dimanche, juin 14, 2015

René Guénon et Alain Daniélou


« Dans le monde moderne où les voies de la transmission normale de la connaissance ésotérique sont fermées pour la plupart, les livres jouent un rôle très différent de celui qu'ils jouaient dans des circonstances normales, de sorte que certains enseignements jusque là préservés sous forme orale se mirent à circuler sous forme écrite, constituant ainsi véhicules d'enseignement et de guidance pour ceux qui se trouvent privés de tous les autres moyens. Cette manifestation compense la disparition des voies traditionnelles de transmission de la connaissance, au moins dans son aspect théorique, sans que cela implique que cette situation elle-même puisse entraîner la manifestation de l'intégralité de la connaissance traditionnelle dans les livres sous une forme facilement accessible à tous. » 
Seyyed Hossein Nasr


A. Daniélou a témoigné plusieurs fois de l'importance qu'avait représentée pour lui la lecture de l'Introduction générale aux doctrines hindoues de Guénon. Il en traduisit des passages en hindi dans les années 40, car les milieux traditionnels dans lesquels il avait été accueilli à Bénarès étaient intéressés par la façon dont Guénon présentait le Sanâtana Dharma et la « crise du monde moderne ».


Dans le Dossier H consacré à Guénon, Daniélou aborde la question de l'accès à l'intégralité du Sanâtana Dharma, à propos du Védisme. Le Védisme, précise Daniélou, est « censé représenter la tradition primordiale d'un point de vue, disons, officiel. Mais, du point de vue ésotérique, il apparaît comme une religion qui en est devenue, à un certain moment, le véhicule ». Daniélou s'étonne que Guénon n'ait pas eu accès au Shivaïsme, car les plus hauts degrés de l'initiation ésotérique, transmis « presque exclusivement par les Sannyasis, sont shivaïtes. Ils sont en dehors du Brahmanisme, comme d'ailleurs de toute religion, et représentent en fait ce que Guénon appelle la Tradition primordiale ». Mais Daniélou considère que l'Introduction aux doctrines hindoues est le premier ouvrage à avoir tracé un tableau authentique du Sanâtana Dharma, « cette conception d'une révélation première transmise à travers les âges par des initiés, telle qu'elle apparaît dans l'hindouisme mais dont les traces doivent inévitablement se retrouver, sous une forme plus ou moins cachée, dans toutes les civilisations puisqu'elles sont la raison d'être de l'homme ». Comme souvent avec Daniélou, tout est dit en très peu de lignes ; notamment le fait que cette révélation première affleure dans toute société humaine, mais que sa signification intégrale n'est transmise que par des voies initiatiques, lesquelles ne sont pas faciles d'accès, ne sont pas destinées à tout le monde et, pour commencer, ne sont pas présentes partout. Afin d'éviter autant que se peut toute méprise, Daniélou reprend, dans le même texte, la question de l'origine transcendante, supra-humaine dirait Guénon, du Sanâtana Dharma :
« La première révélation de ce que l'homme doit connaître des lois qui régissent l'Univers et des destinées des êtres vivants a été donnée à des Rishis (Voyants), des sages des premiers âges. Leur enseignement a été ensuite transmis par des initiés, des hommes jugés dignes d'assurer la continuité de cette fonction essentielle, à travers toutes les mutations, les alternances de décadence et de progrès, les changements de religion, de langue, de société. Ceci n'exclut pas que des révélations ultérieures viennent parfois rafraîchir la mémoire des représentants de la Tradition ».
Sur ces questions, alors que, sur d'autres points, Daniélou émet des réserves sur telle ou telle attitude, ou sur tel écrit de Guénon, l'accord entre les 2 auteurs est total, comme en témoigne cet extrait d'une lettre de R. Guénon à A. Daniélou, en date du 27 août 1947 :
« Je ne puis laisser dire que je suis “converti à l'Islam” car cette façon de présenter les choses est complètement fausse ; quiconque a conscience de l'unité essentielle des traditions est par là même inconvertissable à quoi que ce soit, et il est même le seul qui le soit ; mais on peut “s'installer”, s'il est permis de s’exprimer ainsi, dans telle ou telle tradition suivant les circonstances, et surtout pour des raisons d'ordre initiatique. J'ajoute à ce propos que mes liens avec les organisations ésotériques islamiques ne sont pas quelque chose de plus ou moins récent comme certains semblent le croire ; en fait ils datent de bien près de 40 ans... ».
Accord total, aussi, sur ce que Guénon nomme, dans Le Règne de la Quantité, la pseudo-initiation et la contre-initiation. Daniélou écrit, toujours dans ce témoignage du Dossier H : « Guénon, qui avait pris contact avec les diverses organisations initiatiques, les Rose-Croix, les Francs-maçons, les Théosophes, etc., en avait aussitôt avec justesse décelé les artifices. Certains de ces ouvrages, tels que Le Théosophisme, histoire d'une pseudo-religion, et L'Erreur spirite en sont une condamnation très bien documentée ». Daniélou ne cite pas Le Règne de la Quantité qui me semble, personnellement, un ouvrage de tout premier plan pour la quête du Sanâtana Dharma, du moins pour nous aujourd'hui, en Europe, qui cherchons à travers les livres et n'avons pas bénéficié d'un enseignement régulier dans une instance traditionnelle, comme ce fut le cas pour les 2 auteurs dont nous parlons. Le Règne de la Quantité consacre plusieurs chapitres aux organisations syncrétiques et aux sectes, permettant de mieux identifier les culs-de-sac et les pièges de l'entreprise anti-traditionnelle multiforme qui marque la dernière période du Kali Yuga.

