vendredi, mars 10, 2023

Intuition Métaphysique





La lumière jaillit de l’obscurité
L’obscurité résulte du vouloir-ignorer


« Il y a deux façons d’être trompé : la première consiste à croire ce qui n’est pas vrai, l’autre est de refuser d’accepter ce qui est vrai ». Soren Kierkegaard (1813-1855).

« Le Bienheureux se sert des mots mais n’est pas pris au piège des mots ». Propos bouddhique remarquable.



Un contrat sémantique est nécessaire avec le Guide qui conduit sur la Voie atemporelle. L’Intuition Métaphysique ignore le déroulement du temps, elle voit la réalité comme un ensemble, comme une indivisible totalité. Elle serait mensongère si elle appartenait au moi. Il n’est pas de rapport entre les connaissances humaines et la Connaissance véritable !

Le mot latin « initium » signifie « commencement » : être justement « informé » pour ne pas être pris au piège des : distorsion-confusion-désinformation-incompréhension. Cette initiation oriente le travail de recherche, d’investigation, du domaine dit « ésotérique » qui dévoile ce qui est caché. « Rien de nouveau sous le soleil » signifie que la vérité est intemporelle et qu’il faut aligner la compréhension avec cette vérité qui est.

La vérité, par sa nature même, est belliqueuse car elle est en guerre contre le mensonge, la tromperie et le contrôle mental, ce qui fait qu’elle fait peur à la plupart des gens qui la rencontre et qu’elle déclenche très souvent de l’inimitié chez celui qui ne veut pas l’entendre.

C’est un devoir éthique de transmettre aux gens qui peuvent comprendre ce qui leur a été caché. L’information juste est essentielle mais pour la recevoir il faut être capable d’être attentif, concentré, sans préjugé, afin de la vérifier ensuite par soi-même au cours de ce processus de découverte, d’éveil, sans erreurs épistémologiques.

Toute forte capacité d’apprentissage dépend de l’ouverture d’esprit (du cœur) sans arrogance, sans cynisme, sans scepticisme rigide, sans naïveté, sans crédulité. Elle résulte d’un équilibre entre un scepticisme sain et une volonté ouverte d’apprendre.

La plupart ne considère pas la « source », la provenance des informations (désinformations) qui opèrent le contrôle mental, qui empêchent de réfléchir, qui bloquent l’accès à la compréhension, qui limitent, voire suppriment la capacité à agir sainement. La pire chose est de croire sans vérifier et sans introspection se laisser dominer par les corps institutionnels égarés qui fabriquent leur « scientisme » et leurs systèmes de croyance au dépend de la vraie science. Le mouvement religieux alternatif « new âge » est l’exemple même du scientisme propagandiste malsain qui pratique le contrôle de l’esprit.

Le second limiteur de notre comportement est l’argent qui est la plus grande des religions, la religion ultime, le dieu de ce monde et dans ce contexte les institutions constitutionnelles vous hypnotisent et vous trompent.

Quel est le rôle de la connaissance ?

La plupart des gens ne sont pas honnêtes avec eux-mêmes. Ils se complaisent dans la facilité en tenant la main à leur servilité. Ils veulent acquérir ce qu’ils n’ont pas sans rigueur ni effort juste. Les conditions pour obtenir ce que vous attendez ne se manifestent pas automatiquement en y pensant ; c’est une tromperie New-âge. Des exigences spécifiques et incontournables existent auxquelles nous devons répondre pour obtenir ce que nous prétendons obtenir. C’est une loi naturelle. Nous voulons qu’un véritable changement se produise ? Ces exigences spécifiques existent mais en tant que conditions préférentielles de ce changement.

Quelles sont ces exigences ?

Nous devons, oui nous devons savoir certaines choses non connues pour que la connaissance pousse à « l’action juste ». Mais l’ignorance persiste par le « vouloir-ignorer » qui résulte du refus de voir ce qui est inconfortable et douloureux.

Quelles sont ces conditions favorables et quelle est cette connaissance ?

Cette connaissance est occultée, cachée. Le mot « occulte » est dérivé de l’adjectif latin « occultus » qui signifie « qui est dissimulé à la vue ». Il est dérivé du latin « oculus » qui signifie « œil ». Le mot « oculaire » en français est lié à l’œil, à la vision. L’occulte est un ensemble de connaissances qui ont été cachées pour une raison spécifique ! Du terme « oculus » ou œil vient le verbe « occultare » qui signifie aussi « garder secret », caché de l’œil, que cela ne puisse être vu ! Le terme « occulte » est tout simplement une connaissance cachée.

Pourquoi cette connaissance est-elle cachée ?

D’abord qu’est donc cet ensemble de connaissances ? Qu’entendons-nous par-là ? Il y a deux corps de connaissances occultes. Dans les traditions des mystères actuels et dans les écoles occultes, elles sont nommées « arcanes ». Le mot latin « arcanus » signifie caché, mystérieux, mais c’est une connaissance. Il y a deux corps de connaissances :

1 – Les petites arcanes ou « arcanes mineures » concernent la monade, la connaissance du microcosme, des petites choses pour une unité individuelle de conscience, premier corps de connaissance de la conscience humaine, comment elle fonctionne, comment elle opère, quelles sont les motivations.

2 – Les grandes arcanes ou « arcanes majeures » sont la compréhension macrocosmique des grandes lois de la nature, lois universelles, naturelles, spirituelles, invisibles. Le mot naturel est dérivé de l’égyptien et d’autres langues du moyen orient. Le mot « neter » en égyptien ancien, sans voyelles si on le translittère, serait « ntr » qui signifie « esprit ». Le suffixe « al » signifie « deux » ou « lié » ou « venant de » ; le mot « neter » signifie aussi « dieu ». Ces lois naturelles se manifestent dans le domaine physique, le grand savoir qui gouverne l’univers macrocosmique. Ces lois universelles régissent, gouvernent les conséquences du comportement pour les espèces intelligentes et capables d’arriver à une compréhension au-dessus du règne animal qui n’est pas tenu au même standard que celui des êtres humains. Il y a des différences dans les niveaux de conscience, dans les capacités à comprendre et assimiler l’information. Ce corps de connaissance de la loi naturelle sera nommé par certains « conséquentialisme ! » ou « loi karmique » dans de nombreuses traditions, ou « loi morale », ou « loi de dieu … ».

Si le mot « ésotérique » a une signification, il reste réservé à une minorité éclairée pendant que d’autres l’exploitent sans éthique pour maintenir une différence de pouvoir entre 3 eux et les êtres humains qu’ils manipulent. Imaginez un psychologue le plus avancé qui soit. Il peut vous retourner le cerveau ! Ainsi, l’humanité ignorante se trouve dans cette position où ceux qui ont cette connaissance (occulte sombre) vous retournent le cerveau ! Ils vous détestent (état profond ou oligarchie) et ils vous retournent le cerveau parce que vous n’avez pas cette connaissance. Le savoir est caché pour maintenir une différence de pouvoir entre ceux qui le détiennent et ceux qui l’ignorent. Vous ne trouverez pas d’information plus cachée. C’est pour cela que toutes les distractions (« le pain et les jeux » des Romains) sont là pour vous empêcher d’apprendre, futilités sans fin, bêtises que vous entendez aux informations, tous les jeux vidéo, toutes les bêtises de la TV, les sports. Tout est là pour vous empêcher de comprendre.

Donc, il s’agit ici de traditions occultes « très sombres ! ».

Les pouvoirs en place veulent à tout prix garder cette information cachée aux peuples parce que la compréhension de cette loi naturelle égaliserait le terrain de jeu et mettrait fin aux systèmes de contrôles enracinés qui opèrent sur la terre.

Nous devrions faire très clairement la distinction entre la « nescience » et « l’ignorance » pour bien comprendre la différence entre ces deux concepts.

Ce mot NESCIENCE est un mot qui a été pratiquement rayé du langage courant. Pourquoi ?

Il y a deux contextes pour ne pas savoir quelque chose :

1 – Le premier est la « nescience ». Le préfixe « ne » en latin signifie « ne pas », et « sciere » = savoir, d’où le mot science. Ne + sciere = nesciere = ne pas savoir donc ne pas comprendre. Il y a une connotation à cela qui indique que ne pas comprendre résulte du fait que l’information spécifique pour avoir le désir de comprendre est complètement absente et vous ne pouvez pas agréger, rassembler, atteindre ces informations. C’est à distinguer de l’ignorance. La nescience n’implique pas la culpabilité de quelqu’un. L’information n’est tout simplement pas là pour être assimilée et comprise. Vous ne pouvez pas être blâmé pour la nescience.

2 – L’i–gnorance porte le blâme. Dans le mouvement New-âge, les gens pensent qu’il n’y a rien de tel et que personne n’est à blâmer et ils disent qu’il n’y a pas de cause à tout ce qui se passe. C’est un énorme mensonge car il y a des causes et des effets. La responsabilité est. Le blâme existe. La responsabilité morale est. L’i–gnorance a un blâme et une responsabilité attachés à elle. En latin « ignorare » signifie aussi « ne pas savoir » tout comme nescience, MAIS dans une connotation complètement différente. La connotation d’ignorance est que vous ne savez pas si l’information nécessaire est présente en vous parce que vous avez délibérément refusé (!) ou alors « ignoré » cette information, refusé parce qu’elle vous mettait mal-à-l’aise ou parce que vous pensiez que ce n’était pas important de le savoir du fait que c’était en contradiction avec vos croyances. C’est une négligence volontaire. L’impact du mot est presque perdu à cause de la façon dont il est prononcé. Il faut le prononcer « I–gnorance » et là, on entend « I–gnorer » et la connotation devient claire car ça signifie que vous « l’i–gnorer » sans connaître. L’information est là, la vérité est là et vous l’ignorer complètement. C’est inexcusable et il y a un blâme qui s’y rattache. D’où l’expression : « je ne veux pas en entendre parler ».

Notre société est-elle encrée dans la nescience ou dans l’ignorance ?

Nous sommes encrés dans l’ignorance, pas dans la nescience ! Nous sommes noyés dans l’information, nous nous noyons dans la vérité qui nous entoure. Mais la majorité des gens « l’I–gnorent », même si la vérité est présente partout. Il y a beaucoup de gens qui ont faim de cette information et qui l’absorbent aussi vite qu’ils le peuvent.

Les gens endormis sont sous hypnose, celle d’un tour de magie noire. Hypnose signifie « connaissance supprimée ». Du grec « hypo » = sous, (suppression) ; comme hypodermique = sous la peau, et « gnosis » qui signifie connaissance. L’hypnose est la suppression de la connaissance et c’est l’état dans lequel se trouvent les gens. Mais, c’est de leur propre chef ! Ils ne sont pas des victimes… C’est un choix délibéré même si vous n’êtes pas d’accord. Dans une époque où les gens disposent d’une quantité écrasante d’informations au bout de leurs doigts, la vérité n’est pas une option. C’est une décision délibérée avec la responsabilité qui l’accompagne. Le fait est qu’ils I–gnorent mais permettent de faire, en leur nom, sans rien dire à ce sujet, et de laisser le mal se déchaîner.

Alors les gens se demandent : pourquoi perdons-nous la liberté ?

Pourquoi la tyrannie et le totalitarisme s’élèvent-ils ?

Pourquoi y a-t-il autant de contrôles (comme MK Ultra) dans nos sociétés ?

Beaucoup d’entre eux verrons la montée de l’état policier, l’injustice partout, les restrictions de notre liberté naturelle. Mais voilà le « truc » : beaucoup ne feront pas la transition vers la compréhension. Ils diront que c’est inéluctable ce qui arrive sur la terre qui est en train d’être transformée en une énorme prison partout et à un rythme si rapide, ici même. Et ils verront ce cadenas sur la cage.

Mais ils n’arrivent jamais à la question « Pourquoi ? ». Ils parlent des symptômes, décrivent la prison, chaque coin de la cage avec précision. Ils peuvent vous dire comment ça marche et les différents aspects du système de contrôle, mais ils ne peuvent pas vous dire pourquoi ça se met en place et se produit !

Pourquoi perdons-nous la liberté ?

Ces données ici présentées offrent le « passe-partout » qui déverrouille les serrures de toutes les portes, de toutes les cages de la prison, si elles sont reconnues. Rappelez-vous ainsi de ce que dit Maître Eckhart sur la libération : « La porte et les gonds » de son chapitre 4 sur le détachement, dans ses Traités. La porte bouge mais les gonds restent immobiles. La croyance n’est jamais nécessaire parce que la vérité est toujours présente. C’est une question de VUE de la percevoir comme étant présente. RE–connaître sa présence, puis l’accepter, enfin en faire quelque-chose. La connaissance métaphysique et sa compréhension sont nécessaires et ce n’est pas la fin mais juste le début. L’action juste (par les vues justes) est requise plus que tout si vous voulez changer. La seule chose à faire est d’essayer de mettre la clé entre les mains des gens… sans savoir ce qu’ils en feront. Il est impossible de faire plus.

Qu’implique la résolution des problèmes ?

