jeudi, février 28, 2019

Les dieux nordiques sont de retour

Les dieux nordiques sont de retour : 
La religion païenne est de nouveau officiellement reconnue en Islande

Pagan wedding in Iceland


Le système européen de l’aviation a été fortement impacté par l’éruption d’un volcan dans le nord de l’Islande. On aurait pu penser que l’impact de la catastrophe naturelle aurait été au premier plan de l’état d’urgence du pays, mais c’est le nom du volcan qui a fait la une des journaux pendant cette période. Eyafjallajökull est le nom affectueusement donné au volcan.

Le nom compliqué est représentatif de la grande fascination que l’Islande exerce sur le monde.

C’est un pays avec une histoire linguistique profonde qui remonte à l’ancien norrois, qui est la langue maternelle des Vikings. Il s’agit d’un ancien dialecte islandais sur lequel sont fondées certaines des histoires épiques les plus significatives du pays.

Dans le monde islandais postmoderne, les éléments archaïques de la langue ont été préservés, si bien qu’elle est également considérée dans la religion et les traditions. Le vieux Norrois est principalement symbolique de l’héritage des ancêtres vikings. 

Une nouvelle aube religieuse :

Le christianisme est la religion pratiquée dans toute l’Irlande depuis l’an 1000. Les dieux anciens comme Thor, Baldr, Odin, Frigg et Týr n’étaient plus vénérés pendant cette période. L’Islande était plutôt occupée par les traditions paganistiques jusqu’à ce que la religion nordique prenne le pouvoir vers 1972. La religion a gagné en popularité au point que le Norrois a été institutionnalisé.

Ásatrú (Ásatrúarfélagið) est le nom de l’organisation qui fait allusion à Æsir, la divinité première de la religion nordique.

L’augmentation du nombre de membres perçus comme suivant l’Organisation païenne islandaise a été admirable et au cours des deux dernières décennies, le nombre de membres a augmenté à environ 4100 participants actifs. Bien que ce chiffre semble insignifiant, il représente en fait 1,18 % de la population, soit 356 000 personnes. Ces statistiques montrent à quel point la croissance de l’organisation a été rapide. En 2002, la religion nordique ne comptait que 570 membres. La Fellowship Ásatrú était composée de Wiccans qui étaient connus pour leur initiation à la sorcellerie païenne au cours du XXe siècle.

Dans le monde d’aujourd’hui, de nombreux islandais païens se battent pour leur droit à la liberté religieuse dans la mesure où ils aspirent à acquérir leur propre temple de culte. L’argument est que le temple sera construit pour rendre hommage aux dieux nordiques de l’époque viking. Ce sera aussi un lieu où se tiendront d’importantes cérémonies religieuses comme les mariages et les veillées.


L’objectif est de construire le temple principal à Reykjavik capitale de l’Islande.


Puis de gérer le projet de construction de temples subsidiaires dans et autour de diverses villes du pays.


L’appartenance des gens à la religion indigène n’est pas très claire. D’un côté, certains croient que c’est une pratique religieuse qui accueille l’esprit de libération individuelle et personnelle. D’un autre côté, l’islandais traditionnel suggère qu’il est basé sur l’ethos de la substance morale de la nation. Les valeurs de l’Islande incluent :

le courage,
la vérité,
l’honneur,
la fidélité,
la discipline,
l’hospitalité,
l’assiduité,
l’autonomie,
la persévérance.


Ces valeurs sont inhérentes aux normes sociétales islandaises et les habitants de l’île sont censés mener leur vie conformément à leur attrait. La religion est quelque chose de personnel et basée sur la moralité fondamentale des individus qui la suivent. Il sera intéressant de voir jusqu’où cette ancienne religion s’étendra et comment l’édification des temples religieux proposés à travers le pays, révolutionnera la modernité de sa pratique à l’avenir.



SOURCE :

mercredi, février 27, 2019

Les secrets d'Ahasverus

La parabole du Juif errant

Les secrets d'Ahasverus, le Juif errant

"En ce qui concerne mon peuple, il s'agit de la survie de la divinité archaïque qui est enracinée dans la chair du collectif d'êtres dont j'ai la charge. Ce Dieu, appelé mythologiquement le « Dieu d' Israël » à partir de l'ancienne divinité sémitique qui régnait sur cette tribu, est incarné dans l'ethnie qui a été génétiquement modifiée pour maintenir la présence de cette divinité. Je sais que cela paraîtra incroyable, mais je vous assure que c'est ainsi que survit la divinité tutélaire d'une race. Elle résiste ou bien elle disparaît dans la dissolution des âges.

Dans les temps reculés de l'empire Atlante, la race sémitique primordiale eut son heure de gloire lorsque l'Esprit s'incarna dans sa chair pour produire le prototype humain le plus évolué de cette époque. Ce groupe sélectionné entra alors dans la libération spirituelle. Cependant, il y eut des réfractaires qui préféraient la jouissance matérielle à la vie de l'âme. L'âme des Sémites de l'origine avait retrouvé sa nature angélique et son pouvoir de voyager vers les univers supérieurs. Mais un groupe de ces Sémites « élus » refusa de quitter le plan matériel où ils avaient accumulé des trésors tangibles et des forces magiques. La Bible témoigne du contact prodigieux entre les élus de cette époque et les vaisseaux des forces spirituelles supérieures. Par la piété superstitieuse que nous leur avons inculquée, les Juifs croient que cette histoire concerne le cycle actuel de leur destin alors qu'il s'agit d 'un mythe atlante préhistorique. Voudriez-vous que je les déçoive et que je perde toutes mes ouailles d'un seul coup ?

Cette poignée de Sémites atlantes, réunis par leurs grands mages après le grand déluge, formèrent les deux tribus d'Israël et de Juda. Cet égrégore judaïque, entretenu par des rites magiques et la science de l'eugénisme - particulièrement la circoncision à huit jours - a survécu depuis des milliers d'années avec la nostalgie d'une gloire perdue dont le souvenir ne laisse pas en repos. Une avidité d'exister et de s'affirmer en résulte par compensation, comme si tout risquait de leur échapper.

Nous avons implanté dans ces âmes la crainte de notre autorité et un dégoût viscéral de se fondre aux autres peuples, ce qui est le cours normal de l'évolution des races qui apparaissent, meurent et en font naître de nouvelles. Mais moi, j'affirme la doctrine raciste qui préserve la vie de notre divinité.

Les Juifs descendants des anciens Sémites ont développé un sentiment de culpabilité en souvenir d'une gloire qui fut perdue à cause de leur refus de l'alliance avec les dieux, offerte en ces temps lointains. Ils en sont marqués d'une nostalgie douloureuse inextinguible qui s'exprime dans leur mémoire collective par l'attente du messie qui viendrait leur restituer cette gloire perdue.

Ils attendent le jour où cette gloire se révèlera enfin à eux et les placera comme des bergers à la tête de l'humanité afin de l'éduquer dans le sens du Lévitique et du Deutéronome. Bien entendu, comme cette aspiration est inversée dans un sens matériel depuis le drame de l'Atlantide (confondue avec l'Égypte, dans le mythe biblique), ils attendent un messie physique qui régnera sur une terre matérielle.

Un groupe exclusif

Or, les prophètes et les sauveurs qui se sont succédés, et qui étaient de notre race, sinon on ne les aurait pas écoutés, ont tous été rejetés car ils nous incitaient à briser l'attachement raciste à notre groupe exclusif. Cet attachement est justifié aux yeux du monde par l'idéologie du peuple élu à laquelle adhèrent également les Juifs athées qui philosophent sur l'humanisme et les droits de l'homme. Lorsqu'un de nos médiatiques trotskistes fait la morale aux goyim, c'est toujours un grand moment de spectacle.

Nous donnons des leçons d'antiracisme au monde entier, alors que nous prônons le racisme intégral, n'est-ce pas merveilleux ?

Et comment nos philosophes démocrates pourraient-ils faire autrement puisqu'on leur a inculqué depuis des millénaires qu'ils sont les gardiens de l'humanité ?

La Bible est remplie de livres prophétiques interprétés à rebours. Dans cette situation, et puisque l'entité collective de notre peuple veut survivre et refuse de se diluer dans l'humanité inférieure, je fus élu pour le guider, avec pour objectif notre survie collective en dépit de toute autre considération, car telle est la loi de l' existence. J'ajoute que ce but en cache un supérieur, qui est la survie de notre esprit de groupe, notre dieu, pour lequel notre peuple doit faire quelques... heu... sacrifices.

Dans les temps modernes, les âmes qui s'incarnent dans notre groupe, sont moins attachées à la mémoire collective, et il devient difficile de les retenir lorsqu'elles s'émancipent. Je constate que nos plus dangereux adversaires sont actuellement des individus sortis de nos rangs. Ces traîtres écrivent des choses abominables sur nos pasteurs, nos penseurs, nos chefs politiques et financiers. Ils vont même jusqu'à prétendre que j'ai soudoyé les nazis à travers ma perfide Albion et les loges du British Israël."

