mardi, janvier 23, 2024

Méphitique Maçonnerie

 

Franc-maçonnerie et rites pédocriminels, un cours extrait d'une interview de Stan Maillaud résume tout. 

"Cela fait directement écho avec les témoignages des survivants de ces infâmes réseaux. Des enfants issus du trafic humain sont sacrifiés et ceux de l'élite assistent à ces rituels, en sont victimes, y participent au départ contre leur gré, et ne seront que très rarement sacrifiés, voire jamais pour ceux qui cèdent à toutes les demandes. Et c'est le cycle infernal de l'ancienne victime devenue bourreau...
[...]


Cela fait aussi complètement écho avec les propos tenus par la  survivante Anneke Lucas dans cet extrait réalisé ensemble où elle parlait de la psychologie des abuseurs. 



Et comme le précise Stan, ce sont ces détraqués ensuite qu'on retrouve au sommet des diverses institutions. En réalité, nous sommes en grande partie gouvernés par des sadiques sociopathes dissociés, adeptes d'orgies, notamment de soirées chemsex, qui se congratulent entre eux et qui n'ont jamais réglé leurs propres traumas." (Source : Claire Gabriel)


Télécharger gratuitement "Le protocole des ignobles en robes noires" de Stan Maillaud :

http://ekladata.com/3sIfKvJRKPyhiLD-9xSXJM-ZIZg/Protocole-des-Ignobles-en-Robes-Noires.-version-courte.pdf

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BONUS :


Une guerre de tranchées vient de redémarrer 
chez les francs-maçons




Parce qu’il y a deux camps chez eux. Tous ne sont pas des frères. Au contraire. C’est la bataille permanente. Il y a d’un côté les conservateurs et de l’autre les progressistes.

Pour les uns je suis un atout majeur. Et pour les progressistes je suis un danger « toxique » à éradiquer.

Dans les 16 loges conservatrices il y a même un mouvement progressiste. Tout comme il y a un mouvement conservateur dans les 17 loges progressistes.

Les 3 autres loges servant de « pont » entre les deux camps. Et il se trouve qu’Alexis Kohler qui a monté l’opération pour que l’Elysée rachète le concept d’Infofiction est l’un des nouveaux élus.

C’est un membre actif d’une des Ur-Loges qui vient de m’informer me disant de tout effacer sinon, comme il était franc-maçon et qu’il venait de parler, on pouvait lui trancher la tête à tout moment, que c’était chez eux un code depuis toujours, celui qui parle se fait couper la tête, c’est ainsi.

Donc dans les 36 loges francs maçonnes extra-nationales qui sont au dessus des loges nationales et font passer les frères des loges nationales pour les idiots utiles de la franc-maçonnerie, il existe un secret qu’on m’a demandé de taire pour je cite « empêcher le retour d’une révolution française. »



lundi, janvier 22, 2024

Assassinat de Louis XVI : prémédité par la Franc-Maçonnerie en 1785



« Décapiter le Roi de France - Lieutenant du Christ - c'est un rite sacrificiel. Lorsque Louis XVI a été décapité, un homme a plongé un mouchoir dans son sang et a aspergé la foule. Sa mort a été un contre-baptême. On vit sous les effets négatifs de ce contre-baptême. »



Quel a été, en 1789, en 1792 et en 1793, le rôle exact de la Franc-Maçonnerie dans la Révolution française ? s’interroge en 1904 l’historien et essayiste Maurice Talmeyr. Rapportant que la Franc-Maçonnerie consiste, dans un premier en temps et en apparence, surtout en bals, en banquets et en démonstrations de bienfaisance, il explique qu’il s’agit d’une simple façade, les philosophes des Lumières, et en tête Voltaire, s’appliquant méthodiquement à « maçonniser » les hautes classes de la société afin de préparer la Révolution et le renversement du régime monarchique, tandis qu’en 1785, un congrès de la Franc-Maçonnerie prémédite l’assassinat du roi Louis XVI...


Assassinat de Louis XVI : 
prémédité par la Franc-Maçonnerie en 1785


Par Maurice Talmeyr


Les documents authentiques, émanant de la Maçonnerie elle-même, ne peuvent pas, on le comprend, ne pas être rares sur le rôle exact de la Franc-Maçonnerie dans la Révolution française, écrit Maurice Talmeyr. Une société secrète ne serait pas une société secrète, si elle ne prenait pas le plus grand soin de cacher tout ce qui peut renseigner sur elle, et les témoignages positifs, là où par principe on les supprime, ne peuvent nécessairement pas abonder.

Néanmoins, si le véritable témoignage nous fait souvent ainsi défaut, il n’en est pas de même de certains faits, singulièrement saisissants, et qui en arrivent, rapprochés les uns des autres, à produire une lumière presque aussi probante que la lumière même des documents. Or ces faits-là sont innombrables, et la démonstration qui en résulte, c’est qu’il n’est peut-être pas une seule des grandes journées de la Révolution qui n’ait pas été, plus ou moins longtemps à l’avance, machinée et répétée dans les Loges, comme on répète et comme on machine une pièce dans un théâtre...

Suivez donc avec un peu d’attention les faits qui vont vous être exposés, et vous verrez, comme de vos yeux, tout un grand pays violemment transformé, par la plus évidente des conspirations, en une immense et véritable Loge. Vous le verrez jeté par force dans toute une succession d’épreuves maçonniques graduées, dont les premières dissimulaient soigneusement le secret final, mais dont la dernière, dès le début, avait toujours dû être le meurtre du roi, pour aboutir au but suprême et caché, c’est-à-dire à la destruction de la nationalité elle-même !

Avant d’en arriver aux faits particuliers, nous constaterons d’abord un grand fait général, c’est que l’histoire de la Révolution a toujours joui, jusqu’ici, du privilège singulier d’être acceptée comme histoire, sans que personne, au fond, l’ait jamais expliquée. D’après les documents les moins niables, et contrairement à une légende audacieusement fabriquée, la nation française, comme masse populaire, en dehors d’une certaine noblesse, d’un certain clergé et d’une certaine bourgeoisie, était alors profondément catholique et royaliste.

Au moment même où on massacrait les prêtres, où l’on détruisait avec le plus de rage tout ce qui était de la Religion traditionnelle, on avait dû renoncer à interdire les processions dans Paris, où le peuple, comme l’établissent aujourd’hui les témoignages les plus précis, obligeait, en pleine Terreur, les patrouilles de sectionnaires à rendre dans la rue les honneurs au saint Sacrement.

Taine, dans La conquête jacobine, explique qu’alors, si un prêtre portant le viatique passe dans la rue, on voit la multitude « accourir de toutes parts pour se jeter à genoux, tous, hommes, femmes, jeunes et vieux, se précipitant en adoration ». Le jour où la châsse de Saint-Leu est portée en procession rue Saint-Martin, « tout le monde se prosterne : je n’ai pas vu, dit un spectateur attentif, un seul homme qui n’ait ôté son chapeau. Au corps de garde de la section Mauconseil, toute la force armée s’est mise sous les armes. » En même temps, « les citoyennes des Halles se concertaient pour savoir s’il n’y aurait pas moyen de tapisser. Dans la semaine qui suit, elles obligent le comité révolutionnaire de Saint-Eustache à autoriser une autre procession, et, cette fois encore, chacun s’agenouille ».

Quant au culte envers le prince, poursuit Talmeyr, il se prouve par les manifestations mêmes dirigées contre sa personne. Pendant deux ans, la Révolution se fait au cri de Vive le Roi ! Ensuite, la plupart même des hommes et des femmes d’émeute, soldés pour outrager le souverain, sont tout à coup ressaisis, en face de lui, de l’insurmontable amour de leur race, pour le descendant de ses monarques. Toute leur exaltation, en sa présence, tourne, comme en octobre 1789, en respect et en tendresse.

Que voit-on, au retour de Varennes, pendant que la famille royale prend son repas ? On voit le député révolutionnaire Barnave se tenant respectueusement debout derrière le roi, et le servant comme un valet de chambre ! Et ce sentiment catholique et royaliste, presque général à cette époque, se confirme, de façon certaine, par les chiffres mêmes des élections. Dès 1790, les ennemis de la Religion et de la Monarchie ne sont plus élus partout que par le dixième, puis par le quinzième, puis par le vingtième des électeurs. Taine constate, à Paris, aux assemblées primaires de 1791, un an déjà avant le 10 août, plus de soixante-quatorze mille abstenants sur quatre-vingt-un mille deux cents inscrits !

N’est-il pas rigoureusement vrai, en conséquence, que la Révolution, considérée comme mouvement national, ne peut pas s’expliquer ? On comprend une nation comme l’Amérique, chez qui la domination anglaise est impopulaire, et qui s’en débarrasse. On ne comprend pas une nation qui a la Religion et la Monarchie dans le sang, qui les veut, qui ne veut qu’elles, et qui les renverse avec fureur. Et cette Révolution-là est tellement inexplicable que tous les historiens, quels qu’ils soient, renoncent, en réalité, à l’expliquer, car les explications par la « fatalité », la « Providence », la « force des choses », le châtiment divin, ou l’ « anarchie spontanée », les seules qu’on nous ait encore données, ne sont pas des explications.

Plus loin, notre essayiste s’interroge : où en était, au dix-huitième siècle, la Franc-Maçonnerie en France ? Elle y daterait, exactement, d’après ses propres annuaires, de soixante-quatre ans avant la Révolution, de 1725, et ses deux premiers grands maîtres auraient été deux Anglais, lord Derwentwater, et lord Harnouester. Elle est ensuite présidée par un grand seigneur français, le duc d’Antin, puis par un prince du sang, Louis de Bourbon, comte de Clermont, puis, de 1771 à 1793, par le duc de Chartres, plus tard duc d’Orléans, et, plus tard encore, Philippe-Égalité (père de Louis-Philippe, roi des Français de 1830 à 1848).

Comme en témoigne la liste de ses grands maîtres, la Franc-Maçonnerie, dans la période immédiatement antérieure à la Révolution, ne cesse pas de suivre, malgré ses crises, une marche ascendante rapide. Elle devient à la mode, finit par faire fureur et le Grand Orient en arrive à créer ces fameuses Loges d’adoption où les femmes étaient admises. Les récipiendaires femmes, nous apprend M. d’Alméras, auteur d’une histoire de Cagliostro, et qui ne semble l’ennemi ni de Cagliostro, ni des Loges, sont des « actrices, des danseuses, des bourgeoises ou des grandes dames sans préjugés ».

Alors, en résumé, la Franc-Maçonnerie, au moins en apparence, consiste surtout en bals, en banquets, en démonstrations de bienfaisance. En 1775, la duchesse de Bourbon recevait le titre de grande maîtresse de toutes les Loges d’adoption de France, le duc de Chartres l’installait lui-même dans ce pontificat féminin, au milieu de fêtes magnifiques, et on faisait une quête, à la fin du banquet, en faveur « des pères et mères retenus en prison pour n’avoir pas payé les mois de nourrice de leurs enfants ».

Telle est, pendant toute cette période, la façade de la Franc-Maçonnerie. Elle est à la fois somptueuse et amusante, avec la promesse d’un mystère, probablement inoffensif, et peut-être même agréable, à l’intérieur de la maison. Sous prétexte de philanthropie, on s’y divertit énormément. On s’y mêle entre gens de la bonne société et de la moins bonne, dans l’illusion d’une égalité sociale qui ne manque pas toujours de piment. On se donne la sensation d’une vie en double où l’on s’appelle de noms de guerre, en échangeant des mots de passe. On se procure le petit frisson d’attendre quelque chose de secret qui sera peut-être défendu.

