vendredi, mars 28, 2008

Génocide culturel au Tibet

Le Dalaï-lama, grand hiérophante et propagateur mondial de l'initiation de Kalachakra dénonce un génocide culturel au Tibet.

Le kalachakra Tantra est un texte sacré vénéré par tous les lamas, on y trouve la science médicale des sages himalayens. C’est le Bouddha lui-même qui explique comment préparer et utiliser un médicament extraordinaire, la pilule des cinq nectars. Elle supprime toutes les maladies, met fin aux difformités corporelles et permet de rajeunir.

Des lamas distribuent parfois des " pilules des cinq nectars " à leurs élèves les plus zélés. Les journalistes dévoués à la cause du lamaïsme seront probablement gratifiés de ces pilules merveilleuses. Il est bien naturel de récompenser les courageux adversaires des Chinois destructeurs de la culture tibétaine.

L’humanité ne perdra pas la pilule de jouvence des bouddhistes tantriques. Nous allons tous vivre plus longtemps, travailler plus et gagner plus grâce à la pilule des lamas 100 % naturelle. Après avoir chassé les Chinois de Lhassa, les pharmacies afficheront :

"La consommation de matière fécales et d’urine, de sperme et de sang menstruel, mélangés à la chair humaine, prolonge la vie. " Ce sont les cinq ingrédients qui entrent dans la composition des pilules de "nectar".

Vive la culture lamaïste !


Pour en savoir plus :

Le Kalachakra tantra, " La Roue du Temps ", est certainement le texte le plus sacré du bouddhisme tibétain, sa rédaction remonterait au premier roi de Shambhala (Suchandra " Lune parfaite ") LIRE LA SUITE…

Traduction française du Kalachakra tantra : La pilule des cinq nectars.

Le kalachakra selon Herbert et Mariana ROETTGEN (de Munich), experts en études culturelles :
http://www.trimondi.de/Kalachakra/dec.fr..htm


Le mantra de Sangyé menla contre la variole

Le peuple tibétain était asservi par l’obscurantisme des lamas. Les superstitions, les mantras de guérison et les gris-gris firent régresser le discernement et l’intelligence. Des peuples moins aliénés par les croyances magiques furent capables de lutter contre les terribles épidémies qui décimaient les populations. Ce sont les arabes qui trouvèrent les premiers l’inoculation préventive de la variole. Au début du 18ème siècle, les Anglais l’apprirent des Turcs. En France, Voltaire fut le premier avocat de l'inoculation. LIRE LA SUITE…


Un monument de la culture tibétaine : Les visions secrètes du cinquième Dalaï-lama

La biographie secrète du cinquième dalaï-lama contenue dans " Le Manuscrit d’Or ", traduit par Samten Gyaltsen Karmay, fait état d’expériences visionnaires parfois terrifiantes. Par exemple, durant l’année Eau-Rat (1672), à partir du neuvième jour, le dalaï-lama commence une retraite dans le palais du Potala. Il pratique la méditation quand il a une vision repoussante. " Une femme hideuse apparaît à ce moment, portant une robe tissée de poils de yak, à la tête d’une armée de démons. De ce rassemblement sortent un homme de couleur rouge et une démone, tenant le cœur et les poumons d’un homme qu’il viennent de tuer à l’entrée d’un temple dans un village. " (S. G. Karmay)

La passion du dalaï-lama pour les rituels et la magie le confronte à des puissances occultes inquiétantes. Le pontife doit repousser les attaques des bsen-mo, esprits maléfiques féminins, des démons dam-sri, et des légions d’esprits hostiles gson’dre, gong-po... Il a recours a des cérémonies macabres et utilise des ingrédients rituels répugnants pour anéantir les forces démoniaques. Selon le cycle du rD-rje gro-lod gnam-lcags ‘bar-ba, l’encens est remplacé par la chair humaine brûlante (sha-chen-gyi bdug-spos), les lampes sont alimentées par de la graisse humaine fondue (tshil-chen-gyi mae-me), le sang remplace l’eau rituelle, les fleurs sont substituées par des yeux… Une peau humaine (g.yang-gzhi) et un crâne sont utilisés par le magicien tantrique qui suit les instructions données par Zur Chos-dbying rang-grol. L’initiation à la déesse gSang- sgrub, un aspect particulier de dPal-dan lhamo, exige une tête humaine fraîchement coupée.

