jeudi, février 29, 2024

Je reviens d'Ukraine

Depuis le palais de l'Elysée, Macron envisage d'envoyer les Français en Ukraine 
(Peut-être pour s'en débarrasser)



Je reviens tout juste d'Ukraine, où je rendais visite à des amis.

Tout ce que nous avons entendu sur ce qui se passe en Ukraine est un mensonge.

La réalité est plus sombre, plus sombre et sans équivoque désespérée. Il n’est pas possible que l’Ukraine « gagne » cette guerre. 

- Selon leurs estimations, elles ont perdu plus d'un million de leurs fils, pères et maris ; une génération entière est partie.

- Même dans le Sud-Ouest, où le sentiment anti-russe est ancien, les citoyens hésitent ou ont carrément peur de critiquer publiquement Zelensky ; ils iront en prison.

- Dans chaque village et ville, les rues, les magasins et les restaurants sont pour la plupart absents des hommes.

- Les quelques hommes qui restent sont terrifiés à l'idée de quitter leur foyer, de peur d'être kidnappés et appelés à la conscription. Certains ont supplié leurs amis de leur casser les jambes pour éviter le service.

- Les opérations de recherche de l'armée ont lieu tôt le matin, lorsque les hommes quittent leur domicile pour aller travailler. Ils leur tendent une embuscade et les kidnappent dans les rues et, en 3 à 4 heures, ils sont inscrits dans l'armée et emmenés directement sur les lignes de front avec une formation minimale, voire aucune ; c'est « une condamnation à mort ».

- C'est de pire en pire chaque jour. Là où je résidais, un dentiste venait d'être arrêté par les forces de sécurité alors qu'il se rendait à son travail, laissant derrière lui deux jeunes enfants. Chaque jour, 3 à 5 cadavres arrivent des lignes de front.

- Les mères et les épouses se battent bec et ongles avec les forces armées, et implorent que leurs hommes ne soient pas enlevés. Ils tentent de soudoyer, ce qui fonctionne parfois, mais la plupart du temps, ils se heurtent à des violences physiques et à des menaces de mort.

- Le territoire célébré comme ayant été « reconquis » à la Russie est réduit en ruines et est inhabitable. Quoi qu’il en soit, il ne reste plus personne pour y vivre et les familles déplacées ne reviendront probablement jamais.

- Ils voient la manière dont la guerre a été rapportée, chez eux et à l'étranger. C'est une « blague » et une « propagande ». Ils disent : « Regardez autour de vous : est-ce victorieux ?

- Pire encore, certains ont été amenés à croire qu'une fois les forces ukrainiennes épuisées, des soldats américains viendraient les remplacer et « gagner la guerre ».

Il n’y a aucune ambiguïté chez ces personnes. La guerre n’a servi à rien – une parodie. Le résultat a toujours été et reste clair. Les gens sont désespérés, complètement détruits et vivent dans un cauchemar sans fin.

Ils réclament une fin, n’importe quelle fin – très probablement la même « paix » qui aurait pu être obtenue il y a deux ans. Dans leur esprit, ils ont déjà perdu, car leurs fils, leurs pères et leurs maris sont partis et leur pays a été détruit. Aucune « victoire » ne peut changer cela.

Ne vous y trompez pas, ils sont en colère contre Poutine. Mais ils sont également en colère contre Zelensky et l’Occident. Ils ont tout perdu, et pire encore, l’espoir et la foi, et ne comprennent pas pourquoi Zelenky souhaite poursuivre la trajectoire actuelle, celle de la dévastation humaine.

Je n'ai pas été témoin de la guerre ; mais ce que j'ai vu était absolument déchirant.

Honte au peuple, quelles que soient ses intentions, qui a soutenu cette guerre. Et honte aux médias de continuer à mentir à ce sujet.


Maria Mateiciuc sur X (Traduit par Google).


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Une Ukrainienne est horrifiée par la taille de l'un des cimetières militaires de Kharkov (vidéo de 2 minutes).





samedi, février 24, 2024

Le caractère démoniaque du dieu d’Israël.






Point de vue concernant l'Ancien Testament

Par Laurent Guyénot


Il m’est pénible de heurter la sensibilité religieuse des chrétiens, et tout particulièrement des orthodoxes.

Pendant des années, j’ai considéré qu’il fallait ménager cette sensibilité, alors que mes recherche me faisaient apparaître de plus en plus clairement le caractère démoniaque du dieu d’Israël. C’est aujourd’hui une conviction solidement établie dans mon esprit. Israël est comme il est parce que le dieu d’Israël est comme il est.

Depuis quelques mois, j’ai pris la décision qu’il était temps de partager cette idée, au risque de blesser et d’être détesté par des gens que j’estime.

Le dilemme est particulièrement intense en ce qui concerne l’orthodoxie, que je considère comme bien supérieure au catholicisme romain, pour de nombreuses raisons que j’ai expliqué ici et là, et que j’explorerai encore dans un livre à paraître très prochainement, titré "La Malédiction papale".

Néanmoins, la prise de conscience du caractère démoniaque de l’AT (disons à 80%, je vous laisse les Psaumes) me semble nécessaire parce que l’urgence le commande. Il y a une urgence absolue à comprendre ce qu’est vraiment le sionisme, ce qu’est Israël. Israël est biblique. Israël accomplit aujourd’hui ce que Yahvé lui dit d’accomplir. Il n’y a aucune manière de contourner cette évidence.
Lorsque Netanyahou assimile les Gazouis à Amalek, nous devons donc nous demander si Dieu peut vraiment ordonner des génocides (Amalek, Madian, Jéricho, etc.).

Le dieu de l’AT ordonne des génocides, hommes, femmes, enfants, vieillards, bétail compris. C’est un fait.

Le dieu de l’AT est-il Dieu ou le diable ? Il faut choisir. Il n’y a pas d’autre alternative.

C’est pénible, ça fait très mal, et ça prend du temps de s’en remettre. Mais il y a une urgence absolue. Voilà pourquoi (en bref, lisez mes articles ou mon livre "Du Yahvisme au sionisme" si vous voulez en savoir plus sur mes raisonnements), voilà pourquoi j’ai décidé d’assumer le caractère provoquant de ces réflexions. Je ne le ferais probablement pas si je m’exprimais dans un pays orthodoxe (d’ailleurs, s’il y avais une église orthodoxe dans ma ville, russe de préférence, j’irai très volontiers, au moins, on ne m’oblige pas à mentir devant Dieu en récitant le crédo). Et je me tairai peut-être si je voyais les catholiques se mobiliser contre le génocide à Gaza. Mais où sont-ils ?

Encore merci pour votre message, j’espère que le mien suscitera la réflexion que je crois utile chez ceux qui en ont le courage et la capacité. Mon conseil est de commencer par méditer comparativement sur ces deux passages:

Matthieu 4,8-10: De nouveau le diable le prend avec lui sur une très haute montagne, lui montre tous les royaumes du monde avec leur gloire et lui dit : “Tout cela, je te le donnerai, si, te prosternant, tu me rends hommage.” Alors Jésus lui dit : “Retire-toi, Satan !” »

Deutéronome 28,1: « Si tu obéis vraiment à la voix de Yahvé ton Dieu, en gardant et pratiquant tous ces commandements que je te prescris aujourd’hui, Yahvé ton Dieu t’élèvera au-dessus des toutes les nations de la terre. »

Source :

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BONUS

Une compilation de vidéos mises sur les réseaux sociaux par des militaires israéliens qui s’enorgueillissent de leurs crimes de guerre. Ces vidéos sont révélatrices d'une folie haineuse, voire de cas de possession...

(Durée : 1 minute)

Source ; Anne Tuaillon sur X.


"Il y a une perversion au sein de l'armée israélienne qui n'existe nulle part ailleurs ! Que ce soit dans le plaisir de tuer des enfants ou des femmes, de détruire les écoles, les habitations, les lieux de prière et même les églises. Et que dire quand on les voit danser à chaque explosion, rire à chaque tir de sniper et prendre un plaisir sadique et pervers à entrer dans les maisons, fouiller dans les placards et exposer les petites culottes des femmes et adolescentes palestiniennes, puis de les afficher sur les réseaux sociaux comme des trophées !

Tsahal est vraiment l'armée la plus immorale du monde, la plus meurtrière et la plus perverse que le monde ait connue !" Commentaire de Marcel D. sur X.



mercredi, février 21, 2024

Lamaïsme & humanoïdes associés

Un "grand" maître.

Un texte fondamental du lamaïsme, le « Tantra de kalachakra », prophétise une terrible guerre et précise que des forces extraterrestres interviendront dans les combats. Ce texte est rédigé en sanskrit, la langue sacrée de l’Inde.

Dans la littérature Védique de l’Inde, il y a de nombreuses descriptions de machines volantes appelées "vimanas". Les vimanas sont des vaisseaux qui permettent de voyager dans l’espace intergalactique. Selon le docteur Srikumar V. Gopalakrishna, le Bhagavata Purana, le Mahabharata, et le Ramayana contiennent des informations sur ces vaisseaux et les différentes races extraterrestres qui les pilotent. Les textes mentionnent les relations sociales et politiques entres les "aliens" et les habitants de la Terre.

Les "aliens" est un thème difficile à traiter ; la dérision sanctionne rapidement les recherches les plus sérieuses. Marginaliser par le mépris, faire taire des investigateurs, neutraliser des groupes et orchestrer des opérations de désinformation étaient les spécialités du COINTELPRO, le programme secret du FBI.

