mercredi, juin 07, 2023

Le véritable message de libération de Yeshua






Il faut distinguer le Christianisme des autres religions monothéistes, car, bien qu'il soit devenu un exemple typique des religions de la cité, il n'est pas certain qu'il représente l'enseignement réel du Christ lui-même dont il se réclame.

Le message de Jésus (Yeshua) s'oppose à celui de Moïse et, plus tard, de Mohammed. Il semble avoir été un message de libération et de révolte contre un Judaïsme devenu monothéiste, desséché, ritualiste, puritain, pharisien, inhumain. Sous sa forme romaine, le Christianisme s'opposa d'abord à la religion officielle de l'Empire comme il s'était opposé au Judaïsme officiel, à la religion d'État. Nous ne savons pas grand-chose des sources de l'enseignement de Jésus, de son initiation, de son séjour « dans le désert » vers l'Orient. Le mythe chrétien apparaît très lié aux mythes dionysiaques. Jésus, comme Skanda ou Dionysos, est fils du Père, de Zeus. Il n'a point d'épouse. Seule la déesse mère trouve place auprès de lui. Il est entouré de ses fidèles, de ses bhaktas qui sont des gens du peuple, des pêcheurs. Son enseignement s'adresse aux humbles, aux marginaux. Il accueille les prostituées, les persécutés. Son rite est un sacrifice. C'est dans la tradition orphique que la passion et la résurrection de Dionysos occupent une place centrale. C'est à travers l'Orphisme que nombre de « miracles » de Dionysos furent attribués à Jésus. Divers aspects de la légende du Dionysos orphique se retrouvent dans la vie de Jésus. Le parallèle est évident entre la mort et la résurrection du dieu et celle du Christ.

Les mythes et les symboles liés à la naissance de Jésus - son baptême, son entourage, son entrée à Jérusalem sur un âne, la Cène (rite du banquet et du sacrifice), la Passion, la mort, la résurrection, les dates et la nature des fêtes, le pouvoir de guérir, de changer l'eau en vin – évoquent inévitablement des précédents dionysiaques.

Il semblerait donc que l'initiation de Jésus ait été une initiation orphique ou dionysiaque, et non pas essénienne comme on l'a parfois suggéré. Son message, qui représente une tentative de retour à la tolérance, à un respect de l'œuvre du Père Créateur, fut totalement dénaturé après la mort de Jésus. Le Christianisme ultérieur en est, en effet, exactement l'opposé, avec son impérialisme religieux, son rôle politique, ses guerres, ses massacres, ses tortures, ses bûchers, ses persécutions des hérétiques, sa négation du plaisir, de la sexualité, de toutes les formes d'expérience de la joie divine. Cela n'est pas apparent à ses débuts. Les Chrétiens furent accusés de sacrifices sanglants, de rites érotiques et orgiastiques. Il est difficile de savoir sur quoi ces accusations étaient fondées. Elles seront répétées en ce qui concerne les organisations de caractère mystique, initiatique, plus ou moins secrètes, qui cherchèrent à perpétuer le Christianisme originel. De telles sectes tendent toujours à reparaître dans le monde chrétien, même si, séparées de leur tradition originelle, il s'agit le plus souvent de tentatives naïves, aisément exploitées et perverties.

Nous retrouvons le symbolisme trinitaire hindou à la base de la Trinité chrétienne. Le Père, du fait même qu'il a un Fils, représente le principe générateur, Shiva, le Phallus. Le Fils est le protecteur qui s'incarne dans le monde pour le sauver comme Vishnou et ses avatâras. Le Saint-Esprit, « qui procède du Père et du Fils », est l'étincelle qui unit les deux pôles. Il est appelé Brahmâ, l'Immensité. Le Fils, comme Vishnou, est l'équivalent de Shakti, le principe féminin, la Déesse. Il est donc d'une certaine façon androgyne. Son culte se mélange à celui de la Vierge Mère. Les efforts de l'Église pour dissimuler ses sources ont abouti à l'oubli de la signification du mythe chrétien et conduit à des interprétations matérialistes pseudo-historiques dépourvues de tout sens universel.

Le Polythéisme reste toutefois sous-jacent dans le monde chrétien où l'on remplace simplement les noms des anciennes divinités par des noms de saints. Comme le Bouddhisme du Mahâyâna, le Christianisme a assimilé de nombreux rites, symboles et pratiques des anciens cultes auxquels il se substitua. Il n'existe pratiquement aucun sanctuaire chrétien qui soit dédié à « Dieu ». Tous sont sous l'égide de la Vierge Mère ou d'innombrables divinités appelées des saints. Dans un milieu polythéiste, le Christianisme se fond aisément dans la religion traditionnelle, comme on peut l'observer par exemple dans la religion de l'Inde populaire où l'on invoque tantôt la Vierge, tantôt la déesse Kâlî, où se confondent le culte de Skanda ou de Krishna-enfant et celui de l'enfant Jésus, où l'esprit (bhûta), qui prend possession des participants au cours des cérémonies de danse extatique, prend le nom d'un saint chrétien quelconque.

Le Christianisme n'est devenu une religion importante qu'à partir du moment où il servit d'instrument à la puissance impériale de Rome. Longtemps, le Dionysisme et ses variantes lui disputèrent la primauté. N'oublions pas que les Dionysiaques de Nonnos datent du Ve siècle de notre ère. C'est à partir du IVe siècle que Constantin décida d'utiliser l'Église comme moyen d'unification de l'Empire. L'histoire religieuse du monde et l'évolution du Christianisme lui-même auraient été tout autres si ce choix politique n'était pas tombé sur cette foi nouvelle.

Le Christianisme devint un instrument de conquête et de domination du monde comme le Bouddhisme l'avait été pour les empereurs indiens. Cette forme d'action s'est perpétuée jusqu'à nos jours, permettant d'éliminer les cultes et les dieux autochtones de l'Europe et du Moyen-Orient, et plus tard d'étendre cette action au monde entier, privant les peuples de leurs dieux, donc de leur force, de leur personnalité, les réduisant à un état de dépendance morale et rituelle, prélude de leur complète annexion et assimilation. L'Amérique « latine » en est un exemple récent. L'Islam, puis le Marxisme ont aujourd'hui pris la relève.

Les missionnaires chrétiens, souvent mandatés par des gouvernements athées, comme ce fut le cas pour la France – qui par ailleurs, sous la III e République, avait banni les congrégations religieuses - , ont été l'élément le plus puissant de la dépersonnalisation des peuples conquis et de leur asservissement au conquérant. L'excuse religieuse permit l'extermination des éléments réfractaires qui restaient attachés à leur culture, à leurs traditions, à leurs dieux. Le Christianisme ultérieur, « religion typique du Kali Yuga » (J. Evola, Le Yoga tantrique, p. 19), est à peu près l'antithèse de ce que nous savons des enseignements du Christ. Il représente essentiellement la religion de la cité, de caractère social et moraliste. « Si nous séparons l'Évangile de l'Église, celui-ci devient fou », écrivait Jean Daniélou dans son dernier livre, montrant à quel point l'Église s'est éloignée du message de Jésus, qu'elle ignore et rejette en fait.

L'Islam a utilisé le même monothéisme primaire et le même puritanisme agressif comme moyens de conquête et de domination. Dans l'Inde, soumise à la domination islamique, puis chrétienne, le Sikhisme d'inspiration musulmane, puis l'Arya Samâj de Dayânanda Sarasvati et le Brahmo Samâj de Dévendranâth Tagore (père du poète), et enfin le Gandhisme avec ses tendances monothéistes, son puritanisme, sa sentimentalité, inspirée des missionnaires chrétiens, sont des manifestations récentes de ces mêmes tentatives d'adaptation de la religion traditionnelle en se conformant aux préjugés sociaux des conquérants afin soi-disant de mieux pouvoir les combattre. Cela toutefois devait aboutir à des tragédies culturelles et humaines. Le culte marxiste, qui tend aujourd'hui à se substituer au Christianisme, ne s'intéresse qu'à l'homme social et empêche son épanouissement individuel. Il représente l'aboutissement de cette tendance. Il est l'antithèse absolue du Shivaïsme et du Dionysisme.

Le message de Jésus est-il récupérable ? Ce n'est pas impossible. Il faudrait pour cela un retour à un Évangile moins sélectif et la redécouverte de tout ce que l'Église a soigneusement caché et détruit de ses sources et de son histoire, y compris les textes évangéliques soi-disant apocryphes dont certains sont plus anciens que les Évangiles reconnus par l'Église. Cela permettrait de revenir à ce que l'enseignement du Christ a pu être en réalité, c'est-à-dire une adaptation pour un monde et une époque particulière de la grande tradition humaine et spirituelle, dont le Shivaïsme et le Dionysisme représentent l'héritage. Le Christianisme originel ne s'est complètement séparé de ses sources que tard. Il a longtemps abrité des sectes initiatiques et mystiques continuant les pratiques dionysiaques. Il n'est pas absolument exclu qu'il puisse retrouver son sens primordial. Dépouillée des fausses valeurs dont, depuis saint Paul, on a entouré son enseignement, la personne du Christ peut éventuellement être réincorporée dans la tradition shivaïte-dionysiaque. Cela évidemment ne peut se faire qu'en dehors de ceux qui osent prétendre être les représentants de « Dieu » sur la terre et les interprètes exclusifs de « Sa » volonté. Une religion véritable ne peut être fondée que sur un humble respect de l'œuvre divine et de son mystère. Il est étrange que ce soit aujourd'hui la science athée, dans son effort pour comprendre sans préjugé la nature du monde et de l'homme, qui soit moins éloignée d'une religion véritable que le dogmatisme aberrant des Chrétiens.

