vendredi, janvier 31, 2020

Hitler et la fondation d'Israël, l'accord Ha’avara

(Durée 10:02)




Gilets Jaunes Réveillés :

"C'était donc cela la stratégie : forcer les juifs à quitter l'Europe pour Israël, en tous cas les plus riches afin de servir de cheval de Troie contre les Palestiniens, cela prouve que les Rothschild contrôlaient Hitler, vous commencez à y voir un peu plus clair ? 

D'un côté Hitler (financé par les Rothschild) extermine les juifs et de l'autre les Rothschild leur préparent la colonisation de la Palestine. Saviez-vous qu'Hitler a été largement inspiré par les "Protocoles des Sage de Sion" pour justifier l'extermination des juifs. Protocoles rédigés en amont par Mayer Amschel Rothschild, Adam Weishaupt fondateur des illuminati et Jacob Frank (à confirmer, mais il ne vivait qu'à quelques kilomètres des lieux de rencontre entre Rothschild et Weishaupt entre 1772 et 1791, Francfort et Ingolstadt, et on reconnait sa "patte" dans les protocoles jusque dans leur premières versions, voir ci-dessous, d'ailleurs par la suite, après sa mort en 1791, sa fille Eve Frank est devenue une proche des Rothschild et du Tsar Alexandre 1er [voir les recherches de Pierre Hillard et Youssef Hindi]. Plus tard, des agents frankistes tinrent un rôle dans la Révolution française, comme Moïse Dobrouchka, qui devint jacobin sous le nom de Junius Frey. Beaucoup de frankistes virent un Messie potentiel en Napoléon Bonaparte.). 

Le texte s'intitulait à cette époque-là : "Le Nouveau Testament de Satan", il s'agissait du premier manifeste ou protocole de domination mondiale des illuminati datant de 1784 (une version bien plus élaboré que celle rédigée par Rothschild entre 1770 et 1773). C'est ce texte que l'on a retrouvé en Bavière sur la dépouille du messager des illuminés qui comptait le transmettre à Robespierre. (à ce sujet cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=1YwaR... est à voir absolument pour comprendre tous ces textes dans un contexte historique). 

Mais les iluminés s'y sont pris autrement par la suite pour prendre la tête de la maçonnerie française et mondiale par le biais des martinistes et des philadelphes, deux loges maçonniques très puissante de l'époque. Hitler n'était en réalité qu'une pitoyable marionnette des Rothschild, rien de plus ! Il y'a encore beaucoup plus à dire au sujet de l'ascension d'Hitler, notamment le fait que ce sont les Rothschild qui ont provoqué le crack boursier ce qui a permis à Hitler de se hisser facilement au pouvoir en promettant de redresser le pays, ce qu'il a réussi en partie... Voici le niveau que l'oligarchie luciférienne ou sataniste a atteint en terme d'ingénierie sociale..."





Hitler et la fondation d'Israël, l'accord Ha’avara


par Ingrid Weckert 

Si jamais il y a eu un accord qui a permis la création de l’État d’Israël, c’est bien le Ha’avara.

Il n’est pas surprenant que le Dr. Ludwing Pinner, membre du conseil d’administration de la société du Ha’avara, dans son essai « L’importance de l’immigration allemande pour la Palestine juive », publié en 1972, ne tarisse pas d’éloges sur les avantages incommensurables de cet accord. Il démontre clairement que c’est l’immigration de Juifs d’Allemagne qui a préparé le terrain pour l’État d’Israël. Sans le capital allemand, sans le savoir professionnel et technique, sans l’esprit d’initiative et l’énergie des Juifs d’Allemagne, il n’y aurait pas eu d’État d’Israël.

L’émigration régulière des Juifs d’Allemagne a démarré dès le mois de mai 1933 avec la mise en place de l’Organisation Ha’avara qui aura permis le transfert de dix mille Juifs d’Allemagne avec leur fortune et leurs possessions vers la Palestine (Ha’avara [... signifie "transfert" en hébreu).

Les principes de ce genre de transfert ont été dégagés par Theodor Herzl dans son Der Judenstaat [l’État Juif]. Herzl avait prévu les difficultés qui se présenteraient en cas de départ d’un grand nombre de Juifs de leur pays hôte, en particulier si, comme c’était le cas pour l’Allemagne, ils constituaient un élément économique de poids. Il proposait de créer des « sociétés juives » dont l’objet serait de liquider les biens immobiliers des Juifs sur le départ. Ces migrants ne devaient pas suite à la cession de leurs biens dans le pays d’origine, recevoir de contrepartie monétaire immédiate, mais devraient recevoir « de l’autre côté », Herzl pensait à la Palestine, leur contre-valeur en maisons et marchandises, le tout en accord avec les besoins et le potentiel des nouvelles communautés.

Un accord similaire, modifié pour être actualisé aux conditions du moment, a été conclu entre les Allemands et les Juifs en 1938. Les migrants versaient le produit de la vente de leurs actifs sur un compte bloqué et recevaient en contrepartie des maisons, des marchandises ou du terrain en Palestine. Les sociétés palestiniennes qui prenaient part à l’opération utilisaient les reichsmarks versés sur le compte bloqué pour financer les importations de biens en provenance d’Allemagne.

Le premier accord de ce genre a été mis en place entre le ministère des affaires étrangères allemand et la société de plantation des agrumes Hanoteah Ltd. En mai 1933. Dolf Michaelis, le banquier Juif et expert économique, ancien consultant de la Ha’avara le décrit ainsi :

"L’accord avec le ministère prévoyait que moyennant un versement – pouvant se monter à 40 000 reichsmarks dans le cas de certains particuliers – sur le compte bloqué de la Hanoteah, les émigrants, ou ceux qui projetaient de partir plus tard, recevraient l’autorisation d’établir une ferme en Palestine. Hanoteah s’engageait par contrat, en contrepartie, de mettre à disposition des transférés une maison ou une plantation d’agrumes qu’ils pourraient travailler eux-mêmes, ou, par accord spécifique, de mandater la Hanoteah pour l’exploiter à leur place. De son côté, Hanoteah Ltd se servait des reichsmarks du compte bloqué pour se procurer ce dont elle avait elle-même besoin : machines agricoles, pompes, tuyaux, engrais et ainsi de suite."

[...]

Le Ha’avara a rendu possible non seulement l’émigration des fortunés, mais aussi celle de Juifs moins aisés. Comme les sommes versées sur les comptes spéciaux en Allemagne excédaient de loin la demande de marchandise de la petite communauté d’immigrants juifs en Palestine, des crédits à long terme ont été octroyés sur la base des sommes qui se sont accumulées sur ces comptes spéciaux à des Juifs allemands qui voulaient partir mais qui n’en avaient pas les moyens. Les remboursements devaient se faire plus tard en Palestine. Du moment qu’un Juif était prêt à partir en Palestine, le Ha’avara lui permettait de le faire.

Il y avait des accords similaires avec d’autres pays, mais les avantages du Ha’avara ne leur étaient pas applicables.

Dans le même temps, les exportations allemandes par le biais du Ha’avara n’étaient pas seulement à destination de la Palestine, mais aussi de l’Égypte, de la Syrie et de l’Irak. Toutes ces livraisons, également, pouvaient être payées en « Ha’avaramarks », ce qui signifiait une perte conséquente en devises pour l’Allemagne, néanmoins, ces transactions étaient autorisées par les autorités
allemandes.

En plus des transferts de capitaux, le Ha’avara permettait le transfert des pensions de retraite, des frais d’études et de l’argent pour les frais de tous les jours. Les allocations dues aux fonctionnaires qui avaient été licenciés leur étaient régulièrement versées par leur autorité de tutelle.

Les fonctionnaires Juifs de l’État ou des communes qui avaient été mis à la retraite d’office en raison des lois raciales, ainsi que les fonctionnaires des associations et institutions juives pouvaient émigrer en Palestine et y recevraient de quoi vivre en livres palestiniennes. Environ six cents retraités de ce type ont pu recevoir leur traitement d’Allemagne par le Ha’avara.

Les pensionnés juifs de la guerre de 1914- 1918, pratiquement sans exception, recevaient leurs paiements directement par courrier.

Le bénéfice de l’accord Ha’avara ne se limitait pas aux immigrants juifs allemands en Palestine. Yeshov, la colonie juive déjà présente en a également très largement profité.

Plus de la moitié des « capitalistes » qui ont émigré en Palestine dans les années 1933 – 1940 venait d’Allemagne. Le montant correspondant du flux de capital entrant se montait à vingt millions de livres palestiniennes, équivalent, comme cela a déjà été dit, à autant de livres sterling. Cet argent ne bénéficiait qu’à la population juive qui était passée en 1941 à 500 000.

