mercredi, août 01, 2018

La Flottille de la Liberté une fois de plus interceptée par Israël : l’inacceptable blocus de Gaza !

Contrairement aux médias français, l'intellectuel juif Yeshayahou Leibowitz dénonçait le comportement nazi des sionistes et leur recours à la torture en toute impunité !


Dimanche 29 juillet, la marine israélienne a commis l’acte de piraterie dont elle est coutumière depuis maintenant 10 ans : une intervention en eaux internationales pour intercepter la Flottille de la Liberté et s’en prendre à son équipage.

L’Awda, le navire amiral de la flottille partie cette année de Suède et de Norvège, a été intercepté par la marine israélienne et détourné vers le port israélien d’Ashdod. Son équipage et ses passagers ont été arrêtés et sont actuellement détenus en Israël.

L’Awda apportait une cargaison de médicaments dont la Bande de Gaza manque cruellement, et devait lui-même être remis en cadeau aux pêcheurs palestiniens de Gaza.

Rien, absolument rien, qui puisse porter atteinte à la « sécurité d’Israël » au nom de laquelle tant de crimes sont commis ! Mais ses 22 passagers et membres d’équipage, de 16 nationalités différentes dont la militante française Sarah Katz, apportaient un message bien plus dangereux pour la politique israélienne : la solidarité et l’espoir. Un espoir qu’Israël cherche méticuleusement à tuer, jour après jour, en continuant à réprimer dans le sang les Marches du retour et en étranglant chaque jour un peu plus la Bande de Gaza.


Source




Inquiétudes à propos des militants de la Flottille de la liberté "battus, traînés, emprisonnés"

BETHLEHEM (Ma'an) - Le Comité national pour briser le siège de Gaza a exprimé sa préoccupation pour la sécurité des militants de la solidarité internationale qui étaient à bord de l'Awda quand il a été attaqué par Israël dans les eaux internationales.

Le Comité national a confirmé que Swee Chai Ang (69 ans), auteure et chirurgienne orthopédique, a été blessée à la suite de l'agression.


Électrocutés et frappés par des soldats masqués


Des sources ont également confirmé que plusieurs militants ont été battus par les forces israéliennes avant d'être traînés hors du navire pour être détenus.

En 2010, l'un des navires de la Flottille de la liberté fut violemment attaqué par les forces navales israéliennes dans les eaux internationales, tuant 10 militants pro-palestiniens et blessant des dizaines d'autres militants pacifiques.



“Israeli Government Shame On You!”


La marche de manifestation contre l'existence d'Israël de jeunes élèves d'une école juive (mais antisioniste) de Brooklyn (New York).

Des juifs religieux sont profondément antisionistes et condamnent au nom de leur foi en Dieu la création d’un Etat juif. Ils s'élèvent contre les pratiques "génocidaires" de leurs coreligionnaires.



dimanche, juillet 29, 2018

L'opération de normalisation mentale de la république maçonnique

SECTES ET CHASSEURS DE SECTES


Dans cette vidéo, Joël Labruyère, leader du Clan des Brigandes et fondateur de l'Omnium des libertés (une association qui s’est donné pour but la défense des individus victimes de discrimination en raison de leurs choix spirituels), évoque, entre autres sujets, le "suicide" des adeptes de l'Ordre du Temple Solaire (OTS). En réalité, "il n'y a jamais eu de suicide collectif, mais des assassinats politiques commandés au plus haut niveau de l'État", affirme Christian Cotten, membre de l'Omnium des libertés.

"La diabolisation des "sectes", écrit Christian Cotten, qui se traduit notamment par la publication de rapports parlementaires successifs en complète violation avec la Déclaration de Sauvegarde des Droits de l'Homme, entraîne des actes discriminatoires et diffamants dont sont victimes plus de deux cents associations le plus souvent bien naïves et innocentes et plusieurs milliers de citoyens français ; cette diabolisation est consciemment et volontairement mise en œuvre par des réseaux occultes organisés par quelques dirigeants de certaines loges maçonniques et ordres templiers, dans le but précisément de cacher par tous les moyens possibles leur propres pratiques mafieuses et criminelles.

Il est de notoriété publique aujourd'hui en France que les membres des sociétés ésotériques, templières, rosicruciennes, maçonniques ou autres appliquent comme critère supérieur à tout autre la solidarité entre leurs membres. Ce très beau principe universel de solidarité entre les hommes est dans la réalité totalement dévoyé par les élites de certaines organisations qui se servent de ce principe pour couvrir les malversations et crimes les uns des autres, au mépris le plus absolu des lois ordinaires qui fondent l'État de Droit et tout en trompant leurs "adhérents de base" sur la réalité du fonctionnement de ces groupes mafieux qui détournent des traditions philosophiques à leur profit. 


Ainsi, l'ensemble de la classe politique française actuelle est à ce jour entièrement gangrenée par des réseaux occultes de membres de sociétés ésotériques qui gèrent les trois pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire comme un seul, en faisant passer leurs intérêts claniques avant ceux de l'Etat de Droit.

Cette réalité, admise à ce jour par un nombre chaque jour plus important de sociologues, de juristes, de journalistes honnêtes et indépendants et d'observateurs de la vie politique transforme l'État Français en État mafieux qui échappe à tout contrôle démocratique, puisque la justice est inféodée au pouvoir exécutif, lui-même géré de façon illicite par ces groupes occultes." 

Source :
Affaire de l'Ordre du Temple Solaire (OTS)


Livres :  


L'Etat inquisiteur - La spiritualité en danger !
Joël Labruyère



Joël Labruyère

L’ouvrage présente une cinquantaine de cas de persécutions subies par les membres de minorités spirituelles ou thérapeutiques. Il montre pourquoi et comment tout individu peut être inquiété pour ses idées et ses croyances même s’il n’est membre d’aucune organisation dénoncée comme “sectaire”. Des informations utiles pour mieux protéger ses valeurs et se prémunir contre toute ingérence dans sa vie privée.

"En complément à l’émission "Entretien avec Joël Labruyère – Sectes et chasseurs de sectes", vous trouverez ici (mis à disposition gratuitement par les Brigandes) les scans de l’introduction et de la conclusion du livre de Joël Labruyère "La Sectophobie" (2001)."


Christian Cotten et Alexandro Jodorowsky

Certains politiques inspirent l’angoisse, les autres expirent la haine. Les Français ont désormais besoin de dirigeant(e)s qui rayonnent l’amour. La Vème République utilise depuis des décennies l’argent sale pour financer sa vie politique. Les poubelles de la Vème République française sont pleines : il est temps de les vider !


samedi, juillet 28, 2018

Les vrais crimes d'Emmanuel Macron

Destitution d'un président félon 


Appel à manifester Samedi 28 Juillet 2018, à partir de 10 h devant l'Assemblée Nationale (place Edouard Herriot), suivie d'un cortège à partir de 14 h jusqu'aux studios du groupe Radio France. 


"Il y a actuellement au sommet de la France, un menteur doublé d'un tricheur, un traître et un assassin que nous ne pouvons raisonnablement laisser gouverner."




Les vrais crimes d'Emmanuel Macron




par Sylvain Baron



Si l'affaire Benalla traduit le sentiment d'impunité qui règne au cœur même de l'Elysée, elle est à bien des égards, malgré la gravité des faits que l'on peut reprocher à Emmanuel Macron lui-même, une douce plaisanterie face à des crimes bien plus sérieux, que je compte aborder avec vous ici.

Mais au préalable, commençons par nous poser la question « qui est Emmanuel Macron » ?