Un vrai trousseau de clefs pour aujourd'hui que Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps, d'autant plus stupéfiant qu'il fut publié pur la première fois en 1946. Je me contenterai d'une brève citation, en rapport avec ce que disait Coomaraswamy tout à l'heure des chemins où se sont perdus tant d'artistes et de “poètes maudits”, ces martyrs météoriques de la modernité :
« Certains recherchent avant tout de prétendus “pouvoirs”, c'est à dire, en somme, sous une forme ou une autre, la production de phénomènes plus ou moins extraordinaires (..). Bien entendu, il ne s'agit aucunement ici de nier la réalité des “phénomènes” (..) ils ne sont même que trop réels, pourrions-nous dire, et ils n'en sont que plus dangereux (..). En général, l’être qui s'attache à ces choses devient ensuite incapable de s'en affranchir et d'aller au-delà, et il est irrémédiablement dévié (...). Il peut y avoir là une sorte de développement “à rebours” qui (...) éloigne toujours davantage de la réalisation spirituelle jusqu'à ce que l'être soit définitivement égaré dans ces prolongements inférieurs (…) par lesquels il ne peut qu'entrer en contact avec “l'infra-humain” ».
Il y a ainsi dans Le Règne de la Quantité des mises en garde nombreuses et détaillées contre l'action des organisations pseudo-traditionnelles, qui d'ailleurs se haïssent entre elles avec une virulence que Guénon compare aux haines qu'on observe entre des chapelles politiques rivales. J'emploie d'ailleurs à dessein l'expression “chapelle politique”, parce qu'à mes yeux, j'y reviendrai dans un instant, la politique et “l'actualité”, si importantes dans la vie de nos contemporains, me semblent fonctionner comme de véritables substituts du religieux. Daniélou, lui aussi, met en garde expressément contre toutes les formes d'enrôlement, particulièrement contre les pièges dans lesquels tombent en Inde les Occidentaux trop crédules, « parfois attirés par des sectes prétendues initiatiques ou enrôlés par des aventuriers pseudo-mystiques, en particulier certains Indiens qui diffusent un Védanta très simplifié et exploitent leur crédulité ». Il faut remarquer qu'A. Daniélou a cru nécessaire de revenir sur ces questions à la fin de sa vie, lors de la réédition du Chemin du labyrinthe, comme si les illustrations terrifiantes contenues dans « Le Maître des Loups » et « Le bétail des dieux » ne suffisaient pas à dessiller nos yeux occidentaux, imbus de positivisme et du sentiment de supériorité que décerne si prodigalement l'enseignement massifié de nos Universités. On pourra se reporter en particulier à ce que Daniélou écrit à propos de « Wolfgang », qui « confondit, comme beaucoup, la fumée du haschich et la spiritualité indienne » et se laissa entraîner par un de ces « ascètes hirsutes qui, par des pratiques liées au yoga, acquièrent d'étranges pouvoirs qui vont de la lévitation à l'hypnotisme, en passant par la vision à distance, l'insensibilité à la chaleur et au froid, l'envoûtement, l'asservissement de leurs victimes, etc. J'ai toujours eu très peur de ces êtres étranges dont le regard fulgurant fait aussitôt vaciller votre raison et votre volonté, et dont il vaut mieux s'éloigner sans délai ». On peut aussi faire son profit, dans ces ultimes pages d'A. Daniélou, des précisions qu'il apporte au sujet de prétendues activités politiques qu'il aurait eues en Inde, ou de sympathies politiques qui auraient été les siennes en Occident. On ne voit pas très bien pour quelle raison A. Daniélou, qui n'a jamais été effrayé d'assumer son anticonformisme, aurait dissimulé au soir de sa vie des appartenances ou des sympathies, dans une biographie qui est à mille lieues du nombrilisme mais dont la sincérité ne fait aucun doute. Contrairement à Julius Evola, mais proche encore sur ce terrain de Guénon, Daniélou s'est toujours tenu volontairement à l'écart de la politique. Le dernier texte du Chemin du labyrinthe s'intitule symboliquement « le choix du libre arbitre » :
« Dans la société orthodoxe où je vivais (pendant la seconde guerre mondiale, à Bénarès) s'affrontaient subtilement et se mêlaient une orthodoxie védique sympathisant avec les théories aryennes du nazisme et une tradition shivaï'te profondément opposée aux aryens. Swamy Karpâtrî, dont je suivais fidèlement les enseignements, avait créé un mouvement culturel, le Dharma Sangh (association pour la défense des valeurs morales et religieuses) afin d'opérer un retour aux valeurs de la culture et de la société traditionnelle. Il critiquait les idées socialistes représentées par le Congrès national de Gandhi et Nehru mais aussi les réformateurs pseudo-traditionnels comme Aurobindo ou Tagore, qui prétendaient revenir à une tradition idéalisée, mais étaient très imbus d'idées occidentales. Par ailleurs, Karpâtrî était très hostile aux idées du Rashtrya Svayam Sevak Sangh (association pour la défense des valeurs nationales) qui préconisait des méthodes inspirées du fascisme dans la lutte contre le Congrès et les idées modernistes (...). De par mon opposition à la domination anglaise et mon attachement à l'Inde, j'avais des rapports très proches avec les dirigeants du mouvement indépendantiste, avec Nehru et sa famille et aussi avec la célèbre poétesse Sarojini Naïdu, tous membres influents du Congrès (…). À aucun moment et en aucune façon je n'ai voulu me mêler des mouvements politiques, ni d'un côté ni de l'autre ».
On ne saurait être plus net, surtout en 1992, à l'ultime page de son autobiographie. Et je voudrais à présent citer presque intégralement la fin de ce « choix du libre arbitre », non par une sorte de culte, que Daniélou eût été le premier à tourner vertement en ridicule, mais parce qu'il serait vain de vouloir rivaliser avec lui dans la concision, la précision du détail, et l'adéquation avec ce thème de la recherche du Sanâtana Dharma que j'ai essayé d'aborder aujourd'hui :
« Je n'ai jamais voulu m'affilier à aucune secte religieuse ou croyance, jamais voulu perdre mon libre arbitre. Mais, frondeur de nature, j'ai toujours tendance à m'opposer à l'idéologie dominante, à contrecarrer ce que les gens prennent pour des vérités établies, à toujours remarquer que l'enfer est pavé de bonnes intentions, à penser que la remise en question de toute affirmation est le seul moyen de faire évoluer la connaissance. La discussion est un élément de recherche et non point d'assertion ».
C'est bien dans le domaine des prétendus “débats” politiques que la discussion est vraiment stérile, la règle du jeu consistant à ne pas écouter l'adversaire, à l'empêcher de parler, les moyens les plus malhonnêtes n’étant pas les moins indiqués. Dans notre société, où il semble que la parole soit avant tout un pouvoir qui se nourrit de lui-même, les marionnettes-héros de la télévision rivalisent avec celles de la politique dans une sorte de clôture narcissique sur le vide. Penser la discussion comme un élément de recherche légitime à l'époque où le dogme du politiquement correct la considère comme un indice d'éducation inconvenante, ne peut qu'attirer des représailles de la part des tenants de la langue de bois. Cela n'a pas manqué pour A. Daniélou, à propos de qui on affirme dur comme fer dans les officines indianistes et les parkings de méditation des ashrams qu'il fut au minimum, sinon le fondateur, du moins l'idéologue du RSS qu'il citait tout à l'heure. Mais continuons à lui laisser la parole :
« Le paradoxe, la remise en question des évidences qui semblent les mieux établies est un exercice salutaire, le seul capable défaire avancer les choses et de ne point rester figé sur des dogmes. Ce qui m'a fait souvent attribuer une appartenance à des théories auxquelles je ne souscris en aucune façon. La liberté d'esprit a difficilement sa place dans une société infectée par des conflits et des appartenances idéologiques également arbitraires ».
Il me semble que le propos ne peut pas être plus clair au sujet des prétendus engagements politiques d'A. Daniélou. À propos du rôle de gourou qu'il s'est toujours refusé à tenir, il n'est pas indifférent que plus de la moitié du dernier paragraphe du Chemin du labyrinthe, dans un passage qui suit immédiatement celui que nous venons de lire, lui soit consacré : 
« Je ne suis pas prophète, d'ailleurs ma barbe se refuse à pousser. Mon âge fait que les gens attendent de moi des directives ou des oracles, ce à quoi je me refuse ; je ne suis pas un guru. Je continue toujours à chercher à comprendre le mystère du monde et, pour cela, je suis prêt, chaque jour, à tout recommencer, à réexaminer mes convictions, à rejeter toute croyance, à m'avancer seulement dans la direction du savoir qui est le contraire de la foi. Ma méfiance reste entière vis-à-vis de tout rite ou cérémonie qui m'apparaît comme du théâtre dès qu'il y a des témoins. Je me refuse à faire une puja pour des dévots toujours fanatiques (nous dirions aujourd'hui des “fans”) ».
On a trop peu souvent l'occasion de saluer la probité intellectuelle pour ne pas être heureux que, dans des temps comme les nôtres, il reste de ces esprits présentant ce curieux mélange de goût du paradoxe, de liberté, de souveraineté, en même temps que d'une forme d'humilité devant la connaissance, et de distance un peu moqueuse vis-à-vis de ce qui occupe tant d'occidentaux depuis Descartes : leur propre ego. Mais il ne faut pas croire que cette légèreté de bonne compagnie ait été synonyme de superficialité ou de scepticisme. Daniélou nous le rappelle dans la péroraison de son texte que je vais à présent citer jusqu'à la fin, lui laissant d'une certaine façon le dernier mot avant de conclure :
« La seule valeur que je ne remets jamais en question est celle des enseignements que j’ai reçus de l'hindouisme shivaïte qui refuse tout dogmatisme, car je n'ai trouvé aucune forme de pensée qui soit allée aussi loin, aussi clairement, avec une telle profondeur et une telle intelligence, dans la compréhension du divin et des structures du monde. Aucune forme de pensée n'approche de près ou de loin cette merveilleuse recherche qui nous vient du fond des âges. Aucune des idéologies, aucune des théories qui divisent le monde moderne ne me semble mériter que je m'y associe, que j'en prenne la défense. Elles me paraissent puériles, quand elles ne sont pas simplement aberrantes ».
Conclusion