La barbarie qui émaille la spiritualité du cinquième dalaï-lama n’émeut personne. Elle passe totalement inaperçue, noyée dans le courant d’éloges et d’émerveillement inconditionnels qui transporte le bouddhisme tantrique au cœur des nations modernes. De nombreux artistes, des intellectuels succombent à la fascination du lamaïsme magique et… sanguinaire. Mais qui veut voir les coupes crâniennes emplies de sang représentées sur presque tous les tangkas ? Les tantras les plus obscènes et les moins ragoûtants sont traduits et qualifiés de révélations merveilleuses.




samedi, mars 15, 2008

Emeutes au Tibet



La violence de la répression chinoise est inacceptable.
Toutefois, l’organisation du lamaïsme, avec de grands centres monastiques qui regroupent des milliers de moines soumis à des hiérarques adulés, facilite la planification d’opérations insurrectionnelles.
Les prélats tibétains au service de la CIA peuvent-ils déstabiliser la Chine ? Si les plans machiavéliques de l’empire américain l’exigent, des lamas, agents de la CIA, pourraient-ils commanditer des soulèvements au Tibet ?
Les réponses à ces questions se trouvent dans la nature des émeutes. S’agit-il d’une véritable insurrection populaire ou bien d’actions de moines déterminés à en découdre avec les militaires chinois ?


Le Dalaï-lama doit-il abdiquer ? Lui et les dignitaires de son entourage se sont discrédités en servant les intérêts de l’empire américain. Les autorités chinoises ne peuvent pas dialoguer avec des prélats à la solde d’une puissance impérialiste. Les revendications légitimes des Tibétains doivent être défendues par des représentants politiques crédibles. L’abdication du Dalaï-lama donnera plus de poids aux élus du peuple tibétain et l’infâme système féodal des lamas sera définitivement entériné. (Jean-Jacques Rousseau avait une piètre opinion du lamaïsme. LIRE LA SUITE… )

Il est indispensable de ne pas se laisser berner par les médias. Le problème tibétain doit être examiné d’après les réalités géopolitiques. La puissance Chinoise dérange l’empire américain. Les insurrections orchestrées par les lamas sont peut-être les prémices d’un conflit annoncé. (Le Dalaï-lama peut-il refuser d’obéir à son sponsor américain ?)
Le livre de Jean-François Susbielle, " Chine-USA : La guerre programmée ", permet d’entrevoir les véritables enjeux de la crise tibétaine :

" Jour après jour, l'Empire du Milieu gagne le statut de grande puissance et change le monde. Déstabilisant tous les marchés (pétrole, matières premières, salaires, emplois), à l'orée du nouveau millénaire, la Chine a une attitude agressive qui révèle sa volonté de conquête et de revanche. Au point qu'elle est devenue l'ennemie de l'Amérique, seule et unique hyperpuissance mondiale depuis la chute de l'Empire soviétique. Insaisissable, la Chine est devenue un adversaire bien plus redoutable que tous ceux que les Etats-Unis ont connus jusqu'alors. "

" Comme l'a démontré Alexandre Del Valle dans deux de ses récents ouvrages, et dans plusieurs de ses articles universitaires, la politique étrangère américaine vise à neutraliser les rivaux européens et russes en jouant la carte de l'Islam, comme la guerre de Serbie l'a démontrée. Mais les USA ont une préoccupation plus grave sur leur flanc ouest : neutraliser la Chine. " LIRE LA SUITE…



Après les relents de la géopolitique nous avons besoin d’une bouffée d’air. Un extrait de la Belle verte est prescrit. VOIR LA VIDEO…
C’est aussi l’air qui résoudra peut-être les problèmes liés à la pollution et à l’augmentation du prix des carburants. VOIR LA VIDEO…





vendredi, février 15, 2008

Le Zen

Le Ch’an originel, fortement influencé par le taoïsme libertaire, permet de s’affranchir de la tyrannie des textes, des rites et des dogmes. C’est une libre pensée spirituelle.

Le Zen, prononciation japonaise du mot chinois Ch’an, Ch’an-na (dhyâna), n’a pas conservé l’esprit libertaire du Ch’an originel. Bien au contraire, le Zen prône la discipline et la soumission. Un centre Zen est toujours un peu inquiétant. " Dans le Zen, écrit Suzuki, il n’y a ni enseignement ni attitude morale claire, on se contente de suivre les circonstances. Par exemple, si vous vous trouvez en Allemagne nazie, vous devez être un parfait nazi. "

Cette servilité explique peut-être la prolifération des centres Zen en Occident. Le nouvel ordre mondial peut compter sur des cliques de bouddhistes soumis à des Seisetsu. Seki Seisetsu (1877-1945) était un maître Zen respecté qui prônait l’extermination des ennemis de l’empire nippon.


