dimanche, novembre 11, 2018

Conseils de lecture

 Les conseils de lecture de Pierre Yves Lenoble





Bibliographie perennialiste :


- Burckhardt Titus, Principes et méthodes de l'art sacré, Dervy, 1995.


Les historiens de l’art, qui appliquent le terme d’ « art sacré » à n’importe quelle oeuvre artistique à sujet religieux, oublient que l’art est essentiellement forme : pour qu’un art puisse être appelé
« sacré », il ne suffit pas que ses sujets dérivent d’une vérité spirituelle, il faut aussi que son langage formel témoigne de la même source. Seul un art dont les formes mêmes reflètent la vision spirituelle propre à une religion donnée, mérite cette épithète. Plus de soixante ans se sont écoulés depuis la parution en français de ce texte magistral, traduit en plus de 10 langues à travers le monde.
Titus Burckhardt a été le premier à présenter dans un seul ouvrage le cœur et l’essence des grandes formes traditionnelles d’art sacré tant d’Orient que d’Occident. Il a produit une synthèse et une source féconde à laquelle beaucoup de spécialistes viennent continuellement puiser.



- Cohn Norman, Cosmos, chaos et le monde qui vient, Allia, 2000 


Cette anthologie réunit, pour la première fois dans leur version intégrale et pour la plupart inédits en français, les essais majeurs de l'historien d'art et métaphysicien, Ananda Coomaraswamy, sur le symbolisme et l'architecture sacrée aussi bien en Orient que dans l'Occident médiéval. Centrés autour d'un thème essentiel, la Porte du Soleil ou Porte du Ciel, qui permet à l'être de sortir du cosmos et d'accéder à la connaissance divine, et fruits de plus de trente années de recherches, entreprises en Inde puis aux Etats-Unis, alors qu'il animait à Boston le premier département d'art oriental constitué sur le sol américain, ces articles présentent une synthèse sans précédent révélant l'unité fondamentale des traditions aussi bien que leur permanente actualité. Utilisant une information considérable couvrant les principales traditions révélées (et tout particulièrement l'hindouisme, le bouddhisme et le christianisme) mais aussi le folklore mondial, l'auteur dégage les principes, les symboles et les mythes essentiels qui, partout, ont présidé à l'édification des temples dans les civilisations traditionnelles. Il montre comment ceux-ci se sont articulés avec la vie spirituelle de l'humanité depuis ses origines à nos jours et quelle perte leur abandon constitue pour l'humanité. Préfacé par le professeur Adrian Snodgrass, spécialiste de renommée internationale en architecture et histoire de l'art oriental, cet ouvrage érudit est une véritable ouverture à cette " pensée symbolique " qui précède le langage et la raison discursive et qui se retrouve un peu partout sur notre globe.


- Coomaraswamy A. K., La signification de la mort, Archè, 2001 

- Corbin H., Corps spirituels et terres célestes, Buchet Chastel, 2005 

- Corbin H., Face de Dieu, face de l'homme, Entrelacs, 2008 

Henry Corbin a su montrer au fil de ses travaux quelle était l'importance de la figure de l'Imâm en islam iranien. Dans les articles qui composent ce recueil, il poursuit cette mise en évidence de l'Imâm : le guide, qui est à la fois " la Face divine montrée à l'homme et la Face que l'homme montre à Dieu ". Mais cette exploration le conduit bien au-delà de l'Iran, car cette double figure vient aussi interroger les autres religions, et en particulier les théologies chrétiennes de l'Incarnation. Selon Henry Corbin, on ne peut vraiment comprendre l'intention profonde de l'islam iranien, sans procéder à une herméneutique comparée, impossible sans le monde " imaginal " sur lequel l'ouverture du recueil fait ici le point de façon complète. Ainsi pourra-t-on lire un de ses chefs-d'oeuvre en ce domaine : l'éclairage mutuel de la gnose ismaélienne et de la pensée du grand visionnaire suédois Swedenborg. Sans déconnecter la métaphysique des sciences des religions, le voyage nous dévoile le sens de ces philosophies prophétiques, de ces théosophies mystiques.


- De Lafont G., Les Aryas de Galilée, E. Leroux, 1902 


Gilbert Durand, disciple de Bachelard, souhaitait en concevant cet ouvrage compléter "anthropologiquement" les recherches inaugurées par l'auteur de "la psychanalyse du feu". Son livre est devenu la référence de tous les travaux sur les mythes : une sorte de "jardin" des images, ordonné comme la botanique de Linné, un merveilleux répertoire organisé autour des grands schémas structuraux.


- Eliade M., Traité d’histoire des religions, Payot, 1949 

Qu'est-ce qu'un fait religieux et que révèle-t-il ? Qu'est-ce que le sacré ? Quel est l'idéal de l'homme religieux ? Une fois de plus, Mircea Eliade (1907-1986) met son érudition et sa puissance intellectuelle synthétique au service du lecteur pour l'éclairer sur les religions du monde entier, leur signification et leur histoire. Préface de Georges Dumézil.


- Eliade M., Le sacré et le profane, Gallimard, 1965 

- Evola J., Métaphysique du sexe, L'Âge d'Homme, 1989

Initialement paru en 1958, Métaphysique du sexe est un livre singulièrement intemporel qui n'a pas d'équivalent à notre époque. Il a pour objet l'étude de ce que signifient, d'un point de vue absolu, les sexes et les relations entre les sexes. Il vise aussi à cerner tout ce qui, dans l'expérience amoureuse, mène à un changement de niveau de la conscience ordinaire et à un certain dépassement des conditionnements du Moi individuel. Pour l'auteur, les potentialités les plus élevées de l'eros sont passées, à l'époque moderne, par suite d'une régression et comme par atrophie, à l'état latent. Il s'agit de les redécouvrir, notamment pas l'analyse des expressions constantes du langage des amants et des formes récurrentes de leur comportement. S'appuyant sur l'ontologie et l'anthropologie " traditionnelles ", Evola affirme que les sexes existent d'abord en tant que principes transcendants, antérieurs et supérieurs à l'humain. La clé du sens ultime de l'eros doit donc être cherchée dans l'univers du mythe, du sacré, des hiérogamies, et la psychologie de l'éternel masculin et de l'éternel féminin ne s'explique qu'à la lumière de l'ontologie. A travers l'eros se manifeste le besoin irrépressible de l'homme d'échapper à sa finitude, comme l'enseignent le mythe de l'androgyne et celui de Poros et de Pénia. En reprenant conscience de la primordialité métaphysique du sexe, l'homme occidental pourra sortir de ses bas-fonds psychiques et spirituels, où c'est le fait même d'être homme ou femme qui est destiné à s'effacer. Cette nouvelle traduction intégrale comprend un appendice sur l'homosexualité et un index des auteurs cités, qui ne figuraient pas dans les éditions précédentes.

- Evola J., L'Arc et la Massue, Pardès, 1984 

Par les mots " arc " et " massue ", l'auteur a voulu désigner les deux principaux domaines traités dans ce recueil d'essais. Partant toujours des mêmes principes, Evola étudie des problèmes très différents. Avec l'" arc " on atteint des objets éloignés, et sous cet aspect l'ouvrage aborde des questions d'ordre supérieur, comme celles des relations entre l'Orient et l'Occident, de la notion d'initiation, de l'essence des mythes et des symboles de la signification de la romanité, des voies de l'action et de la contemplation, etc. Avec la " massue " on frappe et on abat des objets proches et il s'agit alors des essais contenant une critique radicale et une prise de position sur différents phénomènes des mœurs et de la société contemporaines. Le lecteur y trouvera donc étudiés des problèmes actuels, très courants et à la portée de tous, mais envisagés selon des points de vue inhabituels, anticonformistes et se rapportant à une conception supérieure de la vie et de l'homme.


