mardi, septembre 23, 2008
Ahriman
Les racines de la tradition Bön s’enfoncent dans les mystères de l’ancienne Perse. Selon les mythes perpétués par les Bönpo, l’œuvre de Shenrab Miwo (incarnation de la Lumière, Ahura-Mazda) est confrontée aux agressions du démon Khyabpa Lakring (les Ténèbres, Ahriman ou Angra Mainyu).
De nos jours, Le combat entre les puissances ôhrmazdiennes de Lumière et les contre-puissances ahrimaniennes de Ténèbres n’est pas perçu par la majeure partie de l’humanité. Pourtant, des personnes savent que les attaques d’Ahriman (le démon Khyabpa Lakring du Bön) s’intensifient contre les populations. Ces assauts sont souvent imperceptibles à cause des redoutables narcotiques distillés par les industries du faux bonheur (des paradis artificiels du consumérisme aux extases frelatées du spiritualisme moderne en passant par les utopies politiques). Après avoir pris conscience de l’ampleur de l’offensive des forces ahrimaniennes, un petit groupe d’insurgés déclare :
" Nous rejetons la culture débilitante des temps actuels, l’imposture qui a pour nom développement personnel du gnome, les initiations ésotériques, les exercices occultes, la pseudo magie blanche (ou de n’importe quelle couleur), les hypocrites méditations pour instaurer la paix dans l’enfer mondial, les thérapies pour égotiques, les rituels aux divinités rétrogrades, l’astralisme luciférien, le channeling négatif et le néo spiritisme, les farces et attrapes du nouvel âge, les bondieuseries œcuméniques, le cirque des fakirs et des lamas, et toutes les combines du business de la foire spiritualiste.
Nous rejetons la politique, l’identification aux races et aux nations terrestres, les idéologies, la science matérielle et la technologie noire. Nous voulons respirer une autre ère. Nous affirmons notre dissidence par rapport aux états, aux religions et aux organisations terrestres. "
Déclaration de la Base de Jaugy. Ce groupe de dissidents tente de se protéger contre le plan mondial de conditionnement des esprits et la technologie de surveillance de l’humanité.
A notre époque matérialiste, l’influence d’Ahriman atteint son paroxysme. Ahriman a largement inspiré la révolution scientifique moderne depuis le quinzième siècle. Les explications de la vie sont strictement matérielles, physico-chimiques. L’homme et ses sensations sont réduits à des processus biologiques (biologie du cerveau et du comportement). La conquête de l’humanité par Ahriman passe par la science, la technologie et les manipulations génétiques de pointe que Rudolf Steiner appelait l’occultisme eugénique.
Le règne d’Ahriman
Coupé des forces vives de son intériorité et de plus en plus robotisé, l’homo informatique va bientôt découvrir le visage du tyran cosmique. Rudolf Steiner, doté de la lucidité des sages, a dit que l’incarnation d’Ahriman arrivera au début du troisième millénaire (dès le 21ème siècle).
Cette incarnation représentera le triomphe de la spiritualité à rebours des faux prophètes, gourous et lamas, les courtiers de Maitreya et consorts.
René Guénon écrit : " Ce règne de la "contre-tradition" est en effet, très exactement, ce qui est désigné comme le "règne de l’Antéchrist" : celui-ci, quelque idée qu’on s’en fasse d’ailleurs, est en tout cas ce qui concentrera et synthétisera en soi, pour cette œuvre finale, toutes les puissances de la "contre-initiation", qu’on le conçoive comme un individu ou comme une collectivité ; ce peut même, en certain sens être à la fois l’un et l’autre, car il devra y avoir une collectivité qui sera comme l’"extériorisation" de l’organisation "contre-initiatique" elle-même apparaissant enfin au jour, et aussi un personnage qui, placé à la tête de cette collectivité, sera l’expression la plus complète et comme l’"incarnation" même de ce qu’elle représentera, ne serait-ce qu’à titre de "support" de toutes les influences maléfiques que, après les avoir concentrées en lui-même, il devra projeter sur le monde. Ce sera évidemment un "imposteur" (c’est le sens du mot dajjâl par lequel on le désigne habituellement en arabe), puisque son règne ne sera pas autre chose que la "grande parodie" par excellence, l’imitation caricaturale et "satanique" de tout ce qui est vraiment traditionnel et spirituel ; mais pourtant il sera fait de telle sorte, si l’on peut dire, qu’il lui serait véritablement impossible de ne pas jouer ce rôle. Ce ne sera certes plus le "règne de la quantité", qui n’était en somme que l’aboutissement de l’"anti-tradition" ; ce sera au contraire, sous le prétexte d’une fausse "restauration spirituelle", une sorte de réintroduction de la qualité en toutes choses, mais une qualité prise au rebours de sa valeur légitime et normale* ; après l’"égalitarisme" de nos jours, il y aura de nouveau une hiérarchie inversée, c’est-à-dire proprement une "contre-hiérarchie", dont le sommet sera occupé par l’être qui, en réalité, touchera de plus près que tout autre au fond même des "abîmes infernaux". "
*) Note de Guénon: "La monnaie elle-même, ou ce qui en tiendra lieu, aura de nouveau un caractère qualitatif de cette sorte, puisqu’il est dit que "nul ne pourra acheter ou vendre que celui qui aura le caractère ou le nom de la Bête, ou le nombre de son nom (Apocalypse, XIII, 17), ce qui implique un usage effectif, à cet égard, des symboles inversés de la "contre-tradition". "
Ces lignes écrites dans les années 1940 sont étonnantes quand on sait que la micro-puce sous-cutanée possède un numéro de série à 18 chiffres, et ce numéro est divisé en trois groupes de 6 (6 est aussi la valeur numérique de la lettre, "waw", de l’alphabet hébreu. Le nombre de la bête 666 correspond à WWW). La monnaie sera probablement remplacée par la micro-puce (VeriChip). La micro-puce sous-cutanée permettra à la gestapo électronique de nous contrôler par le biais de la toile informatique, le Web, le World Wide Web des ingénieurs du Pentagone.
Les marionnettes politiques de la hiérarchie "contre-initiatique", qui pour l’instant reste dans l’ombre, dénoncent les pratiques de la finance internationale. Un petit président européen réclame à New York des sanctions contre les responsables. Quelle comédie ! La crise financière sera à terme le prétexte de la restauration de prétendues valeurs. Seulement, comme l’a prévu Guénon, ces valeurs seront diaboliquement inversées par la hiérarchie du mal qui ne va pas tarder à apparaître au grand jour.
