat une intensification de la tension nerveuse et le durcissement de nos traits de caractère les plus déplaisants. Individuellement ou collectivement, c'est un temps d'épreuves, et c'est pourquoi la psychose de sécurité et le désir d'une paix anesthésiante sont aussi répandues.

Durant cette phase de test, des pionniers émergent sur la surface de la Terre. Ils ne peuvent pas encore comprendre ce qui les attend, mais ils ne veulent plus du vieux monde et de ses maîtres visibles et invisibles. Les pionniers de l'ère nouvelle devront affronter une nouvelle tâche. Il s'agira au début d'une activité modeste comme planter des graines pour l'avenir. L'ancien ordre des choses est bousculé de fond en comble par les rayonnements très puissants de l'ère du Verseau. La loi divine empêche l'humanité de se recroqueviller sur elle-même, en l'aidant à desserrer l'étreinte des forces spirituelles rétrogrades. Les humains qui entreront dans le nouveau courant seront libérés de leurs chaînes, mais les autres vont devoir descendre de niveau. Il y aura une rupture entre les deux groupes humains qui se détachent l'un de l'autre en sens contraire: l'un recherchant l'union avec l'univers supérieur, et l'autre devenant robotique afin de se maintenir dans la matière.

Ceux qui aspirent à une réelle mutation spirituelle vont se reconnaître et se rejoindre pour établir les bases d'une civilisation qui leur convient, en tournant le dos au monde ordinaire. Cela implique l'expérimentation de nouvelles formes de vie sociales et communautaires, car un être n'existe qu'en relation avec d'autres. L'individualisme devra être dépassé.

Joël LaBruyère


vendredi, octobre 28, 2022

Vaccins génocidaires




Réduire la population mondiale


Par Prajñâ


1 – La modification génétique des vaccinés, H.G.M, de même que les autres conséquences sur leur santé aussi par destruction des défenses immunitaires naturelles reste ces questions des plus sensibles que beaucoup dont des vaccinés découvrent avec stupeur. Comment réagiront– ils si ces hypothèses sont bientôt validées comme réelles et que la nouvelle se répand sur toute la planète, quand ils comprendront qu’ils ont été trompés ? Pourquoi juste avant sa mort le Pr Luc Montagnier dira-t-il : « l’humanité survivra par les non-vaccinés » ?

Ces injections ressemblent étrangement à « une sorte de peine de mort rétablie » ou une mise à mort par des monstres gouvernants, pendant que sont exposées, sans aucun doute et à grande échelle, des blessures invalidantes, des handicaps irréversibles constatés et vérifiés partout mais encore cachés le plus possible au public par les mêmes monstres gouvernants dont des médecins. Le but final de cette PLAN–demie serait-il ou était-il les travaux forcés à perpétuité pour ceux qui resteraient en vie dans un grand camp de concentration planétaire ?

2 – Quelques rappels :

a) Il n’y a jamais eu de pandémie mais une épidémie particulière par un virus fabriqué.

b) L’expression « thérapie génique » est fallacieuse, une supercherie dans le cas présent ; elle sera adoptée uniquement pour séduire les masses et leur faire croire qu’il était question de respecter leur santé, que c’était pour leur bien, ce qui est totalement faux.

c) Les faux tests PCR amplifiés jusqu’à 50 cycles utilisés, multiplieront forcément les « faux cas positif » jusqu’à 98% des testés, gens en bonne santé. « Le test PCR ne permet pas de savoir si vous êtes malade », dira son inventeur et prix Nobel de chimie, Kary Mullis. A noter que le test nasal a eu pour objet de récupérer votre code génétique sauvegardé sur des bases de données informatiques, et vous seriez fichés.

d) Les injections ARNm ne sont pas des vaccins mais une arme biologique.

e) Les masques ont blessé et tué bien plus qu’ils n’ont protégé contre pas grand-chose.

f) Les confinements à domicile ont tué un grand nombre de gens dont des non-soignés.

h) Le Rivotril a été volontairement utilisé pour se débarrasser de personnes âgées, ce qui fait que des caisses de retraite annoncent ce jour déborder d’argent jusqu’en 2070 !

i) Les médecins généralistes ont été interdits de soigner comme ils le pouvaient auparavant par des traitements précoces connus, maitrisés, simples, sans danger et peu onéreux.

j) Les hôpitaux sont toujours en cours de destruction volontaire.

k) L’Ordre des médecins a montré son vrai visage du fascisme … et l’on entend maintenant parler de colère grandissante à venir des vaccinés envers leurs institutions …


3 - Effets psychologiques délétères « visibles » après les injections. Anxiété, angoisse, dépression, fatigues, exaltation de l’agressivité et de la haine, suicides, modifications comportementales, déni augmenté et crédulité accrue, addictions pathologiques, décompensations psychiatriques multipliées, etc. …

4 – Effets physiologiques démontrés

Savoir tout d’abord que ce virus ne sera responsable que de 2,5 % des morts Covid car les autres 97,5 % de morts n’ont jamais été COVID mais sont morts des causes de mort habituelles comme cela a toujours été ! Ces 97,5% ont été classés Covid en utilisant les faux tests PCR. Dans des écrits antérieurs furent déjà présentées les données détaillées de découvertes d’éminents médecins de la planète concernant le contenu des injections et leurs effets biologiques. Nous allons rappeler « le plus important à retenir » qui, à lui seul, explique la quasi-totalité de l’augmentation des morts post-vaccinaux, des effets secondaires graves quasi immédiats, des effets graves à plus ou moins long terme et des autres effets graves qui se manifesteront dans les mois qui viennent et les années à venir. Ces effets concernent n’importe quel organe du corps, chaque organe du corps indépendamment ou plusieurs organes séparément. Ne pas oublier qu’une partie importante des injectés l’a été avec du « sérum physiologique » pour « fabriquer une confiance, un consentement aveuglé », « stratégie habilement perverse » pour mettre en opposition vaccinés-non vaccinés. Mais, cela ne marche plus car de plus en plus de vaccinés comprennent qu’on leur a menti …

Le plus important à retenir est les conséquences des thromboses et des hémorragies

Depuis les micro-thromboses invisibles jusqu’aux thromboses visibles touchant les gros troncs veineux et/ou artériels des victimes, la partie du corps touchée n’est alors plus irriguée de sang et ne reçoit plus d’oxygène. Il se constitue alors un infarctus localisé ou des micros infarctus localisés et/ou répandus. A noter que le mot infarctus ne concerne pas seulement la pompe cardiaque. N’importe quelle partie du corps peut faire un infarctus et toutes les combinaisons sont possibles en nombre et en intensité. Les jeunes sportifs mourant subitement d’un infarctus en est un des exemples.

Des études internationales se rejoignent et disent la même chose :

- 800 fois plus de myocardites après la 3ième dose.
- 3000% d’augmentation des cancers.
- 300% de fausses couches en plus, perturbation/disparition du cycle menstruel ou hémorragies.

Maladies auto-immunes jamais vues auparavant.

Pour toutes les pathologies, les chiffres sont en augmentation, des enfants et des adolescents sont aussi touchés par des myocardites, des paralysies diverses, des cécités ou surdités brutales. Un point très important à souligner est l’augmentation exponentielle des états de fatigues chroniques post-vaccinaux partout et touchant des millions de personnes dans le monde. Ces fatigues chroniques « dites inexpliquées » sont invalidantes. Elles viennent en premier lieu (mais pas seulement) de micro-thromboses cérébrales (micro AVC) qui altèrent le fonctionnement normal du néocortex et de ses réseaux neuronaux et synaptiques qui ne peuvent plus ni recevoir ni envoyer normalement les ordres informationnels biologiques pour une activité réflexe physique ou intellectuelle normales, les fonctions cognitives étant aussi altérées. Toutes les pathologies anciennes connues pour l’ensemble des organes sont en augmentation chez les vaccinés, mais pas chez les non-vaccinés.

