dimanche, avril 28, 2019

Jésus-Christ ou les robots



Véronique Lévy (sœur de BHL) a écrit "un traité de révolution mystique, un ouvrage d'adoration et de combat".



"Carnet de l'âme et chronique de l'actualité, voici le journal de bord, puissant et impétueux, prophétique surtout, qu'a tenu Véronique Lévy de l'été 2016 à l'automne 2018. La ferveur de la prière y illumine les drames et les conflits ravageant le monde. La convocation de l'Évangile et des saints y dévoile les affres du nihilisme contemporain. Le visage du Christ y recouvre l'abîme d'une humanité livrée aux maîtres de la robotique, aux sorciers de la génétique et aux idolâtres de la nouvelle Babel.

Mais ce décryptage sans tabou et sans concession, où l'aphorisme alterne avec le commentaire, est aussi une épreuve incarnée de la compassion. Paradoxe de la foi vivante, c'est en toute liberté que Véronique Lévy entre en dialogue avec les Femen, les rappeurs ou les djihadistes, en interrogeant la signification ultime de leurs provocations ou de leurs dérives.

Sommes-nous condamnés au narcissisme d'une autodéification qui tuera l'amour ? Le Dieu qui s'est fait chair n'a-t-il pas visité les enfers ? L'éclipse que nous traversons est-elle définitive ? Révélant les signes cachés de la transcendance, réveillant l'espérance d'une authentique délivrance, Véronique Lévy s'inscrit ici dans la tradition de la littérature catholique portée par un Bloy, un Claudel, un Bernanos, un Mauriac." 


BHL est foudroyé par la nouvelle de la conversion de sa sœur





La sœur de Bernard-Henri Lévy abandonne le judaïsme et dévoile le vrai visage de son frère

Véronique Lévy, sœur du philosophe va-t-en-guerre, révèle la face cachée de son frère Bernard-Henri dans une interview au magazine people Paris Match, paru en avril 2015.

L’entretien, bien qu’il soit axé sur la vie spirituelle de Véronique Lévy, n’en dévoile pas moins des facettes jusque-là inconnues du porte-voix de l’Internationale sioniste en France. «Mes frères (Bernard-Henri et Philippe, ndlr) parlaient trop souvent de la Shoah et cela m’agaçait», affirme Véronique Lévy qui s’est convertie au christianisme.

Elle rappelle les propos que son père lui tenait lorsqu’elle était petite : «Tu fais partie d’une des familles juives les plus anciennes», lui disait-il, fier de sa descendante hébraïque. Une fierté que Bernard-Henri Lévy a également héritée de son arrière-grand-père, qui fut rabbin, contrairement à son père «très laïque», raconte Véronique Lévy. Bernard-Henri Lévy a donc grandi avec le traumatisme de l’holocauste, puisque, affirme sa sœur, il en faisait un sujet de débat quotidien avec son frère et le reste des membres de sa famille.

Derrière la fausse ouverture d’esprit de Bernard-Henri Lévy se cache un intégrisme savamment voilé derrière une fausse ouverture d’esprit qui, si elle n’était pas ainsi exhibée dans le cénacle et sur les plateaux de télévision qu’il affectionne, le dépourvoirait de sa qualité de philosophe. Sa sœur raconte comment il a réagi quand il apprit qu’elle avait décidé d’abandonner le judaïsme et de changer de religion. Incapable de l’en empêcher par la force, il se contenta de lui faire accroire que son geste relevait d’une lubie et qu’elle allait très vite revenir à sa religion d’origine. Blasphème !

Pour Bernard-Henri Lévy, qui appelle les musulmans à «suivre l’exemple d’Israël», il est inconcevable que sa propre sœur le démente et que son âme ait trouvé son repos à l’église. «Quand j’ai annoncé à Bernard-Henri (Lévy) que j’allais devenir catholique, il a cru que j’étais folle», narre sa sœur, qui ajoute que son frère avait pris cela pour une «toquade» qui lui «passera», affirmant, plein de certitude, qu’elle allait « revenir au judaïsme». C’est que Bernard-Henri Lévy est convaincu que lui et sa sœur font partie du peuple élu et que c’est plutôt aux adeptes des autres religions d’embrasser la leur. «Adolescente, je l’aimais, mais je m’opposais à lui», raconte encore la sœur de Bernard-Henri Lévy, de vingt ans sa cadette. «J’aurais préféré qu’il montre davantage sa fragilité, car je sais qu’il est hypersensible. Je le préfère dans l’intimité qu’à travers son personnage public», assure Véronique Lévy qui révèle par ailleurs, le côté «intégriste» du «libérateur» de la Libye : «Bernard-Henri Lévy m’a surprise aux côtés de mon frère Philippe à l’hôpital en train de lire l’Evangile. Il m’a dit : «Mais tu deviens folle ! (…) Prie, mais en silence !»