Il n’est pas surprenant que le Dr. Ludwing Pinner, membre du conseil d’administration de la société du Ha’avara, dans son essai « L’importance de l’immigration allemande pour la Palestine juive », publié en 1972, ne tarisse pas d’éloges sur les avantages incommensurables de cet accord. Il démontre clairement que c’est l’immigration de Juifs d’Allemagne qui a préparé le terrain pour l’État d’Israël. Sans le capital allemand, sans le savoir professionnel et technique, sans l’esprit d’initiative et l’énergie des Juifs d’Allemagne, il n’y aurait pas eu d’État d’Israël. Ce sont eux qui en développant les implantations et les industries ont d’abord rendu possible l’immigration des Juifs plus pauvres des autres parties du monde. Dr. Pinner écrit :

"Les immigrants allemands ont profondément changé les structures économiques et sociales des implantations juives et ont contribué de manière décisive à leur développement. Avec l’immigration en provenance d’Allemagne, il y a eu un essor industriel prodigieux. Des centaines d’usines et de magasin ont été construit. Peut-être plus important encore que l’expansion industrielle perse, il y a eu une élévation de son niveau technologique. L’activité des industriels et des inventeurs juifs allemands aura été déterminante dans le décollage économique des implantations de l’ère préindustrielle et précapitaliste.

Les transactions du Ha’avara et les structures de l’économie capitaliste familière aux Juifs d’Allemagne ont permis la création d’un marché des capitaux d’investissements qui a permis la mise en place de financement à long terme pour le secteur du bâtiment, l’équipement des colonies et l’industrialisation et a créé les conditions préalables au recyclage productif de l’épargne et des réserves monétaires en vue de la construction du pays.

Les immigrants d’Allemagne, habitués aux actions, obligations et autres emprunts ont été les premiers à établir les fondations d’un marché financier moderne. C’est de la chambre de compensation mise en place à l’époque qu’est née plus tard la bourse de Tel Aviv.

L’influence des immigrants juifs d’Allemagne dans le développement de la Palestine ne s’est pas fait sentir uniquement sur le plan économique et social, elle était également considérable au plan culturel dans les domaines de la science et de l’art.

Par l’équipement moderne de ses hôpitaux le Ha’avara a permis à la Palestine de devenir un centre médical de premier ordre. Les scientifiques de haut rang qui se sont joints aux équipes des centres de recherches et d’enseignements alors balbutiants ont été déterminant pour la création de l’enseignement supérieur en Palestine.

Dans le domaine artistique, c’est par leur contribution à la vie musicale en Palestine que les immigrants d’Allemagne doivent être le plus admirés. L’orchestre philharmonique bénéficie aujourd’hui d’une renommée mondiale. Lors de sa création en 1936 par Bronislaw Hubermann, il était composé presque exclusivement d’artistes en provenance d’Allemagne."

Le Dr. Pinner conclut cette partie de son histoire par cette observation :

"L’engagement dont ont fait preuve ces gens dans les centres de recherches et d’enseignements, dans l’économie et dans l’administration, dans la vie publique et dans l’organisation de la défense aura été d’une importance incalculable dans la préparation des colonies juives aux tâches cruciales qui les attendaient."

Si jamais il y a eu un accord qui a permis la création de l’État d’Israël, c’est bien le Ha’avara.

Pourtant, et ça n’étonnera pas tous les familiers de l’esprit de l’époque (1980), aucune des histoires de l’État d’Israël alors publiées ne fait la moindre allusion au Ha’avara. La raison de cette curieuse omission pourrait bien être que si le Ha’avara était mis en avant, cela révélerait au monde que l’Allemagne national-socialiste diabolisée pour avoir « exterminé » les Juifs, a en réalité, par cet accord exceptionnellement généreux, posé les fondations de l’État d’Israël .

Le rêve d’Herzl est devenu réalité grâce au Ha’avara: l’émigration légale des Juifs d’Allemagne a eu lieu dans un cadre solide dans lequel le Ha’avara a joué le rôle de la « société juive » prévue par Herzl pour superviser le transfert des actifs juifs... 

Lire la suite, télécharger gratuitement le PDF "Hitler et la fondation d'Israël, l'accord Ha’avara":



mercredi, janvier 29, 2020

Satanisme et Shoah : faut-il croire à la version officielle ?

A l’occasion du soixante-quinzième anniversaire de l’arrivée de l’Armée rouge à Auschwitz-Birkenau le 27 janvier 1945, le lama Kunzang, alias Pascal Treffainguy, dévoile sa version de l'histoire secrète du talmudo-protestantisme et de la Shoah.

(Durée 35:16)

Satanisme et Shoah : faut-il croire à la version officielle ?
Cela a-t-il cessé ou continue-t-il ?

par le Lama Kunzang
(Pascal Treffainguy) 

"La rédemption par le péché, vous connaissez ? Ou comment croire obtenir l’avènement d'une prophétie en perpétuant des massacres pour offenser Dieu. Et cela n'est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en "ange de lumière". Il n'est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs oeuvres." (2 Corinthiens 11 : 14-15).

De par l'armée nationale (celle dite française mais qui sont des mercenaires de la finance anglo-saxonne) à l'agent de la DCRI (DGSI, la section milice de cette finance) Mohamed Mehra, c'est une doctrine satanique en marge du talmudiste qui, en s'intégrant au sionisme chrétien anglo-saxon, a frappé la communauté juive de son pire drame : le génocide de millions de talmudistes ashkénazes d'Europe (1922-1945) et le meurtre de milliers de juifs français... génocide associé à celui de millions de chrétiens (1914-1919) et bientôt de millions d'autres musulmans (guerre d'Algérie et 1947-2027).

Tiens ! Même le journal pas islamophile Le Point l'écrit à propos de Mohamed Mehra, qu'il décrit comme un agent des services secrets français et israélien : 

La Shoah ? En réalité un pur produit des bouffeurs de cochon : 100% noblesse noire européenne ! 100% anglo-saxon ! 100% protestant ! Et si peu allemand ... mais tant autrichien, plutôt viennois et en particulier de la famille de cet hôtel particulier voué au satanisme dans la rue Prinz Eugen 
(Il s'agissait de l'un des cinq palais Rothschild de la ville). Cette rue dont les nazis entrant dans Vienne ont fait nettoyer les trottoirs à la brosse à dent par les juifs de la ville pour les humilier, surtout lorsqu'ils refusaient de migrer en Palestine où les attendait la colonie mise en place conjointement par le IIIe Reich et l'Empire anglo-saxon.

Cela rappelle les jours maudits où les RG et les policiers de Vichy arrêtaient les résistants français, accusés de terrorisme pour s'opposer à l'Europe des nations de Hitler, et conduisaient les enfants juifs vers les trains funestes en les accusant de menacer de corrompre la nation française de leur sang sémite. Croyez-vous vraiment qu'avec un tel ADN quoique cela de bon soit à attendre des fonctionnaires de la police et de l'armée de la république, toujours bien nationalistes et antisémites ? 

Source : 
Les RG sous l'Occupation - Quand la police française traquait les résistants

C'est curieux comme le nationalisme français a toujours haï juifs et musulmans, pour mieux faire le lit des Anglais... et ce de Philippe-le-bel qui génèrera les causes de la guerre de cent ans à nos jours. Nationalisme, internationalisme et supranationalisme... toujours le même coronavirus. Bien attaqués du cerveau et du cœur les sans-couilles bleus et les verts : la vermine au service de la république de la City. Tout comme les églises et autres religions chant en chœur le NOM : "Et j'entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses iniquités. Payez-la comme elle a payé, et rendez-lui au double selon ses oeuvres. Dans la coupe où elle a versé, versez-lui au double. Autant elle s'est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu'elle dit en son coeur : Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l'a jugée" (Apocalypse 18:4-8). 

Source : 

Livre :

Pascal Treffainguy

Qu'est-ce qui distingue la psychologie traditionnelle de sa version moderne ? Pour Pascal Treffainguy, l'influence du nomadisme dévié venu de Khazarie, qui aura mené une action de dissolution en profondeur de l'Occident et de là du monde pour les mener à un cataclysme final de nature satanique.


Le pacte secret entre les sionistes et Hitler

par Robin De Ruiter


La politique allemande après la prise de pouvoir d'Hitler en 1933 consistait à accélérer l'émigration des Juifs, selon les livres d'histoire, afin d'éviter toute influence juive sur la politique, l'économie et la culture allemande.

On ignore le fait que la situation politique a été une occasion unique de gagner les Juifs allemands aux idées du sionisme. La persécution des Juifs en Allemagne a été pour les sionistes une opportunité unique d'accélérer l'immigration vers la Palestine. Le secrétaire général du comité exécutif de la Jewish Agency, David Ben Gourion, futur Premier ministre, espérait que la victoire des nazis ferait le lit du sionisme. La persécution des Juifs allemands ne déplaisaient pas aux dirigeants sionistes, dans la mesure où elle pouvait poussait à l'immigration vers la Palestine.

