samedi, décembre 30, 2023

L'année 2024





2024 sera l'année de la disparition du « vaccin »

Par Mike Stone


À l’approche de 2024, à quoi pouvons-nous nous attendre pour l’année à venir ?

Tout d’abord, il y a les mauvaises nouvelles

Une mortalité massive parmi les « vaccinés ».

Brian A. Wilkins, qui dirige The Covid Blog, est un gars plutôt pointu. Son analyse politique n’est pas exacte, mais en ce qui concerne le canular du virus, il est l’un des plus grands experts au monde. Tout ce qu'il a publié sur le sujet depuis la création de son site Web en 2021 est exact à 100 %.



À partir du moment où les faux vaccins sont sortis, Brian a déclaré que 2024 serait l’année de la grande mort, lorsque des masses de personnes ayant reçu la deuxième série de vaccins, mais qui ne sont pas déjà mortes, « mourront subitement » de crises cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux et du cancer. Sa prédiction a déjà commencé à se réaliser : d’innombrables jeunes, autrefois en bonne santé, sont désormais atteints du cancer.

C’est une chose à laquelle nous pouvons nous attendre en 2024. Une mortalité massive, la majorité des décès étant attribuée à un virus inexistant. [...]

L'immigration

L'immigration incontrôlée se poursuivra [...]. Des centaines de milliers, voire des millions, de « migrants » continueront d’affluer dans le pays et se retrouveront immédiatement au chômage, collectant de l’argent gratuit, des bons d’alimentation et d’autres avantages.

Israël

De l’autre côté du monde, Israël continuera de bombarder des cibles civiles et continuera d’assassiner et de torturer des enfants. Cela ne s’arrêtera pas de si tôt. Cependant, une chose qui n’est rapportée dans aucun média de Fake News est le nombre massif de victimes que subit l’armée israélienne. En fait, ils se font botter le cul.

L’armée israélienne n’est pas composée de vétérans aguerris et est mal équipée pour gagner une guerre terrestre contre qui que ce soit. Ils pourraient devoir se retirer de Gaza pour éviter une défaite militaire embarrassante. Ce serait en fait une décision stratégique intelligente, car leur agression militaire continue les isole de plus en plus du reste du monde. Mais tant que les esprits ne seront pas plus calmes, il est peu probable que cela se produise.

Une autre fausse pandémie ?

Il y aura presque sûrement une tentative – peut-être même plusieurs tentatives – de déclencher une autre fausse pandémie. Même si j’aime penser que le peuple américain ne tombera pas dans le piège d’une autre fausse pandémie, toutes les preuves indiquent le contraire. Tous ceux qui portaient un masque et pris le faux vaccin  recommenceront une nouvelle fois. Tous ceux qui ont refusé de boycotter les instigateurs de canulars et qui ont collaboré avec l’ennemi recommenceront encore.

Néanmoins, tout effort visant à déclencher une autre fausse pandémie sera entravé par la perte de plusieurs médias de propagande. Twitter a disparu et l’État profond ne contrôle pas X. Comme je l’ai souligné la semaine dernière, l’État profond semble avoir perdu le contrôle de CNN et du New York Times. Sans un contrôle total de l’information et sans la capacité de laver le cerveau des masses, il sera extrêmement difficile de déclencher une autre fausse pandémie.

Une crise fabriquée ?

Une chose à surveiller est le comportement de plus en plus désespéré de ceux qui ont renversé le pays (USA). Cela pourrait aboutir à une crise fabriquée – une cyberattaque, une fausse invasion extraterrestre (c’est prévu depuis des années), une fausse « attaque terroriste » comme le 11 septembre, ou une autre sorte de calamité. Soyez prêt.

Maintenant, les bonnes nouvelles
(pour les USA)



Comme nous le savons tous, Trump va gagner largement en novembre.

Certains d’entre vous détestent Trump, mais qui préféreriez-vous avoir à la Maison Blanche en ce moment : Trump ou l’imposteur se faisant appeler Joe Biden ? En fait, l’imposteur se faisant passer pour Biden n’est pas à la Maison Blanche, mais vous voyez l’idée.

Trump apportera une amélioration immédiate à l’économie. Cela signifie que vous aurez plus d’argent en poche qu’aujourd’hui et que vous paierez moins pour l’essence, la nourriture et d’autres articles.

Trump retirera les États-Unis de l’OTAN, une décision qui bénéficiera énormément à la fois à notre pays et à la Russie.

Certains des plus optimistes de droite prédisent des procès publics et des exécutions d'agents de l'Etat profond et de ceux qui propagent des canulars sur le virus. Je ne pense pas que nous verrons cela pour la simple raison que c’est trop difficile à gérer pour l’Américain moyen.

L'Américain moyen

L'Américain moyen regarde la télévision quatre heures par jour et jusqu'à six heures par jour le week-end.

L’Américain moyen pense que le 11 septembre, c’était Oussama ben Laden et dix-neuf types armés de cutters.

L’Américain moyen pense que le canular du Covid était réel.

Pensez-vous vraiment que de telles personnes peuvent supporter la vérité ?

Comment pensez-vous qu’ils réagiraient aux procès publics et aux exécutions ?

Je vais vous dire comment ils réagiraient. Ils perdraient la boule, les quelques billes qui leur restent. Ils auraient besoin de médicaments lourds. Il faudrait les institutionnaliser. L’Américain moyen n’est pas prêt à entendre la vérité et ne le sera jamais.

Tout cela nous ramène à d’autres mauvaises nouvelles.

Lorsque Trump reprendra le pouvoir public, beaucoup de gens – en fait, la grande majorité des gens – supposeront automatiquement que tout est revenu à ce qu’ils appellent « normal » et ne feront absolument rien. Ce n’est pas du tout une exagération. C’est la vérité absolue et nous l’avons vu de nos propres yeux tout au long du canular du Covid.

Les Américains ont montré par leurs actions tout au long de la période 2020 à 2023 qu’ils n’étaient pas disposés à lever le petit doigt pour défendre leur pays ou leur propre liberté individuelle. Plus de 70 % de la population s’est volontairement rendue sans qu’un coup de feu ne soit tiré.

Ils ont refusé de boycotter les promoteurs de canulars. Ils ont refusé de faire quoi que ce soit. La stupidité et la lâcheté sous-jacentes qui ont permis la chute du pays restent en place. En fait, la situation a empiré au cours des quatre dernières années. Les gens sont plus bêtes que jamais.

De plus, Trump ne restera pas au pouvoir longtemps et il n’y a pas de successeur pour le remplacer, ni personne qui semble, même de loin, qualifié pour le faire. Alors que se passera-t-il en 2028 ?

Bien sûr, beaucoup de Deep Staters auront disparu d'ici là, mais lorsque les conditions sous-jacentes qui leur ont permis de prendre le pouvoir en premier lieu - la stupidité et la lâcheté de la population - resteront en place, alors qui peut dire qu'ils ne reprendront pas le pouvoir une nouvelle fois ?


Mike Stone est l'auteur de "Teen Boy's Success Book Tout ce que vous devez savoir pour devenir un homme".

D'après l'article "Mike Stone - 2024 Will Be "Vaccine" Die-Off Year"



jeudi, décembre 28, 2023

La précipitation du chaos

 

Macron, Netanyahou, les Saoud, les dirigeants étasuniens... sont-ils des frankistes sabbatéens ?



- 1) Macron et Netanyahou au Grand Palais de Paris, le 5 Juin 2018.
- 2) Donald Trump en compagnie du roi Salman d'Arabie saoudite et du Président égyptien Abdel Fattah al-Sissi à Ryad (Arabie Saoudite), le 21 mai 2017.


"La précipitation du chaos, écrit Charles Novak, nous la devons à la Kabbale d’Isaac Louria Askhenazi d’origine allemande, né en Eretz (terre) Israël, puis installé enfant en Égypte, pour s’installer à Safed en Eretz, ville où il enseigna oralement la Kabbale. Le concept principal est la notion de Tikkun. À savoir, que la Rédemption passe par le péché, par le chaos. Tikkun signifie littéralement « réparation ». Cette réparation doit survenir après la coupure, Schevirah, du Tsimtsoum, qui est la contraction de l’univers et du monde. Le Talmud, traité Sanhédrin chapitre 11, détaille les temps futurs messianiques où ne régneront que chaos, perversion et destruction d’Edom, soit Rome. Par rapport à la Kabbale lourianique, le sabbataïsme innove car, pour lui, l’homme, pour faire venir le Messie plus rapidement, peut provoquer lui-même le chaos et la désolation : « Ce n’est plus une attente mais une provocation des événements futurs qui va à l’encontre du dessein divin ».

Les élites occidentales seraient influencées par des rituels frankistes sabbatéens

D'après Salim Laïbi, "(...) une large partie de l’occultisme de la franc-maçonnerie est basée sur des rites sabbataïstes car le sabbataïsme va aussi infiltrer le christianisme en Europe à travers le frankisme, qui n’est qu’une autre forme du sabbataïsme. Le frankisme vient de Jacob Frank qui se présente comme étant la réincarnation de Sabbataï Tsevi environ un siècle plus tard." 



Jakob Frank le faux messie 
Déviance de la kabbale ou théorie du complot

de Charles Novak

En 1759, en Pologne, Jakob Frank se présenta comme la réincarnation de Sabbataï Tsvi, le faux messie : il assura être le nouveau Messie et se convertit au catholicisme. Dix mille à vingt mille juifs le suivirent : clandestinité, transgression de la Loi juive, rejet du Talmud et de la Torah tout en restant fidèle, en secret, à la Kabbale et au Zohar. Ses successeurs connurent une ascension fulgurante, le mouvement se transforma en secte hérétique qui dévia vers le nationalisme et l'antisémitisme.


Télécharger gratuitement le livre de Charles Novak :

http://www.histoireebook.com/index.php?post/Novak-Charles-Jakob-Frank-Le-faux-messie


mardi, décembre 26, 2023

Bethléem, Noël 2023 : génocide, hypocrisie occidentale, théologie de l'Empire...


Extrait d'une minute. L'intégralité est ICI.

Le révérent Munther Isaac, de l'église luthérienne de Bethléem, dénonce l'hypocrisie occidentale et les dirigeants des pays dits "libres" qui se sont alignés "pour donner un feu vert au génocide"...


Révérent Munther Isaac :

À nos amis européens, je ne veux plus jamais vous entendre nous faire la leçon sur les droits de l'homme ou le droit international.