CLÉ :

Pour que règne une sécurité absolue sur le plan terrestre, il faut supprimer la liberté. Voilà ce à quoi aspire l'humanité et pourquoi elle a forgé l'idée d'un dieu unique en même temps
qu'elle descendait toujours plus profondément dans la matière. Oui, l'idéal du dieu unique est, depuis l'origine, un idéal matérialiste car la véritable conscience spirituelle ne peut admettre qu'il n'y ait une pluralité de dieux, dans un univers multidimensionnel. Avec tous leurs dieux, les Anciens étaient plus proches de la vérité universelle.

Mais Ahriman a un autre projet qui est d'enfermer l'humanité dans une immortalité physique. Le prototype de ce programme est Ahasverus, le serviteur d'Ahriman ici-bas, qui obtint l'immortalité physique il y a deux millénaires, lorsque s'ouvrit la possibilité de réaliser l'immortalité spirituelle. Ahasverus reproduit à l'envers le mythe de la renaissance éternelle. Etant le maître occulte derrière le judaïsme officiel, Ahasverus a manipulé cette religion de manière à ce que, progressivement, elle devienne la pépinière des esprits purement ahrimaniens qui ont façonné la civilisation moderne. Alors, vous l'aurez compris, le dieu unique qui se fait appeler Yawhé, est simplement le médium du grand Ahriman. L'un des Elohim, appelé Jéhovah, œuvra durant la période atlantéenne pour différencier les races. Jéhovah fut l'archange des races, avant que son nom ne soit récupéré par un esprit de race, particulièrement exclusif, qui a donné naissance à la nation juive. Celle-ci fut hautement manipulée pour servir le plan d'Ahriman. En retour, l'esprit de race qu'on nomme Israël a manipulé les mythes chaldéens qui ont servi à produire la Bible. Ce livre exalte l'histoire d'un peuple élu par le dieu unique Ahriman, alias Yawhé.

Kali Yuga, Joël Labruyère.



« Dans la Tradition universelle, le déroulement du monde se divise en quatre âges marquant chacun un nouvel effondrement moral et un éloignement du divin. Les Hindous nomment le dernier de ces âges le Kali Yuga, l'Âge Noir. Ils considèrent que nous y sommes entrés il y a 5000 ans et que nous ne sommes pas prêts d'en sortir. Pendant l'Âge Noir, seul subsiste un quart de vérité contre trois-quarts de mensonge. Plus l'Âge Noir avance et plus ce quart de vérité se trouve englouti, non pas disparu, mais mélangé et difficilement identifiable. Malgré tout, les Anciens considéraient que l'Âge Noir était un cycle propice pour ceux qui recherchent la grande Libération. Insatisfaits des gratifications illusoires de la matière, nous pouvons être propulsés vers le haut par la pression insoutenable du mensonge grandissant. Endurer ce mal nous force à rechercher le Bien absolu. Si nous n'avons pas le goût de flâner dans le jardin des délices de la civilisation matérialiste pour éprouver son bonheur virtuel, il faut s'en extraire avec force au risque de s'y perdre. Il faut s'arracher à l'entropie ambiante par un mouvement énergétique, une révolution de la conscience et de l'être. Au cours de l'Âge Noir, il existe donc une porte vers l'Âge d'Or intérieur. Mais cette porte est cachée. Il faut combattre pour la trouver. »

lundi, février 25, 2019

Pouvoir occulte et sionisme

Jacob Rothschild interviewé sur la création d’Israël.
Le 26 Septembre 1917, Louis Marshall, représentant légal de Kuhn-Loeb & Co écrivit à son ami Max Senior — autre Sioniste important — ce qui suit : « Le Major Lionel de Rothschild, de la Société des Juifs britanniques m’informe que son organisation est en plein accord avec le Comité Juif américain... La Déclaration Balfour, avec le consentement des Puissances, est un acte de la plus haute diplomatie. Le Sionisme n’est qu’une étape d’un plan à longue échéance : c’est un piédestal sur lequel on peut installer une arme puissante. Toutes les protestations que les opposants pourraient faire seront vaines et les soumettraient individuellement à des sanctions détestables et concrètes, mais très impressionnantes. Je préfère ne pas penser aux conséquences qui pourraient en résulter. » (Des pions sur l'échiquier)


Dans son livre Des pions sur l'échiquier, William Guy Carr, écrit  :

Le « Pouvoir Occulte » derrière le M.R.M. (Mouvement Révolutionnaire Mondial) contrôle également le Sionisme Politique ; cependant, la grande majorité des Juifs qui œuvre en faveur du Sionisme est totalement ignorante du fait qu'on l’utilise comme des « Pions sur un Jeu d’Echec International ».

(...) le Sionisme n’est qu’une étape d’un plan à longue échéance. [...]
 C’est un Plan au moyen duquel les Financiers Internationaux espèrent remporter le contrôle absolu des richesses, des ressources naturelles et du potentiel humain du monde entier. [...]

(...) les hommes qui constituent le Pouvoir Occulte derrière les affaires internationales et nationales sont les Illuminati. Ces lucifériens ont utilisé le Sionisme et l’Antisémitisme, le Communisme et le Fascisme, le Socialisme et le Capitalisme égoïste pour faire progresser leurs plans secrets et amener un Gouvernement Mondial qu’ils ont l’intention de contrôler comme ils ont contrôlé la Russie par la personne de Lénine, après Octobre 1917. Une dictature à l’échelle du Monde est le seul type de gouvernement par lequel ils pourront, grâce à l’emprise d’une police mondiale, imposer de force leurs édits aux peuples et assurer « la paix ». [...]

C’est le Luciférianisme qui dirigera et non pas les Juifs ! [...] 

Le mot Illuminati a pour signification « porteur de lumière » !


Le Commodore William Guy Carr ou la redécouverte des Illuminés de Bavière



par Ex Libris


Le Commodore William Guy Carr (1895-1959) est un personnage hors du commun. Né en Grande-Bretagne et décédé au Canada, cet officier de Marine fut sous-marinier pendant la Première Guerre mondiale et publia des ouvrages de référence pour tous ceux qui s’intéressent à la guerre navale durant ce conflit.

En 1919, il décida de s’installer au Canada pour étudier le développement de la Conspiration mondialiste en Amérique du Nord. La Socialisation Fabienne venait de remporter une double victoire par la création du Royal Institute of International Affairs (RIIA) en Grande-Bretagne, et du Council on Foreign Relations (CFR) aux Etats-Unis, deux organes mondialistes créés à l’initiative d’Edward Mandel House.

William Guy Carr intégra la Police Royale Montée Canadienne, puis les Services de Renseignements.

Dès 1931, il fit des tournées de conférences destinées à faire connaître l’existence d’une Conspiration mondiale. Et à partir de 1950, il mit en exergue le rôle des Illuminati, d’essence luciférienne. En 1955, il publia un livre devenu célèbre et fréquemment réédité intitulé Des Pions sur l’Echiquier dans lequel il décrit le “Plan des Trois Guerres Mondiales”.

Le présent livre rend hommage à ce contre-révolutionnaire et à l’importance de ses travaux destinés à dévoiler les machinations occultes ayant pour objectif de provoquer les diverses révolutions et guerres depuis 1773.

Une excellente documentation.





de Félix CAUSAS et Ernest LARISSE


Edité au début de l'année 2019, ce livre est "un ouvrage de combat écrit en défense de William Guy CARR, auteur important, abominablement sali par les plumitifs aux ordres de la Contre-Eglise. 

Ce livre regroupe les articles de Félix Causas, parus dans la revue « Sous La Bannière » (qui a cessé de paraître fin 2017) et ceux d'Ernest Larisse parus dans la revue « La Voix Des Francs », depuis le début des années 2000. Il comporte un certain nombre d'annexes complémentaires qui permettront de mieux cerner et l'auteur et ses œuvres. Nous espérons que le présent écrit incitera nos lecteurs à se procurer les livres de William CARR et à les étudier la plume à la main. Nous sommes certains qu'ils en retireront le plus grand profit."

dimanche, février 24, 2019

Soumission de Macron au sionisme, des cathos montent au créneau



L'auteur de la vidéo, Jeremy David (JC2R), est passé du protestantisme au catholicisme. Il a écrit La Bible du Nouvel Ordre Mondial"Prenez ce livre comme un carnet de notes, qui vous donnera un bon nombre d'informations sur le Nouvel Ordre Mondial. Alors ici vous trouverez toutes mes recherches sur les vidéos "théoriques" sur le N.O.M. [...] classées en quatre grandes parties : Conspirations et Sectes ; La Dictature Mondiale ; Perversions et abominations ; Survivre au Nouvel Ordre Mondial".

De son côté, Alain Escada, président de CIVITAS, parti politique "national-catholique", écrit un article intitulé :

DE LA DISSOLUTION DU BASTION SOCIAL A L’INTERDICTION AUX GILETS JAUNES DE MANIFESTER ?


A l’issue du très médiatisé trente-quatrième dîner du CRIF (conseil représentatif des institutions juives de France), nous sommes en droit de nous interroger : qui donc gouverne aujourd’hui la France ?

Premier constat : une conception de la laïcité à géométrie variable

Emmanuel Macron, président de la république très attaché à la laïcité et aux lois antichrétiennes de 1905 ayant séparé l’Eglise de l’Etat, s’est affiché à ce dîner d’une façon qui témoigne par contre de l’union du CRIF et de l’Etat.

