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dimanche, septembre 23, 2012

La société secte




Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres,
combien seront grandes ces ténèbres.
Matthieu 6:23

Après les retentissements médiatiques des deux massacres du Temple Solaire, bien peu savaient ce qu'était le phénomène des sectes dans le monde. Ce n'est que lorsque Shoko Asahara, le gourou de la secte Aum, avait décrété la fin du monde et qu'il ait gazé le métro de Tokyo, que les pouvoirs publics se sont tout de même penchés sur le problème, avec d'ailleurs, beaucoup d'hypocrisie. Il est exact que si l'on touche aux convictions religieuses de chacun, on malmène alors la démocratie ce qui, égratigne la susceptibilité de certains politiciens très attachés aux valeurs de la démocratie libérale.

Parce qu'en fin de compte, ces sectes, toutes tendances confondues, rendent un service à la société et certainement encore davantage aux partis politiques quels qu'ils soient. Des millions d'adeptes à travers le monde remuent ciel et terre pour parfaire l'humanité, rendre l'homme plus sage, le rendre plus religieux, plus modeste, plus spirituel enfin de compte, c'est un bel idéal que tout homme politique souhaiterait voir apparaître. Lorsque tous les hommes seront devenus pareils à des agneaux, et c'est pour bientôt, il n'y aura plus de revendication, il n'y aura plus de manifestation, il n'y aura plus d'opposition politique ni de contestation. A la place, on ira tous prier dans le temple du quartier. Il n'y aura plus de patron, mais tout simplement un gourou d'entreprise cherchant la résolution du problème de l'adepte au travers d'un téléphone portable, il n'y aura plus de curé mais des messies apportant la vérité sur une disquette d'ordinateur.

Les gouvernements du monde voient d'un très bon œil toutes ces sectes, elles apportent finalement des réponses auxquelles aucun homme politique ne peut répondre. Elles contiennent tous les ressentiments, toutes les frustrations et aussi, tous les désirs et tous les fantasmes de leurs adeptes. Ces hommes et ces femmes, déçus de ne pouvoir s'exprimer dans une société qui, de toutes façons ne les écoute pas, et qui de toute manière, n'a que faire des considérations spirituelles des uns et des autres, sont finalement contenus et soumis ainsi à une autorité parallèle à celle du pouvoir politique.

Cette autorité parallèle offre un service gratuit aux politiciens, c'est comme une sorte d'assistance publique mais qui en plus, répond à ses patients d'une manière spirituelle. Elle débarrasse finalement la société de ses inadaptés, de ses mécontents et surtout de ses contestataires en mal de Dieu.

On peu faire une constatation avec des pays musulmans comme l'Algérie ou l'Iran qui, au contraire de nos pays, ne parviennent plus à contenir l'intégrisme islamique. Le regain de religiosité est tellement multiforme et le besoin de réponse religieuse si fort, que le pouvoir entier en est ébranlé.

Au contraire des pays musulmans, la faculté d'absorption en Amérique et en Europe des mouvements religieux ou sectaires a été développée de façon à ce qu'ils puissent s'épanouir en toute liberté. Ce système a été fait de manière à ce que chaque personne puisse trouver la religion ou la croyance de son choix. Il trouvera toujours ce qu'il cherche mais la condition sera qu'il ne pourra revendiquer politiquement sa croyance, il n'aura donc pas la possibilité de faire pénétrer et reconnaître sa croyance dans les institutions publiques. Par contre, les mouvements religieux et sectaires, lui ouvriront les portes et il bénéficiera de toutes les attentions nécessaires.

Ce système a permis aux politiciens d'éliminer une grande partie de ses responsabilités, vis-à-vis des aspirations autres que matérielles du peuple.

Le mal de vivre aujourd'hui touche une grande partie de l'humanité, tout le monde souhaite refaire le monde et apporter ses remèdes. C'est l'ère des faux prophètes déjà dénoncée dans la bible, on veut bien changer le monde mais à sa manière et à condition qu'on ait le pouvoir. C'est l'époque de la course au spirituel, c'est la lutte acharnée à la vérité, source non pas de sagesse, mais de monnaie sonnante et trébuchante. Ce n'est pas l'ère du verseau mais celui de la vessie qu'on veut nous faire prendre pour des lanternes. Les adeptes affluent de partout abusés par les uns, violés et dépouillés par les autres quand ils ne sont pas assassinés par des troisièmes couteaux.