An online essay also has some provoking details about Ahriman: The Advent of Ahriman : An Essay on the Deep Forces behind the World-Crisis by Robert S. Mason. http://www.geocities.com/Athens/Sparta/1105/ahriman.htm
La dégradation de la monnaie... LIRE
dimanche, septembre 21, 2008
Sagesse et encroûtement
Avoir des idées incrustées dans son cerveau, et une haute opinion de ses mœurs singulières ; rompre avec le monde et faire bande à part ; parler haut et critiquer les autres ; en un mot se conduire en pédants ; voilà comme font ceux qui vivent en anachorètes sur les monts et dans les vallées, contempteurs des voies communes, lesquels finissent par mourir de faim, ou noyés dans quelque torrent.
Discourir sur la bonté et l’équité, la loyauté et la fidélité ; pratiquer le respect d’autrui, la simplicité, la modestie ; en un mot, se contraindre en tout ; voilà comme font ceux qui prétendent pacifier le monde et morigéner les hommes, maîtres d’écoles ambulants ou sédentaires.
Exalter leurs mérites, travailler à se faire un nom, ergoter sur les rites et l’étiquette, vouloir tout réglementer, voilà comme font ceux qui fréquentent les cours, politiciens en quête d’un maître à servir, d’une principauté à organiser, d’alliances à monnayer.
Se retirer au bord des eaux ou dans des lieux solitaires, pêcher à la ligne ou ne rien faire, voilà le fait des amants de la nature et de l’oisiveté.
Respirer en mesure, évacuer l’air contenu dans les poumons et le remplacer par de l’air frais, aider sa respiration par des gestes semblables à ceux de l’ours qui grimpe ou de l’oiseau qui vole, voilà comme font ceux qui désirent vivre longtemps, les imitateurs de P’eng-tsou. (Pengzi. Personnage de la mythologie chinoise, symbole de la longévité.)
Tous ceux-là sont des cinglés*. Parlons maintenant des hommes sérieux.
Avoir des aspirations élevées, sans préjugés préconçus ; tendre à la perfection, mais non d’après le schéma bonté-équité ; gouverner sans viser à se faire un nom ; ne pas se retirer du monde ; vivre sans gymnastique respiratoire ; tout avoir, et ne faire cas de rien ; attirer tout le monde, sans rien faire pour cela, voilà la voie du ciel et de la terre, celle que suit le Sage taoïste.
Vide, paix, contentement, impassibilité*, silence, vue globale, non-intervention, voilà la formule du ciel et de la terre, le secret du Principe et de sa vertu. Le sage taoïste est impassible*, simple, désintéressé, aucune tristesse ne se glisse dans son cœur, aucune convoitise ne peut l’émouvoir ; sa conduite est parfaite ; ses esprits vitaux restent intacts. Durant toute sa vie il agit à l’instar du ciel, à sa mort il rentre dans la grande transformation. En repos, il communie au mode yin ; en mouvement, au mode yang, de l’univers. Il ne cause à autrui, ni bonheur ni malheur. Il ne se détermine à agir, que quand il y est contraint, quand il ne peut pas faire autrement. Il rejette toute science, toute tradition, tout précédent. Il imite en tout l’indifférence opportuniste du ciel. Aussi n’a-t-il rien à souffrir, ni du ciel, ni des êtres, ni des hommes, ni des fantômes. Durant la vie il vogue au gré des événements ; à la mort il s’arrête. Il ne pense pas à l’avenir, et ne fait pas de plans. Il luit sans éblouir ; il est fidèle sans s’être engagé. Durant le sommeil, il n’éprouve pas de rêves, durant la veille, il n’est pas mélancolique. Ses esprits vitaux étant toujours dispos, son âme est toujours prête à agir. Vide, paisible, content, simple, il communie à la vertu céleste.
La douleur et la joie sont également des vices, l’affection et le ressentiment sont pareillement des excès ; qui aime ou hait, a perdu son équilibre. Ne connaître ni déplaisir ni plaisir, voilà l’apogée de la vertu ; être toujours le même, sans altération, voilà l’apogée de la paix ; ne tenir à rien, voilà l’apogée du vide ; n’avoir de rapports avec personne, voilà l’apogée de l'impassibilité* ; laisser aller, laisser faire, voilà l’apogée du désintéressement.
La fatigue musculaire incessante use le corps ; la dépense incessante d’énergie, l’épuise. Voyez l’eau. De sa nature, elle est pure et calme. Elle n’est impure ou agitée, que quand on l’a troublée en la violentant. Voilà la parfaite image de la vertu céleste, calme spontanéité. Pureté sans mélange, repos sans altération, sérénité sans action ; mouvement conforme à celui du ciel, inconscient, sans dépense de pensée ni d’effort ; voilà ce qui conserve les esprits vitaux.
Le possesseur d’un excellent sabre de Kan-ue, le conserve soigneusement dans son fourreau, et ne s’en sert qu’aux grandes occasions, de peur de l’user en vain. Chose étrange, la plupart des hommes se donnent moins de peine pour la conservation de leur esprit vital, plus précieux pourtant que la meilleure lame de Kan-ue. Car ce principe de vie s’étend à tout, depuis le ciel en haut jusqu’à la terre en bas, aux transformations de tous les êtres, étant si peu sensible qu’on ne saurait le figurer, confondant son action avec celle du Souverain (ici le Souverain cosmique, l’âme du monde). Intégrité et pureté, voilà ce qui conserve l’âme et l’empêche de s’user. Dans son état d’intégrité et de pureté, elle communie à la règle céleste (synonyme de Souverain, ci-dessus). De là les aphorismes suivants :
Le vulgaire estime la fortune, le lettré la réputation, le savant le but, le Sage l’intégrité de son esprit vital. Le principe de vie, c’est la pureté et l’intégrité qui le conservent. Pureté veut dire absence de tout mélange, intégrité signifie absence de tout déficit. Celui dont l’esprit vital est parfaitement intègre et pur, celui-là est un homme vrai.
