jeudi, septembre 17, 2009

La nouvelle société

Depuis le 11 Septembre 2001, durant huit années, prétextant la lutte contre le terrorisme, les libertés et la démocratie sont malmenées, l’Iraq (en 2003) et l’Afghanistan sont occupées…

Après Marion Cotillard et Jean-Marie Bigard, Mathieu Kassovitz doute lui aussi de la version officielle des attentats du 11 Septembre 2001.







Mathieu Kassovitz sur le 11 Septembre




Ceux qui connaissent la véritable ampleur de la crise n’ignorent pas que les désordres mondiaux vont s’aggraver. Et les populations désemparées se laisseront dépouiller de leurs dernières libertés contre du travail ou de la nourriture.

Un spiritualisme mondial s’imposera. Les mises en garde contre ce néo-spiritualisme ne sont pas toujours bien comprises. En effet, de nombreuses personne accordent beaucoup de crédit aux enseignements lénifiants de prétendus grands initiés et autres maîtres ascensionnés. Ils croient que la nouvelle ère, annoncée par ces maîtres, leur apportera le bonheur. Cette idée ne devrait pas être acceptée sans connaître les réserves que suscite la spiritualité en vogue, qui prépare en réalité l’avènement d’un règne inique, un faux âge d’or.

C’est une « spiritualité à rebours », prévient Guénon :

« Cette « spiritualité à rebours » n’est donc, à vrai dire, qu’une fausse spiritualité, fausse même au degré le plus extrême qui se puisse concevoir ; mais on peut aussi parler de fausse spiritualité dans tous les cas où, par exemple, le psychisme est pris pour le spirituel, sans aller jusqu’à cette subversion totale (1) ; c’est pourquoi, pour désigner celle-ci, l’expression de « spiritualité à rebours » est en définitive celle qui convient le mieux, à la condition d’expliquer exactement comment il convient de l’entendre. C’est là, en réalité, le « renouveau spirituel » dont certains, parfois fort inconscients, annoncent avec insistance le prochain avènement, ou encore l’ « ère nouvelle » dans laquelle on s’efforce par tous les moyens de faire entrer l’humanité actuelle (2), et que l’état d’« attente » en générale créé par la diffusion des prédictions dont nous avons parlé peut lui-même contribuer à hâter effectivement. L’attrait du « phénomène », que nous avons déjà envisagé comme un des facteurs déterminants de la confusion du psychique et du spirituel, peut également jouer à cet égard un rôle important, car c’est par là que la plupart des hommes seront pris et trompés au temps de la « contre-tradition », puisqu’il est dit que les « faux prophètes » qui s’élèveront alors « feront de grands prodiges et des choses étonnantes, jusqu’à séduire, s’il était possible, les élus eux-mêmes » (3) C’est surtout sous ce rapport que les manifestations de la « métapsychique » et des diverses formes du « néo-spiritualisme » peuvent apparaître déjà comme une sorte de « préfiguration » de ce qui doit se produire par la suite, quoiqu’elles n’en donnent encore qu’une bien faible idée ; il s’agit toujours, au fond, d’une action des mêmes forces subtiles inférieures, mais qui seront alors mises en œuvre avec une puissance incomparablement plus grande ; et, quand on voit combien de gens sont toujours prêts à accorder aveuglément une entière confiance à toutes les divagations d’un simple « médium », uniquement parce qu’elles sont appuyées par des « phénomènes », comment s’étonner que la séduction doive être alors presque générale ? C’est pourquoi on ne redira jamais trop que les « phénomènes », en eux-mêmes, ne prouvent absolument rien quant à la vérité d’une doctrine ou d’un enseignement quelconque, que c’est là le domaine par excellence de la « grande illusion », où tout ce que certains prennent trop facilement pour les signes de « spiritualité » peut toujours être simulé et contrefait par le jeu des forces inférieures dont il s’agit ; c’est peut-être le seul cas où l’imitation puisse être vraiment parfaite, parce que, en fait, ce sont bien les mêmes « phénomènes », en prenant ce mot dans son sens propre d’apparences extérieures, qui se produisent dans l’un et l’autre cas, et que la différence réside seulement dans la nature des causes qui y interviennent respectivement, causes que la grande majorité des hommes est forcément incapable de déterminer, si bien que ce qu’il y a de mieux à faire, en définitive, c’est de ne pas attacher la moindre importance à tout ce qui est « phénomène », et même d’y voir plutôt a priori un signe défavorable ; mais comment le faire comprendre à la mentalité « expérimentale » de nos contemporains, mentalité qui, façonnée tout d’abord par le point de vue « scientiste » de l’anti-tradition », devient ainsi finalement un des facteurs qui peuvent contribuer le plus efficacement au succès de la « contre-tradition » ?

« Le « néo-spiritualisme » et la « pseudo-initiation » qui en procède sont encore comme une préfiguration partielle de la « contre-tradition » sous un autre point de vue : nous voulons parler de l’utilisation, que nous avons déjà signalée, d’éléments authentiquement traditionnels dans leur origine, mais détournés de leur véritable sens et mis ainsi en quelque sorte au service de l’erreur ; ce détournement n’est, en somme, qu’un acheminement vers le retournement complet qui doit caractériser la « contre-tradition » (et dont nous avons vu, d’ailleurs, un exemple significatif dans le cas du renversement intentionnel des symboles) ; mais alors il ne s’agira plus seulement de quelques éléments fragmentaires et dispersés, puisqu’il faudra donner l’illusion de quelque chose de comparable, et même d’équivalent selon l’intention de ses auteurs, à ce qui constitue l’intégralité d’une tradition véritable, y compris ses applications extérieures dans tous les domaines. On peut remarquer à ce propos que la « contre-initiation », tout en inventant et en propageant, pour en arriver à ses fins, toutes les idées modernes qui représentent seulement l’« anti-tradition » négative, est parfaitement consciente de la fausseté de ces idées, car il est évident qu’elle ne sait que trop bien à quoi s’en tenir là-dessus ; mais cela même indique qu’il ne peut s’agir là, dans son intention, que d’une phase transitoire et préliminaire, car une telle entreprise de mensonge conscient ne peut pas être, en elle-même, le véritable et unique but qu’elle se propose ; tout cela n’est destiné qu’à préparer la venue ultérieure d’autre chose qui semble constituer un résultat plus « positif », et qui est précisément la « contre-tradition ». C’est pourquoi on voit déjà s’esquisser notamment, dans des productions diverses dont l’origine ou l’inspiration « contre-initiatique » n’est pas douteuse, l’idée d’une organisation qui serait comme la contrepartie, mais aussi par là même la contrefaçon, d’une conception traditionnelle telle que celle du « Saint-Empire », organisation qui doit être l’expression de la « contre-tradition » dans l’ordre social ; et c’est pourquoi l’Antéchrist doit apparaître comme ce que nous pouvons appeler, suivant le langage de la tradition hindoue, un Chakravartî à rebours (4)

Ce règne de la « contre-tradition » est en effet, très exactement, ce qui est désigné comme le « règne de l’Antéchrist » : celui-ci, quelque idée qu’on s’en fasse d’ailleurs, est en tout cas ce qui concentrera et synthétisera en soi, pour cette œuvre finale, toutes les puissances de la « contre-initiation », qu’on le conçoive comme un individu ou comme une collectivité ; ce peut même, en un certain sens, être à la fois l’un et l’autre, car il devra y avoir une collectivité qui sera comme l’« extériorisation » de l’organisation « contre-initiatique » elle-même apparaissant enfin au jour, et aussi un personnage qui, placé à la tête de cette collectivité, sera l’expression la plus complète et comme l’« incarnation » même de ce qu’elle représentera, ne serait-ce qu’à titre de « support de toutes les influences maléfiques que, après les avoir concentrées en lui-même, il devra projeter sur le monde (5). Ce sera évidemment un « imposteur » (c’est le sens du mot dajjâl par lequel on le désigne habituellement en arabe), puisque son règne ne sera pas autre chose que la « grande parodie » par excellence, l’imitation caricaturale et « satanique » de tout ce qui est vraiment traditionnel et spirituel ; mais pourtant il sera fait de telle sorte, si l’on peut dire, qu’il lui serait véritablement impossible de ne pas jouer ce rôle. Ce ne sera certes plus le « règne de la quantité », qui n’était en somme que l’aboutissement de l’« anti-tradition » ; ce sera au contraire, sous le prétexte d’une fausse « restauration spirituelle », une sorte de réintroduction de la qualité en toutes choses, mais d’une qualité prise au rebours de sa valeur légitime et normale (6) ; après l’« égalitarisme » de nos jours, il y aura de nouveau une hiérarchie affirmée visiblement, mais une hiérarchie inversée, c’est-à-dire proprement une « contre-hiérarchie », dont le sommet sera occupé par l’être qui, en réalité, touchera de plus près que tout autre au fond même des « abîmes infernaux ».