Le bushidô zen entra en action en Chine. A Nankin, la cruauté de l'armée japonaise, qui comptait de nombreux adeptes du Zen, horrifia les nazis présents.

Parmi les criminels de guerre japonais il y a beaucoup de zénistes. Comme le bouddhisme tantrique tibétain, le Zen est très éloigné de l’humanisme. Les uns se prosternent devant des rinpochés, quelquefois des auxiliaires de la CIA, les autres se font administrer des raclées par le jikijitsu pour s’être assoupis durant la méditation. Les simagrées de cette espèce de bouddhistes fanatiques et les relents du vieux fascisme nippon ne donnent pas une bonne image du pays du soleil levant. (Le réveil des vieux démons, VOIR LA VIDEO...)

Le mois dernier, dans ce pays entaché par les crimes du Zen militariste, un homme politique a eu le courage de défier l’ogre anglo-américain. Yukihisa Fujita, président d’une commission parlementaire, a interpellé le gouvernement japonais et posé enfin, six ans après, les questions fondamentales concernant l’attentat du 11 Septembre. Au Japon, perdre la face publiquement est un hara-kiri politique. Yukihisa Fujita avait donc sérieusement étudié le dossier avant d’exposer ses pertinentes remarques au sujet de la version officielle du puissant " allié " américain. C’est une attitude courageuse quand on constate l’omerta que l’empire anglo-américain impose aux politiciens et aux journalistes du monde entier.
VOIR LA VIDEO…
(Yukihisa Fujita n’est certainement un zéniste docile, dressé à coups de Kyôsaku.) La traduction écrite de l’intervention du politicien est sur le réseau Voltaire
http://www.voltairenet.org/article154482.html.
Thierry Meyssan doit boire du petit lait.


Les bouddhistes japonais puritains et moralisateurs sont souvent embarrassés par le cas Ikkyû (1394-1481). ce moine poète zen a certainement vécu le Vrai et le Spontané beaucoup mieux que les misogynes adeptes du zazen, la sacro-sainte assise méditative. LIRE LA SUITE...


Durant sa jeunesse, Bankei(1622-1693), désireux de comprendre le sens de l’expression " Brillante Vertu ", s’était lancé avec beaucoup de détermination dans une difficile et douloureuse quête spirituelle. LIRE LA SUITE...

samedi, février 09, 2008

Survivances du Ch'an chinois au Tibet

Le livre " The Philosophical View of the Great Perfection in the Tibetan Bon Religion " de Donatella Rossi contient un petit traité de l’important corpus du Zhangzhung Nyengyü intitulé " Les douze petits tantra fils ". Ce texte dit :

Le Discernement naturel est la base de tout.
L’absence d’effort est la Voie parfaite et spontanée que l’on ne parcourt pas.
L’Ainsité est le fruit spontanément accompli.
Le Principe authentique ne peut être contemplé.
Le Principe authentique ne peut être médité.
Le Principe authentique ne peut être pratiqué. […]
L’Esprit spontané est vierge d’effort ;
Ce qui est créé par l’effort n’est pas le plein éveil. […]
Notre Discernement – clarté et vacuité sans union ni désunion –
Demeure dans l’égalité non-duelle du Samsara et du Nirvâna ;
Ininterrompue dans la continuité de son état naturel,
La non-méditation est la suprême méditation.


Ces sentences rappellent le Ch’an, le courant du bouddhisme chinois influencé par le taoïsme libertaire.


De nos jours, des lamas tibétains se glorifient d’enseigner le Dzogchen et la question d’éventuels emprunts à la tradition chinoise (Ch’an) ou indienne (Vedenta) ne les agace plus. Mais autrefois, durant la dictature religieuse, des lamas ne s’encombraient pas de la légendaire tolérance du Bouddhisme. Ils n’hésitaient pas à oppresser les adeptes de doctrines hétérodoxes. S’il est bien connu que les premières victimes des lamas intégristes étaient bönpo, on oublie que les Jonangpa furent aussi persécutés et leurs monastères annexés par les Gelugpa. Les doctrines des Jonangpa irritaient les censeurs à cause de plusieurs affinités avec les philosophies hindoues du Samkya et du Vedanta.


