Interviewé
par les musulmans traditionalistes du collectif Amanah, Alain Soral, adepte d'une « mystique »
hégélienne, lecteur de Guénon, Evola, Corbin..., éditeur d'Imran
Hosein et du Livre Vert de
Kadhafi, nous éclaire sur l'islam et dénonce « le djihad sous
sponsoring sioniste », « l'islamo-racaille » et le
« pouvoir maçonnico-judéo-sioniste-bancaire ».
jeudi, mai 02, 2013
mercredi, mai 01, 2013
Gilles Le Guen contre le Nouvel Ordre Mondial
« Gilles
Le Guen a été arrêté par les forces françaises au Mali il y a trois jours. Les convictions islamistes de ce converti de longue date
qui se fait appeler Abdel Jelil "ne font aucun doute, comme le
montrent diverses vidéos et photos sur lesquelles il se met en scène
lui-même", explique à l'AFP une source proche du
dossier. » (Le Point.fr)
Le
discours de Gilles Le Guen est en grande partie une dénonciation de
l'impérialisme américano-sioniste, du matérialisme, de l'économie
de marché... Mais ce qui peut inquiéter le N.O.M. c'est la doctrine
de la guerre sainte des djihadistes.
Dans
la tradition islamique on distingue deux guerres saintes: la «grande
guerre sainte » - el jihâdul
akbar -
et la «petite guerre sainte » -
el jihâdul-açghar -
conformément à une parole du Prophète qui, de retour d'une
expédition guerrière, déclara: «Nous voici revenus de la petite
guerre à la grande guerre sainte. «La «grande guerre sainte »
est d'ordre intérieur et spirituel; l'autre est la guerre
matérielle, celle qui se livre à l'extérieur contre un peuple
ennemi, en vue notamment d'inclure les peuples «infidèles »
dans l'espace régi par la «loi de Dieu », dar
al-islâm.
La
«grande guerre sainte » est toutefois à la «petite guerre
sainte » ce que l'âme est au corps, et il est fondamental,
pour comprendre l'ascèse héroïque ou «voie de l'action », de
comprendre la situation où les deux choses se confondent, la «petite
guerre sainte »devenant le moyen par lequel se réalise une «grande
guerre sainte »et, vice versa, la «petite guerre sainte «- la
guerre extérieure - devenant presque une action rituelle qui exprime
et atteste la réalité de la première. En effet, l'Islam orthodoxe
ne conçut à l'origine qu'une seule forme d'ascèse: celle qui se
relie précisément au jihad,
à la «guerre sainte ».
La
«grande guerre sainte » est la lutte de l'homme contre les
ennemis qu'il porte en soi. Plus exactement, c'est la lutte du
principe le plus élevé chez l'homme contre tout ce qu'il y a de
simplement humain en lui, contre sa nature inférieure, contre ce qui
est impulsion désordonnée et attachement matériel. Ceci est dit en
termes explicites dans le livre de la sagesse guerrière aryenne, la
Bhagavadgîtâ: «En
réalisant ce qui se trouve au-delà du mental, en te renforçant
toi-même par toi-même, tue l'ennemi sous la forme du désir
difficile à vaincre ». C'est sous la forme de convoitise et
d'instinct animal, de multiplicité désordonnée, de limitation
anxieuse du Moi fictif, de peur, de faiblesse et d'incertitude, que
l'«ennemi »qui résiste, l'«infidèle «en nous, doit être abattu
et réduit en esclavage: telle est la condition de la libération
intérieure, de la renaissance en cette unité profonde avec soi-même
qui, dans les traditions occidentales de l'Ars
Regia, est
également exprimée par le symbolisme des «deux ennemis qui
deviennent une seule chose », ainsi que par la «paix », au sens
ésotérique et triomphal, dont nous avons déjà parlé.
Dans
le monde de l'ascèse guerrière traditionnelle, la «petite guerre
sainte », c’est-à-dire la guerre extérieure, s'ajoute ou se
trouve même prescrite comme voie pour réaliser cette «grande
guerre sainte », et c'est pourquoi, dans l'Islam, «guerre sainte »
- jihad -
et «voie d'Allah » sont souvent employées comme synonymes.
Dans cet ordre d'idée, l'action a rigoureusement la fonction et la
fin d'un rite sacrificiel et purificateur. Les aspects extérieurs de
l'aventure guerrière provoquent l'apparition de
l'«ennemi intérieur «qui, sous forme d'instinct animal de
conservation, de peur, d'inertie, de pitié ou de passion, se révolte
et oppose une résistance que le guerrier doit vaincre, lorsqu'il
descend sur le champ de bataille pour combattre et vaincre l'ennemi
extérieur ou le «barbare ».
Naturellement,
tout cela présuppose l'orientation spirituelle la «juste
direction » - niyyah
-
vers les états supra-individuels de l'être, symbolisés par le
«ciel », le «paradis », les «jardins d'Allah », et ainsi
de suite; autrement, la guerre perd son caractère sacré et se
dégrade en une aventure sauvage où l'exaltation se substitue à
l'héroïsme vrai et où dominent les impulsions déchaînées de
l'animal humain.
Ainsi,
il est écrit dans le Coran:
«Ils combattent sur le chemin de Dieu [c’est-à-dire dans la
guerre sainte -
jihad -
] ceux qui sacrifient la vie terrestre à la vie future: car à celui
qui combattra sur le chemin de Dieu et sera tué ou bien victorieux,
Nous donnerons une grande récompense ». Les règles
prescrites: «Combattez sur le chemin de Dieu ceux qui vous feront la
guerre » - «Tuez-les partout où vous les trouverez et
chassez-les » - «Ne vous montrez pas faibles, [ne] proposez
[pas] la paix » - «Quand vous rencontrerez ceux qui ne croient
pas, abattez-les jusqu'à ce vous en fassiez un grand carnage, [en
traînant] ensuite [les autres] dans des fers solides », - tout
cela présuppose que «la vie terrestre n'est qu'un jeu et un
divertissement » et que «celui qui se montre avare, ne se
montre avare qu'envers lui-même », maxime qu'il faut
interpréter de la même manière que la maxime évangélique: «Celui
qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui la donnera la rendra
vraiment vivante. «Un autre passage du Coran le confirme: «O vous
qui croyez, quand on vous a dit: partez en campagne pour la guerre
sainte - qu'avez-vous à rester stupidement cloués sur place?
Préférez-vous la vie de ce monde à la vie future ? » -
«Attendez-vous de Nous autre chose que les deux choses suprêmes [la
victoire ou le sacrifice] ? ».
Cet
autre passage est important aussi: «La guerre vous a été
prescrite, bien qu'elle vous déplaise. Mais quelque chose peut vous
déplaire, qui est un bien pour vous et ce qui est un mal pour vous
peut vous plaire: Dieu sait, tandis que vous, vous ne savez pas. »Il
faut le rapprocher de cet autre: «Ils préférèrent se trouver
parmi ceux qui restèrent: une marque est gravée dans leurs cœurs
si bien qu'ils ne
comprennent pas...
Mais le Prophète et ceux qui croient avec lui combattent avec ce
qu'ils ont et avec leurs personnes mêmes: ce sont eux qui recevront
- et ce sont eux qui prospéreront »- «Dieu a préparé pour eux
les jardins sous lesquels coulent des fleuves et où ils resteront
éternellement: telle est la grande félicité ». Ce lieu de
«réconfort »- le paradis - sert de symbole à des états
supra-individuels de l'être, dont la réalisation n'est pourtant pas
nécessairement retardée jusqu'après la mort, comme
dans le cas auquel se réfère au contraire particulièrement ce
passage: «La réalisation de ceux qui sont tués sur la voie de Dieu
ne sera pas perdue: [Dieu] les dirigera et préparera leur âme. Il
les fera ensuite entrer dans le paradis qu'il leur a révélé ».
