mercredi, juin 28, 2023

Dommages causés par les VACCINS COVID




TEMOIGNAGES

Par un ex-soignant non-injecté 


Tous les exemples que je donne sont authentiques et concernent des amis, des voisins, des membres de ma propre famille.

Du fait des informations médicales vérifiées par mes propres connaissances médicales, j'ai pu faire les liens entre les injections et les pathologies qui suivirent ces injections chez des gens qui étaient en bonne santé, qui n’avaient pas d’antécédents ou de comorbidités, avant de les recevoir.

Je certifie donc la véracité de ces témoignages. A noter que les intéressés encore en vie n’ont toujours pas fait le lien et que je ne pouvais pas leur en parler car elles croient dur comme fer au discours officiel. Il est important de savoir qu’un nombre important de lots des injections ne contenaient que des placebos non dangereux pour faire diversion et pour tromper les injectés. Les effets secondaires ici décrits se sont déroulés entre la première injection et la quatrième en septembre 2022.

1 – Un ami jeune retraité, sportif accompli, quelques jours après sa seconde injection, ressent une vive douleur à la poitrine. Son épouse le conduit chez le médecin de famille qui lui fait faire un bilan sanguin en urgence pour doser le taux des « dédimères » afin de vérifier la coagulation sanguine. Le taux est si élevé que le médecin le fait hospitaliser en urgence pour une prise en charge avec traitement anti-coagulant. Il restera 2 mois à l’hôpital. Il a perdu 20% de fonctionnalité du muscle cardiaque. Il sera le seul à faire le lien entre sa seconde injection et son infarctus. Il me dira avoir compris et ne se fera plus injecter ni sa famille.

2 – Une amie d’une voisine, en parfaite santé et sans aucun antécédent se fait injecter. 3 semaines après la seconde injection, elle développe brusquement et « soi-disant » un cancer pulmonaire. Elle meurt dans les jours qui suivent.

3 – Des amis de ma sœur se font injecter : une perd l’audition totale d’une oreille quelques jours après la seconde injection. C’est irréversible. Une autre perd le sens du goût en début 2022 après la seconde injection. Elle ne l’a toujours pas retrouvé. Son mari après la troisième injection fait une embolie pulmonaire. Hospitalisé en urgence il s’en sortira. A noter qu’il est instructeur de plongée et en parfaite santé. Ces trois exemples signent des cas de thromboses post injections.

4 – Ma sœur, après sa troisième injection en 2022, fait brusquement un cancer d’une vertèbre (!). C’est ce qui lui est dit. Elle aura une chimiothérapie et depuis, elle s’affaiblit. Elle n’a pas fait le lien et n’imagine même pas ce lien. Sa confiance est totale envers le cancérologue…

5 – La sœur de ma mère qui est en bonne santé et très active commence à maigrir brusquement après sa quatrième injection en fin 2022. On lui découvre un cancer de l’intestin et depuis elle est traitée par chimiothérapie par comprimés.

6 – Le neveu de 32 ans d’une voisine. Il est en parfaite santé et sportif. Deux mois après la seconde injection il fait une paralysie du côté gauche. Soigné dans un centre spécialisé pendant quatre mois, toujours paralysé, il rentre chez lui, invalide. Il ne peut plus travailler. Depuis son état se dégrade de jour en jour et son moral est au plus bas.

7 – Deux proches d’un ami meurent brusquement quelques jours après la quatrième injection.

8 – Une amie de ma sœur perd brusquement la vue d’un œil, deux jours après la première injection. C’est irréversible.

Je pourrais continuer de donner d’autres exemples dont je suis le témoin. Que chacun réfléchisse par lui-même tout en demeurant prudent. A retenir qu’il m'est impossible de partager le lien causal. Le peu que j'ai essayé de dire m'a causé bien des ennuis.

En espérant que ces témoignages authentiques auront été utiles, il faut comprendre que trouver de l’aide auprès de la plupart des médecins est difficile car ils ont peur. Beaucoup d’entre eux ont fait le lien mais se taisent pour garder leur travail. 

Je n'en dirai pas davantage.


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BONUS


Que vaut donc la pharmacovigilance des vaccins anti-COVID en France ? Notre auteur, Martin Mazurkiewicz, a pu en faire, malheureusement, l’expérience, en remplissant un dossier au nom de sa mère, diagnostiquée en juillet 2022 avec une tumeur au cerveau de grade 4, apparue dans le lobe frontal droit alors qu’elle a reçu trois injections du vaccin Comirnaty® (Pfizer) au cours des douze mois précédents. Cette étude de cas, édifiante, montre avec quelle légèreté les centres de pharmacovigilance traitent les dossiers. Elle donne par ailleurs une idée de la sous-déclaration des effets indésirables graves. Pour résumer : quand on ne cherche pas, on ne trouve pas. Pourtant, si l’on cherche, on trouve. 

LIRE LA SUITE :




mardi, juin 27, 2023

Le libertaire taoïste



Un rebelle qui ne s’élève pas contre les lois de la société ni contre les discours des maîtres, mais qui s’en délivre hors de la société ou dans une société sans maîtres...





Dans une société étatique, comme l’était la société chinoise, le taoïsme ne pouvait être qu’une doctrine individuelle, réservée à une élite qui se retirait souvent loin du monde, pour vivre dans des montagnes ou des forêts profondes.

Le modèle du taoïste véritable est l’immortel. Or, comme le dit Isabelle Robinet : « L’immortel est un rebelle qui ne s’élève pas contre les lois de la société ni contre les discours des maîtres, mais qui s’en délivre hors de la société ou dans une société sans maîtres, comme celle de Lao Tseu. »

Finalement, le taoïsme est très proche de « l’anarque » dont parle Ernst Jünger. Pour l’anarque, tout pouvoir en tant que tel est mauvais en soi. Mais attaquer le pouvoir comme le font les anarchistes, c’est se lier à lui, dépendre de lui. Alors que « l’anarque » est un solitaire. Il se contente d’un regard détaché. Il est un contemplateur qui assiste, lucide, aux jeux du pouvoir sans s’en mêler.

Lorsque le taoïsme devint une religion d’état (ce qui est une contradiction dans les termes), notamment au 5ème siècle, grâce à la protection dont il jouissait de la part de l’empereur du Nord, Tai Wou Wei (424 –452), ce fut un taoïsme dégradé, une religion populaire, institutionnelle, emplie de pratiques rituelles, de fêtes, de rites expiatoires, d’incantations. Les prêtres pratiquaient le commerce des charmes, des amulettes, des talismans, l’exorcisme des malades, la divination.


Même sous la dynastie Tang qui fut pourtant considérée comme l’un des « âges d’or » de la civilisation chinoise, il prit parfois un visage caricatural. Par exemple, l’empereur Hiuan Tsang (712-756), un fervent taoïste, obligea chaque famille à posséder un exemplaire du Tao Te King.

Le taoïsme « populaire » a même donné naissance à des aberrations, comme lors de la révolte des Turbans Jaunes, un mouvement d’inspiration taoïste qui eut lieu au 2ème siècle de notre ère et faillit renverser les Han.

Les Turbans Jaunes étaient devenus une église très hiérarchisée.. Ils avaient institué des grades et des titres qu’ils délivraient en fonction du degré d’avancement des adhérents dans la vie religieuse.

Ils avaient supprimé la prison pour les criminels car ils considéraient qu’il n’y avait pas de crimes, seulement des « péchés ». Cependant, ils remplacèrent les voleurs et les assassins par les malades. Car ils considéraient la maladie comme la conséquence du « péché ».

Ils pensaient qu’un voleur, par exemple, serait tôt ou tard frappé par la maladie. On envoyait donc les malades en prison pour qu’ils puissent réfléchir sur leurs fautes. Non seulement les malades allaient en prison, mais ils devaient payer en plus une redevance de cinq boisseaux de riz par an.

La religion est d’ailleurs considérée par Lao Tseu comme l’ultime dégradation conséquente à l’oubli du Tao. « Après la perte de la voie vient la vertu. Après la perte de la vertu vient l’amour. Après la perte de l’amour vient la justice. Après la perte de la justice viennent les rites », écrit-il. Et il ajoute que « le rite est la source du désordre »…

En fait les vrais taoïstes ont toujours été peu nombreux.

C’étaient souvent des êtres non conformistes, libres, des poètes, des artistes en constante rébellion contre les convenances et la morale confucéenne.

Erik Sablé, "Sagesse libertaire taoïste, introduction à la Sainte Paresse".

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Introduction à la Sainte Paresse


Le taoïsme n'est pas simplement une philosophie ou une " mystique " chinoise un peu particulière, mais il présente aussi une vision profondément libertaire de la société. Pour Lao Tseu ou Tchouang Tseu, toutes les valeurs qui fondent notre monde contemporain sont dénuées- de sens. La croyance selon laquelle l'homme peut modifier les événements conduit aux pires catastrophes, la morale avec ses notions de bien et de mal n'est qu'hypocrisie, l'ambition sociale est considérée comme un véritable poison, et la rivalité entre les êtres le pire des maux.

Quant à l'accumulation des richesses, elle est la preuve d'un manque évident de sagesse.

En revanche, le taoïsme pose les bases d'une société simple, paisible, en harmonie avec la nature, parfaitement égalitaire, dénuée de l'emprise d'un gouvernement central, illuminé par la présence discrète des saints "immortels". Bref, une société fondée sur la Sainte Paresse. 

Ce petit livre montre que cet idéal de vie taoïste est simplement l'état "normal" qui devrait être celui de toute communauté humaine.


dimanche, juin 25, 2023

Comment libérer son âme

 




"Au fond, les lois de la Création ne sont pas des lois scientifiques mais des lois morales : la première loi est celle du déploiement souverain de l’amour, la seconde est celle du pardon, et la troisième est la loi karmique."


Comment libérer son âme


Par Lotfi Hadjiat



On ne le dira jamais assez, l’hindouisme est la plus spirituelle et la plus noble des religions. Leur grande loi karmique m’a toujours fasciné, en effet, cette loi nous permet de comprendre l’insoutenable… l’insupportable souffrance subie par de jeunes victimes innocentes serait l’expiation karmique de crimes commis dans des vies antérieures… « No one is innocent », disaient très justement les Sex Pistols, malgré leur musique horrible. On retrouve cette loi karmique dans la sourate de la Secousse, « Quiconque fait un bien fût-ce du poids d’un atome, le verra, et quiconque fait un mal fût-ce du poids d’un atome, le verra aussi ». Aucune science ne peut nous faire échapper à la loi karmique. La science ne devrait être qu’un moyen pour nous aider à expier notre poids karmique. Le pardon seul peut effacer ce poids : demander pardon aux âmes des victimes de nos crimes dans nos vies antérieures et éventuellement dans notre vie actuelle. Cette loi karmique n’est pas formulable scientifiquement mais moralement, cette loi karmique est une des lois de la Création.