Le chemin pour retrouver une sagesse oubliée n'est pas toujours facile à suivre, mais il est à présent bien tracé.
« Dans le monde moderne où les voies de la transmission normale de la connaissance ésotérique sont fermées pour la plupart, les livres jouent un rôle très différent de celui qu'ils jouaient dans des circonstances normales, de sorte que certains enseignements jusque là préservés sous forme orale se mirent à circuler sous forme écrite, constituant ainsi véhicules d'enseignement et de guidance pour ceux qui se trouvent privés de tous les autres moyens. Cette manifestation compense la disparition des voies traditionnelles de transmission de la connaissance, au moins dans son aspect théorique, sans que cela implique que cette situation elle-même puisse entraîner la manifestation de l'intégralité de la connaissance traditionnelle dans les livres sous une forme facilement accessible à tous ».
Pour l'approche intellectuelle de cette sagesse, les langues occidentales, requalifiées métaphysiquement, en quelque sorte, par tous ces auteurs extrêmement attentifs à la précision du vocabulaire, disposent à présent d'un grand nombre de textes fondamentaux, aisément accessibles. S'agissant du désir de “pratiques”, en revanche, on peut noter les mises en garde répétées de tous ces auteurs. On a oublié dans notre monde profane combien toutes les sociétés traditionnelles étaient attentives aux questions de purification, de qualification, aux instants favorables et défavorables, aux précautions pour neutraliser les forces dangereuses, grâce à des “techniques de pointe”, si l'on ose dire, dont l'origine et l'inspiration, analysées comme “primitives” par les ethnologues positivistes, sont toujours présentées comme “non-humaines”.

La recherche du savoir est toujours légitime, mais l'utilisation de ce savoir pour jouir d'un pouvoir est un obstacle, une disqualification dans cette sorte de jeu de l'oie qui consiste à retrouver patiemment le chemin du divin. Et quant à l'incorporation effective dans une tradition régulière, ce qui peut être également une aspiration légitime, les auteurs traditionnels sont encore unanimes : la première règle consiste à accepter de devenir ce que l'on est, accepter sa naissance hic et nunc, car si l'esprit souffle où il veut, on sait qu'invariablement, du point de vue initiatique, « c'est en réalité la voie qui choisit l'homme et non l'homme qui choisit la voie ».

Il semble qu'au fur et à mesure que le monde moderne descend plus bas dans l'inharmonie et l'empoisonnement de la planète, des lumières apparaissent, différentes comme sont différentes les voies. Les auteurs traditionnels du XXe siècle ont en commun des connaissances immenses et des clés pour l'interprétation des grands symboles qui soudain se répondent et correspondent dans une unité éclatante — et non plus ténébreuse comme chez Baudelaire. Ils ont en même temps des styles très différents et même des formulations qui pourraient sembler contradictoires : Nasr se réfère au Dieu de l'Islam et du Christianisme, alors que le mot “Dieu” est beaucoup moins prononcé dans l'œuvre de Guénon ; Coomaraswamy traduit “Deva” par “Anges”, alors que Daniélou, qui a consacré un ouvrage entier à la réhabilitation intellectuelle du polythéisme, parle évidemment de Vishnou et de Shiva comme d'autant de Dieux ou d'aspects du divin.

Nous avons donc de quoi lire, relire, débrouiller l'écheveau. La floraison d'ouvrages traditionnels, dont l'authenticité ne fait aucun doute et qui s'épanouissent depuis le début du XXe siècle en Occident, compense jusqu'à un certain point l'absence à peu près certaine de voie initiatique dans le Catholicisme, l'absence de cultes maintenus vivants autour des Déesses et des Dieux gréco-romains. Rien ne nous empêche de vénérer les Principes organisateurs de l'harmonie du monde, de bâtir des enclaves d'harmonie, modestes mais incommensurables, d'attendre la lumière au fond de notre cœur.
Jean-Louis Gabin, Pondichéry, Shivaratri 2001. 

Source : Antaios, revue d'études polythéistes fondée en 1959 par Mircea Eliade et Ernst Jünger.



mardi, juin 09, 2015

La Grande Perfection languedocienne


A
utrefois, le Midi de la France était la terre des parfaits (cathares). De nos jours, depuis plusieurs années, les plus-que-parfaits (dzogchenpa) s'y installent : les sectateurs de Rigpa, les adeptes de Namkaï Norbu et les bönpo.

Quelque part dans le haut Languedoc, entre ciel et terre, un mas accroché à la montagne accueille quelques bienheureux. De rares élus se délectent de magie sacrée et de dzogchen (Grande Perfection, rdzogs pa chen po).

Le dzogchen, est une discipline méditative dans laquelle se mélangent la magie incantatoire du mantrayana, les rituels complexes du tantrisme et les thèses de l’éveil spontané héritées du ch’an chinois. Le dzogchen attire les amateurs d’ésotérisme oriental, d’initiations exotiques et de méthodes merveilleuses qui permettent d’obtenir le corps d’arc-en-ciel, le corps éternel de lumière spirituelle. C’est ce corps glorieux qui fait rêver depuis des décennies une vieille coquette qui ânonne inlassablement d’incompréhensibles litanies dans tous les stages de dzogchen de France.

Durant un week-end printanier, six adeptes, transfuges de l’église bönpo plus ou moins en déliquescence, écoutent les commentaires d’un érudit français. Il expose avec clarté et une infinie patience les fondements de la voie de la "Grande Perfection", l’une des traductions du mot dzogchen. L’érudit est scrupuleux, chacune de ses explications est longuement développée avec un vocabulaire riche et précis. En outre, il est évident que l’orateur possède une expérience concrète du sujet, contrairement à la plupart des tibétologues et des lamas tibétains arrivistes en quête d’une clientèle occidentale naïve et très généreuse. La physionomie bonhomme de l’orateur et son humour font contrastes avec le sujet austère et ardu qu’il communique avec virtuosité. Les auditeurs sont béats d’admiration. Parmi eux figurent un couple d’enseignants à la retraite, un jeune bûcheron athlétique, une belle artiste polonaise toujours âgée de trente ans, un moine bönpo désabusé qui flirte outrageusement avec le ch’an libertaire et fait fi des prières et des rituels. L’iconoclaste sulfureux sera vite congédié. Heureusement, un quinquagénaire enthousiaste, candidat à la vie monastique, portera bientôt avec plus de dignité la robe de moine tibétain dans ce cénacle raffiné.