Les adeptes du Dzogchen et du Mahamoudra étaient accusés de perpétuer la méthode du Ch’an chinois. Le Ch’an était frappé de proscription depuis le 8ème siècle, au terme de la controverse de Lhassa, mais il subsistait dans deux importantes écoles du bouddhisme tibétain. Le Ch’an, même dissimulé derrière une phraséologie tantrique, n’échappa pas à la perspicacité des Tibétains défenseurs de la stricte observance religieuse. Le docte Sakya Pandita, par exemple, dénonçait la survivance du Ch’an dans le Dzogchen des Nyingmapa et le Mahamoudra des Kagyupa. De son côté, le grand érudit Kagyupa, Padma Karpo, ne niait pas que certains textes des écoles kagyu et Nyingma provenaient du maître Chinois Mahayana, le défenseur du Ch’an lors de la controverse de Lhassa.


Extirper la pensée Ch’an de sa gangue religieuse tibétaine permet de se débarrasser de nombreuses doctrines et pratiques sclérosantes.


Houei-neng le 6ème patriarche du Ch’an est souvent représenté en train de détruire des textes religieux aussi inutiles qu’ennuyeux.



Houei-neng disait :

Amis dans le bien, dans notre méthode, la méditation assise n’a en principe pas recours à l’esprit, ni à la pureté, et il n’y est pas question d’immobilité. LIRE LA SUITE…

AUTRES PROPOS :
La spiritualité à but lucratif et les multinationales religieuses LIRE LA SUITE…


Les adeptes de la nouvelle religiosité marchande et " bling-bling " ne fréquentent pas les " Avadhuta naked in ashes ". VOIR LA VIDEO…


jeudi, janvier 31, 2008

L'antagonisme entre le Bön et le bouddhisme

L’antagonisme a souvent été très profond entre le Bön et le bouddhisme. L’érudit bönpo Nyima Ténzin, Abbé du monastère de Menri, décrit en 1842 l’expulsion des prêtres bönpo du Tibet central sous le règne du roi bouddhiste Trisong Détsèn (8ème siècle), dans les termes suivants :

Dans l’année Terre-Bœuf, un démon entra dans le cœur du roi, la prière malveillante d’un démon en étant la cause ultime, et celui qui se présenta comme un moine mais qui était en réalité envahi par les cinq poisons (c’est-à-dire le moine bouddhiste Shantarakshita) en étant la cause immédiate. Le mérite du Tibet étant épuisé, le jour vint où le soleil de la Doctrine sacrée (c’est à dire le Bön) se coucha. Pour le bien de tous les êtres, la multitude des saints cachèrent les cinq trésors secrets et les mille sept cents trésors mineurs, et quittèrent le pays pour des domaines spirituels de lumière.

Pour Nyima Tenzin, l’introduction du bouddhisme au Tibet se présenta comme une catastrophe, entraînant le " coucher du soleil de la Doctrine sacrée ", la chute de la dynastie et la dissolution de l’Empire tibétain. Quant aux bouddhistes, ils méprisèrent les bönpo, lesquels, comme l’affirme l’érudit guélougpa Thuken Chöki Nyima, " aimaient à boire et s’entouraient de femmes ".
Per Kvaerne


Heinrich Harrer, ami du jeune 14ème Dalaï-lama, sait bien que les guélougpa n’ont pas besoin de fréquenter les femmes pour assouvir leur instinct sexuel. Il écrit :
" L’homosexualité, elle, est courante dans les monastères ; non seulement on ne la considère pas comme un vice, mais on voit même dans la pédérastie un gage de chasteté ! "

Des bouddhistes, homosexuels et misogynes invétérés, jettent furieusement l’anathème sur la vieille culture matriarcale du Bön. L’habilité consommée des religieux pour les discours moralisateurs et hypocrites leur permet de mieux exploiter les êtres humains. De vieux lamas réduisent des enfants à l’état d’esclaves sexuels (drombo) et se prétendent vertueux.

Celui qui se donne la peine d’approfondir les traditions spirituelles n'ignore pas que des courants libérateurs, respectueux de la nature et des femmes, ont été combattus par les institutions religieuses et le pouvoir. Le patriarcat agressif et exploiteur a toujours persécuté les mystiques libertaires peu productifs.

