vendredi, août 27, 2010

Questions à Joël Labruyère


Dans l'Apocalypse, il est écrit : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. »

Joël Labruyère n'est certainement pas un tiède. C'est un franc-tireur qui combat le système et dynamite toutes les idoles idéologiques et religieuses vénérées par l'humanité. Dans le monde de la spiritualité, ce guérillero pratique la stratégie de la terre brûlée. Mais s'il harcèle impitoyablement le spiritualisme tronqué du Kali Yugä, Joël Labruyère demeure fidèle à une Gnose éternelle et à son arcane : le moi des profondeurs, la « conscience elfique ».

« Le moi des profondeurs, écrit Jean-Louis Bernard, est une supra-conscience ou conscience parallèle, inconsciente, qui est celle du double. Inconnue de la psychanalyse de Freud, soupçonnée par celle de Jung, elle est absente aussi de l'anatomie occulte propre aux écoles de yoga – ce qui démontre que la tradition hindoue du yoga est aujourd’hui tronquée. »

Un peu de philosophie pour commencer. On se doute que l’esprit elfique méprise notre intellectualité, mais il important de comprendre cette tournure d’esprit si différente de la manière de penser à laquelle nous sommes habitués dans notre culture humaine. L’intelligence elfique est-elle comparable à l’intelligence humaine ?

Réponse de Joël Labruyère : Non. La conscience elfique transcende le plan humain. La culture humaine considère qu’il n’y a que sa représentation du monde et sa manière de penser, mais il y a d’autres dimensions de conscience.

Est-ce que les états transcendants comme ceux dont témoignent les mystiques et les spirituels atteignent la dimension elfique, comme vous l’appelez ?

Réponse : Non. Les états transcendants humains demeurent humains quoiqu’ils puissent s’exalter au point de s’imaginer atteindre le divin. Les hommes vivent dans des projections mentales, émotionnelles et spirituelles. Ils adorent leur propre reflet dans une mare stagnante qu’ils appellent “l’au-delà”. Ils sont victimes d’illusions transcendantales.

L’esprit elfique est une conscience qui vit dans l’Ether. Cet esprit n’est pas tributaire du mental analytique et des émotions astrales. La conscience humaine est parasitée par la pensée qui est un miroir où l’être prend conscience de lui-même. C’est sa façon de se sentir exister individuellement dans la dimension terrestre où il est tombé.

L’esprit elfique s’exprime à travers le corps éthérique qui est la dimension christique décrite par certains clairvoyants. Pour utiliser le langage spiritualiste, on pourrait dire que l’esprit du Christ provient de la dimension elfique, alors que l’esprit humain est “satanisé”, c’est à dire terrestre.

Un être humain peut-il s’élever jusqu’à cette conscience christique éthérique ?

Réponse : Oui, s’il abandonne le vieil homme et le fatras culturel et religieux.

La mort du vieil homme nous semble être un saut périlleux dans le vide. C’est pourquoi beaucoup en parlent, mais peu le réalisent. On voudrait bien mourir à soi-même pour trouver le Soi éternel, mais on ne voit pas comment faire. On s’exerce à toutes sortes de disciplines, on suit des gourous qui prétendent y être parvenus, mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs.

Pourquoi est-il si difficile de se libérer ?

Réponse : Les humains ne veulent pas abandonner leurs chaînes par peur de l’inconnu. Ils préfèrent la sécurité. C’est l’obstacle fondamental. La raison en est qu’ils manquent d’imagination pour se représenter la vraie vie. Ils n’ont pas la foi qui soulève les montagnes des préjugés. Ils ne désirent pas la liberté, quoiqu’ils disent. Sinon, ils trouveraient l’issue comme un noyé cherchant désespérément de l’air.

Avons-nous des croyances et des rêves qui nous tiennent lieu de réalité ?

Réponse : L’au-delà est le reflet subtil de l’existence terrestre. Tout ce qui existe ici-bas possède son reflet dans l’au-delà.

Le monde spirituel avec ses paradis et ses enfers est le reflet des pensées et des désirs accumulés depuis l’origine de la vie sur cette planète. Dans l’au-delà, l’homme prend ses désirs pour des réalités, mais tout est soumis à la dissolution, quoique sur un temps très étiré, dix fois plus ralenti que dans la matière. Ceci fait croire aux entités spirituelles qu’elles sont immortelles. Mais lorsqu’un cycle cosmique arrive à sa fin, il y a des cris et des grincements de dents dans les paradis artificiels de l’au-delà. On se mord la langue car il faut déguerpir, et les soi disant êtres de lumière qui peuplent les hiérarchies lucifériennes sont dissous, tandis que tous les anormaux de l’invisible, sont éjectés sur la terre, comme cela arrive de nos jours. Toutefois, les rapaces de l’invisible tiennent bon. Ils survivront en s’adaptant.

On dit que Satan est lié mais qu’il est libéré à nouveau. Disons qu’il est en mauvaise posture. C’est pourquoi il met en place dans l’urgence une nouvelle religion mondiale. Mais il a encore de beaux millénaires devant lui, avant que la surface de la terre ne soit devenue un champ de poussières.

Et l’aide des anges, des saints, des esprits désincarnés qui inspirent les médiums ?

Réponse : Ce sont des phénomènes qui apparaissent et se dissolvent. Les hiérarchies angéliques régulières vivent sur des dimensions qui ne sont pas contaminées par notre pollution psychique. Quant aux morts, une âme désincarnée ne stagne pas dans l’au-delà. Soit elle revient en incarnation, ou bien elle se transfère sur une dimension éternelle, au-delà du système planétaire.

Les messages “d’en-haut” proviennent généralement du plan de l’illusion astrale. Les hiérarchies de l’au-delà se maintiennent artificiellement en soustrayant l’énergie des humains. Il y a des égrégores puissants qui survivent en transférant l’énergie des religions de la terre, il y a des organisations magiques au service d’entités rétrogrades qui sont le déchet d’anciennes civilisations.

Ces hiérarchies vampiriques s’imaginent être des bienfaiteurs de l’humanité. Ces entités sont parfois bonnes, quoique ignorantes et inconscientes de la souffrance qu’elles génèrent sur la terre – comme les riches en ce monde se moquent des nécessiteux mais se livrent aux bonnes œuvres pour garantir leur sécurité.

Les humains souffrent pour entretenir ces parasites et les élites qui leur servent de relais sur la terre, tous les puissants.

Si vous émettez des pensées triviales, elles nourrissent les entités inférieures, mais si vous émettez des prières, celles-ci nourrissent des entités supérieures. Alors, quel comportement adopter pour se libérer ?

Les sages recommandent de ne plus entretenir de commerce avec l’invisible. “Soyez votre propre lumière” disait Krishnamurti. Y a t-il des êtres spirituels qui n’exploitent pas le genre humain ? Qui sont les hauts elfes et les immortels ?

Réponse : Les hauts elfes et les immortels dont parlent les légendes ne vivent pas dans l’au-delà du monde, mais sur une dimension supérieure de l’Ether.

Pour rejoindre ces dimensions sublimes, il faut sortir du circuit vie-mort, et se fabriquer un corps d’immortalité.

Il est écrit : “Dieu est plus proche que les pieds et les mains”. Cette parole signifie que la dimension de l’Eternité n’est pas éloignée extérieurement dans l’espace.

Nous sommes spirituellement dans cette dimension, ici même. Il suffit de prendre conscience de notre nature intérieure réelle. Cela nécessite une mutation totale. C’est le grand problème…

Comment prendre conscience de notre vraie nature ?

Réponse : On peut le formuler de diverses manières. Il semble que ce qui a été tenté par de grands instructeurs spirituels a eu peu d’impact car nous sommes obtus.

L’être humain écoute d’une oreille, et s’enthousiasme, mais il oublie tout l’instant d’après. A un moment, il parle de Dieu, de l’absolu et de la libération comme d’un bien désirable, et le moment d’après, il retombe dans ses soucis et les trivialités affligeantes. Si vous devez vous soucier de quelque chose dans la vie, alors, inquiétez-vous pour votre salut éternel, et ne vous en faites pas pour le reste. Hélas, que de tracas pour entretenir le corps, et quelle dispersion dans un million de sottises !

Pour prendre conscience de notre nature réelle, il faut abandonner l’identification à notre nature illusoire. Il faut dépasser l’identification à l’esclave, ce misérable humain, ce nigaud qui s’est laissé séduire par les autorités terrestres et leur obéit comme un enfant. Parfois, l’enfant se révolte. On le gave alors de sucettes idéalistes.

Il est pourtant possible de se désidentifier de l’esclave, autrement dit, de se hisser au-dessus du troupeau. Observez ce qu’enseignent les autorités ? Que disent-elles sur la vie et la mort ?

Avec quels mensonges nous a t-on lavé le cerveau depuis votre naissance et durant les millénaires qui ont précédé ?

Pour nous exploiter, on nous maintient dans l’ignorance de votre origine.

Le moyen le plus efficace pour le dressage des esclaves, c’est la crainte et la croyance qu’ils sont des êtres mortels. La peur et la mort. Et la peur de la mort.

Vous croyez que vous êtes mortels, et vous avez peur de la mort. Ayant peur, vous obéissez pour ne pas aggraver votre cas. Cette obéissance craintive vous conduit à vous soumettre aux autorités dans tous les domaines : philosophique, religieux, social, médical, politique, financier, etc… ou d’adopter les beaux idéaux qu’ils réservent aux récalcitrants. La plus révoltante des manipulations auxquelles vous avez été soumis, la tromperie la plus funeste, c’est de croire que vous êtes un corps de matière avec un vague principe d’âme. Dans l’époque moderne, cette âme n’est même plus utile, et les psychologues ont trouvé mieux avec l’inconscient glauque.

Sur quoi peut-on s’appuyer pour redevenir conscient de notre véritable nature ? Si la conscience qui découle de notre identification au corps matériel, est constituée de croyances, de rêves et d’illusions, sur quoi s’appuyer ?

Réponse : la pensée s’appuie sur des leurres, sautant d’une illusion à l’autre, et nous laissant finalement dans le désarroi. Donc, on ne peut pas compter sur elle. On la laisse à ses singeries puisqu’on ne peut la supprimer. Quant à la conscience identifiée à la réalité corporelle, qui est notre base tangible, la cause de notre disparition lorsque le corps est usé, comment transférer cette conscience sur un support immortel ? Vous comprenez la question ? Il ne suffit pas de croire qu’une conscience pourrait se libérer sans disposer d’un corps spirituel. La religion et la philosophie se contentent d’abstractions et de principes creux : l’esprit, l’âme, etc.

Le secret qu’on nous cache, c’est que nous disposons déjà d’un corps spirituel, le corps éthérique, qui, à l’inverse du corps matériel, se régénère en permanence. Il pourrait devenir immortel si…

Si… ?

Réponse : Si on enseignait aux humains qu’ils sont immortels ! Si on leur disait qu’ils peuvent retrouver leur nature éternelle en cessant de s’identifier à leur structure psycho-corporelle mortelle.

Le secret réside dans le corps éthérique - la forme elfique de l’éther – notre double énergétique. Ce corps vital épouse la forme du corps physique.

Tandis que le corps matériel se dirige droit vers la décrépitude et la mort, le corps éthérique, à l’opposé de l’entropie naturelle, est dans un état de constant rajeunissement. Vous pensez bien que cela est enseigné nulle part, ou alors de manière très secrète.

Le corps éthérique puise à une fontaine de jouvence perpétuelle. Alors que le corps physique s’use, le corps éthérique se régénère en permanence. N’est-ce pas un processus intéressant ?

On pourrait en déduire qu’il est possible de devenir immortel si on trouve le moyen de transférer notre conscience sur la dimension éthérique où agissent des forces de régénération. C’est bien cela ?

Réponse : Exactement. Mais il y a un problème. Notre conscience est très fortement identifiée au corps et à la mort, à la suite du lavage de cerveau opéré par les autorités terrestres et les éons.

Imaginez qu’un grand nombre d’humains mutent sur la dimension éthérique, qu’arriverait-il aux hiérarchies qui vivent de l’exploitation de l’énergie humaine ? Ce serait une cessation d’activité. La nature entière se sublimerait de manière accélérée sur une dimension éternelle.

Pourquoi les enseignements spirituels de bonne foi n’enseignent-ils pas ce merveilleux secret sur le fonctionnement du corps éthérique ?

Réponse : Des alchimistes ont décrit le processus de transmutation, de manière voilée, par des symboles parfois grotesques, parce qu’ils ne disposaient pas d’un langage approprié, mais surtout parce qu’il fallait craindre les autorités religieuses et civiles - deux larrons qui vont main dans la main.

Est-il plus facile de concevoir ces choses clairement aujourd’hui ?

