vendredi, juillet 02, 2010

2012... et puis après ?


Les prédictions ont-elles un sens ?
Par Joël Labruyère

La plupart des prédictions sur le futur sont de la désinformation. Elles n’ont aucun sens sinon nous embrouiller. Pensez-vous que la Fraternité de la Lumière serait assez naïve pour dévoiler ses plans ?
La partie qui se joue dans la Galaxie est si complexe qu’on ne peut pas comprendre le jeu des dieux et des démons. Que l’on soit du côté des « bons » ou bien des « méchants », on ne connaît rien de leur stratégie. Et pourquoi ? Parce qu’il y a plusieurs types de « bons », et souvent, ceux que nous croyons « bons » sont très pervers. Certains anges sont véreux et il ne faut pas se fier à leur lumière apparente. Satan lui-même est un ange de lumière. (Luciferos = porteur de lumière)
Tout le monde le sait mais dès qu’on entend parler d’une nouvelle révélation, on oublie que les circuits de télédiffusion du système solaire sont aux mains des anges rebelles qui sont les maîtres ici-bas.

Des anges ripoux ?

Pervertis, corruptibles, lâches, traîtres… mais aussi parfois très gentils et stupides. Ils sont esclaves de hauts dignitaires occultes qui ne sont pas à prendre avec des pincettes. Le blanc peut être noir d’encre.
Les voyants et les médiums ne peuvent comprendre que les messages qu’ils diffusent sont de la propagande satanique enrobée de miel.
Les vraies prophéties ont été rédigées pour les sages qui seuls en ont les clés. Elles sont scellées.
Certains effets d’annonce prophétiques ne servent qu’à tromper le camp opposé. Souvent le mensonge s’exprime comme la vérité, ce qui est normal en terme de propagande de guerre.
Ceux qui croient avec candeur aux messages transmis par des entités de l’invisible, sont comme les populations qui votent aveuglément pour le super bandit que les médias leur indiquent.
On ne peut rien y changer : l’être humain est naïf, ignorant et manipulable, et s’il échappe aux leurres visibles c’est pour mieux tomber dans ceux de l’autre monde. L’homme est un enfant qui fait confiance à l’autorité, d’où qu’elle vienne.
C’est là un immense problème qui se pose aux êtres divins qui tentent d’arracher l’humanité à l’influence des forces d’en bas, d’une part, et des puissances supérieures lucifériennes de l’autre.

Pourquoi cette ignorance sur les phénomènes de l’invisible ? Pourquoi l’homme est-il enclin à croire que ce qui vient de l’au-delà est vrai ?

A cause de l’éducation mensongère des religions lucifériennes qui contrôlent cette planète depuis des millénaires. Elles protègent leurs hiérarchies occultes. La meilleure façon de régner c’est de se faire oublier et de placer des intermédiaires. Ces puissances spirituelles ont répandu le culte des esprits tout en empêchant qu’on découvre ce qu’il y a derrière. On dit que la meilleure arme du diable c’est de faire croire qu’il n’existe pas. Mais cette vérité cache autre chose. La technique diabolique c’est de faire peur avec des épouvantails démoniaques servant de repoussoir pour mieux nous renvoyer vers la fausse spiritualité et les valeurs qui flattent notre égo. Ainsi, la peur du mal jette les enfants que nous sommes dans les bras de la fausse lumière. Alors, le Diable qui est Dia-blement double, ayant divisé son camp en deux parties, peut nous manipuler. Diviser pour régner, selon la formule des « anges noirs » jésuites.
Les humains perspicaces savent reconnaître cette stratégie dans le monde politique mais ils sont trompés dès qu’il s’agit des mondes spirituels. Alors Lucifer – c’est un nom symbolique – les saisit par où ils se démangent. Cela signifie que si vous êtes de tempérament idéaliste, vous devenez une proie pour toutes sortes d'illusions comme l’âge d’or et le « grand embarquement de 2012 » !
Les faux prophètes sont souvent sincères mais la sincérité n’a rien à voir avec la vérité.

Existe t-il une coordination entre les forces occultes qui déversent la désinformation ?

Tout est centralisé par la haute hiérarchie planétaire. La trame des messages est identique quoiqu’on utilise des médiums de niveaux divers pour les transmettre. Un message de propagande luciférienne typique est souvent en deux volets : d’abord, on se lamente sur l’état du pauvre monde, et ensuite, par compensation, on exhorte positivement à la paix et à l’amour. Et pour finir on recommande toujours d’attendre le salut d’en-haut – car Zorro va arriver ! C’est de l’anesthésie.
On fait peur pour stimuler l’espérance, et on se présente alors comme le recours. On joue sur la dualité du bien et du mal qui ne sont que les deux faces de la même médaille. Peu savent que le vrai Bien est au-delà du bien et du mal.
Si l’on prend les messages des channels de tous bords, c’est la même chanson avec quelques variantes. Il en faut pour tout le monde. Certains seront sensibles à l’espérance d’un âge d’or imminent, et d’autres à un embarquement sur le vaisseau du Commandant Ashtar, dit « le Berger ». Dans le domaine spirituel, plus c’est débile et plus ça marche. Les religions nous ont formaté ainsi.
Mais si les lucifériens déploient ces efforts de tromperie, c’est qu’ils ont peur de quelque chose.

De quoi les maîtres lucifériens ont-ils peur ?

Les rayonnements cosmiques nouveaux détruisent la grande Babylone invisible où ces hiérarchies et leurs religions vampires sont installées depuis des dizaines de milliers d’années. Alors, elles se défendent. Ce que l’on nomme « Antéchrist » est une grande opération d’auto défense. Mettez vous à la place des éminences de l’occulte qui voient qu’on vient les déloger de leur haute place !

Ils déploient cette propagande spirituelle pour détourner l’attention de l’humanité ?

Oui, mais il n’y a pas que des leurres spirituels. Il y a également toutes les formes d’idéalisme, idéologique, social, écologique, humanitaire, scientifique, religieux, etc… tout cela étant sur la fréquence luciférienne. N’oublions pas que l’ordre luciférien règne sur la lumière physique, éthérique, astrale et sur ces plans qu’on nomme « dévachaniques » que l’on confond avec les mondes divins.
La lumière de Lucifer embrasse les paradis qui baignent dans la grande aura du Prince de ce Monde. Ici-bas, nous sommes nés dans cette lumière et lorsque nous cherchons la vraie lumière, on dresse des mirages devant nos yeux.
Les forces lucifériennes veulent réaliser sur la terre leur propre évolution spirituelle, et elles utilisent pour cela l’image de la bonté et de l’amour. Quant aux forces matérielles obscures, elles ne s’embarrassent pas de telles précautions. Alors, les deux groupes se déchirent pour la suprématie sur une humanité qui flotte entre le bien et le mal.

Mais alors, qui sont les forces noires ?