Reconnaître que le problème existe est une attitude saine qui concerne une minorité qui voit l’aspect infernal du monde des désirs. Cette minorité lucide fait le constat. Le New-âge ne le reconnait pas, ne reconnait pas « la poutre dans son œil ». Il est incapable d’introspection, ignore le subconscient, est seulement capable de son charabia stérile et infantile. L’enfer est que le « moi » crée les autres. La connaissance de soi est la connaissance des trois centres : la tête, le cœur et le ventre. Si le ventre est l’instinct déterminé il est aussi les « tripes » = avoir ce courage qui se réfléchit dans la psyché (la tête), dans le cœur, mais aussi dans les « tripes ». Savoir agir est nécessaire car sans agir (ici action pure est tendre vers le non-agir) il n’y aura pas de changement (par et pour la purification de l’affectivité) dans les trois centres. C’est ce que la plupart des gens fuient avec crainte dans le déni puisque pour eux le problème est seulement les autres (J.P. Sartre s’est trompé en disant : « l’enfer c’est les autres », l’enfer c’est surtout le moi qui fait les autres). Ce qui est « la descente aux enfers » est le processus de purification de l’affectivité, du moi, cette plaie purulente qu’est l’ego. Savoir ce qui se passe dans le monde est un travail difficile. C’est un processus de la destruction des systèmes de croyance pour briser complètement les barrières. Rares sont ceux qui en sont capables. Si vous êtes dans le déni, alors bonne chance ! Le déni fondé sur la peur doit être traité et éradiqué. Le déni est celui de l’autruche, la tête dans le sable et les fesses en l’air, position parfaite pour se les faire botter ! D’ailleurs, vous êtes à genoux ! La plupart des gens de notre société sont à genoux dans cet état de déni. Il est amusant de voir que le corps humain a été conçu ainsi !

Il faut comprendre que les symptômes que vous voyez ne sont que des effets qui résultent des facteurs causaux sous-jacents. Vous ne pouvez pas vous contenter seulement de traiter des symptômes pour résoudre un problème. Vous devez trouver la cause du problème. Il vous faut faire un diagnostic précis du problème.

Que signifie le mot diagnostic ?

En grec la préposition « dia » signifie « par, au moyen de » et « gnosis » « connaissance » ; donc diagnostic = par la connaissance. Il y a une connaissance qui agit comme une condition pour résoudre le problème et obtenir ce que vous cherchez. La communauté New-âge ment. Je m’oppose à la propagation de ces idiots utiles car ils ne disent pas aux gens comment les choses fonctionnent réellement. Ils veulent garder les gens inhibés et paralysés. Ils veulent que les gens acceptent et ne se rebellent jamais. Lorsque vous dites le mot connaissance à certains du New-âge, ils se sentent offensés. Le New-âge est une variante du « solipsisme ». L’obtention de la vraie connaissance, pas cette pseudo-connaissance, demande du travail (comme toute ascèse « s’exercer » bien conduite). Cela demande de lire, d’étudier, d’écouter, d’observer, et SURTOUT du temps ! D’où le fallacieux prétexte si fréquemment entendu : « je n’ai pas le temps ! ».

La gratification immédiate est mise en avant dans notre société par le système de contrôle mental qui maintient les gens dans leur ignorance. Je veux, je veux, je veux… Vous devez donc connaître les facteurs de causalité qui ont conduit à la création des symptômes ; dit dans le Dharma bouddhique : la loi de causalité : « Chaîne des origines interdépendantes ».

Comment utiliser les connaissances que vous avez acquises ?

Pour rectifier les erreurs. Le concept de la vérité est profondément mystifié chez les ignorants. Ils pataugent dans les cogitations comme au sujet de la théorie quantique. La perception est chez l’ignorant éloigné de la vérité. La perception « per–ce–voir » n’est pas la réalité mais seulement un « voir à travers » sans connaissance. Prenons aussi ce que dira un Sage Pandit Hindou du 20ième siècle : « la philosophie occidentale ne dépasse pas l’âge d’un enfant de 7 ans ! ». La perception est comme une lentille, un filtre.

La vérité ne dépend pas seulement des perceptions humaines. Personne ne veut l’entendre. C’est une attaque frontale sur l’ego humain qui considère que seules ses perceptions sont importantes et exactes tant qu’il n’a pas réussi à briser ses anciens systèmes de croyance et anciens schémas émotionnels pour pouvoir changer son comportement. C’est l’image du bourbier dans lequel les humains sont plongés est éloquente. Briser l’ego, le réduire en poudre, est une chose difficile quand il est tellement calcifié. Comment voulez-vous alors qu’il y ait alors un « commencement » : « initium » ?!

La vérité est indépendante des perceptions fausses qui en sont donc radicalement éloignées. Ce qui est la vérité est ce qui ne change pas, ce qui est. Personne ne peut changer les événements du passé. Le film « la machine à explorer le temps » a été pulvérisé dans les critiques, ce qui veut dire que ce film a une grande valeur car il expose des concepts allégoriques très importants !

Ce film expose que c’est le futur qui peut être modifié, pas le passé, mais en pointant que le futur est dans le moment présent (!) qui est le seul endroit où commence la connaissance de soi …

Alors, qu’est-ce que la vérité ?

C’est simplement ce qui existe déjà dans « l’instant présent » ou « l’éternel instant ». Inutile, ici, de parler de l’esprit de dieu. Les consciences humaines obscurcies fluctuent comme des ondes pseudo-sinusoïdales sur une ligne blanche impersonnelle qu’elles ne connaissent pas. Si votre conscience est à une fréquence élevée, vous vous alignez de plus en plus sur la longueur d’onde qui est cette ligne blanche de la vérité.

Plus les fréquences sont basses, plus l’i–gnorance est grande. Plus la fréquence est élevée plus nous sommes en accord avec la vérité. Si la fréquence devient infiniment élevée il sera impossible de la distinguer de l’alignement avec la vérité ou la vue des choses telles qu’elles sont. C’est la Sagesse. Notre perception n’est pas la réalité mais le filtre à travers lequel nous voyons (sans la voir par conséquent) la réalité. Voir ce qui est et non voir ce que nous voulons que soit la vérité.

Travis Walton dira ceci : « J’en suis venu à réaliser que le plus grand problème partout dans le monde est que les perceptions qu’ont les gens de la réalité sont compulsivement filtrées à travers les mailles du filet de ce qu’ils veulent et ne veulent pas être vrai ».

Nous voulons que les choses soient comme nous voulons qu’elles soient mais cela ne les rend pas vraies. Le mouvement New-âge est une religion qui est conçue pour supprimer le côté masculin de la personnalité, la suppression de l’énergie masculine qui est le côté qui entre réellement en action pour le changement qui est aussi poussé par le féminin sacré, l’attention, la créativité et la bienveillance. Les deux doivent être présents. Cette religion New-âge est d’enseigner aux gens d’accepter tout ce qui est comme c’est. Peu importe l’injustice, peu importe les conditions déplorables, peu importe l’ampleur du mal qui a lieu parmi nous ! C’est une tromperie qui se répand ce jour pour justifier les plus bas instincts en éloignant les gens des informations qui éveillent. Beaucoup de gens vivent dans l’acceptation de l’inacceptable sans comprendre qu’ils courent à l’auto–destruction d’eux-mêmes. Et voilà ce que la pseudo-culture woke actuelle qui vient du New-âge colporte et répand partout par ses théories du « courant miracle » qui est l’idéologie du « solipsisme » enveloppée dans un paquet bien propre. Cette tromperie affligeante est diabolique. L’incapacité à réfléchir entraîne cette inhibition à l’action juste ; les propagandes sont un moteur des asservissements volontaires, car ils sont volontaires. La confusion règne. Le discernement entre les déchaînements de ce qui est mauvais et la compréhension des comportements sains disparaît tout simplement du fait que l’inversion des valeurs bat son plein dans ce règne des quantités monstrueuses et gangrenées. Ce qu’il y a derrière tout cela est la lâcheté par refus de voir la vérité en face. Cette lâcheté, ce jour promue comme une norme (avec le mensonge), permet aux pouvoirs de continuer à dominer. Les gens disent : « je préfère ne pas voir ! » ce qui signifie : « je refuse de voir la réalité ».

Le solipsisme est une idéologie religieuse perturbatrice totalement égotiste et destructrice qui n’a absolument aucun rapport ni aucune ressemblance avec la vérité de quelque manière que ce soit et les solipsistes ont des problèmes mentaux… car ils sont malades.

L’étymologie est un domaine fondamental pour comprendre le véritable sens des mots. Le mot solipsisme vient de l’adjectif latin « solus » qui signifie « seul » et du pronom latin « ipse » = soi. L’idéologie du solipsisme est que rien n’existe en dehors de moi ?! C’est une autre façon de dire : « je suis dieu ! » qui est « le syndrome de dieu » décrit en psychiatrie comme nous l’avons vu chez certains médecins, politiques, scientifiques propagandistes sur les plateaux TV. Sans intuition métaphysique, les perceptions ne sont pas la vérité. Un travail d’investigation est nécessaire pour aligner les perceptions avec la vérité donc avec la réalité. Le mot « illusion » est aussi mal compris. Le solipsiste, sans empathie, sombre dans les vues fausses, les méprises et les obnubilations. Encore une fois, pour le solipsiste il n’est que lui qui existe. C’est bien le signe d’une maladie mentale. De même, quand il affirme son alibi fallacieux « que tout est un », cela lui permet toutes les plus viles et abjectes compromissions, la complaisance dans l’inversion totale en jouissance de ses perversions. Les conséquences de la propagande Covid en sont l’exemple propagé par ces psychopathes occultistes sombres. C’est de la sorcellerie noire, ni plus ni moins. Le véritable virus est celui de la transmission de cette propagande cancéreuse psychique et sociale, le premier vecteur agité de cette propagande étant la stupidité (moha) ; rendre la majorité profondément stupide, la tenir en laisse, la contrôler, la garder dans un état d’abrutissement. Le solipsisme est utilisé par les lucifériens obscurs qui vont jusqu’à refuser la réalité de la maladie mentale tout en propageant leurs infamies aux idiots utiles ainsi nommés par leurs dirigeants obscurs et sectaires. C’est du vampirisme très organisé, très élaboré, rien autre. Leurs cibles humaines ne le voient pas et ils les croient. Nous vivons ainsi une guerre spirituelle. Le solipsiste affirme que toute connaissance est incertaine et que par conséquent la vérité absolue n'existe pas … sauf « la sienne ». Il insiste sur le fait que personne ne peut jamais rien savoir et pour cela il applique ses censures totalitaires. C’est bien du totalitarisme à peine déguisé. C’est une religion diabolique, « diabole » au sens étymologique, religion dirigée par ces occultistes sombres qui ont la connaissance mais qui l’utilisent « à l’envers » de son but véritable. Ils sont en pouvoir de nuire, en jouissent, infiltrés dans les institutions comme celle de l’instruction obligatoire qu’ils manipulent. On les retrouve partout dans les gouvernements actuels qui jouent avec la peur, la crainte et la naïveté des gens qu’ils gouvernent, en les poussant jusqu’à « abandonner leur vie », en brisant leurs facultés mentales, en les intoxicant par la notion d’un fallacieux renoncement « car à l’envers » par injection programmée de la paresse sous anesthésie mentale. Le tour de magie noire est visible à celui qui a le courage de réfléchir pour pouvoir dire « non ! ». C’est pourquoi, le courage de réfléchir est un processus normal pour des humains normaux face à des solipsistes anormaux.

Définissons le mot « définition »

C’est une déclaration exacte de la signification d’un mot. Nous cherchons à être précis, donner un sens exact, pas une connotation. Définir est arriver à une fin. Ce n’est pas infini mais défini. On limite par les mots ce que quelque chose signifie afin d’être clair sur ce que l’on dit. La définition est le degré de distinction (comme en vision et en audio) ou de clarté d’un objet, d’une image ou d’un son. Dans les objets audio ou télévisuels, les gens cherchent une plus haute définition pour une plus grande clarté. Cependant, tout dépendra ensuite des informations qui seront véhiculées à travers les objets connectés, car ce que nous vivons n’est le plus souvent que désinformations, manipulations, propagandes, censures.

La définition de « naturel » est « inhérence à la nature », ce qui a une base dans la nature, la réalité et la vérité. Si c’est naturel cela n’a pas été créé par l’homme. Encore une fois, l’origine du mot en égyptien antique « neter » signifie « issu ou lié à l’esprit ». Nous revenons au mot Spirituel ici à considérer et qui se rapporte en fait à la connaissance véritable. Le domaine spirituel n’est pas séparé du domaine physique. Le domaine spirituel est toujours présent ici et maintenant dans le domaine physique. Il n’est pas ailleurs. Le spirituel et le physique sont inséparables et croire le contraire résulte d’un déséquilibre mental comme les scientistes déséquilibrés le sont. C’est ainsi, par exemple, que les connaissances de la physiologie humaine dont neuronale sont utiles. Le risque est de devenir scientiste, solipsiste, de sombrer dans le nihilisme absurde et toutes sortes de permissivités délirantes, ce qui nous ramènent à l’éthique fonctionnelle et nécessaire.

