mardi, décembre 03, 2019

Démystifier le réincarnationnisme




par le Dr Hamza Benaïssa

La réincarnation est la possibilité théorique qu’aurait toute personne de se réincorporer dans le monde qu’elle vient de quitter par le processus de la mort (1). Il s’agit là de l’un des mythes modernes qui, à l’instar des mythes du progrès et de l’évolution, meublent le sens existentiel du commun des hommes qui ne gardent aucune attache, sinon nominale, avec les religions régulières. L’idée elle-même, qui n’a donc, aucun lien avec le fond des révélations célestes, est née dans l’univers mental des socialistes européens de la première moitié du XIXe siècle. Il en résulte que sa filiation à un courant de pensée pratiquant, par vocation, le militantisme anti-religieux, la rend très suspecte. Dans la mentalité de ses promoteurs, la théorie de la réincarnation est destinée à résoudre la question de « l’inégalité sociale » qui les préoccupe tant. Dès lors, la réincarnation est conçue comme la modalité opératoire itérative, à la disposition de toute personne, afin que celle-ci puisse combler son retard dans l’évolution supposée et atteindre, à la limite, la parité visée par l’idéal socialiste. Sans la réincarnation, disent ses défenseurs, comme Blanqui, Léon Daudet, etc. « le monde serait régi par l’injustice et l’iniquité ». Ce mythe moderne né des rêveries socialistes du XIXe siècle, va être d’abord récupéré par le spiritisme français avec Allan Kardec, avant de passer dans le théosophisme de Mme Blavatsky, l’occultisme de Papus et dans la philosophie néo-spiritualiste.

Plus récemment, le réincarnationnisme a trouvé un écho dans le milieu des physiciens (2). Ce sont tous ces courants, à vocation satanique, consciente ou inconsciente, qui vont embellir la théorie avec des scénarios plus ou moins fantastiques, et contribuer ainsi à sa démocratisation. Dans tous les cas, la marque moderne du mythe réincarnationniste, réside dans le fait qu’il n’est conçu, en quelque sorte, que dans les limites physiques du système solaire ou des galaxies environnantes. De nos jours, outre les organisations suspectes constellées par le monde moderne, que nous venons de mentionner et auxquelles il faut ajouter la secte de la soi-disant « méditation transcendantale », l’idée de la réincarnation est, malheureusement, en train de s’infiltrer dans les organisations initiatiques régulières, mais visiblement, en cours de dégénérescence. Ici, nous n’avons pas en vue les traces résiduelles et séquellaires qu’une personne peut conserver des milieux suspects qu’elle a fréquentés avant de rejoindre une organisation régulière. Car la décontamination s’opère, alors, d’elle-même par le changement salvateur, de milieu. Nous avons en vue, plutôt, la situation où la fausse idée de la réincarnation, reçoit l’aval au sommet d’une organisation initiatique régulière (3). Ce qui est beaucoup plus grave sous le rapport des conséquences possibles sur l’organisation elle-même et sur ses membres.

Ceci, dit, examinons d’abord, la cohérence de la théorie pour voir si la réincarnation conçue pour dépasser « l’inégalité sociale », est une vraie ou une fausse idée. Si le nombre de réincarnations supposées varie d’un individu à un autre, c’est que l’inégalité se trouve inscrite dès le départ et échappe, de ce fait, à la volonté des personnes concernées. Dès lors, on ne voit pas comment la réincarnation itérative va résoudre cet écart, sans oublier qu’au lieu de déboucher sur une promotion, elle peut aboutir, aussi, à une déchéance. Si, au contraire, le point de départ est commun à tous les hommes, la théorie n’explique pas, comment l’inégalité surgit entre les individus, au fur et à mesure des réincarnations. Autant reconnaître que le problème de « l’inégalité sociale » demeure entier, et que la réincarnation supposée, ne le résout point. Or, chaque fois qu’une perspective philosophique débouche sur une impasse, c’est que le problème qu’elle s’est proposée de résoudre, est, d’emblée, mal posé. En effet, comme dans le cas de la soi-disant « communication avec l’esprit des morts » (4), au lieu de s’interroger sur la véracité ou la fausseté de la réincarnation, ceux qui la revendiquent s’entêtent à s’interroger, si elle est consolante ou non. Donc, au lieu d’envisager la question en termes intellectuels, elle est envisagée, ici, en termes sentimentaux. Par conséquent, ce n’est qu’en se débarrassant du sentimentalisme que l’on peut, logiquement, espérer résoudre les contradictions portées par la théorie et surmonter le problème posé, implicitement, du sens de l’existence.

En effet, la possibilité de repasser une deuxième fois par un même point, n’est concevable que dans les systèmes clos et conventionnels des philosophes et des physiciens modernes.


Quoi qu’il en soit, il faut savoir que l’existence, dans toute son universalité, exprime l’intégralité des possibilités de manifestation de l’ordre divin (Amrullah) et dont notre monde n’est qu’une simple participation. En outre, comme l’ordre divin a pour corollaire l’Infini, c’est-à-dire la possibilité totale, au sens absolu d’absence de limitation, il exclut toute répétition, et de là, toute possibilité, pour un être donné, de passer deux fois par le même état d’existence (5). En effet, la possibilité de repasser une deuxième fois par un même point, n’est concevable que dans les systèmes clos et conventionnels des philosophes et des physiciens modernes. À partir de l’impossibilité de repasser une deuxième fois par le même état, l’inégalité entre les êtres ressortit moins à une « injustice » qu’à leur différence, c’est-à-dire au fait que chacun d’eux exprime, dans l’existence universelle, un ensemble de possibilités qui lui sont propres et qui n’appartiennent à aucun autre être. C’est la singularité (Wadjh-Khass) qu’a l’ordre divin de différencier de façon unique, chacune des possibilités qu’il contient. À titre de conséquence, la véritable justice, c’est-à-dire l’équilibre et l’harmonie, est fondée sur la place adéquate et unique, revenant à chaque être dans l’existence universelle. C’est pourquoi poser le problème de l’inégalité, en termes sentimentaux, équivaut à poser la question absurde du pourquoi un être est en conformité à sa nature même. Le corollaire est que c’est l’égalitarisme visé par les socialistes qui est une injustice, car il revient à prétendre rendre un être autre que lui-même par le simple fait de lui ajouter ou lui ôter des biens matériels.

Venons-en, maintenant, à l’argument évolutionniste avancé dans les milieux « néo-spiritualistes » (6) pour faire valoir la thèse de la réincarnation. Il est affirmé, dans cet ordre d’idée, qu’avant de se hisser à un niveau supérieur, tout être doit passer par toutes les formes corporelles, végétatives et animales qui l’ont précédé dans l’enchaînement évolutif supposé. Cette assertion, en ce qui concerne l’homme, repose, apparemment sur la constatation qu’à l’état embryonnaire, le développement de l’être humain semble reproduire tous les échelons inférieurs qui l’ont précédé, dans la durée du règne animal. Cette constatation peut être, d’ailleurs, étendue au stade cellulaire, voire à la composition minérale de l’embryon. D’abord, comme la possibilité divine est en soi infinie, elle exclut toute récurrence par un même état, et, à fortiori, elle exclut la possibilité de reparcourir les règnes. Car les possibilités réalisées par les espèces d’un règne et par tous les règnes, sont réalisées une fois pour toutes. Ensuite, ici, la logique du processus évolutionniste supposé, le rend analytiquement inépuisable, pour l’être qui en est concerné. Ce qui rend, du même coup, illusoire la possibilité de parvenir un jour, à la parité visée. Mais pour se convaincre de l’absurdité de la réincarnation, il suffit de montrer l’absurdité de la théorie évolutionniste, elle-même, qu’on invoque en sa faveur, et qui postule le passage linéaire et régulier d’un règne à un autre et d’une espèce à une autre. En effet, l’évolutionnisme, ou le transformisme philosophique, qui représente une étape avancée de la dégradation intellectuelle impulsée par le dualisme cartésien, enferme l’Être et ses états dans la durée qui n’en est que l’une des modalités de sa manifestation et de sa compréhension secondaire. C’est pourquoi, la théorie évolutionniste offre une logique qui organise les éléments, exclusivement en termes de succession temporelle. Cette logique est confortée par l’étude des strates géologiques et paléontologiques, où se déploie l’enchaînement des règnes minéral, végétal, animal et leurs subdivisions. D’où les constructions interprétatives habituelles des spécialistes dont les plus spectaculaires font dériver la réalité humaine des réalités simiennes comme l’australopithèque, parce que simplement, dans la perspective temporelle, le singe a précédé l’homme. Toutefois, il y a également, sous le rapport de la stricte recherche, des données contredisant la théorie évolutionniste qui, rappelons-le, est, avant tout, une construction philosophique, arrangeant et forçant les données scientifiques proprement dites (7). De fait, le temps supposé linéaire par la théorie, s’avère, en réalité, progressivement accéléré, comme le suggèrent les strates géologiques, de moins en moins épaisses à mesure qu’on passe de la profondeur à la superficie de la croûte terrestre. En outre, l’évolution, au sens de développement des règnes et des espèces, n’est pas continue, mais discontinue (8), comme l’illustre le passage brutal et cataclysmique d’un règne à un autre, et dont les modernes tentent de combler l’hiatus en faisant appel au perpétuel maillon manquant. De plus, il y a la dérive génique qui maintient les espèces stables, à travers l’écoulement du temps, et faisant, par exemple, que les bactéries qui mutent depuis des « milliards d’années » demeurent toujours des bactéries, en dépit de durées astronomiques et de la poussée du nombre, considérées par la théorie, comme étant des facteurs par excellence de l’évolution supposée. À toutes ces données, il faut ajouter la probabilité statistique quasi-nulle de la mutation supposée de la structure anatomique et fonctionnelle rudimentaire du singe à celle très complexe de l’homme, en un laps de temps record et à partir de populations simiennes limitées (9). Est-ce que ce sont toutes ces objections de fait qui ont amené, récemment, les paléoanthropologues à modifier leur schéma interprétatif habituel où la succession linéaire supposée s’étend du lémurien à l’homme en passant par le singe ? En tout cas, le nouveau schéma interprétatif proposé, met en exergue l’hypothèse d’une réalité originelle à découvrir d’où auraient divergé les espèces. Ce qui est en soi, pertinent, sans que nous puissions affirmer, pour autant, que les évolutionnistes s’apprêtent à faire amende honorable, car leur destin semble les confiner à la prise de conscience confuse, sans renoncer à leurs préjugés philosophiques (10).