Ils ont transformé le colonisateur en victime et le colonisé en agresseur.

La théologie de l'Empire appelle à vider Gaza, tout comme elle a appelé au nettoyage ethnique en 1948.

Nos chers amis d'Afrique du Sud nous ont enseigné le concept de théologie de l'État, définie comme la théologie, la justification théologique du statu quo avec son racisme, son capitalisme et son totalitarisme. Il le fait en utilisant à mauvais escient des concepts théologiques et des textes bibliques à ses propres fins politiques.

Nous sommes ici confrontés à la théologie de l'Empire, un déguisement pour la supériorité, la suprématie, le choix et le droit.

On lui donne parfois une belle couverture en utilisant des mots comme mission et évangélisation, l'accomplissement des prophéties et la diffusion de la liberté.

Cette guerre nous a confirmé que le monde ne nous considère pas comme égaux. C'est peut-être la couleur de notre peau.

Donc ils disent que s'il faut tuer 100 Palestiniens pour obtenir un seul militant du Hamas, alors qu'il en soit ainsi !

Nous sommes scandalisés par la complicité de l'Eglise. Que les choses soient claires, chers amis. Le silence est une complicité.

Gaza est devenu aujourd'hui la boussole morale du monde. Gaza était en enfer avant le 7 octobre, et le monde était silencieux.

Si vous n'êtes pas consterné par ce qui se passe à Gaza, si vous n'êtes pas ébranlé dans votre âme, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans votre humanité. Et si nous, en tant que chrétiens, ne sommes pas indignés par le génocide, par l'instrumentalisation de la Bible pour le justifier, il y a quelque chose qui ne va pas dans notre témoignage chrétien.

Nous nous relèverons à nouveau au milieu des destructions, comme nous l'avons toujours fait en tant que Palestiniens; Mais pour ceux qui sont complices, je suis désolé pour vous. Vous en remettrez-vous un jour ?

Votre charité et vos mots pleins d'effroi... APRÈS le génocide ne changeront rien. Laissez-moi vous dire que nous n'accepterons pas vos excuses après le génocide."

Ils nous envoient des bombes alors qu'ils célèbrent Noël dans leur pays. Ils chantent le Prince de la Paix dans leur pays tout en jouant le drame de la guerre dans le nôtre.




Commentaire de Marcel D (Média en 4-4-2) :

- Les propos puissants du révérend nous rappellent, en France, l’ignoble tweet de Thaïs d’Escufon
(mouvance identitaire), qui reflète parfaitement l’arrogance européenne de ce monde occidental, dont l’humanité est semblable à celle de cet Empire insensible face à la mort de milliers d’enfants :

"Je me moque totalement, écrit Thaïs d’Escufon, que Gaza soit bombardée jour et nuit alors que mon pays est détruit par l'immigration massive et que des Claire se font violer chaque jour à Paris par des clandestins."

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ISRAËL A BOMBARDÉ BETHLÉEM LE JOUR DE NOËL

"Les frappes de Tsahal se sont intensifiées ce 25 décembre en Cisjordanie occupée. Elles ont visé le camp de réfugiés de Jenin et Bethléem, ville natale du Christ", écrit François Asselineau sur X.

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jeudi, décembre 21, 2023

La République et la Kabbale, une histoire occultée



République kaballo-maçonnique et sacrifices humains
Depuis 1793, on escamote le plus grand crime contre l'humanité de toute l’histoire de notre pays.
Vendée et Bretagne : éradication d’un quart de la population de l’époque.



Lorsque l’on se penche sérieusement sur la Révolution de 1789 et que l’on s’aventure dans les zones obscures de son histoire, l’on découvre la marque discrète du judaïsme, une marque qui a échappé à l’attention de l’écrasante majorité des historiens.

Le penseur et révolutionnaire Anacharsis Cloots (1755-1794), député de l’Oise à la Convention – d’origine prussienne mais qui fut proclamé citoyen français par l’Assemblée nationale législative le 26 août 1792 – écrivit dans son fameux ouvrage "La République universelle" (1792) que :

« Nous (les Révolutionnaires) trouverons encore de puissants auxiliaires, de fervents apôtres dans les tribus judaïques, qui regardent la France comme une seconde Palestine. Nos concitoyens circoncis nous bénissent dans toutes les synagogues de la captivité. Le juif, avili dans le reste du monde, est devenu citoyen français, citoyen du monde, par nos décrets philosophiques. Cette fraternisation alarme beaucoup les princes allemands ; d’autant plus que la guerre ne sauroit ni commencer ni durer en Allemagne, sans l’activité, l’intelligence, l’économie et le numéraire des juifs. Les magasins, les munitions de toute espèce sont fournis par les capitalistes hébreux, et tous les agents subalternes de l’approvisionnement militaire sont de la même nation. Il ne faudra que s’entendre avec nos frères les rabbins, pour produire des effets étonnants, miraculeux.J’ai reçu à cet égard des réponses infiniment satisfaisantes de mes commettants du Nord. La cause des tyrans est tellement désespérée, que les aliments les plus sains se changent pour eux en poison subtil. On accusa les juifs, dans les siècles de ténèbres, d’empoisonner les sources ou les puits ; et voici que dans notre siècle lumineux, les juifs, en fournissant viandes pures, aideront l’humanité à exterminer la tyrannie. » [Anacharsis Cloots, "La République universelle, ou Adresse aux tyrannicides", 1792, pp. 186-187.]

Parmi les juifs qui participeront à l’exportation en Europe de la Révolution, il y a le commandant de l’artillerie hollandaise dans l’armée de Napoléon, le lieutenant-général Georges Alexandre Matuszewitz (1755-1819), qui était le fils d’un lettré de Kopyczynce, un des piliers de la secte frankiste et confident de Jacob Frank.

Le témoignage édifiant d’Anacharsis Cloots sur l’apport matériel des juifs à l’expansion de la Révolution est la partie émergée de l’influence qu’a exercé le judaïsme, via notamment sa kabbale, sur la fondation de la République française ; l’histoire secrète de la religion de la République dont j’ai retracé la généalogie dans mon ouvrage "La mystique de la laïcité – Généalogie de la religion républicaine, de Junius Frey à Vincent Peillon".

Le spécialiste de l’histoire religieuse de la République, Vincent Peillon (lui-même de confession juive), affirme que « avec la Révolution, la Providence a fait sa part de l’œuvre, et c’est du côté humain qu’elle n’est pas encore accomplie… Ce thème du concours de l’homme à la création de Dieu fait jonction entre la kabbale juive, l’illuminisme et les philosophies de l’histoire républicaine… », et il ajoute « dès lors que, fondamentalement, l’admirable hérésie protestante conduit, comme la kabbale ou l’illuminisme, à considérer que l’action de Dieu exige d’être continuée par l’action de l’homme, que la créature est elle-même créatrice, que la révélation est devant nous, nous nous trouvons face à une anthropologie républicaine qui repose sur une disposition onto-théologico-politique spécifique. »

Il faut revenir aux débuts de la Révolution de 1789 pour saisir cette influence juive kabbalistique sur la République, dont Vincent Peillon se garde bien d’expliciter l’histoire et la généalogie…

Tandis que, comme l’explique Cloots, des juifs soutiennent l’effort de guerre révolutionnaire, des crypto-juifs travailleront à influencer idéologiquement la Révolution. Le plus important et le plus influent d’entre eux est sans aucun doute le petit-cousin de Jacob Frank. Il s’agit de Moses Dobruschka, alias Franz Thomas von Schönfeld, alias Junius Frey (1753-1794).

Lorsqu’éclata la Révolution française, il se rendit à Strasbourg (en 1792) et devint un membre activiste influent au sein du club directeur de la Révolution, le Club des Jacobins ; et ce, en demeurant toujours en relation avec son groupe frankiste, le bruit ayant d’ailleurs couru qu’il devait prendre la direction de la secte après la mort de Frank.

La principale contribution de Junius Frey à la Révolution française fut littéraire et philosophique. Bien installé dans les milieux révolutionnaires français, occupant une place importante au Club des Jacobins, Junius Frey rédige un livre dans lequel il théorise les fondements théologiques (en fait kabbalistiques) de la démocratie et de la République. L’ouvrage a pour titre « Philosophie sociale dédiée au peuple français » (1793). Commentant ce livre, le grand historien du judaïsme et spécialiste de la kabbale, Gershom Scholem, explique que « cet ouvrage est animé, dans les passages relatifs à la religion, par un radicalisme éclairé qui, aux yeux des frankistes, ne contredit nullement la mystique ésotérique, mais au contraire la complète ».

Les révolutionnaires et les républicains ont, dès le lendemain de la Révolution, eu pour ambition d’établir une religion pour sous-tendre et faire vivre leur régime ; et c’est ce qu’on lit dès l’introduction du livre de Junius Frey qui écrit :

« Chaque gouvernement est une espèce de religion, qui a sa théologie, le système de la démocratie ou de la liberté a la sienne… »

Junius Frey présente ensuite les bases de cette religion occulte de la République – qui deviendra la laïcité – d’essence kabbalistique, que l’on retrouvera chez les théoriciens républicains du XIXe siècle (voir : La mystique de la laïcité, chapitres III et IV).

Cette pénétration de la kabbale dans la Révolution et la République est clairement affirmée par Gershom Scholem lorsqu’il écrit que :

« Cette tentative d’union des idées de la Révolution française et des idées messianiques a eu un succès extraordinaire. Nous avons perdu de vue en général l’attrait qu’elle a exercé sur les esprits et aussi ce qu’avait d’insolite à l’origine ce projet visant à identifier ces deux courants d’idées et à interpréter le messianisme des livres prophétiques et de la tradition juive d’après l’idéal de la philosophie nouvelle du XVIIIe siècle… Nous serons stupéfaits de constater que les racines de cette idée doivent être cherchées précisément dans la Kabbale »

La République est donc bien organiquement liée au judaïsme et par suite aux juifs ainsi qu’à leurs aspirations messianiques. Le lobby judéo-sioniste ne perdra par conséquent son emprise sur la France que lorsque le régime républicain s’effondrera. N’en déplaise aux idéalistes naïfs qui imaginent que l’idéal républicain aurait été perverti et qu’il suffirait donc simplement réformer la République.