La définition du mot « loi » est condition existante qui est à la fois contraignante et immuable. Existant signifie que c’est présent, une loi qui opère. Contraignant signifie que cela a un effet, mais l’ego humain ne veut entendre que ce qu’il veut entendre ! Une des choses qu’il veut entendre est que l’univers se soucie de lui, mais les lois de l’univers ne se soucient pas de vous. L’innocence et la nescience ne changent rien à l’affaire. Immuable signifie que rien de ce que vous pourriez faire ne pourra jamais la changer et nous voyons ce jour cette volonté contraire aberrante. Elle est en vigueur parce que ce n’est pas l’homme qui la mise en vigueur. Ce qui l’a mise en vigueur dépasse l’entendement et il est vain de chercher à la qualifier par des mots comme dieu, créateur de l’univers, force impersonnelle, ou ce que vous voulez, etc. ! … Nous sommes contraints par « les lois naturelles » que nous le voulions ou non. Vous êtes toujours en train de coopérer avec ces lois spirituelles et vous ne pouvez pas ne pas le faire tant que vous existez dans le domaine physique : inhérent, conditions existantes, contraignantes, immuables, ayant un effet, quelles soient comprises ou non. D’où aussi le chaos, le désordre, car si le courage de réfléchir n’est pas présent, la souffrance est la rétribution inéluctable. Par la compréhension il y a un alignement entre les lois et nos comportements, ce qui change tout et sans souffrance auto-infligée.

Et nous arrivons au point clé : étude et pratique, attitude juste de la méthodologie du scientifique équilibré sans aucun charabia New-âge.

Il n’y a aucun moyen de contourner le fait que la connaissance des lois est nécessaire. Et les gens du soi-disant mouvement New-âge et dans certaines communautés religieuses ne veulent pas reconnaître qu’un travail est nécessaire au cours d’une ascèse intelligente.

La loi naturelle est une condition universelle non faite par l’homme, contraignante et immuable, qui régit les conséquences du comportement humain, des êtres intelligents par une dynamique gouvernante de la conscience.

La différence entre la découverte et la croyance est que la religion demande aux gens de croire, d’accepter et de faire sans poser de questions. La découverte est de comprendre pour voir les choses telles qu’elles sont et non pas de créer des comportements qui constituent une prison pour l’espèce entière. Malheureusement, l’humanité n’a pas encore atteint ce niveau de conscience. La loi naturelle n’a rien à voir avec la religion. Ce n’est pas un système de croyances. C’est une science éclairée à découvrir par intuition métaphysique. L’i–gnorance conduit à la souffrance par déni de la réalité.

Le vrai « one-eye » est le mot argent, le mot « money » est « one-eye » ! ; les gens l’ont dit un milliard de fois dans leur vie sans reconnaître que ce qu’ils disent est « one-eye », le symbole de l’œil unique dont l’illumination spirituelle est placardée sur tous les billets de « un » dollar !

La véritable richesse est en dehors de l’argent. Si je voulais faire appel à votre ego pour gagner beaucoup d’argent, je vous dirais que vos croyances sont importantes et qu’elles façonnent votre réalité ! Elles façonnent la réalité mais de manière négative si vous ne vous alignez pas sur la vérité et si vous voulez rester attachés à un système de croyances parce que vous le préférez à la réalité.

Il est légitime de croire en soi mais, en réfléchissant et par une confiance forte être capable de comprendre.

De la même façon que la loi de la gravité existe, les lois spirituelles existent et elles sont des forces impersonnelles.

Ces lois ont un effet et arrêtez de geindre à ce sujet ! C’est tout. Mais personne n’a envie de l’entendre ! En parler est donc être confronté à un mur de déni ! L’ego humain a du mal avec l’idée de l’absolu mais le fait est que « la plus grande peur de l’humanité est que la vérité est absolue ». L’ego aime le relativisme surtout quand il s’agit de moralité. Aucune croyance ne peut changer la loi naturelle mais votre enquête sur le sujet peut conduire à sa compréhension. Vous pouvez développer la connaissance.

Croire en des notions fausses est ce qu’illustrent les religions sous toutes les formes : la religion culturelle organisée, l’argent, le scientisme, la politique, le mouvement New-âge. Il y a donc ces autres religions dans le monde : le gouvernement, le politique, l’argent, la finance, l’une est le mouvement New-âge et l’autre est le scientisme.

La conscience et le cerveau humain

La conscience est une force intangible qui existe mais que l’on ne peut pas voir. C’est difficile à expliquer ce que c’est mais il existe des expressions physiologiques de la conscience dans le domaine physique dont le cerveau en est une. Bien sûr, nous n’oublions pas le cœur, car il est très important. Le cœur a un champ électromagnétique encore plus grand que celui du cerveau et est lié à la physiologie encore plus complexe que le cerveau. Mais nous devons comprendre la structure de base du cerveau pour comprendre les types de déséquilibres qui s’y produisent et qui conduisent à ces conditions débilitantes au sein de l’humanité et qui continue à nous faire souffrir. De plus, ces systèmes de croyances empêchent l’activation du cœur et l’expression de l’attention. Non seulement ils empêchent la connaissance de se manifester dans l’être, mais ils empêchent l’attention, créent l’apathie et l’inaction, la paresse et la lâcheté, de sorte que nous n’agissons pas réellement, ne prenons pas de mesures basées sur ce que nous avons appris.

Regardons comment le cerveau et la conscience fonctionnent réellement.

Les gens vont donner des définitions ridicules et mystifiées pour ce que signifie la conscience et beaucoup ont même peur de ce terme. Nous devons démystifier ces termes pour qu’ils soient compréhensibles. Demeurer conscient de quelque chose est une capacité de l’être à reconnaître des schémas et des significations par rapport à des événements qui se déroulent ou se sont déroulés en soi, le microcosme, dans le royaume intérieur et aussi inférieur et dans le macrocosme. Les événements qui se déroulent et qui sont la vérité sont compris par la conscience. Les gens la complexifient surtout par l’influence des tromperies du New-âge.

Comment s’exprime la conscience dans cette manifestation physique ?

Par les pensées, les émotions et les actions. La parole est une combinaison des pensées et des émotions mais aussi une forme d’action. Les pensées sont la force créatrice qui est l’expression de la conscience au sein de l’individu. Tout ce qui existe a eu sa première forme d’existence dans le domaine de la pensée avant de se manifester par l’action (Milarepa dira : tout surgit du mental et dans le mental se réengloutit). Vos émotions sont un composant polarisé comme un aspect féminin de la conscience. Les autres personnes ne ressentent pas vos émotions. Elles peuvent les percevoir mais c’est vous qui ressentez l’émotion dans votre physiologie interne. Et c’est une expression féminine de la conscience qui n’est pas extériorisée. C’est l’état d’esprit ou la force féminine par lequel nous faisons quelque chose. L’esprit est la composante mentale de la conscience. Puis il y a un mariage entre les deux. Les pensées sont l’essence créative qui se mélange ou se marie avec le féminin. C’est enseigné par de nombreuses traditions religieuses. C’est la fameuse trinité « interne » : un père créateur (fécondateur), une figure féminine sacrée que le père féconde ou insémine et de cette union naît un enfant mâle ! Toujours. Le père est la pensée, l’essence créative, puis l’état d’esprit ou les émotions sont l’essence féminine sacrée ou le St Esprit (!) et « l’enfant mâle est le comportement ». C’est le principe actif ou masculin qui interagit avec le physique pour le changer.

Une fois de plus les personnes à la pensée religieuse vont attaquer ce point et dire : « Vous dites que le salut ne passe pas par la foi ? ». Oui, c’est ce que je dis !

Nous pouvons nous libérer par l’action. La foi ne le fera pas. Les religions sont créées par le système de contrôle pour vous empêcher d’agir.

Les gens ne comprennent pas que le christianisme « exotérique » est créé par l’occultisme sombre, par les anciennes écoles des mystères de l’occultisme « sombre » ! Il suffit de prendre les bons concepts dans les religions et de rejeter leurs absurdités. Parce qu’une de ces absurdités est que vous devez croire en quelque chose pour être sauvez de la condition humaine actuelle. Vous n’avez besoin que de connaître, jamais de croire. Alors qu’il ne sera interrogé sur la notion de liberté « qu’une seule fois » dans les évangiles, le Christ répondra : « Connaître la vérité vous rendra libre ! ». On peut donc voir que même dans le christianisme exotérique, c’est cela la prescription ! Mais les chrétiens ne veulent pas l’entendre parce que les contrôleurs de l’église qui venaient de la classe des prêtres « sombres » leur ont dit : tout ce que vous avez à faire est de croire et tout changera comme par magie !

Et bien « bonne chance ! » …

… Car, quand les comportements ne sont pas alignés avec l’éthique fonctionnelle, croyez-vous que vos croyances vont changer quelque chose ?! …

Un moine Zen éveillé s’exclama : « Bonheur, bonheur, bonheur, je coupe du bois et je porte de l’eau ».

Sources anonymes développées par Nirodha.


jeudi, mars 09, 2023

Mettre fin à la dictature des ultra-riches grâce à la révolution non-violente



"L’erreur commune des campagnes de défiance politique improvisées a été de miser uniquement sur une ou deux méthodes, telles que les grèves et les manifestations de masse."



(Durée 3:58)
Gene Sharp - How to Start a Revolution Teaser

"Il faut d’urgence investir la société civile du pouvoir de la conscience collective, de la capacité, pour la première fois, de s’exprimer sans entraves. La solution aux crises de l’économie, de la démocratie, de l’environnement, de l’éthique… est, je dois le répéter, la transition de la force à la parole. Les gouvernements doivent savoir que désormais les citoyens – « Nous, le peuples… » comme établi au Préambule de la Charte de Nations Unis – ne seront pas seulement récepteurs impavides de leurs décisions mais acteurs de leur avenir. D’ores et déjà ils ne sont plus endormis."  Federico Mayor



Les armes non-violentes et la discipline non-violente

par Gene Sharp


L’erreur commune des campagnes de défiance politique improvisées a été de miser uniquement sur une ou deux méthodes, telles que les grèves et les manifestations de masse. En fa
it, il existe une multitude de méthodes qui permettent aux stratèges des organisations de résistance de concentrer ou de disperser le mouvement en fonction des besoins.

Près de 200 méthodes spécifiques d’action non-violente ont été identifiées et il y en a certainement d’autres. Elles sont classées en trois larges catégories : la protestation et la persuasion, la non coopération, et l’intervention. 

La première comprend des manifestations symboliques, ce qui inclut les parades, marches et veillées (54 méthodes). 

La non coopération est divisée en trois sous catégories : 

(a) non coopération sociale (16 méthodes), 

(b) non coopération économique, ce qui inclut les boycotts (26 méthodes) et les grèves (23 méthodes), 

(c) non coopération politique (38 méthodes). Le dernier groupe, l’intervention non-violente, inclut des moyens psychologiques, physiques, sociaux ou politiques tels que le jeûne, l’occupation non-violente et le gouvernement parallèle (41 méthodes). [...]

L’utilisation d’un nombre considérable de ces méthodes – soigneusement sélectionnées, appliquées avec persévérance et à grande échelle, choisies dans le cadre d’une stratégie judicieuse, avec des tactiques appropriées, et mises en œuvre par des civils formés – risque fort de créer des problèmes graves à n’importe quel régime illégitime. Cela est valable pour toutes les dictatures.


Contrairement aux moyens militaires, les méthodes de la lutte non-violente peuvent être dirigées directement sur l’enjeu d’un conflit. Par exemple, si la question de la dictature est essentiellement politique, il s’ensuit que les formes politiques de l’action non-violente seront primordiales. Celles-ci comprennent la négation de la légitimité du dictateur et la non coopération avec son régime. La non coopération s’appliquera parfois contre des politiques spécifiques. Il arrive que le sabotage du système par inaction et par report des tâches puisse être pratiqué discrètement et même en secret, alors qu’à d’autres moments, la désobéissance ouverte, les manifestations publiques de défiance ainsi que des grèves peuvent être organisées au grand jour.

D’un autre côté, si la dictature se trouve vulnérable à la pression économique, ou si de nombreux griefs contre elle sont d’ordre économique, alors des actions comme les boycotts et les grèves peuvent être des méthodes de résistance appropriées. Les efforts déployés par les dictateurs pour exploiter le système économique peuvent provoquer des grèves générales limitées, des ralentissements et des refus d’assistance d’experts indispensables (ou leur disparition). Le choix sélectif de différentes méthodes de grève peut s’orienter sur des secteurs clés de l’industrie ou des transports, sur l’approvisionnement de matières premières ou sur la distribution de produits.

Certaines méthodes de lutte non-violente exigent des gens qu’ils n’agissent pas comme à leur habitude, par exemple qu’ils distribuent des brochures, fassent fonctionner une presse en sous-sol, fassent la grève de la faim ou aillent s’asseoir dans la rue. À moins de situations exceptionnelles, ces méthodes peuvent être difficiles à appliquer pour certaines personnes.

D’autres méthodes de lutte non-violente permettent au contraire de vivre quasiment comme d’habitude. Par exemple, aller au travail normalement au lieu de faire grève mais travailler plus lentement ou inefficacement. Il est possible de commettre délibérément des « erreurs », de « tomber malade » et d’être « incapable » de travailler à certaines périodes. On peut aussi simplement refuser de travailler. On peut assister à des offices religieux quand cela n’exprime pas seulement des convictions religieuses, mais aussi politiques. On peut protéger les enfants de la propagande officielle par l’éducation à la maison ou par des classes illégales. On peut refuser de rejoindre des organisations « recommandées » ou dont la fréquentation est exigée et que l’on n’aurait pas ralliées naturellement. La similitude de ce type d’actions avec celles de la vie courante, et en tout cas leur faible différence avec des activités habituelles, facilite pour beaucoup de gens la participation à la lutte de libération.