« On dit que l'Occident moderne est chrétien, mais c'est là une erreur. L'esprit moderne est anti-chrétien parce qu'il est essentiellement anti-religieux... L'Occident a été chrétien au Moyen Âge, mais ne l'est plus. » (René Guénon, La Crise du monde moderne, p.111-112.) C'est en effet à partir des environs de l'an 1000 qu'apparaît l'idée que l'homme est capable de dominer le monde, de rectifier la création, de donner en quelque sorte un coup de main à Dieu. Cela représente une transformation profonde dans l'attitude du monde chrétien. C'est donc en dehors des églises que le Christianisme pourrait redevenir, en se rattachant à ses sources, une religion véritable, c'est-à-dire universelle, religion de l'homme tout entier, de l'homme qui retrouve sa place dans le monde naturel et rétablit ses rapports avec le monde des esprits, de la nature et des dieux. Le dernier à le comprendre dans le monde chrétien fut saint François d'Assise. Une religion est en principe une méthode, une manière de se rapprocher du divin. Une religion vraie ne peut pas être exclusive, ne peut pas prétendre détenir la seule vérité, car la réalité divine a de multiples aspects, et les voies qui mènent au divin sont innombrables.

Alain Daniélou, "Shiva et Dionysos".

 


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Pour Alain Daniélou, l'Occident a perdu sa propre tradition et éloigné l'homme de la nature et du divin. Il nous fait découvrir ici que les rites et les croyances du monde occidental ancien sont très proches du Shivaïsme et très aisément expliqués à l'aide des textes et des rites préservés dans l'Inde. Ce sont les religions relativement récentes du monde aryen et sémitique, Judaïsme, Christianisme, Islam et Communisme qui ont éloigné l'homme du reste de la création et de l'expérience religieuse et mystique multimillénaire dont la tradition s'est préservée dans l'Inde jusqu'à nos jours et que l'Occident, s'il veut survivre, devra retrouver.




dimanche, juin 04, 2023

La religion de la Nature et la religion de la Cité

Alain Daniélou (1907-1994)


La date de 3102 av. J.-C. qui marque le début du Kali Yuga représente une réalité cosmologique liée à une altération des influx planétaires. Ce n'est pas une date arbitraire. Elle est ressentie partout dans le monde. Les différences dans son évaluation proviennent des méthodes de calcul. C'est l'époque du déluge de Sumer. Le calendrier hébraïque conservé par certaines sectes, débute en 3760. Le calendrier des Maya d'Amérique commence en 3313. Après les événements qui marquent le début de chaque période s'établit une sorte de climat caractéristique qui, pour le Kali Yuga, est une atmosphère de tensions, de rivalités, de conflits, d'invasions, de guerres, etc.

Les conceptions perverses, hostiles à la tradition de sagesse et d'harmonie entre les espèces apparues durant le Dvâpara Yuga, vont, dès le début du Kali Yuga, s'imposer avec violence. C'est alors qu'a lieu l'irruption des barbares aryens, évoquée dans la Grande Guerre du Mahâbhârata, et l'imposition du Védisme. Nous voyons en même temps se développer le Jaïnisme, religion moraliste et athée.

C'est au milieu du Yuga que s'amorcent les conditions qui vont mener au déclin final. Le Ve siècle avant notre ère va donc voir se manifester avec force les idéologies qui seront la cause de la décadence de l'humanité. [...]

C'est durant le Dvâpara Yuga, l'âge du doute et du développement économique, qu'étaient apparues, avec les civilisations sédentaires et urbaines des formes de religion protectrices de l'ordre social conservateur et puritain. Mais c'est seulement au milieu du Kali Yuga que nous assistons à la réalisation de la prédiction des Purâna. L'enseignement d'Arihât (le "destructeur des gens pieux") sous la forme du Bouddhisme et du Jaïnisme ainsi que de l'Ajîvikisme réformé, s'attaque à l'ancienne tradition shivaïte extatique, orgiastique et mystique, et en même temp, aux structures ritualistes et hiérarchiques de la société védique.

"Les trois religions réformées Bouddhisme, Jaïnisme et Ajîvikisme présentent beaucoup de points communs.

Toutes les trois rejetaient le polythéisme des Aryens, les sacrifices et les théories monistes des mystiques des Upanishad. Les puissances surnaturelles furent reléguées à une position inférieure et même négligeable. Les trois nouvelles religions représentent une reconnaissance d'une loi naturelle de l'univers. Les idées de leurs fondateurs peuvent être comparées à celles de leurs contemporains approximatifs de l'Ionie. " (A. L. Basham, "History and Doctrines of the Ajîvikas", p. 6.)

Les réformes religieuses du milieu du Kali Yuga vont mettre en évidence le conflit du mysticisme et du moralisme, de la religion de la nature et de l'amour s'opposant à celle de la cité et des vertus civiques.

Nous pouvons, dans l'Inde, comme ailleurs, suivre, au cours du Kali Yuga, l'alternance, l'opposition et parfois même la complémentarité des deux tendances.

C'est à partir du Dvâpara Yuga que se sont développées dans les sphères limitées de ce qu'on appelle l'intelligentsia des cités, les tendances matérialistes qui s'opposent au Shivaïsme dionysiaque, religion de la nature hostile à la religion des villes centrée sur l'homme. Le Jaïnisme, religion essentiellement moraliste ainsi que les formes de l'Hindouisme qui en sont dérivées, telles que le Bouddhisme et le Vishnouisme représentent encore aujourd'hui dans l'Inde, les religions des classes citadines et commerçantes.

Le Kali Yuga dans le monde

Un développement analogue à celui de l'Inde eut lieu dans tous les territoires occupés par les Aryens. L'héritage des Pélasges et des Crétois vaincus est à la base du développement de la civilisation hellénique. Les sources indo-sumériennes d'Hésiode et d'Homère ont été démontrées. Les cultes dionysiaques apparentés au shivaïsme se mêlèrent à la religion aryenne dans l'antiquité grecque et romaine comme en Inde.

Le milieu du Kali Yuga est partout marqué par de grands bouleversements. En Europe nous assistons au déferlement des barbares celtes. C'est l'époque de la destruction d'Athènes, d'Urarthu, de Babylone, de l'invasion de l'Egypte par les Perses. En Italie, Rome se développe au dépens des Etrusques. Nous pouvons constater, dans les différentes parties du monde, l'apparition simultanée de doctrines si voisines les une des autres qu'elles semblent toutes provenir d'une même source qui, selon les Indiens, serait le Jaïnisme de Pärshvä (817-778), le prédécesseur de Mahâvîra. Tous ces mouvements religieux et philosophiques sont de caractère moraliste et puritain, croient à la transmigration, s'opposent également au polythéisme et aux pratiques extatiques.

Zoroastre (mort en 553), peu avant l'occupation de l'Indus par Cyrus (533), avait réformé la religion perse (proche du polythéisme védique) et adopté la théorie jaïna de la transmigration et d'une rétribution des actions après la mort. Xenophane, un Grec d'Asie Mineure (vers 540), s'oppose au polythéisme et à l'anthropomorphisme. En Grèce les Gymnopédistes nus, qui étaient des missionnaires jaïna, exerçaient une grande influence. Pythagore enseigne la transmigration et fonde une confrérie l'année même où Gautama (le Bouddha) se fait moine (530). Il s'inspire des théories du Sâmkhya, alors que l'école des Cyniques est vraisemblablement un écho de l'enseignement des Ajîvika.

En Chine, le cinquième siècle est l'époque de la naissance du Taoïsme (Lao-Tse, 604-531) et du Confucianisme (Confucius, 551-479) dont les idées sont très proches de certaines conceptions indiennes. Le Grand Système du Tao, qui cherche à épouser le mouvement naturel de l'univers, apparaît à l'origine basé sur une version poétique des conceptions du Sâmkhya et du Yoga. Les mots Yin et Yang correspondent à Yoni et Linga. Les pratiques respiratoires et la recherche du soleil et de la lune à l'intérieur du corps rappellent Idâ et Pingalâ, les voies lunaire et solaire du souffle du Yoga. Les pratiques sexuelles (garder l'essence spermatique et s'efforcer d'absorber l'essence féminine) sont identiques à celles du Yoga. La notion d'immortalité conçue comme une transmutation dans laquelle "montés sur un nuage blanc le Sage ou l'Empereur jaune arrivent dans la région des dieux" est analogue à celle du Shivaïsme. Nous retrouvons les sept sages, le refus de l'ascèse, les pratiques de longue vie (l'Ayurvéda, science de longue vie indien).

Confucius, né en 551, dix ans après Gosâla et mort cinq ans après lui (479), était un agnostique qui s'opposait au Taoïsme et voulait résoudre par la morale toutes les difficultés du monde. Il était, selon Max Weber : "un rationaliste dégagé de toute métaphysique, de toute tradition religieuse qui... a construit une morale fondée sur la nature de l'homme et les besoins de la société." Sa rencontre avec Lao-Tse aurait eu lieu en 517. C'est apparemment l'influence jaïna qui fait apparaître dans le Taoïsme ultérieur la notion de transmigration.