- Fabre d’Olivet A., Histoire philosophique du genre humain (2 vol.), Éditions Traditionnelles, 1991 

Antoine Fabre d’Olivet est né en 1767 et mort en 1825. Ecrivain et passionné de la langue d’occitane, il publiera « La langue hébraïque restitué ». il s’intéressa aussi à la théosophie et fonda plusieurs journaux dont « Le Palladium de la Constitution »


- Fabre d’Olivet A., Lettres à Sophie sur l’Histoire, L’Âge d’Homme, 2010 

- Fustel de Coulanges, La cité antique, Hachette, 1866 

La Cité antique est le plus célèbre ouvrage de l’historien français Fustel de Coulanges, publié en 1864. Utilisant une approche cartésienne, en se fondant sur les textes d’anciens historiens et poètes de l’Antiquité, l’auteur analyse les origines des institutions les plus archaïques des sociétés grecques et romaines. Dans la préface de cet ouvrage, l’historien avertit le lecteur de l’erreur qui consiste à examiner les mœurs des peuples de l’Antiquité en se référant à celles d’aujourd’hui, alors que l’étude de ces peuples nécessite de faire abstraction de nos préjugés pour ne s’en tenir qu’aux faits. Fustel de Coulanges voit dans la religion et le culte les fondations des institutions des Grecs et des Romains. Chaque famille a ses croyances et ses Dieux. C’est ce culte qui dirige les règles en matière de propriété, d’héritage, etc. Avec le passage du temps, la nécessité s’est faite sentir d’ordonner et de mettre en cohérence les règles qui régissent les relations entre les personnes, pour conduire peu à peu à des règles s’appliquant à des entités de plus en plus larges, pour aboutir à la plus vaste, la cité elle-même. Par conséquent, l’origine de la cité est également religieuse, comme en témoignent les lustrations, ces cérémonies de purification périodiques en relation avec le recensement de tous les citoyens, tout comme en témoignent aussi les banquets publics en l’honneur des divinités locales. Cependant, les lois originelles codifiaient les privilèges de l’aristocratie, provoquant l’insatisfaction de la plèbe, pour en arriver à la révolution sociale dans laquelle le bien-être de la société devient le nouveau fondement de la religion, redonnant vie à la cité jusqu’à son extinction avec l’arrivée du christianisme.

- Georgel G., Les Rythmes dans l’Histoire, Archè, 1981 

Commentaire de Dawud Abû Salmân

Gaston Georgel est historien et écrivain. Né le 25 mars 1899 au Tholy dans les vosges, il a vécu essentiellement en Franche-Comté (Belfort-France). Il est peu connu dans son propre pays, mais ces ouvrages et son travail sont appréciés au Brésil, en Russie, en Hongrie, aux Etats-Unis et dans d'autres régions du monde également.

Gaston Georgel est une référence en matière d'histoire des civilisations et de la doctrine des "cycles" à travers l'histoire humaine et de sa conception du temps (non-linéaire).
On lui doit notamment les autres livres suivants :
- Les quatre âges de l'humanité ;
- Chronologie des derniers temps ;
- Le cycle judéo-chrétien ;
- L'Ère future et le mouvement de l'histoire.


- Gimpel J., Les bâtisseurs de cathédrales, Seuil, 1958 

- Gougenot Des Mousseaux R., Dieu et les dieux, Saint-Rémi, 2007 

Le Beth-el (la pierre-Dieu, initialement bénie par Jacob qui la désigne comme Le Messie), adopté par les idolâtres, avons-nous dit, poursuivit avec rapidité le cours des nombreuses et des incessantes variations auxquelles est fatalement condamnée l'erreur. En interrogeant ses monuments et ses chroniques, en y plongeant, en soulevant ou en déchirant, les rideaux épais de ses fables, nous rencontrons comme en Palestine, Beth-aven ou maisons de mensonge, et chefs matériels des Dieux.


- Guénon R., Le Roi du Monde, Gallimard, 1958 

«Ce livre de René Guénon est sûrement celui qui, de toute son œuvre, présente l'étude la plus étrange et, en même temps, le document le plus révélateur des vrais mystères sur lesquels repose l'ordre cosmique et traditionnel du monde entier. Les doctrines et les symboles de toutes les traditions attestent de façon concordante l'existence d'une "Terre Sainte" par excellence, prototype de toutes les autres "Terres Saintes", qui est aussi le séjour du centre spirituel auquel tous les autres centres sont subordonnés. Le chef de ce centre suprême est le "Roi du Monde". Ce séjour est situé dans un monde nécessairement invisible pour les regards des profanes, et inaccessible à leurs recherches. Pour couper court aux risques d'acceptations grossières et aux illusions à peu près inévitables, il est précisé qu'un tel accès (du reste extrêmement rare dans l'histoire traditionnelle du monde extérieur) est lié à un très haut degré de réalisation spirituelle. On peut naturellement se demander si certaines précisions que ce livre donne étaient vraiment opportunes. René Guénon a répondu d'avance à une telle question : "Dans les circonstances au milieu desquelles nous vivons présentement, les événements se déroulent avec une telle rapidité que beaucoup de choses dont les raisons n'apparaissent pas encore immédiatement pourraient bien trouver, et plus tôt qu'on ne serait tenté de le croire, des applications assez imprévues, sinon tout à fait imprévisibles."» Bulletin de la NRF, n° 133, déc. 1958.

- Guénon R., Symboles fondamentaux de la science sacrée, Gallimard, 1962 

Le présent recueil réunit tous les articles concernant le symbolisme que René Guénon n'avait pas lui-même inclus dans l'un de ses ouvrages. Il constitue la partie la plus importante de ses travaux dans ce domaine, et vient illustrer en quelque sorte la doctrine qu'il a exposée dans toute son œuvre, tout en offrant ce qu'on pourrait appeler les moyens d'une universelle vérification dans la multitude innombrable mais concordante de données sacrées provenant des traditions les plus diverses. Malgré tout ce que l'auteur avait déjà traité en cette matière dans ses autres livres, ce volume constitue un trésor unique de science symbolique et restera comme un véritable monument de l'intellectualité sacrée.


- Guénon R., Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps, Gallimard, 1972 

- Gusdorf G., Mythe et Métaphysique, Flammarion, 1984 

Comment est née la conscience philosophique ? Dans quelle mesure le mythe y a-t-il contribué ? Y a-t-il de l'un à l'autre rupture ou continuité ? Nourri des travaux de Bachelard, Lévi-Strauss, Dumézil, Eliade, salué à sa sortie par le grand historien des Annales Lucien Febvre, Mythe et métaphysique explore un continent resté longtemps inexploré de la pensée philosophique. Loin d'être une sorte de légende, de récit d'un savoir inférieur, le mythe possède une rationalité qui en fait un maillon essentiel dans l'histoire humaine. Un grand texte philosophique qui fait du mythe une « métaphysique première » adaptée à un moment de la conscience humaine.


- Huxley A., La philosophie éternelle, Plon, 1948 

Huxley, qui fit le tour du monde en sceptique et expérimenta les drogues en documentaliste, s'est défendu du pessimisme par ces deux formes de l'intelligence que sont l'ironie et le savoir. Cette anthologie de brefs textes de sages et de saints du monde entier, librement commentés, en est un très bel exemple. Des Vedas aux patriarches zen, en passant par saint Augustin ou des mystiques musulmans, Aldous Huxley explique les propos d'hommes et de femmes qui ont obtenu une connaissance immédiate de la réalité et ont tenté d'y rattacher un système de pensée englobant tous les autres faits de l'expérience. Ainsi explore-t-il avec eux la question de Dieu, celle de la charité, de la connaissance de soi, de la grâce et du libre-arbitre, du silence, de la prière, etc. – autant de thèmes de la philosophia perennis, la philosophie éternelle.


- Ibn Khaldûn, Discours sur l’Histoire universelle – Al-Muqaddima, Sindbad, 1997 

- Lacombe O., L'Absolu selon le Védânta, Geuthner, 1966 

- Leenhardt M., Do kamo, Gallimard, 1947 

L'auteur nous entraîne au long des sentiers canaques qu'il a longuement parcourus, au travers de la pensée des insulaires, de leur notion d'espace, de temps, de société, de parole, de personnage, et jusqu'à leur évolution moderne, où l'on voit, du travail d'individuation de la personne, se dégager les éléments structurels de leur mentalité, qui sont mythe et rationalité. Et l'on comprend alors ce que le Canaque entend lorsqu'il désigne do kamo, l'homme dans son authenticité.



