jeudi, décembre 01, 2022

Le Totalitarisme démasqué


De la corruption philosophique et psychologique
Fraudes épistémologiques

Ariane Bilheran est une philosophe française qui a beaucoup investigué la philosophie morale et politique en continuité des travaux d’Hannah Arendt. Docteur en psychopathologie, elle est l’auteure du livre « Le débat interdit ». Elle contribue par ses travaux à ceux de Jean Dominique Michel, anthropologue de la santé et de la médecine, et à ceux de Vincent Pavan, penseur éclairé et le plus grand mathématicien français actuel qui a été récemment interdit d’enseigner dans son université d’Aix en Provence pour avoir osé démontrer la supercherie du Covid 19 et l’utilisation frauduleuse des mathématiques à cette fin. Cet exposé magistral décrit et démontre clairement les techniques de manipulation mentale, en particulier les fraudes épistémologiques utilisées par tous les totalitarismes, et cela depuis toujours. Ses connaissances éclairées dans le domaine des spiritualités donnent en plus à sa lucidité une dimension métaphysique, ce qui est rare. C’est pourquoi nous remercions ces trois chercheurs, nobles au sens véritable, qui par leur courage de réfléchir, hors esprit de troupeau, font partie de la « véritable élite » qui n’a rien à voir avec cette frauduleuse-élite parasitaire qui domine et torture les peuples à des fins sordides. Que signifie donc « vivre et exister » sans ce courage ?

Prajñâ

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Conférence d’Ariane Bilheran 

Je vais vous présenter ce que j’ai présenté à Lisbonne sur la corruption philosophique et psychologique concernant la crise depuis 2020. Lorsque l’on fait de la philosophie on revient (devrait revenir) toujours à l’étymologie. Et comme nous l’avons bien décrit avec Vincent Pavan, dans le « débat interdit », il y a un vrai problème éthique de corruption de la langue et de la logique. L’étymologie du mot « corruption » nous conduit au verbe latin « corrumpere » qui veut dire « rompre avec ». Cicéron, le grand orateur romain, nous parlait de « corrompre les mœurs d’une cité » et il nous disait que la corruption était d’abord « la manifestation d’une décadence morale » et que l’on peut corrompre avec de l’argent. C’est la méthode la plus connue. Le mot « corruption » signifie aussi « briser ensemble », « casser, détruire avec l’autre ».

La corruption est une « rupture entre les êtres »

Les époques corrompues sont celles où le lien entre les êtres se rompt sous la méfiance, l’envie, la haine, la méchanceté [commentaire : on retrouve ici les « 3 racines, trimûla, qui causent la souffrance dans la psychologie hindou : lobha, dvesa, moha : avidité, haine, stupidité par ignorance] ; et quand nous approfondissons encore plus on se rend compte que le verbe « rumpere » provient du latin « rupes » qui veut dire « paroi de rocher, ravin, grotte, précipice ».

Donc, la corruption est un précipice entre l’autre et moi, entre l’Etat et son peuple ; c’est un gouffre qui divise les familles, les amis, les professions et tout simplement l’humanité comme nous le vivons tous depuis plus de deux ans. Alors, de tout temps, le pouvoir est lié à la corruption. Et ce qui nous interpelle et nous l’avons vu depuis le 1er trimestre 2020, c’est pour l’endoctrinement des masses.

L’histoire qui a été racontée aux peuples est la suivante : 

Un ennemi visible ou invisible, imaginaire ou pas mais ici invisible nous persécute, et nous devons « entrer en guerre » contre cet ennemi. Tout le monde se souvient de ce discours. Et cette guerre justifie l’utilisation du harcèlement, de la propagande de guerre et donc tous les moyens sont permis. Sur le plan psychologique c’est « un délire de persécution ». Maintenant tout le monde connaît le terme de « paranoïa » qui, avant, était mis dans un tiroir. Ce délire de persécution traumatise les individus, les dissocie et les fait entrer dans ce que Mattias Desmet, psychologue clinicien, a appelé une « psychose de masse », c’est-à-dire un discours qui ne correspond plus du tout à la réalité de l’expérience. Et ce discours peut conduire l’individu à des passages à l’acte nuisible, haineux, dangereux, qu’il n’aurait pas commis en d’autres circonstances. Dans le système totalitaire, le contenu de ce discours de délire peut changer comme, par exemple, la nature de l’ennemi désigné : un jour, un ennemi et le lendemain, un autre ennemi, mais la structure est la même.

Et pour obtenir l’endoctrinement des masses, il faut utiliser un harcèlement constant pour susciter et entretenir régulièrement chez l’individu un état de terreur à partir duquel, bien sûr, on le conduira à croire et à adopter des comportements. Les apparentes « pauses » dans ce harcèlement font partie de la manipulation comme lorsque le bourreau après la torture vous donne un verre d’eau et prononce une phrase aimable avant de recommencer. Donc, il ne faut absolument pas être dupe des « pauses ». Les méthodes qui ont été employées sur les populations sont des méthodes sectaires et je renvoie à la plainte qui a été déposée par Maître Virginie de Araujo-Recchia (qui travaille avec le grand avocat allemand Reiner Fuellmich, concernant les dérives sectaires et leurs crimes contre l’humanité).