« […] Le pouvoir en place, écrit Laura Knight-Jadczyk, a développé le COINTELPRO afin de déboucher sur un tout nouveau schéma social et pour opérer un lavage de cerveau à l’échelon culturel, et les cibles principales de ces activités seraient virtuellement tous ceux qui recherchent la vérité sur les réalités changeantes de notre monde. Les cas avérés d’activités du COINTELPRO contre les groupes politiques doivent représenter seulement le sommet de l’iceberg, étant donné que le gros des opérations de type COINTELPRO restent secrètes très longtemps, et ne sont reconnues que bien après que les dommages aient été causées. Tout indique que des opérations secrètes domestiques sont devenues un trait permanent de la politique des Etats-Unis d’Amérique et de sa programmation de la société. »

En 1960, trois ans après la création du COINTELPRO, la Fondation Rockefeller implante huit centres d’études tibétaines aux USA et invite 17 lamas. Les lamas tibétains initient les Occidentaux aux culte des dharmapalas, des dakinis et les nombreuses entités du lamaïsme. Les entités grimaçantes du panthéon tibétain sont présentées comme d’innocents symboles des énergies de la psyché. Curieux symboles qui reçoivent des offrandes de nourriture, d’encens et parfois de viande sanguinolente conformément aux rites des offrandes rouges. Mais qui, dans l’Amérique viscéralement anticommuniste, ose critiquer les rituels des lamas qui ont fui les maoïstes ?

Soutenus par des organisations secrètes et les services spéciaux du gouvernement étasunien, le lamaïsme et le New Age attirent des spiritualistes convaincus que les Mahâtmâs de l’Himalaya et les maîtres de la Grande Fraternité Blanche supervisent leur quête. Beaucoup de personnes croient que ces maîtres, des êtres humains parvenus au sommet de la réalisation mystique, les aident à évoluer. Maître Morya, le successeur de Manu (l'Adam de l'hindouisme), Maître Kout Houmi, qui a été Pythagore, et Maître Djual Khool vivent cachés au Tibet. Il y a aussi le distingué Comte de Saint Germain, le Maître Hilarion, qui était dans une vie antérieure Jamblique et le Maître Vénitien réincarnation du philosophe Plotin. Les grandes et belles âmes d’hommes extraordinaires guident le spiritualisme moderne. Dormez tranquilles, braves gens.

Mais comment expliquer la rapide transformation de nombreux adeptes du nouveau spiritualisme en ombres au psychisme délabré. Des « new agers », des adhérents d’organisations pseudo-initiatiques, des élèves d’illustres rinpochés perdent argent et surtout vitalité. Pour dissiper les inquiétudes de leurs disciples, les gourous disent que l’éveil de la kundalini occasionne parfois des désagréments.

Le piètre état physique et mental d’une partie non négligeable des pratiquants du nouveau spiritualisme ne serait-il pas provoqué par un parasitisme occulte ? Des entités peu avenantes se dissimulent-elles derrière les maîtres ascensionnés ou les Dâkinîs nues ? En tant que Yidams de méditation, « les Dâkinîs, affirment les lamas, ont pour mission d’intégrer les forces libérées par le méditant au cours de sa visualisation ». Si le verbe intégrer est remplacé par le verbe prendre, on peut mieux comprendre le but de certaines pratiques. Mais les lamas ajoutent aussitôt : « La Dâkinî est une entité qui évolue dans la sphère de la Réalité suprême ; sa nudité symbolise la compréhension de la vérité sans masque ». Or, les grands hiérophantes du Vajrayana et les cohortes d’entités du lamaïsme, tout comme les maîtres ascensionnés du Nouvel Age, sont tous masqués. Dans la tradition populaire indienne, la Dâkinî est un être démoniaque. Le lieu d’origine de cette entité serait le royaume d’Orgyen situé dans la vallée de Swat au Pakistan. Padmasambhava, le créateur du Vajrayana magique est lui aussi originaire d’Orgyen. Le Vajrayana, derrière un bouddhisme de façade, est la doctrine magique du Tibet. C’est également le magicien Padmasambhava qui a attribué à de puissants démons de l’Himalaya le rôle de dharmapalas, de gardiens de la doctrine lamaïste.

La toile d’araignée du spiritualisme moderne serait-elle tissée par des êtres non humains, des aliens, archontes, flyers, Gris ? Laura Knight-Jadczyk parle de « Lézards ». Plus exactement, ce sont les Cassiopéens qui la mettent en garde contre les « Lizzies », les Lézards. Laura Knight-Jadczyk utilise la méthode de la planchette spirite, ce support de la médiumnité est aussi appelé « oui-ja ». Tous les médiums ne sont pas manipulés par des entités douteuses. Devant les menaces qui pèsent sur le monde, les messages reçus par Laura Knight-Jadczyk sont-ils des phénomènes de perception intemporelle d'une conscience humaine inquiète ?

Quoi qu’il en soit, dans "L'Histoire secrète du monde", un livre de presque mille pages, Laura Knight-Jadczyk révèle une intéressante interprétation de l'univers, de l'histoire et de la culture :

« Au cours de mes recherches dans de la documentation concernant des centaines de domaines d’intérêts divers, ce qui m’est clairement apparu c’est que l’humanité se trouve dans le poing de fer d’un système de contrôle malveillant qui l’élève ou la rabaisse selon sa mystérieuse volonté. Aucun groupe, aucune nationalité, aucune société secrète, aucune religion, n’y échappe.

J’avais besoin de réponses. Je ne pouvais plus vivre dans la hantise quotidienne de cette compassion pour l’humanité et des nombreuses horreurs de l’Histoire. De là la raison de l’expérience cassiopéenne. Tout ce qu’on nous apprend dans notre société, notre histoire, nos religions, et dans les versions Nouvel Age de tout cela, n’a pas de consistance logique et tourne en ridicule l’idée même d’un Créateur – « Ribbono Shel Olom » - Maître de l’Univers. Quelque chose de mystérieux et d’étrange se passait ici, sur Terre, et je voulais avoir des réponses. C’est pourquoi j’entrepris l’expérience de channeling qui a eu pour résultat, après deux années de travail acharné, ce que nous connaissons sous le nom de Transmissions cassiopéennes.

En dépit du fait que nous gardions l’esprit ouvert par rapport à la source de ce matériel, les réponses reçues des Cassiopéens – nous dans le futur – étaient pour le moins déroutantes. La vision la plus proche de celle présentée par les Cassiopéens est celle qui est graphiquement expliquée dans le film « The Matrix », ou notre réalité se résume à un programme/rêve d’ordinateur qui « parque » les êtres humains dans des sortes de « coques » ce qui fait d’eux des piles produisant de l’énergie au bénéfice d’une vaste machine qui domine le monde. Certains des « scénarios de vie programmée » ont un contenu émotionnel intense qui permet à la machine de produire un maximum d’énergie. Et il semble que la douleur et souffrance donnent le « jus » le plus riche. »


Références :

La face obscure du Tibet par Laura Knight-Jadczyk
http://quantumfuture.net/fr/darknessovertibet-fr.htm

« L’Histoire Secrète du Monde » aux éditions Pilule Rouge : http://pilulerouge.com/

Site de Laura Knight-Jadczyk :
http://www.cassiopaea.org/




mardi, février 20, 2024

Ils vont devenir très méchants dans les 2 ans qui viennent


Serviteurs de Satan et dévots du Bouddha 



Charles Gave est l'invité de Nicolas Vidal sur Putsch Live.


"Ils vont devenir très méchants dans les 2 ans qui viennent... Il y a une pression satanique sur le monde !" Charles Gave, auteur entre autres du livre "La Vérité vous rendra libre".



 "L'anti-Christ" Bouddha

(L'anticatholicisme maçonnique ?)


Dans son livre, "Qu’ont-ils fait du bouddhisme ?" "Marion Dapsance remet en cause la manière dont le bouddhisme est généralement présenté en Occident, c’est-à-dire comme une sorte de sagesse universelle, pouvant apporter bien-être et paix à l’humanité. Elle s’en prend notamment à l’idéologie visant à faire du Bouddha « un anti-Christ », qu’elle fait remonter au début du XIXe siècle, au moment où l’Occident cessa d’être chrétien, avec des personnalités tel Eugène Burnouf (1801-1852), anticlérical, libre-penseur et fondateur de la Société asiatique".


L'essayiste Stanislas Berton, auteur de "L'Homme et la Cité", relève les différences fondamentales entre les visions chrétiennes et bouddhistes du monde :

I

- Bouddhisme : Échelle de "noblesse" selon les différents niveaux "d'éveil".

- Christianisme : Égalité spirituelle des hommes devant Dieu.

II

- Bouddhisme : Tout est illusion, impermanence et subjectivité, à commencer par le "moi".

- Christianisme : Existence d'un monde réel, créé par Dieu, et existence d'une âme individuelle.

III

- Bouddhisme : l'objectif est d'échapper à la souffrance et aux cycles des réincarnations (temps cyclique).

- Christianisme: l'objectif du chrétien est d'imiter le Christ et donc de progresser vers la sainteté au cours d'une existence qui n'est que préparation à la vie éternelle (temps linéaire).

IV

- Bouddhisme : l'homme se sauve par ses propres efforts jusqu'à atteindre le statut "d'éveillé".