La structuration politique de la France moderne

La France est le grand pays européen issu de la synthèse entre catholicisme et royauté. De 496 (Baptême de Clovis) à 1789 (Révolution française), la France a fonctionné, avec des variations dues aux aléas de l’Histoire, sur cette base incarnée par les deux institutions que ce sont la Monarchie et l’Eglise.

Le peuple français a complètement intégré ce système qui a conservé la nation et qui fait partie du code source de son identité et de son système politique.

Ce qu’on appelle communément « le conservatisme » français n’est en réalité rien d’autre que l’attachement à cette structuration politico-religieuse qui a permis la survie de l’Europe et de la France à partir du haut Moyen-Age.

Les républicains étant parfaitement conscients de cette réalité historique ont tenté de remplacer immédiatement la royauté et l’Eglise par des institutions de substitution : la République (la contre-monarchie) et la religion des Lumières – qui deviendra la laïcité (le contre-catholicisme).

Mais cette fausse religion fabriquée à partir d’éléments composites n’a jamais pu s’ancrer et gagner le cœur des Français ; elle n’est tout au plus qu’une arme de combat contre le Catholicisme, sans lequel elle ne peut exister.

Cette opposition a structuré l’Histoire politique française durant les XIXe et XXe siècles, et s’est incarnée dans la gauche (héritière idéologique de la Révolution) et la droite (héritière véritable ou revendiquée de la tradition française, catholique et royaliste).
Comme l’a expliqué l’historien et anthropologue Emmanuel Todd :

« Républicanisme, socialisme, communisme se sont en pratique définis contre un catholicisme résiduel, qui les structurait pour ainsi dire négativement. La mort de cette religion a tué comme par ricochet les idéologies modernes. Nous sommes ici, explique-t-il, tout proches de l’un des points nodaux de la crise qui, bien loin de n’affecter que la surface politique des choses, touche en réalité le socle métaphysique de la société, fonds de croyance irrationnelles et inconscientes venues d’une histoire très lointaine. »

Historiquement et politiquement, cette structuration politique entre gauche et droite s’est traduite comme suit d’après Emmanuel Todd
« C’est en 1791 qu’apparut pour la première fois la carte qui allait structurer pendant près de deux siècles la vie politique française. L’historien américain Timothy Tackett a mis en forme cartographique le choix des prêtres qui acceptèrent ou refusèrent de prêter serment à la Constitution civile du clergé votée par l’Assemblée constituante le 12 juillet 1790. Ce texte prévoit l’élection des curés et des évêques par les fidèles, éliminant ainsi le pouvoir du pape.

C’est alors que se manifeste l’opposition géographique entre une France déchristianisée où les curés acceptent la subordination de l’Eglise à la Révolution, et une France catholique appelée à devenir le bastion le plus stable de la droite française. La France déchristianisée est pour l’essentiel un bloc central, un Bassin parisien étiré le long d’un axe oblique allant des Ardennes à Bordeaux, auquel il faut ajouter la majeure partie de la façade méditerranéenne. La France fidèle à l’Eglise est constituée d’une constellation de provinces périphériques, à l’ouest, au nord, à l’est, dans le Massif central et le Sud-Ouest…

En établissant la liberté d’expression et de désignation politique, la IIIe République avait fait apparaître une géographie stable des comportements électoraux. Ces régularités suggéraient que l’individu n’était pas tout, que des pesanteurs, des forces invisibles décidaient, au moins statistiquement, de l’orientation idéologique des citoyens.

Par la suite, la gauche et la droite évolueront, une radicalisation apparente masquant la fin des violences politiques révolutionnaires ou contre-révolutionnaires. Des partis meurent, d’autres naissent. Mais toujours l’affrontement des forces idéologiques s’inscrit dans la vieille géographie primordiale. Lors de l’élection du Front populaire en 1936, les pôles de résistance de la droite conservatrice dessinent toujours la même constellation périphérique. Dans la France déchristianisée du Bassin parisien se succèdent ou se combinent, entre 1880 et 1980, les prédominances radicale, gaulliste, communiste. Le PCF dispose même, comme l’Eglise, de quelques points forts dans la France rurale…

La complémentarité géographique du catholicisme et du communisme est l’un des traits frappants de la géographie politique de la France durant les trois décennies qui suivent la Seconde Guerre mondiale…

Cette belle structuration religieuse s’effondre par étapes à partir du concile Vatican II… Le reflux n’est pas seulement français ; il définit, à l’échelle de l’Occident, une crise terminale du catholicisme. Presque tous les bastions de l’Eglise sont touchés : les Flandres, la Bavière, la Rhénanie, les parties du nord de l’Espagne, de l’Italie et du Portugal, le Québec. L’Irlande dans les années quatre-vingt, la Pologne après la chute du communisme connaîtront cet irrésistible déclin. »

Le Catholicisme ayant disparu sociologiquement, à partir des années 1970, la droite va se « décatholiciser » et être absorbée idéologiquement par la gauche libérale ; tandis que le parti communiste, qui n’existait qu’en opposition au Catholicisme et qui avait une influence sur le Parti Socialiste, disparu avec le Catholicisme de l’échiquier politique.

Logiquement, ce processus a amené la gauche et la droite à fusionner, étant privées de leurs « garde-fous » politiques, respectivement le Parti Communiste et l’Eglise. C’est ce qui explique pourquoi, en 2007, le candidat de la droite libérale, Nicolas Sarkozy, à peine élu, recrute des membres du Parti Socialiste comme Eric Besson, Jean-Pierre Jouyet, Bernard Kouchner et Jean-Marie Bockel, après avoir siphonné une partie de l’électorat du Front National.

Sur le plan idéologico-politique, les deux partis qui, jusqu’à aujourd’hui structuraient le jeu politique, ne forme plus qu’un.
Processus totalement achevé avec l’élection d’Emmanuel Macron et que j’ai analysé ailleurs.

La IIIe République tremble dès sa naissance

Contrairement à ce que l’on pourrait spontanément croire, les débuts de la IIIe République ne sont pas ceux d’un régime solide. C’est un régime vicié, qui est mort, à la fin des années 1930 de ses péchés originels.

L’année suivant son établissement (1870), lors des élections de février 1871, les Français élisent une écrasante majorité de monarchistes. Les républicains n’obtiennent la majorité à la Chambre qu’en 1876 et 1877 et au Sénat en 1879 ; après avoir pris la présidence, ils font un score de 50,50% aux élections législatives de 1881, avec 451 sièges contre 90 aux monarchistes et conservateurs. D’ailleurs, lors des élections de 1885, les monarchistes bénéficièrent d’un vote protestataire qui affaibli (temporairement) les républicains.

L’historien Christophe Prochasson expliquera ce « miracle politique » par l’entrée en jeu des instances économiques, sociales ou politiques, et il ajoute :

« Il n’en demeure pas moins vrai que la célérité avec laquelle la République s’est installée au niveau de la représentation nationale et de l’appareil d’Etat ne laisse pas d’étonner et conduit à s’interroger sur la vigueur et la profondeur de cet enracinement. Si les républicains remportèrent ces victoires politiques, ni les valeurs ni même le fonctionnement de la République n’étaient encore bien établis. Les références anciennes prévalaient encore. L’histoire a vu se reproduire ces décalages entre l’avènement de forces politiques et l’état idéologique des sociétés dont elles font la conquête presque par malentendu ».

Il s’agit bien d’une conquête du pouvoir que les Républicains ont entamée à partir de 1789, et ils n’ont fini par atteindre leur objectif qu’à la suite de près d’un siècle de lutte acharnée contre l’esprit français.

Et lorsqu’ils l’ont enfin conquis, comme les socialistes contemporains, cela n’a été que pour répandre la corruption au sommet de l’appareil d’Etat.

En voici un exemple, rapporté par Prochasson :

« La prétendu intégrité de M. Grévy, cet austère républicain, vétéran à la présidence de la République, n’échappa guère à la tentation. Les frasques de son gendre, Daniel Wilson, richissime homme d’affaires et député radical, agioteur et trafiquant de décoration, ne le dédouanent pas du profit personnel qu’il tira de son honorable fonction. Jules Grévy s’enrichit très notablement durant sa présidence. En 1881, lorsqu’il maria sa fille à Wilson, il ne pouvait encore allouer à celle-ci qu’une fraction de l’indemnité présidentielle. A sa mort, en septembre 1891, il laissa à sa descendance une succession de 7 millions, ce qui revient à placer Grévy parmi les Français les plus riches de son temps ».

Et ce n’est pas tout, rapporte Christophe Prochasson… Le même Grévy, président de la République usa et abusa de pratiques népotistes, constitua et renforça un clan Grévy. Le cadet, Paul, devint sénateur du Jura en 1880, grâce à des pressions exercées sur les maires et les conseillers généraux. Le puîné, Albert, connut lui aussi une ascension fulgurante : vice-président de la Chambre en 1879, il fut nommé, en mars, gouverneur général de l’Algérie à titre provisoire pour pouvoir cumuler les deux traitements de sa nouvelle et de son ancienne fonction.

L’affaire concernant Grévy et son entourage, n’était pas une exception, mais une parmi d’autres qui éclataient : le scandale du Panama (le financier juif Jacob Adolphe Reinach lance une campagne pour encourager les petits épargnants à investir dans la société via ses contacts dans la presse et la politique. Il fait voter une loi en échange de pots de vin. L’affaire se conclut par la ruine de 85 000 souscripteurs, des faillites à répétition (celle du Comptoir d’escompte de Paris, celle des cuivres…).

Il y avait, comme de nos jours, une interaction malsaine entre les hommes politiques et le monde de la finance, bref une corruption consubstantielle au régime républicain.

Les ligues antirépublicaines et anti-juives

Les adversaires de la République n’avaient pas de gros efforts à faire pour trouver des arguments contre ce Régime de corrompus.

En réaction à cet état de fait, dans les années 1890, les royalistes en particulier et les nationalistes en général, créèrent les ligues qui s’attaquèrent virulemment à la République et à ses soutiens, à savoir les juifs, les francs-maçons et les protestants. La principale ligue, l’Union nationale, catholique et nationaliste, fondée en 1893, accepta la stratégie de Ralliement des différentes ligues.

Les ligues sont nées, certes en opposition à la République, mais plus profondément, pour redéfinir une identité nationale – perturbée par ce corps étranger : la République et ses sectes –, refondée sur la base du catholicisme, en en traçant les contours.