Étant donné que les luttes violentes et non-violentes opèrent de façons complètement différentes, toute forme de violence, même limitée, durant une campagne de défiance politique sera contre-productive car elle déplacera le combat sur le terrain militaire où le dictateur a un avantage écrasant. La discipline non-violente est une clé du succès et doit être maintenue en dépit des provocations et brutalités des dictateurs et de leurs agents.

Le maintien de la discipline non-violente contre les adversaires violents facilite la mise en œuvre des quatre mécanismes de changement dans la lutte non-violente. La discipline non-violente est également très importante pour le processus de jiu-jitsu politique. Dans celui-ci, les brutalités criantes du régime contre des résistants manifestement non-violents se retournent contre les dictateurs en provoquant des dissensions dans leurs propres rangs, tout en suscitant le soutien dans la population générale, chez les partisans habituels du régime, et à l’extérieur du pays.

Dans certains cas, cependant, une violence limitée contre la dictature ne peut être évitée. Soit les frustrations et la haine du régime explosent sous forme de violence, soit certains groupes refusent d’abandonner les moyens violents tout en reconnaissant le rôle important de la lutte non-violente. Dans ces situations, la défiance politique ne doit pas être abandonnée. Néanmoins, il sera nécessaire de séparer l’action non-violente aussi clairement que possible de l’action violente, en termes de géographie, de groupes de population, de moments choisis ou de domaine de conflit. Sinon, la violence pourrait avoir un effet désastreux sur le potentiel beaucoup plus grand de la défiance politique et sur sa capacité de réussite.

L’histoire nous montre que si la défiance politique entraîne des morts et des blessés, elle fait beaucoup moins de victimes que la résistance armée. De plus, la défiance politique ne contribue pas au cycle infini de tueries et de brutalités.

La lutte non-violente nécessite, et tend à produire dans la population, un abandon (ou meilleur contrôle) de la crainte du gouvernement et de sa répression violente. Cet abandon ou ce meilleur contrôle de la peur est un élément clé de la destruction du pouvoir des dictateurs sur la population générale.


PDF téléchargeable gratuitement à cette adresse :



mardi, mars 07, 2023

Secte satanique contre sainte Russie

Affiche serbe de 1999 dénonçant les crimes de l'OTAN.


« La Russie ne confine qu’avec Dieu », disait Rilke. 

Une alliance secrète d'oligarques financiers, de magnats des médias, de bellicistes, et d’autres de ce genre vise à instaurer une dictature mondiale. Elle ne cesse de diaboliser la Russie qui parvient miraculeusement à lui résister.

Au sommet de cette alliance, de cette structure de pouvoir pyramidale, il y a cependant une secte luciférienne, une secte hautement hostile à l'humanité et donc satanique.



Dans quelle mesure la Russie est-elle agressive ? 



On ne peut comprendre l'histoire du monde dans son passé, son présent et son développement futur que lorsqu'on a compris qu'en plus de nos systèmes sociaux visibles tels que la politique, l'économie, la science, l'armée, la religion, etc., il existe aussi des groupes secrets et leurs systèmes qui fonctionnent de manière cachée. Ils ont une influence puissante, ils déterminent la direction à tous les niveaux, et donc ils règnent et gouvernent sans que la population mondiale travaillant dur ne les remarque, encore moins ne les connaît. Ce sont des groupes qui, depuis longtemps, contrôlent les flux financiers mondiaux avec beaucoup d’habileté et exercent ainsi une influence sur tous les pays du monde : ils manipulent toute la sphère politique, toutes les armées, tous les systèmes économiques, toutes les sciences, toutes les cultures, les religions, les idéologies et plus encore. Ils sont invisibles à l'œil nu. 

Pendant des siècles, ces groupes ont secrètement élaboré des stratégies et des plans pour dominer le monde entier. Dans leur conscience, ils n'appartiennent à aucune nation ni aucune race de ce monde. Le monde lui-même est leur centre d'intérêt. Ils ne veulent pas diriger un village, une ville ou un pays, pas même un ou deux continents, ils aspirent à la domination ultime du monde. Et pour atteindre cet objectif impensable, ils ont élaboré dès le début des plans pour que leur organisation secrète puisse avoir le contrôle de toutes les nations de la Terre. Pour ces globalistes, les différents pays et continents ne sont rien d'autre que des terrains de jeu sans âme sur leur plateau de Monopoly. Les peuples qui travaillent dur sont simplement intéressants et utiles pour eux, mais totalement insignifiants sur le plan éthique et moral.

Leur pensée ne correspond donc pas à celle du commun des mortels. Habituellement, le commun des mortels ne pense pas plus loin que le bout de son nez. Mais ces manipulateurs, organisés en sociétés secrètes, pensent en décennies et en siècles. Pour pouvoir contrôler une seule grande puissance, ils sacrifient sans sourciller des pays entiers et des cultures entières. Mais pour contrôler tous les pays et toutes les grandes puissances de ce monde, ils n'hésitent pas à tous les déstabiliser au préalable. Ils organisent ainsi le chaos, les menaces fictives, les guerres et la terreur de toutes sortes. Et ils peuvent le faire facilement parce qu'ils ont des billions de milliards de budget à leur disposition. Il s'agit d'oligarques financiers sans scrupules qui, depuis que l'argent existe, ont conduit tout le flux d'argent de la Terre entre leurs propres mains. Leurs fondateurs ont pour ainsi dire inventé l’argent. Ils ont créé l'argent sans autre intention que de pouvoir tout contrôler par le flux des intérêts et des intérêts sur les intérêts. Puisque les hommes d'État lui ont aussi emprunté de l’argent, cette société secrète de l'argent et de l'économie a librement manipulé à volonté nos politiciens et nos dirigeants visibles. Leurs organisations influencent tous les pays du monde depuis plusieurs centaines d'années.

Résumons jusqu'ici : On ne peut comprendre la rétrospective de l'évolution politico-militaire mondiale des 100 dernières années, que si on a compris qu'il existe des oligarchies organisées en sociétés secrètes qui pensent stratégiquement en siècles. Pour pouvoir gouverner les peuples de la Terre, ils planifient la destruction stratégique de toutes les petites et grandes puissances dans des processus qui durent des décennies, voire des siècles. A certains moments, ils planifient les destins des nations, comme les trois guerres mondiales, qui ont été clairement esquissées en 1871 par Albert Pike*, un franc-maçon du 33e degré. Premièrement, une première guerre mondiale qui doit servir à renverser la Russie tsariste. Une seconde guerre mondiale qui doit aider à fonder l'État d'Israël et à renforcer le communisme. Une 3e guerre mondiale qui doit commencer par des controverses entre les dirigeants musulmans et le sionisme politique. Le reste du monde, cependant, doit être entraîné dans ce conflit jusqu'à l'épuisement complet à tous les niveaux. C’est le plan satanique dévoilé en 1871 par Albert Pike, franc-maçon du 33e degré et sataniste. Ainsi, par l'intermédiaire de leurs vassaux rémunérés, ils infiltrent toutes sortes de gouvernements et de systèmes dont ils ont entrepris d'assujettir les pays, stratégiquement et systématiquement. Par leur gestion de la terreur, ils commencent à déstabiliser de l'intérieur des pays entiers en organisant toutes sortes de problèmes, de chaos et de désespoir. Parce que la population active avait une confiance enfantine et donc naïve envers leurs gouvernements et leurs systèmes, ces stratèges mondiaux ont pu se permettre de réaliser de grands scénarios avec les peuples, des scénarios gigantesques, pour effrayer les nations. En font même partie des grands soulèvements populaires, des révolutions, des préparatifs de guerre, des alliances militaires, des sanctions et bien d'autres choses encore. Donc, si une alliance militaire, un pacte militaire, s’établit autour d'un pays, cela ne veut pas dire que la menace annoncée contient le danger qu'elle représente. Permettez-moi de vous donner un exemple : Si ces gens ont l'Europe dans leur ligne de mire, c'est-à-dire s'ils veulent mettre toute l'Europe sous leur domination, ils ne procéderont pas de manière aussi grossière qu'au bon vieux temps, lorsqu’ils nous ont attaqués, nous Européens, avec un visage sombre et des massues. Ils préfèrent donc, d'un point de vue stratégique, nous gagner d'abord en tant que partenaires, pour piéger, disons, des amis. Pour ce faire, ils commencent à infiltrer toute la Russie. Car la Russie, elle aussi, en tant que puissance mondiale rivale, fait obstacle à leur prétention de domination mondiale. Dans ce cas, il serait encore plus impossible de se présenter grossièrement une massue à la main. C'est pourquoi la Russie doit d'abord être secrètement déstabilisée et affaiblie de l'intérieur. Tout d'abord, on infiltre en Russie des ambassadeurs bien intentionnés, des modèles économiques prometteurs et bien d'autres choses. Tout se passe secrètement et de l'intérieur. La Russie est délibérément divisée, déstabilisée par la mauvaise gestion, les idéologies, les révolutions de toutes sortes jusqu'à ce que le monde entier panique devant la Russie. C'était le prélude stratégiquement planifié pour briser la puissance de l'Europe.

Ainsi, une condition préalable a été créée pour mobiliser tous les pays environnants en vue d’une alliance militaire contre la Russie. Une fois que cette alliance, dans ce cas l'OTAN, a vu le jour, on provoque, dans une réaction de panique, le Pacte de Varsovie (*pacte d'assistance militaire sous direction soviétique – 1955-1991). Il convient de noter que l'une et l'autre alliance militaire ont probablement été initiées, voire organisées, par un seul et même service de renseignement. Ces menaces mutuelles ininterrompues, jusqu'au zénith d'une menace nucléaire telle qu'elle s'est produite entre 1947 et 1989, sont entrées dans l'histoire sous le nom de « guerre froide » (*conflit politique permanent entre les grandes puissances USA/URSS, y compris la course aux armements). C'était tout aussi intentionnel, parce qu'aucun citoyen de la Terre ne voudrait expérimenter comment ce monde est englouti par une boule de feu nucléaire. C'était le plan : ce frisson dans le dos, cette peur de la mort chez tous, cette guerre froide. On envoie alors stratégiquement un apôtre russe de la paix, provenant bien sûr des cercles des sociétés secrètes nommées ci-dessus, apôtre qui réussit devant un monde tremblant à dissoudre de nouveau l’alliance du bloc de l’Est, qui est une menace sur le plan militaire. Une nouvelle merveille du monde a eu lieu : presque du jour au lendemain, toute l'Union soviétique s'effondre sur elle-même et un jalon a été posé : la Russie a été déstabilisée et on peut donc alors s’attaquer progressivement au deuxième objectif stratégique, mais toujours prioritaire, à savoir la conquête européenne prévue dès le départ. Ceux qui avaient réussi à infiltrer la Russie s'installent maintenant à Bruxelles et, s'orientent stratégiquement, avec l'ensemble de l'Europe, vers l'asservissement définitif de la Russie, ennemie maléfique. Et bien sûr, ils n'expliquent pas à Bruxelles que fondamentalement ce n'était pas la Russie mais eux-mêmes qui étaient la menace rouge. Les mêmes sociétés secrètes qui, autrefois, affaiblissaient et déstabilisaient la Russie de l'intérieur cherchent maintenant à détruire définitivement depuis l’extérieur la Russie en tant que grande puissance. Aujourd'hui, les acteurs mondiaux ont en même temps entre leurs mains l'Europe et la Russie, une situation gagnant-gagnant classique, mais seulement pour les stratèges globaux, seuls et entre eux. Désormais, ces compagnons sans domicile feront jouer d'abord les deux grandes puissances que sont la Russie et l'Europe l'une contre l'autre. L'OTAN, composée de la plupart des pays européens autour de la Russie, qui en fin de compte doit également être affaiblie et soumise, devrait maintenant aussi mener la troisième guerre mondiale. Troisième guerre mondiale qui depuis l'époque de Mazzini (*1848 : révolutionnaire italien – révolution de mars) est sur l’agenda des alliances secrètes évoquées. Rien de tout cela n'a donc émergé des prétendues intentions que la presse mondiale nous pousse à croire depuis des décennies. Car la presse mondiale est aussi entre les mains de ces sociétés secrètes. C’est le contraire des rapports du mainstream sur les développements politico-militaires qui peut s’avérer être la vérité. Pour saigner à blanc des pays, aucun sacrifice n'est trop grand pour des stratèges globaux, aucun peuple et aucune culture ne compte, aucun sacrifice de peuple, de culture n’est regrettable. Après ces considérations préliminaires indispensables, nous examinons maintenant l'histoire des adhésions à l'OTAN, c'est-à-dire l'élargissement à l'Est, du point de vue susmentionné : Nous sommes au moment très stratégique où la première oeuvre préparée d’avance a été réalisée, où la Russie a été affaiblie de l'intérieur et dénigrée de l'extérieur comme ennemie du monde. Les infiltrés commencent leur déménagement à Bruxelles. Ici, en Occident, ils ne sont évidemment pas perçus comme faisant partie de l'organisation secrète qui, 100 ans plus tôt, a renversé le tsar russe et conduit la Russie unie et pacifique et qui aime la paix, à une ruine ciblée. Devant nous, Européens, ils apparaissent sous les feux de la rampe en tant qu'apôtres de la paix. Nous les célébrons comme des sauveurs de la dernière minute, ils entrent comme des rédempteurs dans la pensée et dans le Parlement européens sous le son de la fanfare de l’unification des peuples.