Le troisième millénaire ne sera pas spirituel et personne n'oserait prétendre le contraire, sauf sans doute, les fanatiques et les marchands du temple moderne. Pour eux, l'après l'an 2000 offre des perspectives d'épanouissement et de béatitude financière extraordinaire. Cette béatitude on le doit beaucoup au mouvement en pleine expansion que l'on nomme le "Nouvel Age".

Actuellement, le nouvel âge a gagné l'Occident entier et cette mode est en passe de toucher à présent toute la planète.

Cette expression de nouvel âge a commencé à apparaître au début des années 1980 et a été popularisée par Marilyn Ferguson dans son livre qui fut un succès mondial "Les Enfants du Verseau". Selon l'auteur, la société de cette fin de millénaire se trouve au seuil d'une mutation. L'état d'esprit dans lequel se trouve l'humanité actuellement va arriver au stade le plus critique et un changement va apparaître donnant ainsi à l'humanité son second souffle, d'où le regain de spiritualité dans le monde.

Mais ce changement d'esprit s'opère très lentement et selon l'auteur, un mouvement est en route, comme une sorte de douce conspiration de l'ère du Verseau et de révolution silencieuse. Un nombre croissant d'individus éparpillés dans le monde se reconnaissent porteurs d'une même aspiration, celle qui doit procéder à la transformation de la société dans son entièreté et à la constitution d'une civilisation planétaire par le changement personnel.

M. Ferguson explique ce qu'elle entend par "conspiration" :

« On peut dire qu'une conspiration réunit des individus qui respirent le même air et aspirent aux mêmes buts. C'est une union intime. Afin de rendre claire la nature bienveillante de cette union, je décidais d'y joindre le mot Verseau. Malgré mon ignorance de l'astrologie, j'étais attirée par le pouvoir symbolique de ce rêve pénétrant de notre culture populaire, à savoir qu'après un âge d'obscurité et de violence - les Poissons - nous pénétrons dans un millénium d'amour et de lumière, "l’Ère du Verseau", le temps de la vraie libération de l'esprit. »

Les adeptes du nouvel âge déclarent que nous vivons une période de préparation, non seulement pour une civilisation et une culture nouvelles au sein d'un Nouvel Ordre Mondial mais également pour la venue d'une nouvelle dispension spirituelle. Selon eux, il existe un plan divin dans le cosmos. A la fin d'une ère, les ressources humaines et les institutions établies semblent inaptes à répondre aux besoins et aux problèmes mondiaux. Ce serait la raison pour laquelle ils prétendent que viendra un instructeur, un leader spirituel un Avatar pour instruire le monde. De nos jour, le retour de l'Instructeur mondial, le Christ, est attendu par des millions de personnes, non seulement par ceux de foi chrétienne, mais aussi par ceux de toutes croyances qui attendent l'Avatar sous d'autres nom : le Seigneur Maitreya, Krishna, le Messie, l'Iman Mahdi, le Boddhistava.

Le nouvel âge n'est pas une secte avec plusieurs millions d'adeptes mais un mouvement lancé à travers le monde qui a son origine aux États-Unis, on s'en serait douté. Cela ne nous étonnera pas non plus, quand on s'apercevra que l'idéologie de la civilisation planétaire du nouvel âge s'est inspirée de la politique mondialiste qui est menée par on sait qui. Le nouvel âge aspire en effet à un nouvel ordre politique basé sur l'ordre cosmique. C'est pourquoi on peut dire que la nouvelle politique émerge du terreau combinant les nouvelles perspectives scientifiques, la médecine holistique, la psychologie humaniste et transpersonnelle, l'écologie, les réseaux, l'influence panthéiste et le monisme.

D'après les adeptes du nouvel âge, il existe une seule organisation qui soit susceptible de réaliser la civilisation planétaire, c'est l'ONU, on s'en serait douté. Le fondateur Donald Keys du mouvement "Citoyens Planétaire" et consultant de l'ONU s'explique :

« L’humanité est au seuil de quelque chose de totalement nouveau, un palier évolutionnel supplémentaire pareil à nul autre : l'émergence de la première civilisation globale. »

Une autre association new age et qui à son siège auprès des Nations Unies à Genève "World Goodwill", traduisez par "Bonne Volonté Mondiale", est d'inspiration beaucoup plus ésotérique. Cette association à les mêmes objectifs que Citoyens Planétaires mais elle vise de manière plus affirmative à la constitution d'un nouveau gouvernement mondial et d'une nouvelle religion mondiale coïncidant avec le retour du Christ, Chef Suprême de la Hiérarchie Invisible, comprenons par là "les Supérieurs Inconnus". World Goodwill veut intégrer les visions synarchistes d'Alice A. Bailey dans ce nouveau gouvernement mondial. Elle lie intimement cette vision avec la constitution de la synarchie qui désigne le gouvernement idéal et l'ordre cosmique cher aux Templiers et à la tradition ésotérique.