Il y arborait d’ailleurs à la boutonnière un badge frappé de l’étoile de David, emblème religieux par nature.

Deuxième constat : l’indignation sélective

Emmanuel Macron, trémolos dans la voix, a déploré une hausse des actes antisémites. Le même est resté jusqu’ici silencieux à propos de la hausse des actes antichrétiens. Il faut pourtant rappeler que plus de 80 % des profanations commises en France concernent des lieux de culte ou des cimetières chrétiens.

Ajoutons que pour évaluer l’antisémitisme en France, la république laïque s’en remet au SPCJ, un organisme présidé par Eric de Rothschild et fondé par le CRIF.

Troisième constat : selon que vous occuperez des bâtiments pour y loger des Français ou des immigrés…

Au cours du dîner du CRIF, Emmanuel Macron a annoncé qu’il demandait au Ministre de l’Intérieur d’entamer une procédure de dissolution du Bastion Social sans préciser les motivations juridiques de cette dissolution. Le Bastion Social est une organisation qui promeut la préférence nationale et occupe des bâtiments à l’abandon pour y loger des Français. Cette pratique est fréquemment utilisée par des associations de gauche pour loger des immigrés illégaux dans des bâtiments inoccupés. Emmanuel Macron a-t-il également l’intention de demander la dissolution de ces associations de gauche ? Nous en doutons.

Quatrième constat : En Marche vers des lois de plus en plus liberticides

Outre la dissolution du Bastion Social, Emmanuel Macron a également promis au CRIF le bannissement des réseaux sociaux de tous ceux qui s’écartent de ce que la police de la pensée autorise encore, ainsi que la pénalisation de l’antisionisme, ce qui équivaut à interdire toute critique de la politique israélienne.

Dans la foulée, Emmanuel Macron satisfera-t-il également la demande du président du CRIF (entretien au Parisien, 18 février 2019) de “faire cesser” les manifestations des gilets jaunes ?

Conclusion

Pour mettre fin à ces dérives, CIVITAS propose :

- de restaurer le catholicisme comme religion d’Etat ;

- de séparer le CRIF et l’Etat.


Source :


Après avoir retrouvé la foi catholique, un ancien maître d'une loge révèle au grand jour les véritables pratiques des francs-maçons dans son livre :


Serge Abad-Gallardo, ancien haut fonctionnaire territorial, ancien franc-maçon revenu à la foi chrétienne en 2012, signe ici son sixième ouvrage destiné à révéler les dessous à la franc-maçonnerie.

Dès les premières pages, il souligne que tandis que la foi chrétienne repose sur des faits historiques et une approche anagogique, la démarche maçonnique et l’adhésion à sa doctrine ésotérique ne s’établissent que sur une simple mythologie, voire sur les affirmations péremptoires de quelques “illuminés”. Rappelant que, depuis 1826 et la lettre apostolique Quo graviora du pape Léon XIII, l’Eglise frappe de nullité le serment prêté par les initiés de garder le secret maçonnique, Serge Abad-Gallardo a donc choisi d’en parler.

Un chapitre intitulé Le pouvoir magique du rituel maçonnique révèle différents aspects de l’occultisme pratiqué en loge maçonnique. Il évoque notamment les rituels de la “chaîne d’union” devant permettre de communiquer avec les initiés défunts. Le caractère démoniaque de cet ésotérisme ne fait aucun doute. L’ouvrage cite par exemple des témoignages écrits de dignitaires maçons relatifs à l’usage du vaudou par des francs-maçons.

Ce livre met également en évidence différents signes de reconnaissance utilisés dans le cadre de trafic d’influence, de relations entre politiciens de connivence malgré leurs étiquettes différentes et d’arrangements entre ministres et élus initiés. Différents exemples concrets illustrent les propos de Serge Abad-Gallardo, dont l’affaire Benalla…

Source


KTO, la télévision catholique française, 
donne la parole à Marine le Pen


La présidente du Rassemblement National revient sur l'enjeu des élections européennes, les Gilets jaunes, les propos du Pape sur l'immigration, l'Europe chrétienne défendue par Viktor Orban, le retour des djihadistes et beaucoup d'autres thèmes (durée : 52:33).


vendredi, février 22, 2019

La mort planifiée par une richissime famille

Un reportage de Pierre Monégier, Brice Baubit et Emmanuel Lejeune diffusé dans Envoyé spécial le 21 février 2019. 

« Envoyé spécial » revient sur l’addiction aux opioïdes qui a causé la mort de près de 300 000 personnes en vingt ans aux Etats-Unis, dont 72 000 pour la seule année 2017.

L’OxyContin, le comprimé du diable

"En première ligne sur la liste noire : l’OxyContin, médicament antidouleur à base d’opium – deux fois plus puissant que la morphine – fabriqué par l’influent laboratoire Purdue. Lancé en 1996 à grand renfort de publicité, l’OxyContin a rapidement envahi les pharmacies des particuliers. A l’époque, des médecins payés par Purdue assuraient, face caméra, que les opioïdes étaient non seulement très efficaces, mais surtout sans danger. Le succès commercial est gigantesque", écrit Alain Constant dans Le Monde.

Une famille avide et criminelle, les Sackler

Les membres de la riche famille Sackler, à l'origine de Purdue Pharma, ont exigé l'augmentation des ventes de l'OxyContin et d'autres opioïdes, alors même que des personnes mourraient régulièrement à cause des comprimés diaboliques produits par leurs laboratoires.

Plus riche que les Rockefeller grâce à la mort programmée

La plus grande partie de la fortune de la famille Sackler provient de la vente de l’OxyContin. Fortune qui dépasse celle des Rockefeller.

Les créateurs de la Purdue Pharma

La famille Sackler descend d'un couple d'immigrants juifs, Isaac Sackler, né en Ukraine, et Sophie (née Greenberg) Sackler, née en Pologne.

En 1952, Mortimer et Raymond, deux fils d'Isaac et de Sophie Sackler, devinrent les coprésidents d'une petite entreprise pharmaceutique basée à Greenwich Village et financée par Arthur, un autre fils du couple Sackler. La Purdue Frederick Company est devenue Purdue Pharma, une entreprise basée à Stamford, dans le Connecticut. Avec Raymond, Arthur a créé des sociétés pharmaceutiques en Autriche, au Canada, à Chypre, en Allemagne, en Suisse et au Royaume-Uni. 


LIVRE en anglais :




The true story of a healthcare professional’s fall into OxyContin addiction…and what followed


Sometimes people pray. Those going through life's difficulties pray hard. Those who have lost everything and see no end to their suffering… pray desperately. When the answer comes, sometimes people don’t recognize it… or don’t want to recognize it. So, they pray even more. Oxycodone… OxyContin… Hydrocodone... Percocet... Norco... Lortab – these are prescription medications meant to relieve pain, but they can cause a different kind of pain that is unimaginable. Opioid addiction is the current scourge in our society, and it doesn’t discriminate. Addiction to prescription painkillers can conquer a privileged suburban housewife, a corporate CEO, a talented high school athlete, and even… a well-educated, dedicated healthcare professional. Doctors, nurses, and other people who work in healthcare seem to be immune to addiction, but they are not. The Opioid Redemption is a true story of how a successful healthcare professional became consumed with, and conquered by, an addiction to OxyContin. On a very dark night, when he had lost everything, and his life had spiraled out of control, he sent up a desperate prayer that lingered in the stratosphere for a while… and then it was finally answered. But this prayer was answered in a way that he hadn’t quite expected. The Opioid Redemption lets you into the life of a successful man that sees his steady downfall but is helpless. You feel his desperation, his confusion, his helplessness, his defeat, and then his sudden realization of a new beginning. You feel his turning point...  and how a quiet prayer, in his broken state, set the stage for his return. Sometimes people pray, and often the answer comes in a way that only God could design.

jeudi, février 21, 2019

La France est tombée bien bas : Macron complice du génocide des Palestiniens


MACRON avait promis à ses maîtres d'interdire toute critique du sionisme


A l'occasion du dîner annuel du CRIF (en 2019), MACRON avait annoncé une proposition de loi contre la critique du sionisme sur internet "dès le mois de mai". En précisant que l'antisionisme était "une des formes modernes de l'antisémitisme. Je confirme que la France mettra en œuvre la définition de l'antisémitisme adoptée par l'Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah".

En Israël, la déclaration de MACRON avait réjoui les criminels sionistes que l'érudit juif Yeshayahou Leibowitz appelait les "judéo-nazis".

MACRON ira-t-il jusqu'à faire éditer en français le livre des rabbins Shapira et Elitzur : "Torat Ha'Melech", "La loi du Roi", le guide complet pour tuer des non-Juifs (et particulièrement les antisionistes), destiné aux policiers français, les Rois du flash ball ?


Kalifat (président du CRIF) tient en main le président des Français.
L'orgueilleux Choupinet est exhibé comme un trophée



Moment suivi en direct par la télévision israélienne i24news.

Le mauvais génie du judaïsme

De l’héroïsme grec au matérialisme biblique (durée 28:38), par Laurent Guyénot,
auteur du livre Du Yahvisme au sionisme
Dieu jaloux, peuple élu, terre promise : 2500 ans de manipulations. 