Adhésion à l’OTAN/élargissement à l’Est


En 1999, sous la direction du franc-maçon du 33e degré Michael Gorbatschev, la Russie a permis la réunification de l’ancienne République démocratique allemande (RDA) avec la République fédérale d’Allemagne (RFA). C’est ainsi que la Russie a rendu possible l’adhésion de la nouvelle Allemagne dans son ensemble à l’OTAN. La Russie a retiré ses troupes de la République démocratique allemande. Comme seule contre-valeur, Gorbatschev exigeait qu’il n’y ait plus d’expansion de l’OTAN vers l’Est. L’administration américaine et l’Allemagne l’ont promis dans un esprit fraternel.

Cependant, peu après le retrait des troupes russes, l’OTAN a commencé son expansion vers l’Est sous la domination des États-Unis – en d’autres termes, sa politique d’encerclement de la Fédération de Russie. Voici à quoi cela ressemblait : Dès 1997, moins de sept ans après cette promesse, l’OTAN a entamé ses premières négociations d’adhésion avec la Pologne, la République tchèque et la Hongrie. Et à partir de 1999, ce qu’on appelle l’élargissement à l’Est de l’OTAN a commencé, c’est-à-dire les premières adhésions à l’OTAN qui violaient ce contrat. À ce stade, l’observateur neutre se place dans la position de la Russie et se demande s’il perçoit le nouveau partenaire américain davantage comme un ami ou comme un agresseur, alors qu’il installe son expansion de l’OTAN, contraire au contrat, directement aux portes de la Russie.

Le 12 mars 1999, la Pologne, la République tchèque et la Hongrie ont adhéré les premiers à l’OTAN. Et la Russie précédemment vidée de sa substance, a regardé à nouveau comme au bon vieux temps d’avant son infiltration, sans réaction agressive.

Cela a évidemment encouragé l’administration américaine à poursuivre les négociations d’adhésion à l’OTAN aux portes de la Russie. À ce stade, il convient de rappeler à nouveau que ceux qui infiltrent la Russie la quittent systématiquement car la Russie doit finalement être libérée… ou peut-être plutôt achevée ? A mon avis, depuis que le véritable agresseur s’est retiré de l’intérieur de la Russie, la Russie a retrouvé sa mentalité traditionnelle.

Ce n’est que cinq ans plus tard, le 29 mars 2004 que sept autres pays du bloc de l’Est rejoignent l’OTAN : la Bulgarie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. Et la Russie regardait toujours… ou bien de nouveau, sans réaction agressive. Ce n’est que lorsque l’OTAN a voulu amener l’Ukraine à rejoindre l’UE et l’OTAN en 2008 que la Russie a commencé à réagir de manière visible. Et cela seulement après que le président ukrainien Yanoukovitch refuse toute adhésion à l’UE et à l’OTAN – parce que « UE » et « OTAN » ne sont que des termes interchangeables pour une seule et même chose. L’UE n’a absolument rien à voir avec les peuples d’Europe. L’UE est exclusivement une plate-forme d’opérations de l’OTAN et de son oligarchie financière transatlantique, c’est-à-dire des dictateurs économiques. Ainsi, lorsque Yanoukovitch a refusé d’adhérer à l’UE/OTAN, il a été très rapidement destitué, en 2014, par une opération américaine sous faux pavillon, et on a mis à sa place Porochenko, un candidat favorable à l’UE/OTAN.

Mais même ici, la Russie n’a pas réagi avec agressivité ou avec des équipements militaires. Ce n’est que par une habileté extrême et des mesures politiques hautement tactiques que Vladimir Poutine a réussi à ramener en Russie, par des élections libres, la Crimée, lieu militaire stratégique le plus important de la Russie sur son front occidental. Cet acte de défense réalisé avec une grande maîtrise de soi et exclusivement sur le plan politique a néanmoins été immédiatement qualifié par toute la presse mondiale, d’agression dangereuse de la part de la Russie. Une fois de plus, la presse mondiale n’a pas du tout considéré les nouveaux avancements de l’administration américaine et de l’OTAN comme une agression. Malgré une nouvelle rupture du contrat passé avec Gorbatchev, ils ont néanmoins réussi à intégrer également l’Albanie et la Croatie à l’OTAN le 1er avril 2009. Et la Russie est restée silencieuse à ce sujet, sans agressivité. Enfin, le 5 juin 2017, l’OTAN sous contrôle américain a également saisi le Monténégro, un État des Balkans.

Voici une fois de plus un aperçu de ce qu'on appelle l'élargissement à l'Est, c’est-à-dire des adhésions à l'OTAN violant le contrat établi.

12 mars 1999 : Pologne, République tchèque, Hongrie
29 mars 2004 : Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Roumanie, Slovaquie, Slovénie
1er avril 2009 : Albanie, Croatie
5 juin 2017 : Monténégro (État des Balkans)

Tandis que la Russie est condamnée dans la presse mondiale et dans les médias du mainstream d'une manière tout à fait unanime comme un État agresseur et belliciste, comme cela vient d'être mentionné, la Russie s'est comportée de manière totalement non agressive. Par contre l'administration américaine, au cours des 231 années de son existence, depuis 1776, a mené plus de 220 guerres d'agression, d’interventions militaires ou a été impliquée dans des actions belliqueuses de même type. Elle a par exemple participé avec ses services secrets, aux attaques terroristes et tentatives de putsch sur le territoire d'un autre État. Alors que les États-Unis n'ont même pas été attaqués une seule fois. Pour rappel, voici un extrait des guerres menées par les Etats-Unis depuis 1979 :

1979 Afghanistan (CIA) -1992 
1980 Salvador [CIA] -1994 
1986 Haïti (CIA) -1994 
1987 Liban 
1990 2e guerre du Golfe (Irak) 
1991 1re guerre d'Irak 1992 Somalie -1991/1995 
1995 Bosnie 
1999 Kosovo 
2001 Afghanistan 
2003 2e guerre d’Irak 
2011 Libye 
2013 Syrie 
2014 Ukraine

Et pourtant, la presse mondiale dénonce comme agresseur la Russie et non les Etats-Unis, qui ont plus de 220 guerres à leur actif. Le plan stratégique qui sous-tend tout cela est révélé ici sans équivoque. À ce stade, le mainstream endoctrine également le monde avec l’opinion selon laquelle l'alliance militaire de l'OTAN a vu le jour en réponse à l'agression russe qui a précédé. Mais cela ne correspond pas non plus à la réalité. Celui qui connaît les stratégies des sociétés secrètes décrites précédemment et qui les compare aux informations du mainstream au grand public, peut reconnaître que la réalité est exactement à l’opposé. Car bien avant que la Russie infiltrée ne prenne des mesures d'alliance militaire, c'est-à-dire qu'elle soit forcée à entrer dans le Pacte de Varsovie (*pacte d'assistance militaire sous direction soviétique - 1955-1991), les Etats-Unis, avec leur OTAN agressive, cherchaient ouvertement à dominer le monde, c'est-à-dire à instaurer ce qu’ils appellent le nouvel ordre mondial. Pour le dire en d’autres termes :

Le Pacte de Varsovie n'était rien de plus qu'une contre-alliance stratégique, insidieusement mise en œuvre de force ; autrement dit, la Russie, qui existait encore en grande partie, a dû se défendre contre l'impertinence de l'OTAN, comme cela avait précisément été planifié. Mais les accusations d'agression n'ont toujours été portées que contre la Russie. Le Pacte de Varsovie était donc un pacte d'assistance militaire des Etats du bloc de l'Est pour la survie de la Fédération de Russie. Elle a existé entre le 14 mai 1955 et le 1er juillet 1991. Le Pacte de Varsovie était en quelque sorte un pacte d'autodéfense forcé du « bloc de l'Est » contre le Pacte de l'Atlantique Nord de l'Ouest (*Traité international fondateur de l'OTAN), c'est-à-dire l'OTAN, fondée en 1949 sous la direction des Etats-Unis.

Le facteur décisif pour la fondation du Pacte de Varsovie a été ce qu’on appelle les Accords de Paris du 5 mai 1955.

La Russie se sentait menacée par les Accords de Paris pour les raisons suivantes :

Les Accords de Paris sont un traité international qui contient les très importants « Accords de Bonn ». Ces derniers ont mis fin au régime d'occupation en Allemagne de l'Ouest, ont aboli le statut d'occupation et ont rétabli la souveraineté partielle de la République fédérale d'Allemagne. Mais qui a rédigé ces Accords de Paris, qui menaçaient la Russie ? C'étaient les six États de la CED (*Communauté européenne de défense), ainsi que la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et le Canada, qui ont tenu une conférence de neuf puissances. C'est là que le cabinet américain d’Eisenhower et le cabinet de Churchill de Grande-Bretagne se sont déclarés prêts à poster des forces armées sur le continent européen. L'Union soviétique a naturellement protesté fortement contre cette déclaration, car cette décision a permis à la République fédérale d'Allemagne d'adhérer à l'OTAN le 9 mai 1955 et de fonder de nouveau sa propre armée. Mais ces Accords de Paris ont été conclus et mis en œuvre malgré toutes les protestations politiques de la Russie. En d'autres termes, c'est l'agression précédente de la Conférence des neuf puissances dirigée par la Grande-Bretagne et les USA et l’Allemagne nouvellement militarisée qui a menacé la Russie. Ainsi, le Pacte de Varsovie était en réalité une alliance militaire de défense des États du bloc de l'Est et non un pacte d'attaque agressif de l'Union soviétique, comme les médias l'ont constamment décrit. Les membres du Pacte de Varsovie étaient, sans exception, ces pays qui, après une déstabilisation et une infiltration habiles, se retrouvent tous aujourd'hui dans l'OTAN : Albanie, Bulgarie, ex-RDA, Pologne, Roumanie, Union soviétique, Tchécoslovaquie, Hongrie.

La presse du mainstream, cependant, a dénoncé le Pacte de Varsovie (*Pacte d'assistance militaire sous direction soviétique) parce que le commandement russe l'a utilisé pour former des Etats satellites (*Etats dépendants de la Russie) et a imposé une interdiction stricte à ses Etats membres d'accepter l'aide occidentale au moment de l’introduction du Plan Marshall (*plan américain de reconstruction après la guerre). Celui cependant, qui connaît les liens mentionnés précédemment ne sera pas surpris. On reconnaît la double morale de la presse mondiale : Chaque fois par contre que l'administration américaine avec son OTAN ont fait la même chose ou le font encore, la presse mondiale s'est toujours abstenue de crier. 

Pour finir cette rétrospective de 100 ans, nous rappelons la première partie du présent documentaire.

Qui étaient les vrais agresseurs de l'Union soviétique ? Les plus de 100 millions de morts dus à l'idéologie marxiste et aux diverses cruautés donnent la réponse : La Russie a été infiltrée et déstabilisée en 1917 selon le même modèle que l’Ukraine en 2014, ou lors des printemps arabes et de toutes les révolutions de couleurs, etc.

Quiconque examine très attentivement toutes ces déstabilisations et ces guerres, arrive à cette conclusion d’une importance capitale : L'infiltration de la Russie a été causée par une seule et même unification qui terrorise actuellement aussi l’Ukraine. Mais l'Ukraine serait encore une autre étude à elle seule, qui irait au-delà du cadre défini ici.

Mais une chose peut être déclarée sans l’ombre d’un doute : Les tireurs de ficelles, qu'il s'agisse de l'infiltration russe de 1917 ou de l'Ukraine en 2014, sont tous issus d'une seule et même alliance secrète politico-religieuse.

La direction de cette alliance secrète est assurée par des oligarques financiers, des magnats des médias, des bellicistes, et d’autres de ce genre. Au sommet de cette structure de pouvoir pyramidale, il y a cependant une secte luciférienne, une secte hautement hostile à l'humanité et donc satanique. Les mêmes tireurs de ficelles ont à nouveau déplacé leur trône et l’ont établi à Shanghai, où ils peuvent régner sans limites à travers l’organisation de coopération de Shanghai, l'Alliance eurasienne pour la politique, l'économie et la sécurité. Avec leur coup d’échec tactique de déstabilisation, ils ont, comme toujours, plusieurs décennies d'avance sur notre perception, et c'est habituel pour ce club. Et donc bien sûr aussi sur l’écriture de notre histoire.

Mais voici encore un dernier regard sur la Russie d'origine : Avant l'infiltration de la Russie en 1917, la Russie était une fédération extrêmement unifiée et communautaire, et cela est encore visible aujourd'hui à travers une langue russe unifiée sans accent, de Minsk à Magadan. La Russie était auparavant un organisme vivant de peuples avec une unité incomparable malgré sa grande diversité de peuples.

