lundi, octobre 18, 2021

MILAREPA



Un Grand Sage du Tibet
(1052-1135)

Par Prajñâ



Il pourrait paraître décalé de parler de ce Sage Tibétain dans ce contexte politico-pseudo-sanitaire actuel totalement manipulé par des psychopathes qui tourmentent notre planète depuis fin 2019 et qui veulent détruire toute spiritualité. Nous leur adressons notre définition du COVID-19 : “ Summum du mensonge et de la corruption”.


Que vient donc faire le texte qui suit dans un tel contexte à ce point jamais connu de l’humanité ?


Le Bouddha historique meurt en 486 avant J.–C. Après son éveil en 531, à ses 35 ans, il est confronté à une situation politique difficile au Népal de son époque. Son clan des Shâkyas est un de 14 clans républicains entourés par 4 dynasties Royales. Le Roi du Koshala, Virûdhaka, un furieux personnage déclare la guerre au clan du Bouddha pour des raisons futiles et extermine la quasi-totalité de ses habitants, information peu connue. Pourquoi ? Le mensonge et la corruption existaient également, bien entendu, du temps du Bouddha et toutes les instructions du Bouddha sont pour en sortir. La grande différence avec notre 21ième siècle est qu’à l’époque du Bouddha des enseignements philosophiques et métaphysiques d’un niveau sans égal existaient et imprégnaient la vie quotidienne de toute l’Inde ancienne donc par l’advaïta, le non-duel, tandis que ce jour l’Occident décadent en est totalement dépourvu. Cet Occident retrouvera-t-il les enseignements universels ? Nous l’espérons.


Le Grand Sage Saraha au début de notre ère sera un des héritiers d’enseignements directs transmis par des Rishis Indiens. Son principal élève sera le grand dialecticien Indien Nâgârjuna. Le Bouddha est mort, nous l’avons dit, 700 ans auparavant, en 486. Le Dharma du Bouddha n’arrive au Tibet qu’au 8ième siècle, soit environ 1200 ans après la mort du Bouddha. Après une période d’obscurantismes et de persécutions au 9ième siècle, le Dharma réapparaît au Tibet au 10ième siècle. Nous trouvons ce qu’il est convenu d’appeler une “lignée” de Sages … L’Indien Tilopa au milieu du 10ième siècle transmet ses enseignements au philosophe bouddhiste Indien Naropa, puis Naropa à Marpa en fin du 10ième siècle. Milarepa les reçoit de Marpa. Et Milarepa aura pour élève Dvagpo-Lharje. Nous ne parlerons pas des Dalaï-Lamas entre la fin du 16ième siècle et ce jour. Voici un extrait du texte Tibétain : “L’Océan des délices du Sage (Tib. : Lodan-gawai-roltso)” : “Il est des canailles même dans les ordres religieux. Des plantes vénéneuses croissent même sur les collines aux herbes médicinales”. (Versets. 112-113).


Revenons à Milarepa. Au Tibet, la légende de Milarepa est bien connue de beaucoup de Tibétains. Son existence romancée par une biographie fournie est nourrie de mythologie, de magie noire, de magie blanche, de croyances et de superstitions. Les Tibétains aiment ce genre de prose philosophique accompagnée de folklore et de poésie spécifique à leur culture. Cette époque médiévale a quelques traits de ressemblance avec le moyen-âge occidental. La façon dont Marpa instruit Milarepa est rude, choquante, sans concessions, souvent brutale par sa dureté. Mais, Milarepa persiste dans sa recherche austère comme les hauts plateaux du Tibet de l’Himâlaya et ses neiges immaculées. Il surmonte toutes les épreuves qu’il rencontre auprès de Marpa et arrive ainsi de son vivant à la Libération. Son histoire épique servira de moyen habile pour instruire les Tibétains.


Une question : Ne vivons-nous pas des épreuves particulières avec ce faux COVID ? Si oui, la différence fondamentale est qu’il n’y a plus de Marpa … mais des malades mentaux …


Il nous semblait que ce texte écrit par Milarepa méritait d’être connu. Le voici :


Le chant de Jetsûn Milarepa


Effrayé par les peurs, j’ai construit un château
La Vacuité de l’Absolu fut mon château
Et, de sa destruction, maintenant, je n’ai plus peur


Effrayé de pauvreté, j’ai cherché quelque richesse
Les sept glorieux et inépuisables joyaux furent cette richesse
Et, de la pauvreté, maintenant je n’ai plus peur


Effrayé par la faim, je cherchai quelque nourriture
Absorption dans l’Absolu, ce fut ma nourriture
Et, de la faim, maintenant je n’ai plus peur


Effrayé par la soif, je cherchai une boisson
Le nectar de la Vigilance, ce fut ma boisson
Et, de la soif, maintenant je n’ai plus peur


Effrayé par la mélancolie, je cherchai un ami
La Vacuité béatifique est mon amie durable
Et, de la mélancolie, maintenant je n’ai plus peur


Aussi, moi, un Yogin, comblé par toute richesse désirable
Je suis heureux où que je reste


mGur – hBum




Note : Concernant cette époque de Milarepa, voici trois ouvrages traduits en langue française, édités à la célèbre et très ancienne maison d’édition : “Librairie d’Amérique et d’Orient, Jean Maisonneuve, place de la Sorbonne, Paris.”


1. MILAREPA ou Jetsun-Kahbum. Vie de Jetsün Milarepa. Traduit du Tibétain par le Lama Kazi Dawa-Samdup. Traduction française de Roland Ryser.


2. Livre des morts tibétains. Bardo Thödol. Traduction française de Marguerite de la Fuente.


3. Le Yoga Tibétain et les Doctrines secrètes. Traduction française de Marguerite la Fuente.




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