S
es parents sont médecins et il a effectué ses études au Lycée Henry IV à Paris. N'espérez donc pas trouver en lui un jeune premier issu des milieux populaires qui aurait su prendre l’ascenseur social que le défunt programme du Conseil National de la Résistance avait su instituer en France, jusqu'à ce que des bourgeois de son calibre s'emploient à le défaire.

Emmanuel Macron, quand bien même il ose prétendre "sa pensée complexe" et dont nous lui reconnaissons son talent pour jouer de la langue de bois, n'est pourtant pas d'un grand niveau intellectuel. Il échoue en effet à deux reprises à l'examen écrit qui lui permettrait d'intégrer l'Ecole Normale Supérieure. Il poursuit son cursus à Sciences-Po tout en étudiant la philosophie à Paris-Nanterre. L'un des mémoires qu'il rendra dans le cadre de ses études, portera sur Machiavel. Il semble pour le coup qu'il ait bien appris les préceptes édictés par le penseur italien, pour ériger le cynisme et l'immoralité en vertus politiques.

Il effectue un stage d'attaché diplomatique à l'Ambassade de France au Nigeria à Abuja. De son aveu même, il fréquentera régulièrement une boite de nuit homosexuelle, « le Shrine » à cette époque. Aujourd'hui, le même homme nous jure malgré d'autres éléments troublants, qu'il n'est pas homosexuel. Ce dont pourtant tout le monde se fiche dès lors qu'il n'y a pas de mensonge sur cet aspect de sa vie.

En 2004, à l'issue de ses études à l'ENA, il rejoint le corps de l'Inspection Générale des Finances sous la protection du très européïste et ami des financiers, Jean-Pierre Jouillet. En 2007, il bénéficie des subsides du « German Marshall Funds », institution américano-germanique faisant très officiellement et légalement, du trafic d'influence auprès de jeunes étudiants européens, pour améliorer les relations entre les U.S.A et l'Europe (selon les points de vue américains essentiellement, évidemment). C'est à cette occasion qu'Emmanuel Macron intègre la Banque Rothschild,

En 2006, il a déjà acquis la sympathie de tout le gratin industriel et financier français, puisque Laurence Parisot, alors patronne du MEDEF, lui propose un poste de directeur général au sein du syndicat du CAC 40. C'est pourtant en 2007 que son visage apparaîtra pour la première fois dans la presse, puisqu'il est le rapporteur et l'un des principaux contributeurs de la « Commission pour la libération de la croissance française » sous le haut patronage de Jacques Attali. Déjà à l'époque, cette commission souhaitait démolir les départements dont nous avons hérité de la Révolution Française, et qui permettaient à chaque citoyen de pouvoir saisir le préfet local se trouvant à moins d'une journée de cheval pour tous. En revanche, les régions, entités nettement moins anciennes puisque datant du XXème siècle, beaucoup plus éloignées des Français et coûtant elles-mêmes un« pognon de dingue », ne sont pas inquiétées. Bien au contraire, il s'agit de les promouvoir au-travers du folklore dont se revendiquent certains identitaires marquant leur volonté de sédition avec la France, et de les redessiner selon les normes allemandes, puisque l'esprit de collaboration n'a jamais cessé entre la caste politique française et les Etats qui nous sont les plus hostiles.

En 2008, sur recommandation de Jacques Attali, le voilà réintégrant la Banque Rothschild. En 2010, il propose son aide « bénévole » à la « Société des Rédacteurs du Monde » à l'occasion de la revente du journal convoité entre autres, par la Société Perdriel-Prisa Orange, cela par l'entremise d'Alain Minc avec qui Emmanuel Macron entretient d'excellentes relations. Entre 2010 et 2012, Emmanuel Macron conseille des multinationales sur des acquisitions-ventes et déclare des revenus supérieurs à 2 Millions d'euros dans le cadre de ses activités.


C'est en 2006 qu'il rencontre François Hollande qu'il soutiendra dans sa campagne électorale dès 2010. Ce dont François Hollande saura le remercier, puisqu'il deviendra son Secrétaire Adjoint de l'Elysée dès 2012.




DES CRIMES D'ETAT

Avant d'aller un peu plus loin dans la présentation du personnage et aborder les crimes d'Etat bien réels d'Emmanuel Macron, constatons que ce qui nous a été constamment rabâché par la presse lors de sa campagne électorale, ne correspond pas à la réalité. On nous a parlé d'un Homme nouveau du fait de sa jeunesse, avec des idées tout aussi neuves. Et pourtant, au vu de son cursus, de ses fréquentations et de ses opinions politiques, Emmanuel Macron fait indéniablement partie d'un ancien monde. Celui des traîtres à la patrie, des marchands de sommeil, des financiers, et des ultra-libéraux totalement idéologisés à la mainmise de l'Union européenne sur nos vies. Je connais des gens bien plus âgés qu'Emmanuel Macron, qui sont pourtant autrement plus jeunes que lui, notamment en matière d'opinions politiques favorables à la patrie. Emmanuel Macron n'est pas un météore venu de nulle part, mais bien le larbin fidèle d'un cénacle d'intérêts prédateurs qui veulent démolir la France.

Poursuivons donc sur les forfaitures de cet oligarque. Tout d'abord, rappelons-nous de la fameuse loi El Khomri, dont la ministre prête-nom était bien trop stupide et incompétente pour en rédiger ne serait-ce que le premier paragraphe. En vérité, c'est bien Emmanuel Macron qui en est le principal artisan, notamment sur la déréglementation de la loi sur le travail, qui n'a jamais permis de faire baisser le chômage. Et la raison en est bien simple : personne ne veut faire baisser le chômage en France.

HAUTE TRAHISON

Le 26 Août 2014, il est nommé par Manuel Valls, Ministre de l'Industrie, de l'Economie et du Numérique. Outre la très libérale batterie de réformes économiques qu'il faudra faire passer au 49-3 face à un parlement hostile, il reprend surtout les négociations en cours sur la vente de la branche énergie de l'industriel français Alstom, à la Société General Electric, elle-même fait partie du complexe militaro-industriel américain. La prise de contrôle des américains sur cette branche de notre industrie, relève de la haute trahison pour les négociateurs français impliqués. En effet, Alstom fabrique les turbines de nos sous-marins nucléaires lanceurs d'engin (SNLE) tels que « Le Terrible », « Le Téméraire » ou « le Triomphant », ainsi que celles qui propulsent notre porte-avion « Le Charles De Gaulle ». Il se trouve que la fabrication de ces turbines relève des intérêts fondamentaux de la nation, car elles assurent notre indépendance technologique et industrielle en toutes circonstances, pour entretenir ou équiper de nouveaux sous-marins. Y compris et surtout en période de guerre contre toute puissance hostile, comme pourrait tout à fait le devenir un jour les Etats-Unis d'Amérique. Notre relation avec l'Allemagne ou le Royaume-Uni a par exemple toujours été faite de hauts et de bas dans l'Histoire. Les alliances contractées en une époque donnée, peuvent éclater brutalement et durablement du jour au lendemain. Tout Homme d'Etat ne peut que se projeter sur le temps long pour discerner ce qui relève de nos intérêts fondamentaux, et s'assurer de leur pérennité. En matière de relations internationales, l'amitié et les bons sentiments n'existent pas, seuls les rapports de puissance déterminent l'équilibre de nos relations diplomatiques. Avoir cédé aux Etats-Unis d'Amérique la part de notre industrie qui est au cœur même de notre dissuasion nucléaire, peut être qualifié de trahison au sens de l'article 411-3 du Code Pénal qui dispose que :

« Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des matériels, constructions, équipements, installations, appareils affectés à la défense nationale est puni de trente ans de détention criminelle [...]».

