lundi, septembre 10, 2018

11 Septembre, le coupable est celui à qui le crime profite


17 ans après, peut-on nier l'évidence ?

Laurent Guyénot 


L'empire américano-sioniste

Chez les analystes politiques critiques de ce qu’on peut nommer l’empire américano-sioniste, on trouve deux visions opposées de la relation entre les États-Unis et Israël. Pour certains, Israël est la tête de pont ou le gendarme des États-Unis au Moyen-Orient, voire une colonie américaine. Ce sont les États-Unis qui se servent d’Israël dans leur géopolitique hégémonique. C’est la vision de la gauche juive, représentée par Noam Chomsky. À mon avis, elle est fondamentalement malhonnête. Je pense qu’il n’y aujourd’hui aucune excuse pour ne pas voir que c’est en réalité Israël qui manipule les États-Unis. C’est le grand mérite des professeurs John Mearsheimer et Stephen Walt de l’avoir démontré dans leur livre Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine, publié en 2007. La destruction de l’Irak, de la Libye et de la Syrie ne sont pas, et n’ont jamais été, dans l’intérêt des États-Unis. Bien sûr, il a fallu mobiliser certains intérêts américains pour entraîner les États-Unis dans ces aventures, mais fondamentalement, ces guerres ont été déclenchées dans l’intérêt d’Israël. Et cela a été possible parce que ce qu’on nomme l’État profond américain est aujourd’hui largement contrôlé par les néoconservateurs, qui sont, je le démontre dans mon livre, un réseau de crypto-sionistes machiavéliques.


La destruction des « sept nations » ennemies d’Israël


Je pense que la meilleure illustration de cette emprise d’Israël sur la politique étrangère américaine se trouve dans les déclarations faites par le président George W. Bush quelques jours après le 11 septembre 2001, ciblant sept nations. Ce chiffre de sept nations a été plusieurs fois repris depuis, par exemple par le général Wesley Clark, fils du rabbin Benjamin Jacob Kanne, qui donnait la liste suivante : « l’Irak, puis la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et pour finir l’Iran. » Or, tous les juifs savent ce que veulent dire les « sept nations » : ce sont les ennemis d’Israël voués à la destruction selon le Deutéronome (7 :1-2) et le Livre de Josué (24 :11). La destruction des « sept nations » ennemies d’Israël est un projet qui n’émane pas des vrais patriotes américains, mais des néoconservateurs, dont certains, je le rappelle, sont fils ou petit-fils de rabbins. Faut-il le rappeler, les néoconservateurs ne sont pas plus conservateurs que les « nouveaux chrétiens » du Moyen Âge n’étaient chrétiens : ils ont détourné le mouvement conservateur républicain, qui était traditionnellement isolationniste, pour le transformer en machine de guerre contre les ennemis d’Israël. [...]


Des agents d'Israël infiltrés dans le gouvernement US et dans la société civile américaine

Selon l’agent renégat Victor Ostrovsky (By Way of Deception, 1 990), le Mossad tire son efficacité de son réseau international de sayanim (« collaborateurs »), terme hébreu désignant des juifs vivant hors d’Israël et prêts à accomplir sur demande des actions illégales, sans nécessairement connaître leur finalité. Une opération de l’envergure du 11-Septembre nécessite la collaboration, non seulement d’un réseau infiltré dans le gouvernement, mais aussi de puissants collaborateurs dans la société civile.


Larry Silverstein, ami intime de Sharon et Netanyahou

Larry Silverstein, titulaire du bail des Tours jumelles depuis avril 2001, apparaît comme l’archétype de ces super-sayanim new yorkais. Il est membre dirigeant de la United Jewish Appeal Federation of Jewish Philanthropies of New York, le plus grand leveur de fonds américains pour Israël (après l’État américain, qui verse chaque année trois milliards d’aide à Israël). Silverstein était aussi, au moment des attentats, l’ami intime d’Ariel Sharon et de Benjamin Netanyahou ; il est en conversation téléphonique chaque dimanche avec ce dernier, selon le journal israélien Haaretz.

Le partenaire de Silverstein dans le bail du WTC pour le centre commercial du sous-sol était Frank Lowy, un autre « philanthrope » sioniste proche d’Ehud Barak et Ehud Olmert, et ancien membre de la Haganah. Le chef de la New York Port Authority, qui privatisa le WTC en concédant le bail à Silverstein et Lowy, était Lewis Eisenberg, également membre de la United Jewish Appeal Federation et ancien viceprésident de l’AIPAC.

Silverstein, Lowy et Eisenberg furent sans aucun doute 
trois hommes clés dans la planification des attentats contre les Tours jumelles. 

Un fils de rabbin, responsable de la Division criminelle du Département de la Justice en 2001, détruit de toutes les preuves concernant le 11-Septembre


Mais tout aussi crucial fut le rôle de ceux qui ont couvert les véritables criminels, au plus haut niveau des autorités policières et judiciaires. Au premier rang vient Michael Chertoff, qui dirigeait la Division criminelle du Département de la Justice en 2001 ; ce fils d’un rabbin orthodoxe et d’une pionnière du Mossad fut responsable de la rétention et destruction de toutes les preuves concernant le 11-Septembre, des caméras du Pentagone aux poutres du World Trade Center. C’est à lui également que les « espions » israéliens (y compris les « Israéliens dansants ») doivent leur discret rapatriement. En 2003, il est nommé à la tête du nouveau Department of Homeland Security chargé du contre-terrorisme sur le territoire américain, ce qui lui permet de contrôler la dissidence tout en continuant à restreindre l’accès au dossier du 11-Septembre à travers le programme Sensitive Security Information.

 Faire disparaître des indices avec les 70 000 tonnes d’acier du WTC  

Si une enquête impartiale était un jour ouverte, le maire de New York Rudolph Giuliani et son successeur à partir de janvier 2002, Michael Bloomberg, devraient aussi s’expliquer sur leur rôle dans la vente des 70 000 tonnes d’acier du WTC à Metals Management (dirigé par le sioniste Alan Ratner), pour recyclage en Chine et en Inde. Sur le banc des accusés devrait aussi comparaître le commissaire de police de la ville Bernard Kerik, aujourd’hui en prison pour fraude fiscale suite à un « prêt » de 250 000 dollars reçu de l’homme d’affaires israélien Eitan Wertheimer lors d’un « séjour d’observation » en Israël début septembre 2001.

Un autre richissime sioniste

Selon le rapport gouvernemental du NIST (National Institute for Standards and Technology), le Boeing qui s’encastra dans la Tour Nord « a fait une entaille de plus de la moitié de la largeur du bâtiment et qui s’étendait du 93e au 99e étage. Tous ces étages étaient occupés par Marsh & McLennan, une compagnie d’assurance internationale qui occupait également le 100e étage. » Le PDG de Marsh & McLennan est alors Jeffrey Greenberg, fils de Maurice Greenberg, richissime sioniste qui contribua massivement à la campagne de George W. Bush. 

Maurice Greenberg se trouve aussi être le propriétaire de Kroll Associates (renommée Kroll Inc. en août 2001), la compagnie en charge de la sécurité dans tout le complexe du World Trade Center. 

Les Greenberg étaient aussi les assureurs des Tours jumelles mais, le 24 juillet 2001, ils avaient pris la précaution de réassurer leur contrat auprès de concurrents, ce qui leur évita d’avoir à indemniser eux-mêmes Silverstein et Lowy. Et, comme le monde est petit, en novembre 2000, le conseil d’administration de Marsh & McLennan accueille en son sein Lewis Paul Bremer, celui-là même qui interviendra le 11 septembre 2001 sur le plateau de NBC – sans rien laisser transparaître de la peine que lui cause la mort de ses employés (295 seront officiellement dénombrés parmi les victimes).

Des complices dans les aéroports et les compagnies aériennes 

D’autres complicités devront être recherchées dans les aéroports et les compagnies aériennes impliquées dans les attentats, au minimum par de fausses informations. Les deux aéroports d’où sont prétendument partis les vols AA11, UA175 et UA93 (l’aéroport Logan à Boston et l’aéroport Newark Liberty près de New York) sous-traitaient leur sécurité à la compagnie International Consultants on Targeted Security (ICTS), une firme à capital israélien présidée par Menahem Atzmon, un des financiers du Likoud. 

Une société, couverture aux services secrets israéliens, quitte le WTC une semaine avant les attentats

Une enquête approfondie devrait aussi s’intéresser à Zim Israel Navigational, un géant du transport maritime détenu à 48 % par l’État hébreu (et connu pour servir occasionnellement de couverture aux services secrets israéliens), dont l’antenne américaine quitta ses bureaux du WTC avec ses 200 employés le 4 septembre 2001, une semaine avant les attentats – « comme par un acte de Dieu », commente le PDG Shaul Cohen-Mintz. Et, cela va sans dire, l’imposture massive du 11-Septembre n’aurait pas été possible sans un tamisage serré de la couverture médiatique, qui, comme chacun sait, est aujourd’hui entre les mains de directeurs et de rédacteurs ayant démontré leur indulgence sans limite envers les crimes d’Israël.

La messagerie israélienne Odigo prévient des attentats deux heures avant

D’autres aspects doivent être pris en considération. Dans son édition du 27 septembre 2001, le Washington Post rapporte que « des responsables de la société de messagerie instantanée Odigo ont confirmé aujourd’hui que deux employés ont reçu des messages les alertant sur une attaque du WTC deux heures avant que des terroristes n’écrasent des avions sur les points culminants de New York ». Le premier avion frappa les Tours jumelles comme annoncé, « presque à la minute près », a confirmé le vice-président d’Odigo, Alex Diamandis. Odigo est une firme israélienne rachetée peu après le 11-Septembre par Converse InfoSys, autre firme israélienne dont l’investigateur Carl Cameron révélera le rôle dans l’espionnage israélien : Converse InfoSys gère avec Amdocs (également israélienne) « pratiquement tous les aspects du système téléphonique américain », mais en plus « fournit aux agences américaines l’équipement et le software pour les écoutes téléphoniques » et, de surcroît, « travaille étroitement avec le gouvernement israélien ».


