jeudi, août 23, 2018

La solitude




Un texte bouddhique, le "Theranâmo sutra", évoque la solitude en ces termes :

«En ce temps là, un certain moine appelé l'Ancien (Théra), était un solitaire et il vantait également la solitude. Seul il entrait dans le village, seul il en revenait ; seul il s'asseyait ; seul il déambulait de long en large pour méditer. »

Quelques uns de ses condisciples qui avaient trouvé son comportement plutôt bizarre, en parlèrent au Bouddha. Ce dernier fait appeler l'Ancien qui effectivement confirme son penchant pour la solitude. Et le Bouddha explique ceci :

«Il y a cette sorte de solitude, je ne le nie pas. Mais, Théra, je vais te dire la manière par laquelle la solitude est accomplie dans tous ses détails. Écoute attentivement :

Ainsi, Théra, tout ce qui est ancien est abandonné, tout ce qui n'est pas encore venu est rejeté. Et le désir et la convoitise pour les modes présents de la personnalité sont bien gardés sous contrôle. C'est ainsi, Théra, que la solitude est accomplie dans tous ses détails.

Surmontant tout, connaissant tout, le sage, non souillé en toute chose, Totalement libéré, renonçant à tout, le désir anéanti. Cet homme je le déclare est un Solitaire. »

Ce discours attribué au Bouddha met en exergue la méfiance de la religion à l'égard des solitaires, des anachorètes du grec ana (à l’écart) et khoreo (je vais). On fait donc dire au Bouddha que la véritable solitude doit-être intériorisée. Peut-on croire qu'une religion laisserait ses adeptes se suffire à eux-mêmes loin des prélats, des temples, des rites ? Le bouddhisme en devenant une religion a renié sa part philosophique. Or le trait essentiel de la philosophie antique a toujours été la solitude pourvoyeuse de liberté. Jacqueline Kelen le rappelle dans son livre, L'esprit de solitude :

L'esprit de solitude

« On demandait à Diogène qui est riche parmi les hommes et il répondit aussitôt : "Celui qui se suffit à lui-même". Au IVe siècle avant l'ère chrétienne, ce philosophe cynique allait pieds nus, vêtu d'un seul manteau, ne possédant que sa liberté et son verbe haut. Ayant réduit au minimum ses besoins et ses désirs, il avait élu domicile dans un étrange tonneau et décida même de se passer d'un gobelet le jour où il vit un petit garçon boire dans ses mains. Diogène ne vivait cependant pas loin des hommes mais, installé à Athènes ou Corinthe, il haranguait les passants, parlait avec des amis choisis, interpellait le grand Alexandre. 

Avant lui, Socrate qui supportait le froid et la faim mais pouvait également banqueter et boire jusqu'au matin déclarait : "S'il est un homme qui se suffit à lui-même pour être heureux, c'est bien le sage, et il est celui de tous les hommes qui a le moins besoin d'autrui". 

Épicure, qui pose le plaisir comme but essentiel de l'humaine existence dans laquelle les dieux n'interviennent pas, insiste pareillement sur "l'autosuffisance comme un grand bien non pour satisfaire à une obsession gratuite de frugalité, mais pour que le minimum, au cas où la profusion ferait défaut, nous satisfasse". 

Illustrant une autre tendance philosophique, le stoïcien Épictète conseille : "Va te promener seul, converse avec toi-même". Ces divers préceptes de la sagesse grecque représentent moins une apologie du dénuement qu'une recherche de la liberté totale. Ils invitent chacun à dépendre le moins possible des circonstances extérieures et à s'ancrer en soi-même. C'est une façon aussi de savourer la vie présente, sans se plaindre et sans être suspendu à l'avenir : la frugalité par exemple n'est pas une privation, elle permet d'apprécier les choses simples et la qualité plutôt que la quantité. Et, dans ces diverses écoles philosophiques, les hommes savent alterner les temps de retraite et de conversation ; pour eux la solitude n'est pas misanthropie et la compagnie des autres n'est pas fuite de soi. […]

La solitude est un cadeau royal que nous repoussons parce qu'en cet état nous nous découvrons infiniment libres et que la liberté est ce à quoi nous sommes le moins prêts.

Solitaire je suis. Depuis toujours et plus que jamais. La solitude est ce qui me fait tenir debout, avancer, créer. C'est une terre sans limites et ensoleillée, une citadelle offerte à tous les vents mais inexpugnable. C'est la seule part d'héritage que je défends âprement, part d'ermitage qui est tout et qui est moi.

Solitaire, donc, quoique bien entourée et riche d'amitiés. Solitaire comme un défi à la banalité, comme un refus de se résigner. Solitaire pour continuer à m'aventurer, pour honorer la précarité humaine et ne pas démériter de l'Esprit.

Sauvage, émerveillée ou poignardée, je me tiens en solitude comme au seuil de l'immensité. La souffrance n'est point absente, elle creuse même davantage puisque tout dans ce climat reprend intensité. Mais justement, si dans cet état je me sens bien plus vivante qu'en la compagnie des autres, c'est parce que toute sensation, toute soif, toute pensée s'y trouvent avivées, aiguisées jusqu'à un point extrême. J'aime ce danger, cette radicalité : le véritable artiste évolue sans filet, au péril de son existence et sans attendre d'applaudissements. La voie solitaire n'apporte ni gloire ni consolation, aussi vaut-elle plus qu'une autre d'être tentée. C'est la voie fulgurante de tout être impatient d'absolu dont l'apparent orgueil s'avoue si proche de l'anéantissement suprême ; ou la "voie sèche" de l'alchimie - brève, au creuset, mais infiniment risquée.

Ils sont seuls, les grands passants de la Terre et les grandes amoureuses, seuls comme Jésus au mont des Oliviers, comme Hallâj se proclamant la Vérité dans une ivresse de soir d'été, comme Don Quichotte incendiant de rêves et de poésie la lugubre plaine de la Manche, comme Juliette confiante et ensommeillée dans son tombeau. Non pas tant incompris ou rejetés par leurs contemporains que singuliers et entiers dans leur aventure.

Mais voici : les grandes âmes font peur et chacun semble craindre pour soi un destin d'exception. De tout temps, les petits hommes ont tourné le dos à qui leur révélait leur nature immense et ils ont brûlé ou crucifié les prophètes de la liberté et du pur amour, de la béguine Marguerite Porete au savant Giordano Bruno... Que faisaient les Hébreux, libérés par Moise du joug de Pharaon ? Ils pleuraient, ils regrettaient leur terre de servitude, les oignons qu'ils mangeaient à satiété. Et que firent, juste après le Calvaire, les disciples qui fréquentèrent Jésus ? Ils retournèrent, tête basse, à leur activité de pêche, à leur tâche administrative. Comme si rien ne s'était passé.

Bien à tort, je m'étonne et je m'irrite encore de cet entêtement de la société à vouloir nier ou combattre la solitude — ce fléau, ce malheur — afin d'entretenir l'illusion d'un partage total et transparent entre humains, d'une communication étendue à la planète entière, allant de pair avec une solidarité sans faille. La société ne tient qu'en bouchant toutes les issues vers le haut et en empêchant les conduites singulières. Aussi la lutte contre l'exclusion, la solitude et le chômage lui parait-elle forcément prioritaire.

Dans la solitude je ne m'enferme pas ; je prends du recul de la hauteur aussi ; je rassemble mes forces et j'ouvre grand les fenêtres — celles qui donnent sur les choses, sur l'ailleurs et sur l'intérieur. Vivre solitaire demeure la seule façon de ne pas se compromettre, de sauvegarder son irréductible étrangeté et d'accéder à ce qui ne périt pas.

"Souffrir de la solitude, mauvais signe ; je n'ai jamais souffert que de la multitude..."
F. Nietzsche

Le célibat désigne un état civil. La solitude est un état d'esprit. On veut la faire passer pour une malédiction alors qu'elle est le sceau de notre nature humaine, sa chance d'accomplissement.

