mardi, janvier 30, 2024

Ils échoueront à établir un Ordre Mondial technocratique et théocratique



Le Rabbin Rav Ron Chaya a annoncé que le Messie est sur terre. Des milliers d'innocents (les enfants de Gaza) sont-ils sacrifiés pour inaugurer le règne du Machiah ? Ce Machiah, "le Messie du Nouvel Ordre Mondial ressemble comme deux gouttes d'eau à l'Antéchrist ou au faux prophète de l'Apocalypse." (Joël LaBruyère)


Ils échoueront à établir un Ordre Mondial technocratique et théocratique


J.L. : Le livre de l'Apocalypse de Jean dit que Babylone est le repaire des trafiquants en tous genres, trafiquants des essences magiques extraites des règnes naturels mais aussi trafiquants d'âmes.

Cela signifie que les marchands de Babylone, les grands magiciens sont les opérateurs qui organisent le pillage énergétique entre la terre et l'au-delà. Ce passage biblique est très clair, et il faut être de mauvaise foi pour ne pas comprendre comme il se doit les mots « trafic d'âmes » dans le Livre de l'Apocalypse. Sur notre plan terrestre, il n'y a qu'à regarder nos leaders. Ils se comportent de plus en plus comme des bandits. C'est L'effronterie 666. Ils ont le toupet des chefs de gang et mentent comme ils respirent.

Mister Kevin : Right. Les théologiens des religions de la Grande Babylone se sont organisés pour dissimuler la piraterie cosmique aux croyants judéo-chrétiens. Mais il y a un espoir de voir cette situation parvenir à un terme.

Les « parrains » des hauts niveaux ne sont pas en super forme, et depuis quelques siècles, ils s'agitent pour leur survie, jusqu'à descendre de leurs beaux quartiers de la Grande Babylone pour trouver quelque chose à manger. J'exagère un peu car ils n'en sont pas réduits à la dernière extrémité, mais en tout cas, ils ont mis en place un plan d'urgence qui mobilise les hiérarchies invisibles et les relais planétaires des grandes organisations politiques et religieuses. C'est pourquoi ils doivent tous s'unir dans l'Ordre Mondial politique et l' œcuménisme religieux.

C'est là que je voulais en venir. Si l'on comprend le déroulement de ce plan, non de manière dogmatique comme les allumés de l'Évangile, ou bien de manière superficielle comme les conspirationnistes, on a une chance de se repérer. Ce n'est pas facile, mais celui qui comprend est délivré, et je dirai que son âme est sauve. Un million d'implants qui le vampirisaient tombent en poussière. Toutefois, les croyants et les autres, parce qu'ils n'ont qu'une vision fragmentaire, risquent de se faire piéger lors du dernier acte.

Les Chrétiens, pour autant qu'ils s'intéressent encore à la Bible, sont envoûtés par les images de l'Apocalypse, et les autres pour autant qu'ils soient informés, se dispersent dans les phénomènes catastrophiques qui sont souvent des leurres pour tromper les nigauds. Vous voyez la scène ? Les croyants chrétiens, les militants contre le Nouvel Ordre Mondial, les adeptes du Nouvel Âge tendance conspirationniste n'ont qu'une vue très partielle de la situation. Ils voient le soleil se lever à leur porte. Le problème est que l'on ne trouve personne qui ait compris la partie qui se joue à la fois du côté physique et également dans l'au-delà.

C'est pourquoi j'ai voulu au cours de cet entretien remettre les choses en ordre.

Premièrement, le complot contre l'humanité a son origine dans les hautes sphères invisibles que les croyants considèrent comme divines, ce qui les rend impuissants à voir le danger.

Deuxièmement, ce complot s'exécute dans le monde matériel à travers les organisations officielles qui ne sont que les vitrines de groupes secrets.

Le vrai pouvoir est toujours caché et le plus haut pouvoir est absolument secret. Les gesticulations des papes et des présidents font illusion. Le décorum de la société n'est qu'un trompe-l'œil. Et les médias font briller des lucioles éphémères qui captent notre attention, alimentent nos conversations et polluent notre conscience avec des informations trafiquées. Right ? (À ce moment, le visage de Kevin a pris les traits d'une profonde tristesse).


Rien n'est encore joué


Je voudrais vous dire que rien n'est joué et que le plan des maîtres de la Grande Babylone n'aboutira pas. Les autorités supérieures savent qu'elles échoueront à établir un Ordre Mondial technocratique et théocratique sur le long terme. Et pourquoi ? Parce que ce plan viole les lois naturelles et celles-ci finiront par se venger. Vous imaginez la vengeance des règnes naturels exploités et maltraités depuis des siècles ? Il y aura un choc en retour.

Le projet "Nouvel Ordre Mondial" n'est qu'un moyen en vue d'un but bien plus secret. Si tel n'était pas le cas, jamais les George Bush n'auraient annoncé publiquement un Nouvel Ordre Mondial. Vous comprenez ?

Si c'était leur véritable objectif, ils n'auraient pas imprimé « Nouvel Ordre Mondial », en latin, sur les billets de un dollar. Ils auraient caché l'affaire. S'ils croyaient dans le Christ, ils n'auraient pas imprimé « In God we trust » sur leurs billets de banque, pour la simple raison que le Christ a renversé les tables des changeurs dans le Temple. Vous comprenez ce que ce geste signifie ? Jésus a giflé la Banque. Qu'en pensent les financiers du Vatican ?

J.L. : Derrière l'imagerie religieuse, c'est donc une guerre totale qui se déroule ? C'est à cause de cette tension que les idéalistes assoiffés de sécurité invoquent la paix, sans imaginer le conflit qui fait rage. Personnellement, depuis mon plus jeune âge, je me suis toujours méfié des pacifistes. Ils vivent dans un rêve ou bien ils sont manipulés pour rendre les gens incapables de voir que le conflit visible n'est qu'un effet d'une tension bien plus grave. Cette tension doit impérativement se détendre, et c'est pourquoi nous aurons Ragnarok-Armaguedon - la « guerre de tous contre tous ». C'est une nécessité salutaire. Le prophète a dit : « Malheur à celui qui invoque la paix quand il n'y a pas de paix ». Et cette autre parole qui s'adresse aux réformateurs : « Malheur à celui qui replâtre le mur que l'Éternel a décidé d'abattre » (Ezéchiel).

Mister Kevin : Oui, une guerre fait rage, et les religions bien pensantes ainsi que les pacifistes et les humanitaristes sont là pour donner l'impression que tout pourrait aller bien dans le meilleur des mondes.

Si vous lisez les évangiles avec un esprit libre, libéré des interprétations théologiques, vous constatez que l'opération Golgotha n'est pas un processus spirituel désincarné, mais une réalité actuelle, faite de sang, de sueur et de larmes. L'opération « christique » a bouleversé le monde en profondeur, comme une agression absolue à l'encontre de l'ordre établi. C'est pourquoi l'ordre établi a été obligé de fabriquer ces églises sectaires, aujourd'hui bien pensantes, et tout le cirque que vous connaissez par cœur. Sauver la face.

Certains Chrétiens mieux informés sur le plan ésotérique ont du mal à se défaire de leur conditionnement religieux qui leur cache le sens réel de l'opération Golgotha.

But anyway (qu'importe). Je parle ici à ceux qui ont des oreilles. Les puissances planétaires sont en guerre parce que leur empire est menacé de destruction à partir du haut et également depuis la terre. C'est à cause des forces cosmiques nouvelles qui nettoient l'espace céleste pollué depuis des millénaires. [...]

Les êtres humains ont été préparés à attendre une parousie politique avec l'émergence d'un Âge d'Or, de paix et de prospérité. Cet idéal a été profondément implanté dans notre subconscient grâce à une interprétation pervertie des écritures du judéo-christianisme. Qu'il soit athée ou croyant, chacun aspire à un monde meilleur et croit que l'évolution naturelle du progrès est d'amener des conditions de vie parfaites sur cette terre. Voyez ces évangélistes qui vous promettent l'avènement du royaume des cieux sur la terre. Où ont-ils été chercher cette interprétation ? Elle leur a été implantée. Jamais Jésus n'a parlé d'un royaume terrestre. Au contraire il a dit : « Mon royaume n'est pas de ce monde ». So, what?

Les prédicateurs prêchent donc un évangile inversé, alors qu'un enfant pourrait leur dire : « Eh les gars, attendez une minute. Ce n'est pas ce qui est écrit dans l'Evangile dont vous faites si grand cas. Peut-être avez-vous besoin de lunettes ? » Il est écrit : « Mon royaume n'est pas de ce monde et vous dites que Jésus va revenir pour établir un paradis terrestre ! Vous plaisantez ? » Un enfant peut comprendre qu'il y a une erreur quelque part.

Nous avons écouté sans broncher les prêtres, les pasteurs, les rabbins et les gourous nous débiter leurs inventions d'un paradis terrestre fait de « paix et d'amour ». Or, Jésus a dit : «Je ne suis pas venu apporter la paix mais l'épée». Qui a parlé d'un monde meilleur ? Si ce n'est pas le Christ, qui a intérêt à promettre ? Et dans quel but démagogique ? Savez-vous pourquoi l'on a implanté cet idéal à l'humanité sous une forme religieuse et politique qui n'est qu'un sous-produit du judéo-christianisme ? Pourquoi l'évolution vers le meilleur des mondes est-elle devenue une espérance politiquement correcte qui alimente tous les discours ? Savez-vous pourquoi le Nouvel Âge est fondé sur l'utopie d'un monde meilleur ou d'un paradis terrestre de paix, d'amour et de joie ?