Malgré le nombre élevé d’Israéliens travaillant au WTC, un seul a péri dans les Tours jumelles

Les avertissements véhiculés par Odigo doivent être mis en perspective avec un autre aspect peu connu du 11- Septembre : au lendemain des attaques, le ministère de l’Intérieur d’Israël rapportait, par la voix du Jerusalem Post, que 4 000 Israéliens étaient manquants au WTC5. Lorsque le président George Bush s’exprima devant le Congrès le 20 septembre, il précisa que parmi les victimes de l’attentat se trouvaient 130 Israéliens. C’était un nombre relativement bas, étant donné la proportion d’Israéliens travaillant au WTC. Et cependant, il s’avéra encore très exagéré : en fin de compte, un seul Israélien a péri dans les Tours jumelles, selon le New York Times du 22 septembre.

Dénoncer l'amitié entre les Bush et les Saoud pour détourner d'Israël

Tous les faits accumulés dans ce chapitre donnent un sens nouveau aux propos du sénateur Bob Graham, le pseudo whistleblower de la Commission sur le 11-Septembre qui évoquait dans une interview à PBS en décembre 2002, « des preuves que des gouvernements étrangers ont contribué à faciliter les activités d’au moins certains des terroristes aux États-Unis ». Graham, bien sûr, voulait parler de l’Arabie saoudite. Pourquoi la famille Saoud aurait-elle aidé Oussama Ben Laden après l’avoir déchu de sa nationalité saoudienne et avoir mis sa tête à prix pour ses attentats sur leur sol ?

Réponse de Graham : « La menace de soulèvements sociaux contre la monarchie, sous la conduite d’Al-Qaïda. » Les Saoud auraient aidé Ben Laden sous sa menace de fomenter une révolution. Cette théorie ridicule (que Graham, à court d’argument, développa dans un roman) n’a qu’un seul but : détourner les soupçons loin du seul « gouvernement étranger » dont les liens avec les terroristes présumés sont démontrés : Israël. On sourit pareillement en lisant, dans le résumé du livre La Guerre d’Après (2 003) de l’anti-saoudien Laurent Murawiec, que « le pouvoir royal [saoudien] a réussi au fil des ans à infiltrer des agents d’influence au plus haut niveau de l’administration américaine et à organiser un efficace lobby intellectuel qui contrôle désormais plusieurs universités du pays parmi les plus prestigieuses ».

En affirmant en outre que la piste saoudienne a été étouffée en raison de l’amitié entre les Bush et les Saoud, Graham et ses amis néoconservateurs se servent de George W. Bush comme fusible. La stratégie paye, puisque le 9/11 Truth Movement renâcle à prononcer le nom d’Israël mais s’acharne contre le clan Bush – en exploitant à outrance, par exemple, le rôle joué dans la sécurité du WTC (jusqu’en 1998) par la société Securacom/Stratesec, que codirigea le frère du président Marvin Bush (jusqu’en juin 2000).

On reconnaît l’art de Machiavel : faire accomplir par un autre le sale boulot (la mise du Moyen-Orient à feu et à sang), puis diriger la vindicte populaire contre lui. Le jour où, sous la pression de l’opinion publique, les grands médias seront forcés d’abandonner la thèse officielle, le mouvement contestataire aura déjà été soigneusement infiltré, et le slogan « 9/11 is an inside job » aura préparé les esprits à un déchaînement contre Bush, Cheney et quelques autres, tandis que les néoconservateurs resteront judiciairement hors d’atteinte. Quant à l’implication d’Israël, si elle vient à s’ébruiter, elle sera euphémisée par la bonne vieille sophistique de Noam Chomsky, qui martèle sans relâche qu’Israël n’est que la tête de pont et le gendarme des États-Unis au Moyen-Orient. « America made me do it », pourra toujours plaider l’État hébreu.


Le rôle d'Aaron Russo : incriminer le milieu White Anglo-Saxon Protestant (WASP) pour préserver les banquiers juifs et les sionistes 

Signalons, pour sa valeur symbolique, une tentative réussie d’orienter le complotisme populaire vers l’élite affairiste WASP, symbolisée par le nom des Rockefeller – par opposition implicite à celui des Rothschild associé à la finance juive et au sionisme. Début 2007, six mois avant d’être emporté par un cancer, le producteur et réalisateur de cinéma Aaron Russo prétendait, dans une interview accordée à Alex Jones pour Infowars.com, que Nicholas Rockefeller lui avait annoncé les attentats du 11-Septembre et leurs conséquences détaillées onze mois à l’avance, en les attribuant à un complot de l’élite financière américaine pour établir un Nouvel Ordre Mondial fondé sur un asservissement globalisé. Nick Rockefeller, décédé avant l’interview de Russo, était une figure mineure et lointaine de la fameuse dynastie ; la probabilité qu’il ait eu connaissance d’un tel complot est dérisoire, et l’idée qu’il ait partagé cette connaissance avec un petit producteur hollywoodien est plus ridicule encore. Plus probablement, se sachant condamné, Russo se sera laissé convaincre de « faire quelque chose pour Israël » avant de quitter ce monde, prévoyant de surcroît que son décès augmenterait l’impact de sa rumeur complotiste.

Ce serait une erreur, cependant, d’accuser uniquement l’État profond israélien des attentats du 11-Septembre. Une opération aussi complexe, destinée à modifier le cours de l’histoire, implique nécessairement plusieurs réseaux puissants, dont les intérêts ne coïncident pas entièrement, et qui se tiennent otages les uns des autres. Il est impossible, à ce stade, de dire qui savait quoi et qui a fait quoi, mais il est facile d’imaginer que certains participants au complot (le clan Bush, par exemple) ont été manipulés par les vrais concepteurs, croyant autoriser une petite opération sous faux drapeau (deux avions virtuels et un missile au Pentagone) dans un but limité (le renversement du régime des Taliban dans l’intérêt du projet UNOCAL), pour s’apercevoir trop tard que les sionistes néoconservateurs avaient vu beaucoup plus grand, et se trouver embarqués malgré eux dans une machination géopolitique de portée mondiale. C’est ainsi que Bush II aurait été contraint, par le chantage, de cautionner l’invasion de l’Irak que son père avait refusée aux sionistes dix ans plus tôt.



L’arme du crime

La question des véritables coupables des attentats du 11- Septembre est intimement liée à celle de la technique employée pour détruire les Tours jumelles. C’est l’arme du crime qui, en général, conduit au criminel. La confirmation de l’usage d’explosifs au World Trade Center est venue en février 2009, lorsqu’une équipe internationale de neuf chimistes menée par les professeurs Niels Harrit de l’Université de Copenhague et Steven Earl Jones de l’Université Brigham Young (Utah) publièrent, après examen des échantillons de la poussière du WTC, un article dans la revue scientifique Open Chemical Physics Journal sous le titre « Active Thermitic Material Discovered in Dust from the 9-11 World Trade Center Catastrophe ». La nano-thermite (ou thermate) dont ils ont découvert la trace dans la poussière du WTC est un explosif de très haute température utilisé pour sectionner des poutres en acier dans les opérations de démolition contrôlée des structures d’acier. Le caractère scientifique de cette découverte a obligé les médias à en faire état, tout en minimisant son importance. Ainsi, dans l’émission C à vous du 2 décembre 2009 sur France 5, la nouvelle est commentée ainsi : « ça veut dire quoi ? ça change un peu la donne sur l’effondrement des deux tours.

Évidemment, il n’est pas question de remettre en cause les deux avions qui ont percuté les tours. Mais ça veut dire qu’il a peut-être été mis au préalable avant le choc des avions de l’explosif dans le WTC et que le choc des avions a fait s’effondrer [sic] et exploser la thermite. ça voudrait dire que la sécurité du WTC était peut-être beaucoup moins bonne que ce qu’on nous a laissé croire à l’époque. » Le message implicite et comme subliminal de cette répétition de « ça veut dire » est : « ça ne veut surtout pas dire que la thèse d’Al-Qaïda s’effondre. » Or la nano-thermite est un produit de nanotechnologie que seule une industrie de pointe est en mesure de produire. Un tel traitement de l’information fonctionne comme un vaccin : une petite dose d’info dévitalisée, injectée une fois et une seule, immunise contre la fièvre conspirationniste, tout en protégeant les médias contre l’accusation de censure.



Mini-bombes à neutrons 

Mais il y a peut-être une autre explication au fait qu’une chaîne de télévision institutionnelle ait pris le risque d’écorner la version officielle en évoquant la présence de nano-thermite dans la poussière du World Trade Center. Un certain nombre de savants actifs dans la recherche de la vérité sur le 11-Septembre soulèvent l’objection que la nanothermite, si elle est suffisante pour expliquer la « démolition contrôlée » classique de la Tour 7, possède un pouvoir explosif bien trop faible pour rendre compte de la force des explosions observées dans les Tours jumelles, de la pulvérisation en fine poussière de la quasi-totalité de leur béton (sans compter les 1 100 victimes dont pas un seul morceau n’a pu être retrouvé), et des profonds cratères creusés à leur base. La nano-thermite n’explique pas les températures atteignant 800 °C dans les décombres du WTC jusqu’à six mois après le 11-Septembre. Elle n’explique pas le fort pourcentage de résidus de réactions de fusion/fission mesuré dans les décombres (baryum, strontium, thorium, uranium, lithium, lanthanum, yttrium, chromium, tritium), et pas davantage le taux élevé de cancers rares (thyroïde, leucémie, myélome multiple) parmi les personnes travaillant sur les décombres, cancers typiques des irradiations. Pour ces raisons et d’autres, plusieurs scientifiques rejettent la thèse de la nano-thermite et se tournent vers l’hypothèse de l’utilisation de mini-bombes à neutrons (mini-nukes) placées près des colonnes centrales des bâtiments. C’est aussi l’explication la plus plausible pour les deux trous s’étendant sur toute la hauteur du WTC6, un bâtiment de 8 étages situé à côté de la Tour Nord, qui abritait des agences gouvernementales. La roche fondue dans le cratère central, à l’aspect de verre multicolore, est la signature d’une réaction nucléaire.