Je tiens à aller au bout de ma démonstration à ce sujet. Ainsi, le 13 Novembre 2014, le Commandant de Sous-Marin Nucléaire d'Attaque, Alexandre Tâchon, expliquait ceci dans une conférence qu'il donnait au Visiatome de Bagnols-sur-Cèze dans le Gard :


- La vitesse maximum de nos sous-marins relève du secret-défense, elle ne peut donc être révélée.

- Les propriétés acoustiques des turbines de nos sous-marins, dont l'usage tactique se fonde en premier lieu sur leur discrétion, relèvent aussi du secret-défense.


Actuellement
, grâce aux facilités concédées par Emmanuel Macron à General Electric sur la prise de contrôle de la branche énergie d'Alstom, les tenants du complexe militaro-industriel américain, peuvent estimer plus précisément la vitesse de nos submersibles, en plus d'avoir désormais la main-mise sur les brevets leur permettant de connaître les propriétés acoustiques de nos turbines. Ce qui signifie que tout l'avantage tactique de nos sous-marins est perdu d'une part, et que par ailleurs, si nous devions un jour être en conflit ouvert avec les USA ou avec leurs alliés, nous aurions toutes les difficultés du monde à façonner des turbines destinées à l'entretien ou à la réparation de nos navires de guerre.

MACRON UN DANGER POUR LA FRANCE

Cette transaction menée tambour battant sous le patronage d'Emmanuel Macron, a affaibli très sérieusement les capacités défensives de la France, et a introduit de très sérieuses vulnérabilités au cœur même de notre dissuasion nucléaire.

Malgré le fait que pour un tel crime, il puisse écoper de 30 ans de prison, jamais la presse n'a fait état de la gravité de ses forfaitures sur la cession de la branche énergie d'Alstom, mais bien au contraire, elle l'a fait élire Président de la République.

Notons par ailleurs qu'Emmanuel Macron a aussi permis la fusion Siemens-Alstom sur les équipements ferroviaires, permettant au final à l'Allemagne de mettre la main sur cette branche sensible de notre industrie, puisqu'elle aussi liée aux capacités logistiques de la France à se projeter par voie terrestre à ses frontières et au-delà, en cas de conflit au sein de l'Europe. L'Histoire nous enseigne qu'il faut agir avec prudence avec l'Allemagne, mais aussi avec le Royaume-Uni. Ces Etats ont toujours compté sur l'esprit de trahison de nos dirigeants, pour nous affaiblir militairement et industriellement entre chaque conflit. Lorsque Mme Merkel prend le contrôle tout ou partiel de notre industrie ferroviaire, d'armement ou aéronautique, ça n'est certainement pas pour améliorer les relations économiques et culturelles entre nos deux pays. C'est bien pour favoriser les intérêts allemands au détriment des intérêts français.




MACRON ET LA SYRIE



Une autre affaire, beaucoup plus sanglante, risquera bien un jour de garantir à Emmanuel Macron, un long séjour en prison. Cinq jours avant sa nomination au poste de Ministre de l'Economie, François Hollande, le 21 Août 2014, révèle au journal « Le Monde » qu'il fait livrer des armes aux « rebelles syriens » depuis 2012. Ce que nous ignorons, c'est à quel moment ces livraisons d'armes de guerre ont cessé. Ce que nous savons, c'est que parmi ces armes, se trouvent notamment des lance-missiles MILAN fabriqués par l'entreprise française MBDA. C'est grâce à un rapport d'Amnesty International rendu public le 8 Décembre 2015, que l'information tombe. Quelques mois auparavant, la chaîne iranienne IRIB, équivalent de l'AFP en France, signale que des forces de la Résistance Libanaise, ont saisi à des terroristes du Front Al-nosra qu'ils combattaient, les mêmes armes de lutte anti-char françaises. Plus récemment, le 3 Juillet 2018, l'agence SANA, équivalent de l'AFP syrienne, signale qu'à la suite de la reprise du territoire de Deraa aux terroristes par les forces syriennes et russes, un immense stock d'armes a été découvert, composé pour partie, de lance-missiles MILAN.

François Hollande comme Nicolas Sarkozy, est à ce titre un faiseur de guerre qu'il faudra un jour juger pour ses propres crimes. Dans l'attente, nous savons que celui-ci n'a jamais fait montre de retenue pour nuire à la souveraineté de la Syrie et il y'a peu à douter que les ventes d'armes destinées aux mercenaires qui œuvrent en Syrie, se soient poursuivies jusqu'à la fin de son mandat. Ces ventes d'armes avaient pour intermédiaires le Qatar et l'Arabie Saoudite, mais il est à soupçonner que les Etats turcs et israéliens, ne soient pas étrangers non plus à ces transactions et rapports plutôt fraternels avec les terroristes qui opèrent en Syrie.

Pour comprendre la très probable implication d'Emmanuel Macron dans ce dossier, il faut savoir que le Ministre de l'Economie, comme en dispose l'article R1122-2 du Code de la Défense, fait partie du Secrétariat Général de Défense et de Sécurité Nationale, lui-même sous contrôle du Premier Ministre et du Président de la République.

L'article D1132-4 du Code de la Défense, précise que ce Secrétariat a entre autres pour mission « d'étudier avant décision gouvernementale, les questions relatives aux exportations d'armement, de matériels et de technologies de caractère stratégique ». Chaque livraison d'arme est conditionnée par un certain nombre de procédures à suivre et de décrets à signer pour les ministres impliqués dans la transaction. Le Ministre de l'Economie n'échappe pas à la règle. Si nous devions apprendre que les livraisons d'armes de guerre aux terroristes en Syrie, ont été poursuivies au-delà de l'été 2014, alors nous pourrions accuser Emmanuel Macron de s'être rendu coupable de financement du terrorisme, tel qu'édicté par l'article 421-2-2 du Code Pénal.

Des lois sur le terrorisme que peu d'entre nous connaissons. Ainsi, qui sait que lorsque Laurent Fabius disait dans une conférence au Maroc qu'Al-nosra faisait "du bon boulot", qu'il se rendait coupable d'apologie du terrorisme, crime puni de 5 années d'emprisonnement par l'article 421-2-5 du Code Pénal ?

Si nos dirigeants sont cyniques et n'hésitent pas à violer les lois en comptant sur notre ignorance de ces dernières autant que sur le silence de la presse et des magistrats, ne croyez surtout pas que nous soyons désarmés pour rendre justice ! La France est encore un Etat de Droit, mais il nous revient à nous, citoyens, de le faire respecter.

Par exemple, et pour terminer sur le casier judiciaire restant à remplir d'Emmanuel Macron : Savez-vous que tant dans le droit international, qu'au sein de notre bloc de constitutionnalité, il est interdit de s'ingérer dans les affaires d'un Etat tiers, et plus encore d'user de moyens militaires contre lui sans qu'un mandat clair et explicite, ait été accordé par la majorité des Etats-Membres de l'ONU ?

Ainsi, dans le préambule de la Constitution du 27 Octobre 1946, il est dit dans son article 14 que :

« La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n'entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple ».

Quant à l'article 2 de la Charte de l'ONU que la France a ratifié le 24 Octobre 1945, voici ce qu'il énonce sur la même question :

L'Organisation est fondée sur le principe de l'égalité souveraine de tous ses Membres.