Tchouang-tseu
*) Le traducteur, Léon Wieger (1856 - 1933), utilise le vieux terme de philosophie "apathie", indifférence, impassibilité. Ce mot ayant pris le sens de "indolence", il est remplacé par "impassibilité".
"Toqués" est remplacé par "cinglés".
Thomas Merton a écrit au sujet de Tchouang-tseu : " Tchouang-tseu considérait la vie comme un tout – et comme un mystère – que l’on ne pouvait saisir simplement dans une doctrine claire, avec des explications logiques de ce que sont les choses, qui trouve son application dans des coutumes sociales ordonnées et des schémas de conduite. Il tendait à quelque chose de plus, à quelque chose d’inexprimable, mais que l’on pouvait vivre : l’ineffable tao. "
Le Ch’an était imprégné de sagesse taoïste :
" Ni la tradition, ni la doctrine, ni la discipline, ni les œuvres n’ont d’importance. Tout est vain et impermanent, hors la vue intérieure. La Bodhi, la sagesse, est le résultat d’une intuition du cœur : elle a pour condition un état de paix et de repos, nécessaire pour oublier les illusions et les mirages extérieurs. Le seul péché est de ne point vivre dans la quiétude qui permet la concentration de la pensée. Dès que celle-ci peut s’appréhender elle-même, simple et toute pure, le salut est acquis, et, dès lors, n’existent plus ni la vie ni la mort, ni la chaîne sans fin des renaissances. L’illuminé est un Bouddha : pour lui, le temps n’est plus, l’illumination est la permanence même, réelle et subjective à la fois. Aucune méthode n’y conduit ; elle n’est point matière d’enseignement, ou plutôt l’enseignement n’y prépare que de très loin et de manière négative, parce qu’il permet d’écarter les illusions. La sagesse ne se manifeste pas extérieurement ; il ne peut y avoir de communications entre maître et disciple (rien n’est plus vain que le raisonnement) sauf par des interjections dépourvues de sens qui révèlent de concrétisation et de condensation de la pensée. " Marcel Granet.
On peut se payer la tête du Dalaï-lama au centre Vajra-yogini :
http://www.vajra-yogini.com/visite.ssdl2008.html
(info communiquée par Jacques)
jeudi, septembre 18, 2008
Le canon bouddhique
samedi, septembre 13, 2008
Les dessous du lamaïsme
En 1624, les Pères jésuites Antonio de Andrade et Manuel Marquès fondèrent la première église chrétienne sur la terre tibétaine à Chaparangue.
Il y aurait entre les jésuites et les hiérarques tibétains de mystérieuses connivences. Les jésuites, les loges et l’incontournable CIA ont-ils promu le lamaïsme au rang de spiritualité universelle ?
Le but des responsables politiques et religieux est-il le contrôle de l’esprit humain ? Ce contrôle permet-il de canaliser des énergies appréciées par des prédateurs occultes. Ces prédateurs se cachent-ils derrière toutes les religions qui ont trahi le message des prophètes de la Libération ?
jeudi, septembre 11, 2008
Le temps des secrets
La dissimulation était une sorte d’art de vivre des centres bouddhistes où les disciples proches du gourou, les gardiens du sérail, veillaient au grain. Grâce à eux, Les lamas alcooliques, vénaux et obsédés sexuels pouvaient régner sur le peuple des naïfs.
Avec le temps tout s’érode et les fidèles prétoriens se sont lassés de protéger les lamas ripoux. Maintenant, depuis que les prétoriens dissimulent moins les frasques des prétendus maîtres, des centres du bouddhisme tibétain se vident. Il faut dire que des lamas s’envoyaient en l’air avec les femmes et les filles de leurs meilleurs disciples en prétextant la folle sagesse. Le célèbre gourou alcoolique Chögyam Trungpa était le spécialiste de cette arnaque tantrique. La folle sagesse est invoquée par des lamas pour satisfaire leurs vices mais les cocufiés se rebiffent. C’est une discrète sédition qui pousse les disciples trompés vers la sortie. Ils abandonnent les hiérarques nostalgiques du Tibet féodal et du droit de cuissage .
Des francs-tireurs du dharma apparaissent. Des occidentaux s’affranchissent de l’obscurantisme et de l’emprise des gourous tibétains. Ils créent de petits groupes sans se prévaloir de la sacro-sainte transmission tantrique, cette sorte de patente du business lamaïste.
Le temps des Pieds Nickelés rinpochés et des gourous Pitka sera-t-il bientôt révolu ?
" Love Gourou " est un film de Marco Schnabel. Sortie en France le 17 septembre 2008.
La supposée folle sagesse de Chögyam Trungpa ne doit pas être confondue avec le comportement extravagant du moine P’ou-houa, compagnon de route de Lin-tsi, célèbre enseignant du bouddhisme Ch’an. Pou-ha ne s’était pas aménagé une charge de prélat pour séduire un auditoire féminin et satisfaire l’addiction sexuelle des gourous. Il se comportait en véritable " inspiré " non-conformiste indifférent à la gloire et aux honneurs.
P’ou-houa et Lin-tsi avaient été invités à un repas qu’ils jugeaient maigre. Le lendemain ils furent invités de nouveau à un repas qu’ils jugeaient également peu satisfaisant. Alors Lin-tsi demanda : " Ce qu’on nous offre aujourd’hui, comment est-ce comparé à hier ? " P’ou-houa renversa d’un coup de pied l’escabeau à manger. Le maître (Lin-tsi) dit " ça va, grossier personnage ! " P’ou-houa dit : " Espèce d’aveugle ! Parle-t-on dans la loi bouddhique de grossièreté et de finesse ? " Le maître alors tira la langue.
Dzogchen et sorcellerie
vendredi, septembre 05, 2008
Le recours aux forêts de l'homme vrai.
" Courage, faites effort ! Sur mille ou dix mille qui essaient, disait Houang-po, seuls quatre ou cinq arrivent à quelque chose. Si vous ne vous y mettez pas vraiment, un jour il vous arrivera malheur, et en ce sens il est écrit :
C’est dans cette vie qu’il faut s’efforcer de tout comprendre. Comment pourrait-on subir d’autres infortunes pendant maints kalpas ? "
Dans notre société moderne où le citoyen, selon l’idéal grec, est devenu un consommateur crétinisé, la spiritualité n’est plus qu’un vulgaire produit de consommation entre les mains de scélérats. A notre époque, Diogène, qui avait l'habitude de se promener le jour avec une lanterne allumée en disant qu'il cherchait un homme, ne consacrerait pas son temps à une quête aussi infructueuse. L’homme véritable n’existe presque plus. C’est à cet homme, qui ne fuit pas hors de lui pour papillonner sur les étalages des gourous, que s’adresse le Tch’an ou l’antique sagesse.