Lorsqu'on parle de la solitude des personnes âgées, des malades, des prisonniers, de tous les inadaptés à la vie de société, on évoque un abandon, un oubli, une mise à l'écart. C'est une solitude triste, souffrante, qui tremble ou crie. Plus exactement c'est un isolement. Mais notre époque, friande de grand public et de rassemblements, parle très peu de cette conduite de vie solitaire qui favorise la réflexion et affermit l'indépendance, de cette solitude belle et courageuse, riche et rayonnante, que pratiquèrent tant de sages, d'artistes, de saints et de philosophes. Comme si cette voie était réservée à quelques originaux ou tempéraments forts, comme si elle constituait l'ultime bastion de résistance face à la bêtise, au conformisme et à la vulgarité. Aussi ne m'intéresserai-je ici qu'a cette démarche rare et grave, à la solitude magnifique dans le sens où Poussin en peinture employait la "manière magnifique". Et d'abord, je poserai la question : quel grand feu couve donc ce bloc de solitude, cet état de parfaite densité pour qu'on s'ingénie à le combattre et à le confondre avec l'isolement et la difficulté de vivre ?

Lorsqu'on va seul dans la vie, ce n'est pas qu'on soit méchant ou délaissé : c'est que le monde entier vous sourit et offre du sens. Lorsqu'on vit seul, ce n'est pas manque de chance ni absence d'amour : c'est que justement jamais on ne se sent seul, que chaque instant déborde de possibles floraisons.

Pour devenir soi et devenir quelque peu libre, il faut lâcher le recours permanent à l'autre, au regard de l'autre. Marcher seul. Refuser l'aide autant que l'apitoiement et la flatterie. La voie solitaire n'engage pas nécessairement à un combat héroïque, elle invite d'abord à la rencontre avec soi-même, à la découverte de cet être qui n'est pas seulement un produit de la société, de la famille, de l'histoire ou de la génétique. Et ici, le précepte du temple de Delphes, invoqué par Socrate, prend toute son ampleur : "Connais-toi toi-même, et tu connaîtras l'univers et les dieux". Son équivalent se trouve dans la mystique de l'islam, avec ce hadith : "Celui qui se connaît, connaît son Seigneur". Car il ne s'agit pas d'une introspection, d'une analyse psychologique, mais d'un éveil au Moi céleste, au Moi transcendant qui échappe à toute contingence, à tout conditionnement, à la mort même, et se rencontre dans la solitude, le silence, tout au fond ou plutôt au sommet de la profondeur.

Par la puissance et l'intensité qu'elle recèle, la solitude tient à la fois de l'insolence et de l'insolation. Elle peut faire office de détonateur au sein d'un monde tiède et mou et ouvrir de grandes perspectives. C'est pourquoi tout humain pourvu de quelque conscience et dignité devrait apprendre à bâtir sa solitude, à l'habiter avec agrément, et aussi à la défendre contre tous les niveleurs de citadelle et rongeurs de liberté. Cette solitude peut paraître dure, intransigeante. Certes, elle est haute, même élancée, mais elle n'a rien de désolé : c'est comme un amandier qui, même seul et même en temps de guerre, persiste à fleurir ; c'est comme une nef partant sur l'océan ; c'est comme une flèche légère se perdant dans l'azur. »

Jacqueline Kelen.



de Jacqueline Kelen

Pour la plupart des contemporains, la solitude est ressentie de façon négative : on la confond avec l'isolement, le manque, l'abandon. Et la société veille à empêcher, que l'être humain ne se retrouve seul, face à lui-même. Or, la solitude choisie est foin d'être un enfermement, une pauvreté ; c'est un état d'heureuse plénitude. Non seulement parce qu'elle offre la clef de la vie intérieure et créative, mais parce qu'elle est disponibilité et chemin d'apprentissage de l'amour. Il n'est pas de liberté de l'individu sans ce recueillement de la pensée, sans cet ermitage du cœur.

Pourquoi tant de philosophes, d'artistes, de saints et de mystiques furent-ils, de grands solitaires ? Quelle force, quelle inspiration puisèrent-ils dans une vie d'austère apparence ? Et pourquoi notre monde lutte-t-il avec tant d'ardeur contre un état propice à la connaissance de soi ? Spécialiste des mythes, auteur entre autres de Divine Blessure, Jacqueline Kelen invite ici chacun à découvrir son immense liberté.


mercredi, août 22, 2018

Théopolitique mondiale


par Laurent Guyénot

Dans l’Allemagne de la fin du 19ème siècle, la notion biblique de « peuple élu » a été transposée par les pères fondateurs du sionisme dans le paradigme racialiste qui dominait alors en Occident. Mais le sionisme est avant tout un rêve biblique, comme son nom l’indique (Sion est le nom donné à Jérusalem 152 fois dans la Bible hébraïque) : « La Bible est notre mandat », proclama Chaim Weisman, futur premier président d’Israël, à la Conférence de Versailles en 1919. 

Bien qu’agnostique, David Ben Gourion (né Grün en Pologne), était habité par l’histoire antique de son peuple, au point d’adopter le nom d’un général judéen ayant combattu les Romains. « Il ne peut y avoir aucune éducation politique ou militaire valable sans une connaissance profonde de la Bible », répétait-il. Envisageant une attaque contre l’Égypte dès 1948, il écrit dans son journal : « Ce sera notre vengeance pour ce qu’ils ont fait à nos aïeuls à l’époque biblique. »

Nettoyage ethnique

Ben Gourion prenait la Torah pour un récit historiquement fiable, et aujourd’hui encore, l’État hébreu la revendique comme histoire nationale, refusant les preuves archéologiques que le Royaume de Salomon, comme la plus grande partie de l’« histoire biblique », appartient au domaine du mythe et de la propagande. Pour les sionistes, récits et prophéties bibliques restent un modèle et un programme immuables.

Ainsi, le nettoyage ethnique planifié par Ben Gourion en 1947-48, qui fit fuir 750 000 Palestiniens, soit plus de la moitié de la population native, rappelle celui ordonné par Yahvé à l’encontre des Cananéens : « Faire table rase des nations dont Yahvé ton Dieu te donne le pays, les déposséder et habiter leurs villes et leurs maisons » et, dans les villes qui résistent, « ne rien laisser subsister de vivant » (Deutéronome 19 h 1, 20 h 16). Ce qui rend ce concept de « peuple élu » bien plus toxique que les formes séculières de racisme – outre sa totale immunité à toute rationalité – est l’autre face de la pièce : l’idée que tout autre peuple sera « maudit » s’il ne sert pas le peuple élu. Le Dieu biblique abattra sa « vengeance » sur ses ennemis, les « peuples qu’il a condamnés », et son épée, après les avoir « dévorés », sera « remplie de sang et repue de graisse » (Isaïe 34 : 5-6, Jérémie 46 : 10).

Jérusalem capitale de l'empire mondial

Ce rêve insufflé par le Dieu biblique à son peuple élu n’est pas seulement un rêve racial national qui déclare les Cananéens (les Palestiniens autochtones) tout juste bons à être « exterminés sans pitié » (Josué 11 h 20) ou réduits à l’esclavage (Genèse 9 h 2 427). C’est très clairement aussi un rêve impérial. On évoque souvent ces vers du deuxième chapitre d’Isaïe (repris dans Michée 4 h 1-3) comme preuve que le message prophétique est pacifique : « Ils briseront leurs épées pour en fait des socs, et leurs lances pour en faire des serpes. On ne lèvera plus l’épée nation contre nation, on n’apprendra plus à faire la guerre. » Mais on omet généralement les vers précédents, qui indiquent que cette Pax Judaica ne viendra que lorsque « toutes les nations » rendront hommage « à la montagne de Yahvé, à la Maison du Dieu de Jacob », lorsque Yahvé, depuis son Temple, « jugera entre les nations. » 

Ben Gourion, véritable père d’Israël, était guidé par cette vision prophétique, qu’il reprit à son compte en 1962 dans une déclaration publiée par le magazine américain Look, où il émettait cette prédiction pour 1987 (le prochain quart de siècle) : « Toutes les armées seront abolies, et il n’y aura plus de guerres. À Jérusalem, les Nations Unies (de vraies Nations Unies) construiront un sanctuaire aux prophètes pour servir à l’union fédérale de tous les continents ; ce sera le siège de la Cour Suprême de l’Humanité, où seront réglés tous les conflits entre les continents fédérés, comme l’a prophétisé Isaïe. »

Cette vision d’un Nouvel Ordre Mondial centré sur Jérusalem inspire aujourd’hui, plus que jamais, de nombreux intellectuels juifs. Jacques Attali, dans l’émission qu’il anime sur la chaîne Public Sénat avec Stéphanie Bonvicini, se prend à « imaginer, rêver d’une Jérusalem devenant capitale de la planète qui sera un jour unifiée autour d’un gouvernement mondial ». 

