lundi, mai 14, 2018

Les "Protocoles des Sages de Sion" ou "Le Manifeste des 72" (Partie II)




L’IMPOSSIBLE GENÈSE DES « PROTOCOLES »

par Igor Strychnine


Les Protocoles disent clairement que l’antisémitisme, signifiant « antijudaïsme », est une partie indispensable du plan de domination mondiale. Il sera utilisé pour « la bonne gérance de nos frères inférieurs ».

Une noria de conjectures se bouscule sur leur création.

De nombreux auteurs ont parfois brûlé, mais peu se sont aventurés dans le monde interlope des sociétés secrètes et autres services secrets qui leur auraient permis de découvrir à quelle source empoisonnée s’abreuvent ces sulfureux Protocoles.

Ainsi a-t’-on :

Pour une réfugiée russe, Mme Paquita de Shichmareff, alias Mrs Leslie Fry, membre de l’équipe d’Henry Ford, le Juif, notre maître, Éd. R.I.S.S. (1931): « Les Protocoles seraient nés dans les quartiers israélites des “B’naï Mosheh” (Fils de Moïse) d’Odessa (1), en Crimée, et centre d’un important foyer juif, vers 1890, puis traduits de l’hébreu en français, et envoyés à l’Alliance Israélite Universelle de Paris. Ceux-ci rédigés, ils auraient pu être apportés au congrès sioniste de Bâle (2) par Asher Ginzberg. »

De cette hypothèse, nous retiendrons ici, l’allusion à l’ Alliance Israélite Universelle dont il sera fait mention avec Adolphe Crémieux (1796-1880) du Rite de Misraïm.

Pour Lady Queenborough, son amie, dans "Occult Théocrasy" (1933) : « Les Protocoles auraient été dérobés à « une loge juive » du Rite de Misraïm à Paris en 1884. »

Le député antisémite russe à la Douma, Kruchevan, en 1903, présenta les Protocoles comme la traduction russe d’un « document » écrit en français, "Le Procès-verbal des séances de l’Alliance mondiale des Francs-Maçons et des Sages de Sion". Le sabbataïste Jean-Adolphe Decourdemanche, dit Osman-Bey, d’origine juive serbe, La conquête du monde par les juifs, comme Brafman et Lutostanski, était persuadé que la « conspiration cosmopolite » était dirigée à partir des bureaux parisiens de l’ Alliance Israélite Universelle.

Selon Nesta H.Webster, les Protocoles seraient à l’origine un document interne à « une société secrète » et qui serait tombé dans les mains de Maurice Joly. Ensuite, l’œuvre de Joly aurait servi au faussaire M.Golovinski (3), à Paris en 1900-1901, pour le compte de l’Okhrana.

Les Protocoles auraient ensuite été inconnus ou occultés pendant la période de la Grande Guerre de 1914-1918, puisqu’ils resteront ignorés du grand public en dehors de la Russie.

Bien sûr, cela ne signifie en rien qu’ils aient été inconnus de certaines organisations maçonniques ou paramaçonniques ; simplement leur diffusion publique fut-elle différée en fonction de critères eschatologiques et cycliques, lesquels échappent à l’investigation du vulgaire profane.

La situation commença à devenir problématique à partir de 1919, une fois accomplie la révolution bolchevique, en une époque où des traductions des Protocoles furent mises en vente en Allemagne.

La première traduction « extra-muros » fut allemande et parut à Charlottenburg, près de Berlin, sous le nom : « Die Geheimnisse des Weisen von Zion ». L’éditeur allemand, cependant, dans son introduction donna une autre version de sa provenance : « Le manuscrit des Protocoles » rédigé en français, aurait été confié une nuit dans une petite ville allemande à un agent du gouvernement russe, par le messager juif chargé de le porter après le congrès de Bâle à la loge juive de Francfort : » À l’aube qui se lève » . La loge juive ou plutôt frankiste fut fondée le 16 août 1807, sous le nom de « l’Aurore Naissante », assurant une liaison avec le Grand Orient de France.

Exacte traduction en français, d’une société rosicrucienne anglaise, non juive, au nom de Golden Dawn, issue d’une fraternité hermétique rosicrucienne d’origine allemande, « la Rose-Croix d’Or ».

Cette dernière serait, dit-on, l’inspiratrice des rites de Memphis-Misraïm et du très mystérieux Prieuré de Sion de Pierre Plantard de Saint-Clair !

Pour Jean Parvulesco, "La spirale prophétique" p.228 Éd. G.Trédaniel, 1986 : « … la Confraternité Hermétique de l’Aube Dorée à l’Extérieur reste, sans absolument aucun doute, le groupe spirituel d’influence et de contrôle occulte qui, à partir de la Grande-Bretagne – mais aussi à partir de la France, et, d’une manière bien plus protégée encore, de l’Allemagne – a le plus prédéterminé la marche invisible et à plus forte raison la marche visible de l’histoire mondiale du XXe siècle. »

Francfort (4), aujourd’hui grande place financière et siège de la très puissante banque d’Allemagne et… européenne, dont le gouverneur actuel, est l’Italien Mario Draghi (ex-banque juive Goldman Sachs, membre de la loge de Francfort « l’Anneau »), abrita un important foyer juif frankiste, centre du judaïsme européen de l’Empire, tels les Rothschild, Oppenheimer, lesquels ont eu pour patriarche un membre de « l’ Ordre des Frères Initiés de l’Asie », Foule, Stern, Kulp, Homberg, et Jacob Schiff, principal dirigeant de la banque Kuhn, Loeb & Cie, lequel finança le révolutionnaire d’origine juive, Trotsky (né Bronstein) par l’intermédiaire de la Nya Bank de Stockholm (siège d’une succursale de l’ordre du Dragon Vert) dont l’un des directeurs ne fut qu’autre qu’un juif suédois, Olaf Aschberg (1877-1960). (cf : Épiphanius, Maçonnerie & Sectes secrètes Éd. Courrier de Rome, 1997)

Francfort fut aussi au XVIIIe siècle un centre important des Illuminés de Bavière d’Adam Weishaupt, bête noire de l’abbé Barruel dans son ouvrage Mémoires pour servir l’histoire du jacobinisme (5).

D’ailleurs, selon l’une de ses épigones, l’historienne anglaise, spécialiste de la Révolution française, Nesta Webster (1876-1960), "World Révolution : The plot against civilisation" (1921), « L’Illuminisme » de Weishaupt est présenté comme l’une des sources des doctrines et des méthodes exposées dans les Protocoles.

Selon William Guy Carr, "Des Pions sur l’Échiquier" – en 1773 se tint toujours à Francfort, à la Boutique d’Orfèvrerie, une conférence secrète regroupant tous les plus grands banquiers mondiaux, au nombre de douze, sous les auspices de Mayer Amschel Bauer. De cette parodie de la Table Ronde, sortira un programme de domination mondiale voisin de celui contenu dans les Protocoles.

Ce palimpseste subversif connaîtra en Allemagne un grand rayonnement qui accompagnera comme un talisman maléfique, la montée du mouvement nazi. Dietrich Eckart, animateur de la Société Thulé, s’en fera dès 1919 le zélé propagateur dans son journal Auf Gute Deutsch. Le IIIe Reich va assurer la publicité définitive de notre torpille. Alfred Rosenberg, l’idéologue fumeux du parti, écrira en 1923 un ouvrage qui leur sera entièrement consacré.

Dans les années 1920, d’autres traductions suivront. En Amérique du Nord, notamment, sous l’égide d’Henry Ford, le célèbre constructeur d’automobiles. L’un de ses conseillers occultes n’était autre qu’Orlov, maçon d’obédience frankiste, ex-chef de l’Okhrana ; puis en Angleterre, rapportées par le correspondant du Morning Post à Moscou, Victor E. Marsden (1866-1920), sous le nom de : « The Jewish Péril, « Protocols of learned Elders of Zionײ ».

Il faut dire que la révolution bolchevique, suspectée d’être l’œuvre d’ agents juifs, suscitait bien des craintes pour le gouvernement anglais d’alors (6).

En décembre 1917, Lénine, que l’on proclamait juif, lança aux peuples occidentaux un appel au soulèvement général contre les oppresseurs bourgeois capitalistes.

Les Britanniques, inquiets, s’imaginèrent déjà leur empire à feu et à sang. Aussi, les années 1917-1922 paraîtront un temps d’intense lutte antibolchevique, avec des retombées antisémites.

David R. Francis, ambassadeur des États-Unis en Russie, avertit dans une dépêche à Washington en janvier 1918 : « Les dirigeants bolcheviques ici, dont la plupart sont des Juifs et dont 90% sont des exilés de retour [en Russie], font peu de cas de la Russie ou de tout autre pays, mais sont des internationalistes et ils essayent de déclencher une révolution sociale à l’échelle mondiale. »

L’ambassadeur des Pays-Bas en Russie, Oudendyke, chargé des intérêts britanniques après le saccage du Consulat de Grande-Bretagne à Saint-Pétersbourg et la mort du Commander E.N.Cromie, fit à peu près le même constat quelques mois plus tard : « À moins que le Bolchevisme ne soit tué dans l’œuf immédiatement, il est destiné à se répandre sous une forme ou sous une autre en Europe et dans le monde entier, car il est organisé et conduit par des Juifs qui n’ont pas de nationalité, et dont le premier objectif est de détruire pour leur propre bénéfice l’ordre de choses existant. »

Même les communistes juifs par la plume du journaliste Cohan dans The Communist, journal édité à Kharkov (numéro du 12 avril 1919) devaient reconnaitre que : « Sans exagération, on peut dire que la grande révolution sociale russe fut effectivement accomplie par les mains des Juifs. Il est vrai qu’il n’y a pas de Juifs dans les rangs de l’Armée Rouge, du moins en ce qui concerne les simples soldats, mais – dans les Comités et les organisations des Soviets-, comme Comissaires, les Juifs sont courageusement à la tête des masses du prolétariat russe le menant à la victoire …. le symbole du Judaïsme qui pendant des siècles a lutté contre le Capitalisme est devenu le symbole du prolétariat Russe que l’on peut même voir dans le fait de l’adoption de l’étoile à cinq pointes, qui auparavant comme on le sait, fut le symbole du Sionisme et du Judaïsme. »

Quelques mois plus tard, les imprimeurs anglais, Eyre & Spottiswood, publièrent une édition anglaise des Protocoles, pour le compte du ministère de la guerre britannique.

Cette traduction fut éditée en décembre 1919 à partir d’un fragment d’un livre enregistré au British Muséum en août 1906, et qui avait pour titre : Le Grand dans le Petit et l’Antéchrist comme position politique immédiate.

Quinze jours après la conférence de San Remo (Italie) qui entérinait le démembrement de l’empire ottoman (7) parut, le 8 mai 1920, en la fête de Saint-Michel (l’archange terrassant le dragon), un article qui constituera un véritable lancement publicitaire pour les Protocoles dont les récentes éditions allemandes et anglaises n’avaient pas fait grand bruit. Puis le Times se tut, il fut relayé par le Spectator.

Voici qu’en août 1920, les 16-17-18, un autre article, publié par le journaliste-espion irlandais du Times (8), Philip Graves (9), révélait que les Protocoles s’inspiraient d’un ouvrage d’un révolutionnaire français en exil, Maurice Joly (10), antinapoléonien, intitulé : "Dialogue aux Enfers entre Machiavel et Montesquieu" (nommé également, "Dialogues de Genève"), édité à Bruxelles en 1865. Pourtant, les passages des Protocoles que l’on cite comme similaires aux "Dialogues de Genève" sont notablement semblables à ceux d’un livre publié à Berlin en 1850 et portant un titre presque identique : "Machiavel, Montesquieu et Rousseau", écrit par Jacob Venedy et publié en 1850. Or, Venedy (1805-1871) était un juif, natif de Cologne (sabbataïste ?) et franc-maçon, proche des Carbonari ! C’était un révolutionnaire actif (il fut chassé d’Allemagne et se réfugia à Paris où il fonda un journal subversif, Le Proscrit : journal de la République Universelle). Expulsé de la capitale, il trouva refuge au Havre, et grâce à ses amitiés Arago et Mignet, tous deux amis de Crémieux, il pourra regagner Paris. Venedy était l’ami intime et associé de Karl Marx (dont le prénom était Mordechaï) avec qui il travailla à Bruxelles, en 1847, à la fondation d’une organisation secrète : « La Ligue Communiste des Ouvriers ». Il était étroitement lié avec les principaux fondateurs de l’Alliance Israélite Universelle d’Adolphe Crémieux.

Parmi les autres sources d’inspiration des « Protocoles », René Guénon mentionne le roman de Hermann Goedsche, alias Sir John Retcliffe (1815-1878), ancien fonctionnaire des services de renseignement de Prusse, Biarritz, publié à Berlin en 1868. Dans son livre, Goedsche plagie Maurice Joly et fait un ajout, le chapitre « Au cimetière juif de Prague et le conseil d’administration des représentants des douze tribus d’Israël » où l’on voit se profiler des conspirateurs, au nom des 12 tribus d’Israël, dans la mise en place d’un immense complot mondial. Pour représenter la réunion, Goedsche se sert de scène empruntée au roman d’Alexandre Dumas, Joseph Balsamo où l’on voit le Grand Cophte ourdir machiaveliquement contre la royauté française au travers l’affaire du Collier de la Reine. (cf : Jean Villiers [Jean Robin], Cagliostro, prophète de la Révolution Éd.G.Trédaniel).