- Levalois C., Les temps de confusion, Trédaniel, 1991 

- Müller M., Essai de mythologie comparée, A. Durand, 1859 

- Phaure J., Le cycle de l’humanité adamique, Dervy, 1973 

Cet ouvrage de référence est une vaste synthèse qui présente la doctrine traditionnelle des cycles développée et appliquée à notre temps. La cyclologie, ou théorie du temps cyclique, est une conception que l'on retrouve dans la plupart des sociétés archaïques. Selon cette vision, l'écoulement du temps n'est pas linéaire, l'histoire passant pour obéir éternellement à des cycles immuables amenant un retour périodique de l'humanité face aux mêmes situations, cycles dont la durée varie selon les traditions. La plus répandue et la plus ancienne des conceptions cycliques est la mesure védique du temps en quatre âges, encore développée aujourd'hui dans l'hindouisme et le bouddhisme. Le cycle complet dure 12 000 ans environ et débute par un Age d'Or, période où l'homme possède la connaissance spirituelle et vit dans une harmonie parfaite. Puis continence le déclin (perte progressive de la connaissance) qui, en passant par l'Age d'Argent puis l'Age de Bronze, aboutit à l'Age de Fer (Kali Youga) où triomphent l'ignorance, l'égoïsme et le mal. Une conflagration (sous la forme d'un cataclysme cosmique, de guerres ou autre) purifie ensuite l'humanité pour permettre le commencement d'un nouveau cycle, donc d'un nouvel Age d'Or. Bien qu'elle soit en contradiction avec les doctrines judéo-chrétiennes qui véhiculent une vision linéaire du temps, de la Création et de la fin du inonde, la cyclologie s'est perpétuée jusqu'à nos jours, véhiculée par divers courants philosophiques. A l'aide de cette théorie, Jean Phaure a la vertu de nous faire comprendre que ce que nous vivons et la fin de cycle qui nous attend n'arrivent pas pour la première fois et ont déjà eu lieu avec des intensités différentes ; c'est un perpétuel recommencement.


- Schelling F.-W., Introduction à la philosophie de la mythologie (2 vol.), Éd. Montaigne, 1945 

En dépit de l'apparente diversité de leurs objets, les deux parties qui composent cette Introduction à la philosophie de la mythologie traduisent un unique dessein : opposer à la dialectique hégélienne alors triomphante une dialectique plus authentique, car reconduite à sa source grecque - chez Platon, mais aussi, de manière plus inattendue, chez Aristote. La première partie applique cette méthode à la mythologie, et, après avoir fait s'effondrer les différentes «explications» de celle-ci, débouche sur l'historicité radicale du processus au long duquel, dans la métamorphose réglée des dieux, se constitue la «religion sauvage» de l'humanité. La seconde partie va soumettre au travail dialectique le contenu le plus immédiat de la pensée, l'idée de l'Être (ou de l'Étant, comme préfère dire Schelling, là encore fidèle aux Grecs), dont la patiente et minutieuse déconstruction dégagera le noyau caché, l'acte pur d'exister, que la raison ne peut plus contenir et qu'elle doit poser hors d'elle-même comme le point de départ d'une philosophie encore inouïe - la philosophie positive.


- Servier J., L’Homme et l’Invisible, Laffont, 1964 

Jean Servier remet en question les dogmes évolutionniste et matérialiste qui fondent - bien mal - la civilisation occidentale et ne visent qu'à calmer l'angoisse de l'homme blanc et à justifier son racisme.

Si l'on repousse les idées toutes faites et jamais vérifiées de certains savants, les hommes apparaissent égaux en pensée d'un bout à l'autre de l'espace et du temps, et de fait, plus soucieux des choses invisibles que des biens de ce monde. Ils croient tous à la survie d'un principe invisible, l'âme, après la mort charnelle. Partout réside la même volonté de considérer l'invisible. comme la seule vraie patrie humaine, la seule dimension à l'échelle de l'homme.
Face à ces certitudes, notre Occident. en cette fin de siècle, est en proie à une grande peur, qui reflète notre peur de la mort, car l'aventure humaine nous est désormais étrangère.
Apprenons à écouter la voix des sages en haillons qui peuvent encore nous dévoiler leur immense richesse spirituelle. Apprenons à lire dans les humbles traces laissées parles pieds nus de nos frères le mot dé passe de toutes les initiations : ce mot est Univers, sa réponse Homme. C'est la Parole que nous avons perdue...


- Vico G., La Science Nouvelle, Fayard, 2001 -Weininger O., Sexe et caractère, L'Âge d'Homme, 1975

Cet ouvrage classique de la pensée italienne fait date dans l'histoire de la philosophie et de la culture européennes : il marque, à la fin des Lumières, le moment où la réflexion s'émancipe des prétendues «lois éternelles» pour reconnaître son enracinement dans l'esprit strictement humain comme sa dépendance à l'égard de l'histoire. Cette dernière est bien désormais l'objet de la science et il s'agit d'en découvrir les lois intimes. L'histoire n'est ni un destin aveugle ni un produit du hasard, mais un processus rationnel. C'est dans cette perspective que Vico passe en revue les différentes époques dont l'interprétation donne sens au présent : temps primitif et mythique, antiquité, etc. En même temps, Vico analyse les progrès corrélatifs du droit et de l'État.

Weininger Otto, Sexe et Caractère.



samedi, novembre 10, 2018

Pourquoi Macron a déclaré la guerre au populisme

Le populisme représente une menace pour le grand capital apatride.


Les populistes du réseau Europäische Aktion envisagent le t
ransfert de la monnaie et des médias dans la propriété du peuple.

"Tout d’abord, écrit Bernhard Schaub, il convient de rompre avec la superstition selon laquelle l’or a, à notre époque, encore quelque chose à voir avec la monnaie. 


La monnaie et sa stabilité est le miroir de l’efficience et de la solidité du crédit d’une économie nationale et ne nécessite en aucun cas la mise en rapport avec le stock des réserves d’or. Pour nous, l’argent doit être un réservoir de valeurs pour l’échange de marchandises et de prestations de services, non pas un objet de thésaurisation destiné exercer le pouvoir par des privés. Dans les cultures traditionnelles, l’or était l’expression de la sagesse et de la beauté des forces solaires cosmiques. Les vieux Germains le considérait comme propriété des dieux et méprisait sa possession par les hommes. Ainsi Fort Knox n’est qu’une caverne de brigands pour ce trésor des Nibelungen. Le dragon qui y repose, qu’il prenne garde ! Nous l’avons percé à jour : c’est la première étape de la dépossession du pouvoir du grand capital apatride.

La mesure suivante dans l’ordre des urgences est en même temps une évidence : le contrôle sur les banques d’émission, sur la circulation monétaire, la monnaie, la stabilité de celle‑ci, etc., passera de mains privées ou semi-privées de nouveau totalement à l’Etat. L’ère des manipulations monétaires opaques, des transactions financières et des sournoises manigances des fauteurs de guerres, par soif de pouvoir et d’argent, sera ainsi terminée : ce sera la deuxième étape de la dépossession du pouvoir du grand capital apatride.

Afin de rendre à l’argent le rôle ancillaire qui lui revient, l’économie privée, basée sur l’intérêt, devra avant tout être abolie. D’abord l’intérêt rend possible les revenus absurdes non issus d’un travail : il est ce qui permet que les riches de viennent toujours plus riches et les pauvres plus pauvres. Les mesures nécessaires sont aisées à exécuter quand les rapports de pouvoir auront changé : il suffira de retirer la protection juridique à la perception d’intérêts sur les affaires privées.

L’argent ne sera prêté qu’à des taux d’intérêt bas par des banques d’Etat et des banques coopératives. La taxe prélevée ira de la sorte à l’Etat, respectivement aux corporations du peuple, plutôt que dans la bourse de privés : ce sera la troisième étape de la dépossession du pouvoir du grand capital apatride.

Parallèlement à la réforme monétaire, il conviendra de procéder à une réforme foncière. Le sol, en tant que base naturelle précieuse et non multipliable, ne peut rester dans les mains de la meute des spéculateurs et abandonné à l’égoïsme des rapaces de la terre. La communauté a ici son mot à dire.