Avec le développement des sociétés urbaines, industrielles, capitalistes, les formes des enseignements d'Arihat, moralistes, matérialistes et athées, se sont infiltrées dans toutes les religions ultérieures, y compris l'Hindouisme et le Shivaïsme modernisés. Nous en retrouvons l'influence dans le Zoroastrisme, le Confucianisme, le Judaïsme, le Christianisme, Islam et jusque dans le Marxisme, la dernière des religions du Kali Yuga.


Après la destruction des cités de l'Indus par les Aryens, l'écriture disparut officiellement de l'Inde pendant plus d'un millénaire. Les textes scientifiques, philosophiques et religieux de l'ancienne civilisation furent préservés par des organisations monastiques secrètes. Reconstitués et traduits en sanskrit lors du réveil de l'ancien shivaïsme au début de l'ère chrétienne, ils suscitèrent une prodigieuse renaissance qui dura jusqu'aux invasions islamiques du XIIIe siècle.

Ces textes révèlent des connaissances sur la nature de l'univers, l'origine de la matière et de la vie, sur l'astrophysique, la biologie, l'évolution, les rapports de la pensée et du langage qui rejoignent, voire dépassent les conceptions les plus audacieuses des sciences modernes.

C'est auprès des représentants de l'ancien shivaïsme qu'Alain Daniélou a pu réunir les éléments de ce livre qui présente le plus étonnant document sur la genèse, l'histoire et le destin de l'humanité.




vendredi, juin 02, 2023

Ce qui est essentiel

 

Satya

Le bonheur est un état de plénitude, selon le spiritualisme moderne et Omer Simpson.


Les Quatre Excellentes Propositions Essentielles du Bouddha 

Rectification de dénominations



Par Prajñâ


La traduction convenue du mot sanskrit « Catvâryâsatyâni » est « Les Quatre Nobles Vérités ». Ces vérités ne sont pas à considérer comme des vérités dogmatiques mais comme des outils d’analyse et d’observation approfondie de la réalité. Cependant, traduire « Satya » par « vérité » ne donne pas le sens précis de la racine sanskrite.

La traduction plus précise est « Les Quatre Excellentes Propositions Essentielles ». La racine sanskrite du mot « Satya » est « AS » qui signifie « être » par opposition à exister. Satya signifie « essentialité », « proposition essentielle », « ce qui est », ce qui est vérifiable, irréfutable. Ce n’est pas un dogme. Il n’est aucun dogme en bouddhisme.

Ces « Propositions essentielles » sont justement « proposées » à l’investigation, à la réflexion, à l’analyse scientifique de leurs données pour conduire à une synthèse claire par Intuition métaphysique. Cette démarche exige vigilance et rigueur, « être capable de ne pas croire ». Si vous dites c’est « ma vérité », le dialogue est rendu plus difficile, voire impossible.

L’investigation des « Quatre Excellentes Propositions Essentielles » permet la vérification des caractéristiques du monde moderne et de leurs conséquences, caractéristiques aussi nommées par René Guénon et autres chercheurs.

« Ceux qui veulent sortir les autres du bourbier, sans en être sorti eux-mêmes, sont les « conducteurs de peuples », les grands chefs, les réformateurs, les politiques, les leaders de partis. Ils font de grands gestes, de grandes vagues, torturent leurs adversaires, les fusillent, instaurent des modifications sociales, politiques, font de « justes » guerres, des milliers ou des millions de morts et d’éclopés, des destructions sans nombre ; quand ils sont chefs « religieux », ils imposent leurs dogmes par le fer, le feu et le sang ; et voulant sauver les autres, ils multiplient leurs souffrances. Ces faits ponctuent particulièrement l’histoire des monothéismes et en sont les preuves manifestées. Mais attention, d’autres sortes de « religions » pernicieuses, sournoises et perverses, existent par ailleurs, comme le communisme, le socialisme, le fascisme, le cocovidiotisme, l’écologisme, le wokisme etc. Elles ont leurs dogmes, leurs chefs, leurs rituels, leurs prêtres, leurs menteurs, leurs inquisiteurs, leurs communicants propagandistes, leurs esclaves, leurs bourreaux et leurs victimes…

Leur « dénominateur commun » est ce que le Dharma nomme comme étant les « trois racines toxiques », en sanskrit : Tryakusala mûlam, ou les trois poisons, trivisa, que sont « la convoitise avide, la haine, l’illusion par ignorance ».

Voici l’humain empli de « ses vérités » qui s’écoulent de cette plaie purulente qu’est l’ego, au cours de son périple existentiel dans l’errance depuis la naissance jusqu’à vieillesse, déclin et mort. L’existence se découvre au chercheur comme une succession d’erreurs, d’aberrations pathologiques par vouloir-ignorer, de frustrations en recherche de compensations qui conduisent inexorablement à l’insatisfaction, à la souffrance. La cause en est la soif avide, « Deuxième Excellente Proposition Essentielle ». La Troisième annonce la possibilité de guérison par le traitement à appliquer qui est la Quatrième Excellente Proposition Essentielle.

Les religions jouent leur rôle de systèmes de maintenance sociale, d’ingénierie sociale, de contrôle social. Leurs adeptes qui s’y trouvent uniquement polarisés, sous hypnose, ne le savent pas, immergés dans les croyances, les préjugés, les opinions sans fin. Au sein de ces « systèmes » se trouvent toujours cependant et fort heureusement quelques religieux excellents, Ârya, capables de guider ceux qui peuvent comprendre. Ils sont moines et laïcs, et malgré les difficultés qu’ils rencontrent à guider autrui au-delà des systèmes religieux, ils s’efforcent d’indiquer la position extra-religieuse non-dogmatique. Rappelons encore une fois que cette sortie du « système » est réservée à ceux qui ont le courage de réfléchir pour d’abord se libérer de la peur dans l’instinct de troupeau.

Cela dit, il faut bien admettre, sans avoir pour autant à y adhérer, « l’utilité » des mythes, des religions (lat. « religio » : fait d’être relié à un ou des dieux), précieux garde-fous pour contenir l’humain soumis aux trois racines et aux quatre purulences, âsrava, pour le maintenir autant que possible dans une conduite « ordonnée » … … Bien peu ! Ceci étant, il est vérifiable que lorsque le désir (latin. « desiderare » : cesser de voir) arrive à un point extrême, la dominance peut aller jusqu’à la dictature des guerriers, des politiques, des religieux, des scientifiques ! Et toujours guerres, massacres, tortures, meurtres et toutes sortes d’horreurs sans aucune limite.

Les mythes et les religions déclinant, on voit surgir des « systèmes » philosophiques et politiques, nouvelles mythologies fondées par la parole de quelques « conducteurs ». Aujourd’hui, ces convictions s’effritent et l’on assiste à l’apparition d’un étrange salmigondis où les idéologies de la « modernité » (progrès, sciences, développements…) se mêlent aux croyances « millénaristes » renaissantes (New-Age) véhiculées par des sectes en tous genres. Le drame est qu’en l’absence d’Intuition Métaphysique, le cœur et le mental s’agitent d’une façon délirante, y compris dans l’espace rationnel, où les sciences, certes démythifiantes, mais fondées seulement sur les choses, les phénomènes et les expressions, sont entraînées dans une extension sans fin en forme de spirale dirigées vers l’infiniment petit ou l’infiniment grand. Telles sont les jouissances, tantôt de l’irrationnel qui se gonfle à mesure que déclinent les croyances « traditionnelles », tantôt de la « ratio » impuissante à chercher l’Inconditionné.

Lorsque l’empereur chinois Wu demanda à Bodhidharma : « Que dois-je faire pour gouverner justement l’empire ? », Bodhidharma lui répondit : « Commencez par appliquer la rectification des dénominations ». En d’autres termes : « Redonnez aux mots que vous utiliserez leurs significations authentiques en vous fondant sur leurs racines enseignées par les Sages ». Rappelons aussi que, selon les Traditions primordiales, il n’y a de communication objective que si un véritable « contrat sémantique » existe entre le Locuteur (le Guide éveillé) et l’auditeur (l’élève). C’est pour cette raison que les Instructeurs authentiques du Dharma sont rares et ont peu d’élèves. S’ils ont beaucoup d’élèves il est raisonnable d’être prudent.

Le contrat sémantique est ce qui rend la transmission efficiente et permet d’éviter de sombrer dans la confusion par désinformation. Mais, pour la plupart, les gens ne font que monologuer et non dialoguer.

N’avons-nous pas remarqué que nous vivons une guerre de l’information à tous les niveaux, si visible depuis 2019 ? La principale arme perverse de cette guerre est de supprimer du lexique des peuples les mots qui ont du sens pour appauvrir leurs langages, pour abrutir leurs masses afin de les dominer davantage. Les langues dites sacrées et soi-disant mortes sont les plus vivantes qui soient. Les langues dites vivantes deviennent moribondes.

Quelques propos bouddhiques :

Le Bouddha dira : « Le Bhagavat (le Bienheureux) se sert des mots mais n’est pas pris au piège des mots ».

« Le monde entier est tourmenté par les mots et personne ne peut se passer des mots, mais pour autant qu’on est libéré des mots on comprend réellement les mots ». Le Trésor des chants de Saraha (Sage du Bengale qui vécu entre les 8ième et 10ième siècles)

Le Bouddha s’adressant à son fils : « Vaste est ce monde et plein de dangers, ô Râhula ! ».