Selon le journaliste et historien israélien Tom Segev, un haut fonctionnaire sioniste s'est rendu à Berlin quelques mois après la prise de pouvoir d'Hitler, pour discuter et négocier avec les nationaux-socialistes l'émigration des Juifs allemands et le transfert de leurs biens vers la Palestine. Le pacte de Haawara a été signé à la fin des négociations, il rait les intérêts du gouvernement allemand et du mouvement sioniste.

Le pacte de Haawara , terme hébreu qui signifie transplantation, a été mise en oeuvre par une société fiduciaire qui avait été créée conjointement en Allemagne et en Palestine. Avant de partir, les Juifs allemands déposaient leur capital auprès de la partie allemande de la société fiduciaire. Celle-ci achetait des biens de consommation en Allemagne, pour les exporter vers la Palestine. Quand un client commandait des produits allemands en Palestine, la transaction s'effectuait par l'intermédiaire de la société fiduciaire de Palestine, qui reversait aux Juifs venant de s'installer l'argent qu'ils avaient déposé en Allemagne.

Le pacte de Haawara a été conclu à la seule condition que les Juifs émigrent réellement vers la Palestine. On faisait croire aux Juifs que l'émigration vers la Palestine était leur unique chance de survie. Les biens de ceux qui préféraient émigrer dans les pays voisins de l'Allemagne ont par contre été saisis !

Pour les autorités allemandes l'émigration vers la Palestine était synonyme de vente de produits allemands à l'étranger. L'Allemagne a profité de ce traité commercial, qui lui a rapporté entre 1933 et 1939 la somme de 105.670.241 Reichsmark. Le pacte a duré jusqu'au milieu de la deuxième guerre mondiale.

Au fil des années, il y a eu d'autres contacts avec les nationaux-socialistes. Comme les sionistes pensaient que les programmes d'adaptation scolaire faciliteraient l'assimilation des Juifs allemands à la vie en Palestine, il y avait en Allemagne un système bien organisé de camps juifs d'adaptation. Les programmes étaient conçus en premier lieu pour les jeunes qui n'étaient pas encore dans la vie active. Ils avaient la possibilité d'acquérir des connaissances et des capacités dont on avait besoin en Palestine.

Le gouvernement allemand, surtout les SS, favorisait non seulement l'émigration, mais pratiquait aussi l'aide au développement. Les SS entraînaient de jeunes Juifs en âge de faire l'armée aux techniques militaires dans des camps spéciaux. En Palestine, il y avait même des cellules locales du NSDAP (parti national-socialiste des travailleurs allemands). Les réseaux secrets entre Allemands et Juifs ont permis à Adolf Eichmann de voyager en Palestine.

Après l'annexion de l'Autriche en 1938, Eichmann dirigeait en Palestine le bureau viennois de l'émigration juive, il entretenait des relations avec des fonctionnaires sionistes. Ajoutons qu'Eichmann logeait dans une aile de la résidence privée des Rothschild.

Uri Avernary, un homme politique israélien, membre de la Knesset et antisioniste convaincu, constate dans son livre Israël sans le sionisme, que les dirigeants sionistes n'ont presque rien entrepris pendant la guerre, pour aider les Juifs européens. Du point de vue sioniste, les actions purement philanthropiques comme sauver les Juifs allemands étaient mal considérées. Ces gens arrivaient sans biens et n'offraient pas les avantages que procuraient les Juifs de la Haawara. Les Juifs allemands qui obtenaient des autorisations de séjour en tant que réfugiés n'étaient pas bien vus. Les dirigeants allemands du mouvement d'émigration pensaient la même chose : « 90 % de ces gens ne sont d'aucune utilité pour la Palestine. » 


Dans les archives sionistes de Jérusalem se trouve un document du Comité de secours, qui traite d'une question étonnante: « Qui devons-nous secourir ? » ... « Devons-nous aider ceux qui sont dans le besoin, indépendamment de leurs qualités ? Ne devrions-nous pas en faire une action nationale et essayer de sauver en première ligne ceux qui seront utiles à l'État d'Israël et au judaïsme ?

Si nous sommes en mesure de sauver 10. 000 sur les 50. 000 personnes, et que ces 10. 000 contribuent à la construction du pays et au rétablissement de la nation, nous devons le faire, malgré les reproches et les demandes de la part des autres. A quoi sert de faire venir un million de personnes qui ne seraient qu'un fardeau supplémentaire ? Il faut sauver les jeunes pionniers, surtout ceux qui sont formés et qui ont les capacités intellectuelles pour travailler dans l'esprit du sionisme. » C'est la meilleure « matière première », dit le document » .

Les dirigeants sionistes ont pratiqué une politique palestinienne, non pas une politique juive. Même Chaim Weizmann ne pensait qu'à l'émigration vers la Palestine. Ce dirigeant sioniste de premier plan dit à cette époque: « Je préfère voir la chute des Juifs allemands que la chute du pays d'Israël pour les Juifs. »

Trois semaines après la nuit de cristal, en 1938, David Ben Gourion déclarait: « Si je savais qu'en acheminant tous les enfants juifs vers l'Angleterre je les sauverais et qu'en les envoyant en Palestine je n'en sauverais que la moitié, je préférerais la seconde solution. » En pensant à la nuit de cristal, Ben Gourion pensait que, par acquis de conscience, différents pays ouvriraient leurs frontières aux fugitifs juifs, ce qu'il considérait comme une menace : « Le sionisme est en danger ! » Les dirigeants du futur État ne considéraient pas qu'il était de leur devoir de sauver les Juifs d'Europe. Le devoir de la Jewish Agency, selon Ben Gourion, était de construire le pays Israël.

Comme la situation des Juifs en Allemagne empirait de jour en jour, les demandes d'émigration vers la Palestine affluaient. L'émigration a été brutalement ralentie en 1939, quand les Anglais ont limité par décret le nombre de nouveaux arrivants. C'est une honte que les Anglais aient bloqué plusieurs navires d'émigrés près de la côte israélienne et les aient renvoyés. Plus de 600 personnes ont été retrouvées noyées lors de ces opérations.

Il est de même très regrettable que les États-Unis et leurs Juifs très influents aient créé autant d'obstacles à l'émigration et à l'entrée sur le territoire américain de Juifs allemands. On peut constater que l'influence juive aux Etats-Unis était assez forte pour faire élire Roosevelt comme président, mais pas assez pour aider les Juifs orthodoxes allemands. Les Juifs réformés les plus influents dans des pays comme les Etats-Unis ont même soutenu les persécutions de Juifs orthodoxes, avant que ceux-ci ne se mettent à l'abri. La question de savoir pourquoi les Anglais, les Américains et les sionistes n'ont pas fait grand chose reste en suspens.

Nous rappellerons à cet endroit la remarque de l'écrivain juif J.G. Burg dans son livre "La faute et le destin" (Oldenburg 1972) : « Plus les Juifs font l'expérience de l'injustice dans ce monde, plus on les persécute, plus les chances des sionistes (Illuminati) de s'affirmer sont grandes. »



Marlène Schiappa aime-t-elle un peu trop les enfants ?

La secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes ne cache pas sa passion pour la sorcellerie. Le sabbat des sorcières présidé par le Grand cornu, Satan (ou Pan) à l'activité sexuelle inépuisable, est une ritualisation de toutes sortes de perversions et d'obsessions.

Marlène Schiappa aime-t-elle un peu trop les enfants ?

(Durée 4:28)

- "En compilant l'actualité concernant les rapports qu'entretient Marlène Schiappa avec l'enfance, le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils sont ambigus. Dans cette vidéo je m'emploie à mettre bout à bout ces éléments troublants."

- "Dans sa pièce de théâtre "Les Monologues du vagin", Eve Ensler décrit, entre autre, une jeune fille de treize ans qui se fait initier au plaisir sexuel par une femme adulte. De plus, dans la version publiée en France aux Éditions Denoël en 2005, cette apologie de la pédophilie n'est accompagnée d'aucune mise en garde sur l'âge des lecteurs, faisant de cette version francophone un vecteur de corruption de mineurs. 

Cette pièce a été jouée, entre autre, par Myriam El Khomri, Roselyne Bachelot et Marlène Schiappa. Le comble c'est que cette dernière, actuellement chargée par Emmanuel Macron de l'Égalité hommes-femmes et de la lutte contre les discriminations, s'énervait il n'y a pas si longtemps de ceux qui affirmaient que sa loi controversée allait donner des armes juridiques aux pédophiles."



