lundi, février 21, 2011

L’empoisonnement des populations






Depuis de nombreuses années, des militaires participeraient à un programme international d’empoisonnement des populations en pulvérisant massivement des substances toxiques avec des avions. 


Peut-on admettre que les militaires, les techniciens et le personnel qui travaillent à cette « nouvelle solution finale », selon une expression conspirationniste, exécutent un plan démentiel qui condamne aussi leurs proches à la mort ?  


Si l’on en croit des théoriciens du complot, il s’agit bien de répandre la mort depuis le ciel. En 2002, Nenki (alias François Pierre) mentionne des analyses d’épandages aériens dans son texte « Chemtrails, les tracés de la mort » :


Liste de certains agents et bactéries découverts dans les analyses 


1) Bibromure d'éthlylène (bibrométhane) - Interdit en 1984 par la commission pour la protection de l'Environement (EPA), le BBE (C2H4Br2) est un additif cancérigène que l'on trouve dans les carburants et un insecticide dont l'odeur ressemble à celle du chloroforme. Il serait semblable à l'iodure d'argent qui fut utilisé pour provoquer la formation de nuages dans le but de modifier les conditions météorologiques. Après absorption, le BBE provoque une dépression du système nerveux central et un œdème pulmonaire, qui est une accumulation de liquide dans les poumons. Les symptômes de l'œdème pulmonaire se traduisent par un manque de souffle, de l'angoisse, une respiration sifflante et des quintes de toux. Ce produit est extrêmement irritant pour les muqueuses et les voies respiratoires. (Sans farce, je l'ai eu moi-même et ça brûle en "sapristi")


2) Pseudomonas aeruginosa - Une bactérie robuste, très répandue, que l'on trouve dans la boue (ce qui semble indiquer la possibilité d'une contamination des échantillons de sol de traces chimiques) mais que des laboratoires comme PathoGenesis obtiennent communément par manipulation génétique dans diverses optiques. Ce sont les souches naturelles qui ont été découvertes dans l'eau potable et les hôpitaux contaminés. (L'eau potable : propriété nationale bientôt, vous verrez...) Après inhalation par des sujets souffrant d'immunodépression pulmonaire comme les victimes de la muscoviscidose, elle forme des biofilms, amas gluants qui constituent des abris virtuels contre les attaques défensives du système immunitaire et des antibiotiques. Elle peut transférer horizontalement, c'est-à-dire d'une espèce à l'autre, des informations génétiques à son hôte par transduction et conjugaison. La conjugaison est lorsqu'une bactérie injecte un matériel génétique connu sous le nom de plasmide, par "établissement d'une liaison", dans la cellule hôte qui le reçoit et l'inclut à son propre ADN. La transduction est un procédé similaire, mais au lieu d'injecter un plasmide, la bactérie envoie des bactériophages (virus) qui contiennent des fragments d'ADN de la bactérie d'origine et les implantent dans l'ADN de la cellule hôte. (Et voilà, ça commence à s'éclaircir...) !


3) Pseudomonas fluorescens - une autre souche de la famille des Pseudomonas (c'est toujours une bactérie) que l'on trouve le plus souvent dans la terre et sur les plantes. Sur ces dernières, elles produisent des antibiotiques qui les protègent des infections fongiques et bactériennes. Vraisemblablement un contaminant selon l'analyse. (Toujours intéressant mais ce n'est qu'un contaminant).


4) Entérobacteries - Comprennent le E. coli et la salmonelle qui sont les principaux responsables dans les cas d'empoisonnement alimentaire. (C'est pour vous dire qu'on en parle et en trouve dans la province des cas "isolés" depuis des années, mais ce doit être normal ou naturel, hey?). Le plus intéressant de la familles de entérobacteries est le genre Klebsiella, dont l'espèce est à l'origine des pneumonies infectieuses. (Ha! Ha! là ça commence à m'intéresser...retenez le nom de ce gène qui n'est pas trop gêné..).


5) Serratia marcescens - un dangereux pathogène qui peut provoquer des pneumonies. (Comment s'appelle cette grippe que vous avez ? Les médecins n'en savent rien et continuent de vous injecter (pas moi, les amis) avec "leurs" antibiotiques et pilules bidons par bidons, tuant à petit feu votre propre système immunitaire et tout ce qui est naturel tant qu'à y être et c'est très payant la guerre vous savez ?)


Ce lien signale que "L'une des plus grandes expériences constitua à pulvériser du Serratia marcescens au-dessus de San Francisco. Cet organisme est surtout joli parce qu'il produit un pigment rose/rouge lorsqu'on le cultive dans un certain milieu, ce qui le rend très facile à identifier. (Juste pour voir où leurs poisons sont tombés et qui les a attrapés, pour des buts expérimentaux seulement, ben voyons).


À un moment donné, 5000 particules par minute furent pulvérisées sur les zones côtières et à l'intérieur des terres. Durant ce laps de temps, 1 homme est décédé (à l'hôpital) et 10 autres ont été victimes d'une infection qui fut qualifiée de "mystère pour la médecine". Bien que les militaires ne pratiquèrent pas de suivi de ces essais, un des résultats obtenus montra que quasiment tout le monde avait été contaminé par le l'organisme testé.


Rétrospectivement, maintenant qu'une partie de ces informations a été rendue accessible, il a été démontré qu'au cours des périodes qui suivirent ces essais, on signala 5 à 10 fois plus de cas d'infections que la normale." (Cet incident est très bien rapporté et documenté et on continue de faire des expériences sur nous tous les jours).Visitez ce lien du Service de Sécurité des Renseignements Canadiens (Canadian Intelligence Security Service) pour davantage d'informations sur les essais biologiques de 1950 à San Francisco.