Le mot Ârya se retrouve donc dans ce mot sanskrit « Catvâryâsatyâni » et certains pensent qu’il véhicule cette notion d’une race supérieure, ce qui est totalement faux.

Au sens social, Ârya signifie « être distingué », éduqué, conduit par un code éthique fonctionnel nécessaire. Au sens doctrinal, les Ârya sont tout simplement les excellents qui étudient et pratiquent le Dharma, ensemble de chercheurs moines ou laïcs. Il est aussi l’homme noble nommé par Maître Eckhart. C’est tout et il n’est jamais question de dominance entre eux ni envers quiconque. L’Ârya est tout le contraire du barbare dominant que nous voyons ressurgir partout en Occident. Le mot Ârya donnera en cet Occident le mot aristocratie, aristocrate : celui qui est digne d’être connu. Mais où sont-ils passés sauf condamnés à se taire, du moins à être interdits de paroles ? N’est-ce pas ce à quoi nous assistons de plus en plus par des dictats ?

Le Milindapañha, un texte bouddhique relate des dialogues entre Ménandre, le général d’Alexandre le Grand qui se rendra en Inde et le moine bouddhiste Nagasena.

Il y aura une sorte d’OPA qui nourrira et nourrit encore des omerta sur le concept Ârya récupéré par les Romains qui furent en contact avec les grecs. Alexandre le Grand en revenant d’Inde sera accompagné à Athènes par quelques Yogis Indiens qui instruisirent par leurs connaissances quelques philosophes grecs. Mais les Romains firent un usage usurpé et pour le compte « satanique » du mot Ârya. On trouve dans des vestiges Romains des fresques avec la Svastika de l’Inde qui est uniquement un symbole auspicieux et généreux. Comprenons-nous ce qui s’est passé ? Ce symbole n’a rien à voir avec son inversion perverse et son utilisation frauduleuse qui en sera faite par ces Romains, puis plus tard, et encore pire, entre 39 et 45, et puis encore … maintenant. Redisons-le : « Il n’y a pas de race supérieure ». En tout humain se trouve la possibilité d’éveil, la possibilité de surgissement de l’Intuition Métaphysique. Mais ces deux possibilités sont empêchées, enfouies dans le cœur de l’homme, aussi sous pression des environnements biologique, ethnique, culturel, social et « religieux », etc., dans lequel il vit. Retenons que les dominants politiques, religieux, scientifiques, et autres, ne sont au final ni plus avancés et ni mieux lotis que les masses qu’ils maltraitent.

Pourquoi ? Parce que justement, les uns comme les autres ne connaissent pas les Quatre Excellentes Propositions Essentielles du Bouddha ! Que chacun puisse faire ses propres recherches et investiguer la Quatrième Excellente Proposition Essentielle : « l’Excellent Sentier Octuple », l’Âryâstângika mârga.

Deux versets du Dhammapada du Canon Pâli :

- Verset N° 100 : "Meilleur que mille mots sans utilité est un seul mot bénéfique qui pacifie celui qui l’entend."

- Verset N°103 : "Conquerrait-il mille fois mille hommes sur le champ de bataille, vraiment, le plus noble vainqueur est celui qui se conquiert lui-même."


lundi, mai 29, 2023

Religions du Livre et Nouvel Ordre Mondial



par Sigismond De La Chesnaie


C
ontrairement à ce que l’on pourrait croire, ces trois grandes religions monothéistes que sont le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam représentent non pas un éveil spirituel des peuples auxquels elles furent destinées, un éveil qui aurait cherché à les libérer d’une soi-disant barbarie païenne, mais en réalité une continuité chronologique dont le rôle fut de préparer un terrain propice au plan multiséculaire du Nouvel Ordre Mondial.

Les peuples dépositaires de ces trois mouvements, ainsi portés à croire en leur salut par un Dieu devenu unique ne furent alors pas en mesure d’appréhender la subtilité et la puissance du carcan mental dans lequel la « parole de Dieu » allait désormais les enfermer. Afin de mieux faire avaler la pilule, les livres sacrés et les Écritures n’eurent de cesse de faire croire aux masses ignares en la bonté du Créateur, un Dieu infiniment bon et donc insurpassable dans ce domaine. En d’autres termes, le monde autour de soi devenait simplement l’œuvre de cette entité merveilleuse dont les actes de bienveillance et de charité représentent le quotidien de la vie de tout un chacun. Pendant que les peuples croulaient sous les guerres, les conflits de toutes sortes, les maladies et autres pandémies, etc., ceux-ci se devaient donc de continuer à croire en un Dieu miséricordieux et plein d’amour. Une grande subtilité de ces religions dites du Livre, c’est-à-dire inspirées par le monothéisme de l’Ancien Testament, fut d’avoir procédé à une inversion de valeurs quant à la notion même du Bien et du Mal. Ainsi, si Dieu représente le Bien absolu, la quintessence universelle de la Bonté et de l’Amour, son grand ennemi, Satan ou le Diable, devient donc le Prince des Ténèbres, quintessence universelle du Mal et de la Haine.




Satan – Sanatan – Satanama – Satyam 

En effet, ce personnage de Satan qui apparaît dans les textes des religions abrahamiques et que l’on appelle plus communément le Diable, signifierait en hébreu « ennemi » ou encore « adversaire ». Jusqu’ici rien de trop surprenant. Mais dans cette langue beaucoup plus ancienne que l’hébreu que l’on appelle le sanskrit, langue indo-européenne de la famille indo-aryenne, le terme satan, par sa racine sat, se traduit par « vérité ». Satan se retrouverait encore dans plusieurs mots sanskrits tels que Sanatan (« éternel »), Satanama (« le cycle de la vie, de la mort et de la renaissance »), Satyan (« de la vérité »), etc... L’on peut donc déduire de ce qui précède que le terme sanskrit fut délibérément choisi afin de se voir attribuer une signification inverse et est devenu le Mal par excellence pour les concepteurs des religions susmentionnées qui transmirent alors à leur tour le message à des millions de fidèles avides de salut s’imprégnant alors sans le savoir des schèmes de pensée de leurs maîtres invisibles subtilement dissimulés derrière le concept du Dieu unique. Un Dieu à ce point rempli d’Amour et de Miséricorde que les milliards de futurs croyants ainsi cooptés de par le monde seront forcés à aduler… par la crainte et la terreur. Ainsi, des foules immenses nouvellement acquises à ces crédos religieux tout neufs en vinrent-elles donc à considérer, à l’image des initiateurs hébreux, la vérité comme l’ennemi pur et simple dans le monde des entités incarnées. Si dans l’Ancien Testament, Satan ne semble toutefois jamais représenter une obscure et ténébreuse force du mal, son rôle évoluera quelque peu dans le Nouveau Testament pour devenir un véritable adversaire au Royaume du Seigneur. Les termes Dieu et Diable ont en réalité la même signification, le premier étant en mesure de projeter sur le second la responsabilité de ses actes de destruction et de haine ponctuant l’histoire de l’humanité en poursuivant son travail de leurre des populations ainsi persuadées de vénérer une force authentiquement portée vers le bien d’autrui. C’est alors que, devant le fait accompli des œuvres de « bienfaisance » du Créateur, ces mêmes foules se voient poussées dans les retranchements de l’ESPOIR, autre terme magique qui sera repris à satiété en politique et garant de la poursuite de la croyance en un Dieu infiniment bon ou quelque homme d’État jugé apte à reprendre en mains la destinée humaine.

Nous évoquions plus haut la notion de continuation dans l’établissement de ces grands mouvements monothéistes. En effet, en mettant l’accent sur le matérialisme et l’accaparement de richesses, le Judaïsme chercha à asseoir par-là même le pouvoir matériel et la domination des premiers destinataires de cette trilogie monothéiste notamment avec l’émergence du terme de « Peuple Élu ».




Envahissement calculé de l'Occident 


Et puis l’arrivée d’un Messie avec le Christianisme favorisa l’éclosion d’universalisme et de pardon, un abattement des frontières avant l’heure, le tout savamment rehaussé de ce sentiment de culpabilité toujours à l’œuvre aujourd’hui dans cette bonne vieille Europe ainsi bien démunie face à l’envahissement calculé de hordes massives de migrants en provenance surtout d’Afrique et du Proche- et Moyen-Orient. Dans son mouvement de poussée en terre européenne, l’Islam, le 3ème courant monothéiste, voit ainsi les rouages de sa mécanique conquérante bien huilés par un sentiment de résignation et d’abandon de leurs valeurs identitaires d’une grande partie des populations blanches ne sachant plus où donner de la tête afin de recouvrer quelque jouissance pleine et entière de leurs droits de citoyens. 


Entités immatérielles 


Comme on peut le constater, un tel plan englobant une période de l’histoire aussi longue ne peut émaner d’êtres mortels, c’est-à-dire handicapés par une espérance de vie trop courte, aussi brillants fussent-ils. Une vision multiséculaire aussi nette ne peut provenir que d’êtres non matériels, entités désincarnées, créatures de l’Astral ou forces extérieures aux trois dimensions de la matière. L’argument selon lequel les officiants de la kabbale et autres grands initiés seraient en contact avec ces mêmes forces invisibles par l’entremise de rituels sataniques et magiques reste en revanche tout à fait valide. L’utilisation de sang humain, feu liquide et véhicule de l’âme, dans de tels rituels et accompagnée de diverses formules incantatoires, doit fournir à ces entités immatérielles un point d’ancrage dans la matérialité de ce monde comme il est d’ailleurs stipulé dans les "Tablettes d’Émeraude de Thot" (qui furent traduites par Claude D. Dodgin alias Maurice Doréal).

