jeudi, novembre 08, 2018

Une loge maçonnique dirige le Vatican


Depuis plusieurs années, Johan Livernette combat le système judéo-maçonnique par ses ouvrages, ses conférences et son site Internet. Ce Toulonnais vient de sortir un nouveau livre intitulé Une loge maçonnique dirige le Vatican. Un ouvrage qui synthétise la crise dans l’Église depuis la mort de Pie XII il y a soixante ans.

RIVAROL : Pourquoi avez-vous écrit ce nouveau livre ?

Johan LIVERNETTE : La situation à Rome étant alarmante et la crise dans l’Église très grave, il m’a semblé nécessaire d’informer de manière complète sur ce qui s’y passe depuis la mort du pape Pie XII en 1958. Les soixante ans d’église conciliaire sont retracés dans « Une loge maçonnique dirige le Vatican », dans un esprit de synthèse. Cela est important car il nous faut aller à l’essentiel, ne pas perdre le lecteur ou se perdre dans des futilités. Ce sujet n’a d’ailleurs rien de futile. Il importe au plus haut point car notre foi et même notre salut en dépendent

R. : La cause première de cette crise remonte-t-elle au concile Vatican II ?

J. L. : Combiné à l’infiltration juive et maçonnique, le libéralisme est à l’origine de cette crise. Mon livre remonte à l’année 1958 car le concile Vatican II (ou Vatican d’eux) est encore aujourd’hui le cœur du problème. C’est la raison pour laquelle il est analysé en détails sur de longues pages sur la base de ses textes et documents, dans un esprit critique très proche de ceux qui s’y étaient opposés au siècle dernier (Mgr Lefebvre, Mgr de Castro Mayer…).

L’aspect révolutionnaire de ce concile est mis en avant. Il est fondamental pour bien comprendre qu’il y a un avant et un après Vatican II. Contrairement à ce qu’a essayé de faire croire le félon Benoît XVI, il n’y a pas de continuité mais une rupture avec la tradition catholique. Ainsi, la considération de l’église romaine actuelle, qui est l’église du dernier concile, s’en trouve changée. La conclusion suivante s’impose : cette église conciliaire de Vatican II n’est pas l’Église catholique.

R. : Accordez-vous une réelle importance à l’infiltration maçonnique au Vatican ? Qu’en est-il de la présence et de l’influence des francs-maçons ?

J. L. : Oui, en effet. Cette infiltration de francs-maçons mais aussi de marranes s’est avérée décisive. C’est simple : pas d’infiltration = pas de révolution. Pas de concile Vatican II, pas de révolution conciliaire, pas d’antipapes à la solde de la synagogue. Le rôle prépondérant de la judéo-maçonnerie du B’naï B’rith est abordé dans le chapitre traitant du concile. Sur ce sujet, les écrits de Léon de Poncins sont très précieux.

La charité nous oblige à crier au loup qui s’est infiltré au milieu du troupeau. Surtout quand ce même loup parvient à diriger ce troupeau en le menant à sa perte. C’est ce qui s’est hélas produit dans la cité du Vatican.

Dénoncer ce complot judéo-maçonnique contre l’Église est donc une nécessité.

R. : À quand faites-vous remonter cette infiltration maçonnique au Vatican ?

J. L. : Déjà, rappelons que ce plan de destruction de l’Église avait été planifié, par de hauts initiés - dont les Rothschild -, dans les arrières-loges de la Haute-Vente lors de la première moitié du XIXe siècle. Les documents publiés en 1859 par l’historien Jacques Crétineau-Joly dans son livre L’Église romaine en face de la révolution (éditions Saint-Rémi).


Cette infiltration maçonnique a commencé bien avant le concile. Elle fut déterminante dans le projet de subversion de l’Église romaine. C’est bien connu : l’ennemi agissant à l’intérieur de notre camp est bien plus dangereux que celui qui agit à l’extérieur. Nous n’avons donc pas à ménager nos ennemis. Nous devons les dénoncer sans mettre de gants, très directement, avec le plus de vigueur possible.

J’ai consacré un chapitre entier sur cette infiltration maçonnique dans Une loge maçonnique dirige le Vatican. Des listes de francs-maçons ecclésiastiques et des documents importants y sont diffusés. Je pense notamment aux lettres de Marc Winckler et à l’article de Félix Lacointa. Il y a aussi diverses déclarations de monseigneur Marcel Lefebvre, de Malachi Martin et du journaliste Pier Carpi qui sont sans équivoque.

Après avoir fait le tour de la question, cela ne fait plus aucun doute : la maçonnerie ecclésiastique a pris la direction du Vatican. Sa mainmise est incontestable. C’est elle qui a permis au lobby LGBT de faire pression sur Rome. Cette maçonnerie ecclésiastique est donc parvenue à noyauter le collège des cardinaux après l’avoir longuement infiltré. Sans elle, nous n’en saurions pas là.

R. : Votre travail s’apparente-t-il à celui de feu Don Luigi Villa ?

J. L. : Un peu oui. Il est étendu à la totalité des chefs de l’église conciliaire. Concernant Paul VI et Jean-Paul II, le travail de l’abbé Villa m’a bien aidé. Ce dernier étant décédé en 2012, il n’a pas connu Bergoglio au pouvoir au Vatican. J’imagine ce qu’il aurait écrit à son sujet s’il était encore vivant ! Après réflexion "Une loge maçonnique dirige le Vatican" aurait très bien pu être dédié à cet homme d’Église qui fut un grand combattant contre la franc-maçonnerie ecclésiastique.

R. : Quels objectifs vous êtes-vous fixés avec l’écriture de ce livre ?

J. L. : Dans un premier temps, un objectif de vérités historique et dogmatique, afin d’en finir avec l’église conciliaire issue de Vatican II, après avoir démasqué ceux qui ont opéré cette révolution destructrice. L’idée est de démontrer qu’une nouvelle et fausse religion est professée aujourd’hui à Rome et qu’il faut, plus que jamais, rester fidèle à ce que l’Église (d’avant Vatican II) a toujours cru et enseigné depuis Jésus-Christ et ses Apôtres.

S’en référer aux Evangiles bien sûr, à la doctrine de saint Thomas d’Aquin, au concile de Trente, aux encycliques de papes comme Pie IX, saint Pie X, Léon XIII, Pie XI… tout en rejetant les nouveautés des modernistes de Vatican II. Il faut que cette contrefaçon d’Église s’écroule ! Alors aidons-la à s’écrouler et le plus vite possible !

R. : Quel est, selon vous, le pire des chefs de l’église conciliaire ?

J. L. : Paul VI a fait énormément de mal en clôturant le concile tandis que Jean-Paul II, l’homme d’Assise, a fait beaucoup pour le judaïsme et l'œcuménisme. Ces deux marranes avaient une philosophie centrée sur l’homme. Cela dit, le plus abject de tous est selon moi Jorge Mario Bergoglio.

Cet Argentin si anticatholique et si apprécié des juifs est particulièrement effrayant, dans ses actes comme dans ses diverses déclarations. Il est difficile de faire pire que l’infâme François ! Sa grossièreté, ses hérésies et son positionnement pro-migrants devraient avoir au moins une utilité : faire prendre conscience au grand public qu’il n’est en rien le pape de la sainte Église catholique. 

Le problème est qu’en ces temps d’apostasie, les peuples ne croient plus en rien. Ils ne sont pas formés, n’ont pas de défenses immunitaires. Ils ont de plus en plus de difficultés à distinguer le vrai du faux, le bien du mal, la vérité de l’erreur, la justice de l’injustice, l’authentique de la contrefaçon. Du coup, nos ennemis peuvent se permettre à peu près tout et n’importe quoi, en politique comme en religion.

Le plan de destruction de la contre-Église avance sans véritable résistance. Et l’on se demande bien comment tout cela va finir et comment la situation pourra un jour se redresser.

R. : Justement, quelle est la solution à cette crise qui semble insoluble ?

J. L. : Cela passe inévitablement par le rétablissement de la vérité à Rome. Comment et par qui ? C’est une autre question. Car le problème paraît, à vue humaine, insoluble. Prier pour la conversion de Jorge Mario Bergoglio est légitime. Mais ce n’est pas pour autant la solution à tous les problèmes. Car François serait-il pour autant un authentique pape ? En tant que simples laïcs, nous n’avons hélas pas le pouvoir d’écarter tous ces imposteurs du Saint-Siège (Bergoglio en tête) du Vatican. Cela est bien dommage car tous ces francs-maçons ecclésiastiques n’ont rien à faire dans le collège des cardinaux. Tous ces félons font un tort incommensurable à l’Église ! Nous ne voulons pas de ces gens-là. Eux et leurs prédécesseurs conciliaires portent une responsabilité immense dans le désastre actuel. Nul doute qu’ils seront jugés par le Très-Haut à la hauteur de leurs méfaits.

