mercredi, septembre 16, 2015

Vivisection humaine pour soigner un roi bouddhiste


Une des épouses du roi Ashoka, « tombé gravement malade, n’hésita pas à ouvrir l’abdomen d’un malheureux présentant les mêmes symptômes que le roi pour découvrir la cause du mal ».

Un texte surprenant décrit « ce qui ressemble fort à un authentique essai clinique, au cours duquel une batterie de tests est pratiquée sur un cobaye. Voici une traduction du passage le plus intéressant.

« Un jour, une grave maladie se déclara chez le roi Ashoka. De sa bouche, de ses poils et de ses pores s’exhalait une odeur fécale et il n’était pas possible de le guérir. Alors le roi fit appeler Kunala (son fils) pour lui confier le gouvernement. Car à quoi bon continuer à vivre ?

Ayant entendu cela, Tisyaraksita (l’épouse d’Ashoka) pensa : ‘‘Si Kunala accède au trône, c’en est fait de ma vie.’’ Elle dit alors au roi : ‘‘Je te redonnerai la santé (svastha, littéralement le « bien-être »), mais ne laisse pas passer les médecins.’’

Tandis que le roi interdisait l’entrée aux médecins, Tisyaraksita leur demanda : ‘‘Si quelqu’un, homme ou femme, est atteint par la même maladie, qu’on me l’amène pour que je l’examine.’’ Un bouvier souffrant du même type d’affection fut amené à Patna. On fit appeler un médecin et un remède fut prescrit à ce malade souffrant de cette maladie. Le bouvier approcha, accompagné par le médecin qui le conduisit auprès de Tisyaraksita. Dans un endroit secret, elle le plongea dans l’inconscience. Après quoi elle lui ouvrit l’abdomen et constata la présence d’un grand ver. Quand celui-ci se déplaçait vers le haut, cela entraînait des vomissements. Quand il se déplaçait vers le bas, il produisait des coliques. On lui appliqua du poivre noir réduit en poudre sans parvenir à le tuer. De même avec le poivre long et le gingembre. Enfin l’application d’oignon le tua et il fut expulsé avec les excréments. Cela fut rapporté au roi, auquel il fut conseillé de consommer de l’oignon pour recouvrer la santé.

Le roi dit :

- ‘‘Je suis un kshatriya. Comment pourrais-je manger de l’oignon ? ’’

La reine répondit :

- ‘‘Tu dois le manger car c’est un remède pour te sauver la vie.’’

Le roi le mangea. Le ver fut tué et expulsé avec les excréments et le roi fut guéri. »

Ce texte est riche d’enseignements à plus d’un titre. Non seulement parce qu’il met en évidence l’existence des essais cliniques selon une procédure parfaitement rationnelle, mais surtout parce que cette légende est reprise dans le Divyavadana, texte canonique bouddhiste en sanskrit, sans que cela suscite la moindre objection doctrinale quant au sort du malheureux cobaye. Ce que le texte retient, c’est que ces essais permettent de découvrir le responsable du mal, un parasite intestinal, et son remède, l’oignon. Asoka, dont la double appartenance culturelle, hindouiste et bouddhiste, apparaît ici, objecte sa qualité de kshatriya. L’oignon est très impur. Il l’est tout autant pour les bouddhistes. Pourtant, ce légume lui est prescrit. Les nécessités médicales l’emportent, du point de vue hindouiste comme du point de vue bouddhiste, sur les principes éthiques. »

Sylvain Mazars, « Le bouddhisme et la médecine traditionnelle de l’Inde ».

Le bouddhisme et la médecine traditionnelle de l’Inde

Les spécialistes du bouddhisme et les historiens de la médecine indienne n'ont pas manqué de relever les étroites relations entre le bouddhisme et la médecine. Le Bouddha, comme le médecin, ne se propose-t-il pas de mettre fin à la douleur ? Le bouddhisme est-il pour autant une doctrine médicale, une « médecine de l'âme »? En tant que système philosophico-religieux quel impact a-t-il eu sur l'art de guérir ? La question des influences réciproques du bouddhisme et de la médecine n'a pas fait l'objet d'étude spécifique. Ainsi, la doctrine de la réincarnation, la non-violence, sont autant de croyances bouddhiques fondamentales qui, au contact de l'Occident, se sont trouvées réactivées avec l'euthanasie ou l'acharnement thérapeutique. Afin d'éclaircir la question, cet ouvrage se propose de retourner dans l'Inde ancienne, aux sources du bouddhisme. Il s'agit de comparer les corpus religieux du bouddhisme des origines avec les traités relatifs à l'Ayurveda, la médecine pratiquée en Inde à cette époque.


Médecine indienne & médecine arabe


Les échanges entre ces deux médecines sont très anciens. C’est vraisemblablement à la notoriété qu’elle avait acquise en Perse avant l’islamisation, que la médecine indienne doit d’avoir été activement étudiée au début de la formation de la médecine arabe.

Certains traités médicaux d’origine indienne ont été transmis au Moyen Age islamique par l’intermédiaire d’une première traduction persane, suivie d’une traduction en arabe. A côté de cette tradition qui va du sanskrit au pahlavi puis à l’arabe, il existe une voie directe du sanskrit à l’arabe, liée à la présence de nombreux médecins indiens attachés à la cour abbasside de Bagdad, qui prenaient naturellement part à la vie intellectuelle de cette communauté. Ainsi, c’est sous le règne du fameux calife Hârun al-Rashid (786-809) que le célèbre traité de chirurgie ayurvédique de Susruta a été traduit en arabe.

Un des plus anciens traités de médecine en langue arabe, le "Firdaws al-Hikma" (ca 850), d’Alî Ibn Sahl al-Tabarî, témoigne de la présence de la médecine indienne dans la pratique médicale de l’époque. Dans ce traité, fondé sur la médecine d’Hippocrate et de Galien, al-Tabarî mentionne des médicaments et des recettes indiens, et, dans un appendice, il expose le système de l’Ayurveda en s’appuyant sur les grands corpus médicaux sanskrits de Caraka, Susruta, Vagbhata et Madhava.

Au XIe siècle, Ibn Butlan de Bagdad, dans son "Taqwim al-Sihha", un traité de médecine préventive, se réfère abondamment au médecin Shark al-Hindi (Caraka l’Indien). Dans le chapitre XII de son "Uyûn al-Anba fî Tabakât al-atiba", Ibn Abî Ushaybi’a (1194-1270) dresse la biographie de six médecins indiens devenus célèbres en terre d’Islam. L’élargissement considérable de l’aire géographique couverte par l’empire islamique, lié à l’expansion musulmane, explique la grande richesse et la remarquable variété de la botanique et de la pharmacopée arabes du Moyen Age islamique. On y relève bon nombre de plantes et de substances médicamenteuses dont les noms arabes sont directement ou indirectement – par l’intermédiaire du pahlavi – dérivés du sanskrit, ce qui prouve leur origine indienne. A titre d’exemple, le "Kitab al-sunun" (Livre des poisons), rédigé en sanskrit au IVe siècle avant J.-C., fut traduit en pahlavi puis en arabe. L’ouvrage enrichit la pharmacopée arabe d’éléments purement indiens qui s’ajoutèrent à la pharmacopée gréco-arabe déjà existante.

Adoptée par les populations musulmanes de l’Inde et du Pakistan, la médecine arabe a connu, dans ces lointaines contrées, des développements nouveaux. Elle s’y est répandue sous le nom de Tibb-i yûnânî, « médecine yûnânî » (littéralement « médecine ionienne », en raison de ses nombreux emprunts à la médecine grecque). Traitant de cette médecine, il existe une immense littérature qui a été négligée par les historiens. Elle nous éclaire pourtant sur l’aspect syncrétiste de la médecine yûnânî, qui fait à la fois son originalité et son intérêt.