Ancien fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, écrivain et politicien raté, Maurice Joly (1829-1878), petit-fils de François Joly (11), fut l’ami et le disciple d’Isaac Adolphe Crémieux, Grand Commandeur du Suprême Conseil, et animateur de l’ Alliance Israélite Universelle créée en 1860 et ministre d’État affilié à une loge maçonnique d’obédience égyptienne (12) ! (cf : Gérard Galtier, Les Fils de Cagliostro p.129-130 Éd.du Rocher, 1989)

Selon Marc Bédarride, De l’Ordre maçonnique de Misraïm, Adolphe Crémieux aurait été initié au Rite de Misraïm dans une loge de Nîmes (13), alors qu’il était déjà membre du R.E.A.A (Rite Écossais Ancien & Accepté) et du Grand Orient de France (loge « du Bienfait Anonyme »).

Son nom apparaît encore dans un contexte étrange, lors de l’introduction du Rite de Misraïm en Angleterre, autour duquel nous retrouvons Robert W. Little (1840-1878), créateur de la « Societas Rosicruciana in Anglia », introduite selon W.W.Westcott par un ambassadeur vénitien au XVIIIe siècle.

Venise fut, si l’on en croit Jean Robin, l’infatigable déchiffreur des arcanes de l’histoire souterraine, le siège de la « Contre-Initiation » jusqu’en 1896, avant de passer le relais à la petite cité audoise de Rennes-le-Château !

Le journaliste, Philip Graves, correspondant du Times de Londres à Constantinople, nous révèle qu’il fit l’acquisition de cet ouvrage auprès d’un ancien officier monarchiste russe de l’Okhrana exilé, Mikhail Raslovev. Dans ce lot de livres achetés, ressortait un livre portant au dos le nom de Joly. Comparant ce livre aux Protocoles, il avait constaté de surprenantes similitudes entre les deux ouvrages.

Curieusement, Constantinople abritait une loge de l’ordre du Dragon Vert au XIXe, comme nous le rapporte Jean Robin, "Hitler, l’élu du Dragon" p.191 Éd. G.Trédaniel.

Loge « contre-initiatique » obombrant un des centres les plus importants de l’Alliance Israélite Universelle, dont Abraham Behor de Camondo (1829-1889) (14), banquier du gouvernement ottoman, fut l’un des présidents.

Donc, il y a tout lieu de croire que Philip Graves, « suscité » pour égarer les pistes, a mêlé allègrement le vrai et le faux, comme cela est le propre de la « Contre-Initiation ».

En nous pointant la ville de Constantinople (15), révèle-t-il le lieu secret de son élaboration ou plutôt son commanditaire ?



Le 25 février 1921, The Américan Hébrew (l’Hébreu américain) de New York, publia une interview (rémunérée) que la princesse Radziwill (16) (1858-1941), amie de la mère de Golovinski, avait accordée au gérant de ce journal où dit-on elle avait ses entrées (?) et au rabbin new-yorkais, Isaac Landmann.

Elle y déclara que les Protocoles avaient été rédigés après la guerre russo-japonaise (1904-1905) et le déclenchement de la première révolution russe de 1905, par le conseiller d’État, Pierre Ivanovitch Ratchkovsky (1850-1911) (17).

Chef de la division de l’Okhrana de 1884 à 1902, il fut lui-même un ancien révolutionnaire.

Arrêté lors d’une manifestation, on l’avait placé sans ménagement face à cette alternative : rentrer dans l’Okhrana et devenir un traître ou être déporté en Sibérie.

Scribouillard, en 1879, de la IIIe section du ministère de l’Intérieur russe, il grimpa les échelons au point de devenir chef du service étranger à Paris, sous la IIIe République.

Celui-ci avait pour mission d’infiltrer et d’espionner les milieux révolutionnaires russes émigrés en Angleterre et en France, principal pôle d’émigration hors de Russie. Après avoir surveillé Bram Stoker et la Golden Dawn, il se consacra à la surveillance à Paris de la veuve morganatique du tsar Alexandre II, la princesse Iekaterina Iourievskaya, férue d’ésotérisme et très proche de Saint-Yves d’Alveydre, le père du concept et de l’idée synarchique.

Décédé en 1911, dans des conditions qu’on se plaît à dire mystérieuses, au poste envié de directeur adjoint de l’Okhrana, Ratchkovsky ne verra pas la révolution bolchevique.

En collaboration avec son agent Matthieu Golovinsky, la princesse Radziwill les aurait reçus chez elle en présence de Manouilov, fils d’un commerçant israélite de Gourevitch et qui « traitera » plus tard avec Raspoutine !

Manassevitch Manouilov dirigea le service de contre-espionnage russe à Vienne, puis à Stockholm (d’où Raspoutine recevait ses messages) et Anvers.

Avec Manassevitch Manouilov, nous aboutissons à la famille aristocratique suédoise Von Rosen, probablement liée à l’ordre du Dragon Vert (18). C’est l’un d’eux, Erich Von Rosen (1878-1948) qui recevant en 1921, Hermann Goering, qui épousa sa belle-sœur, Carin, dans son château de Rockelstad, constellé de swastikas, lui apprendra le sens racial et idéologique de ce symbole polaire dont Goering ignore tout et l’enverra à son ami balte Alfred Rosenberg (l’idéologue nazi et membre des « Frères Initiés de l ‘Asie », auteur du Mythe du XXe siècle), nous atteignons la centrale de l’espionnage au-delà duquel le fil casse.

Cette famille avait des liens avec l’ordre des « Frères Initiés de l’Asie » (19) d’obédience frankiste ; sachant que le siège de cet ordre trouva refuge dans les pays baltes et que le swastika fut réintroduit dans les cercles pangermanistes par trois émigrés baltes à Berlin, futurs membres de la « Société Thulé », Paul Rohrbach, le comte Avaloff et le juif frankiste Alfred Rosenberg.

Baltes qui seront rejoints par Sebbotendorf, le géopoliticien Karl Haushofer, Rudolf Hess, et le prince von Turn und Taxi, dont l’ancêtre fut membre de cette loge.

Selon Serge Hutin, "Gouvernants invisibles & sociétés secrètes" p.40 Éd. J’ai Lu et Gilbert Maire, "Raspoutine" p.136 Éd.de Crémille, 1970 — « La Baronne Von Rosen tenait à Saint-Pétersbourg un salon très fréquenté où l’on y recevait Raspoutine. Cette femme disposait de ressources financières toujours abondantes : régulièrement, de très grosses sommes lui parvenaient par l’intermédiaire d’un mystérieux “ingénieur”. »

Golovinsky, rapporta la princesse, lui aurait montré le manuscrit qu’il venait de terminer au moment de son passage à Paris en hiver 1905.

Le pamphlet antisémite serait paru en 1903 dans le journal Znamia (« Le Drapeau ») de Saint-Pétersbourg, sous le titre "Programme de la conquête du monde par les Juifsz". Diffusés sous forme de tracts avec l’aide de l’Église orthodoxe russe et de l’aristocratie, les Protocoles inspirèrent des pogroms antijuifs organisés par les Cents noirs (escadrons de la mort).

Puisque le témoignage de la princesse Radziwill est souvent sollicité par de nombreux auteurs réquisitionnés autour de la genèse incertaine des Protocoles, puisqu’elle fut l’une des premières personnes à témoigner en faveur de l’inauthenticité des Protocoles, nous nous en voudrions de ne pas éclairer sa biographie obscure.

Celle-ci, si elle fut poursuivie pour faux à Londres le 30/04/1902, fut, et cela est plus intéressant, l’amante de… Lord Robert Cecil Rhodes (1853-1902), le créateur en compagnie de William T.Stead et de John Ruskin, de la société secrète intermédiaire la Round Table (La Table Ronde), proche des cercles fabiens, aux effluves très païens, à laquelle appartint plus tard, Lord Balfour (20), créateur du premier foyer juif en Palestine en 1917.

Encordée à de pareilles fréquentations, il y donc lieu d’être très circonspect avec les déclarations spécieuses de cette princesse, probablement « suscitée » elle aussi, pour égarer les curieux.

Un Français, le comte Armand Alexandre de Blanquet du Chayla (1885-1939), converti à la religion Orthodoxe, chef de propagande dans l’armée de Wrangel, suspecté d’être un agent bolchevique, prétendra lui, dans un journal russe Posledniv Novosti (sous-titre français : « Dernières Nouvelles » n°331-332) que Serge Nilus, à qui il avait rendu visite en Russie en 1909, au monastère d’Optima Poustyne, lui avait montré le manuscrit, déclarant l’avoir reçu de sa compagne, Natalia Afamassiecna Komarevsky, à qui Ratchkovsky l’avait remis à Paris.

Serge Nilus naquit à Moscou le 28/08/1862. Fils d’un riche propriétaire terrien. Gradué de l’Université, il devint fonctionnaire au ministère de la Justice russe (1886-1888), magistrat, puis procureur de la cour impériale du Caucase. Polyglotte, il fera plusieurs séjours à l’étranger, notamment en France (1883 et 1885). Traversé par une crise mystique, il visitera les couvents notamment celui d’ Optima Poustyne et se rapprochera du Père Jean de Cronstadt (1829-1908), membre de « l’Union du Peuple russe », organisation monarchiste d’extrême droite, qui deviendra son mentor.

Nilus travaillait justement à la rédaction de "l’Antéchrist qui approche". Ce livre traitait justement de l’action dissolvante des puissances secrètes internationales. Son livre paraîtra sous le nom "Le Grand dans le Petit et l’Antéchrist une possibilité politique prochaine". Les Protocoles y furent adjoints dans la seconde édition de 1905.

Après 1906, Raspoutine évincera Nilus de la cour et supplantera le parti de Nilus.

Il se retira ensuite dans le gouvernement d’Orel. On pense qu’il mourra le 14/01/1929 dans un monastère, caché grâce à l’aide du père Jean de Cronstadt.

Nilus, lorsqu’on l’interrogeait, prétendait que le texte lui avait été remis par Alexis N. Soukhotine, « Maréchal de la Noblesse » de Tchern (gouvernement de Toula), qui se l’aurait vu remettre par Mlle Juliana Dimitrievna Glinka (1844-1918), fille d’un diplomate russe, espionne à Paris pour le compte du général Orgevskii, disciple de la théosophiste Helena Blavastsky, amie intime de Juliette Adam (1836-1936), directrice de la Nouvelle Revue. Justine Glinka prétendait les avoir reçus contre la somme de 2 500 frs d’un certain franc-maçon juif, Joseph Schorst, alias Schapiro, membre d’une loge de Misraïm de Paris (21) qui sera finalement assassiné en Égypte.

Parallèlement, un autre Russe, Georges V.Butmi (1856-1927?), écrivain polémiste et patriote, aurait publié en janvier 1906 des Protocoles presque identiques (comprenant 27 séances), "Discours accablants. Les Ennemis du genre humain".

D’ailleurs, tous deux publièrent les Protocoles en plusieurs éditions.

L’œuvre de Nilus fut réimprimée en 1911 dans le monastère St-Serge, situé près de Moscou. Une troisième édition sortira des presses de l’Institution des sourds-muets de Saint-Pétersbourg, en 1917, à la veille de la révolution bolchevique.

Étonnamment, ces réimpressions eurent avant 1919 pas le moindre succès commercial et propagandiste.

Cependant, d’après les déclarations écrites du fils de Serge Nilus, Sergueï Sergueïevitch Nilus (1883-1941) et de sa compagne Natalia A.Volodimeroff, née Matveieff (1845-1934), qui ne s’appela jamais Komarovsky, Nilus père et sa compagne ne firent que deux brefs séjours en France au cours des années 1883 et 1885 et ne furent pas en relation avec Ratchkovsky.

Qui croire ?



LE DÉBAT JURIDIQUE : « AUTHENTIQUE » ou « FAUX »

"Pour la cause de Sion, je ne resterai pas inactif."                                  (Esaïe 62.1)


C’est Salomon Reinach, conservateur en chef du musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye et vice-président de l’Alliance Israélite Universelle (A.I.U.), qui le premier dans l’Opinion du 20/06/1920 déclara que les Protocoles avaient été purement et simplement inventés.

Il fallut douze ans pour que la communauté juive essayât de discréditer l’œuvre à travers un tribunal de justice (22). L’intention de la communauté juive internationale étant de se disculper de son implication sinistre dans la gouvernance du monde.