A notre niveau, à titre individuel, il est primordial d’appliquer les consignes de Monseigneur Henri Delassus dans La mission posthume de sainte Jeanne d’Arc : prière et pénitence. Tout pouvoir vient de Dieu. Lui seul peut résoudre le problème en intervenant d’une manière ou d’une autre. Les francs-maçons font confiance en l’humain. Faisons confiance à Dieu et œuvrons selon Sa Volonté.

Propos recueillis par Jérôme BOURBON (Rivarol du 24 octobre 2018).

mercredi, novembre 07, 2018

La France souffre-t-elle de macronphobie aiguë ?


Six personnes ont été interpellées ce mardi matin dans le cadre d'une enquête sur un projet d'action violente contre Emmanuel Macron.

Parmi elles, un homme de 62 ans. Sur sa page Facebook, il partage ce message :


"Appel à tous les français mobilisation générale contre la dictature de macron il faut qu’on s’en débarrasse".


Appel à l'insurrection

Son compte recèle des messages et des publications appelant à l'insurrection, à la désobéissance civile et même à la guerre civile pour renverser le pouvoir. Il soutient et partage les combats menés contre le gouvernement : 

"Le Peuple Souverain de France abusera de son droit en proclamant un nouveau gouvernement citoyen, toutes les institutions seront réquisitionnées au nom de la Souveraineté Nationale, tous les élus seront arrêtés, jugés et condamnés pour haute trahison envers la Nation", est-il écrit dans une pétition pour réclamer "une constitution écrite et approuvée par référendum".

Il écrit également en commentaire d'une photo d'une femme s'entraînant au tir :

"Savoir se défendre est une nécessité pouvoir s'appuyer sur d'autres patriotes est une obligation pour survivre mesdames votre mode de vie peut basculer à tous moments, vous devez défendre et protéger vos enfants il est grand temps de réveiller vos époux et de vous projeter dans l'avenir."


L'insurrection qui vient
Le Comité invisible *

La sphère de la représentation politique se clôt. De gauche à droite, c’est le même néant qui prend des poses de cador ou des airs de vierge, les mêmes têtes de gondole qui échangent leurs discours d’après les dernières trouvailles du service communication. Ceux qui votent encore donnent l’impression de n’avoir plus d’autre intention que de faire sauter les urnes à force de voter en pure protestation. On commence à deviner que c’est en fait contre le vote lui-même que l’on continue de voter. Rien de ce qui se présente n’est, de loin, à la hauteur de la situation. Dans son silence même, la population semble infiniment plus adulte que tous les pantins qui se chamaillent pour la gouverner. N’importe quel chibani de Belleville est plus sage dans ses paroles qu’aucun de nos soi-disant dirigeants dans toutes ses déclarations. Le couvercle de la marmite sociale se referme à triple cran tandis qu’à l’intérieur la pression ne cesse de monter."


*) Le Comité invisible est le nom de plume d'auteur anonymes ayant écrit des œuvres françaises de littérature anarchiste de gauche radicale.


mardi, novembre 06, 2018

Le mécontentement des Français annonce-t-il la fin de la 5e République ?

D’après un sondage, 40% des Français seraient favorables à un régime autoritaire pour réformer la nation en profondeur

Une femme en colère : Jacline Mouraud, dont le coup de gueule sur Facebook a dépassé les 5 millions de vues.


Mécontentement et fin de régime


Jean-Jacques Stormay :


"L'ennui est que ce mécontentement croissant ne provoque aucune rupture dans les faits. Nos contemporains souffrent tout : disparition de la propriété patrimoniale, inflation des impôts, arrogance des immigrés, précarité des emplois, hausse des prix, corruption des classes dirigeantes, pollutions endémiques, affaissement sans précédent de la vie culturelle, flicages en tous genres, violations constantes de la vie privée, matraquages idéologiques, mensonges d'État, terrorisme des lobbies. Mais, dans leur grande majorité, ils supportent tout sans véritablement se révolter. Pourquoi ?

Parce qu'en dépit de leurs velléités de libération, ils restent attachés à des biens exigeants. Ce sont les biens matériels, dévorants et avilissants : le sexe, la nourriture, les voyages, le confort, la sécurité, les drogues, le bercement des rythmes négroïdes qui scandent la vie de manière incessante, les délires audiovisuels qui alimentent le rêve, les techniques du virtuel, l'ivresse de la vitesse en toute chose.

Le paradoxe, dans l'affaire, est que nos contemporains sont incapables de les aimer parce qu'ils les savent en vérité illusoirement bons et foncièrement injustifiables. S'ils y restent cependant attachés, c'est parce que tous ces biens satisfont la vanité, le sentiment d'indépendance, l'oubli de toute angoisse philosophique ou religieuse, l'émancipation de tout sens du devoir, l'individualisme social, psychologique, physique et métaphysique. Autant de choses qui ont un fondement commun, une cause unique: l'adoration du Moi.



Une société où règne le subjectivisme

Cette adoration du Moi, de ma petite personne vue comme le centre du monde, s'appelle en philosophie le principe du subjectivisme : Je m'aime par dessus tout, donc je recherche ma tranquillité et mon confort avant toute chose. L'adoration du moi traduit une insurrection orgueilleuse dont la recherche effrénée des plaisirs matériels n'est que la conséquence. En effet, s'affirmant absolument maître de lui-même, origine et fin de lui-même, l'individu réduit à son moi se veut objectivement infini. Toutefois, seul Dieu est infini. Déchu et plongé dans la matière, l'Homme ne l'est pas, et ne pourra jamais l'être. Par conséquent, l'homme moderne révolté n'a qu'une solution : caricaturer l'infini divin en se reconnaissant dans l'indéfini de la matière. Voilà pourquoi les Européens décadents préfèrent le mécanisme hédoniste qui les broie, aux vertus des sociétés d'ordre qui les libéreraient. Ils reconnaissent d'instinct, dans ce mécanisme, l'expression de leur liberté terroriste, de leur moi déconnecté de toute autorité spirituelle, de leur conscience émancipée de toute loi naturelle et surnaturelle. [...]



La fin prévisible de la société de consommation et les deux seules alternatives qui s'offriront

Mais il est bien évident que cette situation ne pourra pas se prolonger indéfiniment. En effet, la société de consommation (idéologie du consumérisme) nécessite une technologie puissante : les bolides ne se construisent pas tout seuls, non plus que les appareils de télévision, les appartements de grand confort et les sophistications médicales conditionnées par le culte du corps. Pour les mettre au point et les fabriquer en série dans une société de compétitivité, il faut travailler dur. Or, le sens du travail et de l'effort, comme celui du risque et de la sélection, sont au tant d'exigences incompatibles avec la paresse et l'égoïsme. Dès lors butte-t-on sur le paradoxe suivant : l'entretien de l'esprit de jouissance exige des conditions techniques dont la satisfaction frustre les appétits de jouissance.

Pour l'instant, certes, le paradoxe n’apparaît pas dans toute son ampleur, car l'Occident peut, indirectement, exploiter certaines populations pauvres du Tiers monde et d'Extrême Orient pour produire à bas prix. Mais un jour viendra où, fatalement, la populace se trouvera placée devant l'alternative suivante : ou bien cette frustration l'incitera à tenter de satisfaire ses pulsions subjectivistes hors du consumérisme, ainsi en dehors d'une société libérale ; ou bien, faisant de la nécessité vertu, cette même masse en viendra à remettre en cause les pulsions subjectivistes qui la poussaient à se livrer au consumérisme.

La première solution tient tout entière dans la promotion de l'égalitarisme et débouche fatalement sur le communisme. Certains pourront douter que les masses souhaitent revoir cette idéologie s'instaurer. Ils se trompent. D'ailleurs, l'émergence, en Europe, de l'extrême gauche (communistes révolutionnaires, « antimondialistes », écologistes ... ) apparaît comme un signal fort. Pour celui qui adore son Moi par dessus tout et qui ne supporte aucune contrainte, le communisme présente deux attraits : 1) Dans une société égalitaire, le Moi n'est subordonné à personne. 2) Le marxisme affirme que l'essence humaine est l'ensemble des relations sociales qui, créées par les hommes, font que l'homme se vit comme créateur de lui-même. Voilà pourquoi le communisme pourrait revenir ; les hommes préfèrent une égalité de petits dieux dans la pénurie à l'inégalité dans l'abondance.

La deuxième solution tient dans une remise en cause radicale de la société moderne, une remise en cause que seul le fascisme est capable d'assumer.



Entre le fascisme et le communisme, il n'y a pas de milieu

Mais, nous dira-t -on, n'existe-t-il pas des solutions intermédiaires : monarchie, république conservatrice, régime "fort" mais non fasciste ? La réponse est non : entre le communisme et le fascisme, il n'y a pas de milieu conceptuel.

Il n'y a pas de milieu conceptuel parce qu'un retour à la monarchie d'Ancien Régime, prôné par les réactionnaires, serait un retour à ces sociétés d'ordre qui, incapables d'aller jusqu'au bout de leur logique, laissèrent proliférer en leur sein des dysfonctionnements et des iniquités dont la dramatique conséquence fut le triomphe de l'esprit jacobin et libéral.