Cet être, même s’il apparaît sous la forme d’un personnage déterminé, sera réellement moins un individu qu’un symbole, et comme la synthèse même de tout le symbolisme inversé à l’usage de la « contre-initiation », qu’il manifestera d’autant plus complètement en lui-même qu’il n’aura dans ce rôle ni prédécesseur ni successeur ; pour exprimer ainsi le faux à son plus extrème degré, il devra, pourrait-on dire, être entièrement « faussé » à tous les points de vue, et être comme une incarnation de la fausseté même (7). C’est d’ailleurs pour cela même, et en raison de cette extrême opposition au vrai sous tous ses aspects, que l’Antéchrist peut prendre les symboles même du Messie, mais, bien entendu, dans un sens également opposé (8) ; et la prédominance donnée à l’aspect « maléfique », ou même, plus exactement, la substitution de celui-ci à l’aspect « bénéfique », par subversion du double sens de ces symboles, est ce qui constitue sa marque caractéristique. De même, il peut et doit y avoir une étrange ressemblance entre les désignations du Messie (El-Mesîha en arabe) et celles de l’Antéchrist (El-Mesîkh) (9) ; mais celle-ci ne sont réellement qu’une déformation de celles-là, comme l’Antéchrist lui-même est représenté comme difforme dans toutes les descriptions plus ou moins symboliques qui en sont données, ce qui est encore bien significatif. En effet, ces descriptions insistent surtout sur les dissymétries corporelles, ce qui suppose essentiellement que celles-ci sont les marques visibles de la nature même de l’être auquel elles sont attribuées, et effectivement, elles sont toujours les signes de quelque déséquilibre intérieur ; c’est d’ailleurs pourquoi de telles difformités constituent des « disqualifications » au pont de vue initiatique, mais en même temps on conçoit sans peine qu’elles puissent être des « qualifications » en sens contraire, c’est à dire à l’égard de la « contre-initiation ». celle-ci, en effet, allant au rebours de l’initiation, par définition même, va par conséquent dans le sens d’un accroissement du déséquilibre des êtres, dont le terme extrême est la dissolution ou la « désintégration » dont nous avons parlé ; l’Antéchrist doit évidemment être aussi près que possible de cette « désintégration », de sorte qu’on pourrait dire que son individualité, en même temps qu’elle est développée d’une façon monstrueuse, est pourtant déjà presque annihilée, réalisant ainsi l’inverse de l’effacement du « moi » devant le « Soi », ou, en d’autres termes, la confusion dans le « chaos » au lieu de la fusion dans l’Unité principielle ; et, cet état, figuré par les difformités mêmes et les disproportions de sa forme corporelle, est véritablement sur la limite inférieure des possibilités de notre état individuel, de sorte que le sommet de la « contre-hiérarchie » est bien la place qui lui convient proprement dans ce « monde renversé », qui sera le sien. D’autre part, même au point de vue purement symbolique, et en tant que qu’il représente la « contre-tradition », l’Antéchrist n’est pas moins nécessairement difforme ; nous disions tout à l’heure, en effet, qu’il ne peut y avoir là qu’une caricature de la tradition, et qui dit caricature dit par là même difformité ; du reste, s’il en était autrement, il n’y aurait en somme extérieurement aucun moyen de distinguer la « contre-tradition » de la tradition véritable, et il faut bien, pour que les « élus » tout au moins ne soient pas séduits, qu’elle porte en elle-même la « marque du diable ». Au surplus le faux est forcément aussi l’« artificiel », et, à cet égard, la « contre-initiation » ne pourra pas manquer d’avoir encore, malgré tout, ce caractère « mécanique » qui est celui de toutes les productions du monde moderne dont elle sera la dernière ; plus exactement encore, il y aura en elle quelque chose de comparable à l’automatisme de ces « cadavres psychiques » dont nous avons parlé précédemment, et elle ne sera d’ailleurs, comme eux, faite que de « résidus » animés artificiellement et momentanément, ce qui explique encore qu’il ne puisse y avoir là rien de durable ; cet amas de « résidus » galvanisé, si l’on peut dire, par une volonté « infernale », est bien, assurément ce qui donne l’idée la plus nette de quelque chose qui est arrivée aux confins même de la dissolution.

« Nous ne pensons pas qu’il y ait lieu d’insister d’avantage sur toutes ces choses ; il serait peu utile au fond, de chercher à prévoir en détail comment sera constituée la « contre-tradition », et d’ailleurs ces indications générales seraient déjà presque suffisantes pour ceux qui voudraient en faire par eux-mêmes l’application à des points plus particuliers, ce qui ne peut en tout cas rentrer dans notre propos. Quoi qu’il en soit, nous sommes arrivés là au dernier terme de l’action antitraditionnelle qui doit mener ce monde vers sa fin ; après ce règne passager de la « contre-tradition », il ne peut y avoir, pour parvenir au moment ultime du cycle actuel, que le « redressement » qui , remettant soudain toutes choses à leur place normale alors même que la subversion semblait complète, préparera immédiatement l’« âge d’or » du cycle futur (10). »





(1) Dès 1945, l’auteur annonce l’avènement d’une gigantesque imposture. Cette imposture serait-elle le Nouvel Ordre Mondial qui se met actuellement en place ?

(2) On ne saurait croire à quel point cette expression d’« ère nouvelle » a été, en ces derniers temps, répandue et répétée dans tous les milieux, avec des significations qui souvent peuvent sembler assez différentes les unes des autres, mais qui toutes ne tendent en définitive qu’à établir la même persuasion dans la mentalité publique.

(3) Saint Matthieu, XXIV, 24.
Actuellement, 64 ans après la parution des mises en garde de Guénon, des disciples de maîtres sulfureux , comme Saï Baba par exemple, sont dotés d’aptitudes psychiques. Des jeûneurs, inspirés par Jasmuheen, ne se sustentent que de lumière (prâna).

(4) Le Chakravartî est littéralement « celui qui fait tourner la roue », ce qui implique qu’il est placé au centre même de toutes choses, tandis que l’Antéchrist est au contraire l’être qui sera le plus éloigné de ce centre ; il prétendra cependant aussi « faire tourner la roue », mais en sens inverse du mouvement cyclique normal (ce que « préfigure » d’ailleurs inconsciemment l’idée moderne du « progrès »), alors que, en réalité, tout changement dans la rotation est impossible avant le « renversement des pôles », c’est-à-dire avant le « redressement » qui ne peut-être opéré que par l’intervention du dixième Avatâra ; mais justement, s’il est désigné comme l’Antéchrist, c’est parce qu’il parodiera à sa façon le rôle même de cet Avatâra final, qui est représenté comme le « second avènement du Christ » dans la tradition chrétienne.

(5) Il peut donc être considéré comme le chef des awliyâ esh-Shaytân, et, comme il sera le dernier à remplir cette fonction, en même temps que celui avec lequel elle aura dans le monde l’importance la plus manifeste, on peut dire qu’il sera comme leur « sceau » (khâtem), suivant la terminologie de l’ésotérisme islamique ; il n’est pas difficile de voir par là jusqu’où sera poussée effectivement la parodie de la tradition sous tous ses aspects.

(6) la monnaie elle-même, ou en ce qui en tiendra lieu, aura de nouveau un caractère qualificatif de cette sorte, puisqu’il est dit que « nul ne pourra acheter ou vendre que celui qui aura le caractère ou le nom de la Bête, ou le nombre de son nom » (Apocalypse, XIII, 17), ce qui implique un usage effectif, à cet égard, des symboles inversés de la « contre-tradition ».

(7) C’est encore ici l’antithèse du Christ disant : « Je suis la Vérité », ou d’un walî comme El-Hallâj disant de même : « Anâ el-Haqq ».

(8) « On n’a peut-être pas suffisamment remarqué l’analogie qui existe entre la vraie doctrine et la fausse ; saint Hippolyte, dans son opuscule sur l’Antéchrist, en donne un exemple mémorable qui n’étonnera point les gens qui ont étudié le symbolisme : le Messie et l’Antéchrist ont tous deux pour emblème le lion » (P. Vulliaud, « La Kabbale juive », t. II, p. 373). – La raison profonde, au point de vue kabbalistique, en est dans la considération des deux faces lumineuse et obscure de Metatron ; c’est également pourquoi le nombre apocalyptique 666, le « nombre de la Bête », est aussi un nombre solaire.

(9) Il y a ici une double signification qui est intraduisible : Mesîkh peut-être comme une déformation de Mesîha, par simple adjonction d’un point à la lettre finale ; mais, en même temps, ce mot lui-même veut dire aussi « difforme », ce qui exprime proprement le caractère de l’Antéchrist
.

(10) Conformément à la tradition orientale, Guénon croit au retour cyclique de l’âge d’or. Or, cet âge (Satya-Yuga) arrivera au début d'un autre Mahâ-Yuga ou « grande ère cosmique ». Durant la fin du cycle actuel, le Kali-Yuga parvenu à son crépuscule, l’humanité pourrait adoucir sa condition sans toutefois entrer dans un véritable âge d’or.

mardi, septembre 15, 2009

Les réseaux maçonniques et la loge orientale

La branche française de l’Eglise de Scientologie échappera-t-elle à la dissolution ?

La secte bénéficie de puissants soutiens au cœur des institutions françaises. En effet, la mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a découvert qu’une modification législative, votée en toute discrétion, sans débat, en mai dernier, sauve l'Eglise de Scientologie de la dissolution.

Les initiés des différentes organisations relevant de l’ésotérisme se connaissent et savent s’entraider quand c’est nécessaire. Les scientologues sont-ils soutenus par la Franc-maçonnerie qui s’est infiltrée dans les organes de la nation ?


En France, la Franc-maçonnerie anglo-saxonne est principalement représentée par la Grande Loge Nationale Française (GLNF). La Grande Loge Nationale Française est la seule obédience Française à être reconnue par la Grande Loge Unie d'Angleterre et donc par la plupart des grandes obédiences mondiales (surtout anglo-saxonnes). Les réseaux occultes de cette obédience, présents dans la police et la justice, avaient été dénoncés en son temps par le procureur de la République, Éric de Montgolfier.


Vidéo : Eric de Montgolfier chez Ruquier





La loge orientale, qui distille à travers le monde un spiritualisme frelaté, et les loges anglo-saxonnes visent-elles un but identique : le contrôle de l’humanité ?

L’Eglise de Scientologie cache une Arche secrète en plein désert du Nouveau Mexique, contrôle de nombreuses entreprises paravents, impose à prix d’or une thérapie pseudo-psychiatrique, déclenche des pathologies par une dangereuse médication, applique sa justice et condamne ses employés au goulag scientologue, n'est pas une religion aux USA mais une simple organisation à but caritatif, bénéficie d'une exemption fiscale illégale et anticonstitutionnelle…
Lire la suite : http://www.anti-scientologie.ch/


La croyance secrétissime de la scientologie s’appelle « Mur du Feu ». Elle révèle l’histoire d’un inquiétant empereur extraterrestre nommé « Xenu » et le rôle d’innombrables entités, les âmes du peuple de Xenu, avec lesquelles les scientologues communiquent par télépathie…

Xenu, après avoir trahi la confiance de sa population, planifia un colossal génocide. Ensuite, il emprisonna les âmes des morts sur la Terre. Mais des officiers loyaux, restés fidèles au peuple autrefois exterminé, capturèrent Xenu et l’emprisonnèrent dans une montagne terrestre, dans laquelle il se trouve encore aujourdh’hui.

Le mythe de Xenu des scientologues présente des similitudes avec l’ésotérisme maçonnique où l'on retrouve le thème du révolté porteur « ferre » de lumière « lux », « Lucifer ».

