dimanche, juillet 15, 2018

La super-classe mondiale contre les peuples

M. Geoffroy : "pour s’affranchir de la super-classe mondiale, il faut être une puissance".


Michel Geoffroy, essayiste, contribue au travail de la Fondation Polémia. Avec ce livre, il s’attaque à un sujet fondamental, cette super-classe mondiale agissant systématiquement contre les peuples, même lorsqu’elle prétend faire de l’action humanitaire.

L’auteur commence par définir cette super-classe mondiale et expliquer ce qui la caractérise. Il s’agit bien d’une classe, au sens sociologique du terme, celle d’un groupe de super-riches présentant des traits particuliers et durables qui le distinguent des autres. Elle se situe au-dessus des anciennes élites nationales et hors de portée, voire de la vue, des peuples. Elle est transnationale et son mode d’action, comme son projet, est mondial. Michel Geoffroy livre ensuite quelques exemples de personnalités qui composent ce cercle de l’élite économique et financière mondiale et examine leurs liens avec un second cercle, celui des médias et de la culture. Cette super-classe mondiale étant propriétaire de tous les médias dominants et finançant l’essentiel de ce qui se fait dans le domaine culturel relayé par les médias, elle contrôle les leviers d’influence majeurs. Pour compléter le tableau, ces oligarques mondialistes sont également aux commandes de myriades d’organisations non gouvernementales et de fondations diverses participant à l’entreprise de subversion générale à laquelle nous assistons en tous domaines.

Ce livre aborde aussi le projet eschatologique de la super-classe mondiale. L’une des biographies les plus connues du milliardaire mondialiste George Soros est d’ailleurs intitulée "Soros : The Life and Times of a Messianic Billionaire".

L’aspect totalitaire du plan de cette super-classe ne fait aucun doute. Du cosmopolitisme au transhumanisme, elle impose toutes ses volontés à la façon d’un rouleau compresseur prêt à écraser toute opposition.

Pourtant, ce livre tient à se conclure sur une touche positive en soulignant le réveil de certains peuples à travers ce que la presse appelle les « populismes ». Mais l’auteur note aussi que les oligarques mondialistes accélèrent la mise en place de leur gouvernance mondiale. Le temps est compté.

Source :


La Super Classe Mondiale (SCM) n’est pas un fantasme : elle existe bien et elle a pris le pouvoir en Occident et notamment en Europe Occidentale.

Elle est propriétaire des médias, elle finance le microcosme culturel, les ONG et les groupes de pression et elle impose partout une politique qui va à l’encontre de la volonté du corps électoral. En France elle a réussi à faire élire son candidat lors de la présidentielle de 2017 : Emmanuel Macron [...]

La SCM incarne aussi le retour d’une vieille eschatologie: la prétention hérétique de bâtir le paradis sur terre et d’unifier le genre humain, sans attendre la venue ou le retour du Messie, prétention qui a été reprise par le messianisme protestant et sa croyance en la destinée manifeste des anglo-saxons. Cette eschatologie fonde le projet cosmopolite ou mondialiste de la SCM, qui se prétend élue pour ce faire.


Ce projet est bien un complot contre la liberté, la souveraineté et l’humanité de l’homme. Car le gouvernement mondial n’ouvrirait pas la voie à une « démocratie planétaire » mais au contraire à la dictature mondiale de l’oligarchie. En accusant les autres de complotisme la SCM pratique en réalité l’inversion accusatoire.

Lire la suite :
https://www.polemia.com/super-classe-mondiale-contre-peuples-dirige-reponse/



Se procurer le livre :


Michel Geoffroy

En Occident on ne vit plus en démocratie mais en post-démocratie : les gouvernements ne gouvernent plus mais obéissent aux marchés et aux banques, les puissances d'argent dirigent les médias et les peuples perdent leur souveraineté et leurs libertés. Pourquoi ? Parce que depuis la chute de l'URSS le pouvoir économique et financier s'affranchit du cadre national et veut gouverner à la place des Etats. Parce que la fin du communisme nous a libérés de la Guerre froide, et lui a succédé la prétention obstinée du messianisme anglo-saxon à imposer partout sa conception du monde, y compris par la force. Ce double mouvement s'incarne dans une nouvelle classe qui règne partout en Occident à la place des gouvernements : la superclasse mondiale. Une classe dont l'épicentre se trouve aux Etats-Unis mais qui se ramifie dans tous les pays occidentaux et notamment en Europe. Une classe qui défend les intérêts des super riches et des grandes firmes mondialisées, sous couvert de son idéologie : le libéralisme libertaire et cosmopolite. Une classe qui veut aussi imposer son projet : la mise en place d'un utopique gouvernement mondial, c'est-à-dire la mise en servitude de toute l'humanité et la marchandisation du monde. Une classe qui manipule les autres pour parvenir à ses fins, sans s'exposer elle-même directement. Avec La Superclasse mondiale contre les peuples, Michel Geoffroy dresse un portrait détaillé, argumenté et sans concession de la superclasse mondiale autour de cinq questions : que recouvre l'expression superclasse mondiale ? Que veut-elle ? Comment agit-elle ? Va-t-elle échouer dans son projet de domination ? Quelle alternative lui opposer ? Un ouvrage de référence pour comprendre les enjeux de notre temps.

samedi, juillet 14, 2018

L'occultisme dans le show-business




Beyoncé, Jay Z, XXX Tentacion, Katy Perry, Cardi B, Lil Xan, Jennifer Lawrence...

APPRENEZ À VOIR #1 
Un initié vous fait passer derrière le rideau



Commentaire d'Alexandre Lebreton, auteur de "MK Abus rituel et contrôle mental" : 

"1er épisode de la série "APPRENEZ À VOIR" où l'auteur vous apprendra à identifier et décoder les nombreux symboles dont nous sommes bombardés légalement dans les clips, les films, les pubs et qui représentent un réel DANGER pour nous ! Au sommaire de la série : découverte du milieu occulte des célébrités, cours intensif sur le programme de Contrôle Mental MK ULTRA ainsi que ses conséquences sur notre esprit et décryptages réguliers de nombreuses vidéos d'actualité. L'objectif de cette série : vous sortir définitivement de cette hypnose dont vous n'avez même pas conscience."

Occultisme et contrôle mental dans l’Industrie du divertissement

par Alexandre Lebreton 

L’industrie du divertissement semble être particulièrement touchée par l’occultisme et le contrôle mental, cela est sans doute dû au fait que de toutes les industries, c’est celle-ci qui s’expose publiquement le plus ; donc fatalement des failles apparaissent sous les projecteurs et laissent parfois entrevoir les symptômes des traumatismes et des programmations. [...]

Cette industrie du divertissement joue un rôle essentiel dans le contrôle mental des masses, il faut donc qu’elle soit elle-même parfaitement contrôlée et connectée au monde des esprits pour canaliser et diffuser la ‘‘lumière luciférienne’’ ici-bas. Les artistes destinés à la gloire mondiale doivent donc être de parfaits médiums et de parfaites marionnettes servant à infuser cette ‘‘lumière’’ dans la masse. La programmation mentale basée sur les traumatismes est l’outil idéal pour cela.

Nous sommes toutes et tous victimes de contrôle mental à différents degrés mais les célébrités du show-business sont sûrement celles qui le sont le plus. Leur opulence et leurs comportements dégénérés sont mis en avant dans les médias afin que nous envions leur mode de vie et consommions leurs productions, ne sachant pas que pour obtenir une telle situation, ils sont sous le joug d’une servitude physique, psychique et spirituelle absolue. Les traumatismes qu’ils endurent s’expriment souvent à travers leur art mondialement diffusé, ainsi tout le monde peut-être indirectement traumatisé… et ils appellent cela du divertissement…


La pédocriminalité dans le show-business

Les petites stars qui sont introduites dans le ‘‘système Hollywoodien’’, passent souvent par toutes sortes de traumatismes et d’abus. Il devient aujourd’hui très clair que les abus sexuels sur des enfants ne sont pas quelque chose d’anecdotique à Hollywood et que globalement c’est tout le show-business qui est gravement touché. C’est un phénomène très répandu, une sorte ‘‘d’épidémie’’ se transmettant comme une morsure de vampire.