Hossam Elkhadem, professeur d’histoire des sciences arabes à l’Université libre de Bruxelles.


dimanche, septembre 13, 2015

« 2084 » de Boualem Sansal


Dans son roman « 2084 », l'écrivain algérien Boualem Sansal imagine un pays, l'Abistan, « soumis à la cruelle loi divine d'un dieu qu'on prie neuf fois par jour et où les principales activités sont d'interminables pèlerinages et le spectacle de châtiments publics ». « La peur de Dieu sera plus forte que celle des armes » et « les gens pourront vivre de peu. Ils auront juste besoin de mosquées pour prier, par conviction ou par peur », résume l'écrivain. 


Boualem Sansal estime que l'Europe sera soumise au totalitarisme islamique dans moins de 50 ans.

« Nous sommes gouvernés par Wall Street », dit Boualem Sansal. Mais « ce système totalitaire qui a écrasé toutes les cultures sur son chemin a rencontré quelque chose de totalement inattendu : la résurrection de l'islam ». « La dynamique de la mondialisation musulmane se met en place ». « Le terrain à observer est l'Europe. Après le monde arabe et l'Afrique, l'islamisme se propage aussi en Occident avec une présence physique de plus en plus visible de barbus, de femmes voilées et de commerces halal. » « Les Européens se trompent sur l'islamisme comme ils se sont trompés sur le communisme » et sous-estiment la menace.


Boualem Sansal, dont l'œuvre est centrée sur la dimension tyrannique des religions, rappelle que « tous les systèmes totalitaires s'effondrent ». « Après le règne de l'islamisme il y aura une nouvelle mondialisation mais je ne sais pas sous quelle forme. »



La nouvelle mondialisation

On peut pronostiquer que la barbarie islamique, qui ravage une partie du monde, favorisera l'avènement d'un matérialisme hostile à toute transcendance. Le règne mondial du « culte de la matière et du mental » sera réinsufflé par l'Amérique. Après la tyrannie théocratique, l'Europe exsangue pourra-t-elle opposer de résistance à la nouvelle mondialisation antéchristique ? Ce qui viendra « c'est, dit Georges Barbarin, la persécution générale de toute appartenance déiste et même de tout sentiment religieux, par une mystique nouvelle, sectaire et implacable, basée sur le culte de la matière et du mental ». (La gouvernance mondiale antéchristique.)


2084


La fin du monde

L'Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi, « délégué » de Yölah sur terre. Son système est fondé sur l'amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. Officiellement, le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions. Le personnage central, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur l'existence d'un peuple de renégats, qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion. Boualem Sansal s'est imposé comme une des voix majeures de la littérature contemporaine. Au fil d'un récit débridé, plein d'innocence goguenarde, d'inventions cocasses ou inquiétantes, il s'inscrit dans la filiation d'Orwell pour brocarder les dérives et l'hypocrisie du radicalisme religieux qui menace les démocraties.




samedi, septembre 12, 2015

Wahhabisme & Nouvel Ordre Mondial




Le wahhabisme, l’idéologie des égorgeurs du Daech, constitue une véritable rupture épistémologique par rapport à la tradition islamique classique, mais aussi par rapport à ce qu’il convient de nommer l’islam populaire. […] Il s’agit bien d’une hérésie schismatique que les savants musulmans, mais aussi les intellectuels laïques arabes, désignent sous le terme de « dajjâl », dont la traduction la plus exacte serait l’antéchrist ! […]


Jeunes pris au piège

Dans l’Union européenne la plupart des jeunes gens issus de l’immigration n’ont de leur religion qu’une connaissance extrêmement sommaire. Dès lors il est facile de les influencer en leur prêchant un islam soi-disant originel, pur et infalsifié… à l’image des lois de la concurrence libérale qui doit tendre par tous les moyens, y compris coercitifs, à devenir « pure et parfaite » dans le paradis terrestre de l’hypercapitalisme.



Jacques Attali, Bernard-Henri Lévy et tant d’autres agitateurs 

Si l’Islam se limitait aux différentes expressions du wahhabisme, la guerre totale entre civilisations serait proche. Nous parlons d’une guerre opposant un milliard d’Occidentaux de culture chrétienne à un milliard et demi de musulmans. La folie et l’absurdité d’une telle perspective saute aux yeux. Pourtant ce choc des cultures, certains — à l’instar de ces penseurs doublés agitateurs que sont en France les Jacques Attali, les Bernard-Henri Lévy et tant d’autres, notamment dans les think tanks néoconservateurs de Washington — le présentent comme probable sinon comme inéluctable. Et l’on sait que l’influence de ces maîtres penseurs peut aller, comme dans le cas de la Libye, jusqu’au bain de sang et au chaos durable.



Interprétations primaires et erronées du Coran

Le wahhabisme est un littéralisme exacerbé. De ce seul point de vue il est exorbitant de la foi islamique telle que révélée dans le Coran. Pour illustrer ce propos rappelons que la prédication du juriste Abdul Wahhab (1703-1792) se développe en prenant chaque mot, chaque phrase de la Récitation au strict pied de la lettre. C’est-à-dire dans son sens littéral absolu au point qu’il en arrive à faire dire au Coran des énormités phénoménales. Ainsi Dieu serait concrètement assis sur un trône et aurait une jambe en enfer. Chaque musulman voit bien que doter Allah d’un corps matériel a quelque chose de particulièrement incongru… nul n’ignorant que ce type de représentation est purement métaphorique. Il s’agit d’une image et non d’une description anthropomorphique de Dieu.



Négations et manipulations dans un but politique


Mais cela ne serait rien si ce littéralisme, cette lecture primaire, primitive du Coran ne conduisait les adeptes du wahhabisme, au prétexte d’un retour au sources, autrement dit d’une salafiya, d’une imitation de la vie du prophète, à la négation des principes mêmes de l’islam… Ou à réduire le Coran à une lecture juridique restrictive à l’extrême manipulée en fonction des besoins de conquête politique et de consolidation d’un pouvoir temporel… celui de la famille régnante d’Arabie ou des multiples avatars des Frères musulmans comme en Turquie avec le régime islamokémaliste d’Erdogan Ier !
Djihad dévoyé 

Pire, les wahhabites en sont venus à inventer un VIe pilier de la foi islamique. À savoir une obligation cachée qui serait celle de la conversion par la force des incroyants ou des mauvais croyants et apostats… ce qui concerne en l’occurrence tous les chiites et les courants soufis, ainsi que la plus grande partie des musulmans sunnites dont les pratiques religieuses seraient entachées de mécréance. Pour ce faire les wahhabites ont inventé de toute pièce un devoir de guerre sainte. Une interprétation dévoyée du djihad qui est avant tout — n’en déplaise aux malveillants de toutes obédiences — un effort de perfection individuel. Au départ une guerre intérieure à soi-même, guerre contre nos faiblesses, nos passions et la tentation du Mal, laquelle nous habite ou nous guette en permanence. Ce faisant les wahhabites, en imposant l’obligation du djihad, ont commis ce que docteurs désignent sous le terme de bid’a, une innovation blâmable. […]

Frères musulmans et Wahhabisme

Sans être “une société secrète wahhabite”, les Frères musulmans n’en sont pas moins l’un des prolongements de la secte mère dont le siège est à Riyad. Un travail minutieux de comparaison entre les doctrines et les programmes mériterait d’être conduit. Mais insistons sur un point déjà évoqué : le wahhabisme de même que la jamiat al-Ikhwan al- muslimin [La Confrérie des Frères musulmans] sont essentiellement, avant tout des outils idéologiques c’est-à-dire non religieux sous leurs oripeaux de puritanisme. Ce sont des moyens idéocratiques de conquête et rien d’autre. D’évidence le wahhabisme n’est pas la simple et pure expression d’une foi vivante, mais sa caricature outrancière. Les musulmans ne s’y trompent pas qui le dénoncent comme tel. Ce sont les docteurs de l’islam qui le disent à tout bout de champ. [...] C’est-à-dire tous ceux dont l’« Occident » paresseux n’entend pas la voix parce qu’il est plus facile de faire de la sociologie de bazar dans les banlieues des métropoles européennes à forte densité d’immigration… que de se pencher avec quelque humilité sur la dimension théologique du phénomène djihadiste et de son soutien proactif par cet autre puritanisme qu’est le calvinisme anglo-US lorsqu’il se fait l’instrument d’un impérialisme sans âme ni entrailles.