Suite au rapport d’expertise présenté par le lieutenant-colonel en retraite Ulrich Fleischhauer, directeur du Welt-Dienst (Service Mondial) (service de propagande antisémite et antimaçonnique du régime nazi), le 15/01/1935, il apparut que l’inauthenticité des Protocoles fut repoussée et qu’au contraire toutes les preuves jugeant de l’authenticité de ceux-ci s’avéraient manifestes. La Cour d’Appel de Berne rendra un arrêt définitif en 1937 innocentant les prévenus et déclarant que les Protocoles n’étaient pas faux et ne pouvaient être censurés.

Du côté juif et philosémite, tout fut mis en œuvre, en France, en Angleterre, aux U.S.A, en Allemagne, pour tâcher d’enlever aux fameux enseignements, la valeur, l’autorité qu’ils tenaient de son texte.

Lucien Wolf (1857-1930), disciple de l’eugéniste britannique Joseph Galton, créateur de l’hygiène raciale juive, dans une longue lettre au Spectator de Londres du 12 juin 1920 ( lui aussi sous la coupe du groupe Milner-Rhodes) avec Le Croquemitaine juif et les apocryphes "Protocols des Sages de Sion" (The Jewish Bogey and the Forged Protocols of the Learned Elders of Sion), Salomon Reinach, l’apologiste du métissage goy, Israël Zangwill, et d’autres plumitifs qui n’étaient pas tous juifs, s’appliquèrent besogneusement à démontrer qu’il ne fallait pas attribuer à la « Juiverie Internationale », l’éclosion du bolchevisme (23).

Faute de preuves tangibles relatives à leur inauthenticité, il aurait fallu l’intervention miraculeuse et calculée de l’article de Philip Graves du Times pour infirmer l’authenticité du pamphlet.

Pour ce journal, ce brûlot incandescent se révélait être un faux, une grossière manipulation.

Depuis, prévaut toujours cette appréciation vulgarisée comme nous le montre l’ouvrage vendu à prix très réduit pour en facilité l’accès et la propagande de Pierre-André Taguieff, "L’imaginaire du complot mondial, Aspects d’un mythe moderne", Éd. Mille & une nuits, 2006 et celui des deux journalistes vulgarisateurs, spécialistes des services secrets, Rémi Kauffer & Roger Faligot, dans leur très manichéen et simpliste, "Marché du Diable", Éd. Fayard, 1995 — qui reprennent sans vouloir y regarder de plus près, les thèses officielles largement véhiculées par tous les mouvements ouvertement prosionistes, tel le B’Naï B’Rith, etc.

Toutefois, prudent (un pari pour l’avenir ?), Taguieff avoue que les « preuves naturelles » de l’inauthenticité n’existent pas, qu’elles sont «impossibles à rapporter» (Tome 1 p.96), néanmoins s’il ne peut montrer qu’ils sont apocryphes, il ne peut, non plus démontrer leur authenticité.

Igor Strychnine

Notes

(1) Odessa abritait de nombreux Juifs issus de Galicie, foyer infecté par la pensée sabbatéiste.

(2) Selon certains historiens, cités par Emmanuel Ratier, "Mystères & Secrets du B’Naï B’Rith", Éd. Facta, 1993 — le premier congrès sioniste de Bâle, en juillet 1897, aurait été largement organisé… et financé par le B’Naï B’Rith. Sur un total de deux cents délégués présents, la Russie en envoya à elle seule 70, la France, douze seulement.

Selon Golovinski, les "Protocoles des Sages de Sion" seraient le compte rendu d’une réunion d’une société secrète, composée de 12 juifs, tenue en marge du congrès de Bâle.

Très curieusement, c’est toujours dans la ville suisse de Bâle (Baal) que siège la « B.R.I. » (Banque des Règlements Internationaux), créée le 17 mai 1930 (fête de l’Ascension) par l’associé d’Olaf Aschberg de l’Ordre du Dragon Vert, Hjalmar Schacht, qui est la Banque des banques. Car si dans l’antiquité, la Banque était dans le Temple, aujourd’hui c’est l’inverse !

Sur le rôle de la B.R.I. et Schacht, le lecteur recourra à l’article de Valentin Katasonov, professeur au Département de Moscou de l’Institut d’Etat de Finance internationale, « Des banquiers anglo-saxons ont organisé la Seconde Guerre mondiale » (cf : Réseau Voltaire http://www.voltairenet.org/article187537.html)

En 1297, le mouvement sioniste (mouvement de contestation suisse) qui avait son siège à Sion le transféra à Bâle.

(3) Mikaël Lépekhine, historien de littérature russe, a reconnu Mathieu Golovinski comme étant l’auteur des Protocoles. C’est dans les archives du Français Henri Bint, agent de l’Okhrana à Paris, que Lépekhine aurait reconnu Golovinski, comme auteur du mystérieux traité. (cf : Eric Conan « Les secrets d’une manipulation antisémite » in l’Express du 16/11/1999)

Fils d’aristocrate, né le 6/03/1865 à Ivachevka dans la région de Simbirsk, Golovinski travailla pour Ivan Tcheglovitov, ministre de la Justice, puis pour Alexandre Protopopov, ministre de l’Intérieur tsariste en 1916. Après la Révolution bolchevique, nous le retrouverons député d’un Soviet de Petrograd, il sera même du Commissariat du Peuple à la Santé et du collège militaro sanitaire. Il aurait travaillé avec Charles Joly (fils de Maurice Joly) au Figaro.

(4) La franc-maçonnerie puisait d’une longue tradition à Francfort. Dès 1740, et sous l’impulsion de francs-maçons français, fut fondée la première loge sous le nom de « l’Union ».

Ses loges avaient la particularité de recevoir des Juifs sous le coup des adjurations du Grand Orient de France, cela au grand désespoir des loges Vieilles Prussiennes farouchement antisémites. En 1807, la loge « Zur aufgehenden Morgenröte » – « l’Aube Naissante » – comptait une majorité de juifs (probablement des frankistes), ce qui la faisait surnommer « Judenloge », « loge de Juifs » et considérer comme traître à sa patrie. (cf : Didier "Le Masson, Franc-Maçonnerie & le National-Socialisme" p. 151-152-159 Éd. Dervy-Livres, 2 005)

C’est à Francfort, sardoniquement surnommé « Mainhattan », que fut fondée la banque Rothschild en 1770, rue des Juifs, par Mayer Amschel Bauer (1743-1812). Celui-ci accrocha à l’entrée de sa banque, le bouclier khazar rouge. Aujourd’hui, avec leurs associés, les familles Rothschild [(Roth, rouge, sobriquet désignant un roux) et Schild (écusson ou bouclier)] contrôlent toutes les banques centrales mondiales sauf trois ou quatre (Cuba, Corée du Nord, Iran) : dollar (dont le nom provient d’une petite ville d’Europe de l’Est), la Livre (la City de Londres est un Etat privé Rothschild), l’Euro (le siège central de la Banque européenne est à Francfort). Enfin, Francfort fut l’épicentre de la vie intellectuelle allemande et européenne au tout début du XXe siècle. Cette ville contre-initiatique donna naissance à une célèbre école freudo-marxiste, d’obédience Milner-Rhodes, composée majoritairement d’intellectuels juifs dévoyés : Max Horkheimer, Herbert Marcuse, Eric Fromm, Walter Benjamin, Siegfried Kracauer, Théodor Adorno, Félix Lazarsfeld, Félix Weill, Henryk Grossmann, Otto Kirchheimer, Gunther Anders, Kurt Lewin avec l’Institut Tavistock. Ces théoriciens fumeux seront chassés d’Allemagne lors de l’arrivée d’Hitler au pouvoir et trouveront refuge aux U.S.A. et se mettront sous la protection de l’A.J.C. (American Jewish Committee). Là, ils prendront un ascendant sur toute l’éducation supérieure américaine. Leurs objectifs au service de la subversion : désintégrer les majorités, dénigrer la famille et l’autorité tutélaire du père, rejeter l’hégémonie de la race blanche, favoriser le métissage goy. On peut dire que les théories de l’École de Francfort, synthétisées dans l’ouvrage "The Authoritarian Personality", furent conçues pour transformer et corrompre les sociétés occidentales en essayant de les rendre imperméables à l’antisémitisme et en assimilant les appartenances sociales des goïm à une pathologie. L’objectif dissimulé de ces renégats étant de diluer l’homogénéité des nations goy afin de préserver leur sécurité. En 1993, l’ethno-racialiste juif Earl Raab, ancien président de l’Université Brandeis, associé à l’Anti-Defamation League, pourra se féliciter dans le Jewish Bulletin :

« Le bureau de recensement vient de rapporter qu’environ la moitié de la population américaine sera bientôt non-blanche ou non-européenne. Et ils seront tous citoyens américains. Nous avons dépassé le seuil critique au-delà duquel un parti nazi-aryen serait capable de prévaloir dans ce pays. Nous [les juifs] avons nourri le climat américain de l’opposition à la bigoterie pendant un demi-siècle. Ce climat n’a pas atteint la perfection, mais la nature hétérogène de notre population tend à le rendre irréversible. »

(5) L’abbé Augustin Barruel est l’auteur de l’ouvrage "Mémoires pour servir l’histoire du jacobinisme", rédigé entre 1792 et 1798, et publié à Londres. Après son noviciat chez les Jésuites, il s’exila en Allemagne où il enseignera en Bohême et Moravie, à Vienne (Autriche) au collège Theresien. Revenu à Paris, il deviendra aumônier de la princesse de Conti et le prince de Saxe en fera le précepteur de ses enfants. En 1792, il s’enfuira de France pour l’Angleterre. Fortement opposé à l’abbé Grégoire en 1814, il réintégrera les Jésuites en 1815.

(6) Il est dit qu’au moment de la Révolution bolchevique, tous les membres des familles, chez qui cette brochure était découverte, étaient fusillés séance tenante !

(7) Quinze jours avant les déclarations de Philip Graves, l’activisme politique du président de la Fédération sioniste britannique, Haïm Weizman, aboutira à ce qu’à la Conférence de San Remo (19-26 avril), la déclaration Balfour soit incluse dans les attendus du mandat britannique sur la Palestine que la S.D.N. approuvera deux années plus tard. Par cet acte, le Royaume-Uni choisira de soutenir son camp, le sionisme plutôt que l’arabisme, pour imposer son contrôle sur la Palestine.

(8) Selon Caroll Quigley, "Histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine", p.172, Éd.Retour aux Sources, 2015, The Times de Londres était contrôlé par les cercles de Milner et Rhodes depuis au moins 1884, grâce à l’entrisme de George E.Buckle (1854-1935), membre d’All Souls College d’Oxford et rédacteur en chef entre 1884 et 1912. À l’époque, celui-ci était tenu par Alfred Harmsworth, alias Lord Northcliffe (1865-1922). Ce dernier, directeur du « Wellington House », ancêtre de l’Institut Tavistock, principal laboratoire de manipulation et formatage des opinions publiques occidentales (cf : Dr John Coleman, The Tavistock Institute of Human Relations : Shaping the Moral, Spiritual, Cultural, Political and Economic Decline of the U.S.A.), fut évincé de la direction de ses journaux par les manigances de la Table Ronde à cause de son antisionisme nourri de son grand intérêt pour les Protocoles. Il mourut mystérieusement le 14 août 1922 d’une endocardite ulcérative, dans son bras de fer qui l’opposait à Wickham Steed (1871-1956), son rédacteur en chef, agent sioniste très anti-Habsbourg. Steed était le protégé du juif d’origine morave, Joseph Pulitzer (1847-1911), propriétaire du journal New York World et d’une résidence sur Jekyll Island en Géorgie (U.S.A.), qui deviendra célèbre, comme le lieu de réunions secrètes de banquiers internationaux et de la création de la sinistre FED (Réserve Fédérale américaine), le 23 décembre 1913 (fête de saint Dagobert). (cf : Eustache Mullins, Les secrets de la Réserve Fédérale Éd. Retour aux Sources)

(9) Philip Perceval Graves (1876-1953) aurait été correspondant du Times à Constantinople de 1908 à 1914 (?). Il était le demi-frère aîné de l’écrivain Robert Graves, auteur d’un livre intitulé "La Déesse Blanche" et très ami d’un des membres de la très riche famille juive pro-sioniste irakienne Sassoon, alliée des Rothschild, le poète Siegfried Sassoon. Selon Leslie Fry, il n’existe aucune preuve de son passage à Constantinople. Il servit dans l’armée britannique et dans les services secrets de « l’Arab Bureau », constitué à l’initiative de Mark Sykes, aux côtés de l’espion T.E.Lawrence. Il y a tout lieu de croire que Philip Graves suivit certaines injonctions de la « Contre-Initiation » relatives à la provenance des Protocoles.

(10) D’après Lord Alfred Douglas, Plain English, revue hebdomadaire, imprimée par la North British Publishing Co, Joly était juif et son vrai nom Moses Joël. Membre du Rite de Misraïm, il était l’ami de Victor Hugo, considéré selon les généalogies de l’ordre du Prieuré de Sion, comme l’un de ses Grands-Maîtres (1844-1885). Le 17 juillet 1878, sa concierge le retrouve mort. La police conclura à un suicide. Mais ne s’agit-il pas d’un assassinat camouflé en suicide ?

