mercredi, octobre 31, 2018

Les Brigandes et l'islamisation de la France




Réponse des Brigandes à un musulman : sommes-nous « islamophobes » ?

Un musulman français qui se dit patriote et s’intéresse à des auteurs comme Alain Soral, Pierre Hillard ou Youssef Hindi nous a écrit récemment pour nous demander notre vision de l’Islam : « êtes-vous vraiment « islamophobes » ? »


Il s’interrogeait aussi sur la politique des lobbies oligarchiques, qui taxent d’islamophobie des groupes dissidents comme le nôtre, mais combattent pourtant des musulmans notamment pour les intérêts d’Israël.

Afin de clarifier notre position sur l’Islam et l’islamophobie, il nous a paru opportun de publier notre réponse, qui n’est cependant pas exhaustive :


Cher ami,

Tout d’abord, merci pour votre mail et l’intérêt dont il témoigne.
De celui-ci, si je comprends bien, ressort deux interrogations majeures :

– Qui sommes-nous ? Sommes-nous vraiment « islamophobes » et « racistes » ?

– Quelle est la politique des lobbies oligarchiques envers l’Islam ? Ils attaquent les musulmans ennemis d’Israël d’un côté, et ils dénoncent en Europe les groupes prétendument « islamophobes » : « c’est à n’y rien comprendre ! » dites-vous.

Première question :

Nous défendons la diversité de l’ordre naturel, voulue par Dieu, et donc l’identité de tous les peuples et communautés possibles et imaginables. Ainsi, nous estimons que l’Islam est légitime en terre arabe et que cette religion correspond à ce peuple. Par contre, nous estimons que la diffusion de l’Islam en Europe nuit à notre civilisation, car cette religion n’est pas adaptée aux peuples européens qui ont développé d’autres systèmes spirituels et culturels dans lesquels ils peuvent réellement être ce qu’ils sont. En fait, nous sommes contre le mondialisme, car le mondialisme détruit la diversité et donc la vie. Or, la diffusion de l’Islam en Occident est une conséquence du mondialisme. Autant que la diffusion d’une certaine culture occidentale de bas-étage dans le monde entier, chose que nous condamnons aussi. Chaque civilisation devrait avoir ses propres systèmes d’évolution et ses propres référentiels sociaux et spirituels.


Au vu des auteurs que vous avez pour références, je ne vous apprendrai donc rien en vous disant que tous ceux qui s’opposent au rouleau compresseur du mondialisme, et défendent leur patrie, sont taxés par la propagande médiatique de « racisme » et autre « fascismo-nazisme ».

Concernant « l’islamophobie » : nous ne sommes pas contre l’Islam dans la mesure où il évolue dans le monde arabe qui lui est propre, et dans la mesure où il est cadré pour ne pas devenir un outil de conquête, dérive que cette religion a connue à plusieurs reprises. Comme le catholicisme, oui. C’est le problème du monothéisme : le monothéisme peut dériver facilement vers le mondialisme, surtout lorsqu’il s’insinue dans le politique (un seul Dieu qui donne une seul Loi et une seule religion pour le monde entier). Une religion monothéiste doit donc être bien séparée du politique, selon notre opinion.

Par contre, en ce qui concerne l’utilisation de l’Islam faite en Occident (chose sur laquelle nous reviendrons pour ce qui est de la deuxième question), oui nous sommes en partie « islamophobes » (« phobe » : la peur). Comment ne pas l’être, en tant qu’Occidental, lorsqu’on sait que dans de nombreux milieux musulmans monte la haine du blanc et du chrétien ? Ce qui n’est pas la faute du simple croyant musulman, mais la faute d’un grand courant musulman dont les autorités font le jeu du mondialisme. Mais c’est un autre sujet, que nous aborderons en partie pour ce qui concerne la 2ème question. De nos yeux d’Occidentaux, nous constatons que l’Islam qu’on nous amène n’est pas notre ami, et de toute façon ne correspond pas à notre civilisation. Donc nous disons : soit vous respectez réellement ce que nous sommes, soit vous retournez en terre d’Islam pour vivre pleinement votre religion. Un musulman qui respecte la France et l’Europe et ne cherche pas à faire de prosélytisme pour sa religion n’a pas de raison d’être inquiété chez nous. Notre chanson Foutez le Camp ne dit pas « Si vous êtes musulmans, foutez le camp ! », mais bien : « Si vous n’aimez pas la France, foutez le camp ! » Un musulman qui aime la France, avec tout ce que cela implique, a sa place ici s’il est né ici. Mais combien de musulmans aiment vraiment la France ?

Cela nous amène à la deuxième question :

L’oligarchie mondialiste utilise les grandes religions, ce sont de puissants instruments pour soulever les foules. Elle utilise d’autant plus facilement les religions monothéistes qui, comme dit plus haut, peuvent dériver facilement vers le mondialisme. L’Islam n’échappe pas à cela.

Cette religion est diffusée massivement en Europe pour briser plus encore l’identité européenne, pour faire en sorte que vivre dans un monde où l’Islam est une des religions principales devienne « normal » pour les nouvelles générations occidentales. Cela s’intègre au plan des mondialistes : détruire les particularités nationales et tout mélanger pour créer une « civilisation unique » sur Terre. L’islamisation de terres occidentales permet d’avancer ce mélange et, sans doute aussi, de tenir davantage l’Islam sous contrôle et de tester différentes choses pour l’adapter au monde moderne. Entendons-nous bien : il est clair que le but de l’oligarchie mondialiste n’est pas d’imposer la charia dans le monde occidental, cela n’aurait pas de sens pour ses intérêts ! Son but est d’arriver au final à fondre monde musulman et monde occidental dans la grande soupe cosmopolite mondiale. L’oligarchie mondialiste veut un monde unifié et uniformisé selon ses intérêts, elle ne veut rien d’autre.

Afin d’être plus clair, il faut expliquer comment le système joue avec deux Islams différents pour arriver au final à unifier monde musulman et monde occidental dans cette grande civilisation mondiale :

De manière générale, et sans être un spécialiste de la question, on distingue à peu près « trois Islams » au niveau politique : deux sont utilisés par le système, et un autre refuse de s’y soumettre.

Les deux Islams utilisés par le système sont :

– L’Islam modéré, ouvert et moderne. C’est celui qui est compatible avec la civilisation technocratique dite « occidentale », devenue civilisation mondiale. C’est un Islam façon world culture américanisée. Au final, il ne doit rester que lui : celui qui, avec d’autres religions, doit être un des ciments de la nouvelle religion mondiale, parfaitement adaptée à l’Ordre mondial en place.

– L’Islam barbare et meurtrier, aussi caricatural qu’un méchant dans un film de super-héros, au point que c’en est grossier. Il est exacerbé par le système, et l’Occident l’a d’ailleurs monté (cf. Daech) avec son financement et l’aide de ses services spéciaux. Cet Islam est un super repoussoir : à moins d’être fanatique ou d’être un psychopathe sadique, personne ne voudrait le rejoindre. Son rôle est donc très simple : il est si repoussant et si effrayant que, à côté de lui, l’autre Islam précédemment cité semble formidable et s’unir avec lui devient presque souhaitable.

Les mondialistes sont face à une lourde tâche en voulant fusionner Occident et Islam, ennemis séculaires, et il faut donc qu’ils utilisent tous les stratagèmes pour rendre désirable leur « bon Islam ». L’islamisme meurtrier sert à cela, et le système le fera disparaître comme il est arrivé (dans la violence) s’il n’en a plus besoin.

Le troisième Islam, c’est celui de ceux qui refusent de jouer à ce jeu dirigé par l’oligarchie mondialiste. Ils ne veulent pas être les « gentils musulmans » soumis aux USA et à Israël, et ils ne veulent pas non plus être dans le rôle des méchants qui, à l’extrême opposé, voudraient décapiter tout ce qui n’est pas musulman et faire exploser des bus pour effrayer les bobos occidentaux. Non, ils veulent juste « être musulmans chez eux », et ne pas avoir de compte à rendre au pouvoir oligarchique. C’était l’Irak de Saddam Hussein, c’est la Syrie de Bachar el-Assad, c’est l’Iran, etc. Du coup l’Occident dit : ce sont des dictatures à abattre !

C’est pour cela qu’on peut croire que le système a, en effet, une certaine position « antimusulmane » : il veut éliminer la frange musulmane qui refuse le jeu du système, qui refuse la civilisation occidentale technocratique qu’on voudrait imposer sur la Terre entière.

Notons d’ailleurs que le « 2ème Islam » dont nous avons parlé, l’islamisme barbare, ne sert pas qu’à rendre désirable l’Islam modernisé et adapté à la civilisation globale : il sert aussi dans l’autre sens à diaboliser, par amalgames, ce « 3ème Islam » qui ne veut pas de l’Ordre mondial ! Même si ce « 3ème Islam » est le seul à combattre vraiment l’islamisme terroriste, il n’en reste pas moins que par associations d’idées, dans la tête des gens, un « méchant musulman » au service de Bachar el-Assad est forcément similaire à un psychopathe de Daech ! Avec l’impact émotionnel de l’islamisme meurtrier, les médias n’ont plus qu’à dire « ces musulmans-là sont méchants » pour attiser une peur et une haine viscérale contre eux, et « ces musulmans-là sont gentils » pour qu’on leur jette des fleurs et qu’on leur baise les mains, tellement ils paraissent « bons » à côté des autres.

Le système veut donc détruire l’Islam « antimondialiste », mais à côté de cela il a besoin de ses deux autres Islam, le « bon » et le « méchant », afin de faire avancer son projet. Il défend donc mordicus la diffusion de l’Islam en Europe. Et si on est occidental et que l’on s’oppose à cette islamisation (qui n’est, ce que peu de personnes voient, qu’une première étape pour amener à une fusion religieuse future), alors on est un « méchant facho », un « islamophobe ». Nous ferions mieux, selon la propagande du système, de nous « ouvrir aux autres cultures » : c’est-à-dire de renier notre identité pour devenir des « citoyens du monde », à la fois musulmans, chrétiens et bouddhistes, vegans et mangeurs de steak, non-violents et amateurs de rap extrémiste, défenseurs des droits de l’enfant et ouverts aux thèses pédophiles – bref, un prototype sans identité de la nouvelle civilisation technocratique, un consommateur qui marche au gré des modes médiatiques. Pour cela, l’Islam est utile en Europe : il faut amener un nouveau référentiel culturel et religieux en Occident pour passer une étape de plus dans la fusion culturelle et religieuse programmée par le mondialisme.

Bien entendu, les musulmans qui ne jouent pas ce jeu-là ne sont en aucun cas responsables de ce plan, mais par contre, ils en sont des acteurs passifs ou inconscients lorsqu’ils regardent avec complaisance et une certaine satisfaction l’islamisation de l’Occident, ce qui est souvent le cas il faut le dire.