Au fond, les lois de la Création ne sont pas des lois scientifiques mais des lois morales : la première loi est celle du déploiement souverain de l’amour, la seconde est celle du pardon, et la troisième est la loi karmique. Tout comme la science ne peut pas abolir la mort, elle ne peut pas abolir la loi karmique qui s’applique infailliblement au cours de nos renaissance successives. Pour être plus précis, la science moderne, la science transhumaniste veut abolir la mort, la vieillesse et la maladie, pour surtout abolir la loi karmique, qui détermine la mort, la vieillesse et la maladie. Cet athéisme scientifique qu’était le bolchevisme internationaliste visait non seulement à briser en nous toute intuition du divin mais encore et surtout à nous affranchir scientifiquement de l’implacable loi karmique, nous affranchir des châtiments immanents… Hitler avait raison de vouloir détruire ce bolchevisme. Nous sommes condamnés à expier notre poids karmique, à souffrir ces expiations, ou à expier par des bienfaits accomplis, ou à demander pardon aux intéressés. Mais l’homme repousse naturellement la souffrance expiatoire, et toute souffrance est expiatoire ; et il repousse cette souffrance par la science. Quand à la demande de pardon, l’homme la perçoit comme une humiliation, comme un aveu de faiblesse, et ne s’y résout que très rarement. Le désir de science comme le refus de pardon relèvent tous les deux de la volonté de puissance pour surmonter notre déficit karmique, en vain… La volonté de puissance peut être néanmoins un moyen d’expier par des bienfaits, elle n’est pas une fin en soi. Nietzsche y avait vu une fin, jusqu’à y trouver sa fin… ! La puissance sans limite ne peut aboutir qu’à l’effondrement d’un rapport de force, d’une démesure, d’un déséquilibre… Hitler l’a compris trop tard. Si Poutine ne cède pas à ce tropisme de la puissance, il nous débarrassera enfin des héritiers de ces bolchéviques que sont les mondialistes. La puissance n’est pas une fin en soi, non plus que la science, ni la religion, ni l’art, ni la philosophie… Vous allez me dire, y a-t-il une fin en soi ? Oui, la libération de notre âme de toutes ses entraves karmiques. Il n’y a de science véritable que celle qui nous fait connaître ces entraves et qui nous apprend à nous en libérer. Le plus haut bienfait consiste donc à enseigner à autrui cette science. La plus extrême puissance ne peut pas briser la loi karmique ni nous en affranchir. Nous avons toujours beaucoup de mal à reconnaître notre culpabilité, y compris et surtout notre culpabilité karmique, enfouie en nous, qui inconsciemment détermine notre existence, notre vie ici bas. Le plus souvent, nous refoulons cette culpabilité karmique, nous l’oublions dans les ivresses de l’existence, dans les passions, l’ivresse des sens, de la violence, l’art, la science, la philosophie… tout cela n’est que diversion pour ne pas voir en face sa culpabilité karmique. Et toute la société moderne est organisée sur cette diversion, par cette diversion et pour cette diversion, une diversion de plus en plus vulgaire, bestiale… nous enchaînant ainsi impitoyablement à notre poids karmique. Malgré toutes ces diversions, la culpabilité karmique est implacablement purgée qu’on le veuille on non, et les souffrances expiatoires continuent au fil des renaissances successives.

L’homme a cette liberté, ce libre-arbitre de choisir entre accomplir des bienfaits ou alourdir son poids karmique, ou ne rien faire et reconduire sa culpabilité karmique dans sa prochaine vie. C’est ce libre-arbitre, cette liberté qui le rend responsable de ses actes, et c’est cette responsabilité qui fait la valeur morale de ses actes, alourdissant ou allégeant son poids karmique, ou le reconduisant. C’est le libre-arbitre qui fait qu’on peut juger moralement un homme et le condamner, on ne peut pas juger moralement un lion qui a tué une gazelle. Tout comme on ne peut pas juger moralement un bébé qui tue accidentellement une personne en jouant avec un flingue. Un bébé n’a pas encore de libre-arbitre car il n’a pas encore de conscience morale. Si on dit comme Schopenhauer qu’il n’y a pas de libre-arbitre, il s’ensuit qu’il n’y a plus de responsabilité morale, plus de culpabilité, et il faut donc relâcher les criminels et les laisser perpétrer leurs crimes, et laisser ainsi faire la sélection naturelle sauvage… à la Darwin ou à la Nietzsche… c’est d’ailleurs ce qui se dessine dans les institutions judiciaires du « monde libre », dit « libre », où les criminels ne seront bientôt plus considérés comme coupables mais tout au plus comme malades (à soigner) ou comme victimes psychologiques d’un contexte social défavorable !…

Le grand paradoxe est que le libre-arbitre est nié dans le « monde libre » ! Annihilant ainsi la responsabilité. Du coup, ce « monde libre » considère le monde où le libre-arbitre est reconnu comme un monde non-libre ! Tyrannique ! On en vient à voir la reconnaissance du libre-arbitre comme une tyrannie, puisque ce libre-arbitre implique la responsabilité, le jugement moral, la culpabilité, et donc le châtiment… la tyrannie du châtiment… Le « monde libre » considère la sauvagerie déchaînée des usuriers, de l’ultra-libéralisme, de la concurrence maffieuse, des racailles, des criminels, des fraudeurs, des escrocs et des déviants comme la seule liberté, liberté sans libre-arbitre donc, liberté animale. Et dans cette sauvagerie déchaînée du « monde libre », le plus forts, le plus malin, le moins scrupuleux, soumet les autres animaux humains tel du bétail, en clamant haut et fort que ceux qui contestent cette soumission sont ennemis de la libre sauvagerie, du « monde libre », et donc de la liberté, jusqu’à déclarer que la soumission à la sauvagerie est la seule liberté ! Et que la soumission à la pire des bestialité est la plus grande liberté ! Voilà l’extrême dégénérescence dans laquelle se trouve le monde occidental dit « libre ». Le retour à la sauvagerie n’est pas pour l’homme un redressement, comme le pensait Nietzsche, mais une dégénérescence.

Le grand paradoxe est que le libre-arbitre est nié dans le « monde libre » ! Annihilant ainsi la responsabilité. Du coup, ce « monde libre » considère le monde où le libre-arbitre est reconnu comme un monde non-libre ! Tyrannique ! On en vient à voir la reconnaissance du libre-arbitre comme une tyrannie, puisque ce libre-arbitre implique la responsabilité, le jugement moral, la culpabilité, et donc le châtiment… la tyrannie du châtiment… Le « monde libre » considère la sauvagerie déchaînée des usuriers, de l’ultra-libéralisme, de la concurrence maffieuse, des racailles, des criminels, des fraudeurs, des escrocs et des déviants comme la seule liberté, liberté sans libre-arbitre donc, liberté animale. Et dans cette sauvagerie déchaînée du « monde libre », le plus forts, le plus malin, le moins scrupuleux, soumet les autres animaux humains tel du bétail, en clamant haut et fort que ceux qui contestent cette soumission sont ennemis de la libre sauvagerie, du « monde libre », et donc de la liberté, jusqu’à déclarer que la soumission à la sauvagerie est la seule liberté ! Et que la soumission à la pire des bestialité est la plus grande liberté ! Voilà l’extrême dégénérescence dans laquelle se trouve le monde occidental dit « libre ». Le retour à la sauvagerie n’est pas pour l’homme un redressement, comme le pensait Nietzsche, mais une dégénérescence.

Même cette liberté qu’est notre imagination était considérée par Platon comme une source de simulacres, d’erreurs, de dérèglements, que l’entendement devait corriger, régler, pour développer la rationalité. Pourtant l’imagination nous permet de douter, donc d’avancer dans la connaissance, d’envisager d’autres hypothèses, d’autres explications, de modifier notre jugement, de pardonner… L’imagination fonde finalement notre libre-arbitre. Malebranche disait que « l’imagination est la folle du logis », mais la folie n’est-ce pas plutôt de placer l’imagination sous le joug de l’entendement. L’imagination produit certes des images, des simulacres, dans une profusion et une liberté absolue (on peut absolument tout imaginer, même que Macron veut du bien aux Français ! L’absoluité de cette liberté est la preuve de son essence divine, la preuve de l’âme), profusion chaotique dans laquelle on peut s’enliser, se perdre, mais pour autant, plutôt que de l’enfermer dans les geôles de la rationalité, on peut tenter de la déployer souverainement selon une perspective créatrice. La création divine n’est rien d’autres que la création de l’imagination pleinement souveraine, sans aucune entrave. L’imagination divine ne crée que des images, la Création n’est pas réelle au regard divin (māyā, chez les hindouistes, illusions… ), mais réelle au regard humain. Et ce sont les entraves karmiques qui nous la font voir comme réelle.

Finalement, cette loi karmique est la loi d’un monde d’images, ou plus précisément la loi de notre servitude à ce monde d’image, notre servitude aux illusions, à māyā, à notre ignorance qui nous fait voir māyā comme réelle. Nous sommes pris dans le jeu de l’illusionniste divin, et la loi de ce jeu d’illusions est une loi morale, la loi karmique. C’est-à-dire que tant que nous choisissons par le libre-arbitre de tenir pour réelle et de continuer à tenir pour réelle la compassion (enseignée par le Christ), l’humilité (de demander l’aide des archanges, par exemple, ou de recevoir l’aide de ceux qu’on dit faibles, ignorants…), la patience et le par-don (toutes qualités éminemment divines), ce jeu n’a pas de prise sur nous et ne reste qu’un jeu, et libère ainsi notre âme de l’emprise de ce jeu.

mercredi, juin 21, 2023

Le plan totalitaire des Nations unies pour le contrôle mondial



Anaïs Tea :

« L'auteur de Derrière le masque vert, Rosa Koire, aujourd'hui décédée, résume le plan totalitaire des Nations unies pour le contrôle mondial connu sous le nom d'Agenda 21. »


Extrait tiré du documentaire "Unsustainable: The UN's Agenda For World Domination" :

Rosa Koire :

« L’Agenda 21 est le plan d’action visant à inventorier et à contrôler toutes les terres, toutes les eaux, tous les minéraux, toutes les plantes, tous les animaux, toutes les constructions, tous les moyens de production, toute l’énergie, tous les systèmes éducatifs, répressifs et judiciaires ; toutes les informations, toute la nourriture et tous les êtres humains de la planète.