On joue en grand, en un mot, à ces jeux innocents qui ne le sont pas toujours, et un prodigieux enjouement jette toute la société dans ce jeu-là. Les plus honnêtes gens s’en mettent, et Marie-Antoinette écrit, à cette époque, à Mme de Lamballe : « J’ai lu avec grand intérêt ce qui s’est fait dans les loges franc-maçonniques que vous avez présidées, et dont vous m’avez tant amusée. Je vois qu’on n’y fait pas que de jolies chansons, et qu’on y fait aussi du bien. »

N’existait-il donc, cependant, aucun motif de se méfier ? Si, et certains Etats, dès le milieu du dix-huitième siècle, chassaient assez rudement ces francs-maçons qui s’attachaient en France, avec une si extraordinaire activité, à amuser les Français, à les faire danser, à chatouiller leur frivolité. Le pape Clément XII, en outre, avait lancé contre eux une bulle assez suggestive, dans laquelle il les comparait « aux voleurs qui percent la maison ». On pouvait donc, dès ce moment-là, ne pas déjà voir dans les Loges de simples lieux d’amusements, comme la malheureuse Marie-Antoinette.

Une société « maçonnisée », c’est donc bien celle qui précède immédiatement la Révolution. Elle s’est « maçonnisée » pour s’amuser, mais elle s’est « maçonnisée ». C’est l’atmosphère en dehors de laquelle il ne faut pas même essayer de voir cette époque, sous peine de n’en rien voir de vrai. Et Talmeyr d’expliquer que le « maçonnisme », dès trente ou quarante ans avant 1789, est si bien déjà devenu l’ambiance générale, que les philosophes, en réalité, ne répandent pas simplement leur philosophie par leurs écrits, mais se conjurent maçonniquement pour la répandre, et dans le sens rigoureux du mot...

Ecoutez Voltaire dans sa correspondance : « Il faut, écrit-il, agir en conjurés, et non pas en zélés... Que les philosophes véritables fassent une confrérie comme les Francs-Maçons... Que les mystères de Mithra ne soient pas divulgués... Frappez, et cachez votre main... »

En 1789, entre les atrocités de la prise de la Bastille et celles des massacres d’octobre, un certain Leroy, lieutenant des chasses royales, s’écriait avec des sanglots, lors d’un dîner qui avait lieu chez d’Angevilliers, intendant des Bâtiments du Roi : « J’étais le secrétaire du Comité à qui vous devez cette Révolution et j’en mourrai de douleur et de remords !... Ce Comité se tenait chez le baron d’Holbach... Nos principaux membres étaient d’Alembert, Turgot, Condorcet, Diderot, La Harpe, et ce Lamoignon qui s’est tué dans son parc !... La plupart de ces livres que vous avez vus paraître depuis longtemps contre la religion, les mœurs et le gouvernement étaient notre ouvrage, et nous les envoyions à des colporteurs qui les recevaient pour rien, ou presque rien, et les vendaient aux plus bas prix... Voilà ce qui a changé ce peuple, et l’a conduit au point où vous le voyez aujourd’hui... Oui, j’en mourrai de douleur et de remords... »

Les lettres de Voltaire en date de mars 1763 confirment ces faits : « Pourquoi les adorateurs de la raison, écrivait-il alors à Helvetius, restent-ils dans le silence et dans la crainte ? Qui les empêcherait d’avoir chez eux une petite imprimerie et de donner des ouvrages utiles et courts dont leurs amis seraient les seuls dépositaires ? C’est ainsi qu’en ont usé ceux qui ont imprimé les dernières volontés de ce bon et honnête curé Meslier... » Et il ajoute : « On oppose ainsi, au Pédagogue chrétien et au Pensez-y bien, de petits livres philosophiques qu’on a soin de répandre partout adroitement. On ne les vend point, on les donne à des personnes affidées qui les distribuent à des jeunes gens et à des femmes... »

En réalité, poursuit Maurice Talmeyr, la conjuration philosophique n’avait que très peu perverti le peuple, et par une excellente raison, c’est que le peuple ne savait pas lire. Elle avait surtout empoisonné les hautes classes. Mais cette philosophie qui est une conjuration, et qui machine, dans le mystère, avec des masques et des trahisons, l’application de ses préceptes, n’est-elle pas, pour une époque, toute une caractéristique ?

Notre essayiste rapporte la tenue à Wilhelmsbad (Allemagne), en 1781, d’un grand congrès de la Franc-Maçonnerie universelle, où les délégations arrivaient en masse, de France, de Belgique, de Suède, d’Italie, d’Angleterre, d’Espagne, d’Amérique, de tous les points du globe ! Est-il exact, comme on l’a dit, qu’on ait arrêté, dix ans d’avance, dans cette tenue de Wilhemsbad, la mise à mort de Louis XVI et presque toute la Terreur ? On peut affirmer, dans tous les cas, que, trois ans plus tard, la mort du roi de Suède et celle de Louis XVI étaient décidées dans une tenue de Francfort, en 1785, comme l’atteste une lettre du cardinal Mathieu, archevêque de Besançon :

« Il y a dans mon pays, écrit le cardinal Mathieu, un détail que je puis vous donner comme certain. Il y eut à Francfort, en 1785, une assemblée de Francs-Maçons où furent convoqués deux hommes considérables de Besançon, qui faisaient partie de la Société, M. de Reymond, inspecteur des postes, et M. Maire de Bouligney, président du Parlement. Dans cette réunion le meurtre du roi de Suède et celui de Louis XVI furent résolus. MM. de Reymond et de Bouligney revinrent consternés, en se promettant de ne jamais remettre les pieds dans une Loge, et de se garder le secret. Le dernier survivant l’a dit à M. Bourgon... Vous avez pu en entendre parler ici, car il a laissé une grande réputation de probité, de droiture et de fermeté parmi nous. Je l’ai beaucoup connu, et pendant bien longtemps, car je suis à Besançon depuis quarante-deux ans. »

Ce qu’on sait aussi, et avec certitude, c’est que la réunion de Wilhemsbad avait un épilogue dans le genre des révélations désespérées du malheureux M. Leroy. Le comte de Virieu, sur qui les Illuministes avaient cru pouvoir compter, et qui avait fait partie de la délégation française, revenait terrifié du Congrès, déclarait quitter la secte, et disait au baron de Gilliers : « Je ne vous révélerai pas ce qui s’est passé ; ce que je puis seulement vous dire, c’est que tout ceci est autrement sérieux que vous ne pensez. La conspiration qui se trame est si bien ourdie qu’il sera pour ainsi dire impossible à la Monarchie et à l’Église d’y échapper. »

Enfin, c’est également encore à cette époque que l’écrivain Cazotte, qui avait appartenu aux Illuministes français (alliés à la Franc-Maçonnerie), faisait un soir, dans un dîner, cette soi-disant prophétie dont la réalisation devait, évidemment, comporter une part de coïncidence, mais qui était aussi, avant tout, comme celles de Cagliostro, et sans aucun doute possible, de l’information anticipée. Il disait aux convives qui s’en amusaient beaucoup, trois ou quatre ans avant 1789 :

« Vous, Monsieur Bailly, et vous, Monsieur de Malesherbes, vous mourrez sur l’échafaud... Vous, Madame, on vous conduira en charrette, les mains liées derrière le dos, à la place des exécutions. — Mais, Monsieur le prophète, lui répondait en riant la duchesse de Grammont, ne me laisserez-vous pas au moins un confesseur ? — Non, Madame, non, lui répondait Cazotte énigmatique, non, vous n’en aurez pas, et le dernier supplicié qui en aura un, ce sera le roi !... », rapporte Louis Blanc dans son "Histoire de la Révolution française".



L'effroyable vérité dans des documents occultes de 1904
Maurice Talmeyr

(PDF gratuit ICI)

À travers une analyse minutieuse et éclairée, l'auteur explore le rôle majeur joué par la franc-maçonnerie dans la Révolution française, en dévoilant les liens étroits entre cette organisation secrète et les grandes figures révolutionnaires de l'époque.

Avec une plume claire et précise, Maurice Talmeyr retrace l'histoire de la franc-maçonnerie et de ses membres influents, qui ont contribué à la diffusion des idées nouvelles de liberté, d'égalité et de fraternité. Il démontre comment la franc-maçonnerie a servi de terreau fertile à la naissance d'un mouvement révolutionnaire puissant, qui a finalement renversé l'Ancien Régime et fondé la République.

Mais ce livre ne se contente pas de raconter l'histoire de la Révolution française. Il aborde également les questions sensibles et controversées, telles que le rôle des Illuminés de Bavière, la participation des francs-maçons à la Terreur, ou encore la véritable nature des idéaux révolutionnaires.

"La Franc-maçonnerie et la Révolution française" est un ouvrage essentiel pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de la France et de l'Europe, mais aussi pour tous ceux qui cherchent à comprendre les fondements de la démocratie moderne et de la pensée politique contemporaine. 

Source :
France Pittoresque


samedi, janvier 20, 2024

Retour sur René Guénon et les classes moyennes condamnées





Par Nicolas Bonnal


Les classes moyennes sont condamnées en Occident et elles ont beau être bouchées, elles finissent par le savoir.

Christophe Guilluy a dit récemment au Figaro sur la révolte un peu tardive tout de même de notre classe moyenne française :

« Le soft power des classes populaires et moyennes est effectivement à l’œuvre. Il porte jusqu’au sommet des thématiques dont les pouvoirs n’ont jamais voulu entendre parler depuis trente ans. L’œil rivé sur les sondages, Gabriel Attal a compris le danger. Il sait que ceux que j’appelle les dépossédés sont prêts au grand basculement. Portés par un instinct de survie et un diagnostic forgé dans plusieurs décennies de crise sociale, économique et culturelle, ils contraignent les dirigeants à parler de ceux qu’ils ignoraient avant-hier et même à utiliser des mots qui leur écorchaient la bouche il y a quelque temps en évoquant la souveraineté ou (indirectement) l’insécurité culturelle. »

Cette incapacité à se défendre et cette inaptitude à comprendre ce qui leur arrive depuis, quarante ou soixante ans même en Amérique, me fascine. Avant de pleurer le sort de la classe moyenne, marquée par la médiocrité et la dépendance vis-à-vis de l’État-nation moderne, essayons de la comprendre. On commence par Taine et des formidables "Fables de La Fontaine" :

« Le bourgeois est un être de formation récente, inconnu à l’antiquité, produit des grandes monarchies bien administrées, et, parmi toutes les espèces d’hommes que la société façonne, la moins capable d’exciter quelque intérêt. Car il est exclu de toutes les idées et de toutes les passions qui sont grandes, en France du moins où il a fleuri mieux qu’ailleurs. Le gouvernement l’a déchargé des affaires politiques, et le clergé des affaires religieuses. La ville capitale a pris pour elle la pensée, et les gens de cour l’élégance. L’administration, par sa régularité, lui épargne les aiguillons du danger et du besoin. »

Bobo ou pas, notre bourgeois moyen est un rapetissé (Taine était correspondant de Nietzsche, qui décrit vers la même époque le dernier homme — et de Pearson qui salue de la formidablement médiocre Australie cette volonté de se débarrasser non du fardeau de l’homme blanc mais de celui de la personnalité) :

« Il vivote ainsi, rapetissé et tranquille. À côté de lui un cordonnier d’Athènes qui jugeait, votait, allait à la guerre, et pour tous meubles avait un lit et deux cruches de terre, était un noble. »

Le bourgeois froncé, « homme sans qualités », est spécialement médiocre. En effet, Taine ajoute :

« Ses pareils d’Allemagne trouvent aujourd’hui une issue dans la religion, la science ou la musique. Un petit rentier de la Calabre, en habit râpé, va danser, et sent les beaux-arts. Les opulentes bourgeoisies de Flandre avaient la poésie du bien-être et de l’abondance. Pour lui, aujourd’hui surtout, vide de curiosités et de désirs, incapable d’invention et d’entreprise, confiné dans un petit gain ou dans un étroit revenu, il économise, s’amuse platement, ramasse des idées de rebut et des meubles de pacotille, et pour toute ambition songe à passer de l’acajou au palissandre. Sa maison est l’image de son esprit et de sa vie, par ses disparates, sa mesquinerie et sa prétention. »

Roland Barthes en a parlé, Walter Benjamin, d’autres encore.