Vidéo : http://bouddhanar-9.blogspot.com/2009/09/scientologie.html


Photo : le Georgia Guidestones. Parmi les 10 commandements gravés dans la pierre se trouve l’injonction : « Maintenir l'humanité en dessous de 500.000.000 individus en perpétuel équilibre avec la nature ».
Xenu sortira-t-il de sa montagne pour réitérer un génocide ?


lundi, septembre 14, 2009

L’Inde spirituelle

Les Beatles et l’Hindouisme
Le 14 septembre 1969 à Tittenhurst, John Lennon et George Harrison rencontrent le sage hindou Srila Prabhupada. Deux ans plus tôt, en 1967, les Beatles avaient fait la connaissance du gourou de la méditation transcendantale, Maharishi Mahesh Yogi, décédé en 2008




Auroville et le Dalaï-lama





Figure de proue du nouveau spiritualisme, le dalaï-lama est accueilli à Auroville comme le messie.
La communauté, située à dix kilomètres de Pondichéry, commercialise de nombreuses techniques prisées par les adeptes du nouvel âge et du néo bouddhisme.

Alain Daniélou


L’indianiste Alain Daniélou (1907 – 1994), frère du cardinal Jean Daniélou (1905 – 1974), déplorait l’avilissement de la tradition spirituelle indienne « devenue purement dogmatique, puritaine et sociale, non seulement en Occident mais dans l’Inde moderne elle-même ». Il espérait que la redécouverte de l’antique tradition « pourrait être la source de cette ère nouvelle qui doit succéder aux désastres qui menacent l’humanité », disait-il.

Non content de piller les richesses de l’Inde et de réduire à la misère une grande partie du peuple, l’Empire britannique s'efforçait de pervertir les élites. Vivékânandä enseignait un védantä adapté aux concepts et aux préjugés du puritanisme anglo-saxon. L’auteur du livre « Autobiographie d’un yogi », Paramhansa Yogananda, éduqué à la Scottish Church College (Université de l'Eglise Ecossaise) de Calcutta, attirait l’attention des Occidentaux sur les aspects secondaires et racoleurs de la spiritualité (pouvoirs, réincarnation…), favorisant ainsi l’expansion d’un spiritualisme très éloigné de la véritable philosophie indienne.

« Athènes, écrit Daniélou, Alexandrie, la Syrie, la Palestine étaient des lieux de rencontre où se trouvaient de nombreux Hindous. Aristoxène, cité par Eusébius parle de discussions entre Socrate et un philosophe indien. L’école des Sceptiques fut fondée selon des principes jaïna. Comme l’a remarqué Schröder (Pythagoras und die Inder) presque toutes les doctrines philosophiques ou mathématiques attribuées à Pythagore sont dérivées du Sânkhya et étaient courantes dans l’Inde à son époque. Nous retrouvons d’ailleurs les concepts fondamentaux du Sânkhya chez Anaximandre, Héraclite, Empédocle, Anaxagore, Démocrite et Epicure. Les influences indiennes sur la pensée des Gnostiques, des Néo-platoniciens ainsi que sur l’Evangile de Saint Jean sont généralement reconnues. L’Apocalypse est une adaptation du Bhavishya Purâna. Il existait des colonies d’Hindous sur le haut Euphrate bien avant l’ère chrétienne et c’est seulement en 304 de notre ère que Saint Grégoire détruisit leurs temples et en brisa les images. »

Les castes

Anandamayî Mâ (1896 – 1982), considérée comme la plus grande sainte de l’Inde du 20ème siècle, et de nombreux spiritualistes ne critiquaient pas à le système des castes. Il est vrai que son abrogation en 1950 n’a pas remédié aux injustices sociales.

« En dehors du système des castes, qui assure l’équilibre entre les fonctions essentielles dans toute société, il n’a jamais existé, et il ne peut exister aucun système qui n’aboutisse à la suprématie tyrannique de l’une des castes, de l’une des catégories sociales. C’est pourquoi il existe selon Manu (1), quatre systèmes de gouvernement tyrannique : la dictature du clergé, la dictature aristocratique, la dictature bourgeoise et la dictature prolétarienne. Bien qu’ils différent par leur forme, ces quatre modes de gouvernement sont similaires dans leur nature et également instables et injustes. Aucun ne peut être durable car ils sont basés sur la domination d’une caste qui, pour rester au pouvoir, doit opprimer ou écraser les autres. Mais ceci ne peut jamais réussir car, supprimées de l’extérieur, les mêmes divisions inévitables, les mêmes inégalités reparaissent au sein même de la classe dominante et la course au pouvoir recommence indéfiniment.

« Dans aucune de ces formes de gouvernement, il n’y a véritablement une loi au-dessus des intérêts, des idées, des croyances du groupe au pouvoir. C’est pourquoi aucune ne peut assurer aux groupes d’individus la liberté d’être différents des autres, d’avoir la religion, la morale, la civilisation qui leur convient. Toutes les dictatures que ce soit celle du prolétariat, de l’armée, de la bourgeoisie ou de l’église, vivent de propagande, de lavage de cerveaux, d’oppression, de prisons, de bûchers, dont l’horreur échappe souvent à leurs auteurs car ils se sentent différents des autres castes. Même dans les dictatures bourgeoises (capitalistes, caste des marchands) les prisons sont pleines de gens de caste ouvrière pour de menus larcins ou autres « crimes » insignifiants alors que les grands bourgeois pour des « appropriations » plus ou moins légales (la loi étant faite pour eux, et par eux) sont traités avec considération bien qu’une seule de leurs malversation puisse correspondre à des sommes supérieures à celles réunies de milliers de prisonniers ouvriers.

« C’est seulement dans le système des castes, similaire d’ailleurs sur certains points aux corporations, au clergé, aux bourgeois et aux princes de l’Europe ancienne, que nous trouvons une autorité capable de contrôler, le gouvernement au pouvoir qu’il soit bourgeois ou militaire (royal). La difficulté consiste toujours à placer les arbitres de la loi au-delà de toute corruption ou influence, et de toute violence. C’est pour cela que les règles de vie des Brahmanes sont dans la société hindoue d’une telle sévérité, façonnant le caractère dès l’enfance avec une rigidité à laquelle les Spartiates ou les Samouraïs n’auraient rien à envier. En même temps leur position sociale est inattaquable et leur mise à mort interdite par de terribles sanctions. Pratiquement, toutes les professions techniques ou lucratives, sauf la prêtrise et l’enseignement, sont interdites aux Brahmanes et encore n’ont-ils point le droit de vendre le savoir, d’enseigner pour de l’argent. C’est pourquoi dans l’Inde moderne les lettrés traditionnels ne peuvent enseigner dans les Universités conçues sur le plan européen puisque les professeurs y touchent un salaire, sont des employés qui vendent leur savoir sans tenir compte des qualifications des élèves pour le recevoir et n’en pas faire un mauvais usage. […]

« Il existe toutefois dans la société hindoue, un moyen pour l’individu qui a des dons particuliers de sortir de sa caste, mais ceci ne peut être fait qu’à condition que ce soit à titre de valeur personnelle, et non pas sur le plan social ou pour tirer des avantages matériels. L’individu d’exception n’a droit à une place d’honneur que s’il renonce à créer une lignée.

« Il peut donc renoncer au mariage, à la vie familiale et revêtir la robe monastique de sannyasi qui, lui, est hors caste et au-dessus de toutes les castes. Il peut aussi, tout en restant dans sa famille, s’adonner à l’étude, aux sciences, aux arts, aux lettres, à la philosophie, mais sans en faire exactement un métier et sans entraîner sa famille et ses enfants hors de la profession familiale. Plusieurs des grands poètes et mystiques de l’Inde ainsi que les artistes et les musiciens ont appartenu aux castes artisanales et n’en ont pas moins vu des rois se prosterner à leurs pieds. Par ailleurs, des princes ont été des musiciens, des peintres, mais n’en ont pas fait leur profession et n’en ont pas pour cela abandonné leurs devoirs de chevaliers.

« Il est utile de rappeler que, dans la religion hindoue, la vie de sannyasi n’implique pas la claustration dans un monastère. Liés seulement par leurs vœux (qui n’incluent pas nécessairement la chasteté), les sannyasi-s vivent librement et jouent souvent un rôle très actif dans la vie politique, religieuse ou intellectuelle du pays car leur devoir est d’enseigner la philosophie, la morale, la théologie dans les villages où ils passent. Il est interdit de poser au sannyasi la moindre question sur ses origines, sa caste, sa famille. Ses liens avec elle n’existent plus.

Alain Daniélou « Les quatre sens de la vie », éditions du Rocher.




(1) Manu Vaivasvata est le législateur de l’ère actuelle.

samedi, septembre 12, 2009

Damanhur

La Fédération de Damanhur, fondée par Oberto Airaudi, est une expérience sociale innovante pour certaines personnes. Mais ses détracteurs la considère comme une secte néo-païenne (1).

Quoi qu’il en soit, avec son labyrinthe souterrain de sanctuaires artistiquement décorés, Damanhur est une fédération de communautés unique au monde.

La Fédération du Peuple damanhurien comprend cinq communautés autonomes, Rama, Tentyris, Damjl, Pan et Etulte, réparties sur toute la vallée piémontaise de Valchiusella, près du village Canavese de Baldissero, au nord de Turin. Le domaine comprend en tout 200 hectares de bois, 20 hectares de surface urbanisée, 60 hectares de terres arables, et plus de 80 bâtiments à usage d’habitation, de studios, de laboratoires ou de fermes. La structure politique de Damanhur permettrait une pratique démocratique efficace. Les représentants élus exercent leur fonction durant une période assez courte et tout citoyen est invité à participer au débat public.

Damanhur est un mode de vie et de pensée établi sur l’expérimentation, le jeu et la transformation qui dépasse toutes les attitudes dogmatiques, c’est une société en évolution continuelle basée sur des principes spirituels.
La fédération puise son inspiration dans le principe de solidarité. Les communautés prises ensemble forment le peuple de Damanhur dont l’organisation sociale repose sur une constitution originale :

1. Ceux qui font partie du Peuple sont comme des frères et sœurs vivant ensemble, qui s’entraident en permanence, dans un climat de confiance mutuelle, de respect, de clarté, d’acceptation et de solidarité.

2. Chaque citoyen du Peuple s’engage à penser positivement et pour l’harmonie. Etant conscient de la portée extraordinaire de chaque pensée dans les faits, en vertu de sa multiplication et de sa réflexion dans le monde entier par le biais des lignes synchroniques, chaque personne est responsable de ses propres actions, socialement et spirituellement.