Comment le zélateur du sionisme et l’avocat d’Israël pourrait-il, sinon, poursuivre son prosélytisme si sa propre sœur était aperçue priant Jésus au chevet de son frère mourant ? Addition de fanatisme et de machiavélisme dans l’esprit du théoricien de la stratégie de destruction des pays du Maghreb et du Moyen-Orient par leurs propres peuples, sans que l’Occident, allié d’Israël, ait à débourser le moindre centime ou à sacrifier ne serait-ce qu’un soldat.

Karim Bouali


jeudi, avril 25, 2019

L'incendie de Notre-Dame, un châtiment talmudique ?




Selon le rabbin Shlomo Aviner, le feu à Notre-Dame (le 15 Avril 2019) est une punition, 777 ans après l'autodafé de l'an 1242 qui se déroula dans la cour de la cathédrale de Notre-Dame où 12 000 manuscrits du Talmud furent brûlés.

« Le premier important autodafé de textes du Talmud s’est déroulé à Paris, sur la place de la cathédrale Notre-Dame », a expliqué le rabbin Shlomo Aviner. « Il a résulté de la disputation de Paris, au cours duquel des sages juifs avaient été contraints de débattre avec des sages chrétiens, et ces Talmud en flammes en avaient été la conséquence. Des volumes du Talmud avaient été transportés dans 20 charrettes et brûlés : 1 200 volumes du Talmud. Et cet incendie est donc la démonstration qu’il y a une justice et qu’il y a un juge », a-t-il précisé.

Dans The Times of Israël, Aviner a dit : "Le christianisme est notre ennemi numéro un à travers l’histoire. On a tenté de nous convertir que ce soit par la parole ou par la force, nous avons été les victimes de l’Inquisition menée contre nous, on a brûlé des Talmud, il y a eu des expulsions, des pogroms. L’antisémitisme occidental est né de la haine des ‘assassins de Dieu’. Tout cela a aussi eu un rôle dans la Shoah".




Une vengeance de 777 ans et la soumission de tous les goyim (non-juifs) aux 7 lois noachiques. 

"(...) sept lois noachiques constituent des impératifs moraux pour l’ensemble de l’humanité", d'après le N° 777 de Regards, édité par le Centre Communautaire laïc Juif :

mardi, avril 23, 2019

Les juifs n'ont jamais été chassés de Palestine il y a 2000 ans

"Les Palestiniens sont les descendants des anciens Hébreux..."


La mort du Khazar rouge, condensé de Shlomo Sand



"En écrivant un polar, l'historien Shlomo Sand, professeur à l'université de Tel Aviv, fait œuvre de vulgarisation. En passant à la fiction (sans notes en bas de page !), Sand résume ses recherches et analyses qu'il avait brillamment développées dans Comment le peuple juif fut inventé. Le polar a toujours été prisé par les auteurs gauchistes. Sand réussit admirablement en mêlant Histoire et intrigue criminelle. Ainsi, si vous désirez apprendre où en sont les découvertes époustouflantes sur l'histoire des Juifs le roman La mort du Khazar rouge en est une approche palpitante. Il s'appuie d'une part sur les écrits d'Ernest Renan, Marc Bloch, Arthur Koestler et le travail d'historien de Sand lui-même pour étayer sa thèse selon laquelle la diaspora juive serait le fruit de conversions successives, et que les Juifs n'ont jamais été chassés de Palestine il y a 2000 ans. Les Ashkénazes seraient en partie descendants de Khazars convertis. Le livre révèle également quantité de faits avérés souvent ignorés du grand public, que ce soit les lois israéliennes, l'assassinat de personnalités sur le territoire français, etc. Le thriller met en scène à la fois les agissements du Shabak, le service de sécurité intérieure israélien, et les mœurs des universitaires qui ne sont pas différents quel que soit le pays ! La fiction, donc nourrie par un travail à la fois historique et sociologique, a le mérite de nous tenir en haleine tout au long des 384 pages de ce polar fondamentalement politique."