Or ce bourgeois moyen étatisé et rapetissé est sans défense.

On en vient à Guénon ; lui en veut spécialement à notre classe moyenne (dont nous faisons tous plus ou moins partie) et il défend formidablement le peuple honni des élites actuelles ; il écrit dans "Initiation et réalisation spirituelle", XXVIII :

« Le peuple, du moins tant qu’il n’a pas subi une “déviation” dont il n’est nullement responsable, car il n’est en somme par lui-même qu’une masse éminemment “plastique”, correspondant au côté proprement “substantiel” de ce qu’on peut appeler l’entité sociale, le peuple, disons-nous, porte en lui, et du fait de cette “plasticité” même des possibilités que n’a point la “classe moyenne” ; ce ne sont assurément que des possibilités indistinctes et latentes, des virtualités si l’on veut, mais qui n’en existent pas moins et qui sont toujours susceptibles de se développer si elles rencontrent des conditions favorables. »

Inapte à la Tradition et à l’initiation, cette classe moyenne, Guénon ajoute :

« Quant à la “classe moyenne”, il n’est que trop facile de se rendre compte de ce qu’on peut en attendre si l’on réfléchit qu’elle se caractérise essentiellement par ce soi-disant “bon sens” étroitement borné qui trouve son expression la plus achevée dans la conception de la “vie ordinaire”, et que les productions les plus typiques de sa mentalité propre sont le rationalisme et le matérialisme de l’époque moderne ; c’est là ce qui donne la mesure la plus exacte de ses possibilités, puisque c’est ce qui en résulte lorsqu’il lui est permis de les développer librement. Nous ne voulons d’ailleurs nullement dire qu’elle n’ait pas subi en cela certaines suggestions, car elle aussi est “passive”, tout au moins relativement ; mais il n’en est pas moins vrai que c’est chez elle que les conceptions dont il s’agit ont pris forme, donc que ces suggestions ont rencontré un terrain approprié, ce qui implique forcément qu’elles répondaient en quelque façon à ses propres tendances ; et au fond, s’il est juste de la qualifier de “moyenne”, n’est-ce pas surtout à la condition de donner à ce mot un sens de “médiocrité” ? »

Dans le Chapitre "Jonction des extrêmes", Guénon ajoute (dans une note) :

« En effet, l’industrie moderne est bien l’œuvre propre de la “classe moyenne”, qui l’a créée et qui la dirige, et c’est pour cela même que ses produits ne peuvent satisfaire que des besoins dont toute spiritualité est exclue, conformément à la conception de la “vie ordinaire” ; cela nous semble trop évident pour qu’il y ait lieu d’y insister davantage. »

Ce qu’il nomme déviant, Marx le nomme « révolutionnaire ». Le bourgeois est le révolutionnaire par excellence dans le monde moderne. On devrait finir par le comprendre en France au bout de deux siècles et demi…

Rappelons cette page du Manifeste :

« La Bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle essentiellement révolutionnaire. Partout où elle a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens bariolés qui unissaient l’homme féodal à ses supérieurs naturels, elle les a brisés sans pitié, pour ne laisser subsister d’autre lien, entre l’homme et l’homme, que le froid intérêt, le dur paiement au comptant. Elle a noyé l’extase religieuse, l’enthousiasme chevaleresque, la sentimentalité petite-bourgeoise, dans les eaux glacées du calcul égoïste. »

Marx ajoute même :

« La Bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les professions qui passaient jusque-là pour vénérables et qu’on considérait avec un saint respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle les a enrôlés parmi les travailleurs salariés. La Bourgeoisie a déchiré le voile de sentimentalité qui recouvrait les relations de famille et les a réduites à n’être’ que de simples relations pécuniaires. »

Et le représentant de l’élite bourgeoise mondialisée a décidé aujourd’hui de liquider le trop-plein de population…

Il y a un autre texte de Guénon qui se rapproche de la situation actuelle, marqué par le commandement bourgeois ultime : le commandement totalitaire informatique via les CBDC, le contrôle social et compagnie ; c’est celui sur la Cité divine où tout est commandé par un smart cerveau :

« Aussi une autre image plus exacte est-elle donnée par le jeu des marionnettes, puisque celles-ci ne sont animées que par la volonté d’un homme qui les fait mouvoir à son gré ; et l’on trouve à cet égard un “mythe” particulièrement frappant dans le Kathâ-Sarit-Sâgara. Il y est question d’une cité entièrement peuplée d’automates en bois, qui se comportent en tout comme des êtres vivants, sauf qu’il leur manque la parole ; au centre est un palais où réside un homme qui est l’’unique conscience’ (êkakam chêtanam) de la cité et la cause de tous les mouvements de ces automates qu’il a fabriqués lui-même ; et il y a lieu de remarquer que cet homme est dit être un charpentier, ce qui l’assimile à Vishwakarma, c’est-à-dire au Principe divin en tant qu’il construit et ordonne l’Univers. »

Les habitants devenus des automates ? C’est le rêve de la Montagne magique de Davos (relisez Thomas Mann dans ce sens).

Concluons rapidement : il y a une élite bourgeoise sacrément dangereuse, et une masse moyenne sans défense.



PDF gratuits :

René Guénon, "Initiation et réalisation spirituelle" :

http://classiques.uqac.ca/classiques/guenon_rene/initiation_realisation_spirituelle/initiation_realisation_spirituelle.pdf

René Guénon, "Symboles de la science sacrée" :

http://classiques.uqac.ca/classiques/guenon_rene/Symboles_science_sacree/Symboles_science_sacree.pdf

Hippolyte Taine, "La Fontaine et ses fables" :

http://classiques.uqac.ca/classiques/taine_hippolyte/la_fontaine_et_ses_fables/Taine_LaFontaine_fables.pdf

K. Marx - F. Engels, "Manifeste du Parti communiste" :




Source :






vendredi, janvier 19, 2024

Conseils pour temps de crise



« Le Trésor du cœur des êtres éveillés » sans les commentaires de Dilgo Khyentsé, maître de Matthieu Ricard et puissant dignitaire du bouddhisme inversé. Dilgo Khyentsé était l'antithèse du moine pauvre et errant Patrul-la-guenille.

 
Le moine tibétain Patrul (1808-1887), détenteur de multiples traditions et particulièrement de « L'Essence du cœur de l'immensité », préféra à la fonction monastique la vie intransigeante du yogi errant. Loin de faire carrière comme hiérarque dans un riche monastère possédant des milliers de serfs, Patrul errait dans les montagnes et vivait dans les grottes, les forêts et les ermitages perdus et solitaires. Il était parvenu à une réelle compréhension du Dzogchen, l’enseignement ultime des traditions Nyingma et Bön. Cet enseignement présente de nombreuses affinités avec le Chan répandu ouvertement au Tibet jusqu’au Concile de Lhassa (792 à 794), controverse qui opposa les bouddhistes chinois et les bouddhistes tibétains à propos de l'accès à la conscience primordiale.

Dans « Le Trésor du cœur des êtres éveillés », il dénonce les mensonges et la prédation qui caractérisent l’âge actuel :


Par ces temps de décadence, hélas, la vraie noblesse de cœur
A quitté l’âme des êtres et ils agissent de façon trompeuse :
La raison est tordue et le verbe retors,
Qui peut croire un instant à ce marché de dupes ?


A la triste vue des êtres de cet âge décadent, je me sens si confus.
Quel malheur ! Peut-on encore se fier aux paroles d’un autre ?
Nous sommes sur une île peuplée d’horribles démons cannibales :
Pensez-y et accordez-vous la plus grande des grâces !


Longtemps, votre principe conscient a erré, solitaire ;
Pressé par le karma, il a pris ici renaissance.
Bientôt, comme un cheveu extrait du beurre,
Vous partirez tout seul, laissant tout derrière vous.


Comme je ne puis que me vouloir du bien,
Il ne reste plus qu’à être honnête avec moi-même ;
Si je n’accomplis pas, pour moi-même, la quintessence du Dharma,
N’aurai-je pas, moi-même, détruit mon existence ?


Il n’est rien de plus vil que les pensées et les actes des êtres de cet âge décadent :
Personne ne vous aidera ; on cherchera plutôt à vous mystifier,
Et vous-même, vous aurez grand-peine à aider quiconque…


Et si vous coupiez court à toute dispersion ?
Servez-les : vos supérieurs ne seront jamais satisfaits ;
Protégez-les : vos inférieurs ne seront jamais contents ;
Aimez-les : jamais les gens ne se soucieront de vous.
Songez-y, et décidez-vous !


Les érudits ne servent plus la Doctrine et les polémiques font rage ;
Les maîtres accomplis ne peuvent faire le bien d’autrui et les calomnies prolifèrent,
Les dirigeants n’arrivent plus à satisfaire le peuple et la révolte gronde.
Contemplez notre époque jusqu’à en être écœuré !


Donnez-leur des explications : ils ne vous croiront pas ou comprendront autre chose ;
Aimez-les en toute sincérité : ils vous trouveront malhonnête.
A présent que les tordus voient les droits tordus aussi,
Ne comptez plus être utile à qui que ce soit !


Tous les phénomènes, déclara le Vainqueur, ressemblent à une illusion magique.
Mais de nos jours, l’illusion, plus illusoire encore,
N’est qu’une mystification suscitée par un illusionniste :
Redoutez donc cette illusion propre à notre âge décadent !


Les paroles, déclara le Vainqueur, ressemblent à un écho.
Mais de nos jours, toute parole est l’écho d’un écho,
Parole-écho des lèvres hypocrites :
N’éprouvez que dégoût pour ces échos trompeurs.


Ce ne sont pas des hommes que vous voyez, mais des fourbes :
Ils ne vous parlent pas, ils vous mentent.
Vous ne pouvez plus faire confiance à personne :
Vivez donc seul, comme bon vous semble.


En agissant selon le Dharma, vous irez à l’encontre de tous leurs agissements,
En parlant droit, vous irriterez la plupart des gens.
Votre bonté serait parfaitement sincère qu’ils trouveraient à redire :
Il est donc temps pour vous de garder secret ce que vous êtes.