Il s’agit d’un plan d’inventaire et de contrôle. Il s’agit de partage de données, de transfert d’argent des nations développées vers les nations moins développées et, en fin de compte, il s’agit de détruire votre capacité à avoir une voix, à avoir un gouvernement représentatif.

Il s’agit de changer votre gouvernement en "gouvernance" … détruisant entièrement votre capacité à être libre et à être indépendant.

Et le but, bien sûr, est de transférer le pouvoir des locaux et des individus à un système de gouvernance mondiale. Vous ne pouvez pas faire cela d’un seul coup, donc c’est un long processus et vous le voyez exactement comme ce que vous voyez en ce moment : C’est un plan pour perturber et détruire le système existant. C’est un plan de transformation et de contrôle – et c’est ce que nous vivons en ce moment…

Ce que ce plan fait, c’est qu’il détruit le concept de l’État-nation et il le détruit complètement et le dévolue aux villes-états ou aux régions. Et ce ne sont pas des villes individuelles, comme San Francisco ou New York, ce sont des régions qui sont gouvernées par des mégapoles, qui sont des villes énormes, énormes qui pourraient faire partie de l’État de Washington, de l’Oregon, de l’Idaho et de la Colombie-Britannique.

Donc, cela brise les frontières nationales, cela brise les frontières des États, cela brise, bien sûr, les frontières des comtés et des villes et il s’agit de détruire votre capacité à pouvoir réellement contrôler ce qui vous arrive….

C’est un plan global qui est mis en œuvre localement… c’est un plan furtif et vous ne le verrez jamais appelé "Agenda 21"…

S’ils avaient pu organiser un atterrissage d’extraterrestres, ils l’auraient fait… une crise mondiale exige une réponse mondiale et cela justifie une gouvernance mondiale. Qu’est-ce qui pourrait être plus mondial que le changement climatique ? Eh bien, que diriez-vous d’une pandémie ? [...]

Il s’agit de la dépopulation, parce que vous savez quoi ? Vous n’en valez tout simplement pas la peine. Vous consommez trop. Vous prenez trop de place. C’est de cela qu’il s’agit avec le changement climatique. Vous consommez trop d’énergie, trop d’eau et trop de terres et vous devez être isolés et déplacés vers le centre-ville à haute densité, où vous pouvez être plus facilement contrôlés, gérés et surveillés – et c’est ce que cela vous fait en ce moment. [...]

Nous sommes conditionnés pour être passifs en ce moment. Nous sommes conditionnés à cliquer sur un "j’aime" et à penser que nous sommes un activiste politique… Je ne veux pas vous insulter – mais laissez-moi vous insulter, ici : vous ne savez même pas où se réunit votre conseil municipal. Vous pensez que cela n’a pas d’importance. Mais ce sont les personnes qui établissent les règles dans lesquelles vous vivez, ici même dans votre ville, et vous feriez mieux de croire que c’est important.

Et ne me dites pas que votre gouvernement est si mauvais que vous ne pouvez rien y faire… vous l’avez laissé faire et si vous continuez à le laisser faire, ça ne va pas s’améliorer.

Donc, ce que vous devez faire, c’est… être votre gouvernement.

Nous sommes à la fin de la partie, il ne reste plus beaucoup de temps, vous auriez dû le faire il y a longtemps mais… vous devez savoir à quoi ressemble l’Agenda 21 et le reconnaître, de sorte que lorsque vous le voyez dans votre ville, vous pouvez en parler, vous pouvez vous faire élire – ou ne pas être élu – mais en parler.

Vous pouvez vous présenter à votre conseil municipal. Chaque point de l’ordre du jour est probablement lié à l’Agenda 21, si vous savez ce que vous cherchez…

Mais il ne suffit pas de savoir sans faire quelque chose… Il faut donc devenir plus actif politiquement et ne pas être un adepte de la première heure…

Vous allez voir la réalité virtuelle, qui va remplacer votre réalité, ce sera tellement mieux… Une fois que vous aurez fait cela, votre vie sera terminée. Vous allez vouloir ce genre de choses. Ils font en sorte que vous le vouliez… Nous devons combattre cela ensemble. Nous devons résister. »

https://forbiddenknowledgetv.net/rosa-koire-explains-agenda-21-and-the-great-reset/


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BONUS 

de Hacène Arezki


Hacène Arezki :

« Ce livre souhaite inviter le lecteur s’intéressant pour la première fois à la question du réchauffement climatique à écouter un autre son de cloche que celui que l’on entend le plus souvent dans les médias, mais aussi permettre au lecteur averti et documenté d’approfondir la question en revisitant ses certitudes, s’il a adopté les conclusions du GIEC sur la responsabilité avérée des activités humaines dans le réchauffement climatique du XXe siècle, ou encore de les étayer, s’il considère déjà que rien n’est certain en la matière et qu’il peut exister d’autres hypothèses scientifiques au moins aussi solides.

Pour cela, nous revenons d’abord sur les aspects historiques, depuis les premières considérations sur l’action de l’Homme sur le climat, particulièrement à partir de l’époque moderne, jusqu’aux débats de la période contemporaine et la naissance des préoccupations actuelles en la matière, avec la création du GIEC.

Puis la nature de la récente évolution climatique est examinée en détail, parfois en contradiction radicale avec l’avis exprimé par les "experts", tant du point de vue de son caractère prétendument "sans précédent" que de ses conséquences négatives.

L’explication d’une telle différence de diagnostic est explorée dans la troisième partie, auprès des chercheurs, dont certains ne sont pas motivés que par des considérations scientifiques, des médias, qui n’ont guère aidé à la tenue d’un débat serein, du monde politique, ignorant et qui dès le début a cherché à se défausser de ses responsabilités sur le monde de la recherche, et enfin des industriels, qui ont bien compris tout l’intérêt économique qu’il pouvait y avoir à épouser une thèse socialement aussi bien ancrée et porteuse.

La dernière partie, quant à elle, revient sur les causes du réchauffement climatique. L’hypothèse d’un rôle de premier plan joué par les gaz à effet de serre, rejetés abondamment dans l’atmosphère depuis la révolution industrielle au XIXe siècle, apparaît extraordinairement incertaine au regard de l’assurance avec laquelle elle est proclamée. Au contraire, le rôle extérieur joué par le Soleil apparaît comme un candidat sérieux, ayant de plus en plus les faveurs du monde scientifique. Et le scénario d’évolution du climat que cette alternative scientifique annonce pourrait bien être très différent de celui qui nous est promis… 
»


samedi, juin 17, 2023

Sound of Freedom


"Une première bande-annonce pour le thriller Sound of Freedom vient de sortir ! Jim Caviezel y tient le rôle de Tim Ballard, un ancien agent du gouvernement américain. Le film, tiré d'une histoire vraie, raconte l'histoire de Tim Ballard qui quitte son emploi pour consacrer sa vie à sauver des enfants de trafiquants sexuels à l'échelle mondiale.

Le film s'inspirera de la vie du véritable Tim Ballard, fondateur et PDG d'Operation Underground Railroad, une association qui aide les gouvernements du monde entier à sauver des victimes de la traite des êtres humains et du trafic sexuel, en particulier les enfants."

Sound of Freedom sortira le 4 Juillet prochain aux Etats-Unis. En France, nous n'avons encore aucune date de sortie."

Dans une interview récente, devant un demi-million de personnes, Caviezel n’a pas hésité à parler d’adrénochrome et de vidéos terribles qu’il a pu voir à ce sujet.


Qu’est-ce que l’adrénochrome ? 


Il a été démontré de façon officielle que l’adrénochrome est formée dans le corps humain comme sous-produit de l’adrénaline.

L’adrénaline est libérée par l’organisme lorsqu’une personne est stressée ou en proie à de fortes douleurs, à un choc ou à la peur. Il s’agit d’un programme spécial de la nature pour préserver la vie dans des situations extrêmes. Dans les années 1940, des études menées par A. Hoffer et H. Osmond ont prouvé l’effet hallucinogène de l’adrénochrome, qui est similaire à la drogue LSD. 

Le terme adrénochrome est parvenu pour la première fois à un public plus large en 2017, par le biais des déclarations de l’ancien officier de renseignement de haut rang de la CIA, Robert David Steele. Il a utilisé ce terme en relation avec les abus rituels sur les enfants. On parle d’abus rituels lorsque les victimes, généralement des enfants, sont abusées sexuellement, torturées ou sacrifiées lors de cérémonies d’adoration du diable. Robert David Steele a parlé dans une interview du fait que les enfants sont torturés lors de telles cérémonies, afin que se produise exactement cet effet, c’est à dire un niveau élevé d’adrénaline dans le sang. Selon Steele, dans les milieux sataniques, il est courant de boire ce sang enrichi en adrénochrome pour se droguer. Robert David Steele parle également dans plusieurs interviews de l’adrénochrome, considérée comme un agent de rajeunissement dans les milieux aisés : « Il a été constaté que la consommation de sang des enfants est un remède contre le vieillissement. C’est vraiment malsain et dégoûtant. Mais c’est un fait, c’est un fait chimique. Et lorsqu’on boit le sang d’un enfant contenant de l’adrénaline, c’est-à-dire quand on a martyrisé l’enfant, non seulement par le satanisme, mais aussi par la torture et d’autres rituels sataniques. Lorsqu’on enrichit en adrénaline le sang des enfants avant de les tuer et de boire leur sang, il devient une substance doublement efficace contre le vieillissement ».  