Shlomo Sand


Qui a tué l'éminent professeur d'histoire Yitzhak Litvak, de l'université de Tel Aviv ? C'est la question à laquelle tente de répondre le commissaire Émile Morkus, un des rares hauts gradés arabes de la police israélienne. Mais quelle piste suivre ? Célibataire sans enfant, Litvak semblait vivre seul, surtout préoccupé de l'avancée de ses travaux. Celle d'une mauvaise rencontre ? D'un étudiant voulant se venger d'un échec quelconque ? Ou celle d'un règlement de comptes entre ces universitaires qui, comme dans toutes les facultés du monde, se détestent cordialement ?

L'affaire prend une autre tournure quand le frère jumeau de Litvak est à son tour assassiné, et que certains services israéliens travaillent ostensiblement à étouffer l'affaire.

Shlomo Sand, lui-même professeur (émérite) d'histoire à l'université de Tel Aviv, nous régale dans ce premier roman policier à mettre en scène les débats qui déchirent la culture politique israélienne, la paranoïa et l'incapacité des services de sécurité et, surtout, la force aveugle d'un récit biblique sur les origines de l'État hébreu auquel il est dangereux de toucher.

Shlomo Sand est déjà l'auteur de nombreux travaux historiques, parmi lesquels Comment le peuple juif fut inventé (Fayard, 2008), qui a suscité des nombreuses controverses, où il questionne durement la construction mémorielle de l'État d'Israël.


lundi, avril 22, 2019

Répression


Répression, l'Etat contre les contestations politiques



La journaliste Aude Lancelin interview Vanessa Codaccioni, maître de conférence à l’université Paris 8, et chercheuse sur la question des justices d’exception, des crimes politiques et terroristes. Elle lui pose la question concernant la stratégie du pouvoir qui vise à invisibilité le caractère politique de la répression menée contre ses opposants et revient également sur l'actualité de ces dernières semaines et la criminalisation du mouvement des gilets jaunes.


Livre :

Répression 

Vanessa Codaccioni

Il ne se passe pas un seul jour sans que des militants ne soient confrontés à la répression. Violences policières, arrestations, gardes-à-vue et procès rythment aujourd'hui la vie politique et judiciaire. Aucune forme d'indignation politique n'y échappe : des gilets jaunes aux zadistes en passant par les écologistes, les militants solidaires, les féministes, les lycéens ou celles et ceux qui participent à des manifestations de rue, toutes et tous peuvent être confrontés à la police ou à la justice. Pour les acteurs de la répression, ce sont des " casseurs ", des " délinquants " ou des " terroristes " qui sont visés. Il s'agit d'un déni stratégique dont l'objectif est d'invisibiliser le caractère politique de cette violence d'Etat et de nier que ce sont pour leurs idées ou leurs actions que des militantes ou militants sont arrêtés, inculpés ou jugés. En analysant les mécanismes contemporains de la répression, Vanessa Codaccioni dénonce la criminalisation de la contestation politique. Etudiant finement ses principaux dispositifs, elle éclaire l'une de ses logiques majeures : la dépolitisation de l'activisme par son assimilation au terrorisme ou à la criminalité de droit commun.


Sionisme et contrôle totalitaire européen


H. Raivelot




A grande échelle, le contrôle totalitaire européen ne se cache plus. Après avoir dépossédé les nations de tout pouvoir, il a été mis en place le 16 février 2012, le parlement juif européen dans les locaux de Strasbourg ! Sans une ligne dans la presse nationale ou aux JT... La mainmise totalitaire sur un processus aussi fondamental que la création d’argent papier, au sein d’une nation, est, depuis 1973 en France, entre les mains d’instituts privés strictement communautaires où le concept de démocratie est une plaisanterie : l’Europe est enchaînée depuis plus longtemps qu’on ne le croit, et les Etats-Unis encore depuis plus longtemps. Les divertissements, la culture actuelle, la production littéraire sont dorénavant systématiquement empreintes d’un plan plus large d’hégémonie de la communauté régnante. Même si quelques personnes commencent à identifier cette idéologie au sommet, personne ou presque ne veut croire qu’il s’agit là de la partie émergée de l’iceberg sioniste, que cette domination ne pourrait se faire sans une base solide d’exécutants anonymes, et surtout, à votre contact. (...)