Attentat de Bali, l’investigateur australien Joe Vialls accuse Israël

L’usage probable de mini-bombes nucléaires renforce la piste israélienne ; contrairement aux États-Unis, en effet, Israël n’a jamais signé le Traité de non-prolifération et son arsenal nucléaire n’est soumis à aucun contrôle. De plus, ce n’est pas le seul cas dans lequel Israël est soupçonné d’avoir utilisé ce genre de bombes dans une opération sous faux drapeau. Le 12 octobre 2003 à Bali (Indonésie), un engin explosif placé dans une canalisation souterraine détruisit un night-club fréquenté par des Australiens, faisant 187 morts et plus de 300 blessés. L’attentat, mis sur le compte d’islamistes, stoppa net en Australie un puissant mouvement de protestation contre la guerre en Irak. Selon l’investigateur australien Joe Vialls, la force de la déflagration, qui endommagea et mit le feu à 27 bâtiments alentours, est l’indice d’un engin nucléaire, tout comme le fait que 30 personnes ont été totalement vaporisées par l’explosion, et que des centaines d’autres alentours ont reçu des brûlures que les médecins australiens déclarèrent n’avoir jamais vues. Vialls conclut à l’usage d’une bombe à fission au plutonium, qui ne laisse derrière elle que des radiations alpha indétectables par les compteurs Geiger. Et il accuse l’État d’Israël.


La « poussiérisation » (dustification) des Tours jumelles

Dans le cas du WTC, une poignée d’individus, en deux ou trois jours seulement, ont pu aisément dissimuler des mini-bombes nucléaires à peine plus grosses qu’une pomme, tous les cinq ou dix étages à proximité des colonnes centrales, et les mêmes personnes ont pu déclencher la séquence d’explosions. En revanche, la démolition des mêmes Tours jumelles par de la nano-thermite aurait nécessité des centaines de gens travaillant pendant des mois, faisant des dégâts à tous les étages pour fixer les explosifs directement sur les colonnes centrales. Le professeur Neils Harrit a estimé la quantité nécessaire minimale de nano-thermite à 29 000 tonnes. Cela aurait demandé plus d’un millier de camions, dont le simple déchargement aurait mobilisé une équipe à plein temps pendant plus d’un mois. La discrétion, dans ces conditions, est purement et simplement inconcevable.

Et cependant, la théorie de la « démolition contrôlée » des Tours jumelles par nano-thermite continue d’être promue par les personnalités et les associations les plus en vue au sein du « mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre ». Cela soulève de pénibles questions. Jim Fetzer, fondateur de l’association de savants Scholars for 9/11 Truth, a subi de nombreuses attaques au sein du mouvement depuis qu’il s’est prononcé en faveur de l’hypothèse des mini-bombes nucléaires et en a déduit la probable culpabilité d’Israël. Au contraire, Steven Jones, cofondateur de la même association, récolte un écho beaucoup plus large depuis qu’il s’est séparé de Fetzer pour fonder l’association concurrente Scholars for 9/11 Truth and Justice qui défend exclusivement la thèse de la nano-thermite. Plus troublant encore, au moment où les déficiences de la théorie de la nano-thermite commencent à se savoir, une nouvelle théorie apparaît, qui contourne la simple alternative des mini-bombes nucléaires par une théorie extrêmement complexe qui renvoie la responsabilité des attentats vers le complexe militaro-industriel américain plutôt que vers Israël : selon le professeur Judy Wood, qui promeut cette théorie avec le plus de zèle et de soutien, la « poussiérisation » (dustification) des Tours jumelles ne peut s’expliquer que par l’usage d’« armes à énergie directive » (Directed Energy Weapons) inconnues du public, capables de détruire des bâtiments par de simples « rayons » (beams) immatériels, et émettant peut-être depuis des stations orbitales (Star Wars beam weapons). Pour appuyer sa thèse, Wood ne fournit pas le moindre indice de l’existence de telles armes.


Les agents de désinformation détournent les soupçons d'Israël

Les dissensions au sein du « mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre » font naître chez certains l’impression pénible que des « agents de désinformation » contaminent la recherche par des « demi-vérités » destinées à détourner les soupçons d’Israël et s’assurer que les 9/11 truthers américains continuent de chanter en cœur, derrière Luke Rudkowski de WeAreChange ou Alex Jones de Infowars, par exemple : « 9/11 was an inside job ! » 

Médias aux ordres

Cela pourrait s’appliquer à d’autres fausses pistes ayant fourvoyé et retardé la recherche citoyenne sur la vérité, comme le film In Plane Site de Dave von Kleist et William Lewis (2 004), qui a focalisé l’attention sur une analyse peu convaincante de quelques images des crashs sur les Tours jumelles dans le but de prouver qu’il s’agissait d’avions militaires, alors qu’une analyse de l’ensemble des images démontre que ces avions sont des montages vidéos. Le résultat fut évidemment d’occulter la question que posent les images truquées diffusées sur toutes les grandes chaînes : quelle communauté d’intérêts a aujourd’hui acquis sur les médias de masse une emprise suffisante pour orchestrer et imposer une telle manipulation des esprits ? Poser la question, c’est y répondre.

À n’en pas douter, la démonstration de ce pouvoir médiatique fait aussi partie d’un chantage complexe que les conspirateurs exercent sur les hautes autorités américaines pour les forcer à réprimer le mouvement contestataire et ainsi couvrir leur crime.


Livre :



50 ans de manipulations

de Laurent Guyénot



Lire aussi : Théopolitique mondiale. Chrétiens évangéliques et sionistes partagent un projet commun.




samedi, septembre 08, 2018

11 Septembre – France Inter rame à contre-courant contre le conspirationnisme


Illustration : Le blogueur (Conspiracy Watch) Rudy Reichstadt, un "triste sire, écrit Le Libre Penseur, dont le patronyme laisse deviner son appartenance à la communauté des élus (ce qu’il omet soigneusement de dire à ses lecteurs), est un proche de Botul-Henri Lévy puisqu’il a participé à des séminaires de La règle du jeu du philosophe le plus stupide et le plus entarté de France ! Il est également proche de ProChoix de C. Fourest, obsédée du conspirationnisme, avec laquelle il a tourné dans Les obsédés du complot ! C’est un ultra sioniste (c’est son droit) qui a participé également à la rédaction d’articles dans Le Meilleur des mondes, revue trimestrielle qui a soutenu toutes les guerres et massacres états-uniens : Afghanistan, Irak..." 



A
l’approche du 17ème et triste anniversaire des attentats du 11 Septembre et en cette période de rentrée, la radio publique France inter à convoqué les “experts ès conspirationnisme” à son antenne, bien connus du Mouvement pour la Vérité.

Exemples caricaturaux, faux-semblants, néo-moralisme, amalgames, inversions accusatoires, censures, faux débats à sens unique, point Godwin bien évidemment… toute la panoplie du petit livret noir de la CIA version 2000+ y passe, ou presque.

L’objectif est tenté de convaincre les jeunes gens indécis que la Doxa officielle est la bonne religion à suivre, et que toutes les autres pistes sont mal.




Gageons qu’un tel fatras intellectualiste peinera à convaincre les jeunes indécis, face au travail colossal du Mouvement pour la Vérité.

Et ce n’est pas la censure qui se met en place, et que les élites bien-pensantes accompagnent en faisant mine de ne pas y toucher qui mettra la Vérité sous l’étouffoir, bien au contraire.

Plutôt que d’affronter les arguments solides avancés par le Mouvement pour la Vérité, notamment sur les attaques du 11 Septembre 2001, le camp officiel au service des néconservateurs étasuniens (“Vous êtes avec Nous ou contre Nous avait rappelé W. Bush) répond pas des syllogismes et des raisonnements confus, sinon confusionnistes.

La clarté des faits et la simplicité des arguments face l’enfumage de la pensée, à l’inversion accusatoire et à la calomnie embrouillée… gageons que les jeunes générations, malgré leur exposition permanente à la lobotomie, à la propagande, au consumérisme et à l’abrutissement par un système aux abois, iront de toutes façons vers le plus facile et vers le plus accessible.

Pour le meilleur et pour le pire.

Finalement, et comme le rappelle le philosophe blacklisté Francis Cousin, le Système produit sa propre perte.

Ramer à contre-courant ne peut que retarder la chute finale et le renouveau réellement démocratique : il ne reste plus qu’à jeter les jalons d’un monde meilleur et à patienter…



Source :

jeudi, septembre 06, 2018

11 Septembre, le mythe du XXIe siècle


par Webster G. Tarpley


Il est devenu d’usage, aux États-Unis, de considérer la version officielle des événements du 11 Septembre, en d’autres termes le mythe du 11/9, comme normale. Ceux qui doutent de la véracité du récit officiel et mythique sont carrément accusés d’être mentalement déséquilibrés, voire paranoïaques. [...]

C'est le mythe du 11 Septembre qui est le produit d’une pensée dérangée et embrumée 

Notre thèse est que la propension à croire en ce mythe est liée à une structure mentale que l’on ne saurait qualifier autrement que de schizophrénie et d’autisme. Autrement dit, la peur et le stress ne sont pas les seuls moteurs de ces réactions. La structure mentale qui en résulte fonctionne non seulement au niveau individuel, mais englobe la culture anglo-américaine dans sa totalité. Pour bien faire comprendre ce phénomène dangereux mais fascinant, nous devons nous aventurer dans le domaine de la psychologie et de la psychanalyse afin de nous familiariser avec quelques-unes des caractéristiques principales de la pensée schizophrénique et autiste. Ainsi, nous montrerons que le mythe du 11 Septembre est le produit d’une pensée dérangée et embrumée ; cela jettera également une certaine lumière sur le rôle du principal artisan de ce mythe : G.W. Bush.

« La seule chose qui doit nous faire peur, c’est la peur » disait Franklin D. Roosevelt lors de sa prestation de serment en mars 1933. À l’inverse, Bush et Cie disent aux Américains : « Ayez peur ! Toujours ! » 

(...) à la suite du 11/9, la vie des Américains a commencé à s’ancrer de plus en plus dans un mythe purement fantasmatique que l’on invoque souvent, mais qui n’est jamais ni démontré ni prouvé. De plus en plus, les institutions des États-Unis font reposer leurs fondations sur une provocation.

L’impact de ce mythe sur la vie américaine et sur la psychologie des individus n’a pas été suffisamment étudié par les psychologues, puisque la plupart d’entre eux en sont également des adeptes. Mais, de manière générale, on peut voir que la prévalence du mythe reflète une psychopathologie de masse constituée d’illusion et de conscience faussée, de déni de la réalité transformé en une politique du mythe. Sous le deuxième régime Bush, les États-Unis sont en bonne voie de devenir une puissance autiste, aliénée et coupée de la réalité qui les entoure. Une question s’impose alors : comment se fait-il que les gens croient l’histoire officielle du 11 Septembre, avec toutes ses absurdités ? Qu’est-ce qui explique le pouvoir du mythe ?