Il est évalué à plus de 20 millions les morts post-vaccinaux sur la planète pour l’instant mais nous pensons que les chiffres véritables sont encore cachés par les mensonges d’Etat.

5 – Les conséquences physiologiques, psychologiques, sociales, familiales, économiques, politiques, religieuses, etc… des injections-poisons Covid-19 ne sont plus à démontrer. Les techniques de manipulation et de contrôle mental des masses par ingénierie sociale développée par MK-Ultra ont été révélées depuis début 2020 par de nombreux chercheurs femmes et hommes compétents, rigoureux et honnêtes qui ont aussi démontré dans leurs domaines respectifs des sciences biologiques et médicales, psychologie, sociologie, anthropologie, philosophie éclairée, histoire des totalitarismes, « qu’il n’y a jamais eu de pandémie ». Certains politiques et religieux honnêtes apporteront leurs connaissances.

6 – Au-delà du déni et des dénégations, la supercherie dévoilée maintenant partout montre le visage d’un spectacle hallucinant mais bien réel qui avait cependant été entrevu depuis des décennies par certains tout simplement déjà informés. Peut-être même y avait-il parmi eux des participants « fomenteurs » de ce qui allait arriver comme Julian Huxley, eugéniste et premier secrétaire général de l’Unesco ?! Il faut comprendre que le nazisme n’a jamais disparu mais a été tout simplement importé d’Allemagne aux USA, payé « cash » en dollars par des hypocrites libérateurs de la dernière heure de la seconde guerre mondiale qui fabriqueront une de leur base arrière en Ukraine et développeront l’OTAN comme moyen pour pouvoir arriver à une fin qui, espérons-le, serait en train de leur échapper des mains… les temps proches le diront.

7 – Faire sa synthèse pour agir proprement. Sortir du marasme de la « distorsion–confusion– désinformation–incompréhension ».

8 – Klaus Schwab, âgé de 84 ans, suivra les enseignements de Henri Kissinger, âgé de 99 ans. Cette sorte de diable religieux noir contrôle mentalement ses Young-global-leaders qui ont tous infiltré une grande partie des gouvernements dont le gouvernement français qui obéit aux ordres. Il y a bien une organisation satanique orchestrée par Klaus Schwab, lui-même au service d’autres personnages qui demeurent dans l’ombre et restent inconnus (?), pour l’instant.

9 – Voici ce que dira il y a peu Yuval Noah Harari, un des conseillers scientifiques de Klaus Schwab qui sera le fondateur en 1972 du W.E.F, le Forum Economique Mondial de Davos :

« Le moyen le plus immédiat pour capter l’attention des populations est de les effrayer. C’est ainsi que nous sommes faits littéralement comme des animaux. Donc, si vous voulez détourner l’attention du public du problème « tel que la corruption du gouvernement ou la détérioration du système de santé ou du système éducatif », la meilleure chose à faire est de désigner un ennemi extérieur qui menace la survie de la nation et qui monopolise immédiatement toute l’attention. Il y a moins de possibilité de critiquer le gouvernement parce que vous risquez d’être immédiatement désigné comme un traitre. En temps de guerre, quand il y a une urgence nationale, nous devons tous nous unir autour du gouvernement et quiconque s’oppose ou critique le gouvernement est un traitre. C’est pourquoi très souvent, « même dans une situation où il n’y a aucune menace réelle, les dirigeants fabriquent des menaces artificielles »

Il ajoutera au cours d’un autre interview qu’il fallait se débarrasser des « inutiles » … c’est-à-dire de nous … Le médecin Laurent Alexandre dira la même chose devant les élèves de l’école polytechnique : « Vous êtes des dieux, les autres sont des inutiles ! ».

10 – Jacques Attali, 77 ans, dira en 1981 dans la revue « l’avenir de la vie » :

« On ne pourra pas non plus faire passer des tests d’intelligence à des millions et des millions de gens, vous pensez bien ! Nous trouverons quelque chose ou le provoquerons, une pandémie qui cible certaines personnes, une crise économique réelle ou pas, un virus qui touchera les vieux ou les gros, peu importe, les faibles y succomberont, les peureux et les stupides y croiront et demanderont à être traités. Nous aurons pris soin d’avoir prévu le traitement qui sera la solution. La sélection des idiots se fera ainsi toute seule : ils iront d’eux-mêmes à l’abattoir ».

11 – Henri Kissinger, tiendra les propos suivants le 25 février 2009 à l’OMS sur l’eugénisme :

« Une fois que le troupeau accepte les vaccinations obligatoires, c’est la fin de la partie. Ils accepteront tout don forcé de sang ou d’organes « pour le plus grand bien ». Nous pouvons modifier génétiquement les enfants et les stériliser « pour le plus grand bien ». Contrôlez l’esprit des moutons et vous contrôlez le troupeau. Les fabricants de vaccins sont prêts à gagner des milliards. Et beaucoup d’entre vous dans cette salle sont des investisseurs. C’est un gros gagnant-gagnant ! Nous éliminons le troupeau et le troupeau nous paie pour les services d’extermination ».




jeudi, octobre 27, 2022

Ramzan Kadyrov appelle à "désataniser" l'Occident


Ramzan Kadyrov appelle au Jihad, à la guerre sainte, et à "désataniser" l'Occident. Il déclare que Poutine est le chef de la coalition ayant le devoir de détruire Satan !

Ramzan Kadyrov écrit dans Telegram

"J'utilise le mot "satanisme" pour une raison. En effet, là-bas, en Occident, le satanisme agit ouvertement contre la Russie. 

La démocratie satanique, c'est quand les droits des athées sont protégés, mais que ceux des croyants sont offensés. Ou lorsque les couples traditionnels sont privés d'enfants et des enfants transférés dans des familles homosexuelles ; intentionnellement du même sexe, ce n'est pas par hasard. Et en Europe, ils l'ont avalée (la démocratie satanique). Ils la considèrent moderne, civilisée. Plus le sujet "en dessous de la ceinture" est libéré, mieux c'est pour eux. Et je vois la décadence et le satanisme là-dedans. Et je préfère la combattre dans l'œuf là-bas plutôt que de laisser cette abomination envelopper notre patrie ici.

Aujourd'hui, l'État et le président ont besoin de nous. Par conséquent, tout d'abord, je lance un appel aux Caucasiens : souvenez-vous du rassemblement à Grozny contre les caricatures de notre bien-aimé Prophète  
(Formule d'eulogie en islam). Vous êtes venus nombreux à cette manifestation pour exprimer votre mécontentement... Les mêmes forces qui ont insulté le meilleur des hommes  se battent maintenant contre nous en Ukraine, ou plutôt, elles se battent déjà sur la terre de notre Russie. Les manifestants de Grozny ont menacé d'aller en Europe et de s'occuper des contrevenants. Où sont ces héros ? Un musulman qui se respecte ne cherchera pas d'excuses.

Wallah, c'est le Jihad !

Et nos commandants tchétchènes ont décidé de ne pas seulement se défendre, mais d'attaquer. Détruisez ces shaitans, peu importe où ils se trouvent et comment ils se cachent. Alors, attendez vous à de bonnes nouvelles. Il y aura de bonnes nouvelles."