Pour résumer, les militaires ont déversé du Serratia marcescens sur la population de San Francisco dans le but de tester son efficacité en cas d'attentat à l'arme chimique. Une épidémie de pneumonie s'est ensuivie, causant la mort d'un homme.


6) Streptomyces - Les streptomyces entrent dans la fabrication de la majorité des antibiotiques utilisés en médecine humaine ou vétérinaire et dans l'agriculture, mais également comme agent anti-parasitaire, dans les herbicides et les métabolites pharmacologiquement actifs (ex : immunodépresseurs). (En français c'est assez évident non?)


7) Une enzyme de restriction utilisée par les laboratoires de recherche pour découper et combiner l'ADN - une telle enzyme opère une fente dans l'ADN et permet d'y insérer les segments désirés avant de le recombiner. (Nous voici rendu dans l'assemblage génétique maintenant, les compagnies s'amusent à nos dépends...)


8) D'autres bactéries et moisissures toxiques pouvant provoquer aussi bien des maladies cardiaques, des encéphalites et des méningites que des souffrances aiguës des voies respiratoires aériennes et du système gastro-intestinal. On sait que dans les trois jours suivant une pulvérisation particulièrement importante, on observe des épidémies de maladies respiratoires au sein la population exposée. Certains développent des pneumonies, d'autres des rhumes, des symptômes grippaux et une dépression des fonctions immunitaires. (Des cas de méningites et encéphalites ont également augmenté en corrélation avec les émissions de nuages des chemtrails)


Notez qu'il n'est fait mention d'aucun virus dans la liste ci-dessus. C'est parce que les virus sont difficiles à détecter en laboratoire et plus encore à identifier. Toutefois, pour la plupart des maladies qu'ils provoquent, les antibiotiques sont sans effet.
Source : http://conspiration.cc/sujets/chemtrail/chemtrails_1.html


Le cœur rongé par des bactéries


Dans « Chemtrails », article de la revue Undercover (janvier 2003), on lit ceci :


« L’épandage chimique a entraîné, chez des animaux, des douleurs pratiquement impossibles à guérir.
Des daims et d’autres animaux de la faune sauvage dégénèrent et meurent à force d’ingérer de la pâture imprégnée des substances chimiques. J’ai lu qu’un homme avait été hospitalisé après avoir eu des saignements internes et ces symptômes caractéristiques semblables à ceux de la grippe. Ils lui trouvèrent un trou dans le cœur, et une chose qualifiée de bactérie inconnue dévora son cœur de l’intérieur jusqu’à ce qu’il décéda. Rien n’a pu le sauver. […]


Trois agents pathogènes distincts ont été découverts après l’analyse d’échantillons envoyés à un laboratoire sans mentionner leur origine. Ils avaient été lâchés sur un garage aux Etats-Unis, provenant probablement d’une fuite sur une canule à l’approche d’un aéroport voisin. Une maison voisine avait aussi été éclaboussée. L’occupante de cette maison tomba malade et mourut quelques mois plus tard d’une violente crise cardiaque. Non, cela n’avait rien à voir avec un excès de cholestérol. La responsable était la bactérie qui avait dévoré les parois de son cœur. »


Le poison le plus redoutable


Après toutes ces années de dénonciation des chemtrails de la mort, on peut constater que les épandages massifs de produits toxiques n’ont pas d’effets particulièrement significatifs sur la population mondiale. La malnutrition est beaucoup plus redoutable que les chemtrails. 6 millions d’enfants meurent chaque année de la faim, soit 18 000 par jour, soit un enfant toutes les 5 secondes.


Mais un empoisonnement psychique affecte nos consciences et vise à nous couper de la réalité. D’innombrables informations anxiogènes ont un effet délétère et paralysant sur le psychisme humain. Beaucoup de personnes perdent leur combativité et renoncent à lutter contre les injustices en s’enfermant dans un conspirationnisme de la peur. Or il existe une pseudo-conspiration qui est la contrefaçon grotesque du véritable complot dénoncé par René Guénon dans son livre « Le règne de la quantité et les signes des temps », édité en 1945. Cet auteur nous met en garde contre l’instauration d’un ordre nouveau qui, contrairement à l’épouvantail « Nouvel Ordre Mondial » des conspirationnistes, cherchera, dans un premier temps, à séduire les populations et prétendra restaurer des valeurs traditionnelles et une authentique spiritualité. « La monnaie elle-même, écrit Guénon, ou ce qui en tiendra lieu, aura de nouveau un caractère qualitatif […]. »  


Cet ordre nouveau, nommé « contre-tradition » par Guénon, « ne pourra jamais être autre chose qu’une parodie, et elle sera seulement la plus extrême et la plus immense de toutes les parodies, dont nous n’avons encore vu jusqu’ici, avec toute la falsification du monde moderne, que des « essais » bien partiels et des « préfigurations » bien pâles en comparaison de ce qui se prépare pour un avenir que certains estiment prochain… » (Le règne de la quantité).

dimanche, février 20, 2011

Les chemtrails






Des conspirationnistes affirment qu’un programme militaire ultra secret et d’envergure internationale est à l’origine de l’apathie des populations. Cette apathie serait provoquée par les pulvérisations chimiques aériennes nommées « chemtrails ». Toutefois, comme le démontre les révoltes dans les pays arabes, quand le peuple a faim les chemtrails ne sont pas très efficaces.


Le sujet de l’empoisonnement par les airs est repris par un journal télévisé américain (vidéo sous-titrée en fançais) :




 Quand une idée se répand en affirmant qu’il s’agit de la divulgation d’un secret de l’armée ou d’une société secrète, on peut penser à un canular (hoax). Ainsi, en écrivant « chemtrails hoax » dans votre moteur de recherche vous trouverez l’article du site hoaxbuster.com :  


Traînées de poudre aux yeux...