La libération ne doit pas être confondue avec le désordre et la négligence des rites. L’ordre repose sur le lama pontife, souverain des lieux. Et, son auguste séant repose sur le cousin de méditation finement brodé : le safou sacré.

Ce haut-lieu du dzogchen bönpo n'est accessible qu'aux touristes élus. Il est possible de figurer parmi ces bienheureux à condition d'être coopté par les lamas du monastère de Menri :


Yung Drung Bon Monastic Centre
P.O. Kotla Panjola,
Oachghat,
Solan,
173223 Himachal Pradesh,
India

Menri@ndevsnl.net.in 


samedi, juin 06, 2015

Franc-maçonnerie & corruption


Le ver est dans le fruit

« La maçonnerie, c’est l’Internationale de la combine ! »
Michel Bakounine

Quelque chose ne tourne pas rond chez les maçons. En théorie, et bien souvent en pratique, la franc-maçonnerie sert à « polir la pierre », rendre l’homme meilleur, la société plus fraternelle. Elle peut servir aussi de laboratoire d’idées. Mais, si les corrompus ne représentent qu’une infime minorité des quelque 130 000 frères français, bon nombre de corrompus se trouvent être maçons ou anciens maçons.


Pas le moindre paradoxe, explique l’un d’entre eux, fondateur d’un site Internet dissident : « Les réseaux de corruption pourraient très bien prospérer au sein d’une association de pêche ou un club de pétanque, mais il se trouve que la maçonnerie et son goût du secret leur conviennent parfaitement. »

Maçons aux affaires

Longtemps aux avant-postes dans l’arène politique, avec cinq présidents maçons sous la IIIe République, quatre Premiers ministres sous la IVe, ils se sont repliés en coulisses sous la Ve. Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand ou Jacques Chirac n’en étaient pas, mais leurs entourages respectifs, souvent en charge des basses besognes, en étaient truffés. Citons pour exemple Victor Chapot, responsable du financement des campagnes électorales de VGE. Ou des électrons libres, comme Guy Penne, François de Grossouvre ou Roger-Patrice Pelat, dans l’orbite de Mitterrand. Quant à Chirac, petit-fils de maçon, son fief électoral de la mairie était plus qu’un bastion : les deux tiers de ses adjoints municipaux en étaient, la fraternelle des fonctionnaires de l’Hôtel de Ville comprenant 500 membres. Plus modestement, Nicolas Sarkozy s’était contenté de désigner un frère pour chef de cabinet, en la personne de Laurent Solly, mais pouvait compter sur son vieux compagnon de route (dans tous les sens du terme), Patrick Balkany. Clin d’œil à la IVe République, François Hollande a pour sa part nommé un frère à Matignon (même s’il n’est plus très assidu en loge) en la personne de Manuel Valls.

Les maçons sont essentiellement à l’œuvre dans la collecte de fonds des partis politiques. La pompe à finances du PS, Urba, a été fondée en 1973 par Guy Marty, puis dirigée par Gérard Monate, puis concurrencée par la Sages de Michel Reyt. Trois membres du Grand Orient de France (GO, tendance laïque et de gauche). Monate et Reyt ont achevé leur sacerdoce par un épuisant tour de France des tribunaux correctionnels. Au RPR, la tâche est confiée aux frères de la Grande Loge nationale française (GLNF, tendance déiste et de droite), affublée du sobriquet Grand Lobby des nettoyeurs de fonds. Comme Jean-Claude Méry, chargé de racketter les entreprises candidates à un marché public avec la mairie de Paris. Ou Didier Schuller, son homologue des Hauts-de-Seine. Au Parti républicain, Jean-Pierre Thomas (trésorier en titre), Renaud Donnedieu de Vabres (bras droit de François Léotard) et Serge Hauchart (homme à tout faire du PR) ont également payé de leurs personnes : trois membres de la GLNF condamnés au pénal. Même au sein du très chrétien CDS, la tâche sera confiée à un frère, François Froment-Meurice, fatalement condamné. Seul le PC ne s’est jamais appuyé sur les maçons pour assurer ses fins de mois, en souvenir de cette sentence sans appel de Bakounine : « La maçonnerie, c’est l’Internationale de la combine ! »

Même les scandales ne concernant pas directement un financement politique n’échappent pas à la mainmise des frères. Dans l’affaire Elf, Alfred Sirven et André Tarallo en sont, tout comme Pierre Falcone dans l’Angolagate.

Maçons en affaires

Au plan local, la litanie des affaires – sur fond de marchés publics truqués – comporte également son lot de maçons, essentiellement sur la Côte d’Azur mais pas seulement. Car au plan local, des loges ad hoc permettent de réunir des frères en tous genres, chacun apportant sa touche particulière. Comme en témoigne la composition de La Constance Catalane, atelier des Pyrénées-Orientales affilié à la GLNF, qui recense tous les ingrédients faisant les bons réseaux : un fonctionnaire de l’Équipement (très utile pour les permis de construire), des promoteurs en quantité, des banquiers pour financer les chantiers, des gendarmes (ça peut toujours servir), plus quelques musiciens et peintres afin de donner un vernis culturel. Un avocat parisien raconte sa surprise lors de son initiation. Comme de coutume, on lui a bandé les yeux pendant le rituel d’introduction. À son terme, retrouvant la vue et découvrant l’aréopage qui l’entourait, il n’a pu réprimer ce cri du cœur : « Ce n’est pas une loge, c’est une rafle ! » La plupart de ses nouveaux frères étaient mis en examen dans des affaires financières.

Après la « tenue » (le cérémonial au sein d’une loge), place aux « agapes » (une bonne bouffe entre amis, les épouses étant exclues). « C’est à table qu’on s’échange services et combines, témoigne un ancien ministre membre du GO, et c’est vraiment demandé directement, sans aucune précaution oratoire. » Mieux qu’une loge traditionnelle, une « fraternelle » : foin des rivalités entre grandes obédiences nationales, elle rassemble des frères de tous horizons, débarrassés de toute contingence ésotérique. « C’est parfait pour le business, témoigne le membre d’une fraternelle parisienne. Il n’y a jamais de tenues, simplement des repas d’affaires. C’est leur seul objet social, on y discute sans vergogne. »

La gestion des scandales

Un temps déstabilisées, les obédiences gèrent les scandales comme elles peuvent. Au Grand Orient, sous l’égide du criminologue Alain Bauer et de ses successeurs, le ménage interne a plus ou moins été fait. Mais il n’est pas à l’abri d’une rechute : dans l’affaire du Carlton à Lille, six des huit mis en examen sont maçons, dont quatre du GO. Certes, il ne s’agit pas de corruption, plus prosaïquement de proxénétisme. Mais tout de même…

À la GLNF, c’est la bérézina. Près de la moitié des frères ont claqué la porte, les effectifs passant de 43 000 à 25 000 au tournant des années 2010. L’une de ses figures emblématiques, Alain Juillet, hiérarque des services de renseignement, a créé une obédience parallèle en avril 2012, la GLAMF. Son discours inaugural dit tout : « Après ces années de plomb, où nous étions regardés comme des suppôts d’un affairisme politisé, où la fraternité n’était qu’un camouflage, il faut revenir à la vraie maçonnerie. On ne devient pas franc-maçon pour faire des affaires en tous genres. » D’autres dignitaires ont multiplié les diatribes courroucées : « La GLNF, objet de la dérision et de l’opprobre publics, est en danger de mort. » « L’obédience s’enfonce chaque jour davantage dans l’arbitraire et le ridicule, il est impossible de cautionner passivement les multiples déviations. »