(11) Le lecteur ne manquera pas de constater que tous les Joly fréquentèrent de près ou de loin le Rite Egyptien de Misraïm. François Joly serait né à Limoux (Aude), en plein Razès, en 1763. Selon Reghellini de Schio, François Joly recevra à Naples la charte de Misraïm, avec les Frères Lechangeur et Marc Bédarride.

(12) De très nombreux écrivains juifs et philosémites passent sous silence ou minimisent l’amitié encombrante de Joly avec Crémieux. Selon l’abbé Jean Boyer (1923-1992), fondateur de la Communauté Fatima-La Salette, c’est l’incontournable Crémieux qui aida Joly à fonder le journal juridique, Le Palais, à sa sortie de prison.

(13) Nîmes, haute terre protestante, surnommée « la petite Genève », et dont le symbole est un crocodile (hypostase du dieu Seth), fut le lieu de députation de Crémieux et de Frédéric Desmons (le bien nommé). Desmons (1832-1910), pasteur protestant, déformé par son passage à l’école de théologie de Genève (autre grand foyer contre-initiatique), initié au sein de la loge « l’Écho » du Grand Orient de France de Nîmes, fut l’initiateur du rejet de la croyance en l’existence du Grand Architecte de l’Univers au sein du Grand Orient en 1877 :

« (…) Nous demandons la suppression de cette formule parce que, embarrassante pour les Vénérables et les Loges, elle ne l’est pas moins pour bien des profanes qui, animés du sincère désir de faire partie de notre grande et belle Institution qu’on leur a dépeinte, à bon droit, comme une Institution large et progressive, se voient tout à coup arrêtés par cette barrière dogmatique que leur conscience ne leur permet pas de franchir.

Nous demandons la suppression de cette formule parce qu’elle nous paraît tout à fait inutile et étrangère au but de la Maçonnerie. — Quand une société de savants se réunit pour étudier une question scientifique, se sent-elle obligée de mettre à la base de ses statuts une formule théologique quelconque ? — Non n’est-ce pas ? — Ils étudient la science indépendamment de toute idée dogmatique ou religieuse. — Ne doit-il pas en être de même de la Maçonnerie ? Son champ n’est-il pas assez vaste, son domaine assez étendu, pour qu’il ne lui soit point nécessaire de mettre le pied sur un terrain qui n’est point le sien.

Non. Laissons aux théologiens le soin de discuter des dogmes. Laissons aux Eglises autoritaires le soin de formuler leur syllabus. – Mais que la Maçonnerie reste ce qu’elle doit être, c’est à dire une institution ouverte à tous les progrès, à toutes les idées morales et élevées, à toutes les aspirations larges et libérales (…) »

Dans "Les Véritables Auteurs de la Révolution de France de 1789", l’auteur supposé, Jourde, alias Nicolas Sourdat (1745-1810), membre d’une organisation de renseignement royaliste contre-révolutionnaire, « la Manufacture » ou « Agence royaliste de Paris », désigne clairement Nîmes comme étant au cœur du complot. D’après Sourdat, à cause de Rabaut du Puy, frère du protestant Rabaut de Saint-Etienne, Nîmes devint le centre d’organisation et de communication de « la cabale franc-maçonnique ». Dès 1783, Rabaut du Puy, secondé de calvinistes, fondait trois loges à Nîmes, la loge Philanthropique, la loge Bienfaisance, la loge Henry IV et Sully. Avec l’affiliation des loges de Nîmes au Grand Orient de Paris, le réseau était en place pour l’œuvre subversive de la maçonnerie en 1789.

(14) La famille Camondo est d’origine hispano-portugaise. Elle s’établira d’abord à Venise puis à Constantinople. Ses ancêtres furent les mêmes que ceux le Lord Beaconsfield (Disraeli) (1804-1881), Premier ministre britannique de la reine Victoria, ami intime de Lionel Rothschild, qui pouvait déclarer : « …le monde est gouverné par des personnages fort différents de ce que peuvent imaginer ceux qui ne se trouvent pas en arrière-scène […] L’influence des Juifs se retrouve dans le dernier débordement du principe destructeur en Europe. Une insurrection est à prendre place contre les traditions et l’aristocratie, contre la religion et la propriété […] L’égalité innée des hommes et l’abrogation de la propriété sont proclamées par les sociétés secrètes qui forment des gouvernements provisionnels et des hommes de race juive se retrouvent à la tête de chacun d’eux. »

[D’une déclaration faite à la Chambre des Communes, en 1852.]

Les frères Abraham et Nissim Camondo quittèrent Constantinople pour venir s’établir à Paris. En tant que dirigeants d’une affaire bancaire importante et prospère en Turquie, ils disposaient d’énormes ressources financières ; ils acquirent de l’importance dans le monde français de la finance et effectuèrent de gros investissements dans l’économie nationale. Isaac, son fils, devint entre autres, administrateur de la Banque de Paribas.

(15) Constantinople apparaît dans le contexte d’un roman à clefs, "L’Élue du Dragon" dû à Raoul Duguet alias Paul Boulin (1875-1933), prêtre diocésain à St-Pouange, près de Troyes.

L’héroïne du livre, Clotilde Bersone, une Italienne de Constantinople, assistera à une étrange réunion de loge : les adeptes portaient des masques en forme de têtes d’ânes, nous renvoyant au mystérieux et inquiétant culte du dieu Seth !

Constantinople, capitale de l’Empire ottoman, focalisera l’attention du parti aschkénaze/khazar pro-sioniste. Celui-ci s’investira beaucoup dans la diplomatie américaine de la fin du XIXe au début du XXe siècle, en vue de démanteler la Palestine de l’Empire ottoman. La ligne de la diplomatie officieuse sioniste était la lente approche par la porte de derrière. De 1889 à 1892, le diplomate américain est Salomon Hirsh, remplacé par Oscar Salomon Strauss, de 1897 à 1900 et de 1909 à 1911. Ce dernier devint entre-temps Secrétaire d’État. De 1913 à 1916, c’est Henry Morgenthau, avocat et banquier qui tiendra la place. (Son fils devindra Secrétaire d’État en 1933 et patron du War.Refugee.Boardgrâce à Roosevelt.) Le rabbin Abraham Elkus lui succédera de 1916 à 1919, puis Lewis Einstein, ancien Secrétaire d’État à Paris, Londres, Constantinople et Sofia, suivi du rabbin J. Saül Kornfeld et de l’avocat Lawrence A. Steinhard. L’objectif de ces renégats et de Ben Gourion (présent à Salonique puis à Constantinople dès 1912 auprès de Ben-Zvi Yitzhak, Israël Shohat et Mustafa Kemal) étant le retour des Juifs en Palestine. Le réseau Dönmeh et le réseau sioniste étaient-il coordonnés par une instance supérieure qui aurait pu être l’Ordre du Dragon Vert ?

Constantinople est indiquée comme la huitième et dernière étape du Serpent symbolique après Rome, Madrid, Paris, Londres, Berlin, Saint-Pétersbourg, Odessa avant Jérusalem (Protocol III séance).

C’est encore à Constantinople qu’Helena Blavatsky entama précisément sa carrière de théosophiste. C’est à la loge « Ghedulah » d’Istanbul que Ange Roncalli, alias Jean XXIII, artisan du funeste Concile Vatican II, recevra l’initiation maçonnique. C’est encore là que le fameux Ben Laden fut recruté par la CIA en 1979.

(16) Née Catherine Rzewuska à Saint-Pétersbourg (1848-1941). La famille aristocratique Radziwill fut la protectrice des karaïtes (en nombre en Crimée et Lituanie) et des frankistes. (cf : Charles Novak, Jacob Frank p. 27 Éd.L’Harmattan, 2012). Elle fut condamnée à dix-huit mois de prison par le Tribunal du Cap (Afrique du Sud) pour falsification de traites soutirées à Lord Robert Cecil Rhodes. Ce fait conduit à penser qu’elle fréquentait étroitement les cercles de Milner et de Rhodes !

(17) Le quartier général de l’Agence étrangère de l’Okhrana destinée à la surveillance des émigrés était alors situé à l’ambassade de Russie à Paris. Piotr Rachtkovsky semblait très en vue dans la haute société parisienne : il fera même fortune grâce à la spéculation boursière, recevra somptueusement dans sa résidence de Saint-Cloud et comptera même des directeurs de la Sûreté, des ministres et des présidents parmi ses intimes.

Arrivé à Paris en 1884, il militera pour une alliance avec la France, isolée politiquement après sa défaite de 1870. Il servira d’intermédiaire secret dans les négociations pour l’alliance franco-russe de 1891-1894 et en 1899. Il entretiendra des contacts étroits avec le ministre des Affaires étrangères français, Théophile Delcassé, en poste de 1898 à 1905, sous la IIIe République. Il sera rappelé en Russie après avoir révélé que le docteur français « Maître Philippe » n’était qu’un charlatan sans réelle compétence. On lui doit sous le pseudonyme de Calixte de Wolski, le pamphlet antisémite, La Russie juive (1887). (cf : Christopher Andrews & Oleg Gordievsky, Le K.G.B. dans le monde pp. 36…40 Éd.Fayard, 1990)

Selon Andreï Amalrik, Raspoutine p.78 Éd. Seuil, 1982 — Philippe Vachot alias « Maître Philippe » pénétra la famille impériale grâce au comte-disciple Mouraviev-Amourski, attaché militaire russe à Paris. Son emprise était telle que le tsar et la tsarine ne prenaient aucune décision sans le consulter. « Maître Philippe » fut aussi le maître spirituel de personnages aussi controversés que Papus, Paul Sédir et Jean Bricaud (considéré par Guénon comme un « contre- initié » notoire), tous liés… au Rite de Memphis-Misraïm et à l’Ordre Martiniste !

(18) Erich von Rosen, ethnographe et explorateur (il voyagea abondamment en Amérique du Sud), était marié à Mary, née baronne von Fock (1887-1967), fondatrice de la «Societas Sanctae Birgittae». Elle était la sœur aînée de Carin Goering, femme d’Hermann Goëring. Les von Rosen habitaient le château de Rockelstad dans le Södermanland, sur les rives du lac Bauen, près de Sparenholm, au sud-ouest de Stockholm, où l’on retrouvait le symbole du swastika, symbole fétiche d’Erich von Rosen ramené de son voyage de jeunesse en Gothie (pays des Goths nourris de religion odinique avec le culte des Ases-Anes et de Wotan. Ceux-ci furent comparés aux hordes de Gog et Magog dans la lecture inversée qu’offre la Bible)

(19) L’ordre était dirigé selon Jean Pierre Giudicelli, revue L’Autre Monde d’août 1986 – par un Collège supérieur de 72 membres ou 70 sages. Ses adeptes véhiculaient une doctrine bouddhique et leur signe de reconnaissance était le… swastika ! L’Ordre n’admettait pas les juifs fidèles au judaïsme rabbinique mais les juifs convertis (frankistes ou sabbatéistes). Ils vénéraient plus Melkitsédek, le réprouvé, que Abraham.

Ils militaient pour l’établissement d’une nouvelle Église, de Jean-Baptiste et une nouvelle Loi, celle d’Esaü. Cet ordre se voulait être un Régime de Hauts-Grades maçonniques. ( cf : Gérard Galtier, Les fils de Cagliostro pp.169-174 Éd. du Rocher)

(20) Haïm Weizmann, président du Congrès sioniste mondial, aurait été membre de la loge du docteur juif roumain (pays du vampirisme), le haham Moses Gaster, à Manchester, fondée en 1912, qui devint l’une des Loges anglaises majeures. Moses Gaster était membre du conseil d’administration de l’Institut Yiddish de Vilna, aux côtés de Albert Einstein et Sigmund Freud et vice-président du Premier Congrès sioniste de Bâle. La résidence de Gaster, « Mispa » 193 Maida Vale à Londres servi comme lieu de pourparlers entre sionistes éminents et le Foreign Office en 1917. Le premier projet de la Déclaration Balfour a été écrit à la maison Gaster le 7 Février 1917 en la présence de Chaïm Weizmann, Nahum Sokolow, le baron James de Rothschild, Sir Mark Sykes, Herbert Samuel, Harry Saker, Joseph Cowen, Herbert Bentwick. Le lendemain, il y eut chez Mark Sykes une autre conférence avec Georges Picot. On y élabora le plan de partage du Moyen-Orient au travers de ce qui allait devenir le plan Sykes-Picot, véritable trahison des intérêts arabes reconnus par les accords de 1915 entre Sir Henry Mac Mahon, Haut Commissaire britannique d’Egypte et le Chérif de la Mecque, Hussein Ben Ali. Ce tableau politique est capital pour comprendre la spoliation des intérêts arabes et pointe férocement la fourberie et le machiavélisme de l’Empire thalassocratique.