Ces traces dans le ciel... Ne serait-ce pas la preuve que les militaires tentent de vous empoisonner ? Ou n'est-ce qu'une théorie du complot de plus ?


Depuis 2005 le sujet revient régulièrement sur HoaxBuster. A en croire le site chemtrails-france.com, les militaires répandraient en toute illégalité des produits chimiques à l'aide des avions qui sillonnent le ciel. Le pire est que ce projet secret serait financé illégalement par vos impôts. Vous en doutez ? Et bien levez donc les yeux un jour de beau temps et vous verrez ces traînées blanches qui zèbrent le ciel d'azur, preuves indiscutables de la réalité de ce programme. Et comme on dit : il n'y a pas de fumée sans feu. Alors ? Vérité ou vaste fumisterie ?


Un peu d’histoire 


La théorie des chemtrails, "chemical", "trails", littéralement traînées chimiques - est apparue aux Etats-Unis en 1996 peu après la publication d'une étude de l'Université de l'Air intitulée Le climat comme un multiplicateur de force : posséder le temps en 2025.


Dès lors, les chemtrails ont été définis comme des traînées de produits chimiques répandues dans l'atmosphère pour modifier le climat. Elles seraient plus persistantes que les traînées de condensation habituellement laissées par  les avions et remonteraient au début des années 80.


Par la suite, à la théorie de la modification du climat s'est ajoutée celle du contrôle des populations par la manipulation mentale ou l'affaiblissement des défenses immunitaires. 


Ça saute aux yeux ?


Les chemtrails seraient visibles quand le ciel est dégagé, ce qui, en soi, est assez évident. Mais encore faut-il, selon chemtrails-france.com, que certaines conditions soient réunies. A savoir :


- Juste avant un jour pluvieux ou orageux ;
- Après une longue période de pluie ;
- Au lever du soleil en hiver ou au coucher du soleil quelle que soit la saison ;
- Et toujours le jour, jamais la nuit.


Et, bien sûr, il faut qu’un avion soit passé…


Commençons par là. Un turboréacteur de dernière génération comme le GE90 de General Electric qui équipe le Boeing 777 absorbe 1.100.000 litres d'air par seconde, soit un volume correspondant à peu près à un cube de 10 mètres de côté. Forcément, l'humidité absorbée avec l'air se trouve concentrée à la sortie de la tuyère, d'où formation d'une traînée de condensation (ou contrails) qui se dissipe au bout d'un délai fixé par le taux d'humidité, la température et le vent régnant à l'altitude de vol.


Pour former un nuage, il suffit de 0,5 à 5 grammes d'eau en suspension par mètre cube d'air sous forme de gouttelettes pour les nuages massif tels que les Cumulus, les Cumulonimbus et les Nimbostratus ou de cristaux de glace pour les nuages d'altitude à l'aspect ténu ou effiloché comme les Cirrus et les Cirrocumulus.


Mais pour qu'un nuage se forme, il faut que l'humidité en suspension rencontre un noyau de condensation qui peut être une poussière, un grain de sable, de la suie ou les résidus de combustion (appelés aussi micro-particules) issus des réacteurs d’avion. 


Voilà pourquoi le site affirme que les  chemtrails se forment lorsque le temps est humide et/ou froid à la sortie d'un réacteur qui concentre l'humidité mêlée des résidus de combustion de kérosène… Des conditions qui sont exactement les mêmes que celles qui favorisent l’éclosion des contrails ! 


Dès lors, on peut se demander si les chemtrails existent bel et bien, surtout que leur utilité est problématique, on va le voir.


Des traces, pour quel dessein ? 


A quoi pourraient bien servir les chemtrails ? 


A protéger la Terre contre le réchauffement climatique ou les rayonnement dangereux du soleil ?


Mais alors pourquoi garder le projet secret et pourquoi le confier aux militaires ? Bien au contraire, les gouvernements s'empresseraient de communiquer sur le sujet. Après tout, c'est dans l'intérêt de tous. 


L'autre problème de cette proposition est qu'elle part du postulat que la création de nuages à haute altitudes induit un refroidissement des couches basses de l'atmosphère du fait de la réverbération du rayonnement solaire vers l'espace. Mais c'est oublier un peu vite que ces nuages participent aussi activement à l'effet de serre en empêchant le renvoi vers l'espace de la chaleur de la basse atmosphère comme le rappelle Jean-Marc Jancovici sur son site Manicore. 


Cette hypothèse est donc politiquement et scientifiquement discréditée.


A empêcher les nuages de se développer dans la haute atmosphère pour protéger la couche d'ozone ? 


Le problème est que la couche d'ozone se situe entre 15 et 40 kilomètres d'altitude alors que les nuages les plus élevés, les Cirrus, culminent à 12 kilomètres, soit 3 kilomètres plus bas que la couche d'ozone. 


Rappelons également que, si de tout temps l'homme a voulu dompter la nature et maîtriser le climat, par exemple en ensemençant les cyclones avec de l'iodure d'argent avec le programme Stormfury, il n'y a jamais eu aucun résultat probant, comme l’a démontré l'arrêt de ce programme.


Cette deuxième explication est donc elle aussi scientifiquement discréditée.


A empoisonner les populations, ce qui expliquerait que le projet soit confié à des militaires et caché à la population ? 


Mais dans ce cas pourquoi ne pas faire les épandages de nuit, à l'abri des regards indiscrets plutôt que de les interrompre certains jours et d'utiliser les médias pour manipuler les masses ? Ce serait nettement plus simple et tout aussi efficace.