La Constitution européenne prévoit explicitement la possibilité de vous mettre à mort sommairement :



Conjointement, le parlement Juif européen (120 membres de 47 (!) pays) s’est déjà installé dans les locaux du déjà ultra sioniste parlement de Strasbourg. Conjointement, des annexes purement orwelliens, passés sous silence, se trouvent à l’intérieur même de la Constitution européenne dit « traité de Lisbonne ». JE RAPPELLE QUE NOUS VIVONS SOUS LE RÉGIME DE CETTE CONSTITUTION EUROPÉENNE QUE NOS DÉPUTÉS ONT RATIFIÉ POUR NOUS MALGRÉ NOTRE REJET PAR REFERENDUM !

Ces annexes de la constitution permettent tout simplement de ne pas appliquer la charte des droits fondamentaux (la partie II de la constitution) dans des cas dont la définition est délibérément floue et extensible. En particulier, dans les annexes à la charte des droits fondamentaux article IV-A-12 (tout à la fin de la constitution, là où personne n’ira trop chercher…), il est écrit noir sur blanc, dans « notre » constitution : « La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article 47 dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale. b) pour effectuer une arrestation régulière c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.

Autrement dit il est désormais « légal » d’exécuter la population européenne, conformément à la loi bien sûr, au cours d’une émeute ou d’une insurrection. » Qu’on se le dise…




mercredi, avril 17, 2019

La destruction de Notre-Dame de Paris serait un attentat

Le fou de Bélial


L'incendie de Notre-Dame de Paris est l'œuvre de la contre-initiation qui contrôle le pouvoir, selon des médium et des spiritualistes.

"L'objectif de l'attentat est de créer une émotion populaire pour détourner l'attention des Gilets jaunes... Il (Macron) veut tout raser, tout détruire, toucher à la spiritualité et au sacré", affirme une initiée. 

"(...) on évoque déjà la reconstruction, écrit Bill Pinpin.

Et c'est là qu'il faut se méfier : quand on sait qui dirige vraiment la France, la république maçonnique, il faut être prudent sur comment va être menée la reconstruction et surtout ce qu'ils vont mettre à la place.

Vont-ils ériger une nouvelle toiture aux symboles maçonniques et universalistes ou bien vont-ils respecter les symboles chrétiens d'origine ?

Quand on sait que Arnault et Pinault ont annoncé faire un don de 300 millions d'euros juste au lendemain de l'incendie pour la rénovation, il y a de quoi se poser des questions et rester prudent.

C'est un point à surveiller de très près car ils seraient bien capable d'effacer ces 900 ans de vraie France en plein cœur de Paris pour mettre un symbole maçonnique, mondialiste à la place."



L'architecte de Notre-Dame ne croit pas à la thèse de l'accident.



mardi, avril 16, 2019

Notre-Dame de Paris, la destruction d'une cathédrale philosophale



La cathédrale est le refuge hospitalier de toutes infortunes. Les malades qui venaient, à Notre-Dame de Paris, implorer Dieu pour le soulagement de leurs souffrances, y demeuraient jusqu’à leur guérison complète. On leur affectait une chapelle, située vers la seconde porte, et qui était éclairée de six lampes. Ils y passaient les nuits. Les médecins y donnaient leurs consultations, à l’entrée même de la basilique, autour du bénitier.

C’est encore là que la Faculté de médecine, quittant, au XIIIe siècle l’Université pour vivre indépendante, vint donner ses assises et se fixa jusqu’en 1454, époque de sa dernière réunion, provoquée par Jacques Desparts.

C’est l’asile inviolable des gens poursuivis et le sépulcre des défunts illustres. C’est la cité dans la cité, le noyau intellectuel et moral de l’agglomération, le cœur de l’activité publique, l’apothéose de la pensée, du savoir et de l’art.