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Beaucoup de musulmans, plus de 10 millions peut-être 15, sont Français ; "20 millions", affirme le sociologue et ancien ministre Azouz Begag. De plus, chaque jour des Français rejettent le mammonisme et se convertissent à l'islam. Il faut l'admettre, la France est également musulmane, c'est le constat fait par le journaliste Claude Askolovitch.

En France, les personnes en quête de l'Absolu islamique et qui refusent la prédation matérialiste des insatiables adorateurs de Mammon-Satan, seront-elles réceptives à l'appel au djihad de Ramzan Kadyrov ?

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Historiquement, écrit Julius Evola, il faut souligner que la tradition islamique est en quelque sorte l’héritière de la tradition perse, l’une des plus hautes civilisations indo-européennes. 

La conception mazdéenne originelle de la religion comme militia sous le signe du « Dieu de Lumière », et de l’existence sur la terre comme une lutte incessante pour arracher êtres et choses au pouvoir d’un anti-dieu, est le centre de la vision perse de la vie. Il faut la considérer comme la contrepartie métaphysique et le fond spirituel des exploits guerriers dont l’apogée fut l’édification perse de l’empire du « Roi des rois ». Après la chute de la grandeur perse, certains échos de cette tradition subsistèrent dans le cycle de la civilisation arabe médiévale, sous des formes plus matérielles et parfois exaspérées, mais sans jamais annuler effectivement le motif originel de spiritualité.

Ici nous nous référerons à des traditions de ce genre surtout parce qu’elles mettent en relief un concept très utile pour éclairer ultérieurement l’ordre des idées que nous nous proposons d’exposer. Il s’agit du concept de la grande guerre sainte, distincte de la « petite guerre », mais en même temps liée à cette dernière selon une correspondance spéciale. La distinction se base sur un hadith du Prophète, qui, revenant d’une expédition guerrière aurait déclaré : « Nous sommes revenus de la petite guerre sainte à la grande guerre sainte ».

La petite guerre, ici, correspond à la guerre extérieure, à la guerre sanglante qui se fait avec des armes matérielles contre l’ennemi, contre le « barbare », contre une race inférieure devant laquelle on revendique un droit supérieur ou, enfin, quand l’entreprise est dirigée par une motivation religieuse, contre « l’infidèle ». Pour aussi terribles et tragiques qu’en puissent être les accidents, pour aussi monstrueuses qu’en puissent être les destructions, il n’en reste pas moins que cette guerre, métaphysiquement, est toujours la « petite guerre ». La « grande guerre sainte » est au contraire d’ordre intérieur et immatériel, c’est le combat qui se mène contre l’ennemi, ou le « barbare », ou « l’infidèle » que chacun abrite en soi et qu’il voit surgir en soi au moment où il veut assujettir tout son être à une loi spirituelle. En tant que désir, tendance, passion, instinct, faiblesse et lâcheté intérieure ennemi qui est dans l’homme doit être vaincu, brisé ans sa résistance, enchaîné, soumis à l’homme spirituel : telle est la condition pour atteindre la libération intérieure, la « paix triomphale » qui permet de participer à ce qui est au-delà de la vie comme de la mort.

C’est simplement l’ascétisme – dira-t-on. La grande guerre sainte est l’ascèse de tous les temps. Et quelqu’un sera tenté d’ajouter : c’est la voie de ceux qui fuient le monde et qui, avec l’excuse de la lutte intérieure, se transforment en un troupeau de poltrons pacifistes. Ce n’est rien de tout cela. Après la distinction entre les deux guerres, leur synthèse. C’est le propre des traditions héroïques que de prescrire la « petite guerre », c’est-à-dire la guerre vraie, sanglante, comme instrument pour la « grande guerre sainte » ; au point que, finalement, les deux ne deviennent qu’une seule et même chose.

C’est ainsi que dans l’Islam « guerre sainte » – jihâd et « voie de Dieu » – sont indifféremment utilisés l’un pour l’autre. Qui se bat est sur la « voie de Dieu ». Un célèbre hadith très caractéristique de cette tradition, dit :

« Le sang des Héros est plus près du Seigneur que l’encre des sages et les prières des dévots » Ici aussi, comme dans les traditions dont nous avons déjà parlé comme dans l’ascèse romaine de la puissance et dans la classique "mors triumphalis", l’action assume l’exacte valeur d’un dépassement intérieur et d’accès à une vie délivrée de l’obscurité, du contingent, de l’incertitude et de la mort.

En d’autres termes, les situations, les risques, les épreuves inhérentes aux exploits guerriers provoquent l’apparition de « l’ennemi » intérieur, qui, en tant qu’instinct de conservation, lâcheté ou cruauté, pitié ou fureur aveugle, surgit comme ce qu’il faut vaincre dans l’acte même de combattre l’ennemi extérieur. Ceci montre que le point décisif est constitué par l’orientation intérieure, la permanence inébranlable de ce qui est esprit dans la double lutte : sans précipitation aveugle, ni transformation en une brute déchaînée, mais, au contraire, domination des forces les plus profondes, contrôle pour n’être jamais entraîné intérieurement, mais rester toujours maître de soi, et cette maîtrise permet de s’affirmer au-delà de toutes limites. Nous aborderons plus avant une autre tradition où cette situation est représentée par un symbole très caractéristique : un guerrier et un être divin impassible, qui, sans combattre, soutient et conduit le soldat, à côté duquel il se trouve sur le même char de combat. C’est la personnification de la dualité des principes que le véritable héros, dont les émanations ont toujours quelque chose de ce sacré dont il est porteur.

Dans la tradition islamique, on lit dans un de ses textes les plus importants: « combat dans la voie de Dieu (c’est-à-dire dans la guerre sainte) celui qui sacrifie la vie terrestre pour celle de l’au-delà ; car à celui qui combat dans la voie de Dieu et sera tué, ou vainqueur, nous donnerons une immense récompense ». La prémisse métaphysique selon laquelle il est prescrit : « Combattez selon la guerre sainte ceux qui vous feront la guerre ». « Tuez-les partout où vous les trouverez et écrasez-les. Ne vous montrez pas faibles et n’invitez pas à la paix » car « la vie terrestre est seulement un jeu et un passe-temps » et « qui se montre avare, n’est avare qu’avec soi-même ». Ce dernier principe est évidemment à prendre comme un fac-similé de l’évangélique : « Qui veut sauver sa propre vie la perdra et qui la perdra la rendra réellement vivante », confirmé par cet autre passage : « Et que, vous qui croyez, quand il vous fut dit : « Descendez à la bataille pour la guerre sainte » vous êtes restés immobiles ? Vous avez préféré la vie de ce monde à la vie future », puisque : « vous attendez de nous une chose, et non les deux suprêmes, victoire ou sacrifice ? ».

Cet autre passage est digne d’attention : « La guerre vous a été ordonnée, bien qu’elle vous déplaise. Mais quelque chose qui est bon pour vous peut-il vous déplaire, et vous plaire ce qui est mauvais pour vous : Dieu sait, alors que vous vous ne savez pas », qui est très proche de : « Ils préférèrent être parmi ceux qui restèrent : une marque est incisée dans leur cœur, aussi ne comprennent-ils pas. Mais l’Apôtre et à eux qui croient avec lui combattent avec ce qu’ils ont et avec leur propre personne: à eux récompenses – et ce sont eux qui prospéreront – dans la grande félicité ».