Comment réagit la GLNF ? Elle exclut à tour de bras le moindre dissident, s’enferme un peu plus dans sa tour d’ivoire. Entre 2007 et 2012, son Grand Maître, François Stifani, avocat d’affaires dans le civil, s’accroche à son maillet tel un forcené. Les AG annuelles (baptisées « convents ») tournent à la foire d’empoigne où des opposants hurlent à sa démission, Stifani faisant mine de donner le change : « Je vous prie de garder la dignité d’homme et de maçon, ne donnez pas une image déplorable de notre obédience. » La GLNF doit être placée sous administration provisoire, une première dans l’histoire maçonnique. Stifani sera finalement exclu de la GLNF pour l’ensemble de son œuvre, autre première pour un ancien Grand Maître. Jean-Pierre Servel, encore un avocat azuréen, a pris sa suite. Un visionnaire, à en croire son discours prononcé lors de l’intronisation de son prédécesseur : « Veuillez pardonner mon impertinence, mais peut-être est-ce le moment de s’interroger, sous la forme d’un divertissement tournant vite à la tragédie, sur ce qu’il adviendrait dans l’hypothèse où tel Grand Maître, perdant la raison (je ne m’adresse bien sûr plus à vous), violerait l’Ordre. À l’évidence, notre Constitution n’a pas prévu pareille calamité. Le problème ne se posera pas. »

Fatalement, la litanie des petites corruptions ordinaires a repris son cours naturel. Septembre 2013 : mise en examen pour trafic d’influence d’un membre de la GLNF à l’occasion de l’attribution du port sec de La Ciotat (en compagnie d’Alexandre Guérini). Novembre 2013 : mise en examen pour trafic d’influence d’un proche du maire de Cannes, ex-membre de la sinistre loge Laurent le Magnifique, caricature du grenouillage à la mode GLNF, pour avoir perçu des fonds d’une boîte de nuit après renouvellement de sa concession sur trente ans. Février 2014 : mise en examen pour corruption d’un haut fonctionnaire de la préfecture de police de Paris, faisant sauter les PV des sociétés de location de voitures. « Trafic d’indulgences », traduiront les initiés. Comme l’a relevé le blog de L’Express « La lumière », consacré aux dessous de la maçonnerie, ce flic était « Assistant Grand Porte Glaive » de la GLNF, autrement dit ministre bis de la Justice interne. Le ver est décidément dans le fruit.

Renaud Lecadre

Pour en savoir plus :

- Renaud Lecadre, Ghislaine Ottenheimer, Les frères invisibles, Albin Michel, 2001.

vendredi, juin 05, 2015

FN & capitalisme populaire




La notion de « capitalisme populaire », qui peut paraître contradictoire dans les termes, était défendue par le Front national surtout dans les années 1980. 


Droite et Démocratie économique

La «doctrine économique et sociale» qui prévalait au F N de l'époque était couchée sur papier dans un petit livre intitulé Droite et Démocratie économique, paru en 1978, puis dans une nouvelle édition en 1984, préfacée par jean-Marie Le Pen. Les auteurs y valorisent la propriété privée et les inégalités économiques, expliquant que « la raison (des inégalités) réside dans la nature humaine à qui l'on doit bien obéir un peu »On retrouve l'idée que le « peuple français » doit être associé aux bienfaits du capitalisme. L'ouvrage dépeint un capitalisme généralisé qui serait profitable à tous, tout en excluant de la principale mesure proposée les femmes, les célibataires et les immigrés. On lit ainsi que « le Front national accomplira ce projet en désétatisant les sociétés dites nationalisées qui appartiennent à l'État, c'est-à-dire à personne. Il constituera, avec leurs actions, des fonds d'investissement réservés aux salariés de toutes les entreprises, français et pères de famille. » Une recette qui ressemble quelque peu à celle appliquée en Grande-Bretagne sous le gouvernement de Margaret Thatcher (1979-1990).

Une autre clé de voûte de ce programme économique est l'idée du « salaire intégral ››. Elle consiste à transférer toutes les cotisations sociales versées par l'employeur au salarié, qui aurait le choix de s'assurer ou non à ses frais, auprès de caisses privées. Celui-ci deviendrait entièrement responsable, financièrement, de tous les risques de la vie : accident, maladie, prévoyance retraite, etc.


Depuis le début des années 1990, et notamment après son tournant « social » (depuis 1995), le FN met moins en avant de telles solutions ultralibérales. Dans son programme de 1993, il parle de « fraternité française », reposant sur des mécanismes de solidarité « nationaux ››. Ces derniers sont censés assurer un certain niveau de protection aux travailleurs et aux « Français » pauvres. « Réduisant ainsi le coût de l'immigration », le FN prétend assurer une redistribution au profit des couches populaires « françaises ». Ce programme, aux connotations nationales-sociales, est en apparence moins ultralibéral que celui des périodes précédentes. Cependant, l'idée d'un capitalisme généralisé, au profit de petits propriétaires et actionnaires, reste profondément ancrée à la fois chez bon nombre de cadres du parti, mais aussi dans son public (artisans, commerçant employés du tertiaire).


Source :
Dictionnaire de l'extrême droite



mercredi, juin 03, 2015

Les Amis de la Douceur et de l’Harmonie



Depuis de nombreuses années, deux mamies (Viviane et Bleuette) et un papy (Sylvain) font de la résistante. Leur maquis se nomme « le domaine de Maman Terre ». Il est situé dans la montagne, au dessus de Serralongue (66). Le trio d'irréductibles idéalistes résiste à la violence faite à la nature et aux animaux.

Leur maquis est un lieu magnifique aux hivers rigoureux. En montagne, l'hiver arrive vite avec son son cortège d’intempéries. Une année, se souvient Viviane, le domaine était recouvert « d'un mètre de neige et du vent qui a saccagé la grande serre, l’auvent de la petite maison appelée « Sérénité », la cour de notre coq coco-gentil, une cheminée de la maison, quelques tuiles arrachées et une toiture fissurée, une vraie calamité...

Heureusement, poursuit Viviane, nous étions bien chauffés grâce à Gérard Fontaine qui a remplacé les tuyaux du poêle et posé un boisseau pour faire passer ces tuyaux entre la salle d’eau et le bureau.

On entend dire parfois : « C’est la planète Terre qui se venge de tout ce que les humains lui font subir ».

Mais dans ma chambrette d’Horizon, j’ai capté les messages des sages. Ils me disent :

- Ce n’est pas maman Terre qui se venge ! l’âme de maman Terre est riche de Douceur, de gentillesse. Le mal vient des inconscients qui gouvernent les nations et de la foule des gens repliés sur eux-même qui regardent et qui laissent faire les pollutions en tout genre qui se manifestent par les centrales nucléaires, les milliers d’industries polluantes et par dessus tout cela le carnivorisme.

Prenons à témoin le bon soleil magicien qui donne de sa chaleur et de sa lumière à tous les êtres, il est la bonté même le soleil. Et l’astre lunaire qui fait danser les mers, les océans, toutes les eaux et favorise la végétation, aidons-là en lui envoyant nos prières. Ne nous révoltons pas, envoyons inlassablement au dessus de la sphère terrestre des ondes de Douceur, d’Harmonie, de Sagesse, de Bonté. »

On l'a compris, Viviane, Bleuette et Sylvain n'adhèrent pas à la société de consommation et au désordre oligarchique qui sème la destruction sur la planète. Mais les trois vieillards ne sont pas, loin de là, des activistes antisystème.