Il n'y a pas de milieu conceptuel parce que les républiques conservatrices, bourgeoises et capitalistes, souffrent d'une insurmontable contradiction : elles veulent conserver les valeurs traditionnelles de probité et de mesure en se faisant matériellement vivre par le déchaînement des appétits individualistes ; tout se passe en elles comme si un entrepreneur entendait financer les œuvres pieuses avec l'argent tiré de l'exploitation des bordels.

Il n'y a pas de milieu conceptuel parce que les régimes << forts ,, non fascistes se révèlent, par le fait même de leur antifascisme qui fait l'aveu de leur anti-organicisme, autant d'oligarchies saupoudrées de vertu, qui basculent dans le consumérisme, souvent à l'instant même de la disparition de leurs fondateurs, et toujours lors de l'effacement des conditions historiques les ayant menés au pouvoir.

Cette vérité, il nous fallait l'exprimer clairement, car les leçons à en tirer sont capitales, ainsi que nous allons maintenant le voir.


Une réaction est-elle possible ?


En France, les scores obtenus par le Front national et les prévisions pour les prochaines élections démontrent qu'un nombre non négligeable, et peut-être croissant, de personnes se demandent si, en dernier ressort, le jeu du consumérisme en vaut vraiment la chandelle.

Les citoyens perplexes qui, de plus en plus, se posent des questions dérangeantes, ne sont plus des individualités isolées.

Mais il ne faudrait pourtant pas croire que ces braves gens sont devenus des fascistes, tant s'en faut. Ils votent à droite, à la droite de la droite, ou pour ceux qui sont supposés l'incarner. Mais ils attendent du poids de leurs suffrages la promotion d'une révolution pacifique susceptible de remettre les choses à l'endroit, de leur faire recouvrer leur dignité individuelle et nationale, leur souveraineté morale et politique, leur droit à la vérité historique, philosophique et religieuse. C'est que, en effet, ils sont encore démocrates, sinon doctrinalement, à tout le moins juridiquement. Puisque le pouvoir appartient au nombre, puisque le régime démocratique est supposé être neutre en tant qu'il rend théoriquement possible l'expression de toutes les opinions ; puisque le pouvoir est supposé émaner de la masse qui originellement le détiendrait par nature et le déléguerait, ils ne voient pas pourquoi la pratique démocratique serait de soi incapable, supposé qu'ils en viennent à être les plus nombreux, de faire advenir un régime d'ordre.

Ces citoyens perplexes savent bien qu'il se trouve aujourd'hui, dans la population légalement française, au moins quinze millions de personnes qui, en droit, n'auraient rien à y faire: d'origine non seulement étrangère mais encore non européenne, elles font perdre à la France son identité spirituelle, parce que le métissage des corps implique celui des esprits. On aura beau faire: aucun intellectuel patenté, aucun « scientifique » n'arrivera vraiment à faire croire le contraire aux braves gens, qui savent par ailleurs que cette triste situation caractérise toutes les nations du monde blanc.

Ces mêmes braves gens savent bien, au fond d'eux-mêmes, qu'une société n'est pas viable aussi longtemps que ses membres veulent en soutirer le maximum sans rien lui donner en retour. Ils savent, en d'autres termes, que le citoyen doit servir le bien commun, non au sens où le bien commun serait au service du bien particulier (c'est ce que les démocrates appellent l'intérêt général), mais en ce sens que le bien commun est, en droit, la cause finale du bien particulier. Exemple : le bon soldat n'est pas celui qui veut la victoire de son armée (bien commun) pour y participer et obtenir des galons (bien particulier) ; c'est celui pour qui la victoire vaut pour elle-même, quand bien même il y laisserait sa peau.

Ces mêmes braves gens savent bien qu'une société de vieux est une société condamnée à mort ; qu'une société qui ne fait plus d'enfants, qui favorise le divorce, l'union libre et l'homosexualité, est prête pour l'invasion irréversible ; qu'une société de jouisseurs est condamnée par l'histoire ; qu'un Tiers monde avide, à tous égards dépendant d'un Occident gras et dépendant et prospère, vit sa dépendance dans la haine.

Ces mêmes braves gens savent bien, en leurs cœurs censurés, que l'égalité naturelle entre les hommes est un mythe funeste, que trop de jeunes gens traînent au lycée et à l'université, qui deviendront des aigris exigeants ; que le travail manuel doit être réhabilité ; que le principe de la sélection par le mérite est la loi de la vie ; que le progrès matériel déconnecté de toute aspiration spirituelle est une entreprise d'abrutissement effroyable qui rabaisse l'homme plus bas que l'animal..."


(Extrait)







Pour une pensée libérée de la tyrannie Judéo-Maçonnique 
Jean-Jacques Stormay


Pour l’homme de droite, il existe un ordre des choses dont la liberté ne décide pas et auquel elle a vocation à se conformer. 

La politique est science architectonique dans l’ordre pratique, la métaphysique est science architectonique dans l’ordre spéculatif. Et c’est encore un principe de la pensée traditionnelle ─ ainsi de la « philosophia perennis » expressive de l’ordre des choses ─ que la pratique soit subordonnée à la contemplation. Or l’ordre dit la disposition des choses en vue d’une fin ; c’est donc l’activité spéculative, voulue pour elle-même, qui, en droit, fixe leurs contenus et leurs limites aux autres activités humaines, mais qui en retour, s’anticipant en elles de manière obligée, se fait conditionner par leurs exigences propres. Le politique admet ainsi des limites que lui prescrit son essence, et dont le respect est la garantie de sa rectitude et de son efficacité. Tout ne relève pas par essence du politique, maints domaines lui échappent. Mais tout est dépendant du politique, soit qu’il le prépare et s’y ordonne (auquel cas le politique s’anticipe en lui en le conditionnant), soit qu’il le transcende (auquel cas c’est lui qui s’anticipe dans le politique en le déterminant par les fins qu’il lui prescrit, non sans se faire affecter par ce à quoi il se rend immanent), et dans les deux cas le politique marque de ses besoins spécifiques les sphères avec lesquelles il est en relation. C’est pourquoi il existe une manière propre à l’esprit de droite de résoudre les questions relevant de l’esthétique, de la connaissance scientifique, de la morale, de l’économie, de la pédagogie, de l’évolution des techniques, de la religion, du langage, des relations intersubjectives et des différents thèmes évoqués par l’étude de la psychologie des facultés. 

Afin d’illustrer la manière dont un homme de droite s’efforce à penser quand il ne fait pas directement de la politique, l’auteur s’est plu ici à traiter, dans un climat libéré de toute contrainte académique ─ c’est-à-dire, concrètement, du joug de la « political correctness » ─ des sujets de dissertations et de commentaires de philosophie générale. Veuille le lecteur lui faire l’honneur de prendre part au plaisir qu’il a pris à les rédiger.

lundi, novembre 05, 2018

20.000 migrants armés concentrés à la frontière de l’Union européenne

Un important groupe de migrants a forcé l'un des deux cordons de la police bosniaque à la frontière avec la Croatie et se dirige vers le territoire croate, rapporte la chaîne publique de télévision HRT.


Plus de 20.000 migrants armés venant du Proche-Orient et d’Afrique se concentrent à la frontière entre la Bosnie-Herzégovine et la Croatie, dans l’intention de pénétrer en Union européenne, rapporte le journal autrichien Kronen Zeitung.


Le quotidien autrichien Kronen Zeitung a relayé, en se référant au ministère de l'Intérieur du pays, la menace de pénétration en Europe centrale d'au moins 20.000 migrants concentrés dans la région entre la Bosnie-Herzégovine et la Croatie, à Velika-Kladusa, à 220 km de la frontière autrichienne. Le média précise que ce ne sont pas des réfugiés syriens, mais des Pakistanais, des Iraniens, des Algériens et des Marocains, et qu'ils sont armés, presque tous détenant un couteau.

«Les Croates essaient de gérer la situation seuls. Ils ont déployé des forces spéciales à la frontière», déclarent des analystes du ministère de l'Intérieur à Vienne.

Selon les autorités bosniaques, environ 10.000 migrants sont entrés sur le territoire du pays. En franchissant la frontière, ils détruisent leurs papiers ce qui rend difficile leur identification. La plupart d'entre eux essaient de pénétrer en Union européenne. Selon les estimations de spécialistes, le nombre de migrants en Bosnie pourrait dépasser les 50.000 d'ici à la fin de l'année.

Source :
https://fr.sputniknews.com/international/201810241038627897-bosnie-croatie-migrants-police/


1683

1683, la Pologne, alliée de l'Autriche, sauve l'Europe de l'invasion musulmane

Une date que n'oublient pas les Autrichiens, Polonais, Hongrois, Tchèques, Slovaques... et explique la ligne dure de leurs gouvernements sur l'immigration.