Ce sont les forces matérielles inférieures, le pôle obscur du double dia-ble. Elles sont le déchet de l’activité humaine : passions, vices, avidité, peur, haine, etc…toutes ces énergies finissent par se structurer en entités autonomes au fil du temps. Cela constitue des hiérarchies avec de grands démons à leur tête. Elles s’organisent pour durer. Par conséquent, elles vampirisent la terre puisqu’elles doivent se nourrir d’énergie comme tout ce qui existe. La pile humaine est une source d’énergie inépuisable. L’homme est le bétail des dieux, et c’est pourquoi il faut le tenir prisonnier.
Il en est de même pour les entités de fausse bonté et de fausse lumière qui règnent sur les dimensions subtiles. Elles vampirisent l’âme humaine en s’affublant de titres sacrés et de noms blasphématoires en imitation des grands êtres de la hiérarchie divine. C’est l’antéchrist des légendes.
Satan est simplement un imitateur. Il ne crée rien, et ne possède rien à l’origine. Il a tout dérobé. Il fait du trafic avec la force de vie qu’il détourne pour entretenir son monde déconnecté de Dieu.
Mais lorsque les forces lumineuses lucifériennes et celles de la puissance obscure se sentent menacées par un changement de cycle cosmique, comme celui de l’ère du Verseau, elles s’organisent pour survivre. Elles cessent de se déchirer momentanément et pactisent ensemble contre leur ennemi commun - les vraies puissances divines.

La situation est simple à comprendre. Pourquoi les êtres sont-ils fascinés par les entités spirituelles des basses hiérarchies ?

A cause de l’éducation qui nous a été donnée par les religions lucifériennes. L’être humain, qu’il soit oriental ou occidental, ne dispose d’aucun critère pour s’orienter dans l’invisible et les dimensions parallèles. Les religions l’ont maintenu dans une ignorance totale afin que la civilisation terrestre demeure coupée des dimensions spirituelles.
En occident, ce fut l’œuvre des théologiens intellectuels catholiques puis des savants jésuites qui ont mis en place une science matérialiste qui nous coupe du monde spirituel. Alors, lorsque l’être cherche la vérité du côté subtil de l’existence, il n’est pas armé pour faire la différence entre la lumière luciférienne et la lumière intérieure. Il est illusionné car il ne sait pas que l’au-delà n’est que le reflet du monde matériel. On lui a enseigné au contraire que l’au-delà est divin comme le croient les spirites et nombre de spiritualistes.
Grâce au matérialisme, les autorités religieuses et occultes envoient les êtres qui cherchent la lumière tout droit dans l’illusion des basses hiérarchies.
Il est impossible à l’être humain de comprendre cette stratégie démoniaque car étant originellement de nature angélique, il ne peut comprendre la perversité spirituelle. Le cœur humain aspire à la bonté et il ne peut résister aux bons sentiments. Il veut y croire. Il veut la paix et la sécurité et c’est sa perte. C’est pourquoi on entend parler aujourd’hui de paix mondiale. C’est de l’anesthésie.

Est-ce l’origine du courant du nouvel âge ?

Tout à fait. Les initiés jésuites supérieurs se sont organisés en une loge internationale qui coiffe les religions, les sociétés initiatiques et les loges maçonniques du monde entier. Rien n’y échappe.
Il suffisait d’infiltrer les organisations religieuses pour en prendre les commandes, ce qui n’est pas difficile pour les jésuites initiés d’un haut niveau. Cela s’est déroulé au fil des siècles, avec des reculs, mais une avancée inéluctable. Ils s’adaptent à tout.
A partir d’un haut lieu himalayen, ils ont déversé sur le monde des messages télépathiques qui ont préparé la civilisation actuelle. Ces messages ont constitué progressivement nos idéaux modernes comme le new age et son matérialisme spirituel. Cette propagande fut diffusée télépathiquement par la répétition des rituels du bouddhisme tibétain qui servit de caisse de résonance avec ses mantrams émis par des milliers d’émetteurs humains.
Ces répétitions de formules magiques servent à propulser des pensées dans l’atmosphère. Ces pensées débilitantes sont devenues les nôtres.

Est-ce là l’origine de la Grande Loge Blanche ?

Des initiés jésuites se sont présentés au 19° siècle en tant que « Maîtres de la Hiérarchie planétaire », chargés de l’évolution de l’humanité. Une imposture qui fonctionne à cause de notre ignorance. Si cela vient de l’invisible ou d’une autorité spirituelle charismatique, l’homme se prosterne, alors qu’il a été prévenu de « discerner les esprits ». Mais il n’y a aucun discernement.
Ces initiés se sont fait connaître comme Maîtres de la Grande Loge Blanche. Derrière le masque spirituel, ils veulent transformer l’homme selon leur idéal. Et qu’est-ce que leur idéal ? La soviétisation planétaire avec une caste d’élus au dessus. Il ne faut pas se faire d’illusion, la société est en voie de soviétisation dans tous les domaines. Le libéralisme est le faux nez du socialisme. Tous les leaders d’opinion sont crypto-marxistes. Hollywood détruit les esprits et le Vatican fait passer la pilule. Les jésuites tiennent les deux maisons.

Les mouvements spirituels qui se réfèrent à une Loge Blanche seraient sous le contrôle de maîtres occultes jésuites ?

Sans exception. Il n’est pas besoin de se référer à la pseudo Grande Loge Blanche pour être sous ce contrôle. Les mouvements spirituels ou idéologiques qui ne préparent pas l’être humain à la grande libération sont lucifériens.
La division en factions opposées qui est entretenue en façade, permet de faire avancer la politique de l’ordre mondial théocratique. On se range d’un côté ou de l’autre et on croit avoir fait un choix libre.
On quitte l’Eglise catholique pour entrer chez les tibétains dont l’organisation n’en est que l’arrière boutique. On sort du parti communiste pour se faire musulman, ce qui est à peu près pareil. On s’écarte d’une vie matérialiste pour suivre les channels délirants . On ne sort pas du circuit.

Pourquoi dit-on que ce sont des juifs influents qui contrôlent la politique mondiale ? Y a t-il un pouvoir au dessus des financiers ?

L’égrégore judaïque qui maintient sa cohésion par l’eugénisme de ses rites, veut se maintenir alors que son cycle est accompli depuis l’Atlantide. Cet égrégore enracinné dans la matière veut durer envers et contre tout. Les maîtres occultes du Judaïsme maintiennent les âmes des juifs dans un circuit d’incarnations fermé. L’égrégore est un « dieu jaloux » et « vengeur ». Les juifs sont esclaves de ce circuit d’emprise.
Cette question est problématique pour les hiérarchies spirituelles qui veulent aider l’humanité et les juifs y compris, à se détacher du plan terrestre pour retourner au monde originel. Or, cet égrégore judaïque veut se maintenir sur le plan matériel où il a acquis une grande puissance et des avantages spirituels pour ses chefs dans l’au-delà.
Tant que l’humain demeure lié à une race spécifique, comme les chinois et les juifs qui sont d’anciens atlantes, cet attachement racial permet à des entités lucifériennes de s’accrocher à ces races et de les manipuler. Certains groupes ethniques soudés sont utilisés à des fins de politique occulte.
En l’occurrence, les juifs servent au projet théocratique d’Ahasverus, le maître secret du judaïsme qui n’hésite pas à faire preuve de cruauté envers ces âmes lorsque son plan l’y oblige. Le plus grand ennemi des juifs est donc intérieur. Il est par conséquent stupide de cultiver du ressentiment envers le peuple juif qui est victime de la stratégie tortueuse de ses chefs occultes.
Les banquiers comme les Rothschild sont dans la combine avec les jésuites. Ils abusent des juifs.
Sans le génie politique et la direction musclée des jésuites, les banquiers n’iraient nulle part, se contentant de faire des affaires en accumulant sans fin leurs rapines, tout en faisant mine d’attendre un hypothétique messie. Les jésuites ont structuré l’idéal messianique dans un sens scientifique et ils ont étendu leur conquête au système solaire avec leur « roi Jésus », le masque de Lucifer.