De nombreux textes nous permettent de mieux connaître la spiritualité. Dans la bouquinerie de Bouddhanar vous trouvez le Kalachakra Tantra, le Hevajra Tantra, le Zhang-zhung Nyengyü et de nombreux ouvrages qu’il est préférable de lire avant de faire confiance à un dignitaire religieux.

vendredi, janvier 25, 2008

Shiva et Bakounine

La spiritualité est foncièrement libertaire : Tao, véritable Ch’an, Avadhuta-Gîtâ, Asthâvakra-Gîtâ…
Le Paramahamsa est un mystique sans-culotte. LIRE LA SUITE…
Ci-contre, des dob-dob, les redoutables policiers du lamaïsme.

Durant les années 60-70, la jeunesse occidentale, parfois inspirée par l’antique sagesse libertaire, dénonçait l’aliénation sociale. En France, la révolte du printemps 1968 ébranla le pouvoir. Désorienté, de Gaulle se réfugia en Allemagne chez Massu son fidèle général.

Après la fronde des jeunes, un consensus mondial des forces conservatrices décida de mettre en place le contrôle des populations en recourant à des méthodes machiavéliques. Des crises économiques furent créées afin de plonger les masses dans le désarroi. Les services spéciaux, notamment la CIA, organisèrent des coups d’Etat et des guerres dans les pays du tiers monde. En Occident, l’idéal égalitaire se désagrégea à cause de politiciens, intellectuels, journalistes, religieux corrompus. Le journaliste Eric Brunet a dit : " L’égalitarisme est une pathologie française ".
Brunet sur France-Inter :
http://www.la-bas.org/m3u/080117.ram

Durant les dernières décennies, on assista à la destruction du tissu social, la paupérisation, les mensonges médiatiques, la promotion de sectes au service de l’idéologie capitaliste… Le néo-bouddhisme est le fleuron de l’imposture spirituelle, son véritable dessein est la léthargie globalisée du nouvel ordre mondial. Un centre bouddhiste est une forme aboutie du goulag, la victime endosse elle-même la camisole de force des dogmes religieux. De libres citoyens se soumettent totalement à des hiérarchies perverses en accordant foi aux campagnes médiatiques de promotion du lamaïsme. Quelle naïveté ! En France, la presse appartient à Bouygues, Lagardère, Dassault, Arnault, Bolloré, tous amis de Sarkozy. Le Président français et Bush s’efforcent de promouvoir l’opium religieux de l’empire anglo-américain. Existe-t-il un axe Bush-Sarkozy ?


AUTRES PROPOS :
Yéshé Nyingpo, lama français de premier plan, s’est évaporé. Il était maître de retraite (droupeun) dans l’un des plus importants centres bouddhistes d’Europe. LIRE LA SUITE…

Fascination tibétaine - Du bouddhisme, de l'Occident et de quelques mythes.

de LOPEZ S. DONALD
Le Tibet: terre promise des nos rêves de sagesse et de spiritualité... Depuis longtemps, l'Occident nourrit ses fantasmes sur le Pays des Neiges de l'imaginaire de Shangri-la, ce monastère mythique décrit par James Hilton dans son roman Les Horizons perdus, préservé des affres de la modernité, perché au-dessus de la vallée de la Lune Bleue, où les moines bouddhistes sont aussi vertueux et épanouis que nous sommes vicieux et décadents.Dans cet essai documenté et scrupuleux, mais également ironique et drôle, Donald Lopez montre comment l'Occident a réussi à créer un Tibet entièrement sorti de son imagination, chargé de mythes qui ont traversé les siècles sans que personne s'y oppose. Or, réduire le Tibet à quelques images stéréotypées n'est pas sans péril. C'est en tout cas le plus sûr moyen de passer à côté de la culture et du peuple tibétains.

Donald S. Lopez, Jr., l'un des meilleurs spécialistes mondiaux du Tibet, est professeur d'études tibétaines et bouddhiques à l'université du Michigan. Préface de Katia Buffetrille.
Essai ayant pour vocation de révéler la vérité sur l'histoire et la culture tibétaine avant et après la colonisation chinoise. Il dénonce le mythe tibétain diffusé par le monde occidental et utilisé par de nombreux tibétains de la diaspora, substituant un Tibet dominé par les monastères et l'aristocratie, très dur pour les pauvres, à un monde paradisiaque reposant sur la spiritualité bouddhiste.