Dans ce cas, où il s'agit d'une véritable mort sur le champ de
bataille, on a donc l'équivalent de la mors
triumphalis dont
on parle dans les traditions classiques: celui qui, dans la «petite
guerre », a vécu la «grande guerre sainte », a éveillé une
force qui lui fera surmonter la crise de la mort et, après l'avoir
libéré de «l'ennemi » et de l'«infidèle » , le fera
échapper au destin de l'Hadès. C'est pourquoi l'on verra, dans
l'antiquité classique, l'espérance du défunt et la piété des
parents placer souvent sur les urnes funéraires des images de héros
et de vainqueurs. Mais, même pendant la vie, on peut avoir traversé
la mort et avoir vaincu, on peut avoir atteint ce qui est au-delà de
la vie et être monté au «royaume céleste ».
A
la formulation islamique de la doctrine héroïque, correspond celle
de la Bhagavad-gîtâ,
déjà
citée, où les mêmes significations se retrouvent à un état plus
pur. Et il n'est pas sans intérêt de remarquer que la doctrine de
la libération par l'action pure, exposée dans ce texte, est
déclarée d'origine solaire
et
aurait été directement communiquée par le fondateur du cycle
actuel, non aux prêtres ou brahmâna,
mais
à des dynasties de rois sacrés.
Julius
Evola, Révolte
contre le monde moderne.
L'Islam vu par Julius Evola :
Une autre école
Il y aura bientôt un programme dédié
à l'entrepreneuriat de la sixième à la terminale, a annoncé
François Hollande lundi.
Qui ignore que la véritable motivation des entrepreneurs c'est principalement le profit ? Doit-on
corrompre la jeunesse en lui inculquant prématurément l'avidité
capitaliste qui détruit la planète ?
Voici, Monsieur Hollande, quelques
exemples d'écoles en France « dont l'objectif est de
sensibiliser les enfants à la ruralité et au respect de la nature
et constituant une bonne préparation à l'accès à l'emploi et à
la construction d'un état d'esprit actif. Les écoles Freinet,
Montessori ou Steiner qui existent en France méritent une vraie
analyse tant elles paraissent conduire les enfants qui y suivent leur
scolarité vers une ouverture d'esprit plus grande.
L'ÉCOLE DU COLIBRI
(DRÔME)
Une école différente, où la
pédagogie accorde une large place à l'éducation des sens, de la
santé, à la connaissance de la terre, à la redécouverte et à la
préservation des patrimoines nourriciers, à l'humanisme au
quotidien. Aujourd'hui, L'école du Colibri accueille des enfants de
classes primaires, mais prévoit l'ouverture d'un lycée. L'école du
Colibri est située au cœur d'un lieu de vie, du centre des Amanins
: un centre convivial d'accueil, d’hébergement, un site
d'expérimentation et de démonstration agro-écologique et de
sauvegarde de la biodiversité, un espace de production agricole
respectueux de l'environnement et garant d'une nourriture saine. Les
classes vertes bénéficient des infrastructures du centre :
maraîchage, fromagerie, boulangerie etc. Les élèves travaillent
avec des professionnels, montent des projets pédagogiques ; ils ont
autour d'eux tout ce qu'il faut pour expérimenter et découvrir le
monde du vivant. Ils travaillent sur la pratique agro-écologique
dans le maraîchage, l'élevage, transformation des produits
laitiers, mais également dans l'énergie, le traitement de l'eau, la
gestion des déchets, et autres pratiques reprises dans le centre.
Celui-ci peut accueillir deux classes à la fois, en plus de l'école.
Les projets de classes de découvertes
s'adressent aux primaires, collégiens et lycéens. Ils sont élaborés
directement avec les enseignants afin de les intégrer dans les
programmes scolaires et les inscrire dans une démarche
expérimentale. L'école attache une grande importance au « vivre
ensemble ». Les enfants sont formés au travail coopératif, à
l'écoute et au respect, à la résolution des conflits. Des réunions
de vie collective sont régulièrement organisées. Les parents et
les enseignants coopèrent dans leurs rôles d'éducateurs pour
accompagner au mieux les élèves.
Il sera proposé aux enseignants venus
dans le cadre des classes de découvertes de partager la recherche
pédagogique afin de l'appliquer en retour sur le terrain.
L'école du Colibri est une école où,
comme le dirait Albert Jacquard : « on apprend l'art de rencontre ».
Les experts du recrutement savent combien la rencontre
employeur-employable est décisive pour l'avenir de ce dernier
(www.lesamanins.com).
LA FERME DES ENFANTS
(ARDÈCHE)
La ferme des enfants a ouvert ses
portes en septembre 1999 et accueille des enfants de deux ans et demi
à treize ans. L'attitude des éducateurs et l'environnement de vie
des enfants sont déterminants. L'ambiance au sein de laquelle
évoluent les enfants agit comme principal support pédagogique et
permet à chacun de se développer dans le respect de ses caractères
propres : ses rythmes, sa personnalité et ses centres d'intérêt.
La qualité de l'environnement de vie est assurée par la présence
de la nature, de la ferme, des animaux et des activités annexes.
D'autre part, l'environnement social est également prépondérant et
actif en termes pédagogiques : les éducateurs sont relayés par des
professionnels dans des secteurs variés (agriculteurs, bûcherons,
artisans, artistes, etc.) qui interviennent ponctuellement ou
régulièrement. Les parents d'élèves et d'autres sympathisants
sont également partie prenante dans la vie de l'école par leur
participation active (intendance, animation d'ateliers, réflexion
pédagogique...)
Parmi les fondements auxquels la
pédagogie pratiquée au sein de l'école fait référence, notons :
• Une éducation à la vie :
acquisition de savoirs et savoir-faire indispensables (compétences
scolaires, vie pratique, jardinage, bricolage, artisanat),
connaissance de soi et développement de la conscience.
• Une éducation à la paix :
pratique des conseils d'enfants et expérimentation d'un système
démocratique, communication non-violente, écoute et gestion des
émotions.
• Une éducation à l'écologie :
découverte et connaissance du milieu naturel, de son potentiel, de
sa diversité, gestion respectueuse des ressources, pratiques
écologiques, tri et recyclage des déchets.
• Une éducation sociale : par une
pédagogie de la rencontre avec des artistes, des professionnels, des
scientifiques, des voyageurs et avec la cohabitation des personnes
retraitées.
Cette initiative permet d'observer de
réels résultats : qualité des échanges, éveil de l'intelligence
et de la curiosité, épanouissement des potentiels individuels,
bien-être des enfants. Ces résultats seront profitables à tous,
car ces enfants seront des citoyens actifs du monde de demain. La
Ferme des Enfants a bénéficié d'une subvention de la Direction
régionale de l'agriculture et des forêts pour démarrer. L'idée
est de se servir du support de la ferme comme d'un livre ouvert qui
permette à l'enfant d'explorer tout ce qu'il y a autour de lui par
du vécu, de faire sortir l'école de son cadre institutionnel,
simplement fonctionnel — structure fermée où les enfants
apprennent un savoir basé principalement sur l'écrit, sur
l'intellectualisation des savoirs — pour l'immerger dans un monde
actif où il y ait des agriculteurs, des animaux, des végétaux, où
le vivant soit partout, (www.la-ferme-des-enfants.com).
L'ÉCOLE NICOLAS HULOT
: UNE MISSION, RESPECTER LE VIVANT
Pour que les enfants puissent devenir
des citoyens pleinement responsables et acteurs de leur
environnement, il est nécessaire de leur transmettre les clés pour
mieux comprendre le monde vivant qui les entoure. De la connaissance
et de l'apprentissage naîtra un meilleur respect pour la nature dans
toute sa diversité. Cette école doit être un centre de
sensibilisation, d'éducation, de formation et d'information sur la
biodiversité dans une perspective de développement durable. Elle a
ouvert ses portes en 2004. L'École Nicolas Hulot est
localisée dans une région exceptionnellement riche en espaces
naturels d'un grand intérêt écologique; son implantation en
lisière du Parc de Branféré (Bretagne), parc animalier de qualité
et d'expériences en matière de loisirs éducatifs; son bâtiment
HQE (haute qualité environnementale) en cohérence avec sa vocation
; sa mission dédiée à la protection du vivant ; le partenariat mis
en œuvre pour sa réalisation entre organismes privés, publics,
fondations et collectivités.