Et surtout, pourquoi semer ces substances à haute altitude ? En effet, plus un épandage va avoir lieu loin de la cible et plus le produit largué risque de tomber à côté, raison pour laquelle les épandages agricoles se font au ras des cultures à traiter. De plus, entre 10 et 15 kilomètres d'altitude règnent les jet-streams, des vents soufflants entre 200 et 300 kilomètres par heure… Du reste, l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll a clairement démontré qu'un point de largage (ou de départ dans le cas du volcan) pouvait couvrir de très vaste territoires par le simple fait du déplacement des masses d'air au gré des anticyclones et dépressions. Enfin, compte tenu de cette dispersion des produits, tout le monde en recevrait la même dose, y compris les militaires, leurs familles et les décideurs du projet… Cibler une population donnée serait tout bonnement impossible.


Cette explication n’est donc pas plus convaincante que les précédentes.


A créer un état de sécheresse permanente ?


Compte tenu de la dispersion dont il est fait état plus haut, ce phénomène, s'il existait, toucherait obligatoirement l'ensemble du globe. Malheureusement, les observations récentes sur la France montrent au contraire une augmentation de la moyenne des précipitations dans la plupart des régions. 


Là encore, l'hypothèse est invalidée par les observations scientifiques.


En résumé, aucune des hypothèses présentées ici ne résiste à un examen un peu poussé. 


La preuve par l'image ?


Les tenants de ces théories présentent pourtant toutes sortes de photos pour les étayer. De l'avion à réaction à haute altitude à l'avion de transport régional très pixélisé tout y passe, alors même que le projet est censé être mené par des militaires.
En fait, les images tendraient plutôt à infirmer leur théorie...

Ainsi, les chemtrails auraient commencé à être diffusés dans les années 80 dans le bloc occidental. Donc, fort logiquement, il n'y aurait que peu de traces dans les décennies précédentes. Malheureusement, cette affirmation est contredite par un film de la propagande allemande datant de la seconde guerre mondiale, qui montre, dès les premières minutes, de gigantesques traînées laissées par des B17.


Voit-on seulement plus de traînées depuis les années 80 ? C'est fort probable compte tenu de l'évolution du trafic aérien. Ainsi, l'Aéroport International de Genève a vu son trafic passer de moins de 80 000 passagers en 1980 à plus de 140 000 en 2006 soit une hausse de 75 % en 16 ans. Le nombre de passagers augmentant plus vite que la taille des avions, on assiste du coup à une augmentation du nombre des avions de transport de passagers sillonnant le ciel et, par voie de conséquence, à l'augmentation du nombre de traînées de condensation. 


Conclusion


Au final, qu'avons nous ? Autant le dire, rien. Un plan ultra secret dont, par définition, personne n'a jamais entendu parler, conçu dans un but nébuleux dont on n’est même pas sûr qu'il soit contraire à l'intérêt de l'humanité,  et dont l'existence n’est attestée que par l'observation de phénomènes pour lesquels il existe une explication parfaitement rationnelle. Mais pourquoi s'embarrasser de la vérité quand il suffit d'affabuler ? Nul besoin de démontrer qu'on a raison puisque ce sont les autres qui mentent ou sont complices du complot…


Source : http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/hoax.php?idArticle=84182


jeudi, février 17, 2011

Aimée & Jaguar




Durant la Seconde Guerre mondiale, dans la capitale du Reich hitlérien, l’histoire d’amour entre une allemande et une juive est riche d’enseignements pour s’affranchir des préjugés, des stéréotypes et de la discrimination


« En 1942, Elisabeth Wust est une jeune épouse modèle, surnommée Lilly. Mère de quatre garçons, décorée à ce titre de la médaille de bronze du mérite maternel. Son mari, employé de banque, se bat dans les rangs de la Wehrmacht. Ce n'est pas un «Nazi fanatique», assure-t-elle: juste un «bon Allemand», convaincu que «l'Allemagne doit retrouver sa grandeur». Les enfants jouent aux petits soldats avec un Hitler en terre cuite. L'horizon de madame Wust est clairement défini: «Avoir des enfants, laver les langes, s'occuper de la maison, du mari.»


Lilly s'absorbe dans ce rôle jusqu'au jour où elle rencontre Felice Schragenheim. Son antithèse parfaite. Elégante, cultivée, débordante d'énergie et de joie de vivre, mais traquée: Felice est juive, menacée chaque seconde par la Gestapo. Joueuse par-dessus tout, Felice s'amuse à «tester» Lilly, qui s'était un jour vantée de «reconnaître les Juifs à l'odeur». Elle fait la cour à madame Wust, la couvre de fleurs, lui écrit des lettres d'amour de plus en plus enflammées" et tombe elle-même amoureuse. Lilly, qui n'a jamais connu qu'un mari rugueux et les caresses furtives de quelques amants, se laisse tourner la tête par ce déversement de tendresse.


Quand Felice lui révèle qu'elle est juive, l'amour est déjà le plus fort. Lilly appelle Felice son «premier être». «Avec les hommes, ça n'avait jamais marché. Je me sentais exploitée, inférieure. Felice m'a libérée. Tout d'un coup, je savais qui j'étais. C'était comme une seconde naissance.» En pleine guerre, dans la capitale d'un Reich qui prétend juifs et Aryens incompatibles, Lilly écrit: «Nous sommes faites l'une pour l'autre, à tout jamais.» En juin 1943, les deux femmes rédigent un «contrat de mariage»: «Je vais t'aimer sans limite», jure Lilly. «Je t'aimerai toujours», répond Felice, ajoutant comme toujours quelques clauses de malice à ce torrent sentimental: «Je ne regarderai plus les jolies filles, sauf pour constater que tu es plus jolie qu'elles.» Lilly divorce, son mari, meurt au front. Toute l'Europe est à feu et à sang: Lilly et Felice vivent leur plus grand moment de bonheur.