Cachez-vous, physiquement, en vous retirant dans les montagnes désertes ;
Cachez votre parole, en parlant peu, en coupant tout contact ;
Cachez votre esprit, en y regardant vos seuls défauts en face,
Et vous serez ce qu’on appelle un « yogi caché ».




lundi, janvier 15, 2024

Le Forum économique mondial, la secte qui influence la politique mondiale



La 54e réunion annuelle du Forum économique mondial (FEM)  
(du 15 au 19 janvier 2024 à Davos-Klosters, en Suisse)





"Mme Merkel, Tony Blair, ils ont tous été, même le président Poutine, ils ont tous été un jour des « Young Global Leaders » !"

« Le FEM a pour mission [...] de mettre en œuvre l'agenda du NOM à l'échelle mondiale avec l'aide des multinationales. [...] Toute l'élite des multinationales est concentrée au FEM - y compris les entreprises pharmaceutiques centrales, qui jouent un rôle clé essentiel pendant le Covid. »

En quelques décennies, le FEM a réussi à devenir l'un des principaux pivots politiques et économiques de l'actualité mondiale.

Comment un professeur allemand inconnu a-t-il pu se propulser à des hauteurs aussi inimaginables avec sa Fondation suisse ?

Y aurait-il eu de forces influentes qui le soutenaient en arrière-plan ?

Qui sont ceux qui tirent les ficelles du FEM ?

Kla.TV dévoile sans ménagement les véritables plans du FEM ainsi que l'ensemble de ses dirigeants.

Découvrez également les personnes de votre pays qui mettent en œuvre l'agenda du FEM et qui ont été formées de manière stratégique par le FEM.

La 54e réunion annuelle du Forum économique mondial (FEM), du 15 au 19 janvier 2024 à Davos-Klosters, en Suisse. Selon ses propres indications, il est consacré aux nouvelles technologies, ainsi qu'à leur impact sur la prise de décision et le partenariat global. Le FEM considère les réunions annuelles comme la principale plate-forme pour faire progresser le partenariat public-privé (PPP) au plus haut niveau. Plus de 100 gouvernements, toutes les grandes organisations internationales, les 1 000 principales multinationales, les principales institutions universitaires et autres, ainsi que les médias mondiaux y participeront.

Beaucoup de monde croit que le FEM et ses initiatives peuvent être considérés comme la force motrice de la globalisation. La globalisation est devenue un fait de société. La globalisation vient de « global » - « qui concerne le monde entier » - et signifie littéralement « devenir mondialisé ».

Selon le « Bundeszentrale für politische Bildung (Centre fédéral pour l'éducation politique) » (bpb), des formes complexes de gouvernance mondiale se sont développées au cours des dernières décennies, appelées « Global Governance » par les spécialistes. « Global Governance » est traduit dans le public par « gouvernance mondiale », mais peut également être traduit littéralement par « gouvernement mondial ». Et c'est justement là que les esprits se divisent. Les uns, comme le « Centre fédéral pour l'éducation politique», insistent sur le fait que le terme ne désigne pas un gouvernement mondial central et qu'il n'en existe pas. D'autres en revanche voient derrière le FEM et ses initiatives comme le « Great Reset » (explication : en français « Grande Réinitialisation ») une conspiration mondiale. Une « élite mondiale dans la politique et l'économie aspirerait à une dictature mondialisée ». Ce point de vue d'une possible conspiration mondiale est diffamé et taxé de théorie de conspiration par presque tous les médias établis et alignés, qui le répètent comme un mantra.

Mais où se situent les limites entre la globalisation, la gouvernance mondiale et un gouvernement mondial centralisé ? Y a-t-il des limites ou la globalisation en cours ne sert-elle pas tout simplement de terreau à un gouvernement mondial centralisé ?

KLA.TV répond à ces questions et vise à jeter un coup d'œil derrière le FEM et le Great Reset :

Qui sont ceux qui tirent les ficelles et y a-t-il quand même une conspiration mondiale ?

Origines et création du FEM

En 1971, l'économiste allemand Klaus Schwab a créé la fondation d'utilité publique « European Management Conference » (en français « Conférence européenne de management »). En 1987, elle a été rebaptisée « World Economic Forum », en abrégé en français FEM (« Forum économique mondial »). En quelques décennies, le FEM a réussi à devenir l'un des principaux pivots politiques et économiques de l'actualité mondiale.

Dans son livre « World Economic Forum - La puissance mondiale en arrière-plan », le journaliste et expert financier allemand Ernst Wolff se demande comment un professeur allemand inconnu a pu se propulser à des hauteurs aussi inimaginables avec sa fondation suisse. Y aurait-il eu des forces influentes qui le soutenaient en arrière-plan ?

Le fondateur de Kla.TV, Ivo Sasek, a dit à ce sujet :

"Il me semble néanmoins que le Forum économique mondial a été poussé sur le devant de la scène par des puissances d'arrière-plan encore plus influentes. Le fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, en fournit d'ailleurs lui-même un indice fort. Son ascension rapide au rang de "leader mondial du secteur privé" si je peux dire, témoigne si clairement d'un pouvoir caché en arrière-plan que je ne peux m'empêcher de percevoir l'ensemble du FEM comme une secte privée de l'économie mondiale, et plus précisément, une secte qui a été installée avec succès dans la politique mondiale."

Arrière-plans de Klaus Schwab

Klaus Schwab est membre du très influent groupe Bilderberg, qui a une orientation mondiale. Il a participé à de nombreuses réunions de Bilderberg et a même fait partie du comité directeur de Bilderberg.

Les hommes derrière Klaus Schwab

Entre 1966 et 1967, Schwab a effectué une année académique à la Harvard Business School aux États-Unis. Citation d'Ernst Wolff : « C'est là qu'il a fait la connaissance de quelques personnalités qui allaient avoir une grande influence sur la suite de sa vie. Selon les propres déclarations de Schwab, son professeur Henry Kissinger compte parmi les personnalités qui ont le plus influencé sa pensée au cours de sa vie. » Kissinger, décédé le 30 novembre 2023, était un politologue américain, stratège mondial avoué et directeur du groupe de réflexion « Council on Foreign Relations », en bref CFR. (Plus d'informations sur Henry Kissinger www.kla.tv/26153)

Unlimited Hangout, une plateforme américaine de journalisme d'investigation non censuré et indépendant, a résumé la situation de la manière suivante : « Le Forum économique mondial n'était pas simplement une création européenne de Klaus Schwab. Cela résulte d'un programme de Harvard financé par la CIA et dirigé par Henry Kissinger - et par John Kenneth Galbraith et Herman Kahn. Schwab avait une équipe politique d'élite américaine qui travaillait dans l'ombre et l'aidait à créer l'organisation mondialiste basée en Europe (qui deviendra le FEM). [...] »

Des années plus tard, lors du « European Management Symposium » de 1980 à Davos - l'ancêtre du FEM - Kissinger a prononcé le discours d'ouverture et a déclaré : « Pour la première fois dans l'histoire, la politique étrangère est vraiment globale. »

John Kenneth Galbraith et Herman Kahn, les deux autres professeurs de Harvard, étaient à peine moins importants que Kissinger : Galbraith s'est rendu en Europe avec Kahn pour aider Schwab à convaincre l'élite européenne de soutenir le projet. - C'est ce qu'a rapporté « Unlimited Hangout ». Selon un article du « New York Times » de 1997, Schwab est revenu avec l'idée que les Européens paieraient probablement une bonne somme d'argent pour apprendre les méthodes de gestion enseignées à la Harvard Business School.

John Kenneth Galbraith (1908-2006) était un conseiller présidentiel canado-américain et l'un des économistes les plus influents du 20e siècle. Galbraith était membre du Council on Foreign Relations (CFR).

Herman Kahn (1922-1983) était un physicien américain et un membre fondateur du Hudson Institute. Il était également membre du CFR.

Les premières réunions à Davos

La première réunion organisée par Schwab a eu lieu en 1971 sous le nom de European Management Symposium. L'orateur principal de la réunion était Otto von Habsburg. Kenneth Galbraith et Herman Kahn faisaient également partie des orateurs.

Les premières réunions ont eu lieu sous le patronage de la Commission européenne et des fédérations industrielles européennes. Lors du troisième European Management Symposium en 1973, le prince Bernhard des Pays-Bas était le parrain honoraire. Le prince Bernhard des Pays-Bas a organisé la première conférence Bilderberg en 1954 à l'hôtel de Bilderberg près d'Arnhem, dont il était alors propriétaire. - A l'époque, la conférence était encore secrète. Le prince Bernhard a été le premier président du comité directeur du Groupe Bilderberg, et ce jusqu'en 1976.

En 1975, le « European Management Forum » a publié sa première brochure institutionnelle. Citation : « Le European Management Forum est une fondation indépendante, autofinancée, à but non lucratif, axée sur les besoins stratégiques des principaux décideurs de l'économie européenne. » Après seulement cinq ans, le Forum s'était imposé au plus haut niveau économique et gouvernemental.

Jusqu'en 1983, le European Management Symposium était, comme l'a dit Klaus Schwab dans son discours d'ouverture, « la plus importante réunion annuelle de décideurs de l'économie mondiale ».

Financement du FEM

Le FEM a été créé en 1971 en tant que Fondation d'utilité publique et a son siège principal à Genève, en Suisse. Selon Ernst Wolff [livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum - Die Weltmacht im Hintergrund (La puissance mondiale en arrière-plan) », 2022, p. 9], outre le FEM, ce sont surtout les « Open Society Foundations » du milliardaire américain George Soros et la Fondation Bill et Melinda Gates qui ont profité de la législation moderne des Fondations. Ce dernier a en effet été créé avant tout pour faciliter l'évasion fiscale des personnes fortunées. Il permet en outre d'exercer une influence directe sur la politique, l'économie et la société. Et ce, en contournant les structures parlementaires.

Selon le portail « Infosperber », le président du FEM Klaus Schwab perçoit à lui seul un salaire annuel d'environ un million de francs. La réserve d'argent du FEM serait remplie de plusieurs centaines de millions de francs. Parallèlement, le FEM ne paie pas d'impôts fédéraux.

Le FEM est principalement financé par ses 1 000 entreprises membres. Il s'agit typiquement de multinationalesmondiales dont le chiffre d'affaires annuel est supérieur à cinq milliards de dollars. Selon le quotidien suisse « Südostschweiz » (au 22.01.2019), la cotisation annuelle s'élève à 60 000 francs. Chacune de ces multinationales peut envoyer un représentant à Davos. Une invitation supplémentaire coûte 25 000 franc suisse, plus la TVA.

Partenaires stratégiques

Le FEM ne compte évidemment pas que de simples membres. Il y a 120 partenaires stratégiques. La cotisation annuelle minimale commence à environ 600 000 francs. La liste des groupes qui servent de « partenaires stratégiques » au FEM se lit comme un alphabet de la globalisation : d'Allianz à Bank of America et Credit Suisse (UBS à partir du 12 juin 2023), de Facebook à Huawei et KPMG (explication : KPMG est l'un des quatre cabinets d'audit les plus importants au monde avec un chiffre d'affaires annuel de 32,1 milliards de dollars) à Microsoft, Unilever et Volkswagen.