L'école est conçue pour favoriser
l'ouverture des enfants, des jeunes et des adultes sur le monde du
vivant qui les entoure, dans toute sa diversité. Les activités
proposées aux enfants et aux jeunes dans un cadre scolaire,
favorisent, dès le plus jeune âge, une prise de conscience des
liens d'interdépendances entre les êtres vivants. L'école
accueille en priorité les enfants du cycle 3 (CE2, CM1, CM2) dans le
cadre de classes d'environnement. Grâce à des espaces modulables,
elle est aussi adaptée pour recevoir d'autres publics : élèves
plus âgés, étudiants, stagiaires, adultes en groupes ou en
famille. Ses aménagements permettent l'hébergement des personnes
handicapées, (www.ecole-nicolas-hulot.org).
L'ÉCOLE DE LA NATURE
ET DES SAVOIRS
Sous le parrainage de:
Jean-Marie Pelt, Edgar Morin, Bernard Nadoulek et Cheikh Bento.
« Réfléchir et expérimenter dès
maintenant, un réinvestissement des territoires ruraux («
éco-modernité »), et une relocalisation des activités économiques
rendue indispensable du fait, entre autres, de la raréfaction des
ressources naturelles (fossiles). » C'est pour nourrir concrètement
ce concept « d'éco-modernité », de territoire réinvesti, que
l'École de la Nature et des Savoirs a choisi de s'installer dans les
hautes vallées du Diois : un territoire naturel préservé, éloigné
des centres urbains, mais proche d'une gare SNCF (30 minutes), dont
les objectifs de développement « Pôle d'excellence rurale et
Biovallée », sont en accord avec les objectifs du projet. Un
territoire support d'enseignement et de formation (apprentissage du
vivant, apprentissage par le vivant — « Ce que nous pouvons
apprendre de la nature... ») qui devra nourrir et interroger le
projet.
L'école de la Nature et des Savoirs
est un lieu d'échanges et de formations qui s'adresse à différents
publics — élèves de grandes écoles, étudiants, dirigeants et
cadres d'entreprises, mais aussi, jeunes en difficulté, enfants et
grand public (ecolenaturesavoirs@orange.fr).
ÉCOLE STEINER EN
RÉGION D'AVIGNON
Un projet innovant: une rencontre avec
le monde, une rencontre avec soi-même. Implantée dans une zone à
la fois agricole. industrielle, urbaine et commerciale en pleine
expansion. l'école Rudolf Steiner, en Région d'Avignon, a fait le
choix de conduire les élèves qui lui sont confiés à la rencontre
de cet environnement pluriel. Ce contexte local était favorable à
l'impulsion initiale du projet : mettre en œuvre une étroite
collaboration entre le travail scolaire et l'implication des
adolescents dans le monde du travail. Pour les plus grands élèves
(15 à 18 ans), ceci a pris la forme d'un travail régulier, tout au
long de l'année, dans les secteurs d'activité les plus divers :
artisanaux, industriels et sociaux. Pour rendre plus fécond le
dialogue entre chaque personnalité d'élève et l'environnement
qu'il découvre, le projet des grandes classes a souhaité mettre
également l'accent sur l'exercice artistique individuel et collectif
afin de renforcer l'espace intérieur de création, le désir
d'apprendre et la force de jugement. (Pour plus d'informations : 300
chemin La Traille — 84700 Sorgues.)
L'INSTITUT EUROPÉEN
D'ÉCOLOGIE (IEE)
Il propose une formation pour enfants à
l'âge de la maternelle, ayant pour thème l'éducation à
l'environnement pour un développement durable et se déroulant en
classe sous la forme d'un spectacle de marionnettes interactif, dont
les séquences, au nombre de trois, sont entrecoupées d'activités
scientifiques pratiques répondant au contenu théorique de la pièce.
L'histoire est tirée du conte écologique Le jardin des boissons,
écrit par Jean-Marie Pelt et Franck Steffan, avec un contenu qui
vise à proposer une « boîte à outils » conceptuelle permettant
aux élèves de se situer vis-à-vis de leur environnement au sens
élargi, ainsi que d'aborder, par une démarche scientifique, les
problématiques environnementales, le projet des écoles de l'IEE.
Les consciences s'éveillent, les
exemples le prouvent, on peut organiser notre société de façon
différente sans faire de révolution. »
Source :
Politique écologique = plein emploi, Jean Marc Governatori.
mardi, avril 30, 2013
L'éducation
La contre-révolution conservatrice
(de Thatcher, Reagan et consorts) a instauré un nouveau
féodalisme que Jean Ziegler appelle « l'ordre cannibale du
monde ».
Krishnamurti aurait certainement
dénoncé cette effroyable régression de l'humanité, mais il décéda
avant le grand cataclysme social des années 1990 qui suivit la chute
du mur de Berlin et déchaîna l'hydre capitaliste.
L'argent roi s'accompagne de l'endoctrinement des populations et du retour du religieux. La
docilité des nouveaux serfs est assurée par les médias qui répandent la pensée unique. Les enfants ne sont pas épargnés, ils sont soumis au conditionnement religieux et scolaire (le 29 avril
2013, François Hollande a franchi une étape de plus dans la dégradation de la société en décidant de faire inculquer la cupidité
entrepreneuriale aux enfants dès la sixième).
L'éducation
Pour comprendre le sens de la vie, de
ses conflits et de ses douleurs, il nous faut penser indépendamment
de toute autorité, y compris celle des religions organisées. Mais
si, dans notre désir d'aider l'enfant, nous plaçons
devant lui des exemples impressionnants, nous n'éveillons en lui que
la peur, l'imitation et différentes formes de superstitions.
Les personnes de tendance religieuse
essayent d'imposer à leurs enfants les espoirs et les craintes
qu'elles ont reçus de leurs propres parents ; et les personnes
antireligieuses sont également désireuses d'influencer leurs
enfants et de leur faire accepter leur façon particulière de
penser. Nous voulons tous que nos enfants adoptent notre forme de
culte et qu'ils prennent à cœur les idéologies que nous avons
choisies. Il est si facile de s'embourber dans des images et des
formulaires, inventés par nous-mêmes ou par d'autres ! C'est
pourquoi il est nécessaire d'être toujours attentif et en éveil.
Ce que nous appelons religion n'est que
croyance organisée, avec accompagnement de dogmes, de rituels, de
mystères et de superstitions. Chaque religion a ses livres sacrés,
ses médiateurs, ses prêtres et ses façons de menacer et de
dominer. Nous avons, pour la plupart, été conditionnés en fonction
de tout cela, et c'est ce que l'on appelle une éducation religieuse.
Mais ce conditionnement dresse l'homme contre l'homme et engendre
l'antagonisme, à la fois parmi les croyants et contre les autres
appartenances. Bien que toutes les religions affirment rendre un
culte à Dieu et proclament que nous devons nous aimer les uns les
autres, elles instillent la peur, se servant de leurs doctrines
basées sur la récompense et le châtiment. Et leurs dogmes rivaux
perpétuent les suspicions et les luttes.
Dogmes, mystères, rituels : rien de
tout cela ne conduit à une vie spirituelle. L'éducation religieuse,
dans le vrai sens de ce mot, consiste à encourager l'individu à
comprendre les rapports qu'il entretient avec ses semblables, avec
les objets, avec la nature. Il n'y a pas d'existence sans relations ;
et sans la connaissance de soi, toutes les relations, personnelles et
collectives, sont des causes de conflits et de douleurs. Certes, il
est impossible d'expliquer pleinement tout cela à l'enfant ; mais si
l'éducateur et les parents saisissent profondément tout ce que
comportent les relations humaines, ils pourront, par leur attitude,
leur comportement et leur langage, faire comprendre à l'enfant, sans
trop de mots et d'explications, ce qu'est une vie spirituelle.