Ces méthodes sont les suivantes :

Terreur, un virus extrêmement dangereux veut nous tuer ; la séquestration ; des confinements ; des freins à la liberté de mouvement et l’atteinte aux droits fondamentaux inaliénables, ce qui veut dire qu’ils ne peuvent s’aliéner en aucune circonstance.

Et bien là, cela n’a pas été le cas, par exemple, le droit à l’égalité devant la loi, la liberté d’expression. Il y a également une maltraitance généralisée sur toute la population : culpabilisation des individus potentiellement meurtriers de leur entourage, séduction, chantage, refus de soins pour certaines catégories de populations, désorganisation des repères spatiaux et temporels pour l’ensemble de la population mondiale. On le voit aujourd’hui, beaucoup de gens ont du mal à se projeter par tout cela dans le temps, tout simplement parce que des repères fondamentaux ont été attaqués. La surveillance, la transgression de la vie intime des personnes, etc. Les citoyens qui questionnent, comme nous, sont considérés comme mauvais jusqu’à même des appels au meurtre des discours politiques.

En Italie, des personnalités du journalisme, de la politique et de la médecine ont appelé à une ségrégation dans les trains entre vaccinés et non-vaccinés, à l’affichage par un panneau porté autour du cou pour les non-vaccinés avec des déclarations publiques de rétablir les chambres à gaz.

Il y a eu aussi des conflits de loyauté. Conflit de loyauté, c’est une notion de psychologie qui parle de choix impossibles à faire, des « faux choix ». Par exemple : « tu dois choisir entre le droit au travail, tes moyens de subsistance, et le droit de disposer de ton propre corps » : c’est un faux choix.

Il y a eu une suggestion hypnotique jusqu’à induire un interdit de penser chez les gens avec les masses Media, les répétitions d’une comptabilité mortifère quotidienne, des discours de haine et des images de panique.

Il y a eu aussi de l’intimidation, de la menace, de la censure et des persécutions. Toute forme de désaccord ou d’interrogation rencontrent aujourd’hui censure, calomnie, répression et nous en avons des exemples vivants comme Vincent Pavan ou Emmanuel Darles, ce jour. Nous n’avons pas le droit de réfuter la narration dogmatique officielle malgré les nombreux paradoxes qu’elle contient.

Il y a eu aussi des chocs traumatiques réitérés sur la durée et envoyés sur la population ; par exemple, des décisions de fermetures prises par décret au dernier moment, parfois même des décrets à l’intérieur des décrets, des discours paradoxaux (injonctions paradoxales) afin de sidérer les citoyens. En France, le gouvernement s’est illustré par dire tout et son contraire, parfois à quelques semaines d’intervalle sans jamais se justifier sur les propos tenus antérieurement.

Il y a eu enfin des anomalies généralisées et des faits de corruption ; par exemple, inciter des professionnels, traditionnellement non habilités, à pratiquer des injections comme des diététiciens, des kinésithérapeutes, mais également des psychologues (ce n’est pas notre métier), moyennant des tarifications juteuses. La corruption consiste à détourner les déontologies des métiers, à obliger les professionnels à des pratiques qui ne font pas partie de leur cadre de référence, tout en obligeant les professionnels qui étaient formés à ne plus pouvoir exercer leur métier dans les règles de l’art ; par exemple, les médecins, à soigner.

Dans cette dérive totalitaire, il y a ce que l’on appelle « l’idéologie » qui est « une croyance délirante » qui n’a plus de lien avec la vérité logique et avec la vérité de l’expérience ; et cette idéologie a besoin sans cesse de se renouveler pour maintenir au pouvoir un pouvoir qui est devenu ou qui était illégitime.

Donc, il faut par le harcèlement obtenir l’adhésion à l’idéologie.

Cette idéologie doit évoluer. Pourquoi ? Parce que si elle se fige on va commencer à l’interroger et interroger le discours. C’est pourquoi, il faut absolument maintenir les populations dans une croyance anxieuse qui inquiète et excite les esprits.

L’endoctrinement des masses est une corruption morale, psychique, intellectuelle et émotionnelle des esprits. 

Notre problème c’est aussi l’obéissance « des gens de bien » à un système corrompu. 

Comme nous l’a démontré le Dr Olivier Soulier (brillant spécialiste de l’embryologie) pour le Covid, il y a une corruption énorme en haut lieu et ce n’est un secret pour personne que toute cette affaire enrichie démesurément des laboratoires tout en appauvrissant davantage les classes populaires et les classes moyennes.