Les soutiens de l'Etat islamique : Washington, Londres, Paris, Ryad, Tel-Aviv, Amman, Doha, Ankara.

Fait aujourd’hui oublié, l’Association des Frères musulmans que crée Hassan el-Banna en 1928 accueille aussitôt après sa naissance des membres de l’Ikhwan qui fuient le Nejd pour échapper aux représailles d’Abdelaziz ibn Séoud. Ce sont ces hommes qui formeront le noyau dur de la nouvelle Fraternité égyptienne. Lorsqu’en 1954 la Confrérie est dissoute par Nasser, en sens inverse, les cadres de la Confrérie partiront naturellement se ressourcer à Riyad. In fine, de la Confrérie naîtra dans les années soixante-dix le Jihad islamique égyptien, devancier de Daech, qui visait au rétablissement du califat en Égypte. C’est ce que vient d’accomplir l’État islamique avec la bénédiction des “alliés frères ennemis” d’Ankara, Londres, Paris, Ryad, Doha, Washington, Amman et Tel-Aviv.

Prendre le contrôle de l'islam et lui imposer la nouvelle religion mondiale 
(adaptée à l'islam)

L’expansion continue du wahhabisme au cours du siècle passé est étroitement liée à celle du modèle financier, économique et sociétal anglo-US. Le sort de la péninsule arabique a été indissolublement lié depuis 1945 et jusqu’à aujourd’hui à l’Amérique-Monde… laquelle forme une sorte d’hydre à têtes multiples dont les principales sont Manhattan, Chicago (la bourse mondiale des matières premières), Washington avec la Réserve fédérale, la Cité de Londres, Bruxelles pour l’Otan, Francfort, siège de la Banque centrale européenne et Bâle qui abrite une super société anonyme, au sens juridique, la Banque des banques centrales, en un mot la Banque des règlements internationaux ! À ce titre il serait réducteur de ne voir dans l’idéologie wahhabite qu’un instrument d’influence voire de domination régionale. Le monde musulman représente un milliard et demi d’individus. Prendre leur contrôle est un enjeu de taille. Dans cette perspective sans doute faut-il voir dans l’idéologie wahhabite une tentative sans équivoque de subversion de l’islam. En d’autres termes, la version islamique, à savoir “adaptée à l’islam”, de la nouvelle religion globale qui tend à s’imposer à toutes les nations et tous les peuples, qu’ils soient chrétiens ou musulmans. Religion sociétale, religion de mutation civilisationnelle qui précède et accompagne la progression d’un mondialisme cannibale. Une religion destinée à se substituer à toutes les autres et que l’on peut désigner à bon escient comme le “monothéisme du marché”.

Extrait de l'interview de Jean-Michel Vernochet, auteur du livre « Les Egarés ».

Télécharger gratuitement la totalité de l'interview :
http://www.luttedeclasse.org/dossier28/wahhabisme_241214.pdf


Les Egarés : Le Wahhabisme est-il un contre Islam ?


Dans l'Orient proche et lointain, une guerre, violente et sourde à la fois, se déroule sous les yeux d un Occident frappé de cécité. Une idéologie nouvelle, quoique âgée de deux siècles et demi, monte en puissance et tend désormais à s'imposer comme la nouvelle orthodoxie musulmane, le wahhabisme. Un rigorisme radical qui entend se substituer à l'Islam traditionnel sous couvert d'un retour à la pureté originelle de la révélation coranique. « Idéologie » et non religion puisqu'il est ici question de l'islam politique ou, autrement dit, de l'islamisme, lequel revêt aujourd'hui de multiples visages selon les lieux et les circonstances... que ce soit celui des Frères musulmans, celui de la prédication salafiste ou encore du djihadisme sanguinaire. Idéologie, « nihiliste foncièrement hostile aux valeurs traditionnelles et à tous les musulmans », promue et diffusée au sein et hors de la Communauté des Croyants, en Terre d'Islam, mais aussi d'Europe, notamment par ces deux « faux amis » de l'Occident que sont le Qatar et l'Arabie. Un schisme dévorant s'est ainsi installé au cœur de l'Islam, exacerbant le vieil antagonisme séparant sunnites et chiites. Rien cependant n'explique au XXIe siècle la haine apparemment irrationnelle que le wahhabisme voue au chiisme en général et aux chiites en particulier, hormis la finalité cachée du dogme wahhabite... Celui-ci vise en effet au monopole eschatologique, universel et ultime, après son triomphe sur les ruines de toutes les autres constructions théologiques et métaphysiques de l'espace islamique, voire post-chrétien. Finalement, si les intérêts occidentalistes ne sont pas exactement les mêmes que ceux des monarchies wahhabites, ces intérêts se recoupent largement au plan géostratégique, géoénergétique ou encore sur celui de la mondialisation financière... Pire, ils convergent dans la diffusion d'un islam désincarné participant d'un monothéisme sans âme, à savoir la religion d'un monde globalisé, porteuse de toutes les dérives peu ou prou totalitaires.





jeudi, septembre 10, 2015

Les loups du djihad sont entrés dans Paris

François Hollande se veut le César conquérant du Sahel et du Proche-Orient mais il n'est que le Jules de l’Élysée. « […] le Jules traditionnel sommeillait, utile et mal odorant. » Verlaine.

« Les services secrets hongrois ont annoncé avoir identifié deux terroristes arabes, qui ont pénétré en Europe avec le flux migratoire. »

Il est inutile de consulter un devin pour se douter que les stratèges de Daesh ont planifié des représailles contre les pays qui bombardent leurs troupes au sol.

Les responsables politiques européens pouvaient sauver la vie des réfugiés de guerre sans exposer les populations européennes à la folie meurtrière des terroristes islamistes qui se sont glissés parmi les migrants (sans traversée périlleuse de la mer Méditerranée dans des embarcations de fortune. Rappelons que Daesh a des moyens financiers considérables).

Dans un premier temps, les réfugiés devaient être accueillis en Arabie Saoudite, au Qatar et dans d'autres pays musulmans disposant de moyens financiers afin d'y être hébergés dans de bonnes conditions. Ensuite, ils devaient être interrogés et identifiés par les services du renseignement des armées de la coalition avant de rejoindre un pays d'asile.

Des centaines de milliers de personnes en provenance du Proche-Orient arrivent en Europe dans la plus totale confusion. Les chefs militaires de l'Etat islamique n'ignorent pas que cette situation chaotique permet aux commandos kamikazes de Daesh et aux « loups solitaires » du djihad de parvenir facilement au cœur de l'Europe pour y semer la terreur.

François Hollande a engagé l'armée française dans cinq pays musulmans du Sahel et fait bombarder les positions de l'Etat islamique en Irak et en Syrie. La France est en guerre et son chef de guerre, la Constitution de 1958 fait du président de la république le chef des armées, doit protéger la population civile contre les « lions de la ville » ou les « loups solitaires » du djihad qui sont entrés en Europe avec le flux migratoire.

Les attentats (commis par les unités djihadistes arrivées en Europe) toucheront des centres commerciaux, des lieux populeux et touristiques, des édifices de l'Etat et de l'Eglise, et certainement des centrales nucléaires... Quelques dizaines d'attentats créeront une panique générale. Il y aura des émeutes, peut-être une guerre civile.

Les loups solitaires du djihad

Un texte rédigé par Hamil Al-Bushra rappelle que l'Etat islamique frappera l'Occident en activant les réseaux terroristes nommés « les loups de la ville », « les rebelles contre la mécréance ».