Projet "théopolitique"

Lors du Sommet de Jérusalem qui s’est tenu du 11 au 14 octobre 2003 dans le lieu symbolique de l’hôtel King David, une alliance fut scellée entre sionistes juifs et chrétiens autour d’un projet « théopolitique » faisant d’Israël (selon les termes de la « Déclaration de Jérusalem » signée par les participants), « la clé de l’harmonie des civilisations », en remplacement des Nations Unies, devenues « une confédération tribalisée détournée par les dictatures du Tiers-Monde ». « L’importance spirituelle et historique de Jérusalem lui confère une autorité spéciale pour devenir le centre de l’unité du monde. […] Nous croyons que l’un des objectifs de la renaissance divinement inspirée d’Israël est d’en faire le centre d’une nouvelle unité des nations, qui conduira à une ère de paix et de prospérité, annoncée par les prophètes. » Trois ministres israéliens en exercice, dont Benjamin Netanyahou, se sont exprimés à ce sommet, et l’invité d’honneur Richard Perle reçut à cette occasion le Prix Henry Scoop Jackson. Le soutien de nombreux chrétiens évangéliques à ce projet ne doit pas surprendre.

Avec plus de 50 millions de membres, le mouvement Christians United for Israel est devenu une force politique considérable aux États-Unis. Son président, le pasteur John Hagee, auteur de "Jerusalem Countdown : A Prelude to War" (2 007), déclare :

« Les États-Unis doivent se joindre à Israël dans une frappe militaire préventive contre l’Iran pour réaliser le plan de Dieu pour Israël et l’Occident, […] une confrontation de fin du monde prophétisée dans la Bible, qui mènera à l’Enlèvement des saints, la Tribulation et la Seconde Venue du Christ. »

Le Nouvel Ordre Mondial n’est-il pas, en définitive, le faux nom de l’Empire de Sion ? Il est utile de rappeler que, bien avant d’être employée par le président Bush père, l’expression a été forgée en 1957 par le géopoliticien Robert Strausz-Hupé, dans le premier numéro de sa revue Orbis, conçu comme le manifeste de son Foreign Policy Research Institute (FPRI), l’un des creusets du néoconservatisme.

Strausz-Hupé y assimile ce Nouvel Ordre Mondial destiné à « enterrer les États-nations » à « l’empire universel américain » : « L’empire américain et l’humanité ne seront pas opposés, mais simplement deux noms pour un même ordre universel sous le signe de la paix et du bonheur : Novus orbis terranum (Nouvel Ordre Mondial). » 

Les Américains bernés 

Henry Kissinger, élève de Strausz-Hupé, pouvait sembler adhérer à ce programme avoué. Mais pas Daniel Pipes, fils de Richard, propagandiste ultra-sioniste que Strausz-Hupé nommera rédacteur en chef d’Orbis en 1986, puis président du Middle-East Forum (à l’origine une branche du FPRI) en 1990. Le disciple a-t-il trahi l’intention du maître, ou bien le projet du Nouvel Ordre Mondial américain possède-t-il depuis toujours un double fond sioniste ? 

Il semble bien, en tout cas, que les Américains aient été bernés en croyant que le Nouvel Ordre Mondial serait américain ; il sera sioniste ou ne sera pas.

Des "complotistes" dissimulent la composante sioniste

Le malentendu est savamment entretenu même au sein de la mouvance « complotiste », ennemie jurée du Nouvel Ordre Mondial. La démonstration en est faite par le dernier film de Jason Bermas produit par Alex Jones, Invisible Empire (2010), un ramassis de poncifs qui met les Bush et les Rockefeller au centre du complot du Nouvel Ordre Mondial mais se tait sur la composante sioniste, même en parlant des néoconservateurs. 

Dans le même sac doit être mis Webster Tarpley et son livre culte, "9/11 Synthetic Terror : Made in USA", qui présente les Wolfowitz et autres néoconservateurs comme les « taupes » d’un « gouvernement invisible » sans rapport avec Israël et qui écrit, sans aucun élément à l’appui :

« le service secret étranger qui a apporté le plus gros soutien indirect au 11-Septembre est indiscutablement le MI-6 britannique. » 

L’intoxication est encore illustrée par la circulation sur Internet de la fausse citation de David Rockefeller remerciant les directeurs du Washington Post, New York Times et autres publications pour leur discrétion de quarante ans sur le projet de « souveraineté supranationale » de la Commission Trilatérale. Plus crédibles seraient les félicitations d’un Rothschild (un descendant de Lord Lionel Walter Rothschild de l’English Zionist Federation, qui posa la première pierre d’Israël en achetant la Déclaration Balfour au gouvernement britannique) pour leur discrétion de quarante ans sur les crimes et manigances d’Israël.

Leurs yeux fondront dans leurs orbites

Ce dont les Américains n’ont pas non plus été informés, c’est que le prix à payer d’avance pour ce Nouvel Ordre Mondial pseudo-américain et crypto-israélien serait une Nouvelle Guerre Mondiale. Mais cela aussi est inscrit dans le programme sioniste, car c’est le cauchemar préalable au rêve biblique. 

Le prophète Zacharie, souvent cité sur les forums sionistes, prédit dans son chapitre XIV que Yahvé combattra « toutes les nations » liguées contre Israël. En une journée unique, toute la terre deviendra un désert, à l’exception de Jérusalem, qui « sera élevée et demeurera en sa place ». Le don prophétique de Zacharie semble lui avoir inspiré une vision de ce que Dieu pourrait faire avec des armes atomiques : « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux fondront dans leurs orbites, et leur langue fondra dans leur bouche. » Ce n’est qu’après ce carnage que viendra la paix mondiale : « Il arrivera que tous les survivants de toutes les nations qui auront marché contre Jérusalem monteront année après année se prosterner devant le roi Yahvé Sabaot et célébrer la fête des Tentes. Celle des familles de la terre qui ne montera pas se prosterner à Jérusalem, devant le roi Yahvé Sabaot, il n’y aura pas de pluie pour elle. Etc. » L’humanité ne peut ignorer qu’à ses risques et périls la force de suggestion qu’exercent de tels mythes sur tous ceux qui se considèrent comme membres du « peuple élu ».

Est-il possible que ce rêve biblique, mélangé au néomachiavélisme de Leo Strauss et au militarisme du Likoud, anime secrètement un clan d’ultra-sionistes particulièrement déterminés et organisés, qui entraîne malgré eux les peuples israélien et américain dans une guerre de destruction totale ? La question doit être posée. 

Le général Wesley Clark

Le général Wesley Clark, ancien commandant en chef de l’OTAN, a témoigné à de nombreuses occasions, devant caméras, qu’un mois après le 11 septembre 2001, un général du Pentagone lui montrait un mémo émanant des stratèges néoconservateurs « qui décrit comment on va prendre sept pays en cinq ans, en commençant par l’Irak, puis la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie et le Soudan, et en finissant par l’Iran ». 