Mais il y a deux autres maux dont nous souffrons : 

1 – Le premier, ce sont les individus qui se sont laissés corrompre ; nous avons vu émerger de faux-experts sur les plateaux TV, grassement payés mais aussi dans certains pays une population majoritairement achetée pour se taire et rester chez elle, ou des professionnels de santé gracieusement payés pour faire des piqûres, ou encore dans certains pays des primes et des bonus ont été donnés aux cliniques et aux hôpitaux pour déclarer des cas Covid ou des morts Covid. Ceci relève de la corruption par l’argent qui est une corruption essentiellement institutionnelle. 

2 – Le second problème, ce sont les gens de bien qui se soumettent à un système corrompu sans le voir en toute bonne foi, et nous souffrons de l’obéissance aveugle, de naïveté, de la passivité, de la crédulité et de l’honnêteté de tous les acteurs subalternes de ceux qui sont endoctrinés dans l’idéologie qui non seulement ne reçoivent pas d’argent mais sont prêts à sacrifier père, mère, enfants, au nom de l’idéologie dans laquelle ils sont endoctrinés ; vous le savez, j’ai une expérience des peuples d’Amérique du sud et cela m’a démontré que les peuples qui avaient une culture de la corruption résistent beaucoup mieux à la corruption totalitaire.

Le corrompu cherche évidemment son intérêt immédiat, financier ou pratique. C’est sans doute un mal mais c’est un moindre mal que son exact contraire. Le fait que des responsables et l’encadrement institutionnel accomplissent scrupuleusement leur mission dans la plus grande intégrité quand cette mission est au service d’une puissance mauvaise. C’est cela la banalité du mal dont nous parlait Hannah Arendt. Adolf Eichmann (1902-1962 ; criminel nazi mort par pendaison) n’était nullement un corrompu mais un fonctionnaire zélé qui ne cherchait aucun bénéfice personnel immédiat. C’était sa ligne de défense et elle était parfaitement exacte. Les peuples frondeurs où règne la corruption endémique avec un respect tout relatif pour la loi où l’on pratique les arrangements, les dessous de table, sont des peuples où l’air devient plus respirable lorsque le pouvoir dérive sur un versant totalitaire.

Au contraire, dans le nazisme, il était impossible de graisser la patte d’un fonctionnaire dans un pays protestant, puritain, Kantien, où le respect de la loi se place au-dessus de tout, même lorsque la loi est devenue déviante. 

De la même façon, pour le Covid, le patron de restaurant ou de bistrot qui s’applique avec zèle à contrôler le passe-sanitaire n’est nullement corrompu, hélas, quand son intérêt financier aurait plutôt été à ne pas appliquer la loi. Dans la même idée, les millions de communistes qui dans le monde soutenaient le pouvoir Stalinien, n’étaient pas corrompus mais des idéalistes parfaitement désintéressés !

Le système totalitaire est donc la rencontre entre un pouvoir cynique et corrompu au sommet de la pyramide qui nomme ses experts, ses intellectuels, ses dirigeants, et une masse d’individus crédules, obéissants, qui au contraire ne sont pas assez corrompus pour faire valoir leur intérêt personnel au détriment du sacrifice idéologique invoqué pour le « bien commun ».

Pour parvenir à ce résultat et endoctriner les esprits, il est impératif d’user de la « fraude », de la ruse, de la tromperie, de l’escroquerie. Dans l’idéologie qui est le délire de la psychose de masse et qui correspond au délire paranoïaque, il faut que les premiers principes, c’est-à-dire ceux sur quoi se fonde le discours, aient une apparence rationnelle mais soient totalement erronés.

Les hypothèses de base prises pour des vérités sont des erreurs logiques et cela a été la raison du livre « Le débat Interdit » où Vincent Pavan nous a livré les clés magistrales de cette erreur logique épistémologique.

Alors, si on reprend le délire de l’idéologie nazi, le raisonnement est le suivant. Le principe : « les juifs sont des parasites, or les parasites sont nuisibles, donc les juifs sont nuisibles », et bien ce raisonnement est faux car les juifs ne sont pas des parasites. Le premier principe est faux ! Mais si on admet ce 1er principe comme vrai, le délire commence et il entraînera les masses dans des passages à l’acte violents.

Les conditions de la raison ne sont pas aléatoires. Il existe des règles de langage et de logique et la recherche de la vérité doit répondre à des principes rigoureux, pas à des élucubrations fantaisistes. Dans notre affaire, tout a commencé par un dévoiement des mathématiques dans ce qu’on leur fait dire, conclure et pronostiquer et dans leur instrumentalisation inclue. Vincent Pavan l’explique. (Commentaire : Cédric Villani, autre mathématicien célèbre mais corrompu, refusera un débat sain avec Vincent Pavan car, entretemps, il courbera l’échine, se soumettant aux injonctions du gouvernement …)

Il y eu aussi une fraude langagière des Media de masses, élément indispensable pour mettre en place la démarche totalitaire. Le Pr. d’université Victor Kemperer, fils de Rabbin, juif et philologue, « décrypteur de la langue totalitaire », avait analysé la langue du 3ème Reich et noté de graves distorsions infligées à la langue allemande par le nazisme et on peut noter des euphémismes et des litotes pour atténuer la gravité ; c’est-à-dire qu’il s’agit de rendre acceptable une réalité moralement condamnable.