Ici nous avons une sorte d’"amor fati", une intuition mystérieuse, évocation et accomplissement héroïque du destin, dans l’intime certitude que, quand il y a « intention juste », quand l’inertie et la 
lâcheté sont vaincues, l’élan va au-delà de la propre vie et de celle des autres, au-delà de la félicité et de l’affliction, guidé dans le sens d’un destin spirituel et d’une soif d’existence absolue, donnant alors naissance à une force qui ne pourra manquer le but absolu. La crise d’une mort tragique et héroïque devient contingence sans intérêt, ce qui, en termes religieux, est exprimé ainsi : « Ceux qui seront tués dans la voie de Dieu (ceux qui mourront en combattant la guerre sainte) leur réalisation ne sera pas perdue. Dieu les guidera et disposera de leur âme. Il les fera entrer dans le paradis qu’il leur a révélé ».

Ainsi le lecteur se trouve-t-il ramené aux idées […] qui sont basées sur les traditions classiques ou nordico-médiévales, concernant une immortalité privilégiée réservée aux héros, les seuls qui, selon Hésiode, habitent les îles symboliques où se déroule une existence lumineuse et intangible à l’image de celle des Olympiens. Dans la tradition islamique il y a de fréquentes allusions au fait que certains guerriers, morts dans la « guerre sainte », ne seraient en vérité jamais morts, assertion nullement symbolique, et encore moins à rapprocher de certains états surhumains séparés des énergies et des 
destinées des vivants. Il n’est pas possible d’entrer dans ce domaine, qui est plutôt mystérieux, et exige des références qui n’intéressent pas la nature de cette étude. Il est certain qu’aujourd’hui encore, et précisément en Italie, les rites par lesquels une communauté guerrière déclare « présents » les camarades morts au champ d’honneur, ont retrouvé une force singulière. Qui part de l’idée que tout ce qu’un processus d’involution a, de nos jours, doté d’un caractère allégorique et au maximum éthique, avait à l’origine une valeur de réalité (et tout rite était action et non simple cérémonie) doit penser que les rites guerriers actuels peuvent être matière à méditation et à rapprocher du mystère contenu dans l’enseignement dont nous avons parlé : l’idée de héros qui ne sont pas vraiment morts, comme celle de vainqueurs qui, à l’image du César romain, restent « vainqueurs perpétuels » au centre d’une lignée. 

Nous achèverons cette rapide étude, consacrée à la guerre comme valeur spirituelle, en nous référant à une dernière tradition du cycle héroïque indo-européen, celle de la Bhagavad-Gîtâ, le plus célèbre texte peut-être de l’antique sagesse hindoue, essentiellement écrit pour la caste guerrière.

Son choix n’est pas arbitraire et ne doit rien à l’exotisme. Comme la tradition islamique nous a permis de formuler, dans l’universel, l’idée de la « grande guerre » intérieure, contrepartie possible et âme d’une guerre extérieure, la tradition transmise par le texte hindou nous permettra d’encadrer définitivement notre sujet dans une vision métaphysique.

Sur un plan plus extérieur, cette référence à l’Orient hindou, le grand Orient héroïque et non celui des théosophes, des panthéistes humanitaires et des vieilles dames en extase devant les Gandhi et les Rabindranath Tagore, nous parait également utile pour rectifier les opinions et la compréhension supratraditionelle qui ne sont les moindres buts que nous recherchons. On est resté trop longtemps esclave des antithèses artificielles Orient / Occident : artificielles parce que basées sur le dernier Occident moderniste et matérialiste, qui finalement a bien peu de commun avec celui qui l’a précédé, avec la véritable et grande civilisation occidentale. L’Occident moderne est aussi opposé à l’Orient qu’il l’est à l’antique Occident. Dès qu’on en revient aux temps anciens, nous nous trouvons effectivement devant un patrimoine ethnique et culturel largement commun, qui correspondait déjà à une unique dénomination « indo-européen ». Les formes originelles de vie, de spiritualité, d’institutions des premiers colonisateurs de l’Inde et de l’Iran ont beaucoup de points de contact avec celles des peuples helléniques et nordiques, mais aussi des antiques Romains.


Julius Evola, "Métaphysique de la guerre". PDF gratuit ICI.



mercredi, octobre 26, 2022

Le fascisme du renard





L'époque du fascisme casqué, armé et botté a disparu. Cette formule présente l'avantage de la visibilité : les modalités de l'exploitation se repèrent dans la rue, les commissariats, les écoles de guerre, les médias, l'université et autres lieux sensibles de la société civile. Le coup d’État sur le principe putschiste avec l'aide d'une colonne de blindés et la troupe de soldats d'élite déterminés, sans foi ni loi, tout cela a disparu. Les États-Unis ont beaucoup pratiqué ainsi en Amérique du Sud au XXe siècle, quelques pays africains persistent sur ce modèle passé de mode, mais le fascisme ne recourt plus à d'aussi grosses ficelles. Le fascisme de lion laisse désormais place à un fascisme de renard : il mérite une analyse.

D'abord le fascisme de lion : banal, classique, entré dans les livres d'histoire, il suppose la communauté nationale mystique qui ingère et digère visiblement les individualités au profit d'un corps mystique transcendant — la Race, le Peuple, la Nation, le Reich... La vie privée disparaît dans l'athanor en fusion de la collectivité toute-puissante. La propagande envahit tous les domaines et détermine à lire, penser, consommer, s'habiller, se conduire d'une manière précise, déterminée et unique. Tout discours alternatif est rendu difficile, fustigé, dénigré, voire interdit. La raison compte pour rien, on la présente d'ailleurs comme un facteur de décadence, un ferment de décomposition pour lui préférer l'instinct national, la pulsion populaire, l'énergie irrationnelle des masses sollicitée avec force discours et techniques de sujétion médiatique. La mise en forme de cette déraison pure suppose le chef charismatique, le grand organisateur, le principe de cristallisation.

Ensuite, le fascisme de renard : il tire les leçons du passé et suppose des arrangements formels, des révolutions de signifiants. Car le libéralisme, lui, est plastique, voilà d'ailleurs sa force. Le coup d’État n'est pas populaire : trop visible, trop indéfendable en ces heures de médiatisation planétaire et de plein pouvoir des images. Mauvais genre... D'où la mise à l'écart de la violence du lion machiavélien au profit du renard appartenant au même bestiaire mais célèbre pour sa ruse, sa rouerie, sa filouterie. Le lion recourt à la puissance de l'armée, le goupil à la force des agencements discrets.

Pour le contenu, les choses changent peu : il s'agit toujours de réduire le divers à l'un et de soumettre les individualités à une communauté qui les transcende ; on recourt à la pensée magique, aux instincts plus qu'à la raison ; on intimide ; on justifie la terreur par la lutte contre des ennemis transformés en bouc émissaire; on contraint moins par corps qu'on ne subjugue les âmes ; on ne maltraite pas les chairs, mais on matraque l'esprit; on ne lâche pas la troupe ; on formate les intelligences à ne pas ou plus penser : rien de bien neuf, sinon l'emballage... 

Le succès de l'entreprise se confirme : dans les zones à domination libérale — l'Europe maastrichtienne en faisant bien sûr partie —, l'édition et la presse servent le même brouet insipide ; les politiciens au pouvoir, droite et gauche confondues, défendent un même programme sous de fausses différences orchestrées pour le spectacle ; la pensée dominante célèbre la pensée des dominants ; le marché fait la loi sur la totalité des secteurs — éducation, santé, culture, bien sûr, mais aussi armée et police ; partis, syndicats, parlements participent de l'oligarchie reproduisant le social à l'identique ; on déconsidère l'usage public de la raison critique au profit de logiques irrationnelles de communication — savamment théâtralisées et scénographiées par des consortiums financiers en situation de monopole ; on manipule quotidiennement les masses par un usage adducteur de la télévision ; on empêche tout projet constructeur un tant soit peu consistant au profit d'une religion consumériste, etc.