Mais ensuite vint l'histoire de l'Union soviétique, qui dura de 1917 à 1991.

Elle a commencé en 1917 avec la Révolution d'Octobre des bolcheviks sous la direction du marxiste Vladimir Ilitch Lénine, alias Vladimir Ilitch Oulianov, et s'est terminée avec la Déclaration d'Alma-Ata du 21 décembre 1991, déclaration contractuelle attestant la dissolution de l'Union soviétique.

Mais les chefs des bolcheviks étaient ces alliés secrets radicaux qui ont fait des prolétaires russes qui ne se sont pas méfié, leurs donneurs de pain. De même, ils ont fait de leur parti ouvrier social-démocrate leurs vassaux, des combattants des rues et des révolutionnaires. Léon Trotsky, alias Lev Davidovich Bronstein (*1879, †1940), était le chef de l'Armée rouge bolchévique portant des armes, qui a dirigé la sanglante Révolution d'Octobre du 25 octobre au 7 novembre 1917, jusqu'à la prise du pouvoir par les bolcheviks dirigés par Vladimir Ilitch Lénine en Russie. Pendant longtemps, les bolcheviks avaient fortement espéré la chute du tsar Nicolas II, ce qu'ils ont réussi à faire dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918. Ils ont assassiné le tsar et sa merveilleuse famille à Ekaterinbourg d’une manière extrêmement cruelle. Mais la véritable vie ainsi que le véritable travail du tsar étaient exactement le contraire de ce que la presse mondiale avait répandu de manière hérétique à son sujet. C'était un bienfaiteur extraordinaire, tout comme Mouammar Kadhafi. Néanmoins, des calomnies cruelles ont conduit ces deux dirigeants à la mort, en martyrs. Leurs bonnes œuvres ne sont apparues qu'après leurs décès.

Le sanguinaire Staline, alias Joseph Vissarionovitch Djougachvili, était aussi secrétaire général de cette secte bolchévique qui déstabilisa et infiltra l'empire tsariste bien avant la révolution d'Octobre. Avec Staline, les représailles contre son propre pays, contre l'ensemble de la population soviétique, ont une fois de plus augmenté de manière drastique. Cela révèle que cette secte secrète ne se sentait d'aucune façon appartenir à ce peuple, mais elle a uniquement cherché à le déstabiliser et l’humilier stratégiquement, comme elle le fait à nouveau avec les Ukrainiens depuis 2014. A l'époque aussi, cette secte luciférienne a établi une force de police secrète (la Tchéka, ou GPU) et a réprimé avec elle toute opposition. Elle a arrêté de nombreux critiques et a exécuté impitoyablement tous les ennemis potentiels.

Avec cette mentalité, ils ont longtemps dominé tout le pays par l'intermédiaire du « Parti communiste ».

Plus de 100 millions de personnes ont été assassinées. En raison des liens de cause à effet décrits précédemment, en 1952 le terme bolchevik a bien sûr été supprimé des noms des partis du PC de l’Union soviétique et également aboli dans la langue officielle de l'Union soviétique.

Ce n'est qu'au cours du mandat de Mikhaïl Gorbatchev, franc-maçon du 33e degré, que le tournant a eu lieu. 

L'œuvre de Gorbatchev :


Gorbatchev a été secrétaire général du Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique de mars 1985 à août 1991 et président de l'Union soviétique de mars 1990 à décembre 1991. Tel un héros sorti de l'oubli, il a apporté la glasnost, le mot russe pour « ouverture/transparence ». Comme un sauveur descendu du ciel, Gorbatchev a aussi commencé à expulser les bolcheviks et à partir de 1985 il a introduit des réformes pour renforcer la liberté d'opinion et de la presse.

La perestroïka, le terme russe pour « restructuration », est aussi venu de ce sauveur, sorti comme par magie d’un chapeau ; elle a abouti à une réforme en profondeur, à la transformation de tout le système politique, social et économique de l'Union soviétique. C'est ce que le monde à bout de souffle attendait : presque du jour au lendemain Gorbatchev, tel un lion apprivoisé, a fait du peuple le centre d'attention, il a introduit des élections libres et a assoupli l'économie planifiée.

Les conséquences de la glasnost et de la perestroïka étaient évidentes : A travers des révolutions uniquement pacifiques cela à finalement conduit à la désintégration de l'Union soviétique dans les États du bloc de l'Est. Tous les chrétiens et les contemporains aveugles ont crié « Alléluia » ! Malheureusement, ils le font même face à des propriétaires de casinos comme Donald Trump.

Puis, comme cela avait été planifié stratégiquement des décennies auparavant, il y a eu toute une série de déclarations d'indépendance, telles que celle de la Lituanie, de la Géorgie, de l’Estonie, de la Lettonie, de la Biélorussie, de l’Ukraine, de l’Ouzbékistan, de l’Arménie et du Kazakhstan. La glasnost et la perestroïka ont entraîné une politique de détente presque divine entre l'Union soviétique et les États-Unis, ainsi que la poursuite du désarmement nucléaire que le monde entier attendait. Mais depuis en dépit de ce salut pur et simple, qui venait directement de Russie, la haine contre la Russie a étonnamment non seulement persisté, mais elle n'a cessé de s’accroître.

C'est donc ici que s'achève notre rétrospective politico-militaire du siècle dernier. Que celui qui n’est pas aveugle s’arrache de la propagande anti-russe constante des médias de masse. La Russie doit d'urgence être perçue telle qu'elle était avant son infiltration cruelle, car ses déstabilisateurs qui l’ont infiltrée n'ont fait que changer de terrain de jeu, mais la haine contre la Russie qu’ils ont eux-mêmes attisée, avec tous les préjugés qui y sont liés, n’en a été que renforcée. Car ce genre de dénigrement est destiné à alimenter une guerre entre l'Europe et la Russie, comme c'est à nouveau le cas actuellement en 2019 en Ukraine de l’Est. Tant que la Russie sera diabolisée malgré tous les faits visibles, toute l'Europe restera dans la zone de danger d'un 3e incendie mondial. Une fois de plus, l'administration américaine et ses vassaux de l'OTAN font courir le danger d'une guerre en voulant à nouveau intégrer l'Ukraine dans l'UE, c'est-à-dire dans l'OTAN. Peu importe ce que le nouveau président de l'Ukraine peut désormais promettre au peuple ukrainien : tant que ce système bolchevik, qui réapparait finalement sous un nouvel habit et qui existe donc toujours, ne sera pas dévoilé et aboli, pas un seul président ne sortira de son propre peuple indépendant. Dans tous les pays que les Etats-Unis et l'OTAN ont déstabilisés, après la chute des présidents, seules les personnes choisies sont en réalité proposées au « vote libre ». Ces élections prétendues libres et démocratiques, qui ont été très bien accueillies par les médias, constituent donc la plus grande tromperie politique actuelle.


Conclusion : Les agresseurs d'une méchanceté indescriptible tiennent l'humanité actuelle dans leur emprise de fer et ils luttent sans merci pour leur propre domination du monde. Mais on est à l’aube du jour où les peuples apprennent à voir à travers ce sinistre jeu et pour une fois à renverser ces dirigeants auto-proclamés, ces fonctionnaires privés qui foulent tous les droits des peuples. Quiconque a les yeux ouverts sur la vérité ne servira plus ces terroristes revêtus d’un semblant de démocratie. Mikhaïl Gorbatchev a reçu le prix Nobel de la paix en 1990 pour sa politique de réforme – ce prix ne pourra à l'avenir être décerné qu'à ceux qui, sans hypocrisie stratégique, rendent à la communauté internationale sa paix, sa joie et sa force véritables.

de is.
Sources / Liens :

dimanche, mars 05, 2023

Un Ermite nommé « Nothing at all » : Rien-du-tout



Dialogue avec Dharma


Ce dialogue est entre un ancien scientifique et orientaliste, depuis plusieurs années devenu ermite retiré en montagne dans la solitude et le silence, loin des agitations temporelles, et un jeune universitaire biologiste et philosophe, ancien maître de conférence, qui quittera son poste après une vue soudaine et abrupte des tromperies du monde et des falsifications de l’histoire. Dès lors, ce dernier ne cessera de chercher, dans « l’éternel présent », à connaître ce qui lui était encore caché. L’ermite, quant à lui, sera au cours de ses voyages en Inde, instruit par un Sage du Kerala, très peu connu, un Yogi qui ne partageait ses connaissances qu’avec très peu d’élèves qu’il triait sur le volet. Notre ermite vit actuellement en altitude à une heure de marche d’une vallée, d’où un de ses rares élèves naturopathe-acupuncteur vient le ravitailler régulièrement. C’est de cet élève dont parle plus loin le jeune visiteur qui se nomme Jean.

Nirodha


*******


Jean : Vous avez accepté de me recevoir grâce un ami. Je vous en remercie.

Dharma : Oui. Il m’a informé de votre parcours. Que cherchez–vous ?

Jean : Je suis de plus en plus insatisfait de cette existence. Je ne vois autour de moi que dominance qui peut aller jusqu’à la dictature, dictature des « guerriers », dominance des politiques, des religieux, des scientifiques ! Et toujours, guerres, massacres, tortures, meurtres. Quant au désir sensuel, je vois qu’il ne peut connaître de limites : drogues, horreurs sexuelles, viols, tortures, etc. Lorsque je me suis opposé au sein de mon université aux décisions du gouvernement concernant cette fausse pandémie, ayant vérifié avec stupeur toutes les falsifications de scientifiques au service du politique, j’ai pris la décision de quitter mon poste face aux attaques incessantes dont je serai l’objet. Il m’était impossible de partager ma compréhension avec mes collègues de tous ces faits pourtant vérifiables ; ils rejetaient tous mes arguments et je recevrai même des menaces ! Alors, je suis parti pour préserver mon intégrité.

Dharma : Vous avez eu raison. Votre ami a dû vous dire que même, depuis cet ermitage, j’étais bien sûr au courant et dans les détails de ce qui se passe au niveau planétaire, d’autant que cette situation actuelle n’est pas nouvelle et ne résulte que de l’ignorance aussi entretenue depuis de nombreux siècles. Avant d’aborder la raison profonde à votre venue, qu’allez-vous faire maintenant ayant perdu votre moyen antérieur de subsistance ?

Jean : Je participe, aussi à la demande de quelques jeunes agriculteurs dans la vallée, à créer avec eux une coopérative. Beaucoup de gens réfléchis de la région sont demandeurs. Ce sera certes nouveau pour moi mais je mettrai au mieux et à profit mes connaissances pour les aider. Ils ont compris ce qui se passe, contrairement à mes anciens collègues universitaires.

Dharma : Excellent. Venons-en au fait. Qu’espérez-vous vraiment ?

Jean : L’ami qui m’a conduit jusqu’à vous me guidera ces dernières années dans mes lectures concernant l’Orient et me fera découvrir René Guénon, Julius Evola, Mircea Eliade et bien d’autres, aussi et surtout quelques textes des Canons Bouddhiques. Mais je ne connaissais personne qui puisse m’en faire une synthèse éclairante et clarifier mon existence. Après plusieurs mois d’hésitation … cet ami m’a dit que vous le pourriez.

Dharma : Peut-être ? … Vous devez d’emblée comprendre que ce sera à la fois difficile, très exigeant mais possiblement très simple… Le sens du Sacré n’est pas le sens du Secret. La nature humaine n’est pas la Nature de Buddha. Il ne sera plus ici question de « plaisir intellectuel » qui est un piège du mental. Ce ne sera compensateur en rien. Les fruits de cette recherche sont impersonnels, au-delà de l’individu puis au-delà du « personnel » masqué (persona = masque de théâtre), mais uniquement en vue juste de l’Impersonnel. Ce qui est favorable est que vous arriviez avec une connaissance riche d’informations très précieuses, selon ce que vous dites de vos études et de vos lectures. Si cela reste cependant loin d’être suffisant, ce devrait être plus simple pour recevoir et assimiler ce que je pourrai vous dire. Mais, encore une fois, réfléchissez bien, car ici le mot-clé est « abandon » de toute chose ; dans l’Absolu, il n’est rien à acquérir. Ce n’est pas un marché de dupes ! Est-ce clair ?!

Jean : Assez clair en effet. Je ne m’attendais pas à une entrée en matière aussi directe !

Dharma : Attention, il n’est pas d’humilité sans détachement authentique. Tous ceux qui parlent d’humilité en étant attachés au monde sont, ou des menteurs, ou dans l’erreur, ces erreurs épistémologiques. Alors, ne perdons pas de temps. Voici le noble programme pour les mois à venir. Nous établirons d’abord un « contrat sémantique » pour éviter tout égarement et incompréhension de la signification profonde des termes sanskrits et pâli afin d’assimiler ce que j’appelle le « noyau du Dharma ». Puis, nous développerons certaines techniques traditionnelles de contemplation, dites « classiques », dont une fondée sur la respiration, spécifique de la Tradition primordiale du Dharma et recommandée par le Buddha lui-même.