- Christianisme : l'homme ne peut pas se sauver lui-même, il a besoin de la grâce de Dieu et d'un Sauveur, Jésus-Christ dont le sacrifice sur la Croix nous rachète du péché originel.

V

- Bouddhisme : chaque action permet d'accumuler des "points karmiques" bons ou mauvais qui décideront de nos prochaines réincarnations.

- Christianisme : Le chrétien sera jugé par Dieu lors du jugement particulier selon s'il a suivi ou non le Christ et ses commandements.

VI

- Bouddhisme : l'être humain représente un stade avancé d'éveil mais peut "déchoir" en se réincarnant dans un autre être vivant (animal, plante).

- Christianisme : l'être humain a une place particulière dans le plan de Dieu et, créé à Son image, il domine le reste de la Création.

Il serait possible de continuer encore longtemps mais cette présentation rapide permet de comprendre les différences fondamentales entre ces deux religions et de montrer l'imposture de tous ceux qui tentent de faire du Christ une sorte de Bouddha chrétien.

A noter que, comme l'explique cet article très érudit, le bouddhisme serait en réalité une forme de gnose manichéenne, c'est à dire une hérésie chrétienne :

Note sur les origines du bouddhisme.



Note de Marion Dapsance :

"C'est lorsque l'Europe a cessé de se concevoir comme chrétienne que le bouddhisme a commencé à devenir populaire chez nous, mais sous une forme sécularisée, où l'on insistait sur sa dimension rationnelle. Chez certains anticléricaux ou francs-maçons, notamment, on a voulu y voir une philosophie déconnectée des rites de la chrétienté. On l'ignore parfois, mais quelqu'un comme Clemenceau (franc-maçon) a été séduit par le bouddhisme. Jules Ferry (franc-maçon) aussi. Il a même préconisé son enseignement à l'école. Dans les années 1890, le musée Guimet organisait des cérémonies bouddhistes à Paris. Alexandra David-Néel (franc-maçonne) y a d'ailleurs assisté." 


samedi, février 17, 2024

Illusion des aides extérieures, du salut et des voies


La nonne joyeuse


"il n'y a aucune voie vers la délivrance, puisque nous n'avons jamais été asservis... il n'y a à aller nulle part, il n'y a rien à faire. L'homme n'a rien à « faire » directement pour éprouver sa liberté totale et infiniment heureuse.
 

Ce qu'il a à faire est indirect et négatif. Ce qu'il a à comprendre c'est l'illusion décevante de toutes les voies qu'il peut se proposer. Lorsqu'il aura dévalorisé la notion même de toutes les voies imaginables, alors éclatera le « satori», vision réelle qu'il n'y a pas de voie, parce qu'il n'y a à aller nulle part, parce que de toute éternité on était au centre unique et principiel de tout."  Dr. Hubert Benoit, La Doctrine Suprême.


Illusion des aides extérieures, du salut et des voies

Par Robert Linssen

Dès l'instant où la personnalité de ce que l'on désigne imparfaitement comme le « fondateur » d'une religion devient plus importante que l'enseignement de celui-ci toutes les déviations sont possibles.

La déification progressive du maître lui conférera peu à peu le caractère d'unique sauveur. Aux yeux de ses fidèles plus aucun salut n'est possible en dehors de la seule voie qu'il représente.

La position des maîtres du Ch'an et du Zen est très différente des notions de « salut », familières au Christianisme.

Nous reproduisons ci-après ce qu'écrit le professeur D. T. Suzuki à ce sujet :

« Pour comprendre pleinement les éléments constituants de toute religion existant et possédant une longue histoire, il est opportun de discriminer entre son fondateur et son enseignement, car cette personnalité constitue un facteur extrêmement puissant qui détermine le développement de cet enseignement.

Je veux dire par là que celui qu'on nomme fondateur n'avait au début de son enseignement pas la moindre idée de créer un système religieux quelconque qui croîtrait plus tard en son nom.

L'édifice chrétien est bâti autour de la personnalité de Jésus. Les bouddhistes peuvent en accepter certains enseignements, mais tant qu'ils n'éprouvent aucune foi en Jésus comme « Christ » ou « Seigneur », ils ne sont pas chrétiens.

En d'autres termes, le Christ n'a pas fondé le système religieux qui porte son nom, mais ceux qui le suivirent firent de lui le fondateur de ce système.

De même, le Bouddhisme n'est pas sorti tout armé du cerveau du Bouddha comme Pallas Athénée du cerveau de Zeus.

Dans la mesure où le Bouddhisme est une religion vivante et non pas une momie historique bourrée de matériaux morts et dénués d'utilité, il doit être capable d'absorber et d'assimiler tout ce qui vient en aide à sa croissance. C'est ce qu'il y a de plus naturel pour n'importe quel organisme doué de vie. »

Dans la mesure où le Bouddhisme s'est éloigné de l'esprit vivant de Liberté et d'indépendance dont le Bouddha l'avait imprégné, il se rapproche des aspects actuels du Christianisme. Nous voyons en effet fréquemment dans les textes des expressions telle que : « prendre refuge dans le Dharma ». Le Ch'an et le Zen restent cependant totalement étrangers à ces notions. Il n'y a pour eux ni miracle ni interventions surnaturelles, ni voies ni refuges. Nous portons la totale responsabilité de nos actes et aucun Eveillé quel qu'il soit n'a le droit de porter atteinte à notre libre arbitre.

Nous sommes nous-mêmes à la fois les artisans de notre esclavage et de notre libération. Les chaînes de notre asservissement ont été forgées par nous-mêmes, il appartient à nous seul de les briser.

Le rôle des Eveillés consiste à nous montrer les obstacles qui s'opposent à cette libération. Cette dernière ne peut être cependant réalisée que dans le feu vivant de nos expériences, de nos joies et de nos souffrances.

Seules, l'ignorance, la paresse et la lâcheté peuvent nous inciter à rechercher des aides extérieures. Aucune sagesse authentique ne pourrait prendre la responsabilité d'engager l'homme dans une attitude d'évasion aussi nuisible à son épanouissement. Nous n'avons pas non plus de biens à acquérir, nous enseignent les maîtres du Ch'an/Zen. Nous n'avons ni à recevoir quoi que ce soit de l'extérieur, ni à construire, ni à « faire » au sens habituel de ce terme. Nous avons plutôt à « défaire » les accumulations complexes de nos fausses valeurs.

Tout est là. Nous sommes le Réel mais nous ne le savons pas, nous répète sans cesse le Ch'an/Zen. Depuis les profondeurs de l'esprit jusqu'aux structures matérielles de notre vie physiologique, rien ne nous manque. Il suffit simplement d'établir une coordination, une harmonie fonctionnelle entre les différents secteurs qui nous constituent. Le manque d'harmonie existant entre les différents niveaux de notre être, et le sens même d'une compartimentation en secteurs variés que notre esprit se plaît à créer, proviennent d'une erreur essentielle d'optique mentale. Dès que celle-ci se trouve corrigée par une et attention juste) les mirages engendrés par elle s'évanouissent.

Une seule chose nous paraît dès lors fondamentalement nécessaire : nous connaître. C'est en cela seul que réside ce que nous pourrions très imparfaitement désigner « notre salut ».

Il est inutile de rechercher quoi que ce soit en dehors de nous-mêmes car toute recherche extérieure s'effectue dans une direction radicalement opposée à celle que doit naturellement prendre notre esprit. Nous pourrions comparer le processus de développement de notre vie intérieure à celui de la croissance d'une plante devant diriger ses racines dans le sol fécond que la nature lui destine. Les profondeurs de l'inconscient et du conscient constituent pour nous ce sol fécond dans lequel doivent s'engager les racines de notre être pour dépasser cet inconscient et prendre contact avec la Réalité vivifiante de l'Intemporel. Il s'agit là d'un processus rigoureusement individuel. Toute attente du dehors, tout culte d'autorité, tout espoir en un miracle sont autant d'éléments qui paralysent le mouvement de plongée de nos racines psychiques vers le centre profond d'où émane la Vie en nous.

Si nous parvenons à la vision parfaitement claire de ce que nous sommes il ne nous est plus nécessaire « d'aller ailleurs ». Les « voies » extérieures sont à nos yeux des voies de perdition.

Ce sont elles que choisissent cependant la majorité des hommes actuels. Elles sont plus confortables et ne demandent aucun effort. Comme l'exprimait admirablement l'écrivain Ludovic Réhault, nous souhaiterions volontiers qu'on nous « conduise au Nirvâna en chaise à porteur ».

Mais la Vérité se joue de nos faiblesses, de nos mesquineries, de nos fausses valeurs. Il nous importe de nous mettre à sa mesure et non d'exiger qu'elle se mette au niveau de nos limitations.

C'est à cette seule condition que nous pouvons réaliser la plénitude de ce que de toute éternité nous étions et nous sommes. Dès cet instant, il n'existe ni sauveur, ni voie, ni salut extérieurs.

Nous disons simplement comme le diront un jour et comme l'ont dit tous les hommes, toutes les femmes de tous les peuples de la Terre, au moment de leur Eveil : « Je suis la Voie ».

Les chrétiens prétendent qu'une telle affirmation constitue une preuve d'orgueil. L'orgueil résulte d'un sens excessif de la conscience de soi. Prétendre que l'affirmation « Je suis la Voie » est orgueilleuse c'est méconnaître qu'elle ne peut être valablement formulée que par un être totalement « mort » à lui-même et délivré de tous les pièges de l'identification personnelle.
 