En effet, c’est à partir du centre, symbole traditionnel du principe ontologique intemporel que le monde se manifeste et s’organise par irradiation tous azimuts, instantanée.

Quoi qu’il en soit, en reprenant l’hypothèse pertinente d’une réalité originelle d’où dériveraient toutes les espèces terrestres, nous pouvons l’extrapoler à l’ensemble de notre monde, dans toute l’extension que nous pouvons lui donner au triple plan physique, psychologique et spirituel. Dès lors, il est facile de comprendre que cette réalité intégrale retenue, contient potentiellement tous les développements que la perspective temporelle ou la durée, nous fait découvrir en termes d’étapes dans la genèse de notre univers ou en termes de succession des règnes et des espèces sur la terre. Du même coup, la notion de causalité efficiente et empirique qui fait succéder l’effet à la cause, apparaît dans toute sa relativité, au bénéfice d’une causalité intemporelle régie par la simultanéité de la cause et de l’effet. Il en résulte que si la durée qui organise successivement les événements est pertinente, car elle répond à la modalité de perception du réel du sujet inscrit dans l’écoulement du temps, elle s’efface et passe au second plan, devant la conception métaphysique qui organise l’Être et ses états en termes de simultanéité ou de permanente actualité (11). D’ailleurs, ici, le fait de parler des états multiples de l’Être, suffit à rendre caduque la continuité évolutionniste supposée, et confère tout leur poids aux données la contredisant et auxquelles nous avons fait allusion, plus haut. Et si nous devons symboliser la perspective métaphysique de la simultanéité, c’est la notion de centre géométrique de référence qui le traduit le mieux. En effet, c’est à partir du centre, symbole traditionnel du principe ontologique intemporel que le monde se manifeste et s’organise par irradiation tous azimuts, instantanée. Ce centre de référence symbolique renvoie, dans la tradition islamique, à la notion coranique de Ratqan (12) ou unité synthétique des « cieux et de la terre » avant leur différenciation. Quant à l’irradiation tous azimuts, pour signifier l’instantanéité et la simultanéité des états de l’Être (Amrullah), elle est rendue par deux autres notions coraniques : Lamhun-bil-baçar ou Lamhul-Baçar (13) (clin d’œil) et l’injonction divine du Koun (14) (FIAT LUX). Dans l’expression de Lamhul-Baçar ou « clin d’œil » ressort très bien la simultanéité des états de l’Être, à travers la fulgurance du regard saisissant instantanément le champ spatial et son contenu. De son côté, l’injonction divine existenciatrice du Koun (SOIS !), est souvent mise en rapport avec « la lumière seigneuriale » (15) (Nour-Rabbânî). Ici, l’instantanéité du processus de la création, est symbolisée par la propriété qu’a la lumière de diffuser simultanément dans toutes les directions de l’espace et de le réaliser de la sorte, en révélant et en distinguant les objets qu’il contient. Ici, par conséquent, il n’y a de place ni au transformisme philosophique, ni au réincarnationisme. De même, la durée à laquelle correspond, géométriquement le cercle, pour réelle qu’elle soit, ne répond qu’au point de vue cyclique et forcément secondaire. Si nous appliquons maintenant à l’être humain, qui nous intéresse ici, la notion métaphysique de l’instantanéité, elle y est reflétée par la donnée fugitive du présent (16). Sous ce dernier rapport, nous dirons que l’homme ayant une dimension corporelle soumise à la durée, est en même temps ou simultanément, autre chose par ses dimensions psychologique et spirituelle. En outre, de par son statut axial de « vicaire de Dieu sur terre », il est non seulement la synthèse des règnes, minéral, végétal et animal, mais également la synthèse de l’intégralité de son monde et de tous les mondes créés par Dieu, car il a été forgé par « les deux mains » divines (17). Et d’une certaine façon, car il y a d’autres points de vue sous lesquels on peut l’envisager, la valeur sémiologique de cette récapitulation des règnes qu’objective le développement embryonnaire humain, n’est que le reflet corporel, dans la durée (18), de cette instantanéité causale dont l’homme est porteur dans le principe. La récapitulation ne signifie nullement, par conséquent, un quelconque enchaînement de réincarnations, pas plus qu’elle ne signifie que l’homme descendrait du singe (19). Les absurdités sur lesquelles repose le réincarnationnisme étant relevées, il nous faut reprendre les données traditionnelles dont l’incompréhension et la falsification intentionnelle ont contribué à lui donner un semblant de légitimité. Il y a d’abord les données évangéliques sur la transfiguration dont Papus donne une interprétation falsifiée pour prétendre que dans l’Évangile selon St Mathieu, St Jean le Baptiste serait bien la réincarnation du prophète Élie (20). Or, il y a d’autres données dans les Évangiles de St Jean et St Luc où le Prophète St Jean le Baptiste répond explicitement à l’interrogation sur son identité, qu’il n’est pas Élie (21). Ce qui montre que les Évangiles ne véhiculent pas l’assertion réincarnationniste. Il faut ajouter à tout cela, une autre donnée scripturaire biblique, selon laquelle Élie avait été enlevé Vivant au ciel (22). Dès lors, comment quelqu’un qui n’est pas mort peut-il être réincarné ? Les autres données traditionnelles dont le sens est incompris ou falsifié, correspondent à la Métempsychose et la Transmigration des Orphiques et des Pythagoriciens. Il s’agit de deux notions rapportées, sous des expressions différentes, par toutes les Traditions régulières. Elles se rapportent respectivement à l’héritage psychologique et spirituel que lègue le mort à sa postérité et au destin posthume du mort proprement dit. Dans la métempsychose, l’idée de transmission obéit strictement aux lois de l’hérédité et de l’affinité (23) . Nous voulons dire que les lois qui jouent dans l’hérédité des caractères physiques, jouent également dans la transmission des caractères psychologiques. Cette transmission psychologique s’opère à la fois, du vivant des parents, à travers les actes de toutes sortes qu’ils apprennent à leur progéniture, leur vie durant, et après leur mort, c’est-à-dire après la dissociation du composé définissant l’état humain. Or, parmi les éléments que le défunt restitue à l’ambiance cosmique à laquelle il les a empruntés et qu’il marque, en retour, de son empreinte, figurent, outre les forces subtiles liées à sa corporalité (24), sa mémoire individuelle et collective ou puissance ancestrale. C’est celle-ci qui va se greffer dans la descendance selon les lois de l’hérédité et de l’affinité. Cette perpétuation de l’ancestralité dans la succession des générations, illustre un des deux aspects de la Longévité dont parle la Tradition Taoïste. Son second aspect correspond à l’héritage spirituel qui se transmet d’âge en âge selon les lois de l’affinité, et dont l’enchaînement prophétique, en vertu de qualités particulières, n’appartient qu’à l’Élite, et qui pérennise, de la sorte, les valeurs spirituelles. Cet héritage spirituel est illustré par les sept Chirajîvis (25) de la Tradition hindoue, la succession des Tulkous dans le lamaïsme et l’enchaînement prophétique qui, dans les Traditions abrahamiques et l’Islam en particulier, pérennise la transmission spirituelle de Seyidna Adam à Seyidna Mohammad en passant par Seyidna Nouh, Seyidna Ibrahim, Seyidna Moussa (27) et Seyidna Aïssa, sans oublier le rôle de leurs héritiers. Ici, les sujets successifs de la prophétie législatrice (Noubouet-Techri’) et de la prophétie générale (Nouboua ‘Amma) ne sont point la réincarnation des précédents par les suivants, mais les maillons d’un processus intemporel, car de nature spirituelle, dont les dimensions psychologique et corporelle n’interviennent qu’à titre circonstanciel de supports nécessaires et suffisants à la manifestation et l’entretien de la transcendance dans notre monde (28). Ceci dit, insistons que toutes les modifications psychologiques et spirituelles impliquées dans l’héritage, ne concernent point l’être réel de celui qui en aura été le support circonstanciel auparavant. Ce qui exclut toute idée de réincarnation.