3. Au travers de la vie en communauté, la population cherche à former des individualités autonomes ; dont les relations sont régies par la connaissance et la conscience. Le peuple dans son ensemble vise l’accomplissement d’une autosuffisance totale.

4. Les règles de vie fondamentales sont basées sur le bon sens et l’appréciation d’autrui.

5. Le travail est compris comme un don de soi à autrui et comme une prière permanente, à travers laquelle chacun prend part, en fonction de ses propres possibilités, au progrès matériel et spirituel de la Nation. Toute tâche est méritoire et tout aussi digne que n’importe quelle autre, et dans la mesure du possible l’affectation des tâches tourne.







6. Ceux qui endossent des rôles ayant trait à la responsabilité sociale doivent s’acquitter de leurs fonctions dans un esprit de service envers le Peuple, sans rechercher d’avantages personnels et sans privilégier l’intérêt de quelques uns. Seuls ceux qui sont issus du Peuple peuvent prétendre être élus ou nommés à des postes impliquant une responsabilité sociale.

7. Chaque Citoyen vit en communion avec son environnement naturel et les forces subtiles qui s’y trouvent. La spiritualité et l’écologie doivent présider aux relations avec la terre et le monde animal, afin d’éviter toute forme de pollution et de rebut.

8. Le corps doit être nourri harmonieusement, maintenu en état de propreté, respecté et soigné. Les Citoyens de la communauté ne fument pas, ne se droguent pas, pas plus qu’ils n’abusent d’alcool ou de produits pharmaceutiques. Ils mettent en pratique des règles pour mener une vie saine, et développer harmonieusement le corps, le mental et l’esprit. Le Peuple attend de chacun de ses membres qu’il soit capable de se contrôler, de transmuter ses énergies personnelles et de montrer de la maturité dans ses choix.

9. La Nation encourage et soutient la recherche scientifique et le développement des arts ; elle favorise l’expérimentation en mode physique et non-physique, pour autant qu’elle s’exprime de manière harmonieuse. Tout Citoyen est censé développer ses connaissances en continu, élargir et approfondir son savoir dans les domaines de l’étude, des arts, du travail et des activités de loisir.

10. Le Peuple est une entité en évolution résultant de la somme organique de toutes les individualités qui le composent, des groupes et des structures de la Nation ; il conserve et fait la synthèse de toutes les expériences, de toutes les pensées et les sentiments exprimés à Damanhur, ce qui constitue sa richesse commune, culturelle, éthique et spirituelle. Le peuple est et reste un, même lorsque des communautés indépendantes ayant leur autonomie territoriale voient le jour. Il n’est pas que le nombre de membres d’une communauté donnée dépasse le chiffre de 200 à 220 personnes.

11. Chaque Citoyen dispose d’un espace personnel dans lequel il vit. Les logements sont assignés en fonction des besoins de la communauté et ceux qui y vivent doivent en prendre soin, les garder propres et leur conserver un aspect harmonieux.

12. Les Citoyens s’engagent à contribuer avec leurs propres ressources, leur travail ou tout autre moyen, à la subsistance économique de la Nation, qui de son côté prête assistance aux divers besoins de ses membres par le biais de fonds communaux. Tous ceux qui quittent le Peuple, pour quelque raison que ce soit, ne peuvent ni réclamer de dédommagement financier, ni faire état d’un quelconque droit de créance envers le Peuple.

13. Les Citoyens désireux de vivre une relation de couple, doivent annoncer publiquement leur liaison aux autres citoyens. Le couple, au cours d’une cérémonie publique, s’engage alors à fonder une union solide, qui puisse bénéficier à la communauté.

14. Les jeunes enfants nés au sein du Peuple sont aimé de tous, chaque citoyen en prenant soin, les éduquant et leur montrant l’exemple, dans le respect des règles communautaires d’éducation des enfants. Les enfants vivent au sein de la communauté, qui en fonction du programme de naissances, assume la responsabilité de leur entretien, de leur bien-être et de leur éducation.

15. Quiconque souhaite faire partie de la communauté doit formuler sa demande par écrit en précisant ses raisons. Si le candidat possède les qualités requises pour devenir Citoyen, il sera admis pour une période d’essai, au cours de laquelle il entend participer à la vie communautaire et se conformer à la présente charte et aux autres règles de la communauté. La demande d’admission ne sera acceptée que lorsque le candidat aura démontré qu’il a intégré les principes et l’héritage culturel du peuple. Cette acceptation a pour nom la « Concession de Citoyenneté ».

16. Une personne se verra retirer la citoyenneté, par exil volontaire ou par exclusion, en cas de mauvaise conduite aggravée si cela rend impossible la poursuite de la relation de groupe. L’exclusion doit être précédée d’une procédure disciplinaire qui permette à la personne en question d’exercer son droit de défense.

17. L’autorité supérieure de l’Ecole de Pensée et du Peuple est représentés par les Guides. Ils sont les garants de la constante adéquation entre les idéaux et les objectifs spirituels, et l’expression de la vie communautaire, tout en supervisant les trois organes majeurs. Ils dirigent et coordonnent toutes les décisions relatives aux affaires qui sortent du cadre des intérêts communautaires particuliers. Ils sont périodiquement élus par les membres de l’Ecole de Méditation dans le respect des règles en vigueur. L’accord unanime des guides est obligatoire pour tout poste individuel, groupe ou organisation du Peuple. En cas de besoin impérieux ou d’urgence particulière, ils peuvent cependant adopter toute mesure ou procédure qui leur semble appropriée.

18. Au sein du Peuple, tout regroupement de deux citoyens ou plus ayant un caractère social utile, peut mériter une reconnaissance particulière. Le groupe est une nouvelle entité formée par l’interaction entre les individualités différentes et complémentaires, qui gagne en capacité d’appréciation et de développement d’idées nouvelles, en rapport avec ses buts. Les fonctions qui ont trait au contrôle du respect des réglementations sont exercées par le Collège de Justice. Chaque citoyen est tenu de respecter ses décisions. Le Collège de Justice peut suspendre ou frapper de nullité les documents illégaux émis par d’autres organe, il définit et instruit les procédures disciplinaires, et son jugement est souverain pour arbitrer les conflits de toutes sortes au sein du Peuple.

19. Chaque communauté a son propre territoire, son propre Peuple et dispose d’une totale autonomie dans les limites fixées par les lois fédérales. Les dispositions afférentes à l’organisation, l’administration, le fonctionnement de la communauté et la coordination de ses activités, sont adoptés par le gouvernement local élu périodiquement. Le gouvernement et ses représentants peuvent même, dans un nombre limité de cas, prendre des sanctions envers les citoyens, s’exerçant de la manière prévue par les lois fédérales. La communauté peut, si elle l’estime nécessaire à un meilleur fonctionnement, créer ses propres organismes et promulguer de nouvelles règles, à condition de respecter la Tradition du Peuple et la prééminence des intérêts de la nation.

20. Les règles exécutives de la présente Charte ne doivent pas contenir de mesures qui lui soient contraires.


Les temples de Damanhur :

http://abcnews.go.com/GMA/popup?id=4210038&contentIndex=1&page=1&start=false

Site de la Fédération Damanhur : http://www.damanhur.org/


(1) Jacqueline de Croÿ « Damanhur : secte mégalo-satanique et syndrome de la diffamation » http://droitfondamental.eu/09-damanhur-fr.htm

mardi, septembre 08, 2009

Le recours aux forêts, la tentation de Démocrite

Sophia, philia, Prajña, Prajña Paramita sont au centre de la vie des philosophes et des sages.

Les sages ne s’égarent pas dans les établissements où s’entassent des méditants docilement assis à l’orientale aux pieds d’un maître exotique. La Connaissance transcendante (1) souffle plus sûrement dans le silence et la solitude qu’auprès de bavards managers d’écoles de spiritualité à la mode, car cette connaissance est inexprimable. Les hindous savaient cela et dès qu’ils le pouvaient, généralement vers la cinquantaine, ils se retiraient dans la forêt pour s’adonner aux plaisirs solitaires de l’esprit (Vana-Prastha).

Michel Onfray, la cinquantaine triomphante et cinquante livres publiés, rappelle les vertus du retrait philosophique dans son dernier livre « Le recours aux forêts, la tentation de Démocrite » :

« Démocrite fut dans la Grèce antique un philosophe matérialiste fêté, qui parcourut le monde. Lors de son périple jusqu’en Inde, il a constaté la vilenie des hommes, à la suite de quoi il fit construire une petite cabane au fond de son jardin pour y finir en sage le restant de ses jours. Je nomme tentation de Démocrite et recours aux forêts ce mouvement de repli sur son âme dans un monde détestable.

Le monde d’avant-hier, c’est celui d’aujourd’hui, ce sera aussi celui de demain : les intrigues politiques, les calamités de la guerre, les jeux de pouvoir, la stratégie cynique des puissants, l’enchaînement des trahisons, la complicité de la plupart des philosophes, les gens de Dieu qui se révèlent gens du Diable, la mécanique des passions tristes – envie, jalousie, haine, ressentiment… –, le triomphe de l’injustice, le règne de la critique médiocre, la domination des renégats, le sang, les crimes, le meurtre…

Le repli sur son âme consiste à retrouver le sens de la terre, autrement dit, se réconcilier avec l’essentiel : le mouvement des astres, la logique de la course des planètes, la coïncidence avec les éléments, le rythme des saisons qui apprennent à bien mourir, l’inscription de son destin dans la nécessité de la nature.

Fatigué des misères de ce temps qui sont les ancestrales souffrances du monde, il faut planter un chêne, le regarder pousser, débiter ses planches, les voir sécher et s’en faire un cercueil dans lequel on ira prendre sa place dans la terre, c’est-à-dire dans le cosmos. »

Michel Onfray serait libertaire (2). C’est un libertaire très fréquentable, les médias officiels lui donnent toujours la possibilité de s’exprimer. D’ailleurs, il n’a pas résisté à la tentation de Laurence Luret, animatrice de l’émission "Parenthèse". Pour le médiatique philosophe, c’est le micro qui cache la forêt des sages :
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/parenthese/

Onfray évoque la grippe porcine au micro de Laurence Luret. La grippe est inquiétante, pas pour la santé mais pour la liberté.