Source : 


Satan ou Yahvé, un méli-mélo judaïque

Représentation de Satan dans le livre de Dana Goldstein.

"Dans les synagogues Hassidiques, écrit Henry Makow, de nombreuses prières juives sont conduites en yiddish, une langue composite loin de la prononciation prévue de l’Hébreu originel. Ces prières ne sont rien de moins que des invocations démoniaques déguisées. Elles sont des sorts hypnotiques, semblables à la langue Enochienne de l’Église de Satan.

Des jeunes Juifs passent d’innombrables heures à se préparer pour leur Bar Mitzvah en mémorisant les longs chants, la cadence et le ton appropriés. La plupart de ceux qui passeront leur Bar Mitzvah ne seront pas en mesure de traduire plus d’une poignée de mots. Ces jeunes hommes et femmes n’ont aucune idée de ce qu’ils disent ou à qui ils prient. Les Juifs invoquent dans leurs rituels les démons appelés Adonaï, Élohim, El Shaddai, Zeba’ot, Diyenu (Diana) et bien d’autres."


Dans le second tome de "La véritable nature du judaïsme", Dana Goldstein dénonce l'inversion qui place le diable Jéhovah/Yahvé à la place de Satan, l'Éternel (Sanatana en sanskrit).



SATAN, la signification originelle
par Dana Goldstein


(...) Satan signifie VÉRITÉ en sanskrit, la langue originelle de l’Humanité.

La racine SAT signifie l’Existence Pure, l’Être Réel, la VÉRITÉ.

SATYA : signifie Vérité, Réel, Honnête, Droit, ce qui est le même dans le passé, le présent, le futur. La Vérité Inaltérable, qui ne s’altère jamais, ni par le passage du temps, ni par l’espace, ni par l’influence d’aucun ‘Guna’ (caractéristiques humaines).

SATYA ACHARANA : pratique de la Vérité.

SATGURU : le maître parfait, celui qui incarne la Vérité

SAT NAMA : le vrai nom

ANANTAM signifie sans fin, illimité, ETERNEL. Il est le nom du serpent Shesa, roi des Nagas, les serpents génies dont les circonvolutions encerclent la Terre et qui symbolise l’Éternité.

SANATANA DHARMA : Loi Éternelle, Éternelle Religion qui n’a ni commencement ni fin, la Loi Immuable.

SATAN dans son entièreté se traduit par VÉRITÉ ÉTERNELLE. LA VÉRITÉ ÉTERNELLE QUI NE FINIT JAMAIS.

D’autre part, nous avons les quatre Kumaras qui sont appelés Fils de Brahma et sont les quatre pouvoirs spirituels: Sanaka, Sanatana, Sanandana et SanatKumara. Ils sont décrits comme les Grands Sages.

Brahma ici repésente le principe d’Énergie et de Pouvoir Eternels, l’Ether, à partir duquel Tout est créé. Aussi les Quatre Kumaras symbolisent les Quatre Eléments Primordiaux, l’Ether étant le Cinquième duquel découlent les autres.

Ces Éléments sont vitaux pour toute Vie Humaine.

Si nous prenons en compte tout ce qui a été dit précédemment et notamment que l’Energie Originelle de l’Inde est SACRÉE, il apparaît que la plus grosse erreur que les Juifs aient commise est d’avoir récupéré le mot satan dans leur langue contrefaite et d’en avoir fait le mot adversaire, opposant, ennemi.

Ce qui signifie clairement que la VÉRITÉ ÉTERNELLE EST L’ENNEMIE DES JUIFS. Et c’est exactement ce que nous constatons actuellement, les Juifs ne supportent pas la Vérité qui est leur plus grave adversaire. Leur plus dangereux ennemi. Ils traquent la vérité et tentent de l’étouffer par tous les moyens. Puisque, eux, ne sont que mensonges et impostures.

Par ailleurs, si SATAN, votre Père et véritable Dieu a accepté de garder ce nom de Satan, c’est qu’Il se reconnaît pleinement sans sa signification originelle et non pas celle trafiquée par les juifs, ses ennemis.

Par conséquent Satan et Dieu ont été inversés pour les Chrétiens.

Le dieu que l’on vous fait prier (Jésus fils de Dieu) est votre véritable diable dans le sens ENNEMI.


Votre VÉRITABLE DIEU est celui qui est appelé Satan par les chrétiens alors qu’il n’est autre que ENKI.

Aussi, il m’apparaît évident que, eu égard, au caractère sacré de l’Inde Ancienne et à sa puissance originelle profondément engrammée dans sa terre comme dans tout ce qu’elle fut, c’est grâce à l’utilisation du nom SATAN que la VÉRITÉ va retentir sur la planète et va faire que les juifs font se fracasser purement et simplement, eux et tous leurs mensonges avec.

Ils ont fait là une erreur qui va leur être FATALE.

Mais comme désormais, le mot/nom SATAN est lié à deux égrégores ennemis qui se mènent une guerre à mort, et emploient chacun satan dans un sens totalement opposé l’un de l’autre, tous ceux qui resteront dans l’égrégore du Satan/ennemi/adversaire/opposant/diable risquent bien d’être détruits puisqu’ils appartiennent à l’égrégore de l’ennemi de la VÉRITÉ.

Là nous entrons dans un domaine purement physique, énergétique. C’est une loi physique. C’est la raison pour laquelle, je vous presse de rejoindre votre Père, car il est évident que lorsque la Vérité va submerger la planète, le vortex, l’égrégore du mensonge/ennemi va être détruit. [...]

Je n’en ai pas fini avec Satan puisqu’il va falloir parler de l’autre Satan, le vrai diable pour les gentils et qui n’est autre que les dieu des juifs. Les juifs ont utilisé et superposé les deux aspects, histoire que vous ne compreniez plus rien. [...]

ANU qui devint JEHOVAH/YAHVÉ, dictateur, despote, tyran prône l’obéissance absolue (jusqu’à la négation totale de toute expression individuelle), le collectivisme et ne conçoit les êtres que comme des exécutants, des esclaves à son service.

Dana Goldstein, "La véritable nature du judaïsme", tome II.
Téléchargement gratuit ICI



mercredi, juillet 11, 2018

Le Dalaï-lama a appris l'exécution de son ami Shoko Asahara


L’ex-gourou de la secte Aum, Shoko Asahara, condamné à mort pour sa responsabilité dans l’attaque au gaz sarin dans le métro de Tokyo en mars 1995, a été exécuté le 6 juillet 2018.

Shōkō Asahara était initié à l'ésotérisme politique de Kalachakra ce qui lui avait valu l'amitié du dalaï-lama, le grand hiérophante des arcanes ténébreux de Kalachakra.

Marc Bosch écrit :

"Le gourou de la secte Aum se proposait de transformer à marche forcée le monde en un "royaume de Shambhala" et avait mis en valeur ses introductions auprès de sa Sainteté le Dalaï-lama pour faciliter la pénétration des idées du tantrisme bouddhique de Shambhala dans la société japonaise. [...]

A la fin des années 80, Shoko Asahara n’était plus un inconnu. Il rencontra cinq fois le Dalaï-lama dont il se disait le disciple. Même après l’attaque au gaz sarin, le Dalaï-lama aurait, selon le magazine Stern (Stern 36/95, p. 126), réaffirmé son amitié pour le responsable de Aum Shinrikyo, appelant ce dernier " un ami, peut-être pas parfait, mais un ami ". De nombreux courriers attestaient de relations très amicales et respectueuses entre Asahara et les nombreuses autorités tibétaines, incluant Khamtrul Rinpoche et Kalu Rinpoché.