Nico Hirtt n’apprécie pas le Dalaï-lama. Il a de bonnes raisons :
http://users.skynet.be/aped/Forum/ForumAncien/textes/Tibet.html


mercredi, janvier 16, 2008

Jadis, sous la houlette des lamas, le peuple tibétain ne connaissait ni l’art du bonheur ni les joies de la liberté. Indifférents à cette triste vérité, les médiums du Nouvel Age transmettent les enseignements des maîtres tibétains ascensionnés, Djwhal Khul, Kuthumi, El Morya Khan et d’autres grands initiés de Shangri-la. Tout ce beau monde prépare l’avènement de la nouvelle religion planétaire.

Les gourous, la kundalini frétillante, les mantras, les liturgies tantriques, les mystérieuses initiations de pouvoir ne sont pas indispensables. Les conseils de Krishnamurti permettent de se prémunir contre la propagande du Nouvel Age. LIRE LA SUITE...

Les personnes qui dénoncent les dangers des OGM viennent de remporter une victoire, voir l’action de Greenpeace…

Le PASTIS (sans OGM) du président Mimi rend bourru mais pas stupide. Quand la vérité, occultée par les médias, est découverte la colère explose. Le coup de gueule du président augure peut-être un réveil de la conscience populaire :
Le Dalaï-lama morigéné, VOIR LA VIDEO (en 2 parties)…


Un dignitaire du bouddhisme tantrique disparaît mystérieusement. Pourquoi le lama Yéshé Nyingpo a-t-il subitement quitté l’état religieux ? LIRE LA SUITE…


Le soufisme contredit le lama Sogyal qui préconise une méthode d’éveil fondée sur la contemplation des photismes. LIRE LA SUITE…

vendredi, janvier 04, 2008

Histoire du Bouddhisme tibétain, la compassion des puissants

Le bouddhisme tantrique du Tibet fonctionne-t-il comme un éteignoir ? Existe-t-il des éveillés Occidentaux après plus de trente années d’enseignement de ce bouddhisme qui se prétend mirifique ? Le comportement des spiritualistes engagées dans la voie de " l’éveil " trahit-il un conditionnement, un endormissement collectif. Les moyens habiles du bouddhisme tibétain seraient-ils soporifiques ?

La plupart des centres d’enseignement du dharma, certains s’étendent sur plusieurs centaines d’hectares comme dans le Languedoc, ne sont jamais conçus pour être autre chose qu’un domaine seigneurial lucratif où règne l’autocrate rinpotché, le hiérophante des chimères tantriques. Il y a rarement dans ces fiefs de véritables expériences conviviales et des initiatives fondées sur le partage, l’égalité ou même la conscience environnementale.

Depuis quelques années, le bilan du néo-bouddhisme apparaît sur Internet, notamment grâce aux travaux de l’anthropologue Marc Bosche : http://bouddhismes.info/1.html


Dans le domaine de " l’édition papier " la critique du néo-bouddhisme est encore marginale. Le marché des niaiseries et des fadaises orientales profite de l’image doucereuse des hiérarques tantriques au sourire racoleur. Mais ce sourire est en train de se transformer en rictus depuis que l’opinion publique est moins dupe sur le rôle des Etats-Unis et de la C.I.A. dans la conquête de l’Occident par le lamaïsme.

En règle générale, des chercheurs et des experts en tibétologie, souvent des enseignants et des fonctionnaires, manquent singulièrement d’objectivité. Ils sont presque tous inféodés aux hiérarques tibétains par des serments initiatiques (samaya). Leurs écrits participent à la propagande des lamas.
Fort heureusement, la fin de la torpeur lamaïste a sonné dans les librairies sérieuses grâce au livre d’Elisabeth Martens, " Histoire du Bouddhisme tibétain, la compassion des puissants ".

Biologiste, spécialisée en médecine traditionnelle chinoise à Nankin de 1988 à 92, Elisabeth Martens est chargée de cours de sinologie au centre Tian-di depuis 1992 : langue, philosophie, histoire, sciences et techniques, médecine, pratiques de santé.


LIRE LA PRESENTATION du livre par l’auteur.
Editions l’Harmattan, 288 pages, prix éditeur : 25 € / 164 FF


La mission des églises tibétaines est-elle de rendre leurs ouailles apathiques ? L’antidote à la passivité se nomme NOAM CHOMSKY.


mercredi, janvier 02, 2008

Résolutions du Nouvel An

Des seigneurs clercs et laïcs, hiérarques bien attentionnés, seront-ils inspirés par le Texte de l'Amour Universel, le Metta Sutta ?
Un seul prince, capable d'appliquer sincèrement les préceptes du Metta Sutta, pourrait changer le monde.