Robert Linssen



jeudi, février 15, 2024

La dérive totalitaire de l'Etat français



L'Article 4 de la Loi du 12 et 13 Février 2024, utilisant le prétexte des "dérives sectaires", permet l'arrestation des lanceurs d'alerte.



Commentaire ironique du philosophe Alexis Haupt, auteur de "De la société pharmaco-punitive au crédit social" :

"Je suis fortement opposé aux dérives sectaires :

Il ne faut plus jamais que des gourous nous disent de marcher dans la rue avec des masques, de nous injecter des produits expérimentaux, de boire notre café assis mais de rester debout sur les plages, d'être 6 à tables, de laisser les grands-parents dans la cuisine pour le repas de Noël ou encore de fermer les rayons jouets pour enfants mais de laisser les clubs échangistes ouverts.

Ensemble, soyons tous unis contres les dérives sectaires."


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Scène I :
La liberté l'a emporté de justesse 

Suppression de l'article 4


LCP Assemblé nationale

"Le gouvernement avait obtenu gain de cause en commission des lois, mais il a été battu dans l'hémicycle. Alors que l'Assemblée nationale examinait projet de loi "visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires", dans la nuit de mardi 13 à mercredi 14 février, des amendements de suppression de l'article 4 - "le plus important du projet de loi", selon sa rapporteuse Brigitte Liso (Renaissance) - ont été adoptés. Lors du scrutin, la plupart des groupes d'opposition ont voté en faveur de cette suppression."

L'article 4 est rejeté grâce à 116 voix contre 108. Seulement 8 voix ont momentanément sauvé la liberté car, tapi dans l'ombre, le mal attend.

"Comment les 113 (108) qui veulent faire de la France un Etat dictatorial, vont pouvoir se regarder dans le miroir, là je ne sais pas !" Alexandra Henrion-Caude, auteur du livre "Les apprentis sorciers - Tout ce que l'on vous cache sur l'ARN messager".

"Défendre mordicus des mensonges sur le covid et oser qualifier quiconque ne pense pas comme eux de complotiste est d'une tristesse absolue." Nicolas Dupont-Aignan, député souverainiste.


Scène II

Tapi dans l'ombre, le mal n'a pas attendu longtemps

L'article 4 est rétabli



Dorénavant, toute personne, scientifique ou pas qui émet des doutes sur un traitement est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. (Ce nouveau délit est passible d'un an d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende, des peines portées à trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende quand la provocation a été suivie d'effets.)


Commentaire de Marcel D. (Le Média en 4-4-2) sur X :

"L'article 4 n'est ni plus ni moins que la loi Gayssot bis. Après avoir accepté la première (qui réprime la contestation de l'existence des crimes contre l'humanité), une autre arrive (qui réprime la provocation à l’abandon de soins) et d'autres suivront. Cela s'appelle la mise en place progressive d'un État totalitaire. Le pouvoir en place n'a pas apprécié la contestation vaccinale et doit effectuer quelques ajustements avant de procéder à de nouvelles mesures. Pour être le plus clair possible, y'a un gros merdier en vu si on se bouge pas les miches. Parole de complotiste certifié.

Rappelons que la loi Gayssot est spécifique à la France. Si vous en parlez à un Américain, il sera choqué d'apprendre que vous avez le droit de contester dans votre tête mais pas de l'exprimer publiquement. Cette même logique pourra maintenant s'appliquer à la vaccination : vous aurez le droit de penser qu'elle est mauvaise, mais son expression publique sera passible de prison."


mercredi, février 14, 2024

L'ensemble du système solaire se réchauffe




L'ensemble du système solaire se réchauffe


Par Pierre Jovanovic


Avec l'accélération du dérèglement du climat, on a, depuis quelque temps, le sentiment d'être sur une sorte de tapis roulant qui nous mène, lentement mais sûrement, vers un bouleversement peu rassurant. L'environnement autour de nous change et pas dans le bon sens : les neiges fondent, la banquise disparaît, la température grimpe, les rivières et les neuves s'assèchent à une vitesse jamais vue, l'eau commence à manquer et les déserts progressent, tout comme les pluies diluviennes, les tempêtes de neige, les canicules, les tornades et les sécheresses. Nous sommes bien au bord de quelque chose, mais on n'ose pas poser un nom la dessus, de peur de l'attirer encore plus. C'est un sujet de réflexion tabou. [...]

Et pendant qu'on le culpabilise sans cesse, au-dessus de nos têtes, le petit 4x4 de la NASA qui sillonne Mars, le Mars Global Surveyor, envoie ses informations montrant "que les niveaux d'eaux glacées  sur les pôles martiens ont fondu de presque 3 mètres en l'espace d'une année martienne, soit presque deux ans pour nous."

Information incroyable, passée totalement inaperçue : la Terre n'est donc pas la seule à se réchauffer. Mars aussi. Quant à la planète Neptune et à ses Lunes, distantes de 4.5 milliards de kilomètres du soleil, c'est même pire :

"Depuis 1989, on a enregistré une augmentation de 5% de la température à la surface de Triton, un phénomène de réchauffement inattendu pour ces planètes si éloignées du Soleil."

Sur Pluton, pourtant la planète la plus éloignée du soleil, c'est même un véritable enfer qui a commencé, sous forme de canicule accélérée :

« Le professeur James Elliot a établi avec certitude qu'en l'espace de 14 ans, la planète Pluton s'est réchauffée. Sa température a été multipliée par 3 ... C'est une surprise totale pour l'ensemble de la profession qui ne pouvait pas prévoir  une telle transformation ».

La nouvelle est précise. La pollution sur terre n'est donc pas la seule responsable, il existe un autre phénomène, bien plus grave, puisque l'ensemble du système solaire se réchauffe.

Qui aurait imaginé une chose pareille ? En tout cas pas les scientifiques qui feignent toujours de tout savoir et qui découvrent, les yeux écarquillés, l'impensable et se dépêchent ensuite de présenter leurs nouvelles conclusions comme des grandes découvertes.

Les satellites n'ont pourtant pas photographié d'usines Michelin sur Mars ou des mines de charbon soviétiques en activité sur Neptune et encore moins sur Pluton ... Mais les médias répètent chaque jour que les gaz à effet de serre sont responsables de tout. Ben voyons ! Heureusement qu'on ne vit pas sur Pluton avec sa température qui a été multipliée par trois !  [...]



L'Apocalypse :

L'Apocalypse a toujours attiré les dérangés (d'ailleurs il faut peut-être que je voie un psy), sauf que j'y suis arrivé de manière inattendue, par le chemin détourné de tous mes livres précédents sur les Anges et la littérature sumérienne. En effet, on ne compte plus depuis deux siècles les optimistes qui ont annoncé la fin du monde pour hier et demain. Ils sont tous très pressés, on se demande pourquoi, de le voir disparaître simplement pour avoir eu raison de dire que vous et moi avons péché et qu'on ira brûler en enfer, tandis qu'eux, les élus (fondamentalistes chrétiens, témoins de Jéhovah, mormons, adventistes, raeliens, etc. ) feront la fiesta éternelle avec les Anges au paradis. Cela me rappelle les paroles du chanteur Marylin Manson, "Merci maman, Merci papa de m'avoir mis dam ce monde à la fin amère", un autre remarquable musicien prophète ... Seul problème, tous ceux qui avaient annoncé la Fin des Temps n'étaient pas des contemporains du dernier pape sur la liste de saint Malachie, et surtout ne vivaient pas un dérèglement du climat qui aligne chaque année des blessés par centaines de milliers, juste par une simple hausse d'un demi-degré sur le thermomètre. Ils sont incapables de nous expliquer le réchauffement aussi spectaculaire que soudain des planètes les plus éloignées du soleil, et encore moins toutes ces statues de la Vierge pleurant sur les cinq continents.

Extrait du livre de Pierre Jovanovic Notre-Dame de l'Apocalypse.

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dimanche, février 11, 2024

Il est interdit de se « faire indien »





Pour endiguer le risque d'un rejet massif du système qui ne profite qu'aux exploiteurs, les députés français ont voté la loi Loppsi II interdisant les habitats écologiques (yourtes, tipis...) qui permettent de vivre totalement affranchis de l'inféodation que représente l'achat ou la location d'une demeure conventionnelle. Le coût exorbitant et les nombreuses charges des habitations classiques (au crédit ou au loyer s'ajoutent des impôts, taxes, redevances diverses..) sont les véritables chaînes de l'esclavage moderne.


Comme une personne qui aurait vécu toute son existence dans une prison ou dans un camp de concentration, l'être humain de notre monde moderne a oublié ce qu'est une société porteuse de joie. Il n'a plus aucun repère lui permettant de comparer ce qu'il vit. Plus aucune idée de ce qu'est un univers «normal» pour l'homme, un univers en harmonie avec la terre, le ciel, les arbres et les rivières. Il est semblable à ce roi qui vit en mendiant dans son propre royaume. Il est égaré dans le labyrinthe qu'il s'est lui-même construit, croyant, suprême ironie, que l'origine de son malheur est économique ou morale que la solution se trouve dans une meilleure gestion des flux financiers ou, de manière encore plus absurde, dans un « redressement moral ».

Mais l'homme qui n'est pas complètement dégradé sent instinctivement où se trouve le vrai monde « paradisié ». Et lorsqu'il est confronté à une société plus « vivante », plus « normale », il l'adopte d'emblée. Il fuit immédiatement la civilisation occidentale comme on fuirait un lieu putride et sale.