Notre prétendue culture religieuse
décourage l'interrogation et le doute, et pourtant ce n'est qu'en
examinant le sens et la portée des valeurs que la société et la
religion ont établies autour de nous que nous commençons à
découvrir le vrai. La fonction de l'éducateur est d'être
profondément conscient de ses propres pensées et de ses sentiments
; il peut ainsi abandonner les valeurs qui lui ont donné la sécurité
et le réconfort, et aider les autres à prendre conscience
d'eux-mêmes et à connaître leurs aspirations et leurs craintes.
C'est pendant la période de croissance
qu'il faut veiller à empêcher les déformations. Et si nous, qui
sommes plus âgés, avons assez d'entendement, nous pouvons aider les
jeunes à s'affranchir des entraves que la société leur impose,
ainsi que des obstacles qu'ils projettent au-devant d'eux-mêmes. Si
les jeunes n'ont pas l'esprit et le cœur façonnés par des
préconceptions religieuses et des préjugés, ils demeurent libres
de découvrir, par la connaissance d'eux-mêmes, ce qui est au-dessus
et au-delà d'eux-mêmes.
La vraie religion n'est pas un ensemble
de croyances et de rituels, d'espérances et de craintes. Et si nous
permettons à l'enfant de grandir sans ces influences gênantes,
alors, peut-être, en mûrissant, commencera-t-il à s'enquérir de
la nature de la réalité, de Dieu. Voilà pourquoi, en élevant
l'enfant, il est nécessaire d'avoir une grande pénétration
d'esprit.
La plupart des personnes qui ont une
tendance à être religieuses parlent de Dieu et de l'immortalité,
ne croient pas profondément à la liberté individuelle et à
l'intégration. La vraie religion est pourtant la culture de la
liberté dans la recherche de la vérité. Il ne peut pas y avoir de
compromis avec la liberté. Pour l'individu, une liberté partielle
n'est pas une liberté du tout. Un conditionnement, de quelque sorte
qu'il soit, politique ou religieux, n'est pas la liberté et
n'apportera jamais la paix.
La vraie religion n'est pas une forme
de conditionnement. C'est un état de tranquillité en lequel est la
réalité, Dieu. Mais cet état créatif ne peut entrer en existence
que lorsqu'il y a connaissance de soi et liberté. La liberté
engendre la vertu, et sans vertu il n'y a pas de tranquillité.
L'esprit immobile n'est pas un esprit conditionné, il n'est pas
discipliné ou entraîné à être immobile. L'immobilité ne
survient que lorsque l'esprit comprend son propre processus, qui est
le processus du moi.
Les religions organisées sont les
pensées congelées des hommes, avec lesquelles ils construisent des
temples et des églises. Elles sont devenues la consolation des
timorés et l'opium de ceux qui sont dans la détresse. Mais Dieu,
mais la vérité, est bien au-delà de la pensée et des
sollicitations émotionnelles. Les parents et les éducateurs, qui
découvrent et réalisent le processus psychologique de la peur et de
la souffrance, devraient pouvoir aider les jeunes à observer et à
comprendre leurs propres conflits et leurs épreuves.
Si nous, qui sommes plus âgés,
pouvions aider les enfants, au fur et à mesure qu'ils grandissent, à
penser clairement et sans passion, à aimer et à ne pas provoquer
d'animosité, qu'y aurait-il de plus à faire ? Mais si nous nous
sautons constamment à la gorge, si nous sommes incapables
d'instaurer l'ordre et la paix dans le monde en nous changeant
nous-mêmes profondément, quelle est la valeur des livres sacrés et
des mythes des diverses religions ?
Krishnamurti, De l'éducation.
samedi, avril 27, 2013
Le scandale du DSM 5
La nouvelle édition du DSM (Diagnostic and statistical manuel of mental disorders), la bible de la psychiatrie, la référence unique et mondiale en matière de pathologies mentales depuis les années 1980, a considérablement augmenté la liste des maladies psychiatriques.
Avec la complicité de l'Association des psychiatres américains, qui a établi le DSM 5, les laboratoires vendent impunément de dangereux psychotropes à un nombre considérable de faux malades.
« En trente ans, le nombre de maladies mentales répertoriées dans le DSM a été multiplié par presque trois (moins de 150 dans le DSM III à 400 prévues dans le DSM V)", dénonce le docteur Patrick Landman, psychanalyste et psychiatre, président de l'initiative Stop DSM. "Cette augmentation vertigineuse n'est liée ni à des progrès dans la connaissance scientifique ni à une aggravation des conditions de vie qui pourraient expliquer la survenue de nouveaux troubles mentaux, mais à la méthode du DSM qui induit une pathologisation extensive des comportements et des émotions humaines avec pour conséquences des pratiques de sur-diagnostic, de surmédicalisation et de sur-prescription. »
« Le champ de la normalité se réduit et nous devenons tous des consommateurs de psychotropes, voire des fous, potentiels », s'indigne Patrick Landman qui s'attaque au DSM, soi-disant paroles d’Évangile, dans son livre « Tristesse business - Le scandale du DSM 5 » :
« La nouvelle édition de cette bible médicale, en plus des 421 troubles mentaux déjà répertoriés, intègre 200 nouvelles maladies psychiques et modifie leur appréhension médicale. En 10 chapitres, cet ouvrage dénonce les effets pervers et les absurdités du DSM : Collusion entre la communauté scientifique et l'industrie pharmaceutique. Pression des laboratoires pharmaceutiques à visées financières. Risques de précarisation des malades. Médicamentation à outrance et dangerosité pour le patient. Exclusion des fondements de la psychologie. - Sur les 175 rédacteurs du DSM 95 ont des liens financiers avec l'industrie pharmaceutique. - Depuis Le DSM IV, 15 jours de symptômes de l'état dépressif suffisent pour une prescription de psychotrope. Auparavant les délais étaient de 2 mois. - Avec le DSM V, 45 millions d'Américains seront atteints de troubles mentaux, le nombre d'enfants bipolaires sera multiplié par 40, les cas d'autisme par 20. - En France, la sécurité sociale, les caisses d'allocations se basent sur le DSM pour établir les droits des malades. L'évolution des catégories entraînera la perte de ressources pour certains. - Sous couvert d'hyperactivité, de nombreux enfants ont été médicalisé aux amphétamines. - La plupart des étudiants en médecine n'auront pas d'autre approche de la psychologie que ce manuel. »
Le scandale du DSM 5
vendredi, avril 26, 2013
Le racisme anti-blanc
Ce
vendredi 26 avril 2013, un
homme est jugé à Paris pour une agression accompagnée
d'insultes racistes.
La
Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) a
décidé de se positionner aux côtés de la victime. "Sale
blanc, sale Français, c'est quelque chose qui n'est pas acceptable
dans la société française", explique au micro d'Europe 1 le
président de la LICRA, Alain Jacubowicz.
« Il
y a quelques années, dit
Bruno Gheerbrant,
alors que je vivais aux États-Unis, je me promenais sur un marché
aux puces et, intéressé par une pile de 78 tours, je m’arrêtais
devant le bric-à-brac d’un vendeur, avec qui j’engageais
conversation. Lorsqu’il entendit mon accent étranger, et voyant
devant lui un blond, aux yeux bleus, il cru d’abord que j’étais
allemand. Je lui appris que j’étais français et il s’excusa
précipitamment avant d’ajouter en me lançant un clin d’œil «
Quand même, on peut pas blâmer les allemands pour ce qu’ils ont
fait aux Juifs ». Je lui répliquait aussitôt: « Mec, tu es un
raciste… ». L’homme me regarda surpris puis, pour rattraper le
coup, en quelque sorte, il s’empressa de me fournir sa bonne
excuse: « c’est pas de ma faute, vous savez, mon peuple vient de
l’esclavage… ».