Étant donné que l’Islam est utilisé en tant qu’outil de conquête, d’un côté par la violence barbare, de l’autre par le mélange plus séduisant avec le monde moderne, beaucoup de musulmans se retrouvent pris dans cet élan de conquête. De plus, la propagande culturelle a alimenté chez nombre d’entre eux (principalement les nouvelles générations) un certain sentiment de haine du blanc et du chrétien.

Cette islamisation a pour effet de provoquer chez une frange des peuples occidentaux une réaction de rejet total de l’Islam, ce qui n’est pas l’effet final voulu par le système, mais qui est forcément un effet prévu dans le plan. On a donc une partie des musulmans d’Occident qui se renforce dans un sentiment anti-occidental, et une partie des occidentaux qui se renforce dans un sentiment antimusulman. Cela est inévitable, et peut-être qu’il faudra un conflit, ou du moins une menace sérieuse de conflit, pour que le système puisse imposer une union, une « paix » qui n’en sera que plus désirée par les deux camps. (Il faut souvent une guerre pour imposer de nouvelles structures internationales ayant pour prétexte de garantir la paix et la sécurité : par exemple, l’ONU et ses nombreuses filiales après 1945)

Un conflit est-il voulu ou non, et aura-t-il lieu ou non ? Cela fait partie des inconnues. On pourrait peut-être donner des pistes, mais cela serait hors-sujet. Peut-être que cette espèce de racisme anti-blanc qu’on développe dans « l’Islam de banlieue » n’a pas directement pour but d’arriver au conflit, mais d’apprendre aux Blancs à baisser la tête, à se remettre à niveau avec le reste du monde et à perdre leur orgueil culturel afin d’aider la civilisation unique et nivelée à se mettre en place ? On ne sait pas. En tout cas, si on peut tergiverser sur les moyens qui seront utilisés à court terme et sur les situations que nous allons vivre, on sait que le but de l’oligarchie est, peu importe ces moyens, d’arriver à fusionner progressivement monde musulman et monde occidental sur le long terme. Cette fusion est un gros défi, d’où la complexité des stratagèmes utilisés, et d’où notre incapacité à pouvoir tout savoir, car il est certain que les factions oligarchiques ont leur plan A, B, C, D, etc. Il ne faut pas les sous-estimer : si elles n’étaient pas organisées, elles n’auraient pas le pouvoir.

Voilà comment nous voyons les choses. Étant donné votre sensibilité, il me semble que vous serez au moins partiellement d’accord avec cette vision des choses. Je pense que, en tant que musulman, éveiller vos coreligionnaires sur cette réalité et sur l’importance de sortir de ce jeu mené par le système, qui se moque de nous comme de vous, est un des plus importants services que vous puissiez rendre à la France actuellement.

Avec nos salutations respectueuses,


Antoine Duvivier, secrétaire des Brigandes

mardi, octobre 30, 2018

Le césarisme a le vent en poupe

Le plus grand pays d’Amérique Latine est désormais dirigé par un dur ouvertement raciste, homophobe et misogyne : Jair Bolsonaro.


Le Brésil bascule à l'extrême-droite, un esprit antidémocratique (ou antisystème) s'empare des populations de l'Italie aux Philippines en passant par la Hongrie, Pologne, République Tchèque, Turquie, Inde, etc



"Cet esprit, quand on l'étudie attentivement, est mondialement identique dans ses causes et ses justifications.

On peut en résumer les facteurs agissants comme suit : les populations sentent d'instinct que tous les partis politiques démocratiques sont fondamentalement semblables ; (...) que la démocratie a refusé de régler la question sociale, et a antagonisé les classes au lieu de les pacifier en leur rendant justice ; que la démocratie ne peut trouver son principe d'autorité que dans un mode électoral corruptible et corrompu ; que la démocratie, portant en elle-même les germes du mal social et de la crise économique, ne peut pas les guérir ; que la démocratie a fait faillite, a échoué dans tout ce qu'elle avait promis et a faussement substitué le matérialisme aux forces spirituelles des nations. (...)

La qualité d'homme d'Etat exige une grande vision, capable de pénétrer l'avenir et de discerner les signes de notre époque. C'est pourquoi il est du devoir de nos hommes d'Etat, de ceux à qui est confié le sort futur du pays, de prendre conscience du nouvel espoir populaire et de préparer les voies pour la réponse à la grande question, quelque regret qu'ils aient d'abandonner la routine établie et de quitter les sentiers battus.

Un dur, un vrai, un César

L'opinion publique exige aujourd'hui une autorité ferme et responsable que la démocratie ne peut donner ; elle exige que la politique des partis démocratiques soit remplacée par une politique totalement nationale sans voix discordante, chose que la démocratie ne peut apporter ; elle exige un règlement énergique de la question sociale et que la démocratie ne peut lui procurer ; elle exige la fin de l'exploitation populaire par une petite oligarchie tyrannique de grands capitalistes, elle exige un redressement, une restauration, une renaissance, autant de choses que la vieille démocratie expirante ne peut produire. [...]

La crise économique qui atteint si cruellement le monde entier n'est que l'aspect extérieur et superficiel de la crise, plus profonde qui secoue le monde et menace les fondements mêmes de la civilisation chrétienne. A un moment donné, nous nous sommes engagés dans la voie, séduisante mais fausse, du matérialisme, parce qu'elle brisait l'armature spirituelle de notre société occidentale, et cette voie nous a conduits au désastre. [...]

Il faut un changement, non un changement superficiel, mais un changement radical de tout notre système politique.

L'Etat ne doit plus se contenter d'être un simple administrateur des deniers qu'il perçoit, mais il doit reprendre son rôle de dirigeant, qui est le rôle le plus important, si nous admettons que nous avons des destinées nationales réelles et que nous devons y atteindre. [...]

La démocratie, qui a créé les oligarchies financières et les dictatures matérialistes, est devenue leur esclave et elle est totalement incapable de les contrôler, encore moins de les détruire."




Extraits d'un discours du fasciste canadien Adrien Arcand (1899-1967), fondateur du Parti national-chrétien et auteur, entre autres, de Le Christianisme a-t-il fait faillite ? (Causerie prononcée à Montréal en 1954 sur le christianisme, force positive visée par le talmudisme et la franc-maçonnerie.)


lundi, octobre 29, 2018

L'Archange empourpré


Extrait d'un exposé de Christian Jambet intitulé "Hiérarchies et fonctions des anges chez Sohravardi" filmé à l'E.P.H.E lors des 13èmes Journées Corbin, novembre 2017. Christian Jambet a écrit La fin de toute chose, une analyse de l'exégèse métaphysique de l'eschatologie coranique élaborée par Mullâ Sadrâ, philosophe iranien chiite du XVIIe siècle.



Shihnoddin Yahya Sohravardi fut un mystique et un doctrinaire persan qui vécut au XIIe siècle. Il est né en 1155 (549 de l'hégire) dans le nord-ouest de l'Iran, limitrophe de l'Azerbaïdjan. D'une famille aisée, il fit ses premières études à Marâgheb, dans sa province natale qui fut typologiquement le lieu sanctifié de l'hagiographie de Zoroastre et de l'Avesta. Il y avait aussi des communautés nestoriennes dans la province et, comme l'écrit justement Henry Corbin : « Ce double "voisinage" est à retenir ; il peut éclairer la première éclosion des projets de notre shaykh. »

Sohravarin, après un procès inique, mourut martyr à Alep, en Syrie, à trente-six ans, le 29 juillet 1191 (585 de l'hégire), pour avoir défendu ses idées — et sa foi — contre des juges sectaires et Saladin, champion d'une orthodoxie islamique impitoyable, qui venait d'essuyer une cuisante défaite trois semaines auparavant, à Saint-Jean-d'Acre, devant les croisés conduits par Richard Cœur de Lion.

Sohravardî a écrit une œuvre capitale qui le place parmi les plus grands de la pensée et aussi de la révélation divine. Il est, pour les Iraniens, l'homme de la « résurrection », doctrine que l'on désigne simplement par le terme Ishrâq, la Lumière, celle du soleil à son lever, l'aurora consurgens, l'« orient » de la pensée, notre orient ésotérique à chacun de nous.

A travers sa foi islamique, Sohravardî a perpétué la pensée et la révélation zoroastriennes. Aujourd'hui encore, son empreinte est toujours forte en Iran — il a une école — et plus que jamais la « vision » qu'il à reçue de Dieu, la démarche ésotérique et les emprunts faits dans la cosmogonie de l'Avesta qu'il a introduits dans la religion islamique le placent au premier plan des grands découvreurs de ces continents inconnus du royaume de Dieu. Il eut une grande influence en Inde. C'est dire l'actualité de l’œuvre sohravardienne dans notre époque inquiète, attirée par les voies convergentes de l'Autre Monde et l'enrichissement qu'apporte son livre, l'Archange empourpré, remarquablement traduit du persan et de l'arabe par Henry Corbin. L'œuvre de Sohravardi doit être appréhendée par ses deux volets, apparemment opposés, mais qui finalement se complètent et forment un tout monolithique : la révélation et la doctrine une maïeutique qui se manifeste d'une manière récurrente à travers la mystique, celle-ci conduite par le Guide, l'ange de la Spiritualité — l'empourpré —, c'est-à-dire dont l'aile droite s'élève dans la Lumière et la gauche plonge dans les ténèbres. Ainsi, le message sohravardien est théophanique, initiatique et salvifique.

Qu'est-ce donc que l'auteur — l'architecte — d'une pareille perspective ? Un philosophe ? Un prophète — lui qui a osé déclarer qu'après Mahomet un autre prophète pouvait encore venir ? Un pèlerin de la Lumière ? C'est peut-être sous ce dernier vocable que l'on pourrait le mieux situer. Un homo viator, un homme du voyage, de l'initiation intérieure (pour lui, l'homme peut s'élever devant Dieu sans le secours d'un maître), un témoin du Verbe.

« Plus l'oiseau est intelligent, plus il va loin », écrit prophétiquement Sohravardi dans le Récit de l'Archange empourpré, l'un des quinze traités qui constituent son œuvre. Pour lui, « aller loin », c'est partir à la quête de la Source de Vie, chassant la mort par l'épée initiatique qui nous délivre de la « cotte de mailles » (les limbes). Ainsi, le Sage répond au disciple « Trouve la Source de Vie. De cette source fais couler l'eau à flots sur ta tête, jusqu'à ce que cette cotte de mailles [au lieu de t'enserrer à l'étroit] devienne un simple vêtement » qui flotte avec souplesse autour de ta personne. Alors tu seras invulnérable aux coups portés par cette Épée.»