Après tout, si isoler c’est protéger, personne ne se formalisera d’abandonner autrui à son sort « car c’est prévu dans le programme », ni de les envoyer dans des camps de mise en quarantaine puisque c’est pour le bien de la personne ! Le langage est technique et euphémisant avec l’isolement prophylactique, avec le « track tracing » puisqu’il s’est agit ni plus ni moins que de traquer les citoyens.

Mais on ne le dira pas comme cela. La langue totalitaire devient un outil de persécution de certaines catégories de citoyen en utilisant des discours comme : ils ont des mauvais comportements … ils sont irresponsables …

Le quotidien Sud-ouest titra : « les français sont-ils irresponsables ? » : cette rengaine de la responsabilité. Le relâchement : « les français se relâchent ». Les jeunes gens sont estimés égoïstes, négligents. Le but est de coloniser les esprits. Dans le registre de la langue Covid, des mots ont disparus : soigner, diagnostiquer, guérir, immunité naturelle peu évoquée sinon cachée, et même « médicaments », remède, traitement ; il y a d’autres mots qui ont revêtu un sens inattendu : traçage, écouvillons ; des expressions dénuées de sens ont été employées : le porteur sain (cette expression est ancienne et sera promulguée par Big-Pharma), le malade asymptomatique (cela n’existe pas).

C’est extraordinaire, on assiste à un « ensauvagement des mots » comme le soulignait Victor Kemperer avec une communication asymétrique du haut vers le bas, fondée sur l’amplification du pouvoir vers la masse sans qu’aucune de ses assertions ne puissent être interrogées ou mise à la contradiction.

Il y a eu des amalgames entre malade et testé positif, entre porteur de virus et testé négatif, entre malade et contagieux, entre contagieux et assassin ! (Rappelons au passage que les tests PCR n’ont jamais rien prouvé, en réalité !). La criminalisation de tout individu « potentiellement » malade justifie une répression sur la base de sanctions exemplaires, de répressions, et dans certains pays de camps (d’internement).

Le 02/04/2021 on a appris que le gouvernement Italien avait décidé de rendre obligatoire la vaccination pour les soignants par décret et toute personne qui entendait faire valoir son droit et son « consentement éclairé » ou tout simplement doutait du discours de ce pouvoir assurant que cette vaccination « protège » serait sévèrement réprimée avec une suspension de salaire ou une affectation à des taches où elle ne serait pas en contact avec des patients. (Commentaire : rappelons que ce n’est pas ni un vaccin ni une thérapie mais une expérimentation comme les nazis faisaient des expérimentations… mais les gens ne le savent pas.)

On a parlé de travailleurs réfractaires. La langue véhicule des paradoxes (ici des doubles contraintes ou injonctions paradoxales qui entraînent la perplexité et la sidération) si vous dites une chose et son contraire à la fois.

Alors, le 19/03/21, France Info a titré : « Confiner sans enfermer ! ». Des mots ont été surinvestis. Je cite le discours d’Emmanuel Macron du 21/03/21 où il appelle les Français à se mobiliser. Se mobiliser ça vient du latin « movere » : mouvoir ; mais c’était un discours sur le confinement. Il fallait se mobiliser en restant chez soi, autrement dit « se mouvoir dans l’immobilité ! ».

Des néologismes, des nouveaux mots ont été introduits. Ce n’est un secret pour personne. Et cela permet évidemment de mettre toutes les interprétations que l’on veut dans ces mots que l’on ne définit jamais. Et puis est apparu tout un champ lexical de techniques savantes auxquelles, évidemment, nous, individus lambda, nous ne comprenons rien : variant, agent infectieux, auto-isolement, cellule haute, charge virale de transmission de l’infection, certificat d’immunité, faux positif, foyer infectieux, porte d’entrée, porte de sortie, propagation virale, taux de létalité, taux de mortalité, cas de morbidité, etc. J’en ai relevé plus d’une soixantaine …

La langue n’est donc plus un mode de communication, de relation entre les individus, mais de séparation.

Vous vous rappelez la définition de « briser le lien entre les êtres ». La langue devient un outil de division, de confusion. Tout un vocabulaire réservé à l’infectiologie d’études scientifiques complexes est diffusé à l’ensemble du champ social. Le vocabulaire est devenu hygiéniste et mécaniste. Donc, chacun devient habilité par le poids des mots à devenir médecin de son voisin, épidémiologiste, diagnostiqueur, contrôleur et policier ! La santé c’est le contrôle.