Comment s’exerce l’influence des jésuites sur ces banquiers qui contrôlent l’argent de la planète ?

Les financiers de haut niveau sont des médiums. L’argent est sous haute surveillance car c’est le nerf de la guerre. Une magie spéciale est appliquée sur les hommes de pouvoir qui sont reliés télépathiquement aux maîtres jésuites de la Grande Loge. Il en va de même pour la classe politique et les religions qui ne sont divisées qu’en apparence.
La Loge planétaire contrôle ainsi les trois aspects de la civilisation : la religion, l’état et les masses.

Comment une âme incarnée dans le circuit du Judaïsme contrôlé par le puissant Ahasverus… comment donc une âme prisonnière de cet égrégore, peut-elle en sortir ?

Soit elle s’oriente vers des parents mixes, dont l’un n’est pas juif, ou bien elle se détache de l’égrégore par la prise de conscience que le mythe du « peuple élu » conduit à une impasse et au conflit éternel.
De plus en plus d’êtres de toutes les races s’émancipent des préjugés d’appartenance à une entité ethnique ou religieuse. Les juifs aussi.
Peu à peu, des âmes qui étaient identifiées à un groupe racial exclusif s’ouvrent à l’universel.
Pour de nombreux juifs cette émancipation représente un crime contre leur dieu de race, à cause de la crainte superstitieuse qui leur a été implantée depuis des millénaires. L’opération Christ a jeté un trouble profond dans ce système dont la cohésion a été ébranlée. L’unité de l’égrégore finira par disparaître grâce aux mariages mixtes. Inexorablement. Tout a une fin.
Une race offre un cadre d’expériences à une famille d’âmes durant un cycle terrestre. Puis, vient le temps du changement. Un jour, l’âme se détache du passé pour aller vers une vie nouvelle. Elle quitte sa mère, la famille raciale, et son père, la divinité de ses ancêtres, pour trouver son éternité individuelle. Alors, elle cherche une nouvelle famille spirituelle où les caractéristiques anciennes ont disparues. L’idéal racial n’a plus alors aucun sens.

On parle de « forces libres » et d’une Fraternité de Lumière qui s’oppose à la hiérarchie planétaire luciférienne. De quoi s’agit-il ?

Ce sujet est l’objet d’une désinformation opérée par les loges et les sociétés secrètes « enjésuitées ». Essayons d’y voir clair dans cette question de haute politique, aussi simplement que possible.
Pour les loges qui contrôlent la politique mondiale et les religions depuis le fond des temps, le défi est de maintenir leur pouvoir en dépit des envoyés divins qui descendent sur notre dimension pour éveiller les âmes. Lorsque le pôle spirituel de l’univers interne émet un rayonnement sur notre dimension, ces loges sont désarmées, et en riposte, pour garder la face et le contrôle, elles se présentent comme les intermédiaires entre Dieu et l’humanité.
Cette récupération systématique a eu lieu lors de toutes les révélations spirituelles du passé.
Or, un envoyé cosmique ne prend jamais le pouvoir sur le plan terrestre, car cela violerait le libre-arbitre de l’humanité. Il se contente de rayonner et d’injecter dans la substance subtile du monde un programme spirituel qui agira comme un remède-retard. Puis, il se retire sur une autre dimension. Alors, les loges occultes s’emparent de son nom symbolique pour fabriquer une religion qui est la caricature du message de cet envoyé divin. Ainsi l’Evangile qui était à l’origine un programme de transmutation enregistré dans l’éther du monde, est devenu une histoire matérielle, une arme de désinformation. Dévitalisée et inversée.
C’est ainsi qu’est née la religion catholique romaine et sa théologie luciférienne qui imite l’Evangile. Mais toutes les églises sont du même moule.
Il s’agit toujours d’une matérialisation - une église de « Pierre » - c’est à dire de l’inversion de la vraie Religion dont le sens est de délivrer les âmes du circuit terrestre. Au contraire la religion enferme dans le double circuit, visible et au-delà.
Par sa théologie, l’Eglise a voulu maintenir le troupeau dans son enclos ici-bas, et dans ses pâturages de l’au-delà. Elle a durement châtié les envoyés venus faire de brèches dans ses clôtures. Le grand Sanhedrin lance les excommunications.
En ce qui concerne le Christianisme véritable dont la stratégie demeure secrète, nous savons qu’en Occident des libérés sont présents sur le plan terrestre pour faire la liaison avec la Fraternité de la Lumière. Sachant cela, les lucifériens ont créée une caricature de « fraternité de la lumière ». C’est la Grande Loge Blanche, l’union des loges planétaires qui sert à contrer la véritable fraternité spirituelle.
Tout cela est extrêmement compliqué pour celui qui ne dispose pas de repères intérieurs. Quant à celui qui est sous l’influence de la pseudo loge blanche, il ne peut rien y comprendre, et il se croit du bon côté.
Les personnes sensibles à l’occulte, de tempérament médiumnique, ou qui pratiquent des techniques ésotériques ne peuvent pas faire la différence. Elles se croient sous la bonne influence dès que leur potentiel vibratoire monte d’un cran. Lorsqu’on leur apprend qu’il existe deux « fraternités de la lumière » dont l’une est un nom emprunté, immanquablement, elles se croient du bon côté ou rejettent cette idée comme une folie.
C’est un test de lucidité pour l’âme qui s’éveille. Les plus intelligents s’y laissent prendre. Voyez ces initiés prétentieux et cette cohorte de disciples spirituellement « évolués ». 95 % sont sous l’emprise de la loge luciférienne. Ils se gargarisent avec les nom du « maître Jésus », « maître Koot-Humi », « maître Morya »…qui ne sont que les masques des initiés jésuites des hauts grades qui gèrent la « grande loge blanche » depuis le 16° siècle, au temps où ils se sont incrustés au Tibet.

Les personnes qui suivent des enseignements initiatiques sont convaincues que les chefs secrets du monde - les « maîtres » - sont les conducteurs de l’évolution humaine. Dès lors, si ces « maîtres » sont des lucifériens, qui sont les êtres de sagesse qui veillent sur l’humanité ?

Les véritables initiés qui ne visent que le retour en Dieu, ceux qui ne cherchent pas à manipuler l’humanité pour des raisons politiques, ceux-là sont anonymes et fuient la notoriété.
Ils agissent en tant qu’instructeurs au sein de groupes qui se sont formés autour d’eux, sans ameuter les foules. La plupart sont inconnus.
Les véritables initiés que l’on nomme les « Frères Aînés » - les aides spirituels de l’humanité – demeurent secrets et leur chef est inconnu.

Y a t-il une indication sur son identité ?

L’histoire enregistre son passage, mais dès qu’elle repère sa trace, la hiérarchie luciférienne usurpe son nom pour en affubler un esprit de démon. Celui-ci inspire à son tour des médiums en se présentant à eux sous de fausses identités, comme celle du pseudo Comte de Saint-Germain.

Il y a donc un vrai et un faux Saint-Germain ?