- L’enfant, sexuellement éduqué selon les propositions de l’OMS, est perçu par les pédocriminels de la république talmudo-maçonnique comme un "objet de consommation sexuelle".

Les "standards pour l’éducation sexuelle en Europe" de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) PDF : 

mardi, janvier 28, 2020

Sortir de la Matrice ?

La spiritualité de Roch Saüquere, rédacteur en chef et éditeur du magasine Top secret  

(Durée 58:40)


La Matrice artificielle, le monde astral, l'au-delà, le tunnel de lumière, la fausse lumière, la vraie lumière, l'amour originel, l'identification de notre véritable nature, mise en garde contre les artifices du spiritualisme contemporain, se "désastraliser"...


"Ce qui est abordé ici est particulièrement important, mais aussi troublant et perturbant. Roch soulève des points essentiels de notre condition humaine sur Terre. [...]

Roch Saüquere à propos de cette vidéo : 

« Mon ami Jacques, d'Artémisia Collège, m'a proposé cet entretien il y a quatre ans. J'avais accepté le principe à l'époque, mais nous n'avions jamais trouvé le temps de le faire. J’apprécie énormément ce Résistant qui compte parmi mes plus fidèles et plus vieux amis. Depuis plus d'une décennie, nous avons pris l'habitude d'échanger régulièrement au téléphone. Avec ses questions posées au téléphone, Jacques m'a toujours poussé dans mes retranchements, m'obligeant à approfondir le fil de mes raisonnements. Ce faisant, il m'obligeait très souvent à accélérer l'agenda des divulgations que je m'étais fixé. Cet entretien d'une heure est donc un petit aperçu de nos conversations téléphoniques sur la Matrice. Le résultat n'est pas parfait techniquement, et nous sommes très loin encore d'avoir tout dit sur ces questions(*). Mais au moins, la vidéo a le mérite d'exister. J'espère que vous prendrez plaisir à vous retrouver dans la peau de ceux qui, possiblement, écoutaient derrière leur table d'écoute, nos longues discutions. S'ils existent bel et bien, ils se reconnaîtront. Notre façon en tout cas de les saluer ici, sous forme de clin d’œil. Alea Jacta est. » 

Roch Saüquere 


*) Il y a effectivement des points importants que nous n’avons pas abordé, pour ne pas surcharger le contenu. En particulier, le tribunal qui nous attend à la « sortie » du fameux tunnel, où nous sommes amenés à nous auto-culpabiliser. Pas plus que le chantage aux révélations sur nos mémoires, pour que nous filions doux…" 


samedi, janvier 25, 2020

Le Protocole des Ignobles en Robes Noires

(Durée 12:31)

Alexandre Lebreton lit un passage du livre de Stan Maillaud, "Le Protocole des Ignobles en Robes Noires".

Georgia Pouliquen : "Appel à soutien de Stan Maillaud"

(Durée 7:12)


Procès de Stan Maillaud le 31 janvier à Saintes :
https://pedopolis.com/2020/01/17/proces-de-stan-maillaud-le-31-janvier-a-14h-a-saintes/


Téléchargement gratuit du livre PDF de Stan Maillaud "Le protocole des ignobles en robes noires" : 

Autre extrait :

"La franc-maçonnerie a été le ciment de la construction de notre société industrielle des quatre derniers siècles, entre la conquête du Nouveau Continent et la « restructuration » de l’Europe. La configuration « géostratégique » que l’on connaît, n’est que l’œuvre des élites de la haute finance internationale qui la font évoluer selon leur bon vouloir. C’est à travers des guerres et des révolutions en fait fomentées par ces cercles « d’élite internationale » que le monde et notre univers sociétal ont été façonnés, à des fins mafieuses de domination globale. Les instigateurs de cette entreprise de domination du monde et de l’espèce humaine, siégeant donc tout au sommet de la pyramide, ont su constituer cet univers occulte de sociétés secrètes, servant en réalité à corrompre et compromettre tous les échelons inférieurs et à faire appliquer leurs plans maudits dans le plus grand secret. 

Le vrai crime organisé international n’est pas une force criminelle marginale venant des basses couches de notre société, cherchant à en contrôler les institutions, mais la puissance qui contrôle le monde depuis ses sommets, et englue les couches inférieures par la compromission...

vendredi, janvier 24, 2020

Le monde occulte des Comic Books et autres lectures conseillées


Pierre Hillard nous présente quelques ouvrages qu'il a préfacés ou écrits, et en particulier le nouveau livre de Jérémy Lehut, sur les Comic Books américains, la réédition des ouvrages de Anacharsis Cloots, l'ouvrage de Michael Jones sur l'esprit révolutionnaire juif, aux éditions Saint-Rémi, et son dernier ouvrage, l'Atlas du mondialisme.


Le monde occulte des comic Books
de DC Comics à Marvel

Le rôle des comics américains Marvel se doit d'être épinglé en raison de leur action délétère sur la psyché de l'enfant. À la lecture des travaux de Jérémy Lehut, on peut relever les points suivants structurant ce monde des super-héros. Les auteurs sont majoritairement juifs et leurs « créatures » sont des surhommes ou sortes de demi-dieux aux pouvoirs magiques étendus. Enfin, leur profil psychologique invite le jeune lecteur à l'imitation; c'est-à-dire à s'identifier au héros, l'homme-dieu, en adulant son mode de vie mêlé à de la magie tout en consistant à suivre une morale libérée de toutes contraintes, plus précisément, à rejeter les principes chrétiens. Pour mieux cerner le profil psychologique des différents dessinateurs et concepteurs de ces bandes dessinées imprégnées d'un hébraïsme kabbalistique, nous devons cerner les causes afin de mieux comprendre les conséquences.

Comme nous l'avons écrit, le refus de la synagogue de reconnaître que Jésus de Nazareth est le Messie annoncé dès la Genèse III-15 a conduit les représentants de ce milieu à l'esprit révolté à se construire un « messie de substitution ». Tous les super-héros étudiés par Jérémie Lehut ne sont que le reflet de cet état d'esprit, une projection de l'être idéal rêvé consciemment ou non par les Juifs. Les auteurs des BD Marvel ne sont pas obligatoirement assidus aux offices religieux de la synagogue. Et pourtant ! Les traits psychologiques de ces dessinateurs et concepteurs, héritiers d'une marque familiale fanatiquement rebelle au christianisme transmise de génération en génération, sont l'exacte image des tenants du monde rabbinique en attente d'un « messie » libérateur. En observant l'aspect magique de ces super-héros agissant souvent dans des périodes de crise (guerre, cataclysme, ...), celui-ci n'est pas sans faire penser au monde ésotérique propre à la Kabbale.


Egalement, "Occultisme et franc-maçonnerie dans les comic books" :
https://bouddhanar.blogspot.com/2017/02/occultisme-et-franc-maconnerie-dans-les.html

Autres lectures conseillées :

- La République Universelle Du Genre Humain, d'Anacharsis Cloots.

- Atlas du mondialisme, de Pierre Hillard.

- L’ESPRIT RÉVOLUTIONNAIRE JUIF, et son impact sur l’histoire du monde, de Michael Jones.


Au-delà de ce qui explique les mouvements révolutionnaires juifs sous l'angle strictement politique, le dernier livre d'Eugene Michael Jones explore le substrat théologique d'une histoire trop souvent ignorée ou déformée. 


Cet ouvrage polémique, qui paraît à son heure, vise à recadrer le débat œcuménique, nous aide à comprendre le monde moderne et, peut-être surtout, nous parle de ce que nous sommes. « Si vous êtes assoiffé de vérité, las du politiquement correct et prêts à vous plonger dans ce que le reste de la société considère comme un domaine de connaissance interdit... alors vous ne pourrez plus lâcher le livre d'Eugene Michael Jones jusqu'à la dernière page. Car cet ouvrage vous fournira les clés pour comprendre notre civilisation moderne turbulente, sans Dieu et opportuniste comme aucun autre avant lui ne l'a fait, ou plutôt n'a eu le courage de le faire. » Robert A. Sungenis, auteur de « Not by Faith Alone: A Biblical Study of the Catholic Doctrine of Justification »

Le Livre vert

(Durée 4:20)

Alain Soral présente le "Livre Vert", de Mouammar El Kadhafi




Extraits :

L'assemblée parlementaire est une représentation trompeuse du peuple, et les régimes parlementaires constituent une solution tronquée au problème de la démocratie ; l'assemblée parlementaire se présente fondamentalement comme représentante du peuple, mais ce fondement est, en soi, non démocratique, parce que la démocratie signifie le pouvoir du peuple et non le pouvoir d'un substitut...