Des comparaisons et des analogies hasardeuses ont été également utilisées. Je prends par exemple le Directeur général de la santé, Jérome Salomon, dans son audition à l’Assemblée Nationale sur la Gestion de la crise sanitaire du Corona virus, lorsqu’il affirma :

« Dans l’histoire, ce peut être comparé à la pandémie de peste noire de 1347, la peste noire avait emporté la moitié de la population de l’Europe… ».

La langue reconstruite par l’idéologie utilise des métaphores techniques. Victor Kemperer avait analysé qu’il s’agissait d’accoupler, mettre ensemble l’organique et la dimension mécanique dans la langue, c’est-à-dire avait pour objectif de « mécaniser » le vivant, de faire de nous des êtres mécaniques. Alors, on nous a parlé de mesures de freinage ; je cite le site du ministère de l’intérieur sur les déplacements internationaux, en cas d’urgence caractérisée par l’apparition d’un variant susceptible de présenter un risque de transmissibilité accru ou variant ou d’échappement immunitaire, le mécanisme de frein d’urgence sera activé et le pays sera alors en liste rouge avec, évidemment, des mesures de rétorsion sur la population.

Donc, le tour de force consiste à la fois à déshumaniser l’être humain et à humaniser ce qu’il n’est pas, ce que faisaient très bien les nazis avec les animaux : humanisation des animaux et déshumanisation des êtres humains.

Cette humanisation de ce qui n’est pas c’est la personnification notamment du virus qui circule de plus en plus vite. 

Emmanuel Macron le 16/03/2020 et le 30/03/2021 : « le virus est un ennemi invisible, insaisissable, qui progresse et qu’il faut prendre en tenaille » ! … évidemment, il faut lui faire la guerre, c’est un petit soldat à qui il faut faire la guerre puisqu’il a l’intention de nous tuer.

Je voudrais rappeler que dans une cuillère à soupe d’eau de mer, il y a plus de virus que d’habitants en Europe et que 8% du génome humain est d’origine virale, que les virus ont été présents avant l’espèce humaine sur terre et qu’ils ont contribué à donner naissance à la vie cellulaire. 

Dans la corruption de la langue nous pourrions rajouter l’utilisation des slogans qui fonctionnent « au lavage de cerveau » et à répétition, qu’ils ont pour fonction psychologique de conjurer l’angoisse. C’est une sorte de répétition « mantra » massive pour calmer l’angoisse. Alors :

- Protégez-vous, protégez les autres ! 
- Protège-toi, protège les autres !
- Sauvez les jeunes en confinant les vieux ! 
- Quand on aime ses proches on ne s’approche pas ! 
- « La responsabilité c’est la confiance !» (Emmanuel Macron le 31/03/2021)

Le viol politique de la langue est sans doute le plus invisible et la plus dangereuse. La langue « trafiquée » perd toute une gamme d’émotions et devient un outil pour nous terroriser, pour manipuler notre empathie, désigner des ennemis et nous culpabiliser.

Les mots qui ne veulent plus rien dire pour désigner la réalité qui nous entoure conduisent aux pires tragédies de l’histoire.

Je vais rappeler cet exemple si fameux de Staline qui avait appeler la constitution de 1936 : « la constitution la plus démocratique du monde », tout en procédant aux rafles arbitraires de la population et aux liquidations de ses généraux.

Après la fraude de la langue, la fraude épistémologique. L’épistémologie pour le philosophe consiste à étudier les conditions d’exercice de la science.

Je vais citer les principales fraudes épistémologiques dans la crise qui nous occupe :

La première fraude : 

Les premiers principes ayant entraîner les décisions politiques sur les confinements sont des « mensonges », des « erreurs » grossières qui trahissent la logique et subvertissent la science en instrumentalisant les mathématiques ; et merci à Vincent Pavan de nous avoir éclairé sur cette question. 

La seconde fraude épistémologique : 

La science n’est plus un outil de discernement et de recherche mais devient un instrument politique de contrôle au fonctionnement inquisitorial.

La troisième fraude : 

La science n’est plus le lien du doute et du débat mais le lien de la certitude idéologique et du dogme religieux. D’ordinaire, en science, nous nous arrangeons avec des paradigmes qui évoluent, ce que l’on appelle des « révolutions scientifiques ». Nous sommes toujours impuissants, imparfaits, face à la complexité du monde qui nous entoure. 

Le « scientisme », en revanche, se débarrasse de tout cela et proclame une vérité qui est un dogme et évacue tout débat et toute controverse.

La quatrième fraude : 

C’est la confusion entre la matière morte et la matière vivante. Le « scientisme » confond la matière morte et la matière vivante. Appliquer des mathématiques à l’être vivant est une fraude épistémologique parce que l’on a oublié dans l’ensemble de l’analyse le paramètre « vivant ». Cela conduit donc à traiter les êtres vivants comme de la matière morte. Cette « imposture intellectuelle » est connue par la philosophie depuis l’antiquité.