Il y a toujours l’original et la copie, qui est le reflet du premier. Le personnage qui vint à la cour de France contacter Louis XV, était le chef de l’ordre de la Rose-Croix, dont le nom symbolique est Christian Rosenkruz.
A la suite de cette opération, la hiérarchie luciférienne a inventé un pseudo Saint-Germain, affublé du titre de « maître ascensionné ». C’est inévitable, ils imitent. Une abondante littérature romanesque en témoigne, jusqu’au new age qui produit régulièrement des messages « channelisés » du « Comte » , qui sont une pure inversion des enseignements des Rose-croix véritables.
La plupart des enseignements ésotériques sont de lamentables caricatures de la vérité. Ils traitent de l’évolution spirituelle du point de vue des basses hiérarchies. On y parle de karma, de chakra et de kundalini dans un sens rétrograde selon les initiations orientales obsolètes. C’est de la poudre aux yeux. On doit rejeter tout ce fatras.

Les Rose-Croix secrets ont-ils fondé les ordres rosicruciens traditionnels ?

Plus une société initiatique se prétend « traditionnelle », et plus son jésuitisme est probable. L’exemple en est l’ordre pseudo rosicrucien AMORC qui ne fait pas mystère d’être sous le patronage d’un maître tibétain, le « hiérophante Koot-Humi ». Cette organisation est tout sauf rosicrucienne, mais elle prétend être la seule Rose-Croix authentique, jésuitisme oblige.

Madame Blavatski s’était faite prendre ainsi que Krishnamurti. Il semble que tomber sous l’emprise des faux Maîtres fait partie du chemin du combattant de la Lumière ?

Dès qu’on part à la recherche de la Vérité, il y a des épreuves en travers du chemin. Les jésuites et leurs « maîtres ascensionnés » fantoches nous mettent à l’épreuve. Celui qui s’affranchit de la fantasmagorie du spiritualisme a fait un grand pas vers la libération. Souvent, il faut passer par de terribles déceptions. On sort de la religion pour tomber dans le spiritualisme, avant de réaliser que la vérité est ailleurs, sans aucun rapport avec ce cirque. Mais la ménagerie spirituelle est d’abord ce qui nous attire. Nous avons été éduqués ainsi.

Qui sont ces êtres spirituels qui combattent en secret le jésuitisme occulte ?

D’après Steiner qui a été éprouvé par les jésuites qui l’ont empoisonné, la Compagnie de Jésus aurait un seul adversaire sur cette terre. Il s’agit du personnage connu sous le nom initiatique de Christian Rosenkruz, dont le titre symbolique signifie le chevalier « chrétien à la Rose » . Il est présent sur la planète dans un corps immortel, et ses apparitions font l’objet de légendes comme celles du Comte de Saint-Germain. Saint-Germain serait entré au contact de Louis XV pour préparer la France au choc de la révolution. Les chercheurs se trompent lorsqu’ils croient que Saint-Germain a fomenté la révolution. Au contraire, il voulait en adoucir les effets et demander au roi des réformes pour éviter le pire. Les castes privilégiées ne l’entendaient pas ainsi. Cette révolution s’est déroulée contre le plan d’évolution régulier qui ne progresse jamais par le sang .

Le courant qui lutte contre le jésuitisme est-il toujours perdant dans la bataille ?

Selon les apparences, on pourrait le penser, car les moyens politiques utilisés par les initiés lucifériens sont pervers et impitoyables alors que les principes que respectent les vrais guides spirituels ne sont pas de même nature. Quand les jésuites disent « la fin justifie les moyens », les patients « Frères Aînés » rayonnent l’amour sur tous et également sur leurs ennemis. De nos jours, les jésuites savent très bien utiliser « l’amour » et la « paix » qui servent d’anesthésiques et de suporifiques pour les masses.
Il faut savoir que le but des « forces libres » n’est pas politique mais qu’il s’agit d’éveiller les âmes. Ce travail s’accomplit dans la discrétion. Ses effets ne sont pas appréciables sur le plan matériel.

Il est difficile d’en voir les résultats…

Les résultats ne s’affichent pas sur les murs. Mais si l’on comprend mieux ce qui se passe à l’arrière-plan, on peut voir que les lucifériens sont mal en point. C’est pourquoi ils se déchaînent dans tous les domaines, y compris au nom de la « paix ».
De tous les côtés, ils sortent de leur trou comme des rats apeurés. Ils s’emparent des vices humains pour en faire des vertus obligatoires, comme l’inceste, la pédophilie, l’homosexualité… comment vont-ils maîtriser ces forces qu’ils libèrent dans le but de détruire la résistance spirituelle de l’être humain ? Comment échapperont-ils aux conséquences des manipulations génétiques lorsque tout sera dénaturé ? Comment échapperont-ils eux-mêmes à la décomposition s’ils pourrissent tout ?
A moins que les forces noires l’emportent finalement et créent un homme robot artificiel après avoir expulsé l’individualité humaine hors des corps qu’ils convoitent. C’est le but de la science.

Que peut-on faire pour aider les forces spirituelles de libération ?

Un acte de conscience est nécessaire.

Faut-il s’exercer à une discipline spirituelle ?

Dès que l’on s’exerce à une pratique, il faut se demander qui a inventé la méthode que l’on veut pratiquer et quel est son but réel, au delà des promesses de résultat, le plus souvent thérapeutique. On serait étonné de ce qu’il y a derrière les méthodes actuelles, comme le reiki où l’on trouve un prêtre catholique japonais, des symboles rapportés du Tibet, un maillage planétaire contrôlé par des entités occultes, et tous les éléments d’un circuit jésuite typique. Une grande vigilance s’impose. Dans le doute, abstiens toi.
Bien entendu, il ne suffit pas de lire ce qui est écrit sur la notice de ces méthodes, car on annonce toujours une pratique positive, pour la santé, la paix intérieure, l’équilibre psychique, la guérison, etc… Cela fonctionne parfois mais tout a un prix. Il faut se méfier de ce que l’on nous vend dans le registre du développement personnel et spécialement les sollicitations spirituelles flatteuses.
En réalité, aujourd’hui, la seule pratique vraiment positive serait plutôt de s’abstenir de toute forme de méthode touchant à l’anatomie subtile de l’être.
Il reste encore des activités physiques saines si l’on veut vraiment faire quelque chose « d’extérieur ».
Le premier souci du chevalier de la Lumière c’est un esprit purifié, et plus précisément un cœur pur. Cela ne passe pas par des exercices mais par un désir intense de libération.
Avant tout, il faut se demander sincèrement si l’on veut servir l’humanité ou bien son propre égo ? Non pas servir de manière démonstrative comme les humanitaristes, ou bien avec des bons sentiments virtuels comme dans le nouvel âge, mais servir par des actes conscients.

Quelle résultat devons-nous viser ?

Si l’on a une maturité de conscience suffisante, on doit s’orienter vers un retour au monde originel, car la terre est une cause perdue. Il faut se présenter à l’embarquement, où les forces libres ont placé des embarcadères. Si on ne le fait pas maintenant, on sera en retard, et il n’y a plus beaucoup de temps.
La Fraternité de la Lumière envoie des rayonnements et notre cœur saura ce qu’il doit faire, sauf si l’illusion nous retient dans ses innombrables sollicitions. Elles sont inépuisables.
Une stimulation spirituelle puissante a été lancée mais beaucoup y répondent de manière névrotique et tombent dans les pièges du new age. Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus.