Est-ce par une coïncidence que les « Sept Nations » ennemies d’Israël font partie des mythes bibliques inculqués aux écoliers israéliens dès l’âge de neuf ans ? Selon Deutéronome 7, en effet, Yahvé livrera à Israël « sept nations plus grandes et plus puissantes que toi. […] Yahvé ton Dieu te les livrera, elles resteront en proie à de grands troubles jusqu’à ce qu’elles soient détruites. Il livrera leurs rois en ton pouvoir et tu effaceras leur nom de dessous les cieux » (voir aussi Josué 24 : 11).


JFK-11 Septembre : 50 ans de manipulations

de Laurent Guyénot

Version papier (Amazon) ICI

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Les chrétiens évangéliques, 
militantisme pro-Israël et anti-Islam


« Les États-Unis doivent se joindre à Israël dans une frappe militaire préventive contre l’Iran pour réaliser le plan de Dieu pour Israël et l’Occident, […] une confrontation de fin du monde prophétisée dans la Bible, qui mènera à l’Enlèvement des saints, la Tribulation et la Seconde Venue du Christ. »

(Pasteur John Hagee, 
président du mouvement Christians United for Israel)

mardi, août 21, 2018

Le yahvisme



Yahvé, dieu conquérant, dieu sociopathe





de Laurent Guyénot 

Qui est Yahvé ? D’où vient-il ? Comment ce dieu jaloux, vengeur et exclusif a-t-il imprimé le destin de son peuple ? Quel est tout au long de l’histoire le fil rouge qui relie le culte de Yahvé au sionisme contemporain ?

Tout commence dans l’Ancien Testament et c’est là qu’il faut aller puiser notre compréhension de la question juive. Car l’Ancien Testament, ou plus précisément la Torah, ne fait pas que retracer l’histoire d’un peuple : elle donne aux enfants d’Israël les clefs pour accomplir ce qu’ils se sont donné comme fatum ; là est la justification et là est le chemin à suivre. C’est Jacob, fils d’Isaac, qui lors de son retour d’exil prend ce nom d’Israël, nom dont le peuple juif tout entier hérite avant de devenir celui d’un État : ainsi se trouvent mêlés sous un même vocable le patriarche, le peuple et la terre promise.

L’histoire du peuple juif traverse l’histoire de toute l’humanité. Quel rôle a-t-il joué dans la chute de Byzance ? Quelle a été son influence au sein même de l’Église chrétienne ? Quel poids a été le sien dans la terrible « guerre civile européenne » de la première partie du xxe siècle ? Nation parmi les nations, il a été traversé de vents contraires qui l’ont pourtant poussé toujours dans la même direction : entre tentatives d’assimilation et volonté de séparation, conversions sincères ou de façade, entre exclusions et infiltrations, persécutions et privilèges, le peuple de Yahvé s’est toujours vécu comme distinct du reste de l’humanité, reproduisant sans cesse un même schéma biblique : celui de la captivité à Babylone, de la fuite d’Égypte, du Livre d’Esther. Forgeant l’ossature psychologique des fils d’Abraham, il est le ciment qui les unit, seuls contre tous, de la fête de Pourim à la mémoire de la Shoah, sans que la création de l’État d’Israël y mette un terme, devenu l’undes « murs invisibles » de la « prison juive ».

C’est pourquoi ce livre est aussi un appel à nos frères juifs à se libérer de l’emprise d’une mythologie qui les enferme dans un rapport schizophrénique au monde, tour à tour peuple élu et peuple maudit, peuple messager et peuple déicide, guide de l’humanité et victime éternelle des hommes. Et une clef pour comprendre que naître juif, c’est naître avec un poids lourd de 2500 ans.

Après des études d'ingénieur (ENSTA, 1982), Laurent Guyénot s'est intéressé à l'histoire et l'anthropologie religieuses, puis a soutenu une thèse de doctorat en Études médiévales (Paris IV-Sorbonne, 2008). Ses recherches actuelles portent principalement sur la géostratégie sioniste, dans une perspective religieuse et civilisationnelle. 


D'autres livres de Laurent Guyénot :




50 ans de manipulations

Dans cet essai passionnant d'une grande richesse, fruit de trois ans de recherches, Laurent Guyénot s'intéresse à " l'histoire profonde " des États-Unis durant ces cinquante dernières années.

Par histoire profonde, il faut entendre les décisions et activités occultes qui déterminent les grands événements historiques. Cette histoire s'oppose souvent à l'histoire officielle, car elle est bien moins glorieuse et beaucoup plus " perverse ". 

Dans cette histoire de 50 ans de manipulations de toutes sortes, Laurent Guyénot s'appuie sur les archives secrètes, les témoins et les " dénonciateurs " pour nous faire découvrir une autre réalité des faits.

De l'assassinat du président Kennedy, le 22 novembre 1963 jusqu'au 11 septembre 2001, Laurent Guyénot éclaire les grands événements de ces 50 dernières années : la baie des Cochons, la guerre froide, la guerre du Vietnam, les Bush père et fils, l'Afghanistan, l'Irak, Al-Qaïda...

Les règles de Laurent Guyénot sont la fluidité de la narration, l'exactitude et la précision. L'essentiel du livre est constitué de faits avérés et tous sourcés. Toute rumeur infondée a été exclue.





Anthropologie médiévale du merveilleux (XIIe-XVe siècle)


À la fin du XII" siècle se répand en France et en Angleterre une poésie inspirée par les contes et légendes dits de Bretagne. Suscitant un engouement extraordinaire, elle se propage bientôt dans toute l'Europe. Les aventures chevaleresques de ces lais et romans sont imprégnées de surnaturel : des fées issues de l'autre monde (Morgane, Mélusine, pour ne citer que les plus fameuses) se lient à des héros (Arthur, Lancelot), qui ont parfois eux-mêmes pour pères de mystérieux fairy knights, ou chevaliers faés.

Loin de recueillir les vestiges d'une antique mythologie païenne, comme on l'a longtemps cru, ces féeries sont l'expression d'un imaginaire de la mort hérité, certes, de traditions anciennes (germaniques aussi bien que celtiques) mais qui continue d'être largement partagé et renouvelé par la société médiévale laïque, seigneurs comme paysans, en dépit des clercs. Elles nous renseignent implicitement sur la façon dont on se représente alors une mauvaise mort, comment y échapper et s'assurer une bonne mort, ou encore sur la façon dont on peut entretenir des relations avec les morts tant qu'on est vivant.

En relisant et comparant ces récits et ces «cycles» à la lumière de l'anthropologie historique, Laurent Guyénot éclaire du même coup cette culture principalement orale, laïque et pourtant religieuse à sa manière, dont les ouvrages latins des lettrés ne nous ont transmis qu'une idée partielle et partiale.






Laurent Guyénot nous livre ici le résultat d'une enquête approfondie sur l'ensemble des faits parapsychologiques tenus, à tort ou à raison, pour des indices ou des preuves de la réincarnation. Qu'est-ce donc qui se réincarne en nous ? De quoi avons-nous hérité au juste à notre naissance ? D'où viennent ces dons, ces vocations, ces visions, ces pulsions et ces phobies qui, parfois, nous habitent sans nous appartenir entièrement ? Les comprendre, c'est déjà en acquérir la maîtrise. 

vendredi, août 17, 2018

Schiappa, la victoire des pédosatanistes

La vidéo est soumise à une limite d'âge.

D'une part, le créateur de la chaîne YouTube L'HEURE DE SE RÉVEILLER répond aux adeptes du satanisme LaVeyen. (Satanisme LaVeyen : Anton Szandor LaVey, né Howard Stanton Levey [Levy], nom qui évoque la caste sacerdotale des Lévi, 11 avril 1930 - 29 octobre 1997, fondateur de l'Église de Satan.)

D'autre part, il dénonce la loi Schiappa et la légalisation de la pédophilie. 