Voici ce qui doit être accompli par le sage, celui qui recherche le bien et la paix.

Qu’il soit appliqué, courageux, droit en acte, en parole, en esprit, doux et humble, sans orgueil.

Qu’il soit content, aisément satisfait, facile à nourrir et à entretenir, qu’il ne se laisse pas submerger par les affaires du monde et du travail, qu’il ne se charge pas du fardeau des richesses et qu’il ait des habitudes simples. Que ses sens soient maîtrisés, qu’il soit discret, non hautain, qu’il ne s’attache pas à la famille.

Qu’il ne commette le plus léger mal et ne fasse aucun acte, si petit soit-il, qui soit mesquin et que les sages puissent réprouver. Que tous les êtres soient heureux et en sécurité, le cœur joyeux.

Que tous les êtres vivants, sans exception, faibles ou forts, petits ou grands, visibles ou invisibles, demeurant près ou loin, nés ou à naître, que tous ces êtres vivants soient heureux.

Que nul ne trompe, ne menace ni ne tourmente ni ne méprise un autre si peu que ce soit et en importe quel lieu. Que nul ne souhaite de mal à un autre par colère ou par haine.

De même qu’une mère protège son unique enfant au péril de sa vie, de même doit-on chérir tous les êtres vivants avec un cœur sans limite.

Que des pensées d’amour sans limite pénètrent le monde dans son entier au-dessus, au-dessous, au centre et tout autour sans aucune limitation avec une bonté bienveillante et infinie.

Que l’on soit debout ou que l’on marche, que l’on soit assis ou couché, tant que l’on est éveillé on se placera fermement dans cette attention en la développant. Les sages disent que c’est là la plus haute manière de vivre.

Ainsi abandonnant les vues fausses (l’illusion du moi), avec une vision intérieure profonde et pénétrante, vertueux, libéré de l’attachement aux désirs des sens, celui qui s’est ainsi perfectionné ne reviendra plus dans une matrice pour renaître.

Il est possible de copier-coller le METTA SUTTA et l'envoyer, par exemple, à http://www.elysee.fr/accueil/ (Ecrire au Président). Nicolas Sarkozy veut passer à une "politique de civilisation".

Nicolas Sarkozy a simplement "lancé un mot" sans développer de "direction qui aille dans le sens de mes idées", a affirmé le 2 janvier 2008 le sociologue Edgar Morin, auteur du livre "Pour une politique de civilisation".

" Tout ce qui a constitué le visage lumineux de la civilisation occidentale présente aujourd’hui un envers de plus en plus sombre. Ainsi, l’individualisme, qui est l’une des grandes conquêtes de la civilisation occidentale, s’accompagne de plus en plus de phénomènes d’atomisation, de solitude, d’égocentrisme, de dégradation des solidarités. Autre produit ambivalent de notre civilisation, la technique, qui a libéré l’homme d’énormes dépenses énergétiques pour les confier aux machines, a dans le même temps asservi la société à la logique quantitative de ces machines.
L’industrie, qui satisfait les besoins d’un large nombre de personnes, est à l’origine des pollutions et des dégradations qui menacent notre biosphère. La voiture apparaît, à cet égard, au carrefour des vertus et des vices de notre civilisation. La science elle-même, dont on pensait qu’elle répandait uniquement des bienfaits, a révélé un aspect inquiétant avec la menace atomique ou celle de manipulations génétiques.
Ainsi, on peut dire que le mythe du progrès, qui est au fondement de notre civilisation, qui voulait que, nécessairement, demain serait meilleur qu’aujourd’hui, et qui était commun au monde de l’Ouest et au monde de l’Est, puisque le communisme promettait un avenir radieux, s’est effondré en tant que mythe. Cela ne signifie pas que tout progrès soit impossible, mais qu’il ne peut plus être considéré comme automatique et qu’il renferme des régressions de tous ordres. Il nous faut reconnaître aujourd’hui que la civilisation industrielle, technique et scientifique crée autant de problèmes qu’elle en résout. "
LIRE LA SUITE (Entretien avec Edgar Morin : pour une politique de civilisation).

Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...