samedi, mai 27, 2023

Au-delà des systèmes

 



Dialogue avec Dharma


Question : Pourquoi au-delà des systèmes ?

Réponse : Le suffixe « -isme » indique un système. Les bouddhismes, par exemple, sont des systèmes qui occulteront plus ou moins le Dharma qui n’est pas un système. Le mot Dharma a beaucoup de sens. Pour le chercheur qui « peut ne pas croire », il est « le support » qui conduit à l’éveil, à l’inconditionné. Encore faut-il trouver un instructeur qui connaît. Le Dharma est un chemin atemporel, « akâliko », qui se perd dans les périodes d’obscurantisme. Certains usurpateurs le revendiquent sans le connaître, pervertis dans le règne de la quantité au travers d’innombrables publications parfois aussi fausses que trompeuses. Leurs faux gurus peuvent appartenir à des sectes en tout genre. Ils participeront et participent encore à cette période d’obscurantisme que nous traversons avec ses nombreuses déviances qui font loi dans un chaos de plus en plus visible. Mettre en garde contre les déviances toujours possibles, proposer l’essentiel du Dharma pour aller au-delà des « ismes », est une tâche ardue. Informer ceux qui pourraient comprendre reste possible, mais les croyances et les certitudes ont la peau dure.

Question : Je comprends la difficulté.

Réponse : Prenons la connaissance des mots et leur histoire par la science de l’étymologie pour la rectification des dénominations. Très peu de gens, même lettrés, en comprennent l’importance. La plupart des mots-clés en sanskrit ont perdu leur signification dans les systèmes qui les utilisent. L’Advaïta, le sans dualité, caractérise les Instructions du Bouddha d’une tradition primordiale et, nous venons de le dire, le Dharma n’est pas un « système », il est hors système. Qui peut le comprendre ?

L’homme est déterminé par de nombreux systèmes conditionnés dans les mondes des phénomènes, ces apparences. La souffrance en résulte inéluctablement. Esclave des systèmes, il participe « subconsciemment » aux mensonges et aux contrefaçons qui occultent la vue profonde des choses telles qu’elles sont.

S’il ne peut pour l’instant se libérer de son aveuglement c’est aussi que la peur le retient dans l’esprit de troupeau. A noter que le libre-arbitre est le courage de réfléchir qui permet la vue juste et l’intention juste pour sortir des « systèmes ».

L’intuition métaphysique qui est le véritable arbitre n’appartient pas au « moi » pour conduire au « cœur du cyclone ». Le cyclone est ce théâtre de l’existence humaine dans lequel les humains aveuglés, petits de servitude, grands d’illusion, utilisent leurs savoirs limités et mondains à des fins le plus souvent misérables.

Nous sommes ce jour dans une sorte d’apostasie généralisée et planétaire dont le fond atroce est d’une laideur certaine ; c’est le Kali-Yuga, la fin d’un cycle.

Des religieux et laïcs initiés, intelligents, comprennent la pièce de théâtre et disent dans leur propre langage que le diable est contre dieu, contre ce qui brille et éclaire, contre l’impersonnel qui est universel. N’est-ce pas visible ?

Aller au-delà « du spectacle et du spectateur » est de toute façon la seule possibilité ; le Dharma le permet mais pas les « ismes » conditionnés.

Prenons l’histoire de ces substances inconnues qui seront incorporées à votre organisme physique. Elles deviendront comme l’Ostie pour une majorité et le sont encore pour beaucoup. Des vautours dominants qui n’auront, eux, pas reçu ces substances inconnues, fort bien payés, enfants-de-cœur du diable, glorifieront et encensent encore des faux prêtres pour qu’ils officient constamment, si possible en direct. Il en est de même avec les religions sur le plan mental.

Maintenant et pour rire un peu, sans malice, voici un membre du troupeau assis devant son écran. Il regarde et écoute en direct les faux prêtres. Soudain angoissé, il crie sa peur. Pas de soucis lui répond l’écran, demain vous aurez la 5ième. Le rendez-vous est pris auprès d’un excellent vétérinaire. Que fera alors ce membre du troupeau ?

Question : Que penser de l’espoir et de l’espérance ?

Réponse : Ces sentiments humains sont plus que compréhensibles. Que faire d’autre pour la majorité ? Prenez bien garde aux mots. Le déséquilibre entre les centres intellectuel, émotionnel et instinctif est un fait qui caractérise particulièrement l’homme moderne animalisé et déséquilibré. L’homme sur la voie, le chercheur d’Absolu, apprend d’abord à réfléchir, à régulariser ces centres ; seulement ensuite il pourra par le Dharma rejoindre le centre du cyclone. S’il n’est pas raisonnable de chercher à expliquer l’inexplicable, tout dépend du receveur. Ne chérissez aucune croyance.


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