Sa Sainteté le dalai-lama pose main dans la main avec le riche bienfaiteur Shoko Asahara qui aurait donné en tout à la cause tibétaine 45 millions de roupies, soit environ 170 millions de Yen ou encore 1,2 millions de dollars selon le journaliste Christopher Hitchens.

Quelques années plus tard, le 20 mars 1995, le même Shoko Asahara, gourou de la secte Aum, et surtout psychopathe ayant l'intention d'anticiper à sa manière la vision apocalyptique de Shambhala, fera gazer au sarin de sa propre initiative les passagers captifs du métro de Tokyo. L'attentat entraîna de nombreuses morts et de très nombreuses intoxications (environ 5500) dans ce qui devait s’avérer l'une des plus grandes catastrophes contemporaines en relation avec une secte.


Le dalaï-lama vient de perdre un ami


par Maxime VIVAS




« Troublants […] les rapports entre le gourou japonais de la secte Aum, Shoko Asahara, sponsor de « la cause tibétaine » et le dalaï-lama (des photos les montrent main dans la main). Or, Shoko Asahara a défrayé la chronique de l’horreur en faisant gazer au sarin des passagers du métro de Tokyo le 20 mars 1995 ».


En 2016, Macron rencontre en France le dalaï-lama et il twitte, extasié : « j’ai vu le visage de la bienveillance ».


Le 25 avril 2018 aux USA, il parle du dalaï-lama aux étudiants de l’université George Washington : « C’est un leader extraordinaire, je le respecte beaucoup ».

Il est juste de dire que l’engouement de Macron pour l’ex-esclavagiste théocratique est largement répandu dans la classe politico-médiatique française. La raison en est un alignement idéologique derrière les USA qui travaillent inlassablement à essayer d’amputer la Chine de sa région autonome tibétaine.

Lors de la recension par LGS en 2012 de mon livre sur le dalaï-lama, un lecteur (qui signe BQ) nous a envoyé ce commentaire dont je fais un copié-collé car il est un condensé puissant :


« Le 13 septembre 1994, à l’approche de ses 60 ans, le 14ème dalaï-lama invita quelques personnes à Londres pour un lunch. Des personnes qui avaient été au Tibet « avant l’arrivée du régime communiste », c.-à -d. avant les années 1950 (...).

Un des invités était Heinrich Harrer, célèbre alpiniste autrichien et nazi confirmé (SA) à partir de 1933, bien avant « l’Anschluss » de l’Autriche par l’Allemagne (1938) (...) Il se rendra à Lhassa où il deviendra le tuteur du jeune 14ème dalaï-lama.

Harrer était également un des hommes de liaison des Etats-Unis pour organiser concrètement en 1959 le départ en exil du 14ème dalaï-lama (...).

Un autre « invité de marque » en 1994 : Bruno Beger. Un nazi un peu plus dérangeant : condamné en 1970 pour assassinat de 86 personnes dans le camp d’Auschwitz (pour une recherche sur les crânes), mais jamais interné. (...) Fin des années 1930, Beger était allé au Tibet avec le zoologue SS Ernst Schäfer pour y mesurer des crânes, dans le cadre d’une recherche ethnologique subsidiée par… Himmler. Il était devenu l’ami du 14ème dalaï-lama.

Mais l’étrange cercle d’amis du 14ème dalaï-lama ne s’arrête pas là.

Dans le désordre :

Carl Gershman : ex-directeur de la NED (New Endorsement [lire : Endowment] for Democracy, USA, cousine germaine de la CIA et sponsor du DL) : a reçu une médaille « Lumière et Vérité » du DL en 2005 ;

Miguel Serrano : ouvertement nazi au Chili : rencontres avec le DL ; entre autres, accueil à l’aéroport de Santiago en 1992 (photos sur le net) ;

Shoko Asahara : gourou japonais (attentat au gaz dans le métro de Tokyo) : plusieurs rencontres. Le DL lui donna des lettres de recommandation destinées au gouvernement japonais, pour favoriser des subsides. Shoko Asahara fait un don important à Dharamsala [ C’est-à-dire au « gouvernement tibétain en exil » installé à Dharamsala. Note de MV].

Pinochet : le DL a au moins pris sa défense contre un jugement d’un tribunal international [En avril 1999, le dalaï-lama a appelé le gouvernement britannique à libérer le dictateur chilien, Augusto Pinochet, arrêté au cours d’une visite en Angleterre. Note de MV] ;

G.W. Bush : lors de la réception de sa médaille d’or par le Congrès américain, le DL appelé G.W. Bush un « grand ami qui a fait beaucoup de choses pour la démocratie et les droits de l’homme… ».

J’ajoute ceci : le 29 avril 2005, le dalaï-lama, parlant à des sénateurs français, a réussi en deux phrases à approuver deux guerres étatsuniennes et à suggérer leur prolongement en Chine : « La politique américaine veut promouvoir la démocratie en Irak et en Afghanistan, par des méthodes parfois controversées. Je dis tant mieux, c’est bienvenu. Mais ce serait encore mieux si la démocratie était promue en Chine ».


Reprendre des moules ?



Shoko Asahara, responsable de l’attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo en 1995, a été exécuté le vendredi 6 juillet 2018. J’ai souvent dit que j’étais hostile à la peine de mort. Cela me distingue en cette circonstance de quelques imitateurs de Pierre Desproges, lequel reprit deux fois des moules en apprenant la mort de Tino Rossi.


Lecture :
« Dalaï lama pas si zen » Maxime Vivas (Editions Max Milo, 2011).

Source :

mardi, juillet 10, 2018

TRADITION BOUDDHIQUE

Tradition universelle, intemporelle et primordiale


Texte rédigé par l’Instructeur de Patrick



Certains bouddhistes affirment qu’il n’est de “traditionnel” en Bouddhisme que dans les “écoles”. Nous considérons comme fausse cette opinion.

Rappelons que “Tradition” a pour racine indo-européenne dô : transmettre la possession de… Cette racine a donné en latin : traditio, action de transmettre, tradere : transmettre, livrer.

Dans l’acceptation moderne, le mot tradition a deux sens, l’un, caractérisant la transmission des éléments des Voies authentiques, l’autre, profane, caractérisant la transmission d’éléments sans articulation métaphysique. C’est à l’honneur de René Guénon d’avoir rétabli le premier sens, effacé par le modernisme, le sens profane ayant prévalu, dans l’oubli du troisième composant de l’homme : l’articulation métaphysique, Prajñâ, en Bouddhisme.

Quelle est la Tradition primordiale dans le Dharma du Bouddha ?

Elle est exprimée par les données suivantes :

1 – Les quatre Excellentes ou Nobles Essentialités

les ârya Satya ; nous abandonnons la traduction commune “Vérité” qui ne rend pas compte du concept exprimé par “AS” : être. Les quatre Essentialités sont indiscutables, irréfutables ; ce ne sont pas des hypothèses, des légendes, ce sont des constatations, soit :

1. L’insatisfaction phénoménale

2. La cause de cette insatisfaction

3. L’annihilation de cette insatisfaction

4. La Voie qui mène à l’extinction de la cause.

2 – La Chaîne des origines interdépendantes

3 – Les éléments qui furent rassemblés sous le titre : 
les 37 “ailes” ou auxiliaires de la Bodhi [mal traduit par Eveil, Bodhi étant féminin].

Tels sont les éléments de la Tradition primordiale, surgis lors de l’Eveil du Bouddha, transmis sans discontinuité et ils forment la base de toutes les écoles, qui sans eux ne seraient pas bouddhistes. C’est cette base même qui permet de reconnaître les données de la Tradition primordiale.

On voit que cette position qui est la nôtre, “réception et transmission” est parfaitement traditionnelle.

Comment se marque la régularité de la transmission ?


1. Par les Refuges [hélas, très mauvaise traduction de “saranam” mais que trouver d’autre dans les langues modernes infirmes ?