Le mauvais génie du judaïsme


Par Laurent Guyénot




1. Du matérialisme biblique au racisme métaphysique


Les docteurs de la foi chrétienne ont élaboré de multiples niveaux d’interprétation du Tanakh juif, renommé Ancien Testament. Dans cette série d’articles, nous ne nous intéresserons qu’à ce qu’y trouvaient les Juifs, par qui et pour qui il fut écrit. C’est dans la Bible hébraïque (que je nommerai simplement « la Bible ») que le peuple juif puise depuis toujours l’énergie qui le propulse dans l’histoire. Que la judéité soit considérée comme une identité religieuse ou ethnique, elle s’enracine dans la Bible. Le sionisme y trouve aussi son inspiration première, comme je l’ai montré dans un précédent article. Pour comprendre le véritable projet sioniste, nous devons donc identifier l’idéologie qui sous-tend la Bible hébraïque. Avant d’aborder la théologie (conception de Dieu) qui sous-tend ce corpus vénérable, penchons-nous sur son anthropologie (conception de l’homme).

Ombre et poussière



La Bible est un recueil de textes hétéroclites, d’époques et de styles variés. Néanmoins, il est admis que le Pentateuque (la Torah, soit la Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome) ainsi que les six livres historiques qui le suivent (Josué, Juges, Samuel I et II, Rois I et II), émanent, sous leur forme définitive, d’une même école de pensée et sont coulés dans un même moule idéologique. Les grands livres prophétiques d’Isaïe, de Jérémie et d’Ézéchiel appartiennent à ce même courant, que je nomme yahvisme, mais que les historiens nomment « deutéronomisme » parce que c’est dans le Deutéronome que son idéologie est la plus explicite.

Concernant la nature spirituelle de l’homme et son destin après la mort, malgré des nuances, il existe une conception biblique fondamentale, rarement contredite : elle n’accorde à l’homme aucune âme indépendante du corps, et aucune forme d’après-vie digne de ce nom. La Genèse est très claire sur ce point : « Mon esprit ne résidera pas éternellement dans l’homme, puisqu’il est chair » (Genèse 6,3) [1]. L’homme est poussière et retourne à la poussière (3,19), sans que la moindre âme digne de ce nom ne s’en échappe. Pour appuyer cette idée, Genèse 2,7 joue sur le lien sémantique entre l’homme, adam, et la terre, adamah : « Elohim forma adam, poussière de adamah. »

Par conséquent, Yahvé n’a que faire des morts, qui ne peuvent rien attendre de lui ; « ceux qui gisent dans la tombe », dit l’auteur des Psaumes s’adressant à Yahvé, sont « ceux dont tu n’as plus le souvenir, et qui sont retranchés de ta main » (88,6). L’espérance d’une vie meilleure et d’une rétribution dans l’Au-delà est l’impensé de l’idéologie yahviste. Lorsque le roi Ézéchias est « atteint d’une maladie mortelle », il supplie Yahvé, non pas de l’accueillir en sa demeure de l’Autre Monde, mais de rallonger sa vie afin qu’il puisse continuer à le louer sur terre, dans son Temple ; car une fois mort, se lamente Ézéchias, « je ne verrai pas Yahvé sur la terre des vivants » (38,11). Yahvé exauce sa prière : « J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. Je vais te guérir ; dans trois jours, tu monteras au Temple de Yahvé. J’ajouterai quinze années à ta vie » (38,5).

La Bible hébraïque se distingue radicalement de toutes les traditions religieuses de l’Antiquité par le refus de ses auteurs de concevoir une forme d’après-vie qui soit davantage qu’un sommeil dans les ténèbres humides du Shéol. La Bible désigne sous ce terme une région souterraine où les morts, bons comme mauvais, ne subsistent qu’en tant qu’ombres impuissantes et inconscientes. Le Shéol est surtout un concept négatif, qui se rapproche au plus près de l’idée de néant, impensable par définition ; la mort au Shéol est un quasi-anéantissement. En fait, même cette notion minimale d’Au-delà est tardive. Le terme Shéol n’apparaît qu’une seule fois dans le Pentateuque (Torah), à propos de Coré et deux cent cinquante notables, « hommes de renom » qui se sont rebellés contre l’autorité de Moïse et Aaron :

« Le sol se fendit sous leurs pieds, la terre ouvrit sa bouche et les engloutit, eux et leurs familles, ainsi que tous les hommes de Coré et tous ses biens. Ils descendirent vivants au Shéol, eux et tout ce qui leur appartenait. La terre les recouvrit et ils disparurent du milieu de l’assemblée. » (Nombres 16,31-33)

Le terme n’a ici qu’une fonction narrative : aucune vie sous terre n’est accordée à ces engloutis vivants. Le Shéol, parfois traduit par « la fosse », n’est qu’une façon de désigner la mort, assimilée à la pourriture du cadavre.

On avance parfois que la Torah possède deux termes pour désigner l’esprit immortel : nephesh et ruah. C’est un contresens. Le mot hébreu nephesh est traduit dans la Septante par le grec psyché, et en français par « âme », mais il désigne en réalité un « être vivant », c’est-à-dire un corps que la vie n’a pas encore quitté ; il se traduit parfois simplement comme « la vie ». Le terme est intimement lié au sang dans les interdits alimentaires du Lévitique 17, car le sang est le siège de la vie (ou de l’âme, si l’on y tient) [2]. Le mot hébreu ruah, traduit par pneuma dans la Septante, et généralement par « esprit » en français, signifie « vent », « souffle », « respiration », soit l’air qui entre et sort des poumons. Il constitue donc une autre métaphore de la vie, et en aucun cas, dans la Bible, une âme immortelle individuelle. Ainsi n’y a-t-il aucune notion d’âme immortelle dans la formule de Genèse 2,7 : « L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie [ruah] et l’homme devint un être vivant [nephesh]. »

Une anthropologie anti-spiritualiste et anti-héroïque

Ce caractère foncièrement matérialiste de l’hébraïsme ancien, qui demeure le cœur de l’idéologie deutéronomiste, a été souvent relevé par les historiens des religions. Et contrairement à une explication parfois avancée, ce n’est pas un archaïsme remontant à un stade où les hommes n’auraient pas encore développé le concept de l’âme individuelle. C’est au contraire une idéologie révolutionnaire, agressivement dressée contre une croyance universelle et probablement aussi vieille que l’humanité. La répétition de la condamnation de tout commerce avec les morts prouve d’ailleurs que l’interdit ne fut imposé qu’avec la plus grande difficulté par les Lévites [3]. Dans le monde antique méditerranéen, le judaïsme, par son déni de la vie après la mort, faisait figure d’anti-religion.

Car dans toutes les civilisations antiques, et en Égypte plus qu’ailleurs, l’espérance en l’immortalité joue un rôle central. Selon une thèse ancienne mais revenue aujourd’hui en force, l’imaginaire de la mort est l’origine des religions et donc des civilisations. Avant de concevoir et adorer des dieux, soutenait Fustel de Coulanges dans La Cité antique (1864), « l’homme adora les morts, il eut peur d’eux, il leur adressa des prières. Il semble que le sentiment religieux ait commencé par là. [4] » Pour l’égyptologue Jan Assmann, « la mort est l’origine et le berceau de la culture ». Celle-ci trouve son inspiration première dans les représentations de l’immortalité et les échanges symboliques entre le monde des vivants et celui des morts [5]. C’est pour les morts que la pierre a été introduite dans l’architecture, et c’est aussi probablement pour immortaliser ses défunts que l’homme façonna ses premières images. L’art naît du désir de représenter l’invisible en s’inspirant du visible, et c’est à la lumière de cette considération qu’il faut comprendre l’interdit biblique :

« Tu ne te feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux, là-haut, ou sur la terre, ici-bas, ou dans les eaux, au-dessus de la terre » (Exode 20,4).

Le yahvisme déclare la guerre à l’immortalité de l’âme. L’analyse critique du légendaire biblique prouve que les rédacteurs yahvistes ont délibérément écrasé ce qui, dans les traditions de l’ancien royaume d’Israël qu’ils s’approprient, évoque la notion d’immortalité héroïque. Seul subsiste comme véritable immortel le prophète Élie, que son disciple Élisée vit emporté par « un char de feu et des chevaux de feu » et « monter au ciel dans le tourbillon » (2Rois 2,11). Mais le motif héroïque fait ici figure de résidu ou fossile d’une idéologie héroïque recouverte par l’anti-héroïsme biblique. Élie n’est que l’exception qui confirme la règle : point d’Au-delà pour les héros bibliques.