Cet
incident a sans doute été un des plus marquants qui me soit arrivé
car la première fois de ma vie, et en contradiction totale
avec une éducation qui m’avait toujours présenté les Blancs
comme le seul groupe ethnique capable de racisme envers les autres,
j’avais dit à cet homme qu’il était raciste. Une fois ce pas
franchi, je n’allais pas tarder à admettre que j’avais souvent
été victime de racisme. A mesure que je réfléchissais à ce
sujet, je réalisais deux faits encore plus surprenant que
l’existence de ce racisme. D’une part, si j’avais été outré
par l’antisémitisme de cet homme, alors que je n’en étais pas
la cible, je n’avais pas relevé tout ce qu’il y avait
d’insultant pour moi dans ses propos, car il considérait qu’ayant
un physique Blanc très typé, j’allais « forcément » me réjouir
du massacre de 6 millions d’êtres humains. D’autre part, cet
homme avait immédiatement avancé la bonne excuse de l’esclavage
pour se dédouaner, insinuant par là que la responsabilité de sa
faute revenait au groupe ethnique auquel j’appartenais. J’étais
donc amené à me poser de nouvelles questions.
Pourquoi
étais-je si prompt à identifier et à lutter contre le racisme dont
les membres d’autres groupes ethniques, les Juifs, les Noirs, les
Arabes, les Asiatiques peuvent être victimes, et si incapable
d’identifier celui qui me visait ?
Pourquoi
étais-je toujours prêt à me laisser marcher sur les pieds par les
individus appartenant à d’autres groupes ethniques par peur de
passer pour « raciste » ?
Si
le racisme ne se limitait pas à une agression physique ou à des
insultes, pourquoi m’était-il si difficile d’identifier,
de dénoncer et de combattre le racisme dont j’étais fréquemment
victime, à des degrés divers ?
Au
terme d’une réflexion personnelle, j’ai fini par comprendre
qu’il existait un racisme très particulier dans ses croyances et
dans ses modes opératoires : Le racisme Antiblanc. Revenu en France
j’ai commencé à constater que ce racisme était de plus en plus
présent, de plus en plus virulent, se traduisant par des agressions,
des insultes, de fréquentes émeutes raciales, et un climat
violemment raciste à l’égard des Blancs s’était installé sans
que personne ne le dénonce. Dans la France d’aujourd’hui, les
Blancs sont les principales victimes des crimes inter-ethniques, dont
une bonne part sont, ou présentent tous les signes, des crimes et
des agressions racistes.
Lorsque
j’ai commencé à chercher des informations sur le racisme
Antiblanc, je n’ai trouvé aucune littérature dans les
bibliothèques municipales ou dans les librairies grand public, quant
à mes recherches sur Internet, elles menaient quasi systématiquement
à des sites néo-nazis ou a des sites « antiracistes » car si
concernant le racisme des Blancs, la traite des Noirs aux Amériques,
le génocide indien et l’antisémitisme, il y a redondance
d’informations, les bibliothécaires n’hésitant pas à acheter
dix livres sur le même sujet, alors qu’un ou deux auraient suffit,
sur le racisme Antiblanc, on ne trouve absolument rien. »
Finalement,
au bout de quelques années, Bruno Gheerbrant écrit « Le
racisme Antiblanc »
« J’ai
divisé mon travail en quatre parties, explique l'auteur. J’ai
essayé, dans un premier temps, de décrire, de définir et de nommer
les manifestations et les mythes du racisme Antiblanc. Je présente
ensuite une analyse du livre de Tahar Ben Jelloun « Le racisme
expliqué à ma fille » pour montrer de quelle façon, dans un
ouvrage grand public destiné aux enfants, sous un verni de bonnes
intentions, se transmettent des stéréotypes du racisme,
essentiellement au détriment des Blancs. Je rappelle en troisième
partie quelques faits peu connus sur l’esclavage, pour décrire ce
phénomène dans toute sa complexité: les quelques vérités que
j’expose, régulièrement passées sous silence, donneront au
lecteur une idée plus précise de ce que j’appelle le silence
sélectif. Enfin, dans une quatrième partie, j’ai essayé de
comprendre qui profite du racisme Antiblanc, pourquoi les questions
raciales sont devenues l’objet incontournable de la politique
française et pourquoi une famille politique a décidé de racialiser
le débat social dans notre pays. »
Télécharger
gratuitement le texte de Bruno Gheerbrant, Le racisme Antiblanc :
jeudi, avril 25, 2013
Délit d'obsolescence programmée
Le
sénateur Jean-Vincent Placé, d'Europe Ecologie Les Verts, est le
principal instigateur d'un projet de loi visant à faire inscrire
l'obsolescence programmée comme un délit.
« L’obsolescence
programmée peut être définie comme suit :
« c’est le concept selon lequel la durée de vie des produits
serait prédéterminée et fixée à l’avance et délibérément
par les fabricants afin d’inciter le consommateur à les remplacer
plus rapidement ».
Bien
que les définitions de l’obsolescence programmée ne soient pas
toutes les mêmes - certaines évoquent franchement un
raccourcissement de la durée de vie des produits, d’autres ne
prononcent pas les adverbes « délibérément » ou «
volontairement » - toutes affirment que l’objectif premier de
l’obsolescence programmée est d’inciter le consommateur à
acheter de nouveaux produits pour remplacer les anciens.
Pour
atteindre l’objectif premier qui est d’inciter l’acheteur à
consommer, il faut planifier, programmer la durée de vie du produit,
il faut fixer la fin de vie, la mort du bien après une certaine
période déterminée. Les détracteurs de l’obsolescence
programmée avancent qu’il est impossible pour les ingénieurs,
aussi talentueux soient-ils, de fixer la durée de vie d’un
produit. Ils sont incapables de calculer la période après laquelle
le bien « doit » tomber en panne. En effet, les conditions
d’utilisation et d’autres variables entrent en compte, ce qui
rend impossible une telle estimation et a
fortiori une
telle programmation.
Pourtant,
nombre sont ceux qui, luttant contre l’obsolescence programmée,
affirment que cela est possible en changeant les matériaux des
appareils.
A
l’instar de la société de réparation « La Bonne Combine »
situé à Lauzanne et qui a reçu le prix de l’éthique pour son
combat contre « le tout jetable ». En effet, le but de cette
société de réparation est de contourner les astuces qu’utilisent
des fabricants d’appareils (le plus souvent électriques ou
électroniques comme des appareils électroménagers) pour les
condamner à une mort certaine après une période déterminée.
Evidemment, les fabricants ou du moins leurs ingénieurs ne peuvent
pas donner une date précise quant à la survenance d’une panne
fatale mais il s’agit d’un choix stratégique que de mettre des
produits plus fragiles : par exemple des cordons d’alimentation
plus fin pour les aspirateurs. Le fabricant est ainsi pratiquement
sûr de vendre un nouvel aspirateur plus tôt que prévu.
L’ingénieur
Jean Michel Raibaut a travaillé pour de grandes marques d’appareils
électroménagers. Il affirme que les machines à laver (par exemple)
sont programmées pour tomber en panne avant 10 années
d’utilisation. Il s’agira d’une panne fatale, obligeant le
consommateur à en racheter une neuve. En effet, les machines à
laver sont prévues, sont programmées pour durer 2000 à 2500 cycles
de lavage. A raison de cinq lavages par semaine, l’appareil tombera
en panne au bout de 8 à 9 ans. Il faut savoir que 8 machines à
laver sur 10 sont dotées de cuves en plastique qui remplacent celles
en inox. Il suffit d’une seule pièce de monnaie pour qu’elles se
cassent (à cause de la vitesse de rotation au moment de l’essorage)
ou même d’une trop haute température de l’eau pour que la cuve
se déforme. Ce genre d’accidents n’existait pas avec les cuves
en inox. Cela signifie que les fabricants, en changeant certaines
pièces maîtresses de leurs biens, font en sorte d’amener
l’appareil vers une mort certaine après une durée d’utilisation
prédéterminée.