Les loups solitaires croient qu'ils se rapprochent d'Allah en « tuant les têtes de mécréance et leurs soldats et ceux qui les soutiennent, qu'ils soient civils ou militaires, ils sont pareils, précise Hamil Al-Bushra, »

« Après le discours du cheikh El-Adnani, poursuit Hamil Al-Bushra, ont commencé vraiment les frappes les plus dures aux USA, des assassinats des soldats et officiers dans les rues de new York suivis par des frappes contre les édifices du parlement d’OTAWA au Canada, puis sur le rythme du discours du cheikh El-Adnani des coups en Australie, UAE, Belgique, Pays des Haramayne (KSA), et la France de laquelle on reçoit toujours des bonnes nouvelles de la part de nos loups sur cette terre (France), et il l’a bien dit notre cheikh El-Adnani : "JE PRECISE BIEN LA FRANCE" Quiconque observe la cause de ces processus saura bien que c'est l'injustice de l'Occident mécréant envers les musulmans, que ce soit dans l'Occident ou dans un pays des musulmans : interdire le voile et des rituels religieux, lutter contre les mosquées dans leurs propres pays (Occident) et dans les pays musulmans.

Ils ont instauré la démocratie et ont obligé les gens à l’appliquer, cette démocratie considérée comme un législateur avec Dieu le Tout-Puissant, cette démocratie que plusieurs musulmans ignorent et l'ont considéré en tant que législateur comme un dieu avec Allah. Celui qui rejette cette mécréance mondiale (démocratie) ils lui envoient des troupes et des croisades comme en Irak, Afghanistan, Somalie et récemment Syrie (Sham) ; une alliance de plus de 60 Etats contre l’Etat Islamique.

Aux peuples dont les gouverneurs sont participants dans la coalition-croisade contre l’Etat Islamique : Pouvez-vous vivre à Rekkah ou Kobani,Falloujah, Jorf Sakher, Balad Ruz, Mkeshifah, Is'haqi, Tarmiya, Baba Amrou, Harastah et Ghota ? La réponse est NON ! Pourquoi ne pouvez-vous pas ?

Je vous réponds sans contrainte, parce que dans ces régions l’aviation de la coalition bombarde, détruit, semant le chaos grâce au soutient de vos alliés les descendants d’Abu Lu'luaah Majoussi et les fils de Mouta'a (Rafedah shiites). C’est pour ça que les lions de « Charlie-Hebdo », de l'Australie et d'Ottawa ont voulu vous transmettre une image de ce qui se passe dans les endroits où vous ne pouvez pas vivre, et nous y vivons par l'aide d’Allah. Vous vous faites tués par les mains des loups en groupe ou en solo, ils vous tuent à cause de votre mécréance envers Allah d'abord, puis à cause de votre oppression et votre combat contre nous. Ceci est une justice dans la balance du Seigneur qui est avec nous et nous rendra vainqueur contre vous, ne voyez-vous pas un petit groupe grandissant jour après jour, et détruisant les bastions de vos alliés-traîtres pour qui vous avez opté et voté et vous êtes alignés dans leurs partis ? Allah dit :

« Donc, quiconque transgresse contre vous, transgressez contre lui, à transgression égale. Et craignez Allah. Et sachez qu'Allah est avec les pieux. » Al-Baqarah : verset 194.

Vous sentez-vous l'équation, vous Ô peuples de l'Europe, d'Amérique, d'Australie, du Canada et de la Russie ?

Je ne pense pas, Ô descendants de singes et de porcs ! Je ne pense pas, Ô adorateurs de la croix ! Je ne pense pas ainsi, Ô athées ! Non ! Non !


C’est pourquoi je vous dis attendez-vous aux loups solitaires, lions de la ville, pour qu’ils vous expliquent l'équation et vous fassent sentir l'amère, pour vous faire réveiller de l’hibernation et affres de désirs et plaisirs. Oui, vous allez tout sentir quand vous entendrez les explosifs dans les rues de San Francisco ou en Belgique. Vous allez sentir tout ça quand votre souffle sera discrètement anéanti dans les rues de Londres, Madrid et Sydney. Vous allez sentir tout ça quand le son des explosifs vous fera réveiller au moment du petit déjeuner pour aller à votre travail dans vos entreprises, vos organisations, c’est là que les élèves de Zarkawi vous attendent avec leurs couteaux et armes silencieuses d’Abu Omar El–Baghdadi – Rahimahullah –, dans les routes et voies publiques. »


Hamil Al-Bushra, "Les loups solitaires".

mercredi, septembre 09, 2015

Le code du travail


Jean-Luc Mélenchon, cofondateur du Parti de Gauche, s'est insurgé contre tout assouplissement du Code du travail.

Monsieur Mélenchon :


Il faut brûler le code du travail !

1) Refusons la servitude volontaire codifiée par les exploiteurs de droite ou de gauche !

2) Devenons maîtres de notre force créatrice et de notre emploi ! 


3) Exerçons des activités épanouissantes sans être pressurés par les riches parasites.

Pour pouvoir exercer librement sa propre activité, il faut :

- Stopper le racket imposé par le gang de la maladie (CPAM), l'industrie pharmaceutique, les médecins-charlatans... et retrouver les lois naturelles de la santé ;


- Ne plus payer les impôts mal utilisés et la dîme qui entretient les politiciens-escrocs professionnels ;

- Rejeter la propagande des exploiteurs (télévision et autres médias). N'écoutons plus les imposteurs qui prétendent faire notre bonheur.

Parce que le pouvoir ne renoncera pas à nous aliéner :



Devenons forts en créant des unités de protection des Hommes libres ! 
Faisons sécession, récupérons notre espace vital et défendons-le ! 

Refusons l'autorité de l'Etat parasite, la république des riches, la démocrature des corrompus !



Hebergeur d'image



La gouvernance mondiale antéchristique


(vision pessimiste de l'avenir)

Pour de nombreuses personnalités du monde des affaires, de la politique, du show-biz..., la solution aux crises internationales (chômage de masse, guerres, massacres, migrations des peuples, dérèglement climatique...) ne peut être que le fédéralisme planétaire et la gouvernance mondiale. Or, une telle éventualité ne rassure pas les lecteurs des textes religieux qui annoncent l'avènement du règne universel de l'Antéchrist.

L'ANTECHRIST

par Georges Barbarin

L'ANTECHRIST N'EST PAS UN HOMME

L'Antéchrist n'est pas un individu. Ce n'est même pas une époque. C'est un état d'esprit qui s'oppose à l'avènement du Christ (règne de l'Amour).

C'est pourquoi on l'appelle parfois ANTICHRIST, c'est-à-dire Contre-le-Christ, pour bien marquer sa qualité d'Adversaire.

En réalité l'Antéchrist a toujours existé, car il est de tous les temps. Tout ce qui est contraire à l'évangile de Jean et au Sermon sur la montagne est, par ce fait même l'Antéchrist. Même avant Jésus des hommes reconnaissaient et pratiquaient l'Amour et des hommes connaissaient et pratiquaient la haine. L'enseignement du Christ a cristallisé la somme d'Amour qui existait déjà. Mais, en outre, elle a donné à cet Amour universel des bases divines et un développement que nul ne pouvait prévoir.

Il s'est ainsi formé un immense égrégore d'Amour en face des égrégores de haine et l'Humanité en est travaillée jusque dans ses profondeurs. Toutes les collectivités ont participé ou participent encore à l'opposition christique, à l'Antéchristisme inconscient.

Religion, Science, Philosophie, Patrie, Argent, etc... tout ce qui de près ou de loin, directement ou par personnes interposées, a attenté au libre arbitre et a persécuté les individus, fait partie de l'Antéchrist et contribue à sa puissance. A la vérité, l'Antéchrist est en chacun de nous. C'est de nos mauvais instincts, de nos mauvaises pensées, de nos mauvais actes que sa force est faite. Aussi n'y a-t-il pas de meilleur moyen de le combattre que de nous affranchir de la portion d'Antéchrist qui est en nous. Il est vrai que, parfois, la fièvre antéchristique est plus ardente. Il est des instants meilleurs et des instants pires dans la vie des hommes et des Nations.