Terroriser régulièrement les populations

Généralement, les pays qui ont fondé leur vie politique sur un mythe s’en sont mal tirés. L’exemple classique est, bien sûr, l’Allemagne nazie dont les dirigeants ont ouvertement rejeté la réalité en faveur d’un monde fantastique composé de héros et de monstres germaniques et wagnériens. La politique de la Serbie moderne, qui a donné plus de valeur et plus de pertinence aux défaites du XIVe siècle qu’à la réalité économique du présent, en est un autre exemple. 

S’il s’avère impossible de démolir et de démystifier le mythe du 11 Septembre, nous n’allons pas tarder à subir, ici, aux États-Unis de nombreux autres effets délétères de cette politique mythique. Comme nous le rappelle Sanguinetti, recourir à l’expédient extrême du terrorisme pour gérer une crise équivaut à devenir héroïnomane pour surmonter un passage à vide dans sa vie personnelle. Sanguinetti souligne un aspect non négligeable, « concernant la stratégie fondée sur la provocation, qui est aussi vieille que le monde : Sénèque disait déjà (et si je le cite c’est parce qu’étant conseiller de Néron, c’était un expert en terrorisme d’État et en provocation), qu’il est “plus facile de ne pas s’engager sur cette voie que de s’arrêter une fois que l’on est lancé dedans.” Tel une drogue, le terrorisme artificiel doit et exige d’être administré à des doses de plus en plus massives et fréquentes ».

Le problème, après tout, est que le terrorisme (comme toute forme de meurtre) finit par être découvert et que les secrets ne peuvent être gardés indéfiniment. Comme le dit Sanguinetti, « la fragilité de ce terrorisme artificiel réside cependant dans ce point : une fois qu’une telle politique
est engagée, elle devient de plus en plus connue, donc jugée ; tout ce qui en faisait la force devient alors sa faiblesse, tandis que le grand avantage qu’elle apportait à ses stratèges se transforme en désagrément majeur » (Sanguinetti).



LA CAVERNE DE PLATON ET LA FIABILITÉ DES SENS SELON LOCKE

Rétrospectivement, le 11 Septembre apparaît comme un spectacle de mort et de destruction réalisé pour la télévision, dans lequel toute vraisemblance a été sacrifiée au profit de l’effet visuel. Il eût été bien plus difficile de monter une opération comme celle-ci il y a une cinquantaine d’années.

Le cinéma existe depuis environ 100 ans. En 2004, la population des États-Unis était déjà collée aux écrans de télévision depuis quelque 50 ans ; les jeunes générations ne connaissent rien d’autre. Les écrans d’ordinateurs existent depuis 30 ans. Enfin, la vogue des jeux vidéo fait fureur depuis plusieurs décennies. Résultat : pour beaucoup, un monde d’images vacillantes, projetées sur des écrans de tailles et de types différents, a pris la place de la vie réelle, ou plutôt est devenu le centre de leur réalité vécue.

Le perfectionnement des films hollywoodiens grâce à l’informatique et autres effets spéciaux brouille encore plus l’ancienne notion du réel. C’est un vieux problème, celui de la fiabilité des sens, qui ressort sous une nouvelle forme. Dans La République, Platon en parlait déjà dans le célèbre passage du Livre VII consacré à la caverne. À l’époque du 11/9, la caverne de Platon a même bénéficié d’un regain d’intérêt à cause du film Matrix qui y fait grossièrement référence. Platon imaginait une humanité privée de connaissance et d’instruction, confinée dans une grotte seulement éclairée par la faible lumière du soleil venant de l’entrée et par un feu. Les humains, entravés et enchaînés, étaient assis face à une paroi rocheuse sans pouvoir tourner la tête. Derrière eux se trouvait un mur, et entre le mur et le feu, une passerelle sur laquelle circulaient des gens portant à bout de bras statues, effigies et autres objets. Ainsi, les ombres de ces objets se projetaient sur la paroi, face aux spectateurs captifs. Les animateurs complétaient leur spectacle d’ombres vacillantes avec des effets sonores, dont l’écho se répercutait contre la paroi rocheuse. Bien entendu, le public enchaîné finissait par se convaincre que les ombres en question constituaient la substance même de la réalité, et s’enorgueillissait de pouvoir les reconnaître ainsi que de prédire l’ordre de leur apparition. Si l’une de ces victimes était rendue à la lumière du jour, elle en ressentait d’indicibles souffrances et mettait beaucoup de temps à s’y accoutumer. Si elle revenait expliquer aux autres la nature du monde existant au-dessus des habitants de la caverne, elle courait le risque de les rendre fous de rage et de se faire tailler en pièces.

La plupart des gens refusent de dépasser le stade de l’opinion générale

Telle est la manière dont Platon conçoit le destin de l’humanité, en partant toujours d’une épistémologie naïve de la fiabilité des sens appliquée aux divers phénomènes qui leur sont accessibles. En raison de la puissance attractive de la certitude sensorielle, la plupart des gens refusent de dépasser le stade de l’opinion, qui procède des ombres et des reflets, pour passer à la forme supérieure de la compréhension, qui relève de la pensée mathématique, puis finalement à la plus haute faculté de la raison, qui tend à mettre en lumière le bien et les autres idées de Platon par l’exercice de la dialectique. Or, c’est précisément là la voie que doivent tenter d’emprunter les amoureux de la vérité et de la raison, les philosophes.

 Crédibilité anglophone envers la version officielle du 11/9 

À notre époque moderne, le chef de la caverne a été John Locke, le grand codificateur de l’empirisme anglais, avec sa doctrine énonçant que l’esprit est une page blanche sur laquelle s’impriment toutes les expériences des sens. Le sensationnalisme de Locke, inspiré du Vénitien Paolo Sarpi, est la source de la dégradation de la vie mentale du monde anglophone depuis plus de trois siècles. L’approche cartésienne des Français, quant à elle, bien que profondément viciée, a donné des résultats légèrement meilleurs. C’est la perspective de Leibnitz qui a eu le plus de succès, bien qu’elle ait été sapée par les circonstances les plus difficiles qui soient. C’est sans doute là au moins une des raisons pour lesquelles la crédibilité des masses envers la version officielle du 11/9 a été plus marquée dans le monde anglophone qu’en France, en Allemagne, en Italie, au Japon ou dans d’autres pays qui, tous, ont eu au moins un livre à succès et/ou des émissions de télévision aux heures de grande écoute consacrés à une critique sérieuse du 11 Septembre. N’oublions pas que si nous devions décrire la caverne de Platon aujourd’hui, ce serait une vidéo du 11/9 projetée en boucle sur le mur.


LE MYTHE DU 11/9 : UNE SCHIZOPHRÉNIE COLLECTIVE

La thèse que nous défendons ici, c’est que le mythe du 11/9 représente une forme de schizophrénie collective. Il a d’ailleurs été conçu sous cette forme, loin des grottes afghanes, par les manipulateurs de terroristes qui ont ourdi et réalisé ce projet. La schizophrénie du mythe du 11/9 convient bien à la structure mentale des propagateurs les plus énergiques de ce mythe, Bush et les néo-conservateurs. La télédiffusion massive du mythe, article de foi obligatoire, par de nombreuses institutions importantes, a nettement induit un décalage schizophrénique dans la psyché collective de la population étasunienne ; il se peut même qu’elle soit en train de provoquer des cas de schizophrénie individuelle à un rythme accru. C’est ce qu’a suggéré le Dr John Gray, auteur du célèbre "Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus", dans ses remarques faites à Toronto à la fin du mois de mai 2004 dans le cadre de l’enquête internationale sur le 11/9. 


Le but du terrorisme, bien sûr, est d’instaurer la terreur, en déployant l’effet paralysant de la peur qui s’est déjà abattu sur les discours politiques, le militantisme syndical et la vie intellectuelle. Ce point est si évident qu’il n’appelle pratiquement aucun commentaire. Comme tous ceux qui l’ont vécu peuvent s’en souvenir, le choc du 11/9 a été profond et a réussi à paralyser le peu de véritable vie politique aux États-Unis pendant plus de deux ans, en tout cas jusqu’à ce que les primaires du Parti Démocrate commencent à s’échauffer, à la fin de 2003. Le Parti Démocrate s’était effondré en 2002 et il n’est pas certain qu’il s’en soit encore remis.

La personnalité de Bush

D’après le Dr Justin A. Frank, psychanalyste distingué de la George Washington University, Bush fonctionne en pourvoyeur très efficace de peur et de terreur parce que son subconscient est lui-même la proie d’un véritable effroi. Il a notamment peur de la désintégration de sa personnalité, qui n’est jamais bien loin. À cet égard, « le système de valeurs de Bush, auquel il se cramponne, le protège de la remise en cause de ses idées, de la critique et de la contradiction, et, surtout, de lui-même. Juste au-dessous de la surface, on ne peut s’empêcher de penser qu’il souffre d’une peur innée de tomber en miettes, peur si terrifiante qu’il ne peut la regarder en face… À maintes reprises, il a failli se désagréger en public ; lorsqu’il quitte la trame d’un discours et se met à improviser, ses paroles se délitent en fragments souvent privés de sens jusqu’à ce qu’il retrouve le fil, mette fin à l’entretien ou agresse son interlocuteur » (Frank).

Frank considère également que Bush a peur du châtiment. Certains pourraient penser qu’il a peur de passer en procès comme à Nuremberg pour crimes de guerre en Irak, mais, plus profondément, cela englobe sans doute aussi le 11/9 : « La terreur dont [Bush] promet de débarrasser le monde est, en fait, une tout autre peur : son intraitable hantise d’être personnellement puni. Et maintenant que, dans son imagination délirante, il s’est identifié à toute la nation, celle-ci est devenue la cible du châtiment qu’il croit mériter » (Frank). Cela laisse penser que la culpabilité, l’angoisse et la tension de Bush ont sans doute considérablement augmenté dans la foulée du 11 Septembre et de la guerre d’Irak. Le livre du Dr Frank "Bush on the Couch", bien qu’éminemment utile à bien des égards, ne parle pas de l’évolution des pathologies de Bush avec le temps, comme, par exemple, en liaison avec l’histoire de son administration.