Quant aux phénomènes alléguant une soi-disant réincarnation de tel ou tel personnage historique dans les séances spirites, théosophistes ou occultistes, il s’agit en général, soit de l’extériorisation d’un simple fait d’imagination ou d’un souvenir de lecture, contenu dans la mémoire latente d’un des participants à l’expérience ; soit il s’agit du produit de la suggestion. Si le cas ne répond à aucune de ces éventualités, il s’agit alors d’un conglomérat psychique résiduel stable et errant, auquel l’assistance, centrée sur le médium, a prêté, temporairement son moi psychologique, avec tous les risques de détraquement mental d’ailleurs. (29)

Passons maintenant à la transmigration qui concerne le destin posthume de l’être réel de celui qui vient de mourir. L’allusion à ce destin posthume figure dans la mémoire collective populaire là où la Tradition a dégénéré ou s’est éteinte (30). Par contre, il est évoqué de façon explicite dans toutes les Traditions régulières et vivantes comme le taoïsme, l’hindouisme, le bouddhisme et les Traditions abrahamiques. Ce destin concerne la partie transcendante et indestructible de l’être humain, et qui, une fois la mort consommée, migre vers le monde intermédiaire (El-Barzakh), nantie de la somme algébrique de toutes les actions assumées en toute responsabilité au cours de son séjour terrestre. La Tradition islamique fixe trois étapes au voyage d’outre tombe (31). Il y a d’abord le petit redressement (El qimâmatou Soughra) appelé ainsi, car l’être humain concerné est isolé de tous les appuis corporels, familiaux et sociaux dont il bénéficiait sa vie terrestre durant. Vient ensuite une seconde phase (El qimâmatoul Woustâ) où le défunt seul, est confronté à la personnification gratifiante ou douloureuse de tous les actes qu’il a assumés en connaissance de cause, avant de mourir. On devine là, les notions de satisfaction ou de tourment du tombeau dont parle le Prophète Mohammad. Ce stade est une préfiguration du statut final du défunt le jour du jugement dernier (El qimâmatoul Koubrâ). À partir de ces données, deux possibilités s’offrent au commun des mortels : soit l’état de perfection humaine, soit l’état de damnation. Quand l’état de perfection est réalisé à terme ou après rachat (Echafa’a), son sujet, en fonction du degré d’intégration spirituelle atteint, est libéré de toutes les entraves terrestres et entre en possession de la plénitude des possibilités humaines. C’est l’état paradisiaque proprement dit (Djannatoul Af’âl) (32). À un degré supérieur d’intégration spirituelle, le sujet amorce son ascension dans les états supérieurs (Djannatoul Ma’ârif) (33). Dans ces deux possibilités, il est question de perpétuités temporelles indéfinies ou à terme, pendant lesquelles les sujets sont maintenus dans l’état primordial ou dans des états supérieurs, au-delà de l’écoulement des cycles (34). Ce qui équivaut à leur exclusion de toute transmigration cyclique, en attendant la réalisation de l’identité suprême pour nombre d’entre eux. Quand il s’agit d’un sujet qui appartient à l’élite intellectuelle en raison de son statut d’Envoyé, de PROPHÈTE et de SAINT, il est exclu de toute perpétuité temporelle et à fortiori de toute transmigration. Cet état sort du sujet de cette étude. En revanche quand il s’agit de sujets humains qui ne sont susceptibles d’aucun rachat à terme, en raison de leur rupture totale avec la LOI et de l’enracinement de tendances animales dans leur être, ils perdent leur dignité d’être humain, pour revêtir un statut inférieur, que nous pouvons représenter, analogiquement, comme étant semblable à des animaux de notre monde comme les singes et les porcs (35). Ici la transmigration est de règle. Les sujets qu’elle concerne, passeront ainsi d’un état à un autre en fonction de perpétuités variables, c’est-à-dire indéfinie ou à terme (36). Voilà de façon très succincte, les possibilités posthumes de l’être humain. Toutefois, la transmigration peut être aussi envisagée rétrospectivement. Car de même qu’on parle d’état posthume, à la mort ordinaire, on peut parler aussi d’état pré-humain, pour évoquer, analogiquement, l’état qui a précédé la naissance à l’état humain. Ici l’allusion à la transmigration correspond aux cycles qui ont précédé celui de la présente humanité, comme les Manvantaras dont parle la Tradition hindoue (37) et les 6 jours dont parlent la Bible et le Coran (38). Ici les notions de Manvantara et de Jours illustrent en termes symboliques et cyclologiques, les manifestations successives, différentes et jamais identiques, de l’ordre divin (Amrullah) c’est-à-dire des états de l’Être. C’est pourquoi dans les cyclologies traditionnelles, il n’est nulle part question de réincarnation. Car dans toutes les situations envisagées, il s’agit toujours d’un passage à la limite d’un monde à un autre, et nullement de la récurrence absurde dans un même monde.

Notes :

1 – V. René Guénon – L’erreur spirite, 2e partie, chap. VI – La réincarnation, p. 197. Éd. Traditionnelles Paris 1977. Toutes les données doctrinales que nous reprenons dans cet article, sont tirées de ce chapitre.

2 – Frank Hatem – Comprendre la physique quantique. Académie de la Rozeille – Presles-en-Brie – France, où l’auteur se propose de surmonter la limite de la physique quantique en faisant appel à « l’hyperscience » et où il est question allusivement de la réincarnation comme soi-disant « certitude scientifique ».

3 – Khaled Bentounes avec la collaboration de Bruno et Romana Solt – Le soufisme au cœur de l’Islam – préface Père Christian Delorme. Pocket – Paris 1999.

À la page 208, l’allusion à la réincarnation est associée à une paraphrasie de l’aphorisme de Lavoisier : « Rien se perd, rien ne se gagne, tout se transforme ». Quelques phrases plus loin, le contraire de la réincarnation est suggéré par cette phrase : « L’esprit habite le corps et le jour où celui-ci ne remplit plus sa fonction, il le quitte et retourne à son origine». Mais l’ambiguïté ne s’arrête pas là puisqu’à la page 51 et 52, il est dit que le soufisme aurait une origine soi-disant « indo-européenne » et qu’à la page 4 de la couverture il est écrit que le soufisme serait une sorte de syncrétisme d’influences « chrétiennes hindoues et zoroastriennes ». Ce qui n’est pas du tout sérieux pour un ouvrage qui est censé informer sur le soufisme.

4 – Il s’agit là de la prétention des spirites, des théosophistes et des occultistes.

5 – Rappelons ici l’adage soufi disant « qu’il n’y a pas de répétition dans l’existence » (Lâ tikrâra fil-woudjoûd). Rappelons aussi l’aphorisme légué par Héraclite, et qui appartient à la tradition hellène : « On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve existentiel ».

6 – Le terme « néo-spiritualisme » a été utilisé par R. Guénon pour désigner l’œuvre de sujets de la philosophie, comme W. James ou Bergson, à prétention spirituelle, alors qu’elle exprime en réalité, du satanisme inconscient. William James par exemple, situe dans les bas fonds du subconscient la voie royale vers la Religion. Bergson assimile abusivement l’infrarationalisme et la fuite en avant dans un devenir débridé aux soi-disant « deux sources de la morale et de la Religion ». ….

7 – Il s’agit là d’une caractéristique fondamentale des courants principaux de la pensée modeene. Le mythe d’une vérité scientifique indépassable étant admis, il suffit à tout courant de pensée de se réclamer de la vérité scientifique pour faire passer frauduleusement des postulats philosophiques discutables pour des vérités établies. C’est le cas de K. Marx pour son « socialisme scientifique » ; c’est aussi le cas de S. Freud pour de théorie psychanalytique.

8 – V. P.P. Grasse – Essai sur l’histoire naturelle de l’homme – p. 136. L’auteur fait allusion à la dérive génique qui stabilise les espèces dans le temps. Éd. Albin Michel 1971.

9 – V. P.P. GRASSE – Essai op. cit. p. 122, 137,138, 139 et 140, où l’auteur réfute l’affiliation directe de l’homme aux pongidés, où il montre la relativité du nombre et du temps considérés par la théorie évolutionniste comme les vecteurs types de l’évolution, et où il fait allusion à la probabilité statistique quasi-nulle du passage supposé de l’australopithèque à l’homme.

10 – Catherine Vincent – Le mythe du chaînon manquant a fait son temps. – Mais où est donc passé le propre de l’homme ? In Le Monde du 10/11/2001, p. 25.

11 – Cf. René Guénon – Les états multiples de l’Être – Dans ce livre l’auteur expose les données fondamentales de la conception métaphysique véhiculée par tous les Messages célestes, au sujet du réel.

12 – CORAN XXI : 30.
13 – CORAN LIV : 50 ; CORAN XVI : 77.
14 – CORAN II : 47 ; CORAN XXXVI : 82.
15 – CORAN XXXIX : 69.

16 – Le présent au sens psychologique et physique humain, n’est que le reflet de l’Éternité, au sens de Présent absolu contenant le triple temps : le passé, le présent et l’avenir.