Le fait même de l'existence d'une assemblée parlementaire signifie l'absence du peuple. Or la démocratie véritable ne peut s'établir que par la participation du peuple lui-même et non au travers de l'activité de ses substituts. Les assemblées parlementaires, en excluant les masses de l'exercice du pouvoir et en usurpant la souveraineté populaire à leur profit, sont devenues un écran légal entre le peuple et le pouvoir. Il ne reste au peuple que cette apparence de démocratie qu'illustrent les longues files d'électeurs venant déposer dans l'urne, leur bulletin de vote. [...]



(...) les assemblées parlementaires sont devenues un moyen d'usurper et de monopoliser le pouvoir du peuple; c'est pourquoi il est aujourd'hui du droit des peuples de lutter à travers la révolution populaire, en vue d'éliminer ces instruments de la monopolisation de la démocratie et de la souveraineté, que sont les assemblées parlementaires, qui usurpent la volonté des masses. Il est du droit des peuples de proclamer un nouveau principe: "Pas de substitut au pouvoir du peuple." [...]

Le "Livre vert" présente la solution définitive au problème de "l'appareil de gouvernement", il indique aux peuples le moyen de passer de l'ère de la dictature à celle de la démocratie véritable.

Cette nouvelle théorie est fondée sur le pouvoir du peuple, sans substitut ni représentation. Elle réalise une démocratie directe d'une manière organisée et efficace. Elle diffère de la vieille tentative de démocratie directe qui n'a pas trouvé de réalisation pratique et qui a manqué de sérieux en raison de l'absence d'organisation populaire de base.

La Libye sous Kadhafi 

⇒ Il n’y avait pas d’intérêts sur les crédits.

⇒ L'électricité était gratuite.

⇒ L’enseignement était gratuit.

⇒ Les soins médicaux étaient gratuits.

⇒ Tous les jeunes mariés recevaient de l’Etat libyen une somme équivalente à environ 45 000 € pour s’acheter leur propre appartement et fonder leur famille.

⇒ Une partie de la vente du pétrole libyen était versée directement sur les comptes des citoyens libyens.

⇒ Kadhafi était sur le point de terminer le plus grand projet mondial de pipeline d’eau potable à travers le Sahara, pour assurer un meilleur approvisionnement en eau de la population et de l’agriculture.

L’objectif de Kadhafi était de conduire les pays africains vers un nouvel avenir autonome. Toutefois, lorsqu’en 2009, il a proposé aux États africains d’introduire une nouvelle devise indépendante du dollar américain, le dinar, basé sur son équivalent en or, il est devenu, selon l’expert financier Ernst Wolff, une menace majeure pour la suprématie américaine. En effet celle-ci est basée sur le dollar, et non sur son équivalent en or. Une nouvelle monnaie influente, basée sur l’or, serait donc devenue un concurrent sérieux et donc une menace pour la suprématie américaine. C’est pour cette raison que selon Ernst Wolff le rêve d’un système monétaire indépendant et d’un nouvel avenir autonome pour l’Afrique a été perdu dans le bombardement de la coalition de guerre dirigée par les États-Unis.

Les conséquences n’ont pas seulement été la destruction d’un pays florissant, mais aussi d’énormes flux de réfugiés qui, depuis lors, affluent en Europe via la Libye.

jeudi, janvier 23, 2020

La journaliste Laurence Beneux sur la pédocriminalité de réseau

(Durée 1:57)

Intégralité de l'interview de Laurence Beneux sur des affaires de pédocriminalités dont l'affaire Zandvoort : 

mercredi, janvier 22, 2020

Le secret de l'Empire mondial

(Durée 25:36)

Le lanceur d’alerte John Perkins dévoile le secret de l'Empire mondial

Depuis la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis sont devenus une puissance mondiale. Cela est démontré, entre autres, par le fait que, avec environ 1 000 bases, les États-Unis exploitent 95 % des bases militaires étrangères dans le monde. Les Etats-Unis sont également dominants dans la politique économique mondiale.

Cependant, non seulement le gouvernement américain, mais aussi l'élite financière a construit un empire mondial au cours du siècle dernier. Ce n'est pas visible pour le grand public, mais son pouvoir dépasse de loin celui des États-Unis. Cet empire financier, qui opère en arrière-plan, repose essentiellement sur trois piliers :

Le premier pilier est le système mondial de banques centrales. 

Les banques centrales sont responsables de la politique monétaire dans un pays ou une zone monétaire. Il est important de comprendre ici que presque toutes les banques centrales existant dans le monde ne sont pas des institutions gouvernementales mais des banques contrôlées par le secteur privé. Dans l'émission « Le contrôle des Rothschild » [www.kla.tv/13640], il a été dit que presque toutes les banques centrales du monde sont contrôlées par la famille Rothschild. Cela permet à l'élite financière de déclencher des crises économiques dans un seul pays ou même dans le monde entier. Seuls quatre pays ont pu jusqu'à présent échapper à ce contrôle. Ce sont Cuba, la Corée du Nord, l'Iran et la Syrie ! Comme le montre l'émission (en allemand) « Les krachs financiers – une stratégie de l'élite financière » [www.kla.tv/14016], la crise bancaire de 1920 aux Etats-Unis, la crise financière américaine de 1929 et la crise financière de 2008 ont été provoquées délibérément par la banque centrale américaine FED. De même en 1998 la Russie et en 2001 l'Argentine ont été plongées dans une crise économique profonde par la politique monétaire de leur banque centrale. Dans toutes ces crises, seule l'élite financière en a profité, augmentant ainsi énormément son pouvoir et sa richesse. D'autre part, la population était plongée dans la pauvreté et le besoin.

Le deuxième pilier est le Fonds monétaire international (FMI). 

À l'heure actuelle, tous les États du monde sauf sept (dont Cuba et la Corée du Nord) sont membres du FMI. En raison de l'augmentation extrême du surendettement des budgets nationaux dans le monde, la plupart des pays sont maintenant dépendants des prêts du FMI. Le FMI est le seul prêteur possible pour les pays en difficulté financière. Toutefois, pour que les pays puissent bénéficier de tels prêts, le FMI impose des mesures d'austérité rigoureuses afin d’assurer le remboursement des dettes pour lui-même et pour les banques internationales. À cette fin, il intervient profondément dans la souveraineté des États, qui perdent ainsi leur indépendance financière, économique et politique. Pour l'expert économique Ernst Wolff, les exigences du FMI peuvent être comparées à une razzia « pour servir les intérêts des super-riches ». Les conséquences sont graves : la pauvreté et la misère de la population et les profits élevés pour les investisseurs internationaux.

Le troisième pilier de cet empire est le gouvernement américain. 

D'après les révélations de John Perkins, ancien agent du service de renseignement extérieur américain la NSA, la politique américaine sert les intérêts des multinationales. Selon une étude de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich, ces multinationales sont très étroitement liées par des investissements mutuels et sont contrôlés par le secteur financier. Le gouvernement américain est donc pratiquement un larbin de l'élite financière. En raison de la puissance économique et aussi militaire des USA, les pays du monde ont ainsi été systématiquement contraints de se soumettre aux intérêts de l'élite financière. Les présidents qui, par exemple, voulaient réduire le pouvoir des multinationales au profit de leur propre population, protéger leur pays de l'exploitation ou maintenir l'indépendance de leur banque centrale ont été soit assassinés lors d'opérations secrètes par les services secrets américains, soit destitués lors d'un coup d'État, soit évincés très ouvertement du pouvoir par une intervention militaire américaine. Les Etats-Unis ont laissé dans ce domaine une trace longue et sanglante dans l'histoire :

1953 Putsch contre le Premier ministre Mohammad Mossadegh en Iran 

1954 Putsch contre le président Jacobo Árbenz Guzmán du Guatemala 

1960 Assassinat de Patrice Lumumba, premier Premier ministre du Congo 1961 Tentative d'invasion à Cuba pour renverser le Premier ministre Fidel Castro 

1961 Eviction de Kong Le au Laos 

1963 Coup d'Etat militaire contre Ngô Đình Diệm Diệm au Sud Vietnam 

1963 Coup d'Etat militaire contre le président Juan Bosch en République dominicaine 

1964 Coup d'Etat militaire contre le président João Goulart au Brésil 

1964 Putsch contre le président Víctor Paz Estenssoro en Bolivie 

1965 Putsch contre le président Achmed Sukarno en Indonésie 

1966 Putsch contre le président Juan Bosch en République dominicaine 

1967 Coup d'Etat militaire contre Georgios Papandreou en Grèce 

1973 Coup d'Etat militaire contre le Président Salvador Allende au Chili 

1975 Coup d'Etat contre le président Juan Alasco Alvarado au Pérou 

1981 Assassinat du président Roldos Aguilera en Équateur 

1981 Assassinat du dirigeant Omar Torrijos au Panama 

1983 Invasion américaine de Grenade après l'assassinat du Premier ministre Maurice Bishop 

1989 Invasion du Panama par les États-Unis et destitution du dirigeant Manuel Noriega 

1981-1990 Interventions américaines dans la guerre des Contras contre les sandinistes au Nicaragua 