Alerte républicaine du journal Libération :

"Grippe A : menaces sur les libertés"... En cas de pandémie, le gouvernement envisage de bouleverser les règles de la justice pour limiter la contagion : procès à huis-clos, pas de débats contradictoires, prolongation des détentions provisoires... Le journal publie un appel intitulé : "Notre souci : préserver la démocratie"...

La fin de la démocratie serait-elle la véritable raison de l’opération « grippe A » ?



(1) Prajña Paramita.

(2) Libertarien individualiste hédoniste capitaliste de gauche, diagnostique visible dans le site « L’en Dehors » : http://endehors.org/news/michel-onfray-et-son-capitalisme-libertaire-a-gestion-etatique

lundi, septembre 07, 2009

La grippe A : l'Etat en fait-il trop ?

Le professeur Marc Gentilini, ancien président de la Croix-Rouge française et spécialiste des maladies infectieuses, est interviewé par Nicolas Demorand.




Faire peur et aussi rassurer est une technique de manipulation à l’instar d’un interrogatoire de police entre deux flics, l’un est menaçant et l’autre fait semblant d’être compréhensif afin de gagner la confiance du suspect.

L’opération « grippe porcine », la bouffonnerie de la peste du 21ème siècle, a égratigné le crédit de l’Etat et des médias officiels. Aujourd’hui, on sort de la naphtaline un vieux mandarin qui dit ce que beaucoup de personnes pensent depuis longtemps. L’interview du professeur Marc Gentilini vise à regagner la confiance du public. Mais des voix rassurantes participent aussi au brouhaha médiatique qui détourne l’attention de la population de la mafia politico-financière responsable de la crise économique.

Quand la résistance au Nouvel Ordre Mondial émettra depuis Moscou ou Pékin, elle fredonnera :
"Radio Paris ment,
Radio Paris est à l'OTAN…"

Pierre Dac au micro de la BBC.

samedi, septembre 05, 2009

Festival de Deauville

Le 35ème festival du film (de propagande) américain de Deauville s'est ouvert le 4 septembre.

Des stars d’Hollywood, engagées dans un spiritualisme douteux, auraient une vision très négative des Arabes. Ce n’est pas étonnant, par exemple Richard Gere, en disciple convaincu du lamaïsme, mène une croisade contre les ennemis du Tibet et de la doctrine sacrée (le dharma). Il s’inspirerait des exégèses du « Tantra de Kalachakra » qui accusent les musulmans de tous les maux. L’acteur aurait dit « les Arabes sont un fardeau pour le monde ». Les propos du scientologue Tom Cruise seraient encore plus scandaleux selon Amine Makri.

Cette année Harrison Ford est l’invité d’honneur du festival. Or, Amine Makri a aussi épinglé cet acteur parmi les célébrités les plus hostiles aux Arabes.

Amine Makri : http://www.presse-dz.com/revue-de-presse/8577-des-acteurs-pro-isra%C3%ABl-font-leur-cinema-d-horreur.html

Les propos des acteurs américains rapportés dans l’article d’Amine Makri sont choquants et doivent éveiller notre suspicion. Cependant, il est indiscutable qu’aux Etats-Unis des personnalités incitent ouvertement à combattre l’Islam. Par exemple, le très chrétien Rod Parsley, pasteur de son état, est un croisé décomplexé et haineux :
http://www.dailymotion.com/video/x6k842_john-mccain-et-son-pasteur-veulent_news

L’impérialisme étasunien, confronté à la mentalité traditionnelle des Arabes, utilise depuis longtemps Hollywood pour répandre sa civilisation de la prédation à travers le monde.

Le documentaire « Hollywood et les Arabes », présenté par le professeur Jack Shaheen, met en évidence le racisme hollywoodien :
http://bouddhanar-9.blogspot.com/2009/02/blog-post.html

Ce racisme diffus explique le peu d’indignation de l’Occident devant les massacres de musulmans, dont le plus récent vient d’être perpétré en Afghanistan.


Un raid aérien américain dans la province de Kunduz, au nord de l’Afghanistan, a tué un grand nombre de civils. Face à ce crime de guerre, Kouchner réaffirme l’engagement de l’armée Française dans l’occupation de ce pays. Quelques heures après le massacre de 90 personnes innocentes, l’Espagne décide d’envoyer des renforts militaires. Et un ministre allemand approuve le raid aérien…

Imaginons le tollé que provoquerait la tuerie de plusieurs dizaines de Tibétains par l’armée chinoise. Des stars hollywoodiennes exigeraient la tête du président Hu Jintao.

vendredi, septembre 04, 2009

Résistances

Les événements s'accélèrent, des agents de l’Empire vont au charbon, des hommes politiques s’engagent dans une nouvelle religiosité mondiale et des religieux entrent en politique.

Les médias alternatifs font état de graves anomalies dans le fonctionnement de nos sociétés. Les observations du site
R-sistons, animé par une journaliste expérimentée, sont particulièrement pessimistes. Dans un récent article, la journaliste rebelle invite ses lecteurs à constituer des réseaux de résistances.


Quelques années avant la crise économique, Joël Labruyère écrivait :

« Pour le moment, il est encore possible de se croire à l’abri, mais attendez la suite… Il arrivera un temps où vous ne pourrez plus vivre dans la société ordinaire car elle sera devenue trop oppressive pour votre conscience. Vous ne pourrez plus supporter la propagande médiatique, la surveillance administrative et policière, l’oppression économique et la pression psychique. Cela vous apparaîtra en pleine lucidité, alors qu’aujourd’hui vous supportez l’inacceptable en vous y adaptant. Vous rechigniez sur tel ou tel point, mais vous vous soumettez car il est impossible de faire autrement.

Un jour, vous vous débattrez vraiment à cause de ce que l’on exigera de vous. Votre adaptabilité actuelle découle de votre obsession pour la sécurité physique – l’implant de l’instinct de survie, renforcé par le matérialisme. Lorsque par chance, vous échappez à un sortilège moderne, technologique, ou à illusion idéaliste, c’est pour mieux vous laisser capter par autre chose, et finalement vous soumettre à ce que vous aviez d’abord refusé.

Le système d’emprise démoniaque est trop puissant pour l’être humain. Nul ne peut y échapper. Il faut en prendre conscience lucidement.

Mais si vous avez choisi de vous écarter résolument du circuit collectif, votre conscience, réceptive à d’autres possibilités, pourra capter de nouvelles informations cosmiques, et vous allez ressentir une impulsion pour vivre autrement. Vous ne pourrez plus partager l’auge aux cochons de la culture globale car vous en verrez l’abjection.

Vous désirerez vivre la vraie vie des enfants de l’univers, et non servir d’esclave aux hordes infernales.

Une sélection s’accomplit actuellement sur la terre, et de tous les coins du monde, des êtres commencent à « sortir d’Egypte ». Ils se sentent prêts à un changement. Ils le sentent au fond de leur cœur, sans pouvoir le formuler clairement. C’est comme un appel venant de l’espace universel.

Pour contrer ces signaux en provenance d’autres dimensions, les gardiens du monde édifient un rempart électromagnétique autour de la planète. Et comme cela ne suffit pas, ils sont en train de placer l’humanité sur une même fréquence psychique, ce qui constituera une emprisonnement collectif définitif.

Par exemple, le « nouvel âge » est l’idéologie de cette emprise planétaire pour la « paix », « l’unité mondiale » et l’espérance en un sauveur providentiel. Il s’agit d’un conditionnement par la tyrannie du bien.

Comment des êtres humains qui désirent le « bien » ne seraient-ils pas tenté de s’unir planétairement pour transformer les conditions actuelles ? Or, c’est ici que les loups veillent. Ils proposent des solutions séduisantes pour « améliorer le monde » où s’engouffrent des idéalistes qui n’ont pas connaissance de la stratégie des confréries occultes qui contrôlent la politique mondiale.

Il faut donc rejeter toute forme de séduction idéaliste qui se propose de réparer ce que les prédateurs ont détruit. C’est sans doute pénible à accepter car nous voudrions agir.

Il ne faut plus se soumettre à leur chantage pour une « monde meilleur ». C’est le premier acte positif : rejeter les illusions sentimentales. C’est la clé de l’éveil de notre époque.

Il faut refuser les sollicitations du système global car tout ce qu’on nous propose est piégé.

Que faire ?

Au début, le comportement vraiment positif c’est de fermer nos oreilles à la propagande mondialiste, qu’elle soit politique, sociale, humanitaire, religieuse, ou autre. C’est un test de lucidité. Sans passion ni regret on se détourne de leur monde et on change de fréquence.

Le second point, dès qu’on a tourné le dos aux autorités, médias, manipulateurs, etc., c’est de rechercher un groupe d’alliés partageant le même désir de liberté.

Enfin, dès qu’on a trouvé des compagnons sur la même fréquence, ce qui est difficile à cause des divergences d’opinions (superficielles au demeurant), il faut s’organiser en un clan autonome qui va rompre avec l’ordre planétaire existant, et se préparer à affronter l’avenir.

Ensuite, ce groupe pourra s’intégrer dans la grande Nation Libre de l’ère du Verseau en tant que communauté indépendante libérée de l’ordre mondial.

Les clans du futur se reconnaîtront mutuellement à travers le monde et ils établiront des contrats pour échanger et partager. Chaque groupe ou « tribu » deviendra un laboratoire pour le mode de vie qu’il aura choisi. C’est le contraire de la culture globale démoniaque où sombrent les masses.

Tandis que la propagande vous pousse à l’ « unité mondiale », les clans du futur seront déconnectés des systèmes d’emprise collective. Ce détachement sera l’amorce du nouveau pouvoir spirituel qui naîtra au sein des cellules dégagées de l’emprise des puissances terrestres. C’est un choix d’élévation, en opposition à la descente de l’humanité dans la condensation du système global. L’un s’élève et l’autre descend. Ce n’est pas injuste, mais c’est une loi cosmique de sélection.

L’univers est fondé sur la profusion infinie de tous les possibles. C’est le contraire d’un ordre mondial homogène et faussement unifié à partir de l’extérieur de l’être.

L’unité de l’âme est intérieure, et les formes de civilisations spirituelles sont innombrables. Cette diversité, garante de la liberté dans toutes les dimensions de l’univers, doit être préservée. Or, les forces adverses nous ont tendu le piège de la fausse unité politico-religieuse, afin de nous contrôler d’un seul coup, et d’empêcher toute dissidence dans le futur.