Les autres grands noms sont Airbus, Alibaba, Amazon, American Express, Apple, Bill and Melinda Gates Foundation, BlackRock, Coca Cola, Goldman Sachs, Google, IBM, IKEA, JPMorgan Chase, Mastercard, Morgan Stanley, Nestlé, New York Times, Open Society Foundations, PayPal, SAP, Siemens, TikTok, Time, UBS, Zurich Insurance Group, etc. Les entreprises pharmaceutiques telles que Novartis, AstraZeneca, Johnson & Johnson, Moderna, Pfizer sont bien entendu également de la partie. La liste complète de tous les partenaires du FEM peut être consultée sur le site Internet du FEM : https://www.weforum.org/partners/#search

Le FEM emploie environ 850 personnes dans le monde et a réalisé un chiffre d'affaires de 383 millions de francs pour l'année financière allant de juillet 2021 à juin 2022. Les critiques portent sur le manque de transparence des rapports financiers du FEM. Les bénéfices apparemment considérables seraient réinvestis. La richesse réelle du forum ne serait pas claire.

Structure de direction du FEM

Le président du forum est le fondateur et directeur général, le professeur Klaus Schwab. Il est dirigé par un curatorium (explication : comité de surveillance ou conseil d'administration). Selon ses propres termes, il s'agit de « personnes exceptionnelles qui agissent en tant que gardiens de sa mission et de ses valeurs et qui supervisent le travail du Forum pour promouvoir une véritable citoyenneté mondiale ».

Le président du Forum est depuis 2017 l'homme politique norvégien Børge Brende. Il a été ministre de l'Environnement de son pays (de 2001 à 2004), puis ministre de l'Economie et du Commerce (jusqu'en 2005) et ministre des Affaires étrangères jusqu'en 2017. Brende fait partie du groupe Bilderberg et de son comité de pilotage. (Explication : organe de décision suprême)

Membres du curatorium du FEM

Le choix des membres ne doit guère être un hasard, comme le montre leur réseau. Les membres du curatorium sont entre autres :

Ajay Banga - manager indo-américain. Président de la Banque mondiale depuis 2023. Membre du CFR et de la Commission trilatérale, un groupe de réflexion influent de conseil politique fondé par Zbigniew Brzeziński et David Rockefeller.

Marc Benioff - entrepreneur américain. Président et directeur général de Salesforce, une société de logiciels cotée en bourse. Fortune personnelle estimée à environ 8,1 milliards de dollars en 2022. Membre du CFR.

Thomas Buberl - manager allemand et président du conseil d'administration du groupe d'assurance AXA. Participant aux réunions Bilderberg 2017, 2019 et 2022.

Laurence D. Fink - entrepreneur américain. Fondateur, PDG de la plus grande société de gestion d'actifs au monde, BlackRock. Les actifs sous gestion du groupe s'élevaient à 8,70 billions de dollars américains fin 2020. Fink est également membre de la Commission trilatérale et du conseil d'administration du CFR.

Orit Gadiesh - manager américano-israélienne et présidente de Bain & Company, l'un des plus grands cabinets de conseil au monde. Participante aux réunions Bilderberg de 1997 et 1998. Également membre du CFR.

Kristalina Georgieva - femme politique et économiste bulgare. Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). Participante à la réunion Bilderberg 2016.

André Hoffmann - Entrepreneur suisse. Depuis 2006, vice-président du conseil d'administration de Roche Holding AG (Suisse), l'une des plus grandes entreprises pharmaceutiques du monde. Membre du « Club of Rome » et participant à la conférence Bilderberg 2019.

Joe Kaeser - manager allemand. Président du conseil d'administration de Siemens de 2013 à 2021. A gagné 9,27 millions d'euros en tant que PDG de Siemens 2020. Membre de la Commission trilatérale en Europe. A participé à la conférence Bilderberg en 2015 et 2016.

Christine Lagarde - juriste française. Présidente de la Banque centrale européenne (BCE) depuis 2019. Membre du groupe Bilderberg et participante aux réunions Bilderberg de 2009, 2013, 2014, 2016 et 2017.

David M. Rubenstein - entrepreneur américain. Co-fondateur et co-président du Carlyle Group, l'une des plus grandes sociétés d'investissement privées au monde. Fortune personnelle estimée à 3,2 milliards de dollars américains en 2019. Membre de la Commission trilatérale. Participant à la réunion Bilderberg 2017. En outre, actuellement président du conseil d'administration du CFR.

Al Gore - homme politique et écologiste américain. N'a pas participé à une réunion du Bilderberg, mais joue un rôle de pionnier décisif dans l'agenda climatique. Son film « Une vérité dérangeante » (2006) a fait le tour du monde et a été diffusé dans les écoles. En 2007, un tribunal de Londres a décrété que les élèves devaient être informés des erreurs de contenu. Par exemple, que la fonte des glaciers de l'Antarctique occidental et du Groenland ne provoquerait pas « dans un avenir proche », comme l'affirme le film de Gore, une hausse dramatique du niveau des mers. Le père de deux écoliers qui a porté plainte a qualifié le film de « lavage de cerveau » qui n'a rien à faire dans les écoles.

À propos des réseaux du CFR, du groupe Bilderberg et de la Commission trilatérale

La participation à une réunion de Bilderberg est un fil rouge pour les membres du Curatorium du FEM (explication : comité de surveillance ou conseil d'administration). Il vaut donc la peine de jeter ici un coup d'œil sur les réseaux du CFR, du groupe Bilderberg et de la Commission trilatérale. L'émission suivante de Kla.TV donne des informations : « Groupe Bilderberg - le gouvernement secret de l'ombre ? » (www.kla.tv/26318)

Le plan stratégique pour la création du club Bilderberg a été élaboré au sein du CFR Council on Foreign Relations (en français : Conseil des relations étrangères). Le CFR est un groupe de réflexion privé américain, fondé en 1921 - qui tire les ficelles comme une sorte de gouvernement de l'ombre aux États-Unis. Henry Kissinger se souvient de la naissance du club Bilderberg :

« Nous nous sommes rencontrés il y a 60 ans dans le cadre d'un groupe d'étude au Council on Foreign Relations. Peu de temps après, il [David Rockefeller] a encouragé un groupe de discussion qui est devenu plus tard ce que l'on connaît aujourd'hui sous le nom de groupe Bilderberg. »

David Rockefeller a été directeur du Council on Foreign Relations jusqu'en 1985 et ensuite, jusqu'à sa mort, président honoraire de celui-ci.

Henry Kissinger (né en1923) a participé à la naissance du club Bilderberg. Il a toujours joui d'une position forte lors des conférences Bilderberg. Kissinger a été l'un des plus proches alliés de David Rockefeller jusqu'à sa mort. Il est membre de longue date du CFR et a fait partie de son conseil d'administration de 1977 à 1981. À l'occasion de son centième anniversaire, Kla.TV a diffusé le documentaire « 100 ans de Henry Kissinger - stratège mondial et criminel de guerre ? » (www.kla.tv/26153).

Le groupe Bilderberg a été fondé à l'initiative de David Rockefeller (1915-2017). David Rockefeller était le président et l'actionnaire principal de la Chase Manhattan (devenue depuis JPMorgan Chase), autrefois la plus grande banque américaine au monde. Sous sa direction, la Chase Manhattan Bank est devenue un pilier central du système financier international. Toute sa vie, Rockefeller a poursuivi le projet d'un gouvernement mondial dirigé par la haute finance.

Il a écrit dans ses mémoires : « Certains pensent même que nous faisons partie d'une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des États-Unis, qualifiant ma famille et moi d'« internationalistes » et de conspirateurs qui ont uni leurs forces avec d'autres à travers le monde pour créer une plus forte structure économique – un monde unique, si vous voulez. Si telles sont les allégations, je plaide coupable et j'en suis fier. »

Pour atteindre cet objectif, David Rockefeller a lancé plusieurs organisations ou « think tanks » (groupes de réflexion) dont la « pensée préalable » influence la politique internationale :

Outre le groupe Bilderberg, il a ainsi fondé la Commission trilatérale avec Henry Kissinger et le stratège mondial Zbigniew Brzezinski.

La Commission trilatérale remonte à la réunion de Bilderberg de 1972, au cours de laquelle David Rockefeller a proposé sa création. De nombreux membres de Bilderberg ont également rejoint la Trilatérale.

Conclusion intermédiaire

Jusqu'ici, il apparaît que les origines du FEM remontent à des stratèges mondiaux comme David Rockefeller et Henry Kissinger. Afin d'œuvrer à leur objectif de gouvernement mondial centralisé, ils créent des groupes de réflexion pour influencer la politique internationale. Ils ont commencé par le CFR, puis ont donné naissance au groupe Bilderberg et, plus tard, à la Commission trilatérale. Le FEM doit être considéré comme une nouvelle pièce du puzzle dans cette série, afin de réaliser leurs objectifs de gouvernement mondial.

Avec quels objectifs le FEM a-t-il été initié ?

Le FEM peut être considéré comme une forme moderne de groupe de réflexion permettant de contourner les structures parlementaires et d'exercer une influence sur la politique internationale.

L'expert financier Ernst Wolff écrit à ce sujet dans son livre, [livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum - Die Weltmacht im Hintergrund (La puissance mondiale en arrière-plan) », 2022, p. 9], citation : « Le FEM joue un rôle particulier à cet égard, car son exemple illustre parfaitement la manière dont le parlementarisme a été progressivement vidé de sa substance au cours des dernières décennies et condamné à l'inefficacité. En outre, son histoire montre que la marche du monde est de plus en plus déterminée par des forces qui ne sont élues par personne et qui sont souvent à peine connues du public. »

Mission du FEM

Écoutez à ce sujet une déclaration du fondateur de Kla.TV, Ivo Sasek :

"Le FEM a pour mission de mettre en œuvre l'agenda du NOM à l'échelle mondiale avec l'aide des multinationales. Toute l'élite des multinationales est concentrée au FEM, y compris les principales entreprises pharmaceutiques, qui jouent un rôle clé essentiel pendant le Covid."

(...) et bien que le FEM ne soit pas une institution publique, il domine néanmoins clairement l'ensemble de la politique mondiale, et ce de manière considérable."

Initiatives du FEM pour réaliser ses objectifs ou son agenda

Les initiatives stratégiques décisives des temps modernes ont toujours été introduites via la plateforme du FEM. Parmi elles, le Club de Rome en lien avec la dictature du climat, l'alliance pour la vaccination GAVI en lien avec la dictature de la vaccination, l'exercice de pandémie « EVENT 201 » d'octobre 2019 - c'est-à-dire la dictature du Covid, le Great Reset, le transhumanisme, etc.

Dans ce qui suit, nous allons maintenant nous pencher sur la pertinence de chaque initiative :

Année 1968 – Club de Rome – Dictature climatique

Déjà lors de la réunion Bilderberg de 1964 (du 22 au 24 mars en Virginie, USA), David Rockefeller, Max Kohnstamm et Aurelio Peccei s'étaient rencontrés pour chercher les meilleurs moyens de réduire la population. Le point de départ était l'initiation et l'utilisation des crises mondiales. [V&CV14/2023] Enfin, le « Club de Rome » a été fondé en 1968 par David Rockefeller et Aurelio Peccei après une réunion du Bilderberg (26-28 avril 1968 au Canada). Tous deux figurent sur les listes des participants aux réunions de Bilderberg de 1964 et 1968. Aurelio Peccei (1908-1984) était un industriel italien. Il a été directeur de Fiat et président du conseil d'administration d'Olivetti et d'Italcon.