On retrouve ici les mêmes faits et la même volonté de pouvoir et d'influence qu'avec les sociétés secrètes et les politiciens. Tout ce joli monde se retrouvent une fois encore, sous le couvert des Nations Unies qui semble-t-il, favorisent énormément l'idéologie mondialiste. Le Dr. Bernard Bastian dans un livre consacré au nouvel âge (Bernard Bastian. "Le new age, d'où vient-il, que dit-il") écrivait à ce sujet :

« Loin d'être l'exclusivité du Nouvel Age, la promotion d'un gouvernement mondial est en outre partagée à la fois par des religions constituées comme les Baha'is, et de nouveaux mouvements religieux comme la Méditation Transcendantale, la Scientologie, la Fraternité Blanche Universelle et les Raéliens »

La soi disant spiritualité que voudrait imposée au monde le mouvement du nouvel âge ne résiste pas très longtemps à une analyse de ses structures, de ses intentions et de ses agissements. Il suffit pour cela de lire l'exégète convaincu du nouvel âge M. Ferguson :

« ...il s'agit pour l'heure essentiellement d'un SPJN de SPINS (réseau de réseaux). La stratégie des réseaux consiste à relier entre eux les individus et les groupe de toutes les manières possibles et imaginables, afin de constituer un tissu d'influence étendu, puissant, omniprésent, décentralisé tout en demeurant insaisissable, donc invulnérable. Un des premiers fruits de cette stratégie est de constater qu'aux États-Unis beaucoup de points de vue New Age sont repris dans des programmes politiques aux niveaux local régional voire national. »

Voilà donc qui est très claire sur les visées du nouvel âge. Déjà, certains spécialistes en matière de secte et de culture ésotérique s’interrogent sur l'aspect totalitaire que prend le nouvel âge. [...]

A titre d'exemple, nous prenons la secte "Nouvelle Acropole" dont toute l'idéologie est basé sur le totalitarisme absolu et qui revendique également l'approche de l’Ère du Verseau. Il suffit pour s'en convaincre de regarder la couverture du Bulletin N° 1 de 1977, du corps de sécurité et du renseignement propre à la secte. Le bras droit tendu vers un aigle flamboyant à de quoi rappeler certains souvenirs.

Officiellement, la Nouvel Acropole se réclame de la "Pensée Traditionnelle" et se présente au grand public sous les aspects d'une association culturelle et humaniste. En même temps, elle promeut une école des mystères se vouant à la fraternité humaine exactement que le fait les rose-croix de l'A.M.O.R.C.

Naturellement, la réalité est toute différente. Car l'idéologie profonde de cette secte ressemble furieusement à celle prônée par un certain Adolf Hitler. Celui-ci ne rêvait-il pas d'un surhomme et d'une race de sous-hommes, destinée à l'esclavage ? Le père fondateur de Nouvelle Acropole, l'Argentin Jorge Angel Livraga, définit dans son manuel du dirigeant (usage interne) la véritable nature de son mouvement :

« ... une structure qui se nourrit d'hommes et transmute les plus aptes dans son grand corps et dans sa grande âme, les transformant en des surhommes, les inaptes sont laissés derrière. Telle est la douloureuse loi. Ils seront accueillis par quelque structure hyène où dans quelque mesure ils se réaliseront ; mais gardons-nous d'empoisonner par faux sentimentalisme l'Aigle d'Or, sinon celui-ci, inexorablement, mourra et les ineptes qu'on a prétendus sauver suivront cette destinée naturelle qui, pour eux, n’a rien de mauvais ni de désagréable. »

Le phénomène du nouvel âge apparaît également à certains observateurs comme Olivier Mongin, comme étant aussi le paroxysme de l'égoïsme et l'idolâtrie exclusive du MOI personnel à propos d'un film New Age à grand succès "Le Grand Bleu de Luc Besson :