J.L. : J'ai déjà traité le problème de l'idéalisme Nouvel Âge. C'est de l'intoxication répandue à partir d'une loge orientale par les « maîtres de la Grande Loge Blanche ».

Il s'agit d'une croyance inconnue dans les civilisations anciennes, et qui est apparue dans le sillage du messianisme judaïque. Je crois que ce sont les jésuites qui ont introduit ce messianisme en Orient lorsqu'ils ont infiltré les ordres religieux brahmaniques et bouddhiques, particulièrement le lamaïsme. Ceci explique comment le Dalaï Lama, marionnette de la CIA, est devenu le propagandiste du messianisme du Nouvel Ordre Mondial. Si l'on fonde sa politique sur l'espérance en la venue d'un justicier mondial, il faut bien qu'il se décide à montrer son nez un jour, n'est-ce pas ?

Je crois que le messie - l'oint - est de toute éternité dans notre âme.

Si j'étais à la place de son adversaire, j'organiserais une imitation de son retour sur la terre. Je ne vois pas une autre parade que d'imiter le « retour du Seigneur » si l'on veut bloquer l'émancipation spirituelle. Cela explique le montage international fantastique, tous ces efforts pour amener l'humanité à désirer le retour du Christ ou d'un avatar politique quelconque. C'est la raison de ce tapage : la paix, le progrès, un monde meilleur, le royaume sur la terre, et toutes ces élucubrations qui grattent l'humanité souffrante à l'endroit où ça la démange. Pour imposer cette croyance, il fallait d'abord inverser le sens des écritures bibliques, ce dont le judaïsme s'est chargé et l'Église de Rome à la suite.

Plus récemment, la loge orientale est entrée dans le complot et elle a inventé la fable des « maîtres de sagesse » et la venue du Maitreya, le Christ adapté à la doctrine bouddhique. La théosophie anglo-saxonne a répandu cette croyance en Occident, et le Nouvel Âge d'Alice Bailey a mis la touche finale en proclamant l'imminence du retour du Christ. Comme bouquet final, il s'adressera aux masses ... à la télévision ! Il fallait s'en douter.

SOURCE : "Kali Yuga". La nouvelle édition du livre.



Dans les histoires, les contes et les légendes, le loup personnifie le mal à l'état pur, le chasseur sanguinaire et sans pitié.



lundi, janvier 29, 2024

Une bible de survie




Une bible de survie

Acteur, naturopathe, Alain Saury est l'auteur d'un monumental manuel consacré à la vie sauvage.

« Le manuel de la vie sauvage ou revivre par la nature » empreint d'un profond humanisme et d'un amour fou pour tout ce qui vit, peut être considéré comme une véritable bible de survie. Il nous permet, dès aujourd'hui, de nous initier progressivement à la vraie vie, selon les lois de la Nature (et de notre nature), dans le respect de toute la création, dans l'économie et donc dans la générosité. Un ouvrage à deux niveaux : trucs, recettes, idées, conseils, techniques pour tous les aspects d'une vie dans la nature; poésie, humanisme, amour, dignité de l'homme que ce dernier devrait s'efforcer de retrouver.

Dans notre pauvre monde en perdition , si l'apocalypse advenait - à juste titre car la disharmonie est insupportable - avec sa cohorte de famines, épidémies, guerres, cataclysmes... ce manuel de la vie sauvage pourrait certainement nous aider à sauver ce qui pourra l'être encore et, dès maintenant, il peut nous permettre de prévenir ces catastrophes et nous acheminer vers l'harmonie - salut de nos enfants et de tout ce qui vit dans la complicité et le don de soi, dans l'Amour.

Vous y découvrirez et apprendrez mille et une choses utiles - voire indispensables - au fil de ses 13 parties, dont voici quelques aspects (nous ne pouvons reproduire ici les 12 pages de table des matières !) :

1. Comprendre le temps : l'astronomie, compter et mesurer le temps, les prévisions météorologiques (traditionnelles, empiriques et techniques), connaître les climats, les nuages, construire des instruments météorologiques simples, etc.

2. Marcher et s'orienter : de jour comme de nuit, construire une boussole, lire une carte, s'équiper pour un déplacement, trouver le Nord, se défendre, s'abriter, nager, construire un radeau, grimper, se repérer, etc.

3. Se chauffer : allumer et construire un feu dans n'importe quelles conditions, les matériaux à utiliser, les divers types de feux de plein air, couper et abattre, chauffer son logis. faire son charbon de bois, etc.

4. Boire et trouver l'eau : la rendre potable, la filtrer, la stocker, reconnaître les sols, la radiesthésie, creuser un puits, drainer, irriguer, construire une pompe, etc.

5. Cueillir : identifier et récolter les plantes sauvages, les conserver, connaître leurs multiples usages (nutritifs, à huile, mellifères, à farine, textiles, à savon, à papier...), les champignons. cultiver le champignon de couche, etc.

6. Cuisiner : notions essentielles de diététique, le jeûne, quelques recettes importantes, cuisine et feux de plein air par tous les temps, etc.

7. Conserver : les méthodes de conservation suivant chaque catégorie d'aliments, à long ou à court terme, les boissons fermentées et non fermentées, etc.

8. Apprivoiser, ou chasser et pêcher : hébergement et nourriture des animaux domestiques, sauvegarde des animaux dits sauvages, tout sur les pêches en eau douce et en mer, le matériel, les diverses formes de chasses, pièges, armes rudimentaires ou sophistiquées, quelques gibiers, etc.

9. Se loger : les constructions simples et de type sauvage, abris de survie en pleine nature, igloo, tipi, grottes, tentes simples, techniques et matériaux de construction, maçonneries, charpentes simples, outillage, etc.

10. Fabriquer : se vêtir (couture, tricot, crochet, tissage, laine, costumes simples), autres artisanats (macramé, vannerie, verre...), la menuiserie (outils, affûtage, assemblages de base...). le travail du métal (outillage, construction d'une forge...), les nœuds, fabrications diverses d'une multitude d'objets nécessaires et utiles, etc.

11. Replanter : techniques de l'agriculture biologique (compost, fertilisants naturels, couches et châssis, semis, associations, culture, potager...), le reboisement et son utilité (haies, arbres, replantations...), greffes et boutures, etc.

12. Soigner et sauver : les principaux accidents et comment les traiter (plaies, brûlures, entorses, fractures, asphyxie, morsures, empoisonnements, accouchement...), notions de secourisme indispensables, le transport des blessés, la noyade, l'incendie, les médecines douces, etc.

13. Se nourrir subtilement : l'air, la lumière, le silence, la musique, la créativité, la spiritualité, l'amour sensuel et universel, etc. 


Autant de questions (et bien d'autres !) auxquelles ce guide pratique répond, et dont les solutions sont là pour nous initier progressivement à une existence adulte, responsable, autarcique, altruiste, dans la joie et le respect de nous-même, des autres et de notre environnement. 

Un livre à lire, à méditer, à pratiquer, à faire lire autour de soi - et surtout à nos enfants car ce sont eux qui feront peut-être de l'enfer que nous leur léguons aujourd'hui un paradis pour demain ? ... 


 Télécharger gratuitement « Le manuel de la vie sauvage ou revivre par la nature » :
http://www.aryanalibris.com/index.php?post/Saury-Alain-Le-manuel-de-la-vie-sauvage



dimanche, janvier 28, 2024

La chute des USA


Campagnol :

"Léon affirme depuis trois ans que les Etats-Unis vont tomber à genoux, Todd est d'accord depuis trois mois, les Etats proches du Texas commencent à organiser la désobéissance contre Biden, donc nous y sommes. [...]

Heureusement car la machine européenne va enfin révéler ce qu'elle est : une excroissance du monstre américain déconnectée, amputée, gigotant comme une queue de lézard.

Il est indispensable que les Etats-Unis, puissance monstrueuse, moralement dégradante pour tous ses partenaires, finisse par se replier et nous laisser reprendre le fil de la civilisation européenne là où elle l'a rompu."



Vers les Etats-Désunis


Pascal Laurent


L'État de l'étoile solitaire peut-il accéder à l'indépendance ?

Les États-Unis se rapprochent de la guerre civile. Le Texas a refusé de tolérer la situation des immigrés clandestins qui se déversent à travers la frontière, avec l'approbation de Joe Biden, et le gouverneur du Texas a été soutenu par 25 autres gouverneurs dans une pétition adressée au chef d'État américain.

La décision de la Cour suprême de supprimer certaines parties de la barrière de barbelés érigée par le Texas le long de sa frontière avec le Mexique a relancé les appels à l'indépendance de l'État dans le cadre du mouvement "Texit". La République du Texas a été indépendante pendant neuf ans avant de rejoindre l'Union américaine en 1845. Le mouvement nationaliste texan espère inverser cette tendance.

Pour ce faire, il a besoin d'un référendum. Un Texas indépendant serait gouverné comme un État unitaire, conserverait le dollar et créerait sa propre armée. Mais les experts affirment que l'histoire a clairement montré qu'il n'existe aucun scénario plausible dans lequel le Texas pourrait se séparer pacifiquement des États-Unis, même si c'était la volonté de ses habitants.