Son appel (FaceBook) :

Je réitère un appel solennel au nom des Français envers nos gardiens de la paix, intègres : Nous demandons votre assistance, ne restez pas les bras croisés, désobéissez de façon organisée au nom de la France et de nos enfants afin d’éviter aux citoyens français d’être tellement à bout qu’ils viendraient à prendre les armes pour protéger eux-mêmes leurs enfants. La pire chose qui puisse arriver à notre pays est la guerre civile alors nous vous demandons de réagir.

Et quand à vous citoyens, vous me demandez souvent “Ok nous sommes réveillés, mais comment pouvons-nous faire ?

Même si toutes nos institutions sont infestés de pédophiles et pédomans: dans la magistrature, dans la politique, dans le divertissement, dans les services publics, dans la finance et même dans les hauts rangs de la police nationale et de la gendarmerie, chaque corps de métiers compte un nombre impressionant (mais pour l’instant silencieux!) de personnes qui savent déjà mais qui ont peur de bouger, peur de perdre leur emploi ou de se voir placé en hopital psychiatrique. Notre mission en tant que citoyens Français et citoyens du monde, n’est pas de prendre les armes, ne faisons pas cette bêtise, nous devons agir en respectant la loi, nous devons donner toute notre énergie non seulement à prévenir ceux qui ne savent pas, ceux qui pensent encore que tout cela n’est qu’une théorie du complot, leur faire comprendre l’immense gravité de la situation !

Partagez cette vidéo ! Même si vous avez peur de passer pour un guignol face à vos collègues, amis ou famille, Partagez cette vidéo ! Dites que vous savez ! Levez-vous ! Il ne s’agit pas ici de politique, ni de religion ni de couleur de peau ! Il s’agit de la sécurité et du bien être de nos enfants bordel ! Partagez cette vidéo !

Et pour celles et ceux qui sont déjà réveillés et vous êtes nombreux à faire déjà ce travail d’éveil des consciences: faites des tracts, diffusez les en masse à tous vos contacts, à tous les parents, à tous vos copains !

Nous sommes capables de nous réunir par millions pour voir un ballon sur un terrain de foot, pour une fois, utilisons cette énergie pour une véritable cause parce que même si nos dirigeants tentent de nous enfumer, de nous discréditer, la pire chose qu’il puisse arriver pour eux, c’est que nous oublions nos différence pour nous unir. Ils sont terrifiés à cette idée !

Ne restez pas silencieux, parce que demain il sera trop tard et vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas !


mercredi, août 15, 2018

15 août, Assomption de Marie et chute de François

Le 15 août, l'Eglise catholique célèbre l'Assomption de Marie. 

L'Assomption est la croyance selon laquelle au terme de son existence terrestre, Marie est montée au "Ciel" avec son corps. La transformation du corps physique en "corps de gloire" était connue en Perse, Inde, Chine, Tibet... On croyait que le corps physique du véritable "saint" se transforme en corps de lumière ou "corps d'arc-en-ciel". Et, comme Marie, le "saint" entre directement dans la gloire du "Ciel", âme et corps, sans connaître la corruption physique qui suit la mort. Paul Demiéville dans son livre consacré a Lin-tsi (maître du bouddhisme Ch'an) évoque l'étrange "mort" d'un moine au comportement extravagant du nom de P'ou-houa. Le corps de ce moine se volatilisa au moment du trépas ne laissant qu'une sandale dans sa tombe.

Marie est l'ennemie du diable.


La veille de l'Assomption, le site www.nouvelordremondial.cc a annoncé la chute du pape François :


On s’attend à ce qu’un nouveau pape soit élu par l’émission d’un mandat d’arrêt de François.

Le cardinal Francis Arinze du Nigeria aurait été le candidat de tête d’un coup d’état imminent pour destituer le pape François malgré une visite papale prochaine en Irlande le 25 août, selon une source au sein du Collège romain des cardinaux du Vatican.




 Enlèvement, trafic, torture rituelle et meurtre d’enfants

Le pape François Jorge Bergoglio et onze autres personnalités ont été reconnus coupables de complot criminel pour enlèvement, trafic, torture rituelle et meurtre d’enfants, en plus d’avoir participé à la disparition de huit enfants d’établissements catholiques en Suisse, en Belgique et en Italie. Le 10 août, une Cour européenne a rendu un jugement sommaire incluant des mandats d’arrêt en vue de leur arrestation immédiate.

Les onze autres accusés – membres du culte du neuvième cercle du Vatican – étaient des banquiers, des chefs religieux, des patrons de la mafia (adorateurs de jeunes migrants), des hommes d’affaires, des hommes politiques et des officiers du Conseil œcuménique des Eglises. Parmi eux figuraient le cardinal irlandais Sean Brady, l’archevêque Diarmuid Martin, le secrétaire d’État du Vatican Pietro Parolin, l’évêque anglican canadien Mark MacDonald, deux hauts fonctionnaires du Conseil œcuménique des Églises et d’éminents hommes politiques et hommes d’affaires européens. (Voir la publication du 12 juillet 2018 sur www.itccs.org).

En février 2013, le Pape Benoît XVI a été démis de ses fonctions après avoir été reconnu coupable de crimes contre l’humanité. Les deux Papes Ratzinger et François étaient considérés comme des pédophiles sataniques après que plus de 68 enfants victimes de la traite ont témoigné pendant deux ans d’audiences devant six juges de la Cour internationale de justice de droit commun basée à Bruxelles.

L’ordonnance de la Cour de la CIJCJC se lit en partie comme suit : “En refusant de répondre à l’assignation de la Cour, l’accusé déclare sa culpabilité implicite pro confesso, comme s’il avait avoué les accusations portées contre lui. En conséquence, le jugement demandé par les plaignants est accordé, et les douze accusés sont tous déclarés coupables d’une monstrueuse conspiration criminelle pour enlever, faire la traite, torturer rituellement et assassiner des enfants. Un mandat d’arrêt est délivré pour l’arrestation immédiate et l’emprisonnement des accusés avant leur sentence finale.”

Les équipes d’arrestation de droit commun ont convergé vers Dublin, en Irlande, en vue d’exécuter les mandats d’arrêt permanents selon le bureau central de l’ITCCS, qui coordonne les actions des policiers qui ont procédé à l’arrestation. Les tensions ont monté d’un cran lorsque la police de Gardai a bouclé la ville “militarisée” et emprisonné les familles à faible revenu dans les commissariats de police. Après les expulsions des familles par les propriétaires dans l’espoir de profiter de l’afflux touristique de la visite du Pape du 25 août, il y a eu un harcèlement policier des manifestants et des militants du droit commun, y compris l’émission d’une liste dite “de surveillance terroriste”.

Les citoyens irlandais semblent s’éveiller progressivement aux actions discutables du Vatican. Il y a quelques années, un charnier catholique a été découvert à Taum, en Irlande, où près de 800 corps d’enfants ont été retrouvés enterrés dans la fosse septique d’une religieuse irlandaise. Les corps auraient été victimes d’abus rituels – ce qui signifie que des organes et des parties du corps ont disparu, probablement parce qu’ils ont été utilisés dans des rituels sataniques de sacrifice d’enfants. http://www.bbc.com/news/world-europe-27710206

Le foyer catholique Tuam n’était qu’une des dix institutions en Irlande où l’on estime qu’environ 35 000 femmes enceintes non mariées ont été envoyées – sans tenir compte de l’endroit où leurs bébés ont fini. Comme dans le cas des fosses communes catholiques remplies de corps d’enfants mutilés en Espagne et au Canada, la médiatisation de la fosse septique irlandaise remplie de près de 800 corps de bébés rituellement mutilés par des sataniques n’a pas été diffusée dans les médias grand public.

L’histoire dramatique du trafic d’enfants du pape François n’a pas non plus été diffusée dans les médias principaux, même si plus de 48 témoins oculaires ont témoigné devant six juges internationaux que le Vatican était payé très cher pour faire passer régulièrement des enfants étrangers par leur cercle pédophile adorateur de Satan en vénérant des dirigeants d’églises, des hommes d’affaires, des politiciens et d’autres élites, y compris des membres de familles royales européennes et la mafia très proche du Vatican.