Réponse : Oui. Il y a des forces spirituelles qui agissent dans ce sens, et nous bénéficions de la percée opérée par les chercheurs de vérité du passé, les vrais spirituels qui ont imprimé cette vérité dans l’éther, souvent au sacrifice de leur vie. Toutefois, il serait faux de prétendre que l’immortalisation de l’être est facile. C’est une voie de dépassement de soi. En principe, il faut mettre notre ego sous nos pieds, sinon, on demeure identifié à l’esclave humain.

Si on parvient à anticiper qu’on est un corps éthérique immortel et pas seulement un corps de matière putrescible, cela aide beaucoup. Mais c’est justement ce que la culture terrestre nous cache. La science médicale est une escroquerie. Il suffirait d’un déclic pour reprendre conscience de notre nature immortelle. Que deviendrait la médecine, la science, les lobbies, etc ?

Si le corps éthérique se renouvelle pendant que le corps physique s’use, nous devrions nous retrouver dans un état immortel après la mort, lorsque nous abandonnons le corps derrière nous ?

Pourtant, les enseignements ésotériques expliquent qu’après la décomposition du corps physique, le corps énergétique se dissout progressivement sur la dimension éthérique. Il n’est donc pas immortel ?

Réponse : Il ne peut redevenir immortel si un transfert conscient de notre individualité n’a pas été opéré pendant l’incarnation. Si le signal du processus d’immortalisation n’a pas été envoyé, le corps éthérique du défunt se fond dans l’éther, car il est désormais privé du principe de l’individualité. C’est comme un nuage qui s’estompe.

L’éther doit être structuré par une conscience individuelle. C’est pourquoi, le principe individuel qu’on appelle “christique” doit être sauvegardé à travers cette mutation.

L’incarnation dans la matière permet de maintenir un principe d’individualité cohérent, car le plan physique produit une conscience de la précision – c’est son rôle.

L’être incarné, doté du principe d’individualité, devrait se consacrer à son immortalisation, mais il se disperse dans des activités sans lendemain. Il sert de pile énergétique aux hiérarchies et il engraisse les élites par ses émotions et ses pensées.

Il faut se réveiller du rêve de l’existence. (existare = être dehors) Il faut sortir de l’hypnose culturelle séculaire.

Comment ?

Réponse : Il y avait la pédagogie des anciens Manichéens. Ils enseignaient à leurs élèves à voir lucidement la réalité de l’exploitation en ce monde. Ils arrachaient le masque du Mal cosmique et des autorités qui le servent. Parallèlement, on montrait au jeune initié la beauté du monde originel. Il faisait ainsi la différence entre la mort et l’éternité.

L’âme pleine de désir pour la vie supérieure, dégoûté du monde mortel, il entrevoyait alors le chemin de l’Eternité, et il y consacrait toutes ses forces.

Aujourd’hui, on fait miroiter les délices de l’astral sans montrer la face obscure du monde. Pire, on la dissimule, on la nie, sous le fallacieux prétexte de non-dualisme, si bien qu’on va nulle part. C’est pourquoi, nombre de chercheurs de vérité tombent dans les illusions de l’au-delà ou sous l’emprise de leur Satan subconscient. La plupart demeurent dans les croyances. Ils stagnent en refusant de VOIR.

La force des Manichéens fut de regarder le mal en face, tout en développant une culture artistique légère et joyeuse.

Celui qui veut connaître la profondeur du Bien doit accepter la profondeur du Mal. La vision lucide de la réalité le propulse vers le haut. Si les gens n’avancent pas spirituellement, c’est qu’ils manquent de courage pour aller au fond des choses. Ils flottent dans la tiédeur, ni chauds, ni froids. Et la Vérité les vomit.

Quel est le critère d’une voie spirituelle ?

Réponse : Une véritable voie spirituelle - la voie droite elfique - enseigne le Retour à la vie originelle, à se détourner du vortex de la mort et des séductions des basses hiérarchies. On doit pratiquer la transmutation du corps matériel en un corps immortel. On doit s’extraire du genre humain et de son esclavage, muter dans une nouvelle race immortelle.

Ces paroles sont parfois dures à entendre. Elles ne concernent pas tout le monde. On ne peut les dire qu’à celui qui démontre un intérêt sincère pour la haute spiritualité.

L’Absolu n’est pas de l’ordre de l’humain ordinaire et il ne peut se confondre avec un quelconque idéalisme. La vie divine est une conquête héroïque. C’est pourquoi, nous préférons lever toute ambiguïté en parlant d’une voie radicale elfique, d’un retour à l’éternité, sans nous mêler de spiritualité évolutionniste et d’idéalisme mondain.

La terre n’est pas un but pour l’être elfique. Il sait que le monde physique est progressivement en train de s’user et que toute forme se dirige vers la destruction finale. Les matérialistes pensent autrement, et nous pouvons les comprendre car ils n’ont que la matière à adorer. Or, le salut de la nature passe par sa transfiguration sur la dimension originelle de la vraie vie.

Le combat pour une civilisation terrestre est un combat d’arrière garde en cet âge noir. Une authentique voie spirituelle est radicalement Spirituelle. Elle doit nous reconduire vers la Terre promise de l’Eternité. Il faut savoir ce qu’on veut. Beaucoup s’égarent en tentant de préserver ce qui n’a pas de caractère d’éternité. Si l’on éprouve de la compassion pour les êtres, alors, il faut se hâter de mettre nos âmes à l’abri, pour aider les autres depuis un plan plus élevé. Sinon, tout le monde se noie.

Sommes-nous aidés depuis une dimension supérieure ?

Réponse : Nous ne pourrions pas parler de ces choses si des intelligences supérieures ne maintenaient des lignes de communication, et si elles n’émettaient des signaux rédempteurs en direction de cette pauvre planète. Toutefois, nous ne voulons pas être des parasites. Nous voulons la victoire par nos propres efforts, et d’ailleurs, on ne nous l’apportera pas dans une pochette surprise. L’heure de l’embarquement a sonné, et nous pouvons avoir confiance dans le fait que des vaisseaux spirituels surveillent le transfert des âmes vers les zones universelles où règne le Bien, le Beau et le Vrai.

N’y a t-il pas un espoir de redressement de la civilisation terrestre ?

Réponse: Pourquoi le cycle de l’âge noir s’infléchirait-il ? Si vous sortez vous promener dans la campagne, observez bien le paysage. De jour en jour, on constate que ceux qui s’intitulent humains coupent les arbres autour d’eux, dans leurs jardins, et souvent les plus beaux individus du règne végétal, comme obéissant à un signal collectif de destruction. Ils ne font qu’obéir à une impulsion. Ils vous affirment avec un aplomb diabolique que l’arbre qui était là depuis des dizaines d’années, subitement, il fait trop d’ombre à la maison, ses branches menacent de tomber sur le toit, ses feuilles mortes encombrent la gouttière, ou bien tombent dans la piscine, etc. Sur le bord des routes, c’est pour la sécurité, et dans les forêts c’est pour le profit.

En rentrant chez elle, une dame voit avec ahurissement que son mari a abattu le grand saule devant leur maison, comme s’il avait été pris d’une envie de meurtre. Il ne pouvait trouver une raison justifiant son acte. Ce sont là des gens qui aiment leur jardin et qui sont pour la protection de l’environnement. Le destructeur de la nature est partout à l’œuvre, acharné avec sa tronçonneuse, qui, une fois en marche, dévore tout sur son passage. Plusieurs hectares sont coupés chaque minute. Faites le calcul pour une heure et pour une année.

De quelle amélioration du monde parlez-vous ? Croyez-vous que les bureaucrates des forêts éprouvent votre compassion pour la nature ? Allez-vous les convaincre de l’utilité de protéger le peuple des gnomes, les ondines et les sylphes ? Allez-vous leur tirer une larme sur la disparition des papillons ? Vous risquerez-vous à leur expliquer qu’un papillon est un être spirituel qui danse dans l’extase de ses couleurs, illuminant ainsi la dimension subtile autour de la terre ? Irez-vous vous faire ridiculiser aux réunions écologiques avec votre magie de la nature et la fonction spirituelle des papillons ? Plusieurs hectares de forêts sont détruits chaque minute sur la terre. Faites le calcul.

Quand l’Inde n’aura plus un seul fagot pour brûler ses morts de manière rituelle, ce sont les forêts vierges d’Asie ou d’Amérique du sud qui partiront en sacrifice d’agréable odeur aux naseaux de Shiva. Om Shiva ! Jaï ma kali ! Partout le béton avance. Avant de construire une maison, aujourd’hui on rase toute la végétation alentour. C’est une tendance générale qui est inspirée à l’homme par un certain type de démons du matérialisme. Ces démons de la matière jubilent lorsque les arbres tombent, car l’arbre constitue un ancrage spirituel pour l’être humain. L’arbre était un rempart pour l’humanité car c’est une émanation de l’âme collective. La nature entière est une extériorisation de la vie intérieure. On assiste donc à un mouvement de retrait des espèces en voie d’extinction. En perdant son environnement végétal, l’homme perd aussi sa conscience. Par exemple, on sait que les gnomes qui travaillent dans les racines, nous procurent un esprit de vigilance et stimulent l’éveil intérieur. Et oui, le gourou de l’éveil n’est pas dans l’Himalaya, il est dans votre jardin. Les éveilleurs d’importation annoncent la désertification, la religion du désert. C’est l’annonce de la religion mondiale médiatique.

Si le matérialisme est une stratégie démoniaque pour affaiblir l’être humain, pour le robotiser, et si le résultat ultime est la destruction de la planète, quelle est la finalité de ce plan ? Que leur restera t-il lorsque la terre sera devenue un désert ?

Réponse : Il ne faut pas se tromper d’adversaire. Les autorités terrestres ne sont que les représentants des hiérarchies occultes qui vivent sur d’autres dimensions, comme par exemple les entités spirituelles de Mars. Voyez l’état physique de la planète martienne. Les entités de cette zone ne vivent pas dans un environnement biologique. Ils peuvent désirer posséder des corps organiques comme on utilise une voiture, mais leur monde est spirituel. Pour mieux s’infiltrer dans nos corps, ces esprits détruisent d’abord notre environnement naturel protecteur. Ils ont hypertrophié le mental analytique pour établir la civilisation matérialiste qui a envahi la terre depuis deux siècles. Ce sont des créatures mentales hyper intelligentes dont les savants matérialistes, les techniciens et les mathématiciens sont les médiums inconscients. La science et la technologie servent leur plan de conquête. La nature organique n’a aucune utilité pour eux, et au contraire, elle doit être rasée comme un virus détruit la barrière immunitaire pour s’installer dans l’organisme. Ces martiens sont les véritables esprits-serpents qui sont à l’origine du mythe de la chute de l’homme hors de l’Eden. C’est à partir de la sphère spirituelle de Mars que l’attaque a commencé. L’homme terrestre adamique a transité par la dimension de Mars (au plan spirituel), avant sa déportation sur la Terre. Le nom ADM (Adam = sang) est le même que M-ADM (mars = la planète rouge). Le sang rouge est polarisé par le fer de mars. Nous sommes des cousins de ces envahisseurs spirituels. Notre sang est un élixir éthérique qui doit leur procurer une énergie vitale directement assimilable. C’est pourquoi, mus par leur farouche instinct guerrier, ils ont envahi notre sphère psychique, d’abord en s’introduisant dans le subconscient humain, puis en mettant en place la civilisation matérialiste scientifique. Enfin, ils prendront possession des corps en expulsant l’individualité humaine qu’ils ne peuvent pas anéantir, mais seulement domestiquer et robotiser.

N’y a t-il pas une résistance instinctive de la part des castes dirigeantes qui prospéraient dans l’ancien système en s’appuyant sur la religion et non sur le matérialisme ?

Réponse : Les esprits de Mars les ont d’abord réduit à l’impuissance. Ils ont attaqué les élites aristocratiques qui maintenaient le peuple dans un enracinement traditionnel. Le premier acte fut de prendre le contrôle des religions, puis des trônes, et enfin des masses. C’est un puissant génie de Mars, incarné dans le médium Ignace de Loyola qui a lancé cette opération gigantesque. Ayant pris possession de l’église catholique, les envahisseurs se répandirent sur toute la terre, s’infiltrant dans les palais et les temples. Puis, ils lancèrent l’assaut révolutionnaire, d’abord en France, grâce à l’argent de leurs alliés incarnés dans les banquiers juifs qui constituent la nouvelle aristocratie planétaire. Finalement, les démons de Mars, élimineront les argentiers juifs lorsqu’ils pourront se passer de leurs loyaux services. Le complot juif international n’est pas qu’un mythe, mais il ne fonctionne pas comme les antisémites l’imaginent. Les maîtres du jeu exploitent le messianisme Judaïque pour canaliser les juifs dans leur rêve atavique de domination sur la Terre promise. Les juifs amusent la galerie dans les médias et la société du spectacle, mais la haute politique leur demeure fermée.