Les Membres de l'Organisation règlent leurs différends internationaux par des moyens pacifiques, de telle manière que la paix et la sécurité internationales ainsi que la justice ne soient pas mises en danger.

Les Membres de l'Organisation s'abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l'emploi de la force, soit contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies.



LE BOMBARDEMENT DE LA SYRIE 


Cela n'a pourtant pas empêché Emmanuel Macron, de
donner l'ordre à nos armées le 13 Avril 2018, de procéder au lancement d'une dizaine de missiles sur la Syrie. Les cibles étaient sensées être des lieux de fabrication ou de stockage d'armes chimiques de l'Armée Arabe Syrienne. Ce qui en soi, permet de nous assurer de l'incompétence ou du mensonge d'Emmanuel Macron sur l'affaire en question. Car si l'on veut préserver les civils de toute émanation de gaz à vocation militaire, la neutralisation des lieux de stockage ou de fabrication de ces armes chimiques, ne peut répondre d'une destruction explosive sans que le risque de dispersion soit rendu extrêmement élevé pour les populations résidant aux alentours de telles infrastructures. Cependant, il y a bien eu un mensonge sur la réalité des objectifs ciblés. D'abord et en premier lieu, parce que l'Armée syrienne a procédé à la destruction totale de son arsenal d'armes chimiques, cela sous le contrôle conjoint de la Russie et des Etats-Unis d'Amérique, ainsi que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) qui a rendu un rapport en ce sens en 2016. Ensuite, parce que le gouvernement syrien a pu communiquer sur la réalité des objectifs choisis, en démentant à chaque fois les mensonges véhiculés par le gouvernement français sur la nature des cibles.

Plus grave encore dans cette affaire, si l'on devait ignorer que notre Constitution et les règles du droit international ont été pleinement violées par Emmanuel Macron : en autorisant le bombardement de certains sites autour de la ville de Homs, notre armée a pu tester en situation réelle le fonctionnement de nos missiles de croisière. De la même façon, les adversaires russe et syrien, ont pu tester leurs défenses anti-aériennes sur les missiles français et recueillir des informations essentielles sur nos propres vulnérabilités. Car tous nos missiles n'ont pas impacté, fort heureusement d'une certaine façon. Certains ont été interceptés, ce qui a permis aux militaires russes, de s'assurer que leurs propres solutions de défense anti-missiles, fonctionnent sur une partie de la technologie française. Information dont il aurait été sage de nous assurer que les Russes puissent continuer de l'ignorer.

Dans l'attente, cette décision d'Emmanuel Macron de bombarder la Syrie, je le rappelle en violation expresse du droit international et constitutionnel de la France, répondait d'un mystérieux attentat chimique survenu à Douma le 7 avril 2018. Attentat si mystérieux, qu'aucun témoignage accréditant la réalité de cette attaque n'a pu être livré, ne serait-ce que par les hôpitaux syriens. En revanche, l'OIAC qui devait investiguer sur la ville de Douma, a été empêchée d'arriver en Syrie dans des délais raisonnables du fait des pressions occidentales, et n'aura pas non plus eu le temps de faire part des conclusions de son enquête, pour qu'Emmanuel Macron puisse disposer d'informations fiables à exploiter lui permettant d'autoriser ou non une action militaire (qui resterait de toute façon illégale au regard du droit international). Si aucune loi ne réprime spécifiquement l'usage des moyens militaires de la nation en violation des traités ratifiés et de notre ordre constitutionnel, d'autres touchant aux crimes contre l'humanité ou aux intelligences avec des puissances étrangères, peuvent être soulevées pour qualifier le crime que je viens d'exposer ici.


UN AVERTISSEMENT 


Je vous le disais plus haut, l'affaire Benalla au regard des autres trahisons d'Emmanuel Macron, n'est finalement pas grand-chose. Néanmoins, des ordres manifestement illégaux ont été adressés à nos services ou plus encore, des procédures administratives et judiciaires n'ont pas été suivies par le premier Magistrat de France, au moment où était porté à sa connaissance des faits graves commis par l'agent de sécurité et bagagiste Benalla. Plus inquiétant encore est le fait que l'emploi d'Alexandre Benalla ne répond pas du contrôle des services régaliens les plus légitimes pour assurer la sécurité de la présidence de la République. En introduisant au cœur de l'Elysée, un individu que ni la gendarmerie, ni la police nationale n'ont eu à former, et qui plus est qui fréquente et recommande auprès du Président de la République, des personnes ayant des liens plus ou moins directs avec le terrorisme, cela afin d'assurer la sécurité de ses meetings ; c'est au mieux une très sérieuse légèreté de gestion qu'il faut reprocher à Emmanuel Macron, voire des actes qui court-circuitent le contrôle opéré par l'Etat major de la police et des armées, sur les décisions de sécurité émanant de la présidence de la République.


Il n'est donc pas incompréhensible que les plus hauts responsables de la police et de la gendarmerie nationale, se soient émus de ces agissements, et aient révélé à la presse les charges qui pesaient sur le trublion Benalla, afin de donner un avertissement à Emmanuel Macron.


Si les institutions régaliennes sont loyales par nécessité, et qu'elles n'iront pas forcément plus loin dans leurs manœuvres contre Emmanuel Macron, il nous revient à nous, citoyens, d'évincer définitivement celui-ci de la présidence de la République.


On doit à Alexis de Tocqueville la citation suivante : « Je ne crains pas le ‘suffrage universel’ : les gens voteront comme on leur dira ». Et il se trouve que durant près de deux années, les Français ont vécu un tintamarre médiatique autour d'Emmanuel Macron, tandis que nombre de candidats rivaux, ont vu leur propre campagne anéantie par des affaires judiciaires, là où d'autres encore, ont joui d'un temps d'exposition médiatique moindre quand ils n'ont pas subi un véritable régime de censure pour les ostraciser. C'est donc fort logiquement qu'Emmanuel Macron a été élu à la tête de la République française, et que nous pouvons considérer tout aussi légitimement, que son mandat est usurpé.



ÉVICTION DU FÉLON 


Il y'a donc actuellement au sommet de la France, un menteur doublé d'un tricheur, un traître et un assassin que nous ne pouvons raisonnablement laisser gouverner. Aussi, c'est par cette conclusion que je vous appelle à ne plus rien céder, et profiter de cette affaire Benalla mettant clairement en cause Emmanuel Macron et légitimant la saisine de l'article 68 de la Constitution par nos parlementaires sur la destitution du Président de la République, pour lui infliger un rapport de force suffisamment conséquent et durable, permettant d'aboutir à l'éviction du félon qui hante le palais de l'Elysée.

Source :


L'avertissement du 14 juillet
Un putsch pour instaurer la véritable démocratie est-il annoncé ? Ne rêvons pas, c'est probablement un message de la gouvernance secrète ! Macron a franchi la ligne rouge, soit il obéit totalement aux diktats de l'empire marchand américano-sioniste (surtout en matière internationale), soit il est politiquement laminé...



Autres rassemblements du 28 juillet :

- Devant le siège LREM à 14h.

- Devant le Palais de l’Elysée à 19h.

Quelque 10.000 personnes auraient rendez-vous, samedi 28 juillet à 19h, devant le Palais de l’Elysée situé dans le 8e arrondissement de Paris, avec un même mot d’ordre "Dégageons Macron". Beaucoup ont pris comme un bras d’honneur la phrase d’Emmanuel Macron : "Qu’ils viennent me chercher".

vendredi, juillet 27, 2018

Crise d'adolescence à l'Elysée

Pour de nombreux observateurs des mœurs de l'"élite", Macron est un adolescent immature atteint d'un sentiment de surpuissance.

