Deux contre-initiés tantristes
Les contre-initiés sont-ils des satanistes ?
Le guéshé Roach est riche, donc Réalisé
Guéshé Roach (né en 1952) est riche. Son business dans le diamant et ses stages de « marketing spirituel » (basés sur ses interprétations excentriques de textes traditionnels et de vieux sutras), rapportent beaucoup d'argent.
Roach acheta son titre de guéshé au clergé corrompu du monastère tibétain de Séra Mey, situé en Inde.
La fusion du capitalisme, du bouddhisme et du yoga tantrique
Roach, qui a renoncé à l'humilité, déclare avoir atteint le plus haut niveau de réalisation spirituelle. Il a, tel un Padmasambhava yankee, conçu un "dharma" de la prospérité adapté à la mentalité américaine ; c'est une sorte de réplique bouddhique, en plus salace, de l'évangile de la prospérité des évangéliques.
La copulation transcendantale
L'université de Diamond Mountain, bacchanales et travestissement
Roach acheta une propriété sous les ruines de Fort Bowie au sud-est de l'Arizona et y fonda une université tantrique. Le guéshé américain demandait à ses élèves de méditer en union avec une parèdre nue. Des bacchanales sauvages étaient régulièrement organisées sous les auspices de Vajrayogini, alias Christie McNally. Prétextant honorer la déité tantrique et l'élément féminin de l'univers, le guéshé encourageait ses disciples hommes à se travestir en femmes. Lui-même s'exhibait en « fille BCBG » avec ombre à paupières, eye-liner, jupe et chemisier.
Vajrayogini n'aime pas les guéshés travelos
Les frasques et les infidélités du guéshé finirent par barber la belle Christie. Elle demanda le divorce et décida de pratiquer la méditation avec un jeune tantriste nommé Ian Thorson, l'assistant du mari volage.
L'ombre de Kali
Plus tard, Christie, qui vénérait une forme dégénérée et morbide de la déesse Kali, partit en retraite dans les montagnes avec Ian Thorson. Le jeune homme y laissa la vie dans des circonstances assez troubles.
La Sagesse bouddhiste appliquée aux monde des affaires
"Utiliser la sagesse et le dépouillement bouddhistes pour réussir en affaires ? Voilà une proposition apparemment contradictoire. C'est pourtant ce que l'auteur a mis en pratique avec grand succès.
Diplômé de Princeton en sciences humaines, moine bouddhiste dûment ordonné, geshe (maître) en théologie tibétaine, Michael Roach est envoyé incognito par son monastère dans le monde des affaires peut-être le plus fermé au monde : celui des diamantaires new-yorkais.
Non seulement opère-t-il des miracles financiers dans ce milieu méfiant mais, en qualité de vice-président, il contribue à faire de l'entreprise où il travaille - au départ un atelier de joailliers besogneux - une multinationale dont le chiffre d'affaires annuel atteint les cent millions de dollars !
Comment un moine, qu'avec nos préjugés nous verrions plutôt déambuler en cafetan loqueteux, prêchant le plus parfait détachement des choses de ce monde, est-il arrivé à de tels résultats ? Quel est le secret de Maître Roach ?
C'est ce qu'il nous divulgue dans ces pages.
Faisant fi de tout ésotérisme de pacotille, se gardant de tout prosélytisme, l'auteur nous propose des formules simples et applicables en Occident par les gens de toutes croyances afin de mobiliser les ressources insoupçonnées d'une sagesse millénaire au service de l'homme du XXIe siècle, de ses projets, de sa prospérité.
Car la richesse est à la portée du plus grand nombre pour qui veut la conquérir et l'utiliser à bon escient."