On parle aussi « d’embarquement » et « d’ascension planétaire » dans le new- âge…

Celui qui n’a pas transmuté sa vieille forme ne peut pas embarquer sur les vaisseaux spirituels qui attendent sur les dimensions supérieures. Pour être enregistré sur un corps spirituel, autrement dit, sur un vaisseau de lumière, il faut avoir commencé l’allégement et transmuté la puissance qui nous lie à la condensation. Sinon, on reste accroché.

Comment cela se fait-il ?

Par le désir de quitter la vallée des morts-vivant. C’est un désir alimenté par le feu du plus haut idéal spirituel qu’on peut se représenter. Celui qui aime le monde, aura l’enfer du monde. Celui qui désire un paradis artificiel aura l’illusion qu’il a projeté. Celui qui désire le royaume du bonheur éternel en trouvera la porte, s’il veut payer le prix du voyage.

Quel est ce prix ?

Le don de soi. On dit qu’il faut savoir se jeter à l’eau, mais ici il faut plonger dans le feu. Il faut perdre sa vie pour gagner la grande vie.
On ne peut servir deux maîtres, le monde ancien et le nouveau. Le prix à payer c’est s’arracher au passé, transmuter le passé, et permettre au vaisseau de l’âme de prendre son envol hors du connu.
On a que faire d’une discipline. On a pas besoin d’analyse ou de thérapie, ni même de méditation ou de prière. Celui qui a le désir de l’éternité devient un corps de prière. Il n’y a pas besoin de faire des efforts de développement psychique, de gonflette spirituelle, de s’exercer à devenir autre que ce que l’on est, meilleur, plus fort, moins ceci ou plus cela.
C’est la voie que l’ère du Verseau nous propose actuellement. Ce n’est pas un programme pénible. Il est écrit « venez à moi car mon fardeau est léger ». Heureux celui qui trouve un groupe d’âmes en préparation pour l’enregistrement sur un vaisseau spirituel de la flotte Universelle. Mais l’isolé, le négatif, l’individualiste obstiné n’a guère de chance de sortir du circuit terrestre et de la mort s’il se replie sur lui-même.

jeudi, juillet 01, 2010

La Rose-Croix



Par Alexandra David-Neel

Voici ce qui m’est écrit :

« L’année dernière je me suis trouvé en relation avec un homme qui se disait « initié » et affirmait avoir séjourné au Tibet dans un monastère. Il me fit illusion, je lui accordai toute ma confiance, ce dont je devais me repentir.

« Un jour, il me fit cadeau d’un objet qu’il prétendait être « initiatique ». D’après les déclarations de cet homme, il s’agit d’un « Arbre de Vie conçu d’après Confucius ». Cet objet est en bois de figuier sacré, il est orné de figures de dragons sans ailes faits d’un métal ressemblant à du bronze. Le plus grand des dragons porte une corne au milieu du front. Son nom (1) est « Omitofu », fleur de lantonier (sic), il a reçu une double charge bouddhique et lamaïque bénéfique, le côté néfaste ayant été neutralisé. Il a été fabriqué il y a trois ou quatre cents ans et donné à un Hindou, il a eu successivement trois propriétaires, je devais être le quatrième et dernier. »

Entraîné par l’homme en qui il avait placé sa confiance, le possesseur de « l’Arbre de Vie » est mis en rapport avec des gens chez qui il n’entend parler que de magie, d’envoûtement et de charmes. Il est informé par des lettres anonymes « qu’il est lié pour la vie à cet « Arbre » et pourra se servir comme d’un esclave du génie qui l’habite ».

Mon correspondant, alors, commence à soupçonner l’escroquerie et à penser que « l’initié » n’avait pu l’être que dans le mauvais sens du terme. Il lui rend « l’Arbre de Vie ».

Mais comme il se produit fréquemment, après s’être débarrassé de ce premier charlatan, mon correspondant ne renonce pas pour autant à sa recherche d’un guide spirituel. Il prend contact avec nombre de Sociétés, de Fraternités, de Sectes Rose-Croix et autres, dispensatrices de doctrines ésotériques. L’une d’elles se porte garant de lui faire accéder à l’illumination spirituelle s’il veut suivre son cours d’enseignement : il ne lui en coûtera que 3 600 francs.

L’offre est vraiment trop maladroite. Il convient d’y mettre plus de finesse et c’est ce que font, en général, les grandes « firmes » qui commercialisent l’occultisme (2)

Parmi les sectes contactées, mon correspondant mentionnait la Rose-Croix. On en trouve des groupement divers dans la plupart des pays. Les uns sont miteux, d’autres confortablement établis, mais il faut aller en Amérique pour se faire une idée de la somptuosité que peut atteindre ce genre de société.

L’Amérique, pays des proportions gigantesques, est la terre d’élection de toutes les sectes prometteuses de mystères, d’enseignements secrets, de révélations supranormales et de ce frisson particulier qu’engendre l’approche de la peur. Tous les propagandistes, sincères ou charlatans, de doctrines nébuleuses et baroques y sont accueillis avec empressement par des foules crédules, puériles… et facilement généreuses de leurs deniers.

Une preuve de cette générosité s’étale à San José, en Californie, où l’un des groupes de la Rose-Croix a édifié la plus merveilleuse des trappes à gogos que l’on puisse rêver.

Pauvre sâr Péladan qui prétendait ressusciter l’ordre antique des Rosicruciens du Temple et du Graal avec des oripeaux de calicot et des locaux minables ! Qu’aurait-il dit s’il avait pu contempler le temple pseudo-égyptien de San José, entouré de son parc où de petits sphinx, pareils à des chiens couchés, gardent l’entrée du sanctuaire ? Un architecte habile a présidé au plan de celui-ci. Le colonnes de son péristyle sont imposantes malgré leurs dimensions réduites, et la demi-obscurité de l’intérieur est propre à impressionner des gens en quête d’émotions. Pourtant cette imitation des antiques temples prestigieux demeure mesquine : il y a des choses qui ne peuvent être réduites à des dimensions moindres, sans devenir ridicules. Mais le sens critique faisant défaut à la plupart d’entre nous, je comprends très bien l’attraction que peuvent exercer des imitations de temples égyptiens, ornés d’Horus, de Phtah et d’Isis aux physionomies énigmatiques. C’est une attraction semblable, qui émane des cathédrales gothiques enténébrées, celle qui, depuis des siècles, a hypnotisé des foules innombrables, fascinées par le leurre d’« Iles fortunées » extraterrestres. Quitter ce monde où l’on souffre, émigrer vers les sphères de calme bienheureux, la plupart des humains, consciemment ou non, en nourrissent le désir, et si la porte des paradis artificiels s’ouvre toute proche, pour beaucoup, la tentation est grande de la franchir. C’est ainsi qu’ils rencontrent l’opium, le hachisch, le peyotl et autres drogues, les grands temples des grandes religions, les petits temples des petites sectes, l’encens, les sonorités prenantes de l’orgue et les psalmodies anesthésiantes.

Joséphin Péladan s’était intitulé sâr. Le Chef Régnant sur le groupe de San José et ses filiales s’est attribué le titre d’imperator. Pourquoi pas, après tout ?…
Et l’imperator promet aux dignitaires de sa secte des excursions spirituelles auxquelles le sâr n’a jamais probablement pensé.