Ainsi, en 1899, lors de la dernière « ruée vers l'or » en Alaska, les Blancs qui se retrouvèrent en contact avec des tribus indiennes demeurées intactes grâce à la protection d'une région difficile d'accès, se convertirent en masse à cette vie tribale qu'ils découvraient. Ce fut une véritable « épidémie » et le gouvernement des États-Unis fut obligé de créer une loi interdisant de se « faire indien ».

Déjà au XVIIIe siècle, en 1782 précisement, un fermier américain d'origine française, Michel Guillaume Jean de Crèvecœur notait : « [...] des milliers d'Européens sont devenus Indiens et on n'a pas d'exemple d'un seul de ces aborigènes qui ait choisi délibérément de devenir américain.»

Cela montre que la valeur d'une société ne réside pas dans son niveau de développement technique, économique ou même social, mais dans la joie qu'elle donne à ceux qui l'habitent. Et peut-être que des conditions de vie simples et dépouillées participent aussi à la naissance et au développement de cette joie. Ce que nous gagnons en confort, en facilité de vie, nous le perdons d'une autre façon en n'épanouissant plus certaines facultés, en nous fermant à tout un aspect subtil de la vie. Car l'environnement dans lequel nous évoluons nous conditionne beaucoup plus que nous le pensons.

Il y a aussi ce bonheur particulier de ne dépendre de rien ni de personne, de vivre en autarcie avec ce que donnent gratuitement la terre et les objets que l'homme peut confectionner par lui-même ; ce qui constituait l'idéal de vie des Tao Shih rencontrés par l'orientaliste John Blofeld peu avant la dernière guerre.

Ces faits corroborent ce que m'avait confié un ami. Il avait longtemps vécu dans un village tibétain perdu dans une vallée reculée de l'Himalaya qui n'avait jamais vu d'homme blanc. Or, il avait été frappé par le fait que les habitants étaient constamment dans la joie malgré des conditions de vie particulièrement difficiles.

Mais l'homme contemporain ne connaît même plus la joie, cette illumination de tous les sens, cette transfiguration du monde, qui était naturelle à beaucoup de peuples anciens. Et c'est sans doute ce manque de joie, cette absence, qui porte l'occidental à désirer des objets de consommation finalement inutiles, à poursuivre des plaisirs dérisoires, à fuir dans des divertissements toujours plus nombreux, espérant saisir ce bonheur qui sans cesse lui échappe.

Paradoxalement, l'homme moderne habite un monde qui ne lui est pas adapté. L'homme n'est pas fait pour travailler en usine. Il n'est pas fait non plus pour habiter ces « cités radieuses » construites par des architectes sans « âmes ».

Erik Sablé, Sagesse libertaire taoïste.


Introduction à la sainte paresse

Le taoïsme n'est pas simplement une philosophie ou une " mystique " chinoise un peu particulière, mais il présente aussi une vision profondément libertaire de la société. 

Pour Lao Tseu ou Tchouang Tseu, toutes les valeurs qui fondent notre monde contemporain sont dénuées- de sens. La croyance selon laquelle l'homme peut modifier les événements conduit aux pires catastrophes, la morale avec ses notions de bien et de mal n'est qu'hypocrisie, l'ambition sociale est considérée comme un véritable poison, et la rivalité entre les êtres le pire des maux. Quant à l'accumulation des richesses, elle est la preuve d'un manque évident de sagesse. En revanche, le taoïsme pose les bases d'une société simple, paisible, en harmonie avec la nature, parfaitement égalitaire, dénuée de l'emprise d'un gouvernement central, illuminé par la présence discrète des saints " immortels ". Bref, une société fondée sur la Sainte Paresse. Ce petit livre montre que cet idéal de vie taoïste est simplement l'état " normal " qui devrait être celui de toute communauté humaine.

jeudi, février 08, 2024

Le destin du monde





Le destin du monde d'après la tradition shivaïte

Alain Daniélou enseignait la musique à Bénarès. Il écrit : « Je m'étais intéressé à l’œuvre de René Guénon. Son approche sur la tradition justement, quand j'en parlais, intéressait et étonnait beaucoup les gens. Cela a donc été une forme d'approche puisque j'étais déjà, au départ, plus orthodoxe que les orthodoxes ! D'ailleurs, j'ai traduit certains textes de René Guénon en hindi pour les publier dans les revues traditionalistes. »

C'est auprès des représentants de l'ancien Shivaïsme qu'Alain Daniélou a recueilli des éléments de ce que l'on appelle la Tradition (paramparâ). Il a traduit plusieurs textes anciens qui traitent du Kali Yugä. Le crépuscule du Kali Yugä, le cycle ultime de l'humanité actuelle, a débuté en 1939 et prendra fin en 2442.


Les signes précurseurs

La période qui précède le cataclysme qui doit détruire l'espèce actuelle des humains est marquée par des désordres qui sont les signes annonciateurs de sa fin. Comme ce fut le cas des Assours, Shivä ne peut détruire que les sociétés qui se sont éloignées de leur rôle, ont transgressé la loi naturelle. Selon la théorie des cycles qui règlent l'évolution du monde, nous approchons aujourd'hui de la fin du Kali Yugä, l'âge des conflits, des guerres, des génocides, des malversations, des systèmes philosophiques et sociaux aberrants, du développement maléfique du savoir qui tombe dans des mains irresponsables. Les races, les castes se mélangent. Tout tend à se niveler et le nivellement, dans tous les domaines, est le prélude de la mort. ce processus s'accélère. Le phénomène de l'accélération est l'un des signes de la catastrophe approchante. Les Purânä décrivent les signes qui caractérisent le crépuscule du Kali Yugä.

D'après le Lingä Purânä : « Ce sont les plus bas instincts qui stimulent les hommes du Kali Yugä. Ils choisissent de préférence les idées fausses. Ils n'hésitent pas à persécuter les sages. L'envie les tourmente. La négligence, la maladie, la faim, la peur se répandent. Il y aura de graves sécheresses. Les différentes régions des pays s'opposent les unes aux autres.

Les livres sacrés ne sont plus respectés. Les hommes seront sans morale, irritables et sectaires. Dans l'âge de Kali se répandent de fausses doctrines et des écrits trompeurs.

Les gens ont peur car ils négligent les règles enseignées par les sages et n'accomplissent plus correctement les rites.

Beaucoup périront. Le nombre des princes et des agriculteurs décline graduellement. Les classes ouvrières veulent s'attribuer le pouvoir royal et partager le savoir, les repas et les lits des anciens princes. La plupart des nouveaux chefs est d'origine prolétaire. Ils pourchasseront les prêtres et les tenants du savoir.

On tuera les fœtus dans le ventre de leur mère et on assassinera les héros. Les Shudrä prétendront se comporter comme des Brahmanes et les prêtres comme des ouvriers.

Des voleurs deviendront des rois, les rois seront des voleurs.

Nombreuses seront les femmes qui auront des rapports avec plusieurs hommes.

La stabilité et l'équilibre des quatre classes de la société et des quatre âges de la vie disparaîtront. La terre produira beaucoup dans certains lieux et trop peu dans d'autres.

Les dirigeants confisqueront la propriété. Ils cesseront de protéger le peuple.

Des hommes vils qui auront acquis un certain savoir (sans avoir les vertus nécessaires à son usage) seront honorés comme des sages.

Des hommes qui ne possèdent pas les vertus des guerriers deviennent rois. Des savants seront au service d'hommes médiocres, vaniteux et haineux. Les prêtres s'aviliront en vendant les sacrements. Il y aura beaucoup de personnes déplacées, errant d'un pays à un autre. Le nombre des hommes diminuera, celui des femmes augmentera.

Les bêtes de proie seront plus violentes. Le nombre des vaches diminuera. Les hommes de bien renonceront à jouer un rôle actif.

De la nourriture déjà cuite sera mise en vente. Les livres sacrés seront vendus aux coins des rues. Les jeunes filles feront commerce de leur virginité. Le dieu des nuages sera incohérent dans la distribution des pluies. Les commerçants feront des opérations malhonnêtes. Ils seront entourés de faux philosophes prétentieux. Il y aura beaucoup de mendiants et de sans-travail. Tout le monde emploiera des mots durs et grossiers. On ne pourra se fier à personne. Les gens seront envieux. Nul ne voudra réciproquer un service rendu. La dégradation des vertus et la censure des puritains hypocrites et moralisateurs caractérisent la période de la fin du Kali. Il n'y aura plus de rois. La richesse et les moissons diminueront. Des groupes de bandits s'organiseront dans les villes et les campagnes. L'eau manquera et les fruits seront peu abondants. Ceux qui devraient assurer la protection des citoyens ne le feront pas. Nombreux seront les voleurs. Les viols seront fréquents. Beaucoup d'individus seront perfides, lubriques et risque-tout. Ils porteront les cheveux en désordre. Beaucoup d'enfants naîtront dont l'espérance de vie ne dépasse pas seize ans. Des aventuriers prendront l'apparence de moines avec la tête rasée et des vêtements orangés, des chapelets autour du cou. On volera des stocks de blé. Les voleurs voleront les voleurs. Les gens deviendront inactifs, léthargiques et sans but. Les maladies, les rats et les substances nocives les tourmenteront. Des gens affligés par la faim et la peur se réfugieront dans des « abris souterrains » (kaushikä).