2. Par la transmission du code éthique, variable selon la position du disciple.

3. Par la transmission d’une technique de base.

L’ensemble étant validé par “adombrement” de Prajñâ, la Connaissance Transcendante.

Ainsi pourra se manifester Prajñâ, facteur d’articulation métaphysique, d’abord en faculté, indriya, puis en “Force”, bala ; enfin, quand cette Force est suffisante, Prajñâ donne l’Eveil, l’ouverture, Bodhi.

On voit qu’il n’y a pas en ce propos l’idée “d’école”. Qu’entend-on par “école” ? Le mot a pour sens : “ensemble des partisans d’une même doctrine”, “source d’enseignement, de réflexion”. On pourrait donc penser à l’Ecole bouddhique, dans la Tradition primordiale.

En fait, quand on parle “d’écoles bouddhiques”, il s’agit de “greffons” (quelquefois bien étranges !) apparus au cours des temps et poussés sur le tronc de Dharma. Les greffons ont eu pour raison d’être les différentes conformités de la psyché, les unes fortes, capables de s’en tenir à la tradition Primordiale, les autres ayant besoin de soutiens, par exemple le soutien du phénoménal subtil (autre que les dhyâna), des rites, des cérémonies, d’un apparat religieux, des mythes, voire du rappel des imprégnations passées, par exemple pour les européens, l’imprégnation judéo-christo-catholique ; nous en reparlerons.

Le choix est grand, car le Dharma en toute tolérance, accepte, mais “scolastiquement”, les “traditions” des pays où il s’implante, pourvu que les éléments de ces traditions soient en accord, où à peu près, avec le Tradition primordiale.

Il n’est pas dans notre propos d’étudier chaque école. Cette étude serait trop longue et d’ailleurs si nous sommes éclairés sur leur origine, nous n’en connaissons pas toutes les modalités, par exemple : panthéon des Bouddha et des Bodhisattva mythiques, techniques d’origine hindoue ou asiatique, etc…

Il est, pour nous, caractéristique de constater que toutes ces écoles, plus ou moins, se critiquent, chaque école proclamant sa supériorité : les Theravâdin estiment que leur “école” est la plus proche de l’Enseignement du Bouddha, position niée par le Mahâyâna ; à l’intérieur de celui-ci, les écoles s’affrontent et ont des positions curieusement opposées : dévotion extrême ou bien attitude de Lin-Tsi à qui on demande : “Qu’est-ce que le Bouddha ?” et qui répond : “Bâton merdeux !”. Action et réaction président à la formation de certaines écoles.

Réaction du Ch’an contre l’excessive recherche littéraire ; réaction du Mahâyâna contre le “Hinayâna”, école de l’Arhat égoïste (?!), où le laïc est en mauvaise position, aussi le Mahâyâna et d’autres écoles compensent-ils le laïc par l’idéal du Bodhisattva ou par les techniques du Vajrayâna.

Comment pourrions-nous, si nous en avions la moindre envie, “appartenir” (mot très juste) à une école ?


Le Theravâda ? Son canon Pâli n’a pas été dit par le Bouddha qui ne parlait pas le Pâli, langue réservée à l’expression du canon bouddhique. Comment dans ce canon accepter ces histoires fantaisistes ? : la biche donnant naissance à un moine à tête de cerf, pour avoir bu de l’urine mêlée de sperme d’un Bhikkhou ! le ver que les moines allaient manger : “Arrêtez, frères ! Ce ver est la re-naissance d’un Bhikkhou qui aimait trop le fromage ! Et les Jataka, et bien d’autres histoires qu’il nous paraît indécent de mettre dans la bouche d’un homme sage.

Le Mahayana ? Son canon sanskrit prétendument réservé à une élite de haute compréhension (pauvres Theravâdin !) et caché au fond d’un lac à la garde des Nâga, jusqu’à leur réapparition 600 ou 700 après le parinirvâna du Bouddha ?

Le Ch’an ou le Zen ? Il faudrait croire à la légende du Bouddha montrant une fleur, que seul Kasyapa comprend (les autres étaient trop simplets !). “Transmission en dehors des écritures…”

C’est enfoncer une porte ouverte et ceux qui prônent la transmission uniquement par l’écriture sont débiles.

La Nichiren sho shou ? Il faudrait croire que Nichiren est le Bouddha de l’ère Mappa ?

Les “Bonnets rouges” ? Il faudrait croire à cette rencontre mythique de Tilopa avec le Bouddha mythique Vajradhâra ?

Arrêtons-nous là et admettons que nous sommes infirmes par notre incapacité à “croire” ou, pourquoi pas ? “Normaux”.

Mais pourrait-on dire, toutes ces légendes sont des symboles ! des images qui indiquent la Voie ! Nous sommes dans la Voie, par la Tradition primordiale (que certains en doutent, c’est leur droit !), nous n’avons pas besoin de poteaux indicateurs, ni d’un “culte” rendu à ces poteaux indicateurs le long de la Voie.

Certains diront : “Ces fables, ces légendes, ces rites, ces cérémonies sont nécessaires pour compenser le subconscient, l’irrationnel qui existe en tout homme. Mais le rêve aussi ! Est-il cependant conseillé de toujours rêver ? Le subconscient a des degrés d’intensité : les angoissés, les agressifs, les passionnés, aux réactions incontrôlables – combien en avons-nous vu dans notre monastère, pendant les méditations – sont pour nous des “anormalement anormaux”, leurs purulences, leurs âsrava, expulsent un pus abondant qui les empoisonne, les intoxique à un degré parfois extrême. Par contre, et là, référons-nous, encore aux ludions ; ceux dont les âsrava, sans être éteints, ne sont pas à un degré d’irritation “anormal”, nous les appelons “normalement anormaux”, et ceux-là n’ont pas besoin de moyens dionysiaques pour arriver à l’extinction des purulences, les Dhyâna suffisent.

Un autre aspect se décèle aussi dans cette nécessité d’une école, particulièrement en ce qui concerne les écoles Tibétaines. Il est indéniable que par leur mystère, leur apparat religieux, leurs techniques, elles ont exercé, de nos temps, une influence importante sur le monde occidental, car elles sont propres à calmer à la fois la soif d’absolu et l’angoisse, la peur archaïque. Pourtant, René Guénon a dénié aux écoles tibétaines la qualité de bouddhistes. On peut lire dans “Mélanges”, à propos d’une mission dans l’Asie centrale : “La réalité est que le Bouddhisme n’a jamais eu dans ces régions qu’une influence toute superficielle et au Tibet même, on aurait peine à en retrouver quelques traces malheureusement pour ceux qui, maintenant encore, viendraient en faire le centre de la religion bouddhique”. Nous n’irons pas à cette extrémité, René Guénon a écrit ce texte avant sa rencontre avec Coomaraswamy [personnage bien curieux qui traduit “Tathâgata” par ‘Trouveur de Vérité !”]. Le Dharma du Bouddha, via negativa par excellence, dans son état primordial a été pour René Guénon une pierre d’achoppement. On peut le voir à son enthousiasme pour le Roi du Monde, l’Agartha, les “Maîtres inconnus”… etc …

Ces voies orientales quand elles sont exprimées par des Occidentaux dévots font penser à une nostalgie due à l’imprégnation judéo-christo-catholique, pendant des siècles ; les “wangs” sont appelés des “initiations” ; on parle “d’influences spirituelles” alors que cette notion est étrangère au Bouddhisme car en celui-ci rien qui rappelle un “spir” ; on parle de bénédictions, on donne à certains moines le titre de “Sa sainteté”, typiquement catholique ; mitres, chasubles, trônes, instruments du culte, musique, chants psalmodiés dans les langues “sacrées” [et pourtant quand on psalmodie le Vinaya, la traduction donne pour certains versets : “C’est une faute de stocker de la nourriture dans ses bajoues, …C’est une faute de pisser debout”] qui semblent bien être des emprunts aux religions occidentales. Cet enchantement des dévots est visible, nous gardons dans notre souvenir l’attitude d’une dame recevant un cordon rouge et trois pilules, de la même façon qu’elle eût reçu l’hostie. Il en est de même de l’Amidisme. Ceux qui croient au vœu du Bouddha Amithaba n’ont-ils pas la nostalgie d’un Paradis (paradesha = entrée) ? A noter qu’un représentant actuel de cette école est un ancien Chanoine. Certains, trouvent là leurs délices. Pour nous, nous partageons la conviction de ce Rimpoché, tulkou (spécialité tibétaine), vivant en France depuis longtemps, solitaire, étudiant et méditant ; quand nous lui avons posé la question : “Pourquoi n’enseignez-vous pas la Voie tibétaine ?”, il nous a répondu : “Parce que les Voies tibétaines conviennent pour les Tibétains, pas pour les Français”.