Au 20 août de l’année 1953, l’imperator devait conduire ces dignitaires dans la chambre du roi de la grande pyramide de Gizeh, afin d’y tenir une séance de méditation. Il avait fait connaître l’heure précise de cette réunion, afin que chacun des membres de la société puisse, en calculant la différence du temps suivant les fuseaux horaires, s’unir en esprit aux frères méditant dans les profondeurs de la pyramide…

Alexandra David-Neel, « Le sortilège du mystère ».

(1) Ici mon correspondant n’est pas très clair. Est-ce le plus grand des dragons qui s’appelle Omitofu ou bien est-ce l’objet tout entier ? Inutile de faire remarquer le caractère grotesque de cet « Arbre de Vie » de Confucius qui s’appelle « Omitofu » (nom chinois d’un Bouddha) et qui a reçu des « charges bouddhiques ». Comment peut-on inventer de telles bourdes et comment se trouve-t-il des gens pour les accepter ?

(2) Les secrets de cette vie et de ses au-delà, les enseignements ésotériques dispensés aux « initiés » des mystiques d’Eleusis, à ceux de l’Egypte, aux pratiques les plus efficaces des Yogas hindous, tout cela vous sera dévoilé dans des ouvrages allant de la mince brochure au livre de 600 pages avec des prix correspondants : de 25 cents à 10 dollars.

Si l’Amérique vient en tête quant à la production de ce genre de littérature, elle n’en a pas tout à fait le monopole. Dans un genre apparenté, je trouve en français, « Les prières qui guérissent (750 frs), « Les prières merveilleuses » guérissant toutes les maladies physiques et morales (300 frs), les « Invocations » qui guérissent les maladies des animaux domestiques (600 frs). Ce qui nous ramène aux formules abracadabra de nos anciens sorciers, ou aux mantrams de l’Inde, car on nous fait comprendre que ce sont ces prières qui, par elles-mêmes, ont une force efficace et non pas celui à qui elles s’adressent : dans ce dernier cas, les termes de la prière importeraient peu et le résultat obtenu n’en dépendrait pas. Ou bien, il faut comprendre que ces prières-là agissent sur celui à qui on les adresse comme une contrainte irrésistible, qui le soumet à une force supérieure à lui, c’est donc, alors, un procédé magique.

Le sortilège du mystère




Photo : Rosicrucian Park, San José, USA.


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A propos du post « L’islamisation de la France »

Email reçu :

« Pourquoi cette islamophobie ? »

Réponse :

L’invasion de l’Irak (plus d’un million de morts), le sort des malheureux habitants de Gaza, la guerre en Afghanistan et l’éventuelle attaque contre l’Iran ne doivent pas susciter la compassion de l’opinion publique occidentale. Afin d’éviter des manifestations pour la paix et le retrait des forces d’occupation, les musulmans sont présentés comme des personnes peu sympathiques, des brutes fanatiques et des excités sanguinaires que l’on doit éduquer selon des valeurs occidentales.

D’autre part, les musulmans sont très méfiants à l’égard du nouvel ordre mondial. Ils subodorent l’œuvre du Dajjâl (l’Antéchrist). Ils seront donc des proies moins faciles du plan Blue Beam. « le projet Blue Beam de la NASA est une stratégie pour imposer la religion du Nouvel âge avec " l'Antéchrist " à sa tête et ce en quatre phases. Derrière cette formulation religieuse se dissimulerait un plan scientifique mettant en œuvre des technologies spatiales high-tech. La religion mondiale unique serait la fondation même du nouvel ordre. »

Devant l’arnaque du plan Blue Beam, des musulmans installés en Occident pourraient s’insurger. Mais victimes de l’impopularité que l’on distille contre eux depuis des années, leur insurrection ne s’étendra pas au reste de la population. Ce sont les deux principales raisons de l’islamophobie savamment orchestrée par des officines spécialisées dans la manipulation et la désinformation.

mercredi, juin 30, 2010

L'islamisation de la France


Curieusement, alors que des armées majoritairement judéo-chrétiennes occupent plusieurs pays musulmans et se préparent à attaquer l’Iran, on parle beaucoup de l’islamisation de la France.

En réalité, des intérêts judéo-chrétiens ne reculent pas devant la guerre pour soumettre des pays de culture musulmane dotés d’importantes ressources naturelles. Méfions nous des rumeurs et des médias, car en temps de guerre il y a une propension à la mythomanie.

C’est un fait, la société occidentale est livrée à la barbarie économique depuis que les politiciens soutiennent un capitalisme mondialisé, incontrôlable et destructeur. Chaque jour, nous constatons les liaisons dangereuses des politiciens avec les puissances de l’argent.

En France, le système Sarkozy bat son plein sans vergogne. Du Fouquet's à « Air Sarko », un avion de 180 millions d’euros, Nicolas Sarkozy ne dissimule pas son goût du lucre. Pour rester au pouvoir malgré ce travers que la morale réprouve, il a recours à des techniques de manipulation bien connues. Par exemple, réveiller les vieux démons de la peur et de la haine est l’un des moyens utilisés par tous les chefs de gangs politiques.

Les exploiteurs savent parfaitement diviser les exploités. C’est de cette façon qu’une poignée de prédateurs arrive à contrôler des millions de personnes. Le « péril islamique » fait partie de la stratégie des profiteurs du système.

La peur de l’islamisation de la France et les problèmes que pose l’immigration sont habilement orchestrés par les puissants afin de détruire le tissu social français, de créer un sous-prolétariat taillable et corvéable à merci, de développer la délinquance, de désigner à la vindicte populaire des ennemis de l’intérieur, notamment la fantasmatique cinquième colonne d’un futur Califat d’Europe... La légitime vindicte du peuple des contribuables est-elle de cette façon adroitement détournée de la véritable cible : les riches exploiteurs et leurs complices les politiciens parasites ? Bien entendu, on ne peut nier le rôle des islamistes persuadés d’être missionnés par Dieu pour imposer leur théocratie. Mais ces fanatiques minoritaires ne sont que des imbéciles utiles. Les véritables maîtres du jeu, les seigneurs du nouveau féodalisme international ne sont pas issus du monde islamique, ils se trouvent à Londres, à Washington et dans d’autres capitales comme Paris, Bruxelles, Berlin, Tel-Aviv…

Le sarkozisme ne fait rien pour lutter contre le chômage des jeunes, et il n’est pas franchement avenant à l’égard de la jeunesse française issue de l’immigration musulmane. La ghettoïsation, le chômage et la pauvreté caractérisent cette population. De plus, les valeurs modernes sont fondées sur le culte de l’argent et le mépris du « loser ». Tous ces élément contribuent à générer dans de nombreuses cités une économie souterraine et les gains faciles de la drogue et de toutes sortes de trafics. Des jeunes, condamnés au chômage ou au RSA à vie comme leurs parents, s’organisent donc en bandes et parviennent à contrôler des territoires, n’hésitant pas à brûler des commissariats gênants. D’ailleurs, la police de proximité, qui pouvait déranger les délinquants, ne fut-elle pas supprimée par Sarkozy quand il était ministre de l’Intérieur ?