Le boxeur poids lourd américain David Rodriguez s’est également exprimé sur ce sujet :

« Vous comprenez, il y a des sacrifices d’enfants, et il y a vraiment des gens qui boivent de l’adrénochrome. Et ils martyrisent tellement l’enfant. Et c’est difficile à croire. C’est dur, tellement cruel. Mais il s’agit en fait d’un ancien rituel destiné à terrifier, en particulier, les enfants parce qu’ils sont plus purs ; parce que leurs glandes surrénales sont plus pures et qu’ils ont tellement peur et qu’ils secrètent tellement d’adrénaline et ont tellement peur. Et ensuite, on les tue et on boit leur sang. [...] C’est une cérémonie rituelle de malade, de malade, de malade. Et maintenant, ils l’embouteillent et le vendent en flacons. Et les gens achètent cette merde. C’est une drogue. [...] Je connais des gens dans ce métier qui me l’ont confirmé. »

Alors que le culte sacrificiel rituel se déroule en secret, il devient de plus en plus évident que les producteurs de films l’ont intégré depuis longtemps de manière très évidente dans leurs films. Dans le film "Fear and Loathing in Las Vegas" [en français : Peur et terreur à Las Vegas] de 1998, avec Johnny Depp dans le rôle principal, l’adrénochrome est ouvertement nommée et consommée ! L’effet enivrant et stimulant est également décrit dans le film. Il est évident que ce sont les mêmes symptômes qui apparaissent chez l’acteur et chez cette femme (Hillary Clinton).

Le film "Fear and Loathing in Las Vegas" affirme ouvertement que l’adrénochrome est en lien avec un satanisme pur et dur et des sacrifices d’enfants rituels, et que ce n’est pas une substance conventionnelle produite chimiquement.

Film : 
- « Où as-tu eu cela ? Avec quel genre de clients monstrueux as-tu collaboré cette fois-ci ? » 

- « Les adeptes du satanisme. »

Dans une autre séquence du film, on entend un homme en arrière-plan qui parle au téléphone : 

- « Elle avait 16 ans. Ils lui ont coupé cette foutue tête dans le parking, puis ils ont fait des trous dans son corps et ils ont aspiré tout le sang... » 

Mais le film fournit d’autres indices. On entend par la suite la chanson White Rabbit de Jefferson Airplane. Ce n’est pas non plus une coïncidence ! Voici quelques lignes de la chanson White Rabbit  [En français : Lapin blanc] : 

« Et quand tu vas chasser les lapins, [...] appelle Alice lorsqu’elle était encore petite. [...] Quand les hommes à l’échiquier se lèvent et te disent où aller. Demande à Alice, je crois qu’elle saura. » 

La chanson « White Rabbit » raconte sans équivoque l’histoire d’Alice au pays des merveilles. Dans cette histoire la scène où Alice suit un lapin blanc dans sa tanière et entre dans un royaume magique est bien connue.

Quel est le lien avec l’adrénochrome ? La formule structurelle de l’adrénochrome ressemble à ceci. Si on tourne l’image de 90 degrés, elle prend la forme d’un lapin blanc. Ce symbole du lapin blanc est utilisé par des cercles d’initiés comme un indicateur et signifie quelque chose comme « je suis au courant » ou « j’en fais partie ». Un symbole similaire au signe de la main cornue ou aux obélisques, qui sont de toute évidence apposés sur des lieux et des bâtiments cruciaux dans tous les pays. Ces signes ne seront pas vraiment remarqués par le public tant qu’il n’en aura pas compris le véritable contexte. Les producteurs du film hollywoodien Matrix ont également intégré ce symbole. Au début du film, l’acteur principal Neo reçoit un message mystérieux sur son ordinateur : « La Matrice te tient. Suis le lapin blanc ». Peu de temps après, on frappe à la porte et Neo découvre le tatouage d’un lapin blanc sur l’un des arrivants.
 

Le culte qui entoure l’adrénochrome et le symbole du lapin blanc s’étend jusqu’au plus profond de l’industrie américaine du film et de la musique. En outre, on trouve d’innombrables photos montrant comment des personnalités connues se présentent dans ce style. Voici quelques exemples. Remarquez le fond blanc : l’écriture blanche chez Lady Gaga, le rideau blanc chez Madonna ou Victoria Beckham, la colonne blanche chez Rihanna, les oreilles de lapin blanc aussi chez Emma Watson, Britney Spears, Ashley Olsen ou Katy Perry. D’autres stars qui représentent comment elles tuent des personnes ou, en relation avec ce symbolisme, utilisent des couteaux ou posent dans une attitude glorifiant la violence. Le sataniste avoué Marilyn Manson pose avec des lapins blancs. Ou le logo lapin de Playboy - juste une coïncidence ?

L’artiste Alex Podesta consacre une grande partie de son art à ce symbolisme. Il est un membre de la famille de John Podesta, l’un des tireurs de ficelles de Pizzagate, le réseau de trafic d’enfants pour les milieux pédophiles. [...]

(S'informer sur :)

- Les terribles révélations concernant le réseau d'achat d'enfants Pizzagate, dans lequel des politiciens et des personnalités bien connues aux États-Unis ont été gravement incriminés. 

- Le scandale entourant le milliardaire new-yorkais Jeffrey Epstein, qui dirigeait un réseau sexuel d'enfants pour la classe supérieure américaine, nécessite également une clarification appropriée. 

- Il y a aussi le cas du réseau pédophile satanique dans l'affaire Dutroux en Belgique, où 27 témoins ont été retrouvés morts. 

- Citons également le cas de Natascha Kampusch en Autriche, dans lequel les résultats de l'enquête du chef enquêteur Franz Kröll avaient gravement incriminé des politiciens autrichiens. Cependant, ces faits n'ont pas été révélés, car il a également été retrouvé mort dans son appartement.  





mercredi, juin 14, 2023

Le Rayon Bleu du Messie

 


Aux USA, un Ovni, filmé en haute définition probablement par un professionnel, aurait été authentifié par la NASA. Mais, le bruitage est assez déconcertant. Va-t-on nous raconter une fois de plus des salades ?

Le Projet Blue Beam 
(rayon bleu)

Par Serge Monast


Le projet Blue Beam de la NASA est une stratégie pour imposer la religion du Nouvel âge avec "l'Antéchrist " à sa tête et ce en quatre phases. Derrière cette formulation religieuse se dissimulerait un plan scientifique mettant en œuvre des technologies spatiales high-tech. La religion mondiale unique serait la fondation même du nouvel ordre. 

Une “théocratie” pour un ordre mondial doit disposer d'une religion et d'un sauveur unique pour imposer un culte unique sinon un contrôle mondial n'est pas envisageable. Le projet technologique “Blue Beam” viserait donc à tromper les individus par une mystification de pointe en créant un simulacre énorme et spectaculaire, à l'échelle mondiale. Sur le plan scientifique, cette thèse “conspirationniste” s'appuie sur plusieurs éléments. Depuis trente ans, les soviétiques et américains auraient constitué de gigantesques bases de données relatives aux particularités physio-psychologiques, à la composition anatomique et électromécanique du corps humain, ainsi que les études électromagnétiques, chimiques et biologiques du cerveau. Ces bases de données incluraient également les langues et dialectes de toutes les cultures mondiales. 

Des programmes religieux de type messianique et autres figureraient aussi dans ces bases. Or, l'ensemble de ces données pourraient être véhiculées par relais de satellites. Si nous mettons ce spectacle spatial en parallèle avec le programme de la "guerre des étoiles", nous constatons que la combinaison de radiations électromagnétiques avec l'hypnose a fait l'objet de recherches intensives. En 1974, le chercheur G.F. Shapits aurait dit à ce sujet : "Cette recherche a montré que le langage parlé de l'hypnotiseur peut également être transmis par une énergie électromagnétique directement dans une certaine partie du cerveau humain sans utiliser de moyens mécaniques de réception et de codage, et sans que la personne exposée à cette influence ne puisse contrôler consciemment l'entrée de l'information. On peut en déduire que le comportement volontaire de la personne a été soustrait à son libre arbitre".

Selon le psychologue James Mc Connel : "Nous pouvons à présent combiner la privation sensorielle avec les drogues hypnotiques, et une astucieuse manipulation de la récompense et de la punition afin d'obtenir un contrôle absolu sur le comportement d'un individu. Il sera alors possible de réaliser un rapide et efficace lavage de cerveau qui nous permettrait d'effectuer des changements importants sur la personnalité et le comportement d'une personne".

Dans son livre "Le Corps Electrique", le prix Nobel Robert Baker décrit une série d'expériences démontrant qu'on pouvait entendre et comprendre des messages transmis d'une cabine d'isolation, par audiogramme à pulsions micro-ondes analogues à la vibration d'une parole envoyée dans le cerveau. Baker en déduisit "qu'un tel système a une application évidente pour couvrir des opérations destinées à pousser à la folie une cible humaine à l'aide de voix inconnues ou pour donner des ordres indétectables à un tueur programmé". Le livre de James C. Lynn paru en 1978, (L'Effet et l'Application des Micro-ondes auditives), décrit également comment des voix audibles peuvent être directement diffusées dans le cerveau. Ces micro-ondes pourraient également être utilisées pour brûler la peau, augmenter l'effet des drogues ou affecter le fonctionnement du cerveau. Ces effets ont tous été reconnus officiellement par la CIA, le 21 septembre 1977, lors d'un témoignage devant le Comité de la Santé et de la Recherche. Le Dr Sidney Gottlieb qui dirigeait le programme MK-Ultra à cette époque fut contraint d'admettre les recherches de la CIA en vue de découvrir des techniques affectant l'organisme humain à l'aide de moyens électroniques.

Première phase 

La première phase concerne l'effondrement de toutes les connaissances archéologiques, religieuses et conceptions scientifiques classiques. De nouvelles découvertes démontreraient aux gens l'erreur fondamentale des doctrines religieuses traditionnelles. Cette falsification de l'information aura pour but de convaincre tous les peuples que leurs enseignements religieux ont été mal interprétés et détournés depuis des siècles. Il s'agit d'une phase de préparation psychologique visant à détruire le fondements des religions traditionnelles. Nous en avons quelques prémices avec l'approche des religions de David Icke. Beaucoup de théories “conspirationnistes” sapent également les fondements des religions traditionnelles préparant le terrain à une religion mythico-scientifique qui surpasserait et engloberait toutes croyances y compris l'athéisme dans un très puissant mouvement de pensée mondialiste.

Cette phase consiste à tirer violemment de certaines illusions les populations, de leur faire perdre pied en supprimant tous repères, et enfin de leur offrir "la seule vraie religion qui réconcilie, soulage et apaise tout le monde". Il s'agirait d'une sorte de religion unitaire absorbant toutes les disciplines et tous les courants de pensées dans un paradigme très large et où tous y trouvent leur compte. Ce serait l'équivalent de l'idée de "Science" de la Grèce Antique, à la seule différence qu'elle n'émergerait pas naturellement d'un contexte culturel mais serait artificiellement implantée ou imposée après une profonde déstabilisation psychique des populations. 