Voilà ce que nous avons voulu préciser, non pas pour répondre à certaines attaques – elles nous laissent indifférent – mais bien pour rappeler la Tradition primordiale, la présenter à ceux qui sont surpris, amusés, repoussés, par certains “greffons” ethniques.

On aurait tort de considérer cette étude comme une attaque contre les écoles, elles entrent pour nous dans la catégorie des “upâya”, les moyens habiles, les approches.

Souvenons-nous de l’image donnée dans le Saddharma Pundarika Sûtra, aux enfants de la maison en feu ; on présente des jouets divers pour les en faire sortir. Chacun peut y trouver ce qui lui convient. Nous n’hésitons pas d’ailleurs à emprunter aux diverses écoles les éléments qui nous semblent en accord avec la tradition primordiale. Quoi de plus illuminant que le Hrdaya Sûtra ? De plus précieux que les Mantra ? Jambes croisées, corps droit, l’attention établie devant soi, n’est-ce pas l’attitude sur laquelle l’école Soto Zen insiste ? (Probablement en réaction contre la position du fœtus remplaçant, dans certaines écoles, celle du Lotus !). Et les charmantes anecdotes du Ch’an ou du Zen ne sont-elles pas éclairantes ?

Toutefois ce que nous condamnons, suivant en cela René Guénon, c’est le syncrétisme :


Yogzen, Zen chrétien, Bouddhisme franc-maçon, etc … un pied sur une voie, un pied sur l’autre, c’est l’écartèlement, la chute ou la folie.

Pour nous, le seul garde-fou est de s’en tenir à la Tradition primordiale, sans exclure une compréhension de “sympathie” pour toutes les écoles.

lundi, juillet 09, 2018

Faites l'amour, pas du flouze !

Que penserait Charles Fourier de la blague d'Attali ? 


Aujourd'hui, comme le redoutait Charles Fourier, la France est devenue une vaste synagogue vouée à Mammon et à l'usure.

"On ne saurait croire quelle quantité d’usuriers contient aujourd’hui la France. On a commencé à s’en apercevoir sur les bords du Rhin, où les juifs ont envahi par l’usure une grande partie des propriétés (…) Il est heureux dans une telle conjoncture que les juifs ne soient pas encore bien répandus en France, car cette nation spécialement adonnée à l’usure, aurait déjà envahi la plupart des propriétés et l’influence qui leur est attachée ; la France ne serait plus qu’une vaste synagogue, car si les juifs tenaient seulement le quart des propriétés, ils auraient la plus grande influence, à cause de leur ligue secrète et indissoluble." (Charles Fourier)

Charles Fourier 
(1772-1837)

"Utopiste par excellence, Charles Fourier est un homme à multiples visages. Psychologue, il élabore une théorie des passions amoureuses, qui choqua tant ses contemporains qu'elle ne fut publiée qu'en 1967, plus d'un siècle après sa mort. Critique de la société, il imagine une communauté modèle dont il s'ingénie à détailler tous les aspects, planifiant même la couleur des uniformes ou la forme des meubles d'enfants. Visionnaire enfin, il prévoit une époque où les oranges mûriront à Varsovie et où l'on pourra transformer l'eau de mer en limonade... Non sans amertume sans doute, il demande aux romanciers qui critiquent ses écrits : Ferez-vous jamais un roman qui vaille le quart du mien ? "On a souvent qualifié d'insensées certaines spéculations du célèbre autodidacte de Franche-Comté. Et si la "folie" de Fourier n'était qu'une autre facette de son optimisme radical ? Convaincu que les hommes sont capables de changer la société et que nos seules limites sont celles de nos désirs, il élabore une explication complète de l'univers, où s'inscrit un curieux système cosmogonique, et n'aura de cesse que sa vision idéale de la société devienne réalité. Fourier a été présenté tour à tour comme un précurseur de Marx, de Freud ou du surréalisme, sans que l'on s'intéresse à la genèse de ses idées." 

Dans "Fourier : Le visionnaire et son monde", une biographie exhaustive et colorée, Jonathan Beecher montre que toute la doctrine de Fourier s'est forgée en réaction contre la Révolution française et qu'elle est née du désir de recréer un ordre dans un monde ébranlé jusque dans ses fondements. Ainsi apparaît, au-delà de ses naïvetés et de ses outrances, un système cohérent, dont la modernité n'a pas fini de nous inspirer, qu'il s'agisse de son programme d'éducation, ou de sa conception du travail, où Fourier voyait un exutoire vital de la personnalité."

Dans "Le nouveau monde amoureux", Charles Fourier analyse la société de son temps, critiquant sévèrement le mariage monogame et l’asservissement des femmes. Il élabore un autre modèle théorique et politique de société, l’Harmonie, fondée sur la disparition du mariage monogame, la multiplication systématique des relations amoureuses de toutes natures, et une égalité absolue entre les sexes.

Dans "Le nouveau monde industriel et sociétaire", Fourier résume l’ensemble de sa doctrine : c’est une critique systématique de la civilisation et de ses déviations intrinsèques (individualisme, exploitation mondiale des ressources au profit des plus puissants, capitalisme libéral fondé sur la loi du plus fort et des parasites) et le projet possible d’une autre société déterminée par le principe de l’association mutuelle, régie non plus par des contraintes et des répressions mais selon le vrai moteur (le seul réel) de l’attraction passionnée (le principe de la motivation).

Charles Fourier dénonçait la "spoliation du corps social par la banqueroute", pratique bien connue de la secte d'Attali.

"(...) les civilisés n'ont jamais commis tant d'inepties politiques, que depuis qu'ils ont donné dans l'esprit mercantile, dans ces systèmes qui prétendent que toute entreprise des marchands ne peut que tourner au bien général, et qu'il faut laisser aux marchands une pleine liberté, sans exiger aucune garantie sur le résultat de leurs opérations."

Le juif Iscariote, écrit Fourier, arrive en France avec 100.000 livres de capitaux, qu'il a gagnés dans sa première banqueroute : il s'établit marchand dans une ville où il a pour rivales six maisons accréditées et considérées. Pour leur enlever la vogue, Iscariote débute par donner toutes ses denrées au prix coûtant ; c'est un moyen sûr d'attirer la foule : bientôt les rivaux d'Iscariote jettent les hauts cris ; celui-ci sourit de leurs plaintes, et continue de plus belle à donner les denrées au prix coûtant.

Alors le peuple chante merveille : vive la concurrence, vivent les Juifs, la philosophie et la fraternité ; toutes les denrées ont baissé de prix depuis l'arrivée d'Iscariote ; et le public dit aux maisons rivales : « C'est vous , messieurs, qui êtes les véritables juifs et qui voulez trop gagner : Iscariote seul est un honnête homme, il se contente d'un bénéfice modique, parce qu'il n'a pas un ménage aussi splendide que les vôtres ». Vainement les anciens commerçants représentent-ils qu'Iscariote est un fripon déguisé, qui fera tôt ou tard banqueroute ; le public les accuse de jalousie et de calomnie, et court de plus en plus chez l'Israélite.