Frank élude aussi les implications manifestes de ses conclusions concernant le 11 Septembre ; sans doute lui semblent-elles trop lourdes à gérer.

Le mythe du 11 Septembre est bien une psychose collective de type schizoparanoïaque

À la base, la croyance dans le 11 Septembre ne repose pas sur le récit factuel d’un événement historique survenu dans le monde réel. C’est encore moins un exemple d’euhémérisme (théorie qui attribue l’origine des dieux à la déification de héros historiques.) où les événements réels sont conservés sous une forme mythologique plus ou moins déformée. Le mythe du 11 Septembre est plutôt une psychose collective de type schizoparanoïaque.

Voyons ce que cela signifie. Ce que l’on appelle actuellement schizophrénie était jadis connu sous le vocable de "dementia praecox". Le terme moderne est dû à Eugène Bleuler qui l’a utilisé moins pour décrire une personnalité fragmentée qu’un manque de coordination entre plusieurs fonctions psychologiques. Bleuler a aussi été le premier à parler d’une variante particulière de schizophrénie qu’il a appelée autisme. La schizophrénie simple se caractérise par la réduction des relations et des intérêts envers l’extérieur qui peut se traduire par un manque de curiosité. « Les émotions en profondeur font défaut ; l’idéation est simple et ne se rapporte qu’à des choses concrètes… le comportement se limite à des manifestations simples ou stéréotypées. » La schizophrénie paranoïaque apparaît généralement chez l’adulte vieillissant, elle « est caractérisée en premier lieu par une pensée irréaliste et illogique accompagnée de délire de la persécution ou de folie des grandeurs, et souvent d’hallucinations. » En psychanalyse, la description de la schizophrénie met l’accent sur « des symptômes régressifs » conçus comme « le retrait à des niveaux de l’ego (partie de la psyché qui teste la réalité) présentant une moindre maturité, ainsi que la tentation de remplacer le monde existant, que le patient a fui, par des hallucinations, des illusions, des fantasmes de reconstruction du monde et des particularités de langage » (Silvano Arieti, « La schizophrénie », Encyclopedia Britannica, 1971). 

La pensée néo-conservatrice est une étape vers la schizophrénie

Les points communs avec Bush, artisan de la peur du 11/9, et avec le mythe du 11 Septembre, sont légion. Dans ce contexte, la pensée utopique néo-conservatrice, avec ses « fantasmes de reconstruction du monde » explicites, peut être vue comme une étape vers la schizophrénie. On se rappelle les commentaires du colonel à la retraite Larry Wilkerson qui fut le directeur du cabinet de Colin Powell au Département d’État, à propos de certains néo-conservateurs au sommet. « Je les appelle des utopistes» dit-il à un journaliste. « Je me fiche de savoir si ces utopistes sont Vladimir Lénine, dans son train blindé pour Moscou, ou Paul Wolfowitz. Les utopistes, je ne les aime pas.

L’Utopie est un pays où l’on n’arrive jamais, mais on fait du mal à beaucoup de gens en chemin.» Wilkerson ajouta qu’il « se méfiait de ceux qui n’ont jamais été sur le champ de bataille, pour ainsi dire, et qui prennent à la légère la décision d’envoyer des hommes et des femmes se faire tuer. L’exemple qui vient à l’esprit est celui de Richard Perle qui, Dieu merci, a remis sa démission et qui ne fera plus partie, même dans un rôle semi-officiel, de cette administration. Ses remarques désinvoltes sur ce qu’il fallait faire ou ne pas faire avec l’armée m’ont toujours, toujours inquiété » (Washington Post, 5 mai 2004).

La psychose de masse du 11 Septembre et les pathologies psychiques personnelles de Bush 

Ce sont donc les mythographes et les artisans du mythe, ceux qui aiment traiter les critiques et les sceptiques de paranoïaques, qui sont les véritables psychopathes. Le chef en est, bien sûr, Bush en personne ; il a toujours été le propagandiste en chef du mythe du 11/9, depuis les jours qui ont suivi l’événement jusqu’à la Convention nationale du Parti Républicain en 2004 et à sa campagne de réélection à l’automne. Ce chapitre défend la thèse selon laquelle il existe une dialectique destructrice entre la psychose de masse du 11 Septembre et les pathologies psychiques personnelles de Bush en tant que personnage médiatique.

Dans cette relation dialectique, la psychose des masses et la pathologie personnelle du dirigeant (apparent) deviennent la cause et l’effet simultanés l’une de l’autre. Pour que les choses soient plus claires, prenons un texte sur la personnalité paranoïaque écrit 25 ans avant que Bush n’occupe le devant de la scène internationale : « L’individu le plus susceptible de tomber dans l’état paranoïaque (manie de la persécution) est la personne tendue, qui ne se sent pas en sécurité, qui est soupçonneuse, qui ne fait pas confiance aux autres, qui a toujours eu des difficultés à se confier, qui compte habituellement peu d’amis proches et qui ne peut s’empêcher de ruminer en solitaire. Ces traits se cachent parfois derrière un masque de sociabilité et de loquacité. Par-dessus tout, cette personne manifeste une pensée rigide, qui devient encore plus manifeste quand elle est en proie à une tension émotionnelle. Cela peut donner une impression de certitude et d’assurance mais, en réalité, repose sur une profonde insécurité, sur le besoin d’être dogmatique en raison d’une incapacité à tolérer un jugement différent » (Norman Alexander Cameron « Réactions paranoïaques » Encyclopedia Britannica).


FRANK : BUSH EST UN MÉGALOMANE SCHIZOPHRÈNE

On croirait lire un profil psychologique de George W. Bush, d’ailleurs tout à fait conforme à l’analyse lucide de sa mentalité par le Dr Justin Frank dans son livre "Bush on the Couch". Frank y décrit Bush comme un mégalomane qui se cache derrière l’affabilité familière d’un rustaud inculte de province. D’après Frank, « un examen attentif montre que derrière la façade affable de Bush se dissimule un système délirant, puissant mais caché, qui dirige son comportement.

Le terme psychiatrique le plus précis pour désigner cette pathologie, le plus souvent utilisé pour identifier un état particulier manifesté par les schizophrènes et qui, comme nous le verrons, a également des applications plus vastes est : mégalomanie. Ce concept de mégalomanie s’applique aussi bien à une attitude mentale qu’à des manifestations réelles de comportement… Freud dit que la mégalomanie est une illusion de pouvoir et de grandeur qui sert à se protéger contre la peur, contre les anxiétés paranoïdes » (Frank).

Imposer un mode de pensée schizophrène et autiste au monde

Bush est donc un schizophrène de type mégalomaniaque ; le mythe du 11 Septembre auquel il a dédié sa vie est totalement cohérent avec cette mentalité. En fait, ce mythe est une immense tentative d’imposer un mode de pensée schizophrène et autiste à tout le public américain et mondial. Cela peut expliquer que ceux qui refusent ce mythe affirment avec insistance que Bush (ou Cheney) doivent avoir personnellement planifié et dirigé tous les aspects du 11 Septembre. Même si les capacités mentales limitées de Bush incitent à penser le contraire, cette réaction est humainement compréhensible car Bush est sans le moindre doute le principal propagandiste du mythe du 11 Septembre. Aussi, pour détruire le mythe, est-il souvent nécessaire d’accuser le mythographe. L’étendue de la responsabilité de Bush est abordée ailleurs dans ce livre ; nous y disons que Bush n’était sans doute pas informé à l’avance des détails mais qu’il a incontestablement accepté les exigences des auteurs des crimes peu après les faits. En ce sens, l’insistance à condamner Bush est justifiée comme une sorte de raccourci politique, si ce n’est dans le cadre d’une analyse précise basée sur la réalité historique. [...]


De façon percutante, Gabel démontre que la voie menant à une politique étrangère totalement schizophrène est pavée d’ultimatums (Joseph Gabel "Consciousness : An Essay on Reification", 1975). Les Bush ont été prodigues en ultimatums : à Saddam Hussein en 1991, aux talibans en 2001, à nouveau à Saddam Hussein en 2003. Pour Gabel, ils sortent directement de la boîte à outils schizophrène de la projection ; selon lui, « il existe au niveau sociétal un comportement phénoménologiquement proche du “syndrome du miroir” dont parlent les psychiatres. C’est lorsqu’un État (généralement totalitaire) se choisit un interlocuteur fictif afin d’obtenir, sous la forme d’une prétendue négociation, la ratification d’un acte de violence ou d’une conquête territoriale. Tout comme le phénomène clinique en question il s’agit d’une illusion de rencontre avec un interlocuteur artificiel, bref, d’une structure schizophrène» (Gabel).


Reagan nous assommait avec sa « magie du marché », une magie très blanche en vérité. Lors de la période sombre du 11 Septembre, Bush a plutôt dû s’occuper de magie noire, mais avec quelques exceptions. L’une d’elles a eu lieu pendant le répit d’une semaine ou deux (selon les observateurs) après la chute de Bagdad aux mains des agresseurs anglo-américains. Frank n’hésite pas à dire : « Il n’y a pas d’exemple plus net de pensée magique que la bannière “mission accomplie” qui a servi de toile de fond à la séance photos de Bush sur le porte-avions Abraham Lincoln» (Frank). L’essence de la magie tient dans l’action à distance, que, malheureusement, Sir Isaac Newton a rendue présentable dans le monde anglo-américain.

Le récit officiel du 11 Septembre, où ben Laden dirige tout sur son ordinateur portable à partir de sa lointaine grotte afghane, est la version à peine voilée d’une action magique à distance. Plus d’un quart de siècle plus tôt, Gabel avait dit que le racisme, lui aussi, repose sur une vue du monde magique et irrationnelle qui « reconnaît assez souvent l’existence d’une action à distance de nature indéniablement magico-schizophrène… c’est la définition exacte d’une pensée morbide paranoïde… » (Gabel).