Les époques de persécutions, surtout religieuses et raciales, ont été et sont les plus redoutables dans la fièvre de l'Humanité. Il est hors de doute que nous vivons un des plus tragiques moments de l'Histoire humaine et que son ampleur approche de l'Universel.

LE VERITABLE ANTECHRIST SERA UNIVERSEL OU IL NE SERA PAS

Aujourd'hui nous entrevoyons pour la première fois l'unification politique et économique du monde, en dépit des particularismes conservateurs. Pour la première fois dans l'histoire de la Terre, on envisage pour celle-ci un gouvernement sinon un idéal commun. [...]

Le premier effet de surprise passé, les vieux peuples se font à l'idée d'abandonner leurs prérogatives nationales au profit d'un super-Etat collectif. Jamais cette solution n'a été envisagée sérieusement avant le deuxième tiers de ce siècle (20ème) et cela suffit à montrer que nous approchons de l'heure où naîtra l'Antéchrist universel.

Cela met à bas les enfantines prédictions de religieuses intoxiquées par la lettre des Ecritures, telle cette partie du secret de la Salette où Mélanie fait naître l'Antéchrist d'une « religieuse hébraïque » et d'un « vieux serpent ». De telles divagations ne méritent même pas un examen et cependant le nombre de consciences faibles sur lequel pèsent de telles précisions est considérable. La réalité est bien plus effrayante parce qu'elle ne procède pas d'un homme mais d'uni état de conscience général.

Celui-ci enregistre actuellement l'existence de super-nations, dernières formules et derniers sursauts de l'égoïsme collectif et de la peur unanime. A la limite ce serait l'impérialisme humain, dressé face aux dieux, comme à Babel.

L'Antéchrist vrai, l'Antéchrist total de la Fin sera donc universel. C'est la raison pour laquelle il ne paraîtra que quand l'ensemble de la terre aura été courbé sous une domination unique. Soyons donc attentifs à cette fédération mondiale. Le jour où elle sera réalisée les Temps seront près de l'être aussi.

Mais surtout n'oublions pas - et ceci est rigoureusement conforme aux Ecritures - que l'Antéchrist final ne sera réalisé qu'à l'heure où le maximum de malice sera offert par l'Humanité. Autrement dit, lorsque le total des méchancetés individuelles dépassera celui des bontés individuelles, quand la somme terrestre des vices débordera la somme terrestre des vertus, le grand fantôme de l'Antéchrist apparaîtra et « sa verge de fer » courbera le monde, à l'aide des chefs humains qu'il se sera donnés.

Si l'on en croit les textes sacrés le règne de l'Antéchrist est inévitable. Aucun homme et aucune catégorie d'hommes ne peut donc, si saints qu'ils soient, le détourner de nous. Mais il dépend essentiellement de chacun de nous d'apporter ou non sa pierre au monstrueux édifice. […]

LES SIGNES AVANT-COUREURS

[...]
Nous sommes réellement entrés dans ce Monde-à-l'envers qui doit précéder la fin de toutes choses. Les mauvais bergers sont légion, les faux prophètes pullulent et la foule abusée les encourage et les suit.

Les peuples, châtrés du potentiel d'indignation qu'ils possédaient dans les âges précédents, ne sont même plus capables de révolte. Une immense apathie, annonciatrice d'un immense consentement, endort l'Humanité sur sa couche misérable et la prépare à subir les pires malheurs.

Le Mensonge s'est installé aux rênes des gouvernements, sur les sièges de la justice. L'hypocrisie s'est bureaucratisée. Le Parjure s'est donné des lois. Ce sont bien là ces troubles majeurs qui précèdent la subversion finale, quand tout est souillé, faussé, perverti.

Tous les clairvoyants sentent l'approche de la fin de l'Age. C'est parce qu'ils ont une vue, même tronquée, sur l'Astral.

Le spectacle, en effet, du monde visible n'est rien, à côté de celui qu'offre le monde invisible. Ce dernier est plus que jamais un grouillement de larves et de démons. Tout ce qui procède des bas instincts et des consciences perverties s'agite et entre en rumeur. Ce sont les échos intérieurs de cette mêlée immonde qui viennent, de temps en temps, jusqu'à nos oreilles et se mêlent à nous. [...]

Ce qui vient à grands pas c'est la persécution générale de toute appartenance déiste et même de tout sentiment religieux, par une mystique nouvelle, sectaire et implacable, basée sur le culte de la matière et du mental.

Les conséquences de ce nouveau conflit – à l'échelle de nul autre – s’avéreront monstrueuses à partir du jour où les conceptions métaphysiques adverses ne seront plus en mesure de résister. Il semble bien qu'en dépit de leur puissance actuelle, qui est encore grande et s'appuie sur une organisation traditionnelle, les religions anciennes seront vaincues et souffriront grandement. Sous leur force apparente réside une faiblesse réelle, celle de leur division d'abord, qui les affronte dispersées à un adversaire uni. De plus, leurs ressorts spirituels sont affaiblis, la corruption s'est introduite dans leurs hiérarchies.

Extrait du livre « Les derniers temps du monde moderne » de Georges Barbarin.

Plusieurs ebooks sont téléchargeables gratuitement sur le site des Amis de Georges Barbarin :




mardi, septembre 08, 2015

La Tradition est Révolution

par Michael

Ce que nous cherchons à l'extérieur est à l'intérieur de nous, cherchons le par nous-mêmes, l'observation de soi est la clé de la connaissance, comme pour la science, l'observation est pré-requis au savoir dans l'appréhension des faits, l'ouverture du réel. Sur le plan spirituel c'est exactement la même chose, notre corps est un laboratoire vivant et mystérieux.

Mais à la différence de la science le savoir n'est pas la connaissance…

Le savoir peut défricher le sentier qui mène au chemin de la connaissance, mais il ne peut nous amener à la connaissance. Il peut même devenir un obstacle à la connaissance si nous focalisons trop notre rapport au réel sur une base mentale connue nous créons des obstacles à la survenue du "tout autre" en nous.

Paracelse qui est même si on l'a oublié un des pionniers de la science moderne disait qu'il fallait brûler les livres symboliquement pour ne plus être parasiter par les solutions anciennes et partir d'un esprit neuf en contact avec ce qui Est nécessaire en l'instant. Le chemin spirituel propose d'acquérir cette attitude intérieure vis-à-vis des livres et du savoir, à un moment il faut les brûler sur la place publique de notre esprit pour laisser surgir l'inconnu sans se reposer sur nos constructions mentales anciennes. Voyons avec lucidité qu'aucun des anciens chemin ne permettent la réalisation du nouveau. Comme le dit l'évangile selon Matthieu 9:17 : " On ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont perdues ; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent."Ainsi, pouvons-nous nous poser la question : "Qu'est-ce que la vérité ?"

Est-ce que tous ce qui a été écrit, dit, fait depuis l'aube de l'humanité en matière de religion, philosophie, ésotérisme, science etc. a eut quelques choses à voir avec la vérité ?

Est-ce que la vérité a réellement touché ce monde des humains si chaotiques ?

Et si la vérité a effleuré le monde humain qu'en a-t-il fait ?

La vérité serait-t-elle ce qui Est et non ce qui a été ou ce qui devrait être ?

Etre serait-t-il le cœur de l'existence même ?

Si nous l'admettons alors, que sommes-nous ?

Est-ce que nous sommes ce que nous sommes où bien essayons-nous de devenir quelque chose ?

Et si tous les moyens que nous utilisons pour devenir quelque chose nous éloignez de la vérité de ce que nous sommes ?

Ainsi, faisons l'expérience de partir des faits de ce que nous sommes dans l'instant et voyons ce qui émerge sans essayer d'être autre chose que ce que nous sommes dans ce qui Est.