1991 Coup d'État militaire contre le président Jean-Bertrand Aristide en Haïti 

1991 Intervention militaire dirigée par les États-Unis contre le président Saddam Hussein en Irak 

1999 Guerre du Kosovo - Opération militaire de l'OTAN sous le haut commandement des États-Unis 

2001 Intervention militaire dirigée par les États-Unis en Afghanistan contre les talibans 

2002 Échec de la tentative de coup d'État contre le président du Venezuela Hugo Chávez 

Révolution des roses de 2003 et renversement du président Edouard Chevardnadze en Géorgie 

Guerre en Irak de 2003, qui a conduit à l'exécution du président Sadam Hussein en 2006 

Révolution des tulipes de 2005 et renversement du président Askar Akayev au Kirghizistan 

2011 Intervention militaire dirigée par les États-Unis contre la Libye et assassinat du chef de l'État Mouammar Kadhafi 

Guerre en Syrie depuis 2011 et échec du renversement du président Bachar al-Assad 

2014 Renversement du gouvernement en Ukraine contre le président Viktor Ianoukovitch

On observe exactement les mêmes tendances dans les crises actuelles entre les États-Unis et le Venezuela, la Corée du Nord, Cuba et l'Iran. Cela est dû au fait que ces gouvernements n'accordent pas aux multinationales l'accès aux ressources de leur pays. Les banques centrales de la Corée du Nord, de Cuba et de l'Iran ne sont pas encore sous le contrôle des Rothschild. Pour cette raison, ces conflits ont peu de chances de se calmer tant que les gouvernements existants ne seront pas renversés et remplacés par des gouvernements marionnettes, comme cela s’est passé pour les conflits américains avec l'Afghanistan, l'Irak et la Libye, dont les banques étaient également indépendantes avant l'intervention américaine.

Sur la base de ces corrélations, on peut supposer que de nombreux conflits futurs, des renversements de gouvernements et aussi chaque crise économique ou financière porteront la signature de l'élite financière internationale. Ils agissent comme un syndicat de criminels qui n'a ni conscience ni morale, et qui plonge des nations entières dans la ruine pour le pouvoir et l'argent. Il est temps que ces activités criminelles prennent fin et que les tireurs de ficelles soient traduits en justice. 

À la suite à cette émission, découvrez les aveux et l’analyse de John Perkins, ancien assassin économique et ex-agent des services secrets américain de la NSA (Agence National de Sécurité) :

www.youtube.com/watch?v=0Pn7qrl7NAA  Min. 24:58 bis 40:50

Titre : 

"Confessions d'un assassin économique - Nouvelles révélations d'initiés sur la manipulation des économies du monde"

A l’écran : « Il y a deux façons de conquérir et d'asservir une nation. L'une par l'épée, l'autre par la dette. » (John Adams, 1735-1826) John Perkins (Ancien économiste en chef de Chas. T. Main, auteur du livre « Les Confessions d'un assassin économique »)

10 mn - John Perkins : "C'est nous, les assassins économiques, qui avons créé le premier véritable empire mondial. Et nous travaillons de différentes manières. Mais la façon la plus courante est d'identifier un pays qui possède des ressources telles que le pétrole, puis d'organiser un prêt important pour ce pays auprès de la Banque mondiale ou de l'une de ses sociétés sœurs. Mais l'argent ne va pas vraiment dans ce pays. Au lieu de cela, il revient à nos multinationales pour construire des projets d'infrastructure dans ce pays. Des centrales électriques, des parcs industriels, des ports, des choses qui profitent à quelques riches dans ce pays…

Ainsi qu’à nos multinationales. En réalité, ces services n'aident pas la majorité des gens. Cependant ces gens… en fait tout le pays est délaissé, il supporte tout seul l'énorme dette. C'est une dette tellement élevée qu'ils ne peuvent pas la rembourser. Cela fait partie du plan, ils ne peuvent pas la rembourser. C'est ainsi que nous, les assassins économiques, nous revenons vers eux en temps voulu et leur disons : « Vous nous devez beaucoup d'argent, vous ne pouvez pas payer vos dettes, alors vendez votre pétrole à un prix vraiment bas à nos compagnies pétrolières. »


« Permettez-nous d'installer des bases militaires dans votre pays » ou « Soutenez nos militaires quelque part dans le monde avec vos troupes, par exemple en Irak » ou « Donnez-nous votre vote aux prochaines élections de l'ONU ». ... Pour privatiser leurs centrales électriques, mais aussi privatiser l’eau et les systèmes d’assainissement, et les vendre à des sociétés américaines ou à d'autres multinationales. Tout cela est en train de dépasser les limites, et c'est tout à fait typique de la façon dont le FMI et la Banque mondiale fonctionnent. Ils plongent un pays dans la dette et la dette est si élevée, qu'ils ne peuvent pas la rembourser. Ensuite, ils proposent de refinancer ces dettes et de faire payer plus d'intérêts. Et ils exigent ce « quid pro quo » (c’est-à-dire « donnant-donnant »), appelé conditionnalité ou « bonne gouvernance » – ce qui signifie essentiellement que les pays doivent vendre leurs ressources, beaucoup de leurs prestations sociales, les services publics, et parfois leurs écoles, leurs prisons, leurs systèmes d’assurance, et cela à des entreprises étrangères. C'est donc une attaque double, triple, quadruple...

Iran 1953. Le premier cas d'un assassin économique date du début des années 50, lorsque le Premier ministre Mossadegh a été élu démocratiquement en Iran. Il était l'espoir de la démocratie au Moyen-Orient et à travers le monde. Il a été nommé « Homme de l'année » par le magazine Time. Mais l'une des choses qu'il a soulevée, c'est l'idée que les compagnies pétrolières étrangères devraient payer beaucoup plus d'argent au peuple iranien pour le pétrole qu'elles exportaient de l’Iran et que le peuple iranien en bénéficierait. Etrange politique ! Bien sûr, nous n'avons pas aimé ça. Mais nous avions peur de faire ce que nous faisions normalement c’est-à-dire envoyer l'armée dans le pays. Au lieu de cela, nous avons envoyé un seul agent de la CIA, Kermit Roosevelt, un parent de Teddy Roosevelt. Et Kermit y est allé avec quelques millions de dollars et en peu de temps il a été très actif et très efficace. Il a réussi à faire renverser Mossadegh et pour le remplacer il a fait venir le Shah. Un homme qui a toujours été positif au sujet du pétrole, et ça a été vraiment efficace. « ............. le Shah est le bienvenu à la maison. » Aux États-Unis, à Washington, les gens regardaient la chose et disaient : « Woaw, c'était facile et bon marché. » C'est ainsi qu’a été créée cette façon de faire : La manipulation des pays et la création d’un empire. Le seul problème avec Roosevelt c’est que c’était un agent de la CIA, et s'il avait été pris, l'impact aurait pu être très grave. La décision de faire appel à des consultants privés a alors été prise très rapidement, pour envoyer de l'argent pour la Banque mondiale, le FMI ou n'importe laquelle de ces agences et pour envoyer des gens comme moi qui travaillent pour des entreprises privées. Il n'y a ainsi aucune conséquence pour le gouvernement si nous nous faisons prendre.


Guatemala 1954 : Lorsque Árbenz [Guzman] est devenu président du Guatemala, le pays était très dominé par la « United Fruit Company » et les grandes multinationales. Árbenz a fait campagne avec la promesse : « Nous voulons rendre le pays au peuple. » Quand il a pris le pouvoir, il a appliqué des procédures avec lesquelles cela justement devait être mis en pratique, de redonner aux citoyens la possession des terres. « United Fruit » n'a pas aimé ça. Ils ont donc engagé une agence de publicité et ont lancé une énorme campagne aux États-Unis pour convaincre les citoyens des USA, la presse des États-Unis, le Congrès des États-Unis , qu'Árbenz était une marionnette soviétique et que si nous lui permettions de rester au pouvoir, les Soviétiques auraient un pied d’entrée dans le monde occidental. A cette époque, il y avait dans l'esprit de tout le monde une grande peur de la terreur rouge, de la terreur communiste. Et puis, pour faire court, de cette campagne de relations publiques est née une mission de la CIA et de l'armée pour détruire cet homme. En effet, nous l'avons fait. On a envoyé des avions, des soldats, des tueurs à gage. Nous avons tout envoyé pour le détruire. Et nous l'avons détruit. Une fois qu'il a été destitué de ses fonctions, le nouveau gars qui est arrivé au pouvoir après lui a pratiquement tout redonné aux multinationales, y compris la « United Fruit Company ».