Voici le calcul de ce larron : En vendant au prix coûtant, il ne fait d'autre perte que celle de l'intérêt de ses fonds, soit 10,000 livres par an, mais il se forme un débouché considérable, il se fait dans les ports une renommée de gros consommateur, et il obtient un grand crédit pour peu qu'il soit exact dans ses payements. Ce manège continue pendant 2 ans, au bout desquels Iscariote n'a rien gagné , tout en vendant énormément. Sa manœuvre n'est point divulguée, parce que les Juifs n'ont chez eux que des employés Juifs, gens qui sont ennemis secrets de toutes nations, et ne décèlent jamais une friponnerie préméditée par quelqu'un d'entr'eux.

Quand tout est prêt pour le dénouement, Iscariote use de tout son crédit, donne d'amples commissions dans tous les ports, pour la somme de 500 à 600 mille livres , achetés à terme. Il dirige ses denrées sur le pays étranger et vend à vil prix ce qui se trouve dans ses magasins. Enfin, quand il a fait argent de tout, l'honnête Iscariote disparaît avec son portefeuille, et retourne en Allemagne où il a acheminé ses denrées achetées à crédit. Il les réalise promptement, et se trouve au sortir de France quatre fois plus riche qu'il n'était en y entrant ; il est possesseur de 400 mille livres, et s'en va à Livourne, à Londres préparer une troisième banqueroute.

C'est alors que le voile tombe et qu'on revient au bon sens, dans la ville où il a fait le coup. On reconnaît le danger d'admettre au commerce les juifs, les vagabonds qui ne tiennent à rien ; mais cette banqueroute d'Iscariote n'est que le premier acte de la farce ; suivons les résultats ; voyons le feu de file.

Il y avait six maisons rivales de l'Israélite : nommons-les A , B , C, D , E , F.

A était depuis longtemps gêné, il se soutenait sans fortune et sur sa bonne renommée ; mais l'arrivée d'Iscariote lui ayant enlevé toute sa consommation, il n'a pu fournir qu'un an de lutte, après quoi il a perdu courage, et ne concevant rien à ces nouveaux systèmes philosophiques qui protègent les vagabonds, A se voit forcé à plier devant la tactique d'Iscariote et à faire banqueroute.

B a soutenu plus longtemps le choc : il prévoyait de loin la friponnerie d'Iscariote et il attendait que cet orage fut passé pour rétablir sa consommation enlevée par le fourbe Israélite : mais dans l'intervalle, B éprouve une forte banqueroute au dehors, c'en est assez pour accélérer sa chute : il croyait pouvoir tenir 2 ans, et au bout de 5 mois il est forcé à faire banqueroute.

C était en société avec une maison du dehors qui se trouve ruinée par un autre Iscariote, (car s'en établit dans toutes les villes.). C est entraîné par la chute de son associé, et après avoir fait pendant 18 mois des sacrifices pour soutenir la concurrence du voleur hébraïque, C se voit forcé à faire banqueroute.

D avait une probité plus apparente que réelle. Il lui reste des moyens de se soutenir, malgré qu'il souffre depuis 20 mois de la concurrence du Juif; mais irrité par les pertes qu'il éprouve, il se laisse aller au vice dont tout lui donne l'exemple ; il observe que trois de ses confrères ont ouvert la marche, et que lui quatrième, passera dans le nombre , en prétextant des malheurs fictifs ou réels; d'après cela, D ennuyé d'une lutte de 20 mois contre Iscariote, ne voit rien de plus prudent que de faire banqueroute.

E avait prêté de fortes sommes à ses quatre confrères qui viennent de faillir. Il les croyait très solvables, et véritablement ils l'étaient avant que la manœuvre d'Iscariote leur eut enlevé leur industrie. E se trouve au dépourvu par la faillite de ces quatre maisons ; en outre il n'a plus de consommation, tout le public court chez Iscariote qui vend à prix coûtant. E voit ses moyens anéantis, son crédit altéré ; on le presse, et ne pouvant plus satisfaire à ses engagements, il finit par faire banqueroute.

F sans manquer de moyens se trouve décrédité dans tous les ports de mer, par la faillite des cinq précédents ; leur exemple fait soupçonner que F ne tardera pas à imiter ses confrères ; d'ailleurs quelques-uns d'entr'eux qui ont terminé l'accommodement, vendent à très vil prix pour faire face aux premières échéances de leur contrat. Voulant accélérer leur vente, ils perdent un dixième, et gagnent pourtant quatre dixièmes, puisqu'ils ont accommodé à moitié de perte. F se trouve écrasé par cette circonstance et réduit à faire, comme tous ses confrères, banqueroute.

C'est ainsi que l'établissement d'un vagabond ou d'un juif suffit pour désorganiser en entier le corps de marchands d'une grande ville, et entraîner les plus honnêtes gens dans le crime ; car toute banqueroute est plus ou moins criminelle, quoique fardée de prétextes spécieux comme ceux dont j'ai coloré ces six banqueroutes ; et dans tous ces prétextes il n'y a presque rien de vrai : le fin mot est que, chacun saisit habilement les occasions d'exercer un larcin qui demeure impuni. Si à la banqueroute on ajoute l'agiotage et tant d'autres infamies qui sont le fruit des théories philosophiques, on se rangera facilement à l'opinion que j'ai précédemment émise ; c'est que les civilisés n'ont jamais commis tant d'inepties politiques, que depuis qu'ils ont donné dans l'esprit mercantile, dans ces systèmes qui prétendent que toute entreprise des marchands ne peut que tourner au bien général, et qu'il faut laisser aux marchands une pleine liberté, sans exiger aucune garantie sur le résultat de leurs opérations.

Charles FOURIER, Théorie des quatre mouvements et des destinées générales.



La vallée des valeurs secrètes

La société actuelle est obnubilée par la réussite, l’argent et le pouvoir. Des objectifs de vie qui tendent à éloigner de la réalité du monde. Dans l’optique d’attirer l’attention sur ce qui est essentiel, un artiste de rue transforme des ruines en œuvre d’art. Les résultats sont épatants.


DES DÉCOMBRES RETROUVENT UNE NOUVELLE VIE GRÂCE À UN MAÎTRE DE LA PEINTURE

Tous les génies ne demandent pas à être célèbres, mais leurs travaux méritent qu’on s’y attarde. C’est le cas de Thrashbird, un artiste de rue dont les créations sont fantastiques.

En effet, il a décidé de redonner vie à des vieux blocs de béton en transformant des ruines en œuvre d’art. Un projet intitulé “thrashbird’s valley of secret values“ ou “ la vallée des valeurs secrètes de thrashbird“.

Thrashbird a commencé ce projet artistique en 2014, dans l’Oregon. Pour ce faire, il a cherché un endroit à l’abandon dans lequel il pourrait laisser libre cours à son imagination. Une recherche qui lui a permis de trouver “ un labyrinthe de monolithes géants“. Ce dernier est devenu le site dans lequel son projet trouva vie.

En fait, l’artiste voit dans les débris des immeubles à l’abandon une beauté qui s’effrite à travers le temps. Il s’agit là d’une sorte de métaphore décrivant la société de consommation toujours en quête de nouveauté.

À l’exemple de ce sac à main Chanel dont les lanières sont soigneusement imitées avec des pneus en or reliés par des cordes. Une image symbolisant le gaspillage et la pollution sans fin de l’homme.





DES CRÉATIONS QUI POUSSENT AUSSI À LA RÉFLEXION

Il faut savoir que, cet adepte de la peinture à la chaux est un représentant de l’agence artistique JM art management. En outre, Thrashbird n’est en fait qu’un simple pseudonyme, il travaille surtout en incognito.

Cette façon de travailler est donc un moyen pour l’artiste de montrer sa vision du monde. Mais c’est aussi sa manière d’exprimer sa propre lutte personnelle entre “ego“ et “grandeur“. Une bataille visible par rapport à la taille du projet.