Quoiqu’il en soit, il y a une alliance entre les lobbies occultes pour établir l’ordre mondial. Après, ils recommenceront à se combattre pour la suprématie sur les dimensions invisibles. Tout cela est finalement réjouissant. Les titans se détruiront les uns les autres dans le Ragnarok final.

A propos du complot Jésuite, certains spécialistes de la conspiration prennent cela plutôt à la légère. On ne voit pas comment un ordre ecclésiastique pourrait dominer le monde et tenir l’égrégore Judaïque et les puissants Rothschild sous contrôle ?

Réponse : Il ne faut pas juger selon les apparences. Ceux qui analysent la situation planétaire d’après les effets visibles et médiatiques de la politique mondiale, sont des ignorants. La logique ordinaire est incapable de remonter jusqu’aux causes. Il faut une conscience ésotérique affinée. Il faut connaître la structure du monde invisible où se tiennent les hauts conseils décisionnels des maîtres de la Terre. Il faut également connaître l’histoire occulte du monde. Les reptilomaniaques qui font remonter le début de l’invasion à Sumer, semblent ignorer que plusieurs civilisations archaïques ont précédé cette époque. Chaque civilisation a généré des hiérarchies d’entités rétrogrades qui parasitent la sphère invisible de l’au-delà. Leurs égrégores se partagent le pouvoir. Il existe trois centres de pouvoir principaux, en correspondance avec les trois centres énergétiques intérieurs de l’homme desquels ces égrégores extraient leur alimentation spirituelle. Tant qu’on ne comprend pas ce système de vampirisation énergétique de l’humain à partir des plans invisibles, on ne comprend rien à la politique. La politique mondiale ne s’explique que pour ces raisons énergétiques et par la guerre spirituelle entre les lobbies vampiriques. De haut en bas de la grande Babylone visible et invisible, il règne une exploitation des ressources énergétiques et principalement de la précieuse essence extraite de l’âme humaine. Cette essence spéciale permet aux égrégores invisibles de se maintenir anormalement dans l’au-delà grâce aux relais des centrales d’alimentation énergétique qui pompent l’émotion et la pensée collective de l’humanité. jadis, les religions magiques, et aujourd’hui la religion cathodique et médiatique. Tant qu’un amateur de conspiration ne peut admettre ce processus, il ne comprend rien à la politique.

L’énigme des Jésuites, c’est à dire l’influence démesurée d’un groupe ecclésiastique discret et numériquement faible, qu’on croit occupé à des bondieuseries, est un leurre extraordinaire.

Ignace de Loyola raconte dans ses mémoires qu’il a été investi par un serpent lumineux qui “lui donnait beaucoup de consolation car cette forme était extrêmement belle, et avait toutes sortes de choses qui brillaient comme des yeux”. C’est lui qui l’avoue par le truchement de ses biographes officiels. Ce n’est pas une rumeur de conspirationiste halluciné. Par clairvoyance, Steiner a identifié cet esprit serpent comme étant un “puissant génie de Mars” ayant pris possession d’Ignace de Loyola. Avant de se lancer à la conquête de Rome, Ignace initia ses premiers disciples à Paris dans une grotte de Montmartre - la montagne de Mars. (voir Rudolf Steiner /Le Karma, tome VI. Pour l’apparition de la “chose en forme de serpent”, voir le “Testament d’Ignace de Loyola raconté par lui-même” au père Louis Gonzalés de Camara / chapitre III)

On peut se demander pourquoi la biographie officielle du fondateur de l’ordre des jésuites ne dissimule pas ce détail scabreux qui semble avoir échappé depuis quatre siècles aux pires ennemis de la Compagnie de Jésus ? Une fois installé à Rome, et ses premiers disciples lancés à la conquête de l’Asie, Ignace déclara à un diplomate français que “sans avoir besoin de quitter son bureau, il contrôlait le monde”.

Comment les jésuites ont-ils pu s’installer en Inde, au Japon, en Chine et dans tous les pays d’Orient où les missionnaires chrétiens n’étaient pas les bienvenus ?

Réponse : La Compagnie de Jésus a étendu sa toile sur un réseau international déjà existant. Quel était ce réseau mondial capable de se croiser avec les jésuites, ces talmudistes chrétiens ?

Ce sont les juifs de la diaspora internationale, installés dans les pays d’Asie depuis plusieurs générations. Ignace était un Marrane d’une famille juive convertie au christianisme et son secrétaire le père Lainez était juif de naissance. On suppose que les recommandations des rabbins d’Occident auprès des communautés juives d’Orient ont favorisé le contact et la collaboration. Le commerce et les opérations bancaires ont été le vecteur de pénétration dans tous les pays du monde, d’abord pour la diaspora juive, et ensuite pour leurs cousins jésuites qui ont profité de ces relations d’affaires pour s’enrichir dans le commerce international - denrées rares et esclaves - mais également le pillage des trésors des Incas et des Mayas.

La relation entre le Judaïsme et la Compagnie de Jésus est pleine d’ambiguïté. C’est une sorte d’union contre nature entre Israël et le Vatican, avec l’antisémitisme comme une épée de Damoclés sur la tête des juifs. Quel est ce grand secret politique ?

Réponse : Nous savons, si nous exerçons notre perspicacité, que la politique occulte est un jeu entre trois pouvoirs au plan cosmique : la classe possédante, les hiérarchies sacerdotales et le pouvoir passif des masses qui est une force d’inertie considérable. Les deux castes dirigeantes disposent du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel par lesquels elles contrôlent les masses. L’humanité en tant que troisième force, sert de réservoir énergétique aux deux castes dominantes. L’humanité est la pile qui alimente les égrégores sacerdotaux de l’au-delà, et elle fournit la richesse matérielle des classes possédantes ici-bas. La caste des grands prêtres de l’invisible organise l’activité religieuse et magique, tandis que la caste politique dynamise l’activité industrieuse et économique. Or, depuis plusieurs siècles, la banque internationale impose sa loi à la religion et aux élites politiques. Le pouvoir est l’otage de la finance. L’argent est devenu l’enjeu de la politique. La finance internationale contrôle le jeu, mais il semble qu’un pouvoir politique supérieur la manipule. L’ordre occulte des jésuites agit sur les hauts grades maçonniques, et influence ainsi la société civile. Il y a donc un équilibre pour préserver les intérêts des trois titans du monde. Ils se déchirent, mais doivent respecter un statu quo pour maintenir la cohérence de l’empire mondial. Comment concilier les appétits voraces des démons du matérialisme avec les intérêts supérieurs des hiérarchies sacerdotales qui règnent sur la dimension astrale ? C’est la grande question de la politique mondiale.

L’ordre mondial est donc fondé sur un contrat entre les trois titans. Aux masses humaines, on donnera une société socialiste, couverte par une élite défendant ses privilèges matériels, et l’ensemble sera coiffé par un régime théocratique représenté par une religion mondiale, chargée de transférer l’énergie vers les éons de l’invisible. Si les titans ne parviennent pas à s’entendre durablement, chacun voulant une plus grosse part de galette, ce sera la guerre totale, symbolisé par l’effondrement de la Grande Babylone. Nous en sommes encore loin, et il faut donc espérer que les processus de la crise vont s’accélérer plutôt que de vouloir les ralentir par des jérémiades idéalistes et pacifistes pour un soi disant “ monde meilleur ”.

Dans ce jeu, le puissant ordre politico-occulte jésuite - dont la Compagnie de Jésus n’est qu’un masque - a pour mission de s’emparer du pouvoir mondial au profit de la caste sacerdotale afin de prolonger le règne des grands prêtres de l’invisible, menacé depuis que l’athéisme s’est répandu sur la terre. Toutefois, l’ordre jésuite, tout en défendant l’ordre sacerdotal ancien, doit s’opposer à un renouvellement spirituel. C’est pourquoi, le jésuitisme collabore avec la science matérielle pour maintenir le dogme d’un univers matériel créé par Dieu. C’est le dogme catholique romain.

Les jésuites sont particulièrement jaloux de leur monopole sur les secteurs de l’astronomie, la cartographie sous-marine, la paléontologie, l’archéologie, etc. Ils s’opposent à toute révélation spirituelle qui réduirait à néant la vision matérielle de l’univers. Vous savez pourquoi ?

Parce qu’ils envisagent d’organiser le système solaire d’une manière rationnelle et technocratique, pour mieux s’en assurer un contrôle bureaucratique. On reconnaît ici la puissante volonté guerrière du génie de Mars qui inspira Ignace : réduire le système solaire à une forme de socialisme théocratique.

Qu’avons-nous à voir dans cette histoire ?

Réponse : A moins de bêler de joie en se faisant tondre par les bergers du monde, ceux qui désirent une libération, n’ont qu’une chose à faire : tourner le dos radicalement à ce monde étranger.

C’est pourquoi, nous parlons de conscience elfique pour mieux signifier notre rejet de toute identification avec la sous conscience du troupeau humain.

Par sentimentalité, de nombreux idéalistes se sont identifiés à la masse sans voir qu’ils se livrent ainsi inconsciemment au jeu des titans du monde. Prendre parti, c’est abdiquer. Il faut sortir du jeu.

L’examen sérieux de la politique occulte ne peut que convaincre un être intelligent de la nécessité de se dégager définitivement du circuit terrestre – le camp de la mort.

Lorsque de nombreux êtres se seront transférés sur une dimension d’immortalité, les éons, dévitalisés par manque d’énergie, se dissoudront pour toujours. C’est pourquoi, ils résistent et mènent un combat impitoyable contre les transfuges qui s’organisent pour s’échapper de la zone de l’internement planétaire.

Pour revenir au point de départ, nous comprenons pourquoi la culture humaine avec sa philosophie, sa religion et sa science, constitue un système de lavage de cerveau. On veut empêcher que les êtres incarnés découvrent que la porte de leur cage est grande ouverte sur l’Ether universel.

Cette porte, c’est celle du cœur. C’est le désir de liberté absolue. Celui qui la cherche sincèrement la trouve nécessairement.

Une contre attaque pour reconquérir l’espace planétaire est-elle possible ?

Réponse : Elle est sans doute possible, et on pense que des fraternités secrètes y sont occupées. Si ces forces parvenaient à neutraliser les pouvoirs en place, on pourrait évidemment accélérer les processus de sauvetage spirituel en établissant sur terre une culture qui enseignerait la voie du Retour au monde originel.

Pour réaliser cette “reconquista”, il faudrait disposer de guerriers extrêmement motivés, puissamment armés psychiquement, dotés d’une énergie intérieure pouvant rivaliser avec la technologie et les ondes de l’adversaire. Si une telle organisation existe, elle ne se fera pas connaître.

Nous ne pourrions pas regarder ces êtres dans les yeux, nous qui ne sommes capables que de bêler “la paix, la paix !”, en suppliant les maîtres du monde de nous envoyer un sauveur. Nous qui espérons modifier le cours de l’histoire par un bulletin de vote. Nous qui pleurons pour la sécurité.

Il n’y aura pas de sauveur ?

Réponse : On peut espérer que des vaisseaux de la grande Fraternité viendront tirer d’affaire les communautés que la persécution risquerait d’éliminer de manière prématurée, avant que leur processus de transmutation ne soit suffisamment avancé. C’est une possibilité qui ne s’adresse pas aux tièdes qui nous regardent d’un air narquois. Celui qui aura résisté ne sera pas abandonné par les forces libres galactiques.

Quant au “messie” de l’ordre mondial, on peut être assuré que les hommes auront le sauveur qu’ils ont eux-mêmes invoqué.

Il sera séduisant… au début. Il réglera les problèmes urgents, pour commencer sa campagne de séduction. Il fera semblant de sauver la terre. Puis, insensiblement, une tyrannie extrême s’étendra.

Ne croyez pas que les titans du monde sont des sentimentaux. Considérez les crimes du passé, et vous pouvez imaginer quelque chose d’immensément plus terrifiant. Vous avez alors une idée de ce que le chef de la théocratie mondiale nous prépare en guise de nouvel âge et de société idéale.

A titre d’hypothèse, que peuvent faire des êtres qui ne sont pas encore disposés au travail de transmutation, mais qui sont remplis d’ardeur pour résister à la tyrannie ? Je parle de vrais guerriers, pas de contestataires de l’Internet.

Réponse : Il n’est pas certain qu’il existe aujourd’hui un profil de combattant déterminé à s’engager dans une armée de résistance secrète, un être dédaignant sa propre sécurité, et qui aurait la capacité de se former au maniement des armes psychiques. On entend parfois des jeunes qui expriment ce désir, mais l’instant d’après, ils sont à nouveau à la recherche d’une distraction.

Il faudrait qu’ils se dépolluent d’abord du système culturel où ils sont nés. Sans doute des centres de formation seront ouverts aux guerriers de l’avenir. De toute façon, il sera impossible de survivre sans se protéger activement, et il arrivera un temps où le développement spirituel sera comme l’armement d’un chevalier du passé.