Le 21 août 1944, les deux femmes s'évadent une journée à la campagne. Elle se baignent dans la Havel, se photographient en train de s'embrasser. Quand elles rentrent à Berlin, la Gestapo attend dans l'appartement de Lilly. Felice est déportée à Therensienstadt. Lilly se rend jusqu'au camp, près de Prague, pour tenter de la revoir. En vain. Quelques jours après sa visite, Felice est envoyée à Auschwitz.


Après la guerre, Lilly guette son retour plusieurs années. Elle tient «un petit journal de larmes», lit et relit leur correspondance, s’enferme dans ses souvenirs. Les amies juives de Felice la tiennent pour une nazie. Avec ses voisins allemands, c'est Lilly qui rompt. «Je ne veux plus avoir affaire avec l'Allemagne», confie-t-elle à son journal en avril 1945. Aujourd'hui encore, elle parle souvent «des Allemands» comme d'un corps étranger, dont elle ne ferait plus partie. «J'ai du mal avec les vieux Allemands, dit-elle. Ils prétendent qu'ils n'ont rien su. Mais il y avait des camps partout en Allemagne. Les gens voyaient partir les trains. Bien sûr qu'ils savaient!» Les tourments des Allemands d'aujourd'hui, qui discutent depuis dix ans quel mémorial de l'Holocauste construire à Berlin, ou qui se plaignent comme l'écrivain Martin Walser qu'on leur reproche trop le passé nazi, l'exaspèrent: «Ce qui s'est passé, jamais on n'en parlera assez. C'est une honte de ne toujours pas avoir de mémorial!»


Dans le Berlin occupé par les Russes, Lilly a récupéré l'étoile jaune de Felice et se fait passer pour juive. Elle traîne ses fils à la synagogue. Deux fois elle demande à être convertie, mais la communauté juive la rejette. Lilly Wust n'en continue pas moins à vivre kascher, aujourd'hui encore. Elle sépare viande et produits laitiers. Le soir du sabbat, elle allume les bougies. Sur ses quatre fils, l'un a appris l'hébreu, s'est converti et a émigré en Israël, où il est professeur de langues orientales.


«Lilly a tellement aimé Felice qu'elle s'est identifiée à elle. Il n'y avait plus de frontière entre elles», explique Erica Fischer, la journaliste qui écrivit le roman de leur amour en 1994. «Sans Felice, je ne suis qu'une moitié sur terre, dit Lilly. Je n'ai jamais cessé de l'aimer.» En 1950, elle se remarie par intérêt, avec le gérant d'un magasin d'électroménager. Elle divorce un an plus tard et s'enfonce un peu plus dans sa solitude.


«Lilly s'est condamnée à faire pénitence toute sa vie, observe Erica Fischer. Elle s'est interdit de jamais aimer une autre femme. Toute sa vie, elle l'a dédiée à expier la mort de Felice.» Deux fois, Lilly tente de se suicider: la mort ne veut pas d'elle. Lilly Wust vivote, avec ses enfants, sur ses allocations de mère célibataire. A 50 ans, elle se décide à travailler, comme femme de ménage.


Lilly Wust ne revient à la vie que dans les années 80, à plus de 70 ans. En 1981, le Sénat de Berlin la décore «héroïne de l'ombre», pour avoir caché Felice et trois autres femmes juives pendant la guerre. Un journaliste américain, qui prépare un livre sur «the good Germans», la convainc de lui raconter son histoire. En 1994, Lilly Wust sort définitivement de l'ombre avec son livre Aimée et Jaguar. A 81 ans, elle fait son «coming out», comme elle dit elle-même, dans un talk-show de la télévision allemande. Un flot de lettres lui parvient: des femmes, mariées le plus souvent, lui confient avoir aussi vécu soudain une grande passion pour une autre femme. Lilly se fait quelques amies, elle voyage, reprend goût à la vie. Après ses années d'ermite, Lilly Wust est en pleine lumière, star des médias, enchaînant les interviews. Elle reste pourtant elle-même: «Tout ça, je le fais pour Felice, ce film, je l'ai accepté pour dresser un monument à sa mémoire. Qu'on sache que, parmi les millions qui sont morts dans l'anonymat, il y avait Felice.» Madame Wust se redresse, comme si elle puisait dans ses dernières réserves: «Qu'on ne l'oublie pas, elle.»


Source 







Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la terre peut bien s'écrouler…




mercredi, février 16, 2011

Activation mentale








L'activation mentale : l'art et la manière de mieux utiliser les possibilités de son cerveau, par relaxation et concentration dans la visualisation de la « lumière blanche », la re-naissance au cours de laquelle on refait le voyage in utero, ou l’expérience de la cloche que l’on imagine comme protection contre la méchanceté, les accidents de la circulation.


La réalité de cette psychotechnique est parfois nettement moins reluisante : à haute dose, au cours de séances claustrophobiques, sans boire ni manger pendant de longues heures, elle peut provoquer épuisement nerveux, pleurs, sanglots, phobies, de toute façon une fragilisation, momentanée ou durable, dont les effets sont parfois catastrophiquement irréversibles.


Annick Drogou

lundi, février 14, 2011

Que dois-je faire pour me délivrer ?