Certes, durant la période hellénistique, le dualisme grec s’est infiltré dans la littérature juive dite « sapientielle » (qui fait parler Sophia, la Sagesse de Dieu, assimilée au Logos). Ainsi, le Livre de la Sagesse, écrit en grec à Alexandrie au 1er siècle av. J.-C., affirme que « Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité » et critique ceux qui « ne croient pas à la récompense des âmes pures » (2,22-23). Mais ce texte est l’une des rares exceptions qui confirment la règle. Il s’inscrit dans la brève parenthèse du judaïsme hellénistique, qui sera vigoureusement refermée par le pharisianisme et le talmudisme et ne sera sauvée de l’oubli que par les copistes chrétiens. Et même dans ce judaïsme hellénistique, l’opinion matérialiste prévaut. D’après l’Ecclésiaste :

« Le sort de l’homme et le sort de la bête sont un sort identique : comme meurt l’un, ainsi meurt l’autre, et c’est un même souffle qu’ils ont tous les deux. La supériorité de l’homme sur la bête est nulle, car tout est vanité. Tout s’en va vers un même lieu : tout vient de la poussière, tout s’en retourne à la poussière » (Ecclésiaste 3,19-20).

« Les vivants savent au moins qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien du tout. Il n’y a plus pour eux de récompense, puisque leur souvenir est oublié. […] il n’y a ni œuvre, ni réflexion, ni savoir, ni sagesse dans le Shéol où tu t’en vas » (Ecclésiaste 9,5-10).

Le message est identique dans le Livre de Job, de la même période : point de consolation à espérer pour le pauvre Job à l’issue de ses malheurs.

« Si l’homme une fois mort pouvait revivre, je garderais espoir tout le temps de mes souffrances, jusqu’à mon changement d’état. »

Hélas !

« L’arbre conserve un espoir, une fois coupé, il peut renaître encore […]. Mais l’homme, s’il meurt, reste inerte ; quand un humain expire, où donc est-il ? […] L’homme une fois couché ne se relèvera pas » (Job 14,7-14).

Comme seul prix de sa fidélité à Yahvé, Job recevra une rallonge de 140 ans sur terre, une progéniture nombreuse et « quatorze mille brebis, six mille chameaux, mille paires de bœufs et mille ânesses » (42,12).

Il est vrai aussi qu’entre le 1er siècle avant notre ère et le 1er siècle après, l’idée de « résurrection » des morts fait son entrée dans la littérature maccabéenne écrite en grec. Le mot grec anastasis désigne littéralement le fait de « se lever ». C’est donc l’inverse de koimao, « s’endormir », ou de « se coucher avec ses pères », l’euphémisme utilisé dans la Bible pour évoquer la mort des rois (1Rois 14,31, 15,24 et 16,6, ou 2Rois 14,29). La notion de résurrection fut d’abord appliquée aux martyrs de la résistance contre Antiochos IV dans les Livres de Maccabées. C’est une conception directement imitée de l’idéal gréco-romain du héros immortel [6], mais l’imagination pharisienne l’a réduite à l’idée grossièrement matérialiste du corps physique reconstitué hors de sa tombe, qui se passe de toute forme d’âme immortelle. Du reste, l’idée restera marginale dans la tradition rabbinique et ne fait l’objet d’aucun développement dans le Talmud.

Ce n’est que bien après la naissance du christianisme que le rabbinisme talmudique imitera celui-ci en adoptant la croyance en l’immortalité de l’âme, mais sous une forme très particulière, par une autre de ces inversions ou imitations parodiques qui sont la marque de fabrique du judaïsme : seuls les Juifs auraient une âme divine, l’âme des Gentils étant « équivalente à celle des animaux » (Midrasch Schir Haschirim). S’ils ont un aspect humain, c’est uniquement parce qu’ « il ne conviendrait pas à un Juif d’être servi par un animal, mais bien par un animal à figure humaine » (Sepher Midrasch Talpioth) [7]. Plus tard, il y aura bien des érudits juifs pour introduire l’idée d’immortalité de l’âme sous une forme moins polémique, mais ils l’emprunteront encore au christianisme. Lorsqu’au 18e siècle Moïse Mendelssohn voudra défendre la croyance en l’immortalité de l’âme, il ne s’appuiera nullement sur la tradition juive, mais produira un dialogue de style platonicien intitulé Phédon ou l’immortalité de l’âme.

Yahvé, Prince de ce monde

Selon une étymologie possible, la « religion » est ce qui « relie » l’homme à la transcendance. Elle oriente l’homme vers le ciel, l’invisible. Yahvé est le dieu qui, au contraire, tourne le regard de ses fidèles vers la terre, le matériel. Les récompenses que promet Yahvé à ceux qui le « craignent » sont exclusivement de ce monde : l’idéal est d’être « rassasié de jours », d’avoir une nombreuse descendance et une grande fortune. Seule la génération, le sang, permet à l’homme de survivre selon la Torah.

À l’inverse des traditions égyptienne, babylonienne, perse, grecque ou romaine, la tradition juive est hostile à toute forme d’imaginaire de l’Au-delà. Elle ne connaît rien de semblable à la riche mythologie funéraire des autres cultures, dont les héros explorent l’Autre Monde puis s’y établissent éternellement, en vainqueurs de la mort-anéantissement. On chercherait même en vain, dans la Bible, l’idée que l’homme en mourant va rencontrer son Créateur : la vie de chacun des patriarches se termine simplement par la mention de leur lieu de sépulture. De Jacob, il est dit qu’il « fut réuni aux siens » (Genèse 49,33), mais rien ne suggère d’y voir autre chose qu’une formule toute faite, un euphémisme conventionnel. Jacob, en tout cas, ne rejoint pas Yahvé. En fait, Yahvé ne semble pas exister dans un espace particulier ; c’est un dieu sans domicile propre autre que son Temple de Jérusalem, qui se manifeste occasionnellement pour renifler l’ « odeur agréable » de la chair calcinée des holocaustes (Nombres 29,36).

Les peuples dits polythéistes placent leur espérance ultime dans une Terre promise qui n’est pas de ce monde. Cet Autre Monde paradisiaque est souvent doté d’une source miraculeuse ou d’un « arbre de vie », qui procure vie et jeunesse éternelles. C’est, par exemple, Mag Mell, « la Plaine du Bonheur » où l’on reste jeune et beau, dans la mythologie irlandaise, ou encore « la Terre des Vivants, où il n’y a ni mort, ni manque, ni péché [8] ». Aucune espérance de ce genre n’est donnée par Yahvé à son peuple. La Terre promise des Juifs est un lieu géographique qui s’étend du Nil à l’Euphrate ; c’est un destin exclusivement terrestre et collectif. En fait, les scribes yahvistes ont retourné sur la tête le thème mythique du Paradis (mot emprunté au perse Pardès), terre d’immortalité bienheureuse ; ils l’ont transposé, avec son arbre de vie qui transforme les mortels en immortels, au début de leur histoire, puis ils en ont fermé l’accès à tout jamais. Ils y ont mis en scène le drame qui a introduit dans le monde le double fléau de la mort et du travail, car la mort n’est à leurs yeux porteuse d’aucune promesse, et le travail n’est générateur d’aucun mérite spirituel ; ce n’est qu’en punition de sa transgression que Yahvé déclare à Adam :

« C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre où tu as été pris » (Genèse 3,19).

L’orientation terrestre du yahvisme est intimement liée à son légalisme. Selon l’égyptologue Jan Assmann, l’idée qu’un dieu puisse dicter ses lois aux hommes est une innovation hébraïque. En Égypte et dans le reste du monde antique, le droit n’est pas la responsabilité des dieux, mais celle des hommes. Elle découle du consensus humain, et son application repose sur le jugement humain. « Aucune religion "païenne" n’a fait du droit son domaine de prédilection. […] Ce que l’on doit au monothéisme [hébraïque] n’est donc pas l’introduction, mais la "transplantation" du droit et de la justice : la source du droit n’est plus à chercher sur la terre et dans l’expérience humaine, mais au ciel et dans la volonté divine. » Les prêtres yahvistes ont dépouillé l’homme de sa responsabilité de se donner des lois. Selon le grand penseur juif Yeshayahou Leibowitz, « la Torah ne reconnaît pas d’impératifs moraux découlant de la connaissance de la réalité naturelle ou de la conscience du devoir de l’homme envers son prochain. Tout ce qu’elle reconnaît est les Mitzvot [Commandements], les impératifs divins. » En fait, selon Gilad Atzmon, « le légalisme judaïque a pour fonction de remplacer le jugement éthique authentique. […] les personnes éthiques n’ont pas besoin de "commandements" pour savoir que le meurtre ou le vol sont des choses mauvaises. » Il est aussi à noter que la divinisation de la loi contribue à faire des Juifs un peuple inassimilable. L’historien juif Bernard Lazare note que tous les peuples conquis par les Romains, à l’exception des Juifs, se soumirent sans difficulté aux lois des vainqueurs. « Ils le pouvaient facilement, parce que, chez eux, la séparation était très nette entre les doctrines religieuses venues des dieux et les lois civiles émanées des législateurs. » La loi mosaïque, elle, est tombée du ciel, gravée dans la pierre par le doigt même de Dieu. Elle ne souffre aucun compromis. L’Alliance entre Yahvé et son peuple (alliance éternelle selon le judaïsme) est un contrat qui se résume ainsi :

« Si tu obéis vraiment à la voix de Yahvé ton Dieu, en gardant et pratiquant tous ces commandements que je te prescris aujourd’hui, Yahvé ton Dieu t’élèvera au-dessus des toutes les nations de la terre. » Deutéronome 28,1

À l’opposé de cette promesse de domination terrestre, le christianisme offre à ses fidèles un Royaume qui n’est pas de ce monde. Dès lors, bien des chrétiens ont perçu l’antinomie entre Yahvé et le Christ. Les gnostiques des premiers siècles avaient saisi le problème : s’appuyant sur saint Paul, ils tenaient Yahvé pour un démiurge mauvais qui avait asservi les hommes, tandis que le Dieu d’amour de Jésus venait les libérer. Comment, au fond, distinguer Yahvé promettant à son peuple la domination des « nations de la terre », du diable tentateur qui, ayant emporté Jésus « sur une très haute montagne, lui montre tous les royaumes du monde avec leur gloire et lui dit : "Tout cela, je te le donnerai, si, te prosternant, tu me rends hommage" » (Matthieu 4,8-10). Tel est le dilemme profond du christianisme et de son rapport à l’Ancien Testament. Le matérialisme judaïque a de profondes conséquences sur le mode de vie juif.