RÉSULTAT : LE MYTHE DU 11/9 EST UNE PSYCHOPATHOLOGIE

À cause de la capitulation du Parti Démocrate et de l’intelligentsia qui lui est associée, Bush et les néo-conservateurs ont bénéficié d’un succès inespéré dans leur rôle de mythographes. Peut-être l’occupant de la Maison Blanche a-t-il trouvé dans le pouvoir du mythe un stimulant plus puissant que son cher Jack Daniels. Un journaliste a relevé un jour que Bush avait semblé « ébloui par l’ampleur mythographique de sa propre administration » (New York Times, 31 juillet 2003). De tout ce qui précède, il ressort que nous pouvons peu à peu comprendre le mythe du 11 Septembre, tel qu’il se présente aujourd’hui, comme un ersatz, un substitut de religion ; plus exactement, comme une religion civile hystérique conçue pour promouvoir la cohésion sociale quand toutes les autres idéologies ont échoué. Ce que dit Frank dans son résumé à propos de Bush et de l’Irak s’applique encore mieux au public américain et au mythe du 11 Septembre : « L’individu qui s’accroche obstinément à des croyances non vérifiées confond croyance et fait, et inflige souvent cette confusion aux autres dans sa lutte pour avoir raison. Bien sûr, quand un grand nombre d’individus se laissent convaincre d’adopter la même illusion, celle-ci peut se parer d’une aura d’objectivité. Comme l’a observé le psychanalyste britannique Ron Britton : “On peut remplacer la réalité éprouvée par le consensus ; ainsi, les fantasmes partagés peuvent obtenir le même statut que la connaissance, voire un statut supérieur.” Certes, la croyance ne devient pas un fait pour autant, mais la partager lui donne la précieuse apparence de la crédibilité. La croyance se codifie, s’enracine et s’élève au-dessus du niveau auquel on pourrait encore la mettre en doute.

Des croyances partagées peuvent finir par créer une communauté. Après tout, la religion est une structure commune unie par des croyances partagées. Dans les sociétés où la religion est particulièrement forte, ces croyances partagées peuvent devenir la loi, s’imposer aux autres et leur fixer des limitations de comportement » (Frank).

Livre :


La Terreur Fabriquée, Made in USA 
11 Septembre, le mythe du XXIe siècle

de Webster G. Tarpley

Révolutionnaire, d'une écriture brillante, La Terreur fabriquée : made in USA révèle comment fonctionne le terrorisme maquillé. Best-seller sur Amazon.com, les lecteurs s'extasient : « Un livre-phare qui dépasse largement tout ce qui a été écrit sur le 11/9. » Expert des opérations sous fausse bannière, (son premier livre traitait des « Brigades rouges »), Tarpley démolit la théorie du complot élaborée par le gouvernement. Son analyse percutante et personnelle du 11/9 lui a valu des réactions enthousiastes de la part des auditeurs de radio dans tout le pays. « La Terreur fabriquée » sidère le lectorat par son modèle de travail impliquant un réseau de taupes, de lampistes, de professionnels paramilitaires et de médias corrompus. Ce n'est pas un livre de plus sur le 11/9 : c'est une analyse en profondeur des relations géopolitiques internationales, mais aussi du comportement de l'oligarchie au pouvoir. « Je ne connais personne d'autre qui dénonce sans aucune crainte le terrorisme d'État comme [le fait] Webster G. TARPLEY, une référence pour de nombreux journalistes d'investigation. Il déploie sa vision globale d'historien avec la précision d'une vigie de nos sombres élites actuelles. » Barrie ZWICKER.

Biographie de l'auteur :

Historien spécialisé dans le terrorisme après la seconde guerre mondiale, journaliste, Webster G. Tarpley, s'est fait connaître en 1978 par son enquête sur l'assassinat d'Aldo Moro, à la demande de parlementaires italiens. Sa biographie de George W. Bush père et ses essais sur les dérives fascistes du gouvernement américain en font un opposant farouche au gouvernement actuel des Etats-Unis.

mardi, septembre 04, 2018

11 Septembre, le grand Bluff

Plus tard, Jean-Marie Bigard décidera (sous quelles pressions ?) de faire acte de contrition : "Je demande pardon à tout le monde pour les propos que j’ai tenus vendredi dernier (5 septembre 2008, sur Europe1)... Je ne parlerai plus jamais des événements du 11 Septembre. Je n'émettrai plus jamais de doutes."



11 Septembre, le grand Bluff



par Sacha Sher



Il ne fait aucun doute qu’il y a, dans l’affaire du 11 septembre, volonté de camoufler des choses à l’opinion état-sunienne et à la communauté internationale. Le gouvernement a montré très tôt qu’il n’avait que faire de dévoiler la vérité et a infailliblement bloqué les enquêtes pour des raisons
politiques ou financières et consacré tous ses efforts à assouvir ses ambitions mercantiles en exacerbant les désirs de vengeance de ses concitoyens et de ses petits soldats.

Les pièces manquantes au puzzle du 11 septembre et les tentatives délibérées du pouvoir en place ou de certains fonctionnaires de l’administration aérienne (F.A.A.) d’éliminer des preuves matérielles cruciales pour mieux faire régner l’opacité, sont trop nombreuses pour être le fruit du hasard.

Comment expliquer par ailleurs que personne n’a été renvoyé ? Tout le monde a-t-il été affreusement incompétent, et tout le monde protège-t-il tout le monde ? Cela paraît court car seul un certain degré de complicité encore non élucidé permet de comprendre comment des équipes terroristes – si elles ont joué le moindre rôle – ont pu pénétrer dans des cockpits sans que les membres de l’équipage ou les pilotes n’aient eu ni les moyens de se défendre, ni le temps d’actionner le moindre signal de détresse. Les pirates n’ayant pas pu paralyser à eux seuls les systèmes de défense, une trahison haut placée est la meilleurs explication au fait que trois avions ont pu parfaitement atteindre leur cible sans avoir été ni interceptés ni abattus selon les procédures en vigueur. A moins que ces avions n’étaient pas ceux dont on nous a parlé, que leurs trajectoires si incongrues n’étaient pas celles qu’on nous a dessinées, et qu’il s’agissait d’autres avions venus d’on ne sait où. Nous savons grâce aux données d’archives du B.T.S. et de la F.A.A. qu’il n’est pas sûr que les avions désignés dans le scénario officiel aient été détruits le jour même et que certains d’entre eux aient décollé avec des passagers. Il est par ailleurs des phénomènes radar, des déclarations de contrôleurs, et des dépêches de presse qui incitent à croire qu’ils ont été dirigés vers le sol avant d’atteindre leurs cibles prétendues. Il semble donc plutôt que l’opération a été organisée de manière à ce que nul ne puisse être capable de l’empêcher, grâce, notamment, à des substitutions d’avions à la manière du projet de l’opération Northwoods, et/ou grâce à des leurres envoyés dans le ciel et sur des écrans radars dans le cadre de simulations ou d’exercices militaires (wargames). Dans ce cadre, renvoyer des gens les aurait fait parler. Les révoqués auraient relevé les traces d’une possible transformation ou substitution d’avions ou souligné la diversion qu’avait constituée tel ou tel exercice.

Le débat entamé sur ce qui a endommagé le Pentagone a certes permis de réveiller l’opinion mais a fini par s’embourber à cause du manque d’informations délivrées par les autorités, du caractère délibérément tordu de l’attaque ou de pistes douteuses probablement lancées par le pouvoir états-unien lui-même. La discussion sur les mystères du Pentagone a permis de surmonter plusieurs difficultés en supposant que l’opération avait été menée de manière à piéger les sceptiques, par exemple en faisant exploser les ailes et l’aileron arrière de l’avion juste avant le choc. Ce débat ne parvient donc pas, selon nous, à éliminer la possibilité qu’un avion de ligne ait frappé le Pentagone, la question étant de savoir lequel (Boeing 737, 747, 767 ou 757), même s’il n’était sans doute pas piloté par le supposé Hani Hanjour – incapable de conduire un avion biplace en août 2001 selon son instructeur, et donc d’effectuer, au-dessus de Washington, cette descente parfaite (smooth 495) en un virage de 330° 496 , puis de faire faufiler un Boeing à basse altitude entre des bâtiments et des antennes avant d’atteindre la partie du Pentagone qui était la moins peuplée du complexe. Quoi qu’il en soit, il serait dommageable que l’attention du public soit détournée d’autres failles abyssales d’un scénario officiel de plus en plus incroyable, que nous souhaitons énumérer rapidement ici :

– Le fait qu’aucun pilote n’ait eu le temps de donner l’alerte au sujet d’un détournement, par appel radio ou en activant un code sur le transpondeur.


– L’absence précise de données fournies par deux boîtes noires. Le fait que les autres boîtes auraient disparu ou auraient fondu, chose incroyable qui commence à être contestée par deux secouristes, Mike Bellone et Nicholas DeMasi.

– La destruction méticuleuse, opérée par Kevin Delaney, des enregistrements de conversations entre les tours de contrôle et les pilotes ou kamikazes supposés.

– La disparition des images filmées autour du Pentagone par les caméras de l’hôtel Sheraton, du Virginia Department of Transportation, et de la station essence CITGO de Jose Velasquez, emportées par le FBI, dans ce dernier cas, « dans les minutes qui ont suivi 497» le crash de 9h38.

– L’inefficacité des batteries de missile qui défendent le Pentagone et de celles qui défendent la Maison Blanche.

– L’absence simultanée, à leur poste, de MM. Rumsfeld, Eberhart, Winfield et Myers.

– Le retard de l’évacuation générale de la Maison Blanche (9h45), du Capitole (9h47), du département d’Etat ou du Pentagone, alors même que le vice président Dick Cheney et la conseillère pour la Sécurité Nationale Condoleezza Rice auraient été conduits en lieux sûrs au sous-sol de la Maison Blanche à 9h03, heure du second crash à New York, et alors que l’Administration Fédérale de l’Aviation (F.A.A.) avait prévenu de l’approche d’un avion à 9h24.

– L’échec pitoyable des forces de défense aériennes pour intercepter des avions qui se seraient écartés de leur trajectoire vingt à quarante minutes avant leur crash supposé. La dernière excuse avancée pour en rendre compte étant que les premiers avions de chasse furent envoyés de bases éloignées au lieu de bases plus proches comme McGuire, Pomona et Andrews, mais même cette excuse semble supposer des vitesses de vol incroyablement lentes.

– Les descriptions de plus en plus curieuses de l’incompétence des contrôleurs aériens.

– La trajectoire fort étrange des avions. Le fait que les vols 93 et 175 descendirent près de l’aéroport Stewart International 499. Le fait que l’UA 93 s’était approché de Cleveland et y aurait même atterri selon WCPO.