La barbarie capitaliste doit se dissimuler. Elle crée donc un écran de fumée avec la peur du terrorisme et de la délinquance. La délinquance est provoquée en grande partie par un chômage endémique. Depuis quarante ans, le capitalisme utilise la précarité, la paupérisation et la criminalité pour contrôler les populations. Dernièrement, le lamentable débat autour de l’identité nationale a démontré qu’un objectif prioritaire du gouvernement est de semer la zizanie et d’attiser des ressentiments au sein de la population pour mieux la dominer.

La prétendue islamisation de la France est beaucoup moins virulente que la propagation du bouddhisme. Six millions de musulmans disposent de deux mille mosquées réparties sur le territoire français. Or, les bouddhistes ont proportionnellement QUARANTE fois plus de lieux de culte que les musulmans. En effet, Il y a une mosquée pour trois mille croyants et un centre bouddhiste pour 75 pratiquants. En France, le nombre de bouddhistes d’obédience lamaïste est estimé à quinze mille personnes réparties dans deux cents centres d’enseignement du dharma, selon le site http://bouddhisminfo.voila.net/france.htm

Si les musulmans avaient les mêmes possibilités financières que les bouddhistes, le même modèle de d’expansion qu’eux et une véritable volonté de prosélytisme religieux, la France compterait 80 000 mosquées au lieu de seulement 2000…


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Une psychiatrie spirituelle : défi ou hérésie ?