La géographie de l'Amérique du Nord pourrait sérieusement changer - certains habitants de la Californie ont déjà annoncé leur intention d'obtenir l'indépendance, ce qu'on appelle le Calexit. La grande ironie, peut-être, est que la seule force assez puissante pour détruire les États-Unis - sans aucun doute l'entité politique la plus puissante de l'histoire de l'humanité - c'est elle-même.




samedi, janvier 27, 2024

Le complot agroalimentaire mondial






« Pour de nombreux partisans de l'agriculture biologique, l'idée d'une perte d'autonomie due à la mondialisation tourne vite à la théorie du complot. Un complot qui serait orchestré par les multinationales.

L'érosion de la diversité cultivée est le résultat du monopole de quelques multinationales qui veulent contrôler l'ensemble de la chaîne alimentaire, de la semence jusqu'au droit des peuples à se nourrir », affirme Guy Kastler (porte-parole de Nature & Progrès).

Pour sa part, Philippe Desbrosses (fondateur d'Intelligence Verte), se demande si « nous voulons une société totalement artificialisée et inféodée aux cartels anonymes qui mettent la planète en coupe réglée et privatisent nos ressources communes ». 

Évidemment, il ne s'agit plus de la conspiration des Coston, Carton et de certains précurseurs de l'agriculture biologique française dans laquelle juifs, francs-maçons et grands trusts tiraient les ficelles du monde afin de l'asservir. Aujourd'hui, la conspiration contre les peuples est orchestrée par Rockefeller, Bill GatesMonsanto, Bayer, BASF, Pioneer,  etc. Cependant, le schéma de pensée paranoïaque reste similaire, de même que les expressions utilisées.

Dans leur ouvrage « Pesticides, Révélations sur un scandale français », François Veillerette et Fabrice Nicolino s'attachent ainsi à « démonter un système et démontrer que l'industrie a pénétré jusqu'au cœur des services d'un État qu'on croyait impartial ». Des lobbyistes astucieux, redoutablement efficaces, parviennent à convaincre que l'intérêt privé se confond avec l'Histoire en marche et le bien commun. Ils vont s'emparer en dix années de tous les leviers de pouvoir, de tous les centres de décision », écrivent-ils. Reprenant une image très en vogue durant la Seconde Guerre mondiale, ils ajoutent que « le lobby des pesticides a visiblement choisi la stratégie de l'araignée. Tisser des toiles, relier des points, tenir l'espace. » Seule la cible aurait changé.

Le thème de la conspiration est également au cœur de l'enquête de Marie-Monique Robin « Le monde selon Monsanto ». Pour la journaliste, le semencier américain serait à l'origine « d'un vaste projet hégémonique menaçant la sécurité alimentaire du monde, mais aussi l'équilibre écologique de la planète ». Tout en se défendant d'être « un adepte de la théorie du complot », Nicolas Hulot, qui a préfacé le livre éponyme (sorti comme le film en 2008), se demande « s'il faut continuer à permettre à une société comme Monsanto de détenir l'avenir de l'humanité dans ses éprouvettes et d'imposer un nouvel ordre agricole mondial ».

Pour Raoul Jacquin, responsable de l'association spécialiste des semences anciennes Kokopelli, c'est un complot visant à affamer la population mondiale qui est à l'œuvre. « Sans entrer dans les notions de nouvel ordre mondial ou de théorie du complot, on peut quand même se demander si tout n'est pas mis en place pour affamer la population mondiale, sachant que ce qui vaut pour le maïs, existe pour le blé, le riz, et le soja, quatre piliers de l'alimentation de l'humanité ! », s'enflamme-t-il dans la revue Nexus. 

Le président de Kokopelli, Dominique Guillet, explique quant à lui que « la mafia semencière contre laquelle Kokopelli défend son droit d'exister, c'est cette même mafia qui contrôle la pharmacie, et qui contrôle l'agrochimie, et qui contrôle les chaînes de distribution alimentaire. Ce sont les multinationales des Sciences de la Mort qui stérilisent, qui virtualisent et qui synthétisent le Vivant ». Sans craindre le ridicule, il ajoute même que « le Nouvel Ordre Mondial est maintenant au grand jour et [que] tous les joueurs de ce monopoly alimentaire planétaire ne se donnent même plus la peine d'occulter leurs liaisons intimes. 

La règle de base de ce grand jeu est simple, et elle fut dictée par Henry Kissinger, en 1970, un acteur clé du grand terrorisme mondial : "Contrôlez le pétrole et vous contrôlez les nations ; contrôlez la nourriture et vous contrôlez les peuples"». Au cœur de la nouvelle pieuvre planétaire se trouveraient ainsi les héritiers d'Henry Kissinger, c'est-à-dire les grandes entreprises de la chimie et des semences ! « Ces monstres de la chimie (qui s'autoproclament les "sciences de la vie''), Monsanto, Bayer, BASF, Du Pont, Syngenta, Dow... sont ceux-là mêmes qui sont en train de terroriser l'humanité avec leurs chimères génétiques. Avec, comme cheval de Troie, la Fondation Rockefeller. »

Gil Rivière-Wekstein a écrit ces lignes ironiques dans son livre "Bio, fausses promesses et vrai marketing". Mais c'était avant la divulgation du programme de 
Klaus Schwab, le gourou de la secte de Davos, qui, avec la complicité de politiciens corrompus, a compris l'importance de l'injonction "contrôlez la nourriture et vous contrôlez les peuples".

Klaus Schwab :

"Compte tenu de la rigueur des confinements, le chiffre de 8% semble plutôt décevant. Il semble suggérer que les petites actions individuelles (consommer beaucoup moins, ne pas utiliser nos voitures et ne pas prendre l'avion) ont peu d'importance par rapport à l'ampleur des émissions générées par l'électricité, l'agriculture et l'industrie : les gros émetteurs qui ont continué à fonctionner pendant le confinement (à l'exception partielle de certaines industries). Il révèle également que les plus grands « coupables » en termes d'émissions de carbone ne sont pas toujours ceux qui sont souvent perçus comme les fautifs évidents. Un récent rapport sur la durabilité montre que le total des émissions de carbone générées par la production d'électricité nécessaire pour alimenter nos appareils électroniques et transmettre leurs données est à peu près équivalent à celui de l'industrie aérienne mondiale. Conclusion ? Même des confinements sans précédent et draconiens, avec un tiers de la population mondiale confinée chez elle pendant plus d'un mois, est loin d'être une stratégie de décarbonisation viable car, malgré cela, l'économie mondiale a continué à émettre de grandes quantités de dioxyde de carbone. À quoi pourrait donc ressembler une telle stratégie ? L'ampleur et la portée considérables de ce défi ne peuvent être abordées qu'en combinant plusieurs éléments : 

1) un changement systémique radical et majeur dans notre façon de produire l'énergie dont nous avons besoin pour fonctionner ; 

2) des changements structurels dans notre comportement de consommation. 

Si, à l'ère post pandémique, nous décidons de reprendre notre vie comme avant (en conduisant les mêmes voitures, en prenant l'avion vers les mêmes destinations, en mangeant les mêmes choses, en chauffant notre maison de la même manière, etc.), la crise de COVID-19 n’aura servi à rien en termes de politiques climatiques. À l'inverse, si certaines des habitudes que nous avons été forcés d'adopter pendant la pandémie se traduisent par des changements structurels de comportement, le résultat climatique pourrait être différent. Se déplacer moins, travailler un peu plus à distance, faire du vélo et marcher au lieu de conduire pour garder l'air de nos villes aussi propre qu'il l'était pendant le confinement, passer des vacances plus près de chez soi : tous ces éléments, s'ils sont cumulés à grande échelle, pourraient conduire à une réduction durable des émissions de carbone."

Klaus Schwab, "COVID-19 La grande réinitialisation". 
PDF gratuit ICI



jeudi, janvier 25, 2024

Gouverner par le chaos



Gouverner par le chaos

Lucien Cerise


Jacques Attali, un des plus fins observateurs socio-politiques de l'époque, ne cesse de le rappeler, que ce soit dans ses publications ou ses interventions médiatiques : la plupart des dirigeants contemporains ne poursuivent fondamentalement que deux buts, le premier étant de mettre sur pied un gouvernement mondial ; le deuxième, afin de protéger ce gouvernement mondial de tout renversement par ses ennemis, étant de créer un système technique mondialisé de surveillance généralisée fondé sur la traçabilité totale des objets et des personnes

Ce système global de surveillance est déjà fort avancé grâce à l'informatique, à la téléphonie mobile et aux dispositifs de caméras, statiques ou embarquées dans des drones, en nombre toujours croissant dans nos villes. Un pas supplémentaire sera bientôt franchi avec la technologie RFID (Radio Frequency IDentification) et les implants corporels de composants électroniques émetteurs de signaux qui assureront notre géolocalisation permanente. Ce tatouage numérique, plus qu'indélébile puisqu'enfoui dans nos chairs sous forme de puces miniaturisées jusqu' au nanomètre, contiendra en outre les informations biographiques et biométriques suffisantes pour autoriser le profilage à distance de son porteur et permettre ainsi d'anticiper sur tout comportement évalué comme potentiellement dangereux de sa part. [...]