(21) La thèse de l’origine « française » des Protocoles est contestée par le chercheur italien Cesare G. De Michelis dans son livre "Il Manoscritto inesistente : I protocolli dei savi di Sion : un apocrifo del XX secolo", Venezia, Marsilio, 1998. L’auteur se livre à une étude extrêmement minutieuse des premières apparitions du texte. Selon lui, il a été écrit, directement en russe, dans les milieux antisémites de Saint-Pétersbourg entre 1902 et 1903. L’ouvrage est, depuis 2004, traduit en anglais, et, depuis 2006, en russe.

(22) On peut observer que, depuis, toutes les interventions visant à renforcer l’idée d’une falsification — en particulier à l’instigation de l’Okhrana visant à discréditer le mouvement bolchevique — ne se basent point sur des preuves tangibles, mais sur le seul argument d’autorité.

(23) Selon l’aveu même d’un historien juif, Riccardo Calimani "L’errance juive", Tome 2, p.487, Éd. Diderot Frontières, 1997 : « Entre 1917 et 1920, les partis socialistes juifs eurent un rôle dans le processus révolutionnaire. Des dirigeants comme Mark Liber ou Rafail Abramovic de Petrograd, Moshe Rafes et Moshe Zilberfard en Ukraine, Esther Frumkin et Rakhmiel Vainstein en Biélorussie, occupèrent d’importantes positions durant la période de transition entre la chute du tsar et l’arrivée au pouvoir du bolchevisme. »

Voir surtout les deux tomes d’Alexandre Soljenitsyne, "Deux siècles ensemble", Éd. Fayard, 2 002.

samedi, mai 12, 2018

Les «Protocoles des Sages de Sion» ou « Le Manifeste des 72 »


Les "Protocoles des Sages de Sion" 

ou "Le Manifeste des 72" 

(Partie I)



"Qu’est-ce que gouverner le monde… sinon faire croire à des imbéciles qu’ils pensent d’eux-mêmes, ce que nous leur faisons penser."  Jean Anouilh

"Je regarde vraiment avec commisération la grande masse de mes concitoyens qui, lisant les journaux, vivent et meurent dans la croyance qu’ils ont su quelque chose de ce qui s’est passé dans le monde à leur époque."  Thomas Jefferson

par Igor Strychnine



Les Protocoles sont l’un des documents les plus dérangeants du monde. On se doit de l’appréhender comme le déroulé d’une domination mondiale exercée par une fraternité ultra-secrète à l’aide d’une méthodologie implacable et rigoureuse.

Aucun autre document au monde ne fait comprendre plus clairement pourquoi le monde se dirige graduellement vers un Nouvel Ordre Mondial, un gouvernement unique contrôlé par une main soigneusement dissimulée que certains, comme le traditionaliste Jacques Delacroix, dans ses recherches, nomme le "Conseil des Treize".

Pour ceux qui en ont été et en seront encore victimes, les Protocoles se montrent d’un mépris avoué dans leur compréhension profonde de la condition humaine et dans leur esprit ; ils sont également implacables dans les détails de la méthodologie qu’emploieront leurs auteurs contre les profanes et avec la complicité parfaitement ignorante de ceux-ci qui, dans leur grande majorité, ne savent tout simplement pas reconnaître ce vaste complot.

Aussi, peu de textes contemporains peuvent se targuer de susciter, autant que les Protocoles des Sages de Sion, de polémiques enfiévrées et autres philippiques rageuses.

Depuis leurs parutions, au début du XXe siècle, ce pamphlet, au style approximatif, voire à la lecture rébarbative, catalyse et exacerbe les intérêts passionnels et politiques des diverses obédiences idéologiques de la pensée contemporaine qui se disputent autour de leur authenticité (1).

À tel point, qu’un arrêté ministériel du franc-maçon socialiste Pierre Joxe, signé du 25 mai 1990, paru au Journal officiel n°121 p.6253, autorisera la police dans le cadre du « politiquement correct » à rechercher les exemplaires de ce « brûlot » (2).

Ainsi, la distribution, la circulation, et la mise en vente des Protocoles seront interdites en France jusqu’en 2004. Le décret 2004-1044 du 4 octobre 2004 de la Cour Européenne des Droits de l’homme a abrogé l’article 14 de la loi de 1881 ainsi que tout ce qui permettait l’interdiction par le ministère de l’Intérieur, la circulation, la distribution et la mise en vente en France. Toutes les interdictions ministérielles et administratives ont été annulées définitivement au grand dam des organisations juives (3).

Quoi que l’on puisse gloser contre cette restriction de liberté, inacceptable pour certains, justifiée pour la majorité, il faut bien reconnaître que la « charge » passionnelle, investie par ses dévots, est de nature à conduire les esprits pas mal bousculés, vers des dérèglements nettement préjudiciables pour l’ordre public ou du moins ce que l’on considère comme tel.

La tactique est donc la même depuis la parution de ce brûlot : on s’ingénie, d’abord, à faire le silence (la meilleure arme du Mal) sur le livre proscrit ; puis en raison de son succès, on chargera les médias aux ordres de le déconsidérer ; enfin devant l’échec de la méthode et, ayant désormais la possibilité de légiférer (par parlementaires interposés), on le fera interdire !

Pour la grande majorité de nos contemporains, l’inconfort et l’agacement sont au rendez-vous à la lecture de ces vingt-quatre réunions judéo-maçonniques hautement sulfureuses ; reflétant ainsi un indéniable don de prophétie.

Qu’on en juge :

Guerres mondiales, révolution prolétaire, haines entre les classes sociales, anéantissement de l’aristocratie, de la monarchie et de l’agriculture, relâchement des mœurs, crise économique par excès de libéralisme, encadrement de la presse et des médias, endoctrinement de la jeunesse, venue de l’Antéchrist, établissement d’un supergouvernement mondial (vieux rêve d’Imperium maçonnique) et d’une Super-Église, universelle, au point de transcender les diverses confessions institutionnalisées.

Tout ceci ne peut que nous rapprocher dangereusement du monde préconisé par le rosicrucien tchèque, très anticatholique, Coménius (1592-1670), dans "Panorthosie ou Traité du Bon Ordre universel"  (4) :

La Panorthosie divise la société en trois castes :

En haut les chefs, les guides, la poignée de l’élite éclairée, constitués de : lettrés («Supérieurs Inconnus»), doctrinaires des vérités métaphysiques et ésotériques, détenteurs de l’Autorité spirituelle.

Les prêtres, propagateurs de théologie et du culte de la Tradition primordiale, puis les hommes politiques, chargés du Temporel.

À la base, les castes inférieures, les peuples, les obéissants et les soumis, qui recevront du sommet les ordres et la « lumière ».

Le monde amendé de la Panorthosie est, il va sans dire, un monde sous contrôle, dans lequel une fois que le « Vrai » sera dit et montré par les trois ordres mythiques de la Société Idéale : Princes, Lettrés et Prêtres, l’on prendra « les mesures requises » pour sa propagation, sa préservation et sa victoire : une Garde, « des gardiens de l’Ordre et de la Loi et des bases éternelles du Salut Public ». « Pour que l’ordre soit préservé, en tous lieux, les uns seront soumis aux autres. »

En cas d’hésitation, l’on pourra recourir à trois instances :

— Le Collège de la Lumière , dans le domaine intellectuel.

— Le Consistoire mondial, pour les affaires religieuses.

— Le Tribunal de la Paix ou (Cours de Paix), à l’échelle planétaire.

Liberticide, c’est un monde où régnera la censure : on choisira des hommes « supérieurs aux autres », les optimates, chargés de veiller, « comme du sommet d’un observatoire, à ce qu’on ne tolère rien qui aille contre la dignité de la réforme : mensonge, impiété ou désordre » ; le « Consistoire » fera en sorte que « rien ne fasse de scandales, ni écrits, ni gravures, ni peintures ; les imprimeurs et éditeurs seront fermement tenus en laisse ; l’ordre moral régnera et même la recherche théologique sera soumise à un contrôle étroit ».

Après cette rapide esquisse du monde idéal vu par ce familier de la communauté marrane d’Amsterdam et de la famille Rakoczi, que nous retrouvons dans l’Ordre du Dragon, revenons vers les Protocoles.

Quoique handicapés par une genèse incertaine et obscure, ils suscitent principalement l’embarras et l’acrimonie des philosémites et des Juifs « sartriens » — selon l’heureuse expression de Victor Malka, les plus nombreux dans le monde, très largement sécularisés —, qui ne se sentent la fibre juive que face à telle ou telle expression subite d’antisémitisme.

Interdits voire irrités, devant l’insolente exactitude de certaines prédictions — aujourd’hui réalisées – et, assurément peu à même de s’interroger sur le sens profond et l’enjeu métaphysique de leur sécularisation.

Ignorant que, pour René Guénon : "dès lors que les juifs se sécularisent, ils deviennent à leur insu le pivot de la subversion antitraditionnelle". C’est pourquoi une certaine « Internationale des Ténèbres » aime à les utiliser et promouvoir pour leurs capacités psychiques. Selon les travaux du professeur américain, Kevin Mac Donald, les Juifs concentrent leur activité et excellence dans les hautes strates de la pyramide de l’énergie humaine. Ils sont les consommateurs vampires de l’énergie produite par les goïm de statut social inférieur. Celà laissant augurer aux goïm antisémites abusés que les Juifs sont les auteurs des Protocoles.

L’unanimisme, autour de son caractère controuvé, est loin d’être la règle, même au sein de la communauté israélite, comme en témoigne cette confidence de l’écrivain juif, très antisémite (frankiste ?), Arthur Trébitsch, dans son ouvrage "l’Esprit allemand ou le judaïsme" (Vienne, 1921) :

« On ne peut avoir le moindre doute sur l’authenticité du texte du livre “ Les Sages de Sion ”. Celui qui, comme l’auteur [c’est-à-dire, Trebitsch], a su pressentir, dans les buts et les intentions de toute notre vie économique, politique et spirituelle, les idées exposées dans ces documents secrets, peut garantir avec certitude qu’il s’agit bien là de déclarations authentiques portant l’empreinte de l’esprit souple des Juifs qui aspirent à l’hégémonie mondiale ; si authentiques et si vraies que jamais aucun cerveau aryen ― même si la haine antisémitique le poussait à la falsification et à la calomnie ― ne serait capable de concevoir en aucune façon ces méthodes de lutte ces plans, ces ruses et ces duperies.»


« L’intérêt de l’authenticité ou non de ce texte est à notre avis secondaire. Si l’on tend à le rendre « apocryphe », c’est selon nous pour le vider de sa substance subversive et délétère, néanmoins le texte reste, et il n’y a pas de doute, toutes ces sentences sont d’une incroyable actualité…»

Ainsi, en jetant la suspicion sur leur authenticité comme le fait Pierre-André Taguieff, membre du Cercle de l’Oratoire, think tank français, d’obédience néoconservatrice (5), proche du « Project for the New American Century » ou PNAC, ce sioniste espère faire croire à l’opinion publique — qui ne sait en pareil cas quoi en penser — que cette « torpille » sortie des ateliers de l’Okhrana, la police politique tsariste, est une fiction surgie de cerveaux déséquilibrés (6).

La créditer serait assurément la rendre plus efficiente et opérative dans les consciences si peu éclairées des mœurs occidentales et orientales, toujours prêtes, comme il se doit à ressasser les sirènes du complot judéo-maçonnique.

Obsession récurrente d’une certaine droite nationaliste, partout renaissante, relayée en cela par le discours d’un clergé traditionaliste obtus.

Pour ne faire plus longtemps de mystère, nous regardons les "Protocoles des Sages de Sion" comme un évangile sethien ou un manifeste subversif élaboré par les sectateurs du dieu à la tête d’âne !

Nous ne redévelopperons pas ici, la thématique et l’économie des « 72 », magistralement dessinées par le mystagogue Jean Robin, dans ses ouvrages déroutants, pour bien comprendre la mise en place de l’eschatologie promise.

Les "Protocoles des Sages de Sion"  sont à l’usage exclusif, comme leur dénomination l’indique, des « Sages » (les tsaddikim [Justes] de la tradition hébraïque, les afrâd de la tradition musulmane, les “Supérieurs Inconnus” de la tradition maçonnique), de « Sion » (7) (où fut édifié le Temple de Salomon, situé quant à lui à « l’extrémité du Septentrion» [har-tsion yarketai tsaphon], le point le plus élevé du monde où brille l’étoile Polaire de la Tradition primordiale).

Ce manifeste subversif se doit partout de rappeler que pour la « Contre-Initiation », « la subversion du désordre, c’est l’ordre » et qu’il est destiné à aplanir les voies de l’Antéchrist, dont nous commençons à entendre les pas.


Igor Strychnine

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Notes

(1) Le débat sur leur authenticité n’a que peu d’intérêt. Car pour le Maître René Guénon, « aucune organisation vraiment et sérieusement secrète, quelle que soit sa nature, ne laisse derrière elle des documents écrits ». La question, qui au final se révèle judicieuse, est : sont-ils véridiques ? Le document doit être examiné pour les vérités qu’il contient. Et là, pas de doute, les attendus mentionnés dans les Protocoles se sont réalisés à merveille. Hugo Wast pouvait fort justement écrire : « Les Protocoles peuvent être faux, mais ils se réalisent merveilleusement ».