"Un siècle après la défaire de Lépante (1571), les Turcs tentaient de passer en Europe occidentale par voie de terre. Mahomet IV avait remis l’étendard de Mahomet à Kara Mustapha au début de 1683, en lui faisant jurer de le défendre au prix de sa vie si nécessaire. Le grand Vizir était fort de 300.000 hommes et se promettait de prendre Belgrade, Buda, Vienne, de déboucher en Italie et d’arriver à Rome, à l’autel de saint Pierre.

En août 1683, le Capucin italien et grand mystique, Marco d’Aviano était nommé grand aumônier de toutes les armées chrétiennes. C’est lui qui redonna courage à Vienne et réussit à convaincre le roi de Pologne de venir secourir la ville avec ses 40.000 hommes." (FRUGES FIDEI)

De nos jours, Marco d'Aviano est trahi par l'antipape François qui encourage l'invasion musulmane.

samedi, novembre 03, 2018

Les Juifs et le Talmud




Les livres des Editions Omnias Veritas sont rarement vendus dans les librairies, "… car il n’y a que les gens qui disent la vérité qui ne peuvent pas vendre leurs livres. Les livres que vous pouvez acheter partout ne vous apprendront jamais rien. Mais ces livres qui sont vendus sous la table, vous pouvez y trouver la vérité." (Roger Dommergue)


Les éditions Omnia Veritas rééditent le livre Les Juifs et le Talmud publié pour la première fois en 1913 et sous-titré "Morale et Principes sociaux des Juifs".

L'auteur, Flavien Brenier (1881-1932), dit Brenier de Saint-Christo, était un journaliste, polémiste et militant nationaliste français, actif dans différentes organisations royalistes, antidreyfusardes, antimaçonniques et antimarxistes. 

 
La puissante secte mondialiste et son messianisme


Flavien Brenier : 

"En consacrant cette étude à la secte des Pharisiens et à son code de morale, le Talmud, nous n’avons pas eu pour but de prêcher une haine sauvage contre la race juive ; rien n’est plus éloigné de notre pensée. Nous avons voulu, constatant la nocivité fondamentale de l’élément juif, en rechercher la cause, et nous sommes arrivés à cette conclusion que le Juif, avant d’être un malfaiteur, a été une victime : intoxiqué par la société secrète pharisienne, il s’est saturé de son poison, et, depuis vingt siècles déjà, il le dégorge sur le monde. [...]

Le roi-Messie antichrétien des Juifs

Le Talmud abonde en prédictions sur ce que se passera à la fin des temps, quand viendra le roi-Messie qui « broiera les non-Juifs sous les roues de son char ». 

Il y aura alors une grande guerre pendant laquelle les deux tiers des peuples périrent. Les Juifs, vainqueurs, mettront sept ans à brûler les armes des vaincus. Ceux-ci se soumettront aux Juifs et leur feront de grands présents, mais le roi-Messie n’acceptera pas le tribut des chrétiens, qui devront être entièrement exterminés

Tous les trésors des peuples passeront dans les mains des Juifs, dont la richesse sera sans mesure : les trésors du roi-Messie seront si vastes que les clefs qui serviront à l’enfermer fermeront la charge de trois cents de somme ; quant aux simples Juifs le moindre d’entre eux recevra deux mille huit cents esclaves. 

Après l’extermination des Chrétiens, les yeux des autres peuples s’ouvriront : ils demanderont la circoncision et l’habit de prosélytes, et le monde entier ne sera plus peuplé que de Juifs. Alors, la terre produira sans travail des gâteaux au miel, des vêtements de laine, et de si beau froment que chaque grain en sera aussi gros que les deux rognons du plus grand bœuf (Traité Sanhédrin, folios 88b. et 99 a ; Jalqût Siméoni, folios 56 ; Bachaï, folio 168 ; Sanhédrin, folio 101 a et b ; Maschmia Jeschûa, folios 49 a et 65 b ; Pesachim, folios 118 b et 119 a ; Bachaï, folio 72 a ; Jebammoth, folio 24 b ; Aboda Zarah, folio 3 b. Etc. etc.)

Nous avons tenu à rapporter ces fables et ces prédictions — qui portent dans le Talmud le nom de Aggades (récits) — parce qu’elles servent à mesurer la déchéance intellectuelle que la conquête pharisienne a infligée à la nation juive, et aussi parce qu’elles permettent de comprendre l’atmosphère d’orgueil délirant et de soif de domination dans laquelle Israël vit depuis des siècles."




vendredi, novembre 02, 2018

Les talmudistes ne sont pas les principaux responsables de la décadence moderne

La tuerie de Pittsburgh est la plus meurtrière contre la communauté juive aux États-Unis. Le journal israélien Haaretz dénonce un pogrom.

Le 27 octobre 2018, onze personnes ont été tuées et neuf autres blessées lors de l'attaque de la synagogue de Pittsburgh en Pennsylvanie. 

Le seul suspect de cette horreur est un suprématiste blanc, adepte d'armes à feu, nommé Robert Gregory Bowers (46 ans). Il voulait tuer les juifs, des "enfants de Satan" qu'il accusait de soutenir les migrants. 



"Les juifs risquent des pogroms épouvantables."
Roger Dommergue (vidéo).


Le professeur juif Roger Dommergue avait mis en garde sa communauté contre des explosions de violence comparables aux pogroms d'autrefois.


"Serons-nous toujours, écrit Roger Dommergue, par un fanatisme qui refusera de comprendre la réalité hormonale, soumis a un tragique fatum qui nous oblige soit être ignoblement massacrés, comme dans les pogroms russes, soit de massacrer l'humanité comme Freud et Marx ainsi que toute la conjoncture judéo-cartésienne où nous détenons une puissance politique absolue ?" 

"Victimes d’eux-mêmes, précise le Professeur Dommergue, hypnotisés par un rite à caractère religieux dont ils ne soupçonnent pas la malfaisance, ils sont tout entier incrustés dans la malédiction. Les Juifs se considèrent donc différents des autres, et ils le sont. De ce fait il est fatal qu’ils soient toujours et aujourd’hui plus qu’hier, un corps étranger parmi les nations.

Ils pénétrèrent les nations comme des étrangers Ils formaient donc un peuple parmi les peuples conservant ses caractères grâce à la circoncision premier-pubertaire et à des rites stricts et précis, grâce également à des lois qui les tenaient à l’écart et les perpétuaient. Ils entrèrent dans les sociétés non pas comme des hôtes modestes mais comme des conquérants. Ils s’emparent alors du commerce et de la finance, mais pas de façon aussi radicale et absolue qu’en l’an 2000. Ils ont un esprit de supériorité et une avidité pour l’argent qui les pousse à l’usure source épi-centrique de l’anti-juivisme de tous les temps et de tous les lieux. On les accueille d’abord sans préjugés, on leur octroie même des traitements de faveur qui consolident leur position. Leur prestige dans la richesse acquise au détriment de ceux qui les accueillent provoque une profonde aversion, le peuple s’exprime alors en pogroms et en expulsion du pays d’accueil. Telle fut partout et sans exception le cheminement de l’histoire juive. Aujourd’hui la situation est infiniment pire car leur hégémonie étant totale, les peuples sont réduits à la misère et à la dégénérescence."


Julius Evola refusait d'attribuer au seul juif la responsabilité de la subversion mondiale 

Lettre de Pierre Audabram au Professeur Roger Dommergue :

(...) il n'y a pas de contradictions flagrantes entre votre œuvre et celle d'Evola dans la mesure où l'on veut bien admettre qu'Evola pouvait ignorer les conséquences funestes de la pratique de la circoncision au 8ème jour après la naissance.

Il est évident que s'il avait connu et apprécié à sa juste valeur l'ensemble des données de votre domaine de recherches, celles-ci auraient figuré quelque part dans l'ensemble de ses livres.

En fait, la seule différence que l'on peut établir entre votre étude et celle d'Evola est une appréciation  différente des facteurs de décadence du monde moderne. Evola refuse d'attribuer au seul JUIF LA RESPONSABILITÉ DE LA SUBVERSION MONDIALE. Non qu'il nie la participation fondamentale et spectaculaire de la part des "circoncis" à cette subversion, mais il nous met en garde contre la tentation de vouloir à tout prix simplifier les données du problème en désignant un ennemi unique.

La décadence moderne est le produit de nombreux facteurs. La subversion judéo-maçonnique est pour Evola, un facteur secondaire, qui ne contredit en rien que les circoncis soient les agents dynamiques de cette fin de cycle telle que vous l'expliquez.

Il est souhaitable, je crois, de percevoir de la manière qui convient les facteurs premiers à savoir que, la juste appréciation de ceux-ci nous arrache au domaine de la pure polémique, au domaine du contingent, pour nous intégrer dans le monde des réalités métaphysiques, de ses lois et de ses conséquences.