« ... il s'agit là d'une nouvelle version, touchante, aquatique, d'un sans famille des années 1980 qui préfère écologiquement la communauté animale des dauphins à l'environnement de ses semblables. A moins qu'il s'agisse de l'apothéose de l'aventure individualiste qui pousse le héros, une espèce de mutant, à disparaître au fond des mers, dans un grand trou noir, happé par une nuit maritime qui le fascine à en mourir. »

Et, Bernard Bastian rajoute à ce sujet :

« C'est un film sans amour qui célèbre l'extinction des passions. En témoigne de façon criante l'ultime séparation d'avec le monde des humains représenté par la compagne de Jacques, Johana, enceinte de lui, et qui ne saura pas le convaincre de renoncer à cette plongée qui sera à l'évidence la dernière. A défaut de son amant, c'est le spectateur que le cri de désespoir de Johana transperce. « Mais... il n'y a rien à voir ! C'est la nuit là-dedans ! Il fait froid et tu seras seul ! Regarde-moi, Jacques, je suis là, moi... j'existe ! Regarde-moi ! Je ne suis pas un rêve ! » […]

En de hors des raisons socio-économiques qui poussent les gens à rejoindre les sectes, on a pu voir qu'il y avait aussi des raisons purement politiques qui, visaient soit à blanchir de l'argent, à faire du trafic d'arme et aussi à faire passer des idéaux politiques comme par exemple l'anticommunisme et plus récemment le mondialisme. Mais il est aussi intéressant de voir dans quelle mesure, les sectes ou les grand mouvements religieux comme le nouvel âge ne sont pas les nouveaux véhicules d'un courant de pensées en faveur du gouvernement mondial ou encore des fameux extra-terrestres ; citons en exemple "la créature de Roswell". [...]

Les sectes sont en vérité un outil merveilleux entre les mains de ceux qui les manipulent et ces manipulateurs, nous en avons la certitude, ne peuvent être que les mêmes qui font la pluie et le beau temps depuis des siècles.

Nolam Romy, Les grandes conspirations de notre temps.


Le dalaï-lama et son ami Shoko Asahara, le gourou psychopathe de la secte Aum.


THX 1138 

Premier film de George Lucas, THX 1138 est une vision terrifiante du futur mais surtout une étude captivante du présent. Robert Duval y incarne un humain dont l'esprit et le corps sont contrôlés par le gouvernement. THX essaie désespérément d'échapper à un monde où les pensées sont contrôlées, la liberté impossible et l'amour le crime ultime. 






lundi, octobre 10, 2011

L'autre face du bouddhisme





Le 8 octobre 2011, durant le colloque Extrémismes religieux, dérives sectaires et thérapeutiques, des participants ont demandé des informations complémentaires sur plusieurs thèmes :

Les lamas et le Bouddha de médecine

Si des lamas affirment que la méditation peut guérir toutes les maladies, quand ils tombent eux-mêmes gravement malades, ils s'en remettent toujours à la médecine moderne.

Par exemple, les deux hiérarques tibétains qui dirigent un monastère Bönpo du Népal sont en vie grâce à la médecine occidentale. Un vieux Rinpoché, affecté par de graves complications de son diabète, a recours depuis des années aux soins de médecins occidentaux. Le jeune Abbé du monastère, malade de la tuberculose, n'a pas effectué de retraite spirituelle sous les auspices du Bouddha de médecine pour guérir, il a pris lui-aussi l'avion pour être soigné dans l'une des meilleures cliniques de France.

Guerre froide & lamaïsme

Au début des années soixante, prend naissance le mouvement du Nouvel Age qui rejette les valeurs matérialistes de la société de consommation. A cette époque, dès 1959, le dalaï-lama, les riches prélats et l'aristocratie tibétaine s'installent en Inde et incarnent la lutte des spiritualistes et des « initiés » contre l'ogre chinois communiste et matérialiste.

La guerre froide opposera l'Amérique et ses alliés aux puissances communistes jusqu'à la chute du mur de Berlin. Durant cette période le Nouvel Age et le lamaïsme rencontreront un étonnant succès. En 1960, la Fondation Rockefeller implante huit centres d'études tibétaines aux USA et invite 17 lamas tibétains. Le Dalaï-lama devient rapidement le chef de file emblématique d’un nouveau spiritualisme newageux.

Qui voit la véritable nature du lamaïsme ?

Il faut croire que l'amour d'une prétendue sagesse tibétaine rend aveugle. En effet, quand le musée Guimet expose, du 6 novembre 2002 au 24 février 2003, les objets liturgiques et les visions secrètes du Ve dalaï-lama représentées dans le Manuscrit d'or, qui s'indigne des rituels comprenant une tête humaine fraîchement coupée, un cœur d'enfant et d'autres organes ?