Quand cet homme existe, il devient naturellement un rebelle lumineux, une sorte de Waldgänger, recourant parfois aux forêts pour survivre. Un discours mensonger, colporté par des lamas d’affaires qui veulent que leurs disciples insérés dans la société continuent à payer pour écouter leurs inepties, prétend que le dzogchenpa, l’homme vrai du taoïsme, intègre toutes les situations et collabore benoîtement au système en place. C’est faux ! Dans l’économie mondiale, qui est responsable de la sixième extinction de masse de la vie, il n’y a pas de sages.
Les rares hommes libres, les derniers sages sont des libertaires, des anarques insoumis. "L’anarque, écrit Michel Onfray, doit savoir cacher derrière un apparent consentement à l’ordre du monde une révolte fabuleuse et des apocalypses magnifiques." Cependant, les destructions et les iniquités augmentent. La dissimulation devient de plus en plus difficile. Une prophétie musulmane annonce : "Viendra un temps où l’homme de spiritualité ne pourra la préserver qu’en fuyant de montagne en montagne ou d’une cachette à l’autre, tel le renard qui fuit pour préserver ses petits." "Cela surviendra, précise al-Barzanjî, quand les hommes, par souci d’honnêteté, accepteront de rester pauvres, se verront quasiment contraints, y compris par leurs propres familles, de s’enrichir par des moyens malhonnêtes, d’où la nécessité de la fuite."
Quand les vraies valeurs de la vie basculent dans la folie destructrice et la corruption généralisée, le maquis est le dernier recours des hommes vrais.
Orientation :
"Entretiens", Houang-po maître Tch’an du 9ème siècle, éditions Les Deux Océans.
Dans son livre intitulé " Traité du rebelle ou le recours aux forêts ", Ernst Jünger se livre à une intéressante analyse du statut du rebelle, le Waldgänger de l’ancienne Islande.
Le site le recours aux forêts http://www.lerecoursauxforets.org/spip.php?article10
jeudi, août 28, 2008
Le show ‘Carla et les lamas’
Depuis que le clan du chanoine Sarkozy fraye avec la clique du Dalaï-lama, les Chinois ne décolèrent plus. Ils ont certainement de bonnes raisons.
Indépendamment de la géopolitique et de la susceptibilité asiatique, les Français sont étonnés par le comportement de la première dame de France. Carla, flanquée de ministres de la prétendue démocratie française, est allée dans l’antre du contesté lama Sogyal, le gourou autocrate de Rigpa, une multinationale du business spirituel.
De retour de vacances, de nombreux français découvrent que Carla Bruni-Sarkozy et deux hauts dignitaires du gouvernement ont rencontré le Dalaï-lama à Lérab ling dans l’un des plus grands temples d’Europe du bouddhisme magique situé près de Lodève dans le Languedoc. Cette singulière rencontre annonce-t-elle une politique plus inspirée par l’occulte ? Les régimes décadents ont souvent un faible pour l’ésotérisme. Il n’est pas impossible que cette mise en scène marque une nouvelle étape du plan Christ-Maitreya, l’antibouddha à venir ; plan en élaboration dans les conventicules qui visent au contrôle des nations.
Ceux qui connaissent l’existence d’un programme liberticide se méfient des lamas tibétains et de leur inquiétant ésotérisme. Esotérisme qui se déverse partout depuis le show ‘Carla et les lamas’. Toutes les librairies étalent les livres magiques du Vajrayana, parmi ces nombreux textes figure le Kalachakra Tantra. Victor et Victoria Trimondi, d’anciens collaborateurs du Dalaï-lama qui est le grand hiérophante du Kalachakra, ont révélé la véritable vue de l’ésotérisme totalitaire des lamas, vue soigneusement dissimulée au public*.
Des livres, des stages et des retraites se vendent sous les étiquettes Bouddha, Manjusri, Samantabhadra, nirvana, Eveil, bonheur…
Les anciens sages ne se laissaient pas appâter de cette manière. Pour Tê Shan, il n’y a ni Patriarche ni Bouddha. Bodhidharma n’est qu’un barbare puant. Cakya-mouni est un vieux papier de cabinet desséché. Manjusri et Samantabhadra sont des coulis de tas de fumier. La sambodhi de Samiak et la perception subtile ne sont que la nature humaine ordinaire libérée de ses fers. La bodhi et le nirvana ne sont que des souches auxquelles attacher les ânes. Les douzes divisions des écritures ne sont que des registres de fantômes, des feuilles de papier bonnes seulement à essuyer le pus de vos ulcères et de vos tumeurs. Les ‘quatre réalisations’ et les ‘quatre étapes’ ne sont toutes que des démons attardés dans leurs tombes délabrées et incapables de se sauver eux-mêmes.
Tê Shan avait découvert sa véritable nature. Tout le reste n’était pour lui que niaiseries.
" Le maître Tê Shan ne pria jamais, ne demanda jamais le pardon de ses fautes, ne vénéra jamais l’image du Bouddha, ne lut jamais les écritures et ne brûla jamais d’encens. De tels actes étaient, à son avis, d’inutiles formalités ; seule l’intéressait l’incessante et intense quête mystique. " " Qu’est-ce que le bouddhisme " de Jorge Luis Borges et Alicia Jurado.