Et puisque vous êtes déjà un peu informé de certains textes, parmi les plus anciens d’il y a environ 2300 ans, voici un extrait tiré du Samyutta-Nikâya du Canon Pâli :

"La disparition de la Bonne Loi n’a pas lieu tant qu’une contrefaçon de la Bonne Loi n’apparaît pas dans le monde. C’est lorsque la contrefaçon de la Bonne Loi apparaît dans le monde, que la Bonne Loi disparaît."

Nous sommes à l’heure et « partout » dans le monde des « contrefaçons ». Vous l’avez déjà entrevu par vous-même pour avoir le courage de quitter le troupeau de votre université.

Pour terminer : « les faux billets attestent des vrais ! ». Cela signifie que les faux gurus sont légions surtout ceux qui sont très médiatisés ! La prudence est bien la mère des vertus.

Maintenant que notre premier dialogue est terminé, je vous dis à bientôt.

Conclusion :

Jean reviendra régulièrement étudier et méditer auprès de l’Ermite bienveillant qui lui demandera de garder le silence absolu sur ses Instructions et de développer la solitude intérieure au-delà des apparences extérieures. Jean respectera ce que lui dira l’ermite. Ce qui arrivera ensuite nous est inconnu …


*******


St Matthieu : Chapitre VII, Verset 6 : 

« Ne donnez pas aux chiens ce qui est saint, et ne jetez pas vos perles devant les cochons, de peur qu’ils les piétinent avec leurs pattes et se retournent pour vous déchirer ».


vendredi, mars 03, 2023

Des mafias et des démons - Des moutons et des hommes


Par Nirodha


Question : Pourquoi ce titre elliptique qui me rend perplexe ?
Réponse : Nous n’allons répondre que très brièvement selon la méthode Zen ou Chan. Voici deux propositions « maïeutiques et métaphysiques » qui vont d’abord augmenter votre perplexité… !

1 – « Dès sa naissance l’enfant entend la marche funèbre de Chopin ! ».
2 – « N’ayez pas peur, il n’y a rien à espérer ! »


Question : C’est effrayant effectivement, très dur à entendre !
Réponse : Non ! Pourquoi ? C’est par la peur que l’on maintient les moutons dans l’esprit de troupeau. Le plus drôle est que les dominants qui le font, ce n’est pas un paradoxe, ne savent pas qu’ils sont, en tant que « faux-bergers », une autre variété de moutons non humains, stupides dominants voués à l’échec ! Nous traversons depuis fin 2019, comme jamais connue auparavant, une période de « révélations ». Une partie de l’humanité apprend qu’elle est totalement manipulée depuis des millénaires par des mafias politiques et religieuses qui ne gouvernent que par le mensonge et la fourberie, et qui ont toujours [comme les chacals, telle que le rapporte l’antique fable Hindou de l’Hitopadésa, ou « instructions utiles » : « Le chacal et l’éléphant »], utilisé tous les moyens les plus pervers pour nourrir leurs avidités de l’énergie des moutons. L’autre partie de cette humanité, encore sous hypnose, est pour l’instant encore incapable du courage de réfléchir. Ce sont ces moutons. Ceux qui ont le courage de réfléchir sont des hommes, les autres ne le sont pas tant qu’ils n’arrivent pas à se hisser au-dessus de leur condition animale et qu’ils se contentent en bêlant « du pain et des jeux ! ».


Question : Comment osez-vous dire cela ?! …
Réponse : D’abord, je n’ose pas. La destinée d’un mouton, une fois que l’éleveur considère que sa laine n’est plus assez belle et rentable, est d’être conduit à l’abattoir. Cette dernière étape termine la vie du mouton. Aujourd’hui, les mafias et leurs démons veulent accélérer le mouvement pour leurs propres et sinistres intérêts, sans considération aucune pour qui n’appartient pas à leurs « sectes ».


Question : Mais alors, que faire ?!
Réponse : « RIEN », qui est : « pas les choses ». Pour cela il faut pouvoir : « sortir des choses, des systèmes ». Ne « rien faire » est seule action pure, certes difficile. Passer son temps à « faire » est courir sans cesse depuis la naissance jusqu’à la mort stupide, dans l’agitation, sur le pourtour extérieur de la jante de la sphère de l’existence illusionnée. L’origine de la souffrance est l’avidité, les soifs. Apprenez à simplifier et à renoncer aux stupidités qui vous ont été « perfusées » depuis votre naissance, et ce jour intensément « injectées ». La seule solution est de rejoindre le « centre de la sphère » aux 10.000 facettes illusoires, et là : vous serez dans le calme absolu du centre de la sphère, au centre et pardelà le cyclone ; alors et seulement alors depuis cette position, de l’intérieur, vous pourrez admirer toutes les facettes, ce qui est impossible si vous demeurez à l’extérieur !


Question : C’est encore plus elliptique … !!
Réponse : Non ! Vous voici encore une fois et comme toujours confronté à votre « vouloir ignorer » nourri à tous les compromis jusqu’aux plus sordides que les mafias et leurs démons vous imposent et que vous croyez. L’existence ne mérite d’être vécue que lorsque l’on arrive à sortir de ce marasme existentiel sur l’axe vertical du mode d’articulation métaphysique. Ne vous perdez surtout pas dans les théories des neurosciences comme le font certains qui croient y trouver la « solution ultime ! », car c’est un mirage, une voie infirme par ignorance, et vouée à l’échec !


Question : Je reste cependant encore perplexe et confus face à vos propos !
Réponse : C’est donc auspicieux que vous puissiez déjà l’exprimer ainsi. Soyez confiant. Vous ne perdrez rien au change. Ne soyez pas confus car c’est un « passé ! ». Rejoignez le centre de la sphère !


jeudi, mars 02, 2023

La reine Camilla critique publiquement la censure croissante de la littérature au Royaume-Uni






La reine Camilla critique publiquement la censure croissante de la littérature au Royaume-Uni pour "imposer des limites à notre imagination" !


Des documents récemment publiés par un groupe de lutte contre le terrorisme au Royaume-Uni répertorient les classiques littéraires comme des indicateurs de l'extrémisme de droite.

Écrivant dans le magazine britannique conservateur The Spectator, l'auteur britannique Douglas Murray a récemment révélé que le programme de lutte contre le terrorisme du Royaume-Uni, appelé "Prevent", désigne "1984" de George Orwell, "Le meilleur des mondes" d'Aldous Huxley, "Le Paradis perdu" de John Milton et une foule d'autres œuvres littéraires et cinématographiques britanniques classiques comme des signes d'appartenance à l'extrémisme de droite.

Murray écrit : "Dans un document ("Prevent"), un certain nombre de livres sont concernés. La possession ou la lecture de ces livres pourrait indiquer une grave erreur de la pensée et donc une radicalisation potentielle. …

"Prevent" avertit que la radicalisation pourrait se produire à partir de livres d'auteurs tels que C.S. Lewis, J.R.R. Tolkien, Aldous Huxley et Joseph Conrad. Je ne plaisante pas, il semble que toute satire soit morte, mais la liste des livres suspects comprend également "1984" de George Orwell. Parmi les autres titres qui préoccupent le gouvernement, citons John Locke, "Deux traités de gouvernement", la brochure d'Edmund Burke "Réflexions sur la Révolution de France", la poésie de l'auteur catholique G.K. Chesterton, et même les œuvres complètes de William Shakespeare.

Parmi les auteurs cités comme potentiellement fauteurs de radicalisation figure également Murray lui-même. Il écrit : "Donc, toute personne lisant cette chronique risque d'être "radicalisée" comme un jeune musulman qui est inspiré par les enregistrements d'Ayman al-Zawahiri ou d'Oussama ben Laden..."

Selon un rapport du Telegraph, des "sensitivity readers" (dans le secteur anglo-saxon, ceux qui sont chargés de débusquer des phrases ou des situations qui pourraient blesser des minorités ethniques ou sexuelles) sont employés pour parcourir les James Bond afin de rechercher et de supprimer tout contenu "obsolète", y compris les commentaires dits "racistes".

Les récentes éditions des livres écrits par Ian Fleming contiendraient également un avertissement informant les lecteurs que certains scénarios pourraient heurter leur sensibilité. L'avertissement est le suivant : "Ce livre a été écrit à une époque où les termes et les attitudes qui pourraient être considérés comme offensants par les lecteurs modernes étaient monnaie courante."

Cependant, Camilla, la reine consort du Royaume-Uni et épouse du roi Charles, a récemment appris que beaucoup de personnes exhortent les auteurs et écrivains à résister à la censure. Camilla a lancé une nouvelle organisation caritative, appelée "The Queen's Reading Room", visant à promouvoir "l'appréciation de la littérature chez les adultes et les enfants".

S'exprimant à Clarence House à Londres la semaine dernière à côté du roi Charles, Camilla a déclaré "merci, au nom des amateurs de livres et des clubs de lecture du monde entier, de partager vos talents avec nous et pour tout ce que vous faites pour promouvoir l'alphabétisation et l'amour de la littérature."

S'adressant directement aux auteurs, elle a ajouté : "S'il vous plaît, continuez et restez fidèles à votre vocation, sans être inquiétés par ceux qui pourraient souhaiter restreindre votre liberté d'expression ou imposer des limites à votre imagination. [...]

Pour une fois, la monarchie britannique semble avoir fait une bonne déclaration avec Camilla duchesse de Cornouailles et reine consort. Mais, cette censure croissante, ce n'est pas quelque chose que l'élite subira. Dans l'esprit des contrôleurs Illuminati, seuls les "roturiers" devront être limités dans leurs lectures à l'avenir, pas l'élite, c'est certain...


D'après un article de Leo Zagami :



mercredi, mars 01, 2023

Happy Chaos

"(...) le monde peut être une épreuve bénéfique et même un « moyen habile » : 
« upâya » servant l’ascèse."



Happy Chaos est un personnage mystérieux de la série Guilty Gear qui a soudainement changé. Il porte désormais en lui tout l’espoir de vie de l’humanité.



Par-delà la souffrance


Les désinformations-confusions, les mensonges, les inversions accusatoires, les dystopies et dissonances cognitives, nourrissent la peur et la lâcheté dans l’esprit de troupeau. Ces armes, toujours utilisées par les ingénieries politiques, sociales et religieuses, sont les leviers de ces pouvoirs manipulateurs tant politiques que religieux non-éclairés et corrompus de leurs élites qui règnent, dominent le corps social et le maintiennent dans l’ignorance.

La solitude et le silence sont des luxes réservés à ceux qui sont sortis de la peur dans l’esprit de troupeau par le courage de réfléchir, et qui peuvent alors et seulement connaître et comprendre par abandon de toute ignorance cet adage métaphysique :

"Beata solitudo, sola beatitudo : Béatifique solitude, seule béatitude".

Il est donc quasi impossible à la grande majorité transformée en bétail humain assoiffé d’illusion, de discerner entre le vrai du faux pour Voir les choses telles qu’elles sont. En ce moment même, l’humanité est confrontée à un choc de civilisations, un affrontement qui s’affiche de jour en jour : d’une part une Russie qui cherche à maintenir ce qui lui reste encore de « Traditionnel et d’humain » sous tous les aspects, et on le comprend, de l’autre les USA et l’Europe qui lui est asservie avec ses aboiements pitoyables par ses petits « chiens de garde ».

La racine sanskrite « BUDH » signifie « éveil ». En Russe : Buddhilnik = réveil matin. Le Bouddha est « l’éveillé » et un de ses autres qualificatifs est « Muni » : « le silencieux », des Shâkya : Shâkyamuni qui connaissait par intuition métaphysique les fruits d’éveil irréversibles qui résultent aussi de la « Solitude » au cours d’une ascèse équilibrée et assidue. Seul « l’homme à l’intuition métaphysique fermement établie » est l’homme éveillé qui peut accéder alors à la « béatitude » ou « félicité », ce 5ième corps du Yoga : Ânandamayakâya.

Toute complaisance dans la servitude volontaire est-t-elle devenue une habitude toxique dans laquelle l’humain se vautre par avidité jamais satisfaite ?

Depuis la naissance, les conditionnements innés et acquis sont « tels » que la capacité à réfléchir, à investiguer, sans croyances délirantes, sans opinons délurées, sans préjugés absurdes, est devenue bien rare. A la croisée des deux chemins, l’habituel chemin au quotidien conduit à la mort stupide par ignorance, l’autre chemin « non-habituel » conduit vers l’abandon par la Libération des mirages et des illusions. Ne « rien faire » n’est pas du tout « faire rien ».

Ce qu’il faut d’emblée comprendre est qu’il est possible de vivre dans le monde tout en étant totalement « retiré du monde » des illusions, des mirages déterminés subconsciemment et qui entretiennent, tels des souteneurs de trottoirs déguisés en pervers-narcissiques, phantasmes, avidités, haines, stupidité. La souffrance est bien le fruit de l’ignorance.

Le « monos » est l’existence sortie des systèmes, « -ismes ». Ne cherchez plus de « métaphysique » en Occident, même au Collège de France. Il n’y en a plus. Seul l’Orient en garde encore la possibilité … La fin du kali Yuga sonne le glas d’un temporel. Le monde moderne et ses quantités monstrueuses signent sa fin inéluctable qui arrive au pas de course dans ce « grand parc à jouets » dans lequel les humains esclaves d’eux-mêmes et asservis aux autres, jouent avec leurs sens, s’y complaisent, se chamaillent, se battent, se déchirent, se torturent, pour obtenir les objets stupides de leurs désirs vains et illusoires. Le texte qui suit est de notre instructeur du Dharma.