17 -CORAN XXXVIII : 75.

18 – La durée en tant que détermination qualitative du temps, n’est pas saisissable directement dans notre monde, mais indirectement par les modifications qu’elle imprime dans l’espace physique et corporel.

19 – II s’agit là d’une proposition pertinente car la dérivée que constitue le singe; ne peut contenir l’intégrale relative qu’est l’homme.

20 – St Mathieu XVII : 9 – 15.
21 – St Jean 1:21 ; St LUC 1 :17.
22 – Bible II- Rois II : 11.

23 – La loi de l’affinité voudrait que dans la descendance d’une famille, c’est tel individu-et non tel autre qui sera le' » support de tel ou tel caractère hérité. La loi de l’affinité peut même jouer entre deux familles différentes, voire entre deux races différentes. Ici, le caractère psychologique concerné par la transmission, est inclus dans toutes les modifications de l’être d’un individu qui n’appartient ni à la famille, ni à la race de celui qui l’aura légué à sa mort.

24 – Nous voulons parler des forces subtiles liées à l’AIR, le FEU, la TERRE et l’EAU dont est composé le corps humain.

25 – Cf. René Guénon – L’homme et son devenir selon le Védanta – Éd. Trad. Paris. L’affinité, ici, explique la différence des formes traditionnelles, destinée à répondre aux différentes typologies anthropologiques.

26 – Cf. René Guénon – Comptes rendus – p. 208. In Études sur l’Hindouisme. Éd. Trad. Paris 1976. – V. S.S. Le quatorzième Dalaï Lama. Au loin la liberté – p. 302, 303 – Fayard – Livre de poche. 1990. Dans le dernier livre cité, le Dalaï Lama actuel semble entériner l’idée de « réincarnation », où ce terme est censé rendre la signification du terme tibétain Tulkou ou support humain de l’héritage spirituel correspondant. Si cette assimilation abusive résulte d’une faute de traduction, il est étonnant que le Dalaï Lama n’ait pas réagi, d’autant plus que dans un autre livre (Terre des Dieux, malheur des hommes – Éd. J.C. Lattès – 1995. p. 125), il dit bien qu’il n’y a pas de répétition dans l’existence. Si au contraire, cette assimilation abusive est assumée par lui, cela veut dire que sa conscience spirituelle est en deçà du niveau de sa mission cosmique. Ce n’est alors qu’un Dalaï Lama nominal, un support passif de l’influence spirituelle.

27 – CORAN II : 33.

28 – C’est pourquoi, le statut des ENVOYÉS, PROPHÈTES et SAINTS diffère de celui du commun des mortels ici-bas et dans l’au-delà. C’est en rapport avec ce statut privilégié que leur fonction d’intercesseur est légitimée.

29 – V. notre étude – À propos des influences subtiles.

30 – Nous pensons là aux traditions, berbère, celtique, gréco-latine etc.

31 – Tafsir Ibn ‘Arabi – M.I.-II Dar-Sâdir Beyrout.

32 – On l’appelle aussi le paradis des délices (Djanatoul Ladhdhât). C’est la plénitude de l’état humain restauré par les actes de son sujet.

33 – On l’appelle aussi le paradis des qualités (Djanatoul Sifât). Il correspond aux états supérieurs ou angéliques débordant vers le haut, l’état proprement humain.

34 – Nous voulons parler ici de tous les types de perpétuité évoqués dans le Coran.

35 – CORAN II : 65 ; CORAN V : 60. Le destin simien et porcin doit être entendu au sens analogique, c’est-à-dire que l’être concerné par le retour à la manifestation cyclique va revêtir une forme correspondant dans notre monde au singe où au porc. C’est dans ce sens qu’abonde Ibn ‘Arabi dans son Tafsir M. I. P. 42 après avoir évoqué les versets coraniques et les hadiths prophétiques sur la transmigration. Dans le Coran, différentes perpétuités (El-Khouloud) sont évoquées .

37 – Cf. René Guénon – Formes traditionnelles et cycliques – Quelques remarques sur la doctrine de cycles cosmiques, p. 13. Éd. Gallimard. 1978.

38 – Bible – La Genèse – I.
CORAN VII : 54 ; X : 3 ; XI : 7 etc.

Source :
https://www.lelibrepenseur.org/demystifier-le-reincarnationnisme-par-le-dr-hamza-benaissa/



L'interview du Docteur Hamza Benaïssa à propos de son ouvrage Tradition et identité :

(Durée 55:29)

3 Livres de l’auteur :


Hamza Benaïssa

Hamza Benaïssa est né en 1947 à Aït Daoud (Yatafen) dans la Wilaya de Tizi-ouzou. Il est docteur en Médecine et neurochirurgien de formation. Très tôt, il est attiré par le souci et la quête de la vérité des idées qu’il remarque chez son cousin et aîné Benaïssa Rachid. C’est ce dernier qui le pousse dès 1966 et pendant quatre à cinq ans à fréquenter le séminaire hebdomadaire initié par Malek Bennabi pour étudier le problème du recyclage historique de la société musulmane. Là, il apprendra l’importance de la rigueur dans la formulation des questions pour pouvoir y répondre correctement. Il sera amené ainsi à s’intéresser à la philosophie de l’histoire, à la sociologie, à la psychologie et au structuralisme. Mais dans les années 70, il prendra, peu à peu, conscience de la limite intrinsèque de ces sciences humaines et sociales dont les sujets autorisés pratiquent systématiquement l’exclusion méthodique de l’Esprit suite à leur sujétion idéologique au dualisme cartésien. De plus, ses réserves seront encore renforcées par l’échec de la société de consommation à équilibrer l’homme par « le progrès scientifique et technique ». En effet, la vision cartésienne du monde qui est le fondement du monde moderne, ne confère en dernière analyse d’autre finalité existentielle à l’homme que celle, zoologique, de la lutte pour la survie. À partir de 1974, il décide de lire l’œuvre de René Guénon. Cela lui ouvre la porte de la perspective traditionnelle, c’est-à-dire de la vision du monde n’excluant aucune donnée, mais qui pose le primat des valeurs spirituelles et transcendantes pour accéder à l’intelligence adéquate de l’homme, de sa situation dans l’univers et du sens ultime de son existence.


Dans cette étude, l'auteur examine, dans la perspective traditionnelle, la chute d'intellectualité et les fondements philosophiques qui ont entériné, depuis six siècles en Occident, l'exclusion des valeurs spirituelles et l'intronisation de la raison discursive comme seule mesure du réel et de sa signification. Les dérives rationalistes, matérialistes et infra rationalistes qui ont résulté, sont analysées pour comprendre leur impact social et historique à travers l'avènement de l'État marchand ou de l'État ancestral. Avec le premier, le travail cesse d'être un moyen d'émancipation pour devenir un instrument de la condamnation de l'homme. Avec le second, la hiérarchie des valeurs spirituelles va se dégrader en racisme biologique et naturaliste. L'accent est également mis sur la jonction entre déviation intellectuelle spécifiquement occidentale et le judaïsme dévié, pour que le modèle occidental moderne avec ses variantes libérales socialistes et ancestrale diffuse à l'échelle du genre humain.



Dans cette étude, l'auteur examine dans une première partie le champ d'étude et la limite de la vérité scientifique que la pensée moderne utilise comme argument d'autorité pour nier toute transcendance et pour faire passer frauduleusement des propositions philosophiques discutables, pour des vérités établies. Dans une deuxième partie, l'auteur évalue dans la perspective traditionnelle le devenir intellectuel social et historique en cours au sein de la civilisation occidentale moderne depuis six siècles environ. Enfin, dans la troisième partie, l'auteur examine les postulats de base de « l'islamologie appliquée » prônée par M . Arkoun dans le sillage de l'orientalisme officiel. L'impertinence de ces postulats apparaît clairement dès qu'ils sont mesurés par les principes de la perspective traditionnelle. Ces postulats de « l'islamologie appliquée » correspondent, en effet, à toutes les idées qui, depuis quelques siècles, ont contribué à l'évacuation de la notion de chrétienté en Occident. En sorte que cette « islamologie appliquée » proposée pour soi disant « libérer et revivifier la pensée islamique », apparaît davantage comme l'expression d'une volonté de « désislamisation appliquée ». « Ce livre comporte, dans cette édition, une partie complémentaire où sont discutés les statuts épistémologiques respectifs de la foi, de la raison discursive, de la philosophie en général et de la philosophie marxiste en particulier. Il comporte enfin quelques aperçus sur la situation actuelle et les perspectives du recyclage historique de la société musulmane ».


lundi, décembre 02, 2019

Coup d’Etat planétaire



"Tout ce qui produit de la valeur ajoutée sur la surface du globe est en passe d’être pris en charge directement ou indirectement par l’infrastructure supranationale d’une certaine élite financière."

Liliane Held-Khawam :

"Vous attendez un effondrement financier, mais c’est un monde nouveau qui émerge, et qui balaie sèchement l’ancien.

Aucune démocratie ne semble avoir les moyens de s’y opposer.

Après avoir démontré avec Dépossession (édité en 2018) la captation des mécanismes monétaires, et financiers, Coup d’Etat planétaire (qui vient de paraître en Octobre 2019) démontre le phagocytage généralisé des outils et processus de production de biens et de services, privés et publics.