Deuxième phase 

La seconde phase du Projet Blue Beam concernerait une gigantesque mise en scène spatiale à l'aide d'hologrammes optiques et sonores en trois dimensions, une projection laser d'images holographiques en divers endroits du monde. Chacun recevra une image en accord avec la foi dominante de son pays. La nouvelle "Voix de Dieu" parlera dans toutes les langues, et chacun l'entendra clairement avec les mots de son conditionnement culturel et religieux. Le show spatial, c'est-à-dire la projection d'images holographiques dans le ciel sera utilisé pour simuler la fin des temps parmi les nations. Les peuples seront témoins de scènes représentant les prophéties et les événements que chacun a eu le désir de vérifier. Ces images, musiques et sons seront projetés depuis un vaste réseau de satellites, approximativement à une centaine de kilomètres au dessus de la terre. Le but de ces représentations scéniques est de faire apparaître aux yeux du monde un "nouveau Christ", le nouveau messie Maitreya dont parlent les sutra bouddhistes. Le Projet Blue Beam disposerait d'un stratagème si perfectionné qu'il plongera un nombre considérable de personnes dans un état de ravissement quasi extatique, les faisant entrer dans une réalité de substitution. Le Projet Blue Beam - la venue du messie - prétendra être l'accomplissement des anciennes prophéties, l'événement majeur depuis 2000 ans. Et il sera sur fond de cinémascope céleste traduisant en simultané un message d'amour dans toutes les langues et dialectes de la planète.

Avec cette animation virtuelle et le son provenant de la profondeur même de l'espace, les fidèles de diverses croyances, fortement impressionnés, seront témoins du retour de leur sauveur comme une réalité vivante. Ensuite les projections de Jésus, Mohammed, Bouddha, Krishna, etc... se fondront en une seule figure après que l'on aura expliqué le mystère des révélations religieuses et de leur dévoilement. En fait, cette divinité unique, sera l'antéchrist qui expliquera que les différentes écritures sacrées ont été mal interprétées et incomprises, et que les vieilles religions sont responsables d'avoir dressées l'homme contre l'homme. 

Cette grande mystification aura pour effet de générer un désordre social, politique, culturel et religieux. 

Troisième phase 

La troisième phase conjuguerait la télépathie avec l'électronique, les systèmes d'émission, de réception où les ondes ELF, VLF et LF peuvent atteindre chaque personne à l'intérieur de sa conscience en vue de persuader que c'est son propre dieu qui lui parle depuis les profondeurs de son âme. De tels rayonnements envoyés par les satellites peuvent s'entremêler avec la pensée pour former ce qu'on appelle la pensée artificielle diffuse. Des expérimentations à ce propos auraient eu lieu dans différents pays. Dans certaines circonstances, une impulsion à basse fréquence peut produire des signaux auditifs pour un seul individu alors qu'ils demeurent inaudibles pour les autres.

Quatrième phase 

La quatrième phase concernerait des manifestations surnaturelles. Cette phase comporterait trois leurres différents. Le premier consisterait à faire croire aux êtres humains qu'une invasion extraterrestre va survenir dans chaque grande ville du monde. Le second leurre serait de faire croire aux chrétiens qu'un merveilleux événement va survenir sous la forme d'une intervention extraterrestre bénéfique dans le but de protéger les terriens d'un démon impitoyable. Le but de cette manœuvre serait de rassembler d'un seul coup tous les opposants à l'ordre mondial juste avant le début du spectacle céleste. 

Le quatrième volet du plan concerne des manifestations surnaturelles grâce à des moyens électroniques. Cette phase comporte trois leurres différents. D’ores et déjà, l'Internet permet de repérer tous ceux qui savent quelque chose d'intéressant, tout en brouillant les informations de qualités avec des sornettes. De plus l'Internet est un réseau électromagnétique contrôlé depuis des bases secrètes installées au Pôle nord. Il est certes déplaisant de se l'entendre dire lorsqu'on est internaute. L’Internet a été mis au point par le Pentagone en vue d'avoir un regard sur les contestataires et les dissidents du monde entier, en les localisant et en les poussant à exprimer leurs idées. ("Laissez venir à moi les petits internautes !")

Il faut être naïf pour penser que le Pentagone qui est entre les mains des Illuminati, nous a livré sa technologie par générosité.

Le troisième point de cette quatrième phase est l'usage global de tous les moyens de communication moderne pour diffuser des ondes visant à déstabiliser psychiquement les populations aux moyens d'hallucinations individuelles et collectives. 

Après la "nuit des mille étoiles", et tous les bouleversements mondiaux suscités par cet événement, la population mondiale sera prête pour accueillir le nouveau messie en chair et en os, un cyber-“Rockfeller” faussement “extranéen”, qu'on suppliera de rétablir l'ordre et la paix à n'importe quel prix, mais surtout au prix de notre liberté individuelle. Une unité artificielle des peuples permettra de régler les problèmes urgents, lesquels ont été, de toute façon, créés de toutes pièces. Mais, progressivement la face tyrannique de la nouvelle religion mondiale apparaîtra et nombre de personnes se réveilleront. Le contrôle de la terre sera entre les mains d'une caste de "grands-prêtres" et de technocrates impitoyables agissant "au nom de Dieu".

Le nouvel ordre mondial 

Le but de cette dictature est le contrôle de tous les habitants et le l'exploitation globale des ressources de la planète. 

Beaucoup de gens demandent quand cela surviendra, comment les visions de la "nuit des mille étoiles" seront réalisées, et quels seront les signes annonciateurs de ces événements ?

Selon les rapports que nous avons reçus, nous croyons que cela commencera par une sorte de désastre économique mondial. Pour prévenir toute velléité d'indépendance individuelle, le nouvel ordre mondial a déjà implanté des micros-puces dans les espèces animales sauvages, les oiseaux, les poissons, etc. Pourquoi ? Ils veulent s'assurer que les résistants à l'ordre mondial ne pourront ni chasser ni pêcher dans n'importe quel endroit retiré du monde, s'ils essaient ils seront vite repérés par les satellites puis traqués, emprisonnés ou tués. Ceux qui paraîtront “anormaux” ou peu fiables seront envoyés dans des camps d'extermination où leurs organes seront prélevés et vendus aux plus offrants. Ceux qui ne seront pas éliminés seront utilités comme travailleurs esclaves ou serviront de cobayes pour les expériences médicales. Le but de cette dictature est le contrôle de tous les habitants de la planète, impitoyablement et sans aucune exception. C’est pourquoi la nouvelle technologie qui s'introduit partout est une technologie pour contrôler les gens en tous lieux et à tout moment. C'est simple à vérifier si on observe l'intrusion de ces techniques dans tous les aspects de l'existence : contrôle administratif fiscal, policier, informatique, bancaire... Aucun domaine n'y échappe. Ils prétendent que ce sera un paradis où chacun aura sa fonction prédéterminée qu'on le veuille ou non. Ce sera le camp de concentration pour ceux qui n'accepteront pas le nouveau système. Pour ceux qui n'accepteront pas le nouvel ordre mondial, on a prévu des camps de concentration et de rééducation où les détenus seront classés selon une nouvelle identification sur base des couleurs de l'arc-en-ciel. Les prisonniers de seconde catégorie seront utilisés pour les expériences scientifiques et médicales. Les prisonniers de troisième catégorie - en bonne santé- serviront à la banque internationale d'organes. Leurs organes leur seront retirés l'un après l'autre pendant qu'on les maintiendra en vie artificiellement. La quatrième catégorie est celle des prisonniers qui travailleront sous la terre. Le nouvel ordre mondial est fondé sur une dictature au nom du "bien" collectif symbolisé par le "messie" (Antéchrist). Ce sera une tyrannie sans issue donnant l'apparence d'une démocratie. Les camps et les esclaves seront cachés de la population. La 5ème catégorie est celle des citoyens "non fiables" qui seront rééduqués pour se repentir à la télévision en faisant l'apologie du nouvel ordre mondial. La sixième catégorie concerne ceux qui seront exécutés. Nous attendons des renseignements sur la septième catégorie des prisonniers. Voilà ce qu'est le plan du paradis sur la Terre.

Lorsque j'ai pris l'initiative de révéler des informations sur leur plan secret le projet blue beam je n'étais pas sûr que je pourrais survivre. Ce que je peux dire à tous ceux qui ont lu mes explications sur ce plan diabolique, c'est de ne pas se laisser paralyser par leurs peurs, mais de diffuser ces informations pour qu'on prie et qu'on réfléchisse aux meilleures façons de s'organiser pour affronter la prise du pouvoir par le Nouvel Ordre Mondial. Nous devons bien comprendre que cet ordre mondial ne sera pas permanent ni éternel. Mais ce qui importe maintenant, c'est de s'organiser pour survivre.

Source : TOP SECRET n° 39.

Note de la rédaction de Top Secret :

Nous avons déjà publié un texte de Serge Monast il y a 6 ans, dans TOP SECRET N°6. Ce texte était tiré d’une conférence de l’Agence Internationale de la presse libre. Le dossier visionnaire traitait des implants et Serge Monast décidément bien informé nous avertissait du danger que représentait la Micro chip RFID pour les libertés individuelles. A l’époque, rendez-vous compte, en 1993, cette technologie était méconnue et le danger ne semblait donc pas si évident. Aujourd’hui, avec le recul, nous nous rendons bien compte que Serge Monast avait eu raison avant tout le monde ; trop tôt sans doute, et cela n’est jamais bon. Quoi qu’il en soit, les lecteurs de TOP SECRET savent que ce chercheur et journaliste courageux est mort dans des conditions mystérieuses, apparemment d'une crise cardiaque, le 3 décembre 1996. Le présent article est en quelque sorte un nouvel hommage que nous lui rendons.

Télécharger gratuitement le n° 39 de TOP SECRET ICI

mercredi, juin 07, 2023

Le véritable message de libération de Yeshua






Il faut distinguer le Christianisme des autres religions monothéistes, car, bien qu'il soit devenu un exemple typique des religions de la cité, il n'est pas certain qu'il représente l'enseignement réel du Christ lui-même dont il se réclame.