Le pouvoir centralisé qui tente de se mettre en place au niveau mondial ne possède aucune légitimité démocratique. L'Union européenne en est l'illustration la plus frappante. Un despotisme éclairé, authentiquement soucieux des intérêts du peuple, serait à la limite tolérable, mais nous en sommes déjà fort loin. 

En l'occurrence, le risque d'extinction que ce Nouvel Ordre mondial fait peser, non seulement sur l'humanité, mais encore sur toute forme d'intelligence, est le plus grave que l'Histoire ait jamais connu. De fait, son projet est bel et bien d'achever l'Histoire. Car ce n'est pas tel ou tel groupe humain que le mondialisme cherche à exterminer, mais l'espèce dans son entièreté, et encore au-delà, la simple capacité à l'articulation intelligible d'un discours signifiant. 

Face à cette violence inouïe, la résistance doit s'organiser. Cependant, si l'on veut qu'elle soit constructive et ne stagne pas dans des émeutes incohérentes et acéphales ou du terrorisme stérile, cette résistance doit impérativement être organisée, planifiée, calculée, stratégique, dans l'optique d'une prise de pouvoir institutionnelle, essentiellement par l'infiltration lente des structures du pouvoir. La contestation reste inoffensive aussi longtemps qu'elle reste visible, hors système ou dans la rue. Il faut lui substituer une subversion invisible, située au cœur du système et inscrite dans le long terme. L'insurrection qui vient doit être conçue, réfléchie, méthodique et rationnelle. La propédeutique à tout renversement du pouvoir illégitime a donc besoin d'une organisation de type militaire, et pas seulement militante, nourrie d'une réflexion tactique et stratégique approfondie, elle-même appuyée sur une éducation à la culture du renseignement, espionnage et contre-espionnage, ainsi que sur un profilage et une mise en fiche systématiques de ceux qui nous profilent et nous mettent en fiches. Connaître son ennemi, lui appliquer ce qu'il nous applique, rétablir l'égalité du couple «voir et être vu », en bref, pirater les pirates pour répondre à la question que se posait Juvénal : «Qui gardera les gardes ? »

Un modèle d'organisation nous a été proposé par l'Histoire : il s'agit du Conseil national de la Résistance (CNR), formé suite à l'appel du 18 juin 1940 lancé par de Gaulle en exil, et qui rassembla des femmes et des hommes de toutes origines politiques, sociales, confessionnelles, pour lutter contre l'envahisseur nazi. 

Aujourd'hui, l'ennemi du genre humain a changé. Il n'est plus identifiable à une zone géopolitique particulière. Il appartient à cette « classe transnationale de privilégiés» dont nous parle Jacques Attali, oligarchie économiquement dominante, qui travaille activement à l'architecture-système de la mondialisation selon les modalités d'ingénierie que nous avons décrites, et dont Warren Buffett prétend qu'elle est en train de gagner la guerre contre les classes populaires.

La guerre a donc bien été déclarée. En réponse, nous voulons par ce texte apporter notre pierre à un futur Deuxième Conseil national de la Résistance. Notre manifeste, reproduit ci-après, sera l'appel des Vétérans du CNR lancé en 2004 pour commémorer le 60e anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance, programme politique conçu par le peuple, pour le peuple et dont l'oligarchie a dit qu'il fallait le déconstruire méthodiquement. En posant cette première pierre, notre but est de fédérer dans une Union sacrée toutes les volontés de se battre contre l'ennemi commun, qui prend aujourd'hui le visage de ce Nouvel Ordre mondial fondé sur la stratégie du choc, le chaos planifié, les crises économiques ou sanitaires programmées, la virtualisation du Sens et le brandissement d'une « menace terroriste » pour justifier la surveillance concentrationnaire des populations. Si ce système ne s'effondre pas de lui-même, alors il faudra l'y aider. Nous allons le faire. Nous sommes nombreux. Nous sommes des millions. Des millions de fois plus nombreux que notre ennemi. Il a peur de nous. Il tremble de terreur car il sait que son pouvoir est fragile et ne repose que sur le bluff et le crédit que nous lui accordons. Toute sa force ne repose que sur des représentations auxquelles nous avons cru. Cessons d'y croire, cessons d'obéir et le réel apparaîtra: nous sommes plus forts que lui. Le roi est nu. En outre, son propre pouvoir le fait souffrir car il sait bien au fond de lui qu'il repose sur le mensonge.

Inconsciemment, il nous demande de le frapper pour le ramener à la raison. Ne nous privons pas. Il nous remerciera à la fin.

Ingénierie sociale et mondialisation
Lucien Cerise

PDF gratuit ICI

"Lucien Cerise est un auteur et chercheur français connu pour ses travaux sur la manipulation mentale, le contrôle social et la neuro-piraterie. Il se focalise souvent sur les aspects de l'ingénierie sociale et de la manipulation de la conscience collective. Ses écrits et conférences abordent généralement des thèmes comme la géopolitique, la psychologie sociale, et les techniques de persuasion. Cerise est reconnu pour son approche critique de la société moderne et de ses structures de pouvoir, analysant souvent l'impact des technologies de l'information et de la communication sur la perception publique et les comportements sociaux. Il est également connu pour ses analyses sur la propagande et les méthodes de contrôle de l'esprit dans le contexte politique et médiatique contemporain."

mercredi, janvier 24, 2024

« Les Hommes me dégoûtent »




En 2015, Netanyahu, le boucher de la Palestine, déclara : "Hitler ne souhaitait pas exterminer les juifs". Le Premier ministre israélien accusa le mufti de Jérusalem, Haj Amin al-Husseini, d'avoir soumis l'idée au Führer. (Source : Le Point)



"Un jour, j'ai trouvé un livre dans la bibliothèque de mon grand-père, un livre de 1939, tout jaune et sentant le vieux papier, un livre dédicacé pour mon grand-père par l'auteur lui-même (André Lorulot). Un livre au titre choc : « Les Hommes me dégoûtent ». En le feuilletant, je vis que chacun y passait, un chapitre pour chaque classe de la société française."



Les Hommes me dégoûtent



Par André Lorulot



Les prêcheurs de résignation

La religion est une vieille guenille ; elle n’abrite plus guère que l’émoi des éternels déficients, le radotage des crétins irrémédiables, ou le calcul roublard des charlatans hideux, des tyrans durs et froids, des imposteurs répugnants. Ceux-là me dégoûtent, qui enseignent le mensonge, sciemment, volontairement, pour en tirer des subsides, et conserver une situation tranquille, privilégiée même...

« Pour mériter le Paradis, mes frères, il faut accepter la souffrance ici-bas. Patience ! Docilité ! Résignation ! La vie est une rude épreuve. Mais le bon Dieu, au prorata des larmes que vous aurez versées, ne manquera pas de vous récompenser ». Ayant ainsi parlé, l’Imposteur va se mettre à table, en galante et joyeuse compagnie. Vins fins et succulents perdreaux. Fruits savoureux. Ratatouilles raffinées. Liqueurs incendiaires. Pendant que le croyant pleurniche en regardant le ciel. Pendant que les larves d’église égrènent un chapelet illusoire. Pendant que la servitude et la pauvreté courbent les misérables dupes sous la cravache des maîtres enrichis. […]

Quand ils se drapent dans leur soutane et dans les dogmes du Vatican pour effrayer les enfants avec de ridicules légendes, agitant l’Enfer et ses tourments, un Démon qui voudrait être effrayant et un Purgatoire imbécile. […]

Ils me dégoûtent ceux qui, sachant que la religion est fausse, continuent, par intérêt, à l’enseigner. Quand aux croyants sincères, je me contente de les plaindre. Je me ficherai volontiers en colère quand on me rabâche que la religion adoucit les mœurs. La religion, c’est le fanatisme – la chose la plus contraire à l’esprit de fraternité. La religion, c’est l’intolérance, la haine poussée jusqu’à la fureur. Au nom de Dieu, on a fait couler des fleuves de sang. Que de massacres, de croisades, de persécutions ! Et les guerres de religion ? Et l’Inquisition ? La curaille n’aime guère qu’on lui rappelle ces « gloires » féroces de l’Eglise... Et cela continue. Aux Indes, Musulmans et Bouddhistes s’égorgent à toute occasion. En Palestine, les Arabes et les Juifs donnent le spectacle d’une haine enragée [...]

Les andouilles

"Serai-je chrétien, parce que je serai de Londres ou de Madrid ? Serai-je musulman, parce que je serai né en Turquie ? Je ne dois penser que par moi-même et pour moi-même, le choix d’une religion est mon plus grand intérêt. Tu adores un dieu par Mahomet ; et toi par le Grand Lama ; et toi par le Pape. Eh ! malheureux... adore un dieu par ta propre raison. Un homme qui reçoit sa religion, sans examen, ne diffère pas d’un bœuf qu’on attelle." Voltaire

Ce n’est pas un chapitre, c’est un volume entier, et un gros volume, qu’il faudrait écrire, si l’on voulait énumérer les différentes catégories de tourtes et de nouilles qui évoluent sur la planète, pour le plus grand profit des astrologues, évêques, cartomanciennes, sorcières, ratichons et aigrefins de tout acabit.