Maman Brigitte (65 ans) est obligée de poursuivre l'éducation du "petit" (40 ans)... 



Hier, Macron déplorait la trahison de son garde du corps préféré, Benalla, le Mamamouchi de la castagne. Aujourd'hui, il se dit fier de l'avoir embauché à l'Elysée. Manu a des états d'âme d'une jeune pucelle amoureuse tiraillée entre le rejet et le désir.



mercredi, juillet 25, 2018

Qu'ils viennent me chercher !

Le chef a dit...

"Qu'ils viennent me chercher !" est l'arrogante réponse de Macron à ceux qui veulent des explications sur l'affaire Benalla .


Benalla, un Judas toujours en poste après sa trahison

Macron a menti en déclarant à propos de Benalla : "Ce qui s'est passé le 1er mai est une trahison !"

"Si tel est le cas, pourquoi avoir attendu la semaine dernière pour le licencier ?

Pourquoi l'avoir dans les faits maintenu dans ses fonctions ?

Pourquoi l'avoir couvert ?


Le storytelling ne fonctionne plus...", a fustigé sur Twitter le premier secrétaire du PS Olivier Faure, pour lequel "le vrai courage c'est de prendre ses responsabilités avant que la presse ne révèle le scandale".






Qui sont réellement les "ils" ?

"Ils" désigne-t-il les parlementaires de l'opposition ou les maîtres de l'argent et des médias ? Médias qui ont fabriqué Macron et se retournent maintenant contre lui.

La "gouvernance mondiale non-codifiée", évoquée par Alain Minc en 2009, n'apprécie probablement pas l'orientation trop autocratique d'un Macron au psychisme perturbé. Une marionnette doit rester sous le contrôle absolu du véritable pouvoir.


mardi, juillet 24, 2018

Benalla, réseaux occultes et milice macronienne


"Benalla, connaît pas !"


Le pouvoir occulte fait bon ménage avec la ploutocratie française. Macron est entouré de francs-maçons, comme son ministre de l'intérieur et des cultes, Gérard Collomb, qui dans l'affaire Benalla est le dernier flic de France. "Il fut un temps où le ministre de l’Intérieur, également appelé « premier flic de France », était censé être l’homme le mieux informé du pays. Hier, Gérard Collomb s’est employé devant les députés à faire mentir cette réputation. Benalla, connaît pas !", ironise Hervé Fabre dans La Voix du Nord.

Il est vrai qu'Alexandre Benalla a des réseaux proches du Grand Orient, l'obédience maçonnique de Gérard Colomb. Dans les sociétés secrètes, on se tait, on ne dit pas la vérité  car, comme dans la mafia, enfreindre la loi du silence peut avoir des conséquences fâcheuses.



Simple chauffeur et gros bras dans la mafia socialiste, Alexandre Benalla a été propulsé adjoint du chef de cabinet d'Emmanuel Macron et promu “lieutenant-colonel” grâce à “un ordre venu de très haut” et contre l’avis défavorable de la gendarmerie.

L'ascension fulgurante d'Alexandre Benalla


Pourquoi a-t-on gratifié Benalla de privilèges royaux ? 

On lui a octroyé une voiture de fonction avec chauffeur (habituellement réservée à la hiérarchie) ; un salaire mirobolant ; un luxueux appartement de fonction, un badge offrant un accès "super privilégié" à l'Assemblée nationale, etc...

Une enquête pourra-t-elle révéler le rôle de Benalla dans la création d'une milice macronienne où se profile l'ombre des véritables commanditaires du terrorisme international ? 


Quand on parle de terrorisme, les services secrets israéliens ne sont jamais loin ainsi que des sanyanim impliqués dans des organisations comme la Ligue de Défense Juive. La LDJ est considérée comme extrémiste et violente. Jean-Luc Mélenchon, le chef de file des députés insoumis, dénonce dans l’hémicycle de l’assemblée nationale un homme, au profil inquiétant. Il s’agit de Philippe Mizerski, fonctionnaire de police, et surtout le mentor attitré d’Alexandre Benalla. Jean-Luc Mélenchon a formellement reconnu Philippe Mizerski qui lui a donné l’ordre de se retirer à l’occasion de la marche silencieuse en l’honneur de Mireille Knoll, en mars 2018. "Au cours de laquelle, précise Jean-Luc Mélenchon, nous avons été agressés par la "Ligue de Défense Juive" dans des conditions assez insupportables pour que le président de l’assemblée s’en soit ému.»


Les agents d'Israël pratiquent un art martial nommé le Krav-maga. Or, Benalla est un expert du Krav-maga. 

Plus troublant, le questionnement de Marc Bildermann dans Wikistrike :

Alexandre Benalla a-t-il un lien avec les attentats du 13 novembre ?


Makao, le garde du corps d’Emmanuel Macron et ami de Jawad Bendaoud, le désormais célèbre logeur des terroristes du 13 novembre et qui prétendait face caméra « rendre service » a étrangement été recruté par Alexandre Benalla.

Le 13 novembre 2016, un attentat terroriste mené sur plusieurs fronts (Stade de France, Terrasses, Bataclan) a fait une centaine de morts et de très nombreux blessés,

Les attentats, revendiqués par l'organisation terroriste État islamique (Daech), sont une série de fusillades et d'attaques-suicides islamistes perpétrées dans la soirée à Paris et dans sa périphérie par trois commandos distincts.

Si de nombreuses théories complotistes ont émergé suivant ces attaques, les relations intimes entre Jawad, qui a ignoré savoir ce que concoctaient les invités qu’il logeait, Makao, l’imposant garde du corps de Macron, et Alexandre Benalla qui a embauché ce dernier (on appelle cela du piston), ces relations interrogent aujourd’hui.

Et si les attentats avaient été orchestrés par le pouvoir ou par un seul politique ?

Aucune certitude aujourd'hui de mettre en lumière leurs implications, cependant, les révélations allant crescendo, le pouvoir, les influences, sa protection, et les privilèges d'Alexandre Benalla au sein de l'Elysée, laissent entrevoir de nouvelles cachotteries explosives. Au regard de l'ampleur de l'affaire, rien n'est à écarter, et bien des doutes émergent.

Jawad Bendaoud connaissait les terroristes, Makao connaissait Jawad et Bellana. Des questions de posent, et elles sont légitimes. Ne pas oublier que ces attaques de novrembre 2015 ont véritablement lancé la campagne présidentielle de Macron, bien qu'il se cachât derrière un site web participatif; "En Marche!".

En conclusion, l'organisation terroriste Daech fricote-t-elle avec l'Elysée ?

Source :

dimanche, juillet 22, 2018

Google limite le référencement des articles de Bouddhanar



Le référencement par Google des articles de Bouddhanar a été limité, voire quasiment supprimé, depuis que le blog réactualise d'anciens textes sur la "Cabale" et le complot américano-sioniste contre les Etats-Nations, comme le livre de Jean-Gaston Bardet "Qabalah de joie, kabbale de mort", entre autres :

Google est un outil des services secrets étasuniens pour contrôler l’information au profit de l'empire américano-sioniste, dirigé par une oligarchie de contre-initiés.

Les censeurs du Web, Google, Facebook, YouTube..., permettent à l'empire de gagner la guerre de la communication.