Selon Ernst Wolff [livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum - Die Weltmacht im Hintergrund (La puissance mondiale en arrière-plan) », 2022, p. 28], Peccei a été l'orateur le plus écouté de la réunion du FEM de 1973. Dans son discours, il a résumé les thèmes clés du livre « Les limites de la croissance ». Il s'agit à l'origine d'un rapport du « Club de Rome » sur la situation de l'humanité, publié en 1972.

Dans son discours, Peccei a abordé la surpopulation mondiale comme le plus grand problème de l'humanité et en a déduit l'exigence d'une réduction de la population mondiale.

Dans une interview, Klaus Schwab fait la déclaration suivante : « I worked on climate change since 1973. Just to tell you, because I was the person, who gave the Club or Rome, the first big platform !»[enregistré en français] : « Je travaille sur le changement climatique depuis 1973. Juste pour vous dire que c'est moi qui ai donné au Club de Rome sa première grande plate-forme ! »

Année 2000 – GAVI, la dictature de la vaccination 

[Explication : GAVI = abréviation de l'anglais « Global Alliance for Vaccines and Immunisation » (en français « Alliance globale pour les vaccins et l'immunisation »)]. [https://www.gavi.org/]

L'Alliance a été fondée le 29 janvier 2000 au Forum économique mondial de Davos. Objectif : faire face à la stagnation, voire au recul, des taux de vaccination dans les pays les plus pauvres du monde depuis la fin des années 1990 déjà. Ernst Wolff écrit dans son livre [Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum - Die Weltmacht im Hintergrund (La puissance mondiale en arrière-plan) », 2022, p. 79] que la création de GAVI « a été de loin l'événement le plus important de la première réunion du nouveau millénaire ». Citation de Wolff :

« Les initiateurs de la création de l'Alliance étaient l'OMS, l'UNICEF, la Banque mondiale et la Fondation Bill et Melinda Gates (ainsi que la Fondation Rockefeller [p. 81]). La Fondation Bill et Melinda Gates a fourni à l'Alliance un financement initial de 750 millions de dollars. »

Selon un communiqué de presse de GAVI du 23 janvier 2020, des politiciens de pays industrialisés de premier plan ont apporté leur soutien à l'Alliance pour la vaccination GAVI. Ceci dans le cadre des festivités du 20e anniversaire au Forum économique mondial. La chancelière allemande Angela Merkel a ainsi annoncé une promesse de soutien à hauteur de 600 millions d'euros pour les années 2021 à 2025.

Dans une interview donnée à Kla.TV en juin 2022, Wolff définit un autre grand objectif de GAVI : [https://www.kla.tv/WEF/22827]

"Ce qui devient encore plus intéressant, c'est qu'en 2017, ce GAVI a créé avec Microsoft et quelques autres multinationales l'ID2020, c'est l'Alliance pour l'identité numérique, c'est l'alliance pour la promotion de l'identité numérique. Et c'est le rêve de tous les groupes numériques de donner à chaque personne dans le monde sa propre identité numérique. Et derrière tout cela, il y a aussi GAVI et Microsoft, donc Bill Gates et la fondation Bill et Melinda Gates. Ce qui est très intéressant, si l'on regarde - donc GAVI est une organisation médicale - on devrait supposer que le chef de cette GAVI est probablement un médecin. Mais loin de là, le chef de GAVI n'est autre que José Manuel Barroso, l'ancien chef de la Commission européenne, mais aussi un camarade de classe de Bill Gates et d'Angela Merkel dans la l’école Young Global Leaders du FEM. Et accessoirement, cet homme est également conseiller de Goldman Sachs depuis 2016. L'actionnaire principal de Goldman Sachs n'est autre que BlackRock, donc là encore, la boucle est bouclée."

Année 2005 – Young Global Leaders 
(« Jeunes leaders mondiaux »)

Selon le site internet du FEM, Klaus Schwab a créé le forum « Young Global Leaders » (abrégé en YGL) en 2004. Il est issu de la communauté des « Global Leaders of Tomorrow », qui a existé de 1993 à 2003. Citation : « Parmi les plus de 1 400 membres et diplômés de 120 pays, on trouve des personnalités innovantes du monde économique et social, des entrepreneurs, des pionniers de la technologie, des pédagogues, des activistes, des artistes, des journalistes et bien d'autres ». L'objectif étant de « créer un avenir meilleur et plus durable » et de le façonner.

Selon leurs propres indications, les membres entretiennent « L'initiative 2030 ». Celle-ci a pour objectif un plan d'action visant à réaliser la vision d'un monde idéal en 2030.

Ernst Wolff écrit à ce sujet dans son livre « Forum Economique Mondial - Le pouvoir mondial en arrière-plan»[Livre de poche, Ernst Wolff, „World Economic Forum – Die WeltmachtimHintergrund“, 2022, P. 64-65] ce qui suit : « Pour la première fois, l'élite a commencé à sélectionner de manière ciblée sa propre relève, à l'instruire systématiquement pour la préparer à ses tâches et à la mettre en réseau. Quelques noms de la première promotion, qui se lisent comme un Who's Who de l'élite politique et corporative des années suivantes, montrent à quel point le projet a été un succès sensationnel. On y trouve notamment Angela Merkel, Nicolas Sarkozy, Tony Blair, Gordon Brown, José Manuel Barroso et Bill Gates. Comme l'ont montré les 30 années qui ont suivi, les fondements d'un réseau étroitement lié de politiciens, de dirigeants économiques et de professionnels des médias, qui allaient avoir une influence décisive sur la marche du monde, ont ainsi été posés. »

[Livre de poche, Ernst Wolff, „World Economic Forum – Die WeltmachtimHintergrund“, 2022, Page 265] « Le président russe Vladimir Poutine n'apparaît pas dans les listes des participants aux Young Global Leaders ou aux Global Leaders for Tomorrow. Mais Klaus Schwab lui-même l'a mentionné dans deux interviews en tant que Young Global Leader ».

(Déclaration originelle de Klaus Schwab au FEM 2019):« Mme Merkel, Tony Blair, même le président Poutine, ils ont tous été un jour des « Young Global Leaders » ! Avec eux, le chancelier Kurz et la première ministre de Nouvelle-Zélande, ce sont les trois plus jeunes dirigeants de gouvernements qui sont ici ! »

Wolff a souligné une autre caractéristique dans une interview accordée à Kla.TV en juin 2022 : [https://www.kla.tv/WEF/22827]

"Ce qui est intéressant, c'est qu'ils ont adopté une ligne de conduite particulièrement dure lors de la crise du Covid. Donc, chez nous en Allemagne, c'était le ministre de la Santé Jens Spahn, en Autriche, c'était l'ex-chancelier Kurz, en France, c'était Monsieur Macron, au Canada, c'était Justin Trudeau et en Nouvelle-Zélande, c'était Jacinda Ardern. Ils ont tous présenté une démarche tout à fait extrême, et ce sont tous des Young Global Leaders du FEM.“

Découvrez les personnes de votre pays mettant en œuvre l'agenda du FEM et qui ont été formées de manière stratégique par le FEM. Vous trouverez le document avec la liste des 3 800 « Young Global Leaders » de 1993 à 2023 sous l'émission. Année 2007 – Réunion annuelle des nouveaux champions.

En 2007, le FEM a introduit la « réunion annuelle des nouveaux champions », qui se déroule chaque année en Chine et qui est également appelée « Davos d'été ». Il s'agit de représentants d'« entreprises mondiales en croissance ». Des entreprises phares de pays émergents à croissance rapide tels que la Chine et l'Inde, mais aussi des entreprises à démarrage rapide de pays industrialisés.

Année 2011 – Global Shapers 
(« Façonneurs mondiaux »)

En 2011, le FEM a créé le réseau mondial « Global Shapers » pour les personnes âgées de 20 à 30 ans avec un grand potentiel pour de futurs rôles de leaders dans la société. La « Global Shapers Community » se compose de hubs locaux (c’est-à-dire de centres) auto-organisés dans les grandes villes du monde entier.

[Déclaration originelle d’Ernst Wolff lors de l’interview avec Kla.TV: https://www.kla.tv/WEF/22827 « Le FEM va désormais plus loin ; il a maintenant lancé un nouveau programme qui fonctionne depuis environ 10 ans. Ce sont les Young Global Shapers. Il y en a aujourd’hui 10 000 dans le monde. Ce sont de jeunes entrepreneurs en startup qui ne peuvent avoir qu’entre 20 et 30 ans.»

Le programme du FEM des « Global Shapers » doit être considéré comme un instrument supplémentaire pour mettre en place l'agenda de gouvernance mondiale globale des hommes de l'ombre du FEM.

 Année 2016 – Transhumanisme

Lors de la rencontre annuelle du FEM 2016, on a discuté des nouvelles technologies, de l'« édition génétique » à l'intelligence artificielle et à l'impression 3D. « Édition de gènes » - en anglais « genome-editing » - est un terme générique désignant les techniques de biologie moléculaire permettant de modifier l'ADN de manière ciblée, y compris le patrimoine génétique des plantes, des animaux et des êtres humains.

Selon le site web du FEM, les questions suivantes ont été posées :

« Comment ces technologies vont-elles changer la vie de la prochaine génération ? »

« Comment ces technologies vont-elles changer le monde des affaires, les gouvernements et la société ? »

« Comment l'homme et la technologie peuvent-ils collaborer pour obtenir de meilleurs résultats ? »

A ce sujet, l'expert financier Ernst Wolff : [Livre de poche, Ernst Wolff, „World Economic Forum – Die WeltmachtimHintergrund“, 2022, Page 117] « Le livre de Schwab « La Quatrième Révolution Industrielle » a été publié à l'occasion de la réunion annuelle de 2016 et a ensuite été traduit en 30 langues. Son message fondamental était que la fusion des technologies des mondes physique, numérique et biologique créerait des possibilités entièrement nouvelles. [...] En effet, malgré ses mises en garde contre les risques de l'évolution, Schwab a ouvertement professé le transhumanisme dans de nombreuses interviews et a qualifié la fusion des corps humains avec la sphère numérique de progrès évolutif. »

Dans une vidéo de 2016, Klaus Schwab expliquait ce qu'il entendait par « Quatrième Révolution Industrielle » : [https://www.youtube.com/watch?v=7xUk1F7dyvI] La Quatrième Révolution Industrielle | En bref (par le FEM) https://youtu.be/raOS5dxQ9uI?si=evFgKv6gYO5La7g7

« La révolution industrielle aura un impact complet sur nos vies. Elle ne changera pas seulement la façon dont nous communiquons [...], mais aussi notre propre identité. »

« Ce sera comme un tsunami, pas seulement une révolution numérique- bien sûr qu’elle est numérique, physique, c'est la nanotechnologie , mais elle est aussi biologique. »

Ray Kurzweil, inventeur américain et directeur du développement technique (Director of Engineering) chez Google LLC, a décrit les plans de l'humanisme comme suit :https://www.kla.tv/18254

Fusionner l'homme et la machine : notre avenir doré ? 04.03.2021 | www.kla.tv/18254

« Cette fusion de l’homme et de la machine, avec l’explosion soudaine de l’intelligence des machines, conduira à un monde où il n’y aura plus de distinction entre la vie biologique et la vie mécanique, ni entre la réalité physique et la réalité virtuelle. »

À ce stade, il est important de s'arrêter un court instant et de réfléchir à ce que cela signifie, ou aux conséquences qui en découlent : la porte est ainsi grande ouverte à toutes les manipulations, au contrôle et à la gestion de l'humanité par des programmeurs anonymes. Plus rien ne s'opposerait à une « dictature mondiale unique » centralisée !