L'Équateur a été gouverné pendant de nombreuses années par des dictateurs amis des États-Unis, souvent très brutaux. Ensuite, il a été décidé qu'ils voulaient une véritable élection démocratique. Jaime Roldós s'est présenté aux élections et a déclaré que son principal objectif en tant que président était de veiller à ce que les ressources de l'Équateur soient utilisées pour aider le peuple. Et il a remporté les élections à une écrasante majorité, avec plus de voix que quiconque jamais élu en Équateur. Il a commencé à introduire des directives pour s'assurer que les profits du pétrole aident le peuple. Eh bien, on n'aimait pas ça aux États-Unis. J'ai été envoyé comme l'un des nombreux assassins économiques pour changer Roldós, pour le corrompre, pour le faire changer d'avis, pour lui faire savoir : « Jaime, très bien, tu sais quoi faire. Tu peux devenir riche, toi et ta famille, si tu joues le jeu ... Mais si tu continues avec la politique que tu as promise, tu vas disparaître ... ». Il ne voulait rien entendre. Il a été assassiné. Après que son avion s’est écrasé, toute la zone a été bouclée. Les seules personnes autorisées à s’y rendre provenaient d'une base militaire américaine voisine et de l'armée équatorienne. Au début de l'enquête, deux des principaux témoins sont morts dans des accidents de voiture avant d'avoir eu l’occasion de témoigner. Beaucoup de choses très très étranges se sont produites en rapport avec le meurtre de Jaime Roldós. Comme la plupart des personnes qui ont étudié l'affaire en profondeur, je n'avais absolument aucun doute qu'il s'agissait d'un meurtre. Et bien sûr, dans la position en tant que « Economic killer », je m'étais toujours attendu à ce qu'il arrive quelque chose à Jaime. Ce serait soit un coup d'État, soit un meurtre, je n'étais pas sûr, mais en tout cas, qu'il soit saboté. Il ne se serait pas corrompu. Il ne se serait pas laissé influencer comme nous le voulions.

Omar Torrijos, président du Panama, était, comme vous le savez, l'un de mes hommes politiques préférés. Je l'aimais vraiment beaucoup, il était très charismatique. C'était un gars qui voulait vraiment aider ce pays. Et quand j'ai essayé de le soudoyer ou de le corrompre, il a dit : « Écoute, John (il m'appelait Juanito) », il a dit : « Écoute, Juanito, je n'ai pas besoin de cet argent. Ce dont j'ai vraiment besoin, c'est que mon pays soit traité équitablement. Je veux que les États-Unis payent la dette que vous avez envers mon peuple pour toute la destruction qu’ils ont causée ici. Je dois être en mesure d'aider les autres pays d'Amérique latine à obtenir leur indépendance et à se libérer de cette terrible présence du Nord. Vous nous exploitez trop. Je veux que le canal de Panama revienne aux mains des Panaméens. C'est ce que je veux. Alors laisse-moi tranquille. Tu sais, n'essaie pas de me soudoyer. » C'était en 1981 et en mai, Jaime Roldós a été assassiné. Omar en était très conscient. Torrijos a réuni sa famille : « Je suis peut-être le prochain, mais ça ne fait rien parce que j'ai fait ce pour quoi je suis venu. J'ai renégocié le canal. Le canal est maintenant entre nos mains, et nous venons de finir de négocier le contrat avec Jimmy Carter. » En juin de la même année, seulement quelques mois plus tard, il est également mort dans un accident d'avion, ce qui, et ça ne fait aucun doute, a été perpétré par les tueurs à gages payés par la CIA. Il existe de nombreuses preuves qu'un des gardes du corps de Torrijos lui a remis un magnétophone à cassette, un petit magnétophone à cassette contenant une bombe, au dernier moment lorsqu'il est monté dans l'avion. Il est intéressant pour moi de voir comment ce système a continué à peu près de la même manière pendant des années et des années, sauf que les « Economic killer » sont devenus plus performants.

Ensuite, nous nous sommes battus avec ce qui s'est passé récemment au Venezuela. En 1998, Hugo Chávez a été élu président - après une longue série de présidents très corrompus qui ont systématiquement détruit l'économie du pays. Et Chavez a été élu au milieu de tout ça. Chávez a tenu tête aux États-Unis. Il l'a fait principalement en exigeant que le pétrole vénézuélien soit utilisé pour aider le peuple vénézuélien. Eh bien, nous n'avons pas aimé ça aux États-Unis. Ainsi, en 2002, un coup d'État a été organisé qui, à mon avis - et à celui de beaucoup d'autres - était sans aucun doute le fruit de la CIA. La façon dont ce coup d'État a été fomenté reflète très bien ce que Kermit Roosevelt avait fait en Iran : payer des gens pour descendre dans la rue, pour se soulever, pour protester, pour dire que Chavez était très impopulaire. Mais si vous pouvez obtenir que quelques milliers de personnes fassent cela, la télévision peut faire croire qu’il s’agit du pays tout entier et les actions peuvent commencer à se propager. Sauf dans le cas de Chávez : il a été assez rusé et le peuple s'est tenu derrière lui avec une telle conviction, qu'ils ont surmonté tout cela. Cela a été un grand moment de l'histoire de l'Amérique latine.


Irak 2003. L'Irak est en effet un exemple parfait du fonctionnement de l'ensemble du système. Nous, les « economic killers », sommes la première ligne de défense. Nous entrons, nous essayons de corrompre le gouvernement et de lui faire accepter ces énormes prêts, que nous utilisons ensuite comme levier pour le contrôler de manière systématique. Si nous échouons, comme j'ai échoué au Panama avec Omar Torrijos et en Équateur avec Jaime Roldós - des hommes qui refusent d'être corrompus - alors notre deuxième ligne de défense consiste à envoyer des tueurs à gage.

Et les tueurs à gages soit renversent le gouvernement, soit ils tuent. Et lorsque cela se produit, un nouveau gouvernement prend sa place. Et mon gars, ils obéiront parce que le prochain président sait ce qui arrivera s’il ne le fait pas. Dans le cas de l'Irak, ces deux mesures ont échoué. Les « economic killers », n’ont pas pu atteindre Saddam Hussein

Nous nous sommes donné beaucoup de peine pour lui faire accepter un accord très semblable à celui que la dynastie saoudienne avait accepté en Arabie Saoudite. Mais il n'a pas accepté. Et donc les tueurs sont venus pour l'assassiner. Mais ils n’ont pas pu parce que sa garde était très efficace. Après tout, il avait autrefois travaillé pour la CIA. Il avait été engagé pour assassiner un ancien président d'Irak et avait échoué. Mais il connaissait le système. Alors en 1991, nous avons envoyé l'armée. Et nous avons détruit l'armée irakienne. À ce moment-là, nous avons présumé que Saddam Hussein se raviserait. On aurait pu le faire tuer à ce moment-là, bien sûr. Mais nous ne voulions pas. C'est le genre d' « homme fort » que nous apprécions. Il contrôle ses citoyens. Nous pensions qu'il pouvait contrôler les Kurdes, maintenir les Iraniens à l'intérieur de leurs frontières et continuer à extraire du pétrole pour nous. Et nous présumions que lorsque nous aurions détruit son armée, il se raviserait. Mais Les « economic killers », sont revenus dans les années 90 – sans succès. S'ils avaient réussi, il serait toujours en fonction. Nous lui vendrions tous les avions de chasse qu'il voudrait. Bref tout ce qu'il voudrait. Mais ils n'ont pas pu, ils n'ont pas réussi. Encore une fois les tueurs à gages n'ont pas réussi à l'éliminer. Donc une fois de plus nous avons envoyé l’armée et cette fois-ci, nous avons fait le travail et nous l'avons éliminé. Et tout en le faisant, nous avons négocié des contrats de construction très, très lucratifs pour reconstruire le pays que nous avions pratiquement détruit. Ce qui est une assez bonne affaire quand on possède de très grandes entreprises de bâtiment.

Donc l'Irak montre les trois étapes. Les « economic killers » y ont échoué, les tueurs à gages également. Et comme dernière mesure, on a envoyé l'armée. Et de cette façon, nous avons créé un véritable empire, mais nous l'avons fait très très secrètement. C'est secret. Tous les empires du passé ont été créés avec l'aide des militaires et tout le monde savait que c’est eux qui les batissaient. Les Britanniques savaient qu'ils le batissaient. Les Français, les Allemands, les Romains, les Grecs. Et ils en étaient fiers. Ils ont toujours eu un prétexte, comme propager la civilisation, propager une religion, quelque chose comme ça. Mais ils savaient qu'ils le faisaient. Pas nous. La majorité des gens aux États-Unis d'Amérique ignorent combien nous profitons des avantages de l'empire secret, et qu'il y a aujourd’hui plus d'esclavage dans le monde que jamais auparavant. Alors vient la question : Bon, si c'est un empire, qui est l'empereur ? Manifestement, nos présidents des États-Unis ne sont pas des empereurs.