Trouver la Source de Vie et peut-être encore aller au-delà, passer par la montagne de Qâf où se trouve l'arbre Tûba, se « retrouver » dans le miroir — le Graal, selon Sohravardi —, telle est l'une, des voies de l'initiation qui mène aux Verbes, lesquels aboutissent au Verbe. Car, poursuit le Sage : « Sache que Dieu Très Haut a eu certains nombres de Verbes majeurs (Kali-mat-é Kobra), émanant de l'éclat de son auguste Face. Ces verbes forment un ordre hiérarchique. Le Premier à émaner est le Verbe suprême.» (Traité VII, Le bruissement des ailes de Gabriel, § 7.)

Sohravardi nous convie au mépris des épreuves que nous devons endurer — même de notre vie —, à aller vers cette Source de Vie. Mais déjà son œuvre est elle-même une source claire, vivifiante, inépuisable. L'Archange empourpré est non seulement une « œuvre révélée », une doctrine — qui lui a coûté la vie —, mais un merveilleux chant d'amour à Dieu et aux hommes. Un livre essentiel que l'on garde au chevet.

Michel Hérubel



Quinze traités et récits mystiques 
de Sohravardi (traduction Henry Corbin)


Commentaire d'un lecteur :


Maître Henry CORBIN - Philosophe, orientaliste, historien, Professeur émérite titulaire de la Chaire des études religieuses à l'École Pratique des Hautes Études - a consacré son oeuvre à la traduction et au commentaire (Herméneutique) de la Philosophie Orientale. Il nous en livre ici une série textes majeurs du Grand Voyageur Sohrawardi. 

Celui-ci, aura su, en Parfait pèlerin de l'Esprit, nous inviter par le parcours de 15 traités initiatiques à la résurrection de la Théosophie de Lumière des Sages de l'ancienne Perse. 

Dans une nostalgie de l'Unité au Plérome, le Récit Poétique de ses ascensions au sein de ce "Mundus Imaginalis", monde médian et médiateur, nous convie à lancer un pont lumineux. Grâce à un cœur purifié, ouvert à la philosophie de la Beauté et de l'Amour Spiritualisé, le mystique persan nous soumet sa Vision à l'horizon d'une Aurore boréale, perception supra-sensible des Couleurs, de son Corps Subtil au sein d'une géographie de la transcendance (grottes et cavernes, Source, Haute montagne, Grand Rocher, Orient, Nord, Occident...) comme autant d'étapes et de degrés par lesquels passe le fidèle d'Amour, chevalier de l'Esprit, Héros de la quête en La Divine Lumière...


samedi, octobre 27, 2018

Centre de spiritualité chiite Zahra France, la véritable raison de la perquisition


Environ 200 policiers ont mené le 2 octobre 2018 douze perquisitions à Grande-Synthe (Nord) au siège du centre de spiritualité chiite Zahra France et aux domiciles de ses principaux dirigeants.

Une perquisition qui serait un acte d'intimidation orchestré par les marionnettes françaises des wahhabo-sionistes. 

"(...) nous dénonçons, explique le Centre Zahra, depuis de nombreux mois le projet NEOM, dont nous avons expliqué les véritables enjeux, apparents et cachés, mettant ainsi en péril des intérêts majeurs, tant du point de vue économique, qu’eschatologique. Compte tenu de notre audience croissante et de l’engouement qu’a suscité notre travail sur ce sujet à travers le monde entier, il était certain qu’une réaction à notre encontre serait à prévoir de la part des promoteurs de ce projet. Ces derniers, qui préfèrent rester dans l’ombre dans leur rôle habituel de marionnettistes, n’ont certainement pas apprécié que le Centre Zahra France et le Parti Anti Sioniste dévoilent au grand jour leurs intentions maléfiques.  Les autorités françaises ont certainement subi des pressions afin de nous « mettre au pas », ce qui explique leur intervention très médiatisée, qui était une façon de répondre aux exigences wahhabo-sionistes, et tenter de préserver les contrats mirobolants que leur font miroiter les Al-Saoud concernant le projet NEOM."

La prison robotique 

"L'homme s'enfonça dans le matérialisme et méprisa le raffinement de l'âme. L'âme elle-même devint un objet de doute et de mépris. Dès lors, les hiérarchies spirituelles parasitaires devinrent elles aussi de plus en plus perverses, uniquement préoccupées de manigances politiciennes pour exploiter durablement le troupeau humain.C'est à ce point de décadence visible et invisible qu'un démon puissant, Ahriman, se mit en devoir de préparer son incarnation terrestre. Armé d'une intelligence colossale, ce démon a entrepris d'imposer son ordre dans le chaos terrestre généré par les hiérarchies spirituelles lucifériennes.

Ayant formé des esprits puissants pour servir sa cause, il les a mis à la tête des organisations terrestres pour mener celles-ci dans la direction de son idéal de progrès matériel. Il a fait main basse sur la volonté des élites et des masses, les détournant de leurs anciennes croyances pour les formater dans l'idéal mondialiste. Il a habilement détourné l'idéal du dieu unique - sans doute d'origine luciférienne - pour orienter la pensée humaine vers l'idéal d'unité planétaire et de globalisation.

Ahriman, le démon de la matière, s'est emparé des commandes de la pensée analytique pour mettre en place la technologie qui devra servir de corps physique à son incarnation personnelle.

L'humanité aspirait à une unité virtuelle, une fausse unité spirituelle dans un monde fondé sur la loi des contraires, eh bien Ahriman lui procurera ce qu'elle désire ! Mais attention, car l'unité globale et l'ordre technocratique d'Ahriman s'imposeront par l'annulation de la liberté de conscience. Le dieu unique de l'enfer matérialiste va s'incarner prochainement comme une araignée sur la grille planétaire électromagnétique.

Sa démesure est à la dimension de la peur et de l'avidité humaine qui l'ont invoquée. Une horde d'entités de même nature qu'Ahriman s'est introduite sur la planète depuis 150 ans, en se dissimulant dans le subconscient des humains. Cela lie les hommes encore plus étroitement à la matière et les rend robotiques. Comme la majorité du genre humain semble apprécier l'ahrimanisation de la conscience et le progrès technique qui en résulte, alors l'humanité va se diriger naturellement vers un état d'humanoïde robotique. L'effort de la pensée individuelle aura disparu car la pensée sera réservée aux machines."  Joël Labruyère

Projet NEOM : l'aboutissement du mondialisme (I) 



Projet NEOM : Pourquoi le mont Sinaï ? (II)

Projet NEOM : La trilogie du Grand Israël (III)

Projet NEOM : Le nouvel Islam des Saoud (IV)


Projet NEOM : Le défi ou la mutinerie artificielle (V)


Projet NEOM : La dernière séduction (VI)

Projet NEOM : qu'est-ce qui les unit ? (VII)

Projet NEOM : Le dernier espoir (VIII)


Lecture :

En Islam iranien. Aspects spirituels et philosophiques
Henry Corbin

A l'intérieur de la communauté islamique, le monde iranien a formé dès l'origine un ensemble dont les caractères et la vocation ne s'élucident que si l'on considère l'univers spirituel iranien comme formant un tout, avant et depuis l'Islam. L'Iran islamique a été par excellence la patrie des plus grands philosophes et mystiques de l'Islam. 

Le monument que Henry Corbin présente ici en quatre volumes de sept livres est le résultat de plus de vingt ans de recherches menées en Iran même. Sa méthode se veut essentiellement phénoménologique, sans se rattacher à une école déterminée. Il s'agit pour lui de rencontrer le fait religieux en laissant se montrer l'objet religieux tel qu'il se montre à ceux à qui il se montre. Le phénoménologue doit donc devenir l'hôte spirituel de ceux à qui se montre cet objet et en assumer avec eux la charge. Toute considération historique restera donc ici immanente à cet objet, sans lui imposer du dehors quelque catégorie étrangère, considération dialectique ou autre.








vendredi, octobre 26, 2018

Révélation : la CIA a dépensé 30 millions de dollars pour créer Daech

Présenté comme "conspirationniste" par les médias mainstream, François Asselineau​ avait dit qui finance et soutient l'Etat islamique (Daech).



La CIA a dépensé 30 millions de dollars pour créer Daech

Par R. Mahmoudi



Dans des confessions faites à une chaîne de télévision arabe, Nabil Naïm, un des fondateurs du groupe Djihad islamique et ancien bras droit d’Aymane Al-Zawahiri, le successeur d’Oussama Ben Laden à la tête d’Al-Qaïda, révèle que le chef de Daech, Abou Bakr Al-Baghdadi est un agent des services secrets américains. «Il est connu, affirme-t-il, qu’Al-Baghdadi a été libéré de prison par les Américains et qu’il a dépensé de 20 à 30 millions dollars pour constituer son groupe, Daech. Tout l’armement de Daech était américain». Et de témoigner : «J’étais responsable d’un camp de quelques dizaines d’élément, j’ai vu que ce groupe dépensait des sommes faramineuses pour ses approvisionnements quotidiens».

Quelles ont été les rapports entre Daech et Al-Qaïda ? Nabil Naïm raconte : «Al-Zawahiri a demandé à Al-Baghdadi de lui prêter allégeance, mais celui-ci – parce qu’il est à l’origine un agent américain – lui a répondu que la question de la libération de l’Irak et de la Syrie le concernait lui et son organisation, et que c’est donc à Al-Zawahiri de lui prêter allégeance. Cet échange a provoqué la rupture définitive et sanglante entre les deux hommes».

Cet ancien chef terroriste égyptien, qui se dit déçu par la tournure prise par l’action des groupes islamistes en général, estime que Daech applique les préceptes d’un manuel rédigé par un certain Abou Bakr Naji, La gestion de la sauvagerie, s’inspirant fondamentalement de la méthode génocidaire et de la terre brulée pratiquées au XIIe siècle par l’empereur moghole, Gengis Khan. Cette politique recoupe, selon Nabil Naïm, avec celles des Etats-Unis, notamment en Irak, en tuant à la fois des sunnites et des chiites, en s’inspirant de l’ouvrage écrit par Henry Kissinger, La guerre des cent ans, prévoyant des guerres intercommunautaires dans la région du Moyen-Orient.

L’ancien chef terroriste estime qu’il suffit, pour s’en convaincre, de savoir que Daech n’a tué aucun Américain, que les groupes armés qui combattent le régime de Bachar Al-Assad n’ont jamais tiré une seule balle contre des cibles israéliennes et qu’Issam Hattitou, qui dirige la guerre menée par les Frères musulmans contre le régime syrien, est installé non pas à Riyad ni à Beyrouth mais bien à Tel-Aviv. C’est le cas aussi d’Ahmed Jarba qui «se pavane» entre New York, Paris et Londres, «chez ses employeurs et ses parrains», indique-t-il.

L’ancien bras droit d’Al-Zawahiri est convaincu qu’il s’agit d’un complot contre la région, ourdi par Benyamin Netanyahu et Dick Chenney en 1998 et baptisé «Bouclier propre», visant à détruire quatre pays de la région du Moyen-Orient : l’Irak, la Syrie, l’Egypte, puis l’Arabie Saoudite, en instrumentant les groupes extrémistes religieux.