Par l’abondante floraison de son ornementation, par la variété des sujets et des scènes qui la parent, la cathédrale apparaît comme une encyclopédie très complète et très variée, tantôt naïve, tantôt noble, toujours vivante, de toutes les connaissances médiévales. Ces sphinx de pierre sont ainsi des éducateurs, des initiateurs au premier chef.

Ce peuple de chimères hérissées, de grotesques, de marmousets, de mascarons, de gargouilles menaçantes, — dragons, stryges et tarasques, — est le gardien séculaire du patrimoine ancestral. L’art et la science, jadis concentrés dans les grands monastères, s’échappent de l’officine, accourent à l’édifice, s’accrochent aux clochers, aux arcs-boutants, se suspendent aux voussures, peuplent les niches, transforment les vitres en gemmes précieuses, l’airain en vibrations sonores et s’épanouissent sur les portails dans une joyeuse envolée de liberté et d’expression. Rien de plus laïque que l’exotérisme de cet enseignement ! rien de plus humain que cette profusion d’images originales, vivantes, libres, mouvementées, pittoresques, parfois désordonnées, toujours intéressantes ; rien de plus émouvant que ces multiples témoignages de l’existence quotidienne, du goût, de l’idéal, des instincts de nos pères ; rien de plus captivant, surtout, que le symbolisme des vieux alchimistes, habilement traduit par les modestes statuaires médiévaux. A cet égard, Notre- Dame de Paris, église philosophale, est sans contredit l’un des plus parfaits spécimens, et, comme l’a dit Victor Hugo, « l’abrégé le plus satisfaisant de la science hermétique, dont l’église de Saint-Jacques-la Boucherie était un hiéroglyphe si complet ».


Les alchimistes du XIVe siècle s’y rencontrent, hebdomadairement, au jour de Saturne, soit au grand porche, soit au portail Saint-Marcel, ou encore à la petite Porte-Rouge, toute décorée de salamandres. Denys Zachaire nous apprend que l’usage s’y maintenait encore en l’an 1539, « les dimanches et jours de festes », et Noël du Fail dit que « le grand rendez-vous de tels académiques estoit à Nostre-Dame de Paris ».

Là, dans l’éblouissement des ogives peintes et dorées, des cordons de voussures, des tympans aux figures multicolores, chacun exposait le résultat de ses travaux, développait l’ordre de ses recherches. On y émettait des probabilités ; on y discutait les possibilités ; on y étudiait sur place l’allégorie du beau livre, et ce n’était pas la partie la moins animée de ces réunions que l’exégèse abstruse des mystérieux symboles.

samedi, avril 13, 2019

L'anti-tradition ripoublicaine et ses symboles



Quelques réflexions sur la pseudo-religion révolutionnaire et les grands symboles de la république maçonnique par Pierre-Yves Lenoble.

Joseph de Maistre :

"Il y a dans la révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu’on a vu, et peut-être de tout ce qu’on verra.

Qu’on se rappelle les grandes séances ! le discours de Robespierre contre le sacerdoce, l’apostasie solennelle des prêtres, la profanation des objets du culte, l’inauguration de la déesse Raison, et cette foule de scènes inouïes où les provinces tâchaient de surpasser Paris : tout cela sort du cercle ordinaire des crimes, et semble appartenir à un autre monde.

Et maintenant même que la révolution a beaucoup rétrogradé, les grands excès ont disparu, mais les principes subsistent. Les "législateur"s (pour me servir de leur terme) n’ont-ils pas prononcé ce mot isolé dans l’histoire : "La nation ne salarie aucun culte ?" Quelques hommes de l’époque où nous vivons m’ont paru, dans certains moments, s’élever jusqu’à la haine pour la Divinité ; mais cet affreux tour de force n’est pas nécessaire pour rendre inutiles les plus grands efforts constituants : l’oubli seul du grand Être (je ne dis pas le mépris) est un anathème irrévocable sur les ouvrages humains qui en sont flétris. Toutes les institutions imaginables reposent sur une idée religieuse, ou ne font que passer. Elles sont fortes et durables à mesure qu’elles sont "divinisées", s’il est permis de s’exprimer ainsi. Non seulement la raison humaine, ou ce qu’on appelle la "philosophie", sans savoir ce qu’on dit, ne peut suppléer à ces bases qu’on appelle superstitieuses, toujours sans savoir ce qu’on dit ; mais la philosophie est, au contraire, une puissance essentiellement désorganisatrice.