Vous parlez du Kali yuga. Vous n'ignorez donc pas la doctrine des 4 âges et tout ce qui relève de la cyclologie universelle. Vous savez donc que les altérations successives du tissu social de l'humanité répondent à des influences cosmiques échelonnées dans le temps et auxquelles l'humanité ne peut en aucun cas échapper. Pourquoi alors vous battre avec un tel acharnement pour faire admettre des vérités aux représentants les plus saillants de cette humanité privée de toute transcendance ? Vous savez bien qu'ils ne pourront jamais comprendre les vérités que vous énoncez. Ils ne pourront jamais accéder à la vision totale et transcendante du monde. Ils appartiennent au monde et ne sont que des résultats. Vous n'appartenez pas au monde vous êtes en dehors de lui et le passez au crible de votre vision globale, ce qui vous fait souffrir. 

Les cycles se succèdent et je crois que la meilleure manière de se tourner vers l'avenir est de fuir les conflits désagrégateurs en misant toute notre énergie sur l'étude la plus complète possible des causes premières et secondes de la déchéance moderne. A cet égard, votre contribution restera remarquable et il est nécessaire que tous ceux qui s’intéressent à cette véritable recherche prennent connaissance de vos travaux. Il nous appartient de nous tourner vers ceux qui cherchent et de les instruire. Il existe encore des hommes qui s'obstinent à rester debout : la difficulté est de les rencontrer...

Pierre Audabram.


Livres et pdf gratuits de Roger Dommergue :

mercredi, octobre 31, 2018

Les Brigandes et l'islamisation de la France




Réponse des Brigandes à un musulman : sommes-nous « islamophobes » ?

Un musulman français qui se dit patriote et s’intéresse à des auteurs comme Alain Soral, Pierre Hillard ou Youssef Hindi nous a écrit récemment pour nous demander notre vision de l’Islam : « êtes-vous vraiment « islamophobes » ? »


Il s’interrogeait aussi sur la politique des lobbies oligarchiques, qui taxent d’islamophobie des groupes dissidents comme le nôtre, mais combattent pourtant des musulmans notamment pour les intérêts d’Israël.

Afin de clarifier notre position sur l’Islam et l’islamophobie, il nous a paru opportun de publier notre réponse, qui n’est cependant pas exhaustive :


Cher ami,

Tout d’abord, merci pour votre mail et l’intérêt dont il témoigne.
De celui-ci, si je comprends bien, ressort deux interrogations majeures :

– Qui sommes-nous ? Sommes-nous vraiment « islamophobes » et « racistes » ?

– Quelle est la politique des lobbies oligarchiques envers l’Islam ? Ils attaquent les musulmans ennemis d’Israël d’un côté, et ils dénoncent en Europe les groupes prétendument « islamophobes » : « c’est à n’y rien comprendre ! » dites-vous.

Première question :

Nous défendons la diversité de l’ordre naturel, voulue par Dieu, et donc l’identité de tous les peuples et communautés possibles et imaginables. Ainsi, nous estimons que l’Islam est légitime en terre arabe et que cette religion correspond à ce peuple. Par contre, nous estimons que la diffusion de l’Islam en Europe nuit à notre civilisation, car cette religion n’est pas adaptée aux peuples européens qui ont développé d’autres systèmes spirituels et culturels dans lesquels ils peuvent réellement être ce qu’ils sont. En fait, nous sommes contre le mondialisme, car le mondialisme détruit la diversité et donc la vie. Or, la diffusion de l’Islam en Occident est une conséquence du mondialisme. Autant que la diffusion d’une certaine culture occidentale de bas-étage dans le monde entier, chose que nous condamnons aussi. Chaque civilisation devrait avoir ses propres systèmes d’évolution et ses propres référentiels sociaux et spirituels.


Au vu des auteurs que vous avez pour références, je ne vous apprendrai donc rien en vous disant que tous ceux qui s’opposent au rouleau compresseur du mondialisme, et défendent leur patrie, sont taxés par la propagande médiatique de « racisme » et autre « fascismo-nazisme ».

Concernant « l’islamophobie » : nous ne sommes pas contre l’Islam dans la mesure où il évolue dans le monde arabe qui lui est propre, et dans la mesure où il est cadré pour ne pas devenir un outil de conquête, dérive que cette religion a connue à plusieurs reprises. Comme le catholicisme, oui. C’est le problème du monothéisme : le monothéisme peut dériver facilement vers le mondialisme, surtout lorsqu’il s’insinue dans le politique (un seul Dieu qui donne une seul Loi et une seule religion pour le monde entier). Une religion monothéiste doit donc être bien séparée du politique, selon notre opinion.

Par contre, en ce qui concerne l’utilisation de l’Islam faite en Occident (chose sur laquelle nous reviendrons pour ce qui est de la deuxième question), oui nous sommes en partie « islamophobes » (« phobe » : la peur). Comment ne pas l’être, en tant qu’Occidental, lorsqu’on sait que dans de nombreux milieux musulmans monte la haine du blanc et du chrétien ? Ce qui n’est pas la faute du simple croyant musulman, mais la faute d’un grand courant musulman dont les autorités font le jeu du mondialisme. Mais c’est un autre sujet, que nous aborderons en partie pour ce qui concerne la 2ème question. De nos yeux d’Occidentaux, nous constatons que l’Islam qu’on nous amène n’est pas notre ami, et de toute façon ne correspond pas à notre civilisation. Donc nous disons : soit vous respectez réellement ce que nous sommes, soit vous retournez en terre d’Islam pour vivre pleinement votre religion. Un musulman qui respecte la France et l’Europe et ne cherche pas à faire de prosélytisme pour sa religion n’a pas de raison d’être inquiété chez nous. Notre chanson Foutez le Camp ne dit pas « Si vous êtes musulmans, foutez le camp ! », mais bien : « Si vous n’aimez pas la France, foutez le camp ! » Un musulman qui aime la France, avec tout ce que cela implique, a sa place ici s’il est né ici. Mais combien de musulmans aiment vraiment la France ?

Cela nous amène à la deuxième question :

L’oligarchie mondialiste utilise les grandes religions, ce sont de puissants instruments pour soulever les foules. Elle utilise d’autant plus facilement les religions monothéistes qui, comme dit plus haut, peuvent dériver facilement vers le mondialisme. L’Islam n’échappe pas à cela.

Cette religion est diffusée massivement en Europe pour briser plus encore l’identité européenne, pour faire en sorte que vivre dans un monde où l’Islam est une des religions principales devienne « normal » pour les nouvelles générations occidentales. Cela s’intègre au plan des mondialistes : détruire les particularités nationales et tout mélanger pour créer une « civilisation unique » sur Terre. L’islamisation de terres occidentales permet d’avancer ce mélange et, sans doute aussi, de tenir davantage l’Islam sous contrôle et de tester différentes choses pour l’adapter au monde moderne. Entendons-nous bien : il est clair que le but de l’oligarchie mondialiste n’est pas d’imposer la charia dans le monde occidental, cela n’aurait pas de sens pour ses intérêts ! Son but est d’arriver au final à fondre monde musulman et monde occidental dans la grande soupe cosmopolite mondiale. L’oligarchie mondialiste veut un monde unifié et uniformisé selon ses intérêts, elle ne veut rien d’autre.

Afin d’être plus clair, il faut expliquer comment le système joue avec deux Islams différents pour arriver au final à unifier monde musulman et monde occidental dans cette grande civilisation mondiale :

De manière générale, et sans être un spécialiste de la question, on distingue à peu près « trois Islams » au niveau politique : deux sont utilisés par le système, et un autre refuse de s’y soumettre.

Les deux Islams utilisés par le système sont :

– L’Islam modéré, ouvert et moderne. C’est celui qui est compatible avec la civilisation technocratique dite « occidentale », devenue civilisation mondiale. C’est un Islam façon world culture américanisée. Au final, il ne doit rester que lui : celui qui, avec d’autres religions, doit être un des ciments de la nouvelle religion mondiale, parfaitement adaptée à l’Ordre mondial en place.

– L’Islam barbare et meurtrier, aussi caricatural qu’un méchant dans un film de super-héros, au point que c’en est grossier. Il est exacerbé par le système, et l’Occident l’a d’ailleurs monté (cf. Daech) avec son financement et l’aide de ses services spéciaux. Cet Islam est un super repoussoir : à moins d’être fanatique ou d’être un psychopathe sadique, personne ne voudrait le rejoindre. Son rôle est donc très simple : il est si repoussant et si effrayant que, à côté de lui, l’autre Islam précédemment cité semble formidable et s’unir avec lui devient presque souhaitable.

Les mondialistes sont face à une lourde tâche en voulant fusionner Occident et Islam, ennemis séculaires, et il faut donc qu’ils utilisent tous les stratagèmes pour rendre désirable leur « bon Islam ». L’islamisme meurtrier sert à cela, et le système le fera disparaître comme il est arrivé (dans la violence) s’il n’en a plus besoin.