(2) La loi Gayssot fut adoptée par l’Assemblée nationale le 30/06/1990. Le texte réprime ceux qui contestent l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité « tels qu’ils ont été définis par le statut du Tribunal Militaire international de Nuremberg ». Cette loi ne vise que les forfaits accomplis par les forces de l’Axe et ses complices. D’importantes personnalités et organisations juives françaises avaient pris l’initiative de cette loi. Très judéo-centrée, cette loi fut contestée par quelques historiens (quid des Arméniens, des « koulaks » ukrainiens, des Amérindiens, etc.). Ainsi, cette loi mettait-elle à l’abri de toutes poursuites la veuve de Maurice Thorez écrivant dans ses souvenirs qu’elle ne croyait pas aux « millions de morts » en U.R.S.S . Pour Madeleine Rebérioux, ex-présidente de la Ligue des Droits de l’Homme, la loi est de l’ordre du normatif, elle ne peut dire le vrai et « la vérité historique » récuse l’autorité étatique.

La loi Fabius-Gayssot, créée par contrer l’audience grandissante du mouvement révisionniste du professeur Robert Faurisson, donne ainsi la certitude qu’il existe en France une lecture officielle de l’histoire. Elle recèle une dimension antiblasphématoire et sacralisante d’un événement historique (la Shoah). Enfin, elle donne aux juges, l’apparence de gardiens d’un sanctuaire historiographiquement judéo-centré.

Déjà, la loi du franc-maçon Marchandeau (21 avril 1939) qui présida à l’élaboration et à l’adoption de la première loi française contre le racisme et l’antisémitisme fut suggérée par la communauté juive. Ainsi, l’exorde de Bernard Lecache, président de la LICRA d’alors, envers Marchandeau : « Osez, Monsieur Marchandeau, toute la France, vous suivra ! »


(3) l’ ONG Pour les Droits de l’Homme (faux-nez de l’espionnage de l’Empire americano-sioniste) a cherché à obtenir du Parquet de Moscou l’interdiction à la vente des Protocoles ou de le signaler comme faux. Sans succès !

Le parquet russe a motivé sa décision en sa basant sur une expertise de l’Institut de psychologie de l’Académie des sciences selon laquelle Les Protocoles ne contient pas d'éléments appelant à des actions contre les Juifs. (cf : Le Point du 28/03/2011)

Les Russes savent mieux que quiconque de ce qu’il faut penser des Protocoles !


(4) D’après Pierre Mariel, "Les sociétés secrètes mènent le monde", p.38 Éd. Albin Michel : « La Panorthosie ne fut pas le manifeste du seul Coménius , mais plutôt le manifeste de la Rose-Croix, car Coménius fut le porte-parole, le rapporteur d’une commission de Sages dont les membres sont restés volontairement dans l’ombre. La Panorthosie (du grec pas, pantos, tout, universel, et orthos, droit, juste) fut publiée en 1644, elle se veut une synthèse des "Colonies de Jérusalem" de Johann Arndt, de la "Civitas Solis Poetica"  de Tomaso Campanella, de la "Nouvelle Christianopolitaine"  de Valentin Andreae, et de "l’Atlantis Nova" de Francis Bacon. »


(5) Le mouvement néoconservateur américain, qui est généralement perçu comme une droite républicaine extrême (radicale et non pas conservatrice), est en réalité un mouvement intellectuel, né à la fin des années 1960 au sein de la rédaction de la revue mensuelle Commentary, l’organe de presse de l’American Jewish Committee qui a remplacé le Contemporary Jewish Record en 1945. The Forward, le plus ancien quotidien juif américain, écrit dans un article du 6 janvier 2006 signé Gal Beckerman : « S’il y a un mouvement intellectuel en Amérique dont les juifs peuvent revendiquer l’invention, c’est bien le néoconservatisme. Cette pensée horrifiera sans doute la plupart des juifs américains, majoritairement libéraux. Et pourtant c’est un fait qu’en tant que philosophie politique, le néoconservatisme est né parmi les enfants des immigrants juifs et qu’il est actuellement le domaine particulier des petits-enfants de ces immigrants. »

Ce mouvement néoconservateur doit beaucoup à la philosophie de Léo Strauss, grand admirateur de Machiavel qu’il considérait comme un “juif secret”. Prônant un machiavélisme sioniste, s’appuyant sur une doxa agressive et dénuée de scrupule, ce philosophe militait pour un racisme antigoy exigeant, passant par une promotion de l’immigration et le multiculturalisme.

Léo Strauss, philosophe juif allemand, protégé du clan Rockefeller quittera l’Allemagne nazie pour former les futurs cadres de l’ère post-démocratique. Il sera professeur de philosophie politique à l’université de Chicago de 1953 à 1973. Aidé d’Allan Bloom, son disciple, il formera une pléiade de futurs dirigeants néo-conservateurs issus de la mouvance gauchiste et trotskistes reconvertis dans la droite ”dure” : Richard Perle, Paul Wolfowitz, Douglas Feith, Irving & William Kristol, Robert Kagan, Lewis Libby, Hermann Kahn, Norman Podhoretz, David Wurmser, Dov Zakheim, Elliott Abrams, etc.

Le politologue Benjamin Ginsberg expose ainsi le problème :

« Un des facteurs majeurs qui les a attirés inexorablement vers la droite était à la fois leur attachement à Israël et leur frustration grandissante pendant les années 60 où le Parti Démocrate s’est opposé progressivement à l’inflation militaire américaine et embrassait de plus en plus la cause du tiers monde [comme par exemple, celle des droits des Palestiniens]. Au sein de la ligne dure et anticommuniste de la droite reaganienne, prenant le parti de renforcer la puissance militaire américaine et affichant sa volonté de pratiquer l’ingérence politique et militaire dans les affaires des autres nations pour promouvoir les valeurs de la démocratie (ainsi que les intérêts américains), les néo-conservateurs fondèrent un mouvement politique dont l’objectif était de garantir la sécurité d’Israël. »

Staline avait donc raison de dire que les USA, sur le plan planétaire, sont la projection extérieure de la « conspiration trotskiste de l’intérieur ».

(6) La constante rhétorique du discours anticomplotiste consiste à psychiatriser et pathologiser l’adversaire. Dans l’esprit des anticonspirationnistes, la normalité psychiatrique se pense toujours à l’aune du « politiquement correct ». Cependant, le « politiquement correct » est le produit d’une grave déviance. Il se nourrit de trois affres peccamineuses : l’anachronisme, le manichéisme et la vulgarisation. L’anachronisme, l’histoire étant jugé à l’aune des critères politiques, mentaux, moraux et culturels de notre époque. Le manichéisme, l’histoire étant conçue comme la lutte du bien et du mal, mais un bien et un mal définis selon les normes actuellement dominantes. Enfin, la vulgarisation, la complexité et la richesse de la chose historique étudiée disparaissent au profit d’une lecture démocratique, exotérique et donc vulgarisée de celle-ci, faussant ainsi l’appréhension de la réalité.

(7) Sion est l’un des quatre monts contigus de la ville de Jérusalem. C’est là que le roi David fit bâtir son palais et y placer l’Arche d’Alliance pendant 42 ans. C’est aussi au mont Sion que le Christ institua l’Eucharistie. Ce mont peut être considéré comme le berceau symbolique de l’Église. Enfin, pour Eusèbe de Césarée, le site du Golgotha se situait au nord de la montagne de Sion.


A suivre...




LIVRES



by Thomas More

by Francis Bacon


de Jean Robin

de Pierre Mariel


vendredi, mai 11, 2018

Le grand conspirateur



Avec plus de 200 000 vues, la vidéo d'un épisode de The X-File démontre que les youtubers se passionnent toujours autant pour la conspiration.

L'oligarchie et son armée de trolls ne parviennent pas à endiguer cette dissidence dénonciatrice des complots qui visent à instaurer le gouvernement mondial, la dictature universelle annoncée par les textes religieux et spirituels comme étant « l'avènement de l'Antéchrist », ou « le règne du Dajjal », ou du « Chakravartin à rebours »... 




Le signe du Docteur Hill.


"Diffusée sur la Fox entre 1993 et 2002, écrit Frédéric Gai, The X-Files, série phare de Chris Carter, reste dans les annales de la télévision. Construites dans la plus pure tradition des histoires d’extraterrestres ou du mythe de la conspiration, les aventures de Mulder et Scully se prêtent particulièrement bien au format sériel, tant par la tension créée au fil des saisons que par la durée nécessaire (neuf saisons) suscitée par la quête de vérité des deux personnages centraux.

Au-delà des cadres de la science-fiction et de la fiction policière, la série peut être envisagée comme une mise en fiction du monde et de ses vicissitudes. En s’appuyant sur un mythe moderne prolifique aux États-Unis, les scénaristes construisent un discours critique sur la société contemporaine américaine, gangrenée par des facteurs aussi bien visibles que métaphorisés tels que la corruption, la constitution d’une société technocratique et sécuritaire, la course à l’armement ou la présence des stigmates de la Guerre Froide dans les mœurs bureaucratiques.

Face à cela, la série s’impose comme une réponse : comme prétexte à la croisade de personnages en quête de grands récits fondateurs, mais aussi comme fondation d’une mythologie propre qui viendrait interroger le monde sur ses origines et ses fins. Les créateurs de la série font donc appel à différents procédés qui remettent en cause ses propres codes et invitent le spectateur à réfléchir sur la valeur même du programme qu’il regarde : la citation et la référence à d’autres œuvres (films, séries, littérature), l’auto-ironie et la réflexion métacritique sur l’écriture et la fabulation. Dans cette perspective, la série, consciente de l’histoire de son époque et de son statut de fiction, apparaît comme une allégorie postmoderne extrêmement critique qui appelle l’engagement du spectateur."


The X-Files - L'intégrale des 10 saisons



jeudi, mai 10, 2018

La centrale de contre-initiation


Une mise en garde de l'historien Michel Deseille 



La centrale de contre-initiation 



par Michel Deseille 


Cette centrale a pour but de conduire l’homme dans l’infra-humain et aussi à lui faire perdre sa source spirituelle dont il est issu.

La Centrale de Contre-Initiation dégrade tout, conduit le monde au chaos par l’anéantissement de toutes les croyances traditionnelles.

La Contre-Initiation a opéré en deux temps, d’abord elle s’est opposée à la Tradition puis ensuite a utilisé la Parodie, c’est-à- dire une contrefaçon de la Tradition.

C’est la situation d’aujourd’hui : l’anti-tradition qui se présente comme la Tradition.

Cette Centrale a besoin d’agents humains pour se manifester concrètement dans le monde. Elle est dirigée par un groupe occulte puissant, non-humain, symbolisé souvent par les 72 compagnons de Seth et Seth lui-même.

Sur le plan humain s’est agglutiné autour un grand nombre de groupes particulièrement subversifs et criminels dont les fameux Illuminatis.

Dans sa phase finale elle vise à établir un pouvoir mondial régi par l’argent, le commerce et les médias. C’est le Système qui est symbolisé par la Bête au nombre 666 (voir l’Apocalypse où cela est clairement exprimé).

Le Système manipule les médias et donc les esprits. Par le cinéma, les gigantesques manifestations sportives et artistiques, il donne les idées et les mœurs à avoir et surtout il capte à son profit l’énergie émotionnelle des masses. L’Etat final du Cycle dominé par l’Anté-Christ et la Bête montre une parodie totale de la Tradition où tous les principes sacro-saints sont retournés au point d’égarer les plus vigilants, les élus eux-mêmes s’il était possible !

Mais tout cela aura une fin. Les Forces des Ténèbres n’ont pas accès au Monde divin.

Il y aura une prise de conscience et enfin le jeu criminel du mal apparaîtra dans sa vraie nature. Alors ce sera le Grand Basculement. Un Nouvel Age d’Or, une Nouvelle Ere...

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Présentation de l'œuvre de Michel Deseille et de son livre

666 La marque de la Bête
(à partir de la 18e minute)






mercredi, mai 09, 2018

Internement arbitraire : le précédent Wetzel



L’internement psychiatrique du CRS ayant un peu trop voulu faire connaître certaines vérités d’état n’est pas une première dans l’histoire de la République. Le maire de Sartrouville, Laurent Wetzel, à qui l’on reprochait d’être anticommuniste, connut ce sort-là. Visiblement, les méthodes brejnéviennes sont approuvées par la gauche française… Voici les faits tels qu’il les narre dans son livre "Un internement politique sous laVe République" (Odilon Media, 1997).