Il me suffirait d’ouvrir quelques bulletins paroissiaux catholiques pour donner à nos lecteurs un aperçu de la superstition des masses. En plein XXe siècle, il y a encore des dizaines de milliers d’andouilles qui adhèrent et qui cotisent à une foule d’associations guignolesques, pour sauver leur âme, échapper à Satan, tirer leur belle-mère du Purgatoire ou baiser (moralement) la Vierge Marie dans l’éternité du Paradis. […]

Il y a même une Archiconfrérie de Sainte Barbe, pour éviter la mort subite. […]

« Reconnaissance à Sainte Barbe, pour avoir converti M. A., qui ne pratiquait pas ».

« Cinq francs à Sainte Barbe, pour avoir guéri plusieurs personnes et obtenu succès à un examen » […]

C’est un vrai fleuve de pognon que les andouilles superstitieuses font couler dans les poches et dans les panses de ces voraces ensoutanés. […]

« II. – On peut aussi demander de faire brûler des cierges ou des lampes devant les reliques, la statue et l’autel de Sainte Barbe.

« Lampes : un jour, 0 fr. 75 ; - neuf jours, 5 fr. ; un mois, 15 fr.

« Cierges : 1 franc et au-dessus.

« III. – Des médailles de Sainte Barbe, vierge et martyre, frappées spécialement pour les associés, sont vendues :

« Aluminium : 0 fr. 20 l’une ou 2 fr. la douzaine – Argent : 1 fr. 75 l’une ou 13 fr. la douzaine.

« IV. – Petites images en couleurs (très belles), avec prière des Associés au verso, franco : 0 fr. 50 l’une, 5 fr. la douzaine [...] »

Voyez la Sainte Enfance :

« Venez au secours de vos petits frères païens.

« Rachetez un bébé moribond, qui en votre nom sera baptisé (5 francs).

« Rachetez un enfant abandonné (15 francs) qui, grâce à vous, sera baptisé et élevé dans la religion catholique.

« Inscrivez-vous à la Légion de Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus : offrande 52 francs. [...] »

Ah ! ces petits Chinois ! Ce qu’ils ont pu en rapporter des millions au Vatican, avant que celui-ci ne favorise le massacre de la Chine par le Japon, pour embêter les Soviets... […]

« Pour tout versement de 1000 fr., il sera envoyé la reproduction, sur très grand format d’un merveilleux pétale de rose, contenant l’image de la Sainte Face. »

Et dans les Annales de la Sainte Enfance (avril 1938), je lis : « Savez-vous que vous pouvez aider nos missions en nous envoyant les vieux bijoux, pendentifs, médailles d’or, montres, etc., qui sont au fond d’un tiroir ? De ces dons peut dépendre le salut de beaucoup d’âmes ! Envoyez-nous vos vieux bijoux : 44, rue du Cherche-Midi, Paris. » […]

Il faut évidemment maintenir les poires dans la crédulité. Les charlatans s’efforcent, par tous les moyens, de tromper la clientèle. Les religions reposent uniquement sur des fausses reliques, des miracles inventés, des prodiges truqués, des légendes idiotes forgées de toutes pièces. L’ouaille est abêtie systématiquement, plongée dans l’imposture et le mensonge. Un simple exemple : le 28 juin 1938, 250 personnes ont été intoxiquées, à Jauldes (Charente), pour avoir mangé du « pain bénit » le jour de la première communion. Le lendemain, La Croix annonçait froidement que ces personnes avaient été empoisonnées par des gâteaux achetés à des forains, dans une fête locale. Or, ce n’était pas des forains, c’était un pâtissier d’Angoulême qui avait fourni le pain bénit (et non pas des gâteaux) et les badauds avaient avalé cette camelote coliqueuse, non pas sur le champ de foire, mais dans l’église, après la bénédiction du ratichon. […]

L’exemple de La Croix [...] montre que ces messieurs [les journalistes] sont capables de tous les mensonges pour essayer de conserver à la religion son prestige d’autrefois – qui fout le camp de plus en plus. Car enfin, du pain bénit ne devrait pas donner la colique et rendre malade ! […]

Quand une automobile ornée d’un « Saint Christophe » roule dans un ravin, quand une église brûle, [...] n’avons-nous pas la preuve que la protection divine n’est qu’une vaste blague ? La prétraille pratique la plus honteuse des escroqueries en dépouillant des nigauds, auxquels on a eu le soin de bourrer le crâne à fond quand ils étaient tout petits. […]

Le règne du « clinquant » et des cabotins

« C’est avec des hochets que l’on conduit les hommes. C’est avec un élixir de pompeuses fariboles et de breloques symboliques que l’on mène les hommes, comme l’on veut, jusqu’où l’on veut, au bout du monde...Soigner le cérémonial...des uniformes éblouissants, afin de frapper l’imagination de la foule imbécile » Napoléon Ier. […]

Les idoles que vous contemplez ne vous en imposent que par le chiqué, la mise en scène. [...]

Moi je ferme les yeux. Et je me la représente [la vedette] sur son pot de chambre, le lendemain matin. Adieu, ton auréole, ô mon impératrice ! […]

Eblouir les autres ! Mâles ou femelles, ils ne pensent qu’à cela ; ils ne vivent que pour cela. En boucher un coin aux copains et surtout aux copines, avec une robe neuve, un chapeau dernier cri. Quand ils vont visiter des amis, ce n’est pas par amitié, c’est pour les faire bisquer en étalant un manteau « qu’ils n’avaient pas encore vu », des bottines et un sac à main inédits. Et les autres seront obligés d’admirer, ou de faire semblant, la mort dans l’âme. [...] Ils se rattraperont après votre départ, à belles dents, la crâneuse ! […]

Quel plaisir peut-on éprouver à éblouir des imbéciles ? Des esprits superficiels, dont l’opinion ou le jugement n’ont absolument aucune importance et aucune valeur ? C’est au fond pour les dominer, leur faire croire qu’on a du pèze en masse et qu’on ne se refuse rien, se griser d’une supériorité factice – et souvent même inexistante. [...] Vous ne vivez pas pour vous-mêmes, mais pour les autres. […]

Badauds, suiveurs et moutons

Parmi les actions quotidiennes de l’homme combien sont vraiment libres, spontanées, sincères ? Pas beaucoup. On obéit à la routine, à l’habitude, à la mode. [...] La servitude de la mode, jusqu’à présent, pesait surtout sur les femmes. Mais les hommes d’aujourd’hui, les jeunes surtout, se montrent aussi stupides, aussi moutons. Cela tient sans doute à leur médiocrité mentale, au vide désolant de leur cerveau ; à leur manque absolu de personnalité. Nos contemporains sont complètement privés d’originalité : L’humanité ressemble à un grand troupeau. On pense en série. On agit de même. [...]

Pour télécharger gratuitement le texte d'André Lorulot, cliquer ICI.

Note : André LORULOT fut un penseur français connu au début du 20e siècle, contestataire, anarchiste, anti-militariste, anti-conformiste, anti-religion, et idéaliste. Il a écrit quelques livres décrivant les mensonges de son époque, ce qui lui valut de faire quelques séjours en prison.



mardi, janvier 23, 2024

Méphitique Maçonnerie

 

Franc-maçonnerie et rites pédocriminels, un cours extrait d'une interview de Stan Maillaud résume tout. 

"Cela fait directement écho avec les témoignages des survivants de ces infâmes réseaux. Des enfants issus du trafic humain sont sacrifiés et ceux de l'élite assistent à ces rituels, en sont victimes, y participent au départ contre leur gré, et ne seront que très rarement sacrifiés, voire jamais pour ceux qui cèdent à toutes les demandes. Et c'est le cycle infernal de l'ancienne victime devenue bourreau...
[...]


Cela fait aussi complètement écho avec les propos tenus par la  survivante Anneke Lucas dans cet extrait réalisé ensemble où elle parlait de la psychologie des abuseurs. 



Et comme le précise Stan, ce sont ces détraqués ensuite qu'on retrouve au sommet des diverses institutions. En réalité, nous sommes en grande partie gouvernés par des sadiques sociopathes dissociés, adeptes d'orgies, notamment de soirées chemsex, qui se congratulent entre eux et qui n'ont jamais réglé leurs propres traumas." (Source : Claire Gabriel)


Télécharger gratuitement "Le protocole des ignobles en robes noires" de Stan Maillaud :

http://ekladata.com/3sIfKvJRKPyhiLD-9xSXJM-ZIZg/Protocole-des-Ignobles-en-Robes-Noires.-version-courte.pdf

*******

BONUS :


Une guerre de tranchées vient de redémarrer 
chez les francs-maçons




Parce qu’il y a deux camps chez eux. Tous ne sont pas des frères. Au contraire. C’est la bataille permanente. Il y a d’un côté les conservateurs et de l’autre les progressistes.

Pour les uns je suis un atout majeur. Et pour les progressistes je suis un danger « toxique » à éradiquer.

Dans les 16 loges conservatrices il y a même un mouvement progressiste. Tout comme il y a un mouvement conservateur dans les 17 loges progressistes.

Les 3 autres loges servant de « pont » entre les deux camps. Et il se trouve qu’Alexis Kohler qui a monté l’opération pour que l’Elysée rachète le concept d’Infofiction est l’un des nouveaux élus.