Le troisième Islam, c’est celui de ceux qui refusent de jouer à ce jeu dirigé par l’oligarchie mondialiste. Ils ne veulent pas être les « gentils musulmans » soumis aux USA et à Israël, et ils ne veulent pas non plus être dans le rôle des méchants qui, à l’extrême opposé, voudraient décapiter tout ce qui n’est pas musulman et faire exploser des bus pour effrayer les bobos occidentaux. Non, ils veulent juste « être musulmans chez eux », et ne pas avoir de compte à rendre au pouvoir oligarchique. C’était l’Irak de Saddam Hussein, c’est la Syrie de Bachar el-Assad, c’est l’Iran, etc. Du coup l’Occident dit : ce sont des dictatures à abattre !

C’est pour cela qu’on peut croire que le système a, en effet, une certaine position « antimusulmane » : il veut éliminer la frange musulmane qui refuse le jeu du système, qui refuse la civilisation occidentale technocratique qu’on voudrait imposer sur la Terre entière.

Notons d’ailleurs que le « 2ème Islam » dont nous avons parlé, l’islamisme barbare, ne sert pas qu’à rendre désirable l’Islam modernisé et adapté à la civilisation globale : il sert aussi dans l’autre sens à diaboliser, par amalgames, ce « 3ème Islam » qui ne veut pas de l’Ordre mondial ! Même si ce « 3ème Islam » est le seul à combattre vraiment l’islamisme terroriste, il n’en reste pas moins que par associations d’idées, dans la tête des gens, un « méchant musulman » au service de Bachar el-Assad est forcément similaire à un psychopathe de Daech ! Avec l’impact émotionnel de l’islamisme meurtrier, les médias n’ont plus qu’à dire « ces musulmans-là sont méchants » pour attiser une peur et une haine viscérale contre eux, et « ces musulmans-là sont gentils » pour qu’on leur jette des fleurs et qu’on leur baise les mains, tellement ils paraissent « bons » à côté des autres.

Le système veut donc détruire l’Islam « antimondialiste », mais à côté de cela il a besoin de ses deux autres Islam, le « bon » et le « méchant », afin de faire avancer son projet. Il défend donc mordicus la diffusion de l’Islam en Europe. Et si on est occidental et que l’on s’oppose à cette islamisation (qui n’est, ce que peu de personnes voient, qu’une première étape pour amener à une fusion religieuse future), alors on est un « méchant facho », un « islamophobe ». Nous ferions mieux, selon la propagande du système, de nous « ouvrir aux autres cultures » : c’est-à-dire de renier notre identité pour devenir des « citoyens du monde », à la fois musulmans, chrétiens et bouddhistes, vegans et mangeurs de steak, non-violents et amateurs de rap extrémiste, défenseurs des droits de l’enfant et ouverts aux thèses pédophiles – bref, un prototype sans identité de la nouvelle civilisation technocratique, un consommateur qui marche au gré des modes médiatiques. Pour cela, l’Islam est utile en Europe : il faut amener un nouveau référentiel culturel et religieux en Occident pour passer une étape de plus dans la fusion culturelle et religieuse programmée par le mondialisme.

Bien entendu, les musulmans qui ne jouent pas ce jeu-là ne sont en aucun cas responsables de ce plan, mais par contre, ils en sont des acteurs passifs ou inconscients lorsqu’ils regardent avec complaisance et une certaine satisfaction l’islamisation de l’Occident, ce qui est souvent le cas il faut le dire.

Étant donné que l’Islam est utilisé en tant qu’outil de conquête, d’un côté par la violence barbare, de l’autre par le mélange plus séduisant avec le monde moderne, beaucoup de musulmans se retrouvent pris dans cet élan de conquête. De plus, la propagande culturelle a alimenté chez nombre d’entre eux (principalement les nouvelles générations) un certain sentiment de haine du blanc et du chrétien.

Cette islamisation a pour effet de provoquer chez une frange des peuples occidentaux une réaction de rejet total de l’Islam, ce qui n’est pas l’effet final voulu par le système, mais qui est forcément un effet prévu dans le plan. On a donc une partie des musulmans d’Occident qui se renforce dans un sentiment anti-occidental, et une partie des occidentaux qui se renforce dans un sentiment antimusulman. Cela est inévitable, et peut-être qu’il faudra un conflit, ou du moins une menace sérieuse de conflit, pour que le système puisse imposer une union, une « paix » qui n’en sera que plus désirée par les deux camps. (Il faut souvent une guerre pour imposer de nouvelles structures internationales ayant pour prétexte de garantir la paix et la sécurité : par exemple, l’ONU et ses nombreuses filiales après 1945)

Un conflit est-il voulu ou non, et aura-t-il lieu ou non ? Cela fait partie des inconnues. On pourrait peut-être donner des pistes, mais cela serait hors-sujet. Peut-être que cette espèce de racisme anti-blanc qu’on développe dans « l’Islam de banlieue » n’a pas directement pour but d’arriver au conflit, mais d’apprendre aux Blancs à baisser la tête, à se remettre à niveau avec le reste du monde et à perdre leur orgueil culturel afin d’aider la civilisation unique et nivelée à se mettre en place ? On ne sait pas. En tout cas, si on peut tergiverser sur les moyens qui seront utilisés à court terme et sur les situations que nous allons vivre, on sait que le but de l’oligarchie est, peu importe ces moyens, d’arriver à fusionner progressivement monde musulman et monde occidental sur le long terme. Cette fusion est un gros défi, d’où la complexité des stratagèmes utilisés, et d’où notre incapacité à pouvoir tout savoir, car il est certain que les factions oligarchiques ont leur plan A, B, C, D, etc. Il ne faut pas les sous-estimer : si elles n’étaient pas organisées, elles n’auraient pas le pouvoir.

Voilà comment nous voyons les choses. Étant donné votre sensibilité, il me semble que vous serez au moins partiellement d’accord avec cette vision des choses. Je pense que, en tant que musulman, éveiller vos coreligionnaires sur cette réalité et sur l’importance de sortir de ce jeu mené par le système, qui se moque de nous comme de vous, est un des plus importants services que vous puissiez rendre à la France actuellement.

Avec nos salutations respectueuses,


Antoine Duvivier, secrétaire des Brigandes

mardi, octobre 30, 2018

Le césarisme a le vent en poupe

Le plus grand pays d’Amérique Latine est désormais dirigé par un dur ouvertement raciste, homophobe et misogyne : Jair Bolsonaro.


Le Brésil bascule à l'extrême-droite, un esprit antidémocratique (ou antisystème) s'empare des populations de l'Italie aux Philippines en passant par la Hongrie, Pologne, République Tchèque, Turquie, Inde, etc



"Cet esprit, quand on l'étudie attentivement, est mondialement identique dans ses causes et ses justifications.

On peut en résumer les facteurs agissants comme suit : les populations sentent d'instinct que tous les partis politiques démocratiques sont fondamentalement semblables ; (...) que la démocratie a refusé de régler la question sociale, et a antagonisé les classes au lieu de les pacifier en leur rendant justice ; que la démocratie ne peut trouver son principe d'autorité que dans un mode électoral corruptible et corrompu ; que la démocratie, portant en elle-même les germes du mal social et de la crise économique, ne peut pas les guérir ; que la démocratie a fait faillite, a échoué dans tout ce qu'elle avait promis et a faussement substitué le matérialisme aux forces spirituelles des nations. (...)

La qualité d'homme d'Etat exige une grande vision, capable de pénétrer l'avenir et de discerner les signes de notre époque. C'est pourquoi il est du devoir de nos hommes d'Etat, de ceux à qui est confié le sort futur du pays, de prendre conscience du nouvel espoir populaire et de préparer les voies pour la réponse à la grande question, quelque regret qu'ils aient d'abandonner la routine établie et de quitter les sentiers battus.

Un dur, un vrai, un César

L'opinion publique exige aujourd'hui une autorité ferme et responsable que la démocratie ne peut donner ; elle exige que la politique des partis démocratiques soit remplacée par une politique totalement nationale sans voix discordante, chose que la démocratie ne peut apporter ; elle exige un règlement énergique de la question sociale et que la démocratie ne peut lui procurer ; elle exige la fin de l'exploitation populaire par une petite oligarchie tyrannique de grands capitalistes, elle exige un redressement, une restauration, une renaissance, autant de choses que la vieille démocratie expirante ne peut produire. [...]

La crise économique qui atteint si cruellement le monde entier n'est que l'aspect extérieur et superficiel de la crise, plus profonde qui secoue le monde et menace les fondements mêmes de la civilisation chrétienne. A un moment donné, nous nous sommes engagés dans la voie, séduisante mais fausse, du matérialisme, parce qu'elle brisait l'armature spirituelle de notre société occidentale, et cette voie nous a conduits au désastre. [...]

Il faut un changement, non un changement superficiel, mais un changement radical de tout notre système politique.