A la question « Que dois-je faire pour me délivrer ? », le Zen répond : « Vous n'avez rien à faire puisque vous n’avez jamais été asservi et qu'il n'y a en réalité rien dont vous ayez à vous délivrer. » Cette réponse peut être mal comprise et sembler décourageante parce qu’elle renferme une équivoque portant sur le mot « faire ›. Chez l'homme ordinaire, « faire » se décompose, de façon dualiste, en conception et action, et c'est à l’action, à l’exécution de ce qu’il a conçu, que l’homme applique le mot « faire ». En ce sens, le Zen a raison, nous n'avons rien à « faire › ; tout s'arrangera spontanément et harmonieusement dans notre « faire » quand nous cesserons justement de nous appliquer à le modifier d'une façon quelconque et que nous travailleront uniquement à éveiller notre foi endormie, c'est-à-dire à concevoir l'idée primordiale que nous avons à concevoir. Cette idée totale, comme sphérique et immobile, ne conduit évidemment à aucune action particulière, elle n'a aucun dynamisme particulier, elle est cette pureté centrale du Non-Agir à travers laquelle passera, non troublé, le dynamisme spontané de la vie naturelle réelle. Aussi peut-on et doit-on dire qu'éveiller et nourrir cette conception n'est rien « faire » au sens que ce mot a nécessairement pour l’homme ordinaire, et même que cet éveil dans la pensée se traduit dans la vie par une diminution (tendant vers la cessation) de toutes les manipulations inutiles auxquelles l'homme se livrait sur ses phénomènes intérieurs.


Evidemment on peut dire que travailler à concevoir une idée est « faire › quelque chose. Mais, étant donné le sens que ce mot a pour l'homme ordinaire, mieux vaut, pour éviter une dangereuse méprise, parler comme le Zen et montrer que le travail qui peut abolir l’angoisse humaine est un travail de l’intellect pur qui n'implique pas qu’on « fasse » quoi que ce soit de particulier dans sa vie intérieure et qui implique au contraire qu'on cesse d'y vouloir apporter aucune modification.


Voyons la question de plus près encore. Le travail qui éveille la foi en l'unique et parfaite Réalité qui est notre « être » se décompose en deux temps. Dans un temps préliminaire, notre pensée discursive conçoit toutes les idées nécessaires pour que nous comprenions théoriquement l’existence en nous de cette foi qui dort et la possibilité de son éveil. et que cet éveil seul peut mettre fin à nos souffrances illusoires. Au cours de ce temps préliminaire, le travail effectué peut être appelé « faire » quelque chose. Mais cette compréhension théorique, supposée obtenue, ne change rien encore à notre état douloureux ; il faut maintenant qu'elle se transforme en une compréhension vécue, éprouvée par tout notre organisme, compréhension théorique et pratique, à la fois abstraite et concrète ; alors seulement notre foi sera réveillée. Mais cette transformation, ce passage au-delà de la forme, ne saurait être l'effet d'aucun travail direct « fait » par l'homme ordinaire entièrement aveugle à ce qui n'est pas formel. Il n'y a aucune « voie » vers la délivrance, et cela est évident puisque nous n'avons jamais été asservis en réalité et continuons à ne pas l'être ; il n'y a à « aller » nulle part, il n'y a rien à « faire ». L'homme n'a rien à faire directement pour éprouver sa liberté totale et infiniment heureuse. Ce qu'il a à faire est indirect et négatif ; ce qu'il a à comprendre, par un travail, c'est l'illusion décevante de toutes les « voies » qu'il peut se proposer et entreprendre. Lorsque ses efforts persévérants lui auront apporté la compréhension entièrement claire que tout ce qu'il peut « faire » pour se libérer est vain, lorsqu'il aura dévalorisé concrètement la notion même de toutes les « voies » imaginables, alors éclatera le « satori », vision réelle qu'il n'y a pas de « voie » parce qu'il y a à aller nulle part, parce que, de toute éternité, on était au centre unique et principiel de tout.


Ainsi donc la « délivrance », ce qu'on appelle ainsi et qui est la disparition de l’illusion d'être asservi, succède, chronologiquement, à un travail intérieur, mais n'est pas en réalité causée par lui. Ce travail intérieur formel ne peut causer ce qui est en amont de toute forme et par conséquent de lui-même ; il est seulement l’instrument à travers lequel agit la Cause Première.


En somme la fameuse « porte étroite » n'existe pas en mode formel, pas plus que la « voie » sur laquelle elle s'ouvrirait ; à moins qu'on ne veuille appeler ainsi la compréhension qu'il n'y a pas de voie, qu'il n'y a pas de porte, qu'il n'y a nulle part où aller. C'est là le grand secret, et en même temps la grande évidence, que nous révèlent les maîtres Zen.


Hubert Benoit

dimanche, février 13, 2011

Menaces religieuses sur l'hôpital




Propagande anti-transfusion des Témoins de Jéhovah


Lors d’un interview radiodiffusé, Isabelle Lévy, auteur de « Menaces religieuses sur l'hôpital »,  a déclaré :


« La religion devient un empêchement au vivre ensemble, devient un empêchement aux soins, à la prise en charge, à la mise au travail ou à la formation professionnelle. Bref la religion ne relie plus les hommes. Au contraire, elle les délie et ne cause que des problèmes. »   


Depuis 10 ans, l'intégrisme religieux a fait son apparition dans l'enceinte de l'hôpital public français, tant du côté des patients que des médecins, et met en péril aussi bien les règles d'hygiène, de sécurité que de soins. Présentation et analyse de la situation, jugée plus qu'inquiétante par l'auteur.


La République française impose l'égalité des citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion, tous les patients se présentant à l'hôpital public doivent donc être traités de la même façon et respecter les mêmes règles. 


Pourtant, depuis plus d'une décennie, ce principe fondateur est mis à mal par une partie de la population qui, au nom de sa foi religieuse, refuse de se plier à la législation. Ces personnes imposent que l'on s'adapte à leurs propres exigences, faisant table rase de la laïcité, des règles d'hygiène, de l'organisation des soins, des mesures de sécurité ou de l'égalité homme/femme. 