Pour le moment, les gens ont encore une idée mystique de l’action spirituelle, et ils ne peuvent entendre le mot de “guerre sainte” sans frémir, à cause de la connotation religieuse débilitante fournie par la propagande médiatique. N’oublions pas que la Spiritualité véritable consiste à se doter de la Force Universelle, de l’énergie de la Mère Divine.

Aujourd’hui, c’est la spiritualité passive des “hommes femelles” qui domine, mais à l’avenir une impulsion dynamique sera donnée par les femmes, les nouvelles walkyries.

Demain, toujours demain…

Réponse : c’est à chacun de voir ce qu’il peut faire s’il veut se rendre utile.

Source : Undercover.

jeudi, août 26, 2010

Le plan des loges anglo-saxonnes





Petit-fils du compositeur du même nom, Serge O. Prokofieff, né en Russie en 1954, est l'auteur de « Qu’est-ce que l’anthroposophie ? », « Les sources spirituelles de l’Europe de l’Est et les futurs Mystères du Saint Graal », « L’Est à la lumière de l’Ouest », « La rencontre avec le mal et la victoire remportée sur lui grâce à la science de l’esprit », etc.

Dans « La rencontre avec le mal et la victoire remportée sur lui grâce à la science de l’esprit », Serge O. Prokofieff consacre un chapitre aux intérêts des confréries secrètes de l’ouest dans les coulisses de la première guerre mondiale. Il écrit :


« L’orientation des intérêts des loges secrètes de l’ouest est attestée par une carte de l’Europe découverte en Angleterre dans les années 1880. L’Europe y était déjà représentée trente ans plus tôt, à peu près telle qu’elle résulta de la première guerre mondiale ! A travers le territoire de la Russie était, sur cette carte tracé le mot “désert”, c’est à dire le lieu destiné aux expérimentions sociales (communistes) à venir.

Il a déjà été publié de nos jours suffisamment d’études prouvant, documents à l’appui, que la révolution bolchevique avait été réalisée grâce à l’argent des milieux financiers de l’ouest, Etats-Unis et Angleterre en particulier ; sans cette aide financière (de la banque Rothschild d’Angleterre et de ses filiales américaines), la réalisation de l’expérience socialiste en Russie aurait été bien improbable.

Tous ceux qui ont vécu leur jeunesse dans l’Union Soviétique devaient, au cours de leurs études, se familiariser avec le manuel d’histoire de l’URSS. On y apprenait, non sans un certain étonnement, que les “ nobles et honnêtes ” bolcheviques, Lénine en tête, avaient, peu de temps après leur accession au pouvoir, rendu aux capitalistes qui les avaient aidés une part substantielle de l’argent reçu pour faire la révolution. C’est cela, et bien d’autres choses encore, qui montre l’intérêt de certaines confréries occultes de l’ouest à ce que “ l’expérience socialiste ” soit effectuée avec succès dans l’Europe de l’Est, et avant tout en Russie, ce qui, d’après les données récentes, avait coûté plus de cent millions de vies humaines au peuple russe et aux autres peuples de l’ex-URSS.

Le but des confréries occultes occidentales (anglo-saxonnes) concernant la Russie était, et est encore de nos jours, d’empêcher par tous les moyens à leur disposition toute évolution vers l’accomplissement harmonieux de la sixième époque slave, afin que le principe de l’Esprit individuel ne puisse jamais s’épanouir au sein de l’humanité. (La race slave est appelée à prendre le flambeau de l’évolution dans le futur en établissant une civilisation fondée sur la joie et la musique.)

L’âme de conscience, dans sa forme la plus matérialiste, telle que la cultivent systématiquement de par le monde les loges occidentales, serait ainsi conservée par elles pour toujours. Grâce à cela le pouvoir politique occulte de ces confréries secrètes serait établi à jamais sur l’humanité ; pouvoir auquel elles aspirent depuis leur origine et qui, à notre époque, s’appelle “ le nouvel ordre mondial ”.

Quant à la méthode qui devait permettre à ces loges de l’ouest d’atteindre leur but essentiel, elle consiste à promouvoir au sein de l’humanité non pas le matérialisme, mais un supermatérialisme, c’est à dire non pas une idéologie mais une imprégnation totale de la vie humaine, y compris la religion et l’occultisme. Ces loges secrètes veulent surmatérialiser le matérialisme lui-même, créer dans le monde plus de matérialisme qu’il en est résulté de l’évolution normale de l’humanité au cours de la 5° époque (après l’Atlantide).

Ce que cela signifie en pratique, c’est ce que non seulement la Russie mais l’Europe entière vit à travers l’américanisme, qui envahit tout et qui tend à déprécier les valeurs spirituelles.

Et si les confréries de l’Ouest parvenaient toutefois à atteindre leurs buts, alors l’ensemble de l’évolution terrestre suivrait une direction très différente de celle qui lui avait été assignée par les puissances spirituelles régulières et bienfaisantes pour l’homme. »

mercredi, août 25, 2010

Les sources occultes du matérialisme et du bolchévisme


« Selon Rudolf Steiner, l'anthroposophie n'est pas une religion mais elle cherche à élucider le contenu des diverses religions. Dans le christianisme, par exemple, ce n'est pas le message religieux qui serait le plus important, mais l'action objective du Christ, considéré comme « l'esprit guide de la terre ». D'un point de vue social, le renforcement de l'ego conduirait au chaos, à la « guerre de tous contre tous ». Pour éviter cela, l'entité christique pourrait imprégner les êtres humains de la force d'amour, ce qui leur permettrait de vivre ensemble en harmonie. » ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Anthroposophie#L.27entit.C3.A9_christique )

L'an 666, « on sait, écrit l'anthroposophe Serge O. Prokofieff, que ce nombre est celui qui, dans l’Apocalypse, est dit « nombre de la bête ou celui du démon solaire », adversaire principal du Christ au sein de notre cosmos, à cette date correspond en effet la première intrusion dans l’histoire de l’évolution humaine des forces dirigées contre l’évolution terrestre tout entière. Sous cette influence démoniaque est née en Asie mineure, près de la ville actuelle de Bagdad, l’académie de Djoundichapur.

Après qu’au VI° siècle l’empereur Justinien eut fermé sur le territoire de l’empire byzantin toutes les écoles grecques de philosophie, et que la plupart des philosophes et des savants grecs furent obligés de chercher refuge en Asie, leur sagesse fut réunie au VII° siècle dans ladite académie par un certain “ initié noir ”, qui en ce temps fut l’instrument humain du démon solaire lui-même.

C’est à l’aide de cette très grande sagesse pré-chrétienne réunie à l’académie de Djoundichapur que le démon solaire avait l’intention de séduire l’humanité en introduisant prématurément dans son âme des forces qu’elle n’était absolument pas prête à recevoir. Autrement dit, ce stade de la vie psychique qui ne devait apparaître sur terre que progressivement par les propres efforts de l’homme vers le milieu de la cinquième époque postatlantéenne actuelle, celle de l’âme de conscience (vers le milieu du troisième millénaire), devait, suivant les intentions du démon solaire, submerger l’humanité déjà au VII° siècle, comme une révélation suprême, ayant sur les âmes qui n’y étaient pas du tout préparées l’effet d’une impulsion satanique, d’une force de destruction terrible. Si cela s’était pleinement réalisé, toute l’humanité se serait trouvée sur la voie menant vers un état totalement démoniaque. (Il faut savoir que les démons ne créent rien. Ils récupèrent les données de la sagesse d’une époque passée pour s’introduire dans l’âme en la séduisant par ces connaissances dévoyées.)

La situation générale où se trouvait la population européenne peut être caractérisée comme suit : la majeure partie des habitants de l’Europe était en ce temps-là au stade du développement de l’âme de sensation. C’étaient pour la plupart des paysans, ne sachant ni lire ni écrire, mais ayant déjà majoritairement adopté le christianisme. Croyant ardemment à ses principes fondamentaux, ces gens très simples étaient dirigés par l’église de manière très autoritaire, ce qui semble normal au stade d’évolution de cette époque. Ce n’est qu’une couche de gens cultivés, peu nombreux, comprenant surtout à l’époque non pas la noblesse, mais le clergé, et particulièrement les membres de certains ordres monastiques, qui alors disposaient des forces de “ l’âme d’entendement ”. Ces gens se groupaient généralement dans les monastères qui étaient alors les principaux foyers d’érudition et qui communiquaient entre eux en latin. Cette impulsion culmina ensuite au XIII° siècle, à l’apogée de la scolastique.

C’est dans cet état de la conscience européenne que le démon solaire appelé Sorat - dont les nombres des lettres du nom forment 666 - voulait déverser sa révélation de manière prématurée, ce qui aurait eu pour effet de bloquer tout développement ultérieur du soi individuel au sein de l’humanité. Mais à ce moment, l’intention du démon Sorat n’a pas pu se réaliser pleinement. Elle a été contrariée de l’intérieur par les forces qui avaient été libérées au moment du Mystère du Golgotha et agissant au sein de l’évolution terrestre, et de l’extérieur – par l’apparition de l’Islam sur la scène de l’histoire, qui tel un ouragan, balayant tout sur son passage, s’est rapidement propagé sur tout le Moyen Orient. Cela brisa la pointe de l’impulsion de Djoundichapur.

Et pourtant, même sous une forme ainsi très affaiblie, les forces de Djoundichapur ont continué d’agir dans le monde chrétien. C’est ainsi que sous leur influence en 869, au concile “ œcuménique ” de Constantinople, le principe de l’esprit en l’homme fut officiellement soustrait de l’être humain. Depuis lors, suivant la dichotomie proclamée par le concile, seuls étaient reconnus à l’homme un corps et une âme, celle-ci ayant certaines qualités spirituelles limitées. La civilisation occidentale prit, de ce fait, une orientation matérialiste qu’elle a gardé jusqu’à nos jours. Le comble de cette évolution en Europe, ce fut la théorie de Darwin selon laquelle l’être humain descendait de l’animal, et également la doctrine de Marx sur la primauté de l’existence sociale sur la conscience individuelle, ce qui au fond n’était que l’application concrète du darwinisme au domaine des relations humaines. C’est ainsi que l’élimination de l’esprit au IX° siècle par l’église romaine a servi de fondement à ce que, dix siècles plus tard, dans le marxisme, l’âme humaine soit également éliminée. Dès lors, dans la conscience de la majorité des gens ayant reçu une formation scientifique, l’homme a continué d’exister en tant que forme corporelle privée d’esprit et d’âme, tel un mécanisme physique extraordinairement compliqué.

C’est justement l’orientation matérialiste au sein de la science qui a conduit au XIX° siècle au marxisme, et au XX° siècle – à sa réalisation concrète, le bolchevisme. Il est possible ainsi, même de façon purement historique, de mettre à jour un lien direct entre l’académie de Djoundichapur au VII° siècle et l’avènement du bolchevisme au XX° siècle.

Toutes les mesures prises par les bolcheviques, telles que le collectivisme, l’industrialisation et surtout ladite “ révolution culturelle ” ne servaient en réalité qu’un seul but : imprégner par les forces du démon Sorat (la bête de l’Apocalypse) un nombre aussi grand que possibles d’âmes humaines.

Le résultat fut que l’impulsion démoniaque liée au nombre apocalyptique de la bête, dont l’intrusion parmi la population européenne avait en partie échoué précédemment, a eu bien plus de succès en Russie à partir de 1917.

( L’académie de Djoundichapur - Jundishapur - fondée par le roi de Perse Chosroès. Les « nestoriens » y tenaient une place importante.)

Photo : God of materialism, Chen Wenling

http://madamepickwickartblog.com/?p=5167

mardi, août 24, 2010

David Icke


Joël Labruyère s'interroge sur la source des allégations de David Icke, le chasseur de Reptiliens :

« D’où tire t-il ses rumeurs sur les comportements monstrueux des grands de ce monde ?

Bien qu’il ait avoué avoir été investi par une entité lors d’une expérience paranormale en Amérique du Sud, au départ, les informations de Icke proviennent de témoignages « d’esclaves » - dont le cerveau a été manipulé pour servir les illuminati sur le plan sexuel ou pour diverses tâches diplomatiques ou criminelles. Chaque grand de ce monde a t-il de tels robots humains à son service ? C’est ce que l’on dit des présidents américains. Certains de ces serviteurs, ayant échappé à leur programmation mentale, auraient raconté ce qu’ils ont vu lors de cérémonies rituelles et de « parties » réunissant le gratin des têtes couronnées, des présidents et des célébrités. C’est grâce aux témoignages recueillis par des thérapeutes qui ont soigné ces « esclaves » - une femme en particulier - que ces rumeurs se sont ébruitées.