"Nous sommes le monde et le monde est nous" disait Krishnamurti. C'est-à-dire ce que nous voyons à l'extérieur c'est ce que nous sommes. Nous voulons transformer le monde ? Mais si nous ne nous transformons pas avant il ne changera pas...

Ainsi l'humain et le monde est une seule et unique identité.

Ce que nous voyons à l'extérieur c'est ce que nous sommes mais ce que nous essayons de faire quand nous engagerons dans une voie religieuse, philosophique, scientifique, spirituelle ou autre c'est d'échapper à ce que nous sommes... Alors, bloquons les issues de secours !

Le chemin spirituel authentique est l'antithèse de tout ce qui est fait communément depuis des millénaires et qui n'a fait que maintenir la prison dans laquelle croupie l'humanité. Nous avons cherché dans d'infini direction pour trouver des solutions au chaos généralisé des esprits et nous voila encore aujourd'hui à l'ombre d'une 3ème guerre mondiale potentiellement probable…

Nous avons créer tant de choses qui nous ont éloigné de nous-mêmes …

Et encore aujourd'hui dans cette mouvance néo-spiritualiste remplient de méthodes express, de techniques ultimes qui fonctionnent un temps et que l'on lâche pour une autre après avoir perdu beaucoup d'argent et d'illusions …

Pour Etre il n'y a pas de techniques ! Pas de prothèses à rajouter !

Voir ce que l'on Est … Et au fur et à mesure la notion de ce que l'on est change d'elle-même. Au départ nous observons que nous sommes nos pensées, puis ensuite que nous observons nos pensées et à un moment l'observateur disparaît et fait place au "tout autre" dont on ne peut rien dire de plus que le silence...

Il y a une différence fondamentale entre l'homme de la tradition et l'homme qui sort des traditions et qui va à la rencontre de ce qui vient l'esprit lavé du passé... Nous n'avons aucunement besoin de connaître des textes sacrés ou des termes hébreux ou sanskrits pour faire l'expérience de l'Etre que nous sommes, il nous faut vider la coupe car elle est pleine à ras bord des impasses du passé...

Vivre c'est brûler les questions !

Tout questionner, tout remettre en question, tout déboulonner, briser toutes les idoles !

Si l'on étudie avec sérieux l'histoire humaines n'a-t-elle pas été une suite de mensonges plus qu'une suite de vérité ?

Nous vivons dans le mensonge et le premier menteur c'est nous même envers nous même, alors comment voulons nous qu'il en soit autrement du monde ?

Plutôt que d'essayer de transformer nos émotions, nos pensées, nos états de conscience qui sont bien souvent des tentatives d'échapper à la vie telle qu'elle est. Vivons la vie telle qu'elle est et voyons ce qui surgit de cette flamme de l'attention sans le désir de changer...

Nous essayons sans relâche de cultiver en nous-mêmes des qualités comme l'amour, la paix, l'acceptation etc. Et nous nous épuisons à essayer d'aimer, d'accepter, mais si nous arrivons à laisser être ce qui est sans volonté de changer alors les brumes du devenir se dissipent et font place à ce qui a toujours été là en tant que qualité de ce que nous sommes foncièrement. En nous déposant en nous-mêmes sans rien faire de spécial nous nous apercevons que ce que je cherchais l'individu séparé que nous avions cru être était en fait un retour à sa propre source qui possédait déjà toutes les qualités d'amour, d'acceptation, de paix puisque cet océan de conscience est cela... Nous sommes Cela !

La fin de la quête d'une vie entière n'est pas une chose qui viendra demain, tout là bas, un jour quand nous nous serons épuiser dans tous les sens à refuser de voir l'évidence de ce qui Est. Mais cela peut surgir là, maintenant, tout de suite, car nous n'avons jamais cessé d'être arrivé.

Dans notre monde moderne hyper-mentalisé où même la spiritualité a dû se calquer aux dogmes scientistes ambiant, où l'on parle de neuroscience, de physique quantique, d'évolution il apparait qu'on a oublié les principes fondamentaux et simple de la nature de l'esprit. On considère un être humain comme une voiture sans options sur laquelle on a la possibilité d'ajouter des options pour l'améliorer, faire du tunning, un moteur plus puissant, une carrosserie plus attrayante et là je ne parle même pas de cette folie cybernétique qui veut robotiser l'humain mais du simple petit monde du développement personnel ou occulte qui ont perdu de vu (s'ils l'avaient eut en vu un jour ?) qu'il existe en l'homme un processus à rebours, totalement naturel, sans force et que cela se fait quand nous nous remettons en tant que personne à plus grand que nous. Et comme nous avons évacuer Dieu en évacuons la religions qui l'avait pervertie nous assimilons ce "plus grand que nous" a un Dieu de religions. Mais cela n'a rien à voir, ce plus grand que nous est ce qui est plus grand que nous en nous et autour de nous et non séparé de nous et nous soumettant à lui, c'est très différent en terme d'implication intérieure. Nous découvrons le lâcher prise véritable, la foi véritable, la totalité véritable.

Jusqu'à quel point avons-nous été déporté de nous-mêmes déjà par des siècles de religions qui ont cultivé la dualité entre la créature et le créateur et la soumission à cet instance imaginaire, puis une science qui nous a coupé en deux pour finir le tout en nous disant que nous étions que des amas de chair et d'os perdu dans un univers soumis aux hasards et à la nécessité... Et donc nous ne sommes jamais assez bien pour personne alors il nous faut être un individu à tout prix et nous perdons notre vie à gagner un but qui nous n'atteindrons jamais. Car cette lutte part de notre insatisfaction d'Etre et nous l'acquisition d'avoir pour Etre. Nous fuyons sans cesse la réalité de ce que nous sommes, car c'est trop simple, trop évident, trop direct, trop près de nous...

Retournons le regard il suffit à lui-même, laissons se déposer les choses, rien de grand ne se fait en un jour, tout prends du temps sans prendre de temps, cette vérité est un paradoxe immense à déguster chaque second de votre Etre...


dimanche, septembre 06, 2015

Les retraités de l’Élysée



« Le poisson pourrit par la tête. »
Proverbe chinois

La rentrée scolaire 2015 est marquée par le retour de la morale. La fameuse morale républicaine dont tout le monde parle mais que personne n'a jamais vu en politique. Elle est même totalement inconnue dans les plus hautes sphères de l’État. Ne dit-on pas que le poisson pourrit par la tête ? L'élu suprême de la république française se voit attribuer de tels privilèges pendant et après son mandat qu'il en perd le sens de la mesure et de l'égalité républicaine. C'est une schizonévrose contagieuse qui fait dire au peuple que les hommes politiques sont tous coupés de la réalité.

Les retraités de l’Élysée

« Les retraités de l’Élysée de notre Ve République s’appellent Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Ce serait lui faire injure que d’oublier Alain Poher, qui fut deux fois président de la République (par intérim) : en 1969, après la démission du général de Gaulle, puis en 1974 après le décès de Pompidou. Quand le fauteuil de l’Élysée devient vacant, le président du Sénat est en effet nommé automatiquement président de la République, puisqu’il représente le second personnage de l’État dans l’ordre constitutionnel. Ces quatre hommes ont eu droit au traitement envié des anciens chefs d’État français, dont les privilèges sont uniques en Europe et restent étonnants dans un pays qui garde le principe d’égalité au fronton de ses institutions.