La définition d’une identité nationale, si elle est inclusive, est aussi nécessairement exclusive ; dès lors, pointer du doigt l’étranger à exclure est mécanique. Les nationalistes, monarchistes, et même bonapartistes – Charles Maurras, Maurices Barrès, Jules Lemaître et d’autres comme Edouard Drumont qui créa en 1901 le Comité national antijuif qui devint en 1903 la Fédération nationale antijuive, proposant de « combattre les influences pernicieuses de l’Oligarchie judéo-financière au complot occulte » - , désignèrent, pour tracer le contour de l’identité française, ses ennemis : les groupes et communautés soutenant la République et la laïcisation de la société, à savoir les francs-maçons, les juifs et les protestants.

En effet, comme je l’ai exposé plus haut, des juifs ont contribué par des apports idéologique et matériel à la Révolution française et à l’établissement de la République. Par ailleurs, l’écrivain et journaliste politique français juif Bernard Lazare (1865-1903), dans son livre "L’antisémitisme, son histoire et ses causes", après avoir mentionné l’émancipation des juifs le 27 septembre 1791 par l’Assemblée constituante, souligna que :

« De nouveau, ils (les juifs) durent leur indépendance à l’esprit révolutionnaire qui une fois encore vint de France. Nous verrons du reste qu’ils ne furent pas étrangers à ce grand mouvement qui agita toute l’Europe ; en certains pays, notamment en Allemagne, ils aidèrent à le préparer, et ils furent les défenseurs de la liberté. Ils furent aussi parmi les premiers à en bénéficier, car on peut dire qu’après 1848 l’antijudaïsme légal est fini en Occident ; peu à peu les dernières entraves tombent, et les dernières restrictions sont abolies. En 1870, la chute du pouvoir temporel des papes fit disparaître le dernier ghetto occidental, et les Juifs purent être des citoyens même dans la ville de saint Pierre. »

Malgré la disparition de l’antijudaïsme légal, l’antijudaïsme réel (que l’on ne peut contenir par des lois) ressurgit en France, quatre ans après la parution du livre de Bernard Lazare. A partir de 1897, via les ligues, éclatent des violences antisémites d’ampleur variable dans la France métropolitaine. A partir de janvier 1898, dans 55 villes se propagent des violences, en trois vagues successives : la première concerne 23 villes, la seconde 19 villes et une troisième durant la dernière semaine de février. D’autres plus importantes éclatent en octobre à Paris, mais aussi à Marseille, Nantes, Rouen, Lyon ou Nancy, et ensuite en Algérie française (d’une extrême violence), à Alger, Oran, Constantine, Blida, Sétif, Mostaganem…

Aux ligues nationalistes, se mêlent, et il faut le souligner, la Ligue radicale socialiste antijuive créée en 1892 – qui devint en 1897 la Ligue antijuive d’Alger. Max Régis, le futur maire d’Alger élu en novembre 1898, en était le président.

Ces violences ponctuent (et ne concluent pas) cette lutte qui oppose depuis 1789 la France catholique à ses ennemis désignés : les francs-maçons, les juifs et les protestants qui sont d’ailleurs surreprésentés dans la haute administration sous la IIIe République et qui travaillent à laïciser la société française en chassant l’Eglise (fermeture de 125 écoles libres et expulsions des congrégations à la suite de la loi de 1905).

En 1911, le sénateur de la Manche, Adrien Gaudin de Vilaine, déclare :

« Autrefois l’université n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui, elle était libre, maintenant elle est livrée, pieds et poings liés, à quelques renégats juifs mal blanchis et protestants sectaires. Je remarque et je dois à la vérité de dire que tous les directeurs de l’enseignement, lorsqu’ils ne sont pas juifs, sont protestants, aussi ne suis-je pas étonné du programme établi à l’heure actuelle. Au nom de la dignité française, je dois dire aussi que ces hommes ne sont pas français. »

Les années 1930 : de troublantes similitudes avec les années 2010

Les années 1930 se caractérisent, comme la fin du XIXe siècle, par une délégitimation du pouvoir corrompu, entraînant une crise de régime et qui a culminé, cette fois, avec sa chute à la suite de la débâcle militaire face à l’Allemagne à qui elle a déclaré la guerre.

La question juive, comme dans les années 1890, a resurgi en même temps que la crise du régime, et ce n’est pas un hasard. Souvenons-nous de l’affaire Stavisky qui éclata en 1934 : Serge Alexandre Stavisky était un banquier juif et escroc qui, avec la complicité d’hommes politiques, avait organisé une énorme fraude qui lui a permis d’empocher 200 millions de francs. Cette affaire avait conduit à l’émeute antiparlementaire du 6 février 1934 qui a failli faire tomber la République.

Si donc, la révolution nationale du Maréchal Pétain a pu avoir pied, malgré l’occupation dont sont directement responsables les dirigeants de la IIIe République, c’est parce que le peuple français, étourdi par 70 ans de républicanisme, avait perdu ses repères politiques et sociaux, à quoi s’est ajoutée une débandade de la classe politique républicaine.

Le peuple français des années 1930, comme aujourd’hui, vivait une crise d’identité majeure qui n’avait à l’époque aucun rapport avec l’immigration de masse…

Le rôle historique de la révolution nationale fut alors d’accomplir ce qu’avait entamé les ligues, et plus particulièrement Charles Maurras (qui qualifia de « divine surprise » l’avènement de Pétain), à savoir une redéfinition de l’identité française, lui fixant des repères stables, une capacité qui faisait et fait toujours défaut à la République.

Inutile de dresser ici la liste des affaires qui ont éclaté ces 20 dernières années. Inutile aussi de faire le décompte des hommes politiques corrompus aujourd’hui et qui sont à la tête de l’Etat en interaction directe avec les banques d’affaire comme Rothschild. Macron est à lui seul une synthèse.

La déligitimation du pouvoir aujourd’hui est au moins aussi importante que dans les années 1930, et la crise de régime ne saurait tarder…

Vraisemblablement, d’une manière ou d’une autre, la Ve République s’effondrera comme la IIIe s’est effondrée : par pourrissement. C’est le destin de la République.

Mais une question reste en suspend : quelle force politique et sociale sera capable, sur les ruines de cette République déjà mourante, de faire une révolution nationale qui fixera des repères stables aux Français ?

Il est probable que plusieurs années s’écoulent avant qu’un personnage et une force émergent du chaos qui nous attend.

La mission de Macron : sauver la République pour maintenir sur la France l’emprise de la banque

Pour faire gagner le candidat de Rothschild – qui n’avait aucun programme si ce n’est la dissolution de la France –, que restait-il à l’oligarchie comme carte à jouer en dehors de la lutte contre : le « fascisme », « les heures les plus sombres », « le retour de Vichy et la résurrection du Maréchal Pétain » et la « réouverture » des chambre à gaz ?

J’ai mis, plus haut, en évidence qu’historiquement, la République est, depuis l’origine, organiquement liée aux milieux financiers juifs et à la kabbale. Et c’est d’ailleurs la corruption sous la IIIe République, fruit de la collusion du milieu politique et de celui de la finance, qui a entraîné un pourrissement du régime et une déligitimation du pouvoir.

L’oligarchie a fabriqué, en un peu plus d’un an, un candidat dont le rôle est de sauver le régime et tous ceux qui prospèrent grâce à lui. C’est ce qui explique notamment le ralliement de tous les carbonisés de la Ve politique française, mais aussi le soutien que lui a apporté le grand rabbin de France Haïm Korsia.

Sa déclaration vient confirmer tout mon propos :

« Il faut appeler tous ceux qui croient et qui espèrent en la France à voter pour Emmanuel Macron, parce que c’est lui qui porte, maintenant, cette espérance de fraternité. Comme l’ont rappelé d’ailleurs avec beaucoup de force, de courage, d’encouragement et de fidélité républicaine François Fillon et Benoît Hamon. Est-ce qu’il y a une possibilité de tergiverser quand le cœur même de ce qu’est la France est en jeu ? Comme le dit Le Chant du départ, la République nous appelle. »

Par le maintien de la République, c’est aussi l’emprise de la finance sur l’Etat qui est maintenu. Et ce n’est pas une nouveauté ; en 1850, Karl Marx décrivait le système par lequel la banque rançonne l’Etat avec la dette. Système qui s’amplifiera sous la présidence de Macron, en faisant culpabiliser les Français avec une dette qu’ils auraient contractée et qu’ils doivent, d’après une « morale » diabolique, rembourser, tout en acceptant de perdre leurs emplois et de voir leurs salaires compressés. En somme, accepter d’être réduit à l’esclavage par le monde de la finance que le père de Macron, François Hollande, avait promis de combattre et que Jacques Attali a fait entrer à l’Elysée (en la personne d’Emmanuel Macron de Rothschild) durant le mandat de Hollande

Ainsi Marx écrivait : « L’endettement de l’Etat était, bien au contraire, d’un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui gouvernait et légiférait au moyen des Chambres. C’était précisément le déficit de l’Etat, qui était l’objet même de ses spéculations et le poste principal de son enrichissement. A la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or, chaque nouvel emprunt fournissait à l’aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l’Etat, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de traiter avec les banquiers dans les conditions les plus défavorables. Chaque nouvel emprunt était une nouvelle occasion de dévaliser le public qui place ses capitaux en reste sur l’Etat, au moyen d’opérations de Bourse, au secret desquelles gouvernement et majorité de la Chambre étaient initiés.

En général, l’instabilité du crédit public et la connaissance des secrets d’Etat permettaient aux banquiers, ainsi qu’à leurs affiliés dans les Chambres et sur le trône, de provoquer dans le cours des valeurs publiques des fluctuations insolites et brusques dont le résultat constant ne pouvait être que la ruine d’une masse de petits capitalistes et l’enrichissement fabuleusement rapide des grands spéculateurs.