Le message de Jésus (Yeshua) s'oppose à celui de Moïse et, plus tard, de Mohammed. Il semble avoir été un message de libération et de révolte contre un Judaïsme devenu monothéiste, desséché, ritualiste, puritain, pharisien, inhumain. Sous sa forme romaine, le Christianisme s'opposa d'abord à la religion officielle de l'Empire comme il s'était opposé au Judaïsme officiel, à la religion d'État. Nous ne savons pas grand-chose des sources de l'enseignement de Jésus, de son initiation, de son séjour « dans le désert » vers l'Orient. Le mythe chrétien apparaît très lié aux mythes dionysiaques. Jésus, comme Skanda ou Dionysos, est fils du Père, de Zeus. Il n'a point d'épouse. Seule la déesse mère trouve place auprès de lui. Il est entouré de ses fidèles, de ses bhaktas qui sont des gens du peuple, des pêcheurs. Son enseignement s'adresse aux humbles, aux marginaux. Il accueille les prostituées, les persécutés. Son rite est un sacrifice. C'est dans la tradition orphique que la passion et la résurrection de Dionysos occupent une place centrale. C'est à travers l'Orphisme que nombre de « miracles » de Dionysos furent attribués à Jésus. Divers aspects de la légende du Dionysos orphique se retrouvent dans la vie de Jésus. Le parallèle est évident entre la mort et la résurrection du dieu et celle du Christ.

Les mythes et les symboles liés à la naissance de Jésus - son baptême, son entourage, son entrée à Jérusalem sur un âne, la Cène (rite du banquet et du sacrifice), la Passion, la mort, la résurrection, les dates et la nature des fêtes, le pouvoir de guérir, de changer l'eau en vin – évoquent inévitablement des précédents dionysiaques.

Il semblerait donc que l'initiation de Jésus ait été une initiation orphique ou dionysiaque, et non pas essénienne comme on l'a parfois suggéré. Son message, qui représente une tentative de retour à la tolérance, à un respect de l'œuvre du Père Créateur, fut totalement dénaturé après la mort de Jésus. Le Christianisme ultérieur en est, en effet, exactement l'opposé, avec son impérialisme religieux, son rôle politique, ses guerres, ses massacres, ses tortures, ses bûchers, ses persécutions des hérétiques, sa négation du plaisir, de la sexualité, de toutes les formes d'expérience de la joie divine. Cela n'est pas apparent à ses débuts. Les Chrétiens furent accusés de sacrifices sanglants, de rites érotiques et orgiastiques. Il est difficile de savoir sur quoi ces accusations étaient fondées. Elles seront répétées en ce qui concerne les organisations de caractère mystique, initiatique, plus ou moins secrètes, qui cherchèrent à perpétuer le Christianisme originel. De telles sectes tendent toujours à reparaître dans le monde chrétien, même si, séparées de leur tradition originelle, il s'agit le plus souvent de tentatives naïves, aisément exploitées et perverties.

Nous retrouvons le symbolisme trinitaire hindou à la base de la Trinité chrétienne. Le Père, du fait même qu'il a un Fils, représente le principe générateur, Shiva, le Phallus. Le Fils est le protecteur qui s'incarne dans le monde pour le sauver comme Vishnou et ses avatâras. Le Saint-Esprit, « qui procède du Père et du Fils », est l'étincelle qui unit les deux pôles. Il est appelé Brahmâ, l'Immensité. Le Fils, comme Vishnou, est l'équivalent de Shakti, le principe féminin, la Déesse. Il est donc d'une certaine façon androgyne. Son culte se mélange à celui de la Vierge Mère. Les efforts de l'Église pour dissimuler ses sources ont abouti à l'oubli de la signification du mythe chrétien et conduit à des interprétations matérialistes pseudo-historiques dépourvues de tout sens universel.

Le Polythéisme reste toutefois sous-jacent dans le monde chrétien où l'on remplace simplement les noms des anciennes divinités par des noms de saints. Comme le Bouddhisme du Mahâyâna, le Christianisme a assimilé de nombreux rites, symboles et pratiques des anciens cultes auxquels il se substitua. Il n'existe pratiquement aucun sanctuaire chrétien qui soit dédié à « Dieu ». Tous sont sous l'égide de la Vierge Mère ou d'innombrables divinités appelées des saints. Dans un milieu polythéiste, le Christianisme se fond aisément dans la religion traditionnelle, comme on peut l'observer par exemple dans la religion de l'Inde populaire où l'on invoque tantôt la Vierge, tantôt la déesse Kâlî, où se confondent le culte de Skanda ou de Krishna-enfant et celui de l'enfant Jésus, où l'esprit (bhûta), qui prend possession des participants au cours des cérémonies de danse extatique, prend le nom d'un saint chrétien quelconque.

Le Christianisme n'est devenu une religion importante qu'à partir du moment où il servit d'instrument à la puissance impériale de Rome. Longtemps, le Dionysisme et ses variantes lui disputèrent la primauté. N'oublions pas que les Dionysiaques de Nonnos datent du Ve siècle de notre ère. C'est à partir du IVe siècle que Constantin décida d'utiliser l'Église comme moyen d'unification de l'Empire. L'histoire religieuse du monde et l'évolution du Christianisme lui-même auraient été tout autres si ce choix politique n'était pas tombé sur cette foi nouvelle.

Le Christianisme devint un instrument de conquête et de domination du monde comme le Bouddhisme l'avait été pour les empereurs indiens. Cette forme d'action s'est perpétuée jusqu'à nos jours, permettant d'éliminer les cultes et les dieux autochtones de l'Europe et du Moyen-Orient, et plus tard d'étendre cette action au monde entier, privant les peuples de leurs dieux, donc de leur force, de leur personnalité, les réduisant à un état de dépendance morale et rituelle, prélude de leur complète annexion et assimilation. L'Amérique « latine » en est un exemple récent. L'Islam, puis le Marxisme ont aujourd'hui pris la relève.

Les missionnaires chrétiens, souvent mandatés par des gouvernements athées, comme ce fut le cas pour la France – qui par ailleurs, sous la III e République, avait banni les congrégations religieuses - , ont été l'élément le plus puissant de la dépersonnalisation des peuples conquis et de leur asservissement au conquérant. L'excuse religieuse permit l'extermination des éléments réfractaires qui restaient attachés à leur culture, à leurs traditions, à leurs dieux. Le Christianisme ultérieur, « religion typique du Kali Yuga » (J. Evola, Le Yoga tantrique, p. 19), est à peu près l'antithèse de ce que nous savons des enseignements du Christ. Il représente essentiellement la religion de la cité, de caractère social et moraliste. « Si nous séparons l'Évangile de l'Église, celui-ci devient fou », écrivait Jean Daniélou dans son dernier livre, montrant à quel point l'Église s'est éloignée du message de Jésus, qu'elle ignore et rejette en fait.

L'Islam a utilisé le même monothéisme primaire et le même puritanisme agressif comme moyens de conquête et de domination. Dans l'Inde, soumise à la domination islamique, puis chrétienne, le Sikhisme d'inspiration musulmane, puis l'Arya Samâj de Dayânanda Sarasvati et le Brahmo Samâj de Dévendranâth Tagore (père du poète), et enfin le Gandhisme avec ses tendances monothéistes, son puritanisme, sa sentimentalité, inspirée des missionnaires chrétiens, sont des manifestations récentes de ces mêmes tentatives d'adaptation de la religion traditionnelle en se conformant aux préjugés sociaux des conquérants afin soi-disant de mieux pouvoir les combattre. Cela toutefois devait aboutir à des tragédies culturelles et humaines. Le culte marxiste, qui tend aujourd'hui à se substituer au Christianisme, ne s'intéresse qu'à l'homme social et empêche son épanouissement individuel. Il représente l'aboutissement de cette tendance. Il est l'antithèse absolue du Shivaïsme et du Dionysisme.

Le message de Jésus est-il récupérable ? Ce n'est pas impossible. Il faudrait pour cela un retour à un Évangile moins sélectif et la redécouverte de tout ce que l'Église a soigneusement caché et détruit de ses sources et de son histoire, y compris les textes évangéliques soi-disant apocryphes dont certains sont plus anciens que les Évangiles reconnus par l'Église. Cela permettrait de revenir à ce que l'enseignement du Christ a pu être en réalité, c'est-à-dire une adaptation pour un monde et une époque particulière de la grande tradition humaine et spirituelle, dont le Shivaïsme et le Dionysisme représentent l'héritage. Le Christianisme originel ne s'est complètement séparé de ses sources que tard. Il a longtemps abrité des sectes initiatiques et mystiques continuant les pratiques dionysiaques. Il n'est pas absolument exclu qu'il puisse retrouver son sens primordial. Dépouillée des fausses valeurs dont, depuis saint Paul, on a entouré son enseignement, la personne du Christ peut éventuellement être réincorporée dans la tradition shivaïte-dionysiaque. Cela évidemment ne peut se faire qu'en dehors de ceux qui osent prétendre être les représentants de « Dieu » sur la terre et les interprètes exclusifs de « Sa » volonté. Une religion véritable ne peut être fondée que sur un humble respect de l'œuvre divine et de son mystère. Il est étrange que ce soit aujourd'hui la science athée, dans son effort pour comprendre sans préjugé la nature du monde et de l'homme, qui soit moins éloignée d'une religion véritable que le dogmatisme aberrant des Chrétiens.

« On dit que l'Occident moderne est chrétien, mais c'est là une erreur. L'esprit moderne est anti-chrétien parce qu'il est essentiellement anti-religieux... L'Occident a été chrétien au Moyen Âge, mais ne l'est plus. » (René Guénon, La Crise du monde moderne, p.111-112.) C'est en effet à partir des environs de l'an 1000 qu'apparaît l'idée que l'homme est capable de dominer le monde, de rectifier la création, de donner en quelque sorte un coup de main à Dieu. Cela représente une transformation profonde dans l'attitude du monde chrétien. C'est donc en dehors des églises que le Christianisme pourrait redevenir, en se rattachant à ses sources, une religion véritable, c'est-à-dire universelle, religion de l'homme tout entier, de l'homme qui retrouve sa place dans le monde naturel et rétablit ses rapports avec le monde des esprits, de la nature et des dieux. Le dernier à le comprendre dans le monde chrétien fut saint François d'Assise. Une religion est en principe une méthode, une manière de se rapprocher du divin. Une religion vraie ne peut pas être exclusive, ne peut pas prétendre détenir la seule vérité, car la réalité divine a de multiples aspects, et les voies qui mènent au divin sont innombrables.