Sur l’épisode égyptien, Nabil Naïm révèle que dans le procès de l’ex-président Mohamed Morsi, poursuivi pour intelligence avec Israël et de liens avec Ayman Al-Zawahiri, il s’agit d’une mission dont Assem Al-Haddam a été chargé en 2012 par Barack Obama en personne, lequel lui a demandé d’enjoindre aux Frères musulmans de prendre sous sa coupe le Hamas palestinien et Al-Qaïda. Dans son appel, mis sur écoute, Morsi demande à Al-Zahwahiri – qu’il qualifie de «commandeur des croyants» – de lui envoyer ses troupes dans le désert du Sinaï, en promettant de leur assurer une couverture totale.

Ce qui aurait poussé l’armée égyptienne à intervenir pour mettre fin au règne des Frères musul
mans.



Génocide des Yésidis

Les djihadistes de Daech (et, selon toute logique, les maîtres d'œuvre américano-wahhabo-sionistes) seront-ils condamnés pour génocide et crimes contre l'humanité ?

"La Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) et l'ONG irakienne Kinyat ont demandé jeudi aux pays d'origine des djihadistes étrangers qui ont participé aux sévices commis par l'Etat islamique (EI) à l'encontre des Yézidis en Irak de les poursuivre pour génocide et crimes contre l'humanité. "Il ne s'agissait pas d'actes isolés mais de quelque chose de programmé et voulu par Daech", a expliqué le président d'honneur de la FIDH, l'avocat Patrick Baudouin." 




mercredi, octobre 24, 2018

La rédemption d'une star du cinéma

Chow Yun-Fat  souhaite donner son argent aux défavorisés

Trailer de Project Gutenberg avec Chow Yun-Fat

Dans le film Project Gutenberg, signé Felix Chong (la trilogie Overhead), Chow Yun-Fat (Painter) est à la tête d'une organisation criminelle de faux monnayeurs. Mais dans la vraie vie, la super star du cinéma chinois compte léguer sa fortune (plus de 600 millions d'euros) à des œuvres caritatives.

"(...) le train de vie de la star est bien différent de celui de ses congénères hollywoodiens qui flambent au volant de leur Ferrari et s'achètent des villas luxueuses. Lui vit chichement et préfère se consacrer à des passe-temps simples, comme faire un jogging ou de la randonnée.

L'acteur prend modestement les transports en commun, achète ses vêtements dans des friperies et a gardé le même téléphone pendant 17 ans. Il ne dépenserait qu'une petite centaine d'euros par mois, révèle le site Jayne Stars."

« Mon rêve, c'est d'être une personne heureuse et normale. Le plus dur, dans la vie, ce n'est pas d'amasser de l'argent, mais d'avoir l'esprit en paix, de passer le reste de votre vie de façon simple, sans souci », explique Chow Yun-Fat (63 ans).

lundi, octobre 22, 2018

Comment on devient immortel ?

Les stars sont-elles soumises à une hiérarchie luciférienne ?

Radio Brunet - RMC 19 oct 2018. Le journaliste François Jouffa, qui a été un proche de Johnny Hallyday, nous raconte comment ce dernier lui a confié le plus sérieusement du monde qu'il avait "signé un pacte avec le diable et qu'il irait en enfer". (Source : Alexandre Lebreton, auteur du livre Mk - Abus rituels et Contrôle mental)



Comment on devient immortel ?

par Joël Labruyère

Il y a deux façons de procéder. La première est de suivre la voie régulière qui permet à l’âme de retrouver ses facultés divines originelles. La seconde est la voie anormale qui pousse un être à se hisser dans les degrés supérieurs de la hiérarchie qui contrôle la dimension terrestre.

Sur la première voie, celle du Retour au cœur du Père, on sort définitivement du système des dimensions déconnectées de l’Univers interne, alors que sur la voie irrégulière, on prend un titre de Maître ou de demi-dieu qui ne dure que le temps d’un cycle, après quoi, on retourne à la case départ. 

Les vrais spirituels empruntent la voie régulière, ils sortent du circuit de l’incarnation et de la souffrance, alors que les initiés des basses hiérarchies entretiennent la roue du monde, perpétuant
l’exploitation et la douleur ici-bas.

Qui sont ces initiés irréguliers ?

On le devient lorsqu’on veut s’élever par la volonté, la recherche du pouvoir, la célébrité et la gloire en ce monde. On peut emprunter une voie de fausse sainteté comme les initiés de la « main droite » qui ont cultivé une personnalité raffinée, ou au contraire - mais cela revient au même - on peut prendre la voie de la « main gauche » en développant la puissance qui vous hisse au dessus de l’humanité ordinaire. Dans les deux cas, si l’on va assez loin dans le développement choisi, on peut s’octroyer un poste dans la hiérarchie terrestre, au service d’un égrégore.


Peut-on devenir un immortel irrégulier par l’art ou la science ?

Tout à fait. Depuis le développement de la médiatisation, un être qui devient célèbre au plan international prend naturellement, grâce à son charisme, une place de choix dans la hiérarchie planétaire. C’est ainsi que des chanteurs de rock ou des vedettes de cinéma ont gagné une promotion sur une dimension invisible. L’artiste peut être totalement dépravé, ou bien au contraire, il peut s’agir d’un grand humanitariste. Le résultat est sensiblement le même car grâce à son charisme médiatique, la personnalité est devenue si lumineuse sur le plan astral, qu’elle règne sur la portion de l’humanité accordée à sa fréquence. Ici, bien et mal ne sont que les deux faces du jeu de la dualité terrestre. Mais, bien entendu, les humains qui se sont hissés au rang de demi-dieux grâce à leur talent ou leur action, sont aux yeux des masses des êtres divins. Le système politique les identifie par des médailles, des décorations, des prix, afin d’authentifier leur pouvoir occulte. Ainsi, lorsqu’un personnage de la scène médiatique reçoit une décoration au niveau national ou international, cela symbolise sa promotion dans la hiérarchie invisible. Ces décorations ont une fonction magique, à l’image des titres ronflants qu’on confère aux initiés de la hiérarchie ecclésiastique ou maçonnique. Chaque grade maçonnique symbolise un degré atteint dans les basses hiérarchies invisibles, mais il faut avoir fait preuve de ses mérites au service du « prince de ce monde » pour gagner une place de choix dans son administration.

Un chanteur de rock, par exemple, peut-il obtenir cette gratification ?

Prenons les exemples célèbres, comme Mick Jagger, Paul Mc Cartney ou Bob Dylan - sans oublier Elvis Presley qui est une idole qui reçoit un culte religieux. Ainsi, aujourd’hui, lorsqu’un américain sait qu’il va mourir, il dit qu’il va rejoindre Elvis !


Mick Jagger, le provocateur des Rolling Stones qui chantait « sympathie pour le diable » a été décoré du titre de Lord d’Angleterre. Symboliquement, c’est recevoir en héritage un domaine sur la face invisible de l’empire britannique. (Idem pour le Beatle Paul Mc Cartney)

Bob Dylan, le prince des poètes de la génération rock, a été promu à un rang élevé par les autorités maçonniques américaines et internationales. On se souvient de son accolade avec Jean-Paul II, après que Dylan soit d’abord passé à la synagogue de Rome. Nombre de pays l’ont décoré du titre de chevalier des arts et des lettres, ce qui témoigne de l’honneur qui lui est accordé sur la dimension occulte.


Ces artistes médiatisés et idolâtrés ont travaillé pour gonfler certains égrégores, et chaque travail reçoit son salaire. Rien n’est laissé au hasard. Que l’on s’appelle Mère Térésa ou Madonna, c’est le même combat professionnel pour la promotion dans la hiérarchie luciférienne. Il n’y a qu’une faible nuance entre la bonté ostentatoire des grands humanitaristes, et la sensualité des stars. Il faut avoir rendu de bons et fidèles services aux basses hiérarchies, que l’on en soit conscient ou pas. A un certain moment, l’initié sait qu’il est un élu car les pouvoirs qui lui sont octroyés en ce monde sont exorbitants – célébrité, richesse, honneur, pouvoir.

Toutefois, l’élu qui ne marche pas droit risque d’être jeté aux oubliettes.

Qu’arrive t-il aux célébrités assassinées ou qui meurent prématurément ?

Généralement, elles sont expédiées de l’autre côté pour être utilisées comme médiums afin de transmettre aux loges occultes des informations sur le futur. Tout a un sens dans l’économie des hiérarchies planétaires. Comme on dit : « chaque cheveu est compté ».

Un élu du système hiérarchique planétaire est un être qui dispose de qualités spirituelles particulières. Il a signé un pacte pour obtenir son pouvoir, son talent, et sa fortune anormale. Il s’est engagé à être un serviteur. Il peut focaliser l’énergie de millions d’êtres afin de redistribuer cette énergie astrale sur d’autres dimensions, au bénéfice des basses hiérarchies.


L’immortalité des grands personnages est donc factice et relative ?

Oui, elle ne dure que le temps d’un cycle, et seulement si l’entité qui a été élue est capable de gérer habilement sa « carrière magique ».

Le fantôme d’Elvis Presley ne sera pas éternellement une idole à laquelle l’Amérique rendra un culte. D’autre part, il n’est pas certain que l’entité Elvis Presley soit capable de diriger consciemment sa 
carrière magique dans l’au-delà. Son image est utilisée, mais l’entité n’avait pas atteint un niveau de maîtrise occulte suffisante. C’est un instrument. Peu à peu l’image astrale s’estompe et disparaît.

Quoi qu’il en soit, la fonction ésotérique de la gloire en ce monde c’est de constituer autour de personnalités charismatiques des foyers d’alimentation énergétique. Les stars sont des esclaves de la Grande Babylone. Les grands personnages politiques sont au dessus des célébrités dans la hiérarchie car les stars ne sont que leurs serviteurs, leurs bouffons, éventuellement leurs prostituées. C’est pourquoi, aucune célébrité du show business n’attaque le système qui la fait vivre, et qui pourrait la faire mourir.

Certaines vedettes jouent les révoltés dans un cadre contestataire délimité, mais jamais ils ne dévoileront les secrets initiatiques - à condition qu’ils comprennent comment ça fonctionne ! Le système est protégé. Un artiste peut prendre un profil de rebelle avant d’accéder au succès, mais dès qu’il est célèbre, il joue le jeu comme un enfant obéissant, ou il est renvoyé en bas.

Brigitte Bardot a égratigné le système, mais pas jusqu’aux responsabilités supérieures, car elle en est un produit, dès avant sa naissance. Elle dispose d’un certain égrégore, et possède une petite niche de « sainteté » dans la hiérarchie, quoique seulement pour le reflet astral de ses années glorieuses.