Nous avons déjà discuté de la validité des révélations de David Icke, qui joue au trublion en toute impunité dans un but qui n’est pas évident à saisir. Un lecteur perspicace a attiré notre attention sur le fait que dans les temps à venir, les Reptiliens-illuminati désireront se montrer sous leur vrai jour, afin que leur sentiment de puissance soit total - comme dans les temps anciens où ils se faisaient adorer sous l’apparence de divinités, avant d’opter pour la dissimulation. Dans cette perspective, les révélations de David Icke serviraient de décompression préliminaire en vue d’habituer la population à l’idée que nos maîtres de « l’aristocratie noire » sont d’une espèce supérieure – extraterrestre ou génétique. Ainsi, David Icke serait sincère au départ, mais sa paranoïa des reptiliens a débordé vers tous les personnages ayant laissé un nom dans l’histoire – ce qui classe Jésus-Christ ou le Bouddha au rang de satanistes !

Ici, Icke confond la récupération qui a été faite de ces figures idolâtrées par les religions sous contrôle des reptiliens avec les révélations spirituelles authentiques.

Finalement, ne sachant plus à quel Saint Serpent se vouer, Icke préconise en dernier recours « d’aimer les reptiliens car ce sont des créatures comme les autres ! », ce qui est assez étonnant après une dénonciation aussi virulente. Icke est-il l’agent d’une confusion extrême ? Vraisemblablement, mais toute manipulation est fondée sur un fond de vérité sans laquelle un système de désinformation perfectionné n’a pas de cohérence. Le mensonge se nourrit de la vérité ou au moins de son apparence.

Joël Labruyère évoque les ouvrages de Kryeon, succès de la littérature New Age à la suite du livre “ Le Plus Grand Secret ” de David Icke :

« On constate, écrit Joël Labruyère, qu’une révélation effrayante est toujours suivie d’un antidote d’espérance.

Il faut être attentif à la manifestation opportuniste - si bien ciblée ! - de ces révélations positives ou négatives, et comment elles s’enchaînent et se compensent subtilement.

En créant une répulsion envers une certaine expression du « mal », Icke nous restimule à chercher refuge dans les bras du « bien », lequel nous attend au tournant avec de sublimes messages de paix et d’amour.

Si vous fuyez les horribles Reptiliens de l’ombre, on vous renvoie chez les Reptiliens de lumière !

Là, il est plus difficile de voir le danger à cause de l’emprise subtile et l’aura de « bonté » dont s’entourent ces entités. Au moins, les satanistes noirs ne cachent pas leur jeu, et ils ne se proclament pas « maîtres de la grande loge blanche ».

Ce titre pompeux est un clin d’œil facétieux des illuminati. La fausse bonté a de beaux jours devant elle tant qu’on se contentera des imitations du Bien. Seul un enfant croit aveuglément dans la bonté ou la méchanceté des personnages de films. Curieusement, dans la vie, les êtres humains adultes sont aussi candides. Il se fient à la bonne mine.

Il faut relativiser la perfidie des reptiliens autant que la bienveillance des « êtres de lumière ». Il est écrit : « Satan vient comme un ange de lumière ».

Conclusion : manipulations de chez Manipulation. Lorsqu’on s’est laissé pincer quelques fois, on trouve la farce énorme. Mais notre conditionnement binaire « bien/mal » demeure notre point faible. »

(Undercover n° 12)


« LE PLUS GRAND SECRET » TOME 1 & 2 par David Icke

Tout sur le grand complot contre l'humanité. L'assassinat de Lady Di exposé en détails. Les familles qui contrôlent le Monde. Le contrôle de la pensée : Tavistock, médias, etc. Révélations de Cathy O'Brian et Arizona Wilder. Qui a financé Hitler ? La "Fraternité" satanique ? Qui sont les Rothchild, la royauté , les "chefs " ? Les origines de la Chrétienneté. Création des religions par la race du serpent (reptilienne). Mesures "Dragon-niennes" du Nouvel Ordre Mondial. La création des banques. Qui dirige la planète...?

Le 2e tome couvre le contrôle de la pensée, le témoignages de Cathy O'Brian et Arizona Wilder, la mort, sic, de Lady Diana, les réseaux sataniques et pédophiles, etc.

***

Autodafé au pays des Yankees :

lundi, août 23, 2010

Le Rapport de la Montagne de Fer


« Certains groupes privés et certaines classes capitalistes ont intérêt à maintenir le système fondé sur la guerre. »

par Claude Timmerman

Introduction

Le rapport dit “de la Montagne de fer” est paru en 1967 aux Etats Unis chez Dial Press sous le titre original de : “Report from the Iron Mountain on the possibility and the desirability of peace”, sans nom d'auteur, mais avec une introduction de Leonard Lewin qui y explique comment ce document lui est parvenu dans les mains et pourquoi il se devait de le faire connaître en le publiant, même sans autorisation.

Ce document était accompagné d'une préface d'un dénommé Herschel Mac Landress - que personne ne connaissait physiquement, mais dont le nom était connu par des articles économiques paraissant dans la revue "Esquire", certains d'ailleurs cosignés au début des années 60 par un certain John Fitzgerald Kennedy - qui attestait de la véracité et de la réalité des travaux dont ce rapport était à l'origine.

Compte tenu des conclusions de ce rapport, il créa une polémique importante lors de sa parution. Une controverse s'en suivit, étouffée à la demande de la Maison Blanche qui refusa toujours de reconnaître la moindre implication gouvernementale dans cette affaire.

Nous sommes alors en pleine guerre du Vietnam et Lyndon Johnson peut aisément agir sur la presse pour calmer le jeu...

Le rapport de la Montagne de Fer allait sombrer dans les oubliettes de l'Histoire devant les impératifs médiatiques de la guerre froide et du désengagement vietnamien...

Quel est le thème de ce rapport ?

Rien moins que l'étude des bouleversements de la civilisation provoqués par l'éventualité d'un régime de paix perpétuelle et des substituts à trouver aux fonctions de la guerre pour maintenir, en régime de paix, la cohésion des sociétés.

A cette époque, aux Etats-Unis, plusieurs études de ce genre, d'origines diverses, virent le jour.
Nous ne citerons que le livre de H. Kahn : “Penser l'impensable” destiné à sensibiliser l'opinion américaine sur la nouvelle façon de penser la guerre et la paix à l'ère nucléaire.

Le Rapport de la Montagne de Fer comme il fut dénommé se retrouva donc relégué sur les rayons des bibliothèques universitaires comme n'importe quelle étude de sociologie politique.

Il fut pourtant traduit en français par Jean Bloch-Michel et publié en 1968 chez Calmann-Lévy sous le titre “La paix indésirable ? Rapport sur l'utilité des guerres”, avec une préface du grand économiste américain J.K.Galbraith qui y déclare deux choses :

a) Il reconnaît être Herschel MacLandress, pseudonyme qu'il utilisait couramment dans ses écrits, notamment ceux cosignés par Kennedy qui était alors son élève!

b) Il déclare avoir été convié “par un ami fort connu, astronome, physicien et spécialiste des communications”, à une réunion à Iron Mountain (la montagne de fer) au cours de l'été 1963, invitation qu'il avait décliné, devant participer à un important séminaire sur la psychométrie en Italie pour lequel il s'était engagé à cette date. Quoiqu'il en soit, Galbraith reconnaît sans aucune équivoque l'existence des réunions d'Iron Mountain et la véracité du rapport qui en découla... Il conclut sa préface ainsi : “De même que je prends personnellement la responsabilité de l'authenticité de ce document, je puis témoigner en faveur de la justesse de ses conclusions. Mes réserves ne concernent que l'imprudence avec laquelle il a été mis à la disposition d'un public qui n'était évidemment pas prêt à le comprendre”

Paru en France au sortir des évènements de mai 68 et entouré d'une discrétion médiatique exemplaire, le rapport sombra dans l'oubli.
Il fut réédité en 1984.

I - Historique

Comment Léonard C. Lewin s'est-il trouvé en possession d'un exemplaire de ce rapport ?
Il fut contacté l'hiver 1966/67 par un dénommé John Doe, c'est du moins le pseudonyme qu'il lui a conservé, “professeur dans une grande université du Middle West”.

John Doe lui explique qu'il a été contacté téléphoniquement de Washington, l'été 1963, par une certaine Mrs. Potts qui lui indiqua qu'il devrait contacter une tierce personne au Département d'Etat, ce qu'il fit.
Cette personne annonça alors à John Doe qu'il avait été choisi pour faire partie d'une commission de la plus haute importance “dont les travaux étaient de déterminer, avec précision et réalisme, la nature des problèmes que devraient affronter les Etats-Unis dans le cas où les conditions nécessaires à l'établissement d'une paix permanente seraient réunies, et d'établir un programme en vue de faire face à cette éventualité”.

A cet effet il devra se rendre à Iron Mountain, localité du nord de l'Etat de New York, où il retrouvera les autres membres de la commission sélectionnés comme lui pour participer à ce “groupe d'étude spécial”.

Iron Moutain est connu pour l'existence d'un gigantesque abri antiatomique qui sert à stocker des archives des plus importantes sociétés qui y tiennent parfois des réunions très confidentielles, notamment les sociétés pétrolières comme la Shell et la Standard Oil.

John Doe va y retrouver quatorze personnalités du monde universitaire, politique et économique avec lesquelles, durant trois ans, il va participer à l'élaboration de ce fameux rapport du groupe d'étude spécial.

Effaré des conclusions de ce rapport, John Doe avait cru nécessaire de le faire connaître au grand public par l'intermédiaire d'un ami sur lequel il savait pouvoir compter, même si la commission interministérielle, qui était à l'origine de ce rapport, avait tenu à le conserver secret: Leonard C. Lewin allait s'en occuper.

La ligne générale du rapport est pour le moins inquiétante. Les questions initiales n'ayant pu trouver de réponses à travers les multiples analyses et synthèses qui avaient été effectuées, les membres du groupe d'étude spéciale étaient parvenus à la conclusion suivante :

“La paix durable, bien que n'étant pas théoriquement impossible, est probablement inaccessible; même dans le cas où il serait possible de l'établir, il ne serait certainement pas dans l'intérêt le mieux compris d'une société stable de parvenir à la faire régner. La guerre remplit certaines fonctions essentielles à la stabilité de notre société; jusqu'au moment où d'autres procédés susceptibles de remplir les mêmes fonctions n'auront pas été découverts, le système qui repose sur la guerre devra être maintenu - et amélioré quant à son efficacité”.

On comprend qu'une telle analyse ait pu poser des problèmes moraux à "notre ami" John Doe et qu'il ait tenu, ayant participé à la rédaction dudit rapport, à soulager sa conscience en donnant les moyens de faire connaître ces travaux au grand public.

En fait l'initiative de ce “groupe d'étude spécial” remonte à l'hiver 1961et sera mise en place par l'administration Kennedy sous l'égide de MacNamara. Le Département d'Etat mettra deux ans à sélectionner les quinze protagonistes de ce groupe.
C'est l'époque de la crise des missiles de Cuba..

L'idée primitive était d'étudier les conséquences à long terme de la planification d'une paix perpétuelle. Le choix de ses membres prit plus de deux ans et les convocations furent adressées durant été 1963. Vu les liens qui unissaient Galbraith et Kennedy, on comprend que le premier ait été pressenti pour faire partie de ce groupe!

Les réunions ne se tinrent pas toujours au “bunker” de Iron Hill, mais souvent dans des hôtels un peu partout dans l'état de New York.
Paradoxalement, Kennedy ayant été assassiné le 22 octobre 1963, époque du tout début des travaux du groupe, c'est l'administration Johnson qui suivit ces travaux durant le début de la guerre du Vietnam.

II - Démarche de recherche des "fonctions de la guerre"

Joseph de Maistre dans Les soirées de Saint Pétersbourg, faisait déjà dire à l'un de ses personnages dans la conversation consacrée à la guerre : “La guerre est un mal nécessaire.”

Plus proches de nous, divers analystes réfléchissant sur la nature de la violence sociale et son expression opposent :

- La guerre, expression de la violence organisée et maîtrisée par une société stable, et
- Les désordres de rue qualifiés aujourd'hui pudiquement “d'incivilités”, fruits de l'expression de la violence individuelle ou de petits groupes d'individus plus ou moins organisés en marge de la société dont ils se trouvent marginalisés.

Ces désordres, s'ils dégénèrent en troubles graves, traduisent l'incapacité de leur société d'origine à contrôler leurs excès et contribuent à son instabilité (insécurité, pillages, émeutes, coups d'état, etc...)

Force nous est de constater que dans toutes les civilisations connues à ce jour, l'idée de paix ne se définit jamais autrement que par rapport à la guerre. Les définitions des dictionnaires français eux-mêmes en disent long sur la conception que s'en est faite notre civilisation.