Kabbale juive 

La Kabbale, avec un K, est donc devenue entre autres la science ésotérique ouvrant aux Hébreux les portes du pouvoir et de la richesse dans un plan englobant, non pas une période avoisinant la longévité humaine moyenne, mais “des siècles et des siècles”, pour reprendre la fin du célèbre Notre-Père.

Cabale chrétienne 

La Cabale chrétienne, avec un C, courant inauguré par le théologien et humaniste juif italien Jean Pic de la Mirandole (répertorié à la JVL), consistait à adapter en particulier au Nouveau Testament les techniques d’interprétation kabbalistique.

Qabbale islamique 

Et il y eut bien-sûr la Qabbale islamique, avec un Q, agissant selon les mêmes principes.

Aspect diabolique des Écritures 


Pour en revenir au Christianisme, si la religion du Christ a contribué grandement à l’édification de la société occidentale par l’intronisation de jolis principes de morale et de conduite, il ne faut pas pour autant faire fi de l’époque où la religion de ce même Christ causa des ravages immenses aux quatre coins du monde au nom d’un Dieu plein d’amour. Dans le contexte de cet ouvrage, on se rappellera par exemple les actions « exemplaires » du roi Charlemagne en terre des Saxons, personnage qui fut réhabilité par nul autre que le chef du IIIe Reich. Plus généralement, cet aspect diabolique des Écritures avait été mis en lumière notamment par l’auteur québécois Normand Rousseau dans trois essais, La Bible immorale, La Bible démasquée et "Le Coran démasqué" (les deux premiers étant parus aux éditions Louise Courteau, le 3ème étant toujours en quête d’un éditeur potentiel – cela est-il curieux dans le contexte actuel ?). Quant à ce fatras d’histoires d’acceptation de l’autre, de pardon ou d’humilité, on est en pleine mesure aujourd’hui d’en apprécier les dégâts sur les populations autochtones d’Europe incapables pour la plupart de riposter autrement que passivement contre la menace islamique. 


Holocauste hindou 


Il ne serait peut-être pas inutile de rappeler ici au lecteur un des plus grands holocaustes de l’histoire, celui du peuple hindou, où plusieurs dizaines de millions d’entre eux furent décimés par les Musulmans sur une période s’échelonnant du 8e siècle au 16e siècle. Tout au long de son ouvrage "La Paix la plus terrifiante de l’histoire", l’auteur Austin J. App n’a de cesse de répéter ce bon vieux précepte chrétien selon lequel il faut aimer et faire du bien à ses ennemis autant qu’à ses amis de même qu’il ne faut pas faire à ses ennemis ce que l’on ne désire pas qu’ils nous fassent. On peut arguer qu’avec de telles paraboles, l’ennemi reste assuré de pouvoir continuer de danser sur ses deux pieds. On se souviendra à cet égard du 13e épisode de la série "Les Envahisseurs", "La Tornade", où le prêtre, au moment de tirer sur deux envahisseurs, devient paralysé lorsqu’un tel précepte lui est rappelé. 


La « bonté » du Créateur 

Ce même auteur, cette fois dans "La tragédie des Allemands des Sudètes" (p.92), s’interrogeait pourtant sur la « bonté » du Créateur : “Le fait que, dans son insondable sagesse, notre Dieu de miséricorde ait permis qu’un peuple aussi profondément chrétien, et, d’une manière générale, aussi honnête et vertueux, qui n’a d’égal au monde que les Irlandais, soit exposé à ce qui fut probablement le pire holocauste de notre temps – torture, viol, assassinat et expulsions – restera un divin mystère, comme le fait que Dieu le Père ait permis que son Fils unique meure sur la Croix pour racheter les péchés de toute l’humanité.” 

Pourquoi ne pas plutôt expliquer ce “divin mystère” ainsi : « Si le bon Dieu permet autant d’horreurs, c’est peut-être qu’il n’est pas si bon que çà » ? Est-il alors loisible de se demander à quoi pourrait justement ressembler un tel monde si ce Créateur « infiniment miséricordieux » n’était ne serait-ce qu’un chouia moins bon ? 

Il ne faut justement pas se fier au caractère antisémite de la Bible et du Coran ; nous l’avons vu, les Juifs ont aussi cette particularité incroyable de dénoncer ce qu’ils ont eux-mêmes créé et par la même occasion, de se pointer du doigt dans la responsabilité des maux de la terre, ce qui tend à donner un caractère authentique aux Saintes Écritures afin de faire passer tous les versets ou sourates pour pareillement authentiques, les croyants et fidèles étant dès lors convaincus de la sainteté de leur religion et appliquant alors sans réflexion aucune les préceptes et dogmes « divins » de leurs crédos respectifs.


Antisémitisme 

Nous l’avons encore souligné, l’antisémitisme est une arme terrible, dès lors qu’il reste entre des mains juives et la Bible et le Coran ne font pas exception à la règle. Par exemple, la dépossession de biens matériels telle que prônée par le Christianisme ne servirait-elle pas dans cette optique la cause du Juif accumulateur de richesses ainsi libre de récupérer ce que le Chrétien estimera nuisible à son salut ? Aussi, la prohibition de l’usure ou vente de biens avec intérêts telle que mentionnée dans la Bible et le Coran permit aux Juifs d’en être par conséquent les seuls jouisseurs, renforçant d’autant leur pouvoir et domination inaugurés par la première grande religion du Livre.



Chevaliers usuriers 


Un exemple éclatant nous est donné par les Chevaliers Templiers devenus riches et puissants justement grâce à la pratique de cette même usure, ce que s’efforçait de montrer un ouvrage rare de 1938 de Warren Weston intitulé "Father of Lies" (disponible en format électronique sur le site balderexlibris.com). Quand on connaît l’origine juive de cette congrégation dissimulée sous le masque de l’Ordre catholique fondé censément pour la défense des lieux saints, la formidable banque internationale qu’elle devint en cours de route ne devrait plus surprendre outre mesure. Un pouvoir ayant atteint une telle ampleur à l’heure actuelle que la sacro-sainte caste de Juda est en passe de réaliser ce plan multiséculaire devant se substituer définitivement à l’Ordre Ancien avec l’imposition d’un micro-implant aux fins de traçage électronique de tout le cheptel mondial.


Albert Pike 

Le grand ponte mondial de la Franc-Maçonnerie, le Juif américain Albert Pike [1809-1891], fils de Ben et Sarah (Andrews) Pike, déclare dans son œuvre phare, "Morals & Dogma", que la Franc-maçonnerie est un produit de la kabbale. Cela rejoint donc les paroles du Rabbin Isaac Wise qui relèvera plus tard la concordance totale entre la F.˙.M.˙. et les rites juifs.


Source :



De La Chesnaie Sigismond, "Malô Lilâk" (Tome II)

Téléchargement gratuit de "Malô Lilak I" et  "Malô Lilak II"


samedi, mai 27, 2023

Au-delà des systèmes

 



Dialogue avec Dharma


Question : Pourquoi au-delà des systèmes ?

Réponse : Le suffixe « -isme » indique un système. Les bouddhismes, par exemple, sont des systèmes qui occulteront plus ou moins le Dharma qui n’est pas un système. Le mot Dharma a beaucoup de sens. Pour le chercheur qui « peut ne pas croire », il est « le support » qui conduit à l’éveil, à l’inconditionné. Encore faut-il trouver un instructeur qui connaît. Le Dharma est un chemin atemporel, « akâliko », qui se perd dans les périodes d’obscurantisme. Certains usurpateurs le revendiquent sans le connaître, pervertis dans le règne de la quantité au travers d’innombrables publications parfois aussi fausses que trompeuses. Leurs faux gurus peuvent appartenir à des sectes en tout genre. Ils participeront et participent encore à cette période d’obscurantisme que nous traversons avec ses nombreuses déviances qui font loi dans un chaos de plus en plus visible. Mettre en garde contre les déviances toujours possibles, proposer l’essentiel du Dharma pour aller au-delà des « ismes », est une tâche ardue. Informer ceux qui pourraient comprendre reste possible, mais les croyances et les certitudes ont la peau dure.

Question : Je comprends la difficulté.

Réponse : Prenons la connaissance des mots et leur histoire par la science de l’étymologie pour la rectification des dénominations. Très peu de gens, même lettrés, en comprennent l’importance. La plupart des mots-clés en sanskrit ont perdu leur signification dans les systèmes qui les utilisent. L’Advaïta, le sans dualité, caractérise les Instructions du Bouddha d’une tradition primordiale et, nous venons de le dire, le Dharma n’est pas un « système », il est hors système. Qui peut le comprendre ?

L’homme est déterminé par de nombreux systèmes conditionnés dans les mondes des phénomènes, ces apparences. La souffrance en résulte inéluctablement. Esclave des systèmes, il participe « subconsciemment » aux mensonges et aux contrefaçons qui occultent la vue profonde des choses telles qu’elles sont.

S’il ne peut pour l’instant se libérer de son aveuglement c’est aussi que la peur le retient dans l’esprit de troupeau. A noter que le libre-arbitre est le courage de réfléchir qui permet la vue juste et l’intention juste pour sortir des « systèmes ».