Un empereur est une personne qui n'a pas été élue, qui n'a pas de mandat limité et qui n'est pratiquement responsable devant personne. Donc on ne peut pas mettre nos présidents dans cette catégorie. Mais nous avons ce que je considère comme l'équivalent d'un empereur. Et c'est ce que j'appelle la Corporatocratie (l’enchevêtrement des multinationales et de la politique), c’est-à-dire la domination par les multinationales. La Corporatocratie est le groupe de personnes qui dirigent nos plus grandes multinationales. Elles se comportent vraiment comme les dirigeants de cet empire. Elles contrôlent nos médias. Soit en les possédant directement, soit par la publicité. Elles contrôlent la plupart de nos politiciens parce qu'elles financent leurs campagnes électorales. Soit par l'intermédiaire des multinationales, soit par des dons privés provenant de ces entreprises. Ils ne sont pas élus. Ils n'ont pas de durée de mandat limitée.

Elles ne sont responsables devant personne. Et au sommet de la corporatocratie, on ne peut pas dire avec certitude si la personne travaille pour une multinationale privée ou pour le gouvernement parce qu'elles changent constamment.


Donc vous avez un type qui est le président d'une grosse entreprise de construction comme Halliburton. Et la minute suivante, il est vice-président des États-Unis. Ou le président qui était dans le secteur du pétrole. Et c'est la vérité, que vous mettiez des démocrates ou des républicains en fonction. Vous avez ce va-et-vient, comme à travers une porte tournante. Et d'une certaine façon, notre gouvernement est invisible la plupart du temps. Et les stratégies sont mises en œuvre par nos sociétés à un niveau ou à un autre. Les stratégies du gouvernement sont pratiquement guidées par les entreprises. Et ensuite, elles sont présentées au gouvernement et deviennent des lois gouvernementales. C'est une relation très intime. Ce n'est pas une théorie de conspiration ou autre. Ces gens n'ont pas besoin de se réunir et de planifier les choses qu'ils veulent faire. Ils travaillent pratiquement tous avec une même condition préalable. Et c'est qu'ils doivent maximiser leurs profits. Et ce, sans tenir compte des coûts sociaux et environnementaux.

de hag

Source :

La pêche, une exploration initiatique de l'univers

L'inspiration - Kaamelott - Livre IV

(Durée 3:32)

"Perceval et Arthur parlent au bord du lac. Un beau moment de réflexion sur la situation et la condition humaine. Perceval est moins bête qu'il n'en donne l'impression. 

Ve siècle après Jésus-Christ. L'Angleterre s'appelle encore la Bretagne. Le Christianisme naissant, les anciennes traditions celtes s'entrechoquent pendant que l'Empire Romain s'effondre. Au carrefour de l'histoire, le Royaume de Kaamelott apparaît alors comme le nouveau phare de la civilisation. Investi d'une mission divine, le Roi Arthur tente de guider son peuple vers la lumière."


La quête du Graal
Exploration initiatique de l’univers


Lorsque, selon le récit de Chrétien de Troyes, auteur champenois de la seconde moitié du XIIe siècle, le jeune héros Perceval le Gallois se trouve spectateur involontaire du mystérieux Cortège du Graal, il ne s’étonne en rien de ce qui se présente à ses yeux, à savoir, un tailloir d’argent porté par un jeune homme, une « lance qui saigne » également portée par un jeune homme, et enfin un Graal d’où émane une étrange lumière plus intense que celle du soleil et des étoiles, et qui, lui, est entre les mains d’une jeune femme à la merveilleuse beauté.

On apprendra plus tard que Perceval a eu tort de ne pas s’étonner et de ne pas poser de questions sur ce qu’il voyait. Et l’on apprendra encore plus tard, grâce aux continuateurs de Chrétien de Troyes, que ce graal (nom commun signifiant simplement « récipient », de l’occitan ancien gradal, provenant du latin cratalem) contenait le sang du Christ, recueilli, lors de la descente de croix, par Joseph d’Arimathie, celui qui était disciple secret de Jésus et qui avait obtenu des autorités romaines la permission, tout à fait exceptionnelle, d’enterrer un criminel coupable de subversion et crucifié pour ce motif. Alors, c’est à nous de nous poser certaines questions, non seulement à propos de ce sang du Christ, mais aussi du fait que cette « chose la plus sainte au monde » soit portée par une femme, alors qu’à l’époque de la rédaction de ces récits, seuls les prêtres, des hommes, avaient le droit de toucher le calice dans lequel s’opérait la transsubstantation, c’est-à-dire, selon les normes théologiques, la métamorphose, opérée au cours de la célébration eucharistique, du vin en sang divin versé pour le salut des êtres humains. La « Porteuse de Graal » serait-elle donc la prêtresse d’une religion des temps lointains occultée ou refoulée, mais qui se manifeste cependant à travers des schémas stéréotypés que le Christianisme médiéval n’a jamais pu extirper de la mémoire collective des populations de l’Europe occidentale ?

Ces questions sur la « Porteuse de Graal » en appellent bien d’autres, tout aussi intrigantes, et qui touchent des domaines interdits, pour ne pas dire « diaboliques », puisqu’elles concernent le rôle de la Femme dans les multiples aventures et errances des chevaliers partis à la recherche du Graal. En effet, tous les quêteurs de Graal, à un moment ou à un autre de leurs pérégrinations, se trouvent en présence de personnages féminins dont l’ambiguïté n’est plus à démontrer tant elle est évidente à travers les descriptions qu’en font les divers auteurs. Au Moyen Âge, toute trace d’un culte de type féminin est classée comme diabolique, à l’image de ce qui est consigné dans la Bible hébraïque à propos de la lutte perpétuelle entre l’orthodoxie mosaïque, tout entière vouée à la glorification du Dieu-Père, et la déviance d’origine chananéenne, ce que les rédacteurs appellent la prostitution, qui fait remonter à la surface les troubles représentations de la Déesse des Commencements, telle qu’elles apparaissent dans les plus anciennes traditions du Moyen- Orient.

Le cas de Perceval, selon toute vraisemblance le plus ancien héros du Graal, met en lumière cette incessante présence de la Femme au coeur de l’action menée par les hommes. Chaque étape de ses errances est en effet marquée par un personnage féminin qui se révèle incontournable. C’est d’abord sa mère, la Veuve Dame, qu’il quitte pour courir les aventures, coupant ainsi le cordon ombilical qui le relie encore à ses origines. C’est ensuite la Demoiselle au Pavillon à qui il dérobe un baiser, un anneau et un pâté, symboles éclatants de son éveil à la sexualité. Ce sera ensuite la jeune femme que Chrétien de Troyes appelle Blanche-fleur et Wolfram von Eschenbach Condwiramur, celle qui conduira le héros à sa maturité sexuelle. Puis se succéderont la Porteuse de Graal, révélatrice de mystères qu’il est encore incapable de comprendre, Sigune, sa propre cousine qui, après l’avoir maudit, lui enseignera le sens de sa mission, beaucoup plus tard sa sœur, double épuré du héros, et bien d’autres « pucelles », en particulier l’intrigante et « hideuse » Demoiselle à la Mule, cette fameuse Cundrie la Sorcière du récit allemand, qui se présenteront devant lui chaque fois qu’il devra franchir un degré dans cette exploration initiatique de l’univers que constitue la Quête du Graal.

Auzon-Poul Fetan





Jean Markale 

Amantes passionnées, fées bienfaisantes ou maléfiques, sorcières hideuses, les dames ou « pucelles » qui traversent et inspirent les récits du Graal, imprégnés de merveilleux et de fantastique, sont loin d'être insignifiante. Leurs noms habitent les mémoires : Guenièvre, Morgane, Viviane, la Dame du lac. Mais les connaît-on vraiment ? Car elles sont beaucoup plus mystérieuses et insaisissables qu'il n'y paraît. À la fois humaines et dotées de pouvoirs féeriques, elles manœuvrent en coulisses et infléchissent la marche des événements. Tantôt elles soutiennent les chevaliers dans leurs exploits, tantôt elles les égarent. Méfions-nous des apparences si les hommes semblent mener le jeu, ils n'en agissent pas moins sous la haute surveillance de leurs dames. 

À la lumière des textes qu'il connaît comme nul autre, Jean Markale brosse les portraits complexes de chacune de ces envoûtantes créatures. Qui sont-elles vraiment ? Ne s'agit-il pas, en fait, des multiples visages d'une seule femme, la Déesse des Commencements, détentrice de sagesse et de souveraineté, qui hante les plus anciennes croyances du monde civilisé ?


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