Ainsi, ceux qui croient servir le bien en appelant à la paix et l’unité mondiale, servent en réalité le démonisme le plus pervers apparu sur cette planète.

La mentalité nouvel âge est contaminée par le rêve d’une unité planétaire extérieure. L’internationalisme est le dernier refuge de l’humanité refusant de se détacher de la matière. Il faut se désinfecter de cette idée.

Il faut imaginer des formes originales de micro sociétés, si l’on ne veut pas tomber dans l’enfer collectif du « meilleur des mondes ».

Les esprits généreux ont souvent du mal à accepter que l’enfer est pavé de leurs meilleures intentions ?

Un des grands fléaux de notre époque, ce n’est pas tant le béton visible, mais l’ignorance du béton spirituel dans lequel se coule notre âme. »

Extrait de l’article de Joël Labruyère « What to do ? » Undercover n° 17.

jeudi, septembre 03, 2009

News

Les patrons bouddhistes exploitent-ils en conscience ?

Matthieu Ricard participe à l’Université d’été du MEDEF





La religion s’est toujours acoquinée avec les puissants. Le show moralisateur de Matthieu Ricard, c’est de l’esbroufe.

« Le capitalisme est un système criminel qui a fait la prospérité d’une caste de milliardaires sur la mort de centaines de millions d’êtres humains, sur les souffrances les plus atroces des peuples sur tous les continents par la famine, la surexploitation, le colonialisme, la guerre. Et cela continue. Au moment où nous parlons, selon les chiffres de l’Organisation des Nations Unies, une personne meurt de faim – « seulement » de faim, épidémies et guerres non comprises – toutes les quatre secondes. Dans le même temps les dirigeants occidentaux en sont à faire payer les paysans par les contribuables à coups de primes pour mettre leurs terres en friches, à détruire des pêches entières par des règlements imbéciles décidés par les bureaucrates de Bruxelles. Et au moment où nous parlons ce sont plus de 350 millions d’enfants de 6 à 17 ans qui sont surexploités par les transnationales capitalistes sur tous les continents dans presque tous les types d’industrie, de l’Asie aux Etats-Unis. »

Pour en savoir plus :
http://www.marcfievet.com/article-35565133.html


Que cache la grippette du porcinet ?

Les autorités wallonnes ont demandé aux municipalités de préparer les cimetières à faire face à une mortalité anormale liée à la grippe A… :
http://www.lanouvellegazette.be/actualite/belgique/2009-07-31/grippe-h1n1-communes-invitees-creuser-tombes-718083.shtml

La Grande Bretagne prévoit la construction de fosses communes… :
http://www.dailymail.co.uk/news/article-1207592/Mass-graves-used-autumn-bout-swine-flu.html

Les médias font beaucoup de tapage. Voudraient-ils détourner l’attention de l’opinion publique d’un véritable problème, l’effondrement de l’économie par exemple ?

Après avoir renfloué les banques, les populations risquent plus de mourir de faim que de trépasser à causse du virus de la grippe A. Les médias, les porte-parole des organisations mondiales et les politiciens n’aiment pas que l’on se pose de vraies questions dans les chaumières.

Selon Lyndon H. LaRouche :

« Dans les conditions engendrées par le cancer dénommé « mondialisation » – où chaque nation dépend de la production des autres pour sa propre subsistance physique et où toutes sont chapeautées par les marchés financiers internationaux, eux-mêmes plongés dans une phase d’effondrement s’accélérant sans cesse depuis septembre 2007 – la baisse du dollar vers des valeurs proches de zéro peut survenir à n’importe quel instant d’ici au 12 octobre 2009, ou même après. Ceci engendrerait un effondrement en chaîne de toute l’économie et plongerait le monde dans un nouvel Age des ténèbres qui ramènerait en l’espace de quelques générations le niveau de population de 6,7 milliards de personnes à moins de deux milliards. »
http://www.solidariteetprogres.org/article5761.html

Le véritable but des oligarchies est de contrôler les populations par la peur. En réalité, les virus sont moins dangereux que les capitalistes et leurs âmes damnées les politiciens corrompus.



Osel Hita Torres ne veut plus être un "Très Précieux" (Rinpoché) lama du bouddhisme

Un jeune espagnol, reconnu par le dalaï-lama comme la réincarnation d’un hiérarque du lamaïsme, reproche aux lamas son enfance volée.
Osel Hita Torres, né à Grenade en 1985, est désormais un tulkou défroqué. Il préfère étudier le cinéma et travailler que de vivre en maître adulé en tant que la prétendue réincarnation de
Thubtèn Yéshé (1935–1984).


mardi, septembre 01, 2009

Religion et mondialisation

Les oligarchies occidentales ne cachent pas leur sympathie pour le lamaïsme et son régime politique musclé. Toutefois, depuis que la CIA ne parvient pas à faire du Tibet la terre promise du New Age, c’est la papauté qui détient les clés du « Saint-Empire » mondial. Nul doute que le Christ Maitreya séduira par son syncrétisme religieux. En attendant le "messie", un prophète britannique s’active :

Tony Blair : religion et mondialisation sont les deux mamelles de l’Empire britannique

"Depuis qu’il a quitté le 10 Downing Street, Tony Blair s’est converti au catholicisme et adore se présenter comme la réincarnation de Julien l’Apostat (empereur « néo-platonicien » romain réputé pour son habileté à manipuler les sectes religieuses) – au service de l’oligarchie britannique.

A cette fin, il a fondé la
Tony Blair Faith Foundation (TBFF), organisation lancée lors d’une grande célébration au Time Warner Building, à New York City, en mai 2008. Elle siège à Londres et à la Yale Divinity School, où Tony Blair tient une chaire et enseigne des cours de « religion et mondialisation ».

Parmi les directeurs et membres du comité consultatif sur les questions religieuses de la TBFF, on trouve Lord Richard Chartres, l’évêque anglican de Londres, qui est aussi membre du Conseil privé de la reine et doyen de la chapelle royale. Conseiller spirituel et proche ami du Prince Charles depuis 30 ans, Chartres a été mis en cause pour avoir voulu étouffer l’affaire Diana. Toujours au sein de la TBFF, on notera la présence d’Ismael Khudr Al-Shatti, une figure importante des Frères musulmans, le rabbin David Rosen de section israélienne de l’Anti Defamation League (ADL) ainsi que de Rick Warren, le fameux pasteur fondamentaliste qui a prononcé l’homélie lors de la cérémonie inaugurale de Barack Obama.

Derrière cette façade d’œcuménisme, Tony Blair agite une vaste panoplie de courants religieux capable de promouvoir des « guerres de religion » tout autour de la planète.

Dans un discours prononcé le 27 août, lors de la Réunion de l’amitié internationale de Rimini, en Italie, Blair n’a pas hésité à affirmer que la principale dynamique en Terre sainte était le conflit religieux, et non les manipulations géopolitiques qui ont toujours marqué cette région. « Ils disent que la religion n’a rien à voir avec [le conflit israélo-palestinien], mais quand je me rends à Jérusalem (...) et que je regarde par la fenêtre, je me dis : c’est absurde, bien sûr qu’il s’agit de religion ! »

La rencontre de Rimini, organisée chaque année par le mouvement catholique Communione e Liberazione, est un événement très en vue dans le monde catholique. Pour y être invité, Blair aurait renoncé à toute rémunération. Dans son discours, il s’est attiré la sympathie du public en louant la dernière Encyclique du Pape, tout en appelant l’Eglise à soutenir divers stratagèmes pour étendre la mondialisation, notamment via l’imposture du changement climatique.
Souvent applaudi par une audience apparemment incapable de faire la différence entre l’odeur de l’encens et celle du soufre, l’ancien Premier ministre a déclaré : « Quand nous avons mis le réchauffement climatique et la pauvreté à l’ordre du jour du G8 à Gleneagles en 2005, une appréhension considérable se faisait sentir chez les politiciens, inquiets des demandes qui leur étaient faites. Mais leur fardeau a été allégé par le soutien solide et clair de l’Eglise chrétienne. »

Révélant des ambitions moins chrétiennes, une source diplomatique déclara à Reuters que Tony Blair compte sur son succès à Rimini pour trouver « de nouveaux alliés dans sa course à la Présidence de l’UE ». Ce poste, prévu dans le traité de Lisbonne, pourrait bien disparaître avant d’avoir vu le jour.

Sans parler de la bombe à retardement qu’est devenue pour Tony Blair « l’affaire Kelly », les enquêtes se poursuivant pour déterminer sa responsabilité dans le « suicide » de David Kelly, l’expert en armement qui avait remis en cause les mensonges du gouvernement à la veille du départ en guerre contre l’Irak."

Source : Nouvelle Solidarité http://www.solidariteetprogres.org/article5751.html


Madame Blair s’intéresse au New Age et aux rites exotiques :
http://www.guardian.co.uk/politics/2002/mar/31/politicalcolumnists.comment



Magôg, Gôg et les gogols du Word Wide Web

Les extrapolations des exégètes modernes de la prophétie de Gôg et Magôg font allusion à un affrontement entre les peuples au proche et moyen orient. Les interprétations des paroles d’Ezéchiel sont utilisées par l’empire anglo-américain pour en découdre avec les états rebelles, dissimulant ainsi que la véritable agression se produit dans l’invisible… Lire la suite : http://bouddhanar-1.blogspot.com/2009/09/magog-gog-et-les-gogols-du-word-wide.html

dimanche, août 30, 2009

Le Père Verlinde

Le bouddhisme tibétain, c’est un peu de sagesse de Siddhârtha Gautama et beaucoup de démonologie.

Le développement du bouddhisme tibétain est étrange. Des universitaires traduisent et commentent des textes inquiétants comme la biographie secrète du cinquième dalaï-lama contenue dans « Le Manuscrit d’Or ». Le texte révèle la passion du pontife tibétain pour la magie. Des cérémonies macabres exigent des ingrédients répugnants. Selon le cycle du rD-rje gro-lod gnam-lcags ‘bar-ba, l’encens est remplacé par la chair humaine brûlante (sha-chen-gyi bdug-spos), les lampes sont alimentées par de la graisse humaine fondue (tshil-chen-gyi mae-me), le sang remplace l’eau rituelle, les fleurs sont substituées par des yeux… Une peau humaine (g.yang-gzhi) et un crâne sont utilisés par les magiciens tantriques qui suivent les instructions données par le Zur Chos-dbying rang-grol. L’initiation à la déesse gSang- sgrub, un aspect particulier de dPal-dan lhamo (1), demande une tête humaine fraîchement coupée.