Les propriétaires du sol doivent à l’avenir s’appeler communes ou coopératives, qui remettront le pays à des personnes physiques et morales nanties des droits emphytéotiques de construction, d’usufruit et d’héritage. Tel était l’usage dans la vieille Germanie et tel est encore partiellement l’usage dans les corporations veillant sur les biens communaux en Suisse centrale. Ce n’est pas du bolchevisme : personne ne sera dépossédé de ses biens ni chassé de sa maison ou de sa ferme. Le paysan, l’entrepreneur ou le simple propriétaire d’une maison, restera propriétaire. Mais à l’avenir, il payera le loyer foncier à sa propre coopérative ou à sa commune de résidence plutôt qu’à la banque.

Ce ne seront donc pas seulement les intérêts du capital, mais aussi les loyers fonciers qui, par ces mesures, reviendront au peuple et ne finiront pas dans la poche des barons de la finance. Il est donc facile de calculer la quantité d’impôts qui sera épargnée : ce sera la quatrième étape de la dépossession du pouvoir du grand capital apatride.

À l’avenir, ne disposeront des médias que les corps constitués : corporations, chambres et institutions d’Etat, qui offriront évidemment aussi la possibilité de s’informer au travers des médias étrangers. C’est donc ainsi, tel qu’ils l’auront souhaité, que seront garantis aux citoyens informations et culture ; car la prétendue liberté de la presse s’est révélée, durant les deux siècles de son existence, comme la plus amère des illusions. Elle a permis aux plus riches du monde de s’approprier le monopole des médias et de réprimer depuis lors la variété des opinions pour les orienter à leur avantage. La manipulation du peuple par des agences douteuses, par des journalistes et des rédacteurs que personne ne connaît et que personne n’a choisi, s’est manifestée de manière croissante, dans les deux derniers siècles, par un puissant lavage des cerveaux. Il incombera donc à l’Etat et à ses institutions d’assumer à l’aide des médias une de leurs tâches les plus élevées.

Ce n’est que par ces mesures que la pluralité des opinions sera rendue possible, parce que la dictature sournoise du "politiquement correct" aura vécu : ce sera la cinquième et dernière étape de la dépossession du pouvoir du grand capital apatride."

Au transfert de la monnaie et des médias dans la propriété du peuple s'ajoutent 6 autres objectifs :
Rétablissement de la liberté d’expression 

Départ de toutes les troupes étrangères 

Rapatriement des immigrés d’origine extra-européenne 

Autodétermination pour les Allemands et les Autrichiens 

Création d’une confédération européenne 

Lutte contre la décadence et contre la destruction de la nature

vendredi, novembre 09, 2018

La chanteuse O’Connor, convertie à l’islam, ne veut plus "jamais traîner avec les Blancs"


"Ne plus jamais traîner avec les Blancs", "dégoûtants"… Dans un message posté sur son compte Twitter, la chanteuse irlandaise qui se fait maintenant appeler Shuhada’ Davitt a tenu des propos à l’encontre des non-musulmans qu'elle a qualifiés de "racistes".

Récemment convertie à l'islam, la chanteuse Sinéad O'Connor, qui se fait désormais appeler Shuhada' Davitt, raconte sa nouvelle vie sur son compte Twitter. Selon ses dires, elle ne souhaite plus passer son temps avec "les Blancs".

"Je suis terriblement désolée. Ce que je m'apprête à dire est si raciste que j'ignorais que mon âme pourrait un jour penser une chose pareille. Mais je ne veux plus jamais traîner avec les Blancs (si c'est ainsi que l'on appelle les non-musulmans). Plus jamais et pour n'importe quelle raison que ce soit. Ils sont dégoûtants", a-t-elle écrit ce mardi sur Twitter.

I'm terribly sorry. What I'm about to say is something so racist I never thought my soul could ever feel it. But truly I never wanna spend time with white people again (if that's what non-muslims are called). Not for one moment, for any reason. They are disgusting.— Shuhada’ Davitt (@MagdaDavitt77) 6 ноября 2018 г.​


Sinéad O'Connor, chanteuse et compositrice irlandaise, devenue célèbre après sa reprise de la chanson Nothing Compares 2 U composée par Prince, s'est récemment convertie à l'islam.

Elle a changé son nom pour Shuhada' (traduit de l'arabe, le nouveau nom de l'artiste signifie "martyre" en français, ndlr.) et porte un hijab ce qui la rend, selon elle, "très heureuse".

Source :

jeudi, novembre 08, 2018

Une loge maçonnique dirige le Vatican


Depuis plusieurs années, Johan Livernette combat le système judéo-maçonnique par ses ouvrages, ses conférences et son site Internet. Ce Toulonnais vient de sortir un nouveau livre intitulé Une loge maçonnique dirige le Vatican. Un ouvrage qui synthétise la crise dans l’Église depuis la mort de Pie XII il y a soixante ans.

RIVAROL : Pourquoi avez-vous écrit ce nouveau livre ?

Johan LIVERNETTE : La situation à Rome étant alarmante et la crise dans l’Église très grave, il m’a semblé nécessaire d’informer de manière complète sur ce qui s’y passe depuis la mort du pape Pie XII en 1958. Les soixante ans d’église conciliaire sont retracés dans « Une loge maçonnique dirige le Vatican », dans un esprit de synthèse. Cela est important car il nous faut aller à l’essentiel, ne pas perdre le lecteur ou se perdre dans des futilités. Ce sujet n’a d’ailleurs rien de futile. Il importe au plus haut point car notre foi et même notre salut en dépendent

R. : La cause première de cette crise remonte-t-elle au concile Vatican II ?

J. L. : Combiné à l’infiltration juive et maçonnique, le libéralisme est à l’origine de cette crise. Mon livre remonte à l’année 1958 car le concile Vatican II (ou Vatican d’eux) est encore aujourd’hui le cœur du problème. C’est la raison pour laquelle il est analysé en détails sur de longues pages sur la base de ses textes et documents, dans un esprit critique très proche de ceux qui s’y étaient opposés au siècle dernier (Mgr Lefebvre, Mgr de Castro Mayer…).

L’aspect révolutionnaire de ce concile est mis en avant. Il est fondamental pour bien comprendre qu’il y a un avant et un après Vatican II. Contrairement à ce qu’a essayé de faire croire le félon Benoît XVI, il n’y a pas de continuité mais une rupture avec la tradition catholique. Ainsi, la considération de l’église romaine actuelle, qui est l’église du dernier concile, s’en trouve changée. La conclusion suivante s’impose : cette église conciliaire de Vatican II n’est pas l’Église catholique.

R. : Accordez-vous une réelle importance à l’infiltration maçonnique au Vatican ? Qu’en est-il de la présence et de l’influence des francs-maçons ?

J. L. : Oui, en effet. Cette infiltration de francs-maçons mais aussi de marranes s’est avérée décisive. C’est simple : pas d’infiltration = pas de révolution. Pas de concile Vatican II, pas de révolution conciliaire, pas d’antipapes à la solde de la synagogue. Le rôle prépondérant de la judéo-maçonnerie du B’naï B’rith est abordé dans le chapitre traitant du concile. Sur ce sujet, les écrits de Léon de Poncins sont très précieux.

La charité nous oblige à crier au loup qui s’est infiltré au milieu du troupeau. Surtout quand ce même loup parvient à diriger ce troupeau en le menant à sa perte. C’est ce qui s’est hélas produit dans la cité du Vatican.

Dénoncer ce complot judéo-maçonnique contre l’Église est donc une nécessité.

R. : À quand faites-vous remonter cette infiltration maçonnique au Vatican ?

J. L. : Déjà, rappelons que ce plan de destruction de l’Église avait été planifié, par de hauts initiés - dont les Rothschild -, dans les arrières-loges de la Haute-Vente lors de la première moitié du XIXe siècle. Les documents publiés en 1859 par l’historien Jacques Crétineau-Joly dans son livre L’Église romaine en face de la révolution (éditions Saint-Rémi).


Cette infiltration maçonnique a commencé bien avant le concile. Elle fut déterminante dans le projet de subversion de l’Église romaine. C’est bien connu : l’ennemi agissant à l’intérieur de notre camp est bien plus dangereux que celui qui agit à l’extérieur. Nous n’avons donc pas à ménager nos ennemis. Nous devons les dénoncer sans mettre de gants, très directement, avec le plus de vigueur possible.