Parmi ces conséquences, Karl Marx identifie la poursuite immodérée du pouvoir financier. « L’argent est le dieu jaloux d’Israël, devant qui nul autre dieu ne doit subsister. L’argent abaisse tous les dieux de l’homme et les change en marchandise. » [9]. Jacques Attali, qui crédite le peuple juif d’avoir fait « de la monnaie l’instrument unique et universel d’échange, tout comme il fait de son Dieu l’instrument unique et universel de la transcendance », fait aussi remarquer qu’en hébreu, « monnaie » (DaMim) est le même vocable que « sang » (DaM, pluriel DaMim), et se réjouit de cette « dangereuse et lumineuse proximité » [10]. Le capital, en effet, transcende l’individu et se transmet par la progéniture. Donnons raison à Attali : par leur pratique et leur perfectionnement de l’usure, les Juifs ont en quelque sorte doté l’argent d’un pouvoir quasi surnaturel. Tout se passe comme si le monde spirituel auquel le Juif ne croit pas avait été remplacé par un monde virtuel de sa fabrication ; une spiritualisation de la matière qui est en réalité un monde spirituel inversé, puisqu’au lieu de relier l’homme au Ciel il l’enchaîne à la Terre.

Du yahvisme à l’athéisme


L’Ancien Testament fut le cheval de Troie du judaïsme et de son anthropologie matérialiste au sein de la chrétienté. Parmi les conversos ou « nouveaux chrétiens » suscités par les édits d’expulsion des Juifs d’Espagne et du Portugal de la fin du 15e siècle, nombreux furent ceux qui renoncèrent avec soulagement à Yahvé. Mais ils n’en reçurent pas nécessairement pour autant la foi en l’Au-delà, et ne perdirent pas leur vision foncièrement matérialiste du monde. C’est par les communautés marranes que semble s’être répandu dans la chrétienté au 16e siècle le matérialisme philosophique et son corolaire, l’athéisme. Et c’est sous l’influence des marranes de Hollande et de Venise, souvent reconvertis en calvinistes, que cette disposition d’esprit se fraiera un chemin dans l’Angleterre de Cromwell, pour devenir au 19e siècle le ferment de la modernité.

L’impulsion vint de Thomas Hobbes, auteur du fameux Léviathan (1651). Hobbes est un puritain, mais ses idées religieuses sont si typiquement juives qu’on a émis l’hypothèse de son origine marrane [11]. Son matérialisme philosophique est en tout cas compatible avec le judaïsme et non pas avec le christianisme :

« L’univers est corporel ; tout ce qui est réel est matériel, et ce qui n’est pas matériel n’est pas réel. »

Mû principalement par l’instinct de conservation et vivant dans l’angoisse permanente de la mort violente, « l’homme est un loup pour l’homme » à l’état de nature, et les relations humaines se résument à « la guerre de tous contre tous ». Hobbes était lui-même influencé par Machiavel, au sujet duquel le néoconservateur Michael Ledeen se demande s’il n’était pas aussi un « Juif secret » : « Écoutez sa philosophie politique et vous entendrez la musique juive », écrit-il dans la Jewish World Review [12].

Dans le sillage de Hobbes apparaissent Adam Smith, le théoricien du libéralisme mercantile avec The Wealth of the Nations (1776), puis Thomas Malthus et son Essai sur le principe de population(1798). Le malthusianisme, qui s’adapte bien au climat mental victorien, inspire à la fin du 19e siècle Herbert Spencer, qui formule la loi naturelle de la « survie du plus apte » dans Progress, its Laws and Causes (1857). Deux ans après le livre de Spencer paraît celui de Darwin sur L’Origine des espèces (1859), qui apporte la caution des « sciences naturelles » à la loi spencérienne de la « survie du plus apte », laquelle était déjà en germe chez Thomas Hobbes. Darwin admet que sa théorie n’est que « la doctrine de Malthus appliquée au règne animal et végétal, agissant avec toute sa puissance ».

Le darwinisme tient lieu aujourd’hui de fondement doctrinal du catéchisme de l’athéisme institutionnel. En 1920, l’écrivain anglais Bernard Shaw voyait poindre avec inquiétude la nouvelle religion laïque, dont le principe éthique est la compétition pour la survie du plus apte. Mais Shaw, qui était partisan de la théorie de « l’évolution créatrice » ou vitalisme, comprenait aussi que l’attrait pour le darwinisme était lié au dégoût qu’éprouve la pensée rationnelle pour le démiurge capricieux, incompétent et génocidaire de l’Ancien Testament [13].

La vérité est que l’Ancien Testament, qui fut le cheval de Troie du judaïsme au sein du christianisme, a suscité l’athéisme par réaction dialectique. Voltaire, par exemple, ne dénigre le Dieu chrétien qu’en citant l’Ancien Testament : « Jamais le sens commun ne fut attaqué avec tant d’indécence et de fureur » (Sermon des Cinquante). L’athéisme qui a englouti la chrétienté occidentale est l’enfant naturel du yahvisme.

Le peuple éternel

À l’opposé de la pensée grecque qui a développé l’idée de la psyché individuelle, le judaïsme sacralise le génétique au-dessus de tout. Seule la génération permet à l’homme de survivre ; par conséquent, seule la descendance d’Abraham, Isaac et Jacob est déclarée éternelle par Yahvé : « J’ai constitué un peuple éternel » (Isaïe 44,7). C’est, en quelque sorte, le peuple élu tout entier qui est « héroïsé ». La Torah ramène constamment l’individu à son origine génétique, et le seul destin qu’elle lui offre après la mort est sa descendance. Lorsqu’Abraham contemple le ciel étoilé, il n’y voit pas des âmes divinisées, comme le font les Égyptiens, mais l’image de sa future progéniture terrestre (Genèse 15,5 ; 22,17).

La circoncision vient renforcer ce primat du corps et de la matière :

« Mon alliance sera marquée dans votre chair comme une alliance perpétuelle. L’incirconcis, le mâle dont on n’aura pas coupé la chair du prépuce, cette vie-là sera retranchée de sa parenté : il a violé mon alliance » (Genèse 17,13).

La circoncision est comme un trait génétique surajouté, transmis de père à fils. Spinoza ne s’y est pas trompé :

« J’attribue une telle valeur au signe de la circoncision, qu’à lui seul je le juge capable d’assurer à cette nation une existence éternelle. [14] »

L’immortalité n’est refusée à l’individu que pour être réinvestie entièrement sur le collectif. Isaac Kadmi-Cohen décrit le judaïsme comme « la spiritualisation déificatrice de la race », et son Dieu comme « l’exaltation de l’entité représentée par la race ». C’est la raison pour laquelle, « dans l’hébreu ancien, le verbe "mourir" s’applique à tous les êtres vivants, hommes et bêtes. Pour les Hébreux, on emploie une périphrase : Rejoindre son peuple (Héasef léamo). [15] » Si l’éternité n’est accordée qu’au peuple en tant qu’entité collective, tout se passe comme si les Juifs se trouvaient réunis par une âme collective, ethnique, génétique. Faut-il donner à cette âme collective le nom de Yahvé ? C’est ce que semble vouloir dire Maurice Samuel, dans You Gentiles (1924) : « Le sentiment dans le Juif, même dans un Juif libre-penseur comme moi, est qu’être un avec son peuple, c’est être admis à la capacité de participer à l’infini. Je pourrais dire, de nous : "Nous et Dieu avons grandi ensemble". [16] »

Nombreux sont les penseurs juifs qui ont conçu la judéité comme une forme d’âme tribale. Quelques citations du rabbin américain Harry Waton, tirées de son Program for The Jews écrit en 1939, résument assez bien cette idée :

« Jéhovah est différent de tous les autres dieux. Tous les autres dieux résident au ciel. Pour cette raison, toutes les autres religions se préoccupent du ciel, et elles promettent toute récompense dans le ciel après la mort. Pour cette raison, toutes les autres religions dénigrent la terre et le monde matériel et sont indifférentes au bien-être et au progrès de l’humanité sur cette terre. Mais Jéhovah descend du ciel pour résider sur la terre, et pour s’incorporer à l’humanité. Pour cette raison, le judaïsme se préoccupe seulement de cette terre et promet toute récompense ici-même sur cette terre. »