Tout ce qui produit de la valeur ajoutée sur la surface du globe est en passe d’être pris en charge directement ou indirectement par l’infrastructure supranationale d’une certaine élite financière.

Soutenue par une technologie omniprésente, un système-monde qui englobe l’ensemble de la planète et de ses ressources (y compris humaines) nous fait passer de l’ère de la mondialisation à celle de la globalisation.

La dématérialisation de l’administration publique et des institutions en général offre à la nouvelle équipe dirigeante la possibilité de gérer la planète à distance.

Un empire transversal, privé et corporatisé, d’un type nouveau est soigneusement décrit dans cet ouvrage (400 pages), avec des sources mais aussi des textes de lois, d’accords, et moult extraits de divers registres de commerce.

Forte d’un pouvoir absolu, par la captation des richesses productives, la nouvelle élite risque bien de faire la pluie et le beau temps aux quatre coins du monde.

L’ensemble des paradigmes qui régissent l’organisation de la vie sur terre est en voie de restructuration en profondeur. Après avoir usé et abusé d’un faux libéralisme, la réorganisation sociétale semble promettre de ressusciter le modèle soviétique, au profit de privés cette fois.

Avec ce que nous avons appelé néo-soviétisme, nous franchissons ainsi une nouvelle étape du sinistre néolibéralisme.

Les détenteurs des ressources planétaires peuvent être fiers du succès d’un projet herculéen, qui promet le retour d’un féodalisme globalisé et modernisé."


Source :

samedi, novembre 30, 2019

Pourquoi le mondialisme est d'essence judaïque

(Durée 1:20)


Pierre, Jean, Judas

Joël Labruyère


Demandons-nous qui est Pierre, l'apôtre pêcheur d'âmes, auquel on aurait donné mission de "faire paître les brebis du Seigneur" durant l'ère des Poissons ? Pierre le bouillonnant activiste représente l'aspect volontaire de la Révélation dans sa dimension historique. Pierre grave la mémoire de l'événement christique dans le temps. 


Quant à Jean, "celui qui reposait sur le cœur du Seigneur", il conserve la Connaissance secrète intemporelle - la Gnosis, la science de Dieu. 

Enfin, Judas/Iehouda, troisième personnage clé du mythe christique, il a reçu quant à lui une mission spéciale : accélérer le temps pour précipiter la crise mondiale en vue d'Armaguedon. La parole "ce que tu fais, fais-le vite" adressée à Judas, signifie qu'il était occupé à son affaire depuis longtemps déjà, mais que le temps était venu d'en finir. 

Judas est envoyé dans "la nuit" pour accomplir sa mission dans notre sombre civilisation matérialiste où il tient les cordons de la Bourse.

Judas signifie "Juif". Après lui avoir donné la bouchée - la force dynamique - Jésus commande à Israël, sous la figure de Judas, de conclure rapidement son projet international, et d'aller ensuite... se faire pendre. Et Judas se pendit une fois l'ordre exécuté, non sans avoir "livré la lumière aux ténèbres" pour trente deniers.

La mission de Judas (sa trahison) est donc de dynamiser l'accomplissement de la révélation dans l'Histoire, sachant que Judas-Israël a pris dès le début une mauvaise piste ("son père est menteur depuis l'origine"), et qu'on lui ordonne à présent d'en finir ("ce que tu fais, fais-le vite"). 

Des ésotéristes éminents ont dit qu'un des buts de la Révélation christique était de résoudre l'épineuse question juive, et que cela ne pouvait être réglé qu'en aidant Israël à obtenir rapidement ce qui lui aurait été promis par son dieu tribal, d'où l'inéluctabilité d'un Ordre Mondial d'essence juive. Les rabâchages des pro ou des antisémites ne peuvent rien y changer. Mais, il faut que les Juifs s'attendent à une surprise lorsqu'ils brandiront la bannière de Sion sur le sommet du monde. Ils pourraient découvrir qu'ils ont été divinement manipulés. 



Pourquoi des ultra-riches comme George Soros financent la légalisation du cannabis


"Au commencement sous couvert d'aide médicale, des milliardaires américains comme George Soros favorisent délibérément la légalisation complète du cannabis. Des millions de personnes sont déjà dépendantes. C’est un marché lucratif, mais c’est une génération d'âmes détruites et de corps malades qui en résultera, en particulier des jeunes gens qui étaient auparavant prometteurs. Quels sont les objectifs réels derrière tout cela ?"

Légalisation du cannabis : A qui cela profite-t-il ? 



Opinion sans fard, aujourd’hui avec le Professeur Jürg Barben, spécialiste en pédiatrie et en médecine des adolescents.

Selon le rapport du gouvernement fédéral allemand sur les drogues et la toxicomanie en 2018, environ 7 % des Allemands de 18 à 59 ans ont consommé du cannabis une ou plusieurs fois au cours de l'année précédente.

Voici les différentes définitions du cannabis, du chanvre, de la marijuana et du haschisch : le cannabis est le mot latin pour chanvre. La marijuana ou herbe fait référence aux feuilles séchées de la plante femelle à fleurs. Le haschisch est la « résine » de la plante de chanvre collectée et le plus généralement pressée.

Dans de nombreux pays européens, la légalisation du cannabis devient de plus en plus un sujet de discussion. Selon la Commission suisse sur la toxicomanie, la question de savoir si le cannabis doit être légalisé importe moins que celle de savoir comment procéder.

Le professeur Jürg Barben, spécialiste en pédiatrie et en médecine des adolescents, s'est donc demandé à qui profiterait la légalisation du cannabis. Kla TV expose dans ce qui suit un court extrait de ses recherches, qui ont été publiées dans la Revue médicale suisse :

« Il y a 40 ans, c'était à peine croyable et aujourd'hui c’est la réalité : alors que la marijuana est encore classée comme une drogue illégale au niveau fédéral aux Etats-Unis, 30 États américains ont approuvé le cannabis à des fins médicales et 10 États américains ont approuvé le cannabis à des fins de loisirs. […]

Depuis mi-2016, les produits à base de marijuana ayant une teneur en THC (tétrahydrocannabinol) inférieure à 1% sont aussi légalement disponibles en Suisse. En Suisse, 580 entreprises sont déjà entrées dans le commerce légal du chanvre et, en 2017, le boom a pour la première fois rapporté 15 millions de francs suisses au trésor public. Aux États-Unis, une énorme industrie du cannabis avec un chiffre d'affaire de plusieurs milliards de dollars s'est maintenant développée. L'industrie du cannabis a beaucoup appris de l'industrie du tabac. […]

Qui a financé la légalisation ?

Dans un rapport détaillé, [...] les « National Families in Action », en abrégé NFIA, ont pour la première fois étudié en détail les flux d’argent qui ont été utilisés pour les votes de la légalisation du cannabis aux États-Unis au cours des 20 dernières années […]. Depuis 1996, trois milliardaires (George Soros, Peter Benjamin Lewis et John Sperling) ont contribué à hauteur d'environ 80 % de l'argent utilisé pour les votes dans les différents États américains. Dès 1992, George Soros, qui a fait fortune comme spéculateur financier, a donné 15 millions de dollars pour le vote pour légaliser le cannabis à des fins médicales. Ce n'est que plus tard qu'il a utilisé son « Open Society Foundation » dans la lutte pour la pleine légalisation, tout d'abord en Uruguay [...]. Tous les trois avaient pour objectif d'ouvrir la voie à la pleine légalisation en imposant l`utilisation du cannabis en médecine. [….] 
 
La légalisation du cannabis et ses conséquences

La légalisation du cannabis à des fins de loisir ouvre des possibilités de commercialisation dont les conséquences sont à peine prévisibles aujourd'hui. Les débats sur la manière de limiter les problèmes de santé causés par cette situation, grâce à de nouvelles mesures réglementaires, impliqueront d'énormes ressources financières et juridiques. L'industrie de la marijuana pourrait suivre la même voie que l'industrie du tabac. Au siècle dernier, l'industrie du tabac a fait de la cigarette le parfait distributeur de nicotine et, grâce à de perfides campagnes publicitaires, a fait passer le nombre de fumeurs de cigarettes de 1 % en 1880 à 50 % en 1950. […]

Le nombre d'usagers de cannabis âgés de plus de 12 ans est estimé à 22 millions aux États-Unis, dont 10 % consomment du cannabis uniquement à des fins médicales. Le nombre de fumeurs de cannabis est passé de 6,2 % en 2002 à 8,3 % en 2015. 