Les
propos allégués par Jean Michel Raibaut sont confirmés par Kayvan
Mirza, ingénieur concepteur de télévision. Ce dernier affirme
également que la durée de vie des télévisions est fixée à 10
années d’utilisation. Les téléviseurs sont prédestinés à
fonctionner 20 000 heures ce qui fait une moyenne de 9 années
d’utilisation donc de vie car dès qu’un composant tombe en panne
c’est le téléviseur entier qui cesse de fonctionner afin de
maintenir un taux de renouvellement assez régulier. Selon Kayvan
Mirza : « il
faut que le produit soit suffisamment fiable mais pas trop ».
Suffisamment fiable pour que les consommateurs ne se tournent pas
vers la concurrence mais pas trop pour qu’ils achètent
régulièrement un nouveau produit sur un marché qui est déjà en
saturation depuis plusieurs années. Il faut admettre que cela est
curieux et même étonnant de voir que les achats d’équipement
électriques ou électroniques ont été multipliés par six depuis
le début des années 1990. Comme pour étayer les propos de
Jean-Michel Raibaut et Kayvan Mirza, le rapport des Amis de la Terre
et du CNIID avance que la durée de vie des anciens téléviseurs
équipés des tubes cathodiques était entre 10 et 15 ans en moyenne
alors que l’écran plat avoisine les 5 ans. Ce constat aggrave même
les estimations des deux ingénieurs (cités ci-dessus) qui étaient
de donner une durée de vie inférieure à 10 ans mais qui en
resterait proche. […]
Un
des arguments avancés pour lutter contre l’obsolescence programmée
est le gaspillage de masse que ce type de pratique engendre tandis
que, malgré les efforts des fabricants pour maintenir un certain
niveau de consommation, les consommateurs prennent conscience
petit-à-petit de l’enjeu que représentent les ressources
naturelles face à l’obsolescence programmée notamment en raison
des problèmes sanitaires qu’elle engendre .
L’obsolescence
programmée à l’origine du gaspillage de masse entraînant
l’épuisement des ressources naturelles.
Un
lien, que beaucoup jugent indirect, peut être fait entre
l’obsolescence programmée et les problèmes écologiques et
environnementaux.
En
effet, parmi les produits les plus renouvelés se trouvent les
appareils électriques ou électroniques : un Français achète
environ six fois plus d’équipements électriques ou électroniques
qu’au début des années 1990. Et ces derniers nécessitent
énormément de terres rares (c’est-à-dire des minerais et métaux
difficiles à extraire) qui sont présents dans la plupart des
produits électriques ou électroniques en raison de leur propriété
magnétique permettant la miniaturisation. Ce genre de métaux fait
partie des composants des téléphones portables, qui est à l’heure
actuelle l’appareil le plus fabriqué et qui est également le plus
touché par l’obsolescence programmée : les téléphones portables
sont changés tous les 20 mois environ par la population et même
tous les 10 mois dans la tranche d’âge des 12-17 ans. Il est
sidérant de remarquer que les téléphones portables peuvent
contenir jusqu’à 12 métaux différents à hauteur de 25% du poids
total des appareils.
L’OCDE
(Organisation et coopération de développement économiques) en
partant des niveaux connus en 1999 a affirmé qu’en maintenant un
taux de croissance annuel de 2%, les réserves de cuivre, plomb,
nickel, argent, étain et zinc ne dépasseraient pas 30 années et
celles d’aluminium et de fer se situeraient entre 60 et 80 ans en
moyenne. L’obsolescence programmée a un impact direct sur
l’environnement car, pour produire toujours plus d’appareils
électriques et électroniques, pour répondre à une demande créée
artificiellement par la réduction volontaire de la durée de vie, il
faut pratiquer l’excavation de grandes quantités de terre
engendrant le défrichage des sols, l’élimination de la végétation
et la destruction des terres fertiles.
Le
mode de consommation, qui ressemble plus à une surconsommation,
affaiblit les ressources de la Terre. Le fait de jeter des produits
qui, pourtant, fonctionnent encore ou même le fait de mettre en
œuvre l’obsolescence programmée sont des causes de cette
surconsommation. Le problème auquel il faut faire face est celui de
notre économie qui, à la recherche perpétuelle d’un taux de
croissance positif, repose sur le « consommer plus ». Et pour
consommer plus, il faut réduire la durée de vie des produits afin
d’inciter le consommateur à remplacer le produit prématurément
mort.
Malheureusement,
une telle politique a des conséquences non négligeables sur le «
capital naturel » qui peut être défini ainsi : «
Le capital naturel fait référence aux ressources telles que
minéraux, plantes, animaux, air, pétrole de la biosphère
terrestre, vus comme un moyen de production d'oxygène, de filtration
de l'eau, de prévention de l'érosion, ou comme fournisseur d'autres
services naturels. Le capital naturel constitue une approche
d'estimation de la valeur d'un écosystème, une alternative à la
vue plus traditionnelle selon laquelle la vie non-humaine constitue
une ressource naturelle passive ».
Cette estimation de la valeur d’un écosystème est utilisée par
WWF (World Wide Fund for Nature) pour son rapport Planète Vivante
paru en avril 2012. Il s’agit d’un rapport alarmant, repris
plusieurs fois par la presse notamment sur Internet.
Le
rapport met l’accent sur le lien existant entre le mode de
consommation actuel et le tarissement des ressources naturelles.
Ezzedine Mestiri en 2003 écrivait déjà : «
La planète est définitivement peuplée de consommateurs : Elle
produit aujourd’hui en moins de deux semaines l’équivalent de la
production matérielle de toute l’année 1900. La production
économique double environ tous les 25 ans ».
Et c’est ce que confirme la WWF dans son rapport d’avril 2012.
Aujourd’hui, il faut une année et demie à la planète pour
régénérer l’intégralité des ressources renouvelables que les
êtres humains consomment en une seule année. Plus grave encore, si
le mode de consommation de la population, qui s’apparente plus à
de la surconsommation, ne change pas de façon significative, il
faudra l’équivalent de deux planètes pour répondre à nos
besoins annuels à l’horizon de 2030.
Pourtant,
ce n’est pas comme si nous n’avions pas été prévenus il y a
déjà plus de quatre décennies. Alors que les Trente Glorieuses
battaient leur plein et que la croissance dans les pays les plus
développés atteignait des chiffres impressionnants, le Club de Rome
s’interrogeait sur les conséquences d’une telle croissance sur
les ressources naturelles non renouvelables de la Terre.
Le
Club de Rome était un groupe de réflexion crée le 8 avril 1968 qui
réunissait une poignée d'hommes, occupant des postes relativement
importants dans leurs pays respectifs (un recteur d'université
allemande, un directeur de l'OCDE, un vice-président d'Olivetti, un
conseiller du gouvernement japonais...), et qui souhaitaient que la
recherche s'empare du problème de l'évolution du monde pris dans sa
globalité pour tenter de cerner les limites de la croissance.
Ce
club est surtout connu pour le rapport demandé à une équipe de
chercheurs du Massachussetts Institute of Technology (ou MIT) et
rendu public en 1972 sous le nom plus connu de Rapport Meadows &
al (du nom du directeur de l’équipe : Dennis Meadows). Il a été
publié par la suite sous le titre The
Limits to Growth
chez Universe Books et traduit en français par le titre Halte
à la croissance ?