La cinquième fraude épistémologique : 

C’est la confusion entre les sciences opératives et les sciences spéculatives. Qu’est-ce que cela veut dire ? Nous devons cette catégorisation à l’immense philosophe Boèce au 5ième siècle après J.C. (Philosophe latin, chrétien et théoricien du politique ; il sera assassiné). La médecine opère et intervient sur le réel avec le patient, avec la réalité de l’expérience ; elle ne peut fonctionner de la même manière que les sciences spéculatives qui restent dans le pur concept, dans l’abstraction, pour parler de maladie et de santé. Plus généralement, on ne peut pas traiter l’humain selon des sciences dures (physique-chimie-mathématiques). C’est un « réductionnisme » qui est une « imposture ».

Appuyer la science spéculative au détriment de la science opérative a tout simplement permis de soumettre le politique à la science ou la science au politique et d’entraîner cette confusion. Et confondre la médecine avec une science spéculative a permis de s’exonérer de toute boucle rétroactive avec le réel, avec le retour de l’expérience. Est-ce que cela marche ? Qu’est-ce que l’on fait ? Quels impacts sur les êtres vivants ?

(Commentaire : nous trouvons la même chose entre la franc-maçonnerie opérative, les compagnons du devoir des différents métiers, et la franc-maçonnerie spéculative qui viendra plus tard et qui ce jour et à son sommet a un pouvoir politique énorme de décision politique.)

Le philosophe Italien Gorgio Agamben (né en 1942) a rappelé que le dévoiement de la pratique médicale constitue le principe par excellence du totalitarisme. 

Les régimes totalitaires utilisent toujours le « scientisme » et en particulier la médecine qui permet un contrôle sur les corps pour asseoir une pseudo-légitimité à leur existence. Et ils exigent une sorte de ferveur « religieuse » envers le scientisme.

En d’autres termes, il est impossible d’appliquer des concepts scientifiques issus des sciences dures, qui sont des sciences de la matière morte, à l’expérience politique, morale et spirituelle humaine. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin des humanités.

La démarche scientifique portée au-delà des limites qui sont les siennes est alors utilisée pour tenter de justifier des démarches qui ne sont ni scientifiques ni humaines. Alors, toutes ces fraudes scientifiques en cascade ont conduit à la réduction de l’individu à un état viral, une unité mathématique plus ou moins un cas positif ou un cas négatif ! Il y a des chiffres et un code barre, un QR code !

La définition de la santé s’est transformée. Elle est devenue absence de maladie potentielle en réduisant le corps humain à une nature inerte et pure qui devrait se défendre contre des virus qui lui seraient totalement extérieurs.

Le grand philosophe français, normalien agrégé, médecin, résistant pendant la guerre 39-45, successeur de Gaston Bachelard en épistémologie, Georges Canguilhem (1904-1995) proposait une tout autre définition de la santé qui si elle avait été suivie aurait indubitablement changé l’orientation politique. Il nous disait dans « La connaissance de la vie » : « La santé c’est le luxe de pouvoir tomber malade et de s’en relever. Toute maladie est au contraire, la réduction du pouvoir d’en surmonter d’autres ». Vivre, pour l’animal déjà, et à plus forte raison pour l’homme, ce n’est pas seulement végéter, se conserver, c’est affronter des risques et en triompher. 

La maladie n’est pas un ennemi à abattre comme en temps de guerre mais c’est un déséquilibre interne qu’il convient de comprendre pour pouvoir œuvrer à rétablir l’équilibre.

Concernant la fraude du langage et la fraude de la science, nous pouvons parler de la fraude politique et juridique, la philosophie politique permet de réfléchir aux conditions du pouvoir et du droit. Dans la crise Covid, la fraude politique et juridique a été mise en lumière par toujours le fameux philosophe Georges Canguilhem et consiste dans la problématique suivante : « légitimer l’état d’exception ». 

Prenons le cas de l’état nazi. Hitler promulgue le 21/02/1933 un décret pour la protection du peuple et de l’état que suspendait les articles de la constitution de Weimar relatifs aux libertés personnelles. Le décret ne fut jamais révoqué si bien que tout le 3ième Reich put être considéré d’un point de vue juridique comme un état d’exception … qui a duré 12 ans.

Victor Agamber nous dit que dans un état d’exception, le totalitarisme peut être défini en ce sens comme l’instauration par l’état d’exception d’une guerre civile légale qui permet l’élimination physique non seulement des adversaires politiques mais des catégories entières de citoyens qui pour une raison ou une autre semblent non-intégrables dans le système politique. Dès lors, la création volontaire d’une urgence permanente est devenue une pratique essentielle des états contemporains.

Victor Agamber nous disait en 2003 : l’urgence sanitaire a justifié la mise en œuvre de cette situation politique extraordinaire qui est l’état d’exception qui permet de suspendre l’ordre juridique. Tout le pouvoir est donné à l’exécutif. Le parlement devient un instrument de l’exécutif pour ratifier des décrets promulgués par le pouvoir exécutif. C’est la fin de la séparation des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires. Cette séparation est pourtant la règle absolue pour éviter tout glissement vers l’arbitraire comme nous le disait Montesquieu.