5 moteurs de recherche alternatifs à Google


D’après une étude de StatCounter publiée en novembre 2016, 92,9% des requêtes mondiales passent par Google. Celui-ci ne traite pas moins de 3 milliards de recherches par jour au niveau mondial. Si la suprématie du moteur de recherche ne semble pas prête d’être contestée, certaines alternatives ne manquent toutefois pas d’intérêt. En voici cinq !



#1 Qwant 


Créé en 2013, ce moteur de recherche ne trace pas ses utilisateurs et ne filtre pas le contenu d’internet. L’interface ergonomique et la pertinence des résultats de recherche en font l’un des principaux outsiders de Google en France où la startup accapare 2% de parts de marché. La jeune pousse a d’ailleurs levé 53,5 millions d’euros depuis 2013 et peut se targuer aujourd’hui d’accueillir 32 millions de visiteurs uniques par mois. En 2016, Qwant a totalisé près de 2,6 milliards de recherches. Aujourd’hui, la startup se fixe pour objectif d’atteindre 5 à 7 % du marché européen et un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros sur le moyen terme. Elle aspire notamment à embaucher 1 000 personnes dans plusieurs pays européens.



#2 Xaphir


Lancé en 2017 par la société Xilopix après 8 ans de R&D à Épinal dans le Grand Est français, le moteur de recherche Xaphir ambitionne d’offrir un accès à la connaissance en proposant des résultats adaptés aux exigences de diversité, d’impartialité et d’universalité. Il se base sur de nombreux critères pour proposer des résultats pertinents contrairement à Google qui se base sur le PageRank pour faire remonter les pages les plus populaires. Les développeurs de Xaphir se donnent jusqu’à 2020 pour figurer parmi les 5 meilleurs moteurs de recherche au monde. Aujourd’hui, le moteur est encore à l’essai et les résultats proposés ne sont pas toujours au point et manquent de pertinence.



#3 Lilo


Tout a commencé en 2015 lorsque deux ingénieurs, Clément Le Bras et Marc Haussaire, ont lancé le moteur de recherche Lilo qui permet à ses utilisateurs de cumuler des « gouttes d’eau » pour chaque recherche qu’ils réalisent. Il s’agit en fait d’une monnaie virtuelle qui permet aux internautes de soutenir un projet social ou environnemental. Comme Qwant, Lilo ne trace pas ses utilisateurs et ne collecte pas d’informations sur leurs recherches. Ne disposant pas de son propre algorithme, la startup a développé un meta-moteur qui permet de sélectionner les résultats pertinents en puisant dans plusieurs sources dont Google, Yahoo et Bing. Le moteur de recherche est déjà utilisé par plus de 700 000 utilisateurs par mois.



#4 DuckDuckGo


Produit unique d’une startup de Philadelphie aux Etats-Unis, DuckDuckGo s’impose petit à petit depuis son lancement en 2008 comme une alternative crédible, sans pub ou tracking. DuckDuckGo attaque Google sur son terrain de prédilection, à savoir le Search. Pour combler ses lacunes, le moteur de recherche à la tête de canard a recours aux « bangs », des commandes qui permettent de faire ses recherches directement sur un site donné. Les utilisateurs peuvent choisir leurs bangs préférés parmi plus de 8 000 déjà existants. Le moteur enregistre 10 milliards de requêtes depuis 2008, dont près de 50% en 2016 seulement. L’intégration du moteur de recherche dans Safari, le navigateur d’Apple, a sans nul doute contribué à ce succès.


#5 YaCy



YaCy est un moteur de recherche open source et Peer to Peer lancé en 2004. Contrairement à Google et Yahoo, il est décentralisé et n’est donc pas sous l’autorité d’une société ou d’un Etat. Il n’y a donc pas de censure. Pour l’utiliser, il suffit de télécharger le logiciel et l’installer sur son poste que ce soit en version Windows, Linux ou Mac Os. Cependant, le bon fonctionnement de ce système dépend du nombre d’utilisateurs. Environ 130 000 requêtes sont effectuées chaque jour via ce moteur open source qui connait un certain succès auprès de la communauté du logiciel libre.

Source :

samedi, juillet 21, 2018

Bodhi


Revue bouddhiste et civilisation narcissique

par l'instructeur de Patrick


Créer aujourd’hui une revue d’études bouddhiques peut sembler une véritable gageure car on n’en finirait pas d’énumérer les conditions inhérentes à la vie moderne qui éloignent toujours plus nos contemporains de toute Voie de Libération ou qui les empêchent d’accéder à une compréhension juste de tout enseignement traditionnel. Dans le cas précis du bouddhisme, nous nous contenterons de signaler quatre points fondamentaux sur lesquels la vision moderne des choses s’oppose radicalement à la vision bouddhique :

Le moi

Le bouddhisme, qui est par excellence la doctrine du non-moi, anâtmaniya, nie toute réalité au moi empirique. Le monde moderne en général, et les sociétés occidentales en particulier, évoluent de plus en plus vers un véritable culte du moi et ce que certains ont déjà appelé une “civilisation du narcissisme”.

La mort

Le bouddhisme ne se lasse pas d’insister sur l’impermanence, l’évanescence des phénomènes et accorde une grande importance à la “Contemplatio mortis” [les ascètes qui allaient méditer sur les lieux de crémation ou près des fosses communes pour pratiquer les Ashubhasamjñâ et les Dasa samjñâ] ; la société moderne escamote la mort, en fait quelque chose dont il est malséant de parler, car pour elle rien n’est pire que la mort.

La liberté

Le bouddhisme, qui pose un total déterminisme et affirme que “l’homme ordinaire”, prthagjana, est entièrement lié, se présente non comme un idéal de liberté, mais comme une Voie menant à la délivrance, ou libération, ce qui n’est pas du tout la même chose et en toute rigueur, un bouddhiste devrait s’interdire des phrases comme “je suis libre de faire ceci ou cela”. Le monde moderne fait de la liberté une valeur absolue, sans se rendre compte qu’un être esclave de lui-même mais voulant “tout, et tout de suite”, ne peut être qu’oppresseur et criminel [cas extrême : la “philosophie du marquis de Sade et ses lointains épigones qui font l’apologie aveugle du “désir”, de même que certaines déviances doctrinales aberrantes, par exemple chez certains sectateurs d’un Vajrayâna mal compris], et habitue les individus à mendier des apparences de liberté à l’état, à un syndicat, à une secte, à une croyance, à une religion, etc., au lieu de conquérir eux-mêmes la liberté.

Le silence

La sphère mentale du bouddhisme est un “monde du silence”, du recueillement, de la concentration, de la solitude active et consentie, de l’introspection équilibrée. Le monde moderne est un univers d’agités, de bruit et de fureur, d’individus extravertis qui cherchent tous les subterfuges possibles pour échapper à un sentiment profond de dépendance et d’angoisse ; c’est un monde qui bannit toute “vie intérieure” authentique.

En énumérant ces quatre points, nous avons aussi voulu suggérer quatre thèmes de réflexion qui pourraient faire l’objet d’études particulières, certains souhaitant que nous fassions alterner des numéros de “mélanges”, comme ce N°1, et des numéros “thématiques”.



Le culte du moi a tout envahi


Sous réserve d’y revenir plus longuement en une autre occasion, nous nous attacherons, dans ce premier éditorial, à décrire certaines expressions du “culte du moi” qui font de notre société un univers narcissique difficilement perméable aux vérités bouddhiques.