L’intuition métaphysique qui est le véritable arbitre n’appartient pas au « moi » pour conduire au « cœur du cyclone ». Le cyclone est ce théâtre de l’existence humaine dans lequel les humains aveuglés, petits de servitude, grands d’illusion, utilisent leurs savoirs limités et mondains à des fins le plus souvent misérables.

Nous sommes ce jour dans une sorte d’apostasie généralisée et planétaire dont le fond atroce est d’une laideur certaine ; c’est le Kali-Yuga, la fin d’un cycle.

Des religieux et laïcs initiés, intelligents, comprennent la pièce de théâtre et disent dans leur propre langage que le diable est contre dieu, contre ce qui brille et éclaire, contre l’impersonnel qui est universel. N’est-ce pas visible ?

Aller au-delà « du spectacle et du spectateur » est de toute façon la seule possibilité ; le Dharma le permet mais pas les « ismes » conditionnés.

Prenons l’histoire de ces substances inconnues qui seront incorporées à votre organisme physique. Elles deviendront comme l’Ostie pour une majorité et le sont encore pour beaucoup. Des vautours dominants qui n’auront, eux, pas reçu ces substances inconnues, fort bien payés, enfants-de-cœur du diable, glorifieront et encensent encore des faux prêtres pour qu’ils officient constamment, si possible en direct. Il en est de même avec les religions sur le plan mental.

Maintenant et pour rire un peu, sans malice, voici un membre du troupeau assis devant son écran. Il regarde et écoute en direct les faux prêtres. Soudain angoissé, il crie sa peur. Pas de soucis lui répond l’écran, demain vous aurez la 5ième. Le rendez-vous est pris auprès d’un excellent vétérinaire. Que fera alors ce membre du troupeau ?

Question : Que penser de l’espoir et de l’espérance ?

Réponse : Ces sentiments humains sont plus que compréhensibles. Que faire d’autre pour la majorité ? Prenez bien garde aux mots. Le déséquilibre entre les centres intellectuel, émotionnel et instinctif est un fait qui caractérise particulièrement l’homme moderne animalisé et déséquilibré. L’homme sur la voie, le chercheur d’Absolu, apprend d’abord à réfléchir, à régulariser ces centres ; seulement ensuite il pourra par le Dharma rejoindre le centre du cyclone. S’il n’est pas raisonnable de chercher à expliquer l’inexplicable, tout dépend du receveur. Ne chérissez aucune croyance.


samedi, mai 20, 2023

Financiers, artistes, têtes couronnées, et même des chefs d’états, tous participent à des rites occultes



‘‘Lorsque je regarde CNN, je n’en reviens pas de voir autant de visages familiers occuper le devant de la scène dans les domaines de la politique, des arts, de la finance, de la mode et des affaires. J’ai grandi avec ces gens-là. Je les ai croisés lors de rituels, ainsi que dans les officines du pouvoir. Financiers, artistes, têtes couronnées, et même des chefs d’états, tous sont des gens à la personnalité dissociée, qui travaillent aujourd’hui pour introduire l’humanité dans un Nouvel Ordre Mondial, où l’être humain occupe la place la plus élevée et où Dieu n’est plus qu’une abstraction secondaire. Toutes ces personnes, comme moi, avaient subi des sévices rituels sataniques qui avaient dissocié leur personnalité.’’

Kim Campbell (Philippe-Eugène de Rothschild), un des nombreux enfants adultérins de Édouard Philippe de Rothschild.



"Dans une vidéo de cinq heures, la rock star australienne Altiyan Childs a rompu ses vœux maçonniques et risqué sa vie pour prouver sans aucun doute que la franc-maçonnerie est du satanisme et que les francs-maçons contrôlent le monde."



L’élite dirigeante mondiale applique militairement une science de l’esprit liée au traumatisme et à la dissociation


L’héritage de l’ancienne Babylone, la religion à Mystères suméro-akkadienne avec ses sacrifices de sang et la mise en esclavage d’êtres humains s’est transmis à travers les générations. Jay Parker, un survivant d’abus rituels sataniques a révélé que ses grands-parents, descendants de lignées lucifériennes, lui avaient un jour confié à propos de la Statue de la Liberté qu’il s’agissait en fait de Semiramis, la reine de Babylone, l’épouse de Nimrod. C’est Nimrod qui fut le constructeur de la Tour de Babel, il a été le premier homme à avoir voulu établir un Gouvernement Mondial avec une Religion Universelle en opposition à Dieu. Nimrod semble visiblement être un modèle à suivre pour les élites de la Franc-maçonnerie internationale. Dans ‘‘History of Freemasonry’’, publié par la ‘‘Masonic History Company’’, il est écrit que Nimrod a été honoré comme ‘‘Grand Maçon’’ et que sa tentative pour construire un ‘‘Nouvel Ordre Mondial’’ lui a valu la distinction de ‘‘Premier Grand Maître’’. Le franc-maçon Albert Mackey a écrit que ‘‘La légende attribue à Nimrod la création des Maçons sous la forme d’un corps organisé et il a été le premier à leur avoir donné une constitution ou des lois pour un gouvernement. La Maçonnerie, selon ce que rapporte la légende, a été fondée à Babylone, d’où elle s’est transmise dans le monde entier.’’

La tradition des abus rituels pour créer des esclaves viendrait d’une antique doctrine, l’ancienne tradition de l’époque Babylonienne avec son culte aux démons, cette dévotion aux anges déchus, que nous appellerons ‘‘la religion sans nom’’. Dans ces anciennes religions, les dieux maléfiques étaient craints et devaient sans cesse être apaisés. Le polythéisme des Mésopotamiens, des Sumériens, des Assyriens, des Perses et des Babyloniens était complètement lié aux entités démoniaques. Le démonisme est la dynamique qui se cache derrière la magie et les pouvoirs spirituels de ces religions primitives et antiques. Les nombreux dieux cananéens, égyptiens, grecques et romains sont du même acabit que les dieux babyloniens. Toutes les pratiques de magie, les quêtes d’immortalité, les sacrifices d’animaux et d’humains, etc, dérivent de ces anciens cultes aux démons. Dans ‘‘Mackey’s Revised Encyclopedia of Freemasonry’’, Albert Mackey nous informe que : ‘‘Selon Warburton, chaque dieu païen reçoit en dehors de ce qui apparaît publiquement et ouvertement, un culte secret dans lequel personne n’est admis excepté ceux qui ont été sélectionnés par des cérémonies préparatoires qui constituent l’initiation. Ce culte secret a été appelé les Mystères.’’

Aujourd’hui, ces cultes n’ont plus leur autel sur la place publique, et pour les profanes ils n’existent plus que dans les livres d’histoire, et encore… Mais ont-ils totalement disparus ? L’adoration des démons, les rituels sacrificiels de sang et les pratiques traumatiques initiatiques créant de profonds états dissociatifs sont-ils de l’histoire ancienne ?

Il existe encore de nos jours un culte perpétuant cette tradition, telle une ‘‘religion sans nom’’ transmettant les Mystères de génération en génération. Pourquoi une ‘‘religion sans nom’’ ? Parce qu’elle n’existe pas de manière officielle. Ce culte, ou plutôt cette doctrine, n’est pas censée exister pour le commun des mortels de notre époque. On pourrait tout aussi bien l’appeler la ‘‘religion aux mille visages’’, ses multiples formes n’étant rien d’autre que des manifestations d’une souche de fond qui s’adapte aux époques et aux civilisations humaines. Une souche qui s’extériorise de telle ou telle manière selon les circonstances qui s’offre à elle et qui s’adapte aux aléas matériels, mais qui reste une dans ce qu’elle vise au niveau spirituel.

C’est une doctrine clandestine, une Gnose Transhistorique qui n’a donc pas d’appellation précise mais qui façonne pourtant notre société moderne par l’infiltration depuis des siècles. Elle marque son empreinte par une symbolique que les initiés aiment à afficher dans le monde profane, mais aussi par une influence entraînant une décadence des mœurs de plus en plus marquée. C’est une sous-culture qui émerge petit à petit et qui tente d’imprégner les profanes pour devenir une culture hégémonique mondiale. Cette ‘‘religion sans nom’’ est divisée en une multitude de sectes et groupes n’ayant pas au premier abord les mêmes centres d’intérêts, mais qui ont toutes et tous en commun de travailler plus ou moins ardemment à la mise en place d’un gouvernement mondial, un Nouvel Ordre Mondial, berceau de l’Antéchrist.

La ‘‘religion sans nom’’ est le culte à Lucifer, elle se divise en plusieurs branches, Kabbalistes, Martinistes, Rosicruciens, Théosophes, Lucifériens, Gnostiques et Néo-gnostiques, etc. (toutes ces écoles se chevauchant les unes les autres)… Ses véritables adeptes (c’est à dire ceux qui sont conscients des véritables enjeux qu’ils défendent et de la guerre menée ici-bas) descendent de familles lucifériennes transgénérationnelles ou bien sont initiés et corrompus dans les hautes loges de sociétés sécrètes structurées de manière pyramidale. Tous travaillent à l’établissement du règne de leur Prince, l’ange déchu Lucifer, le dieu ‘‘civilisateur’’, tandis le Dieu de la Bible serait pour eux un Dieu ‘‘destructeur’’ qu’il faut renverser. Une de leur méthode est l’infiltration et la subversion des religions, des gouvernements et des organismes importants pour y infuser patiemment et méthodiquement leur doctrine luciférienne.