Alain Daniélou, "Shiva et Dionysos".

 


PDF gratuit ICI


Pour Alain Daniélou, l'Occident a perdu sa propre tradition et éloigné l'homme de la nature et du divin. Il nous fait découvrir ici que les rites et les croyances du monde occidental ancien sont très proches du Shivaïsme et très aisément expliqués à l'aide des textes et des rites préservés dans l'Inde. Ce sont les religions relativement récentes du monde aryen et sémitique, Judaïsme, Christianisme, Islam et Communisme qui ont éloigné l'homme du reste de la création et de l'expérience religieuse et mystique multimillénaire dont la tradition s'est préservée dans l'Inde jusqu'à nos jours et que l'Occident, s'il veut survivre, devra retrouver.




dimanche, juin 04, 2023

La religion de la Nature et la religion de la Cité

Alain Daniélou (1907-1994)


La date de 3102 av. J.-C. qui marque le début du Kali Yuga représente une réalité cosmologique liée à une altération des influx planétaires. Ce n'est pas une date arbitraire. Elle est ressentie partout dans le monde. Les différences dans son évaluation proviennent des méthodes de calcul. C'est l'époque du déluge de Sumer. Le calendrier hébraïque conservé par certaines sectes, débute en 3760. Le calendrier des Maya d'Amérique commence en 3313. Après les événements qui marquent le début de chaque période s'établit une sorte de climat caractéristique qui, pour le Kali Yuga, est une atmosphère de tensions, de rivalités, de conflits, d'invasions, de guerres, etc.

Les conceptions perverses, hostiles à la tradition de sagesse et d'harmonie entre les espèces apparues durant le Dvâpara Yuga, vont, dès le début du Kali Yuga, s'imposer avec violence. C'est alors qu'a lieu l'irruption des barbares aryens, évoquée dans la Grande Guerre du Mahâbhârata, et l'imposition du Védisme. Nous voyons en même temps se développer le Jaïnisme, religion moraliste et athée.

C'est au milieu du Yuga que s'amorcent les conditions qui vont mener au déclin final. Le Ve siècle avant notre ère va donc voir se manifester avec force les idéologies qui seront la cause de la décadence de l'humanité. [...]

C'est durant le Dvâpara Yuga, l'âge du doute et du développement économique, qu'étaient apparues, avec les civilisations sédentaires et urbaines des formes de religion protectrices de l'ordre social conservateur et puritain. Mais c'est seulement au milieu du Kali Yuga que nous assistons à la réalisation de la prédiction des Purâna. L'enseignement d'Arihât (le "destructeur des gens pieux") sous la forme du Bouddhisme et du Jaïnisme ainsi que de l'Ajîvikisme réformé, s'attaque à l'ancienne tradition shivaïte extatique, orgiastique et mystique, et en même temp, aux structures ritualistes et hiérarchiques de la société védique.

"Les trois religions réformées Bouddhisme, Jaïnisme et Ajîvikisme présentent beaucoup de points communs.

Toutes les trois rejetaient le polythéisme des Aryens, les sacrifices et les théories monistes des mystiques des Upanishad. Les puissances surnaturelles furent reléguées à une position inférieure et même négligeable. Les trois nouvelles religions représentent une reconnaissance d'une loi naturelle de l'univers. Les idées de leurs fondateurs peuvent être comparées à celles de leurs contemporains approximatifs de l'Ionie. " (A. L. Basham, "History and Doctrines of the Ajîvikas", p. 6.)

Les réformes religieuses du milieu du Kali Yuga vont mettre en évidence le conflit du mysticisme et du moralisme, de la religion de la nature et de l'amour s'opposant à celle de la cité et des vertus civiques.

Nous pouvons, dans l'Inde, comme ailleurs, suivre, au cours du Kali Yuga, l'alternance, l'opposition et parfois même la complémentarité des deux tendances.

C'est à partir du Dvâpara Yuga que se sont développées dans les sphères limitées de ce qu'on appelle l'intelligentsia des cités, les tendances matérialistes qui s'opposent au Shivaïsme dionysiaque, religion de la nature hostile à la religion des villes centrée sur l'homme. Le Jaïnisme, religion essentiellement moraliste ainsi que les formes de l'Hindouisme qui en sont dérivées, telles que le Bouddhisme et le Vishnouisme représentent encore aujourd'hui dans l'Inde, les religions des classes citadines et commerçantes.

Le Kali Yuga dans le monde

Un développement analogue à celui de l'Inde eut lieu dans tous les territoires occupés par les Aryens. L'héritage des Pélasges et des Crétois vaincus est à la base du développement de la civilisation hellénique. Les sources indo-sumériennes d'Hésiode et d'Homère ont été démontrées. Les cultes dionysiaques apparentés au shivaïsme se mêlèrent à la religion aryenne dans l'antiquité grecque et romaine comme en Inde.

Le milieu du Kali Yuga est partout marqué par de grands bouleversements. En Europe nous assistons au déferlement des barbares celtes. C'est l'époque de la destruction d'Athènes, d'Urarthu, de Babylone, de l'invasion de l'Egypte par les Perses. En Italie, Rome se développe au dépens des Etrusques. Nous pouvons constater, dans les différentes parties du monde, l'apparition simultanée de doctrines si voisines les une des autres qu'elles semblent toutes provenir d'une même source qui, selon les Indiens, serait le Jaïnisme de Pärshvä (817-778), le prédécesseur de Mahâvîra. Tous ces mouvements religieux et philosophiques sont de caractère moraliste et puritain, croient à la transmigration, s'opposent également au polythéisme et aux pratiques extatiques.

Zoroastre (mort en 553), peu avant l'occupation de l'Indus par Cyrus (533), avait réformé la religion perse (proche du polythéisme védique) et adopté la théorie jaïna de la transmigration et d'une rétribution des actions après la mort. Xenophane, un Grec d'Asie Mineure (vers 540), s'oppose au polythéisme et à l'anthropomorphisme. En Grèce les Gymnopédistes nus, qui étaient des missionnaires jaïna, exerçaient une grande influence. Pythagore enseigne la transmigration et fonde une confrérie l'année même où Gautama (le Bouddha) se fait moine (530). Il s'inspire des théories du Sâmkhya, alors que l'école des Cyniques est vraisemblablement un écho de l'enseignement des Ajîvika.

En Chine, le cinquième siècle est l'époque de la naissance du Taoïsme (Lao-Tse, 604-531) et du Confucianisme (Confucius, 551-479) dont les idées sont très proches de certaines conceptions indiennes. Le Grand Système du Tao, qui cherche à épouser le mouvement naturel de l'univers, apparaît à l'origine basé sur une version poétique des conceptions du Sâmkhya et du Yoga. Les mots Yin et Yang correspondent à Yoni et Linga. Les pratiques respiratoires et la recherche du soleil et de la lune à l'intérieur du corps rappellent Idâ et Pingalâ, les voies lunaire et solaire du souffle du Yoga. Les pratiques sexuelles (garder l'essence spermatique et s'efforcer d'absorber l'essence féminine) sont identiques à celles du Yoga. La notion d'immortalité conçue comme une transmutation dans laquelle "montés sur un nuage blanc le Sage ou l'Empereur jaune arrivent dans la région des dieux" est analogue à celle du Shivaïsme. Nous retrouvons les sept sages, le refus de l'ascèse, les pratiques de longue vie (l'Ayurvéda, science de longue vie indien).

Confucius, né en 551, dix ans après Gosâla et mort cinq ans après lui (479), était un agnostique qui s'opposait au Taoïsme et voulait résoudre par la morale toutes les difficultés du monde. Il était, selon Max Weber : "un rationaliste dégagé de toute métaphysique, de toute tradition religieuse qui... a construit une morale fondée sur la nature de l'homme et les besoins de la société." Sa rencontre avec Lao-Tse aurait eu lieu en 517. C'est apparemment l'influence jaïna qui fait apparaître dans le Taoïsme ultérieur la notion de transmigration.

Avec le développement des sociétés urbaines, industrielles, capitalistes, les formes des enseignements d'Arihat, moralistes, matérialistes et athées, se sont infiltrées dans toutes les religions ultérieures, y compris l'Hindouisme et le Shivaïsme modernisés. Nous en retrouvons l'influence dans le Zoroastrisme, le Confucianisme, le Judaïsme, le Christianisme, Islam et jusque dans le Marxisme, la dernière des religions du Kali Yuga.


Après la destruction des cités de l'Indus par les Aryens, l'écriture disparut officiellement de l'Inde pendant plus d'un millénaire. Les textes scientifiques, philosophiques et religieux de l'ancienne civilisation furent préservés par des organisations monastiques secrètes. Reconstitués et traduits en sanskrit lors du réveil de l'ancien shivaïsme au début de l'ère chrétienne, ils suscitèrent une prodigieuse renaissance qui dura jusqu'aux invasions islamiques du XIIIe siècle.

Ces textes révèlent des connaissances sur la nature de l'univers, l'origine de la matière et de la vie, sur l'astrophysique, la biologie, l'évolution, les rapports de la pensée et du langage qui rejoignent, voire dépassent les conceptions les plus audacieuses des sciences modernes.

C'est auprès des représentants de l'ancien shivaïsme qu'Alain Daniélou a pu réunir les éléments de ce livre qui présente le plus étonnant document sur la genèse, l'histoire et le destin de l'humanité.




vendredi, juin 02, 2023

Ce qui est essentiel

 

Satya

Le bonheur est un état de plénitude, selon le spiritualisme moderne et Omer Simpson.


Les Quatre Excellentes Propositions Essentielles du Bouddha 

Rectification de dénominations



Par Prajñâ


La traduction convenue du mot sanskrit « Catvâryâsatyâni » est « Les Quatre Nobles Vérités ». Ces vérités ne sont pas à considérer comme des vérités dogmatiques mais comme des outils d’analyse et d’observation approfondie de la réalité. Cependant, traduire « Satya » par « vérité » ne donne pas le sens précis de la racine sanskrite.

La traduction plus précise est « Les Quatre Excellentes Propositions Essentielles ». La racine sanskrite du mot « Satya » est « AS » qui signifie « être » par opposition à exister. Satya signifie « essentialité », « proposition essentielle », « ce qui est », ce qui est vérifiable, irréfutable. Ce n’est pas un dogme. Il n’est aucun dogme en bouddhisme.