On lit deux définitions de la paix : “intervalle de temps séparant deux guerres”, “état de non-belligérence”.
On se rappelle la maxime de Clémenceau :

“ La paix n'est que la continuation de la guerre par d'autres moyens. ”

Nul doute que les membres du groupe d'étude spécial n'aient eu présent à l'esprit ces concepts lorsqu'ils cherchent dans un premier temps à définir et à classer les diverses fonctions de la guerre dans notre civilisation.
Leur travail s'axe d'emblée sur deux questions :

“A quoi faut-il s'attendre dans le cas où la paix surviendrait ? A quoi devons-nous nous préparer pour faire face à une telle éventualité ?”

Le groupe part en effet de cette constatation :

Il n'y a certainement aucune exagération à dire qu'un état de paix générale dans le monde conduira à des changements dans les structures sociales de toutes les nations du monde, changements qui seraient d'une ampleur sans équivalent dans l'histoire, et révolutionnaires.

Les conséquences économiques d'un désarmement général, pour ne parler que de la conséquence la plus évidente de la paix, obligeraient à reconsidérer toutes les modalités de la production et de la distribution dans le monde, dans une mesure qui ferait paraître insignifiants les changements survenus au cours des cinquante dernières années.

Des changements gros de conséquences se produiraient également dans les domaines politique, sociologique, culturel et écologique.

Pour avoir un maximum d'indépendance d'esprit, le groupe a décidé de s'affranchir dans ses recherches de tout jugement de valeur morale ou religieuse, de bannir toute idée de bien, de bon ou de mal et de s'attacher aux seuls concepts globaux nominatifs liés à la société.

“Nous avons essayé d'appliquer à notre manière de penser les critères de la physique, dont les caractéristiques ne sont pas, comme on le croit, d'être exclusivement quantitatifs mais comme le dit Whitehead :

“d'ignorer tout jugement de valeur; et, par exemple, tout jugement esthétique ou moral”.

[ Le choix que nous avons retenu ] Dans le cas qui nous concerne, cela a été simplement la survie de la société humaine en général, et de la société américaine en particulier, et, ceci étant le corollaire de la survie, la stabilité de la société.”

Sur les rapports entre la guerre et la société, le groupe de recherche spéciale affirme :

“L'erreur fondamentale consiste à affirmer de façon inexacte que la guerre, en temps qu'institution est subordonnée au système social qu'elle est censée défendre”.

Et de conclure son analyse sur la guerre de cette façon :

“La capacité d'une nation de faire la guerre constitue l'exercice de son plus grand pouvoir social ; la guerre, faite ou prévue, est une question de vie ou de mort, dans les proportions les plus importantes, pour le contrôle de la société.
Il ne faut donc pas s'étonner si les institutions militaires, dans chaque société, réclament de passer les premières dans tous les domaines”


III - Les fonctions de la guerre

A partir de ces considérations le groupe définit cinq fonctions principales liées à la guerre, en dehors bien entendu d'un quelconque rôle militaire :

a) Une fonction économique

A propos de la production et de l'économie de guerre le groupe constate: “...dans le cas du gaspillage militaire, il est évident que l'utilité sociale est manifeste. Cela provient du fait que le gaspillage de la production de guerre s'accomplit complètement en dehors des cadres de l'économie de l'offre et de la demande. En tant que tel, ce gaspillage constitue le seul secteur important de l'économie globale qui soit sujet à un contrôle complet et discrétionnaire de la part de l'autorité centrale”.

Et le groupe d'ajouter que si la guerre est le moyen d'écouler les stocks, ce qui est un raisonnement trop simpliste (sic), l'économie de guerre d'une manière générale contribue à la stabilisation des progrès des économies...
“ ...du fait que ce secteur n'est pas sensible aux contractions qui peuvent se produire dans le secteur privé, et qu'il a fourni une sorte de pare-chocs ou de balancier de l'économie” .
Et de constater que durant la seconde guerre mondiale le niveau de vie américain avait augmenté!

“Le fait que la guerre soit un "gaspillage" est précisément ce qui la rend susceptible de remplir ses propres fonctions. Et plus vite l'économie accomplit des progrès, plus lourd doit être ce volant de secours.”

Ce qui avait été souligné, en 1957, par un ancien secrétaire à la Défense, Frank Pace, par cette formule :

“S'il existe, comme je le suppose, une relation directe entre le pouvoir stimulant que comportent de grandes dépenses d'armement et une augmentation substantielle du taux d'accroissement du produit national brut, cela provient simplement du fait que les dépenses militaires, per se, peuvent être favorisées exclusivement pour des motifs économiques en tant que stimulant du métabolisme national.”

b) Une fonction politique

La fonction essentielle de la guerre sur le plan politique concerne la stabilité sociale et la reconnaissance d'un état en temps que nation de par la puissance qu'il est susceptible d'imposer aux autres s'il en a les moyens techniques.
“La guerre, en temps que système social, a non seulement constitué un élément essentiel de l'existence des nations en temps qu'entités politiques indépendantes, mais elle a également été indispensable à la stabilité intérieure de leurs structures politiques. Sans elle, aucun gouvernement n'a jamais été capable de faire reconnaître sa légitimité, ou son droit à diriger la société. La possibilité d'une guerre crée le sentiment de contrainte extérieure sans lequel aucun gouvernement ne peut conserver longtemps le pouvoir”.

C'est donc par la menace que l'on maintient la cohésion politique d'une société: tout le travail du "groupe d'étude spéciale" sera, nous allons le voir, de définir et d'exploiter la meilleure menace possible. Pour lui, la guerre est garante de la légitimité politique de l'état !

c) Une fonction sociologique

La fonction essentielle sociologique observée est celle de l'utilisation des éléments asociaux ou de conserver un rôle nécessaire aux éléments antisociaux dans la société.
“Les mouvements sociaux, facteurs de désintégration et d'instabilité, décrits en gros comme fascistes, ont traditionnellement pris naissance dans des sociétés à qui manquaient des soupapes de sûreté, militaires ou paramilitaires, susceptibles de satisfaire les besoins de ses éléments”

“Les euphémismes courants - "délinquance juvénile" et "aliénation" - ont connu des équivalents à toutes les époques. Autrefois de tels problèmes étaient réglés par les militaires sans complications judiciaires, par le moyen des bandes armées et de l'asservissement pur et simple.
Mais il n'est pas difficile d'imaginer, par exemple , le degré de désintégration sociale jusqu'où auraient pu aller les Etats-Unis au cours des deux dernières décennies, si le problème des rebelles sociaux, nés de la Deuxième Guerre Mondiale, n'avait pas été prévu et réglé de manière efficace. Les plus jeunes de ces rebelles, et les plus dangereux, ont été pris en main par le système de service militaire sélectif (Selective Service System ).”

La seconde fonction observée est celle de l'utilisation de personnes inaptes à tout type d'emploi dans l'administration, le commerce, l'industrie ou l'agriculture, ce que l'on a pu appeler autrefois "la chair à canons" et plus récemment de façon moins péjorative "les chiens de guerre", pour lesquelles l'armée et les activités guerrières étaient les seules possibles.

En matière de cohésion sociale, le rapport insiste sur l'analyse des sociétés anciennes pour souligner le rôle des meurtres rituels et des sacrifices humains, par exemple dans les sociétés précolombiennes.

“Dans ces sociétés, le sacrifice humain avait pour but de maintenir le vestige d'un "gage" de l'aptitude que conservait la société à faire la guerre et de sa volonté de la faire - autrement dit de tuer et d'être tué - dans le cas où quelque circonstance mystérieuse - c'est à dire imprévue - rendrait cette éventualité possible.”

C'était avant tout, sinon exclusivement, une façon symbolique de rappeler que la guerre avait été autrefois la force centrale organisatrice de la société, et que les conditions de sa réapparition pouvait revenir.”
Sans préjuger de la remise en place d'une forme "moins barbare" lors de la transition vers des régimes de paix, le groupe retient que :

“L'existence d'une menace extérieure à laquelle il est ajouté foi est, par conséquent, essentielle à la cohésion sociale aussi bien qu'à l'acceptation d'une autorité politique”

d) Une fonction écologique

La fonction essentielle observée sur le plan écologique est celle de régulation des populations. Mais le groupe constate que la guerre a un effet sélectif négatif (on pourrait presque dire une pression de sélection au sens darwinien).
En effet, dans la plupart des sociétés, ce sont les éléments les plus doués et les plus forts qui embrassaient la carrière militaire et se trouvaient de ce fait les plus exposés.

“Dans les sociétés humaines, ceux qui se battent et qui meurent dans des guerres nécessaires à la survie de l'espèce sont en général les plus forts de ses membres sur le plan biologique. Il s'agit là donc d'une sélection naturelle à l'envers”.

Le rapport évoque les autres moyens classiquement utilisés dans les sociétés anciennes pour réguler les populations :

- l'infanticide, la vie monastique, l'émigration forcée, l'application étendue de la peine de mort… On peut également songer à la pratique de la capture d'esclaves comme en Afrique Noire ou dans les Balkans…

Le rapport souligne enfin l'intérêt des nouvelles armes de destruction massive qui n'éliminent plus préférentiellement les militaires mais massivement les populations civiles dans leur globalité.

“Le second facteur, encore actuel, est l'efficacité des méthodes modernes de destruction de masse. Même s'il n'était pas nécessaire de recourir à leur usage pour lutter contre une crise de surpopulation mondiale, elles offrent peut-être paradoxalement, la première possibilité, dans l'histoire de l'humanité, de mettre fin aux effets régressifs de la guerre sur la sélection naturelle. Les armes nucléaires ne choisissent pas. Leur usage mettrait fin à la destruction disproportionnée des membres les plus forts de l'espèce..”

Enfin le rapport souligne que la régression des maladies, l'accroissement de la longévité et la très forte régression des maladies infantiles autrefois fatales conduisent à laisser se développer des mutations indésirables pour l'espèce.
“Il semble clair qu'une nouvelle fonction quasi-eugénique de la guerre est en train de se développer, dont il faudra tenir compte dans tout plan de transition vers la paix.”

e) Une fonction scientifique et culturelle :

Le rapport constate que la guerre et les activités militaires constituent le moteur essentiel de la recherche scientifique et que celle-ci a largement influencé le développement de l'art surtout en matière de peinture, sculpture, littérature et musique.

“La guerre est la principale force qui soit à l'origine du développement de la science, à tous les niveaux, depuis la conception abstraite jusqu'à l'application technique. La société moderne accorde une grande valeur à la science “pure”, mais il est historiquement indiscutable que toutes les découvertes d'importance majeure qui ont été faites dans les sciences naturelles ont été inspirées par les nécessités, réelles ou imaginaires, de leur époque. Les conséquences de ces découvertes se sont étendues beaucoup plus loin, mais la guerre a toujours fourni le stimulant qui a été à leur origine.”

On ne peut que songer en lisant ces lignes au nombre colossal de publications sur l'acétylcholinestérase... premier enzyme travaillé par la biologie moléculaire des laboratoires militaires, car il intervient dans les mécanismes physiologiques de paralysie respiratoire liés aux gaz de combat, notamment les gaz asphyxiants !

D'autres fonctions mineures de la guerre sont également évoquées :

- Un “facteur de libération sociale”, facteur psychologique de dispersion des tensions ;

- Un facteur de stabilisation des conflits entre générations, permettant “... aux générations les plus âgées et par conséquent physiquement diminuées, aptes à maintenir leur contrôle sur les générations les plus jeunes, en les détruisant au besoin.”

- Un facteur de contrôle du chômage, en permettant bien évidemment de recréer des emplois par l'économie de guerre et en éliminant certains de ceux qui se seraient engagés, ou plutôt de ceux qui auraient été enrôlés...

IV - Les substituts aux fonctions de la guerre

Le rapport en évalue toute une série se rapportant aux cinq principales fonctions précédemment diagnostiquées.

a) Substituts aux fonctions économiques :

Le groupe d'étude spéciale chiffre à 10% du PNB la quantité de richesses à détruire chaque année pour équilibrer la stabilité de l'expansion économique liée au gaspillage de la guerre.

Il imagine alors un programme de recherche de bien-être social lié à la réalisation onéreuse de nombreux investissements et aménagements (hôpitaux, cliniques, écoles, bibliothèques, logements, transports en commun, amélioration de l'environnement et dépollution de l'eau, enfin lutte généralisée contre la pauvreté).
Mais force est de constater qu'un tel programme connaîtra un terme au bout duquel seul seront nécessaires des crédits de fonctionnement, annuels, modestes en comparaison et cela dans le cadre même de l'économie générale.

Il envisage ensuite la recherche spatiale qui offre l'avantage d'être indéfinie dans l'espace et dans le temps, d'être infiniment dispendieuse.
Par ailleurs, cette recherche est en soit indissociable de la recherche à des fins militaires :

“A l'exception d'une fraction restreinte, tout le budget de recherches spatiales, si on l'estime en vertu de critères appliqués à des objectifs scientifiques comparables, doit être imputé de facto à l'économie militaire. Les recherches spatiales futures, prévues en temps que substitut à la guerre réduiraient les justifications "scientifiques" de leur budget à un pourcentage absolument minuscule.”