Dans leur ouvrage " Qu’est-ce que le bouddhisme ", les auteurs ne partagent pas l’enthousiasme de Carla Bruni-Sarkozy pour le lamaïsme. Selon eux, " le lamaïsme est une curieuse extension du Mahayana, théocratique, hiérarchique, politique, économique, sociale et démonologique ". […]
" Dans l’Hinayana il n’y a pas de prêtres, il y a des moines ; le lamaïsme, par contre, nous montre une hiérarchie très apparente dont les deux têtes – le Dalaï-lama ou Glorieux Roi et le Panchen-lama ou Glorieux Maître – ont exercé comme les papes médiévaux, le pouvoir temporel et spirituel. Des peuples barbares comme les Tibétains et les Mongols étaient incapables de s’accommoder des Quatre Nobles Vérités et de la rigide austérité de l’Octuple Sentier ; il fallut les attirer par les pompes de la liturgie, les rites complexes, la manipulation de chapelets, l’incorporation de divinités locales et des anciennes pratiques magiques qu’il était difficile sinon impossible de déraciner. " […]
" Le pouvoir des lamas était considérable et s’étendait autant sur le temporel que sur le spirituel, disposant de la production entière du pays, de la bonne exécution des lois avec droit de vie ou de mort, du destin des habitants dans le présent comme dans leurs vies futures. "
Le despotisme a plus d’affinités avec le lamaïsme qu’avec le véritable message du Bouddha ou du Tch’an libertaire des anciens sages chinois. L’empire anglo-américain et son satellite français n’ont pas fini de promouvoir le lamaïsme.
*) FORUM CRITIQUE DU KALACHAKRA
http://www.trimondi.de/Kalachakra/dec.fr..htm
dimanche, août 03, 2008
Allégeance au seigneur Sogyal (témoignage de Denise)
Denise, disciple du lama Sogyal, n’accepte plus l’autoritarisme de son gourou.
L’autocrate Tibétain a prohibé l’ouverture d’esprit de ses fidèles. Les adhérents de Rigpa ne sont pas autorisés à suivre les enseignements d’autres traditions. Cette interdiction est choquante même pour les Tibétains. Au Tibet il était naturel de recueillir les instructions de plusieurs lamas. Shardza Tashi Gyaltsen, un célèbre dzochenpa, avait reçu des enseignements variés de 24 maîtres. En outre, Sogyal affiche publiquement sa misogynie sans renoncer au " droit de jambage " des gourous au moyen de manipulations. Des adeptes, humiliées par un despotisme d’un autre âge, ont écrit au Dalaï-lama* pour l’informer des égarements du seigneur de Lérab Ling. Elles attendent la réponse du chef religieux et politique de la diaspora tibétaine.
"Certains maîtres dzogchen, écrit Denise, ne défendent pas à leurs disciples de recevoir les enseignements d’autres maîtres dans le but d’approfondir leur connaissance du dharma. La dévotion ne doit certainement pas être légitimée par les promesses ou les intimidations d’un gourou. Par exemple, l’on peut vous dire que si vous ne vous vous conformez pas à certaines exigences, vous n’aurez pas accès à tel ou tel enseignement. Voilà une forme de manipulation carrément ouverte. De toute manière, la dévotion envers un maître devrait s’appuyer sur ses agissements, et chacun doit faire preuve de discernement.
Le 23 mai 2007 j’ai eu un entretien avec Rinpoché (à sa demande car j’abandonnais la retraite de 3 ans à Lérab Ling, après 10 mois). Suivent quelques extraits concernant ses rapports sexuels avec une jeune femme, ainsi que les notions d’exclusivité et de dévotion.
- Tout le monde, ici, dit que vous êtes un être éveillé, que vous êtes dans la Vue… , lui disais-je. Il a acquiescé et après un moment de silence, il ajoutait :
Le vajrayana soulève toujours des obstacles. (Il affirmait que c’était la jeune fille qui lui en avait fait la requête.) Ce à quoi j’ai rétorqué :
- Mais puisque vous êtes un être éveillé, comment se fait-il que va n'ayez pas pu vous élever au-dessus des obstacles ?
Après un silence, j’ai enchaîné sur ce qu’il avait dit à propos de ses enseignements. Il avait dit, entre autres, que "les disciples qui allaient voir le maître dzogchen Namkhaï Norbu Rinpoché étaient des rejetons d’autres sanghas ". Je lui ai dit que je n’étais pas d’accord.
Je lui ai aussi demandé :
- Pourquoi avez-vous besoin de constamment nous répéter que vos enseignements sont les meilleurs; et que vous possédez des documents de Dujum Rinpoché qui prouvent que vous êtes un homme bon et fiable ? Il m’a répondu que certains étudiants voulaient savoir quel genre d’homme il était.
Par la suite, je lui ai fait part de ma perception de la dévotion :
- Pour moi, la compréhension profonde du dharma par l’étude, la réflexion et la méditation induit une certitude, une plus grande motivation et une stabilité propice à la dévotion authentique.
Ce à quoi il a répondu :
- Vous, vous êtes trop autonome pour ce cadre de retraite.
Dévotion et abus sexuel
Sogyal Rinpoché prétend que les dénonciations concernant ses abus sexuels sont des rumeurs. Bien sûr, il peut alléguer que sur le plan de la relativité tout n’est qu’illusion et phénomène, et que dans l’absolu, rien n’existe comme tel, ni le soi, ni l’esprit. Par contre, l’on sait que l’illusion se manifeste en vertu de l’interdépendance et qu’elle est quand même tangible. Alors, comment concilier le relatif et l'absolu dans la vie quotidienne ? Que faire de la souffrance causée à des jeunes filles occidentales, néophytes en dharma ? Ne sont-elles pas trop influençables ou émotionnellement vulnérables pour s’adonner à des pratiques sexuelles soi-disant initiatiques ?
Tolérer les déviations pour éviter de rompre le samaya et préserver le dharma dénote une compréhension erronée.
La dépendance est une tare tragique, particulièrement sur le plan spirituel. Je pense qu'il est bon de prendre du recul pour reconnaître la dynamique d’une organisation et découvrir s’il y a manipulation ou non. Le conditionnement peut se faire plus ou moins subtilement, mais quoiqu’il en soit, une fois le désir d’éveil exacerbé, il en résulte des tensions extrêmes et des comportements insensés.
L’heure juste
Pourquoi Rinpoché accorde-t-il tant d'importance aux rumeurs, si elles ne sont pas fondées ? Par exemple, il a pris la peine d’envoyer une déléguée au sangha de Montréal afin de démontrer que tout n'était que rumeurs. Pourquoi dépenser tant d’argent, de temps et d'énergie pour des rumeurs ? Une bien ridicule et mauvaise stratégie qui a entraîné le départ de certains membres, vu l’incohérence et le manque de transparence de la déléguée et du personnel responsable du centre Rigpa de Montréal.
Cette visite devait-elle endiguer l’exode des disciples et favoriser le retour et le repentir des dissidents ?