Rares seront les gens qui vivront cent ans. Les textes sacrés seront adultérés. Les rites seront négligés. Les vagabonds seront nombreux dans tous les pays.

Des hérétiques s'opposeront au principe des quatre castes et des quatre stages de la vie. Des gens non qualifiés passeront pour des experts en matière de morale et de religion.

Les gens massacreront des femmes, des enfants, des vaches et se tueront les uns les autres. » (Lingä Purânä, chap. 40.)

D'après le Vishnu Purânä : « Les gens du Kali Yugä prétendront ignorer les différences des races et le caractère sacré du mariage (qui assure la continuité d'une race), la relation de maître à élève, l'importance des rites. Durant le Kali Yugä des gens de toutes origines épouseront des filles de n'importe quelle race. 

Les femmes deviendront indépendantes et rechercheront les beaux mâles. Elles s'orneront de coiffures extravagantes et quitteront un mari sans ressources pour un homme riche. Elles seront minces, gourmandes, attachées au plaisir. Elles produiront trop d'enfants mais seront peu respectées. Ne s'intéressant qu'à elles-mêmes, elles seront égoïstes, leurs paroles seront perfides et trompeuses. Des femmes de haute naissance se livreront aux désirs des hommes les plus vils et pratiqueront des actes obscènes.

Des femmes de haute naissance se livreront aux désirs des hommes les plus vils et pratiqueront des actes obscènes.

Les hommes ne chercheront qu'à gagner de l'argent, les plus riches détiendront le pouvoir. Ceux qui posséderont beaucoup d'éléphants, de chevaux et de chars seront rois. Les gens sans ressources seront leurs esclaves.

Les chefs d'Etats ne protégeront plus le peuple mais, au moyen d'impôts, s'approprieront toutes les richesses. Les agriculteurs abandonneront leurs travaux de labours et de moissons pour devenir des ouvriers non spécialisés et prendront les mœurs des hors-castes. Beaucoup seront vêtus de haillons, sans travail, dormant par terre, vivant comme des miséreux.

Par la faute des pouvoirs publics, beaucoup d'enfants mourront. Certains auront des cheveux blancs à douze ans.

En ces temps la voie tracée par les textes sacrés s'effacera. Les gens croiront en des théories illusoires. Il n'y aura plus de morale et la durée de la vie en sera raccourcie.

Les gens accepteront comme articles de foi des théories promulguées par n'importe qui. On vénérera de faux dieux dans de faux ashrams dans lesquels on décrétera arbitrairement jeûnes, pèlerinages, pénitences, don de ses biens, austérités au nom de prétendues religions. Des gens de basse extraction revêtiront un costume religieux et, par leur comportement trompeur, se feront respecter.

Les gens prendront leur nourriture sans s'être lavés. Ils ne vénéreront ni le feu domestique ni les hôtes. Ils ne pratiqueront pas les rites funèbres.

Les étudiants n'observeront pas les règles de leur état. Les hommes établis ne feront plus d'offrandes aux dieux ni de dons aux gens méritants.

Les ermites (vanaprasthä) mangeront de la nourriture de bourgeois et les moines (sannyâsî) auront des liaisons amoureuses (snéhä-sambandhä) avec leurs amis.

Les ouvriers (shudrä) réclameront l'égalité avec les savants. Les vaches ne seront sauvées que parce qu'elles donnent du lait.

Les pauvres se feront une gloire de leur pauvreté et les femmes de la beauté de leur chevelure.

L'eau manquera et, dans beaucoup de régions, on regardera le ciel dans l'espoir d'une averse. Les pluies manqueront, les champs deviendront stériles, les fruits n'auront plus de saveur. Le riz manquera, on boira du lait de chèvre.

Des gens souffrant de la sécheresse se nourriront de bulbes et de racines.

Ils seront sans joies et sans plaisirs. Beaucoup se suicideront. Souffrant de famine et de misère, tristes et désespérés, beaucoup émigreront vers les pays où poussent le blé et le seigle.

Les hommes de peu d'intelligence, influencés par des théories aberrantes, vivront dans l'erreur. Ils demanderont à quoi bon ces dieux , ces prêtres, ces livres saints, ces ablutions ?

On ne respectera plus la lignée des ancêtres. Le jeune époux ira vivre chez ses beaux-parents. Il dira : que signifient un père ou une mère ? Tous selon leurs actes, leur karmä, sont nés et meurent. (La famille, le clan, la race n'ont donc aucun sens.)

Dans le Kali Yugä les hommes sont sans vertus, sans pureté, sans pudeur, et connaîtront de grands malheurs. » (Vishnu Purânä, VI.1.)

D'après le Lingä Purânä (chap. 40) : « Durant la période de crépuscule qui termine le Yugä le justicier viendra et tuera les méchants. Il sera né de la dynastie de la lune. Son nom est Guerre (Samiti). Il errera sur toute la terre avec une vaste armée. Il détruira les Mlécchä (les Barbares de l'Occident) par milliers. Il détruira les gens de basse caste qui se sont saisis du pouvoir royal et exterminera les faux philosophes, les criminels et les gens de sang mêlé. Il commencera sa campagne dans sa trente-deuxième année et continuera pendant vingt ans.

Il tuera des millions d'hommes, la terre sera rasée. Les gens s’entretueront furieusement. A la fin il restera çà et là des groupes de gens qui s'entre-tueront pour se voler mutuellement. Agités et confus ils abandonneront leurs femmes et leurs maisons.

Ils seront sans éducation, sans lois, sans honte, sans amour. Ils abandonneront leurs champs pour émigrer hors des frontières de leur pays.

Ils vivront de vin, de viande, de racines et de fruits, seront vêtus d'écorce, de feuilles, de peaux de bêtes. Ils n'utiliseront plus de monnaie. Ils auront faim, seront malades et connaîtront le désespoir. C'est alors que quelques-uns commenceront à réfléchir. » (Lingä Purânä, chap. 40.)


La fin du monde


« Ce que l'on appelle « Fin du Monde » (pralayä) est de trois sortes, l’une provoquée (naïmittikä) ; la deuxième naturelle (prâkritä) ; la troisième immédiate (atyantikä).

La destruction provoquée, (qui concerne tous les êtres vivants sur la terre), a lieu à la fin de chaque Kalpä (cycle des Yugä). Elle est appelée accidentelle ou provoquée (naïmittikä).

La destruction naturelle (prâkritä) est celle qui concerne l'univers entier. Elle a lieu lorsque cesse le rêve divin qu'est le monde. La matière, l'espace, le temps cessent alors d'exister. Elle a lieu à la fin des temps (parardhä). » (Vishnu Purânä 1.3.) La troisième destruction appelée immédiate (atyantikä) se réfère à la libération (mokshä) de l'individu pour qui le monde apparent cesse d'exister.

La destruction immédiate concerne donc l'individu, la destruction provoquée, l'ensemble des espèces vivantes sur la terre, la destruction naturelle la fin de l'univers.

La destruction accidentelle ou provoquée (naïmittikâ pralayä)

« La destruction (des espèces vivantes) que l'on appelle accidentelle ou provoquée (naïmittikâ) a lieu à la fin du Manvantarä (l'ère d'un Manu), du cycle des Yugä. Elle concerne donc l'espèce humaine.

Elle a lieu lorsque le créateur ne trouve plus d'autres remèdes qu'une destruction totale du monde pour mettre fin à la multiplication désastreuse et non prévue des êtres vivants. » (Mahâbhâratä, 12.248., 13-17.) Cette destruction commencera par une explosion sous-marine appelée Vadavâ, la « cavale », qui aura lieu dans l'océan du sud.

Elle sera précédée d'une sécheresse de cent années durant laquelle les êtres qui ne sont pas robustes périront. Sept explosions de lumière assécheront toutes les eaux. Les mers, les rivières, les ruisseaux des montagnes et les eaux souterraines seront asséchées.

Douze soleils feront se dessécher les mers. Nourris de cette eau se formeront sept soleils qui réduiront en cendres les trois mondes ; la terre deviendra dure comme le dos d'une tortue.

Un feu issu de la bouche d'un serpent souterrain brûlera les mondes inférieurs puis la surface de la terre et embrasera l'atmosphère. Cette masse de feu tournera avec un grand bruit. Entourés de ces cercles de feu tous les êtres mobiles et immobiles seront détruits.

Le dieu destructeur soufflera d'énormes nuages qui feront un bruit terrible.

Une masse de nuages chargés d'énergie, « destructeurs-de-tout », apparaîtra dans le ciel comme un troupeau d'éléphants. » (Vishnu Purânä, I. chap. 8. 186 « 31.)

Lorsque la lune sera dans la constellation de Pushyä (du Verseau) des nuages invisibles appelés Pushkarä (nuage de mort) et Avartä (nuage sans eau, nirjalä) recouvriront la terre. (Shivâ Purânä 5.1., 48-50)

Certains de ces nuages seront noirs, d'autres blancs comme le jasmin, d'autres cuivrés, d'autres jaunes, d'autres gris comme les ânes, d'autres rouges, bleus comme le lapis ou le saphir, d'autres tachetés, orangés, indigo. Ils ressembleront à des villes ou des montagnes. Ils couvriront toute la terre.