Année 2019 – Agenda 2030

Le 13 juin 2019, Klaus Schwab, directeur du Forum économique mondial, et António Guterres, secrétaire général de l'ONU, ont signé un partenariat entre leurs deux organisations. Le but de ce partenariat est d'accélérer la réalisation des 17 objectifs de développement durable. Il s'agit d'objectifs politiques des Nations unies (ONU) qui sont entrés en vigueur le 1er janvier 2016. Le titre officiel en français est « Transformer notre monde : l'Agenda 2030 pour le développement durable », en bref : « Agenda 2030 ». En principe, cela signifie que le pouvoir de façonner l'avenir mondial a été remis aux grandes multinationales et à leurs propriétaires. L'accord stipule également que « la Quatrième Révolution Industrielle » du Forum économique mondial est une composante importante pour mettre en œuvre l'Agenda 2030.

Călin Georgescu est roumain et ancien membre de haut niveau des Nations unies. Dans l'émission Kla.TV du 11 mars 2023, il a révélé ce qui se cache derrière l'agenda de l'ONU. Voici un résumé de l’introduction de l’émission kla.TV : [https://www.kla.tv/25376]

Nous sommes TOUS concernés : Un haut fonctionnaire de l'ONU révèle les sombres secrets de l'ONU 11.03.2023 | www.kla.tv/25376

"Les Nations unies, en collaboration avec le Forum économique mondial (FEM) et bien d'autres, sont en train de mettre en place l'Agenda 2030 à l'échelle mondiale. Il s'agit de la plus grande transformation jamais envisagée, planifiée massivement pour tous les pays et tous les peuples, et qui vise à modifier chaque aspect de la société humaine : finances, agriculture, alimentation, voyages, économie, sexualité, éducation, etc. L'objectif ultime de l'Agenda 2030 est d'établir un gouvernement mondial unique avec des dirigeants non élus. Les Nations unies, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Forum économique mondial sont au cœur de ce projet de gouvernement mondial. Au-dessus d'eux se trouvent des groupes d'intérêts financiers qui agissent totalement dans l'ombre, afin que personne ne leur demande jamais de rendre des comptes pour leurs crimes contre l'humanité."

Année 2019 – Événement 201 – Dictature de Covid Selon le site web de l'« Université Johns Hopkins », le « Johns Hopkins Center for Health Security » (Centre Johns Hopkins pour la sécurité sanitaire), en collaboration avec le Forum économique mondial (FEM) et la Fondation Bill et Melinda Gates, a organisé le 18 octobre 2019 à New York l'« Event 201 ».

Il s'agissait d'un cas fictif de pandémie grave à l'échelle mondiale déclenchée par un nouveau coronavirus appelé nCov-19. L'exercice de pandémie portait sur des situations dans lesquelles des partenariats public-privé sont nécessaires pour faire face à de telles pandémies. Dix semaines plus tard, la Chine a annoncé à l'OMS les premiers cas de Covid-19.

Année 2020 – Great Reset – Dictature numérique The Great Reset, c’est-à-dire la Grande Réinitialisation désigne l'initiative du Forum économique mondial visant à remodeler l'économie et la société mondiales à la suite de la pandémie de COVID-19.

Ernst Wolff a résumé dans son livre de quoi il s'agit [Livre de poche, Ernst Wolff, „World Economic Forum – Die WeltmachtimHintergrund“, 2022, Page 133] : « Quatre mois après la déclaration de la pandémie mondiale (le 9 juillet 2020), Klaus Schwab a présenté son ouvrage « COVID-19 La Grande Réinitialisation », co-rédigé avec l'auteur Thierry Malleret. [...] En même temps que son livre, Schwab a présenté l’initiative Le Grande Réinitialisation avec laquelle le FEM, en coopération avec ses partenaires, veut s'attaquer à la construction du monde post-COVID-19. Ce qui est remarquable, c'est que dans le cadre de cette initiative, la crise du Covid n'est considérée que comme un phénomène passager. [...] Il est essentiellement question de deux autres thèmes : Le changement climatique et la quatrième révolution industrielle. »

[Livre de poche, Ernst Wolff, „World Economic Forum – Die WeltmachtimHintergrund“, 2022, pages 144-145] « L'introduction de la monnaie numérique de banque centrale est la pièce maîtresse du Great Reset. Il est actuellement préparé en arrière-plan dans le monde entier et soutenu par le FEM. [...]

Concrètement, le projet se présente ainsi : Chaque citoyen et chaque entreprise ne disposerait plus que d'un seul compte auprès de la banque centrale. Cela permettrait à l'Etat de fixer de manière centralisée la quantité d'argent, de diriger et de contrôler les flux monétaires et de fixer les taux d'intérêt en fonction des besoins. [...] Les citoyens comprendront très vite que l'État pourrait non seulement suivre chaque transaction, mais aussi leur imposer au passage des taux d'intérêt individuels, des taux d'imposition individuels, ou encore des pénalités, lier l'argent à [...] un système de crédit social sur le modèle chinois ou les couper complètement de tous flux financiers. »

Une vidéo du Forum économique mondial (FEM) datant de 2016 montre où pourrait mener l'introduction de monnaies numériques de banque centrale, jusqu'à la coupure de tous flux financiers. Cela est paru sous le nom de « 8 prédictions pour le monde en 2030 ». « Tu ne posséderas rien et tu seras heureux » est une phrase de la vidéo. Elle est tirée d'un essai de la politicienne danoise Ida Auken.

La vidéo a été supprimée du site web du FEM, car elle a suscité trop de protestations. Elle peut toutefois être consultée sur la page Facebook du FEM. Le 10 novembre 2016, le FEM a défini dans un article du magazine « Forbes » comment il fallait comprendre la phrase « Tu ne posséderas rien et tu seras heureux ». Citation : « Bienvenue en 2030. Bienvenue dans ma ville - ou devrais-je dire « dans notre ville ». Je ne possède rien. Je ne possède pas de voiture. Je ne possède pas de maison. Je ne possède pas d'appareils ni de vêtements. Cela peut vous sembler étrange, mais c'est parfaitement logique pour nous dans cette ville. Tout ce que vous considériez comme un produit est maintenant devenu un service. Nous avons accès aux transports, au logement, à la nourriture et à tout ce dont nous avons besoin dans notre vie quotidienne. L'un après l'autre, toutes ces choses sont devenues gratuites, si bien que cela n'avait aucun sens pour nous de « posséder » beaucoup. »

La non-possession est promue comme une aubaine. Écoutez à ce sujet le fondateur de Kla-TV, Ivo Sasek (Émission Kla.TV du 18.06.2021) : [https://www.kla.tv/WEF/19027]

"De l'extérieur, le FEM se présente (on ne peut pas être plus effronté) avec diverses vidéos qui font ou devraient faire miroiter à la population mondiale le renversement de l'ancien ordre mondial. Après des critiques sévères, ils ont rapidement supprimé certaines de ces vidéos. En effet, ils y ont carrément glorifié l'appauvrissement des peuples, imaginez un peu, la dépossession totale de tous nos biens présentée comme un événement enthousiasmant, vous comprenez, la privation de nos droits comme désirable, présentée de manière moderne." Ivo Sasek a également une solution pragmatique tout prête, comme il l'a exposé le 16 mars 2023 : https://www.kla.tv/PrincipeSourisLaboratoire/25587]

Le nouveau principe de la souris de laboratoire 30.03.2023 | www.kla.tv/25587

« En tant que population mondiale, disons une fois haut et fort « oui » au Great Reset de Klaus Schwab et de ses instigateurs : Mais en tant que démocratie mondiale, nous prenons d'abord la décision de tester ce Great Reset sur tous ses inventeurs et propagandistes pendant au moins 20 ans : c’est-à-dire sur Klaus Schwab et tous ses collègues du FEM.»

Autres acteurs du FEM pour réaliser ses objectifs ou son agenda

Outre les acteurs mondiaux et les grandes multinationales déjà mentionnés, il faut encore citer deux autres acteurs décisifs.

Il est important de garder à l'esprit que ces acteurs et d'autres n'agissent pas de manière autonome, mais qu'ils ont été créés par ces mêmes acteurs mondiaux.

Chine

De 1978 à 1997, la Chine a été dirigée de facto par Deng Xiaoping. Lorsqu'en décembre 1978, celui-ci a amorcé l'abandon de l'économie planifiée centralisée et le passage au capitalisme, Klaus Schwab a réagi promptement. Schwab a immédiatement invité Deng Xiaoping au prochain symposium de Davos en 1979. Ernst Wolff a écrit dans son livre : [Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum - Die WeltmachtimHintergrund », 2022, p. 96] « 2009 a été la 30e année de participation d'une délégation chinoise à la rencontre de Davos. Entre-temps, presque tous les chefs d'État et de parti chinois avaient rendu visite au FEM. Le bureau du FEM à Pékin a travaillé en étroite collaboration avec la Commission nationale chinoise pour le développement et la recherche, avec le ministère chinois des Affaires étrangères et avec un certain nombre de grandes entreprises chinoises. ».

[Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum - Die WeltmachtimHintergrund », 2022, p. 139] « Lors de la réunion virtuelle de janvier 2021, organisée sous le slogan « Great Reset » [...] le président chinois Xi Jinping a prononcé un message vidéo. » [Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum - Die WeltmachtimHintergrund », 2022, p.139] « Si on regarde la liste des participants qui rejoindront les rangs des Young Global Leaders entre 2020 et 2022, on constate que la Chine a fourni le plus gros contingent après les États-Unis et que le nombre de candidats issus du secteur financier est supérieur à la moyenne. Ce n'est pas un hasard, car selon la volonté du FEM, ces deux pays sont appelés à jouer un rôle décisif dans le cadre du Great Reset dans un avenir proche ».

[Livre de poche, Ernst Wolff, « World Economic Forum - Die Weltmacht im Hintergrund », 2022, p. 143-145] « Si la Chine joue depuis des décennies un rôle décisif pour le FEM [...], c'est parce que, malgré le passage d'une économie planifiée à une économie de marché, la Chine a conservé les structures centralisées de l'époque du maoïsme. C'est pourquoi le gouvernement chinois peut agir de manière beaucoup plus autoritaire que ses adversaires qui agissent dans des conditions parlementaires. On le voit notamment dans le cadre de la crise Covid, pendant laquelle le régime de Pékin a fait preuve d'une dureté de fer en décrétant les confinements les plus longs et les plus sévères au monde. Mais cela se voit aussi par rapport à un autre projet qui se prépare actuellement en coulisses dans le monde entier et qui est soutenu par le FEM : l'introduction de monnaies numériques de banque centrale, la pièce maîtresse du Great Reset ».

Dans l'émission Kla.TV sur la Chine, ce système de domination nous menace tous ! - le rôle de la Chine a été résumé comme suit :

Avec son système de crédit social, la Chine est un pionnier et un modèle pour le Great Reset souhaité par Klaus Schwab et le Forum économique mondial (FEM). Ce système est un système de surveillance de masse à l'aide de l'intelligence artificielle et donc le perfectionnement du système de domination forcée mis en place par Mao. Le comportement et la fiabilité de chaque individu, mais aussi des entreprises et des organisations, y sont constamment surveillés et évalués. En récompensant le bon comportement dans l'intérêt des gouvernants et en punissant tout écart de conduite, il impose à chacun de fonctionner à 100% dans l'intérêt des dirigeants. Le premier système de crédit social en Europe a depuis déjà été introduit à Bologne (en Italie) et la Commission européenne prépare également l'introduction de ce système de contrôle et d'éducation.