C’est un membre actif d’une des Ur-Loges qui vient de m’informer me disant de tout effacer sinon, comme il était franc-maçon et qu’il venait de parler, on pouvait lui trancher la tête à tout moment, que c’était chez eux un code depuis toujours, celui qui parle se fait couper la tête, c’est ainsi.

Donc dans les 36 loges francs maçonnes extra-nationales qui sont au dessus des loges nationales et font passer les frères des loges nationales pour les idiots utiles de la franc-maçonnerie, il existe un secret qu’on m’a demandé de taire pour je cite « empêcher le retour d’une révolution française. »



lundi, janvier 22, 2024

Assassinat de Louis XVI : prémédité par la Franc-Maçonnerie en 1785



« Décapiter le Roi de France - Lieutenant du Christ - c'est un rite sacrificiel. Lorsque Louis XVI a été décapité, un homme a plongé un mouchoir dans son sang et a aspergé la foule. Sa mort a été un contre-baptême. On vit sous les effets négatifs de ce contre-baptême. »



Quel a été, en 1789, en 1792 et en 1793, le rôle exact de la Franc-Maçonnerie dans la Révolution française ? s’interroge en 1904 l’historien et essayiste Maurice Talmeyr. Rapportant que la Franc-Maçonnerie consiste, dans un premier en temps et en apparence, surtout en bals, en banquets et en démonstrations de bienfaisance, il explique qu’il s’agit d’une simple façade, les philosophes des Lumières, et en tête Voltaire, s’appliquant méthodiquement à « maçonniser » les hautes classes de la société afin de préparer la Révolution et le renversement du régime monarchique, tandis qu’en 1785, un congrès de la Franc-Maçonnerie prémédite l’assassinat du roi Louis XVI...


Assassinat de Louis XVI : 
prémédité par la Franc-Maçonnerie en 1785


Par Maurice Talmeyr


Les documents authentiques, émanant de la Maçonnerie elle-même, ne peuvent pas, on le comprend, ne pas être rares sur le rôle exact de la Franc-Maçonnerie dans la Révolution française, écrit Maurice Talmeyr. Une société secrète ne serait pas une société secrète, si elle ne prenait pas le plus grand soin de cacher tout ce qui peut renseigner sur elle, et les témoignages positifs, là où par principe on les supprime, ne peuvent nécessairement pas abonder.

Néanmoins, si le véritable témoignage nous fait souvent ainsi défaut, il n’en est pas de même de certains faits, singulièrement saisissants, et qui en arrivent, rapprochés les uns des autres, à produire une lumière presque aussi probante que la lumière même des documents. Or ces faits-là sont innombrables, et la démonstration qui en résulte, c’est qu’il n’est peut-être pas une seule des grandes journées de la Révolution qui n’ait pas été, plus ou moins longtemps à l’avance, machinée et répétée dans les Loges, comme on répète et comme on machine une pièce dans un théâtre...

Suivez donc avec un peu d’attention les faits qui vont vous être exposés, et vous verrez, comme de vos yeux, tout un grand pays violemment transformé, par la plus évidente des conspirations, en une immense et véritable Loge. Vous le verrez jeté par force dans toute une succession d’épreuves maçonniques graduées, dont les premières dissimulaient soigneusement le secret final, mais dont la dernière, dès le début, avait toujours dû être le meurtre du roi, pour aboutir au but suprême et caché, c’est-à-dire à la destruction de la nationalité elle-même !

Avant d’en arriver aux faits particuliers, nous constaterons d’abord un grand fait général, c’est que l’histoire de la Révolution a toujours joui, jusqu’ici, du privilège singulier d’être acceptée comme histoire, sans que personne, au fond, l’ait jamais expliquée. D’après les documents les moins niables, et contrairement à une légende audacieusement fabriquée, la nation française, comme masse populaire, en dehors d’une certaine noblesse, d’un certain clergé et d’une certaine bourgeoisie, était alors profondément catholique et royaliste.

Au moment même où on massacrait les prêtres, où l’on détruisait avec le plus de rage tout ce qui était de la Religion traditionnelle, on avait dû renoncer à interdire les processions dans Paris, où le peuple, comme l’établissent aujourd’hui les témoignages les plus précis, obligeait, en pleine Terreur, les patrouilles de sectionnaires à rendre dans la rue les honneurs au saint Sacrement.

Taine, dans La conquête jacobine, explique qu’alors, si un prêtre portant le viatique passe dans la rue, on voit la multitude « accourir de toutes parts pour se jeter à genoux, tous, hommes, femmes, jeunes et vieux, se précipitant en adoration ». Le jour où la châsse de Saint-Leu est portée en procession rue Saint-Martin, « tout le monde se prosterne : je n’ai pas vu, dit un spectateur attentif, un seul homme qui n’ait ôté son chapeau. Au corps de garde de la section Mauconseil, toute la force armée s’est mise sous les armes. » En même temps, « les citoyennes des Halles se concertaient pour savoir s’il n’y aurait pas moyen de tapisser. Dans la semaine qui suit, elles obligent le comité révolutionnaire de Saint-Eustache à autoriser une autre procession, et, cette fois encore, chacun s’agenouille ».

Quant au culte envers le prince, poursuit Talmeyr, il se prouve par les manifestations mêmes dirigées contre sa personne. Pendant deux ans, la Révolution se fait au cri de Vive le Roi ! Ensuite, la plupart même des hommes et des femmes d’émeute, soldés pour outrager le souverain, sont tout à coup ressaisis, en face de lui, de l’insurmontable amour de leur race, pour le descendant de ses monarques. Toute leur exaltation, en sa présence, tourne, comme en octobre 1789, en respect et en tendresse.

Que voit-on, au retour de Varennes, pendant que la famille royale prend son repas ? On voit le député révolutionnaire Barnave se tenant respectueusement debout derrière le roi, et le servant comme un valet de chambre ! Et ce sentiment catholique et royaliste, presque général à cette époque, se confirme, de façon certaine, par les chiffres mêmes des élections. Dès 1790, les ennemis de la Religion et de la Monarchie ne sont plus élus partout que par le dixième, puis par le quinzième, puis par le vingtième des électeurs. Taine constate, à Paris, aux assemblées primaires de 1791, un an déjà avant le 10 août, plus de soixante-quatorze mille abstenants sur quatre-vingt-un mille deux cents inscrits !

N’est-il pas rigoureusement vrai, en conséquence, que la Révolution, considérée comme mouvement national, ne peut pas s’expliquer ? On comprend une nation comme l’Amérique, chez qui la domination anglaise est impopulaire, et qui s’en débarrasse. On ne comprend pas une nation qui a la Religion et la Monarchie dans le sang, qui les veut, qui ne veut qu’elles, et qui les renverse avec fureur. Et cette Révolution-là est tellement inexplicable que tous les historiens, quels qu’ils soient, renoncent, en réalité, à l’expliquer, car les explications par la « fatalité », la « Providence », la « force des choses », le châtiment divin, ou l’ « anarchie spontanée », les seules qu’on nous ait encore données, ne sont pas des explications.

Plus loin, notre essayiste s’interroge : où en était, au dix-huitième siècle, la Franc-Maçonnerie en France ? Elle y daterait, exactement, d’après ses propres annuaires, de soixante-quatre ans avant la Révolution, de 1725, et ses deux premiers grands maîtres auraient été deux Anglais, lord Derwentwater, et lord Harnouester. Elle est ensuite présidée par un grand seigneur français, le duc d’Antin, puis par un prince du sang, Louis de Bourbon, comte de Clermont, puis, de 1771 à 1793, par le duc de Chartres, plus tard duc d’Orléans, et, plus tard encore, Philippe-Égalité (père de Louis-Philippe, roi des Français de 1830 à 1848).

Comme en témoigne la liste de ses grands maîtres, la Franc-Maçonnerie, dans la période immédiatement antérieure à la Révolution, ne cesse pas de suivre, malgré ses crises, une marche ascendante rapide. Elle devient à la mode, finit par faire fureur et le Grand Orient en arrive à créer ces fameuses Loges d’adoption où les femmes étaient admises. Les récipiendaires femmes, nous apprend M. d’Alméras, auteur d’une histoire de Cagliostro, et qui ne semble l’ennemi ni de Cagliostro, ni des Loges, sont des « actrices, des danseuses, des bourgeoises ou des grandes dames sans préjugés ».

Alors, en résumé, la Franc-Maçonnerie, au moins en apparence, consiste surtout en bals, en banquets, en démonstrations de bienfaisance. En 1775, la duchesse de Bourbon recevait le titre de grande maîtresse de toutes les Loges d’adoption de France, le duc de Chartres l’installait lui-même dans ce pontificat féminin, au milieu de fêtes magnifiques, et on faisait une quête, à la fin du banquet, en faveur « des pères et mères retenus en prison pour n’avoir pas payé les mois de nourrice de leurs enfants ».

Telle est, pendant toute cette période, la façade de la Franc-Maçonnerie. Elle est à la fois somptueuse et amusante, avec la promesse d’un mystère, probablement inoffensif, et peut-être même agréable, à l’intérieur de la maison. Sous prétexte de philanthropie, on s’y divertit énormément. On s’y mêle entre gens de la bonne société et de la moins bonne, dans l’illusion d’une égalité sociale qui ne manque pas toujours de piment. On se donne la sensation d’une vie en double où l’on s’appelle de noms de guerre, en échangeant des mots de passe. On se procure le petit frisson d’attendre quelque chose de secret qui sera peut-être défendu.