– Le fait que le seul avion qui ne menaçait personne dans l’immédiat, le vol UA 93, et aurait pu être repris par les passagers, avec les pirates capturés, a été vraisemblablement abattu par un jet blanc.

– Les doutes sur l’identité réelle des pirates, par ailleurs souvent surveillés sous leurs probables noms d’emprunt et formés dans des centres de l’US Air Force et des écoles d’aviation liées à la CIA.

– Les doutes sur l’identité réelle de certains passagers.

– L’incongruité de maints récits de passagers.

– L’impossibilité matérielle que tant d’appels téléphoniques aient pu être donnés depuis les avions à la hauteur où ils sont supposés avoir volé et durant la durée qui est rapportée (à moins que les avions aient atterri avant leurs crashs supposés).

– La coïncidence exceptionnelle contenue dans les archives en ligne dites Airline On-Time Statistics Searchable Database du Bureau of Transportation (B.T.S.) voulant que deux des avions du scénario officiel, les vols AA 11 et AA 77, n’étaient pas programmés au départ ce jour-là.

Le fait que cette information n’apparaisse plus sur cette base depuis septembre/octobre 2004, mais qu’il reste néanmoins indiqué qu’ils n’ont pas réellement décollé, aucune heure de décollage n’y étant inscrite. Ces avions ont-ils donc décollé sans passagers, peut-être dans le cadre d’un exercice militaire ?

– Le fait que ces deux avions n’ont été déclarés détruits à l’administration aérienne (F.A.A.) qu’en janvier 2002, ce qui est en contradiction avec les procédures habituelles. Ont-ils été détruits après le 11 septembre ? La compagnie American Airlines a-t-elle fait une fausse déclaration à la
F.A.A. ?

– L’impossibilité de retrouver dans les statistiques archivées un précédent vol du Boeing supposé s’être écrasé au Pentagone, et dont le numéro d’enregistrement aurait été N644AA. Du reste, aucun avion n’est arrivé à l’aéroport de Washington Dulles avec ce numéro d’enregistrement les jours précédant le 11 septembre, alors qu’il est possible de retracer l’arrivée des trois autres avions dits impliqués, à l’aéroport d’où ils seraient partis le 11 septembre (Boston et Newark).

– La validité actuelle des numéros d’enregistrement (registration number, tail number ou N number) ayant appartenu à deux des avions prétendument détruits (faire une recherche sur le site de la F.A.A. aircraft registry inquiry avec les N numbers 591UA pour UA 93, et 612UA pour UA 175).

– L’absence de rapport du National Transportation Safety Board (N.T.S.B.) au sujet des quatre crash, alors qu’il existe un rapport de trente-cinq pages de cet organisme réputé sérieux sur un accident de jet survenu en octobre 1999 avec à son bord une demi-douzaine de passagers dont le golfeur Payne Stewart 500. Pour expliquer la chose, de manière étonnamment lapidaire, le site http://N.T.S.B..gov n’invoque pas l’absence de boîtes noires – puisqu’il est au moins resté l’enregistreur de voix du cockpit du vol UA 93, comme lors du crash avec Payne Stewart – mais le fait que le FBI enquête encore. En fait, des avocats ont découvert que le FBI, le Département « de la Justice » et même le Congrès empêchent le N.T.S.B. d’examiner les données des boîtes, malgré les souhaits des familles. Cela atteint des proportions politiques étonnantes…

– L’étrangeté des récits conventionnels qui tentaient de voir un accident dans l’effondrement de la tour n°7 du World Trade Center, près de sept heures après l’effondrement des deux premières tours. La déclaration d’un des propriétaires du complexe entier du WTC, Larry Silverstein, prononçant le mot "pull", peu médiatisée, semble toutefois être une reconnaissance discrète de la démolition contrôlée de cette tour.

– Les nombreux mystères sur ce qui a provoqué l’effondrement des tours jumelles, et l’absence de plans détaillés de ces tours.

– L’absence d’explications claires aux explosions secondaires qui se sont produites à New York et au Pentagone, dont certaines furent enregistrées par des relevés sismiques.

– L’évacuation des débris en acier des tours vers des pays lointains avant qu’une enquête véritable n’ait pu être menée, et la mise au secret des débris de ce qui a frappé le Pentagone. N’est-ce pas précisément ce à quoi l’on s’attendrait de la part d’autorités qui auraient l’intention de dissimuler la trace de l’utilisation d’explosifs à New York et de faire obstacle à l’identification possible des engins impliqués dans les attaques ?

11 Septembre, le grand Bluff
de Sacha Sher



La question revient sans arrêt de savoir s’il y a eu tromperie de la part du gouvernement états-unien sur l’identité des criminels et sûr la réalité de l’enchaînement des événements. C’est ce que nous avons voulu sous-entendre par le mot bluff, qui porte le sens de tromperie et de poudre aux yeux et dont l’origine est anglo-américaine.



Par ailleurs, puisque les dirigeants de l’hyperpuissance nord-américaine se montrent toujours aussi dominateurs après le 11-septembre, et que cet événement est devenu un récit fortifiant destiné à rehausser l’image du drapeau étoilé, l’acception de bluff en tant qu’esbroufe et que vantardise semble également pouvoir être retenue.



Mais surtout, puisqu’un bluff est une parole ou un acte prémédité, la question est de savoir si le 11-septembre n’est pas, à la fois une manoeuvre rhétorique utilisée à tour de bras et une manipulation planifiée depuis le début dans le but, notamment, de justifier le déploiement de forces militaires importantes au service d’objectifs méprisables.


11 Septembre, le grand Bluff, PDF gratuit ICI





samedi, septembre 01, 2018

Lettre ouverte au président Trump sur les conséquences du 11-Septembre

Manifestation à San Francisco, la guerre frauduleuse contre le terrorisme est basée sur le mythe du 11 Septembre.

par Thierry Meyssan


Monsieur le président,


Les crimes du 11 septembre 2001 n’ont jamais été jugés dans votre pays. C’est en tant que citoyen français ayant dénoncé le premier les incohérences de la version officielle et ouvert mondialement le débat sur la recherche des vrais coupables que je vous écris.

Lorsque nous sommes jurés d’un tribunal pénal, nous devons déterminer si le suspect qui nous est présenté est coupable ou non et, éventuellement, quelle peine doit lui être infligée. Lorsque nous avons assisté aux événements du 11-Septembre, l’administration Bush Jr. nous a affirmé que le coupable était Al-Qaïda et que la peine serait le renversement de ceux qui l’avaient aidé : les Talibans afghans, puis le régime irakien de Saddam Hussein.

Cependant quantité d’indices attestent l’impossibilité de cette thèse. Si nous étions des jurés, nous déclarerions alors objectivement les Talibans et le régime de Saddam Hussein innocents de ce crime. Bien sûr, nous ne saurions pas pour autant qui est le vrai coupable et cela nous frustrerait. Mais nous ne concevons pas de condamner des innocents d’un tel crime parce que nous n’avons pas su, ou pu, en trouver les coupables.

Nous avons tous compris que de hautes personnalités mentaient lorsque le secrétaire à la Justice et le directeur du FBI, Robert Mueller, ont révélé les noms des 19 pirates de l’air présumés. Car nous avions déjà sous les yeux les listes divulguées par les compagnies d’aviation de la totalité des passagers embarqués ; listes sur lesquelles aucun de ces suspects ne figurait.

À partir de quoi nous avons accumulé de forts soupçons vis-à-vis du « gouvernement de continuité », cette instance chargée de prendre le relai des autorités élues si celles-ci venaient à mourir lors d’une confrontation nucléaire. Nous avons émis l’hypothèse que ces attentats masquaient un coup d’État, conforme à la méthode qu’Edward Luttwak avait imaginée : maintenir l’apparence de l’Executif, mais lui imposer une autre politique.

Dans les jours qui ont suivi le 11-Septembre, l’administration Bush a pris plusieurs décisions :

- La création de l’Office of Homeland Security et le vote d’un volumineux Code anti-terroriste rédigé longtemps à l’avance, l’USA Patriot Act. Pour les affaires que l’administration qualifie elle-même de « terroristes », ce texte suspend la Bill of Rightsqui avait fait la gloire de votre pays. Il déséquilibre vos institutions. Il assure, deux siècles plus tard, le triomphe des grands propriétaires qui rédigèrent la Constitution et la défaite des héros de la guerre d’indépendance qui exigèrent qu’on lui ajoute la Bill of Rights.

- Le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, créa l’Office of Force Transformation, sous le commandement de l’amiral Arthur Cebrowski. Il présenta immédiatement un plan, conçu de longue date, prévoyant de contrôler l’accès aux ressources naturelles des pays du Sud. Il exigeait de détruire les structures étatiques et la vie sociale dans la moitié du monde non encore globalisée.

Simultanément, le directeur de la CIA lança la « Matrice de l’attaque mondiale », un ensemble d’opérations secrètes dans 85 pays dont Rumsfeld et Cebrowski entendaient détruire les structures étatiques. En considérant que seuls les pays dont les économies étaient globalisées seraient stables et que les autres seraient détruits, les hommes du 11-Septembre placèrent les Forces armées US au service d’intérêts financiers transnationaux. Ils trahirent votre pays et en firent le bras armé de ces prédateurs.

Depuis 17 ans, nous voyons ce que donne à vos concitoyens le gouvernement des successeurs de ceux qui rédigèrent la Constitution et s’opposèrent sans succès à l’époque à la Bill of Rights : les riches sont devenus des super-riches, tandis que la classe moyenne a été diminuée par cinq et que la pauvreté s’est étendue.

Nous voyons aussi la mise en œuvre de la stratégie Rumsfeld-Cebrowski : de prétendues « guerres civiles » ont dévasté la quasi-totalité du Moyen-Orient élargi. Des villes entières ont été rayées de la carte de l’Afghanistan à la Libye, en passant par l’Arabie saoudite et la Turquie qui pourtant n’étaient pas, elles, en guerre.

En 2001, seuls deux citoyens US ont dénoncé les incohérences de la version bushienne, deux promoteurs immobiliers : le démocrate Jimmy Walter qui a été contraint de s’exiler, et vous-même qui êtes bientôt entré en politique et avez été élu président.