Le prestige du titre de président de la République française fait rêver beaucoup de monde. Son éclat enveloppe l’homme d’une aura imposant le respect et la crainte, parfois au point de faire oublier que son élection ne le consacre que temporairement. Juste le temps d’un mandat, ou de deux, s’il a su mériter de ses réseaux et de l’électorat. Il en va tout bonnement du bon déroulement de la démocratie. La garantie d’emploi ne devrait donc pas couvrir la mission politique. Théoriquement ! En fait, le législateur a prévu quelques aménagements pour éviter au locataire de l’Élysée les désagréments d’une vacuité professionnelle ou d’un rendez-vous à Pôle emploi…


12 000 € par mois

La Constitution française recase d’office les anciens présidents de la République au sein du Conseil constitutionnel. Ainsi, l’ex-locataire de l’Élysée reçoit chaque mois une indemnité de l’ordre de 12 000 euros, pourvu qu’on le voie pointer le bout de son nez de temps à autre. Cette nomination automatique, créée avec la Constitution de 1958, se fonde en particulier sur l’idée que l’ex-président, du fait des hautes responsabilités qu’il a exercées, en tirerait une compétence particulière sur la constitutionnalité des initiatives parlementaires ou gouvernementales et un sens aiguisé de l’État. L’argument fait sourire les constitutionnalistes habitués à relever les lacunes des présidents. À vrai dire, ce privilège contredit tout simplement le principe républicain. Robert Badinter, ancien président du Conseil constitutionnel, voyait ainsi dans ce privilège présidentiel l’une des marques de « l’insoutenable exception française ». D’ailleurs, on ne compte plus les propositions de réformes qui ont voulu la supprimer.


François Hollande avait promis...

François Hollande avait promis aux Français, lors de sa campagne présidentielle, de réformer la Constitution et, en l’occurrence, de mettre fin à l’article 56 qui institue ce recasage. Il aurait donc été le premier à se l’interdire. Le 17 mai 2013, pour incarner cet engagement, Bruno Le Roux, le patron du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, et Jean-Jacques Urvoas (PS) ont tenté de faire voter cette suppression. Comme les autres, elle a été rejetée. François Hollande a finalement annoncé en octobre 2013, à l’occasion du 55e anniversaire de la Constitution, qu’il renonçait à cette idée de réforme, faute d’avoir les 3/5 de majorité parlementaire lui permettant de la faire adopter.

Personne ne s’autorise à juger si le bénéficiaire remplit assidûment son rôle de membre, tant que ses absences n’attirent pas trop l’attention des médias. À vrai dire, on ne les y voit pas beaucoup. Valéry Giscard d’Estaing s’y rend exceptionnellement. Quant à Jacques Chirac, il est devenu rapidement évident que son état de santé lui interdisait d’y participer. Jean-Louis Debré, le président du Conseil, a fini par estimer devoir suspendre ses indemnités en 2011. Cette décision est intervenue longtemps après que la gravité de son état empêchait l’ancien chef d’État de remplir son rôle même a minima, ce qui n’a pas empêché Bernadette Chirac d’enrager. Elle a profité encore en 2013 d’un passage sur TF1 lors d’une promotion de son opération « Pièces jaunes » pour rappeler son désaccord avec Jean-Louis Debré, vieux compagnon de route de son mari mais soucieux de ne pas laisser l’image de l’institution se dégrader.


La retraite de Jacques Chirac lui rapportait 31 000 € par mois

Il est bon de souligner, malgré l’ire de son épouse, que les rémunérations cumulées de Jacques Chirac, avant la suppression des revenus du Conseil constitutionnel, lui rapportaient 31 000 euros par mois. Il lui restait donc un montant de l’ordre de 19 000 euros mensuels, lié à l’addition de ses retraites et pensions de président de la République, député, maire de Paris, président du Conseil général, magistrat de la Cour des comptes… En effet, la retraite de l’Élysée est parfaitement cumulable avec celle d’ancien ministre, de parlementaire, de fonctionnaire, ainsi qu’avec la rémunération du Conseil constitutionnel quand il peut donner le change, plus une prime de « sujétion spéciale » au montant soigneusement tenu secret.

Rappelons aussi que le vaste appartement parisien que le couple Chirac occupe est mis gracieusement à sa disposition par la famille de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri. Compte tenu par ailleurs des revenus de Bernadette elle-même, on peut se demander si la réaction publique de l’ex-première dame ne témoigne pas d’une sorte de « schizophrénie sociale » qui lui aurait fait perdre légèrement le sens des réalités. Sans doute ne songe-t-elle pas à comparer sa situation avec celle de la population générale, à l’instar des personnalités qu’elle fréquente.


Sarkozy

Nicolas Sarkozy, quant à lui, s’est présenté dans un premier temps aux séances du Conseil constitutionnel entre le 29 juin et le 7 décembre 2012. Puis il s’est entendu avec Jean-Louis Debré pour ne plus s’y rendre pendant un an et suspendre ses indemnités, ses autres occupations l’absorbant complètement (conférences, visites aux chefs d’État à l’étranger, affaires diverses). Mais les choses se sont ensuite compliquées quand le Conseil constitutionnel a entériné le rejet définitif de ses comptes de campagne. En juillet 2013, il a préféré annoncer sa démission de l’institution pour, disait-il, « retrouver sa liberté de parole ». Une parole qui semblait pourtant être restée très déliée.

Un imbroglio assez comique en a résulté car il n’était pas certain du tout que Nicolas Sarkozy pouvait démissionner et déroger de la sorte au statut de membre de droit à vie que lui confère la Constitution. Après consultation des spécialistes, Jean-Louis Debré lui a signifié qu’il n’avait pas le droit de rejeter ce droit… mais que rien ne l’obligeait à venir siéger. Il pourra donc s’y rendre quand il le souhaitera, ce qui lui permettra de débloquer ses indemnités. Personne ne précise en revanche quel niveau d’assiduité il devra respecter pour y avoir droit.


Encore des privilèges

Le statut d’ex-boss de l’Élysée donne lieu à d’innombrables autres privilèges, qui relèvent d’un usage développé à discrétion et non de droits détaillés par une loi. Il conserve par exemple celui de voyager gratuitement et dans des conditions optimales sur les vols d’Air France, les lignes de la SNCF et les navires de la flotte française. Quand il veut faire un tour dans les pays étrangers, ses résidences sont assurées par les ambassades françaises, qui s’efforcent pour le reste du séjour de lui laisser la meilleure impression. Il conserve également le privilège de disposer d’une voiture avec chauffeur (des chauffeurs en fait qui se succèdent pendant la journée), d’une escorte de plusieurs policiers, et de gendarmes affectés à la tranquillité de ses appartements ou maisons. Sans parler des collaborateurs et des locaux privés qu’il peut conserver, aux frais de l’État, après les avoir fait aménager pendant qu’il était en exercice pour lui servir de bureau personnel.


Les bureaux de Nicolas Sarkozy

Ainsi Nicolas Sarkozy a fait reproduire à l’identique son ancien bureau de l’Élysée, des meubles jusqu’aux bibelots, sur 323 mètres carrés, répartis en onze pièces, au 77 rue de Miromesnil dans le 8e arrondissement de Paris. Selon Le Figaro, il s’agit de « bureaux mis à disposition par l’État, comme c’est l’usage pour l’ensemble des anciens présidents de la République ». La location desdits bureaux s’élèverait tout de même à une somme de 15 000 euros par mois à la charge de l’État, lequel paierait également les salaires des sept collaborateurs qui les occupent.


Toujours des scandales

On peut tout de même trouver curieux que cet usage peu républicain, qui favorise indéniablement le citoyen qui a profité du fauteuil élyséen, n’ait pas fait l’objet d’un débat national pour aboutir à une loi encadrant la situation de nos ex-chefs d’État. Tout comme l’on peut s’étonner de la difficulté du Parlement à en finir avec le recasage au Conseil constitutionnel malgré les conflits d’intérêts qui peuvent surgir entre la fonction de membre du Conseil constitutionnel et le métier d’avocat, le premier se prononçant régulièrement sur la constitutionnalité de divers actes, les faisant ainsi entrer ou sortir de la légalité et donc du délit. Il est pourtant évident que cette question, qui concerne d’ailleurs aussi les parlementaires qui cumulent leur mission de législateur et leur activité de magistrat, débouchera tôt ou tard sur la révélation de scandales. »

Roger Lenglet et Jean-Luc Touly, « Les Recasés de la République ».


vendredi, septembre 04, 2015

L’éthique et la santé


L’évolution du symbole de la médecine, le caducée, dans son graphisme, n’est-il pas très évocateur de l’évolution de l’éthique de la médecine que l’État nous impose ?