Le narcissisme contemporain n’est évidemment que la conséquence logique, lointaine mais inévitable, de l’idée même qui est à la racine de la mentalité moderne : l’individualisme, c’est-à-dire la négation de tout principe supra-individuel ou, pour reprendre une terminologie qui nous est plus familière, la négation ou la perte de vue du troisième mode constitutif de l’homme, le mode d’articulation métaphysique, seul capable d’“adombrer” le mode physiologique et le mode psychologique. Et l’individualisme moderne, bien loin d’être l’opposé de l’uniformisation des comportements, de la massification, de la dictature du collectif, en est au contraire la condition nécessaire et suffisante. Car c’est précisément quand le culte du moi a tout envahi, quand l’individu ne reconnaît plus rien qui le dépasse que la société, de communauté organique qu’elle était, constituée d’individus adhérant tous, implicitement ou explicitement, à un même ensemble de valeurs transcendant l’existence de chacun, devient une collectivité éclatée qui n’est plus, effectivement, que la somme “absurde” des individus qui la composent.

Le mythe raconte que Narcisse, si beau que filles et garçons étaient amoureux de lui, refusa la passion de la nymphe Echo, qui finit par dépérir, et qu’il fut puni de sa cruauté par Némésis, la déesse de la vengeance. Celle-ci le condamna à la contemplation de sa propre image. Plus Narcisse se regardait, plus il était amoureux de lui-même. Toujours penché sur l’eau pour admirer son reflet, il se consuma et mourut. Y-a-t-il allégorie plus parlante que celle-ci pour décrire la condition où commence à s’enfermer l’Occidental moyen ?

Nous vivons à l’ère des “foules solitaires”, nous sommes dans un univers étrange où l’on est isolé ensemble. De l’automobile à la télévision, le processus technique, en même temps qu’il fait communiquer apparemment, isole réellement : on est seul au volant de sa voiture, mais entouré par tous les autres dans les “bouchons” interminables ; avec des voisins partout dans l’immeuble, mais seul devant le récepteur de télévision qui diffuse le monologue incessant du système. Exemple typique du narcissisme d’aujourd’hui, qu’il vaudrait mieux peut-être qualifier de “nombrilisme” : la mode foudroyante du “walkman”, du “portable et de la tablette via internet”, qui compteront plus dans l’histoire de ce siècle que de soi-disant “grands événements” politiques. La période du repli général sur soi-même, de l’hédonisme médiocre, de l’idéal sénile du petit bonheur égoïste et frileux, de la philosophie pour midinettes [qui lisaient la revue “Nous deux”], s’instaure sous nos yeux, en ce moment même. Entouré de ses jeux numériques, le casque d’écoute individuel collé à la tête, connecté à Facebook ou Twitter, l’Occidental sera bientôt enfermé dans un univers complètement artificiel et faussement protecteur d’images et d’objets, lesquels ne lui renverront désormais que les signes de sa propre aliénation. Consommateur toujours passif des stéréotypes à la mode, il croira qu’il vit “une époque formidable” (Etymologiquement le mot formidable signifie : “Qui remplit d’effroi !”) qui a “inventé le bonheur”, il se croira même libre et aura des “droits” à ne plus savoir qu’en faire. Il ne comprendra pas que si nous sommes dans une société où l’on peut, en effet, pratiquement tout dire et tout faire, c’est précisément parce que tout ce que l’on y dit ou fait ne sert à rien et ne change rien. 


Fondamentalement, nous sommes dans un univers immobile, perdu dans l’auto-contemplation. La succession rapide des modes éphémères, les découvertes incessantes, la poussière des non-événements, les semblants de révolte immédiatement récupérés, en somme la micro-instabilité dans le détail, masquent mal la macro-stabilité de l’ensemble. Beaucoup d’agitation en surface ; mais, tout au fond, le grand silence de cette “mort tiède” qui, selon Konrad Lorenz, guetterait aujourd’hui l’espèce humaine.

L’occidental moyen s’imaginera être libre. Mais la liberté ne se réduit pas au sentiment qu’on en a. L’esclave et le robot peuvent très bien se croire libres. Il suffit pour cela qu’ils aient perdu toute possibilité de se représenter ce que pourrait être véritablement leur liberté.

C’est l’âge du “bonheur programmé” par une société qui assure aux gens les moyens matériels d’existence, mais qui leur vole en même temps toute raison de vivre. La suppression de la liberté ne résultera pas de la répression physique, mais d’une sécurité imposée, comme l’avait vu si prophétiquement George Orwell. Et Big Brother nous attend avec un grand sourire.

Le nombrilisme, l’avènement du moi comme valeur absolue, se manifestent aussi dans de multiples simulacres de “libération”. Le moi s’étale et occupe le devant de la scène : les modes “psy” parce qu’il faut “assumer son vécu”, les obsessions sexuelles platement énoncées dans le discours public, la frénésie des “expériences personnelles”, la famille devenue avant tout un petit noyau de consommateurs, le mimétisme vis-à-vis des vedettes, des peoples, de l’écran et de la chanson en sont autant de signes révélateurs.

La “permissivité”, dont l’Occident s’est fait un drapeau, loin de libérer, isole et accentue l’angoisse. Privé du cadre éducatif et des institutions héritées des ancêtres, l’individu ne sait plus comment se comporter. Il s’en remet alors aux injonctions passagères que lui distillent les médias, la publicité, les “manuels” d’éducation sexuelle. Les conseils intéressés des magazines et de la télévision se substituent à l’expérience intériorisée de la tradition familiale ou communautaire. Nous sommes dans un monde qui aime tellement l’ersatz, qui préfère tellement l’image à la chose, la copie à l’original, la représentation à la réalité, que les gens en sont réduits à demander à des livres comment il faut faire l’amour ou élever des enfants. Aucune liberté authentique n’est à l'oeuvre ici, et le cas des pays scandinaves, à la fine pointe du “progrès”, en est la preuve : à la morale puritaine des pasteurs protestants a succédé une autre morale, permissive celle-là ; dans un cas : “il ne faut pas jouir”, dans l’autre : “il faut jouir”. Dans les deux cas : une totale absence de liberté, car dès qu’on dit “il faut” ou “tu dois”, c’est que la liberté est déjà au tombeau. Il faut donc que les choses soient des “problèmes” : pour le pasteur protestant, un problème à éviter, pour l’émancipé(e) d’aujourd’hui, un problème à résoudre.

Mais jamais quelque chose de sain, de normal, qu’il faut accepter avec aussi peu de “surimpositions” que possible.



 On prend mentalement sa retraite à vingt ans


Ce n’est pas un hasard si la “culture du nombrilisme” se développe essentiellement parmi les jeunes. Car si la jeunesse peut être l’âge de la générosité, du désintéressement, du don de soi, elle est aussi, surtout aujourd’hui, l’âge de l’infatuation, de la prétention imbécile, des “opinions” à n’en plus finir. Il n’est que trop facile de se croire immortel quand on a un visage agréable à regarder, sur lequel les ans n’ont pas encore imprimé leur marque. Mais, en réalité, on ne voue aujourd’hui à la jeunesse un véritable culte que parce que les valeurs qui lui sont propres [le goût du risque, l’aventure, le courage, la disponibilité] ont été enterrées, après avoir été jugées “anachroniques”. Les marchands flattent d’autant plus la jeunesse qu’ils sont en train d’en faire un immense marché de consommateurs précocement séniles. De nos jours, en se repliant égoïstement avec tous ses gadgets sur la petite sphère psychique, on prend mentalement sa retraite à vingt ans.