Victor Agamber précise : « Une situation où l’urgence est devenue la règle et où la distinction même entre la paix et la guerre, entre guerre extérieure et guerre civile mondiale, devient impossible, est une situation totalitaire ».

L’adage latin nous dit : « La nécessité n’a pas de loi ». La nécessité justifie la transgression, ici sanitaire mais aussi, au vu que d’autres nécessités se profilent à l’horizon … 

Nous pouvons distinguer deux problématiques :

1 – La nécessité sanitaire, guerrière, énergétique, etc., justifie-t-elle une transgression de l’ordre juridique et du droit en général ? Et justifie-t-elle la confiscation de tous nos droits inaliénables ?

DANTE Alighieri (1265-1321) y avait répondu dans le « De Monarchia » : « Il est impossible d’atteindre l’objectif du droit sans le droit ». 

Quiconque se propose d’atteindre l’objectif du droit doit procéder selon le droit. On ne peut pas légaliser un moment sans droit, tout simplement. 

2 – La deuxième problématique pour ce qui nous occupe et la nécessité dans la crise Covid est : En est-t-elle vraiment une ? A en croire les études concernant les manipulations des chiffres, le danger était largement exagéré.

Donc, l’état de nécessité a été créé « artificiellement » pour justifier une suspension de l’ordre juridique et cette suspension est devenue une habitude des régimes politiques modernes. Elle est une pure violence à l’égard des populations.

D’ordinaire, la loi a une fonction symbolique, notamment au travers du code pénal qui consiste à poser les bases d’une civilisation pour la protéger au nom de l’intégrité des individus. Ici, nous avons une fraude juridique qui a autorisé la suspension de l’ordre juridique pour lui en substituer une autre frauduleuse : l’urgence, la nécessité de l’état d’exception. En clair, la loi a été enfreinte pour enlever les droits des individus au nom de la loi.

C’est toujours le tour de passe-passe des systèmes totalitaires qui consiste à transgresser la loi pour en faire, non plus un instrument de protection des individus mais un instrument de persécution, de stigmatisation et d’intimidation. 

Faire valoir aujourd’hui nos droits naturels dans l’ordre juridique républicain, par exemple se mouvoir et ne pas être stigmatisé, est devenu une transgression de l’ordre juridique.

Nous pouvons finir concernant les fraudes sur la fraude morale, psychique et spirituelle.

La fraude morale :

Elle a consisté à faire admettre à la population, par la manipulation des esprits, qu’était légitime cet adage politique « la fin justifie les moyens ». Les consciences ont été manipulées par des cabinets d’influenceurs au nom du « bien commun » !


Alors, au nom de ce prétendu bien commun, il est devenu acceptable de : 

- Ne pas soigner des gens, 

- D’ostraciser des individus en supprimant l’accès à leurs moyens de subsistance, 

- D’insécuriser la population et de créer la panique, 

- D’utiliser le chantage, 

- D’utiliser les conflits de loyauté : Choisir entre la conservation de son titre de médecin et sa fonction de médecin de soigner,

- De ne pas honorer le devoir anthropologique et spirituel envers nos morts. Dans certains pays, les morts ont été rendus dans des sacs poubelles à des familles et il y a eu interdiction de funérailles.

Il est devenu acceptable d’abandonner nos anciens à leurs sorts et nous n’ignorons pas ce qui s’est passé dans les EPHAD où il est devenu acceptable d’euthanasier une partie de la population considérée comme inutile et de faire le tri entre les patients ; au nom de ce « bien commun » il est devenu acceptable de maltraiter une grande partie de la population, notamment les enfants et les adolescents.

J’ai vu de mes propres yeux au nom du Covid, des nourrissons venant de naître, arrachés à leurs mères, interdits d’allaitement et mis dans des box fermés au sein de grandes salles déshumanisées. Nous devons revoir absolument tout cela.

« La fin justifie les moyens » signifie qu’il est acceptable de sacrifier des individus au nom de la quantité, du plus grand nombre, et il est devenu acceptable que certains individus aient moins de droits que d’autres ou de les déposséder de leurs droits humains. Des discours politiques n’ont d’ailleurs pas cessé de nous parler de sacrifice. L’objectif est vraiment la logique sacrificielle de la désignation de l’ennemi ; alors cet ennemi peut varier : le juif, le musulman, le chrétien, l’homme, la femme, le vacciné, le non-vacciné, l’hétérosexuel, l’homosexuel, etc.

Dans tous les cas, il faut sacrifier une partie de la population.

Et je vais vous citer un discours d’Emmanuel Macron qui nous dit : « Rien n’est obtenu si rien n’est sacrifié ».

Est-ce que c’est vraiment raisonnable d’y consentir ? 