L'Etat ne doit plus se contenter d'être un simple administrateur des deniers qu'il perçoit, mais il doit reprendre son rôle de dirigeant, qui est le rôle le plus important, si nous admettons que nous avons des destinées nationales réelles et que nous devons y atteindre. [...]

La démocratie, qui a créé les oligarchies financières et les dictatures matérialistes, est devenue leur esclave et elle est totalement incapable de les contrôler, encore moins de les détruire."




Extraits d'un discours du fasciste canadien Adrien Arcand (1899-1967), fondateur du Parti national-chrétien et auteur, entre autres, de Le Christianisme a-t-il fait faillite ? (Causerie prononcée à Montréal en 1954 sur le christianisme, force positive visée par le talmudisme et la franc-maçonnerie.)


lundi, octobre 29, 2018

L'Archange empourpré


Extrait d'un exposé de Christian Jambet intitulé "Hiérarchies et fonctions des anges chez Sohravardi" filmé à l'E.P.H.E lors des 13èmes Journées Corbin, novembre 2017. Christian Jambet a écrit La fin de toute chose, une analyse de l'exégèse métaphysique de l'eschatologie coranique élaborée par Mullâ Sadrâ, philosophe iranien chiite du XVIIe siècle.



Shihnoddin Yahya Sohravardi fut un mystique et un doctrinaire persan qui vécut au XIIe siècle. Il est né en 1155 (549 de l'hégire) dans le nord-ouest de l'Iran, limitrophe de l'Azerbaïdjan. D'une famille aisée, il fit ses premières études à Marâgheb, dans sa province natale qui fut typologiquement le lieu sanctifié de l'hagiographie de Zoroastre et de l'Avesta. Il y avait aussi des communautés nestoriennes dans la province et, comme l'écrit justement Henry Corbin : « Ce double "voisinage" est à retenir ; il peut éclairer la première éclosion des projets de notre shaykh. »

Sohravarin, après un procès inique, mourut martyr à Alep, en Syrie, à trente-six ans, le 29 juillet 1191 (585 de l'hégire), pour avoir défendu ses idées — et sa foi — contre des juges sectaires et Saladin, champion d'une orthodoxie islamique impitoyable, qui venait d'essuyer une cuisante défaite trois semaines auparavant, à Saint-Jean-d'Acre, devant les croisés conduits par Richard Cœur de Lion.

Sohravardî a écrit une œuvre capitale qui le place parmi les plus grands de la pensée et aussi de la révélation divine. Il est, pour les Iraniens, l'homme de la « résurrection », doctrine que l'on désigne simplement par le terme Ishrâq, la Lumière, celle du soleil à son lever, l'aurora consurgens, l'« orient » de la pensée, notre orient ésotérique à chacun de nous.

A travers sa foi islamique, Sohravardî a perpétué la pensée et la révélation zoroastriennes. Aujourd'hui encore, son empreinte est toujours forte en Iran — il a une école — et plus que jamais la « vision » qu'il à reçue de Dieu, la démarche ésotérique et les emprunts faits dans la cosmogonie de l'Avesta qu'il a introduits dans la religion islamique le placent au premier plan des grands découvreurs de ces continents inconnus du royaume de Dieu. Il eut une grande influence en Inde. C'est dire l'actualité de l’œuvre sohravardienne dans notre époque inquiète, attirée par les voies convergentes de l'Autre Monde et l'enrichissement qu'apporte son livre, l'Archange empourpré, remarquablement traduit du persan et de l'arabe par Henry Corbin. L'œuvre de Sohravardi doit être appréhendée par ses deux volets, apparemment opposés, mais qui finalement se complètent et forment un tout monolithique : la révélation et la doctrine une maïeutique qui se manifeste d'une manière récurrente à travers la mystique, celle-ci conduite par le Guide, l'ange de la Spiritualité — l'empourpré —, c'est-à-dire dont l'aile droite s'élève dans la Lumière et la gauche plonge dans les ténèbres. Ainsi, le message sohravardien est théophanique, initiatique et salvifique.

Qu'est-ce donc que l'auteur — l'architecte — d'une pareille perspective ? Un philosophe ? Un prophète — lui qui a osé déclarer qu'après Mahomet un autre prophète pouvait encore venir ? Un pèlerin de la Lumière ? C'est peut-être sous ce dernier vocable que l'on pourrait le mieux situer. Un homo viator, un homme du voyage, de l'initiation intérieure (pour lui, l'homme peut s'élever devant Dieu sans le secours d'un maître), un témoin du Verbe.

« Plus l'oiseau est intelligent, plus il va loin », écrit prophétiquement Sohravardi dans le Récit de l'Archange empourpré, l'un des quinze traités qui constituent son œuvre. Pour lui, « aller loin », c'est partir à la quête de la Source de Vie, chassant la mort par l'épée initiatique qui nous délivre de la « cotte de mailles » (les limbes). Ainsi, le Sage répond au disciple « Trouve la Source de Vie. De cette source fais couler l'eau à flots sur ta tête, jusqu'à ce que cette cotte de mailles [au lieu de t'enserrer à l'étroit] devienne un simple vêtement » qui flotte avec souplesse autour de ta personne. Alors tu seras invulnérable aux coups portés par cette Épée.»

Trouver la Source de Vie et peut-être encore aller au-delà, passer par la montagne de Qâf où se trouve l'arbre Tûba, se « retrouver » dans le miroir — le Graal, selon Sohravardi —, telle est l'une, des voies de l'initiation qui mène aux Verbes, lesquels aboutissent au Verbe. Car, poursuit le Sage : « Sache que Dieu Très Haut a eu certains nombres de Verbes majeurs (Kali-mat-é Kobra), émanant de l'éclat de son auguste Face. Ces verbes forment un ordre hiérarchique. Le Premier à émaner est le Verbe suprême.» (Traité VII, Le bruissement des ailes de Gabriel, § 7.)

Sohravardi nous convie au mépris des épreuves que nous devons endurer — même de notre vie —, à aller vers cette Source de Vie. Mais déjà son œuvre est elle-même une source claire, vivifiante, inépuisable. L'Archange empourpré est non seulement une « œuvre révélée », une doctrine — qui lui a coûté la vie —, mais un merveilleux chant d'amour à Dieu et aux hommes. Un livre essentiel que l'on garde au chevet.

Michel Hérubel



Quinze traités et récits mystiques 
de Sohravardi (traduction Henry Corbin)


Commentaire d'un lecteur :


Maître Henry CORBIN - Philosophe, orientaliste, historien, Professeur émérite titulaire de la Chaire des études religieuses à l'École Pratique des Hautes Études - a consacré son oeuvre à la traduction et au commentaire (Herméneutique) de la Philosophie Orientale. Il nous en livre ici une série textes majeurs du Grand Voyageur Sohrawardi. 

Celui-ci, aura su, en Parfait pèlerin de l'Esprit, nous inviter par le parcours de 15 traités initiatiques à la résurrection de la Théosophie de Lumière des Sages de l'ancienne Perse. 

Dans une nostalgie de l'Unité au Plérome, le Récit Poétique de ses ascensions au sein de ce "Mundus Imaginalis", monde médian et médiateur, nous convie à lancer un pont lumineux. Grâce à un cœur purifié, ouvert à la philosophie de la Beauté et de l'Amour Spiritualisé, le mystique persan nous soumet sa Vision à l'horizon d'une Aurore boréale, perception supra-sensible des Couleurs, de son Corps Subtil au sein d'une géographie de la transcendance (grottes et cavernes, Source, Haute montagne, Grand Rocher, Orient, Nord, Occident...) comme autant d'étapes et de degrés par lesquels passe le fidèle d'Amour, chevalier de l'Esprit, Héros de la quête en La Divine Lumière...


samedi, octobre 27, 2018

Centre de spiritualité chiite Zahra France, la véritable raison de la perquisition


Environ 200 policiers ont mené le 2 octobre 2018 douze perquisitions à Grande-Synthe (Nord) au siège du centre de spiritualité chiite Zahra France et aux domiciles de ses principaux dirigeants.

Une perquisition qui serait un acte d'intimidation orchestré par les marionnettes françaises des wahhabo-sionistes. 

"(...) nous dénonçons, explique le Centre Zahra, depuis de nombreux mois le projet NEOM, dont nous avons expliqué les véritables enjeux, apparents et cachés, mettant ainsi en péril des intérêts majeurs, tant du point de vue économique, qu’eschatologique. Compte tenu de notre audience croissante et de l’engouement qu’a suscité notre travail sur ce sujet à travers le monde entier, il était certain qu’une réaction à notre encontre serait à prévoir de la part des promoteurs de ce projet. Ces derniers, qui préfèrent rester dans l’ombre dans leur rôle habituel de marionnettistes, n’ont certainement pas apprécié que le Centre Zahra France et le Parti Anti Sioniste dévoilent au grand jour leurs intentions maléfiques.  Les autorités françaises ont certainement subi des pressions afin de nous « mettre au pas », ce qui explique leur intervention très médiatisée, qui était une façon de répondre aux exigences wahhabo-sionistes, et tenter de préserver les contrats mirobolants que leur font miroiter les Al-Saoud concernant le projet NEOM."