Conclusion

Comme pour le tabac, le commerce du cannabis est un commerce de substances qui créent une dépendance et dont les conséquences physiques et psychologiques sont bien connues. Pour les besoins de la légalisation, la marijuana a été délibérément banalisée, et quelques personnes feront avec cela un chiffre d’affaire de plusieurs milliards de dollars. Après les premiers succès dans la lutte contre l'épidémie de tabagisme grâce aux efforts mondiaux de l'OMS, la convention-cadre pour la lutte antitabac, une nouvelle épidémie a été créée avec la légalisation du cannabis, dont les conséquences sont à peine prévisibles actuellement. C'est la raison pour laquelle diverses organisations médicales, telles que la Société allemande de pneumologie […], ont attiré l'attention sur les dangers de la consommation de cannabis avec un document dans lequel elles ont pris position. »


Voilà donc pour le rapport du Dr Barben, qui montre que la légalisation du cannabis ne concerne qu’en apparence le bien-être de l'individu. C’est pourquoi les questions suivantes demeurent : Quelles sont les forces qui veulent imposer la légalisation du cannabis ? Quel objectif plus lointain poursuivent-elles avec l'humanité… et les jeunes en particulier ? Il doit y avoir des liens plus vastes sur lesquels il vaut la peine de réfléchir !

de sbo/c


Divinité dévoreuse d'âme
.

« Il est défendu à l’homme, sous peine de déchéance et de mort intellectuelle, de déranger les conditions primordiales de son existence, et de rompre l’équilibre de ses facultés avec les milieux. S’il existait un gouvernement qui eût intérêt à corrompre ses gouvernés, il n’aurait qu’à encourager l’usage du haschisch. »



(Du vin et du haschisch – Charles Baudelaire 1851 )



L’onde du cannabis se répand comme la poudre, allumant son incendie d’une cigarette à l’autre autour du monde. Cette invasion n’épargnera personne, car le non-fumeur est lui aussi contaminé par l’onde à son insu lorsqu’une proportion importante de drogués l’environnent. Ceux-là sont directement connectés avec l’esprit-contrôle du Haschisch, le dieu de la plante cannabis, qui est un dévoreur d’âme insatiable. D’abord il donne une extase d’un ordre inférieur, facile, immédiate et sans profondeur, et il lie ainsi les consciences sur sa fréquence vibratoire. L’effet d’expansion de l’onde est proportionnelle au nombre d’adorateurs inconscients qui ignorent rendre un culte à une divinité dévoreuse.

Chaque fumeur se croit libre, mais il ne l’est plus dès que l’effet de la drogue se répand à partir de son cerveau limbique en submergeant le système cérébral qui va alors s’habituer à voir le monde et la vie à travers l’œil du dieu du cannabis.

Il s’agit d’un culte magique et les drogues sont vraisemblablement à l’origine de nombreuses pratiques rituelles et religieuses.

L’une des caractéristiques de cette religion est qu’elle ne cherche pas à connaître son dieu tutélaire, mais que n’importe quoi peut s’y substituer. Cannabis est très puissant et habile. Il ne montre pas son vrai visage, mais se fait connaître par l’onde de plaisir à travers laquelle il se transporte d’une conscience à l’autre. En stimulant l’imagination, mais seulement dans le sens de sa volonté, il peut générer des images qui furent les matrices des représentations traditionnelles de nombre de divinités adorées dans diverses cultures anciennes.

Chez son adorateur moderne, bien entendu, ces visions ne se manifestent pas à cause du dessèchement mystique de notre époque, mais l’on sait que l’ancien adorateur du cannabis, était porté se représenter sa divinité d’élection. D’où notre idée que les images des dieux se sont progressivement fixées par le recours à une drogue, grâce à la proximité du dieu cannabis avec le monde astral où il se dissimule dans son royaume de chimères.

Sur le plan de la physiologie ésotérique, l’effet jouissif de la drogue, celui qui est précisément recherché par l’adorateur du dieu cannabis est quelle ouvre la conscience à l’onde de plaisir à travers certains chakras. Ceux-ci se dilatent et attirent une plus grande quantité de substance astrale dans l’organisme grâce à la neutralisation momentanée du système cérébral. La substance astrale est liée au désir et au plaisir, et l’onde d’extase se répand dans le système cérébro-spinal, l’inondant d’une sensualité psychique qui court-circuite le mental.

Il s’agit donc d’un culte magique extatique, et qui serait peut-être à l’origine des cultes populaires puisque l’on sait que le cannabis sous une certaine préparation sophistiquée fut à l’honneur dans les civilisations anciennes comme moyen d’entrer en contact avec l’invisible.

Le vulgaire fumeur, loin de se douter qu’il pratique un acte magique, se met en relation avec un plan invisible sur la fréquence vibratoire de l’onde du cannabis. Il n’a guère besoin d’être conscient ni d’invoquer cette présence, puisqu’elle apparaît automatiquement dès que le principe actif THC entre en contact avec le sang, et de là pénètre la conscience. Ce principe actif dans lequel l’esprit matérialiste moderne ne veut voir que la formule d’un poison répertorié comme drogue aux propriétés bien connues, est en réalité l’être même du dieu cannabis.

Il n’y a que des êtres vivants dans l’univers, et ceux qui s’enracinent dans le règne végétal sous la forme de ces plantes répertoriées au tableau des drogues, sont de puissants esprits qui vivent sur une autre dimension. Leur empire est à la mesure du nombre de leurs adorateurs.

Le règne végétal est simplement un moyen de s’accrocher au plan physique et de s’offrir à la consommation des humains d’une façon libre et facile. Ainsi, ces esprits des narcotiques pénètrent l’âme humaine et y assoient leur royaumes invisibles.


Une épouvantable régression menace le genre humain : la drogue

Les structures et les émotions psychophysiques accélérées par l'action coercitive des drogues peuvent transformer l'homo sapiens en un homme-bête. La persévérance dans ce vice terrible provoque dans les structures informatrices génétiques un changement progressif qui va jusqu'à l'inhibition totale des facultés intellectuelles et du mécanisme biophysique nécessaire à l'Esprit qui est précisément "l'Intelligence Divine". Dans des temps lointains, une régression de l'espèce eut lieu sur votre Planète à cause d'un usage sans discrimination de la drogue. Les animaux que, sur la Terre, vous appelez singes, sont le témoignage véridique de cette épouvantable régression qui transforma l'homo sapiens en un homme-bête. Cet atroce destin pourrait investir une grande partie de votre espèce si, par tous les moyens, vous ne parvenez pas à endiguer le vice, toujours plus croissant, de la drogue. Si votre science demeure passive, la dynamique mentale démoniaque fera tache d'huile ; les disgrâces douloureuses qui affligeront votre espèce seront terribles.



(extrait du livre El Dorado)





vendredi, novembre 29, 2019

36 super loges maçonniques dominent le monde, les Ur-Lodges

(Durée 7:50)
Ur-Loges ou Super-Loges, la haute maçonnerie transnationale anti-christique (Pierre Hillard)


« L’esprit de la Franc-Maçonnerie, c’est l’esprit du Judaïsme dans ses croyances les plus fondamentale ; 
ce sont ses idées, son langage, c’est presque son organisation. » 
(La Vérité Israélite, 1861, Tome V, p. 74)


Tous les puissants, tous les détenteurs d'un pouvoir politique, financier ou économique, seraient francs-maçons. 

Mais ce ne sont pas des francs-maçons ordinaires. Selon les révélations de Gioele Magaldi, historien, écrivain et lui-même franc-maçon, ils sont tous affiliés, à une ou plusieurs des 36 super loges maçonniques, les Ur-Lodges, qui contrôlent le monde. 

Sur le site Yoga Esoteric les questions fusent à propos du rôle néfaste des puissants qui sont tous des initiés des Ur-Lodges : 

"Qui a assassiné le président Kennedy ? Ou Robert Kennedy ?  Pourquoi tout empire-t-il ? Pourquoi nous nous comportons comme des robots ? Pourquoi y a-t-il du terrorisme ? Pourquoi une certaine personne devient-elle présidente et non une autre ? Qui a détruit les tours jumelles et pourquoi ? Qui a fondé ISIS ? ...


La réponse à toutes ces question se résume ainsi : Le monde d'aujourd'hui est le produit des 36 Ur-Lodges dont l'objectif est l'instauration d'un gouvernement planétaire dictatorial.

Une dictature mâtinée de droit-de-l'hommisme vaseline et de libération-perversion sexuelle pour une faction constituée de 18 Ur-Lodges prétendument moins radicales :

1) Ur-Lodge Thomas Paine (USA) : probablement impliquée dans la révolution sexuelle. Gioele Magaldi, Edward Carpenter, Frank Podmore. Henry Havelock Ellis, Martha Beatrice Webb, Sidney James Webb, Herbert George Wells, George Bernard Shaw, Annie Besant, Virginia Woolf, Leonard Woolf, Emmeline Pankhurst, Moulin John Stuart, Giuseppe Mazzini, Alexander Herzen, Ferdinand Lasalle, Jules Michelet et Louis Blanc , Giuseppe Garibaldi, Lajos Kossuth, John Bright, Richard Cobden, William E. Gladstone, John Rawls, le frater chinois, Tao.

2) Ur-Lodge Montesquieu (FRA) : francophones du monde entier impliqués dans la révolution sexuelle.

3) Ur-Lodge Arjuna Phoenix (INDE) : Gandhi, également membre de Thomas Paine. Membres de l'Inde, de l'Afrique et du monde occidental.

4) Ur-Lodge Carrol of Carrollton : Faux catholiques.

5) Ur-Lodge Atlantis Aletheia : Nicolas Sarkozy, Pascal Lamy, Andreas Chrobog, Olaf Scholz, Kostantinos Karamanlis.