Elle est donc dans le coup, même si le système l’épingle pour ses positions politiquement incorrectes, lesquelles ne lui vaudront pas un titre d’éternelle comme d’autres stars conscientes des mécanismes ésotériques, et qui sont des initiés. Bardot est protégée pour son image astrale, encore vivace mais qui s’effrite.

Pour tenir un égrégore, il faut avoir développé une conscience luciférienne puissante au service de l’ordre mondial.

Bardot sera récupérée après sa mort si elle ne choisit pas de sortir du système.

Ces entités peuvent-elles échapper un jour au désir de briller et d’être reconnues ?

Accède t-on au plus haut niveau de la célébrité si on ne le désire pas depuis de nombreuses incarnations ?

Et les grands noms du passé ?

Ces êtres dont la gloire fut posthume n’étaient pas médiatisées de leur vivant, et seule leur image astrale peut être utilisée par les entités occultes qui gèrent la circulation énergétique à leur profit. C’est comme de racheter les droits d’un auteur en faisant fructifier la valeur commerciale de son nom. Certains égrégores exercent un droit d’exploitation sur l’image de tel saint ou personnage historique et captent ainsi les sentiments attachés à son nom, mais l’âme du personnage n’est plus dans ce circuit.

Par exemple, François d’Assise aurait refusé de servir de stimulant pour entretenir un culte de sa personnalité, mais cela n’empêche pas l’égrégore catholique romain d’utiliser son image de sainteté pour vampiriser les adorateurs du « poverello ».

Cette organisation de vampirisation astrale est la « Grande Babylone », avec ses dieux et ses héros. C’est une mafia occulte qui gère les images des grands personnages mondiaux, lesquels ne sont pas impliqués dans ce syndicat, soit qu’ils sont sortis définitivement du circuit des renaissances, ou sont incarnés à nouveau sur la terre dans le plus grand anonymat.

Par exemple, lorsque Platon s’est réincarné pour la dernière fois, c’est dans la personnalité d’un écrivain du 19° siècle totalement inconnu. Les grands rôles ne sont pas obligatoirement ceux que l’histoire enregistre. Tout ceci est très aléatoire. Par exemple, Vincent van Gogh est mort pauvre et inconnu. Or, l’une de ses peintures est la plus chère du monde. Dès lors, on parle beaucoup de lui, et l’on a construit un mythe autour de son image, sans qu’il soit impliqué dans ce cirque.

Il s’est formé un culte autour de l’image astrale de van Gogh. Il est peu probable qu’il découvre qu’il n’a été durant son périple ici-bas qu’un peintre raté, mystérieusement devenu le plus cher du monde ! Tout cela est très occulte.

Pourquoi un homme qui n’aurait pas vendu une croûte de son vivant, devient-il un mort richissime ? Le monde invisible détourne à son profit les œuvres puissantes.

On pourrait citer Mozart et nombre de génies, maudits durant leur existence, mais que le système récupère pour son ambiance culturelle qui sinon serait stérile et creuse.

Certains médiums racontent aux gens qu’ils ont été tel personnage du passé. Selon les modes, c’est un prêtre égyptien ou une princesse celtique. C’est de la sottise. Il faut se souvenir que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute.

Qui gère le circuit de la célébrité ?

Des entités irrégulières se sont octroyées une place dans les basses hiérarchies grâce à un développement occulte qui leur permet de ne pas revenir en incarnation.

Ces entités sont organisées en concessions exploitant les réserves énergétiques de l’âme humaine. Ce commerce malsain remonte à une très haute antiquité. Ces entités ont parfois usurpé l’identité et même l’apparence des dieux qui coiffent le circuit du système solaire. Ces faux dieux et ces entités irrégulières forment les basses hiérarchies planétaires. C’est un circuit fermé rejeté hors du monde divin.

Il s’entretient par la récupération de l’énergie de l’âme humaine qui seule peut synthétiser la force universelle fondamentale. C’est pourquoi, la méthode privilégiée pour capter l’énergie de l’âme demeure les rites et la prière. Du fait que les religions ont perdu le monopole du culte des divinités, il s’est développé un système médiatique international qui pompe une énergie énorme quoique d’un taux vibratoire déprécié. Ce système permet donc aux célébrités d’accéder au statut de demi dieux aux yeux des foules qui veulent des idoles à adorer à la place des divinités démodées.

Cette crise nécessitera au final de faire apparaître un personnage messianique qui se présentera comme le sauveur, l’avatar divin descendu sur la terre. Les loges orientales et occidentales se disputent à ce sujet, sans compter le messianisme juif qui voudrait imposer son roi David.

Un consensus sera adopté, si ce n’est déjà fait. Que le spectacle commence !

Nous avons parlé de la pseudo immortalité des « maîtres » de la hiérarchie planétaire. Nous voyons que pour parvenir à s’élever dans ces degrés il faut avoir développé un pouvoir occulte spécial. Ce pouvoir est lié à la kundalini inférieure, et ne présente aucun caractère libérateur au sens spirituel. Dès lors, comment un être qui n’emprunte pas ce chemin de puissance, peut-il sortir du circuit terrestre ?

La condition pour sortir du circuit c’est de ne pas s’y enchaîner d’avantage. Par conséquent, il faut comprendre que le développement de nos pouvoirs naturels – comme le recommande l’occultisme –est une entrave plutôt qu’une aide.

Nous n’avons pas à rechercher plus de pouvoir si nous voulons sortir d’un circuit planétaire où l’on se hisse précisément en développant une puissance anormale.

Si l’on ne recherche ni la célébrité, ni les pouvoirs occultes, ni la gloire, ni la fortune en ce monde, alors, on est déjà à moitié sorti d’affaire, car nous n’intéressons plus les basses hiérarchies qui vivent de l’exploitation des ambitions mondaines.

On nous considérera alors comme des créatures sans importance, des minables, des ratés, ce qui est tout à notre avantage, car les entités lucifériennes qui surveillent le circuit planétaire, ne peuvent imaginer qu’on puisse rechercher une autre lumière que celle qui illumine leur univers d’illusion.

On devient intérieurement des petits enfants, et l’air de rien, on sort du bac à sable sans se faire remarquer. Bien entendu, il faut couper les liens avec les séductions de la Grande Babylone, ses
passions, ses tentations et ses illusions – tout ce qui mobilise les hommes ordinaires.

Ce n’est évidemment pas facile lorsqu’on a une personnalité développée, car celle-ci veut devenir toujours plus grande, plus intelligente, plus forte, plus douée, etc…

Il faut traverser et vaincre les trois tentations dans le désert : l’orgueil, le pouvoir et l’attachement aux richesses.

C’est dire qu’il faut prendre le chemin inverse de ceux qui deviennent importants, et qui sont dès lors récupérés par les basses hiérarchies qui les tentent avec l’appât de la gloire, du pouvoir et de la richesse.

Comment un être doté d’une personnalité développée peut-il se libérer ? Celui qui brille d’un certain charisme, qui est ambitieux, peut-il échapper à la tentation de la célébrité, du pouvoir et de la richesse ?

Il doit prendre conscience que le développement de ses pouvoirs personnels le conduiront à pactiser avec des puissants - au plan visible ou invisible - qui pourraient faire de lui leur allié ou un serviteur, s’ils détectent en lui un potentiel. Les monastères et les loges maçonniques sont remplis d’esclaves qui plient l’échine, à cause de l’orgueil spirituel ou mondain qui les dévore.

Si l’on a une personnalité ambitieuse, volontaire ou téméraire, il est évident qu’on ne doit pas refouler ce que l’on est.

Il faut convertir nos défauts en vertus en restituant à l’univers l’essence de nos pouvoirs individuels. Que celui qui a le sens de l’organisation, trouve sa place dans un groupe spirituel de bonne foi où il pourra faire profiter les autres de ses capacités. Que celui qui est ambitieux recherche un but spirituel élevé à la mesure de son désir. Que celui qui est un meneur, aide les autres à avancer vers la lumière, en montrant l’exemple du dévouement et de l’ardeur. Alors, celui qui a des défauts liés à l’orgueil, le goût du pouvoir ou le désir d’expansion, les mettra au service de son désir de vérité et de libération.


Les serviteurs de la vérité ne sont ni indécis, ni dénués de volonté. Leur volonté ardente est convertie en volonté de servir.

Sur la voie spirituelle régulière, on agit avec volonté et détermination, mais on ne cherche pas de profit personnel, alors que sur la voie irrégulière, on recherche uniquement le pouvoir pour soi-même.

Les deux immortalités, la vraie et la fausse, découlent de deux attitudes inverses : servir Dieu ou servir le monde.

Les idées new age, confuses et complaisantes, ainsi que la religiosité mondaine, tentent de conjuguer ces tendances inconciliables. Mais il n’y a qu’une voie d’immortalisation, c’est sortir du circuit de la mort.

Alors, comment devient-on immortel ?

Sur la voie régulière, il faut le désir sincère et conscient de revenir à notre origine - pour autant que l’on ait conservé la nostalgie de ce paradis perdu.

Sur la voie des anormaux des basses hiérarchies, il faut le désir de devenir un dieu en enfer - parce qu’on ne sait plus d’où l’on est venu, et qu’on ne voit pas d’autre façon d’avancer que la fuite en avant.

Entre les deux, il y a les tièdes, ceux qui se demanderont toujours quel chemin est le plus sécurisant, ou pour la majorité, qui ne se demandent rien du tout.

dimanche, octobre 21, 2018

Les Juifs sont-ils des Aryens comme les autres ?

La croix gammée, un symbole universel


Les Sémites-aryens

par Joël Labruyère


Helena Blavasky a fait remarquer que les Sémites qui sont apparus en Mésopotamie - Assyrie, Babylone - venant de l’Orient, étaient à l’origine un clan de brahmanes expulsés de l’Inde, pour une raison inexpliquée. Les Juifs comme les Gitans seraient sortis du sein de la mère Inde, à la différence que les uns étaient des brahmanes (lévites) et que les autres sont issus de la caste des intouchables (Gita(n) signifie « chant » en sanskrit).

Sur les routes du monde l'errance de ces deux peuples remarquables ne peut jamais cesser, si l'on en croit la malédiction proférée à leur encontre.

L'histoire officielle, pour le moins confuse, des Sémites serait une fable, car les Juifs sortiraient du tronc aryen apparu après la chute de l’Atlantide. Voilà de quoi réconcilier tout le monde, sauf les talmudistes si jaloux de leur exclusivité raciale.

Pour étayer son allégation, madame Blavatsky rapproche l’étymologie de Brama (Dieu suprême) avec celle d’Abram ( “ père élevé ” en hébreu). Les êtres issus de la racine d’A-braham (A est privatif) auraient renié Brahma et perdu leur état de brahmane (les lévites de l'hindouisme).