N’est-il pas naïf de croire que Rigpa, l’enseignement dzogchen et Sogyal Rinpoché représentent une fin en soi ? Les enseignements de grande sagesse sont d'excellents outils sur le parcours, j’en conviens. Mais il n’est pas nécessaire de se fidéliser à un maître qui ne correspond pas à nos valeurs.
En ce qui me concerne, je suis très reconnaissante d’avoir reçu les enseignements des textes racines et des shédras ; la méditation et l'étude continueront de faire partie de mon quotidien, mais, hors Rigpa."
Denise, 2008
*) Dans une lettre adressée au Dalaï Lama en octobre 2007, les plaignantes de Lérab ling disaient ce qui suit :
- " We also want to bring to your attention the non-respect of women and sectarian attitude of Sogyal Rinpoché (ridiculing women during his teachings, not allowing to seek teachings from other masters outside Lerab Ling, obligation to secrecy, many constraints, use of fear and psychological pressures, not allowing criticism, etc.)."
samedi, août 02, 2008
Le Dalaï-lama accusé
Dalaï Lama, en ce moment même, vous expulsez les pratiquants de Dordjé Shougdèn de la communauté bouddhiste, en disant que les pratiquants de Dordjé Shougdèn ne sont pas bouddhistes parce qu’ils vénèrent un esprit maléfique, Shougdèn, et en même temps, vous vous préparez à exclure les pratiquants occidentaux de Shougdèn de la communauté bouddhiste pour les mêmes raisons.
expulsé de la société tibétaine des milliers de pratiquants tibétains de Shougdèn.
Non satisfait de cela, vous faites maintenant signer des engagements écrits à des
personnes vivant en Occident et en Orient, dans lesquels ces personnes déclarent
abandonner le culte de Shougdèn et s’engagent à ne pas aider, ni matériellement ni
spirituellement, tous ceux qui pratiquent le culte de Shougdèn.
simplement de protéger votre réputation : vous voulez rejeter la faute sur les autres
lorsque vous agissez de façon illégale. Dalaï Lama, vous êtes un grand professionnel du mensonge. Vos actions discriminatoires envers une déité sont directement contraire à la constitution indienne, ce qui veut dire que vous ne respectez pas la loi. Cette faute vous est imputable, à vous seul, et non pas à la population. Ne blâmez que vous-même pour ce non-respect de la loi. De nombreuses personnes signent l’engagement écrit stipulant l’abandon de la pratique de Shougdèn, UNIQUEMENT parce qu’elles ont peur d’être punies si elles ne le signent pas. Les journaux ont très clairement rapporté ces punitions. D’autres signent parce qu’ils sont vos amis et qu’ils essaient de protéger votre réputation.
raisons qui prouvent que Shougdèn est un esprit maléfique. " Si vous ne mentez pas et que vous avez des raisons valides à l’appui de vos actes, montrez-les publiquement, et faites-le vous-même et non par l’intermédiaire de vos services, derrière lesquels vous vous êtes caché jusqu’à présent, leur laissant faire votre sale boulot. " Vous avez reçu une copie de notre rapport précédent et vous n’y avez pas répondu. Votre silence est une preuve que vous n’avez aucune raison valide et que vous avez menti.
Depuis 1996, vous affirmez continuellement et publiquement que la pratique de
Shougdèn nuit à votre vie et à l’indépendance du Tibet. De nombreuses personnes,
dont la foi en vous est aveugle, croient ce que vous dites sans chercher à comprendre la vérité. C’est pourquoi ils sont très en colère contre les pratiquants de Shougdèn et essaient de les exclure de leur communauté par différents moyens : l’humiliation, la provocation, l’intimidation, la menace, l’ostracisme. Ils leur font perdre leur emploi et leur statut social, et leur refusent l’accès à certains services, font courir de fausses rumeurs, empêchent tout contact avec les autres, tant sur le plan matériel que spirituel, privent les moines de nourriture dans leur monastère, ne permettent pas aux moines d’aller aux enseignements et aux offices religieux dans leur monastère et les forcent à signer la promesse d’abandonner de la pratique de la déité Shougdèn.
Par vos actions découlant de ce mensonge, les Tibétains du monde entier sont
divisés en deux groupes :
2) ceux qui ne croient pas ce que vous dites sur Dordjé Shougdèn et sont victimes d’ostracisme et connaissent de grandes souffrances et de grandes douleurs. Cette situation est présente partout en Orient et en Occident.
vit dans une situation très dangereuse. La source de tous ces problèmes, c’est vous.
À cause de votre politique négative, les kagyoupas se sont divisés en deux groupes
et ils ont perdu leur confiance, leur paix, leur harmonie et leurs activités spirituelles
communes. Les guélougpas se sont aussi divisés en deux groupes :
2) ceux qui croient que Dordjé Shougdèn est un bouddha de la sagesse. Ils ont
donc perdu leur confiance, leur paix, leur harmonie et leurs pratiques spirituelles
communes. Ils vivent dans une situation dangereuse. La source de tous ces
problèmes, c’est vous.
les quatre traditions du bouddhisme tibétain, les écoles nyingma, sakya kagyou et
guéloug, en une seule tradition, appelée " tradition rigmé " (sans lignée). Telle a été votre méthode pour détruire les lignées pures des écoles nyingma, sakya, kagyou et guéloug, et pour vous promouvoir seul leader de toutes les écoles, en établissant une nouvelle tradition. De cette manière, vous avez tous les pouvoirs et un contrôle total sur tous les plans, spirituel, politique et matériel.
étaient contre vos plans, et à cause de cela, pendant de nombreuses années, la
communauté tibétaine a perdu son harmonie et sa paix. Finalement, le leader de la
Tso Kha Tchousoum, Goungthang Tsoultrim, a été abattu par balle. Les Tibétains
croient que Gougthang Tsoultrim a été tué par des personnes travaillant pour vous.
Plus tard, d’autres membres importants de la Tso Kha Tchousoum sont morts
soudainement et les gens croient que vos organisations ont créé les conditions
nécessaires pour causer leur mort. Il se dit que vous avez une organisation secrète
à New Delhi, dirigée par votre frère dont le rôle est de détruire ou de tuer toute
personne qui s’oppose à vos plans. (source:http://www.westernshugdensociety.org/fr/ )
jeudi, juillet 31, 2008
Néo-bouddhisme (témoignage de Clara)
Les adeptes embrigadés sont persuadés de faire tout cela pour le "bonheur de tous les êtres". Comment faire pour essayer d'enrayer ce processus ? Je ne crois pas que Bouddha ait souhaité que les personnes soient manipulées pour en tirer profit.