6) Ur-Lodge Benjamin Franklin (USA) : liste des membres non communiquée.

7) Ur-Lodge Christopher Columbus (Amérique du Nord, Canada) : liste des membres non communiquée.

8) Ur-Lodge Daath (ISRA): Juifs américano-israéliens, Yitzhak Rabin.

9) Ur-Lodge Ecclesia (VATICAN) : Dirigeants catholiques des structures religieuses. La religion est minée dans le monde et au Vatican.

10) Ur-Lodge Ferdinand Lassalle (FRA) : François Hollande, Gehard Schröder, Helmut Schmidt, AJ Bon pasteur, avec des membres de Thomas Paine et des membres de la France, de l'Allemagne, voisins.

11) Ur-Lodge Fraternité Verte (FRA) : Françoise Hollande, membres de la France, du Maghreb et des colonies asiatiques impliquées dans la révolution sexuelle.

12) Ur-Lodge Gheddurah (Proche-Orient) : liste des membres non communiquée.

13) Ur-Lodge Golden Eurasia (EUR) : Neutre, compte des membres des deux camps. A également pour nom Speculum Orientalis Occidentalisque. Angela Merkel, Vladimir Poutine, Gehard Schröder, Peter Hartz.

14) Ur-Lodge Hiram Rhodes Reves (Royaume-Uni) : impliquée dans la révolution sexuelle. Martin Luther King, Bayard Rustin.

15) Ur-Lodge Joannes (USA) : impliquée dans la révolution sexuelle. Américains, catholiques anglophones du monde entier et d’autres religions. Rome, Paris, Londres, Munich.

16) Ur-Lodge IBN Arabi (Moyen-Orient, Afrique du Nord) : membres islamo-arabes impliqués dans la révolution sexuelle.

17) Ur-Lodge Newton Keynes (UK): membres de Thomas Paine et de Montesquieu. John Rawls, Harold Wilson.


18) Ur-Lodge Simon Bolivar (Amérique latine): membres de la région d'Amérique latine. Salvador Allende.

La deuxième faction est très élitiste et méchamment technocratique. La dictature selon "1984" de George Orwell semble inspirer ces cerveaux malades.

1) Ur-Lodge Parsifal (GER) : Angela Merkel, Gehard Schröder, Olaf Scholz, Axel Alfred Weber, Philipp Rösler, Peter Hartz, Mariano Rajoy.

2) Ur-Lodge Valhalla (GER) : Angela Merkel, Martin Winterkorn, Jürgen Fitsche, Heinrich Hiesinger, Michael Fuchs et Mariano Rajoy.

3) Ur-Lodge L'Anneau (GER) : Wolfgang Schäuble, Jean Claude Trichet, Manuel Valls, Andreas Dombret, Jens Weidmann, Thomas Enders, René Obermann, Dieter Zetsche, Klaus Kleinfeld, Michael Diekmann, Manuel Valls.

4) Ur-Lodge Edmund Burke (Royaume-Uni) : Tony Blair, George Bush senior, David Cameron, Mark Carney (gouverneur de la Banque d'Angleterre), George Osborne, Nicolas Sarkozy, Manuel Valls, Gaston Thorn, Axel Alfred Weber et AW Clausen (Banque mondiale). Margaret Thatcher, directrice du MI6, Maurice Oldfield, directeur de la CIA, W. Colby, Alec Douglas-Home.

5) Ur-Lodge Léviathan (UK) : membres Anglo-américains, George Bush père, Joe Kaeser, Heinrich Hiesinger, Madeleine Albright.

6) Ur-Lodge Joseph de Maistre (CH, fondée par Lénine) : Europe, Russie, colonies FRA, Wolfang Schäuble, Paul Achleitner, Gustáv Husák.

7) Ur-Lodge Pan-Europa (AUT) : très puissante loge européenne, Jean Claude Trichet, Christine Lagarde, Nicolas Sarkozy, Gaston Thor, Karl Otto Pöhl, Mariano Rajoy.

8) Ur-Lodge Three Eyes (États-Unis) : Henry Kissinger, David Rockefeller, Zbigniew Brzezinski, George Bush senior, Bill Clinton, Christine Lagarde, Gaston Thorn, Gerald Ford, Andreas Dombret, Martin Winterkorn, Karl Otto Pöhl, Philipp Rösler, MF, chef J. de Larosière, Ted Kennedy, directeur du MI6, Maurice Oldfield, le Premier ministre Eyskens, le directeur du MI5, Michael Hanley, et l'ancien Premier ministre belge, Eyskens, directeur de la CIA, W. Colby, Alec Douglas-Home, le maçon Edward Heath, Stanley Kubrick, Neil Armstrong, RR Bowie, James Cornford, George S. Franklin, Gerard C.Smith, Tadashi Yamamoto, Yasumasa Tanaka, Erwin Scheuch, Karl Kaiser, SM Lipset, John Meisel, Oussama ben Laden - transférés à Geburah et Hathor Pentalpha, Antonis Samaras, Madeleine Albright, Condoleez Rice.

9) Ur-Lodge Amun (JORD) : membres du Proche-Orient, d'Afrique du Nord, mais également de Three Eyes et Jospeh de Maistre. Tamim bin Hamad al Thani, Yasser Arafat.

10) Ur-Lodge White Eagle (États-Unis) : membres de Three Eyes, Geburah et Edmund Burke. George Bush Sr., AW Clausen, George P. Schultz, M. Friedman, F. von Hayek, Paul Volcker, Alan Greenspan, WH Webster, Alexander Haig, WJ Casey, Geoffrey Howe, David Owen, Shirley Williams, Roy Jenkins, Quentin Hogg, Nigel Lawson, R. Leigh-Pemberton, Casper Weinberger, F. Carlucci, Leonore C. Annenberg, Walter Annenberg, Lew Wasserman, Francesco Cossiga, Jacques Chirac, Wilfred Martens, W. Wriston, Michael Leeden.

11) Ur-Lodge Tao (CHIN) : Membres Three Eyes, membres chinois et extrême-orientaux, Deng Xiaoping.

12) Ur-Lodge Hathor Pentalpha (États-Unis) : PNAC & ISIS. George Bush senior et junior, Jeb Bush, Recep Tayyip Erdogan, Al Baghdadi, Samuel Huntington, Donald Kagan, Robert Kagan, Douglas Freith, Richard Dick Cheney, Oussama ben Laden, Gehard Schöder, Donald Rumsfeld, Irving Kristol, William Kristol et Dan Quayle , Paul Wolfowitz, Condoleezza Rice, Richard Perle, Karl Rove, Michael Leeden, Bill Bennett. D'Oman: Qabus bin Said Al Said. De Bahreïn: Hamad bin Isa Al Khalifa. D'Arabie saoudite: Abd Allah Ibn Abd al-Aziz Al Saoud, Salman bin Abd al-Aziz Al Saud, Muqrin bin Abd al-Aziz Al Saud, Khalid al-Faysal, Nawwaf bin Abd Al-Aziz Al Saud, Muhammed bin Nayef bin Abd al-Zizu Al Saud. D'Iran: Alt Akbar Hashemi Rafsandschani, Mohammed Momen, Gholam-Hossein Mohseni-Ejei, Heydar Moslehi, Mahmoud Alavi, Valiollah Seif, Katar: Hamad bin Khalifa Al Thani, Tamim bin Hamad Al-Thani. D'Israël: Ariel Sharon, David Klein, Stanley Fischer et Moshe Ya'alon. De l'Union européenne / Europe : Jan Peter Balkenende, Klaus Kleinfeld, José Maria Aznar, Aleksander Kwasniewski, Nicolas Sarkozy, Marcello Pera, Antonio Martino, Joe Kaeser. Autres membres au Moyen-Orient.
Hathor (déesse égyptienne) signifie Isis. Penta = étoile de David = cinq étoiles = cinq alphas = pentalpha.

13) Ur-Lodge Tour de Babel : Lodge Europe, Jean Claude Trichet.

14) Ur-Lodge Compass Star-Rose / Rose Stella Ventorum (États-Unis) : le nom fait référence au logo de l'OTAN. Membres du complexe militaro-industriel. Tamim bin Hamad al Thani, Henry Kissinger, Manuel Valls, Andreas Dombret, Karl Otto Pöhl, Joe Kaeser, Bill Gates et Manuel Valls.

15) Ur-Lodge Geburah (USA) : près de Hathor Pentalpha, compagnies pétrolières, complexe militaro-industriel. PNAC 911, Bush, Erdogan, Nicolas Sarkozy, Joe Kaeser, Heinrich Hiesinger, Oussama Ben Laden.

Et trois autres :

Ur-Lodge Lux ad orientem : médiatrice entre les deux factions de super loges. A promu les révolutions russes.

Ur-Lodge Maat : Bill Clinton, Barack Obama, Zbigniew Brzezinski, Ted Kennedy.

Ur-Lodge Janus : (combine les deux factions) Lyndon B. Johnson, Cyrus Vance et Neil Armstrong.