D'où l'intérêt de la recherche spatiale en temps que substitut économique au gaspillage de la guerre !

Dernier point, envisager un programme de désarmement universel qui, même s'il ne représente pas de dépenses considérables, devra être mis en place lors de la phase de transition nécessaire au passage à la paix.

b) Substituts au rôle politique :

“Le système fondé sur la guerre rend possible la stabilité des gouvernements. Il y parvient essentiellement en fournissant à la société la nécessité permanente d'accepter une autorité politique.”

Pour se faire on peut envisager l'accroissement du poids et des missions des institutions internationales, créer un tribunal mondial, etc...
En l'absence de conflit il faut trouver une menace suffisamment importante pour amener les sociétés à accepter leur sujétion à leur gouvernement.
On peut envisager, mais le groupe d'étude spéciale reste sceptique, de lancer l'idée d'une menace interplanétaire.

“On a affirmé avec chaleur qu'une telle menace donnerait le dernier et le meilleur espoir de paix en unissant l'humanité toute entière contre le danger de sa destruction par des créatures venues d'autres planètes ou de l'espace.”

Mais on peut également créer artificiellement des menaces terrestres “naturelles” :

“...pour être efficace, un substitut politique à la guerre devrait nécessiter des "ennemis de remplacement" dont certains risqueraient de paraître un tant soit peu "tirés par les cheveux" dans le contexte de l'actuel système fondé sur la guerre.
Il pourrait consister en ceci, par exemple, que la pollution totale du milieu pourrait remplacer la possibilité de destruction en masse par des engins nucléaires, en tant que principale menace apparente exercée contre la survie de l'espèce.
L'empoisonnement de l'air ainsi que des ressources principales de nourriture et d'eau est déjà en bonne voie et, à première vue, pourrait apparaître comme prometteur, vu sous cet angle; cet empoisonnement constitue une menace contre laquelle on ne peut se défendre qu'en utilisant à fond l'organisation sociale et le pouvoir politique.
Mais selon ce que l'on sait aujourd'hui, il faudra encore attendre la vie d'une génération ou d'une génération et demie avant que la pollution du milieu ambiant, si grave qu'elle soit déjà, devienne suffisamment menaçante, à l'échelle mondiale, pour pouvoir offrir une base possible à une solution de ce genre.”

D'une façon générale on est contraint, aux yeux des rédacteurs, par la logique de ce système :

“Si invraisemblables que puissent paraître les ennemis de remplacement dont nous venons de parler, il nous faut insister sur le fait qu'il faudra bien en trouver un, d'une ampleur et d'une crédibilité suffisantes, si l'on veut que la transition vers la paix aboutisse un jour sans désintégration sociale. Il est plus que probable, selon nous, qu'une telle menace devra être imaginée plutôt que créée, à partir de situations inconnues.”

c) Réflexion sociologique :

Comme il l'avait été souligné, il importe de pouvoir remédier à la capacité de nuisance sociale des délinquants, révoltés, asociaux, récidivistes, etc...
Dans cette hypothèse le groupe spécial ne prévoit aucune solution originale autre qu'une certaine forme d'embrigadement, ce que l'on a pu observer à diverses époques, des ateliers nationaux aux chantiers de jeunesse.
Dans la ligne de MacNamara qui venait d'exposer ce problème avant de lancer le groupe d'étude spéciale, nous le rappelons, les rédacteurs du rapport imaginent une extension du Peace Corps, ce “Corps de la Paix” susceptible d'encadrer les éléments les moins fiables de la société vers des activités de type humanitaire “en faveur du progrès” !

Par ailleurs, on songe sérieusement à réintroduire l'esclavage sous une forme insidieuse, telle qu'elle a pu être imaginée dans certains romans d'anticipation, dont le “Meilleur des mondes” d'Aldous Huxley.

“Il est parfaitement possible que la création d'une forme subtile d'esclavage soit une condition préalable absolue à la direction d'une société appartenant à un monde sans guerres. En pratique, la transformation des codes de discipline militaire en une forme d'esclavage, appelée par euphémisme d'un autre nom, ne réclamerait, de façon surprenante, qu'une révision de faible importance...”

Par ailleurs l'ennemi de remplacement doit apparaître suffisamment menaçant pour justifier d' exiger la nécessité "de payer le prix du sang" dans de très larges domaines des affaires humaines.

“Les modèles fictifs doivent présenter une force de conviction extraordinaire à laquelle doit s'ajouter une possibilité notable de sacrifices de vies humaines; la construction d'une structure mythologique ou religieuse à la page, à cette fin, présenterait à notre époque des difficultés, mais mérite d'être prise en considération.
Enfin dans le but de canaliser les déviances de certains asociaux, les rédacteurs n'hésitent pas à envisager la mise à l'honneur de jeux sanglants en vue de garder un contrôle effectif sur les pulsions agressives des individus”.

On ne peut oublier de nos jours les multiples scénarii des jeux de rôle, des jeux informatiques, des films qui correspondent à cette idée. Les auteurs imaginent même faire d'une pierre deux coups :

“Il serait possible de faire des individus asociaux, dont il faut garder en main le contrôle au moyen d'une institution quelconque, “l'ennemi de remplacement” nécessaire à la cohésion de la société. L'impossibilité accrue, inévitable et irréversible pour certains, d'être employés, et l'extension parallèle d'une aliénation généralisée par rapport aux valeurs normalement admises pourrait obliger à envisager de telles mesures, et pourrait faire qu'elles deviennent nécessaires, même en tant que complément au système fondé sur la guerre.”
Le tout est évidemment de savoir ce que l'on appelle les “valeurs normalement admises” dans un monde qui ne prend en compte que des critères de survie des plus forts indépendamment de toute valeur éthique ou morale !

d) rôle écologique des substituts :

Il s'agit de lutter d'abord contre l'effet anti-eugénique de la guerre :

“La guerre n'a jamais été un facteur de progrès génétique. Mais en tant que système de contrôle brut de la population, utilisé en vue de préserver l'existence même de l'espèce, rien ne peut lui être reproché....
Il est évident que l'obligation de limiter la procréation aux produits de l'insémination artificielle fournirait un contrôle des niveaux de population parfaitement adapté à son rôle de substitut de la guerre. Un tel système de reproduction aurait, bien entendu, l'avantage supplémentaire de pouvoir être directement l'objet d'une administration eugénique. Ses développements futurs, tels qu'on peut les prévoir - la conception et la croissance embryonnaire se produisant en totalité en laboratoire - permettraient d'étendre le contrôle jusqu'à ses conclusions logiques.
La fonction écologique de la guerre ne serait pas seulement, dans de telles conditions, remplacée, mais surpassée dans le domaine de l'efficacité.
La première étape - contrôle total de la conception grâce à une variante des pilules susceptible d'être répandue partout, par l'eau ou par l'intermédiaire de certains aliments essentiels, compensée par un antidote également contrôlé - est en train de se réaliser.
Il ne semble pas qu'il soit nécessaire, dans un avenir prévisible, d'en revenir à aucune des pratiques démodées dont il a été question au chapitre précédent (telles que l'infanticide, etc...) comme cela aurait été le cas si la possibilité de passer à un état de paix était survenu il y a deux générations.”

Or, conclut le groupe, une telle politique eugéniste ne peut être mise en place tant que le système fondé sur la guerre est encore pratiqué. Car : “Un excès de population, c'est du matériel de guerre. Tant qu'une société quelconque devra tenir compte d'une possibilité de guerre, si éloignée soit-elle, elle doit maintenir le maximum supportable de population, même si, en agissant ainsi, elle aggrave de façon sérieuse sa situation économique.”

e) Culture et sciences :

La dynamique créée par la guerre en matière de recherche scientifique et culturelle ira s'amenuisant durant encore deux générations en bénéficiant de l'effet actuel d'entraînement.

Cependant, les recherches nécessaires à la mise en place des programmes d'eugénisme et les technologies à améliorer pour réaliser le programme de bien-être social devraient nécessiter la participation de très nombreux centres de recherche.

Hors de ces branches, aucun substitut aux effets de la guerre sur la recherche scientifique ne semblent avoir été trouvé.
“ Par définition, nous sommes incapables de concevoir les questions scientifiques qui pourraient se poser une fois que celles que nous sommes capables de comprendre aujourd'hui auront trouvé leur réponse. ”

V - Conclusions du rapport et implications

Partant du principe que la guerre est “ la base même de l'organisation sur laquelle toutes les sociétés modernes sont construites”, les auteurs du rapport concluent à la nécessité d'avoir recours aux substituts précédemment envisagés afin “ de se préparer très soigneusement à l'éventualité de la paix, non que nous pensions que la fin des guerres soit nécessairement souhaitable, si même elle est possible, mais parce qu'elle pourrait nous prendre par surprise, sous une forme à laquelle nous pourrions ne pas être préparés.”

En particulier, pour les cinq fonctions fondamentales de la guerre, le rapport recommande une série de mesures dont nous voyons chaque jour un peu plus la réalisation prendre forme depuis quarante ans dans les orientations techniques de la recherche scientifique, l'amélioration des techniques et les transformations de notre vie quotidienne.

a) En matière économique :

Nécessité de mettre en place un système de consommation de richesses “à des fins totalement non productives”.

- Programme de bien-être social pour l'amélioration maximale des conditions de vie.
Ce sera la mise en place de la société de consommation de biens non plus durables mais jetables et éternellement renouvelables, ainsi que la quête indéfinie des revendications matérialistes dans nos sociétés occidentales.

- Programme spatial sans fin “dirigé vers des cibles impossibles à atteindre$”.
C'est bien ce qui a été mis en place par la Nasa.

- Système d'inspection de désarmement “ultra subtil, ritualisé”.
Le show médiatique hors du commun auquel nous venons d'assister avec l'affaire d'Iraq en est la parfaite illustration....et se passe de commentaires !

b) En matière politique :

- Création d'une force de police internationale omniprésente.
C'est ce qui est réalisé à travers le renforcement des structures des Nations Unies, la création du Tribunal Pénal International, au pouvoir discrétionnaire, puisque les ressortissants israéliens et Américains sont exclus de sa juridiction.
En matière de surveillance on soulignera la mise en place du réseau Echelon et l'ensemble des systèmes d'écoutes satellites mis en place depuis vingt ans, par les Etats-Unis.

Il est symptomatique de constater que deux pays y jouent un rôle déterminant dans la mise en place des structures au sol nécessaires: le Royaume Uni et l'Australie.
Ce seront, comme par hasard, les seuls pays aux côtés des USA lors de l'invasion de l'Irak.

- Accréditer l'existence d'une menace extra-terrestre. Depuis la fin de la guerre toute suggestion d'une vie extra-terrestre a été systématiquement rejetée par les “savants”. L'invention du spectro-photomètre prouvait pourtant, par analyse de la lumière reçue des étoiles, l'universalité de la structure atomique et du tableau périodique des éléments de Mendeleieff.

Ces faits à eux seuls prouvaient que l'existence de la vie sans être certaine était probable, ailleurs, dans l'espace et dans le temps.

Depuis une vingtaine d'années, la tendance s'est inversée sur le plan scientifique et surtout sur le plan médiatique. On assiste en effet à un foisonnement d'émissions télévisées sur les OVNI, à une multiplication de séries sur les extra-terrestres, etc...
Nous citerons parmi les plus connues : Les envahisseurs, X-files, Stargate.
On peut y remarquer que de plus en plus “les créatures de l'au-delà” apparaissent dangereuses et impitoyables pour l'espèce humaine.
Même chose au cinéma où le gentil E.T. comme les sympathiques aliens de Spielberg dans Rencontre du 3° type, sont mués en envahisseurs destructeurs impitoyables dans Mars Attack ou Independance Day.
Tout est fait aujourd'hui pour accréditer dans l'esprit du grand public que l'extraterrestre existe nécessairement et sera forcément destructeur s'il parvenait sur terre.

- Menace sur les sociétés par pollution massive du milieu ambiant
Les exemples sont légion...On citera au hasard :

- Les positions antiécologiques du Président George W. Bush.

- L'action pour le moins équivoque de grandes associations comme Green Peace dont les liens avec le lobby pétrolier ne sont plus à démontrer et qui oeuvre contre le nucléaire pour le maintien de l'emploi superfaitatoire d'énergies fossiles polluantes. ( effet de serre, pollution aérienne, etc...)

- L'offensive récente antiécologique de la nouvelle doctrine du “développement durable” qui prône qu'il n'y a pas “d'état de nature naturel” puisque la Nature est en perpétuelle évolution et que son état à un moment donné est fonction des activités humaines que la Nature ne saurait entraver.

- La pollution massive du sol et des nappes phréatiques par des pratiques agricoles sciemment orientées vers l'emploi de plus en plus massif de substances dangereuses et pratiquement non boidégradables (engrais, pesticides, herbicides).