Ces nuages gigantesques, faisant un bruit terrible, obscurciront le ciel et inonderont la terre d'une pluie de poussière qui éteindra le feu terrible. Puis, par un interminable déluge, ils noieront d'eau le monde entier. Cette pluie diluvienne noiera la terre pendant douze ans et l'humanité sera détruite. Le monde entier sera dans l'obscurité. L'inondation durera sept ans. La terre semblera un immense océan. (Vishnu Purânä, I, chap. 7, 24-40.)

Le monde où vit l'espèce humaine est formé de quatre sphères appelées Bhûr, Bhuvar, Svar et Mahar. Bhûr est la terre, Bhuvar, l'atmosphère, Svar le monde planétaire et Mahar un monde extra-planétaire, peut-être celui que nous attribuons aujourd'hui aux extra-terrestres. Sa durée est beaucoup plus longue que celle du monde terrestre. C'est là que certains hommes trouveront refuge lors de la catastrophe qui détruira l'ensemble de l'espèce à la fin du Kali Yugâ.

« Lorsque la dissolution du monde paraîtra imminente, certains hommes abandonnent la terre durant les derniers jours du Kalpä et se réfugient dans le monde de Mahar (le monde extra-planétaire), et de là retourneront dans le « monde de la vie » (janä-lokä). » (Lingâ Purânä 1.4., 39-40.)

Ces quelques humains qui survivent à l'holocauste seront les progéniteurs de l'humanité future.

Sept humanités doivent encore se succéder sur la terre et, lorsque reparaîtra l'âge d'or, sept sages se manifesteront pour enseigner de nouveau la loi divine aux quelques survivants des quatre castes. » (Shivâ Purânä 5.4., 40-70.)

L'apocalypse de Jean présente une vision analogue à celle des Purânä dont la tradition n'était certainement pas inconnue de son temps puisque c'est seulement en 304 de notre ère que saint Grégoire fit détruire, entre autres, les deux temples hindous construits en Arménie sous le règne d'un monarque Arsacide, en 149 et 127 avant J.-C.

Nous arrivons à la fin de l'ère de la constellation du Poisson. D'après l'apocalypse de Jean (1) « l'ère du Christ finira avec l'ère du Poisson, ensuite vient le Verseau ». Nous entrons dans l'ère du Verseau ce qui implique des transformations profondes.

Dans la description de Jean :

« La terre se met à trembler. Des étoiles tombent sur la terre Une grande étoile ardente tombe du ciel et la Terre est obscurcie par la fumée. Le jour perd un tiers de sa clarté. Il tombe une grêle de feu mêlé de sang. Les hommes sont brûlés par une grande chaleur et souffrent d'ulcères. Une douleur pareille à celle provoquée par la piqûre du scorpion les tourmente.

Les grands et les chefs militaires se réfugient dans des cavernes. Les marchands, qui étaient devenus les puissants de la terre, se lamentent devant leurs stocks détruits. Tous les êtres vivants qui étaient dans la mer meurent. »

Jean voit aussi :

« Une armée entourée de cuirasse avec des queues (des chars avec des canons) ayant une bouche par laquelle ils faisaient le mal.

Le sauveur vêtu de blanc apparaît sur un cheval blanc.

La disparition ou mort naturelle (prâkritä pralayä) du monde.

« La destruction du monde est impliquée dans le fait même de la création et suit un processus inverse dans la pensée du Créateur. Lorsque la force d'expansion (tamas) et celle de concentration (sattvä) s'équilibrent, la tension (rajas), qui est la cause première, la substance (pradhânä) de l'univers, cesse d'exister et le monde se dissout dans l'imperceptible. Tous les vestiges de la création sont détruits, pradhânä et Purushä deviennent inactifs. La terre, l'atmosphère, les mondes planétaires et extra-planétaires disparaissent. Tout ce qui existe est réuni en une masse liquide, un océan de feu où se dissout le monde. C'est dans cet océan cosmique que le principe organisateur, Brahmâ, s'endort jusqu'à ce que, à la fin de la nuit cosmique, il s'éveille et, prenant la forme d'un sanglier, soulève un monde nouveau hors des flots. » (Lingä Purânä, 1.4., 36-61.)

« La durée de l'univers est exprimée par un nombre de dix-huit chiffres. Lorsque la fin des temps est arrivée, le principe de l'odorat (gandhä tanmâträ) disparaît et, avec lui, la matière solide. Tout devient liquide.

Puis disparaît le principe du goût (rasä tanmâträ) et avec lui l'élément liquide. Tout devient gazeux. Ensuite disparaît le principe du toucher (sparshä tanmâträ) et avec lui l'élément gazeux. Tout devient feu.

S'efface alors le principe de la visibilité, le Rûpä Tanmâträ (forme et lumière).

Quand la visibilité disparaît il ne reste que la vibration de l'espace qui s'efface à son tour.

Il ne reste que l'espace comme un vide de forme sphérique où seul le principe vibratoire existe. Cette vibration est résorbée dans le « Principe des éléments » (bhûtâdi), c'est-à-dire le principe d'identification ou d'individualité (ahamkarä).

Les cinq éléments et les cinq sens ayant disparu, il reste seulement le principe d'individualité (ahamkarä) qui fait partie de la force d'expansion (tamas) qui, elle aussi, se dissout dans le grand principe (mahat tattvä) qui est le principe de la conscience (buddhi).

Le plan (purushä), indestructible, omniprésent, qui est une émanation de l’Être, retourne à sa source. » (Vishnu Purânä, I chap. 8 et 9.)

« Le jeu (lîlâ) de la naissance et de la disparition des mondes est un acte du pouvoir de l’Être qui est au-delà de la substance (pradhânä) et du plan (purushä), du manifesté (vyaktä), du non-manifesté (avyaktä) et du temps (kâlä).

Le temps de l’Être n'a ni commencement ni fin. C'est pourquoi la naissance, la durée et la disparition des mondes ne s'arrête jamais. Lors de la destruction il n'existe plus ni jour ni nuit, ni espace, ni terre, ni obscurité, ni lumière, ni rien d'autre que l’Être au-delà des perceptions des sens ou de la pensée. » (Vishnu Purânä, I chap. 1, 18-23.)

Alain Daniélou


1) Les descriptions modernes d'une guerre atomique sont presque identiques à la vision des Purânä.

D'après Jonathan Scheel : « Durant les premiers instants d'une offensive... des boules de feu éblouissantes s'épanouiraient au-dessus des métropoles, des villes et des banlieues, comme autant de soleils plus aveuglants encore que l'astre lui-même; simultanément la plupart des habitants seraient irradiés, broyés, brûlés vifs. Le rayonnement thermique soumettrait plus d'un million cinq cent mille kilomètres carrés à une chaleur de quarante calories par centimètre carré - température à laquelle les chairs humaines sont carbonisées. »




mercredi, février 07, 2024

L'itinéraire spirituel de Julius Evola





C'est au moment où l'Italie entre en guerre aux côtés des Alliés, lors du premier conflit mondial, que le jeune Julius Evola (il est né à Rome en 1898) commence à manifester son activité créatrice. A cette époque de sa vie, il se veut peintre et poète bien que sa famille lui conseille de faire des études d'ingénieur. En 1917 il est sur le front et restera à jamais marqué par le spectacle horrible des combats très meurtriers auxquels il participera en tant qu'artilleur. Dans l'immédiat après-guerre, alors qu'il n'est âgé que de vingt ans, il donne à ses tableaux et à ses poèmes un tour résolument «moderne». En fait, c'est vers la contestation intellectuelle la plus extrême qu'il se sent poussé puisqu'il adhère bientôt au dadaïsme de Tristan Tzara, dont il devient le représentant italien avec quelques autres.

De 1919 à 1922 il participe à plusieurs expositions, anime des groupes de recherche artistique et publie un essai sur «l'Art abstrait» (Rome, 1920). La même année, un poème à quatre voix, La parole obscure du paysage intérieur, paraît à Zurich, et l'on pouvait penser alors que le jeune homme ne serait jamais qu'un artiste, quelque peu décadent, comme il y en avait tant à cette époque. En réalité sa vie devait bientôt prendre une direction toute différente puisque dès 1923, il annonce sa résolution de renoncer à toute activité artistique. Depuis longtemps, en effet, il s'intéresse à la philosophie et à l'occultisme, lisant, un peu au hasard, une grande quantité d'ouvrages surtout allemands et français. Il reconnaîtra plus tard sa dette envers les théosophes et Rudolf Steiner, ainsi que la découverte passionnée qu'il fait de l'idéalisme allemand de la fin du XIXème siècle. Otto Weininger et Giovanni Papini retiennent également son attention, mais c'est Nietzsche qui le marque, définitivement.

A 25 ans, il sent que ses années d'apprentissage sont terminées et il commence à élaborer son œuvre personnelle. C'est le temps des Essais sur l'idéalisme magique (Rome, 1925) et des ouvrages sur l'homme comme puissance, l'individu et le devenir du monde, etc. Il fonde un cercle de recherches ésotériques (le «groupe d'Ur», plus tard «Krur») qui disparaîtra peu après (1929). Pendant les quarante-cinq années qui lui resteront à vivre, Evola préférera, en effet, garder son indépendance, malgré quelques tentatives d'action politique ; il gardera pourtant toujours la nostalgie d'une organisation, plus ou moins secrète, où ses doctrines traditionnelles auraient été enseignées. Mais il ne semble pas qu'il soit jamais parvenu à animer un Ordre quelconque, comme le montre sa correspondance avec René Guénon au lendemain de la seconde guerre mondiale.