Carlo Suarès, le cabaliste français qui a remis à jour le code de lecture biblique originel, a posé ce problème en faisant remarquer qu’il s’agirait de deux courants spirituels en sens inverse – l’un (Ab-ram) met le Père (AB) en avant, tandis que l’autre (Bra-ma) est tourné vers l’origine, la Mère (MA). On connaît l’insistance du judéo-christianisme sur la figure du Père (Ab), alors que l’Inde voue un culte à la Mère divine (Ma).

De quoi les vrais-faux Sémites-aryens se seraient-ils rendus coupables pour avoir été rejetés du sein de la mère Inde, renommée pour sa tolérance envers tous les cultes ? Est-ce à cause de la circoncision qui est un système d’eugénisme scientifique permettant de faire muter la conscience par le choc infligé à l’hypophyse ?

Roger Dommergue Polacco de Menasce a analysé les effets de la circoncision à huit jours sur le psychisme des enfants d'Israël. Ces études ne sont pas publiques, car, bien qu'étant d'origine juive, 
Dommergue Polacco a mis en pièces les fondations de l'édifice talmudique et le mythe du peuple élu. Ses pamphlets s'adressent à ses « coreligionnaires qu'il entend sauver de la catastrophe où Israël périra entraînant la civilisation mondiale dans sa chute ».

Curieusement les thèses de Suarès et de Dommergue Polacco, tous deux originaires d'Alexandrie, expriment les deux facettes de la circoncision.

L'une positive avec Suarès qui explique comment le traumatisme de la circoncision à huit jours stimule le psychisme en transmutant l'érotisme en cérébralité, ce qui rend l'être plus adaptable.


A l'opposé, Dommergue Polacco prétend que le psychisme hypertrophié par la stimulation de l'hypophyse lors du premier cycle pubertaire infantile (après les sept premiers jours de la vie) - psychisme qu'il décrit comme le particularisme juif - se comportera comme une machine analytique qui met tout en pièces, destructrice de la nature, car incapable d'appréhender l'ensemble de l'écologie universelle.

La pensée analytique de nombre de savants et penseurs juifs serait issue de ce système d'eugénisme archaïque, qui aurait été conservé par nos Sémites-aryens modernes après le déluge.



C'est un fait que l'efficacité du mental moderne réside dans l'esprit analytique et que cette pensée qui dissèque tout, a créé la civilisation matérialiste. Cette tournure mentale n'est pas (ou n'est plus) l'apanage d'une race particulière puisque l'humanité entière en est désormais dotée.

Rappelons que le monde antique fonctionnait selon la pensée analogique qui refuse d'expérimenter ce qui est destructeur pour l'âme et la nature.

La pensée analogique entrevoit la relation qui existe entre toutes les choses. Cela la rend prudente envers le vivant. Des philosophes antiques refusaient les idées dont se targuent nos intellectuels. Sur cette conscience morale sont établies les civilisations qui entrevoyaient une écologie universelle.

Nous ne savons pas si les Sémites-aryens pratiquaient déjà la circoncision vers la fin de la période atlantéenne, ou si cette pratique fut instaurée durant le cycle actuel afin de pallier à la perte des pouvoirs magiques atlantes, ni si cette pratique a été jugée indésirable en Inde lors de la venue des Aryens-sémites atlantes ?

Israël garde ses mystères et peu de Juifs, parmi ceux qui se prétendent émancipés, s’aventurent dans des recherches sérieuses sur leur passé occulte, à cause de l’autorité du judaïsme.


Sera-t-on accusé d’antisémitisme si l’on démontre que les Juifs sont des Aryens comme les autres Occidentaux celtiques, francs, etc ? Les Arabes ne sont-ils pas également des Aryens orientaux ?

Les nazis ont fait preuve de stupidité en s’en prenant à leurs cousins aryens circoncis, et de leur côté, les Juifs sont bluffés par leurs rabbins qui exaltent une origine sémitique (Sem = le Nom) pour justifier le tire de “ peuple élu ”, alors que les peuples blancs sortent tous du tronc atlante - ainsi d'ailleurs que les peuples africains, de même que les Asiatiques issus de l’antique race jaune apparue avant la race blanche en Atlantide.

Les Etats-Unis, en accueillant à nouveau ces peuples, méritent le nom de “ nouvelle Atlantide ”. C’est en Amérique que le karma des races issues de l'Atlantide se réglera.


de Helena Petrovna Blavatsky


Edition abrégée de la Doctrine Secrète (tome II, III, IV, V, VI), établie en 1920 par un scientifique français, très versé dans l'approche théosophique de Madame Blavatsky. Cet abrégé permet une approche synthétique de la Doctrine Secrète.

Un des ouvrages qui ont le plus stimulé la pensée des chercheurs de l'ésotérisme fut La Doctrine Secrète publiée en 1888 par Mme H. P Blavatsky, un personnage par bien des côtés énigmatique et demeuré inconnu tant à ses laudateurs qu'à ses détracteurs. Cette femme ne revendique pas la paternité de la doctrine occulte qu'elle a tenté de collationner dans les diverses traditions dont les textes, en ce fameux XIXe siècle, ont été traduits dans les principales langues européennes par des savants et érudits chercheurs. Elle demande que l'on réfléchisse à l'identité qui se dégage de ces écrits, la plupart oubliés, sur la cosmogénèse, l'anthropogénèse et autres sujets connexes, qui montrent qu'une connaissance de l'homme et de l'univers, et de la place qu'il y occupe, était répandue dans les divers centres initiatiques de notre planète dès les époques protohistoriques.



Téléchargement gratuit des 6 volumes de La Doctrine Secrète ICI.


jeudi, octobre 18, 2018

L’islamisation en Seine-Saint-Denis : bienvenue dans la réalité



L'islamisation n'est pas le vrai problème,
une analyse de H. Ryssen




Nous avons plutôt affaire à une « chocolatisation » de la France, à une invasion africaine. Nombre d’Africains ne sont pas musulmans mais de culture chrétienne (Sud du Nigeria, une moitié de l’Erythrée, une majorité de l’Ethiopie, etc). 



L’islamisation en Seine-Saint-Denis



Par Louis Hausalter


"Marianne" a lu "Inch’allah", l’enquête dirigée par les journalistes du "Monde" Gérard Davet et Fabrice Lhomme sur la progression en Seine-Saint-Denis d’un islam en rupture avec la société française. Un livre rigoureux, mais qui documente une réalité sur laquelle de nombreux témoins lancent l’alerte depuis longtemps.

C’est un livre aussi passionnant qu’inquiétant. Pendant près d’un an, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, enquêteurs connus et reconnus du Monde, ont dirigé cinq étudiants en journalisme qui ont arpenté la Seine-Saint-Denis. Leur mission : déceler les traces concrètes de l’islamisation du département le plus pauvre de France, un sujet qui « se prête à tous les raccourcis, à tous les amalgames » et qui « effraye les tenants du politiquement correct », comme l’admettent volontiers Davet et Lhomme. L’initiative est partie de l’une des confidences retentissantes de François Hollande aux deux journalistes dans Un président ne devrait pas dire ça : « Qu’il y ait un problème avec l’islam, c’est vrai. Nul n’en doute. »


Saluons-le d’emblée : l’enquête est remarquable par son contenu et sa rigueur, servie par une galerie d’acteurs et de témoins qui ont accepté de parler sans réclamer l’anonymat. De cette directrice d’école qui se bat face aux tentatives d’intrusion religieuse à cette gynécologue atterrée par l’obscurantisme de ses patientes, de ces élus qui se livrent à toutes les compromissions pour s’attirer les faveurs des électeurs musulmans à ce syndicaliste qui réclame des salles de prière dans les dépôts de la RATP, le tableau dressé est édifiant. Les auteurs l’écrivent d’ailleurs noir sur blanc : « Oui, l’islamisation est à l’œuvre en Seine-Saint-Denis ». Dans ce département où, selon les estimations officieuses, une bonne moitié de la population est musulmane, une contre-société s’installe, avec ses codes et ses valeurs propres, en rupture avec la République.


"Des quartiers complets sont sous la coupe du halal"

Même la préfète à l’Egalité des chances du 93, Fadela Benrabia, le décrit avec une sincérité désarmante : « Quand on se lève le matin, on va faire son petit chemin pour conduire ses enfants à l’école, qu’est-ce qu’on voit ? On passe devant le kebab du coin qui est fermé parce qu’on sait que le responsable s’est fait arrêter, ensuite la première boucherie halal, la deuxième boucherie halal, la troisième boucherie halal, ensuite la libraire religieuse et le muslim style qui vend des niqabs… Qu’est-ce que ça fabrique ? Des normes. Des quartiers complets sont sous la coupe du halal. »*

Nul doute que l’intérêt porté par Davet et Lhomme à ce sujet brûlant attirera les projecteurs, et c’est tant mieux. Ce lundi 15 octobre, le duo était invité dans la matinale de France Inter et a pu évoquer, à une heure de grande écoute, ce risque de sécession que refusent de voir ceux qui franchissent rarement le périphérique. Mais en lisant cet ouvrage survient la désagréable impression que les sommités du Monde sont plus écoutées que ceux qui tirent la sonnette d’alarme depuis des années. Pourquoi ces résistants de terrain - dont certains sont si bien décrits dans ce livre - n’ont-ils pas eu droit à la même attention ? Pourquoi les professeurs qui alertaient dès 2002, dans les Territoires perdus de la République, sur la montée de l’antisémitisme et du sexisme dans des établissements scolaires franciliens, n’ont-ils pas été plus écoutés à l’époque ? Pourquoi les enquêtes sur les dérives communautaristes et clientélistes qui rongent certaines banlieues suscitent-elles aussi peu de réactions pour inverser la donne sur le terrain ?
On peut d’autant plus le regretter que le temps perdu joue pour les islamistes, et donc contre la France. Car à la lecture de cette enquête implacable, on réalise l’immense poids des lâchetés et abandons successifs, et peu de solutions pour les surmonter surgissent. Comme s’il était déjà trop tard.

https://www.marianne.net/societe/davet-lhomme-et-l-islamisation-en-seine-saint-denis-bienvenue-dans-la-realite



sous la direction de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Fayard, 300 pages.



Ou/et



Hervé Ryssen

"A travers l’étude des ouvrages de nombreux penseurs contemporains, marxistes ou libéraux (Alain Minc, Jacques Attali, Alain Finkielkraut, Edgar Morin, Marek Halter, Jacques Derrida, Pierre Bourdieu, Guy Konopnicki, Albert Jacquard, etc.), on découvre que les intellectuels « cosmopolites » appellent maintenant ouvertement au métissage généralisé, à la suppression des frontières et à l’unification du monde, dans un discours inlassablement répété et de plus en plus débridé.