En 2011, nous avons vu le commandant de l’AfriCom être relevé de sa mission au profit de l’Otan pour avoir refusé de soutenir Al-Qaïda afin de renverser la Jamahiriya arabe libyenne. Puis, nous avons vu le LandCom de l’Otan organiser le soutien occidental aux jihadistes en général et à Al-Qaïda en particulier pour renverser la République arabe syrienne.

Ainsi les jihadistes, qui étaient considérés comme des « combattants de la liberté » contre les Soviétiques, puis comme des « terroristes » le 11-septembre, redevenaient les alliés de l’État profond qu’ils n’avaient jamais cessés d’être.

Aussi avons nous observé avec un immense espoir votre action pour supprimer un à un tous les soutiens aux jihadistes. C’est avec le même espoir que nous vous voyons aujourd’hui dialoguer avec votre homologue russe afin de rétablir la vie au Moyen-Orient dévasté. Et c’est avec une inquiétude équivalente que nous voyons Robert Mueller, devenu procureur spécial, poursuivre la destruction de votre patrie en s’attaquant à votre fonction.

Monsieur le président, non seulement vous et vos concitoyens souffrez de la dyarchie qui s’est installée dans votre pays depuis le coup d’État du 11-Septembre, mais le monde entier en est victime.

Monsieur le président, le 11-Septembre n’est pas une histoire ancienne. C’est le triomphe d’intérêts transnationaux qui écrasent aujourd’hui non seulement votre peuple, mais l’ensemble de l’humanité qui aspire à la liberté.


Livres :




de Thierry Meyssan



Politologue d'envergure internationale, Thierry MEYSSAN a choqué le monde en remettant en cause la version officielle des attentats du 11-Septembre. L'auteur, démonisé par les médias pro-atlantistes, livre ici le résultat de 6 ans d'analyses géopolitiques qui s'opposent frontalement à la propagande de guerre à laquelle sont soumis quotidiennement les peuples des « démocraties occidentales ».


PDF gratuit :

Mettra fin à la guerre

de Christopher Bollyn

Extrait :

La vérité sur le 11/09 importe car depuis 15 ans les médias aux ordres, ont appuyé une fausse histoire, un faux récit, au sujet du 11/09 et sur la "Guerre contre le terrorisme" tout en supprimant les preuves qui réfutent le mythe officiel. 

Le peuple américain, encore une fois, historiquement, est d'avis que le gouvernement leur a menti à propos du 11/09. Voici un sondage réalisé par le New York Times et CBS, dans lequel on leur demandait s'ils pensaient que l'administration Bush avait menti au sujet du 11/09. 

En 2002, 3/4 de la population pensait que l'administration Bush, "mentait la plupart du temps" ou "cachait quelque chose". En 2004, cela a augmenté. En 2006, cela a augmenté davantage. Quand ils ont trouvé que seulement 16% de la population, pensait que l'administration disait la vérité : ils ont arrêté les sondages. Telle est notre très délicate situation politique résumée en quelques mots. 

Si les gouvernements et les médias nous mentent à propos du 11/09, cela signifie : "qu'ils" - le gouvernement et les médias - sont contrôlés, par ceux-là mêmes qui ont réalisé le 11/09. Il se peut que vous ne trouviez pas ça concluant, mais c'est une affaire d'État d'une très grande gravité. 

Donc, pourquoi le gouvernement et les médias cachent-ils la vérité à propos du 11/09 ? Eh bien, pour trois raisons fondamentales : 

1. Pour protéger l'identité des vrais coupables ; 

2. Pour éviter que le mythe officiel ne soit exposé comme n'étant qu'un paquet de mensonges ; 

et 3. Pour faire avancer la guerre frauduleuse contre le terrorisme : Les délais imposés par l'agenda de la guerre sioniste, menée par les États-Unis, étaient la raison principale du 11/09. 

jeudi, août 30, 2018

Le monde russe, cœur de la Tradition et de la lutte contre la décadence


Bande-annonce de la conférence de Christian Bouchet "Eurasisme et Tradition". 




Eurasisme & Tradition
Conférence de Christian Bouchet du 31 Mars 2018 à Lille
(environ 1 heure), 



Les guénoniens relèveront une petite erreur sur la date du début du Kali Yuga. René Guénon est précis sur ce point :

"Nous sommes, présentement dans le quatrième âge, le Kali Yuga ou "âge sombre", et nous y sommes, dit-on, depuis déjà plus de six mille ans, c’est-à-dire depuis une époque bien antérieure à toutes celles qui sont connues de l’histoire "classique"."

Quant au fascisme et à la franc-maçonnerie, René Guénon
(qui était peut-être moins naïf que Christian Bouchet sur ces sujets), affirme dans une lettre à R. Schneider datée du 6 janvier 1937 : "Il y a de singulières ressemblances entre les emblèmes du fascisme et ceux d'une certaine "Maçonnerie noire" qui n'avait d'ailleurs de maçonnique que le nom."

Dans son livre "Etudes sur la Franc-Maçonnerie et le compagnonnage", René Guénon dénonce clairement la déviation maçonnique : 

"Il faut à notre avis, prendre en quelque sorte le contre-pied de l’opinion courante, et considérer la « Maçonnerie spéculative » comme n’étant, à bien des points de vue, qu’une dégénérescence de la « Maçonnerie opérative ». Cette dernière, en effet, était vraiment complète dans son ordre, possédant à la fois la théorie et la pratique correspondante, et sa désignation peut, sous ce rapport, être entendue comme une allusion aux « opérations » de l’« art sacré », dont la construction selon les règles traditionnelles était une des applications. Quant à la « Maçonnerie spéculative » qui a d’ailleurs pris naissance à un moment où les corporations constructives étaient en pleine décadence, son nom indique assez clairement qu’elle est confinée dans la « spéculation » pure et simple, c’est-à-dire dans une théorie sans réalisation ; assurément, ce serait se méprendre de la plus étrange façon que de regarder cela comme un « progrès ». Si encore il n’y avait eu là qu’un amoindrissement, le mal ne serait pas si grand qu’il l’est en réalité ; mais, comme nous l’avons dit déjà à diverses reprises, il y a eu en outre une véritable déviation au début du XVIIIe siècle, lors de la constitution de la Grande Loge d’Angleterre, qui fut le point de départ de toute la Maçonnerie moderne. Nous n’y insisterons pas davantage pour le moment, mais nous tenons à faire remarquer que, si l’on veut comprendre vraiment l’esprit des constructeurs du moyen âge, ces observations sont tout à fait essentielles ; autrement, on ne s’en ferait qu’une idée fausse ou tout au moins fort incomplète.


M... à Macron !

L'Union européenne des marchands et des banquiers sera-t-elle finalement terrassée par un sursaut spirituel venu de Russie, ou/et le renouveau de valeurs traditionnelles dans un espace européen s'étendant sur le territoire de l'ancien empire des Habsbourg ?

Le 27 Août 2018, Emmanuel Macron réunissait nos ambassadeurs à l’Élysée. Au programme, l’Europe et comment la remettre en marche. 

Dans un entretien accordé au Parisien, Alice Weidel, l’une des dirigeante du parti Alternative pour l'Allemagne, évoque ce « rassemblement des progressistes » en ces termes : « Je n’y vois que le dernier sursaut d’une vieille élite complètement désorientée. […] Je pense, au contraire, qu’Emmanuel Macron finira par accélérer la division de l’Europe. »

Toujours selon Alice Weidel, ce seraient surtout ces partis populistes qui auraient désormais une longueur d’avance : « Les pays qui donnent actuellement une impulsion à l’Europe sont ceux d’Europe centrale et orientale, de l’Autriche à la Pologne en passant par la Hongrie, la Slovaquie et la Tchéquie » qui se partagent un territoire appartenant à l’ancien espace culturel commun de l’empire des Habsbourg. »
La Russie et les idées politiques au XXIème siècle 
Alexandre Douguine 
(Introduction, Alain Soral)



mercredi, août 29, 2018

Regards sur la France, terre d'accueil de la haine

Regard sur la France de la télévision russe





Regard sur la France d'Isabelle, blogueuse canadienne 


"J'ai rencontré deux couples de la Bretagne, en France, lors de mes voyages cet été et ces 4 personnes envisagent de faire les démarches pour sortir du pays le plus rapidement possible puisqu'elles disent que la vie au quotidien est devenue dangereuse et fort désagréable. Ils m'ont tous dit avoir été menacés verbalement et s'être fait montrer au moins une fois le signe du couteau sous la gorge, avoir été chassés d'un lieu public parce que squatté par des groupes de criminels étrangers, ne pas avoir la liberté et le sentiment de sécurité pour circuler le soir et la nuit. J'ai été surpris par l'intensité et la sévérité de leurs propos au début de la conversation, mais au bout de quelques minutes, j'ai compris que c'est la rage, la peur et un profond désespoir qui t'habite quand tu ne te sens plus chez toi dans ton propre pays..."

"Les médias russes "Russia Today" et "Sputnik News" discutent abondamment du chaos qui règne en Europe, dont plusieurs pays sont au bord de la guerre civile, à cause des vagues massives de migrants. Dans nos médias occidentaux : NADA !"

"C'est évident que les médias occidentaux ont reçu la commande d'éviter de publier les scandales qui impliquent des migrants pour ne pas alimenter la haine raciale ou, au mieux, de traiter ces nouvelles de façon à ne pas discréditer et condamner les façons de faire des hauts dirigeants européens concernant les politiques migratoires (un foutoir total!). Malgré que les médias et les politiciens tentent de mettre le couvert sur la marmite, l'indignation des peuples européens se fait entendre et semble se rallier de plus en plus aux groupes politiques dits "d'extrême droite", idéologie politique à laquelle plusieurs personnes ne se seraient jamais approchée dans le passé, mais qui représente aujourd'hui leur seule issue pour sortir, disent-elles, de l'enfer."


Dans son blogue, http://conscience-du-peuple.blogspot.com, Isabelle renvoie aux articles suivants : 

"Plus aucun quartier de Paris n’est sûr" : un autre coup mortel dans le métro parisien :


Une importante rixe éclate à Calais, des migrants et des CRS blessés



"Les étrangers dehors" : en Allemagne, Chemnitz s'enflamme après une attaque au couteau mortelle



"Regarde, regarde !" : une cinquantaine de migrants débarquent sur une plage espagnole (VIDEO)



Wauquiez : "L'immigration de masse est une menace pour la civilisation européenne"



Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...