Notre allusion aux “opinions” n’avait rien de gratuit. Autrefois, dans les temps traditionnels, l’homme, même analphabète, avait des savoirs, notamment pour tout ce qui touchait aux cycles naturels. A notre époque, grâce aux méfaits immenses de “l’instruction obligatoire”, idée chimérique qui amène à penser que tous les hommes sont aptes à recevoir le même enseignement et que les mêmes méthodes sont valables pour tous, indistinctement ; chaque année qui passe apporte son contingent d’individus gorgés “d’opinions” sur tout et sur rien. Comme pour confirmer ce que disait, nous semble-t-il, Julien Benda dans “la trahison des clerc” : “Un imbécile n’est jamais aussi parfait que lorsqu’il est un peu cultivé”, tandis qu’un autre Français avait pu écrire, à peu près à la même période : “Le drame de notre époque, c’est que la bêtise se soit mise à penser”.

Certains diront peut-être qu’une analyse comme celle qui précède n’a pas sa place dans une revue d’études bouddhiques. A quoi nous répondrons que le premier devoir d’un bouddhiste, c’est évidemment la lucidité, lucidité sur lui-même, bien sûr, mais aussi lucidité sur ce qui l’entoure. Tant qu’on nourrit encore certaines illusions, tant qu’on prend les vessies pour des lanternes, les vues justes ne peuvent éclore. Il est vrai aussi que la “civilisation du narcissisme” est un phénomène, en tant que tel, impermanent, insatisfaisant et sans réalité propre. Pourquoi donc faudrait-il en parler ? Mais Voir ce phénomène en vision profonde, Vipasyana, en s’abstenant de tout commentaire, est une chose, pas à la portée du premier venu d’ailleurs ; le décrire aussi précisément que possible, le connaître par la discrimination en est une autre, accessible à quiconque possède un minimum de lucidité. La vérité absolue, si elle peut se transmettre, ne peut pas s’exprimer : elle est littéralement indicible. Alors, puisque nous avons décidé de nous exprimer avec des mots en fondant cette revue, que cela serve du moins, entre autres choses, à énoncer des vérités relatives qui nous concernent tous très concrètement.

En faisant cette analyse, nous n’avons d’ailleurs pas voulu peindre le diable sur les murs, pour en conclure ensuite trop aisément au côté “satanique” du monde moderne. Cet adjectif figure parmi ceux qui doivent être employés avec une extrême prudence ; il s’agit, beaucoup plus simplement, de constater la loi implacable de la causalité, et de s’en convaincre une bonne fois pour toutes. Il ne s’agit pas non plus de peindre en rose les sociétés traditionnelles, de les voir d’un regard naïf, admiratif et béat :

“ Il n’y a pas de civilisations qui soit supérieure aux autres sous tous les aspects, parce qu’il n’est pas possible à l’homme d’appliquer également, et à la fois, son activité dans toutes les directions, et parce qu’il y a des développements qui apparaissent comme véritablement incompatibles” ( René Guénon : “Orient et Occident”, p. 9.)

Il n’est donc même pas question de jugement de valeur : le monde actuel présente-t-il des conditions, des structures favorables au cheminement sur une Voie de Libération ? Force nous est de répondre négativement, du moins en ce qui concerne une écrasante majorité.

Car c’est là le paradoxe : pour les âmes fortes, pour ceux qui sont capables de rester “droits dans ce qui est courbe”, de “se tenir fermement au-delà du supporté, au-delà du non-supporté”.

Le monde qui nous entoure pourra alors être une épreuve bénéfique et même un upâya, un “moyen habile” servant à l’ascèse. Pour ceux qui sont las des grands mots qu’on écrit avec une majuscule, des idéaux, des croyances, pour ceux qui ont connu un genre particulier de déception, notre époque de dissolution des formes peut aider à se pénétrer chaque jour un peu plus des vérités enseignées par le Bouddha, vérités qui ont parfois l’apparence de truismes mais que nous ne voyons pas précisément parce qu’elles nous crèvent les yeux : la voie de celui “qui peut ne faire fond sur rien” se passe volontiers d’un ordre traditionnel extérieur. Au contraire, elle puise sa force dans le dénuement, voire même dans l’adversité apparente d’un monde en dissolution. La désagrégation formelle générale l’oblige, salutairement, à se concentrer sur l’essentiel ” (Dharmadarshin : “la doctrine de l’Eveil et les écoles bouddhiques”).


Un bouddhisme non religieux et “gnostique”


Pour terminer, apportons quelques précisions sur le contenu de ce N°1, contenu qui pourrait par endroits surprendre le lecteur. 

Pourquoi faire appel à des auteurs occidentaux, contemporains ou non ? Parce que le bouddhisme n’a pas le monopole de la vérité, parce que ces auteurs, dans la mesure où ils sont occidentaux, peuvent s’exprimer d’une façon immédiatement plus proche de notre sensibilité native que de respectables sutta et sûtra datant de 2000 ans et plus, toujours pleins de sagesse mais parfois bien ennuyeux pour nous. Dans ce domaine, nous voulons être fidèles au véritable esprit traditionnel, esprit de tolérance éclairée et non d’indifférence vers le bas : “ …toute vérité est exclusive de l’erreur, non d’une autre vérité (ou, pour mieux nous exprimer, d’un autre aspect de la vérité) ; et, nous le répétons, tout autre exclusivisme que celui-là n’est qu’esprit de synthèse, incompatible avec la compréhension des principes universels ” (René Guénon : op. cit ., p. 194.).

Pourquoi aussi avoir publié un poème qui relève plus de la farce que de la doctrine ?

Parce que “Bodhi” veut être une revue faite par des gens sérieux ne se prenant pas au sérieux, parfaitement conscients que leur contribution sera une simple goutte dans la mer de la Sagesse sans temps ni lieu. Le sérieux crispé et impeccable, nous le laissons aux “bouddhologues”, plus compétents que nous pour disséquer les textes. A chacun son petit rôle.

Pourquoi enfin des allusions plus ou moins ironiques, mais jamais vraiment méchantes, aux croyances et aux religions ? Parce que cette revue s’adresse prioritairement à des athées.

Mais pas à des athées militants, pas à des religionnaires de l’incroyance. A partir du moment où l’on a saisi que certains ont autant besoin de croire que de manger, boire ou dormir, on ne perd plus de temps à s’adonner à des formes faciles et stupides d’anticléricalisme. “Bodhi”, par conséquent, ne ressemblera pas, de près ou de loin, à “La Calotte”, organe de l’Union des Athées.

Signalons aussi que tous les articles écrits par des membres du groupe d’Etudes Bouddhiques, éditeur de la revue, sont volontairement non signés, car cette revue est faite par des gens qui n’ont d’autre intention que de servir le Dharma.

“Bodhi” ne vivra, c’est évident, que si ses lecteurs la soutiennent en s’abonnant. Un petit éditeur d’ouvrages traditionnels, à qui l’on reprochait le prix trop élevé de ses livres, répondit une fois très justement : “C’est vrai, les livres que j’édite sont chers, mais bien moins chers que la viande de porc”. A chacun donc de considérer ce qui lui est vraiment indispensable : la viande de porc ou la parole du Bouddha.

Alors, pourquoi “Bodhi” ? Parce qu’il faut expliquer les modalités d’un bouddhisme non religieux, “gnostique”, pour ceux qui sont aptes à se tourner vers lui ; parce que le don du Dharma est le plus grand des dons ; parce que toute action noble a quelque chose de “gratuit” et “d’inutile”…


(Editorial du premier numéro de la revue Bodhi.)


Le Saint-Empire Euro-Germanique

"Sous Ursula von der Leyen, l'UE est en train de passer d'une démocratie à une tyrannie."  Cristian Terhes, député europée...