Ce fascisme de renard est micrologique, car il se manifeste dans des occasions infimes et minuscules. Leçon de Michel Foucault : le pouvoir est partout. Donc dans les intervalles, les interstices, l'entre-deux du réel. Ici, là, ailleurs, sur de petites surfaces, dans des zones étroites. Mille fois dans la journée, cette renardie produit des effets.

Autre leçon magistrale, celle de La Boétie : il affirme dans son Discours de la servitude volontaire que tout pouvoir s'exerce avec l'assentiment de ceux sur lesquels il se manifeste. Ce micro-fascisme ne vient donc pas du haut, mais il irradie sur le mode rhizomique avec des passeurs — potentiellement, chacun de nous... — qui deviennent des conducteurs, au sens électrique, de cette énergie mauvaise. Ce constat constitue le premier temps nécessaire à une logique de résistance. Savoir où est l'aliénation, comment elle fonctionne, d'où elle provient, permet d'envisager la suite avec optimisme.

Michel Onfray, La puissance d'exister.


mardi, octobre 25, 2022

Les différentes existences dans les trois mondes des phénomènes


"Techniquement, j’étais mort pendant 90 minutes. Je me souviens m’être couché le samedi soir puis m’être réveillé aux soins intensifs de cardiologie le jeudi" a ainsi déclaré Alistair Blake (61 ans) au Daily Star. Et d’ajouter : "Mon cerveau a bloqué ce qui s’est passé entre temps." 

Une once de connaissance traditionnelle aurait-elle débloqué le cerveau d'Alistair ?


Cosmogonie Bouddhique

Les différentes existences dans les trois mondes des phénomènes

Par Nirodha


Pour les hindous, la doctrine de la réincarnation est le point vital par une évolution du corps subtil après la mort dans les régions successives, les loka, jusqu’à ce que la réalisation soit achevée, et cette partie de la doctrine appartient au chapitre IV des Brahmâ-Sûtra, Sûtra 1 à 18 qui traitent exclusivement de la réincarnation sur notre terre, ce qui concerne le plus grand nombre, tandis que les Sûtra suivants traitent de l’itinéraire du corps subtil dans des régions supérieures, itinéraire réservé au Jîva (libéré) privilégié dont le nombre est très petit. Quand on parle de réincarnation, c’est sur ce chapitre IV, 1ière section, que l’on doit s’appuyer. Les Brahmâ-Sûtra, tirés des différentes Upanishads et des Vedas, donnent, dans leur ensemble, toutes les doctrines du Vedânta.

[En résumé : le « corps subtil » ou « nâma-skandha » lié à la forme corporelle du corps de chair, le « rûpa-skhandha », est l’ensemble de quatre agrégats psychiques conditionnés, qui conditionnent le « cœur » et composent ainsi une « charge karmique » déterminée par : 1 – sensations, 2 – notions, 3 – facteurs d’existences, 4 – connaissance discriminative errante ou conscient obnubilé ; ces 4 agrégats sont non-vus, aveuglés chez l’humain ignorant qui continue inexorablement sa course par ce karma associé après la mort du corps physique, d’où l’hypothèse des renaissances à vérifier par une ascèse équilibrée, si instruite et toujours guidée par l’Intuition métaphysique, et cette autre hypothèse vérifiable par le Sage du « sans-naissance, ajâta, sans-devenir, … etc … », quand le karma s’épuise et s’éteint par la purification de l’affectivité et l’ascèse justement conduite vers ce qui est nommé « éveil »].

Cela dit, le Grand Sage du Tamil Nadu, Ramana Maharshi, interrogé sur l’état posthume de l’homme répondra : « Pourquoi voulez-vous savoir ce que vous serez quand vous mourrez avant de savoir ce que vous êtes maintenant ? Trouvez d’abord ce que vous êtes maintenant ! ».

Cette réponse sera aussi celle du Bouddha énoncée dans le Majjhima-Nikâya :

« Je ne me suis pas prononcé sur les grands problèmes parce que la connaissance de ces choses ne fait faire aucun progrès sur la Voie de la Libération, parce que cela ne sert ni à la tranquillisation, Samatha, ni à l’Eveil, la Bodhi opérant Vipasyanâ « la Vue des choses telles qu’elles sont ». Ce qui sert à la tranquillisation et à l’Eveil, voilà ce que le Bouddha a enseigné aux siens : la vérité de l’insatisfaction, l’origine de l’insatisfaction, la suppression de l’insatisfaction, le chemin qui mène à la suppression de l’insatisfaction. C’est pourquoi, ce qui n’a pas été développé par moi, que cela demeure non développé, et ce qui a été développé, que cela soit développé ».

La cosmogonie bouddhique au fond modifié est d’origine Hindou.

Elle décrit précisément les différents mondes dans lesquels se trouvent différentes existences dont les humains. L’abhidharma bouddhique nomme l’ensemble des caractères psychophysiologiques des comportements humains aussi déterminés et dépendants d’une charge karmique dans un « courant subconscient du devenir, bhavanga srota », et un « conscient, vi–jñâna », aveuglé, ignorant, avidya. A noter que le terme psychologie n’a en fait pas d’équivalent bouddhique car la « psyché » dans son aspect proprement humain, manas, est considérée comme un 6ième sens au même rang que les autres sens classiques : œil, nez, oreille, langue, tangible et, de même qu’il y a conscience de l’œil, il y a conscience de la psyché ! Disons, par convention, que les données « psychologiques » bouddhiques sont un trésor d’informations éclairées par la Connaissance transcendante sans équivalent en Occident qui a perdu cette Connaissance transcendante par perte de l’axe métaphysique

La connaissance de cette cosmogonie reste utile pour l’aspirant dans sa pratique du Dharma seulement si l’intuition métaphysique est éveillée puis développée sur la voie du Dharma « extra-religieux et non-dogmatique ». Cette Cosmogonie décrit un triple monde, triloka, dans les phénomènes.

Le Premier monde des phénomènes est le kâmadhâtu dans le kâma-loka. C’est le lieu du monde des désirs sensuels en 6 destinées toujours soumises à l’insatisfaction, la souffrance, le mal–heur.

Les 3 premières destinées sont qualifiées de misérables, durgati, apâya.

1 – Les enfers, naraka ou nîriya. Nîriya est la « voie vers le bas », état non définitif car quand le karma est épuré, l’enfer est quitté. Ces enfers concernent aussi les humains.

2 – Les animaux, tiryagyoni. L’homme est un animal prédateur plus insidieux que l’animal.

3 – Les « esprits » affamés, monde des trépassés, fantômes avides, démons, preta.

Les 3 dernières destinées sont qualifiées de plus heureuses, sugati.

4 – Les humains, manusya, représentent « la destinée la plus favorable pour l’éveil », à la fois heureuse et malheureuse. Mais rare est la naissance en tant qu’homme.

5 – Les demi-dieux jaloux, furieux, « titans », asura. On y classe des dominants politiques, religieux en collusion avec d’autres dominants qui les servent pour préserver leurs pouvoirs.