D’autre part, même si ce sculpteur fait usage d’un nom empreint pour signer ses productions, il utilise un clone. Ce dernier est surtout visible par terre, pour faire un clin d’œil aux piétons plongés dans leur portable.

Ainsi, Thrashbird, artiste innovant dans les créations, pousse à la réflexion sur la société de consommation...

Ambre Leclerc


SOURCE


Note de René Guénon sur l'artifex

L’artifex, pour les anciens, c’est, indifféremment, l’homme qui exerce un art ou un métier ; mais ce n’est, à vrai dire, ni l’artiste ni l’artisan au sens que ces mots ont aujourd’hui (et encore celui d’« artisan » tend-il de plus en plus à disparaître du langage contemporain) ; c’est quelque chose de plus que l’un et que l’autre, parce que, originairement tout au moins, son activité est rattachée à des principes d’un ordre beaucoup plus profond. Si les métiers comprenaient ainsi en quelque manière les arts proprement dits, qui ne s’en distinguaient par aucun caractère essentiel, c’est donc qu’ils étaient de nature véritablement qualitative, car personne ne saurait se refuser à reconnaître une telle nature à l’art, par définition en quelque sorte ; seulement, à cause de cela même, les modernes, dans la conception diminuée qu’ils se font de l’art, le relèguent dans une sorte de domaine fermé, qui n’a plus aucun rapport avec le reste de l’activité humaine, c’est-à-dire avec tout ce qu’ils regardent comme constituant le « réel », au sens très grossier que ce terme a pour eux ; et ils vont même jusqu’à qualifier volontiers cet art, ainsi dépouillé de toute portée pratique, d’« activité de luxe », expression qui est bien vraiment caractéristique de ce qu’on pourrait, sans aucune exagération, appeler la « sottise » de notre époque. 

dimanche, juillet 08, 2018

Combien de musulmans en France ?

L'ISLAM CONTRE-INITIATIQUE se répand
"(...) tout le monde sait que la Saoudie finance, larga manu, non seulement le terrorisme international dit islamiste, mais aussi la formation massive d’imams propageant la doctrine wahhabite qui prône une interprétation erronée de l’islam, sachant que cette doctrine découle en droite ligne de l’origine sabbataïste de ses concepteurs et promoteurs." Le Libre Penseur



La population musulmane de France compterait 15 à 17 millions de personnes, mais on ne connaît pas le nombre exact à cause de la loi interdisant la collecte officielle de données sur l'origine ethnique.

A ces 15 à 17 millions de personnes, il faut ajouter la population musulmane ayant immigré en France depuis l'Afrique du Nord dans les années 1960 et au début des années 1970. Il y en a plusieurs millions - personne ne sait combien précisément. Les démographes ne considèrent plus leurs petits-enfants et arrière-petits-fils comme des musulmans. Ces musulmans entrent dans les statistiques en tant que citoyens français, nés de parents français. Ils sont musulmans, mais ne tombent pas dans le champ de la statistique.

En 2015, selon une étude de l'INSEE, 42% des 7,3 millions d'enfants nés en France de parents immigrés ont des racines africaines, principalement en Afrique du Nord. Ils venaient d'Algérie (15%), du Maroc (11%), de Tunisie (5%) et des pays du sud du Sahara (11%). Bien que l'étude ne précise pas, mais, apparemment, la grande majorité serait musulmane.

Les enfants des familles de migrants turcs, représentent 4% des 7,3 millions de personnes. Ces personnes sont classées comme Asiatiques ; elles ne sont pas incluses dans les groupes africains et musulmans. La plupart de ceux qui ont des racines turques sont aussi supposément musulmans.




Été 2018

Au bord de l'eau, le musulman doit porter un maillot de bain spécial (le rajoul) qui couvre la partie du corps à dissimuler obligatoirement (l'awra) qui va du nombril au bas des genoux. Pour cacher l'awra de la musulmane, il faut un burkini qui laisse apparaître seulement le visage, les mains et les pieds.


samedi, juillet 07, 2018

La blague du nucléaire, ce ne sont que des mensonges !

Il mange de l’uranium, enflamme du plutonium dans sa main, a bu et nagé dans l’eau usée d’un réacteur nucléaire !

Matt Groening, le créateur de la famille Simpson en 1986, a-t-il fait de son héros Homer Simpson un grand consommateur d'uranium en se référant à Galen Windsor ?


D'après BEFORE IT'S NEWS :

Galen Windsor est un ingénieur nucléaire qui a réveillé les gens au sujet des mensonges que l’on nous a racontés au sujet de l’énergie nucléaire et de la radioactivité. Il l’a fait dans les années 80 avant qu’il n’y ait un internet, alors pourquoi pas autant de gens à ce sujet. Stew Webb a rencontré Galen alors qu’il allait faire une conférence sur la vérité. Stew dit que Galen est 100% légitime et correct et lui a montré comment manipuler l’uranium et le plutonium en toute sécurité. Cette conférence va vous époustoufler ! Tout ce qu’on nous a dit sur l’énergie nucléaire et les radiations est un mensonge. Ce n’est pas une grande surprise puisqu’ils mentent sur tout !

Il mange de l’uranium, enflamme du plutonium dans sa main, a bu et nagé dans l’eau usée d’un réacteur nucléaire !

Galen manipule des substances radioactives pendant la conférence et mange même de l’uranium ! Il joue avec du plutonium et l’enflamme dans sa main ! Il dit que la raison pour laquelle les substances radioactives comme l’oxyde d’uranium ne peuvent pas vous nuire, c’est qu’elles ne sont pas solubles. Elles ne peuvent pas être décomposées par les acides de votre corps, alors elles traversent tout simplement le corps. Ils ne vous le diront jamais, bien sûr. Bien que je ne mangerais pas de l’uranium tous les soirs, cette conférence devrait apaiser toutes vos inquiétudes en ce qui concerne le nucléaire. Si cet homme peut manger de l’uranium, boire l’eau d’un réacteur, nager dans la piscine de refroidissement et travailler toute sa vie dans l’industrie nucléaire sans aucun problème de santé, je ne pense pas que nous devrions beaucoup nous inquiéter !

Galen a découvert que les normes de rayonnement du gouvernement étaient 1 million de fois plus basses que ce à quoi il était exposé pendant les premiers jours des réacteurs nucléaires avant même qu’ils n’aient des détecteurs de radiation ! Il affirme que vous pouvez être exposé à 60 Roentgens (R) par heure et que vos cellules ne seront pas endommagées parce qu’elles s’auto-réparent. Elles ne mutent pas comme on nous l’a dit. Ils ont fixé les limites de radiation des millions de fois plus bas que ce à quoi il a été exposé pendant des décennies ! Il dit qu’une grande raison est d’effrayer les gens à propos de tout le combustible nucléaire qui traîne et qui pourrait être facilement volé si les gens se rendaient compte qu’il n’est pas dangereux ! Un de ses propres patrons lui a même dit qu’ils ne voulaient pas que les gens volent le combustible nucléaire ! Pour prouver son point de vue sur les radiations, il a nagé dans une piscine de refroidissement avec de l’eau usée et a bu l’eau de celle-ci en utilisant une bouteille en plastique qu’il gardait sur son bureau ! C’est de la folie !

Essentiellement, il dit que nous devrions tous avoir accès à l’électricité dans nos foyers pour à peine 20 euros par mois maximum. Il dit qu’il y a tellement de combustible nucléaire déjà traité et que l’exploitation des centrales nucléaires est bon marché en excluant les règlements ridicules, qu’elles ne valent pas la peine que l’on prenne des précautions de sécurité ! Ils veulent faire payer des milliards aux consommateurs en enterrant du “carburant” alors que ce n’est pas du tout nécessaire ! C’est une arnaque pour que les gens gagnent de l’argent et que le consommateur le mange comme toujours !