Deux adolescentes ont dit au tribunal de l’ICLCJ que le pape François les a violées alors qu’elles participaient à des sacrifices d’enfants au printemps 2009 et 2010 en Hollande rurale et en Belgique. Selon un ancien employé de la Curie à Rome, des viols et des meurtres d’enfants ont également eu lieu au château de Carnarvon au Pays de Galles et dans un château français non divulgué. Un procureur a présenté des déclarations sous serment notariées par huit autres personnes prétendant être témoins de ces mêmes crimes organisés par le Vatican.


Un autre témoin a témoigné qu’ils étaient présents lors de réunions avec le prêtre et l’évêque argentin Francis et la junte militaire pendant la guerre sale de 1970
(? Probablement 1976, début de la dictature). Selon le témoin, François a aidé au moins 30 000 enfants de prisonniers politiques disparus à entrer dans le cercle pédophile du Vatican.

On croyait que certains de ces enfants étaient enterrés dans un cimetière pour enfants en Espagne – que le Vatican a continuellement refusé des projets d’excavation – tout comme le Vatican a refusé des demandes d’excavation de plus de 35 fosses communes pour enfants, remplies de corps mutilés de plus de 50 000 enfants qui ont disparu dans 80 pensionnats anglicans de l’Église unie du Canada, bien qu’il s’agisse principalement de pensionnats autochtones catholiques dans tout le Canada. Voir le témoignage des témoins :


Les procédures judiciaires de l’ICLCJ ont abouti à un document d’archives du Vatican intitulé "Crimen Sollicitationas" qui exige que les fonctionnaires catholiques aident et dissimulent le viol et le trafic de mineurs. Comme le droit canonique et la politique de Crimen, cette violence contre les enfants a été ordonnée par les responsables de l’Église catholique afin d’être couverte par un “secret pontifical”.

“Malgré la sécurité massive autour de Bergoglio, nous sommes confiants qu’une arrestation aura lieu. Heureusement, nous aurons l’aide d’éléments au sein du parti papal lui-même ainsi que de sympathiques officiels du Gardai. Nous utilisons à plein régime la lutte entre les factions de Ratzinger et Bergoglio au sein de la Curie”, a déclaré un communiqué de presse publié le 12 août 2018 par le Bureau central du Tribunal international des crimes contre l’Église et l’État (ITCCS).

Suivez les mises à jour et les dernières nouvelles à l’adresse www.itccs.org

Source: Before It’s News, le 10 août 2018 – Traduction Nouvelordremondial.cc



Lire aussi :

Des “prêtres” conciliaires dénoncent « l’abus sur enfants lors de rituels sataniques » au Vatican.

mardi, août 14, 2018

André Archimbaud : « L’héritage du XXe siècle sera balayé par le retour des eaux de l’Histoire »




Dans votre livre, Combat pour l’hémisphère nord, les héros se font les défenseurs d’un nouvel Occident au cœur de l’Eurasie mais aussi d’un califat soufi qui neutralise le salafisme wahhabite. Pensez-vous que les continuateurs spirituels de l’Occident ont à gagner d’un rapprochement avec l’islam ?

Dans l’ouvrage, la voie des « Archontes » est celle du génocide programmé de la population arabo-musulmane. Toujours dans l’ouvrage, le Mossad est préoccupé par une prochaine Saint-Barthélemy antisémite d’inspiration islamiste, impossible à contrôler ; il mise donc sur les réfractaires eurasistes en soutenant leur « programme Al Hallaj », destiné à favoriser un renouveau soufiste « de combat » pour deux milliards de musulmans en quête d’un destin.

Dans la réalité, il existe une approche concrète : celle des Russes, qui travaillent depuis quinze ans avec des lettrés musulmans de leur ancien empire à déterminer des points de convergence entre le christianisme orthodoxe et l’islam, sous la bénédiction commune de la Vierge Marie, « reine du monde ». Il ne s’agit pas de dilution de la Russie par « apaisement », mais de désignation d’un adversaire, le « christianisme anglo-saxon » hostile à la Russie et à l’islam depuis le début du XXe siècle. C’est une approche géopolitique et spirituelle, partant du principe que l’islam respecte les régimes forts, et qui ne tombe pas dans le piège de la compatibilité ou non entre islam et « civilisation ». Reste à savoir si ce mécanisme va s’enclencher et aspirer l’oxygène du salafisme – et si le catholicisme sera capable de raisonner en ces termes, sa propre hiérarchie ayant déjà renoncé à Rome.

Les « Archontes » d’aujourd’hui (néoconservateurs américains et lobbies des frontières ouvertes) se jouent des Européens de l’Ouest en les soumettant à la tentation de l’« islamophobie ». Entre la propagande des néocons terrorisés par les banlieues et les lobbies des frontières ouvertes qui attisent le feu, le piège de la décapitation du peu d’élites européennes « traditionnelles » qui reste se profile rapidement ! Ce processus engendrera plus de chaos, et donc d’excuses, pour que les « archontes » états-uniens interviennent, en invoquant par exemple l’article 5 de l’OTAN, afin de lancer leur grand nettoyage eurasiatique.

La situation est grave en Europe et en Russie. Vassalisés par le « soft power » du mirage californien et le « hard power » de l’extra-territorialisation washingtonienne, autant que par le « liquidity power » de Wall Street et son système SWIFT, ces deux espaces auront du mal, sans la réanimation dialectique du déplacement de l’Occident à l’Est, à renaître. Une « grande coalition » est donc nécessaire, qui rassemble les meilleurs « actifs » des cultures en faillite.

Et comme mon livre fait feu de tous les ésotérismes, de même l’Occident eurasien devra faire feu de toutes les eschatologies religieuses, pour stopper l’hégémonie des « Archontes ». D’où ce plan offert à l’islam, la plus jeune des trois religions du Livre, fortement prolétarisée, au stade de l’adolescence violente, hostile à la « religion humanitaire », et surtout centrale d’énergie ignorant la repentance. Un islam en qui Evola voyait un héritier de la pensée traditionnelle, mais qui aujourd’hui est contrôlé par des intérêts opaques, et se trompe d’adversaire. Charge, aux musulmans, de s’en rendre compte et d’accepter l’offre d’une Eurasie régénérée… ou pas. N’oublions pas que l’islam n’est pas uniforme et devra se restructurer face à l’illusionnisme de la religion humanitaire. C’est un pari qu’il vaut la peine de faire.


Dans la postface d’"Un samouraï d’Occident", Dominique Venner donnait quelques « conseils pour exister et transmettre ». À votre tour, si vous deviez donner quelques conseils concrets pour mener ce « combat pour l’hémisphère nord », quels seraient-ils ?

3 conseils

Mon premier conseil est d’être optimiste. Les fleuves et les marées reprennent toujours leur étiage, en dépit du viol de la nature. Ce viol a commencé en 1776 (naissance de la république universelle américaine) et s’est confirmé en 1789 et 1917 (régicides, fin des empires), pour culminer en 1989 avec l’effondrement du matérialisme « réaliste » soviétique, laissant régner seul le matérialisme « exceptionnaliste » américain. L’héritage du XXe siècle sera balayé par le retour des eaux de l’Histoire.

Mon deuxième conseil sera de pratiquer une ascèse individuelle. Être toujours positif, ne pas embrasser les fausses querelles et, surtout, cesser d’utiliser les réseaux sociaux comme les poubelles de sa frustration. Mieux vaudrait se bâtir un programme de lecture, puis revivre, par exemple avec Evola ou Abellio, l’expérience de l’heroic fantasy et de la science-fiction contemporaine dans laquelle baigne notre monde dominé par les troubles déficitaires de l’attention.