En un mot, l’homme ne peut représenter le Créateur qu’en se mettant en rapport avec lui. Insensés que nous sommes ! si nous voulons qu’un miroir réfléchisse l’image du soleil, le tournons-nous vers la terre ?

Ces réflexions s’adressent à tout le monde, au croyant comme au sceptique ; c’est un fait que j’avance et non une thèse. Qu’on rie de ces idées ou qu’on les vénère, n’importe : elles ne forment pas moins (vraies ou fausses) la base unique de toutes les institutions durables."


Bibliographie : 


- A. Cabanès et L. Nass, La névrose révolutionnaire, Albin Michel, 1924.

- C. Levalois, Symbolisme de la décapitation du roi, Trédaniel, 1992.

- M. Talmeyr, La Franc-maçonnerie et la révolution française, Perrin et Cie, 1904.

- A. Cochin, Les sociétés de pensée, Copernic, 1978.

- Mgr H. Delassus, La conjuration antichrétienne, Scivias, 1999.

- Revue Atlantis, No 356, Hiver 1989, La Révolution française au regard de la Tradition.


mercredi, avril 10, 2019

Des livres et des films par Hervé Ryssen



Des livres et des films par Hervé Ryssen, Gaulois réfractaire et bête noire du CRIF 


LIVRES :
Christophe Guilluy

«There is no society» : la société, ça n'existe pas. C'est en octobre 1987 que Margaret Thatcher prononce ces mots. Depuis, son message a été entendu par l'ensemble des classes dominantes occidentales. Il a pour conséquence la grande sécession du monde d'en haut qui, en abandonnant le bien commun, plonge les pays occidentaux dans le chaos de la société relative. La rupture du lien, y compris conflictuel, entre le haut et le bas, nous fait basculer dans l'a-société. Désormais, no more society. 

La crise de la représentation politique, l'atomisation des mouvements sociaux, la citadellisation des bourgeoisies, le marronnage des classes populaires et la communautarisation sont autant de signes de l'épuisement d'un modèle qui ne fait plus société. 

La vague populiste qui traverse le monde occidental n'est que la partie visible d'un soft power des classes populaires qui contraindra le monde d'en haut à rejoindre le mouvement réel de la société ou bien à disparaître.

Dario Fernandez-Morera

Universitaires, journalistes et hommes politiques, tous nous présentent "al-Andalus", l’Espagne sous domination musulmane, comme un paradis multiculturel où musulmans, chrétiens et juifs vivaient en harmonie. C e conte de fées est un mythe. Dans "Le mensonge d’al-Andalus", un ouvrage décapant, l’historien Darío Fernández-Morera révèle la réalité de l’"Espagne arabo-musulmane", à partir de sources volontairement ignorées et de récentes découvertes archéologiques. Ce prétendu paradis de la coexistence heureuse a commencé avec la conquête de l’Espagne par le califat islamique. Les armées de l’islam, composées de Berbères incultes, détruisirent un Royaume Visigoth qui avait conservé l’héritage de la culture classique après la chute de l’Empire romain d’occident, et dont le niveau de civilisation était largement supérieur.

Loin d’être un espace de tolérance, l’"Espagne musulmane" fut le lieu d’une régression culturelle dans tous les domaines de la vie. Chrétiens et juifs y furent marginalisés et opprimés par des autocrates religieux. Considérés comme subalternes dans une société hiérarchisée, ils furent réduits au rang de dhimmis, et eurent le choix que les gangsters donnent à leurs victimes : payer pour être protégés, ou disparaître.

Tandis que politiciens et idéologues continuent de célébrer l’"Espagne musulmane" pour son « multiculturalisme » et sa « diversité », Darío Fernández-Morera montre que cette construction politiquement utile est une falsification de l’histoire.

Mike Horn

Mike Horn, au travers de ses expéditions, malgré les péripéties, la solitude et les conditions extrêmes, a toujours poursuivi le même objectif : se sentir exister, libre, avec et pour les autres. Ses défis, il les vit comme des chemins de sagesse. Depuis plus de trente ans, il délivre des messages humanistes dans lesquels il montre toute la force de ses valeurs et de son mental. Selon lui, c’est en cultivant l’essentiel, en créant les conditions de sa propre liberté, mais aussi en s’extasiant sur ce que la nature nous révèle au quotidien, qu’on devient meilleur. 