6 – Six classes de dieux du kâmadeva, les moins élevés d’un deva-loka, destinées dites heureuses, sugati, à la très longue existence mais aussi soumise à l’insatisfaction.

Le Bouddha est qualifié « Instructeur des devas et des hommes ».

Le Second monde des phénomènes (subtils) est le rûpadhâtu dans le rûpa-loka. Il comprend 17 classes suprahumaines du Brahmaloka, destinées heureuses, nées dans les sphères de la « forme subtile » des quatre premiers dhyâna ou états profonds de calme méditatif dont le 4ième dhyâna peut conduire à l’éveil total, Nirvâna. Ces mondes concernent des disciples très avancés sur la Voie du Dharma en précisant cependant que « Vipasyanâ » seule peut conduire le disciple à aller directement vers le Nirvâna sans passer par les dhyâna.

Le Troisième monde des phénomènes (subtils) est l’arûpadhâtu dans l’arûpa-loka. C’est le lieu de 4 classes suprahumaines du Caturârûpya-Brahmaloka, heureuses, nées dans les sphères du « sans-forme » des quatre autres dhyâna dits supérieurs qui suivent ceux du rûpa-loka.

Cette Cosmogonie nomme ainsi 34 destinées, gati. Cependant, et il faut le souligner, on peut rapporter la notion des destinées du Kâmaloka aux états de conscience expérimentés par l’homme :

- Divins dans l’extase, 
- Abrutis dans la bestialité, 
- Titanesques dans la fureur, 
- Démoniaques dans le désespoir.

La croyance, la foi, n’étant pas admise dans le Dharma, pour nous occidentaux, il ne peut s’agir que d’une hypothèse à vérifier par la Vue directe, Prajñâ.

« Inconcevable est le commencement à partir duquel les existences engagées dans l’ignorance, enchaînées par la soif de l’existence, errent à l’aventure de naissance en naissance ». Samyutta-Nikâya, II.

« Tandis que, en ce long voyage, vous erriez à l’aventure de naissance en naissance, et que vous gémissiez et que vous pleuriez parce que vous aviez en partage ce que vous haïssiez et que vous n’aviez pas en partage ce que vous aimiez, il est coulé, il a été versé par vous plus de larmes qu’il y a d’eau dans les quatre océans ». Samyutta-Nikâya, II.

L’animal-humain est un double prédateur

Croire en la « nature humaine » relève d’un malentendu par ignorance de cette « nature ». L’animal-humain, de sa naissance à sa mort, s’agite dans le bourbier du monde des désirs jamais assez assouvis, désirant toujours plus, aussi pour ne pas perdre les objets du désir afin d’en jouir encore. Bien des humains dominants comme dominés ne dépassent pas le déterminisme animal. Leur niveau de conscience est si bas, qu’ils ne peuvent que s’enfermer dans les destinées misérables. L’animal n’a que des besoins. L’humain confond besoins et désirs et de cette confusion découle sa souffrance. L’humain est un double prédateur pour satisfaire d’abord ses besoins mais surtout ses désirs qui n’ont aucune limite. C’est pourquoi la perversion narcissique aussi nommée vampirisme psychique est une caractéristique des prédateurs professionnels plus nombreux qu’on ne le pense et qui font souffrir. La conséquence inéluctable à ces comportements malsains est la rétribution karmique incontournable des actes, paroles, pensées, une rétribution qui paradoxalement peut devenir un excellent « guru » jusqu’à pouvoir conduire à comprendre les erreurs perpétrées, à se « réveiller », pour parfois permettre d’entrer sur une Voie de Libération. L’humain cherche constamment le bonheur dans les phénomènes au cours de son existence, c’est légitime et donc « humain ». Il ne rencontre généralement que beaucoup d’ennuis et un peu de joie à laquelle il s’accroche comme à une bouée de sauvetage impermanente. Le Dharma nous dit que ce bonheur « mondain » est illusoire car il dépend toujours des attachements à quelque chose ou à quelqu’un, et qu’il est un autre bonheur dit « supramondain » qui ne dépend de rien ni de personne. Cet autre « bonheur supramondain », lui aussi, doit être dépassé sur le cheminement. . Ce processus d’éveil par abandon n’est jamais un « marché de dupes ».

Il est recommandé de ne jamais tomber entre les griffes des requins prédateurs qui se font passer pour des gurus ou des instructeurs soi-disant spirituels alors qu’ils ne sont pas des éveillés mais des menteurs, des propagandistes, des prestidigitateurs, des illusionnistes, des profiteurs, des vampires d’énergie parfois des charognards. De même pour le politique qui veut toujours votre bien en cherchant à vous prendre tout jusqu’à votre « âme » pour assouvir ses soifs. Mais les requins se retrouvent partout et dans tous les domaines à tous les échelons d’une société. C’est cela la « nature humaine ». Les rapports humains sont très souvent fondés sur le vampirisme psychique et l’adoration au dieu Mammon, l’argent. La vigilance exercée serait aussi de toujours pouvoir voir les intentions cachées de ceux qui s’intéressent à vous. Le fait que des « Parias », des hors castes, avarna, deviendront de grands Sages est réjouissant.

Un historique de cette cosmogonie bouddhique

1 – Cette cosmogonie bouddhique sera considérée dès le vivant du Bouddha qui aurait ordonné qu’elle soit représentée sous la forme picturale d’une « roue », la « roue de l’errance de l’existence ou ronde des renaissances » : bhavacakra, et inscrite sur la porte d’entrée du monastère Veluvana à Râjagrha au Népal. Le Bouddha aurait dicté la manière de la représenter. Sur cette roue il fera inscrire deux versets retrouvés plus tard dans le Samyutta-Nikâya du Canon Pâli. En voici la traduction : « Commencer à cheminer ; renoncer au monde ; s’appliquer à l’enseignement du Bouddha ; chasser l’armée de la Mort comme un éléphant écrase une maison de paille. Celui qui, par la Doctrine et par la Discipline, conduit sa vie intelligemment par la Vigilance, abandonnant la ronde des renaissances, vraiment, il met un terme à l’insatisfaction, à la souffrance ».

2 – La plus ancienne peinture découverte à ce jour d’un bhavacakra est celle que L. A. Waddell trouva dans une grotte d’Ajantâ au centre de l’Inde. Cette peinture a 6 rayons qui représentent les 6 mondes du kâma-loka, alors que la roue décrite dans le Divyâvadâna n’en a que 5 qui correspondent à 5 destinées. Ces 5 destinées furent augmentées d’une autre, ce qui fera 6 destinées du fait de représenter en plus la destinée des demi-dieux jaloux, titanesques, les asuras qui composent, redisons-le, certains pouvoirs dominants. Cette peinture d’Ajantâ est datée du 6ième siècle de notre ère tandis que la représentation Tibétaine est considérée comme une copie rapportée au Tibet par Bande Yeshe au 8ième siècle de notre ère. Cette représentation se retrouve dans la quasi-totalité des temples tibétains. La forme Tibétaine de la roue est de deux styles : l’ancienne et la nouvelle. La nouvelle inclut la figure d’un Bodhisattva qui vient dans chaque monde instruire du Dharma les existences qui s’y trouvent.

3 – Cette roue sera réutilisée à compter du 8ième siècle par des Tibétains qui en feront un moyen habile pédagogique d’instruction. Cette roue n’a ni commencement ni fin mais gouverne le devenir de toute existence par la « chaîne des origines interdépendantes » ou « loi de causalité » (représentée en 12 maillons sur la jante de la roue mais que nous ne développerons pas ici) en mode « construction » pour le profane ignorant dans le samsâra et en mode « extinction » qui ne concerne que l’aspirant à l’éveil. Ce que l’on nomme « Libération » est la sortie irréversible de cette roue ou ronde infernale par la Connaissance transcendante développée des données du Dharma.