Malheureusement, l'oligarchie, qui n'aime pas les rebelles même cachés dans la partie la plus sauvage de la montagne, est arrivé à débusquer le trio d'indociles. En France, pays du laïcisme fanatique, l'oligarchie utilise un mot pour neutraliser les insoumis qui refusent de manger de la viande et de pousser les chariots des supermarchés. Ce mot est « secte » !

Les Amis de la Douceur et de l'Harmonie, les vieux rêveurs de la montagne, sont (ou ont été) classés parmi les sectes. En France, ce mot est aussi redoutable que le mot « terroriste » aux USA. En Occident, le conditionnement médiatique est plus efficace que la Gestapo ou la police stalinienne.

Il est vrai que l'ancien compagnon de Bleuette, un bouddhiste, joua le rôle de Judas et fit beaucoup de tapage à propos de l'éducation de leurs enfants.

Quoi qu'il en soit, On ne risque rien en séjournant au domaine de Maman Terre.

Comme l'explique Sylvain : "El faitg est un petit havre de paix situé à 850 mètres dans les montagnes du haut Vallespir en Pyrénées orientales, dans une nature protégée.

Sur place, un potager et un verger biologique fournissent une partie des aliments. L’accueil est aménagé dans les anciens bâtiments du mas avec une dizaine de chambres d’hôtes au confort simple et une petite maison indépendante avec cuisine et douche. Possibilité de camping.

Les repas 100% bio et végétaliens (pas de lait, œufs, ni de miel) sont servis autour de la table ronde communautaire (avec sa desserte centrale tournante) et d’autres tables suivant le nombre d’hôtes.

Le lieu est végan, c’est à dire qu’ils n’utilisent aucun produits ni sous-produits animaux dans leur vie quotidienne (pas de laine, pas de chaussures en cuir) par respect des animaux qui ne sont exploités d’aucune manière.

Possibilité d’accueillir des groupes ou des stages de 15 pers.

Cette région est une des régions les plus ensoleillées de France et cet endroit est protégé des vents violents qui parcourent habituellement ce département. Lieu propice à la promenade, à l’admiration de la nature et au ressourcement.

Situation : 60 km au sud-ouest de Perpignan, 22 km au sud-ouest d’Amélie-les-bains, à 6 km à vol d’oiseau de la frontière espagnole."

Les Amis de la Douceur et de l’Harmonie
domaine de Maman Terre
El faitg
66230 Serralongue
téléphone: 04.68.39.62.56

enthousiasme@wanadoo.fr

samedi, mai 30, 2015

Un week-end du mois de Mai


Les ripoublicains du 30 Mai 2015

Le débat politique n'existe plus en France. Les idéalistes ont laissé la place à la racaille en costard, comme Sarkouille-la-fripouille et son clan de ripoublicains aux dents longues. Ils veulent revenir aux affaires (sales) et rafler ce que le gang du président Hollandouille laissera en 2017, s'il laisse quelque chose...

Le jour où un candidat calife promettra d'affûter les pals destinés à ces messieurs les socialo-ripoublicains, les Français pourraient remplacer la répoublique par le califat. Le siège de député ou de ministre pourrait enfin servir à quelque chose.

Les poissons du 31 Mai 2015

En Asie, il est fréquent de libérer des animaux pour obtenir du bon karma. Lors des commémorations bouddhiques, les vendeurs d'oiseaux en cage font de bonnes affaires.

Ce week-end, non loin de Marseille, le lama tibétain Tenzin Samphel délivrera des poissons (ainsi que des crustacés) et conduira leur esprit sur le chemin du nirvana grâce à un rituel du bouddhisme tantrique du Tibet.

Les bouddhistes tibétains sont rarement végétariens mais ils ont toujours un mantra ou deux pour les animaux.


La Maman des poissons de Boby Lapointe, le 31 mai c'est la fête de toutes les mères. 


jeudi, mai 28, 2015

Des francs-maçons à Bali

Démon de Bali

A Pézenas (34), les badauds sont souvent intrigués par un jeune artiste peignant dans les rues de la cité de Molière les déités du panthéon hindou.

C'est un hindouiste. Il porte sur le front la marque des shivaïtes, 3 lignes horizontales tracées avec la cendre sacrée des sadhous. La cendre est obtenue à partir de bouses de vache. La vache est vénérée par les hindous et tout ce qui sort de l'animal (lait, urine, bouse) est béni.

Le rêve du jeune homme est de construire un temple dédié à Shiva au milieu des vignobles de l'Hérault.

Dans l'entourage du jeune artiste, un homme se passionne lui-aussi pour le polythéisme hindou, mais version balinaise. Il organise des voyages initiatiques et des rituels à Bali. Parmi sa clientèle, il y a des francs-maçons qui sont toujours friands de cultes étranges et exotiques.

Les représentations balinaises des déités védiques sont beaucoup moins paisibles qu'en Inde. « Elles sont parfois carrément démoniaques ». Bali est, selon une expression anglaise, « the island of gods and demons »...

Mais cela n'inquiète pas ceux qui vivent du commerce spirituel à Bali, ils reçoivent de plus en plus de candidats aux initiations dont les arcanes ne sont peut-être pas dénués de risques durant la fin du cycle actuel.


A notre époque, la fermeture aux influences d’en haut produit un déséquilibre au bénéfice des influences d’en bas. Le monde moderne coupé de l'influx céleste laisse proliférer la contre-initiation qui exploite les résidus psychiques provenant de centres initiatiques éteints ou de civilisations disparues. Ces résidus et d'inquiétantes influences errantes deviennent aisément manipulables par de redoutables mages ou de stupides apprentis sorciers.


lundi, mai 25, 2015

La guerre septentrionale de Shambala



Depuis le 11 septembre 2001, on ne compte plus le nombre d'opérations terroristes sous fausse bannière (false flag) et les interventions militaires de représailles. Tout cela afin de permettre à l'alliance ploutocratique occidentale d'étendre sa domination mondiale.

Mais, selon les prophéties du Kalachakra tantra, au terme d'une guerre extrêmement féroce, les armées de l'alliance occidentale seront anéanties par les guerriers du roi de Shambala, Rigden Dragpo. Rigden Dragpo est-ce l'impitoyable Kalki des prédictions hindoues, le Mahdi de l'islam ?

Selon l'eschatologie guerrière du bouddhisme tibétain, le royaume de Shambala, situé au nord-ouest du Tibet, est un monde bien réel, même s'il demeure invisible au commun des mortels.

Dans ses œuvres (7 volumes), le 6ème Panchen-lama, Lobsang Pelden Yéshé, est fort prolixe sur le royaume de Shambala. Il développe notamment l'idée, évoquée par ses prédécesseurs, selon laquelle le Panchen-lama sera plus tard le 25ème roi Rigden Drakpo qui commandera les bouddhistes dans ce qu'on appelle « la guerre septentrionale de Shambala » au cours de laquelle les bouddhistes se battront contre les païens (Klaklo).


[Contrairement aux affirmations de lamas tibétains et de tibétologues occidentaux, agents conscients ou inconscients de la contre-initiation, le terme « Klaklo » désigne les païens et les barbares et ne vise pas exclusivement les musulmans. Il n'y a pas plus païens que les adorateurs de Mammon des ploutocraties dont le cœur est à Wall Street. Les mercenaires des maîtres d'œuvre de la barbarie économique mondiale, souvent sous "false flag", sèment la désolation sur la planète.]