Un rituel du Ve dalaï-lama est véritablement infernal et utilise du sang humain à la place d'eau lustrale, un cœur et des yeux en guise de fleurs. De la chair humaine brûlante remplace l'encens. Les lampes rituelles sont alimentées par de la graisse humaine fondue. Des tormas (gâteaux d'offrande) sont faites de chair et d'os...

Les spécialistes de la religion tibétaine n'ignorent pas que des lamas ont réellement utilisé ces ingrédients dans de répugnants rituels et n'ont pas reculé devant le sacrifice humain. Sir Charles Alfred Bell (1870-1945), chargé des relations diplomatiques du gouvernement britannique avec le Tibet et le Bhoutan, évoque le sacrifice d’enfants dans l’un de ses livres. Ces spécialistes du Tibet, souvent des professeurs de l'enseignement public et laïque, se taisent sur les crimes du lamaïsme parce qu'ils sont soumis aux lamas tibétains par des samayas (serments initiatiques d'allégeance). Mais ils font ouvertement l'apologie des doctrines tibétaines les plus acceptables. Dans l'un de ces livres Michel Strickmann dénonce cette situation en ces termes : « Des relents d’un exotisme qui fait long feu ont encouragé les pires formes d’esprit sectaire à pénétrer dans les institutions laïques, où aucun apologiste chrétien ne serait jamais autorisé à prêcher ou à enseigner ainsi. Les études tantriques et taoïstes ont été imprégnées de cette ambivalence. Le chercheur occidental, soi-disant objectif, se transforme soudain en apôtre et en crypto-initié, regrettant seulement que son engagement spirituel ne l’autorise pas à vous confier les faits dont il détient le secret. »

L'omerta

Les convertis au bouddhisme magique du Tibet ne peuvent pas critiquer les enseignements des lamas. La critique, considérée comme une rupture du serment initiatique, est punie de mort. Ce sont les dharmapalas, démons gardiens de la doctrine, qui feraient office d'exécuteurs des hautes œuvres, de bourreaux invisibles du lamaïsme.

Le bouddhisme tibétain light

Le silence des convertis permet la diffusion d'un bouddhisme tibétain allégé. « Si, dans nos pays, le Bouddhisme tibétain ne fait pas énormément de convertis effectifs et reste un phénomène assez marginal, il s'immisce toutefois de manière continue et insidieuse jusqu'au cœur de nos foyers douillets. Ce n'est pas tant l'enseignement du Bouddha qui nous pénètre, mais un vocabulaire et une manière d’être, épousés, souvent inconsciemment, par un public de plus en plus large. La tranche de la population susceptible d'être touchée en premier, c'est nous : petits-bourgeois moyens, assis plus ou moins confortablement dans nos névroses et nous débattant avec plus ou moins de vigueur pour parvenir à un bonheur ronronnant et une bonne santé relative. Le BT-light - traduisons : le Bouddhisme tibétain à doses homéopathiques - n'exige pas de nous une conversion radicale. Si le cœur nous en dit, nous pouvons même garder la religion de notre baptême, telle est la grande tolérance du Bouddhisme ! Pour adhérer au BT-light, il suffit d’adopter un langage pacifiste, ouvert, compatissant, et d'afficher le sourire correspondant. Le drapé rouge-orangé est de bon ton aussi, tandis que sandalettes, carpettes et trompettes se procurent sur le site de Sa Sainteté.

Un catalogue « Agenda Plus » - que vous trouverez dans n’importe quelle bonne épicerie bio - vous offre un « condensé sucré » de pratiques qui, de près et de loin, font allusion au Bouddhisme tibétain. C’est que le BT-light se meut avec aisance parmi les nombreux satellites du New Age ! De même qu'avant la Seconde Guerre Mondiale, avec la Théosophie, l'Anthroposophie, les « Amis de Rampa », l’École Arcane, etc., les mouvements du New Age ont aujourd’hui le vent en poupe ; et, de même, ils utilisent un vocabulaire emprunté au Bouddhisme tibétain. L'extraordinaire production du New Age va bien au-delà d'un phénomène de mode. Un siècle après son envol, nous voguons encore entre ses multiples galaxies : une petite cure de massage ayurvédique sur l'une, un pique-nique macrobiotique sur une autre, puis c’est une troisième qui nous ouvre les bras pour une séance de Shambala-yoga..., et pourquoi ne pas finir la soirée sur un air de bio-danza, mariage sacré du Yin-Yang assuré ! Au préalable, n'oublions pas de tirer les cartes du Tarot ou les baguettes du Yi King afin de nous assurer un bon Feng Shui : garantie nécessaire pour réussir à vivre, de l'intérieur, notre spiritualité particulièrement dense ! Ces multiples pratiques se concentrent exclusivement sur le développement de l'individu et la « recherche de soi ». Comme dissolution de l'ego, on peut trouver mieux ! Tout cela est très amusant et peut effectivement apporter un certain épanouissement à beaucoup d’entre nous, mais faut-il oublier pour autant que le New Age est soutenu par une trame ultraconservatrice dont l'objectif inavouable est de désamorcer notre esprit critique ? » (Elisabeth Martens)