Ces « Propositions essentielles » sont justement « proposées » à l’investigation, à la réflexion, à l’analyse scientifique de leurs données pour conduire à une synthèse claire par Intuition métaphysique. Cette démarche exige vigilance et rigueur, « être capable de ne pas croire ». Si vous dites c’est « ma vérité », le dialogue est rendu plus difficile, voire impossible.

L’investigation des « Quatre Excellentes Propositions Essentielles » permet la vérification des caractéristiques du monde moderne et de leurs conséquences, caractéristiques aussi nommées par René Guénon et autres chercheurs.

« Ceux qui veulent sortir les autres du bourbier, sans en être sorti eux-mêmes, sont les « conducteurs de peuples », les grands chefs, les réformateurs, les politiques, les leaders de partis. Ils font de grands gestes, de grandes vagues, torturent leurs adversaires, les fusillent, instaurent des modifications sociales, politiques, font de « justes » guerres, des milliers ou des millions de morts et d’éclopés, des destructions sans nombre ; quand ils sont chefs « religieux », ils imposent leurs dogmes par le fer, le feu et le sang ; et voulant sauver les autres, ils multiplient leurs souffrances. Ces faits ponctuent particulièrement l’histoire des monothéismes et en sont les preuves manifestées. Mais attention, d’autres sortes de « religions » pernicieuses, sournoises et perverses, existent par ailleurs, comme le communisme, le socialisme, le fascisme, le cocovidiotisme, l’écologisme, le wokisme etc. Elles ont leurs dogmes, leurs chefs, leurs rituels, leurs prêtres, leurs menteurs, leurs inquisiteurs, leurs communicants propagandistes, leurs esclaves, leurs bourreaux et leurs victimes…

Leur « dénominateur commun » est ce que le Dharma nomme comme étant les « trois racines toxiques », en sanskrit : Tryakusala mûlam, ou les trois poisons, trivisa, que sont « la convoitise avide, la haine, l’illusion par ignorance ».

Voici l’humain empli de « ses vérités » qui s’écoulent de cette plaie purulente qu’est l’ego, au cours de son périple existentiel dans l’errance depuis la naissance jusqu’à vieillesse, déclin et mort. L’existence se découvre au chercheur comme une succession d’erreurs, d’aberrations pathologiques par vouloir-ignorer, de frustrations en recherche de compensations qui conduisent inexorablement à l’insatisfaction, à la souffrance. La cause en est la soif avide, « Deuxième Excellente Proposition Essentielle ». La Troisième annonce la possibilité de guérison par le traitement à appliquer qui est la Quatrième Excellente Proposition Essentielle.

Les religions jouent leur rôle de systèmes de maintenance sociale, d’ingénierie sociale, de contrôle social. Leurs adeptes qui s’y trouvent uniquement polarisés, sous hypnose, ne le savent pas, immergés dans les croyances, les préjugés, les opinions sans fin. Au sein de ces « systèmes » se trouvent toujours cependant et fort heureusement quelques religieux excellents, Ârya, capables de guider ceux qui peuvent comprendre. Ils sont moines et laïcs, et malgré les difficultés qu’ils rencontrent à guider autrui au-delà des systèmes religieux, ils s’efforcent d’indiquer la position extra-religieuse non-dogmatique. Rappelons encore une fois que cette sortie du « système » est réservée à ceux qui ont le courage de réfléchir pour d’abord se libérer de la peur dans l’instinct de troupeau.

Cela dit, il faut bien admettre, sans avoir pour autant à y adhérer, « l’utilité » des mythes, des religions (lat. « religio » : fait d’être relié à un ou des dieux), précieux garde-fous pour contenir l’humain soumis aux trois racines et aux quatre purulences, âsrava, pour le maintenir autant que possible dans une conduite « ordonnée » … … Bien peu ! Ceci étant, il est vérifiable que lorsque le désir (latin. « desiderare » : cesser de voir) arrive à un point extrême, la dominance peut aller jusqu’à la dictature des guerriers, des politiques, des religieux, des scientifiques ! Et toujours guerres, massacres, tortures, meurtres et toutes sortes d’horreurs sans aucune limite.

Les mythes et les religions déclinant, on voit surgir des « systèmes » philosophiques et politiques, nouvelles mythologies fondées par la parole de quelques « conducteurs ». Aujourd’hui, ces convictions s’effritent et l’on assiste à l’apparition d’un étrange salmigondis où les idéologies de la « modernité » (progrès, sciences, développements…) se mêlent aux croyances « millénaristes » renaissantes (New-Age) véhiculées par des sectes en tous genres. Le drame est qu’en l’absence d’Intuition Métaphysique, le cœur et le mental s’agitent d’une façon délirante, y compris dans l’espace rationnel, où les sciences, certes démythifiantes, mais fondées seulement sur les choses, les phénomènes et les expressions, sont entraînées dans une extension sans fin en forme de spirale dirigées vers l’infiniment petit ou l’infiniment grand. Telles sont les jouissances, tantôt de l’irrationnel qui se gonfle à mesure que déclinent les croyances « traditionnelles », tantôt de la « ratio » impuissante à chercher l’Inconditionné.

Lorsque l’empereur chinois Wu demanda à Bodhidharma : « Que dois-je faire pour gouverner justement l’empire ? », Bodhidharma lui répondit : « Commencez par appliquer la rectification des dénominations ». En d’autres termes : « Redonnez aux mots que vous utiliserez leurs significations authentiques en vous fondant sur leurs racines enseignées par les Sages ». Rappelons aussi que, selon les Traditions primordiales, il n’y a de communication objective que si un véritable « contrat sémantique » existe entre le Locuteur (le Guide éveillé) et l’auditeur (l’élève). C’est pour cette raison que les Instructeurs authentiques du Dharma sont rares et ont peu d’élèves. S’ils ont beaucoup d’élèves il est raisonnable d’être prudent.

Le contrat sémantique est ce qui rend la transmission efficiente et permet d’éviter de sombrer dans la confusion par désinformation. Mais, pour la plupart, les gens ne font que monologuer et non dialoguer.

N’avons-nous pas remarqué que nous vivons une guerre de l’information à tous les niveaux, si visible depuis 2019 ? La principale arme perverse de cette guerre est de supprimer du lexique des peuples les mots qui ont du sens pour appauvrir leurs langages, pour abrutir leurs masses afin de les dominer davantage. Les langues dites sacrées et soi-disant mortes sont les plus vivantes qui soient. Les langues dites vivantes deviennent moribondes.

Quelques propos bouddhiques :

Le Bouddha dira : « Le Bhagavat (le Bienheureux) se sert des mots mais n’est pas pris au piège des mots ».

« Le monde entier est tourmenté par les mots et personne ne peut se passer des mots, mais pour autant qu’on est libéré des mots on comprend réellement les mots ». Le Trésor des chants de Saraha (Sage du Bengale qui vécu entre les 8ième et 10ième siècles)

Le Bouddha s’adressant à son fils : « Vaste est ce monde et plein de dangers, ô Râhula ! ».

Le mot Ârya se retrouve donc dans ce mot sanskrit « Catvâryâsatyâni » et certains pensent qu’il véhicule cette notion d’une race supérieure, ce qui est totalement faux.

Au sens social, Ârya signifie « être distingué », éduqué, conduit par un code éthique fonctionnel nécessaire. Au sens doctrinal, les Ârya sont tout simplement les excellents qui étudient et pratiquent le Dharma, ensemble de chercheurs moines ou laïcs. Il est aussi l’homme noble nommé par Maître Eckhart. C’est tout et il n’est jamais question de dominance entre eux ni envers quiconque. L’Ârya est tout le contraire du barbare dominant que nous voyons ressurgir partout en Occident. Le mot Ârya donnera en cet Occident le mot aristocratie, aristocrate : celui qui est digne d’être connu. Mais où sont-ils passés sauf condamnés à se taire, du moins à être interdits de paroles ? N’est-ce pas ce à quoi nous assistons de plus en plus par des dictats ?

Le Milindapañha, un texte bouddhique relate des dialogues entre Ménandre, le général d’Alexandre le Grand qui se rendra en Inde et le moine bouddhiste Nagasena.

Il y aura une sorte d’OPA qui nourrira et nourrit encore des omerta sur le concept Ârya récupéré par les Romains qui furent en contact avec les grecs. Alexandre le Grand en revenant d’Inde sera accompagné à Athènes par quelques Yogis Indiens qui instruisirent par leurs connaissances quelques philosophes grecs. Mais les Romains firent un usage usurpé et pour le compte « satanique » du mot Ârya. On trouve dans des vestiges Romains des fresques avec la Svastika de l’Inde qui est uniquement un symbole auspicieux et généreux. Comprenons-nous ce qui s’est passé ? Ce symbole n’a rien à voir avec son inversion perverse et son utilisation frauduleuse qui en sera faite par ces Romains, puis plus tard, et encore pire, entre 39 et 45, et puis encore … maintenant. Redisons-le : « Il n’y a pas de race supérieure ». En tout humain se trouve la possibilité d’éveil, la possibilité de surgissement de l’Intuition Métaphysique. Mais ces deux possibilités sont empêchées, enfouies dans le cœur de l’homme, aussi sous pression des environnements biologique, ethnique, culturel, social et « religieux », etc., dans lequel il vit. Retenons que les dominants politiques, religieux, scientifiques, et autres, ne sont au final ni plus avancés et ni mieux lotis que les masses qu’ils maltraitent.

Pourquoi ? Parce que justement, les uns comme les autres ne connaissent pas les Quatre Excellentes Propositions Essentielles du Bouddha ! Que chacun puisse faire ses propres recherches et investiguer la Quatrième Excellente Proposition Essentielle : « l’Excellent Sentier Octuple », l’Âryâstângika mârga.

Deux versets du Dhammapada du Canon Pâli :

- Verset N° 100 : "Meilleur que mille mots sans utilité est un seul mot bénéfique qui pacifie celui qui l’entend."

- Verset N°103 : "Conquerrait-il mille fois mille hommes sur le champ de bataille, vraiment, le plus noble vainqueur est celui qui se conquiert lui-même."


Le Saint-Empire Euro-Germanique

"Sous Ursula von der Leyen, l'UE est en train de passer d'une démocratie à une tyrannie."  Cristian Terhes, député europée...