Nirodha


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Les conditions inhérentes à la vie moderne éloignent toujours plus de toute voie de Libération ou de Délivrance et empêchent d’accéder à une compréhension juste de tout enseignement traditionnel. Dans le cas précis du Dharma du Bouddha, nous nous contenterons de signaler quatre points fondamentaux sur lesquels la vision moderne des choses s’oppose radicalement à la vision bouddhique de la tradition primordiale :

Le moi

Le bouddhisme, qui est par excellence la doctrine du non-moi (anâtmaniya), nie toute réalité au moi empirique. Le monde moderne en général, et les sociétés occidentales en particulier, évoluent de plus en plus vers un véritable culte du moi et ce que certains ont déjà appelé une « civilisation du narcissisme ».

La mort

Le bouddhisme ne se lasse pas d’insister sur l’impermanence, l’évanescence des phénomènes et accorde par conséquent une grande importance à la « contemplatio mortis » qui est réservée aux ascètes éclairés ; la société moderne escamote la mort, en fait quelque chose dont il est malséant de parler, car pour elle rien n’est pire que la mort.

La liberté

Le bouddhisme qui pose un total déterminisme à bien comprendre et affirme que « l’homme ordinaire » (prthagjana) est entièrement lié, se présente non comme un idéal de liberté, mais comme une voie menant à la délivrance ou Libération, ce qui n’est pas du tout la même chose ; et en toute rigueur, un bouddhiste éclairé devrait s’interdire des phrases comme « je suis libre de faire ceci ou cela » ; le monde moderne fait de la liberté une valeur absolue, sans se rendre compte qu’un être esclave de lui-même mais voulant « tout et tout de suite » ne peut être qu’oppresseur et criminel : cas extrême : la « philosophie » du marquis de Sade et ses lointains épigones qui font l’apologie aveugle du « désir », en habituant les individus à mendier des apparences de liberté, (à l’état, à un parti, un syndicat, une secte, une croyance, une religion) au lieu de conquérir eux-mêmes la véritable liberté par la Libération.

Le silence

La sphère mentale authentique du bouddhisme est un « monde du silence », du recueillement, de la concentration, de la solitude active et consentie, de l’introspection. Le monde moderne est un univers d’agités, de bruit et de fureur, d’individus extravertis qui cherchent tous les subterfuges possibles pour échapper à un sentiment profond de dépendance et d’angoisse ; c’est un monde qui bannit toute « vie intérieure » authentique.

Nous décrirons certaines expressions du « culte du moi » qui font de notre société un univers narcissique difficilement perméable aux vérités bouddhiques.

Le narcissisme contemporain n’est évidemment que la conséquence logique, lointaine mais inévitable, de l’idée même qui est à la racine de la mentalité moderne : « l’individualisme », c’est-à-dire la négation de tout principe supra-individuel ou, pour reprendre une terminologie qui nous est plus familière, la négation ou la perte du troisième mode constitutif de l’homme, « le mode d’articulation métaphysique », seul capable d’accompagner et « d’adombrer » le mode physiologique et le mode psychologique. Et « l’individualisme moderne », bien loin d’être l’opposé de l’uniformisation des comportements, de la massification, de la dictature du collectif, en est au contraire la condition nécessaire et suffisante. Car c’est précisément quand le culte du moi a tout envahi, quand la société, de « communauté organique » qu’elle était (constituée d’individus adhérant tous, implicitement ou explicitement, à un même ensemble de valeurs transcendant l’existence de chacun) devient une « collectivité éclatée » qui n’est plus, effectivement, que la « somme absurde des individus qui la composent ».

Le mythe raconte que Narcisse, si beau que les filles et garçons étaient amoureux de lui, refusa la passion de la nymphe Echo, qui finit par dépérir, et qu’il fut puni de sa cruauté par Némésis, la déesse de la vengeance. Celle-ci le condamna à la contemplation de sa propre image. Plus Narcisse se regardait, plus il était amoureux de lui-même. Toujours penché sur l’eau pour admirer son reflet, il se consuma et mourut.
Y a–t-il allégorie plus parlante que celle-ci pour décrire la condition où commence à s’enfermer l’Occidental moyen ?

Nous vivons à l’heure des « foules solitaires », nous sommes dans un univers étrange où l’on est isolé ensemble. De l’automobile à la télévision, le processus technologique, en même temps qu’il fait communiquer apparemment, isole réellement : on est seul au volant de sa voiture, mais entouré par tous les autres dans les « bouchons » interminables, avec des voisins partout dans l’immeuble, mais seul devant le récepteur de télévision qui diffuse le monologue incessant du système. Exemple typique du narcissisme d’aujourd’hui, qu’il vaudrait mieux peut-être qualifier de « nombrilisme » : la mode foudroyante du « walkman » jusqu’au téléphone portable sans cesse de la main à l’oreille, comptera plus dans l’histoire que de soi-disant « grands événements » politiques. La période du repli général sur soi-même, de l’hédonisme médiocre, de l’idéal sénile du petit bonheur égoïste et frileux, de la philosophie pour gringalets efféminés et midinettes LGBT, s’instaurent sous nos yeux, en ce moment même.

Entouré de ses jeux électroniques, le casque d’écoute individuel collé à la tête, la tablette à portée de la main, l’occidental devient enfermé dans un univers complètement artificiel et faussement protecteur d’images et d’objets, lesquels ne lui renvoient désormais que les signes de sa propre aliénation. Consommateur toujours passif des stéréotypes à la mode, il croit qu’il vit « une époque formidable » qui a « inventé le bonheur », il se croit même libre et a des « droits » à ne plus savoir qu’en faire. Il ne comprend pas que si nous sommes dans une société où l’on peut, en effet, faire pratiquement tout, c’est parce que tout ce que l’on y dit ou fait ne sert à rien. Fondamentalement, nous sommes dans un univers immobile, perdu dans l’autocontemplation (opposée à la véritable voie contemplative). La succession rapide des modes éphémères, les découvertes incessantes, la poussière des non-événements, les semblants de révolte immédiatement récupérés, en somme la micro-instabilité dans le détail masque mal la macro-stabilité de l’ensemble. Beaucoup d’agitation en surface ; mais, tout au fond, le grand silence de cette « mort tiède » qui, selon Konrad Lorenz, guetterait aujourd’hui l’espèce humaine.

L’occidental moyen s‘imagine être libre. Mais la liberté ne se réduit pas au sentiment qu’on en a. L’esclave et le robot peuvent très bien se croire libres. Il suffit pour cela qu’ils aient perdu toute possibilité de se représenter ce que pourrait être véritablement leur liberté.

C’est l’âge du « bonheur programmé » par une société qui assure aux gens les moyens matériels d’existence, mais qui leur vole en même temps toute raison de vivre. La suppression de la liberté ne résultera pas de la répression physique, « mais d’une sécurité imposée », comme l’avait vu si prophétiquement George Orwell en écrivant son livre 1984, et Big Brother nous attend avec un grand sourire. N’est-ce pas ce que nous voyons ?

Le nombrilisme, l’avènement du moi comme la valeur absolue, se manifestent aussi de multiples simulacres de « libération ». Le moi s’étale et occupe le devant de la scène : les modes « psy » parce qu’il faut « assumer son vécu », les obsessions sexuelles platement énoncées dans le discours public, la frénésie des « expériences personnelles », la famille devenue avant tout un petit noyau de consommation, le mimétisme vis-à-vis des vedettes des différents écrans et du showbiz faussement incantatoire en sont autant de signes révélateurs.

La « permissivité », dont l’Occident s’est fait un drapeau, loin de libérer, isole et accentue l’angoisse. Privé du cadre éducatif et des institutions « héritées des ancêtres », l’individu ne sait plus comment se comporter. Il s’en remet alors aux injonctions passagères que lui distillent les médias, la publicité, les « manuels » d’éducation sexuelle et les charlatans du sanitaire. Les conseils intéressés des magazines et de la télévision se substituent à l’expérience intériorisée de la tradition familiale ou communautaire. Nous sommes dans un monde qui aime tellement l’ersatz, qui préfère tellement l’image à la chose, la copie à l’original, la représentation à la réalité, que les gens en sont réduits à demander à des livres comment il faut faire l’amour ou élever des enfants. Aucune liberté authentique n’est à l’œuvre ici, et le cas des pays scandinaves, qui furent à la pointe du « progrès », en reste la preuve : à la morale puritaine des pasteurs protestants a succédé une autre morale, permissive celle-là ; dans un cas : « il ne faut pas jouir », dans l’autre : » il faut jouir ». Dans les deux cas : « une totale absence de liberté », car dès qu’on dit « il faut » ou « tu dois », c’est que la liberté est déjà au tombeau. Les choses sont donc des « problèmes » : pour le pasteur protestant, un problème à éviter, pour les émancipés, un problème à résoudre. Mais jamais quelque chose de sain, de normal, qu’il faut accepter avec aussi peu de « surimpositions » que possible.

Ce n’est pas par hasard si la « culture du nombrilisme » se développe essentiellement parmi les jeunes. Car si la jeunesse peut être l’âge de la générosité, du désintéressement, du don de soi, elle est aussi – surtout aujourd’hui – l’âge de l’infatuation, de la prétention imbécile, des « opinions » à n’en plus finir. Il n’est que trop facile de se croire immortel quand on a le visage agréable à regarder, sur lequel les ans n’ont pas encore imprimé leur marque. Mais, en réalité, on ne voue aujourd’hui à la jeunesse un véritable culte que parce que les valeurs qui lui sont propres – le goût du risque, l’aventure, le courage, la disponibilité – ont été enterrées, après avoir été jugées « anachroniques ». Les marchands du temple flattent d’autant plus la jeunesse qu’ils sont en train d’en faire un immense marché de consommateurs précocement séniles. De nos jours, en se repliant égoïstement avec tous ses gadgets sur sa petite sphère psychique, on prend mentalement sa retraite à vingt ans.

Dans les temps traditionnels, l’homme, même analphabète, avait des savoirs, notamment pour tout ce qui touchait aux cycles naturels. A notre époque, grâce « aux méfaits immenses de l’instruction obligatoire » – idée chimérique qui amène à penser que tous les hommes sont aptes à recevoir le même enseignement et que les mêmes méthodes sont valables pour tous indistinctement –, chaque année qui passe apporte son contingent d’individus gorgés « d’opinions » sur tout et sur rien. Comme pour confirmer ce que disait julien Benda dans « la trahison des clercs » : « un imbécile n’est jamais aussi parfait que lorsqu’il est un peu cultivé », tandis qu’un autre français avait pu écrire, à peu près à la même période : « Le drame de notre époque, c’est que la bêtise se soit mise à penser ».

Le premier devoir d’un chercheur qui chemine sur une Voie de Libération, c’est évidemment la lucidité. Lucidité sur lui-même, bien sûr, mais aussi lucidité sur ce qui l’entoure. Tant qu’on nourrit encore certaines illusions, tant qu’on prend les vessies pour des lanternes, les Vues Justes ne peuvent éclore.

En faisant cette analyse, nous n’avons pas voulu peindre le diable sur les murs, pour en conclure ensuite trop aisément au côté « satanique » du monde moderne, ni non plus voulu peindre en rose les sociétés traditionnelles et de les voir d’un regard naïf, admiratif et béat. Il s’agit beaucoup mieux de constater la loi implacable de la causalité et de la comprendre.

« Il n’y a pas de civilisation qui soit supérieure aux autres sous tous les aspects, parce qu’il n’est pas possible à l’homme d’appliquer également, et à la fois, son activité dans toutes les directions, et parce qu’il y a des développements qui apparaissent comme véritablement incompatibles » écrira René Guénon à la page 9 de son livre « Orient et Occident ».

Il est notable que pour une écrasante majorité des humains, le monde actuel ne présente pas des conditions favorables au cheminement sur une voie de Libération, MAIS …

1 - … Pour les âmes fortes, pour ceux qui sont capables de rester « droits dans ce qui est courbe », de se tenir fermement « au-delà du supporté, au-delà du non-supporté », le monde peut être une épreuve bénéfique et même un « moyen habile » : « upâya » servant l’ascèse.

2 – Pour ceux qui sont las des grands mots qu’on écrit en majuscule, des idéaux, des croyances, pour ceux qui ont connu un genre particulier de déception, notre époque de dissolution des formes peut aider à se pénétrer chaque jour un peu plus des vérités enseignées par le Bouddha, vérités qui ont parfois l’apparence de truismes mais que nous ne voyons pas précisément parce qu’elles nous crèvent les yeux.

C’est pourquoi, la voie de celui « qui peut ne faire fond sur rien » se passe volontiers d’un ordre traditionnel extérieur. Au contraire, elle puise sa force dans le dénuement, voire même dans l’adversité apparente d’un monde en dissolution. La désagrégation formelle générale l’oblige, salutairement, à « se concentrer sur l’essentiel ».





"L'Occident moderne est la chose la plus dégoûtante de l'histoire du monde"

Une performance d'art moderne occidental : Être traîné avec une bougie dans l'anus sur un sol inondé et sale. La Russie est en train...