« En juin 1995, après avoir conduit des combats politiques difficiles, je suis candidat à ma réélection comme maire de Sartrouville, 2e commune du département des Yvelines. Le 18 juin, le jour même du second tour des élections municipales, à minuit cinq, je suis arrêté, devant mon domicile, par Bertrand Affres, le commissaire de police, entouré de 5 agents de la Brigade Anti-Criminalité. Il me contraint à monter dans une ambulance qui doit, me dit-il, m’emmener à l’hôpital Sainte-Anne. Il refuse de me laisser téléphoner à un avocat, à un médecin, à mon épouse. Il me refuse même d’aller chercher une brosse à dents. A l’hôpital Sainte-Anne, le médecin de garde me questionne longuement et conclut : « Vous ne souffrez d’aucune pathologie mentale, votre hospitalisation n’aurait aucun sens ». J’ai obtenu plus tard copie des notes qu’il a écrites de sa main après m’avoir examiné. Il y affirmait effectivement :

« M. Wetzel, âgé de 45 ans, amené par la police, ne présente pas de troubles maniaques, ni dépressifs, ni dissociatifs, ni de comportement »

Je demande donc à ce médecin de me libérer pour rejoindre Sartrouville où le scrutin doit commencer quelques heures plus tard. Il croit nécessaire de consulter sa « hiérarchie », c’est-à-dire Guy Piau, Directeur de l’hôpital Sainte-Anne, dont je devais plus tard apprendre dans le Who’s Who qu’il avait été grand maître de la Grande Loge de France, et qui aurait dû, à ce titre, être tout particulièrement attaché au respect des droits de l’homme. Guy Piau lui donne alors l’ordre illégal de ne pas me laisser quitter l’hôpital Sainte-Anne où je serai séquestré pendant 12 jours par mesure préventive me diront des médecins dont les certificats reproduisent les calomnies que la police leur a communiquées sur mon compte. Une fois libre, j’écris au Préfet des Yvelines, Claude Erignac, pour lui demander des explications sur mon arrestation par la police qui n’aurait pu intervenir que dans le cadre d’une hospitalisation d’office prescrite par un arrêté préfectoral. Il me répond qu’il ne s’est pas agi d’une hospitalisation d’office mais d’une hospitalisation à la demande de ma famille. Or, cette procédure n’existe pas. L’hospitalisation sous contrainte, c’est soit l’hospitalisation d’office, soit l’hospitalisation à la demande d’un tiers, et cette dernière formule exclut l’intervention de la police et impose la présence du tiers demandeur. Claude Erignac reconnaît, par là- même, qu’il s’est agi d’un enlèvement par la police, qui a déterminé une séquestration. Il termine sa réponse en incriminant le commissaire de police et le Procureur de la République. J’en informe le commissaire de police qui m’assure avoir reçu ce qu’il appelle un « feu vert de sa hiérarchie » et proteste auprès du Préfet. Je reçois alors un second courrier, qui a reçu l’aval de Claude Erignac, qui est signé par Luc Rudolph, Directeur Départemental de la Sécurité Publique, et qui indique :

« Il est clair que M. Affres n’a pas agi de son propre chef et avait préalablement obtenu le « feu vert » de sa hiérarchie et de l’administration préfectorale ».

L’ « opération », comme l’appelle Luc Rudolph, c’est-à-dire mon enlèvement par la police, a ainsi été ordonné par de hauts fonctionnaires du ministère de l’intérieur, au passé expressif :

Claude Erignac, ancien Directeur du cabinet de Jacques Pelletier, ministre de la coopération dans le gouvernement Rocard.

Luc Rudolph, ancien responsable de la « sécurité » sur le secteur français de Berlin-Ouest durant 6 ans.

Gonthier Friederici, ancien membre du cabinet de Laurent Fabius à Matignon, qui était, à l’époque, sous-préfet de Saint-Germain-en-Laye.

Mais il est clair aussi qu’une telle « opération », inédite dans l’histoire politique de notre pays, n’a pas pu être conduite par ces trois fonctionnaires sans qu’ils aient obtenu le « feu vert » de la « hiérarchie politique », c’est-à-dire, au moins, de Jean-Louis Debré, Ministre de l’Intérieur, et d’Alain Juppé, Premier Ministre, à l’époque où Claude Guéant était Directeur général de la Police nationale. Fin 1995, Jean-Louis Debré est d’ailleurs venu inaugurer le nouveau commissariat de Sartrouville, en présence de Claude Erignac, Luc Rudolph et Bertrand Affres, comme pour leur manifester sa satisfaction.

Peu après, j’ai annoncé publiquement, devant le Conseil général des Yvelines, que j’allais intenter des poursuites judiciaires contre les auteurs de mon arrestation illégale. Cela n’a pas ralenti leur carrière, bien au contraire :

En janvier 1996, Claude Erignac fut promis Préfet de région, Préfet de la région Corse. J’ai, à ce sujet, écrit dans mon livre, page 228 : « C’était une promotion, mais ce n’était pas une sinécure : il y risque sa vie tous les jours et il a plus de mal à arrêter légalement les terroristes corses qu’il n’en a eu a arrêter illégalement le maire de Sartrouville ». Un an plus tard, il était également promu officier de la Légion d’honneur.

En 1997, Jean-Louis Debré remit lui-même les insignes de chevalier de la Légion d’honneur à Luc Rudolph au ministère de l’intérieur. Luc Rudolph fut plus tard nommé Conseiller pour la sécurité de Nicolas Sarkozy puis de Dominique de Villepin au ministère de l’intérieur. Il a terminé sa carrière comme Contrôleur général de la Police nationale, directeur des services actifs de la Préfecture de police de Paris et officier de la Légion d’honneur.

Dès 1997, Gonthier Friederici est devenu Préfet, et il n’a cessé de l’être depuis cette date. Il vient d’être, 7 ans durant, Préfet du Finistère.

Bertrand Affres enfin, a été nommé, en mars 1996, à l’Inspection Générale des Services, la « police des polices », ce qui ne manque pas de sel quand on sait le zèle qu’il a mis à appliquer l’ordre illégal de mon arrestation. J’ai pu constater, de visu, un peu plus tard, qu’il était adhérent du Front National.

Les répercussions de cet enlèvement par la police et de cet internement arbitraire de 12 jours sur ma vie politique, professionnelle, sociale, familiale, personnelle, furent considérables.

Dès l’aube du 18 juin 1995, les militants RPR de Sartrouville font courir, partout dans la commune, dans les bistrots, dans les marchés, dans les bureaux de vote, des rumeurs selon lesquelles, armé d’un révolver, j’aurais menacé de tuer ma famille, celle de mon adversaire RPR, un certain Pierre Fond, ami et protégé de Pierre Bédier, des groupes de Maghrébins, des voyageurs à la gare Saint-Lazare, ce qui aurait conduit le préfet Erignac à me faire arrêter par la police et interner d’office. A 14h20, une dépêche de l’AFP, se fondant sur des informations données par la préfecture, annonce mon internement d’office, et, à 15 heures, à la demande du RPR Michel Péricard, un flash de RTL, la radio la plus écoutée de France, proclame la nouvelle.

Ce coup de police politique fait élire de justesse la liste de Pierre Fond, mais le tribunal administratif de Versailles ne manque pas d’annuler une élection qui s’est déroulée dans de telles conditions. A la surprise générale, près d’un an plus tard, le Conseil d’Etat juge normal mon enlèvement par la police, légales les rumeurs calomnieuses concernant ma dangerosité, légitime le flash de RTL, et confirme l’élection. Le principal responsable du Parti communiste à Sartrouville s’indigne en ces termes de ce qu’il appelle un « déni de justice » :

« A Sartrouville un pas a été franchi par le Parti au pouvoir : l’utilisation, au moment du scrutin municipal, en toute illégalité, de l’hôpital psychiatrique pour éliminer de force un candidat gênant. Le jugement de cour du seul Conseil d’État est un jugement de complaisance en faveur du parti au pouvoir, qui fait le silence sur les graves manipulations du suffrage universel. Pourquoi, sinon, après ce coup de force, le Pouvoir a-t-il muté en Corse le préfet des Yvelines ? » Claude Erignac et Renaud Denoix de Saint Marc, Vice-Président du Conseil d’Etat, ne répondirent pas ».

Cela ne porta pas chance à Claude Erignac : le 6 février 1998, il était abattu par l’indépendantiste corse Yvon Colonna, fils de l’ancien député socialiste des Alpes-Maritimes Jean-Hughes Colonna…

Hristo XIEP





http://www.medias-presse.info/internement-arbitraire-le-precedent-wetzel/91456/

Claude Erignac était franc-maçon, d'après Le Monde politique. LIRE 

Des citoyens demandent la libération du CRS Marc Granié hospitalisé de force suite à son témoignageVidéo



L’Hôpital psychiatrique Heni Ey dans lequel a été interné Marc Granié est accusé de morts suspectes.

Selon l’agence Hospimedia, le Cercle de réflexion et de propositions d’actions en psychiatrie (CRPA) a récemment saisi le contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), pour dénoncer des décès qu’il juge suspects constatés au CH francilien Henri Ey. Le CRPA dénonce
entre autres des surdosages médicamenteux.

lundi, mai 07, 2018

Le vrai visage de la république maçonnique de France

Le 5 mai, des manifestants tentent de libérer le sous-brigadier Marc Granié, interné d'office pour avoir révélé les crimes de la secte maçonnique qui a pris le contrôle de la France.


Les révélations de Marc Granié






L'internement politique de Marc Granié met aussi en lumière le rôle de prétendus sites de ré-information qui, au lieu de dénoncer l'arbitraire, font le procès d'Eric Fiorile et du Conseil National de Transition (CNTF). Selon le CNTF, ceux qui occupent le pouvoir sont illégitimes et ne respectent pas la démocratie.




Mafia maçonnique : une justice parallèle corrompue !


samedi, mai 05, 2018

Libérez Marc Granié !



Paris, le 5 Mai, rendez-vous place de la Concorde 



Après la diffusion d'une vidéo (de dénonciation des crimes de l'Etat français), et suite aux importantes retombées internationales, Marc Granié a été arrêté dans son lieu de vacances.
 
Il a été placé en garde à vue puis interné en hôpital psychiatrique. Il vont en faire un légume pour qu'il ne puisse pas parler.

Évidemment, nous n'en resterons pas là et vous tiendrons au courant...

Message d'Eric Fiorile :


"J’avais exprimé dans mon premier post que le CRS Marc Granié risquait, suite à sa garde à vue d'être interné pour être mis sous "traitement" psychiatrique... Je ne m’étais pas trompe !!! La France est revenue à la période du goulag !!! Marc Granié vient d’être interné ! (hôpital psychiatrique Henry Ey, Avenue de Choisy dans le 13ème). Diffusez cette information afin que tous les CRS et autres membres intègres des forces de l'ordre sachent ce qui les attend si elles refusent d’être complices de la criminalité institutionnalisée par nos dirigeants !"


Ces 2 vidéos faites juste avant qu’il soit interné :




Pour Marc, l’affaire est sérieuse, il est en mauvaise posture. Certes, il en a vu d’autres, mais il est dans de “bonnes” mains pour le rendre inoffensif. 

Il avait prévu ce cas, ou équivalent, et nous ferons donc tout pour le faire sortir, et au besoin, mettre à jour les mafieux qui l’ont placé dans cette situation. 

La situation pour très grave, à le mérite d’être claire.
Ceux qui ont usurpé le pouvoir, ne veulent à aucun prix que les policiers, les gendarmes et les militaires disent ce qu’ils savent (le cas échéant, les usurpateurs seraient immédiatement démasqués !). 

Heureusement, beaucoup commencent à penser que la coupe est pleine, et qu’ils ne peuvent plus cautionner les actions criminelles de ces personnages, au risque de se compromettre. 

L’affaire Marc Granié peut tout apporter, soit la peur et le silence (c’est l’objectif de ces traîtres), ou provoquer un choc salvateur et libérer la parole (comme pour les femmes et le harcèlement sexuel). À nous de pousser vers cette dernière version. 

Amis policiers, gendarmes, militaires, le temps est venu de ne plus obéir aux ordres illégitimes de ces criminels qui font de vous des exécutants. 

Comme toujours, c’est vous qui servirez de personnel à sacrifier dans un procès (si vous n’avez pas été éliminés avant, comme déjà beaucoup de vos collègues) !

Témoignage de M. (extraits) :


“...Nous somme déjà en situation de guerre civile, avec des attaques partout, dans des quartiers où la police et les pompiers ne peuvent plus rentrer, mais la presse ne dit rien. Le 1er mai un couple de diplomates US a été attaqué, et un diplomate du Bahein, silence des médias. Un de mes amis avec qui je mangeai mardi, en revenant d'un salon Milipol avec des généraux a été mitraillé. Heureusement que sa voiture était blindée, mais en plus la police du 93 a refusé d'enregistrer sa plainte, il a fallu qu'il aille à la gendarmerie. Nous avons des cinquièmes colonnes en France parce que nous n'avons plus de frontière. Ce que je crains le plus, c'est que les USA tentent de mettre en guerre l'Europe contre la Russie...”