Yoga Esoteric précise :


"Ces 36 super loges mentionnées ci-dessus contrôlent les sociétés suivantes : groupe Bilderberg, club bohémien, société Fabian, société Pilgrims, table ronde, société Mont Pelerin, institut royal des affaires internationales, conseil des relations extérieures, institut Tavistock, commission trilétérale , Groupe des Trente, Bruegel, Gruppo Spinelli, vraisemblablement Skull & Bones.

Un homme appartenant aux Ur-Lodges était le conseiller de plusieurs présidents américains : Obama, Nixon, Carter, Reagan : Zbigniew Brzezinski. Il a dit :

"Il est infiniment plus facile de tuer un million de personnes que de les contrôler " [...]

Zbigniew Brzezinski est co-fondateur avec Henry "Bloody" Kissinger de la Super Lodge Three Eyes.

L'initié Henry Kissinger a dit : 

- "La dépopulation devrait être la plus haute priorité de la politique étrangère vis-à-vis du tiers monde, car l'économie américaine nécessitera des quantités importantes et croissantes de minerais provenant de l'étranger, en particulier de pays moins développés". [...]

- "La population mondiale doit être réduite de 50%".

- "Les personnes âgées sont des bouches inutiles".

Kennedy a parlé des Super Lodges. Il a utilisé le mot "conspiration"
(et probablement signé son arrêt de mort).

Extrait de l'article "36 Illuminati-Masonic Super/Ur-Lodges Rule the World" 




Maçons société à responsabilité illimitée 
par Gioele Magaldi

En Italie, un livre sur la franc-maçonnerie sorti en novembre 2014 est aux premières places des meilleures ventes (malgré l’indifférence des médias traditionnels NdT): « Maçons société à responsabilité illimitée », écrit par Gioele Magaldi, historien, écrivain et franc-maçon progressiste, fondateur de Grande Oriente Democratico. 

On y découvre un niveau supérieur de l’élite maçonnique internationale, les Ur-Lodges ou Ur-Loges, loges transnationales secrètes qui vantent l’affiliation d’hommes et de femmes aux plus hauts niveaux de la politique, de la finance et de l’industrie mondiale qui s’y côtoient et œuvrent indépendamment de leurs nationalités. 

Dans ces 656 pages on comprend que ce qui arrive d’important et de décisif dans le domaine du pouvoir est à reconduire à ces cénacles, ces 36 Ur-Lodges qui se départagent entre progressistes et conservatrices. D’elles dépendent les associations para-maçonniques comme la Tri-Lateral Commission ou le groupe Bilderberg. 

Les loges nationales occupent par rapport à elles un rôle marginal. Quelques noms de Ur-loges chez les conservateurs : Edmund Burke, Compass Star-Rose, Leviathan, Three Eyes, White Eagle et la plus récente Hathor Pentalpha, tandis que la loge Thomas Paine est la plus ancienne Ur-loge progressiste où Magaldi lui-même a reçu l’initiation. 

Ce livre est le fruit de 4 années de travail et d’analyse de documents, archives et planches de ces Ur-loges et les preuves sont déposées auprès de cabinets d’avocats à Londres, Paris et New-York. L’auteur les rendra publiques en cas de contestations (ou dans un ouvrage ultérieur, NdT). Tous les pouvoirs du monde moderne et contemporain seraient contenus dans ses Ur-loges, inclus les dirigeants de l’URSS puis de la Russie, en commençant par Lenin fondateur d’une de ces Ur-Loges, ainsi que des personnages d’envergure mondiale, depuis le pape Jean XXIII et Martin Luther King jusqu’à Bin Laden et les chefs de l’Isis. Les fascismes et le nazisme, les colonels en Grèce et la technocratie de l’UE, (jusqu’à l’élection de François Hollande, d’abord épaulé par les loges progressistes puis ayant rallié le champ des conservateurs p.563-577, NdT) , tout serait le fruit d’expérience de ces super-laboratoires maçonniques. 

En Italie, trois coups d’état ayant reçu l’aval de la loge Three Eyes, loge néoaristocrate et conservatrice, (fondée par Kissinger, Rockefeller et Agnelli entre autres qui aurait piloté la loge P2 de Licio Gelli, NdT), auraient été déjoués par Arthur Schlesinger, de la loge progressiste Thomas Paine. (…) 

Le dernier chapitre du livre contient le dialogue entre Frater Jahoel, à savoir Gioele Magaldi, et quatre « Ur-maçons » cosmopolites, un franco-allemand, un anglo-américain, un arabe et un asiatique. L’un d’entre eux, maçon néo-aristocrate, parle du pacte unitaire sur la globalisation : « Pour faire avaler de telles réformes idiotes et antipopulaires pour les citoyens, il faut leur faire peur, comme avec les enfants ». 

La liste des membres italiens cités est longue et elle comprend Mario Draghi, affilié à cinq super-loges dont la loge Three Eyes avec Giorgio Napolitano, président de la république italienne. (Parmi les français membres de Ur-loges, sont cités Christine Lagarde – Pan Europa et Three Eyes -, Bernard Arnault – Three Eyes et Edmund Burke -, Nicolas Sarkozy – Pan Europa et Hathor Penthalpha, Manuel Valls – Edmund Burke et Compass Star Rose, et beaucoup d’autres. Obama est cité comme membre de la Ur-loge Maat, fondée par Brzezinski. Enfin, la loge Hathor Pentalpha, fondée par la famille Bush, aurait parmi ses membres Abu Bakr Al Baghdadi- Isis. NdT). 

Traduction de l’article de G. Barbacetto et F. D’Esposito, Il Fatto Quotidiano, 19 novembre 2014 https://www.movimentoroosevelt.com/ne...

Merci à Alexandre Lebreton pour son remarquable travail.


jeudi, novembre 28, 2019

Jeté à la rue après la saisie de sa maison qui sera "offerte" à des migrants musulmans

"L'islam est le balai d'Israël..."
Rabbin David Touitou
(L'éradication des chrétiens)

(Durée 3:17)

Une histoire vraie qui soulève quelques questions sur le système social suisse : Comment se fait-il que, d'une part, les immigrés ne participent pas au même système et obtiennent quand même « tout » gratuitement ? Et que d'un autre côté, un Suisse qui a travaillé toute sa vie et cotisé aux assurances sociales, se retrouve au chômage à 61 ans et s'appauvrit ? Jugez par vous-mêmes : Système social à réformer ou ironie du sort ?

Opinion sans fard. Aujourd'hui avec le journaliste suisse Charly Pichler. Pichler est connu pour ses chroniques dans 28 hebdomadaires suisses. 

Franz W. emménage dans une maison de retraite. « Et alors ? », pourrait-on demander. Cependant son histoire est surprenante.

Charly Pichler l'a décrite dans un article paru dans le "Schweizerzeit" du 31 mai 2019 :

« Franz W., un célibataire Suisse de 61 ans, a été licencié après 29 ans de travail dans une entreprise. En raison de son âge, il ne correspond plus à l'image d’une entreprise jeune. Il est choqué, mais a le courage de chercher un nouvel emploi.

Mauvais calcul ! Quatre ans et des centaines de demandes rejetées plus tard il se retrouve, moralement abattu, aux services sociaux. Ses économies sont épuisées et les hypothèques pour la maison héritée, à la périphérie du village, sont hors de prix. La banque la met aux enchères. La municipalité l’acquiert et y accueille une grande famille de demandeurs d'asile irakiens. (...) Franz W. a alors dégringolé au niveau de « bénéficiaire de l'aide sociale ». Travailler toute sa vie – et maintenant ça ! Tant qu'il a encore des biens propres, ils lui sont retirés. C’est injuste ? Non, c’est la loi !

Il s'ensuit une phase d'humiliation personnelle : visites officielles, formulaires, entretiens fatigants. Chercher des coupables serait vain. C'est le système sans merci qui est en cause, il a besoin d'être réformé. L'entreprise avait le droit de le licencier, la banque a exigé son argent et la municipalité a hébergé les demandeurs d'asile, et même le regroupement familial des Irakiens est légal. La maison de Franz W. abrite aujourd'hui des personnes qui ne versent jamais un franc dans le système social suisse et qui ne paient pas de loyer. C’est logique : avec quoi le paieraient-ils ? […]


Franz W. a été envoyé dans une maison de retraire, et comme sa retraite ne couvre pas les frais, papa-État paie le reste ! Et c’est bien plus cher que si on l’avait laissé dans sa vieille maison. »

Cette histoire soulève quelques questions sur le système social suisse. Comment se fait-il que, d'une part, les immigrés ne participent pas au même système, c’est-à-dire qu'ils ne contribuent pas à la protection sociale de la population et qu’ils obtiennent toujours « tout » gratuitement ? Et que d'autre part, quelqu’un qui a travaillé toute sa vie et payé ses cotisations aux caisses de protection sociale, doit finalement dépenser ses biens et sa fortune pour subvenir à ses besoins, et ensuite coûter encore plus cher à l’État (c’est-à-dire à la collectivité), que s’il avait été aidé pour payer ses intérêts bancaires. Jugez par vous-mêmes : Système social à réformer ou ironie du sort ? 

de mfg.


Sources / Liens :
Magazin ‚Schweizerzeit‘ vom 31.05.2019, www.schweizerzeit.ch

Le plan dirigé contre l’Esprit

La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans cœu...