La partie « médiane » de cette « roue » représente donc les 6 existences dans le monde du désir et son « moyeu » représente les trois racines de l’avidité, de la haine et de la stupidité par ignorance. A l’extérieur de cette roue se trouve le Bouddha qui indique du doigt le Sentier Octuple représenté par une petite roue à 8 branches.

Ce que le Bouddha a redécouvert

Le Bouddha, à ses 35 ans, après une ascèse extrême qui dura 6 années, retrouvera la « Voie du milieu » qui évite, abandonne les deux extrêmes que sont « l’addiction aux plaisirs des sens par auto-indulgence matérialiste » et « l’addiction à l’auto-mortification idéaliste », deux formes d’égotisme, en rappelant que l’ego est considéré comme une plaie purulente. Ses Quatre Nobles Vérités sont fondées sur la médecine antique ayurvédique :

1. Diagnostic
2. Cause(s) de la maladie
3. Annonce de la guérison par cessation des causes
4. Traitement à appliquer.

Jusqu’ici rien de surprenant à comprendre. Développons :

1. Diagnostic : tout est souffrance, ou plutôt, insatisfaction du fait que tous les composés sont impermanents, insatisfaisants, non-substantiels.
2. La cause de la maladie est la soif des plaisirs sensuels, la soif d’existence, la soif de non-existence.
3. La guérison est la fin annoncée de ces trois soifs.
4. Le traitement à appliquer est l’Excellent Sentier Octuple par l’éveil de la Connaissance métaphysique et surtout par son développement.

Homme

La racine sanskrite « men » donnera le mot sanskrit « manas : mental », le mot sanskrit « manusya : existence humaine » qui donnera le mot « manouche » en Occident, le mot anglais « man : homme », aussi le mot français « MENSONGE » … A noter que les Manouches, Tziganes, Gitans, viennent d’Inde dont ils furent chassés essentiellement du nord-est de l’Inde il y a plusieurs siècles.

Anecdote authentique

Dans la région de Calcutta, au début du 20ième siècle, un Sage de l’advaïta recevra la visite d’un jeune homme de l’aristocratie Indienne de Calcutta. Ce dernier lui rendit visite pour solliciter de pouvoir rentrer dans l’Ordre de cet advaïta enseigné par ce Sage. Pensant faire un effet d’annonce pour obtenir l’approbation du Sage, il lui dira ceci : « Je ne mens jamais ! ». « Très bien (lui répondit le Sage). Dans ce cas vous allez rentrer chez vous pour apprendre à mentir parfaitement. Puis, quand vous aurez appris à mentir parfaitement, vous pourrez revenir me voir et nous pourrons alors mais seulement alors revoir votre demande … ».

L’Intuition métaphysique ou Connaissance transcendante, Prajñâ, était connue bien avant l’écriture des VEDAS et des UPANISHAD. Il est à constater que les temps « modernes » très stupides considèrent l’homme pré–historique comme une sorte de demeuré en évolution. L’homme « moderne » est cet homme post-historique dégénéré d’une histoire dont il ne connaît pas grand-chose. 4000 ans de mythologie ont plus ou moins occulté le Dharma. Le Bouddha historique Retrouvera, nous l’avons déjà dit, cette Connaissance Transcendante qui n’a rien à voir avec les connaissances mondaines incapables de solder la question de la souffrance et la science qui démythifie est peut-être utile mais en est impuissante.

Dans l’Excellent Sentier Octuple, nous trouvons deux notions fondamentales et inséparables qui constituent Prajñâ, l’Intuition métaphysique ou Connaissance transcendante.

1. Vues Justes, Sammâ-ditthi. Ces Vues justes se développent par la compréhension profonde des notions du Dharma qui conduisent vers l’éveil donc l’abandon total.

2. Intentions Justes, Sammâ-sankappa. Elles accompagnent les Vues Justes vers l’éveil. Vues justes et Intentions justes sont inséparables et rendent effectives la pratique des 6 autres membres de l’Excellent Sentier Octuple : paroles justes, actions justes, moyens d’existence justes, effort juste, attention-vigilance juste, concentration juste.

C’est pourquoi, le dénommé « libre-arbitre » doit être compris pour ce qu’il est afin d’éviter tout malentendu. Le « libre-arbitre » n’est que la recherche à comprendre ce que l’on ne comprend pas mais s’affirme généralement dans ce qui est nommé « purulence des opinions, drsti-âsrava ». Il n’est de véritable « libre-arbitre » que dans la libération des vues fausses, des intentions et décisions fausses qui découlent nécessairement de l’ignorance et qui sont motrices de la plupart des comportements illusionnés qui ne peuvent produire que de la souffrance, par ce que le moyeu de la « roue du devenir dans l’errance » indique clairement. Celui qui vit dans le monde en tant que laïque, a, cela dit, le devoir de lucidité et par le courage de réfléchir le devoir de résistance par cette lucidité développée, « lucidité » pour agir proprement vers l’éveil

Cette notion de « libre-arbitre » appartient donc au monde du profane qui, tel qu’il est, « ne sait pas qu’il ne sait pas ». On ne peut vraiment parler de « liberté » que lorsque l’on comprend ce qu’est « la Libération des attachements par ignorance et aveuglements », donc quand l’on comprend ce que sont les Vues Justes et les Intentions Justes, c’est-à-dire d’abord « quand on sait qu’on ne sait pas » puis, quand cheminant sur la voie de l’Excellent Sentier Octuple, on peut comprendre le verset suivant : 

Verset de la Mundakopanishad 1°/1°/3° : « Qu’est cela, qui une fois connu, tout le reste est connu ? »


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BONUS :

PDF gratuit, Bardo Thödol (Kazi Dawa Samdup)

La provenance de ce livre n'est pas connue. Adaptation tibétaine d'un original indien ou, beaucoup plus vraisemblablement, adaptation bouddhique d'une tradition tibétaine antérieure au VIIème siècle. 

Le Bardo Thödol est un traité de la mort reposant sur un fond d'animisme extrême-oriental. La description, non extérieure, mais interne et vécue de l'agonie est si précise, qu'on pourrait croire cette science eschatologique acquise par des hommes revenus du seuil même de la mort. 

Le traducteur anglais, Dr W. Y. Evans-Wentz, la croit plutôt dictée par de grands maîtres, agonisants attentifs, qui eurent la force d'enseigner à mesure, à leurs disciples, le processus de leur propre fin. Mais les enseignements de ce Guide vont plus loin. Après s'être adressés au mourant, ils dirigent l'esprit du mort à travers les visions infernales qui l'épouvantent et l'égarent. 

Dans l'état intermédiaire – le Bardo – entre la mort et la renaissance, se développent selon un déterminisme rigoureux, les effets nécessaires dont les causes furent les oeuvres de la vie. Car enfers, dieux infernaux, tourments sont créés par l'esprit lui-même, ils n'existent pas en dehors de lui. Ils ne sont que phantasmes ni plus réels, ni plus médiats que les mauvais rêves des mauvaises consciences. 

Enfin, ce Livre des Morts aborde avec assurance le problème difficile, la pierre d'achoppement du Bouddhisme, le point où se ferme, sans se souder, l'anneau de la connexion causale, où finit un cycle et commence le suivant : le mécanisme de la transmigration.