La vidéo en cause : Marc Granié, un flic des Présidents témoigne à visage découvert sur les criminels au pouvoir
Assassinats ciblés maquillés en accidents, en suicides, en morts naturelles… Haute trahison du peuple et du pays… une mafia a confisqué le pouvoir et fait forfaiture sur forfaiture…

Marc Granié confirme par ses révélations ce que nous avons toujours publié ici.

https://youtu.be/nF5U-UHlsbQ (18 mn) 

NB : Cette vidéo est sur plusieurs supports, elle a été vue en 2 jours plus de 100.000 fois...

Rappelons que Marc Granié a 30 ans d’expérience, ce n’est pas un oisillon de l’année, il savait prendre ses responsabilités.

“Ils” ont voulu plusieurs fois l’éliminer physiquement, à nous de faire que cette fois encore ne soit pas la bonne !


Source :

Les portails organiques du lamaïsme

Les inconditionnels de l'égrégore lamaïste. 
Le 1er mai 2018, quatre mille personnes étaient à LERAB LING, le temple du lama SOGYAL RINPOCHE. 
(source de la photo)

Le scandale, la disgrâce et le retrait du soutien du Dalaï-lama n'ont pas dissuadé plusieurs milliers d'adeptes du lama déchu Sogyal Rinpoché de se retrouver à Lérab Ling, le 1er mai 2018. (Sogyal lutte contre un cancer et n'enseigne plus.)

Les humains qui ont une "âme" n'ont pas besoin de se soumettre à un gourou pour accéder naturellement à la dimension spirituelle.

Par contre, des êtres dépourvus d'âmes, des types humains pré-adamiques, peuvent se livrer à la quête d'un spiritualisme matérialiste leur promettant le développement de facultés extraordinaires et paranormales grâce, par exemple, à l'éveil des chakras. En réalité, Ils deviennent les esclaves de toutes sortes de gourous sans scrupules.

« Les types humains pré-adamiques n’ont fondamentalement pas “d’âme”, ni la possibilité d’en développer une. Ceci est sans nul doute choquant, mais il y a eu récemment bien des discussions entre érudits à ce sujet, la question étant de savoir s’il y a des preuves cliniques établissant que certains êtres humains sont seulement “mécaniques” et ne possèdent par de “soi” intérieur ni supérieur. Gurdjieff a parlé de cela, et Castañeda aussi. [...]

Les types pré-adamiques sont des portails "organiques" entre divers niveaux de densité. » (Laura Knight-Jadczyk)


Les portails organiques selon Paul Ponssot. 





Dans le troisième tome de son œuvre "Gnosis", Mouravieff traite de ce qu'il nomme l'"humanité pré-adamique". 

vendredi, mai 04, 2018

Le Conseil National de Transition exige l'arrestation immédiate de Macron



Marc Granié, le CRS qui a dénoncé les agissements criminels de l'oligarchie, a fait des émules parmi les policiers et gendarmes. Eux-aussi veulent révéler publiquement ce qu'ils savent.

Le pouvoir panique et vient de placer Marc Granié en garde à vue.



Coluche, Bérégovoy, Boulin, Merah, Beltrame, un CRS accuse l’État de complot


Marc Granier, CRS à l'Élysée, proche de l'ED nationale et opposant à l'ingérence sioniste en France, lance des accusations graves mettant en cause l'État et des hauts fonctionnaires. 

Marc Granier :

"Ils ont comploté à trois reprises pour me mettre une balle dans la tête et dire que c'était un suicide."

Cet ancien de la CRS n°1, section moto d'escorte en charge de la protection des hautes personnalités, a dénonce les agissements criminels de nos dirigeants, les assassinats et complots pour faire taire les fonctionnaires récalcitrants ou trop engagés dans la recherche de la vérité.



mardi, mai 01, 2018

Vincent Hamain et l'au-delà


L'association Chemins d'éveil est située à Plazac en Dordogne. Est-elle réceptive à l'égrégore (contre-initiatique) de son voisin, le centre lamaïste Kagyu, Nehnang Santen Chöling (Les Tranchats, 24580 Plazac) ?


A la suite d'une expérience de mort imminente (EMI), Vincent Hamain prétend avoir exploré l'au-delà, de l'enfer au paradis.

Les adorateurs de Mammon sont rassurés. Selon Vincent Hamain, une existence vouée au matérialisme n'affecte pas la progression spirituelle de l'âme.

Avoir des biens, acheter de belles maisons, être très riche (à condition de ne pas mépriser les pauvres) ne sont pas des obstacles au bien-être de l'âme dans le monde post-mortem et son étrange paradis où les villas sont pourvues de « grands patios », précise Vincent Hamain...

Bien entendu, Hamain rejette les passages anticapitalistes de l'Evangile, comme celui-ci : « il est plus facile à un chameau de passer par un trou d'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume des Cieux. » Par contre, il reconnaît l'existence d'une sorte d'enfer, mais nie l'existence de Satan, le maître de la hiérarchie démoniaque. 


La richesse est un cadeau de l'ennemi de ceux qui recherchent la libération, Ishvara noir.

Contrairement à Vincent Hamain, Kelsang Gyatso, maître tibétain opposé à la politique du Dalaï-lama, croit en l'existence du prince du monde, le Satan du bouddhisme, Ishvara noir.  « Ce dieu, dit Kelsang Gyatso, a des pouvoirs miraculeux limités contaminés qui le rendent beaucoup plus puissant que les autres êtres du règne du désir. Si nous faisons confiance à Ishvara, nous pouvons recevoir certains bienfaits temporaires dans cette vie, tels qu'une augmentation de notre richesse et de nos biens, mais l'Ishvara Noir est l'ennemi de ceux qui cherchent la libération et il interfère avec notre progrès spirituel. Pour cette raison, on l'appelle parfois, tout simplement, Mara. ».



Les « expérienceurs » naïfs sont illusionnés par des entités du monde astral. 


Vincent Hamain ne partage pas l'enseignement du Christ sur la richesse, comme l'exprime Pier Paolo Pasolini dans son film 
l'Évangile selon Matthieu.






L'au-delà démystifié 

par Joël Labruyère 





L’au-delà est le reflet subtil de l’existence terrestre. Tout ce qui existe ici-bas possède son reflet dans l’au-delà.

Le monde spirituel avec ses paradis et ses enfers est le reflet des pensées et des désirs accumulés depuis l’origine de la vie sur cette planète. Dans l’au-delà, l’homme prend ses désirs pour des réalités, mais tout est soumis à la dissolution, quoique sur un temps très étiré, dix fois plus ralenti que dans la matière. Ceci fait croire aux entités spirituelles qu’elles sont immortelles. Mais lorsqu’un cycle cosmique arrive à sa fin, il y a des cris et des grincements de dents dans les paradis artificiels de l’au-delà. On se mord la langue car il faut déguerpir, et les soi disant êtres de lumière qui peuplent les hiérarchies lucifériennes sont dissous, tandis que tous les anormaux de l’invisible, sont éjectés sur la terre, comme cela arrive de nos jours. Toutefois, les rapaces de l’invisible tiennent bon. Ils survivront en s’adaptant.

On dit que Satan est lié mais qu’il est libéré à nouveau. Disons qu’il est en mauvaise posture. C’est pourquoi il met en place dans l’urgence une nouvelle religion mondiale. Mais il a encore de beaux millénaires devant lui, avant que la surface de la terre ne soit devenue un champ de poussières. [...]


(...) une âme désincarnée ne stagne pas dans l’au-delà. Soit elle revient en incarnation, ou bien elle se transfère sur une dimension éternelle, au-delà du système planétaire.

Les messages “d’en-haut” proviennent généralement du plan de l’illusion astrale. Les hiérarchies de l’au-delà se maintiennent artificiellement en soustrayant l’énergie des humains. Il y a des égrégores puissants qui survivent en transférant l’énergie des religions de la terre, il y a des organisations magiques au service d’entités rétrogrades qui sont le déchet d’anciennes civilisations.

Ces hiérarchies vampiriques s’imaginent être des bienfaiteurs de l’humanité. Ces entités sont parfois bonnes, quoique ignorantes et inconscientes de la souffrance qu’elles génèrent sur la terre – comme les riches en ce monde se moquent des nécessiteux mais se livrent aux bonnes œuvres pour garantir leur sécurité.

Les humains souffrent pour entretenir ces parasites et les élites qui leur servent de relais sur la terre, tous les puissants...

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https://bouddhanar.blogspot.fr/2010/08/questions-joel-labruyere.html


lundi, avril 30, 2018

La relation "touchy-feely" Macron/Trump fait rire l'Amérique


Tertullien, un théologien chrétien, déclara que « SATAN est le SINGE de DIEU ». Les maîtres de l'empire contre-traditionnel sont des monstres simiesques et grotesques, des caricatures trompeuses du monarque de droit divin.

La relation "touchy-feely" Macron/Trump fait rire l'Amérique 





Les embrassades, les étranges et interminables poignées de main, les marques d'affection: la journée d'Emmanuel Macron et Donald Trump à la Maison Blanche a fait le délice des humoristes des "late-night talk show" américains.

Si l'entente entre les présidents français et américain a déjà fait couler beaucoup d'encre, ce sont leurs interactions physiques qui ont marqué les esprits cette semaine, leur "touchy-feely relationship" selon l'expression ciselée d'Ashley Parker, journaliste du Washington Post.

Le Daily Show, sur Comedy Central, animé par le Sud-africain Trevor Noah, a résumé cette "visite d'Etat" d'un petit court-métrage noir et blanc intitulé "L'Affaire des Mains", musique romantique à l'appui, mettant bout-à-bout tous les contacts entre les deux hommes.

Principale source d'inspiration ? L'évocation des nombreuses aventures extra-conjugales attribuées au 45e président des Etats-Unis.

"Vous l'avez déjà vu toucher quelqu'un comme ça ? Il lui a fait la version Stormy Daniels", a lancé Jimmy Kimmel sur ABC, évoquant l'actrice porno qui affirme avoir eu une relation sexuelle avec le magnat de l'immobilier et avoir été payée par Michael Cohen, l'avocat personnel du président, peu avant l'élection, pour se taire.

"Lorsque le président Emmanuel Macron a salué le président Trump, il l'a embrassé sur les deux joues. Par réflexe, Michael Cohen a immédiatement surgi et donné 130.000 dollars à Macron", a ajouté, dans la même veine, Conan O'Brien sur TBS.

L'étrange épisode au cours duquel, dans le Bureau ovale et face aux caméras du monde entier, le président américain a entrepris de balayer des pellicules du costume de son invité français, a aussi fait beaucoup parler, la signification de ce geste donnant lieu à une myriade d'interprétations différentes.

"Comment gérer (Donald Trump) quand il vous humilie publiquement ?", a lancé Trevor Noah, tout sourire. "Si j'étais Macron, j'aurais riposté", a-t-il poursuivi, ajoutant avoir été impressionné par le "calme" du président français qui a "parfaitement géré".

"M. le président, Macron est toujours là, souriant, après avoir passé deux jours avec vous... Ce ne sont pas des pellicules, c'est de la cocaïne !", a lâché Stephen Colbert sur CBS.

"Je sais que c'est un cliché, mais ça, c'est une bromance !", a conclu Trevor Noah pour résumer le lien entre les deux hommes, ayant recours à ce néologisme né du mélange de "brother" et "romance".

Les deux dirigeants n'ont pas prévu de se voir mercredi, au troisième et dernier jour de la visite du président français, mais Donald Trump a promis de regarder, à la télévision, depuis la Maison Blanche, le discours au Congrès de son "ami" Emmanuel.

"Il va être EXCELLENT !", a-t-il prédit sans hésiter.

Source :

http://www.lepoint.fr/insolite/la-relation-touchy-feely-macron-trump-fait-rire-l-amerique-25-04-2018-2213495_48.php


Trevor Noah
The Daily Show




samedi, avril 28, 2018

L'ordre mondial du 21e siècle




Ce n'est pas une hallucination ! 
Macron fait le « cornuto », le signe de reconnaissance des satanistes.




Au Congrès américain, Macron appelle à "bâtir le nouvel ordre mondial du XXIe siècle" : 


« Nous pouvons bâtir le nouvel ordre mondial du XXIe siècle en le fondant sur une nouvelle espèce de multilatéralisme, plus responsable et plus efficace. Cela requiert plus que jamais l’engagement des Etats-Unis, puisque votre rôle a été décisif pour créer et conserver le monde libre tel qu’on le connaît aujourd’hui. Ce sont les Etats-Unis qui ont inventé cette théorie. Vous êtes ceux qui, aujourd’hui, doivent aider à la préserver et à la réinventer. »

Le multilatéralisme impose des règles communes aux Etats. La "nouvelle espèce de multilatéralisme" souhaité par Macron mettra en place les institutions capables d’instaurer  le nouvel ordre mondial de l'élite sataniste ; autrement dit, en termes eschatologiques, le règne mondial de l'Antéchrist, ou Dajjal des musulmans, Messie de la Synagogue de Satan, Chakravartin à rebours des guénoniens...





Chacun est un éveillé qui s’ignore

Le buffle représente notre nature propre, la nature de l’éveil,  la nature de Buddha, l’Ainsité (et la vacuité) Le Chemin de l’Eveil Le dres...