Comme l'a démontré l'émission de Kla.TV « Chine - ce système de domination nous menace tous ! », la Chine a été financée et construite par la société secrète Skull&Bones, Lord Rothschild et plus tard la Fondation Rockefeller. Skull&Bones était à l'origine une association d'étudiants de l'université de Yale et forme le cercle interne du Council on Foreign Relations (CFR). Au début du 20e siècle, elle a fondé en Chine une série d'écoles et d'hôpitaux connus sous le nom de « Yale-in-China ». Selon les résultats de la recherche de l'ExpressZeitung suisse (numéro 50 d'octobre 2022), c'est « Yale-in-China » qui a ouvert la voie du pouvoir aux marxistes ainsi qu'au dictateur chinois Mao Tse-tung (1893-1976). Dès 1986, l'historien britannique Antony C. Sutton écrivait : « Vers l'an 2000, la Chine communiste sera une « superpuissance » construite avec la technologie et l'expertise américaines. »

De même, le scientifique renommé Sutton montre comment la Russie a été infiltrée par la Croix-Rouge américaine au début du 19e siècle. Celle-ci aurait également été accaparée par les forces de la haute finance. Ainsi, la révolution d'octobre 1917 - qui mit fin au tsarisme et marqua l'avènement du communisme - fut soigneusement orchestrée par l'élite financière, et notamment par les Rothschild, et soutenue par des moyens financiers colossaux. Sutton montre comment les cercles de banquiers autour de la banque centrale américaine ont mis en place presque toute l'industrie lourde de l'URSS.

Russie

En 1986, l'Union soviétique a participé pour la première fois à une rencontre du FEM à Davos sous la direction de Mikhaïl Gorbatchev, arrivé au pouvoir l'année précédente. A l'époque, cette rencontre s'appelait encore « European Management Forum » jusqu'en 1987.

Depuis les années 90, Klaus Schwab entretient une longue amitié avec le président russe Vladimir Poutine. Selon le magazine « Politico », Poutine et son prédécesseur à la présidence, Dmitri Medvedev, ont prononcé cinq discours au FEM entre 2007 et 2021. Schwab a littéralement déclaré : « Le FEM a établi une excellente relation avec la Fédération de Russie. Aussi bien avec le monde des affaires qu'avec le gouvernement ». En tant que « partenaires stratégiques », les entreprises russes ont, selon un initié, versé environ 600 000 francs par an au FEM et ont pu, en contrepartie, participer à l'élaboration du programme.

En 2018, le FEM a créé un « centre de cybersécurité » en collaboration avec la société russe de sécurité informatique BI.ZONE. BI.ZONE est une filiale de la plus grande institution financière de Russie, la Sberbank. C'est sous la direction de cette dernière que s'est déroulé l'exercice annuel en ligne « Cyber Polygon » afin de s'entraîner aux cyber-attaques et à la défense contre celles-ci.

Pour le FEM de mai 2022, les Russes sanctionnés ont été désinvités dans le cadre de la guerre en Ukraine. Pour la première fois depuis l'ère Gorbatchev, il n'y a pas eu de participation russe au FEM. En outre, les deux banques russes Sberbank et VTB ainsi que le groupe énergétique russe Gazprom ont été supprimés de la liste des « partenaires stratégiques ».

Néanmoins, il faut bien constater que la Russie met en œuvre le même agenda mondial que celui promu par le FEM et les élites mondialistes :

● La Russie a toujours été en première ligne dans la lutte contre la prétendue pandémie de COVID, appelant la population à se faire vacciner au côté des autres pays.

● La Russie joue un rôle de premier plan dans l'introduction de la monnaie numérique de la banque centrale, ou CBDC. En 2024, le rouble numérique devrait être introduit dans tout le pays. La CBDC peut être considérée comme un élément constitutif du contrôle total et de la surveillance totale.

● Avec la Chine, la Russie est le grand partisan de la mise en place d'un nouveau système financier et monétaire mondial sous le contrôle du FMI.

● La Russie occupe une place de premier plan en tant qu'État de surveillance. Moscou et Saint-Pétersbourg font partie des dix villes les plus surveillées en dehors de la Chine.

En 2017 et 2018, les autorités moscovites ont introduit un système de caméras de rue soutenu par un logiciel de reconnaissance faciale. Lors de la crise de Covid en 2020, les autorités ont été en mesure de repérer et de punir les personnes qui quittaient leur domicile en violation des règles de confinement.

● La Russie joue un rôle de premier plan dans la mise en œuvre de l'Agenda 2030 de l'ONU et du Great Reset. Comme publié sur le site web du « Bureau exécutif du président russe », la Russie fait avancer la mise en œuvre de l'Agenda 2030 de l'ONU. C'est ce qui ressort d'une déclaration commune avec la République populaire de Chine sur le développement durable mondial. Elle a été rédigée le 4 février 2022 à l'occasion de la visite du président russe Vladimir Poutine à Pékin. Le même jour, il a participé à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver. La déclaration commune mentionne nommément : « la lutte contre la pauvreté, la sécurité alimentaire, les vaccins et la lutte contre les épidémies, le financement du développement, le changement climatique, le développement à long terme, y compris le développement vert, l'industrialisation, l'économie numérique et la connectivité des infrastructures. »

Tout comme la Chine ou les acteurs mondiaux mentionnés ou les initiatives du FEM qui s'avèrent être des instruments dans la mise en place d'une dictature mondiale centralisée, il convient d'observer si cela concerne également la Russie.

Le FEM en résumé

Voici un rappel et un résumé des points les plus importants :

● Le FEM n'est pas simplement une fondation suisse créée et mise en place par un Klaus Schwab indépendant.

● Pendant son séjour à la Harvard Business School en 1966/1967, Schwab subit l'influence de son professeur Henry Kissinger.

● Le « European Management Symposium » - l'ancêtre du FEM - est né d'un programme de Harvard financé par la CIA et dirigé par Henry Kissinger, et a été mis sur pied en Suisse avec le soutien de John Kenneth Galbraith et Herman Kahn. Tous les trois sont membres du groupe de réflexion du Council on Foreign Relations (CFR).

● Toutes les personnes liées à la création ou à la structure de gouvernance supérieure du FEM sont soit membres du groupe Bilderberg ou du Conseil des relations étrangères (CFR) ou de la Commission trilatérale, soit simultanément de plusieurs.

● Tous ces relais passent par les mêmes hommes en arrière et leurs successeurs, que ce soit David Rockefeller, Henry Kissinger, Laurence Douglas, « Larry » Fink ou David Rubenstein et quelques autres acteurs mondiaux fortunés.

● Lors de sa création en 1971, le FEM a reçu pour mission de mettre en œuvre l'agenda d'un Nouvel Ordre Mondial (NOM) à l'échelle mondiale avec l'aide des grandes entreprises mondiales. Entre-temps, toute l'élite des grandes entreprises mondiales s'y est regroupée.

● Le Forum économique mondial (FEM) a été installé comme l'un des points de contact les plus importants de la politique mondiale par ces mêmes dirigeants mondiaux. Grâce au FEM, différentes initiatives ont été lancées, qui servent d'outils pour faire avancer la globalisation. Ce qui prépare le terrain pour une future dictature mondiale centralisée.

● Parmi ces initiatives, certaines des plus importantes sont le Club de Rome en lien avec la dictature du climat, l'alliance pour la vaccination GAVI en lien avec la dictature de la vaccination, l'exercice de pandémie « EVENT 201 » d'octobre 2019, c'est-à-dire la dictature de Covid, le Great Reset, le transhumanisme, etc. Mais des acteurs comme la Chine et la Russie servent également d'instruments à l'agenda du FEM et le font avancer en première ligne.

● Le « Great Reset » proclamé par le fondateur du FEM a pour objectif de faire entrer l'ensemble des citoyens de la Terre dans une nouvelle ère, numérique et guidée par l'intelligence artificielle. « Great Reset » signifie quelque chose comme : Un monde dans lequel personne ne possède plus rien, où chacun est entièrement surveillé, mais aussi entièrement dépendant et donc dirigeable.

● Le programme du transhumanisme (la fusion des corps humains avec la sphère numérique) ouvre les portes à la manipulation, au contrôle et à la gestion de l'humanité. La voie est libre pour une dictature mondiale centralisée !

Voilà pour les points principaux. Compte tenu du fait que les fils du FEM sont reliés aux mêmes réseaux et aux mêmes personnes, et que les objectifs des initiatives du FEM, tels qu'ils sont décrits ici, servent sans équivoque un agenda mondial, on peut très bien parler d'une véritable conspiration mondiale.

Il ne s'agit pas d'une conspiration mondiale de quelques grands acteurs comme le gouvernement américain, la Russie ou la Chine, mais d'un petit nombre de dirigeants mondiaux. Ceux-ci ont en commun d'être profondément impliqués dans la société secrète de la franc-maçonnerie. Ainsi, l'une des super loges les plus puissantes et donnant le ton au niveau mondial, « THREE EYES », a été fondée par David Rockefeller, Henry Kissinger et Zbigniew Brzeziński.

Grâce à des révélations comme celles du franc-maçon italien de haut niveau Gioele Magaldi, on sait que l'ancien dirigeant du Parti chinois Deng Xiaoping (1904-1997) a été initié à la franc-maçonnerie et est devenu membre de la super loge « THREE EYES ». Cela a eu pour conséquence que, selon Gioele Magaldi, tous les présidents du parti, dont l'actuel président de la République chinoise Xi Jinping, sont depuis 1980 membres des super loges, dans lesquelles sont organisés les francs-maçons de haut grade.

Il est également connu que les acteurs russes les plus importants étaient ou sont encore membres de super loges. Par exemple Joseph Staline (1878-1953), Vladimir Ilitch Lénine (1870-1924), Léon Trotski (1879-1940), Mikhaïl Gorbatchev (1931-2022), Boris Eltsine (1931-2007) ainsi que le président russe Vladimir Poutine.

Tout cela a été révélé dans l'émission de Kla.TV « Danger mondial : Franc-maçonnerie de haut grade ». [https://www.kla.tv/23995 ]

 La conclusion de cette émission : 

Il semble n'y avoir qu'un seul chemin pour venir à bout à temps de cette conspiration mondiale vieille de plusieurs siècles : La communauté mondiale trompée et pillée doit écrire les noms de tous ses pillards afin que ceux-ci puissent être jugés et privés de leur pouvoir lors d'un tribunal mondial décrété par le peuple – un Nuremberg 2.0 en quelque sorte. Avant que ces conspirateurs mondiaux ne puissent prochainement dépouiller les peuples de leurs derniers biens et de leurs dernières libertés, les peuples doivent confondre ces sournois prédateurs au sujet de leur banditisme, de sorte que tous les biens et terres qu’ils ont volés (en effet une grande partie de la surface du monde leur appartient déjà) et que tous leurs capitaux puissent être confisqués.

Comme une aurore, les plans cachés et les tireurs de ficelles du FEM apparaissent. Faites partie de ce lever du jour ! Aidez-nous à diffuser ces révélations dans le monde entier et à mettre un terme au FEM et à ceux qui le dirigent !

Source :
www.kla.tv/27892



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