« La religion des Hébreux, en fait, était intensément matérialiste et c’est précisément ce qui lui a donné une réalité persistante et efficace. »

« La Bible parle d’une immortalité ici même sur terre. En quoi consiste cette immortalité ? Elle consiste en ceci : l’âme continue de vivre et de fonctionner à travers les enfants et les petits-enfants et tous leurs descendants. Par conséquent, quand un homme meurt, son âme est réunie à son peuple. Abraham, Isaac, Jacob, Moïse et tous les autres continuent de vivre dans le peuple juif, et un jour ils vivront dans toute la race humaine. Voilà l’immortalité du peuple juif, telle qu’elle a été connue des Juifs de tous temps. »

« Les Juifs qui possèdent une compréhension plus profonde du judaïsme savent que la seule immortalité qu’il y ait pour le Juif est l’immortalité dans le peuple juif. Chaque Juif continue de vivre dans le peuple Juif, et il continuera de vivre aussi longtemps que vivra le peuple juif. [17] »

Ce paradigme judaïque explique pourquoi renoncer à la judéité est pour un Juif comme s’arracher une partie de l’âme. « Vous pouvez extraire le garçon hors d’Israël, mais vous ne pouvez pas extraire Israël hors du garçon », dit un proverbe juif [18]. Le concept de la « haine de soi » dont on affuble tout Juif apostat ou simplement critique de sa communauté d’origine, trahit une conception de la judéité comme élément indéracinable de l’individualité. On le comprend mieux en lisant comment Benzion Netanyahu analyse la situation du Juif qui épouse une non-Juive :

« Son individualité, qui est un extrait et un exemple des qualités de sa nation, sera alors perdue pour les générations futures, dominée par les qualités d’autres nations. Quitter une nation est par conséquent, même d’un point de vue biologique, un suicide. [19] »

Selon l’ethnohistorien juif Raphael Patai, auteur de The Jewish Mind (1977), « la conscience d’appartenance » est « le critère ultime de la judéité [20] ». « Être juif pour moi, confirme Alain Finkielkraut, c’est me sentir impliqué, concerné, compromis parfois par ce que font les autres juifs. C’est un sentiment d’appartenance, d’affiliation. [21] » Chaque juif, dans l’exacte mesure où il se sent juif, se voit lui-même comme la parcelle d’un tout. Par conséquent, ce qu’accomplit un Juif rejaillit sur toute la communauté. Lorsqu’un Juif est soupçonné de crime, la communauté se mobilise pour sa défense. Il ne s’agit pas véritablement de solidarité, encore moins d’empathie, selon Otto Weininger, mais plutôt de « la crainte que le coup n’en retombe sur l’ensemble des Juifs, ou mieux sur la juivité même, que l’idée même de juivité en ressorte ternie. [22] » Et lorsqu’un Juif est victime, c’est tout le peuple juif qui est victimisé. La mémoire obsessionnelle de la Shoah est enracinée dans ce paradigme ; chaque Juif, fût-il le rejeton de Séfarades nord-africains n’ayant jamais vu l’ombre d’un uniforme nazi, se sent victime de l’Holocauste, et traumatisé en tant que survivant. Une frontière floue entre la mémoire personnelle et la mémoire collective est l’un des effets marquants de la judéité.

Nombres de penseurs juifs modernes ont clairement identifié cette spécificité du judaïsme qui fait sa force. Ainsi pour Moses Hess (Rome et Jérusalem, 1862), précurseur du sionisme, « la religion juive est, par dessus tout, le patriotisme juif ». « Rien n’est plus étranger à l’esprit du judaïsme que l’idée du salut individuel », car l’essence du judaïsme est « la croyance vivide en la continuité de l’esprit dans l’histoire humaine ». Cette géniale idée juive ne serait pas selon lui un rejet de l’immortalité individuelle ; ce serait elle au contraire qui aurait « au cours des âges, rétréci dans la croyance dans l’immortalité atomique de l’âme individuelle ; et ainsi, arrachée de ses racines et de son tronc, elle s’est fanée et a pourri [23] ». Sur ce point, Hess se trompe, mais en partie seulement, car il est exact que la notion étroitement individuelle de l’âme qui a cours dans l’imaginaire chrétien (une nouvelle âme dans chaque nouveau-né) a sa faiblesse. Jean Jaurès l’avait bien saisi, et c’est ce qui lui faisait voir le socialisme comme le complément nécessaire du christianisme [24]. John Steinbeck a illustré cette idée dans Les Raisins de la colère avec le personnage de Jim Casy, un ancien prêcheur qui a renoncé à sauver les âmes et s’investit dans le combat social, en se disant : « Peut-être bien que les hommes n’ont qu’une grande âme et que chacun en a un petit morceau. [25] »

En définitive, le déni de l’âme individuelle, qui peut apparaître comme une terrible lacune du judaïsme primitif, est en même temps ce qui fait la force du peuple juif en tant qu’âme-groupe. Car l’individu n’a que quelques décennies pour accomplir son destin terrestre, tandis qu’un peuple dispose de siècles, voire de millénaires. Ainsi le prophète Jérémie pouvait-il rassurer les exilés de Babylone que, dans sept générations, ils retourneront à Jérusalem. Sept générations dans l’histoire d’un peuple, c’est un peu comme sept ans dans la vie d’un homme. Tandis que le Goy attend son heure à l’échelle d’un siècle au plus, le peuple élu voit beaucoup plus loin.

En pratique, cet esprit se manifeste par une capacité exceptionnelle des Juifs à œuvrer en réseaux de génération en génération. Les néoconservateurs en ont fait récemment la démonstration ; en trois générations, ils ont pénétré les centres névralgiques de l’État américain dans le but précis de tirer les ficelles de sa politique étrangère et militaire. Il est intéressant de savoir que le maître à penser des néoconservateurs, Leo Strauss, spécialiste de Hobbes et de Machiavel, voyait en ce dernier un patriote d’un type supérieur, parce qu’il ne croyait pas en l’immortalité de l’âme mais seulement en celle de la nation, et en déduisait que, l’individu ne pouvant se damner, rien n’est immoral de ce qui peut servir la nation [26].






Notes :



[1] Toutes les citations bibliques sont tirées de l’édition catholique de la Bible de Jérusalem (Desclée de Brouwer, 1975).

[2] Josef Kastein, History and Destiny of the Jews, Garden City Publishing, 1936, p. 173.

[3] Deutéronome 18,10-12 et 26,14 ; Lévitique 19,31, 20,6-7 et 20,27 ; Psaumes 106,28 ; Isaïe 8,19 et 65,3-4. Voir Susan Niditch, Ancient Israelite Religion, Oxford University Press, 1997.

[4] Numa-Denis Fustel de Coulanges, La Cité antique (1864), Flammarion, « Champs », 1984, p. 20

[5] Jan Assmann, Mort et au-delà dans l’Égypte ancienne, Rocher, 2003, p. 17

[6] Marie-Françoise Baslez, Les Persécutions dans l’Antiquité. Victimes, héros, martyrs, Fayard, 2007, p. 149-178.

[7] Édition de Varsovie, 1875, p. 255, cité dans André Gaillard, Les Racines judaïques de l’antisémtisme, AMG Éditions, 2012, p. 69

[8] Laurent Guyénot, La Mort féerique. Anthropologie du merveilleux (XIIe-XVe siècle), Gallimard, 2011, p. 155.

[9] Karl Marx, « La capacité des Juifs et des chrétiens actuels de devenir livres » (1843), dans Sur la question juive, Kontre Kulture, 2012, p. 65.

[10] Jacques Attali, Les Juifs, le monde et l’argent, Fayard, 2002, p. 36.

[11] Robert Kraynak, « The Idea of the Messiah in the Theology of Thomas Hobbes », Jewish Political Studies Review, Automne 1992, en pdf sur jcpa.org

[12] Michael Ledeen, « What Machiavelli (A Secret Jew ?) Learned from Moses », Jewish World Review, 7 juin 1999, sur www.jewishworldreview.com/06...

[13] Bernard Shaw, Réflexions sur le darwinisme, Éditions Infrarouge, 1996, p. 72.

[14] Cité dans Jean Daniel, La Prison juive. Humeurs et méditations d’un témoin, Odile Jacob, 2003, p. 107.

[15] Isaac Kadmi-Cohen, Nomades. Essai sur l’âme juive, Felix Alcan, 1929 (sur archive.org), p. 27-28, 98, 141-143.

[16] Maurice Samuel, You Gentiles, New York, 1924 (sur archive.org), p. 74-75

[17] Harry Waton, A Program for The Jews, An Answer To All Anti-Semites : A Program for Humanity, 1939 (sur archive.org), p. 52, 125, 132.

[18] Gilad Atzmon, Du tribalisme à l’universel, Kontre Kulture, 2015, p. 129.

[19] Benzion Netanyahu, The Founding Fathers of Zionism (1938), Balfour Books, 2012, kindle éd., k. 2203-7.

[20] Raphael Patai, The Jewish Mind, Wayne State University Press, 1977, p. 25.

[21] « Juif ? Selon Finkielkraut », sur Youtube.