Connaissez-vous cette tradition ? Sur Internet, dans un courrier, daté du 28/10/2000, le directeur spirituel (Jean-Pierre Alonso)à Monsieur Patrick Davalan réfute faire du prosélytisme qui va à l'encontre du bouddhisme.
Cette tradition appelle sur leur site à devenir résident pour s'initier ou approfondir le bouddhisme.
J'ai découvert et fréquenté le centre bouddhiste de Paris 20ème et j'ai travaillé plusieurs mois au château de Segrais à Saint Mars d'Outillé (près du Mans) ponctuellement puis à plein temps. Lorsque je me suis rendu compte que la seule chose importante pour cette tradition était de tirer le maximum de ses adeptes (travail, argent, ...) j'ai définitivement arrêté d'aller les aider et ne pratique plus les enseignements. Bien sûr, sur leur site et dans les centres, la tradition indique toujours : "participation souhaitée".
Je voudrais également signaler qu'au centre de Paris, bien que ce soit "participation souhaitée", il y avait une personne à l'entrée (je pense que c'était pour voir si les élèves payaient).
En Occident, les médias ont promu le lamaïsme au rang de spiritualité humaniste. C’est une scandaleuse mystification. La nature du lamaïsme est foncièrement élitiste, ésotérique et magique et n’a aucun rapport avec la sagesse du pauvre SDF nommé "Bouddha".
Pour contrer l’imposture lamaïste, c’est très simple ; lisez les conseils du Bouddha. Ils sont incompatibles avec la soumission exigée par les lamas, les initiations payantes, les hiérarchies cléricales… Par exemple :
Ne vous contentez ni des rumeurs, ni de la tradition, ni de coutumes immémoriales, ni de l’autorité de textes sacrés, ni d’une supposition, ni d’une déduction logique, ni d’une preuve sûre, ni d’une inclination naturelle pour telle ou telle idée après y avoir réfléchi, ni des compétences d’autrui, ni de la pensée "le moine est notre maître". Quand vous savez en vous-mêmes que "ces choses sont saines, irréprochables, conseillées par celui qui est sage, et qu’une fois adoptées et mises en pratique, elles procurent bien-être et bonheur", alors vous devriez les pratiquer et vous y tenir…
Le Bouddha (Kalama sutta)
Le lamaïsme est-il une spiritualité à rebours ?
On dit que le ridicule est la marque de la "contre-tradition". La prochaine manifestation de la NTK présente des indications inquiétantes sur sa véritable nature. Voir le post " Picsou rinpoché"
http://bouddhanar.blogspot.com/2008/06/mickey-rinpoch.html
Un autre signe concerne la "Mégalomanie immobilière" des gourous : http://bouddhanar-7.blogspot.com/2007/05/mgalomanie-immobilire.html
Voir la vidéo The Fire Yogi
dimanche, juillet 27, 2008
Décès de Marc Bosche
Marc Bosche avait une maladie cardiaque. La maladie était responsable de deux expériences de mort imminente (EMI) que l’auteur relate dans son thriller " Nirvana " :
Je me suis sentis en quelques instant m’élever à plus de deux mètres au-dessus de mon corps. Il ne subsistait presque plus de lien avec la Terre. Me voilà flottant comme un nuage d’or invisible dans ce hall…
Le 30 mars 2008, une autre crise cardiaque projeta une nouvelle fois Marc Bosche dans le tunnel lumineux de l’au-delà qu’il avait décrit après son expérience de mort imminente de 1998 :
Ce à quoi j'allais aboutir assurément était la pénétration dans un nouvel espace incandescent et inconnu signifiant ma mort, je ressentis alors une vague nostalgie pour mes projets et mon amie, lointains souvenirs. Mais je compris plus clairement qu'il s'agissait avant tout de mourir à moi-même et d'abandonner tout autre préoccupation pour répondre à un appel d'amour. Je savais que cette ultime étape serait irrémédiable sans pour autant signifier implicitement ma fin, plutôt une transformation radicale nécessitant un nouveau "oui" encore plus inconditionnel que le premier. J'avais donc mon libre arbitre face à cette puissance qui ne me demandait qu'une adhésion à une dissolution fusionnelle plutôt qu'une crémation sacrificielle. Cependant cette nouvelle étape me semblait infinie et l'amorce d'une autre histoire pour laquelle mes ressources étaient vraisemblablement épuisées pour ce soir-là! J'hésitais et renouais avec ma culpabilité en me remémorant brièvement tout le processus qui avait précédé, je tentais de tergiverser en cherchant à comprendre le sens de ce rêve. "Si c'est cela que l'on appelle Mort qu'elle est donc belle à vivre!" pensais-je vaguement incrédule, puis immédiatement après comme pour me rassurer : "non, ceci n'est qu'un rêve de mort ou d'autre chose…"
Le 30 mars 2008, Marc Bosche a poursuivi son élévation dans la lumière sans envisager cette fois de retour dans notre monde.
L’expérience de la mort décerne une sorte de qualification à la personne qui la connaît et revient parmi les vivants. Autrefois, l’authentique initié devait expérimenter l’agonie et la sortie du corps. Il en résultait une réceptivité particulière. La réceptivité de Marc Bosche était au service de la vérité. Il dénonçait les dérives du néo-bouddhisme dans son site
Une vidéo expose plusieurs EMI, dont le témoignage d’un enfant. VOIR LA VIDEO.
samedi, juillet 12, 2008
Brahma
"Et si on laissait tout le bagage emmagasiné, notre "culture" ? Notre structure ? La sottise hypnotique d’une identification nous ferait-elle naître et mourir ? Où va ce qui n’est pas venu ?
"S’il y a quelque chose à obtenir par la culture, cela relève de l’acte, qui fait naître et mourir" (Lin Tsi). La culture, "bhâvanâ", est l’imagination, la pensée, la recherche, l’observation. Ceux qui "observent", "recherchent", "Cela", ne l’obtiendront jamais. Cela n’est pas un objet de recherche – Cela n’est – na veda, veda ca (Ke. Up. II,2) – ni ce qui est ignoré, ni ce qui est connu – il n’est aucun quod, ni aucun qui. En "recherchant", en "cultivant", on prépare une couche pour la naissance, un cercueil pour la mort. Les Bouddhas et les Patriarches sont "gens sans affaire", continue Lin Tsi. Ils ne recherchent rien. Ils ne font pas. Ils ne relèvent pas de l’acte, de la culture.