Dans son livre "Sapiens", Yuval Noah Harari suggère que l’Homo sapiens a su créer des empires par l’invention du mythe, turbo de la conception culturelle. Or, la pensée « traditionnelle » offre d’extraordinaires occasions. Pétrie de mythologie, elle sait parler à nos trois cerveaux (raison, émotions, instincts). La pensée traditionnelle est, en fait, devenue étonnamment « moderne ».

C’est pourquoi mon troisième conseil (détaillé dans la préface de mon ami Olivier Adam) s’adressera à ceux qui appartiennent à une tribu ou un clan : passer de la « métapolitique » à la « mytho-logique ». Le XXIe siècle sera mythologique ou ne sera pas. La Raison « ne dégage que des vérités asymptotiques, relatives, dégagées au fur et à mesure [au sein d’un processus tautologique] » (Olivier Adam). Les oligarchies actuelles savent ainsi « mentir en disant des vérités ». Au contraire, le mythe « pose des questions à toutes les réponses, amalgamant variations sur variations sur des synthèses de synthèses » (Olivier Adam). Les opprimés actuels peuvent ainsi « dire la vérité avec des fictions ». Il y a un gros travail de refondation du mythe à faire, mon livre eurasiste n’en étant qu’une infime étincelle.

La bataille de la vérité ne fait que commencer.


Entretien réalisé par Arnaud Florac.


L'amour d'Ariane
André Archimbaud

Voici un roman inclassable et torrentiel, qui plonge ses racines dans les mythes anciens et s’élève jusqu’aux perspectives apocalyptiques. Un livre qui est pour tous et qui n’est pour personne, comme disait Nietzsche d’"Ainsi parlait Zarathoustra". Attachez vos ceintures.

L’action se déroule dans un monde qui ressemblerait au nôtre si on lui avait ôté son voile narcotique de médiocrité et de consommation. Un monde vivifiant où les oppositions métaphysiques se font jour derrière le tapage médiatique, la zombification des villes et l’oubli de l’être. C’est un combat qui prend place entre 1989, date de la chute du mur de Berlin (et donc de la fausse « fin de l’histoire » prédite par Francis Fukuyama), et 2035.

Une puissante secte progressiste et libérale, composée de 144.000 archontes, organise la soumission du monde à l’humanitarisme, à l’hégémonie américaine, à la déculturation et à l’oubli universel de la conscience. Face à ce complot, douze personnages s’agrègent sur un bateau qui remonte le Nil. Ils ont pour objectif la renaissance de l’Occident, qui n’est plus dans l’Europe géographique mais doit se déplacer vers Moscou, la Troisième Rome. Appuyés par une solide connaissance des symboles de la Tradition et de la gnose, leur but est de faire renaître l’Eurasie pour que revive l’héritage profond de l’hémisphère nord. Ils s’aideront, pour réaliser cet objectif cosmique, du terrorisme islamiste, de la manipulation financière, des gouvernements décadents. Voilà pour le cadre.

André Archimbaud connaît aussi bien la géopolitique contemporaine que la réinvention de la Tradition multimillénaire, il maîtrise aussi bien Brzeziński et Kissinger qu’Evola et Spengler. Son « essai en forme de roman », comme il définit son ouvrage, est une lecture oblique des événements du monde actuel. Il a commencé d’écrire son livre en 1989 et, parfois, sa prescience est vertigineuse. On peut ne pas adhérer à sa vision prospective de l’humanité : car, pour lui, le monde doit se réinventer par la mystique et l’ésotérisme, entre un califat soufi combattant et une Eurasie éternelle, retrouvée et redessinée, rayant de la carte à la fois le monstre saoudien et le diable américain (dirigé, dans son livre, par une musulmane). On peut aussi regretter qu’il ne s’adresse qu’à des lecteurs qui soient aussi des liseurs : ceux qui ne sont pas familiers du symbolisme ou de la philosophie traditionnelle, de l’exégèse islamique de Guénon ou de la structure totale d’Abellio, devront peut-être passer quelques heures (fructueuses mais denses) à la bibliothèque.

Il n’empêche. Ce livre conquiert le lecteur pour trois raisons. D’abord, parce que son architecture est admirablement dessinée, et qu’elle épouse son propos, qui est celui de la réinvention de la Croix et de la reconnaissance d’une structure sphérique de l’Histoire. Ensuite, parce qu’André Archimbaud est un géopolitologue inspiré, dont la connaissance semble à la fois encyclopédique et limpide. Il s’agit donc, pour lui, de dévoiler, au sens heideggérien du terme, le monde tel qu’il est en train de se faire ou de se défaire. Enfin, parce que ce conflit, entre la tension faustienne vers la puissance et la volonté sage et ferme de retour de l’identique, est le moteur caché du combat qui se joue en ce moment sous nos yeux.

Je vous avais prévenus : attachez vos ceintures. Mais, si ce propos parle à votre cœur, ne passez pas à côté de ce livre.

bvoltaire.fr

lundi, août 13, 2018

Portrait d'un anarque, Guy Féquant


"L‘anarque peut vivre dans la solitude ; l’anarchiste est un être social, et contraint de chercher des compagnons.
Etant anarque, je suis résolu à ne me laisser captiver par rien, à ne rien prendre au sérieux, en dernière analyse… non, certes, à la manière des nihilistes, mais plutôt en enfant perdu, qui, dans le no man’s land d’entre les lignes des marées, ouvre l’œil et l’oreille.
C’est le rôle de l’anarque que de rester libre de tout engagement, mais capable de se tourner de n’importe quel côté."
Ernst Jünger 


par Christopher GERARD



Petit-fils de berger, Guy Féquant vit dans sa Champagne natale, près de Rethel, où, en 1432, Philippe le Bon organisa l'Ordre de la Toison d'Or. Cette province, que sa famille habite depuis le XVIIème siècle au moins, il l'a "au fond du cœur", comme il le dit lui- même dans son premier livre, un singulier essai intitulé "Le Ciel des Bergers". Cet ouvrage est émouvant à plus d'un titre car il est comme un tribut rendu à ses aïeux bergers et laboureurs des terres crayeuses de Champagne, qui étaient aussi des hommes libres et lucides. Comme le lui dit jadis son grand-père : "D'abord ne jamais se complaire dans les petits maux que le destin nous inflige ; ensuite ouvrir grand son esprit à la magnificence du monde ; enfin ne consentir à rentrer en soi que pour prier, cette proposition découlant des deux précédentes avec toute la limpidité de la raison et de la foi". Marque de fidélité, cet essai est aussi une savante et fort poétique archéologie du paysage champenois, superbe exemple de dialogue archaïque de l'homme avec le sol qui l'a engendré. On aura compris que Guy Féquant est un de ces écrivains clandestins qui ne déchaînent pas l'enthousiasme unanime des critiques professionnels mais groupent autour d'eux une phratrie secrète de lecteurs qui ont leurs mots de passe et leurs rites...


Il a derrière lui cinq livres qui comptent : après l'essai sur les bergers, il y a eu un "Saint-John Perse, qui êtes- vous ?", suivi de deux romans "Odinsey" et "Le Jaseur boréal". Enfin, ses carnets d'infatigable marcheur, "La Lampe d'argile", textes et poèmes d' inspiration panthéiste. (il faut ajouter : Les blancs chemins : à pied jusqu'à Vézelay, à travers Champagne et Bourgogne" ; Albane, etc.)


Odinsey s'ouvre par la devise figurant sur la pierre tombale de Martin Heidegger : ''La marche à l'étoile, rien que cela". Il s'agit de la chronique imaginaire de l'île d'Odin, peut- être l'ULTIMA THULE de Pythéas... Stéphane Arnarsson, bel exemple de Rebelle dans la plus pure tradition jüngerienne, y assiste impuissant à la fin de la société aristocratique et païenne des sagas, en la personne du Prince Ginnar, qui sera emporté par la triple montée du Christianisme, de la monarchie et des marchands. Arnarsson, fin lecteur d'Horace et d'Hérodote mais aussi brillant botaniste qu'ornithologue, rédige une anthologie arctique, ce qui l'amène, lui qui prétend jouir de "la faveur des Dieux", à de fréquentes escapades solitaires dans la toundra. Curieuse île où le baptême chrétien vient après celui de Nerthus et des Ases, où la prophétesse païenne, mandée par le prince, peut encore exiger de l'évêque qu'il se dépouille de ses insignes...