J’ai consacré un chapitre entier sur cette infiltration maçonnique dans Une loge maçonnique dirige le Vatican. Des listes de francs-maçons ecclésiastiques et des documents importants y sont diffusés. Je pense notamment aux lettres de Marc Winckler et à l’article de Félix Lacointa. Il y a aussi diverses déclarations de monseigneur Marcel Lefebvre, de Malachi Martin et du journaliste Pier Carpi qui sont sans équivoque.

Après avoir fait le tour de la question, cela ne fait plus aucun doute : la maçonnerie ecclésiastique a pris la direction du Vatican. Sa mainmise est incontestable. C’est elle qui a permis au lobby LGBT de faire pression sur Rome. Cette maçonnerie ecclésiastique est donc parvenue à noyauter le collège des cardinaux après l’avoir longuement infiltré. Sans elle, nous n’en saurions pas là.

R. : Votre travail s’apparente-t-il à celui de feu Don Luigi Villa ?

J. L. : Un peu oui. Il est étendu à la totalité des chefs de l’église conciliaire. Concernant Paul VI et Jean-Paul II, le travail de l’abbé Villa m’a bien aidé. Ce dernier étant décédé en 2012, il n’a pas connu Bergoglio au pouvoir au Vatican. J’imagine ce qu’il aurait écrit à son sujet s’il était encore vivant ! Après réflexion "Une loge maçonnique dirige le Vatican" aurait très bien pu être dédié à cet homme d’Église qui fut un grand combattant contre la franc-maçonnerie ecclésiastique.

R. : Quels objectifs vous êtes-vous fixés avec l’écriture de ce livre ?

J. L. : Dans un premier temps, un objectif de vérités historique et dogmatique, afin d’en finir avec l’église conciliaire issue de Vatican II, après avoir démasqué ceux qui ont opéré cette révolution destructrice. L’idée est de démontrer qu’une nouvelle et fausse religion est professée aujourd’hui à Rome et qu’il faut, plus que jamais, rester fidèle à ce que l’Église (d’avant Vatican II) a toujours cru et enseigné depuis Jésus-Christ et ses Apôtres.

S’en référer aux Evangiles bien sûr, à la doctrine de saint Thomas d’Aquin, au concile de Trente, aux encycliques de papes comme Pie IX, saint Pie X, Léon XIII, Pie XI… tout en rejetant les nouveautés des modernistes de Vatican II. Il faut que cette contrefaçon d’Église s’écroule ! Alors aidons-la à s’écrouler et le plus vite possible !

R. : Quel est, selon vous, le pire des chefs de l’église conciliaire ?

J. L. : Paul VI a fait énormément de mal en clôturant le concile tandis que Jean-Paul II, l’homme d’Assise, a fait beaucoup pour le judaïsme et l'œcuménisme. Ces deux marranes avaient une philosophie centrée sur l’homme. Cela dit, le plus abject de tous est selon moi Jorge Mario Bergoglio.

Cet Argentin si anticatholique et si apprécié des juifs est particulièrement effrayant, dans ses actes comme dans ses diverses déclarations. Il est difficile de faire pire que l’infâme François ! Sa grossièreté, ses hérésies et son positionnement pro-migrants devraient avoir au moins une utilité : faire prendre conscience au grand public qu’il n’est en rien le pape de la sainte Église catholique. 

Le problème est qu’en ces temps d’apostasie, les peuples ne croient plus en rien. Ils ne sont pas formés, n’ont pas de défenses immunitaires. Ils ont de plus en plus de difficultés à distinguer le vrai du faux, le bien du mal, la vérité de l’erreur, la justice de l’injustice, l’authentique de la contrefaçon. Du coup, nos ennemis peuvent se permettre à peu près tout et n’importe quoi, en politique comme en religion.

Le plan de destruction de la contre-Église avance sans véritable résistance. Et l’on se demande bien comment tout cela va finir et comment la situation pourra un jour se redresser.

R. : Justement, quelle est la solution à cette crise qui semble insoluble ?

J. L. : Cela passe inévitablement par le rétablissement de la vérité à Rome. Comment et par qui ? C’est une autre question. Car le problème paraît, à vue humaine, insoluble. Prier pour la conversion de Jorge Mario Bergoglio est légitime. Mais ce n’est pas pour autant la solution à tous les problèmes. Car François serait-il pour autant un authentique pape ? En tant que simples laïcs, nous n’avons hélas pas le pouvoir d’écarter tous ces imposteurs du Saint-Siège (Bergoglio en tête) du Vatican. Cela est bien dommage car tous ces francs-maçons ecclésiastiques n’ont rien à faire dans le collège des cardinaux. Tous ces félons font un tort incommensurable à l’Église ! Nous ne voulons pas de ces gens-là. Eux et leurs prédécesseurs conciliaires portent une responsabilité immense dans le désastre actuel. Nul doute qu’ils seront jugés par le Très-Haut à la hauteur de leurs méfaits.

A notre niveau, à titre individuel, il est primordial d’appliquer les consignes de Monseigneur Henri Delassus dans La mission posthume de sainte Jeanne d’Arc : prière et pénitence. Tout pouvoir vient de Dieu. Lui seul peut résoudre le problème en intervenant d’une manière ou d’une autre. Les francs-maçons font confiance en l’humain. Faisons confiance à Dieu et œuvrons selon Sa Volonté.

Propos recueillis par Jérôme BOURBON (Rivarol du 24 octobre 2018).

mercredi, novembre 07, 2018

La France souffre-t-elle de macronphobie aiguë ?


Six personnes ont été interpellées ce mardi matin dans le cadre d'une enquête sur un projet d'action violente contre Emmanuel Macron.

Parmi elles, un homme de 62 ans. Sur sa page Facebook, il partage ce message :


"Appel à tous les français mobilisation générale contre la dictature de macron il faut qu’on s’en débarrasse".


Appel à l'insurrection

Son compte recèle des messages et des publications appelant à l'insurrection, à la désobéissance civile et même à la guerre civile pour renverser le pouvoir. Il soutient et partage les combats menés contre le gouvernement : 

"Le Peuple Souverain de France abusera de son droit en proclamant un nouveau gouvernement citoyen, toutes les institutions seront réquisitionnées au nom de la Souveraineté Nationale, tous les élus seront arrêtés, jugés et condamnés pour haute trahison envers la Nation", est-il écrit dans une pétition pour réclamer "une constitution écrite et approuvée par référendum".

Il écrit également en commentaire d'une photo d'une femme s'entraînant au tir :

"Savoir se défendre est une nécessité pouvoir s'appuyer sur d'autres patriotes est une obligation pour survivre mesdames votre mode de vie peut basculer à tous moments, vous devez défendre et protéger vos enfants il est grand temps de réveiller vos époux et de vous projeter dans l'avenir."


L'insurrection qui vient
Le Comité invisible *

La sphère de la représentation politique se clôt. De gauche à droite, c’est le même néant qui prend des poses de cador ou des airs de vierge, les mêmes têtes de gondole qui échangent leurs discours d’après les dernières trouvailles du service communication. Ceux qui votent encore donnent l’impression de n’avoir plus d’autre intention que de faire sauter les urnes à force de voter en pure protestation. On commence à deviner que c’est en fait contre le vote lui-même que l’on continue de voter. Rien de ce qui se présente n’est, de loin, à la hauteur de la situation. Dans son silence même, la population semble infiniment plus adulte que tous les pantins qui se chamaillent pour la gouverner. N’importe quel chibani de Belleville est plus sage dans ses paroles qu’aucun de nos soi-disant dirigeants dans toutes ses déclarations. Le couvercle de la marmite sociale se referme à triple cran tandis qu’à l’intérieur la pression ne cesse de monter."


*) Le Comité invisible est le nom de plume d'auteur anonymes ayant écrit des œuvres françaises de littérature anarchiste de gauche radicale.


mardi, novembre 06, 2018

Le mécontentement des Français annonce-t-il la fin de la 5e République ?

D’après un sondage, 40% des Français seraient favorables à un régime autoritaire pour réformer la nation en profondeur

Une femme en colère : Jacline Mouraud, dont le coup de gueule sur Facebook a dépassé les 5 millions de vues.