Ceci est vrai tant du côté des soignés - des musulmanes exigent que les prises de sang soient effectuées à travers leurs vêtements, un juif met le feu à son lit d'hôpital avec le chandelier allumé pour célébrer Hanoukka, des Témoins de Jéhovah abandonnent leur enfant ayant reçu en urgence une transfusion sanguine, des catholiques s'opposent à tout traitement contre la douleur... - que du personnel hospitalier - des soignants quittent leur poste pour prier ou refusent d'exécuter des soins relevant de leur compétence, etc. 


Fruit d'une longue expérience professionnelle et d'une enquête approfondie, ce témoignage choc révèle des situations aberrantes de plus en plus fréquentes. L'auteur lance un cri d'alarme : l'hôpital public est mis en péril par l'intrusion de pratiques religieuses intransigeantes et inflexibles.




Isabelle Lévy


Ecrivain, conférencière et formatrice en milieu hospitalier et en institution, Isabelle Lévy intervient sur les sujets religieux et culturels. Elle est l'auteur de nombreux guides de référence rédigés à l'attention des personnels de santé et des éducateurs sociaux. Elle a notamment publié, aux Presses de la Renaissance, Pour comprendre les pratiques religieuses des juifs, des chrétiens et des musulmans (2010), La religion à l'hôpital (2004), Vivre en couple mixte (2007), La femme, la République et le Bon Dieu (avec Olivia Cattan, 2008) et Français et musulman : est-ce possible ? (avec Khalil Merroun, 2010).




Table


1. L’hôpital public : lieu de soin ou lieu de culte ? 
L’hôpital public est au bord du malaise 
L’intrusion des religions à l’hôpital public 
La loi de Dieu contre la loi d’Hippocrate? 
La loi du pays est la loi 

2. Les aumôniers hospitaliers rémunérés par l’État français 
Mission acceptée… et plus encore ! 
Le Ciel au bout du fil 
Un lieu de travail pour les aumôniers 
Des religieux rémunérés avec nos impôts 
Peut-il exister une aumônerie pour les Témoins de Jéhovah ? 

3. La neutralité religieuse des personnels hospitaliers 
La religion au vestiaire ! 
Les hospitalisés sont en danger 
Le personnel hospitalier peut donner le baptême ! 
Êtes-vous raciste ou antisémite ? 

4. La douleur, tu apaiseras… 
«Au commencement, il n’en était pas ainsi…» 
Les voies de la douleur sont impénétrables 
Tu enfanteras dans la douleur 

5. Et la pudeur, tu respecteras ! 
Les limites à ne pas dépasser 
Pas de service à la carte 
Quand la religion «embolise» le soin ! 
Levons les voiles 
Burqa et voile ne font pas bon ménage en médecine 

6. Refus de soin : religion et culture pour alibis 
Dans les confins des mystères de la maternité 
Les Témoins de Jéhovah opposés à la transfusion sanguine 
Angoisses de la communauté africaine face à un prélèvement sanguin 
Né de la poussière pour finir en cendres 
Vers une alliance thérapeutique 

7. La Sécurité sociale, manne financière des religions 
L’honneur des familles repose sur l’hymen de leurs filles 
Une circoncision n’est pas un phimosis 
L’excision ne contribue pas à l’épanouissement des femmes 
La procréation médicalement assistée pour pallier les exigences de la pureté conjugale 

8. Manger sain(t) 
L’hôpital n’est pas un restaurant 4 étoiles ! 
Manger casher à l’hôpital : c’est la croix et la bannière ! 
L’hôpital au régime «sans porc»! 
Poisson, le vendredi ! 
Jeûner à l’hôpital 

9. Le shabbat à l’hôpital 
Qu’est-ce que le shabbat ? 
Shabbat, un jour sanctifié, mais pas un jour sans soins ! 

10. Mourir à l’hôpital 
Nous sommes tous mortels ! 
Un accompagnement sur mesure 
Garantie de procéder aux rites de son choix 
Éliminer la souillure de la mort 
Donner son corps tous frais payés 
Donner un peu de soi pour sauver des vies 

11. La menace religieuse gronde 
Choisir la vie 
Mes dix propositions pour contrer la menace religieuse dans les hôpitaux publics de France… 

Annexes 
Annexe 1. Charte de la personne hospitalisée annexée à la circulaire DGS/DH n° 22 du 6 mai 1995 
Annexe 2. Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins. Circulaire DHOS/G n° 2005-57 du 2 février 2005 relative à la laïcité dans les établissements de santé 
Annexe 3. Circulaire n° 2006-538 du 20 décembre 2006 relative aux aumôniers des établissements relevant du livre IX du code de la santé publique 
Annexe 4. Charte de la laïcité dans les services publics du 13 avril 2007





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Humour religieux (ça existe).


Vidéo envoyée par Véronique

vendredi, février 11, 2011

Le programme des frères internationaux






En 1868, Bakounine crée une société secrète qui vient doubler l’Alliance internationale de la démocratie socialiste.