mardi, juin 29, 2010

Le pays de cocagne

Paresse et méditation non attentive
Chers amis, mon livre, « l’éveil pour les paresseux » vient de paraître aux éditions Charles Antoni L’Originel. Suite à certaines réactions, je voudrais profiter de cette occasion pour remettre quelques pendules à l’heure. En effet, mon approche peut sembler en contradiction avec ce que d’autres ont dit, mais que voulez-vous, lorsqu’il est question d’éveil, de ressenti, les mots ne sont non pas trop pauvres mais beaucoup trop riches pour pouvoir l’exprimer. Jean Klein m’a dit un jour : « une fois que vous serez parvenu à ce moment où vous vous dites j’ai compris, il est important de le formuler avec vos propres mots », et dans ce cas je n’ai pas hésité à appeler un chat un chat. Même si cela peut faire miauler certain, il serait dommage de nous laisser égarer par des questions de terminologie. Encore une fois, il ne s’en suivra aucun enseignement, conférence, dogme ou je ne sais quoi. Il ne s’agit que d’un partage, rien de plus.
Nous allons, si vous le voulez bien, faire une expérience extrêmement simple.
Nous allons pendant un moment pratiquer le rappel de soi, pratiquer la présence à soi,
pratiquer la conscience de soi.
Pour cela, je voudrais que vous vous assuriez qu’en ce moment même vous êtes sûr et certain d’être en train de regarder, d’être en train de lire ces mots en même temps qu’ils défilent, comme si vous vouliez être convaincu que vous n’êtes pas en train de rêver.
Allez y…
Cette attitude, je l’appelle le « je regarde se sachant regardant ».
Vous êtes donc là, totalement conscient que vous est en train de lire, totalement conscient que vous êtes en train de regarder, totalement conscient d’être conscient.
Si j’insiste tellement, c’est afin d’être sûr que vous m’avez parfaitement compris.
Vous allez cette fois faire l’expérience inverse (sans changer la direction du regard) vous allez refuser toute votre attention à ces mots qui défilent. Une sorte d’anti-rappel de soi, d’anti-présence à soi, d’anti-conscience de soi…
Allez-y, enlevez l’attention, enlevez le regard, enlevez le « regard se sachant regardant », et pendant que vous y êtes, enlevez aussi l’être. Oui c’est ça, au lieu de vouloir être, essayez de ne pas être. Il est souvent dit qu’il faut être ici maintenant, et bien faites l’inverse, essayez de ne pas être ici et maintenant. J’aimerais tant que l’un d’entre vous puisse me donner la recette, que l’un d’entre vous puisse me donner le truc, parce que voyez-vous, je n’y suis jamais arrivé. Sans effort, sans (faire) absolument aucun effort, je ne peux faire autrement que d’être toujours ici et maintenant. Je n’arrive pas à ne pas être, encore moins ailleurs, et encore moins dans un autre temps.
De toute évidence, je présume que vous aussi vous n’y arrivez pas, et savez-vous pourquoi ? Savez-vous pourquoi vous est-il absolument impossible de ne pas être, pourquoi vous est-il impossible de retirer le regard ?
C’est parce que « avant », « juste avant » c’était déjà en train de regarder sans personne pour regarder.
C’est-à-dire que ça regardait sans savoir que ça regardait, ça regardait sans qu’un « vous » regarde. Les yeux voyaient, les oreilles entendaient, le dos ressentait le contact de la chaise ou du fauteuil sur lequel le corps est assis, tout comme était ressenti le contact des pieds avec le sol. Personne n’était là pour dire : je regarde, j’écoute, je perçois. Et si tous les actes, pensées, perceptions, sentiments aussi bien qu’émotions n’étaient les actes et les perceptions de personne, c’est parce que tout ceci n’a jamais eu besoin d’un vous pour fonctionner.
La prise de conscience a surgi et s’est superposé sur un « déjà là » qui était déjà là « juste avant ». Ce déjà là c’est ce que j’appelle : l’attention non attentive.
Ce vous, cette impression de vous, n’est qu’une idée, et toutes les confusions d’ordre spirituel résident dans le simple fait qu’elle appartient à quelqu'un, à un vous, et qui plus est à parfaire. Un vous qui croit méditer en se prenant pour un méditant, un percevant, alors qu’il n’a que l’impression de faire et de percevoir.
Entendant ceci, la question qui vient immédiatement à l’esprit est : étant donné qu’il n’y a personne, qu’est-ce qui intervient sans cesse dans ce « déjà là » ? Comment se fait-il qu’il subsiste ce besoin de méditer ? De continuer à courir encore et encore après un être ici maintenant, comme s’il y avait à combler un manque qui manifestement est déjà comblé ? La réponse, il faut la chercher dans la force créatrice, dans ce désir primordial dont je parle tout au long de mon livre. Ce désir qui creuse et rebouche en permanence. Ce désir qui crée et recrée le monde d’instant en instant. Ce désir qui grâce à un manque qu’il doit à tout pris comblé, anime toute la création. Que ce soit le mouvement des galaxies comme celui des électrons. Il est présent partout, dans tous les buts que nous nous fixons, aussi bien dans notre vie professionnelle, que dans notre vie amoureuse, dans le pied de tomate qui pousse tout au fond de notre jardin, et jusque dans ce texte que je suis en train d’écrire. Car rien ne peut s’y soustraire, rien, absolument rien ne peut y échapper. Sans lui, l’univers serait figé et ne pourrait poursuivre son expansion. Pédagogiquement, il est important de comprendre que tout effort, que toutes tentatives méditatives n’ont jamais été effectuées par « vous », mais par cette force primordiale, ce désir créateur. Toute l’intention présente dans la méditation, c’est lui, c’est encore lui.
Lui ne procède à aucun choix, il ne fait que se ruer inévitablement sur tout ce qui bouge. Par exemple s’il est entendu : « vous n’êtes pas le corps », aussitôt il s’y engouffre. Cette simple information devient l’occasion de donner au « vous » le moyen de devenir encore quelque chose. Alors qu’en réalité, il n’y a pas plus un « vous » qui est le corps qu’un « vous » qui n’est pas le corps. Qui est ce « vous » qui n’est pas le corps ? Pour qu’il y ait un « vous » il faudrait qu’il y ait un Qui, un quelqu’un. Seulement voilà, il n’y a personne, sans même un témoin pour dire qu’il n’y a personne. Il n’y a que « CE QUI EST », simplement « CE QUI EST ». Ce « vous » n’a jamais fait quoi que ce soit, n’a jamais ressenti le moindre manque, et n’est pas même à l’origine du plus petit froncement de sourcil. Il n’a toujours eu que l’impression de faire et de percevoir, tout comme de s’émouvoir.
La question du « vous » est une question très difficile, car si la réponse se révèle, c’est par un mode de compréhension radicalement différent de notre mode de compréhension habituel. Jean Klein disait très justement à ce sujet « Quand vous employez l’expression : « vous voyez ce que je veux dire, » cela n’a rien à voir avec l’organe de la vue » Certains vous diront : « vous êtes libre et jamais vous n’avez été enchaîné ». Ici il est dit qu’il n’y a aucun « vous » qui soit libre ou enchaîné. En vérité cela revient au même, ce n’est qu’une question de terminologie, voir de pédagogie.
Maintenant, concernant la méditation. Afin de bien comprendre ce que j’entends par ce mot, permettez- moi tout d’abord de démontrer ce qu’elle n’est pas.
Pour ça, il vous suffit d’imaginer qu’elle serait votre réaction si l’on venait brusquement vous réveiller en plein sommeil, vous disant : allons réveille-toi ! il faut que tu médites, que tu prennes conscience de toi, que tu observes ton corps, tes pensées, tes perceptions, tes émotions et sans contrôle, bien entendu, il faut absolument que tu te libères de tes conditionnements etc., etc. Imaginez ne serait-ce qu’un instant votre réaction… De toute évidence vous vous réveilleriez au beau milieu d’un cauchemar vous écriant : « Mais foutez moi la paix ! j’étais si bien là en train de dormir ! ».
« Juste avant » durant votre sommeil, il n’y avait que « Suis », « Qui » et « Je » étaient donc absents, c’était le pays de cocagne, c’était la complétude, il n’y avait que méditation sans méditant, sans regardant, sans percevant. Une attention inconsciente d’elle-même, une sorte de rien, si heureux de n’être rien, qu’il n’aurait pas l’idée ni même l’envie de devenir quelque chose. Aucun trou à creuser, aucun trou à reboucher, même la force créatrice sommeillait elle aussi. Jean Klein parlait souvent de méditation sans méditant. (Ce qui d’ailleurs n’est pas évident à comprendre). La véritable méditation ou attention non attentive, c’est la méditation du sommeil profond à l’état de veille. Et il se trouve qu’elle est encore là quelque temps après le réveil, nous attirant à elle comme l’écho d’un merveilleux souvenir. C’est sans doute le meilleur moment pour en profiter.
Tout d’abord il est important que vous soyez bien entré dans l’état de veille. Pour ça, levez vous, et sur le pouce prenez une tasse de thé ou de café, mais sans vous attarder. Puis, affalez-vous dans un fauteuil, c’est tout ce que vous avez à faire. Vous allez vous rendre compte que cette méditation dont nous parlons, tout le corps en est encore imprégné comme s’il était plongé dans un bon bain en ayant nullement l’envie d’en sortir. C’est là que la paresse intervient dans sa forme divine si j’ose dire, car les résidus du sommeil profond sont encore présents. Cette paresse se manifeste alors comme une aide, non pas pour rentrer chez nous puisque nous y sommes déjà, mais pour éviter d’en sortir. Dans cette présence, dans ce « déjà là » la recherche, l’investigation, les expectatives, les pratiques et les divers prises de conscience qui pourraient survenir apparaissent comme totalement superflues, et surtout complètement à côté de la plaque. (On) y est si bien, qu’on réalise que quoi que l’on fasse, cela ferait fuir inexorablement ce bonheur sans causes et sans limites.
Grâce à cette simple constatation, la paresse gagne du terrain, gagne de l’ampleur. Laisser faire car vous, vous n’avez rien à faire, et de toute manière, vous n’avez jamais fait quoi que ce soit. La méditation qui était jadis intentionnelle perd peu à peu de sa force, de son intensité. L’effort fait place à l’absence d’efforts, parce que l’intellect étant cette fois informé est maintenant persuadé que tout effort nous en éloigne. Toute la force créatrice qui s’investissait dans la méditation s’épuise et renonce elle aussi. Il n’y a plus d’attention à… ni d’attention vers… l’attention est inattentive, il n’y a que pure réceptivité. « Qui », n’ayant plus rien à faire se met à fondre comme neige au soleil, puis disparaît. Et lorsque « Qui » disparaît, c’est l’éveil, sans rien ni personne à éveiller. C’est dans le moins que ça se passe, jamais dans le plus. Lorsque « Qui » disparaît, « Je » l’ego (selon mes propres mots) retrouve alors sa verticalité, son impersonnalité. Il retrouve alors sa nature originelle en tant que pur « Je » non illusionné, étant uniquement là pour perpétuer le mouvement comme avant l’aube de notre 4ème anniversaire. La question « Qui » suis je ? n’a alors plus aucun sens. Elle rappelle le mauvais souvenir d’une mauvaise question, qui en raison de ce « Qui » contenu en elle, a tourné le chercheur dans une mauvaise direction. Le chercheur, c’est elle qui l’a créée, c’est aussi elle qui lui fait ensuite endosser le rôle de méditant, de témoin, car tant que « Qui » est là, le chercheur a encore et encore l’occasion, ou plutôt l’impression d’être quelque chose. L’éveil n’est l’éveil de personne. L’éveil est aussi universel que l’espace qui nous entoure, aussi universel que l’air que l’on respire.
Il n’y a rien à chercher, rien à trouver, la dualité, la non dualité n’est pas le fruit d’un combat, celui d’une guerre sans merci entre le 1 et le 2. Mais la compréhension pleine et entière que c’est à partir de « SUIS », que le 2 s’actualise comme existence au sein de l’ETRE. Comme le dit Marigal : « la forme prend forme dans la non forme ». Le 2 étant l’outil primordial permettant à l’univers de se créer et de se recréer à chaque instant. Sans 2, il n’y aurait pas de manifestation. « Suis », le 1, ne fait rien, ne regarde rien, il est seulement l’arrière-plan qui rend tout cela possible.
Pour terminer, gardez toujours présent à l’esprit que tout ce que je vous dis là est déjà trop. Car c’est le « avant » le « juste avant » de toute chose. Ce dont nous parlons est si proche que le mot proche est déjà trop loin. Ne faites rien, savourez simplement ce qu’absence d’effort veut dire. Pas d’effort, pas de mental. Comme l’eau d’une marmite ne peut bouillir sans feu, le mental ne peut subsister sans effort. L’absence d’effort est LA condition sine qua non de l’éveil. Le pays de cocagne est toujours là, parce qu’il a toujours été là de toute éternité. Et malgré que l’on ne sache pourquoi, quelque chose a seulement donné l’impression qu’un « vous » l’avait pour un moment quitté. Tout est ok, tout est parfait, tout n’est que beauté infinie. Bonnes nuits à toutes et à tous.
Franck Terreaux
Editions L'Originel http://www.loriginel.com/

Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...