Ce
rapport se base sur des données scientifiques pour dénoncer le
pillage que subit la planète en raison de sa surexploitation
expliquée par le mode de consommation de la population notamment des
pays développés. A l’époque de ce rapport, les chercheurs
n’avaient pas été réellement pris au sérieux, jugés comme «
catastrophistes ». En effet, si les tendances de croissance des pays
développés restent inchangées, les limites de la croissance seront
atteintes un jour ou l’autre dans les cent prochaines années en
raison de la disparition des ressources naturelles sans lesquelles il
est impossible de subvenir aux besoins de l’humanité. Cela se
traduira par un « effondrement ». Ce terme n’est pas à entendre
comme un synonyme de la fin du monde mais plutôt comme «
la diminution brutale de la population accompagnée d'une dégradation
significative des conditions de vie (baisse importante du produit
industriel par tête, du quota alimentaire par tête, etc.) de la
fraction survivante » d’après
Jean-Marc Jancovici, auteur de la préface
du livre publiant le rapport Meadows. Pourtant, en 1972, la situation
n’était pas la même : consommateurs et industriels croyaient
encore aux ressources infinies et illimitées de la planète, la
population mondiale n’avait pas encore atteint le nombre de 4
milliards d’êtres humains, les pays qui n’étaient pas en voie
de développement le sont aujourd’hui et utilisent énormément de
métaux et autres minerais pour maintenir leur taux de croissance
afin de pouvoir continuer leur développement. Les marchés des pays
développés sont arrivés depuis des années à saturation. De peur
de voir la consommation de la population reculer et ainsi affaiblir
le taux de croissance, les fabricants ont mis en pratique
l’obsolescence programmée, ce qui leur permet un travail en amont
(l’extraction des ressources naturelles) et en aval (la vente des
produits touchés par l’obsolescence programmée). Alors pourquoi
changer ? Quand bien même le rapport Meadows ou même celui de la
WWF qui annonce que, si la population mondiale vivait comme la
population américaine, il faudrait quatre planètes pour régénérer
les besoins annuels de l’humanité, il semble
évident que l’obsolescence programmée satisfasse le plus grand
nombre : les fabricants, les distributeurs, les vendeurs, les
réparateurs après-vente voire même certains consommateurs qui y
voient l’opportunité de changer régulièrement d’appareils
électriques ou électroniques (pour ne citer que ceux-là)... »
Lydie TOLLEMER
Télécharger
le mémoire de Lydie TOLLEMER « Obsolescence programmée » :
mercredi, avril 24, 2013
Un guérisseur français en Russie
Anthelme,
Nizier, Philippe Vachod (1849-1905), plus connu à l'époque sous le
nom de "Monsieur Philippe", repose au cimetière de Loyasse (Lyon). « J’ai fait un petit tour au cimetière de Loyasse
pour me recueillir sur sa tombe et quelle ne fût pas ma surprise et
ma joie de voir qu’encore de nos jours des gens viennent lui
demander des miracles (des petits papiers étant accrochés sur la
grille qui entoure sa tombe), et le nombre de plaques de remerciement
pour ces guérisons en témoignage... », écrit Cendrine dans
son blog.
Philippe,
le thaumaturge de Lyon, ressuscite un enfant
- « En 1870, alors âgé de 21 ans, « Monsieur Philippe » se rend au chevet d’un enfant de sept ans, Jean Chapas, dont deux médecins viennent de constater la mort. Jean-Baptiste Ravier, l’ébéniste qui a confectionné le petit cercueil, est témoin de la scène : au pied du jeune Chapas, et devant toute l’assistance, Monsieur Philippe dit : « Jean, je te rends ton âme ! ». Immédiatement, l’enfant reprend ses couleurs et lui sourit. Jean Chapas deviendra par la suite « le disciple préféré » de Monsieur Philippe qui l’appellera « le Caporal ». Jean Chapas héritera des dons de son Maître et continuera son œuvre jusqu’en 1926 environ, avec autant d’éclat. » (Nexus n° 48)
- Les exploits de « Monsieur Philippe » ont-ils été exagérés par les membres des sociétés secrètes qui entouraient le guérisseur, comme Papus, alias Gérard Encausse (franc-maçon et martiniste) ? Ce dernier disait, à qui voulait l'entendre, que « Monsieur Philippe » commandait à la foudre.
- Vladimir Fédorovski rappelle les circonstances de l'arrivée du mage français à la cour impériale de Russie :
- « Les tsars furent souvent de grands mystiques. Nicolas II et la tsarine s'étaient ainsi pris d'amitié pour un certain Philippe, mage et guérisseur français. Le journaliste Alexis Souvorine, témoin privilégié de cette époque, évoqua cet engouement avec une certaine ironie :
- La grande-duchesse Anastasia de Monténégro s'était passionnée, à Nice, pour les tables tournantes. Elle recommanda Philippe à la souveraine. On le manda, on fit tourner les tables, on entreprit de faire venir le spectre d'Alexandre III qui se mit à conseiller Nicolas II...
- La rencontre de Philippe avec Nicolas et Alexandra eut lieu en septembre 1901, à Compiègne, durant le séjour du couple impérial en France. La cour de Russie avait déjà entendu vanter les extraordinaires pouvoirs de ce mage par le fameux Papus, auteur d'innombrables traités ésotériques, qui venait régulièrement à Saint-Pétersbourg.
- Cette réunion avec Philippe produisit une profonde impression sur les souverains russes. Mais le guérisseur n'était pas bien vu par la justice française, car il pratiquait illégalement la médecine. Le tsar demanda alors au ministre des Affaires étrangères, Delcassé, qu'un diplôme fût délivré au « faiseur de miracles ». Désireux d'entretenir de bons rapports avec la Russie, le ministre s'adressa lui-même au président de la République, Loubet. Mais rien n'y fit : en France, même avec la bénédiction du président de la République, on ne pouvait pas devenir médecin sans passer les concours requis. L'empereur convia donc Philippe en Russie, où il se vit octroyer un titre de médecin militaire, avec le grade de colonel.
- Pourtant, le représentant de l'Okhrana — les services secrets russes — à Paris le dépeignait, dans ses rapports, comme un « charlatan » et un « brigand ». La presse révolutionnaire allait dans le même sens, dénonçant :
- Tandis que le pays traverse une crise profonde et pénible, dans les labyrinthes de son palais, le tsar russe attend la révélation d'un occultiste international qu'on lui a fourré entre les pattes. Quant à la Cour, elle est également opposée au « charlatan français » !
- L'indignation fut telle que Philippe ne put effectuer de nouveaux séjours à Saint-Pétersbourg.
- De son vrai nom, l'homme s'appelait Nizier Anthelme. Originaire de Lyon, il se revendiquait voyant et guérisseur. Il prétendait communiquer avec les morts et vivre à la frontière des deux mondes. Le grand-duc Constantin Constantinovitch le décrivit ainsi dans son Journal :
- Un homme d'une cinquantaine d'années, petit, aux cheveux et à la moustache noirs, avec un effroyable accent du sud de la France. Il parlait de l'effondrement de la religion en France et plus généralement en Occident... Quand nous nous sommes séparés, il a voulu nie baiser la main, et j'ai eu bien du mal à la lui arracher.
- Philippe perçut immédiatement la peur qui habitait l'âme de la tsarine Alexandra. En observateur avisé, l'éminent poète de l'époque, Volochine, expliquait ainsi le « grand et compliqué mystère de la tsarine » :
- Elle appartenait à une famille luthérienne passionnément religieuse et honnête. En se convertissant à l'orthodoxie, Alexandra avait assimilé d'un coup toutes les traditions de la Russie éternelle, des fols en Christ aux prophètes, des vieux sages aux premiers martyrs de l'Église orthodoxe. Cette conversion fut d'abord un véritable choc, mais sa foi en sortit renforcée.
- Ayant jaugé sa ferveur religieuse, Philippe s'arrangea pour marier habilement magie et Saintes Écritures. Pour Alexandra, il apparut d'emblée comme un homme de Dieu envoyé pour venir en aide à la dynastie. Il sut aussi satisfaire sa soif de surnaturel, n'hésitant pas à recourir aux recettes des grands voyageurs partis à la découverte de la Russie insolite au XVIIIe siècle, comme Casanova ou Cagliostro.
- Le tsar, gagné par la foi passionnée de son épouse, finit par partager son exaltation. La Cour observait, moqueuse, le mage parisien, consciente qu'il n'était qu'un jouet entre les mains des groupes rivaux de l'entourage du tsar. Et tandis qu'un autre témoin, Polovtsev, membre honoraire du Conseil d'État, consignait dans son Journal : « Philippe a promis à la tsarine qu'elle aurait un garçon et non une fille », le ventre d'Alexandra prenait des rondeurs prometteuses... Hélas, il s'agissait d'une grossesse nerveuse ». Mais cela n'ébranla pas pour autant la confiance du couple.
