lundi, juin 17, 2024

Ce que Libé ne vous dira pas sur l’affaire du 97, rue du Bac


Libération a sorti le jeudi 13 juin 2024 le premier volet d’une enquête glaçante sur un réseau pédocriminel agissant en plein Paris.

"Dans son enquête, Libération évoque les pratiques sadiques d’hommes masqués vêtus de capes ou de grands manteaux. "Plusieurs enfants étaient rassemblés, et devaient endurer des pénétrations réalisées tour à tour avec des objets métalliques", écrivent les journalistes à l’origine de la révélation. En grandissant, les enfants auraient subi des viols par ces hommes."


 Ce que Libé ne vous dira pas sur l’affaire du 97, rue du Bac


Francesca Gee


L’enquête sur les cinq hommes accusés de viols et tortures en réunion sur de tout petits enfants au 97, rue du Bac, est fascinante à plusieurs titres : elle part dans les directions les plus inattendues.

Il est question de vices privés mais surtout de machinations politiques dès la fin de la 2e guerre mondiale, qui ont façonné en coulisses la France d’aujourd’hui.

Il est question (désolée @CheckNews) de la Commission Trilatérale et du Club Bilderberg, de réseaux de pouvoir encore bien en place, de sodomie, d’adoptions illégales et de GPA, d’art et de littérature, de l’Antiquité et de la Renaissance mais il est question, surtout, d’ésotérisme et de religion.

Et ce volet là, je doute fort que Libé l’aborde. Dans le premier volet de son enquête est évoquée « une communauté de pensée, fondée sur de pseudo-références gréco-romaines, et prônant l’émancipation sexuelle des enfants par l’adulte».

En fait il s’agit d’une secte en bonne et due forme, en plein Saint-Germain-des-Prés, mais comment Libé pourrait-il évoquer les liens profonds entre la politique et l’ésotérisme le plus malsain ?

L’une des choses que le journal de Dov Alfon ne vous dira jamais, ayant décidé une fois pour toutes que je dois rester invisible, c’est que du 15 décembre 2022 à la mi-septembre 2023 j’ai enquêté main dans la main avec Inès Chatin, qui était l’un de ces enfants et qui a porté l’affaire devant la justice. On reviendra peut-être plus tard sur le comment et le pourquoi.

J’y ai consacré beaucoup de temps et d’efforts. Parce que j’étais touchée par l’histoire d’Inès, mais aussi parce que le dossier m’a passionnée. Ayant moi-même eu mon existence dévastée par Matzneff et sa « bande », j’avais enfin l’impression qu'une réponse était à ma portée.

Tout cela, j'ai l'intention de le détailler peu à peu, car le dossier est très compliqué, ici même puis dans un livre en préparation mais dont j'ai trouvé depuis longtemps le titre : "Janus et Saturne".

En attendant, je vous propose quelques images, sur ce post et à sa suite, dans le désordre, en guise d'introduction.




Dans "L’arme la plus meurtrière - Affaire Matzneff : le silence imposé", Francesca Gee dresse le portrait implacable d’un prédateur et du système qui l’a protégé.

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Qui sont ces "hommes de la rue du Bac" ?

Leur nom vient du lieu où ces pratiques auraient été perpétrées, au numéro 97 de la rue du Bac, en plein cœur du 7e arrondissement parisien. Autour de Jean-François Lemaire, le père adoptif d’Inès Chatin, plusieurs hommes du monde de la culture, de la presse et de la justice. L’enquête nomme le fondateur et directeur historique du Point, Claude Imbert, l’écrivain et membre de l’Académie française Jean-François Revel (le père du moine bouddhiste et interprète du Dalaï-lama Matthieu Ricard), l’avocat François Gibault et l’écrivain Gabriel Matzneff, visé par une enquête pour viols suite à la publication du livre "Le Consentement", de Vanessa Springora. Décrits comme "très proches", ces hommes semblaient partager une "communauté de pensée" selon les termes de la plaignante, qui évoque une croyance héritée des Grecs et des Romains prônant l’émancipation sexuelle des enfants par les adultes. (Extrait de l'article "Réseau pédocriminel, personnalités de la presse et de la littérature, société secrète,… ce que l’on sait sur "les hommes de la rue du Bac" à Paris" La Dépêche)

L’Académicien Jean-François Revel (1924-2006) et son fils le moine bouddhiste Matthieu Ricard. Ils ont écrit "Le moine et le philosophe - Un père et son fils débattent du sens de la vie".

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