Cet organe secret a pour vocation « d’aider la naissance d’une révolution » et d’organiser un état major destiné à « servir d’intermédiaire » entre l’idée révolutionnaire et les instincts populaires ». L’Association des frères internationaux veut la révolution universelle, sociale, philosophique, économique et politique à la fois […]. Au cri de « paix aux travailleurs », « liberté à tous les opprimés », et de « mort aux dominateurs, exploiteurs et tuteurs de toute sorte », nous voulons détruire tous les Etats et toutes les Eglises […] afin que tous ces millions de pauvres êtres humains, trompés, asservis, tourmentés, exploités, délivrés de tous leurs directeurs et bienfaiteurs officiels et officieux, associations et individus, respirent enfin une complète liberté. » 

Les Sociétés Secrètes




Dessin : 
http://www.christian-antonelli.com/portfolio/archives/cat_dessins_libres.php





 Christian Antonelli

Bouddhisme & écologie






Joanna Macy, la plus connue des bouddhistes américaines, a dit un jour, avec peut-être une pointe de regret : « Si j'avais trouvé dans la religion chrétienne respect et amour pour la nature, je n’aurais pas eu besoin de devenir bouddhiste. » C’est qu’en effet la différence est fortement ressentie, ici, entre la traditionnelle attitude judéo-chrétienne envers la nature et celle du bouddhisme. Si, pour les uns, la nature peut être dominée, asservie même, et est extérieure à l'homme, pour la pensée bouddhiste et orientale en général, c’est tout le contraire. Comme l’a noté l’écrivain Fritjof Capra, l’essence même de la conception orientale du monde, et a fortiori du bouddhisme, est « l’unité et l’interaction de toutes choses ». On ne demande pas à un bouddhiste de soumettre la nature, mais avant tout de s'y intégrer et de la respecter.


Jésus, dans la gestuelle chrétienne, pointe souvent un doigt vers le ciel, où réside Dieu son père, tandis que Bouddha le pointe vers la terre, qu’il appelle sa mère, et qu’il prend à témoin lors de sa lutte avec le démon Mara, durant les intenses moments précédant son illumination sous l'arbre de la Bodhi. Tout est là. Il y a donc un mariage naturel entre le bouddhisme et le sentiment écologique et, aux Etats-Unis tout au moins, bouddhisme et écologie vont main dans la main. Pour les bouddhistes américains, et particulièrement pour bouddhisme zen tel qu'il a évolué dans les dernières décennies aux Etats-Unis, toute la création et empreinte de sacré, parce qu'elle est emplie de la Bouddha-nature (la nature ou l'essence de Bouddha). Il n'est que de lire des écrivains comme Joanna Macy, Joan Halifax ou le poète Gary  Snyder pour s'en convaincre. 

N'oublions pas non plus le vénérable Thich Nhat Hanh, le moine bouddhiste zen vietnamien installé en France qui se rend chaque année en tournée de séminaires et de conférences aux Etats-Unis, où il est extrêmement populaire. Thich Nhat Hanh, dans ses interventions publiques, qui rassemblent des foules considérables, ne manque jamais de demander à ses auditeurs de cultiver la compassion et d’étudier les moyens de protéger la vie des gens, des animaux, des arbres et même, quand c'est possible, des plantes, car tous possèdent la Bouddha-nature.


Cette philosophie est en fait une des bases du mouvement Tiep Hien, fondé par, Thich Nhat Hanh, qui est bien implanté aux Etats-Unis où il n’y a donc pas eu besoin de convaincre les instances religieuses bouddhistes de se joindre au mouvement écologique ; elles en font partie intégrante. Par exemple, l'université de Naropa, dans le Colorado, première université bouddhiste accréditée en Amérique, offre depuis plusieurs années à ses étudiants un large éventail de cours ou d'études sur les métiers de l’environnement. Dans toutes les manifestations écologistes, les bouddhistes américains, religieux ou laïcs, sont toujours fortement représentés.
François Mazure.


Ecologie et spiritualité


Chacun peut constater que l'état du monde se dégrade, que la civilisation du progrès et du libéralisme, si elle continue à fonctionner sans frein, est auto-destructrice. Si les puissants du monde se refusent à agir, une nouvelle conscience écologique s'affirme néanmoins chez les individus des quatre continents, préparant les fondements d'une autre mondialisation, fraternelle et spirituelle. Les acteurs et penseurs du monde contemporain réunis ici partagent ce souci et cet espoir et viennent, en éclaireurs, nous apporter leurs vues sur les derniers développements de l'écologie, ses rapports avec la vie citoyenne, les religions ou la philosophie. Un état des lieux passionnant qui, s'il fait la part belle à la poésie et à la contemplation, n'en est pas moins un appel à l'action.





jeudi, février 10, 2011

Mon pire cauchemar



Plusieurs scénarios de désastres socio-écologiques sont possibles, mais ce que je redoute le plus est la réaction humaine que ceux-ci pourraient engendrer. Imaginez par exemple que le changement du climat, un super-virus incontrôlable, un fléau OGM, ou une petite guerre nucléaire régionale mène à l’immigration soudaine de plusieurs dizaines ou centaines de millions de personnes vers des pays plus convenables, et qu’en même temps la faillite de l’agriculture déclenche un krach des bourses au niveau mondial. L’argent perd 70 % de sa valeur et les populations affrontent la police dans la rue. 


Dans la panique générale et la polarisation économique, politique et raciale qui suit, les gouvernements déclarent l’état de crise, les intégristes religieux crient a l’apocalypse, les lois démocratiques sont suspendues, l’extrême droite militaire prend le contrôle de la majorité des pays, vraisemblablement pour de bon - car les conditions « normales » ne pourront de toute façon pas se rétablir avant des siècles. Ces nouveaux gouvernements, liés aux intérêts multinationaux privés établissent rapidement une économie forteresse basée sur le plutonium, tellement vulnérable au terrorisme du désespoir qu’il nécessite la suspension permanente des droits de l’homme, et c’est le point final de l’histoire de la démocratie. Serions-nous alors la dernière génération d’Homo sapiens a chérir le rêve de la liberté, de l’égalité, d’une forme de civilisation qui pourrait être écologiquement durable alors que celle-ci était a portée de main ? Ce serait trop triste ! Comme James Joyce l’a dit : « L’histoire, c’est le cauchemar dont j’essaie de me réveiller ! »


Michael O’Callaghan

Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...