Pendant que l’aristocratie financière dictait les lois, dirigeait la gestion de l’Etat, disposait de tous les pouvoirs publics constitués, dominait l’opinion publique par la force des faits et par la presse, dans toutes les sphères, depuis la cour jusqu’au café borgne se reproduisait la même prostitution, la même tromperie éhontée, la même soif de s’enrichir, non point par la production, mais par l’escamotage de la richesse d’autrui déjà existante… »

C’est le même Karl Marx, lui-même d’origine juive, qui écrivait dans "La question juive" (en 1843) ces lignes qui confirment le témoignage d’Anacharsis Cloots quant à l’influence qu’exerçaient les riches juifs en Europe :

« En théorie, le juif est privé des droits politiques alors qu’en pratique il dispose d’une puissance énorme et exerce en gros son influence politique diminuée en détail. La contradiction qui existe entre la puissance politique réelle du Juif et ses droits politiques, c’est la contradiction entre la politique et la puissance de l’argent. La politique est théoriquement au-dessus de la puissance de l’argent, mais pratiquement elle en est devenue la prisonnière… Le Juif par exemple, qui est simplement toléré à Vienne, détermine, par sa puissance financière, le destin de tout l’empire. Le Juif, qui dans les moindres petits états allemands, peut être sans droits, décide du destin de l’Europe. »

Il est clair qu’Emmanuel Macron, soutenu par Jacques Attali, Alain Minc, Bernard-Henri Levy, le Grand Rabbin de France, Rothschild et Goldman Sachs, est le candidat de cette oligarchie financière juive.

Maintenir la France sous l’emprise de la finance et de la République par la stratégie du Choc

Marine Le Pen a vu les organisations juives, à commencer par le CRIF, mais aussi l’Etat d’Israël, s’opposer à elle durant l’élection présidentielle. Il y a là déjà un enseignement à tirer pour le camp dit « national » : s’aplatir devant les instances supposées représenter la communauté juive ne lui aura apporté aucun bénéfice, ni politique, ni électoral, ni moral, bien au contraire. Ceux-là même qui exigeaient de Marine Le Pen qu’elle se soumette, sont les premiers à avoir appelé à faire barrage contre elle.

Prenons, pour illustrer notre propos, l’un des principaux représentants de l’intelligencia juive de France, Alain Finkielkraut. Avant le premier tour de l’élection présidentielle, lors d’une émission de RCJ (média du fond social juif unifié), le 16 avril 2017, prenant la défense de Marine Le Pen sur la polémique autour de sa déclaration sur la Rafle du Vel d’Hiv, il expliquait que « Le problème de Marine Le Pen n’est pas son pétainisme mais son poutinisme ».

Il faut donc comprendre par là que l’une des priorités pour les élites juives sionistes est d’empêcher la France de s’émanciper de l’emprise américaine et israélienne en nouant une alliance stratégique avec la Russie et les autres puissances eurasiatiques, dont est l’Iran.

Alain Finkielkraut, à l’antenne de la même radio, le 30 avril 2017, annonçait qu’il voterait pour Emmanuel Macron car le Front national serait aujourd’hui plus dangereux qu’hier, du fait de l’influence qu’exercerait Alain Soral sur l’antisioniste Florian Philippot. Par ailleurs, le grand souverainiste Eric Zemmour n’a étrangement pas apporté le moindre soutien à Marine Le Pen après le premier tour…

Dans le contexte général de tensions géopolitiques opposant le bloc euro-atlantiste, identifié historiquement comme l’émanation de l’alliance judéo-protestante et anglo-américaine, il est impératif pour les représentants du sionisme, d’empêcher la France, à l’échelle internationale (comme à l’échelle nationale), de rejoindre l’alliance composée de la principale puissance chrétienne, la Russie, et des pays et organisations musulmanes (l’Iran, la Syrie, l’Irak, le Hezbollah…). J’ai eu l’occasion d’expliquer à plusieurs reprises comment le sionisme américain, par la stratégie d’Henry Kissinger, a tenté de découpler la Russie de ses alliés proche-orientaux (principalement l’Iran) au profit d’Israël. Piège dans lequel Vladimir Poutine n’est jusque là pas tombé.

Dans le cadre strictement français, voici comment se traduit cette stratégie :

La République, athée et laïque, privée de son adversaire, le Catholicisme, qui la structurait négativement, a trouvé dans l’Islam un opposant restructurant.

Les immigrés (principalement musulmans) récents et anciens doivent, dans le contexte d’une réaction identitaire française, tenir le rôle de ces exclus – qui étaient jadis, pour la France traditionnelle catholique, principalement les juifs, mais aussi, comme je l’ai mentionné plus haut, les protestants et les francs-maçons – de l’histoire républicaine et de l’identité française moderne, afin de servir de bouclier à la communauté juive (dont les élites ont en mémoire les événements des années 1890 et 1930).

Il s’agit, par le maintien de la République, d’intégrer à l’identité française républicaine, les juifs de France dans une fraternité citoyenne avec les français de souche ; identité définie en opposition aux musulmans qui sont exclus par les contours de la République laïque.

Car la catastrophe pour la République et le sionisme en France serait la jonction des catholiques (historiquement hostiles au judaïsme et au républicanisme) et des musulmans (foncièrement hostiles à l’Etat d’Israël et au sionisme).

Empêcher que la République ne s’effondre sur ceux qui ont pris la France en otage, tel est le rôle des tenants de la stratégies du Choc des civilisations à l’échelle française : les Eric Zemmour, Alain Finkielkraut et autres Elizabeth Levy.

Youssef Hindi.




mardi, décembre 19, 2023

Brigitte Macron et Jean-Michel Trogneux sont probablement une seule et même personne


L’affaire Trogneux à l’épreuve de la reconnaissance faciale





Faits & Documents a soumis les données de l'affaire Trogneux à Megvii Face++, la technologie de reconnaissance faciale utilisée par le gouvernement de la République populaire de Chine.

Le logiciel de reconnaissance faciale estime probable que l’individu Brigitte Macron et l’individu Jean-Michel Trogneux, né le 11 février 1945 à Amiens (Somme), sont une seule et même personne.


La surprise de Noël : 

(Quelques euros permettent au vrai journalisme d'exister)

(Téléchargement gratuit)


Vidéo :

Affaire Trogneux : La rumeur transphobe sur Brigitte Macron devient réalité ?


dimanche, décembre 17, 2023

La gnose de la libération




On distingue deux courants souterrains dans le domaine initiatique. Le plus connu est celui de l'occultisme dont les organisations sont nombreuses et enseignent des systèmes de maîtrise des forces naturelles.

L'autre courant, plus secret,
se rattache à la chaîne initiatique des anciennes écoles des mystères dont l'épopée cathare fut le couronnement dans l'histoire récente.

Le courant ésotérico-occultiste s'a
dresse à l'ego, à la personnalité incarnée dont il tente de développer les pouvoirs en ce monde.

À l'opposé, le courant secret, que les orthodoxies ont persécu
té comme « hérésie », ne cherche pas à développer les pouvoirs de la personnalité. Le but des fraternités de ce courant spirituel est de faire renaître l'âme divine. Depuis toujours, c'est du courant de la gnose (connaissance divine) qu'émanent les systèmes de libération et les grands messagers, connus ou inconnus de l'histoire.

Le courant occultiste se différencie peu des orthod
oxies religieuses dans la mesure où il croit que le monde invisible supérieur est un but à atteindre. Par contre, les gnostiques ne cherchent pas le contact avec les domaines invisibles, mais ils mettent l'accent sur la délivrance au sens bouddhique, ce qui les relie aux anciennes écoles de sagesse. Aujourd'hui, comme depuis le fond des temps, des écoles transmettent cette initiation sous une forme adaptée aux temps modernes.

Il est diff
icile de marcher seul sur ce chemin à cause des obstacles. L'union fait la force. Un être sincèrement en recherche de la libération est naturellement connecté avec la grande fraternité des âmes libérées. Ce contact s'actualisera si le désir est juste et si le karma le permet. Il ne s'agit pas de « bon » ou de « mauvais » karma ou de prédispositions psychiques comme dans l'occultisme. Il s'agit d'être éveillé à l'illusion de la vie et de la mort.

Comment se manifeste cet éveil ?

L'éveil est un stade de maturité où l'être réalise que sa place dans le monde n'est pas stable, qu'elle est incertaine et périlleuse, et que rien ne peut offrir une sécurité durable.

Durant ses incarnations précédentes, cet être a expérimenté la religion, le mysticisme, la philosophie, la magie et l' occultisme.

Il a éprouvé les limites de tous les systèmes car aucun ne mène à une libération définitive. Toutes ces voies recréent du karma et de l'attachement. Celui qui est prêt pour le grand saut n'est pas un être exceptionnel. C'est quelqu'un qui est venu au monde en sachant que son but est de se libérer. Il n'a pas besoin d'être intelligent ou d'avoir des dons particuliers. Il peut être d'une banalité affligeante selon l'apparence extérieure, et pas meilleur qu'un autre. C'est son désir de libération qui le différencie. Et ce désir peut être vécu comme une affliction latente, un mal de vivre ou une difficulté d'adaptation aux faux-semblants de la société.

Celui qui est prêt à faire le grand saut n'a pas besoin de psychologue ou de thérapeute pour aller mieux. Il ne cherche pas à s'améliorer. En outre, il n'y a pas de signe ni de charisme qui le distinguent des êtres humains ordinaires.

Que doit faire celui qui s'engage sur ce chemin, quelle pratique adopter et dans quel but ?

Il ne doit
pas faire mais défaire. Il simplifie. Pas en adoptant un mode de vie bucolique ou en imitant le renoncement extérieur. Il se rend disponible à son âme. Il ne se met pas au service d'un idéal généreux dans l'ordre extérieur des choses. Au contraire, il se détache des implications mondaines, et cela est plus difficile que d'enfourcher les nobles causes. Ce comportement implique de réduire la vie matérielle à l'essentiel.

Un proverbe taoïste décrit cette situation a
insi : "Le sage est comme l'enfant au sein de sa mère". Les besoins biologiques sont satisfaits et tout le reste devient accessoire.

Il n'y a pas de prière spéciale, d
e rituel ou de méditation ?

Pour l'individu qui s'eng
age sur la voie, les rites, les prières et les méditations ne sont pas recommandés, contrairement au système occultiste qui est fondé sur des pratiques répétitives. Le gnostique tourne le dos au monde, il n'en attend rien, et comme le dit un proverbe soufi : "Le gnostique n'a aucun droit en ce monde". C'est un grand privilège.

La voie de la L
ibération est une sortie du double monde physique et subtil, et il n'y a rien à cultiver d'un côté comme de l'autre. C'est un point incompréhensible pour ceux qui suivent un chemin de développement personnel par lequel ils essaient de mettre leur ego à l'abri de la douloureuse contradiction existentielle. Celui qui s'engage sur la voie de l'âme ne cherche pas un résultat provisoire ou une amélioration. C'est pourquoi les autorités religieuses ont persécuté les gnostiques car elles ne pouvaient comprendre leur comportement, jugé indifférent ou iconoclaste.