Longdröl lama, écrivain tibétain du 17ème siècle, affirme qu'à Shambala l'année 1777 correspond à la 51ème année du règne du 19ème Khan Namnön (le « Très dur ». Chaque khan de Shambala règne durant cent années. Après le khan Namnön, jusqu'au 25ème Khan, doivent s'écouler 5 siècles au cours desquels se succéderont les khans suivant :

- Tobpoche, le «Très fort » ;
- Makagpa, l'« Implacable » ;
- Miyi Senge, le « Lion des hommes » ;
- Wangchung Chenpo, l' « Omnipotent » ;
- Thaye Namgyel, l'« Infiniment victorieux ». Le fils de ce dernier sera le 25ème khan de Shambala, Rigden Drakpo. 

C'est sous le règne du 25ème Khan de Shambala que les armées païennes seront totalement anéanties.

(D'après des notes de G.T. Tsybikov)


vendredi, mai 22, 2015

L'Amicale des Anachorètes Anarques


L'Amicale des Anachorètes Anarques (AAA ou TROIZA) est née en 1998 à Dio dans l'Hérault, au lieu-dit le Haut-Brayou, sous le patronage de Michel Jourdan, poète et ermite, auteur de « La vie d'ermite », « Vivre en solitude », « Une maison sur la montagne »...

Anachorète, ce mot est emprunté au latin ecclésiastique anachoreta signifiant solitaire.
Anarque est formé du préfixe an-, « sans », et du grec ancien archos, « chef », « dirigeant ». Ernst Jünger utilise ce terme dans Eumeswil (1977). Voir aussi "Le traité du rebelle".

Des anachorètes sans chef ni dharma

« Je ne pense pas que quiconque engagé dans la voie traditionnelle ait été libéré du Samsara. Prenez le cas du Bouddha. Il rejeta toutes les traditions. Il les essaya toutes, mais découvrit qu'aucune ne lui apportait ce qu'il cherchait. Il essaya, mais dit ensuite qu'il pouvait parvenir à l'Essence, à l’Éveil. Il s'assit sous l'arbre et découvrit l'Essence par lui-même. Abandonnez tous les dharmas traditionnels et vous arriverez au vrai dharma » Poonjaji

La voie non cultuelle du Bouddha

Question posée à Poonjaji :

Toutes les personnes que je connais sont impliquées, sous une forrne ou une autre dans des pratiques spirituelles pour se rapprocher de l'Éveil, que ce soit Vipassana, le Zen ou la psychothérapie. Cela a-t-il de la valeur ?

Poonjaji :

Pas de valeur. Ils perdent leur temps parce qu'ils n'ont rien d'autre à faire. C'est un marché de dupes !

Mais, tant de religions, tant d'enseignements et de pratiques, tant de voies...

Poonjaji :

Toutes destructrices ! Quel est le résultat ? Avec la religion, quel est le premier résultat ? Les guerres de religion... Jusqu'à présent, le nombre des tués est équivalent à la population mondiale, et cela continue. Où est celui qui s'est Illuminé grâce aux pratiques ? J'aimerais le savoir !

Eh bien, c'est rare...

Poonjaji :

Dites-moi, où est cette perle rare ? Puisque vous avez posé la question, dites-moi : y a-t-il quelqu'un qui se soit libéré par une pratique spirituelle ?

J'en connais quelques-uns qui ont atteint un certain niveau d'éveil

Poonjaji :

Qui ? Nommez-les-moi ! Nommez-moi quelqu'un depuis l'origine de cette planète ?

Bouddha.

Poonjaji :

Oui, il alla de maître en maître et ne fut pas satisfait. Il chercha auprès de nombreuses sectes et dit : « Ce n'est pas cela, je le trouve-rai donc moi-même. »

Puis il s'assit, seul, en méditation sous l'arbre Bodhi. Quelque chose se passa. Personne ne sait quoi.

Ananda fut la première personne qui vint à lui et lui demanda : « Maître, qu'est-il arrivé, quelle fut votre expérience, que ressentez-vous ? »

S'il a trouvé quelque chose, c'est peut-être parce qu'il a tout quitté pour la Liberté. La Liberté ne peut être le résultat de quelque effort, elle serait alors dépendante d'une cause et ce n'est pas cela la liberté. La Vérité brille d'Elle-même et rayonne d'Elle-même. Elle n'a besoin d'aucune aide pour être connue. Le diamant n'a besoin de rien pour être diamant. C'est seulement quand vous rejetez l'effort que quelque chose peut se passer.

(Source : « Le secret de l’Éveil », Eli Jaxon-Bear.)

Budh

Selon Mark Booth, « le Bouddha est l’esprit de Mercure. Ce n’est donc pas une coïncidence si les Celtes appellent la planète Mercure « Budh », qui signifie « enseignement sage ». La position du lotus, caractéristique de la tradition indienne, était connue des Celtes, comme le prouve cette sculpture retrouvée sur un seau à Osberg, en Norvège ».

Sculpture d'Osberg




TROIZA est une association à but non lucratif (loi 1901). Ses statuts ne sont pas déposés à la préfecture de Montpellier.

jeudi, mai 14, 2015

Alimentation naturelle & hygiénisme authentique


Les rencontres alambiquées de Cornus

En 2015, du samedi 27 juin au samedi 4 juillet, comme l'année précédente, les hygiénistes authentiques se réuniront dans le gîte situé au Viala à Cornus dans l'Aveyron en beau pays du Larzac.

Quand on est bien éduqué, on ne mange pas comme un cochon. Mais quand on est hygiéniste authentique, il est très convenable de manger comme un singe. Albert Mosséri, l’apôtre français de l'alimentation hygiéniste le répétait inlassablement :

« L’alimentation naturelle est celle qui se rapproche le plus de l’alimentation des grands primates — c’est-à-dire le gorille, le chimpanzé, l’orang-outan. C’est-à-dire, il n’y aura pas ou presque pas de produits animaux, ni viande, ni poisson, ni huîtres, ni fruits de mer, et il n’y aura pas non plus de céréales, parce que l’homme n’est pas un granivore. »

Le 10 Février 2012, malgré une vie austère inspirée de la sagesse alimentaire de Cheeta, le compagnon poilu de Tarzan, Albert Mosséri décède prématurément à l'âge de 88 ans. Il était loin des 120-140 ans d'espérance de vie promis par les prophètes de la longévité aux personnes respectueuses des lois de l'alimentation naturelle. (Selon des hygiénistes bien informés, une loi de la nature stipule que la durée de vie d'une personne saine doit totaliser 7 fois la période de croissance.)

A Cornus, Roger Marteau, un frétillant bénévole de 73 ans, déborde d'énergie. Il enseigne avec beaucoup d'enthousiasme l'hygiénisme authentique à qui veut l'entendre. Mais les échanges sont difficiles car l'intervenant, lui, ne peut ouïr les questions de l'assistance. Comme son maître Albert Mosséri, Roger le végétarien est dur de la feuille.

Les hygiénistes authentiques se réclament de la pure orthodoxie qui n'accepte aucune compromission avec les buveurs de tisanes, les naturopathes et surtout les médecins.