La barbarie qui émaille la spiritualité du cinquième dalaï-lama n’émeut personne. Elle passe totalement inaperçue, noyée dans le courant d’éloges et d’émerveillement inconditionnels qui transporte le bouddhisme tantrique au cœur des nations modernes. De nombreux artistes et des intellectuels succombent à la fascination du lamaïsme magique et… sanguinaire. Mais qui veut voir les coupes crâniennes remplies de sang représentées sur presque tous les tangkas ? Les tantras les plus obscènes et les moins ragoûtants sont traduits et qualifiés de révélations merveilleuses.

L’attrait du lamaïsme s’expliquerait-il par des influences occultes ? Nombre d’Occidentaux sont fascinés par les pouvoirs surnaturels, les fameux siddhis qui apparaissent en corollaires de l’évolution spirituelle. Malgré les avertissements traditionnels, des adeptes du lamaïsme entretiennent l’espoir secret de maîtriser des forces qui permettent de lire dans les pensées, de prévoir l’avenir, d’opérer des matérialisations, de rendre des objets invisibles, de pénétrer dans des corps étrangers et de pratiquer la lévitation. Pantañjali évoque ces pouvoirs surnaturels dans son « Yoga-soutra ».

Le Père Joseph-Marie Verlinde, pratiquant du yoga et de la méditation transcendantale, était parvenu à la maîtrise de quelques siddhis mineurs. Il témoigne :

"Lorsque j’ai rencontré la méditation transcendantale, j’avais abandonné toute pratique religieuse. J’étais alors chercheur en chimie nucléaire et j’ai décidé de suivre mon gourou en Inde où j’ai passé de longs séjours dans son ashram des Himalayas. À la suite d’une expérience spirituelle forte, j’ai redécouvert Jésus et suis revenu en Europe.

Dès mon retour, j’ai fait la connaissance d’un radiesthésiste très impressionné par les facultés de médium que j’avais acquises à travers la pratique des techniques orientales de méditation qui développent la médiumnité. Rien d’étonnant à ce que je manie le pendule avec dextérité ! On m’a donc convaincu d’utiliser ce « don » au service du Seigneur pour aider et soigner les gens. Je continuais à aller à la messe tous les jours, à communier, à prier le chapelet. J’aimais le Seigneur et je voulais le suivre de tout mon cœur. Très vite, on a découvert que j’avais également un don de guérison par magnétisme. Les personnes me demandaient de poser la main sur elles ; elles sentaient un fluide et cela leur faisait du bien…

J’ai compris par la suite le caractère occulte de toutes ces pratiques : il s’agit bien de la gestion, de la maîtrise et du travail de forces obscures. En un coup d’œil, je voyais ce qui n’allait pas chez la personne. C’était tout simplement de la voyance. J’ai très vite abandonné le pendule qui m’était devenu inutile. Il n’est qu’un « support » qui amplifie et visualise les intuitions perçues dans l’état de fusion médiumnique avec l’objet (la personne) exploré(e). Les écoles ésotériques citent la radiesthésie comme une forme de voyance.

Un des dangers de ces techniques réside dans le fait qu’elles induisent un lien entre le patient et le praticien. Je me suis rendu compte qu’on pouvait aller très loin dans ce domaine. Avec un minimum de concentration, je parvenais à pénétrer les pensées de la personne rencontrée. L’effet provoqué peut être très important: quel profond manque de respect de la personne! On fait irruption dans son intimité et on peut exercer sur elle un véritable pouvoir.
Bientôt, j’ai compris qu’existaient des états fusionnels spirituels. J’ai été pris malgré moi par des symptômes étranges qui s’apparentaient à des phénomènes de spiritisme; des « entités spirituelles » me sollicitaient intérieurement et m’invitaient à un dialogue !

Comme scientifique, j’ai interrogé de nombreuses personnes qui travaillaient dans ce domaine. Beaucoup m’ont avoué travailler avec les esprits en reconnaissant qu’ils créaient des liens très difficiles à rompre! Autrement dit, on crée des liens par magnétisme, parfois même sans s’en apercevoir et sans aucune possibilité réelle de maîtrise. Or, je le dis avec force, Dieu nous a créés libres. Tout ce qui aliène notre liberté à quelque niveau que ce soit - physique, psychique et a fortiori spirituel - n’est pas conforme à son dessein d’amour Mon expérience m’a montré que les conséquences des pratiques occultes sont graves. Elles induisent des traumatismes plus ou moins importants au niveau physique, psychique ou spirituel.

Certains prétendent que ces phénomènes paranormaux seraient simplement liés à la gestion de canaux d’énergies naturelles qui sont à notre disposition ou à des interactions fusionnelles avec des énergies cosmiques. Ces personnes ne manquent pas de souligner que ces énergies ont été créées par Dieu et que, selon la Bible, toute la création est bonne - elles se gardant bien de faire mention de la chute des anges et du péché origine (cf. Gn 3,1-24 et Rm 5,19). Or, ces faits changent tout ! Si la nature, en tant que telle, n’est pas mauvaise, il n’en demeure pas moins qu’elle gît désormais « sous le joug de l’ennemi » (cf. Rm 8, 20). En d’autres termes, même si ces énergies naturelles ne sont pas mauvaises en elles-mêmes, elles peuvent être manipulées par des entités spirituelles qu’il vaut mieux ne pas fréquenter.

Permettez-moi une comparaison entre un médium et un appareil de radio captant la bande d’ondes FM. Rappelons que le principe de la fréquence modulée consiste en une onde porteuse, de grande longueur d’onde, à laquelle on superpose une petite onde qui véhicule l’information. Lorsque vous ouvrez votre appareil radio sur la longueur d’onde FM, vous captez en même temps la grande onde et la petite qui lui a été superposée. De même, lorsqu’un médium croit s’ouvrir aux énergies naturelles (= l’onde porteuse), il court le risque de se voir visité également par des entités spirituelles (= onde portée) qui sont actives au niveau de celles-ci. Ce risque est plus qu’une hypothèse théorique : j’en ai moi-même constaté toute la réalité dans ma propre vie !

J’ai expérimenté, en particulier, que les bonnes intentions ou la pratique religieuse ne mettent pas à l’abri du danger. Notre foi n’est pas de la magie. Lorsque les esprits ont commencé à solliciter mes facultés psychiques voire physiques, j’ai été complètement démonté. Je ne comprends pas comment des gens peuvent être fiers de vivre de telles expériences. J’avoue que j’avais peur et que je me posais beaucoup de questions. Tout s’est déclenché lorsqu’un jour, au cours d’une eucharistie, au moment de l’élévation, j’ai entendu ces mêmes entités soi-disant esprits bienveillants guérisseurs - crier des paroles blasphématoires contre le Seigneur ! J'étais écrasé de confusion.

Je suis allé voir le prêtre après l’eucharistie. « Mon fils, ce n’est pas étonnant, m’a-t-il dit. Je suis l’exorciste du diocèse! » Certes, je n’étais pas « possédé » puisque je menais une authentique vie théologale, mais j’étais lié par ces pratiques contradictoires avec ma foi. Aussi ai-je dû me soumettre à une série de prières de délivrance pour que le Seigneur me libère de ces liens que j’avais contractés avec les esprits du monde occulte. Finalement, j’ai été totalement délivré par la puissance du Sang et du Nom de Jésus. Mais j’étais délabré physiquement et psychologiquement, un long chemin de guérison a été nécessaire pour reprendre pied totalement… Mais le Seigneur a achevé en moi avec patience ce qu’il avait commencé. Je ne cesse de rendre grâce à Dieu qui m’a sorti du tombeau. J'étais mort et il m’a redonné la vie. Oui, Il m’a vraiment ressuscité !"

Cahiers du Renouveau, Il est Vivant, n° 125, juin 1996.



Le Père Joseph-Marie Verlinde anime le site « Final âge » :






(1) Paldèn lhamo est la protectrice du dalaï-lama

mercredi, août 26, 2009

Réincarnation & politique

En raison d’enjeux politiques et financiers importants, la reconnaissance officielle de la réincarnation d’un hiérarque du lamaïsme ne peut exclure les intrigues. Ce sujet, brièvement évoqué dans le précédent post, est développé dans un article qui dénonce le complot du régent Réting, maître du Tibet durant les années 1930, pour écarter le véritable tulkou du 13ème Dalaï-lama qui serait né dans la famille d’un rival politique, le ministre Langdoun. Le texte émane d’une organisation de bouddhistes adeptes du culte de Shougdèn, la Western Shugden Society, considérée comme hérétique par le Dalaï-lama. A cause de l’intolérance du prélat tibétain, les sectateurs de ce culte sont victimes d’un ostracisme qui génère toujours autant de haine et de violence. Nous sommes loin de la sagesse du bouddhisme himalayen que la propagande lamaïste et les maîtres d’œuvre du nouveau spiritualisme mondial veulent nous faire gober. http://www.westernshugdensociety.org/

Lama Réting : Comment il a choisi le faux Dalaï-lama


Lama Réting était un lama tibétain du monatère de Réting. Il était aussi l’un des lamas les plus importants du monastère de Séra djé.

Après la mort du 13ème Dalaï-lama en 1933, Lama Réting devint le régent du Tibet. Quelques années plus tard, un membre de la famille du 13ème Dalaï-lama, un ministre important du gouvernement, appelé Langdoun, dit à Lama Réting et aux autres ministres que le fils d’un membre de sa famille était la réincarnation du 13ème Dalaï-lama, et il fournit des preuves évidentes. 

Lama Réting et Langdoun n’entretenaient pas de bonnes relations. Réting refusa les affirmations de Langdoun, comme quoi le fils d’un membre de sa famille était la réincarnation du 13ème Dalaï-lama. La majorité des ministres soutenaient Langdoun. Réting devint ainsi très inquiet pour sa position parce que, si le fils de la famille de Langdoun était reconnu comme étant la réincarnation du 13ème Dalaï-lama, il perdrait bientôt sa position et son propre pouvoir. 