Le gnostique n'adhère pas à une croyance religieuse particulière ?

C'e
st un point délicat. Les croyances ne mènent pas à la libération. Elles consolent ou servent de repères dans la confusion de la vie. Croire ou ne pas croire, ce n'est pas important. Le véritable chercheur de vérité croit en la vérité. Pour citer Blavatsky : "La vérité est la plus haute des religions".

C'est le co
ntact direct de l'âme avec la source universelle qui importe, et non les représentations traditionnelles. On n'a pas besoin de croire en des avatars, des maîtres de sagesse ou des hiérophantes supérieurs.


Joël Labruyère.


Illustration :

BD "Le Dernier Cathare". Au XIIIe siècle dans la région de Toulouse, Escartille de Puivert, un jeune troubadour, va se retrouver bien malgré lui témoin d'un massacre que le pape aurait aimé garder secret.



vendredi, décembre 15, 2023

Pourquoi la République interdit les crèches de Noël et célèbre Hanoukka







Vous voulez qu'on parle un peu de laïcité pour comprendre pourquoi on interdit les crèches de Noël et qu'on célèbre Hanoukka comme si c'était une fête nationale ? Voici un bref aperçu. 

En France, l’émancipation juridique fait suite à une demande des juifs eux-mêmes. Le 28 janvier 1790, les députés juifs de France et le syndic général des Juifs adressent une pétition à l’Assemblée nationale, en vue de leur émancipation, c’est-à-dire la jouissance des droits de citoyenneté :

« Pétition des juifs établis en France adressée à l’Assemblée nationale, le 28 janvier 1790, sur l’ajournement du 24 décembre 1789, par les députés Mayer-Marx, Ber-Isaac-Berr, David Sintzheim, Lazare-Jacob, Trenelle, et le Syndic-Général des Juifs Théodore-Cerf-Berr. »

Le 16 avril 1790, le Roi Louis XVI proclama :

« Sur un Décret de l’Assemblée nationale, concernant les Juifs : L’Assemblée nationale met de nouveau les Juifs de l’Alsace & des autres provinces du Royaume, sous la sauvegarde de la Loi : défend à toutes personnes d’attenter à leur sûreté ; ordonne aux Municipalités & aux Gardes nationales de protéger, de tout leur pouvoir, leurs personnes & leurs propriétés. »

Dans la séquence historique où les révolutionnaires français émancipaient les juifs, ils soumettaient l’Église avec la Constitution civile du clergé votée par l’Assemblée constituante, le 12 juillet 1790. Un texte qui prévoyait l’élection des curés et des évêques par les fidèles, évinçant ainsi le pouvoir du pape. Ce qui revenait à soumettre les églises françaises à la république, tandis qu’on affranchissait la Synagogue.

C’est ce qui explique que, depuis 1808, les juifs de France récitent une prière pour la République française dans les synagogues consistoriales. Une prière récitée durant l’office public du Chabat matin, entre la prière Cha’arit et celle de Moussaf.

Si la synagogue a bénéficié des bienfaits de la république, l’Église catholique a quant à elle été persécutée par cette dernière.

Dans l’ouvrage collectif et politiquement correct "Histoire de l’extrême droite en France" dirigé par Michel Winock, avec les contributions de Jean-Pierre Azéma, Pierre Birnbaum, Pierre Milza, Pascal Perrineau, Christophe Prochasson et Jean-Pierre Rioux, l’on apprend que durant la période de fureur anti catholique, sous la IIIe République, à la suite de la loi de 1905, il y eut une forte mobilisation populaire « face à un haut fonctionnaire juif appliquant la législation nationale portant, par exemple, sur le retrait des crucifix (ainsi, dans le Calvados, où Albert Hendlé est en poste de préfet), on assiste aux mêmes débordements (N.D.A. : qu’au temps de l’affaire Dreyfus) s’étendant jusque dans les plus petites localités du monde rural, sous l’action tout aussi radicale de la Jeunesse catholique, de la Ligue des femmes françaises, etc. ».

Ce préfet (en poste de 1909 à 1917) de confession juive, dont le nom complet est Albert Samson Hendlé, est le fils d’Ernest Hendlé (1844–1900), un membre de la franc- maçonnerie qui fut lui aussi préfet (de 1871 à 1890) après avoir été secrétaire particulier du ministre des Affaires étrangères (1870) dès l’instauration de la IIIe République. Ernest Hendlé fut également l’auteur d’un ouvrage titré La Séparation de l’Église et de l’État (Le Chevalier, Paris, 1869), paru 36 ans avant la loi éponyme. Cette loi de 1905, dite de séparation des Églises et de l’État, avait pour but, et elle y a réussi, de détruire l’Église catholique et son influence, notamment en l’affaiblissant financièrement (article 2). La IIIe République, instaurée en 1870, s’est attaquée de façon féroce aux congrégations catholiques. Le 29 mars 1880, le gouvernement prend deux décrets : le premier donne un délai de trois mois aux Jésuites pour se dissoudre et fermer leurs établissements ; le second oblige les congrégations non autorisées à demander leur légalisation dans le même délai. Les Jésuites, ayant décidé de rester dans leurs établissements, en sont expulsés violemment. L’application du second texte entraine des fermetures et des expulsions.

La loi Waldeck-Rousseau du 1er juillet 1901 sur les associations donne à l’État le pouvoir d’autoriser la création d’un établissement, de dissoudre ou de fermer un établissement par décret et de dissoudre leurs biens. Sous le gouvernement d’Émile Combes, l’Assemblée nationale rejette en bloc les demandes d’autorisation déposées par les congrégations.

La loi du 4 décembre 1902 crée le délit de congrégation non autorisée.

La loi Combes du 7 juillet 1904 interdit aux congrégations d’enseigner et leur fixe un délai de 10 ans pour fermer leurs établissements (une autorisation exclusive est accordée à la formation des personnes qui enseigneront à l’étranger ou dans des colonies). Cette loi édicte également l’expulsion et la confiscation des biens des congrégations non autorisées.

Youssef Hindi sur X.

Pour plus de détails 2 livres de Youssef Hindi, "La Mystique de la Laïcité" et "L'Autre Zemmour".



L'Europe et la France traversent une zone de fortes turbulences historiques, signe d'une crise profonde revêtant des apparences politique, économique et sociale, mais dont la cause première est religieuse. 

Cette étude présente l'histoire de France de ces deux derniers siècles sous un angle inédit. Youssef Hindi retrace en effet sur la longue durée, l'histoire politico-religieuse de l'Europe et de la France pour en venir à celle de la Révolution de 1789 qui, loin de l'idée répandue, ne fut pas seulement animée par les idéaux de Liberté, d'Égalité et de Fraternité, mais par un virulent anticléricalisme de nature religieuse. Car le projet révolutionnaire et républicain est mystique avant d'être politique. À ce titre, Youssef Hindi, pour nous aider à saisir le fond de la crise actuelle, prend le parti d'analyser la formation, l'évolution et l'éventuelle fin de la République en historien des religions. *

On découvre alors comment et qui a forgée cette religion de la République, la laïcité, qui fut recherchée dès le lendemain de la Révolution par les jacobins et leurs successeurs républicains du XIXe siècle afin d'asseoir définitivement le nouveau régime. Du kabbaliste jacobin Junius Frey (1753-1794) à Vincent Peillon en passant par Ferdinand Buisson (1841-1932), l'auteur suit à la trace les mystiques et prophètes auto-proclamés de l'ère moderne qui ont élaboré cette religion composite de la République sous le règne duquel les Français vivent et dont ils ignorent jusqu'à l'existence.


mercredi, décembre 13, 2023

Remplacer Noël par Hanoukka et imposer le noachisme


"Il ne peut y avoir de place pour des actes racistes, tribaux, sauvages et pour des cultes talmudiques au sein du Parlement de la République de Pologne", a argumenté le député Grzegorz Braun, assumant son acte devant ses pairs.



Le député conservateur polonais Grzegorz Braun éteint le chandelier d'Hanoukka exposé au Parlement polonais. La "golemisation" de la droite occidentale est un jeu dangereux qui peut se retourner contre leurs promoteurs, comme l'expliquent bien Youssef Hindi ou Emmanuel Todd.

Dans toutes les capitales de la chrétienté, les fêtes de Noël sont progressivement déchristianisées et la célébration d'Hanoukka remplace désormais la nativité de notre Seigneur pour les autorités politiques des pays occidentaux.

C'est une poussée formidable et ininterrompue de noachisme à destination des populations occidentales, qui voient progressivement leur religion, leur culture et leur identité, être totalement invisibilisées puis remplacées.

Cette "fête des lumières" n'est pas neutre, elle symbolise la victoire des Maccabées contre les juifs hellénisés et la résistance de la tendance intégriste du Judaïsme contre la culture hellénistique, donc occidentale. On remplace de nos jours partout en Europe Noël, la fête romaine de Sol Invictus et de la naissance du Sauveur de l'humanité, par une fête juive qui célèbre en outre la reprise des offrandes dans le Second Temple de Jérusalem (en attendant le Troisième ?).

Dans le contexte actuel du massacre de masse en Palestine, célébrer au sein même d'institutions politiques occidentales (comme en France ou en Pologne), une fête qui commémore une victoire intégriste contre les rois gréco-syriens séleucides est un signal plus qu'ambigu.

Il serait bon que les autorités politiques occidentales et les lobbys sionistes comprennent que les populations de la chrétienté, malgré 60 ans de marxisme culturel, ne sont pas encore complètement sorties de l'Histoire et qu'elles gardent vivante la mémoire de leur héritage culturel et spirituel.

Quand les Romains cherchaient à humilier et briser la résistance juive à l'Empire, ils placèrent des idoles de Jupiter sur le lieu du Temple de Jérusalem détruit. Aujourd'hui les groupes de pression sionistes font placer leurs symboles au cœur des institutions politiques occidentales.

En ce siècle des réveils identitaires qu'annonçait Samuel Huntington, et dans un contexte géo-économique violent, c'est une attitude dangereuse, car une identité blessée et outragée peut se réveiller brutalement et sans discernement.

Pierre-Antoine Plaquevent, auteur entre autres de "Globalisme et dépopulation", sur X.