Alors que des textes plus canoniques font intervenir, assez maladroitement, les Gandharvas, véritables dei ex machina, le Bardo Thödol poursuit son développement discursif plus satisfaisant, et il détermine par le jeu des attractions et répulsions non seulement les parents mais aussi le sexe de l'être qui s'incarne. 

Mme M. La Fuente a traduit de l'anglais tout l'ouvrage du Dr Evans-Wentz, introduction, texte, notes et opinions personnelles, sans rien ajouter ni retrancher. Cet effacement du traducteur et sa persévérance devant une tâche si ardue font honneur à son goût désintéressé de la recherche objective. 

Le document que nous révèle Mme La Fuente ne s'adresse pas seulement aux "Amis", mais à tous les curieux du Bouddhisme. Son intérêt déborde même les frontières du Bouddhisme par la gravité et l'universalité du sujet. 

J. BACOT. Paris, mai 1933.


lundi, octobre 24, 2022

"J'ai testé la presse, elle est pourrie !"


(1:33)
Bande annonce du film de Jean Yanne, "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" (1972). Une satire cinglante et drôle des médias qui date d'un demi-siècle.


"Parlant des journalistes de son pays, un syndicaliste américain a observé : "Il y a vingt ans, ils déjeunaient avec nous dans des cafés. Aujourd’hui, ils dînent avec des industriels." 

En ne rencontrant que des "décideurs", en se dévoyant dans une société de cour et d’argent, en se transformant en machine à propagande de la pensée de marché, le journalisme s’est enfermé dans une classe et dans une caste. Il a perdu des lecteurs et son crédit. Il a précipité l’appauvrissement du débat public. Cette situation est le propre d’un système : les codes de déontologie n’y changeront pas grand-chose. Mais, face à ce que Paul Nizan appelait "les concepts dociles que rangent les caissiers soigneux de la pensée bourgeoise", la lucidité est une forme de résistance."

Serge Halimi, Les nouveaux chiens de garde. PDF gratuit :
https://inventin.lautre.net/livres/Halimi-Les-nouveaux-chiens-de-garde.pdf


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BONUS :

2022, bel exemple de journaliste aux ordres 


Pascal Praud :

 - "Le vaccin n'empêche pas la transmission, vous êtes d'accord là dessus, j'espère !" 


Boucle-la !

Jérôme Béglé intime l'ordre à Praud de se taire par un geste (Zipette sur la bouche) afin d'éviter de reconnaître ses mensonges et sa propagande pro-Pfizer ! Il a soutenu Macron et il en a été récompensé ! Bel exemple de journaliste aux ordres !

Courte vidéo :




dimanche, octobre 23, 2022

Klaus Schwab et le Pacte des Catacombes




Le synode sous la pression LGBT.
"L'Agenda 2030 est fondé sur la création d'un monde meilleur pour tous, y compris pour les personnes LGBT."


Le Forum économique mondial avait invité l’archevêque de Recife (Brésil), Dom Helder Câmara (1909-1999). 

"L'archevêque était le mentor du professeur Klaus Schwab ainsi que celui du pape François", affirme Leo Zagami, ancien membre du Comité exécutif maçonnique et auteur de "Confessions d'un illuminati".

Le 16 novembre 1965, moins d’un mois avant la clôture du Concile Vatican II, Helder Câmara figurait parmi la quarantaine de pères conciliaires qui signèrent le Pacte des Catacombes pour l'avènement d'un nouvel ordre social, comme l'indique le point 10 du pacte :

"Nous mettrons tout en œuvre pour que les responsables de notre gouvernement et de nos services publics décident et mettent en application les lois, les structures et les institutions sociales nécessaires à la justice, à l’égalité et au développement harmonisé et total de tout l’homme chez tous les hommes et par là l’avènement d’un autre ordre social, nouveau, digne des fils de l’homme et des fils de Dieu."

Leo Zagami : "Schwab a fait du Pacte des Catacombes et du travail de Câmara le thème central du Forum économique mondial au milieu des années 70, invitant Câmara à Davos en tant qu'invité spécial, comme je l'explique dans mon livre. C'est la raison pour laquelle le pape François insiste maintenant sur le fait que nous avons besoin d'un nouveau système économique...

Le 23 août, il a été rapporté que le pape François avait exigé que tous les fonds de l'Église catholique soient transférés à la banque du Vatican d'ici octobre, apparemment suite au troisième point énoncé par le tristement célèbre Pacte, mais nous savons tous aussi qu'il y a une prise de conscience soudaine que le système bancaire européen pourrait bientôt s'effondrer..." (leozagami-com)

"Vous n’aurez rien et vous vivrez heureux", cette phrase prononcée par Klaus Schwab, "grand prêtre" du Forum Economique de Davos rappelle le point 3 du Pacte des Catacombes :

"Nous ne posséderons ni immeubles, ni meubles ni comptes en banque, etc., en notre propre nom ; et s’il faut posséder, nous mettrons tout au nom du diocèse, ou des œuvres sociales ou caritatives."

En 2019, des pères synodaux ont renouvelé le Pacte des Catacombes. 

"Il me semble que, depuis le début, l’un des objectifs du Synode sur la synodalité est de légitimer l’agenda LGBT au sein de l’Eglise. Le geste est donc perturbateur et indique la volonté des dirigeants de l’Eglise d’embrasser l’agenda LGBT, avec toutes les conséquences dramatiques pour le magistère." Riccardo Cascioli, rédacteur en chef de La Nuova Bussola Quotidiana.


samedi, octobre 22, 2022

Abécédaire du Nouvel Ordre Mondial





Précisons d’emblée que cet Abécédaire du Nouvel Ordre Mondial n’est pas fait pour les tièdes, les modérés, les adeptes de la bien-pensance et de la politique du ventre mou. 


"Arthur Sapaudia a puisé ses sources parmi des livres qui ont pour la plupart peu de chances de se trouver sur les rayons de la FNAC et des médias qui donnent des cauchemars aux promoteurs de la pensée wokiste. Vous voilà prévenus. 

Ça décoiffe du début à la fin de ce recueil de près de cinq cents pages. Ici, pas de langue de bois, on appelle un chat un chat et on pourfend à la hache toutes les fariboles cosmopolites. La liste des sujets abordés est extrêmement vaste : citons au hasard l’antiracisme, l’avortement, la disparition des Blancs, les chemtrails, le contrôle mental, le Covid, Disney, la Fabian Society, le féminisme, la franc-maçonnerie, la géo-ingénierie, le Great Reset, la GPA, HAARP, Hollywood, l’immigration, la kabbale, le national-sionisme, le Parlement Juif Européen, la pédocriminalité, le QUI, le rapport Kinsey, le club Le Siècle, la surveillance généralisée, l’Institut Tavistock, le transhumanisme, le wahhabisme…

Ce travail a pour objectif d'aider les personnes ne désirant pas ou n'ayant pas le temps ou la motivation d'ingurgiter et d'assimiler des heures de conférences ou des centaines de livres interminables ; d'aider ceux qui se sont remis à lire récemment en les aiguillant vers de futures lectures ; de résumer et vulgariser des notions issus de plusieurs ouvrages ; d'approfondir certains sujets oubliés ou méconnus ; enfin et surtout, de mieux comprendre la situation actuelle afin de sortir de la déprime."

Le Saint-Empire Euro-Germanique

"Sous Ursula von der Leyen, l'UE est en train de passer d'une démocratie à une tyrannie."  Cristian Terhes, député europée...