Cela s’accompagne d’une redoutable discrétion grâce au principe de la ‘‘Massa Duma’’, la loi du silence, garantie par les états dissociatifs dans lesquels beaucoup d’adeptes sont ‘‘englués’’. Le but est de détruire l’ordre social (la nation, la famille, la religion…) et d’inverser la moralité et les valeurs traditionnelles pour imposer un nouvel ordre par la destruction : Ordo ab Chao, l’ordre par le chaos. Dans nos sociétés modernes, nous pouvons aujourd’hui constater les résultats de cette doctrine destructrice qui consiste à obtenir la ‘‘rédemption par le péché’’ ou la ‘‘sainteté à travers le mal’’. Il s’agit d’une philosophie particulièrement malsaine visant à une inversion systématique des valeurs morales ou le mal devient le bien et le bien devient le mal. Dans son livre intitulé ‘‘Le Messie Militant’’, Arthur Mandel définit ainsi cette notion de ‘‘rédemption par le péché’’ : ‘‘Ce n’est rien d’autre que la vieille idée paulino-gnostique de la felix culpa, le péché saint de la route vers Dieu passant par le péché, le désir pervers de combattre le mal par le mal, de se débarrasser du péché en péchant.’’

Ce fléau semble trouver ses racines dans les anciennes pratiques Babyloniennes et les cultes à Mystères. Une doctrine ravivée par le Frankisme et le Sabbataïsme, une dégénérescence satanique du judaïsme et de la Kabbale, fondée par les faux messies Sabbataï Tsevi (XVIIème siècle) et Jacob Frank (XVIIIème siècle). Le Sabbatao-Frankisme peut être considéré comme un proche ancêtre des Illuminés de Bavière (secte des illuminati), du sionisme, du communisme, ainsi que du fascisme. Il n’y a pas à proprement parler de culte Frankiste ou Sabbataïste puisqu’il s’agit d’une doctrine et d’une philosophie se propageant par l’infiltration des religions mais également de la franc-maçonnerie et autres sociétés secrètes travaillant dans les coulisses des gouvernements et œuvrant derrière des façades démocratiques. [...]

Cette ‘‘religion’’ possède un outil de domination quasiment indétectable, il s’agit du contrôle mental basé sur les traumatismes. L’élite dirigeante mondiale applique militairement cette science de l’esprit liée au traumatisme et à la dissociation. Ce phénomène de fractionnement de la personnalité a été découvert par les cultures antiques et pré-industrielles, mais de nos jours c’est une connaissance occulte qui sert à une élite luciférienne pour contrôler non seulement ses propres membres, sa propre descendance, mais par-dessus tout pour dominer l’humanité toute entière et établir un règne absolu. Dans un témoignage diffusé sur internet en avril 1999, Kim Campbell (Philippe-Eugène de Rothschild), un des nombreux enfants adultérins de Édouard Philippe de Rothschild, a déclaré : ‘‘Lorsque je regarde CNN, je n’en reviens pas de voir autant de visages familiers occuper le devant de la scène dans les domaines de la politique, des arts, de la finance, de la mode et des affaires. J’ai grandi avec ces gens-là. Je les ai croisés lors de rituels, ainsi que dans les officines du pouvoir. Financiers, artistes, têtes couronnées, et même des chefs d’états, tous sont des gens à la personnalité dissociée, qui travaillent aujourd’hui pour introduire l’humanité dans un Nouvel Ordre Mondial, où l’être humain occupe la place la plus élevée et où Dieu n’est plus qu’une abstraction secondaire. Toutes ces personnes, comme moi, avaient subi des sévices rituels sataniques qui avaient dissocié leur personnalité.’’

Alexandre Lebreton, MK - Abus rituels et contrôle mental - Outils de domination de la "religion sans nom". PDF gratuit ICI.


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BONUS :

"La franc-maçonnerie, la force motrice derrière le gouvernement mondial et le nouvel ordre mondial de la mort. C'est le maître des esclaves du monde", a déclaré Altiyan Childs qui n'a pas hésité à révéler les noms de certains (contre) initiés :