Les considérations morales n’entrent plus en ligne de compte dans le discours sauf lorsqu’elles sont utilisées en termes de chantage et de manipulation. Alors, bien sûr, c’est toujours pour le « bien » du groupe que l’individu doit se sacrifier et avec cette logique sacrificielle, les individus ne comptent plus et peuvent servir d’objets d’expérimentation jusqu’au génocide. Il n’y a plus de limites morales, juridiques ni spirituelles. Le citoyen est d’ailleurs traité comme un prisonnier sans liberté conditionnelle ; On nous a parlé de bracelets électroniques. Sans nul doute que cela reviendra … !

Je la cite beaucoup tant elle me paraît extrêmement importante, mais je ne me lasse pas de Arthur Koestler (1905-1983) dans le « Zéro et l’Infini » pour diagnostiquer l’impasse dans laquelle nous sommes :

« Il n’y a que 2 conceptions de la morale humaine et elles sont à des pôles opposés ; l’une d’elles, Chrétienne et humanitaire, déclare l’individu sacré et affirme que les règles de l’arithmétique ne doivent pas s’appliquer aux unités humaines qui dans notre équation représentent soit Zéro soit l’Infini. L’autre conception part du principe fondamental qu’une fin collective justifie tous les moyens et non seulement permet mais exige que l’individu soit en toute façon subordonné et sacrifié à la communauté, laquelle peut disposer de lui soit comme d’un cobaye qui sert d’expérience, soit comme de l’agneau que l’on offre en sacrifice ».

Notre statut ontologique d’être humain, notre essence d’être humain nous donne des droits fondamentaux, ces droits sont inaliénables, c’est-à-dire qu’ils ne sauraient être supprimés, confisqués sous aucun prétexte : le droit de respirer, nous sommes tous des êtres d’oxygène, le droit de se mouvoir, le droit de s’exprimer, le droit d’aspirer à la liberté. 

Tous les systèmes totalitaires entendent contrôler la liberté de mouvement et il est fort à parier que les contrôles des mouvements des citoyens soient réinventés à la faveur d’autres urgences fabriquées, l’écologie, le terrorisme, l’énergie, au nom de l’état d’exception … 

Le transhumanisme n’est ni plus ni moins que la modification radicale de notre statut ontologique d’être humain.

Si nous devenons transhumains, nous ne serons plus humains et nous perdrons tous nos droits humains. Le droit et la philosophie discutent et se répondent autour d’une question cruciale. Qu’est-ce que l’être humain ? Où se situe notre humanité ? Elles se situent dans l’aspiration à la liberté, à l’amour, dans nos états d’âme, dans notre imaginaire, dans nos rêves, dans nos émotions, dans notre singularité propre, dans notre créativité personnelle. 

Pour sauver la liberté, « nous ne pouvons pas consentir » à notre liberté. Pour sauver le bien commun nous ne pouvons pas consentir à renoncer au bien de l’individu. Cela implique la reconnaissance de l’autre comme un autre sacré n’a pas le droit de transgresser.

Tu aimeras ton prochain comme toi-même est peut-être même au-delà de toi-même. La charité est le désintérêt dans l’aide. Elle est une morale d’assistance, attention, refuge, amour du genre humain. 

Cicéron nous disait : « la charité du genre humain, l’amour du genre humain et non pas l’amour d’une partie du genre humain » ; par exemple l’amour du genre humain vacciné. Non ! Mais de tout le genre humain, noir, petit, handicapé, blanc, jaune, vieillard, enfant, non-vacciné, etc. Le genre humain qui nous plaît et celui qui ne nous plaît pas, tous les êtres humains, pas seulement quelques-uns.

Notre humanité est présente dans tous ses actes, nourrir des affamés, désaltérer des assoiffés, vêtir des démunis, soigner les malades, visiter les prisonniers, enterrer les morts, apaiser les souffrances par une oreille attentive et, en témoigner. La charité est l’antidote au marchandage des corps et des esprits. Bien sûr, elle n’a rien à voir avec la fausse charité des pseudo philantropes qui font de l’exonération fiscale et se parent de bonnes intentions. La charité est le lien du pur amour (bienveillance) que tous les tyrans du monde haïssent car ce lien ne leur est pas donné. Le sens du mot « barbarie » est de ne pas parler la langue. Nous sommes des êtres de langage, et c’est aussi ce qui nous humanise. Il nous faut revenir sur la durée, c’est-à-dire proposer d’autres récits que le dogme officiel depuis l’expérience et le vécu des individus. Tenir sur la durée suppose comme le dit Victor Agamber de cultiver l’amitié comme une noble résistance politique. Le compagnonnage, le compagnon est celui avec qui l’on rompt le pain pour renforcer le lien et c’est notre réponse à la corruption du pouvoir totalitaire corrompu.


Le Saint-Empire Euro-Germanique

"Sous Ursula von der Leyen, l'UE est en train de passer d'une démocratie à une tyrannie."  Cristian Terhes, député europée...