Nota bene :

Joe Biden a redit lundi, 11 décembre 2023, aux invités de la fête de Hanoukka à la Maison Blanche qu'il "est sioniste" et que les USA continueront à soutenir militairement Israël...

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BONUS :

Le noachisme, la religion mondiale qui vient


Il y a quelques années, sur Meta TV, Pierre Hillard révéla l'existence d'une "opposition acharnée, fanatique, continue, de la Synagogue, du judaïsme talmudique, à l’égard de l’Eglise catholique, et du monde humain". L'objectif, selon Pierre Hillard, "c’est la volonté d’établir une religion universelle".


La stratégie pour établir cette religion mondiale, "c’est, dit Pierre Hillard, de créer d’abord le chaos. Et ça, c’est une pensée directement issue de ces courants juifs talmudiques de rabbins qui s’appellent Isaac Louria, au XV-XVIème siècle, de Sabbataï Tsevi, au XVIème siècle, et au XVIIIème, de Jacob Frank. Celui qui a lancé cette idée de la rédemption par le péché — c’est l’expression…"

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mardi, décembre 12, 2023

Les nouvelles castes


Notre société n’est ni égalitaire ni fraternelle. Comme en Inde, il existe des castes, des castes informelles mais bien réelles.

Au sommet de la hiérarchie de la société moderne, il y a l’oligarchie des très riches maîtres du monde. Elle détient le pouvoir absolu (la démocratie n’est qu’un leurre) et, parodiant les anciens brahmanes, elle est initiée aux réalités subtiles des sciences occultes. A vrai dire, il ne peut s’agir que d’une caste démoniaque de contre-initiés.

En dessous, c’est la caste des grands bourgeois, les riches notables qui affectionnent les salons feutrés des clubs rotariens ou des cercles maçonniques. C’est pour eux que Pierre Charon, un conseiller de Nicolas Sarkozy, avait réhabilité les fastueuses chasses présidentielles qui sont un instrument d'influence. Dans ce milieu on fricote avec des parlementaires corrompus, des politiciens aux privilèges exorbitants (la caste des 500). Les politiciens appartiennent majoritairement à la grande bourgeoisie de gauche et de droite, les bonnets blancs et blancs bonnets de la prétendue république, dont l’idéal n’est rien d’autre que la recherche effrénée de l’argent.

La base de la société se compose des classes laborieuses à l’esprit petit bourgeois. Elle sont totalement parasitées par le grand patronat et les politiciens professionnels. Mais elles ne se révolteront pas aussi longtemps qu’elles accepteront de se laisser aliéner par les dogmes du « libéralisme » économique et par les illusions de la réussite et de la promotion sociale. Le milliardaire cynique est le prototype de l’homme moderne. Qui s’offusque des cours de la bourse diffusés chaque heure sur les ondes des radios et des télévisions ? Ces litanies du culte de Mammon sont acceptées par la majorité de la population.

Comme en Inde, il existe des hors castes, des parias (Dalits). Les exclus de la société, les damnés de la terre, sont de plus en plus nombreux. Les travailleurs pauvres (les CDD, smicards…), les immigrés, les chômeurs sont volontairement maintenus dans la précarité. Le pouvoir les utilise pour effrayer la base de la société à l’esprit petit bourgeois. Ce sont les pauvres qui sont accusés de tous les maux modernes : violence, délinquance, parasitisme social… Les médias aux ordres focalisent l’attention des « citoyens petits bourgeois » sur les défauts et les vices des milieux défavorisés. Or, ces vices ne sont qu’un pâle reflet des vices de la caste des riches (impliqués dans la délinquance en col blanc, les opérations mafieuses, la corruption généralisée, la spéculation financière et criminelle…) et des vices de la caste des très riches oligarques (les fauteurs de guerres et de génocides, de coups d’état, d’assassinats politiques…)

Au 8ème siècle, le sage chinois Yoka Daishi disait :

Hélas ! cet âge de dégénérescence est plein de mal ;
Les êtres sont peu doués et difficiles à contrôler ;
Se trouvant plus éloignés de l’Ancien Sage (1), ils chérissent par dessus tout les vues fausses ;
Le Malin rassemble ses forces tandis que le Dharma s’affaiblit et que la haine commence à pénétrer partout ;
Même lorsqu’ils entendent parler de l’école « abrupte » de la doctrine bouddhique ;
Ils refusent d’y adhérer ; quel dommage ! Et, du coup, ils manquent l’occasion d’écraser le mal comme on écrase un morceau de brique !

(1) L’ancien sage taoïste était le modèle des Chinois du 8ème siècle.


Livre :

De Yvan Stefanovitch : "La caste des 500 - Enquête sur les 500 princes de la politique"

"La politique est leur métier. Leur unique métier. Parlementaires de droite ou de gauche, ils forment une caste de nouveaux féodaux qui détiennent dans leur fief des pouvoirs quasi monarchiques et cumulent d’incroyables privilèges. Condamnés à séduire, ces élus professionnels dont tous les frais (voitures, secrétariat, etc.) sont pris en charge, empochent en outre chaque mois en tant que ministres, sénateurs, députés, eurodéputés, anciens chefs d’Etat ou ex-Premiers ministres des indemnités" considérables.

Vidéo :

La gravure représente la société inique du cycle noir. De nos jours, les oligarques, les « brahmanes de Satan », ont remplacé les véritables sages, et les individus les plus vils ont supplanté les nobles (kshatriya).


dimanche, décembre 10, 2023

Sommes-nous dans une dérive totalitaire ?

 

Ariane Bilheran: "The best resistance to totalitarianism is to nurture the human soul". 


Psychopathologie du Totalitarisme
Sommes-nous dans une dérive totalitaire ?

Par Ariane Bilheran 
Normalienne, philosophe,
Docteur en psychopathologie...


Dr Loridan : Dans votre livre « Psychopathologie du totalitarisme », vous posez la question : pourquoi nous en sommes arrivés là ? Vous parlez de déferlante totalitaire. Votre livre commence par une phrase choc : « le but n’est plus l’aliénation mais l’annihilation du sujet humain ». La destruction de l’humanité serait-elle l’objectif de la psychopathologie du totalitarisme ?

Ariane Bilheran : Oui, le totalitarisme, justement, est moins un régime politique qu’un « système » (-isme signifiant système) dans lequel, effectivement, « l’être humain », non seulement, peut avoir un prix par un esclavage financier, être une marchandise, mais dans le pire des cas devient absolument super-flux et à supprimer. C’est pour cela que « l’ambition totalitaire » est l’ambition d’annihilation, la suppression des humains dits inutiles, non essentiels !

Dr Loridan : Yuval Noah Harari ne considère-t-il pas que 80% des humains sont des inutiles, qu’il suffit pour l’instant, avant de les éliminer, de les nourrir et de les distraire avec des jeux (Adage des Romains : « donnez-leur du pain et des jeux ») ?

Ariane Bilheran : Oui, ce sont des phrases que l’on entend de plus en plus et que l’on peut voir dans la banalisation de l’euthanasie que l’on voit émerger de plus en plus et proposée aux gens comme au Canada, par exemple. Cela va avec ce que j’ai indiqué comme étant « l’échelle de dignité ». Dans une philosophie morale classique, digne de ce nom, l’être humain a une dignité qui n’a pas de conditions. Tout être humain doit faire l’objet de droits qui sont inaliénables. Ce n’est pas une dignité sous conditions. On est ce jour dans une logique totalitaire décrite de longue date par la philosophie morale classique et politique, même si le mot « totalitaire » n’est apparu qu’au 20ième siècle. Hegel, le philosophe allemand, le décrit dans « les principes de la philosophie du Droit ». Qu’est-ce qui fonde le Droit humain ? Hegel explique qu’il y a un moyen : « la fin justifie les moyens » et ce principe est « totalitaire ». J’ai le droit d’utiliser comme moyen ce qui n’en est pas un ! : le droit, par exemple, de sacrifier des gens, de tuer des gens, parce qu’il y aurait un idéal plus haut (?!) … Pour le totalitaire, les gens ne comptent pas. Les humains n’ont pas de valeur suffisante pour correspondre à son idéal ou à son idéologie. Et ce que Hegel rappelle de façon très importante, c’est que cette idéologie est toujours subordonnée à une opinion subjective : « je vois les choses ainsi et donc je l’impose à tout le monde ! ». Et cette « vue fausse perverse » justifie de sacrifier des gens au nom d’un idéal supérieur qui n’est que subjectif, jamais une vérité. On est en train de faire un carnage et c’est la logique totalitaire. La « fin justifie les moyens » est un dogme opposé à l’universel et qui en fait est inapplicable.

Dr Loridan : Est-ce cela qui distingue la tyrannie du totalitarisme ?

Ariane Bilheran : Revenons au langage, l’utilisation des mots justes sur lesquels il est essentiel que tous les gens puissent s’accorder. Les gens ne comprennent plus les mots et le dialogue est devenu impossible par incompréhension de leurs définitions.

Le totalitarisme est effectivement un « système » de processus qui vont contaminer la population par leur contagion délirante, au cours de processus psychiques, et amener cette même population dans une logique de plus en plus guerrière, visible ce jour vers des dangers de guerre civile. Depuis 2020, je l’ai annoncé par ce qui correspond à une pathologie de groupe.

La tyrannie est un régime politique avec un tyran. Il y a des points communs avec le système totalitaire, comme l’arbitraire, la persécution, le monopole du pouvoir. Mais le tyran, du moment qu’il a acquis la certitude de son pouvoir, diminue la pression sur les opposants politiques. Il n’a pas besoin de les éradiquer. Le tyran peut exister du moment que les opposants politiques ne mettent pas en danger son pouvoir.

Dans le système totalitaire, il y a la « CONVOITISE » de l’appropriation de la vie intime des sujets. Dans une tyrannie il n’y a pas nécessairement cette convoitise. On peut continuer à avoir une vie intime et même une vie privée, du moment que le pouvoir du tyran n’est pas mis en danger.

Hannah Arendt a insisté sur ce qui fait partie de la pathologie du délire paranoïaque et qui caractérise la pathologie du totalitarisme. La paranoïa est une « psychose », une « contagion délirante », une folie avérée à deux ou à plusieurs qui arrive dans les phénomènes sectaires d’endoctrinements. Ce qui fait que les foules sont entraînées à commettre des actes criminels au nom du bien ! Hannah Arendt dit que quand la persécution ne rencontre plus d’oppositions incarnées par des figures politiques, c’est que la dynamique totalitaire va persécuter les opposants politiques. Ces opposants ne sont pas obligatoirement des politiques, ils peuvent être représentés par tout citoyen. Plus les opposants sont diminués et plus la persécution augmente. Voilà la différence entre la tyrannie et le totalitarisme.