Une autre pépite est que l’État profond a donné tous nos secrets nucléaires directement à la Russie et les a expédiés par avion ! Il dit que la disparition de Three Mile Island était une escroquerie totale. Ils ont fait un livre à ce sujet avant l’événement et l’île n’a pas fondu du tout ! Il dit que toute l’usine aurait pu fonctionner à nouveau en 6 semaines sans problème ! Il s’agissait d’un événement planifié pour laver le cerveau des gens au sujet des radiations nucléaires afin d’empêcher le vol de leur précieux combustible, car il y a tellement d’uranium sans surveillance dans les centrales.


Vidéo en anglais

La vidéo en Français du N.O.M.


Traduction : Le Nouvel Ordre Mondial



A-t-on utilisé Galen Windsor pour essayer de dissiper les dangers de l'énergie nucléaire ?


dimanche, juillet 01, 2018

Une certaine idée de la France et de la fonction présidentielle


 Africanisation du pays et ambiguïté du genre


Pour Philippe de Villiers, "Macron a perdu sa sacralité"… après la fête de la musique à l’Elysée

Par Louis Hausalter



Il nous avait habitués à afficher sa proximité avec Emmanuel Macron. Mais Philippe de Villiers ne s'est pas remis de la fête de la musique électro à l'Elysée...

Emmanuel Macron ? « S’il avait une soirée à perdre, il préférerait la passer avec moi plutôt qu'avec Christophe Castaner », fanfaronnait Philippe de Villiers sur BFMTV en avril. Mais il se trouve que le chef de l’Etat aime aussi passer ses soirées avec des DJ électro, comme il l’a montré en leur ouvrant les portes de l’Elysée pour la fête de la musique, le 21 juin… Et cela, ce n’est pas du tout du goût de Villiers, qui n’a pas digéré la photo d’Emmanuel et Brigitte Macron entourés du DJ Kiddy Smile et de ses danseurs, ainsi que leur démonstration enflammée de voguing - mouvement issu de la communauté LGBT noire et latino aux Etats-Unis - sur le perron du palais présidentiel. « C’est une insulte au cœur de la France ! », a rageusement tweeté Philippe de Villiers.

Il est vrai qu’on est assez loin du Puy du Fou, de ses courses de chars et de ses duels chevaleresques, auxquels Macron avait assisté au côté de Villiers en 2016, lorsqu’il était encore ministre de l’Economie… Alors l’ex-candidat à la présidentielle, qui a loué à plusieurs reprises le chef de l’Etat pour avoir restauré « la symbolique régalienne », « ne comprend pas ». « Je suis un peu perdu. Qu’est-ce qui correspond à ce qu’il pense ? », s’interroge Villiers. La fin tragique d’une idylle ?



Un extrait du livre de Philippe de Villiers, "Le moment est venu de dire ce que j'ai vu", sur Poutine : ICI

samedi, juin 30, 2018

La panthéonisation de Simone Veil

serait-elle une cérémonie rendue à Baal ?




« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. »

Simone Veil




Simone Veil, décède le vendredi 30 juin 2017. Elle entrera au Panthéon le 1er juillet 2018 pour avoir obtenu, dit-on, le "droit à l'avortement". Or Simone Veil n'a jamais défendu de droit à l'avortement. 

Les politiciens ont-ils modifié l'esprit de la loi Veil afin d'offrir un gigantesque holocauste aux forces des ténèbres ? Forces qui sont, n'en doutons pas, au cœur des loges occultes où l'on coopte les valets de la république.

Le nombre d'IVG dépasse les 200 000 par an

Simone Veil était opposée à la banalisation de l’avortement dont elle considérait qu'il "restera toujours un drame" et précisa au sujet de sa loi que "si elle n'interdit plus, elle ne crée aucun droit à l'avortement".

Le droit d’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) a été renforcé, en 2014, par la suppression de la condition de détresse, prévue initialement dans la loi du 17 janvier 1975. Le délai de réflexion de sept jours entre les deux premières consultations a également été supprimé... 

 La loi Veil fut définitivement enterrée sous François Hollande


"Le 26 novembre 2014, écrit Pascal Borie, l'Assemblée Nationale votait une "résolution réaffirmant le droit fondamental à l'interruption volontaire de grossesse en France et en Europe". Adopté à l'unanimité moins sept voix, ce texte symbolique prétendait célébrer solennellement les 40 ans de l'adoption de la loi Veil de 1974. Le Monde titrait "Le droit à l'avortement a 40 ans", Libération "La bataille de Simone Veil pour le droit à l'avortement" et Madame Figaro "Le droit à l'avortement menacé en Europe"...

Problème : la malheureuse Simone Veil n'étant plus en âge de le faire, personne ou presque n'a fait remarquer qu'il s'agissait au contraire d'enterrer définitivement sa loi, et que tous ces titres relevaient d'un révisionnisme éhonté. A l'occasion de son propre discours devant l'Assemblée le 26 novembre 1974, celle qui était à l'époque ministre de la Santé avait exposé on ne peut plus clairement l'esprit de sa loi : "Si elle n'interdit plus, elle ne crée aucun droit à l'avortement."

Le Monde, Libération ou Madame Figaro ont donc tout faux: Aucun droit à l'avortement n'a jamais été proclamé en France. Pas plus qu'en Europe, puisque la Commission de Strasbourg réaffirmait à l'inverse le 10 décembre dernier (2014) que l'IVG ne saurait être un "droit". En 1974 déjà, Simone Veil affirmait la nécessité de ne pas confondre l'avortement, "que la société tolère mais qu'elle ne saurait ni prendre en charge ni encourager", avec la contraception.

Son discours était limpide: "L'avortement doit rester l'exception, l'ultime recours pour des situations sans issue." Et sa loi ne devait s'appliquer que pour une durée limitée à cinq ans, le temps de trouver de meilleures solutions. Concernant la génération politique de ses successeurs, la ministre de la Santé déclarait: "Sachons lui faire confiance pour conserver à la vie sa valeur suprême." Elle ne doutait pas qu'ils agiraient de façon responsable.

En attendant, la loi Veil "interdit l'incitation à l'avortement par quelque moyen que ce soit car cette incitation reste inadmissible". Et ce, pour une raison évidente: "C'est toujours un drame et cela restera toujours un drame. C'est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s'il admet la possibilité d'une interruption de grossesse, c'est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme." Ainsi parlait madame Veil il y a 40 ans.

"Qui est pour l'avortement ? Personne. Il faudrait être fou pour être favorable à l'avortement", écrivait quant à lui Pier Paolo Pasolini dans ses Lettres luthériennes. "Eh bien moi, ajoutait-il, je me suis prononcé contre l'avortement et pour sa légalisation". Exactement comme Simone Veil, lorsqu'elle confiait: "Personne ne peut éprouver une satisfaction profonde à défendre un tel texte." Car enfin: "Personne n'a jamais contesté, et le ministre de la Santé moins que quiconque, que l'avortement soit un échec quand il n'est pas un drame."

Alors qu'elle jugeait inconcevable d'en tirer une quelconque fierté, c'est lui faire la pire injure aujourd'hui que de falsifier ainsi le sens de la loi qui porte son nom, pour la travestir en un "droit fondamental" aberrant: celui de recourir encore et encore à ce qu'elle a toujours considéré comme une tragédie, et de prolonger indéfiniment ce qu'elle espérait n'être qu'une solution d'exception, faute de mieux. Non seulement madame Veil n'a pas mérité ça, mais elle aurait mérité qu'un peu plus de sept voix défendent son réel combat."




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La cérémonie du 1er Juillet, évoquant l'holocauste des anges (l'avortement est faiseur d'anges, disait-on), est précédée d'un hommage au Mémorial de la Shoah (l'holocauste des juifs), dont l'exploitation a permis à la Cabale d'affirmer sa domination mondiale.

Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...