On joue en grand, en un mot, à ces jeux innocents qui ne le sont pas toujours, et un prodigieux enjouement jette toute la société dans ce jeu-là. Les plus honnêtes gens s’en mettent, et Marie-Antoinette écrit, à cette époque, à Mme de Lamballe : « J’ai lu avec grand intérêt ce qui s’est fait dans les loges franc-maçonniques que vous avez présidées, et dont vous m’avez tant amusée. Je vois qu’on n’y fait pas que de jolies chansons, et qu’on y fait aussi du bien. »

N’existait-il donc, cependant, aucun motif de se méfier ? Si, et certains Etats, dès le milieu du dix-huitième siècle, chassaient assez rudement ces francs-maçons qui s’attachaient en France, avec une si extraordinaire activité, à amuser les Français, à les faire danser, à chatouiller leur frivolité. Le pape Clément XII, en outre, avait lancé contre eux une bulle assez suggestive, dans laquelle il les comparait « aux voleurs qui percent la maison ». On pouvait donc, dès ce moment-là, ne pas déjà voir dans les Loges de simples lieux d’amusements, comme la malheureuse Marie-Antoinette.

Une société « maçonnisée », c’est donc bien celle qui précède immédiatement la Révolution. Elle s’est « maçonnisée » pour s’amuser, mais elle s’est « maçonnisée ». C’est l’atmosphère en dehors de laquelle il ne faut pas même essayer de voir cette époque, sous peine de n’en rien voir de vrai. Et Talmeyr d’expliquer que le « maçonnisme », dès trente ou quarante ans avant 1789, est si bien déjà devenu l’ambiance générale, que les philosophes, en réalité, ne répandent pas simplement leur philosophie par leurs écrits, mais se conjurent maçonniquement pour la répandre, et dans le sens rigoureux du mot...

Ecoutez Voltaire dans sa correspondance : « Il faut, écrit-il, agir en conjurés, et non pas en zélés... Que les philosophes véritables fassent une confrérie comme les Francs-Maçons... Que les mystères de Mithra ne soient pas divulgués... Frappez, et cachez votre main... »

En 1789, entre les atrocités de la prise de la Bastille et celles des massacres d’octobre, un certain Leroy, lieutenant des chasses royales, s’écriait avec des sanglots, lors d’un dîner qui avait lieu chez d’Angevilliers, intendant des Bâtiments du Roi : « J’étais le secrétaire du Comité à qui vous devez cette Révolution et j’en mourrai de douleur et de remords !... Ce Comité se tenait chez le baron d’Holbach... Nos principaux membres étaient d’Alembert, Turgot, Condorcet, Diderot, La Harpe, et ce Lamoignon qui s’est tué dans son parc !... La plupart de ces livres que vous avez vus paraître depuis longtemps contre la religion, les mœurs et le gouvernement étaient notre ouvrage, et nous les envoyions à des colporteurs qui les recevaient pour rien, ou presque rien, et les vendaient aux plus bas prix... Voilà ce qui a changé ce peuple, et l’a conduit au point où vous le voyez aujourd’hui... Oui, j’en mourrai de douleur et de remords... »

Les lettres de Voltaire en date de mars 1763 confirment ces faits : « Pourquoi les adorateurs de la raison, écrivait-il alors à Helvetius, restent-ils dans le silence et dans la crainte ? Qui les empêcherait d’avoir chez eux une petite imprimerie et de donner des ouvrages utiles et courts dont leurs amis seraient les seuls dépositaires ? C’est ainsi qu’en ont usé ceux qui ont imprimé les dernières volontés de ce bon et honnête curé Meslier... » Et il ajoute : « On oppose ainsi, au Pédagogue chrétien et au Pensez-y bien, de petits livres philosophiques qu’on a soin de répandre partout adroitement. On ne les vend point, on les donne à des personnes affidées qui les distribuent à des jeunes gens et à des femmes... »

En réalité, poursuit Maurice Talmeyr, la conjuration philosophique n’avait que très peu perverti le peuple, et par une excellente raison, c’est que le peuple ne savait pas lire. Elle avait surtout empoisonné les hautes classes. Mais cette philosophie qui est une conjuration, et qui machine, dans le mystère, avec des masques et des trahisons, l’application de ses préceptes, n’est-elle pas, pour une époque, toute une caractéristique ?

Notre essayiste rapporte la tenue à Wilhelmsbad (Allemagne), en 1781, d’un grand congrès de la Franc-Maçonnerie universelle, où les délégations arrivaient en masse, de France, de Belgique, de Suède, d’Italie, d’Angleterre, d’Espagne, d’Amérique, de tous les points du globe ! Est-il exact, comme on l’a dit, qu’on ait arrêté, dix ans d’avance, dans cette tenue de Wilhemsbad, la mise à mort de Louis XVI et presque toute la Terreur ? On peut affirmer, dans tous les cas, que, trois ans plus tard, la mort du roi de Suède et celle de Louis XVI étaient décidées dans une tenue de Francfort, en 1785, comme l’atteste une lettre du cardinal Mathieu, archevêque de Besançon :

« Il y a dans mon pays, écrit le cardinal Mathieu, un détail que je puis vous donner comme certain. Il y eut à Francfort, en 1785, une assemblée de Francs-Maçons où furent convoqués deux hommes considérables de Besançon, qui faisaient partie de la Société, M. de Reymond, inspecteur des postes, et M. Maire de Bouligney, président du Parlement. Dans cette réunion le meurtre du roi de Suède et celui de Louis XVI furent résolus. MM. de Reymond et de Bouligney revinrent consternés, en se promettant de ne jamais remettre les pieds dans une Loge, et de se garder le secret. Le dernier survivant l’a dit à M. Bourgon... Vous avez pu en entendre parler ici, car il a laissé une grande réputation de probité, de droiture et de fermeté parmi nous. Je l’ai beaucoup connu, et pendant bien longtemps, car je suis à Besançon depuis quarante-deux ans. »

Ce qu’on sait aussi, et avec certitude, c’est que la réunion de Wilhemsbad avait un épilogue dans le genre des révélations désespérées du malheureux M. Leroy. Le comte de Virieu, sur qui les Illuministes avaient cru pouvoir compter, et qui avait fait partie de la délégation française, revenait terrifié du Congrès, déclarait quitter la secte, et disait au baron de Gilliers : « Je ne vous révélerai pas ce qui s’est passé ; ce que je puis seulement vous dire, c’est que tout ceci est autrement sérieux que vous ne pensez. La conspiration qui se trame est si bien ourdie qu’il sera pour ainsi dire impossible à la Monarchie et à l’Église d’y échapper. »

Enfin, c’est également encore à cette époque que l’écrivain Cazotte, qui avait appartenu aux Illuministes français (alliés à la Franc-Maçonnerie), faisait un soir, dans un dîner, cette soi-disant prophétie dont la réalisation devait, évidemment, comporter une part de coïncidence, mais qui était aussi, avant tout, comme celles de Cagliostro, et sans aucun doute possible, de l’information anticipée. Il disait aux convives qui s’en amusaient beaucoup, trois ou quatre ans avant 1789 :

« Vous, Monsieur Bailly, et vous, Monsieur de Malesherbes, vous mourrez sur l’échafaud... Vous, Madame, on vous conduira en charrette, les mains liées derrière le dos, à la place des exécutions. — Mais, Monsieur le prophète, lui répondait en riant la duchesse de Grammont, ne me laisserez-vous pas au moins un confesseur ? — Non, Madame, non, lui répondait Cazotte énigmatique, non, vous n’en aurez pas, et le dernier supplicié qui en aura un, ce sera le roi !... », rapporte Louis Blanc dans son "Histoire de la Révolution française".



L'effroyable vérité dans des documents occultes de 1904
Maurice Talmeyr

(PDF gratuit ICI)

À travers une analyse minutieuse et éclairée, l'auteur explore le rôle majeur joué par la franc-maçonnerie dans la Révolution française, en dévoilant les liens étroits entre cette organisation secrète et les grandes figures révolutionnaires de l'époque.

Avec une plume claire et précise, Maurice Talmeyr retrace l'histoire de la franc-maçonnerie et de ses membres influents, qui ont contribué à la diffusion des idées nouvelles de liberté, d'égalité et de fraternité. Il démontre comment la franc-maçonnerie a servi de terreau fertile à la naissance d'un mouvement révolutionnaire puissant, qui a finalement renversé l'Ancien Régime et fondé la République.

Mais ce livre ne se contente pas de raconter l'histoire de la Révolution française. Il aborde également les questions sensibles et controversées, telles que le rôle des Illuminés de Bavière, la participation des francs-maçons à la Terreur, ou encore la véritable nature des idéaux révolutionnaires.

"La Franc-maçonnerie et la Révolution française" est un ouvrage essentiel pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de la France et de l'Europe, mais aussi pour tous ceux qui cherchent à comprendre les fondements de la démocratie moderne et de la pensée politique contemporaine. 

Source :
France Pittoresque


samedi, janvier 20, 2024

Retour sur René Guénon et les classes moyennes condamnées





Par Nicolas Bonnal


Les classes moyennes sont condamnées en Occident et elles ont beau être bouchées, elles finissent par le savoir.