Le Jaseur boréal tire son nom d'un oiseau, d'ailleurs mis à l'honneur par "La" Poste belge gui lui a consacré un timbre, mais de mauvais augure. Ne dit-on pas au moyen âge, car le héros du roman naît sans doute vers 970, sous le règne d'Otton le Grand, que cet oiseau (pestvogel en flamand) annonce la faim, la peste et la guerre ? Nous y suivons pas à pas - on marche beaucoup avec Féquant - , le jeune Manfred Opilio, élève dans une école monastique qui se retrouvera compagnon d'Eric le Rouge en Amérique. Surnommé Julien l'Apostat par l'ambigu frère Donatien, il s'initie tout jeune, entre autres, aux méandres de la scolastique.

Donatien, son maître, l'interpelle en ces termes : "Si au moins tu étais athée... nous pourrions discuter sur des bases claires !" Ce à quoi notre précoce moinillon répond effrontément : ''l'athéisme n'est pas l'antithèse du Christianisme. Il procède d'un même principe de mutilation : un seul Dieu ou pas de Dieu". Bien vu, jeune homme ! Logique infernale qui annonce tous les totalitarismes : n'est-ce pas Saint Jérôme qui le premier lança le fameux "Qui n'est pas avec nous est contre nous", promis à un bel avenir ? Opilio, esprit fort et fin latiniste, possède un sens de l'humour qui réjouira le lecteur attentif : chez les Vikings, la conversion à la religion des Chrétiens est souvent le fait de femmes sur le retour, ce qui nous vaut un irrespectueux "mammis laxatis, erigirur anima !" Opilio est un de ces Païens insolents, toutefois fascinés par la figure du "moine grammairien voué au culte des livres et à la méditation au cœur de la forêt, ce désert d'Occident".

Ces deux romans qui se complètent nous livrent la réflexion de l'auteur sur le héros nordique, dans la lignée de Nietzsche et de Jünger : Arnarsson et Opilio, en vrais Waldgänger, ne se soumettent nullement au destin, qu'ils dépassent "au nom d'une liberté supérieure et intérieure qui les apparentent aussi bien aux Stoïciens antiques qu'à Don Quichotte de la Mancha".


dimanche, août 12, 2018

Le dossier Rockefeller

Témoignage de Aaron Russo, producteur et réalisateur de films à Hollywood, sur ce qu'il a appris de la bouche de son ami Nick Rockefeller, au sujet du 11 septembre 2001, de la guerre contre le terrorisme, du CFR, etc... Deuxième partie : https://youtu.be/SUTuzD52Wik



“Quelques-uns croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des Etats-Unis, caractérisant ma famille et moi en tant d’internationalistes et conspirant avec d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu’une structure économique – un seul monde si vous voulez. Si cela est l’accusation, je suis coupable et fier de l’être.”
David Rockefeller, "Mémoires".


Depuis plus de 50 ans, les Rockefeller financent l'implantation en Occident de lamas tibétains propagateurs de la contre-initiation lamaïste, comme, entre autres, Monsieur Jhampa, alias Dagpo Rinpoché, créateur de l'Institut Ganden Ling à Veneux-les-Sablons (77250), qui fut reconnu en 1995 par le gouvernement français comme congrégation. Monsieur Jhampa arriva en France en 1960 et devint rapidement enseignant à l’INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales) grâce à l'argent des Rockefeller.

Le but des Rockefeller

Gary Allen (1936-1986) était journaliste indépendant. Ses recherches l’avaient conduit à prendre conscience des objectifs réels des Rockefeller, loin de la version officielle qui nous les présente comme des milliardaires philanthropes.

"The Rockefeller File" (Le Dossier Rockefeller) de Gary Allen a été publié aux Etats-Unis en 1976. Le livre est préfacé par Lawrence P. Mc Donald, membre du Congrès.


Le Dossier Rockefeller 
(extrait de l'introduction)

"L’Amérique a sa famille de princes de la finance, toujours plus riche à chaque nouvelle génération : il s'agit bien sûr des Rockefeller. Toutefois, si les Rockefeller étaient repus de leur fortune, cet ouvrage n'aurait jamais été écrit.

Nombre d'entre eux emploient leur influence afin d'obtenir toujours plus de pouvoir, un pouvoir d'une importance que les tyrans et les despotes de l'Antiquité n'auraient jamais pu concevoir, un pouvoir à l'échelle de la planète, un pouvoir qui ne se contente pas de s'exercer sur les choses, mais bel et bien sur les personnes. ''Le Dossier Rockefeller'' ne relève pas de la fiction, c'est un exposé synthétique, convaincant et terrifiant de ce qui pourrait être le fait le plus important de notre existence : la volonté de la famille Rockefeller de créer un Gouvernement Mondial sous leur contrôle et leur étroite surveillance.

Assez de livres ont été publiés sur les Rockefeller pour remplir une bibliothèque, cependant, aucun d'entre eux n'a osé révéler la facette essentielle de l'histoire des Rockefeller : ces derniers ont, depuis au moins cinquante ans, scrupuleusement suivi une stratégie mettant à contribution leur puissance économique afin de prendre le contrôle politique de l'Amérique dans un premier temps, puis celui du monde entier. Gary Allen a effectué un travail de bénédictin pour associer des centaines de faits éparpillés et des indices obscurs du puzzle ''Rockefeller'' jusqu'à l'émergence de cet ouvrage. Les éléments qui vous seront offerts dans ''Le Dossier Rockefeller'' risquent de vous faire un petit choc ! Dans cet essai, vous apprendrez quel est le dessein des Rockefeller et par quel moyen ils espèrent ''contrôler le monde''.


Est-ce que je parle ici de conspiration, de complot ? Absolument. Je suis convaincu qu’un tel complot existe, un complot aux ramifications internationales, dont la planification a pris des générations et dont l’intention est extrêmement malfaisante..."


Gary Allen



Commentaire de Laurent Guyénot 


Comme l'hydre de la mythologie, la gouvernance mondiale a plusieurs têtes. "Signalons, écrit Laurent Guyénot dans " JFK -11 Septembre", pour sa valeur symbolique, une tentative réussie d’orienter le complotisme populaire vers l’élite affairiste WASP (White Anglo-Saxon Protestant), symbolisée par le nom des Rockefeller – par opposition implicite à celui des Rothschild associé à la finance juive et au sionisme. Début 2007, six mois avant d’être emporté par un cancer, le producteur et réalisateur de cinéma Aaron Russo prétendait, dans une interview accordée à Alex Jones pour Infowars.com, que Nicholas Rockefeller lui avait annoncé les attentats du 11-Septembre et leurs conséquences détaillées onze mois à l’avance, en les attribuant à un complot de l’élite financière américaine pour établir un Nouvel Ordre Mondial fondé sur un asservissement globalisé. Nick Rockefeller, décédé avant l’interview de Russo, était une figure mineure et lointaine de la fameuse dynastie ; la probabilité qu’il ait eu connaissance d’un tel complot est dérisoire, et l’idée qu’il ait partagé cette connaissance avec un petit producteur hollywoodien est plus ridicule encore. Plus probablement, se sachant condamné, Russo se sera laissé convaincre de « faire quelque chose pour Israël » avant de quitter ce monde, prévoyant de surcroît que son décès augmenterait l’impact de sa rumeur complotiste."


("JFK - 11 Septembre". 


Un choc des cultures au cœur de l'Amérique

En 1987, le professeur de journalisme Stephen Bloom, un libéral typique, a voulu explorer ses racines juives en rejoignant la communauté Hab...