Mécontentement et fin de régime


Jean-Jacques Stormay :


"L'ennui est que ce mécontentement croissant ne provoque aucune rupture dans les faits. Nos contemporains souffrent tout : disparition de la propriété patrimoniale, inflation des impôts, arrogance des immigrés, précarité des emplois, hausse des prix, corruption des classes dirigeantes, pollutions endémiques, affaissement sans précédent de la vie culturelle, flicages en tous genres, violations constantes de la vie privée, matraquages idéologiques, mensonges d'État, terrorisme des lobbies. Mais, dans leur grande majorité, ils supportent tout sans véritablement se révolter. Pourquoi ?

Parce qu'en dépit de leurs velléités de libération, ils restent attachés à des biens exigeants. Ce sont les biens matériels, dévorants et avilissants : le sexe, la nourriture, les voyages, le confort, la sécurité, les drogues, le bercement des rythmes négroïdes qui scandent la vie de manière incessante, les délires audiovisuels qui alimentent le rêve, les techniques du virtuel, l'ivresse de la vitesse en toute chose.

Le paradoxe, dans l'affaire, est que nos contemporains sont incapables de les aimer parce qu'ils les savent en vérité illusoirement bons et foncièrement injustifiables. S'ils y restent cependant attachés, c'est parce que tous ces biens satisfont la vanité, le sentiment d'indépendance, l'oubli de toute angoisse philosophique ou religieuse, l'émancipation de tout sens du devoir, l'individualisme social, psychologique, physique et métaphysique. Autant de choses qui ont un fondement commun, une cause unique: l'adoration du Moi.



Une société où règne le subjectivisme

Cette adoration du Moi, de ma petite personne vue comme le centre du monde, s'appelle en philosophie le principe du subjectivisme : Je m'aime par dessus tout, donc je recherche ma tranquillité et mon confort avant toute chose. L'adoration du moi traduit une insurrection orgueilleuse dont la recherche effrénée des plaisirs matériels n'est que la conséquence. En effet, s'affirmant absolument maître de lui-même, origine et fin de lui-même, l'individu réduit à son moi se veut objectivement infini. Toutefois, seul Dieu est infini. Déchu et plongé dans la matière, l'Homme ne l'est pas, et ne pourra jamais l'être. Par conséquent, l'homme moderne révolté n'a qu'une solution : caricaturer l'infini divin en se reconnaissant dans l'indéfini de la matière. Voilà pourquoi les Européens décadents préfèrent le mécanisme hédoniste qui les broie, aux vertus des sociétés d'ordre qui les libéreraient. Ils reconnaissent d'instinct, dans ce mécanisme, l'expression de leur liberté terroriste, de leur moi déconnecté de toute autorité spirituelle, de leur conscience émancipée de toute loi naturelle et surnaturelle. [...]



La fin prévisible de la société de consommation et les deux seules alternatives qui s'offriront

Mais il est bien évident que cette situation ne pourra pas se prolonger indéfiniment. En effet, la société de consommation (idéologie du consumérisme) nécessite une technologie puissante : les bolides ne se construisent pas tout seuls, non plus que les appareils de télévision, les appartements de grand confort et les sophistications médicales conditionnées par le culte du corps. Pour les mettre au point et les fabriquer en série dans une société de compétitivité, il faut travailler dur. Or, le sens du travail et de l'effort, comme celui du risque et de la sélection, sont au tant d'exigences incompatibles avec la paresse et l'égoïsme. Dès lors butte-t-on sur le paradoxe suivant : l'entretien de l'esprit de jouissance exige des conditions techniques dont la satisfaction frustre les appétits de jouissance.

Pour l'instant, certes, le paradoxe n’apparaît pas dans toute son ampleur, car l'Occident peut, indirectement, exploiter certaines populations pauvres du Tiers monde et d'Extrême Orient pour produire à bas prix. Mais un jour viendra où, fatalement, la populace se trouvera placée devant l'alternative suivante : ou bien cette frustration l'incitera à tenter de satisfaire ses pulsions subjectivistes hors du consumérisme, ainsi en dehors d'une société libérale ; ou bien, faisant de la nécessité vertu, cette même masse en viendra à remettre en cause les pulsions subjectivistes qui la poussaient à se livrer au consumérisme.

La première solution tient tout entière dans la promotion de l'égalitarisme et débouche fatalement sur le communisme. Certains pourront douter que les masses souhaitent revoir cette idéologie s'instaurer. Ils se trompent. D'ailleurs, l'émergence, en Europe, de l'extrême gauche (communistes révolutionnaires, « antimondialistes », écologistes ... ) apparaît comme un signal fort. Pour celui qui adore son Moi par dessus tout et qui ne supporte aucune contrainte, le communisme présente deux attraits : 1) Dans une société égalitaire, le Moi n'est subordonné à personne. 2) Le marxisme affirme que l'essence humaine est l'ensemble des relations sociales qui, créées par les hommes, font que l'homme se vit comme créateur de lui-même. Voilà pourquoi le communisme pourrait revenir ; les hommes préfèrent une égalité de petits dieux dans la pénurie à l'inégalité dans l'abondance.

La deuxième solution tient dans une remise en cause radicale de la société moderne, une remise en cause que seul le fascisme est capable d'assumer.



Entre le fascisme et le communisme, il n'y a pas de milieu

Mais, nous dira-t -on, n'existe-t-il pas des solutions intermédiaires : monarchie, république conservatrice, régime "fort" mais non fasciste ? La réponse est non : entre le communisme et le fascisme, il n'y a pas de milieu conceptuel.

Il n'y a pas de milieu conceptuel parce qu'un retour à la monarchie d'Ancien Régime, prôné par les réactionnaires, serait un retour à ces sociétés d'ordre qui, incapables d'aller jusqu'au bout de leur logique, laissèrent proliférer en leur sein des dysfonctionnements et des iniquités dont la dramatique conséquence fut le triomphe de l'esprit jacobin et libéral.

Il n'y a pas de milieu conceptuel parce que les républiques conservatrices, bourgeoises et capitalistes, souffrent d'une insurmontable contradiction : elles veulent conserver les valeurs traditionnelles de probité et de mesure en se faisant matériellement vivre par le déchaînement des appétits individualistes ; tout se passe en elles comme si un entrepreneur entendait financer les œuvres pieuses avec l'argent tiré de l'exploitation des bordels.

Il n'y a pas de milieu conceptuel parce que les régimes << forts ,, non fascistes se révèlent, par le fait même de leur antifascisme qui fait l'aveu de leur anti-organicisme, autant d'oligarchies saupoudrées de vertu, qui basculent dans le consumérisme, souvent à l'instant même de la disparition de leurs fondateurs, et toujours lors de l'effacement des conditions historiques les ayant menés au pouvoir.

Cette vérité, il nous fallait l'exprimer clairement, car les leçons à en tirer sont capitales, ainsi que nous allons maintenant le voir.


Une réaction est-elle possible ?


En France, les scores obtenus par le Front national et les prévisions pour les prochaines élections démontrent qu'un nombre non négligeable, et peut-être croissant, de personnes se demandent si, en dernier ressort, le jeu du consumérisme en vaut vraiment la chandelle.

Les citoyens perplexes qui, de plus en plus, se posent des questions dérangeantes, ne sont plus des individualités isolées.

Mais il ne faudrait pourtant pas croire que ces braves gens sont devenus des fascistes, tant s'en faut. Ils votent à droite, à la droite de la droite, ou pour ceux qui sont supposés l'incarner. Mais ils attendent du poids de leurs suffrages la promotion d'une révolution pacifique susceptible de remettre les choses à l'endroit, de leur faire recouvrer leur dignité individuelle et nationale, leur souveraineté morale et politique, leur droit à la vérité historique, philosophique et religieuse. C'est que, en effet, ils sont encore démocrates, sinon doctrinalement, à tout le moins juridiquement. Puisque le pouvoir appartient au nombre, puisque le régime démocratique est supposé être neutre en tant qu'il rend théoriquement possible l'expression de toutes les opinions ; puisque le pouvoir est supposé émaner de la masse qui originellement le détiendrait par nature et le déléguerait, ils ne voient pas pourquoi la pratique démocratique serait de soi incapable, supposé qu'ils en viennent à être les plus nombreux, de faire advenir un régime d'ordre.