Illustré de photographies inédites, cet ouvrage nous invite, aux côtés de Mike Horn, à repenser notre rapport à la nature, mais aussi à écouter davantage ce besoin de liberté qui est en chacun de nous et qui offre un espace infini à la vie.


Sonia et Alexandre Poussin

Sonia et Alexandre Poussin ont entrepris de remonter l'Afrique à pied, du cap de Bonne-Espérance au lac de Tibériade. Trois ans de marche le long de la vallée du Rift en Afrique de l'Est, pour refaire symboliquement le voyage du premier homme.

Dans ce volume qui retrace les sept mille kilomètres initiaux de leur périple, du Cap au Kilimandjaro, ils nous font partager un continent intime. Ils ont affronté le soleil implacable de la brousse, les attaques d'animaux sauvages, traversé des pays en crise. Seuls, sans sponsor ni logistique, partageant le dénuement de leurs hôtes, ils nous parlent à chaque page de la générosité et de l'enthousiasme des hommes qui peuplent cette terre. Jour après jour, Sonia et Alexandre sont devenus un peu plus africains.



Hervé Ryssen

Le peuple juif est porteur d'un projet pour l'humanité ; un projet grandiose qu'il poursuit depuis des siècles envers et contre tout : l'instauration sur terre d une paix universelle. La notion de paix est, en effet, au cœur du judaïsme, et ce n'est pas un hasard si ce mot (shalom, en hébreu), se retrouve fréquemment dans tous les discours des juifs du monde entier. Dans ce monde parfait qu'ils construisent, tous les conflits auront disparu de la surface de la terre, et en premier lieu, les conflits entre les nations. C'est la raison pour laquelle les juifs militent inlassablement pour la suppression des frontières et la dissolution des identités nationales. Les nations étant censées être génératrices de guerres et de désordres, il faut donc les affaiblir et, à terme, les supprimer en faveur d'un gouvernement mondial, seul à même de faire régner sur terre le bonheur et la prospérité. Qu'ils soient de gauche ou de droite, marxistes ou libéraux, croyants ou athées, sionistes ou parfaitement intégrés , les juifs sont ainsi les plus fervents partisans de la société multiculturelle, du métissage planétaire et de l'Empire global. Quand toutes les identités auront disparu, il ne restera plus alors que le peuple juif, qui sera reconnu par tous comme le peuple élu de Dieu.


jeudi, avril 04, 2019

"L’anarchisme" : une soif de liberté absolue


"L’anarchisme" : une soif de liberté absolue

par Magdaline Boutros


Rares sont les doctrines qui ont été aussi mal comprises dans l’opinion publique que l’anarchisme, énonce d’entrée de jeu George Woodcock dans son ouvrage L’anarchisme : Une histoire des idées et mouvements libertaires.

Synonyme de chaos pour certains, de destruction ou encore de nihilisme pour d’autres, l’anarchisme ne ressemble en rien à cette image de désordre social si fortement ancrée dans notre imaginaire collectif, nous explique l’historien canadien. L’anarchisme doit plutôt être vu comme cette « situation positive où la domination n’est plus nécessaire au maintien de l’ordre ».

Sorte d’idéal, qui place l’individu au centre de sa réflexion, l’anarchisme cherche à « apporter des transformations fondamentales à la structure de la société et, en particulier […], [à] remplacer l’État autoritaire par une forme de coopération non gouvernementale entre des individus libres », expose l’auteur dans cet essai qui vient tout juste d’être traduit en français par le Québécois Nicolas Calvé chez Lux éditeur.

Une coopération vue comme un retour à « une conception morale et naturelle de la société », dans laquellecelle-ci n’est pas abolie, mais plutôt rebâtie « grâce aux liens libres et naturels de la solidarité ».

Ainsi, pendant que « la démocratie repose sur la souveraineté du peuple, l’anarchisme défend la souveraineté de la personne », résume l’auteur.