[22] Otto Weininger, Sexe et caractère (1903), Kontre Kulture, p. 422

[23] Moses Hess, Rome and Jerusalem : A Study in Jewish Nationalism, Bloch Publishing Company, 1918, p. 48, 64-65.

[24] Henri Guillemin, L’arrière-pensée de Jaurès, Gallimard, 1966.

[25] John Steinbeck, Les Raisins de la colère (1939), Gallimard/Folio, 1972, p. 38.

[26] Leo Strauss, Pensées sur Machiavel, Payot, 1982, p. 42.

mercredi, février 20, 2019

Le CRIF, un lobby au cœur de la République


Les politiciens français sont-ils les vassaux du CRIF, de la finance apatride et du mondialisme messianique ? 



20 Février 2019, le dîner annuel du CRIF. 

Au lendemain des rassemblements en France à l'appel de partis politiques contre l'antisémitisme, les représentants des institutions juives, qui sont très agacés par le mouvement des Gilets jaunes, attendent des "mesures concrètes" de la part d'Emmanuel Macron. 

"Toute la classe politique est présente en rangs serrés afin d'entendre les remontrances, récriminations et requêtes de cette officine représentant, de son propre aveu, quelque 100.000 personnes. 1/6e à peine de l'ensemble de la « communauté » et 0,2 % de la population totale du pays. 

Comment une telle influence, un tel pouvoir même, sont-ils possibles dans une démocratie laïque ne reconnaissant officiellement que des citoyens tous pareillement égaux ? 

Pourquoi la classe politique française fait-elle preuve d'une telle complaisance à l'égard du CRIF et de ses dirigeants ?  Qui se qualifient eux-mêmes de « porte-parole politiques de la communauté juive de France » mais songent d'abord à défendre les intérêts d'un pays étranger, Israël."

Les activités du CRIF s'ordonnent autour de trois axes "qui en réalité, écrit Anne Kling, ne forment qu'une seule et même colonne vertébrale visant la sauvegarde des intérêts du peuple juif, en Israël et dans la diaspora. Ces axes sont les suivants :

1. Le soutien inconditionnel à l'État d'Israël et à son gouvernement, quel qu'il soit. Toute critique à l'encontre de cet Etat se voit de plus en plus ouvertement assimilée à de l'antisémitisme.

2. L'entretien de la mémoire des événements survenus au peuple juif durant la Seconde Guerre mondiale et, en corollaire, le rappel incessant de la culpabilité de la France à cet égard.

3. La lutte contre toute forme d'antisémitisme et d'antisionisme.

Il faut ajouter à ces objectifs premiers une priorité non inscrite dans les statuts mais présente à travers toute son action : la promotion en France d'une société multiethnique et partant, le soutien à l'immigration massive et à l'islam dit «républicain». Ce qui ne va pas sans quelques difficultés.


 La shoah

Le soutien à l'État d'Israël passe aux yeux du CRIF par l'entretien quasi obsessionnel du souvenir de la shoah. Ce souvenir est en effet intimement lié à la création de l'État hébreu. Et son évocation continuelle a pour but de graver dans les esprits qu'Israël, peuplé en grande partie de rescapés, n'est pas un État comme un autre, qu'il se situe quelque part dans l'exception et que par conséquent il a droit à un comportement qui ne serait admis d'aucun autre. Du moins aux yeux des sionistes.

Il est exact qu'à la fin du conflit mondial s'était posé l'épineux problème des réfugiés juifs qui souhaitaient quitter l'Europe des mauvais souvenirs. Que faire d'eux ? Après deux ans de tergiversations et de séjour forcé dans des camps de personnes déplacées, les occidentaux avaient cru trouver une solution au problème par le partage de la Palestine. Une forme de compensation, dans leur esprit, dont on a vu ce qu'il est advenu.

Toujours est-il que la shoah, directement à l'origine de la création de l'État d'Israël, ne doit en aucun cas être oubliée ou rangée au magasin bien fourni des horreurs en tous genres produites par l'humanité. Car elle a un rôle bien précis à remplir : celui de culpabiliser à tout jamais le genre humain en général - et les occidentaux en particulier - et rappeler la dette inexpiable contractée à l'égard des juifs. La shoah est devenue au fil des ans la pièce maîtresse de la stratégie de soutien de la diaspora à l'Etat d'Israël. Aujourd'hui plus que jamais.



Le contribuable doit financer les visites d'Auschwitz

Le CRIF est pleinement conscient de ce rôle et de sa propre responsabilité à cet égard et il exerce une vigilance extrême. Sa commission du Souvenir, créée et présidée par Henry Bulawko, participe étroitement à toutes les commémorations liées à cette période de l'histoire, qui sont fort nombreuses et largement relayées par les médias. Le CRIF se préoccupe énormément depuis quelques décennies de la transmission de la "mémoire" aux nouvelles générations et a créé dès 1988, en partenariat avec la section française du Congrès Juif Mondial, le Comité d'information des Lycéens sur la Shoah. L'objectif est de faire visiter Auschwitz au plus grand nombre possible de jeunes Français. Depuis cette date, les voyages se sont multipliés, financés par les pouvoirs publics. Autrement dit, par le contribuable.


Une repentance fondatrice... et fructueuse

Avant la fameuse repentance de Jacques Chirac, en 1995, qui marque un tournant décisif dans la culpabilisation du pays entier - n'oublions pas que les chefs d'Etat précédents avaient tous refusé d'accéder à cette requête récurrente des organisations juives - la mémoire de la shoah avait été fortement et délibérément rappelée aux Français par le truchement des procès pour « crimes contre l'humanité » fortement médiatisés et dramatisés. Il s'agira principalement des procès de Klaus Barbie (1987), de Paul Touvier (1994) et de Maurice Papon (1997-1998). [...]

La culpabilité reconnue de l'État français est d'autant plus importante qu'elle ouvre un nouveau chapitre : le droit aux indemnisations financières. Ce nouveau chapitre va être rondement mené. Le 25 janvier 1997, au dîner du CRIF, le premier ministre Alain Juppé arrive porteur d'une bonne nouvelle : il annonce la création d'une Commission d'études sur les spoliations des juifs de France qui sera présidée par Jean Mattéoli, ancien président du Conseil économique et social. La Commission rend son rapport en avril 2000 au premier ministre qui est à présent Lionel Jospin. La spoliation est évaluée à 8,8 milliards de francs dont une partie avait déjà été restituée après la fin des hostilités. La partie restante va être versée par l'État français et les fonds non restitués aux ayants droit versés à une fondation pour la mémoire. Auparavant, dans un rapport intermédiaire, la commission Mattéoli avait recommandé la mise en place d'une Commission d'indemnisation des victimes de spoliations. Cette création est, elle, officiellement annoncée au dîner du CRIF de 1998 par le premier ministre Lionel Jospin. Elle sera présidée par Pierre Drai, premier président honoraire de la Cour de cassation, et chargée d'examiner les demandes individuelles de restitution. Serge Klarsfeld demandera l'instauration d'une indemnité viagère au bénéfice des enfants de déportés juifs de France. La Commission acceptera cette proposition et le 13 juillet 2000 paraîtra le décret fixant le montant de l'indemnisation des orphelins de la shoah et de ceux qui étaient mineurs au moment de la déportation d'un parent : un capital de 180 000 francs ou une rente mensuelle de 3 000 francs. [...]



La lutte contre l'antisémitisme


Il s'agit d'un cheval de bataille de la première heure du CRIF. Le terme d'antisémitisme est des plus vagues et englobe toute critique ou réprobation touchant au peuple juif et à l'État hébreu. Ainsi. les tribulations politiques que connaissent les juifs dans certains pays lors des conflits sont-ils immédiatement rangés dans la catégorie « antisémitisme ». [...]

De toute manière, le CRIF se plaint sans cesse d'actes « anti-juifs » qu'il recense avec minutie. La deuxième intifada, à partir d'octobre 2000, marquera une recrudescence du phénomène, de son point de vue. Sans cesse, il harcèlera les pouvoirs publics.

Le meurtre d'Ilan Halimi par le « gang des barbares » en février 2006 va fortement relancer les accusations d'antisémitisme et les demandes de répression.

(...) l'opération Plomb durci, en janvier 2009, et l'affaire de la flottille de Gaza, fin mai 2010, seront l'occasion de flambées de protestations, en France et dans le monde, qui seront immédiatement cataloguées « violences antisémites » par le CRIF.


 Traque d'internet

Mais le dernier ennemi en date à abattre, celui qui serait LE vecteur d'un antisémitisme de plus en plus décomplexé, tout au moins aux yeux du CRIF, c'est internet. Comme toujours en pareil cas, dès qu'un « ennemi » est identifié, la méthode est la même : on ne le lâche plus, on en parle à tout propos et inlassablement sur le métier on remet l'ouvrage. Une méthode qui a fait ses preuves."

Extrait du livre Le CRIF, un lobby au cœur de la République, d'Anne Kling.


La guerre contre l’Islam est-elle une phase de la guerre ultime : la Guerre contre le Christ ?

La doctrine de la « démocratie libérale et des droits de l’homme » est une crypto-religion, une forme extrême, hérétique de judaïsme christ...