Ces citoyens perplexes savent bien qu'il se trouve aujourd'hui, dans la population légalement française, au moins quinze millions de personnes qui, en droit, n'auraient rien à y faire: d'origine non seulement étrangère mais encore non européenne, elles font perdre à la France son identité spirituelle, parce que le métissage des corps implique celui des esprits. On aura beau faire: aucun intellectuel patenté, aucun « scientifique » n'arrivera vraiment à faire croire le contraire aux braves gens, qui savent par ailleurs que cette triste situation caractérise toutes les nations du monde blanc.

Ces mêmes braves gens savent bien, au fond d'eux-mêmes, qu'une société n'est pas viable aussi longtemps que ses membres veulent en soutirer le maximum sans rien lui donner en retour. Ils savent, en d'autres termes, que le citoyen doit servir le bien commun, non au sens où le bien commun serait au service du bien particulier (c'est ce que les démocrates appellent l'intérêt général), mais en ce sens que le bien commun est, en droit, la cause finale du bien particulier. Exemple : le bon soldat n'est pas celui qui veut la victoire de son armée (bien commun) pour y participer et obtenir des galons (bien particulier) ; c'est celui pour qui la victoire vaut pour elle-même, quand bien même il y laisserait sa peau.

Ces mêmes braves gens savent bien qu'une société de vieux est une société condamnée à mort ; qu'une société qui ne fait plus d'enfants, qui favorise le divorce, l'union libre et l'homosexualité, est prête pour l'invasion irréversible ; qu'une société de jouisseurs est condamnée par l'histoire ; qu'un Tiers monde avide, à tous égards dépendant d'un Occident gras et dépendant et prospère, vit sa dépendance dans la haine.

Ces mêmes braves gens savent bien, en leurs cœurs censurés, que l'égalité naturelle entre les hommes est un mythe funeste, que trop de jeunes gens traînent au lycée et à l'université, qui deviendront des aigris exigeants ; que le travail manuel doit être réhabilité ; que le principe de la sélection par le mérite est la loi de la vie ; que le progrès matériel déconnecté de toute aspiration spirituelle est une entreprise d'abrutissement effroyable qui rabaisse l'homme plus bas que l'animal..."


(Extrait)







Pour une pensée libérée de la tyrannie Judéo-Maçonnique 
Jean-Jacques Stormay


Pour l’homme de droite, il existe un ordre des choses dont la liberté ne décide pas et auquel elle a vocation à se conformer. 

La politique est science architectonique dans l’ordre pratique, la métaphysique est science architectonique dans l’ordre spéculatif. Et c’est encore un principe de la pensée traditionnelle ─ ainsi de la « philosophia perennis » expressive de l’ordre des choses ─ que la pratique soit subordonnée à la contemplation. Or l’ordre dit la disposition des choses en vue d’une fin ; c’est donc l’activité spéculative, voulue pour elle-même, qui, en droit, fixe leurs contenus et leurs limites aux autres activités humaines, mais qui en retour, s’anticipant en elles de manière obligée, se fait conditionner par leurs exigences propres. Le politique admet ainsi des limites que lui prescrit son essence, et dont le respect est la garantie de sa rectitude et de son efficacité. Tout ne relève pas par essence du politique, maints domaines lui échappent. Mais tout est dépendant du politique, soit qu’il le prépare et s’y ordonne (auquel cas le politique s’anticipe en lui en le conditionnant), soit qu’il le transcende (auquel cas c’est lui qui s’anticipe dans le politique en le déterminant par les fins qu’il lui prescrit, non sans se faire affecter par ce à quoi il se rend immanent), et dans les deux cas le politique marque de ses besoins spécifiques les sphères avec lesquelles il est en relation. C’est pourquoi il existe une manière propre à l’esprit de droite de résoudre les questions relevant de l’esthétique, de la connaissance scientifique, de la morale, de l’économie, de la pédagogie, de l’évolution des techniques, de la religion, du langage, des relations intersubjectives et des différents thèmes évoqués par l’étude de la psychologie des facultés. 

Afin d’illustrer la manière dont un homme de droite s’efforce à penser quand il ne fait pas directement de la politique, l’auteur s’est plu ici à traiter, dans un climat libéré de toute contrainte académique ─ c’est-à-dire, concrètement, du joug de la « political correctness » ─ des sujets de dissertations et de commentaires de philosophie générale. Veuille le lecteur lui faire l’honneur de prendre part au plaisir qu’il a pris à les rédiger.

lundi, novembre 05, 2018

20.000 migrants armés concentrés à la frontière de l’Union européenne

Un important groupe de migrants a forcé l'un des deux cordons de la police bosniaque à la frontière avec la Croatie et se dirige vers le territoire croate, rapporte la chaîne publique de télévision HRT.


Plus de 20.000 migrants armés venant du Proche-Orient et d’Afrique se concentrent à la frontière entre la Bosnie-Herzégovine et la Croatie, dans l’intention de pénétrer en Union européenne, rapporte le journal autrichien Kronen Zeitung.


Le quotidien autrichien Kronen Zeitung a relayé, en se référant au ministère de l'Intérieur du pays, la menace de pénétration en Europe centrale d'au moins 20.000 migrants concentrés dans la région entre la Bosnie-Herzégovine et la Croatie, à Velika-Kladusa, à 220 km de la frontière autrichienne. Le média précise que ce ne sont pas des réfugiés syriens, mais des Pakistanais, des Iraniens, des Algériens et des Marocains, et qu'ils sont armés, presque tous détenant un couteau.

«Les Croates essaient de gérer la situation seuls. Ils ont déployé des forces spéciales à la frontière», déclarent des analystes du ministère de l'Intérieur à Vienne.

Selon les autorités bosniaques, environ 10.000 migrants sont entrés sur le territoire du pays. En franchissant la frontière, ils détruisent leurs papiers ce qui rend difficile leur identification. La plupart d'entre eux essaient de pénétrer en Union européenne. Selon les estimations de spécialistes, le nombre de migrants en Bosnie pourrait dépasser les 50.000 d'ici à la fin de l'année.

Source :
https://fr.sputniknews.com/international/201810241038627897-bosnie-croatie-migrants-police/


1683

1683, la Pologne, alliée de l'Autriche, sauve l'Europe de l'invasion musulmane

Une date que n'oublient pas les Autrichiens, Polonais, Hongrois, Tchèques, Slovaques... et explique la ligne dure de leurs gouvernements sur l'immigration.




"Un siècle après la défaire de Lépante (1571), les Turcs tentaient de passer en Europe occidentale par voie de terre. Mahomet IV avait remis l’étendard de Mahomet à Kara Mustapha au début de 1683, en lui faisant jurer de le défendre au prix de sa vie si nécessaire. Le grand Vizir était fort de 300.000 hommes et se promettait de prendre Belgrade, Buda, Vienne, de déboucher en Italie et d’arriver à Rome, à l’autel de saint Pierre.

En août 1683, le Capucin italien et grand mystique, Marco d’Aviano était nommé grand aumônier de toutes les armées chrétiennes. C’est lui qui redonna courage à Vienne et réussit à convaincre le roi de Pologne de venir secourir la ville avec ses 40.000 hommes." (FRUGES FIDEI)

De nos jours, Marco d'Aviano est trahi par l'antipape François qui encourage l'invasion musulmane.

samedi, novembre 03, 2018

Les Juifs et le Talmud




Les livres des Editions Omnias Veritas sont rarement vendus dans les librairies, "… car il n’y a que les gens qui disent la vérité qui ne peuvent pas vendre leurs livres. Les livres que vous pouvez acheter partout ne vous apprendront jamais rien. Mais ces livres qui sont vendus sous la table, vous pouvez y trouver la vérité." (Roger Dommergue)


Les éditions Omnia Veritas rééditent le livre Les Juifs et le Talmud publié pour la première fois en 1913 et sous-titré "Morale et Principes sociaux des Juifs".

L'auteur, Flavien Brenier (1881-1932), dit Brenier de Saint-Christo, était un journaliste, polémiste et militant nationaliste français, actif dans différentes organisations royalistes, antidreyfusardes, antimaçonniques et antimarxistes. 