- L'emploi de substances à risque dans l'industrie (mercure, amiante, etc...dont les effets cancérigènes sont connus)

- L'existence d'accidents répétés comme la pollution marine par tankers poubelles toujours pas interdits.

- La mise au point d'un ensemble d'instruments biologiques destructeurs dont nous reparlerons au paragraphe suivant.

- La création d'ennemis fictifs, même tirés par les cheveux. (sic)

A l'heure de l'invasion de l'Irak sans aucun motif autre que d'avoir été désigné comme “l'ennemi des Etats-Unis”, et pourquoi pas du genre humain, tout commentaire est superflu !
On pourra aussi, et c'est lié, évoquer la curieuse affaire des tours du 11 septembre et la désignation de l'islamisme comme cause de tous les maux...

c) En matière sociologique :

- Encadrement de la population et des entreprises.
Si le rapport propose “pour faire plaisir” à monsieur McNamara, qui est à l'origine de l'étude, une extension des fonctions du Peace Corps - Le Corps de la Paix - force est de constater qu'avec les progrès de l'informatique et la généralisation des connections multimedia, les entreprises comme les individus sont pris dans un faisceau d'éléments de surveillance de plus en plus performants.

- Création d'une forme moderne de l'esclavage.
Sans parler d'une exploitation non institutionnalisée des immigrés dans certains contextes, on songera aux effets de la délocalisation et aux conditions de travail dans le Tiers Monde.
On songera aussi à la paupérisation croissante de ces régions, liées à la volonté des institutions internationales comme la Banque Mondiale ou le F.M.I. qui obligent par exemple au démantèlement des caisses de stabilisation qui assuraient un revenu décent aux producteurs de produits agricoles de rente comme le café ou le cacao, qui ont pesé de tout leur poids pour la dévaluation de 100% du franc C.F.A., etc...
On se rappellera aussi qu'il existe un bureau des délocalisations à Bruxelles pour la C.E.E.

- Pollution ambiante intensifiée.
Voir au paragraphe "politique", les deux sujets politique et sociologie étant effectivement intimement liés.

- Nouvelles religions et mythologies
On peut songer à l'émergence soudaine et politiquement favorisée de l'Islam en pays traditionnellement chrétiens.
On peut se rappeler le rôle des Etats-unis dans la guerre du Kosovo, qui ne visait qu'à l'instauration d'une république musulmane stable dans une zone balkanisée à la suite de la chute du mur de Berlin.
On pensera aux nouvelles mythologies nées aux Etats-unis comme le mouvement New Age.
Sur le plan purement religieux on évoquera le foisonnement des sectes aux U.S.A. qui prolifèrent sous le regard souvent bienveillant des membres de la Haute Administration...dont certains des acteurs les plus influents sont eux-mêmes liés à certaines sociétés secrètes !
On peut aussi évoquer les mouvements charismatiques ou oecuménistes.
Nous mentionnerons enfin la multinationale Universal, nouvelle église née au Brésil où elle compte plus de six millions d'adeptes et qui prend pied aujourd'hui en Europe par le Portugal. Sa doctrine fumeuse s'apparente à un synchrétisme chrétien amalgamé avec les mythes de la musique rock.
Des séries télévisées d'origine américaine sont consacrées aux sorciers, à Satan, aux vampires, etc...

- Jeux sanglants d'utilité sociale.
Sans que nous en soyons encore à la réalisation pratique de Roller Ball, nous devons admettre que l'exaltation de la violence est omniprésente dans le monde médiatique.
C'est une banalité que de dire que la violence est partout à la télévision.
Depuis Orange Mécanique, les films sont légion.
Les jeux vidéo sont tous axés sur la destruction d'ennemis.
Des films comme “Les chasses du comte Zarov” mettent en scène des chasses à l'homme.
Des jeux télévisés de plus en plus nombreux sont conçus autour de l'idée d'élimination de concurrents à travers des épreuves physiques.
Le concept de “jeu de rôle” a fait une percée.
Il s'agit de poursuivre la mise en scène de scénarii souvent sanglants entre des partenaires fictifs...
La vulgarisation probable de la technique des hologrammes dans les prochaines années donnera à cette discipline un nouvel essor et un plus grand “réalisme”.
La déification des sportifs atteint son paroxysme et la violence sur les stades de football est courante.

Les mentalités sont donc conduites à admettre une banalisation de la violence et à rechercher des "sensations" de plus en plus "fortes" qui pourraient bien effectivement déboucher sur l'instauration de spectacles effectivement sanglants, auprès desquels certains combats de boxe Taï sembleraient dignes des patronages.
Certaines enquêtes sérieuses dans le monde pornographique laissent même entendre que des scènes de viols avec meurtres, surtout en Amérique latine, n'ont pas été simulées...

d) Ecologie :

Les recommandations sont orientées vers deux directions : la limitation de la population et l'eugénisme, d'une part, la pollution du milieu ambiant utilisée comme menace de pression sur la société pour en maintenir la cohésion, de l'autre.
Nous avons déjà évoqué aux paragraphes sociologie et politique un ensemble d'effets polluants d'origine physico-chimiques.
Nous n'évoquerons donc ici que les éléments d'origine biologique qui viennent en complément des précédents et / ou oeuvrent dans la même voie.
Tout un ensemble de méthodes et de recherches concourent à cet effet.
Ils combinent à la fois des possibilités étendues de limitation de la population et de pollution du milieu biologique.
Nous citerons ici, les réalisations mises en place à ce jour :

- Les campagnes de vaccination mises en place à l'initiative d'organismes internationaux comme l'OMS, ces campagnes préconisées, voire forcées dans certains pays du Tiers Monde par suite d'accords avec la Banque Mondiale ou le FMI, sont faites beaucoup plus dans un but abortif ou contraceptif que dans un but prophylactique.
Il est d'ailleurs symptomatique de voir que la vaccination contre la variole, maladie nullement éradiquée - comme si on pouvait éradiquer un virus de la planète - a été arrêtée.
Les campagnes de vaccination actuelle visent essentiellement les femmes.
Le but à travers le vaccin est l'incorporation de substances abortives, contraceptives ou stérilisantes.
Ces compléments aux toxines vaccinales sont de deux ordres: des substances allogènes contraceptives à forte concentration ou des hormones capables de déclencher des réactions antifoetales par auto-immunité.
Le détail de ces techniques ferait à lui seul l'objet d'une conférence et ne saurait être détaillé ici.
D'autres substances, injectables, sont susceptibles de favoriser des cancers sous l'influence de facteurs déclenchants, c'est notamment ce que l'on observe avec le cancer du cerveau induit potentiellement par l'abus des téléphones portables.
Ceci n'est pas de la science fiction : l'analyse fine par des laboratoires fiables indépendants à montré l'existence de telles substances de façon indubitable dans les doses distribuées par certains laboratoires dans le Tiers Monde.

- L'accès à l'eau potable :
L'eau potable, par les traitements qu'elle subit, son universalité et son caractère indispensable, est un vecteur de choix pour véhiculer des produits abortifs et contraceptifs.
Rappelons que la conférence de Durban, où personne ne fut d'accord sur rien, se termina par un document prônant l'accession immédiate à l'eau potable pour un milliard sept cent millions d'hommes. Ce n'est pas un hasard!
Les campagnes des ONG, du Peace Corps, etc...visent toutes à favoriser l'accès à l'eau potable par des puits forés par leurs soins ou par des adductions et des stations d'épuration édifiées à leur initiative.
Dans tous les cas, cet accès à l'eau est assorti du déversement dans les puits et les conduites de substances dont les effets contribuent de manière non sélective à limiter la population.

- L'épidémiologie :
Les épidémies sont l'occasion de campagnes de vaccination qui ramènent aux cas précédemment évoqués. Certaines sont naturelles, mais d'autres sont provoquées.
De nombreux travaux actuels montrent que le S.I.D.A., certaines formes de choléra ou de pneumonie ne sont pas d'origine naturelle.
A l'heure où ces lignes sont écrites l'O.M.S. vient de lancer un grand battage médiatique, en plein milieu de l'invasion de l'Iraq à propos d'une forme de pneumopathie particulièrement virulente issue du sud-est asiatique...qui aurait fait quinze morts!
Il est clair que ce battage n'est qu'un prétexte à lancer de nouvelles campagnes de vaccination dont les effets seront de la nature décrite plus haut.

- Les épizooties :
Nous ne citerons pour mémoire que le scandale de la fièvre aphteuse dont les causes aujourd'hui connues paraissent bien liées au produit de traitement de la parasitose du vairon - ce que curieusement nient les organismes vétérinaires, les organisations professionnelles agricoles et les laboratoires pharmacologiques concernés.
Un bon nombre de “ maladies ” animales sont causées par des produits de traitement qui sont maintenus à l'utilisation.
Ces produits contribuent à entretenir une menace écologique certaine sur le cheptel et par voix de conséquence sur la production alimentaire.

- Les O.G.M. : Les organismes génétiquement modifiés, soit disant à des fins thérapeutiques, ont été créés pour assurer la maîtrise des productions au profit des semenciers (grâce aux gênes Killer ou Terminator) et des industriels fabricants d'engrais et de pesticides... car contrairement aux dires de certains, ces plantes sont beaucoup plus fragiles que les variétés classiques.
Ces O.G.M. qui sont en passe d'envahir le monde entier, sous couvert de l'aide humanitaire, vont conduire le Tiers Monde à se trouver à la merci d'un chantage à la famine de la part des fournisseurs de semences qui se trouvent être toutes des multinationales à capitaux américains. (L'essentiel des travaux a porté jusqu'ici sur les céréales d'alimentation du Tiers Monde : maïs, sorgho, riz)
Nous ne disposons d'aucun recul pour juger des effets sur l'organisme des protéines modifiées ou de leurs effets secondaires sur les organismes tant humains qu'animaux.
Enfin, la multiplication des essais de plein champ va conduire à une généralisation de la dissémination de ces organismes par les effets de la pollinisation.
Il est clair que la fameuse limitation à 1% de semences contaminées suffira à assurer la conversion totale des espèces concernées d'ici dix ans en espèces artificielles, donc aux mains des multinationales.

- "La guerre Climatique”

Pour être complet, mentionnons le projet HAARP qui permet à partir de modifications du champ électromagnétique par des champs d'antennes, dont les plus importantes sont installées en Alaska, d'induire des modifications spectaculaires et durables du régime pluviométrique à des milliers de kilomètres. Sans que les alternances de sécheresses et d'inondations soient encore bien ciblées, un certain nombre de perturbations climatiques, comme les spectaculaires inondations allemandes de l'été 2002, ne sont pas d'origine naturelle, ce que le chancelier Schroeder avait alors publiquement souligné.
Au total, il existe aujourd'hui tout un arsenal conduisant à faire peser une menace durable et intense, à la discrétion des Etats-unis, comme souhaitée par le rapport !

e) Sciences et culture

Aucune recommandation n'est faite dans ces domaines, nous l'avons souligné.
Il est cependant clair que l'ensemble des travaux à mener pour parachever ce qui a été évoqué précédemment dans les domaines de la physique, de la chimie, de l'informatique et de la biologie constituent à eux seuls des moteurs puissants pour l'incitation à la recherche!

Conclusion

Loin de la fiction du Meilleur des Mondes dont on pourrait croire qu'il a servi de modèle aux membres du groupe d'étude spéciale, nous constatons que le rapport dit de la Montagne de Fer a servi de trame à la politique américaine mise en place depuis l'administration Johnson.
La guerre d'invasion de l'Iraq n'en est qu'une manifestation plus spectaculaire que d'autres.
Elle aurait pour effet d'achever la mainmise des Etats Unis sur les réserves énergétiques du monde, face à l'Europe et à la Chine qui en sont cruellement dépourvues pour le plus grand bénéfice de certaines multinationales.
Mais comme le souligne le rapport:
“Il est bien établi que certains groupes privés et certaines classes capitalistes ont intérêt à maintenir le système fondé sur la guerre.”
Le rapport affirme: “toute situation de paix authentique, si perfectionnée soit-elle, sera un facteur de déséquilibre.”

Mais les auteurs restent conscients des risques qu'une telle politique belliciste pose :

“Il est possible que l'une des plus grandes puissances se trouve un jour, par l'effet d'un gouvernement maladroit, dans une position où la classe administrative dirigeante aurait perdu le contrôle de l'opinion publique ou ne se trouverait plus en mesure de justifier une guerre nécessaire. Il n'est pas impossible d'imaginer, dans de telles circonstances, que surgisse une situation où un tel gouvernement serait obligé d'entreprendre de sérieuses négociations en vue d'un désarmement à grande échelle... et que de telles négociations conduiraient en fait à la destruction des installations militaires. Comme notre rapport l'a montré, une telle situation pourrait se révéler catastrophique ”

Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...