La prison robotique 

"L'homme s'enfonça dans le matérialisme et méprisa le raffinement de l'âme. L'âme elle-même devint un objet de doute et de mépris. Dès lors, les hiérarchies spirituelles parasitaires devinrent elles aussi de plus en plus perverses, uniquement préoccupées de manigances politiciennes pour exploiter durablement le troupeau humain.C'est à ce point de décadence visible et invisible qu'un démon puissant, Ahriman, se mit en devoir de préparer son incarnation terrestre. Armé d'une intelligence colossale, ce démon a entrepris d'imposer son ordre dans le chaos terrestre généré par les hiérarchies spirituelles lucifériennes.

Ayant formé des esprits puissants pour servir sa cause, il les a mis à la tête des organisations terrestres pour mener celles-ci dans la direction de son idéal de progrès matériel. Il a fait main basse sur la volonté des élites et des masses, les détournant de leurs anciennes croyances pour les formater dans l'idéal mondialiste. Il a habilement détourné l'idéal du dieu unique - sans doute d'origine luciférienne - pour orienter la pensée humaine vers l'idéal d'unité planétaire et de globalisation.

Ahriman, le démon de la matière, s'est emparé des commandes de la pensée analytique pour mettre en place la technologie qui devra servir de corps physique à son incarnation personnelle.

L'humanité aspirait à une unité virtuelle, une fausse unité spirituelle dans un monde fondé sur la loi des contraires, eh bien Ahriman lui procurera ce qu'elle désire ! Mais attention, car l'unité globale et l'ordre technocratique d'Ahriman s'imposeront par l'annulation de la liberté de conscience. Le dieu unique de l'enfer matérialiste va s'incarner prochainement comme une araignée sur la grille planétaire électromagnétique.

Sa démesure est à la dimension de la peur et de l'avidité humaine qui l'ont invoquée. Une horde d'entités de même nature qu'Ahriman s'est introduite sur la planète depuis 150 ans, en se dissimulant dans le subconscient des humains. Cela lie les hommes encore plus étroitement à la matière et les rend robotiques. Comme la majorité du genre humain semble apprécier l'ahrimanisation de la conscience et le progrès technique qui en résulte, alors l'humanité va se diriger naturellement vers un état d'humanoïde robotique. L'effort de la pensée individuelle aura disparu car la pensée sera réservée aux machines."  Joël Labruyère

Projet NEOM : l'aboutissement du mondialisme (I) 



Projet NEOM : Pourquoi le mont Sinaï ? (II)

Projet NEOM : La trilogie du Grand Israël (III)

Projet NEOM : Le nouvel Islam des Saoud (IV)


Projet NEOM : Le défi ou la mutinerie artificielle (V)


Projet NEOM : La dernière séduction (VI)

Projet NEOM : qu'est-ce qui les unit ? (VII)

Projet NEOM : Le dernier espoir (VIII)


Lecture :

En Islam iranien. Aspects spirituels et philosophiques
Henry Corbin

A l'intérieur de la communauté islamique, le monde iranien a formé dès l'origine un ensemble dont les caractères et la vocation ne s'élucident que si l'on considère l'univers spirituel iranien comme formant un tout, avant et depuis l'Islam. L'Iran islamique a été par excellence la patrie des plus grands philosophes et mystiques de l'Islam. 

Le monument que Henry Corbin présente ici en quatre volumes de sept livres est le résultat de plus de vingt ans de recherches menées en Iran même. Sa méthode se veut essentiellement phénoménologique, sans se rattacher à une école déterminée. Il s'agit pour lui de rencontrer le fait religieux en laissant se montrer l'objet religieux tel qu'il se montre à ceux à qui il se montre. Le phénoménologue doit donc devenir l'hôte spirituel de ceux à qui se montre cet objet et en assumer avec eux la charge. Toute considération historique restera donc ici immanente à cet objet, sans lui imposer du dehors quelque catégorie étrangère, considération dialectique ou autre.








vendredi, octobre 26, 2018

Révélation : la CIA a dépensé 30 millions de dollars pour créer Daech

Présenté comme "conspirationniste" par les médias mainstream, François Asselineau​ avait dit qui finance et soutient l'Etat islamique (Daech).



La CIA a dépensé 30 millions de dollars pour créer Daech

Par R. Mahmoudi



Dans des confessions faites à une chaîne de télévision arabe, Nabil Naïm, un des fondateurs du groupe Djihad islamique et ancien bras droit d’Aymane Al-Zawahiri, le successeur d’Oussama Ben Laden à la tête d’Al-Qaïda, révèle que le chef de Daech, Abou Bakr Al-Baghdadi est un agent des services secrets américains. «Il est connu, affirme-t-il, qu’Al-Baghdadi a été libéré de prison par les Américains et qu’il a dépensé de 20 à 30 millions dollars pour constituer son groupe, Daech. Tout l’armement de Daech était américain». Et de témoigner : «J’étais responsable d’un camp de quelques dizaines d’élément, j’ai vu que ce groupe dépensait des sommes faramineuses pour ses approvisionnements quotidiens».

Quelles ont été les rapports entre Daech et Al-Qaïda ? Nabil Naïm raconte : «Al-Zawahiri a demandé à Al-Baghdadi de lui prêter allégeance, mais celui-ci – parce qu’il est à l’origine un agent américain – lui a répondu que la question de la libération de l’Irak et de la Syrie le concernait lui et son organisation, et que c’est donc à Al-Zawahiri de lui prêter allégeance. Cet échange a provoqué la rupture définitive et sanglante entre les deux hommes».

Cet ancien chef terroriste égyptien, qui se dit déçu par la tournure prise par l’action des groupes islamistes en général, estime que Daech applique les préceptes d’un manuel rédigé par un certain Abou Bakr Naji, La gestion de la sauvagerie, s’inspirant fondamentalement de la méthode génocidaire et de la terre brulée pratiquées au XIIe siècle par l’empereur moghole, Gengis Khan. Cette politique recoupe, selon Nabil Naïm, avec celles des Etats-Unis, notamment en Irak, en tuant à la fois des sunnites et des chiites, en s’inspirant de l’ouvrage écrit par Henry Kissinger, La guerre des cent ans, prévoyant des guerres intercommunautaires dans la région du Moyen-Orient.

L’ancien chef terroriste estime qu’il suffit, pour s’en convaincre, de savoir que Daech n’a tué aucun Américain, que les groupes armés qui combattent le régime de Bachar Al-Assad n’ont jamais tiré une seule balle contre des cibles israéliennes et qu’Issam Hattitou, qui dirige la guerre menée par les Frères musulmans contre le régime syrien, est installé non pas à Riyad ni à Beyrouth mais bien à Tel-Aviv. C’est le cas aussi d’Ahmed Jarba qui «se pavane» entre New York, Paris et Londres, «chez ses employeurs et ses parrains», indique-t-il.

L’ancien bras droit d’Al-Zawahiri est convaincu qu’il s’agit d’un complot contre la région, ourdi par Benyamin Netanyahu et Dick Chenney en 1998 et baptisé «Bouclier propre», visant à détruire quatre pays de la région du Moyen-Orient : l’Irak, la Syrie, l’Egypte, puis l’Arabie Saoudite, en instrumentant les groupes extrémistes religieux.

Sur l’épisode égyptien, Nabil Naïm révèle que dans le procès de l’ex-président Mohamed Morsi, poursuivi pour intelligence avec Israël et de liens avec Ayman Al-Zawahiri, il s’agit d’une mission dont Assem Al-Haddam a été chargé en 2012 par Barack Obama en personne, lequel lui a demandé d’enjoindre aux Frères musulmans de prendre sous sa coupe le Hamas palestinien et Al-Qaïda. Dans son appel, mis sur écoute, Morsi demande à Al-Zahwahiri – qu’il qualifie de «commandeur des croyants» – de lui envoyer ses troupes dans le désert du Sinaï, en promettant de leur assurer une couverture totale.

Ce qui aurait poussé l’armée égyptienne à intervenir pour mettre fin au règne des Frères musul
mans.



Génocide des Yésidis

Les djihadistes de Daech (et, selon toute logique, les maîtres d'œuvre américano-wahhabo-sionistes) seront-ils condamnés pour génocide et crimes contre l'humanité ?

"La Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) et l'ONG irakienne Kinyat ont demandé jeudi aux pays d'origine des djihadistes étrangers qui ont participé aux sévices commis par l'Etat islamique (EI) à l'encontre des Yézidis en Irak de les poursuivre pour génocide et crimes contre l'humanité. "Il ne s'agissait pas d'actes isolés mais de quelque chose de programmé et voulu par Daech", a expliqué le président d'honneur de la FIDH, l'avocat Patrick Baudouin." 




Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...