Sa première œuvre vraiment originale paraît en 1928 : c'est un essai sur l'impérialisme païen où il oppose l'idéologie de l'Empire romain à celle du christianisme. Le livre aurait dû plaire à Mussolini qui s'efforçait de se présenter comme l'héritier de César ; mais les milieux concordataires qui avaient alors le vent en poupe ne pouvaient accepter les accents nietzschéens de l'ouvrage. Ainsi se manifeste pour la première fois l'équivoque qui marquera l’œuvre d'Evola tout au long de son développement : bien que sympathisant du régime fasciste et reconnu pour tel, Evola restera toujours un marginal dans l'Italie de l'entre-deux-guerres. Lorsque, par exemple, il tente de fonder une revue (La Torre), celle-ci ne survit pas au-delà du dixième numéro ; et ses articles dans le journal doctrinal du régime ne concernent que «les problèmes de l'esprit» (Diorama filosofico 1934-1943).

En réalité, Impérialisme païen constituait l'aboutissement de l'évolution intellectuelle du jeune Evola. Son passage par le dadaïsme était déjà une révolte contre la culture cléricale qui sévissait alors en Italie et son ralliement aux théories de Nietzsche et de Schopenhauer (L'homme en tant que puissance, 1925 ; Théorie de l'individualisme absolu, 1927) dut à la fois lui apparaître comme le prolongement de son action poétique et la préparation d'une œuvre politique à laquelle il ne cessa de penser sa vie durant, mais qui resta très modeste en raison des circonstances. L'atroce blessure qu'il reçut à Vienne en 1945 (il en resta paralysé des membres inférieurs pour les trente années qu'il avait encore à vivre) fut probablement ressentie par lui comme un signe d'échec : dans Les hommes au milieu des ruines (1953), on perçoit l'écho de son amertume face à un monde qui prenait un chemin contraire à celui dont il avait rêvé. Il ne s'agit cependant pas de désespoir au sens plein du terme, dans la mesure où, pour lui, c'est la régression et non le progrès qui est conforme aux lois naturelles. Evola, en effet, semblable en cela à René Guénon, avec lequel il entretint des relations amicales, croit à la théorie traditionnelle du dépérissement continu de l'univers. Là où la science moderne incline à voir une évolution, il décèle au contraire une involution permanente qui conduit, selon le vocabulaire d'Hésiode, de l'âge d'or (primordial) à l'âge de fer (dans lequel nous vivons) ou, pour parler comme les Indiens auxquels Evola se réfère aussi, au Kali-Yuga (âge démoniaque), le pire de tous, celui qui s'achèvera inéluctablement par un retour au chaos originel. Il est donc normal que les valeurs traditionnelles dépérissent à notre époque et l'on comprend dès lors pourquoi le pessimisme d'Evola ne pouvait être accepté par l’État mussolinien qui se prétendait «dynamique» et «tourné vers l'avenir». Déjà en 1934 il s'était insurgé contre le monde où il vivait (Révolte contre le monde moderne), mais c'était alors en mettant l'accent sur l'oubli de la spiritualité. Ce faisant, Evola, comme Guénon en France (La crise du monde moderne), illustrait la doctrine de l'involution universelle en tentant de démontrer que l'Occident avait perdu jusqu'au sens de la spiritualité vraie puisque le prétendu spiritualisme contemporain n'était à ses yeux qu'une parodie (Masques et visages du spiritualisme contemporain, 1932 ; voir, à la même époque, les ouvrages de Guénon contre la théosophie et le spiritisme). L'un et l'autre avaient cependant la conviction que subsistait en Occident un sens de la métaphysique traditionnelle dans certaines sociétés secrètes (qu'ils ne nommaient pas) et que le rituel et les doctrines de telle ou telle institution en attestaient la survivance, souvent à l'insu de leurs fidèles.

Cette position conduisit Evola à s'intéresser toujours davantage à l'ésotérisme occidental (La tradition hermétique, 1931 ; Le mystère du Graal, 1937) ainsi qu'aux traditions orientales, notamment hindoues (Le yoga tantrique, 1949) et bouddhiques (La doctrine de l'éveil, 1943). Mais cet intérêt porte également la marque de l'originalité de la pensée évolienne par rapport à celle de son homologue français. Intuitivement, l'Italien sent que la souveraineté idéale doit avoir deux visages : celui d'un prêtre-juriste et celui d'un guerrier. Non pas par la juxtaposition de deux personnages autonomes (symbolisant, si l'on veut, le législatif et l'exécutif), ni par la subordination hiérarchique du second au premier (l'autorité spirituelle imposant ses vues au pouvoir temporel), mais bien par l'union intrinsèque de ces deux aspects dans la personne d'un chef unique, le souverain-sacrificateur, dont, à ses yeux, les empereurs de l'Antiquité furent l'incarnation. Pourtant l'histoire montre à l'évidence que l'apparition d'un tel type d'institution est extrêmement rare : le plus souvent les deux pouvoirs sont séparés, opposés, en conflit permanent. Et la tradition indienne en porte, elle aussi; témoignage, puisque les deux premières fonctions (celle du sacerdoce et celle de l'Empire : castes des brahmanes et des kshatriyas) y sont nettement distinctes et que les plus anciens textes sanskrits sont déjà fortement «brahmanisés».

Et c'est dans cette littérature cléricale qu'Evola sait retrouver les idées qui lui sont chères : le tantrisme et, en un certain sens, le bouddhisme représentent en effet les deux seules écoles où les valeurs de règne, de puissance et de gloire sont mises en avant. Dans l'un et l'autre cas, il est enseigné que l'individu doit se rendre maître de lui-même afin de pouvoir, s'il le désire, influer sur les êtres et les choses. Et, puisque l'acquisition de ces pouvoirs s'accompagne nécessairement de l'approfondissement des connaissances métaphysiques et religieuses transmises par les maîtres, on peut dire que l'homme tantrique et le sage bouddhique sont en quelque sorte l'image de ce souverain-sacrificateur idéal dont les sociétés modernes ne veulent plus.

On voit qu'une telle lecture des textes indiens ramène à ce que l'Occident appelle la magie, et pour Evola (comme pour Guénon) ce ne peut être hasard : ces divers courants de pensée ne sont que l'expression multiforme, contingente, d'une «tradition primordiale», unique par définition et «hyperboréenne» d'origine.

Il est donc légitime, dans une telle perspective, de traiter d'un thème quelconque en analysant le symbolisme, le rituel, les pratiques, les mentalités d'univers culturels aussi distants (dans l'espace et dans le temps) que l'hermétisme, le cycle arturien ou le tantrisme. Dans la mesure, explique Evola, où ces mouvements acceptent les bases métaphysiques vraies, ils ne peuvent qu'être en harmonie parfaite et se compléter l'un l'autre, même si les circonstances les ont conduits à insister sur tel aspect plutôt que sur tel autre. Comme exemple de cette méthode d'analyse on peut citer La métaphysique du sexe (1958), ouvrage que l'on tient volontiers pour le chef-d’œuvre d'Evola. Il s'efforce dans cet essai de présenter l'amour comme la «norme absolue» dans le domaine des relations humaines. Mais une telle norme n'est vécue que lorsque les amants reconnaissent dans l'eros l'expression terrestre de l'union cosmique des principes mâle et femelle. Le yin et le yang des Chinois, le purusha («esprit» = mâle) et la prakriti («nature» = femelle) des Indiens, le sec et l'humide des alchimistes, etc., sont présents à l'intérieur de chaque individu en même temps qu'ils s'incarnent dans le genre humain sous les formes complémentaires des sexes masculin et féminin.

Les amants, lorsqu'ils s'unissent, réalisent donc, à leur manière, l'union du Ciel et de la Terre, grâce à quoi notre univers subsiste. De plus, grâce à une «intériorisation» toujours plus grande de l'instinct sexuel, les partenaires conquièrent progressivement la maîtrise de ces forces apparemment contraires mais en réalité solidaires. Au bout de ce progrès difficile est l'harmonie intérieure, source de puissance infinie. On devine que c'est cet aspect de la «métaphysique du sexe» qui a séduit Evola : son livre est construit autour de cette idée centrale et les éléments qu'il contient concourent tous à la mise en évidence de l'unité nécessaire à réaliser en soi, afin que l'individu puisse devenir «maître de lui comme de l'univers» selon l'expression cornélienne. C'est à nouveau l'occasion pour Evola de se référer à la «tradition gibeline» (et aux «fidèles d'Amour» de Dante) par opposition au christianisme, qu'il tient pour un facteur de désordre social : la famille cellulaire, le libre choix des conjoints, l'ignorance de la métaphysique sexuelle lui paraissent comme des signes supplémentaires de cette involution universelle dont il souhaite que l'homme occidental prenne conscience.

Il est certain, à ce propos, qu'Evola a cru qu'un redressement (au moins provisoire) était possible avant la venue de la «fin des temps» et qu'il a pensé que l'action politique la plus concrète pouvait être un facteur du redressement en question. Mais on sait ce qu'il en est advenu, et il est évident qu'Evola ne restera que par son œuvre doctrinale (surtout dans le domaine de l'ésotérisme et de l'histoire des religions). Il y a pourtant là un paradoxe dont on doit espérer qu'il ne sera pas préjudiciable à l'intérêt que devrait susciter une œuvre profondément originale.

Jean Varenne


Photo : Julius Evola à sa table de travail, peu d'années avant le renoncement et le choix du silence volontaire.


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Julius Evola

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