Christophe Guilluy a dit récemment au Figaro sur la révolte un peu tardive tout de même de notre classe moyenne française :

« Le soft power des classes populaires et moyennes est effectivement à l’œuvre. Il porte jusqu’au sommet des thématiques dont les pouvoirs n’ont jamais voulu entendre parler depuis trente ans. L’œil rivé sur les sondages, Gabriel Attal a compris le danger. Il sait que ceux que j’appelle les dépossédés sont prêts au grand basculement. Portés par un instinct de survie et un diagnostic forgé dans plusieurs décennies de crise sociale, économique et culturelle, ils contraignent les dirigeants à parler de ceux qu’ils ignoraient avant-hier et même à utiliser des mots qui leur écorchaient la bouche il y a quelque temps en évoquant la souveraineté ou (indirectement) l’insécurité culturelle. »

Cette incapacité à se défendre et cette inaptitude à comprendre ce qui leur arrive depuis, quarante ou soixante ans même en Amérique, me fascine. Avant de pleurer le sort de la classe moyenne, marquée par la médiocrité et la dépendance vis-à-vis de l’État-nation moderne, essayons de la comprendre. On commence par Taine et des formidables "Fables de La Fontaine" :

« Le bourgeois est un être de formation récente, inconnu à l’antiquité, produit des grandes monarchies bien administrées, et, parmi toutes les espèces d’hommes que la société façonne, la moins capable d’exciter quelque intérêt. Car il est exclu de toutes les idées et de toutes les passions qui sont grandes, en France du moins où il a fleuri mieux qu’ailleurs. Le gouvernement l’a déchargé des affaires politiques, et le clergé des affaires religieuses. La ville capitale a pris pour elle la pensée, et les gens de cour l’élégance. L’administration, par sa régularité, lui épargne les aiguillons du danger et du besoin. »

Bobo ou pas, notre bourgeois moyen est un rapetissé (Taine était correspondant de Nietzsche, qui décrit vers la même époque le dernier homme — et de Pearson qui salue de la formidablement médiocre Australie cette volonté de se débarrasser non du fardeau de l’homme blanc mais de celui de la personnalité) :

« Il vivote ainsi, rapetissé et tranquille. À côté de lui un cordonnier d’Athènes qui jugeait, votait, allait à la guerre, et pour tous meubles avait un lit et deux cruches de terre, était un noble. »

Le bourgeois froncé, « homme sans qualités », est spécialement médiocre. En effet, Taine ajoute :

« Ses pareils d’Allemagne trouvent aujourd’hui une issue dans la religion, la science ou la musique. Un petit rentier de la Calabre, en habit râpé, va danser, et sent les beaux-arts. Les opulentes bourgeoisies de Flandre avaient la poésie du bien-être et de l’abondance. Pour lui, aujourd’hui surtout, vide de curiosités et de désirs, incapable d’invention et d’entreprise, confiné dans un petit gain ou dans un étroit revenu, il économise, s’amuse platement, ramasse des idées de rebut et des meubles de pacotille, et pour toute ambition songe à passer de l’acajou au palissandre. Sa maison est l’image de son esprit et de sa vie, par ses disparates, sa mesquinerie et sa prétention. »

Roland Barthes en a parlé, Walter Benjamin, d’autres encore.

Or ce bourgeois moyen étatisé et rapetissé est sans défense.

On en vient à Guénon ; lui en veut spécialement à notre classe moyenne (dont nous faisons tous plus ou moins partie) et il défend formidablement le peuple honni des élites actuelles ; il écrit dans "Initiation et réalisation spirituelle", XXVIII :

« Le peuple, du moins tant qu’il n’a pas subi une “déviation” dont il n’est nullement responsable, car il n’est en somme par lui-même qu’une masse éminemment “plastique”, correspondant au côté proprement “substantiel” de ce qu’on peut appeler l’entité sociale, le peuple, disons-nous, porte en lui, et du fait de cette “plasticité” même des possibilités que n’a point la “classe moyenne” ; ce ne sont assurément que des possibilités indistinctes et latentes, des virtualités si l’on veut, mais qui n’en existent pas moins et qui sont toujours susceptibles de se développer si elles rencontrent des conditions favorables. »

Inapte à la Tradition et à l’initiation, cette classe moyenne, Guénon ajoute :

« Quant à la “classe moyenne”, il n’est que trop facile de se rendre compte de ce qu’on peut en attendre si l’on réfléchit qu’elle se caractérise essentiellement par ce soi-disant “bon sens” étroitement borné qui trouve son expression la plus achevée dans la conception de la “vie ordinaire”, et que les productions les plus typiques de sa mentalité propre sont le rationalisme et le matérialisme de l’époque moderne ; c’est là ce qui donne la mesure la plus exacte de ses possibilités, puisque c’est ce qui en résulte lorsqu’il lui est permis de les développer librement. Nous ne voulons d’ailleurs nullement dire qu’elle n’ait pas subi en cela certaines suggestions, car elle aussi est “passive”, tout au moins relativement ; mais il n’en est pas moins vrai que c’est chez elle que les conceptions dont il s’agit ont pris forme, donc que ces suggestions ont rencontré un terrain approprié, ce qui implique forcément qu’elles répondaient en quelque façon à ses propres tendances ; et au fond, s’il est juste de la qualifier de “moyenne”, n’est-ce pas surtout à la condition de donner à ce mot un sens de “médiocrité” ? »

Dans le Chapitre "Jonction des extrêmes", Guénon ajoute (dans une note) :

« En effet, l’industrie moderne est bien l’œuvre propre de la “classe moyenne”, qui l’a créée et qui la dirige, et c’est pour cela même que ses produits ne peuvent satisfaire que des besoins dont toute spiritualité est exclue, conformément à la conception de la “vie ordinaire” ; cela nous semble trop évident pour qu’il y ait lieu d’y insister davantage. »

Ce qu’il nomme déviant, Marx le nomme « révolutionnaire ». Le bourgeois est le révolutionnaire par excellence dans le monde moderne. On devrait finir par le comprendre en France au bout de deux siècles et demi…

Rappelons cette page du Manifeste :

« La Bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle essentiellement révolutionnaire. Partout où elle a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens bariolés qui unissaient l’homme féodal à ses supérieurs naturels, elle les a brisés sans pitié, pour ne laisser subsister d’autre lien, entre l’homme et l’homme, que le froid intérêt, le dur paiement au comptant. Elle a noyé l’extase religieuse, l’enthousiasme chevaleresque, la sentimentalité petite-bourgeoise, dans les eaux glacées du calcul égoïste. »

Marx ajoute même :

« La Bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les professions qui passaient jusque-là pour vénérables et qu’on considérait avec un saint respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle les a enrôlés parmi les travailleurs salariés. La Bourgeoisie a déchiré le voile de sentimentalité qui recouvrait les relations de famille et les a réduites à n’être’ que de simples relations pécuniaires. »

Et le représentant de l’élite bourgeoise mondialisée a décidé aujourd’hui de liquider le trop-plein de population…

Il y a un autre texte de Guénon qui se rapproche de la situation actuelle, marqué par le commandement bourgeois ultime : le commandement totalitaire informatique via les CBDC, le contrôle social et compagnie ; c’est celui sur la Cité divine où tout est commandé par un smart cerveau :

« Aussi une autre image plus exacte est-elle donnée par le jeu des marionnettes, puisque celles-ci ne sont animées que par la volonté d’un homme qui les fait mouvoir à son gré ; et l’on trouve à cet égard un “mythe” particulièrement frappant dans le Kathâ-Sarit-Sâgara. Il y est question d’une cité entièrement peuplée d’automates en bois, qui se comportent en tout comme des êtres vivants, sauf qu’il leur manque la parole ; au centre est un palais où réside un homme qui est l’’unique conscience’ (êkakam chêtanam) de la cité et la cause de tous les mouvements de ces automates qu’il a fabriqués lui-même ; et il y a lieu de remarquer que cet homme est dit être un charpentier, ce qui l’assimile à Vishwakarma, c’est-à-dire au Principe divin en tant qu’il construit et ordonne l’Univers. »

Les habitants devenus des automates ? C’est le rêve de la Montagne magique de Davos (relisez Thomas Mann dans ce sens).

Concluons rapidement : il y a une élite bourgeoise sacrément dangereuse, et une masse moyenne sans défense.



PDF gratuits :

René Guénon, "Initiation et réalisation spirituelle" :

http://classiques.uqac.ca/classiques/guenon_rene/initiation_realisation_spirituelle/initiation_realisation_spirituelle.pdf

René Guénon, "Symboles de la science sacrée" :

http://classiques.uqac.ca/classiques/guenon_rene/Symboles_science_sacree/Symboles_science_sacree.pdf

Hippolyte Taine, "La Fontaine et ses fables" :

http://classiques.uqac.ca/classiques/taine_hippolyte/la_fontaine_et_ses_fables/Taine_LaFontaine_fables.pdf

K. Marx - F. Engels, "Manifeste du Parti communiste" :




Source :






Un rabbin affirme que les Juifs sont des extraterrestres venus pour « conquérir » la Terre.

Le rabbin Michael Laitman est l'auteur de "Kabbalah, Science and the Meaning of Life". Le livre retrace les étapes de l'év...