Cette obsession mondialiste trouve une partie de son explication dans la tradition mosaïque. Chez les Juifs, en effet, l’attente du Messie constitue le point central de leurs espérances. Et cette attente fébrile se confond avec la suppression des conflits, qu’ils soient nationaux ou sociaux. Ici encore, les textes sont très explicites (Emmanuel Lévinas, Jacob Kaplan, George Steiner, Moshe Idel, etc.). C’est précisément cette attente messianique qui donne un sens à toute cette production intellectuelle et artistique, dans la mesure où elle se confond avec l’unification du monde et l’instauration de la « Paix » universelle. Là est assurément le point central du judaïsme.

Ce qui ressort de tout cela, c’est que l’avènement du monde nouveau et des temps messianiques passe par la destruction du catholicisme et du monde européen traditionnel. Il faut avoir lu les travaux de Wilhelm Reich et les ouvrages des “freudo-marxistes” pour comprendre jusqu’où peut aller cette rage de destruction. Le thème de la “vengeance” se retrouve d’ailleurs aussi bien dans les textes religieux du XVIe siècle que chez certains romanciers contemporains comme Albert Cohen. Ces permanences sont étonnantes. Elles traversent les siècles, se transmettent sans prendre une ride de génération en génération. Voilà ce que sont les "espérances planétariennes".





lundi, octobre 15, 2018

Le retour du Diable


Je vais me marier avec Lucifer



par Anne Archet (Suisse)

La nuit de la Saint-Jean, pendant que mes compatriotes iront défiler derrière le fleurdelysé pour ensuite boire de la Molson Ex en chantant du Paul Piché autour d’un feu de camp, je serai fort probablement occupée à livrer mon corps à Satan. Je pourrais aussi vendre mon âme, mais comme je ne suis pas convaincue d’en avoir une, je vais m’abstenir. La dernière chose à faire serait de tromper le diable sur la marchandise.

Vous vous souvenez de Stella, l’adepte du satanisme que j’ai rencontrée en mai dernier ? Elle m’a invité chez elle samedi dernier et nous avons passé une soirée des plus intéressantes – si on oublie le steak monumental et saignant qu’elle m’a servi (et que j’ai eu le culot de refuser).


Stella est décidément un drôle d’oiseau. À la regarder, on jurerait une bonne sœur défroquée devenue bibliothécaire. Mais dès qu’elle se met à parler de Satan, on jurerait que les flammes éternelles de l’enfer brûlent dans ses yeux. Après le repas, nous nous sommes installées au salon avec une bouteille de porto et j’ai pu lui poser toutes les questions qui me trottent dans la cervelle depuis un mois. La plus importante étant : pourquoi une jeune femme, au début du XXIe siècle, s’adonne-telle au satanisme, surtout lorsqu’elle se dit athée ? Les satanistes ne seraient-ils pas « des athées dépravés qui se sentent trop seuls dans leur coin et qui avaient besoin de faire partie de quelque chose – et qui cherchent le réconfort du groupe pour ne pas avoir à se justifier, seul, devant tous... », comme me l’a déjà dit Berthold ?

Sa réponse fut évasive, mais en fouillant, j’ai fini par comprendre. Stella est un produit du mouvement charismatique catholique. Ses parents étaient des cathos version hardcore, qui n’arrivaient jamais à formuler une phrase sans employer le mot « Jésus ». Elle a vécu dans la peur, dans le péché, et dans la peur du péché. Elle m’a même confié qu’adolescente, on lui attachait les poignets à la tête de son lit, la nuit, pour faire en sorte qu’elle « ne se pollue pas ». Stella serait devenue suppôt de Satan de la même manière que Lucifer est devenu le prince des ténèbres : en se rebellant. Et sa révolte s’est inscrite, tout naturellement, dans le cadre de référence familial. Même son appartement reflète son goût du sacrilège : crucifix inversé sur le mur, bible qui sert de marchepied dans les toilettes… et même, croyez-le ou non, serviettes hygiéniques à l’effigie du Christ.

Bref, le culte de Satan serait une façon comme une autre de régler ses comptes avec le christianisme. Mais que font les adeptes du grand S lors de leurs petites sauteries ? Stella n’a pas voulu en parler. « On ne peut comprendre réellement nos cérémonies sans les avoir vécues » m’a-t-elle répété inlassablement. Soit, mais en gros, en quoi ça consiste ? « Essentiellement, il s’agit d’incarner physiquement l’union mystique avec Satan... » En commentant à répétition le péché de la chair, je suppose ? « Ça fait partie de l’expérience » m’a-t-elle répondu. Et c’est tout ce que j’ai pu lu soutirer. En revanche, elle m’a parlé des « Compagnes de l’Introït », le groupe qu’elle a créé avec douze autres femmes qui partagent les mêmes convictions diaboliques. « Je dois en parler à mes sœurs, mais si ça t’intéresse, je crois qu’il serait possible que tu participes à notre prochaine cérémonie ».

Comme de fait, le lendemain, j’ai reçu un coup de fil de Stella, m’annonçant que ma candidature a été examinée et acceptée. Une Compagne viendra me chercher le 23 juin prochain en début de journée pour m’amener quelque part dans les Cantons de l’Est où je prendrai part à la cérémonie. Curiosité, quand tu nous tiens…


Le Satanisme sans masque


Question : Le satanisme est-il un culte rendu au Diable ?

Réponse : L’expression « adoration du Diable » est utilisée de multiples façons, souvent pour décrire la magie noire et les pratiques dont on affuble les satanistes, comme par exemple les rituels sexuels et les sacrifices d’animaux. Ce qui est généralement compris par « culte du Diable » recouvre les pratiques des amateurs de l’occulte qui n’ont aucune connaissance réelle du véritable Satanisme, et qui jouent aux satanistes en invoquant le Diable et d’autres sornettes.


Souvent, l’expression populaire « adoration du Diable » est utilisée dans un sens moral pour décrire un certain type de comportement dans le domaine de l’occultisme. Selon le sens littéral, l’« adoration du Diable » signifie un culte religieux rendu au démon.
A travers ses diverses significations, il apparaît en réalité que le Satanisme n’est pas un « culte du Diable » : les satanistes n’adorent rien, et les pratiques et les rites réels du Satanisme sont très différents de l’image conventionnelle répandue dans le public et les clichés des médias, du cinéma et de la littérature fantastique ou d’épouvante.

Alors que certains rituels impliquent des formes diverses de décorum occulte - robes, temple, autel, objets - la plupart des pratiques en sont exemptes. La véritable magie d’un sataniste opère directement à travers son mode de vie – ce qu’il recherche et réalise dans toutes les situations de l‘existence réelle en accomplissant son destin, et dans le but de faire avancer la « dialectique satanique » (c’est la voie de la « main gauche », la « sinister dialectic » des initiés anglo-saxons)

Le véritable sataniste vit sa vie de manière satanique au lieu de se livrer à des amusements occultes. Il préfère la vie réelle aux rituels et cérémonies. Il ne théorise pas, et n’écrit pas des livres pour raconter sa vie ou faire des disciples.

Ceux qui utilisent une forme rituelle ou un support occulte extérieur n’en sont encore qu’à l’apprentissage, le stade de novice – au tout début de leur vie satanique. (On trouve ces rituels dans « Le livre noir de Satan » : la Messe Noire, la cérémonie d’initiation et le Rituel de Mort. Edité en anglais sous le titre « The Black Book of Satan »)

Question : Qui est le Diable ou Satan ? Existe t-il vraiment, et si oui, comment les satanistes le perçoivent-ils ?


Réponse : Il existe, mais pas sous la forme de la figure cornue avec des pieds fourchus. Au contraire, il n’est pas enfermé dans notre univers spatial et temporel, mais il existe plutôt sur une dimension supérieure que la tradition ésotérique nomme le « plan a-causal ». (le non manifesté) Satan fait peur car il est le Grand Inconnu. On appréhende le plan a-causal à travers les archétypes, en mettant une image symbolique sur ce qui n’a pas de structure spatiale.

Les descriptions conventionnelles du Diable ou de Satan ne sont fondamentalement que des images infantiles judéo-chrétiennes. La réalité est bien plus terrifiante !

De plus, des expressions comme « culte de Satan » avec le sens de dévotion respectueuse, proviennent d’une vision de non-initié. En réalité, on travaille uniquement avec les énergies a-causales ou les forces qu’elles représentent, afin de devenir « comme le Diable », ou s’identifier à lui, si l’on préfère. Et cela est une expansion de notre être individuel, plutôt qu’une soumission ou une négation. Pour l’exprimer simplement, le sataniste véritable devient UN avec Satan, et dans les premiers degrés, il tente de lui ressembler.

Question : Est-ce que le satanisme implique des sacrifices humains ?

Réponse : Parfois un sataniste peut se livrer à un « abattage » - lors d’un rituel magique ou dans la vie réelle (par exemple, par le meurtre ou en manipulant quelqu’un jusqu’à ce qu’il se tue). Que cela advienne ou non, repose sur la destinée du sataniste et la manière dont il doit se dépasser pour que son destin s’accomplisse.

Quoi qu’il en soit, pour qu’un tel dépassement soit possible, les victimes doivent être sélectionnées – ce qui veut dire qu’elles doivent être jugées assez méprisables ou nuisibles pour qu’on les sacrifie sans aucun remord. C’est à cause de leur bassesse qu’elles sont jugées bonnes à éliminer du point de vue sataniste. En pratique, cela signifie que dès l’instant où quelqu’un a été jugé vraiment méprisable (en raison de son caractère et de ses actes vils), et que par conséquent il peut convenir pour un sacrifice, il sera testé afin que le jugement soit confirmé. Avec fair play, les tests laissent une chance aux victimes. Deux ou trois mises à l’épreuve sont généralement effectuées sans que la victime le sache. C’est seulement si elle échoue à ces épreuves, que « l’abattage » peut être décidé, pour la gloire du satanisme en général et non par haine personnelle.

La raison d’être d’un abattage satanique est fondée sur le fait que certains individus sont trop méprisables, et qu’ils constituent une charge qui freine l’évolution. Leur disparition est salutaire car elle soulage l’espèce humaine. Et cela favorise en outre la réalisation ultime des buts sataniques.

De plus, ceux qui sont choisis pour le sacrifice se sont eux-mêmes sélectionnés à cause de leurs actes vils – ils ont manifesté la bassesse de leur caractère, et ce choix est donc objectivement fondé sur ce qu’ils sont capables de faire ou de ne pas faire dans la vie réelle. Ainsi, les sacrifier est vu comme un acte de justice naturelle, une mesure de salubrité d’urgence.

Question : Généralement, cet « abattage », comme vous dites, n’est-il pas un acte criminel ?



Réponse : La « Loi » (la justice humaine) n’est qu’une succession de vaines tentatives effectuées par une majorité médiocre pour empêcher les rares individus créatifs de rendre leur vie extatique. Ou, si l’on veut, la loi est un moyen de brider les nobles instincts des plus forts – elle sert à freiner l’authentique expérience de vivre.