Publié en 1962, puis réédité en 1985, sans jamais avoir été traduit en français jusqu’à ce jour, l’ouvrage de Woodcock retrace l’histoire de l’anarchisme classique des XIXe et XXe siècles, portée par ses personnages marquants et déclinée au gré de ses victoires et de ses échecs.

Au fil des 517 pages du livre, William Godwin, Pierre-Joseph Proudhon, Michel Bakounine, Pierre Kropotkine et Léon Tolstoï font germer cette idée de bâtir des sociétés sans État, nous raconte Woodcock. Bien qu’ils ne se soient pas tous définis comme des anarchistes, ces penseurs, mus par un rejet de l’autorité et partageant un désir de changement social profond, ont tous contribué à fonder les socles de la théorie libertaire.

Alors que Godwin imaginait une plus grande décentralisation administrative, Proudhon rêvait d’une banque du peuple, Bakounine prônait un soulèvement destructif, Kropotkine aspirait à créer des coopératives de consommateurs et de producteurs et Tolstoï détaillait dans ses romans un idéal de solidarité universelle.

« Ce que j’ai aimé en traduisant cet ouvrage, c’est que c’est vraiment un livre d’histoire et non un livre théorique », souligne Nicolas Calvé en entrevue. Un livre grâce auquel on peut « voir des personnages en chair et en os dans leurs interactions », poursuit-il.

Tous ces personnages poursuivent cette même quête de liberté, qui prend des contours protéiformes. Car en plus d’être une philosophie politique, l’anarchisme est un mouvement social qui s’est décliné au fil du temps en une succession de courants nés de la pensée de figures emblématiques, explique Francis Dupuis-Déri, professeur au Département de science politique de l’UQAM et également auteur de livres sur l’anarchisme. Des courants qui se rejoignent au confluent d’une même idée, mais dont l’un des principaux points d’achoppement est toujours demeuré l’utilisation ou non de la violence.

Toujours d’une grande pertinence aujourd’hui, l’ouvrage de Woodcock était à l’époque l’un des premiers livres d’introduction à l’anarchisme, dit M. Dupuis-Déri. « C’est un livre important pour cela, mais aussi parce qu’il a été écrit par un grand intellectuel, un vrai écrivain. C’est un livre très clair et très bien écrit », souligne-t-il.

Une société idyllique ?

Rêvée par tant de militants libertaires, cette société composée d’individus totalement libres n’a jamais été implantée durablement à grande échelle. Mais plusieurs succès ont jalonné sa route, définissant les contours de modes d’organisation volontaires.

En France, le mouvement anarcho-syndicaliste a bénéficié d’un réel soutien de masse, rapporte l’auteur, et Mai 68 a permis aux anarchistes de humer de près le parfum d’une réelle révolution. Plus au sud, l’anarchisme a trouvé son terreau le plus fertile dans l’Espagne préfranquiste avec la création de collectifs paysans et la prise en main d’usines et de services publics à Barcelone. Mais puisqu’il s’agit « d’un idéal, il ne pourra sans doute jamais se réaliser » à grande échelle, note Woodcock.


LIRE LA SUITE :





Une histoire des idées et mouvements libertaires
George Woodcock

Écrit dans les années 1960 puis revu et augmenté en 1989, ce livre monumental offre le récit de l'une des plus grandes aventures des XIXe et XXe siècles, celle de l'anarchie. Woodcock y raconte le mouvement, ses victoires, ses défaites, mais il y expose surtout les idées des principales figures qui ont façonné la pensée libertaire, de William Godwin à Emma Goldman. Au-delà de l'engagement intellectuel, politique et moral de ces personnages historiques plus grands que nature, L'anarchisme brosse un portrait vivant de leur combat et des profonds idéaux de liberté qui n'ont jamais cessé de l'animer.

Considéré aujourd'hui comme un classique de l'histoire de l'anarchisme et pourtant traduit ici pour la première fois en français, L'anarchisme expose les perspectives d'une aspiration partagée aujourd'hui par un nombre toujours grandissant de personnes éprises de justice et d'autonomie.


La guerre contre l’Islam est-elle une phase de la guerre ultime : la Guerre contre le Christ ?

La doctrine de la « démocratie libérale et des droits de l’homme » est une crypto-religion, une forme extrême, hérétique de judaïsme christ...