Herbert Macgolfin Shelton, un maître américain de l'alimentation naturelle, disait « Les médecins ont appris aux gens qu’il y avait des maladies spécifiques dues à des causes spécifiques et que les malades devaient être nourris « pour maintenir leurs forces », pendant qu’on « guérissait » leurs maladies. Aussi longtemps que nous croirons que la « guérison » d’une « maladie » quelconque dépend de la découverte accidentelle ou providentielle d’un produit mystérieux, nous continuerons à négliger les indications les plus simples de la nature et à tuer les malades de la façon conventionnelle. »

Depuis la disparition d'Albert Mosséri, un schisme déchire l'hygiénisme. Des renégats, des hygiénistes pas du tout authentiques, font le commerce de préparations plus ou moins miraculeuses. « Les naturopathes, disait Mosséri, veulent utiliser des remèdes naturels, comme la phytothérapie, c’est-à-dire les plantes médicinales, et nous refusons tous ces remèdes naturels, même s’ils sont certainement moins nocifs que les médicaments. » […]

Les hygiénistes authentiques se soignent grâce au jeûne. On parle même de guérisons miraculeuses. « J’ai eu un monsieur de 60 ans qui était sourd, affirme Mosséri à un journaliste, et quand je donnais des causeries tous les soirs aux curistes qui étaient chez moi — il y en avait entre 15 et 20, il regardait les oiseaux, il regardait le ciel. Il ne m’écoutait pas, parce qu’il était sourd. Au bout de 20 jours de jeûne, il me regardait, il me posait des questions, sa surdité avait déjà disparu. »

On peut s'interroger sur le bien fondé de cette déclaration quand on sait qu'Albert Mosséri souffrait d'une surdité sévère. Cette infirmité frappe aussi Roger Marteau, l'un des piliers de l'hygiénisme authentique, jeûneur convaincu, ardent discoureur mais piètre entendeur.


Pdf gratuit :

Le blog des hygiénistes authentiques :




Livre conseillé :

Albert Mosséri

Le jeûne représente une aventure fantastique et merveilleuse pour tous ceux qui cherchent une santé naturelle ou la guérison de leurs maladies. L'auteur commence par nous représenté plusieurs histoires vécues de personnes qui ont jeûné. Certaines, avec une santé moyenne, ont profité de cette expérience extraordinaire. Ensuite des cas aussi graves que la sclérose en plaques, le cancer, le zona, la polyarthrite, le glaucone, l'infection utérine, les tumeurs, la dépression, ont vu leurs maladies disparaître, comme par enchantement. Dans la seconde partie du livre, l'auteur décrit en détail la technique éprouvée qu'il faut respecter pour mener à bien le processus : une préparation adéquate, les précautions à prendre. Quelles sont les crises qu'on peut éprouver durent le jeûne ? Comment y faire face ? La pesée quotidienne et que signifie la perte ou la stagnation du poids ? Qui ne doit pas jeûner ? Tout est expliqué en détail.



samedi, mai 09, 2015

Les néo-turlupins de Saint-Paul-et-Valmalle



A Saint-Paul-et-Valmalle (34), au sud de l'Hérault, au milieu d'une vingtaine d'hectares de garrigue à quelques kilomètres de la grande bleue, P. P. est l'apôtre d'un dévergondage bigot bricolé avec un peu de fouriérisme, beaucoup de fantasmes tantriques et toutes sortes de techniques du nouvel âge.

Comme aux « fêtes de l'Amour » de la Devèze (34), le sabbat satanique de Roger Viret, le prêtre défroqué et pédophile du nord de l'Hérault (aujourd'hui décédé), le nudisme est pratiqué par de prétendus initiés tantriques seniors et leurs parèdres, des matrones aux chairs flasques, qui viennent régulièrement à Saint-Paul-et-Valmalle. (Les turlupins affirmaient qu'on ne doit avoir honte de rien de ce qui est naturel. Ils se répandirent dès le 12ème siècle en France, en Allemagne, dans les Pays-Bas... Ils furent persécutés par l’Église.)

Comme de nombreux autocrates, P. P. est capable de monologuer durant des heures. Sa logorrhée est incompréhensible aux non-initiés. Mais ceux qui ne sont pas assez évolués pour priser toutes les subtilités du syncrétisme spirituel du gourou pourront toujours apprécier sa nourriture.

En effet, tous les ans, au début du mois de Juin, P. P. ouvre les portes de son domaine au commun des mortels et offre une gigantesque et délicieuse paella accompagnée des meilleurs spiritueux, plus digestes que les bavardages spirituels du maître des lieux.


(A la fête de la Colline, les proches du gourou, les sympathisants et les visiteurs ne sont pas dévêtus.)



Livre conseillé :

Le mouvement des Turlupins s'inscrit dans la lignée des courants de pensée dits de "Libre-Esprit"



Raoul Vaneigem

La thèse de l'ouvrage est radicale et tellement forte de conséquences : « Le Moyen Âge a été chrétien comme les pays de l'Est sont communistes » (publié en 1986), de sorte qu'il faut en finir avec « la légende saint sulpicienne d'un Moyen Âge baignant dans la foi chrétienne comme la sardine dans l'huile ». Qui donc, aujourd'hui, commerce autre chose que des images d'Épinal habituelles sur le sujet médiéval ? Qui travaille sur les textes de Willem Cornelisz d'Anvers ou de Bentivenga da Gubbio ? De Marguerite de Porète ou de Heilwige Bloemardinne ? De sœur Katrei ou de Walter de Hollande ? Qui lit ou fait lire, commente et diffuse, les œuvres de ces moines et moniales hédonistes, de ces bégards et béguines, amauriciens et autres picards, adamites de Bohème, alumbrados et loïstes ? Six pages de bibliographie, plus de quatre cents noms brillant dans cette constellation inconnue, et toujours autant d'universitaires pour se croire singuliers en faisant travailler leurs étudiants sur leurs propres thèses et travaux en cours consacrés aux sujets les plus éculés. [...] Placée sous le signe de la vie, de la naissance, des forces et des énergies qui la manifestent, la pensée de Vaneigem, délibérément du côté de la résistance, se dévoue tout entière à la cause d'Éros, de Bacchus, de Dionysos et d'un Prométhée qui mettrait sa puissance au service des causes libertaires. (Michel Onfray)





jeudi, mars 26, 2015

Les Marxistes-Amis de Dieu et de sa Mère contre le cancer oligargique

L’Église-Réaliste des « Marxistes-Amis de Dieu et de sa Mère » et le « Parti-Masculin » des « Amis-Frères du Tout-Nouveau-Peuple » sont-ils des provocateurs ou les derniers défenseurs de la liberté ?

Quand Obama déclara le Califat « est un cancer » ! Ils répliquèrent :

Le CANCER ? C’est EUX !




Telle est la réplique du Parti Masculin au Grand Pacifi... cateur DÉMON-crate, Obamassacreur, Saigneur des Drones, la Honte de l’Afrique !

Le Prix Poubelle de la Paix a en effet déclaré, le 20 août 2014, que
le Califat « est un cancer » !

Objection, votre horreur !

Le CANCER ? C’est VOUS !


En conséquence :

François dernier, Ban Ki-moon, Obama, Merkel, Netanyahou, Hollande ainsi que tous vos comparses et larbins, vous êtes INCULPÉS devant le Tribunal de l’Histoire.

Chef d’accusation : 180 ans de Crimes contre l’Humanité et la Nature depuis 1835 !

Et...


Parti Masculin (Amis-Frères) du TNP (Tout Nouveau Peuple)
21 août 2014 – David – contact@parti-masculin.org



Voulez-vous en savoir plus sur 1835 ? Suivez ce lien :





Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...