Évolution des 7 éléments du caducée

L’évolution du symbole du caducée montre clairement l’évolution de l’éthique médicale au cours des siècles. Le passage de la verticalité à l’horizontalité et la suppression des attributs transcendantaux de l’homme nous permettent de mieux comprendre que la Médecine moderne ne soigne plus des êtres Humains mais de simples Créatures réduites à l’état d’Objets.

L’éthique ?


L’éthique est une partie de la philosophie qui étudie la morale. Au XVIIe siècle s’est opéré un clivage profond entre Science et Philosophie dont nous payons très cher encore aujourd’hui les conséquences, car la philosophie est tout entière orientée vers la quête du sens, alors que la science ne se préoccupe que de la quête des explications des phénomènes observés. Vouloir toujours tout expliquer pour inventer sans cesse de nouvelles techniques, c’est bien, mais pour quoi faire ?

De nouvelles techniques, au service de qui ? Si la science ne met pas l’homme au centre de toutes ces recherches comme le fait la philosophie, ne risque-t-elle pas de perdre le sens propre de sa mission en partant dans tous les sens, dans toutes les directions, sans se préoccuper du long terme ? N’est-ce pas l’observation que nous pouvons faire aujourd’hui sur le plan planétaire ? Les techno-sciences ne mettent-elles pas l’humanité et toute la biosphère en danger par leur immense pouvoir de bio-destruction ? Sommes-nous encore civilisés, ou sommes-nous redevenus barbares ? Le Dr Albert Schweitzer définissait l’éthique d’une civilisation comme devant être celle du respect de la vie. Son œuvre humanitaire lui valut le prix Nobel de la paix en 1954. Avons-nous oublié sa définition ?

Notre société contemporaine a-t-elle fait le bon choix en imposant à tous une médecine officielle déclarée monopole d’État, qui n’est qu’une petite partie de la Grande Médecine, et la plus toxique ?

Est-ce éthique d’avoir choisi l’allopathie, seule technique, qui ne conçoit de soigner l’Être Humain que de façon déspiritualisée, découpée, morcelée, fragmentée, dépersonnalisée et pour tout dire déshumanisée ?

Est-ce éthique d’imposer une technique partiale, partielle, essentiellement palliative, addictive, consumériste et sans cesse pharmacodépendante ?

Est-ce éthique d’avoir opté pour une médecine qui offre pour les médias la Science sur le côté face et pratique le dogmatisme sur le côté pile ?

Est-ce éthique d’avoir choisi une médecine qui sans cesse pratique le déni ? Le système des vaccinations est issu de cette médecine qui a voulu en faire une obligation légale pour passer en force. Toute vérité fondée sur la réalité des faits observés a-t-elle besoin de la force pour s’imposer ?

L’obligation légale de se faire vacciner imposée à tout citoyen, n’est-ce pas imposer le dogme de « la déficience immunitaire congénitale et généralisée » de tout un peuple ?

Est-ce éthique d’entretenir et d’imposer toujours un système de prévention médicale, dénoncé depuis son origine comme étant une erreur grossière et très grave par de très nombreuses autorités médicales et biologiques dont la bibliographie se trouve dans le livre du Pr Michel Georget, « Vaccination, les vérités indésirables » ?


Alain Perrier, « Vaccins abus de conscience ».



mercredi, septembre 02, 2015

L'élite


La fausse élite

On a entendu la confidence désabusée de François Rebsamen, opportuniste socialo-franc-maçon, sur François Hollande : « Tout le monde dit que François est gentil, mais c'est faux ! C'est un type dur ! Il ne fait jamais aucun, aucun, cadeau ! »

En revanche, Michel Combes (PDG d'Alcatel), lui, fait des cadeaux surtout à lui-même. Comme il a une bonne estime de sa personne, il s'est accordé une indemnité de 14 millions d'euros. Il est vrai qu'en moins de deux années à la tête d'Alcatel-Lucent, Michel Combes a licencié 10 000 salariés. Un « nettoyage social » qui a fait augmenter les dividendes des actionnaires.

L'oligarchie française est hypocrite, cynique, avide... ; « de la merde dans un bas de soie », disait Napoléon pour désigner un oligarque cynique et corrompu de son gouvernement.

La véritable élite

« L’élite se constituera d’individualités issues de différents milieux dont elles se seront affranchies pour constituer une race mentale différenciée, indépendante des conditions sociologiques et idéologiques de l’heure. Ceux qui n’auront pas les qualifications requises s’excluront d’eux-mêmes, mus par leur « parti pris d’incompréhension » et leur peur d’affronter la « grande solitude ». Les plus éminents universitaires, savants, philosophes, ont peu de chance, en raison de leurs habitudes mentales et de leur « myopie intellectuelle », d’appartenir à cette élite. Ses éléments, éparpillés, apparemment non agissants, sont néanmoins plus nombreux qu’on ne serait tenté de le croire. Le nombre ne fait de toute manière rien à l’affaire pour que l’influence transformante puisse s’exercer de façon effective ; et il doit s’entourer de discrétion. L’élite aura pour principale fonction de préserver et de transmettre le dépôt de la connaissance métaphysique, et de préparer les conditions de la naissance du nouveau cycle : on ne doit pas attendre que la « descente » soit achevée pour préparer la « remontée ». Mais si l’effort ne débouchait sur rien au plan du macrocosme, il ne serait point perdu au niveau individuel : ceux qui auront pris part au travail – formation doctrinale et pratique spirituelle – en retireront forcément des bienfaits personnels.

Quoique insuffisante au niveau livresque, la formation doctrinale sera le premier degré de la transmutation. Elle consistera à étudier le contenu des « enseignements traditionnels » et des « sciences sacrées » d’Orient et d’Occident, à se donner la mentalité initiatique qu’a détruit l’éducation profane. Il est évident que depuis l’époque où Guénon délivrait son message, d’immenses facilités ont été offertes à ceux qui veulent s’informer de la Philosophia perennis, même si celle-ci continue d’être étouffée par les instances officielles – autant de « compensations » inhérentes à l’époque, relevant pour la plupart d’une saine vulgarisation et contribuant à contrebalancer les pires amalgames de la « contre-initiation ». Ceux qui, sans tomber dans la dispersion mentale, sont parvenus à se donner une doctrine cohérente, ne sauraient plus être atteints par les influences dissolvantes et insidieuses du nihilisme contemporain. « Ceux qui savent qu’il doit en être ainsi ne peuvent, même au milieu de la pire confusion, perdre leur immuable sérénité. » (Guénon) Ces assises doctrinales permettent au contraire de prendre une plus juste mesure de l’époque et de soi-même, à travers les désagréments qu’elle suscite ; et, par là, de s’en mieux préserver. Elles enseignent à éviter l’inutile dialectique, source de confusion sans fin, à rompre avec les systèmes philosophiques qui ne font qu’engendrer la « maladie de l’angoisse » en multipliant les questions sans fournir de réponses. Elles débarrassent à jamais des préjugés et illusions qui, depuis le XVIe siècle au moins, pourvoient l’intelligence occidentale : la « déification » de la raison, la « superstition » de la vie, la primauté de l’action sur la contemplation, le progrès continu de l’humanité... Certes, de tels hommes auront à souffrir plus que les autres par excès de lucidité au sein de l’aveuglement panique ; et même, une hostilité inconsciente du milieu pourra se déclencher à leur endroit. Mais il y a dans toute souffrance un ferment de maturation, et toute connaissance exige rançon. [...]

L’élite véritable ne peut d’ailleurs se contenter de détenir un savoir théorique ; elle doit tendre à la réalisation métaphysique des états supra-humains ; elle doit être reliée au « Centre ». Ce n’est qu’alors que l’action des « courants mentaux » entraînera dans le monde des « modifications considérables » se répercutant dans tous les domaines. »

Jean Biès







Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...