- La société grondait et les rumeurs les plus folles circulaient. Ainsi, le prince Ioussoupov (le père du futur assassin de Raspoutine) racontait que, se promenant au bord de la mer lors d'un séjour en Crimée, il avait rencontré la grande-duchesse Militsa de Monténégro, qui n'avait pas répondu à son salut. Elle se trouvait en compagnie d'un homme. La croisant de nouveau le lendemain, seule cette fois-ci, il demanda à la jeune femme pourquoi elle l'avait ignoré ainsi la veille. « Mais vous ne pouviez pas me voir, lui aurait-elle répondu, puisque j'étais avec le Dr Philippe ! Lorsqu'il porte son chapeau, il est invisible ainsi que les gens qui se trouvent avec lui. »
- Tel était le genre d'histoires colportées par la Cour, quand il ne s'agissait pas de grasses plaisanteries : Philippe dormait dans la chambre du couple impérial, où « il faisait de la sorcellerie, afin que la tsarine donne naissance à un héritier »... Jusqu'à sa mort en 1905, le mage français entretint une correspondance assidue avec celle qui, dans ses lettres, l'appelait « cher ami ». Alexandra évoquait d'ailleurs le Dr Philippe en des termes analogues à ceux qu'elle emploierait plus tard pour Raspoutine : « Comme la vie est riche depuis que nous le connaissons, et tout semble plus facile... »
- Perturbé, le grand-duc Constantin remarqua qu'après leurs rencontres avec le Dr Philippe, le tsar et Alexandra se trouvaient « dans un état d'exaltation, comme en extase, le visage rayonnant et les yeux brillants »...
Fils de Papus et filleul de Philippe de Lyon, le docteur Philippe Encausse, grand maître de l'ordre martiniste, est l'auteur du livre Le maître Philippe de Lyon. Thaumaturge et homme de Dieu.
mardi, avril 23, 2013
La conscience Une
Le dernier roi socialiste Flamby
1er, prétendue marionnette de néo-illuminés, la sexualité
débridée des moines bouddhistes (Shingon), le nouvel ordre mondial et tout le reste,
de l'infiniment petit à l'infiniment grand, ne seraient qu'un jeu
(Lîlâ) de l'esprit naturel, les « ornements » du
non-mental. Selon des philosophies non-dualistes orientales, Lîlâ
est une façon de décrire toute la réalité, y compris le cosmos,
comme le résultat du jeu créatif de Brahma.
Autrement dit, dans notre vie quotidienne et indépendamment des
écoles philosophiques :
« La conscience une
manifeste des milliards de corps mentaux qui se présentent sous les
formes d'individualités, apparemment autonomes, avant pour mode
d'emploi la recherche du plaisir et l'évitement de la souffrance.
C'est le moteur basique qui agite les
humains dans le grand théâtre de la vie, avec comme inconvénient
majeur que le simple fait d'exister les place en situation d'entrer
automatiquement en conflit avec ses semblables.
Krishnamurti a décrit d'une façon
géniale les turpitudes du mammifère humain qui cultive ses
divisions à l'aide d'opinions, d'idéologies contradictoires, de
conceptions fragmentées qui font de la planète un lieu où les
factions discordantes en arrivent à s'entretuer pour des idées.
Beau, laid, positif, négatif, bien,
mal, heureux, malheureux, sujet, objet, attraction, répulsion,
plaisant, déplaisant, moi et l'autre, etc, etc... représentent les
facteurs qui donnent l'impression d'un agir personnel où chacun
détient la vérité.
Lorsqu'est adopté et confondu avec
soi-même la croyance d'être séparé, ce qui est le cas de la
majorité, un pseudo centre se construit et ne peut agir qu'en
fonction de conditionnement qu'il prend pour lui-même.
Une fois encastré dans le psychisme,
la gamme des scénarios dualistes, le primate humanoïde va répéter
encore et encore les mêmes caractéristiques et comportements, aussi
bien les assassinats collectifs que les actions compassionnelles.
Par contre, la dualité peut devenir la
voie royale qui est tant cherchée à l'extérieur.
Quels que soient les phénomènes qui
se produisent en soi, négatifs ou positifs, lorsqu'ils sont vus sans
commentaires, nous restons au milieu des extrêmes et nous n'adhérons
plus à aucun, fulgurant aperçu d'une liberté inconcevable.
Mais alors, pourrait-on dire, si les
conditionnements ne sont plus utilisés pour répondre aux
provocations de la vie, comment vais-je pouvoir les gérer ?
Laisser la vie être sera la réponse,
une action se fera ou ne se fera pas, mais cela jaillira d'une
tranquillité impersonnelle en phase avec la situation ; il n'y a
donc rien à gérer ni personne pour le faire.
Un nouveau fonctionnement se met en
place, la pensée abstraite, grande productrice d'analyses erronées
des situations, s'affaiblit de plus en plus, laissant la place à des
actions pragmatiques et fonctionnelles.
Il ne faudrait pas croire qu'un être
ayant reconnu l'état naturel soit épargné par la survenue de ses
programmes dualistes ingérés depuis l'enfance ; ceux-ci surgissent
sans demander la permission, très incrustés dans le psychisme.
La seule différence est que l'être
lucide en est le témoin non-impliqué alors que l'individu encore
identifié croit être ce qu'il vit et ressent, piège maléfique qui
condamne l'espèce à reproduire sans fin les mêmes turpitudes,
aussi inappropriées, désuètes et décalées soient-elles. »
Henry Damay
Dans son livre L'empreinte de
Krishnamurti, Henry Damay, jette « un regard sur les
répercussions, dans le temps et l'espace, qui ont pu se produire
chez un fervent admirateur inconditionnel, en son temps, de cette
nouvelle et puissante forme de pensée, émanant du personnage (de Krishnamurti) ».
« Il s'agit, dit Henry Damay, du
cheminement d'un disciple de ce maître, bien que ce dernier réfutât
ce terme, qui a fait l'objet de ce livre, dont les modalités
d'exploration pourront surprendre. »
En apparence, il y avait un orateur et des auditeurs mais s’il est vu que la source de vie est tout ce qui est, cela implique qu’il n’y a ni auditeurs ni orateur mais la conscience une qui joue avec elle-même.
La conscience mémoire va-t-elle vouloir appliquer les puissants concepts de Krishnamurti ou les paroles vont-elles couler en soi-même dans une écoute où il n’y a pas besoin de réfléchir pour comprendre.
Le paradoxe de celui qui cherche l’illumination, c’est d’être confronté à une mission impossible du fait que c’est le chercheur lui-même qui est amené à se dissoudre dans le non savoir de la source silencieuse.
Si cela est vu, ce dernier peut goûter le nectar d’être libéré du connu, la compréhension de surface et l’accumulation de connaissances n’ayant plus aucun intérêt. »
L'empreinte
de Krishnamurti
Les
mystères de la transmission
Inscription à :
Articles (Atom)
La pétanque, discipline spirituelle
Élever la pétanque au rang de discipline spirituelle ? Cela n'a rien d'une galéjade marseillaise. Un moine zen, M. Kaisen, a tro...
![](http://4.bp.blogspot.com/-XrdU-kV1N1E/T_K6sQbfXDI/AAAAAAAAC7U/x6j2ztzd9Uk/s400/P%C3%A9tanzen.jpg)
-
(Durée 7:50) Ur-Loges ou Super-Loges, la haute maçonnerie transnationale anti-christique (Pierre Hillard) « L’esprit de la Franc-M...
-
La 54e réunion annuelle du Forum économique mondial (FEM) (du 15 au 19 janvier 2024 à Davos-Klosters, en Suisse) "Mme Merkel, Tony B...
-
"Flyer" en train de vampiriser un humain. Fausse pandémie, injections empoisonnées, crise bancaire, guerre mondiale, pénuries, esc...