La culture, voilà le faire, qui lie au samsâra, à l’illusion (moha) phénoménale, des morts et des naissances. "L’histoire de la pensée humaine" - what a mess ! Mais la non pensée n’a pas d’histoire. Bodhidharma n’avait pas de nom. La pensée n’est que sous le signe de Mâyâ – toutes les actions sont filles de Diti, la limitation, la mère des Daitya, des monstres et des démons. Les "sages", dhirah, ayant connu (réalisé Cela) dans tous les êtres (bhûtesu bhûtesu), s’étant détourné (pretya – qui signifie précisément, "étant parti après la mort dans l’autre monde") de ce monde (asmât lokât) deviennent (bhavanti) immortels (amrta).
Ils ont connu Cela en toutes choses, mais ils se sont détournés de toutes choses – Brahman en toutes choses est ne-pas-faire, ce monde, celui de Mâyâ, est celui du faire. La seule différence, entre Brahman et Mâyâ, c’est que dans le premier monde, on ne-fait-pas, tandis que le second est celui de la souffrance, de l’action, des fins et des commencements, des identifications – le monde de Mâyâ est le monde historique. Mais Brahman est "sans second". Les dhirah, viprah, ont "connu" le monde-tel-qu’il-est, dans sa vacuité – ils ont "éteint" la surimposition, ils ont cessé de voir le serpent à la place de la corde. Ne-Pas-Faire est l’extinction (nirvâna) du faire, Brahman est l’extinction de la douleur (duhka), due à l’ignorance (avidya). Sans Affaire, les sages, les Bouddhas, les viprah, les dhirah, les yogî, ne sont plus touchés par la mort – car ils ne sont plus touchés par la vie."
Bernard Dubant "Ne-Pas-Faire, le pouvoir du Non-Agir et Lokatîstava de Nâgârjuna", éditions Guy Trédaniel.
Présentation de l'éditeur :
Être ou ne pas être, ancienne question... Les concepts sont les mâchoires de l'illusion. La Libération est le pourquoi de toute Voie Sacrée. Se fondant sur la tradition de Sanatana dharma et du Buddha dharma, du Non-Agir, du taoïsme et du chamanisme, l'auteur montre que les voies authentiquement "initiatiques" ne sont pas des voies d'acquisition : elles consistent avant tout à se "libérer" des notions d'égo et d'action, conditions de la prodigieuse ignorance savante qui lie l'entité humaine à l'illusion, à la souffrance et à la mort.
Pour illustrer cela est ajouté un texte de Nagarjuna, le grand maître de la voie Madhyamaka. Traduit du sanskrit et commenté par l'auteur, Lokatitastava exprime l'essence de la voie du Bouddha.
***
jeudi, juillet 10, 2008
Les anar-cotiques
Le chemin descend pour arriver à une vieille fermette isolée, cachée dans un trou de la Creuse. De tels enfoncements champêtres promettent-ils des échanges profonds avec des anarchistes creusois ?
Mon hôte vient à ma rencontre dans le pré en pente où je gare ma voiture. Quadragénaire chevelu, l’anarchiste arbore un collier de graines de Rudra comme les sadhous hindous, dévots de Shiva. Je ne peux m’empêcher de le baptiser intérieurement "baba Kounine". Baba Kounine me propose une tasse de thé. Dans son salon, il me fait le récit de son long séjour en Inde où pour survivre il se livra ponctuellement au commerce de la marijuana. Pendant qu’il parle, je remarque sur la cheminée les images d’un saint hindou et du dieu Shiva. De nombreux sadhous shivaïstes sont des consommateurs de bhang, ce breuvage préparé avec la ganja, le cannabis qu’ils fument aussi goulument.
Baba Kounine et sa compagne sont sympathiques et leur conversation agréable. L’arrivée d’un couple change totalement l’atmosphère. Le mari, un petit bonhomme sec, est suspicieux et agressif. Il boit comme un trou et fume comme un faux sadhou. Vulgaire, inquisiteur et stupide, il est loin d’égaler baba Kounine. La boisson et le cannabis ne l’aident pas à avoir une conversation intéressante et son ego ne le supporte pas. Il sort son canif… Ce geste provoque mon hilarité et mes moqueries sur les anarchistes ESCLAVES des conditionnements, des émotions négatives et des drogues.
J’ai enterré en Creuse l’anarchisme des drogués et des soûlards.
Echoppe de bhang en Inde
mardi, juillet 08, 2008
Krishnamurti "Se libérer du connu"
Krishnamurti était un penseur non-traditionnaliste et non-conformiste. Son approche de la libération intérieure présente de nombreuses similitudes avec le bouddhisme Chan.
Le Chan et la pensée krishnamurtienne ne sont pas des systèmes philosophiques ou métaphysiques. Tous deux s’élèvent contre l’autorité spirituelle et dénoncent l’attachement aux textes, croyances, dogmes, rituels, disciplines…
Retrouvez Krishnamurti au BEDIAOU
Une porte est ouverte dans une région magnifique. Vous pouvez rencontrer d’autres personnes sensibles à l'enseignement de Jiddu Krishnamurti sans entrer chez des marchands. En effet, la participation est libre au Bediaou dans les Pyrénées http://krishnamurti-fr.blogspot.com/
Le Saint-Empire Euro-Germanique
"Sous Ursula von der Leyen, l'UE est en train de passer d'une démocratie à une tyrannie." Cristian Terhes, député europée...
-
(Durée 7:50) Ur-Loges ou Super-Loges, la haute maçonnerie transnationale anti-christique (Pierre Hillard) « L’esprit de la Franc-M...
-
La 54e réunion annuelle du Forum économique mondial (FEM) (du 15 au 19 janvier 2024 à Davos-Klosters, en Suisse) "Mme Merkel, Tony B...
-
"Flyer" en train de vampiriser un humain. Fausse pandémie, injections empoisonnées, crise bancaire, guerre mondiale, pénuries, esc...