Dalai Lama, Leader of Tibetan governent in Exile
Scott Morrison, Prime Minister of Australia
Reese Witherspoon, Actress
Aaron Paul
Rita Ora, Model
Robert Pattinson
Peter Gabriel
Ashlee Simpson
Adam Lambert
Michael C. Hall
Spice Girls Mel C.
Jack Nicholson, actor
Selena Gomez
Giovani Ribisi
Lupe Fiasco
Jesse J
Haley Williams
Jeffree Star
Stephen King, Author
Zoe Kravitz
Ashton Kutcher
Chris Evans
Cuba Gooding, actor
River Phoenix
Barack Obama, former President of USA
Vladimir Putin, President of Russia
John Howard, Former Prime Minister of Australia
Daniel Andrews, Australia
Kevin Rudd
Tony Abbot, Australia
Julia Gilad, Australia
Alexander Skarsgrd
Billy Idol
Eva Green
Ozzy Osbourne, Rock Star from Britain
Chris Angelo
Jay Zee, Rap Star
Chris Anton
Madonna, Pop Music Star
Dr. Anthony Fauci, “America’s doctor”
David Rockefeller, billionaire banker
Donald Trump, Former President, USA
Jay Leno, Talk Show Host
Andy Garcia, Actor
Idris Elba
Elijah Wood
Eric Bana
Ewan McGregor
Hugh Jackman, Actor
George W. Bush, Former President of USA
Oasis-Noel Gallagher
Rihanna Chopard
Michael Richards (Kramer), Actor
Tony Abbot
Keith Richards, Musician (Rolling Stones)
Celine Dion, musician
Antonio Baneras, Actor
Christina Ricci
Adrian Brody
Lady Gaga, musician
Little Wayne, musician
Albert Pike, Grand Commander Sovereign Pontiff Master of Scottish Rite Masonry, Confederate General during Civil War
John Wilkes Booth, assassin of President Abraham Lincoln
Kanye West, Rap Musician
Aaron Eckhardt
Kelly Osbourne
Benicio Del Toro, actor
Kelly Hart
Bruce Springstein, musician
Amy Schumer
Kevin Costner, actor
Emma Roberts
Barack Obama, former President, USA
Ralph Fiennes
Elle Fanning
Dakota Fanning
Helen Mirren
Adam Driver
Robbie Williams, actor
George Washington, First US President
Prince, musician
Harry Truman, Former President of USA
Queen Elizabeth, Queen of England
Jorge VI del Reino Unido, Queen Elizabeth’s father
Prince Charles
Prince Harry
Prince William
Prince Edward, Grand Master English Freemasonry
Prince Phillip, late husband of Queen Elizabeth
Manley P. Hall, author, 33rd Degree, Freemason of the 20th Century
John F. Kennedy, Former President of USA
George Clooney, actor
Miguel
Incubus
Mila Jovovich
Milo Yiannopoulos
Mika, Universal Music
Jared Leto
Cate Blanchett, actress
Buck Mills Berry
Jason Schwartzman
Ricky Martin
William Baldwin
R Kelly
Woody Harrelson, actor
Benedict Cumberbatch
Will Smith, actor
Kate Moss
Willow Smith
Michael Jackson, musician
Paris Jackson
Kardashians
Robin Williams, actor
Zelda Williams
Miriam Leone
Kevin Bacon, actor
Kid Cudi
Adam Lambert
Beyonce, singer
Ginger Spice
Adrian Grenier
Bill Hader
Al Pacino, actor
Jodie Foster, actress
Brendon Uri
Robert De Niro, actor
Zoe Kravitz
Minka Kelly
Monica Belucci
Ariana
Tom Hanks, actor
Chet Hanks
Lea Seydoux
LeBron James, basketball player
Jacki Chan, actor, karate expert
Jake Gyllenhaal
Maggie Gyllenhaal
Hailey Clauson
Chadwick Boseman
Noel Gallagher
Liam Gallagher
Lera Pentelute
Mark Ruffalo
Ryan Phillipe
Liv Tyler, actress
Shaquille O’Neal, basketaball player
Leona Lewis
Leonard Cohen, musician
Natalie Dyer
Johah Hill
Aldis Hodge
Ashton Kutcher
Mila Kunis
Sophie Monk
Benjie Madden
Isla Fisher
Liam Hemsworth
Jimi Hendrix, musician
Andrew Garfield
Andy Garcia, actor
Ben Stiller, actor
Isabella Cruise
Tyra Banks
Steve Vizard, late night talk show host
Jimmy Fallon ”
Rove Mcmanus ”
Craig Ferguson ”
Graham Norton
Jimmy Kimmel
Conan Obrien
Stephen Colbert, TV talk show host
Alexander Skarsgard
Lionel Richie
Nicole Richie
Bob Marley, musician
Mark Wahlberg
Orlando Bloom
Chris Hemsworth
Natalie Imbruglia
Patrick Swayze, actor
Neil Young, musician
Ryan Tedder
Bon Jovi, musician
Richie Sambora
Leonardo DiCaprio, actor
PJ Harvey
Zac Efron
Hayley Williams
Julia Roberts, actress
Hillary Clinton, former Secretary of State and Presidental Candidate, and Senator, wife of former President Bill Clinton
Boris Johnson, Prime Minister of England
Mumar Khadaffi, former President of Libya
Robert Mugabe, President Zimbabwe
Hosni Mubarak, former President of Egypt
Ronald Reagan, former US President
Mikhail Gorbachev, former Prime Minister of the Soviet Union
Henry Kissinger, former Secretary of State and National Security Advisor under President Richard Nixon
Sean Hannity, newscaster
Larry King, TV host
Mahmoud Ahmadinejad, former President of Iran
Saddam Hussein, former President of Iraq
Benjamin Netanyahu, former President if Israel
Yassar Arafat, former Chairman of the Palestine Liberation Organization (PLO)
Kim Jong-Un, President of North Korea
Nathan Rothschild
Jacob Rothschild
James De Rothschild
Giuseppi Mazzini, Italian head of Freemasonry and founger of the mafia
John Gotti, mafia boss
Pope Benedict
Pope Francis
Pope John Paul II
Bono, musician U2
Jeff Goldblum, actor
Ariel Sharon, former Israeli Prime Minister
Ishtak Rabin, former Israeli Prime Minister
Angela Jolie, actress
Emily Browning
Twenty One Pilots
Bird Man
Mack Maine
Ben Affleck, actor
Matt Damon, actor
Cindy Crawford, actress
David Blaine
Megan Fox
Brian Austin Green
John Travolta, actor
Jude Law
Paul Stanley, musician, Kiss
Gene Simons, musician, Kiss
Uma Thurman, actress
Tom Hardy
Kobi Bryant, basketball player
Richard Gere, actor
Richard Pryor, comedian/actor
Sinead O’Connor
Nick Carter, musician, Backstreet Boys
Liv Shreiber
Naomi Watts
Phil Collins
Lily Collins
Cody Simpson
Terrence Howard, actor
Miley Cyrus, singer
Fetty Wap
Florence Welch
Francis Ford Coppola, film director
Robert Pattinson
Kristen Stewart
Sam Worthington
Blake Lively
Jeremy Renner, actor
Jenny McCarthy
Sting, musician
Robert Palmer
Vince Mortensen, actor
Tila Tequila
Val Kilmer, actor
Chris Rock
David Spade
Vince Vaughn
Usain Bolt, athlete
Tilda Swinton
Olivia Newton John, singer, actress
Robert Downey Jr.
Matt Dillon, actor
Emma Watson
Olly Alexander
David Bowie
Lindsay Lohan, actress
Meryl Streep, actress
Kendall Jenner, model
Colin Ferrell, actor
Keanu Reeves, actor
Kylie Jenner
Colin Firth
Daniel Radcliffe
Kylie Minogue
Michael Hutchence
Jean Claude Van Damme, actor
Dustin Hoffman, actor
Keith Urban
Robbie Williams
Savage Garden
Amy Winehouse
Clint Eastwood, actor
Vincent Cassel
Lisa Marie Presley
Elvis Presley, musician
Alfred Hitchcock, movie director
Marilyn Monroe, actress
Charlie Chaplin, actor, comedian
Doris Day, actress
James Dean, actor
Lloyd Shearer
Bud Abbot and Costello, comedians
Marvin Gaye, singer
Clark Gable, actor
Audrey Hepburn, actress
Marlon Brando, actor
Pharrell Williams
Marc Anthony
Daniel Kaluuya
Hayden Panettiere
Don Cheadle, actor
Michael Fassbender
Ethan Hawke, actor
Peter Gabriel
Shia Laboufe
Denzel Washington, actor
Simon Baker
Michelle Williams
Eva Longoria
Dita Von Teese
The Veronicas
Eva Green
Amber Heard
Michael C. Hall
Jennifer Connelly
LL Cool J
Mac Miller
Gwen Stefani
Emmanuel Lewis
Christiano Renaldo
Anthony Bourdain
Ferran Adria
Tom Wolfe
Gordon Ramsay
Anuncio Mauro
Adam Perry Lang
Jordi Roca
Alex Atala
Duff Goldman
Asma Kahn
Christina Tosi
Isaac Carew
Jamie Oliver
Phillipe Legendre
Ainsley Harriott
Harrison Ford, actor
Dennis Hopper, actor
Missy Higgins
Ruby Rose
Rick Springfield
Julio Ilesias, singer
Christ Pine
Travie McCoy
Selena Gomez
Sam Smith
Rob Lowe
Russell Crowe, actor
Nick Cave
Paris Hilton
Gerard Way
Nick Lachey
Johnny Depp, actor
Helen Bonham Carter
Margot Robbee
Martin Scorcese, film director
Kiera Knightly
Jordan Sparks
Christopher Walken, actor
Avril Lavigne
Elvis Costello
Charles Darwin, scientist/biologist
Phil Collins, commentator
Bob Dylan, singer/songwriter
JK Rowling, author of Harry Potter series
Eliphas Levi, author, famous satanist
George W. Bush, former US President
Laura Bush, wife of George W. Bush
Bill Clinton, former US President
Anton LaVey, founder of the Church of Satan, author of Satanic Bible
Brad Pitt, actor
Slash, Guns and Roses guitarist
Don Cheadle, actor
Drake
Britney Spears, actress
Marilyn Manson, musician
Kesha
Ivra Levine, singer
Agia Argentor
Amber Herd
Elon Musk
Blink 182
Cindy Lauper, musician
Christian Bale
Ashley Tisdale
Bonnie Rait
John Cleese, comedian with Monty Python
Motley Crew
Tommy Lee
Vince Neil
Courtney Love
Quentin Terrantino
Cher, singer, actress
Cardi B
John Alexander
Helen Blavatsky, author, The Secret Doctrine
Danny Glover, actor
Drew Barymore, actress
Elijah Wood, actor, Frodo in Lord of the Rings
Sammy Davis Jr., singer, comedian, actor
Bill Cosby, comedian, actor
Frank Sinatra, singer, actor
Billie Eilish
Eminem, rapper
David Beckham
Victoria Beckham
Robert Downey Jr.
David Duchovny
Jefree Star
Katy Perry, singer
Stevie Nicks, singer
John Malkovic, actor
Enrique Eglesias
Joe Rogan, radio talk show host
Rick Springfield
Bon Scott, musician AC/DC
Brian Johnson, musician AC/DC
Vince Neil, musician, AC/DC
David Bowie, singer
Hanna Beth Merjos
Audrey Kitching
Jefree Star
Lynn Gunn
Lady Gaga, singer
Daniel Craig
Nikki Minaj
Kevin Spacey, actor
Lana Del Ray
Sebastian Vincent
Emma Roberts
Sarah Silverman, comedian
Russel Brand
Seal
Hugh Grant, actor
Howard Stern, comedian
Daniel Johns
Tyler the Creator
Willem DeFoe, actor
Wiz Kalifa
Amber Rose
Emma Stone
Keifer Sutherland, actor
Boy George, singer
Lenny Kravitz
Leonard Nimoy, actor
Lance Armstrong, bicycle racing champion
Rihanna
John Lennon, musician, The Beatles
Paul McCartney, musician, The Beatles
George Harrison, musician, the Beatles
Ringo Starr, musician, the Beatles
Yoko Ono, artist, John Lennon’s girlfriend
Andrew Lloyd Weber, Creator of Jesus Christ Superstar
Keith Urban, musician
Jimmy Saville
Liam Gallagher
Celine Dion, singer
Taylor Swift, singer
Steven Tyler, musician, Aerosmith
Billy Corgan
Simon Cowell
Tori Amos
Regina Todorenko
Stephen Wozniak, co-inventor of Apple Computer
Trippie Redd
Todd Hiddleston
Sergey Lazarev
Anthony Keidis, musician, Red Hot Chili Peppers
Flea, musician, Red Hot Chili Peppers
Louis Armstrong, musician
Henry Rollins, musician
The Marx Brothers, comedians
Salvador Dali, artist
Miles Davis, musician
Eddie Murphy, comedian
Rick James
Pink
Stanley Kubrik, movie director
Justin Berger, fake Christian singer
Selena Gomez, fake Christian singer
Walt Disney, cartoonist
Annie Besant, 33 degree Mason, author, Editor of Lucifer Magazine
Alice Baily, author
Justin Timberlake, singer
Susan Atkins, Charles Manson cult member, murderer
A. E. Waite, author
Steve Miller, musician
Alicia Keys, singer
Marina Abramovic, artist
Aleister Crowley, 33rd degree Mason, spy, The Beast (666), founder of Ordo Templo Orientis (OTO)
Rahm Emanuel, for Chief of Staff for President Obama, former Mayor of Chicago
George H.W. Bush, former US President
Azelia Banks, rapper
LA Rage
Joe Perry, guitarist, Aerosmith
Steven Tyler, musician
Frederick Nietsche, author, philosopher
Barbara Marx Hubbard, author
George Orwell, author of 1984
Andrew Jackson, former US President
Joseph Stalin, former Prime Minister of Soviet Union
Vladimir Lenin, former Prime Minister of Soviet Union
Adolf Hitler, for Fuhrer of Nazi Germany
Herman Goerring, Hitler’s right hand man
Al Gore, Former Vice President
Gretta Thunberg, Global Warming Promoter
Alex Jones, Talk Show Host
David Icke, Talk Show Host
Christopher S. Hyatt, author
Sarah Palin, Vice Presidential Candidate
Pope Paul VI

(Source : Henry Makow)


Libertaires de l’Antiquité

Dans la Cité grecque, les philosophes cyniques ont pensé et vécu en farouches "libertaires". Le nom de cyniques leur viendrait de ...