Dans le totalitarisme, une fois l’opposition dépecée, la persécution s’étend à toute la population y compris aux plus fidèles serviteurs de ce système. Et cela est caractéristique du délire paranoïaque qui ne rencontre aucune limite. De plus, il y a l’ambition de la domination planétaire qui ne s’arrête jamais. Il n’y a pas de limite de temps, contrairement à la tyrannie qui est un régime exceptionnel contraint dans le temps. Dans le système totalitaire il n’y a pas de limite de temps mais un état permanent de menace qui justifie que l’on spolie et que l’on supprime les droits de façon permanente et sans aucune limitation, et c’est aussi une ambition spatiale de domination planétaire. Et ceci, Vera Sharav (rescapée des camps de concentration) qui a préfacé mon livre, l’explique au regard de ce qui se passe ce jour, par ceux qui cherchent à soumettre les peuples par les grandes organisations internationales comme l’OMS !

Le tyran s’arrête à un moment. Le totalitaire, lui, va jusqu’à « dévorer ses propres enfants » comme une mère archaïque qui finit par dévorer les siens.

Un terrain a été préparé. Ces processus totalitaires ne sont pas nés en 2020 car depuis longtemps nous étions dans une démocratie de façade avec déjà des procédés totalitaires. On pouvait déjà le voir dans la protection de l’enfance, dans le fonctionnement même des institutions, à travers les entreprises dans la prévention des risques psychosociaux par le harcèlement. On y voyait se constituer des ilots totalitaires avec des méthodes de management (par la peur). Le totalitarisme se repère par son délire.

Qu’est-ce que l’étude des processus psychiques peut dire du totalitarisme qui fonctionne par le harcèlement comme phénomène collectif et non pas seulement par le méchant harceleur contre le gentil harcelé ? Quels sont les mécanismes de soumission d’un groupe ?

Le harcèlement est la méthode totalitaire pour une société qui ne vit plus que par le harcèlement.

Depuis des décennies on peut repérer la perte anormale de l’autorité paternelle. Si une entreprise a des cas de harcèlements, c’est que son terrain est ou « laxiste » ou « extrêmement autoritaire ». La fonction de l’autorité est une fonction sociale qui est incarnée par la loi, par la fonction symbolique, paternelle ; le PERE agit et dit : « il y a des interdits mais je te le rappelle avec bienveillance ». L’éducation est une fonction d’autorité. Quand on assiste à son sabordage on assiste à l’émergence de processus pervers. La perversion c’est instrumentaliser autrui pour sa propre jouissance, son seul bénéfice. ICI, ce n’est pas un délire et ce n’est pas une maladie mentale du point de vue de la psychiatrie, car les fonctions cognitives ne sont pas altérées. Les profils pervers naviguent très bien dans la société. Ce sont des profils narcissiques dans le sens où seule leur jouissance compte, quelle qu’en soit l’objet, et pour cela ces profils utilisent autrui pour arriver à leur fin.

L’opportuniste qui rentre dans un groupe, qui veut faire carrière, qui n’a aucun état d’âme, applique « la fin justifie les moyens ». Si on le laisse faire, il va casser tous les liens du groupe dont les liens d’autorité. Il va ainsi préparer l’arrivée du type « harceleur » au profil paranoïaque en soulignant que le harcèlement est le chef-d’œuvre du paranoïaque.

On ne peut instaurer un système totalitaire sans la psychose paranoïaque. Mais attention au fait que si dans la psychose paranoïaque il y a une intention de nuire qui est totalement assumée, il demeure cependant « en Droit » une pénalisation de ce profil. Dans le profil paranoïaque il y a cette idée saugrenue que c’est de la légitime défense (!), alors que l’intention de nuire est clairement caractérisée ; même si c’est aussi une maladie collective avérée par embrigadement qui fait chuter dans la fonction délirante, il y a vraiment intention de nuire. Ce qui dirige une société c’est le Droit, mais « pas au sens de l’imposture juridique que nous vivons actuellement ». Chaque humain a le droit à une dignité et à la protection de son intégrité. Nous assistons depuis des décennies à un glissement entre la psychologie, la psychiatrie, et le Droit, d’où les sociétés déviantes actuelles. Le totalitarisme c’est la justice qui ne fonctionne plus du tout. Nous assistons à un cambriolage psychique. (D’ailleurs, ce conseiller de Klaus Schawb, Y. N. Harari l’a dit : grâce aux injections nous avons pu vérifier que nous pouvions « pirater » les cerveaux ! Et c’est ce qu’ils font en ce moment même).

Les « médecins » sont à la fois des cibles et des acteurs nécessaires à l’imposteur totalitaire pour la mise en place du système totalitaire car « par leur rôle au service de ce politique » qu’ils exercent sur les corps et les âmes, ils peuvent (et cela leur est expressément demandé) « psychiatriser » (essentiellement des psychiatres asservis à ce pouvoir) les opposants politiques.

Le totalitarisme, pour accéder et se maintenir au pouvoir, a besoin d’idéologie qui est un discours qui se veut un dogme interdit de contester, une certitude incontestable qui vous empêchera de poser toute question, de critiquer intelligemment. « Ce discours n’a aucun rapport avec la logique, la cohérence, l’expérience de la réalité ». Car c’est un discours DELIRANT par « déni » de réalité. Du fait que pour le totalitaire la réalité ne lui convient pas, il change la réalité dans son discours. Son idéologie va tout faire pour imposer à la réalité son faux discours. Dans son discours « nous allons tous mourir », s’il n’y a pas assez de morts, il va en fabriquer parce que l’idéologie « nous allons tous mourir » doit confirmer ses mensonges. Ce n’est pas caricatural, d’où l’utilisation du médicament Rivotril dans les maisons de retraite qui a assassiné intentionnellement des dizaines de milliers de personnes, de même que sera ordonné l’interdiction des traitements précoces efficaces qui ne coûtent rien ou si peu, de même que la fabrication des suicides chez de pauvres gens désemparés de tous les âges. Cette idéologie fabrique la mort dont elle a besoin pour se justifier et c’est sordide, totalitaire. Le drame est tous ces gens des peuples qui y croient. Ils sont empoisonnés psychiquement par ces totalitaires qui usent de leur propagande. C’est ce que l’on nomme la CERTITUDE DELIRANTE.

C’est pourquoi, en psychopathologie traditionnelle : Rien ne peut ébrécher le discours du totalitariste car tout est fait pour correspondre à son discours alors que tout ce qu’il dit est FAUX. « Normalement », il y a une adaptation, « homéostasie », par la capacité à réfléchir sur les environnements temporels en acceptant, en comprenant intelligemment la notion de frustration (pour s’en débarrasser).

Il s’agit avec l’idéologie totalitaire de modifier les représentations des gens, de leur faire croire que la réalité est « rouge », alors que la réalité est bleue. Et pour le leur faire croire on a à la fois des discours mais aussi des images et des vidéos (surtout ce jour pour les manipulations des masses). Tout ceci, le cerveau l’absorbe, il absorbe les discours de peur (la peur retient dans l’esprit de troupeau). Sont fabriqués des comportement Pavloviens comme le seront les marquages au sol, les diverses injonctions dites protocolaires, les masques, les confinements, je bois mon café assis mais pas debout, je marche sur la plage mais je n’ai pas le droit de m’asseoir sur la plage, etc. … (L’absurde caractérise le totalitarisme).

Et les gens y croient. Pour le totalitarisme, il faut absolument modifier les comportements de telle sorte que l’humain absorbe (obéisse et se soumette) lui aussi à cette idéologie et devienne si possible un fervent défenseur de cet endoctrinement sectaire. S’il commence à commettre des actes complices, le citoyen choisira le discours totalitaire pour ne pas culpabiliser de sa soumission dans le mensonge permanent.

Dr Kathia Cadinouche : Au Bhoutan, le gouvernement demandera aux chefs religieux bouddhistes de faire une campagne de propagande et de choisir le meilleur jour pour injecter les gens ! Il en sera de même au Portugal mais par l’intermédiaire d’un général soi-disant patriotique de l’armée. Le taux de vaccinés sera record dans ces deux pays. A Davos, il a été dit d’un commun accord que le religieux et le militaire étaient suffisants pour faire obéir les peuples.

Ariane Bilheran : Oui, ce que nous vivons est bien un projet politique ! Les médecins aussi se protègent dans le déni. Le déni est un mécanisme de défense, une armure que le psychisme se met face à une situation dont il n’est pas en mesure de le penser parce que s’il le pensait, il s’effondrerait, il se détruirait en petits morceaux.

C’est pourquoi cela ne sert à rien de discuter avec des gens qui sont dans le déni parce qu’alors on ne fait que renforcer leur situation angoissante et leur armure.

Ainsi, à un moment, les gens prennent peur de ce que vous leur dites et vous rejettent parce que vous devenez dangereux à leur équilibre psychique précaire. Le déni est un mécanisme de survie individuel et collectif. La psychologie ne peut pas diriger une société à la place du Droit mais elle peut éclairer. Comprendre n’est pas ici une question de volonté, car c’est impossible, sauf cas rare, sauf à sortir de l’idéologie par un remaniement de tout le langage, de sortir de la certitude délirante pour que surgisse le « doute constructif » afin que le sujet arrive à assumer qu’il a été endoctriné. Dans le projet totalitaire mondialiste, il y a la marchandisation des corps, des organes, des nouveaux nés, des ventres. Pour obtenir l’aval des gens, il faut changer les représentations mentales. Pour les changer, le totalitaire infiltre au minimum les institutions et les enseignements universitaires … Le transhumanisme envisage de stériliser une grande partie de la population …


SOURCES :

1 - Le texte est la transcription d'extraits de la vidéo d’une heure : « Dr Loridan reçoit Ariane Bilheran et le Dr Kathia Cadenouche », du 4/12/23, sur la chaîne de Eric Montana TV-ADP.

2 - Voir la série de 4 épisodes vidéos de Vera Sharav sur Kairospresse.be : « Plus jamais ça, c’est maintenant et mondial ». Des rescapés de l’holocauste dénoncent le retour du totalitarisme.



Le plan dirigé contre l’Esprit

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