 
La puissante secte mondialiste et son messianisme


Flavien Brenier : 

"En consacrant cette étude à la secte des Pharisiens et à son code de morale, le Talmud, nous n’avons pas eu pour but de prêcher une haine sauvage contre la race juive ; rien n’est plus éloigné de notre pensée. Nous avons voulu, constatant la nocivité fondamentale de l’élément juif, en rechercher la cause, et nous sommes arrivés à cette conclusion que le Juif, avant d’être un malfaiteur, a été une victime : intoxiqué par la société secrète pharisienne, il s’est saturé de son poison, et, depuis vingt siècles déjà, il le dégorge sur le monde. [...]

Le roi-Messie antichrétien des Juifs

Le Talmud abonde en prédictions sur ce que se passera à la fin des temps, quand viendra le roi-Messie qui « broiera les non-Juifs sous les roues de son char ». 

Il y aura alors une grande guerre pendant laquelle les deux tiers des peuples périrent. Les Juifs, vainqueurs, mettront sept ans à brûler les armes des vaincus. Ceux-ci se soumettront aux Juifs et leur feront de grands présents, mais le roi-Messie n’acceptera pas le tribut des chrétiens, qui devront être entièrement exterminés

Tous les trésors des peuples passeront dans les mains des Juifs, dont la richesse sera sans mesure : les trésors du roi-Messie seront si vastes que les clefs qui serviront à l’enfermer fermeront la charge de trois cents de somme ; quant aux simples Juifs le moindre d’entre eux recevra deux mille huit cents esclaves. 

Après l’extermination des Chrétiens, les yeux des autres peuples s’ouvriront : ils demanderont la circoncision et l’habit de prosélytes, et le monde entier ne sera plus peuplé que de Juifs. Alors, la terre produira sans travail des gâteaux au miel, des vêtements de laine, et de si beau froment que chaque grain en sera aussi gros que les deux rognons du plus grand bœuf (Traité Sanhédrin, folios 88b. et 99 a ; Jalqût Siméoni, folios 56 ; Bachaï, folio 168 ; Sanhédrin, folio 101 a et b ; Maschmia Jeschûa, folios 49 a et 65 b ; Pesachim, folios 118 b et 119 a ; Bachaï, folio 72 a ; Jebammoth, folio 24 b ; Aboda Zarah, folio 3 b. Etc. etc.)

Nous avons tenu à rapporter ces fables et ces prédictions — qui portent dans le Talmud le nom de Aggades (récits) — parce qu’elles servent à mesurer la déchéance intellectuelle que la conquête pharisienne a infligée à la nation juive, et aussi parce qu’elles permettent de comprendre l’atmosphère d’orgueil délirant et de soif de domination dans laquelle Israël vit depuis des siècles."




vendredi, novembre 02, 2018

Les talmudistes ne sont pas les principaux responsables de la décadence moderne

La tuerie de Pittsburgh est la plus meurtrière contre la communauté juive aux États-Unis. Le journal israélien Haaretz dénonce un pogrom.

Le 27 octobre 2018, onze personnes ont été tuées et neuf autres blessées lors de l'attaque de la synagogue de Pittsburgh en Pennsylvanie. 

Le seul suspect de cette horreur est un suprématiste blanc, adepte d'armes à feu, nommé Robert Gregory Bowers (46 ans). Il voulait tuer les juifs, des "enfants de Satan" qu'il accusait de soutenir les migrants. 



"Les juifs risquent des pogroms épouvantables."
Roger Dommergue (vidéo).


Le professeur juif Roger Dommergue avait mis en garde sa communauté contre des explosions de violence comparables aux pogroms d'autrefois.


"Serons-nous toujours, écrit Roger Dommergue, par un fanatisme qui refusera de comprendre la réalité hormonale, soumis a un tragique fatum qui nous oblige soit être ignoblement massacrés, comme dans les pogroms russes, soit de massacrer l'humanité comme Freud et Marx ainsi que toute la conjoncture judéo-cartésienne où nous détenons une puissance politique absolue ?" 

"Victimes d’eux-mêmes, précise le Professeur Dommergue, hypnotisés par un rite à caractère religieux dont ils ne soupçonnent pas la malfaisance, ils sont tout entier incrustés dans la malédiction. Les Juifs se considèrent donc différents des autres, et ils le sont. De ce fait il est fatal qu’ils soient toujours et aujourd’hui plus qu’hier, un corps étranger parmi les nations.

Ils pénétrèrent les nations comme des étrangers Ils formaient donc un peuple parmi les peuples conservant ses caractères grâce à la circoncision premier-pubertaire et à des rites stricts et précis, grâce également à des lois qui les tenaient à l’écart et les perpétuaient. Ils entrèrent dans les sociétés non pas comme des hôtes modestes mais comme des conquérants. Ils s’emparent alors du commerce et de la finance, mais pas de façon aussi radicale et absolue qu’en l’an 2000. Ils ont un esprit de supériorité et une avidité pour l’argent qui les pousse à l’usure source épi-centrique de l’anti-juivisme de tous les temps et de tous les lieux. On les accueille d’abord sans préjugés, on leur octroie même des traitements de faveur qui consolident leur position. Leur prestige dans la richesse acquise au détriment de ceux qui les accueillent provoque une profonde aversion, le peuple s’exprime alors en pogroms et en expulsion du pays d’accueil. Telle fut partout et sans exception le cheminement de l’histoire juive. Aujourd’hui la situation est infiniment pire car leur hégémonie étant totale, les peuples sont réduits à la misère et à la dégénérescence."


Julius Evola refusait d'attribuer au seul juif la responsabilité de la subversion mondiale 

Lettre de Pierre Audabram au Professeur Roger Dommergue :

(...) il n'y a pas de contradictions flagrantes entre votre œuvre et celle d'Evola dans la mesure où l'on veut bien admettre qu'Evola pouvait ignorer les conséquences funestes de la pratique de la circoncision au 8ème jour après la naissance.

Il est évident que s'il avait connu et apprécié à sa juste valeur l'ensemble des données de votre domaine de recherches, celles-ci auraient figuré quelque part dans l'ensemble de ses livres.

En fait, la seule différence que l'on peut établir entre votre étude et celle d'Evola est une appréciation  différente des facteurs de décadence du monde moderne. Evola refuse d'attribuer au seul JUIF LA RESPONSABILITÉ DE LA SUBVERSION MONDIALE. Non qu'il nie la participation fondamentale et spectaculaire de la part des "circoncis" à cette subversion, mais il nous met en garde contre la tentation de vouloir à tout prix simplifier les données du problème en désignant un ennemi unique.

La décadence moderne est le produit de nombreux facteurs. La subversion judéo-maçonnique est pour Evola, un facteur secondaire, qui ne contredit en rien que les circoncis soient les agents dynamiques de cette fin de cycle telle que vous l'expliquez.

Il est souhaitable, je crois, de percevoir de la manière qui convient les facteurs premiers à savoir que, la juste appréciation de ceux-ci nous arrache au domaine de la pure polémique, au domaine du contingent, pour nous intégrer dans le monde des réalités métaphysiques, de ses lois et de ses conséquences.

Vous parlez du Kali yuga. Vous n'ignorez donc pas la doctrine des 4 âges et tout ce qui relève de la cyclologie universelle. Vous savez donc que les altérations successives du tissu social de l'humanité répondent à des influences cosmiques échelonnées dans le temps et auxquelles l'humanité ne peut en aucun cas échapper. Pourquoi alors vous battre avec un tel acharnement pour faire admettre des vérités aux représentants les plus saillants de cette humanité privée de toute transcendance ? Vous savez bien qu'ils ne pourront jamais comprendre les vérités que vous énoncez. Ils ne pourront jamais accéder à la vision totale et transcendante du monde. Ils appartiennent au monde et ne sont que des résultats. Vous n'appartenez pas au monde vous êtes en dehors de lui et le passez au crible de votre vision globale, ce qui vous fait souffrir. 

Les cycles se succèdent et je crois que la meilleure manière de se tourner vers l'avenir est de fuir les conflits désagrégateurs en misant toute notre énergie sur l'étude la plus complète possible des causes premières et secondes de la déchéance moderne. A cet égard, votre contribution restera remarquable et il est nécessaire que tous ceux qui s’intéressent à cette véritable recherche prennent connaissance de vos travaux. Il nous appartient de nous tourner vers ceux qui cherchent et de les instruire. Il existe encore des hommes qui s'obstinent à rester debout : la difficulté est de les rencontrer...

Pierre Audabram.


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