Ce qui importe, c’est qu’un individu qui développe son propre jugement, possède le sens de la « justice naturelle », grâce à un caractère qui s’est formé par l’expérience. La « Loi » est l’expression de la tyrannie d’une société qui nie le jugement individuel et qui traite les gens comme des enfants.

Question : A propos des enfants, quelle place ont-ils dans le satanisme, dans les rituels par exemple ?


Réponse : Le but essentiel du satanisme est de développer l’individualité – se forger un caractère structuré et intuitif, l’esprit satanique. L’entraînement satanique d’un novice aide à construire son caractère, à développer une individualité unique, consciente de son potentiel et de sa destinée.

Cette formation ne peut commencer que lorsque l’individu est capable d’évaluer les choses ou qu’il apprend à se faire un jugement sur la vie par lui-même.


Cela a généralement lieu vers l’âge de seize ans. Avant, il ne peut y avoir aucune participation dans le Satanisme, soit rituellement ou d’une autre manière, simplement parce que le Satanisme oblige chaque individu à faire ses propres choix – ou à décider par lui-même s’il désire se soumettre à un entraînement satanique et se diriger vers un mode de vie satanique.

Dans certaines circonstances - par exemple dans le cas d’un enfant né de parents satanistes – il y aura une simple cérémonie pour consacrer le nouveau-né aux forces des ténèbres. Mais jusqu’à ce que cet enfant grandisse et soit en âge de prendre ses propres décisions, il n’y aura rien d’autre, et il ne doit rien y avoir. Obliger un être à prendre cette voie serait en totale contradiction avec l’essence du Satanisme.

Le satanisme n’est pas intéressé par corrompre autrui sans son consentement – il veut former des individus forts et individualisés, capables de penser et de juger par eux-mêmes. Toute autre démarche ne serait pas du véritable satanisme.

Question : Mais n’est-il pas prouvé que les satanistes contrôlent et utilisent les autres et qu’ils les manipulent ?

Réponse : Bien entendu. Certains êtres sont naturellement destinés à la fonction d’esclaves. Et les satanistes seront alors leurs leaders. Mais chaque individu à le libre-choix - s’il a besoin de suivre, d’être guidé, et s’il aime être manipulé, ou bien s’il est si faible qu’il n’a pas de caractère autonome, et que sa nature est d’être dominé. L’existence est souvent brutale : le fort domine pendant que le faible se soumet. L’évolution de déroule à travers ce rapport de forces. Les humains sont ainsi, même si la plupart veulent vivre dans l’illusion que les choses sont différentes.

Voici un exemple qui va faire frissonner les âmes sensibles et sans doute également les pseudo-satanistes.

Par faiblesse, certaines personnes deviennent des intoxiqués – comme dans le cas des drogués. En tant que tels, ce sont des ratés. Un sataniste les considère avec mépris – ils ont fait leur choix et révèlent ainsi leur faiblesse de caractère. Dès lors, le sataniste est en droit de considérer qu’il est juste d’utiliser ces êtres méprisables, en satisfaisant leurs vices, par exemple. En l'occurrence, leur fournir de la drogue. Cela peut permettre au sataniste de vivre sa vie de manière encore plus satanique tout en stimulant la « dialectique funeste » dans deux directions. 

Premièrement, comme le drogué impénitent devra mourir dans un futur plus ou moins proche, il se supprime lui-même.

Deuxièmement, la « drogue-culture » est symptomatique d’une société infectée par la maladie du judéo-christianisme où une mentalité d’esclave triomphe alors que les instincts nobles sont réprimés et persécutés. (L’idée de combat, la guerre en tant qu’expression de saine vitalité est une idée hérétique dans cette civilisation dégénérée.) Une telle société doit être minée et détruite afin d’être remplacée par une civilisation plus saine.

A propos de la santé, chacun demeure libre de son choix en toutes circonstances, en dépit des oppositions extérieures néfastes. La force de caractère et l’esprit peuvent vaincre toutes les situations.

Un sataniste est quelqu’un qui triomphe, même (et spécialement) dans l’adversité, et qui vit selon une devise qui n’est comprise aujourd’hui que par de rares élus : « Plutôt la mort que le déshonneur ». Se soumettre, se rendre, ne pas essayer de gagner est une grande honte. Un sataniste sait avec une arrogante certitude que l’esprit humain peut triompher de tout et de tous – et il refusera d’admettre la défaite et la reddition. Il est résigné à mourir si nécessaire, plutôt que d’agir à l’encontre de ses principes sataniques. Grâce à cela, les satanistes sont forts, et c’est pourquoi ils inspirent aux autres une certaine frayeur. Grâce à cette démarche, ils exultent – ils savourent la vie et vivent à fond.

Question : Comment devient-on un initié sataniste ?


Réponse : La première chose est de s‘assurer que l’on comprend ce qu’est le satanisme et ce qu’il implique, en contactant d’autres satanistes, par exemple, ou en lisant les écrits sur le satanisme originel , comme les travaux de l’Ordre X... (Note : Il existe plusieurs dizaines d’ordres, cercles, temples ou églises satanistes, disséminées à travers le monde anglo-saxon, Etats-Unis, Angleterre, Nouvelle-Zélande, et implantés de manière parfois officielle, telle la médiatique Church of Satan d’Anton LaVey méprisée des puristes. Les groupes sataniques sérieux ne se font pas connaître publiquement et il n’y a pas d’annonce pour recruter, sauf dans le cas de manipulation des services secrets qui pourraient contrôler des ordres sataniques bidons. En France, un chercheur sans relation initiatique n’a pratiquement aucune chance d’en découvrir, y compris sur internet où pullulent les sites de farces et attrapes dont les noms diaboliques évocateurs ne cachent souvent qu’une personne isolée qui joue à « coucou fais-moi peur ». La mode Goth n’est pas du satanisme, pas plus que le paganisme, la sorcellerie ou la magie noire ou grise.)

Alors, ayant compris de quoi il retourne, un candidat peut prendre la décision d’entreprendre la quête selon la « Voie de la Main gauche » et se mettre à « vivre sataniquement » (C’est à dire librement, non pas anarchiquement, mais en ne comptant que sur les règles qu’il s’impose à lui-même).

Cela est généralement formalisé par un simple rituel d’initiation – dont la fonction est de permettre au candidat d’affirmer son désir de suivre la voie de Satan. Ce rituel peut être de nature cérémonielle, à travers la structure d’un ordre ou d’un groupe satanique, ou bien une auto-initiation. Des exemples de rituels pourront être découverts par ceux qui sont assez curieux pour chercher.

Selon ce processus, on se livrera à diverses techniques et méthodes au cours d’une période de plusieurs mois, sachant que leur seule finalité est de poser une fondation satanique solide en terme de force de caractère. Ces techniques sont disponibles dans divers écrits satanistes (littérature anglo-saxonne spécialisée). Un certain nombre de ces méthodes servent à obtenir de l’expérience dans le monde réel , alors que d’autres impliquent un travail occulte et magique – comme les rituels. Une grande insistance est donnée au désir de réussite et à l’effort personnel.

Cette période de noviciat dure à peu près un an, parfois deux. Il y a des défis à affronter, des épreuves pour renforcer notre force de caractère, forger notre jugement, développer l’intuition et la maîtrise de soi. Bien entendu, il y a aussi des satisfactions charnelles, matérielles, et spirituelles (dans le sens maléfique, naturellement !)

Il se développe un éveil du sens de sa propre destinée et une compréhension de ce qui demeure caché au grand nombre à cause du niveau de conscience rudimentaire.

Pendant cette période, l’on commence à soutenir les forces obscures simplement en commettant des actes sataniques individuels. C’est aider l’évolution de notre propre individualité mais également de l’existence en général. L’on prend personnellement de l’importance par nos actes et nos succès

Si l’on est assez chanceux, l’on pourra bénéficier de la direction et des conseils d’un sataniste qui a déjà parcouru le chemin – un Maître ou une Maîtresse satanique.

Ce qui est important avant tout, c’est de vivre notre vie, réaliser concrètement, agir sur le monde réel, apprendre et développer notre force de caractère, la connaissance, etc...

La plupart des gens gaspillent leur vie. Quant à lui, un sataniste veut devenir un dieu et se prépare à changer le monde pour que ses rêves s’accomplissent. La plupart des gens rêvent mais ils manquent de courage pour agir.

Ce n’est pas important si les choses ne marchent pas comme prévu, car il y a d’autres lieux dans d’autres temps. Il y a toujours de nouveaux rêves à réaliser. Et la vie ne s’achève pas avec la mort du corps causal – l’on peut devenir immortel ! C’est seulement la forme de vie qui change. Toutefois, cette immortalité n’est pas donnée – ce n’est pas une récompense. Elle doit être conquise par un acte conscient : devenir UN avec les forces des ténèbres elles-mêmes, s’unir à Satan, le suprême et terrible inconnu ténébreux.

Il y a tant de choses puissantes dans l’univers, mais rien ne surpasse l’Homme. Parmi toutes les forces de vie, nous possédons individuellement le plus grand potentiel : le feu créateur de la vie est au dedans de nous. Le Satanisme est un moyen, non seulement de le comprendre, mais de le mettre en application – d’actualiser ainsi notre divin (et diabolique) potentiel. Pour vivre l’existence de façon totale. Pour collaborer sataniquement avec l’évolution et nous élever jusqu’à un autre royaume.

Mais le Satanisme est également dangereux – c’est une voie d’expérimentation redoutable. Il requiert un véritable désir démoniaque et une grande force de caractère. C’est une Hérésie originelle ! Elle est donc réservée aux rares élus capables de défier l’existence, et qui, désirant devenir comme des dieux, sont disposés à en assumer les risques. Ces risques peuvent être fatals. On ne badine pas avec Satan.



Note de René Guénon sur les "saints de Satan" :
"Le dernier degré de la hiérarchie « contre-initiatique » est occupé par ce qu’on appelle les « saints de Satan » (awliyâ esh-Shaytân), qui sont en quelque sorte l’inverse des véritables saints (awliyâ er-Rahman), et qui manifestent ainsi l’expression la plus complète possible de la « spiritualité à rebours ». [...]
(...) sorte de « réalisation à rebours », cette voie ne peut aboutir finalement qu’à la « désintégration » totale de l’être conscient et à sa dissolution sans retour. (Cet aboutissement extrême, bien entendu, ne constitue en fait qu’un cas exceptionnel, qui est précisément celui des awliyâ esh-Shaytân ; pour ceux qui sont allés moins loin dans ce sens, il s’agit seulement d’une voie sans issue, où ils peuvent demeurer enfermés pour une indéfinité « éonienne » ou cyclique.)

La guerre contre l’Islam est-elle une phase de la guerre ultime : la Guerre contre le Christ ?

La doctrine de la « démocratie libérale et des droits de l’homme » est une crypto-religion, une forme extrême, hérétique de judaïsme christ...