Pour résoudre ce problème et assurer sa position, Réting fit des plans avec un ami très proche, Lama Ketsang, un autre lama du monastère de Séra djé. Ils prirent trois décisions : 

1 - la réincarnation du Dalaï-lama doit être choisie dans une place très éloignée, dans la région de l’Amdo Koumboum, près de la frontière chinoise ; 

2 - Réting devrait aller près du lac sacré de la déité Shridévi, prétendre avoir eu des visions des lettres AH KA MA dans l’eau du lac et mettre cela ensuite noir sur blanc, par écrit. Les lettres AH KA MA indiqueraient que la réincarnation du 13ème Dalaï-lama apparaîtrait dans l’Amdo (AH), Koumboum (KA) pays natal de la réincarnation (MA) ; 

3 - après cette deuxième préparation, Ketsang irait dans l’Amdo Koumboum et choisirait un garçon qui conviendrait pour être la réincarnation du 13ème Dalaï-lama. 

Ils mirent ensuite leur plan à exécution. Lorsque Ketsang et ses deux assistants arrivèrent dans l’Amdo Koumboum, ils commencèrent immédiatement à chercher un garçon qui conviendrait. 

Un jour, Ketsang rencontra un vieux moine du monastère de Koumboum à qui il expliqua qu’il était à la recherche d’un garçon qui conviendrait pour être reconnu en tant que réincarnation du 13ème Dalaï-lama. Il demanda au moine s’il pouvait faire une recommandation et le vieux moine répondit que dans cette région il y avait une famille du village de Taktsèr qui avait un fils très intelligent et qu’il pourrait lui présenter, si Ketsang était intéressé. 

Le vieux moine était en fait un membre de cette famille du village de Taktsèr et il proposa donc de guider Ketsang vers sa propre famille ! Taktsèr était un village musulman. Deux jours plus tard, Ketsang rendit visite à cette famille avec le vieux moine qui montra le garçon à Ketsang : « C’est le garçon que je vous recommandais. » Ketsang montra à l’enfant de nombreux objets différents qui avaient appartenu au 13ème Dalaï-lama, mais en réalité le garçon ne manifesta aucun plaisir en voyant ces objets, et ceci même lorsque Ketsang donna un objet au garçon, en disant « C’est à vous », le garçon le jeta immédiatement. 

Ketsang trouva cependant que le garçon était très charmant et pensa qu’il serait suffisamment bien. Par la suite, Ketsang a menti au sujet des résultats de cet examen (comme cela a été expliqué en détail dans L’Océan de la vérité expliquée). 

Quelques jours plus tard, Ketsang rendit à nouveau visite à la famille et dit aux parents du garçon : « Nous sommes les représentants du gouvernement tibétain et, si vous êtes d’accord, nous voulons faire reconnaître que votre fils est la réincarnation du 13ème Dalaï-lama. » Les parents acceptèrent avec joie. Après avoir fait ces préparations, Réting informa les ministres du gouvernement tibétain puis annonça publiquement que lui-même et Lama Ketsang avaient trouvé la réincarnation indubitable du 13ème Dalaï-lama. En disant cela, il mentit publiquement. Les ministres du gouvernement tibétain furent mécontents d’avoir à accepter une réincarnation du 13ème Dalaï-lama venant d’une culture religieuse non bouddhiste. 

Toutefois, certains monastères soutenaient Réting et en particulier l’abbé du monastère de Séra Djé menaça avec force les ministres, en disant que, s’ils n’acceptaient pas la réincarnation choisie par Réting, il y aurait une guerre civile. Réting avait également un grand pouvoir politique, et finalement les ministres ont dû accepter tout ce qu’il disait, sans avoir le choix. Le garçon reçut le nom de Lhamo Dhonedoup et afin de recevoir la permission que Lhamo Dhonedoup ne fasse plus partie de la communauté musulmane, Réting demanda au gouvernement tibétain de donner 400 000 pièces en argent au dirigeant musulman de Taktsèr, appelé Ma Pou-fang. De cette manière, le garçon musulman, Lhamo Dhonedoup, fut finalement emmené à Lhasa, avec ceux qui étaient venus le chercher, sa propre famille et un grand nombre de marchants musulmans. 

Réting organisa une grande cérémonie de bienvenue pour l’arrivée du garçon à Lhassa. Plus tard, le moment fut venu pour Lhamo Dhonedoup de recevoir les vœux d’ordination. Il aurait dû les recevoir du régent lui-même, mais Réting ne se sentait pas confiant pour accorder les vœux d’ordination, car il avait lui-même un sérieux problème de discipline morale. De nombreuses personnes savaient qu’il avait une relation sexuelle avec la femme de son frère et il effectuait de nombreuses autres actions incorrectes pour un moine. À cause de cela il fit la requête à son propre enseignant, Taktra Rinpotché, alors âgé, de prendre la position de régent pendant trois ans afin qu’il enseigne le mode de vie bouddhiste à Lhamo Dhonedoup et lui accorde ensuite les vœux de l’ordination. Taktra accepta cette requête. Lorsque Taktra devint le régent, il essaya de prendre soin du garçon et de lui donner des enseignements. Mais il remarqua que Lhamo Dhonedoup était très différent des garçons tibétains. Quand Taktra lui enseignait comment pratiquer le mode de vie bouddhiste, le garçon n’acceptait jamais et il ne manifestait aucun intérêt pour la pratique spirituelle. Il était souvent en colère et parlait souvent violemment à Taktra lui-même. Taktra était très déçu et dit un jour à ses proches disciples : « Ce garçon, Lhamo Dhonedoup, n’a aucune bonne empreinte du mode vie bouddhiste. Je suis inquiet pour notre pays et pour ce qui va se passer à l’avenir. » 

Taktra désigna deux autres enseignants pour le garçon, Ling Rinpotché et Tridjang Rinpotché. Plus tard, Taktra reçut de nouvelles informations qui montraient clairement que Réting avait une relation sexuelle avec une femme et qu’il effectuait de nombreuses autres activités incorrectes. Il devint encore plus déçu. D’une manière générale, au début, de nombreux ministres du gouvernement, et Langdoun lui-même, avaient compris que Réting avait menti lorsqu’il affirmait avoir reçu une vision des trois lettres AH KA et MA dans le lac sacré de la déité Shridévi (ce qui aurait indiqué que la mère de la réincarnation du 13ème Dalaï-lama vivait dans la région de Koumboum). Ils l’avaient compris parce qu’un des assistants de Réting dit un jour à un ami que Réting avait menti. Cette information passa ensuite aux ministres du gouvernement. Lorsque la période de régence fut presque terminée pour Taktra, le gouvernement Kashag (ou cabinet des ministres) reçu de nombreux rapports venant de différentes personnes disant que Réting et Ketsang avaient choisi une fausse réincarnation du 13ème Dalaï-lama. Pour cette raison et d’autres encore le gouvernement envoya des soldats au monastère de Réting pour arrêter Réting et le faire venir à Lhassa. 

Alors qu’il était en prison, Réting fut emmené un jour sous bonne garde dans la salle de réunion du Kashag. Le premier ministre demanda à Réting de dire la vérité au sujet de sa vision des lettres AH KA et MA sur l’eau du lac sacré de la déité Shridévi. Très effrayé, Réting admit alors qu’il avait menti, et il fit une confession complète. Il mourut peu de temps après en prison. Certains disent qu’il fut exécuté par ordre du gouvernement tibétain. 

Le gouvernement annonça alors publiquement que toute personne qui avait reçu une position spéciale sur ordre Réting, Lhamo Dhonedoup y compris, perdrait sa position. 

À ce moment-là, il y avait cependant trois choses qui se produisaient au Tibet : 

(1) les Tibétains avaient de plus en plus peur que l’armée chinoise arrive bientôt à Lhassa, 

(2) de nombreuses personnes deviendraient très mécontentes en comprenant que Lhamo Dhonedoup devra quitter sa position, et 

(3) Lhamo Dhonedoup avait apparemment commencé à améliorer ses qualifications grâce aux soins spéciaux et aux enseignements de Tridjang Rinpotché et de Ling Rinpotché. 

Pour ces trois raisons, Taktra Rinpotché, Tridjang Rinpotché et Ling Rinpotché firent des requêtes pressantes au gouvernement, lui demandant de remettre à plus tard le retrait de Lhamo Dhonedroup de sa position de Dalaï-lama. Grâce à l’aide de Taktra, les souhaits de Tridjang Rinpotché et de Ling Rinpotché ont été exaucés. 

Peu de temps après, lama Taktra Rinpotché, alors âgé, mourut et l’armée chinoise entra à Lhassa. Le gouvernement tibétain perdit alors son rôle, et finalement en 1959 Lhamo Dhonedoup, ou Tenzin Gyatso, s’est enfui en Inde.

En Inde, ce faux Dalaï-lama créa le gouvernement en exil par lui-même. Ce gouvernement en exil a caché toutes les vraies informations au sujet du Tibet et, pendant quarante ans, il n’a fait connaître que de fausses informations en exagérant les qualités de ce faux Dalaï-lama partout dans le monde. En réalité, ils mentent. Leur politique de mélange de religion avec la politique est la cause d’un endommagement sérieux de la réputation du bouddhisme en général.

Nous pouvons voir que toutes les bonnes circonstances de la vie de Lhamo Dhonedoup proviennent de la bonté suprême de ses deux enseignants, Ling Rinpotché et Tridjang Rinpotché, et pourtant comment a-t-il rendu leur bonté ? Dans L’Océan de vérité expliquée, il est dit : « Plus tard à Dharamsala, en Inde, Ling Rinpotché mourut d’une crise cardiaque parce que le Dalaï-lama refusait sa requête lui demandant de cesser d’encourager les guélougpas à pratiquer la tradition nyingma. Et Tridjang Rinpotché mourut d’une crise cardiaque parce que le Dalaï-lama refusait sa requête lui demandant de cesser d’interdire la pratique de Dordjé Shougdèn. »


Source : http://shugdensociety.wordpress.com/2008/10/02/how-the-14th-dalai-lama-was-chosen/



Photographie : le 5ème Résing, Thupten Jampel Tishey Gyantsen (1911 –1947), accusé de conspiration et de tentative d’assassinat contre un autre régent, Taktra Rinpoché, il fut enfermé dans la prison de Sharchen Chog à Lhassa où il est

Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...