Lire en ligne une grande partie du livre d'Elisabeth Martens "Histoire du bouddhisme tibétain, la compassion des Puissants" :


Articles & textes de Marc Bosche : https://sites.google.com/site/articlesmarcbosche/

Témoignage de l'ancien moine bouddhiste Christian Pose : http://linked222.free.fr/cp/ChristianPose.html

L’ombre du Dalaï-lama, sexualité, magie et politique dans le bouddhisme tibétain :


Le bouddhisme Théravadin a aussi une autre face :
La méditation Vipassâna ne rend pas meilleur 


Photo :


Histoire du bouddhisme tibétain 
La compassion des Puissants




samedi, juillet 18, 2009

Les larmes du Bouddha

Le mercantilisme occidental a fait du bouddhisme un produit assez lucratif. Des opportunistes savent réaliser de petits et de grands profits grâce à la mode du bouddhisme magique du Tibet ou du zen transmis par un alcoolique japonais. Des livres prétendent enseigner l’art du bonheur en deux cents pages. Des universitaires publient des traductions de textes secrétissimes et deviennent des propagateurs de pratiques religieuses aliénantes. L’Occident bouddhiste se prosterne devant des magiciens et se soumettent (samaya) à des margoulins. Les bouddhistes occidentaux ont pris l’habitude d’offrir des festins (tsoks) aux entités du lamaïsme, ils soudoient régulièrement les démons gardiens de la doctrine avec du saucisson, des chips, du Coca-Cola…

D'un autre côté, depuis quelques années, les internautes francophones perçoivent les échos d’une contestation qui remet radicalement en question l’imaginaire bouddhique de l’Occident.

La violence des attaques du couple Trimonti contre les grands initiés de Kalachakra et leur hiérophante suprême, le dalaï-lama lui-même, fit rapidement s’effondrer le mythe du bouddhisme pacifique. La charge était imparable, les Trimondi connaissent parfaitement les arcanes les plus occultes du lamaïsme. http://www.iivs.de/~iivs01311/francais/Part-II-10.htm

http://www.iivs.de/~iivs01311/francais/articles.fr..htm

De son côté, Christian Pose témoigne de son expérience monastique tout en dénonçant le cynisme de la diaspora tibétaine, celle des riches hiérarques corrompus. http://linked222.free.fr/cp/ChristianPose.html


Les travaux de l’anthropologue Marc Bosche sont dénués d’agressivité, mais le constat est sans appel : "Notre hypothèse est que le néo bouddhisme est en réalité une industrie, régie par des lois économiques plutôt que morales ou spirituelles, mettant en œuvre une technologie de l’assujettissement des personnes au travers d’un système de moyens subtils, issus d’une antique expérience religieuse. Cet assujettissement passerait par des effets spéciaux agréables rendant les adeptes dépendants de sensations psychosomatiques souveraines, obtenues au contact de ces groupes, de leurs figures d’autorité et de leurs mises en scène spirituelles." http://pagesperso-orange.fr/marc-bosche/wsb3911575201/1.html


Des auteurs font état de la rencontre du bouddhisme et du totalitarisme :

- Brian Victoria, « Le zen en guerre », Seuil 1997 :
- le couple Trimondi, « L’ombre du Dalaï-lama, sexualité, magie et politique dans le bouddhisme tibétain », Düsseldorf, 1999, et « Hitler, Buddha, Krishna, Eine unheilige Allianz vom dritten Reich bis heute, Ueberreuter, 2002 ;
- Elisabeth Martens « Histoire du Bouddhisme tibétain, La compassion des Puissants », l’Harmattan, 2007 ;
- Etc.

Ces auteurs dénoncent la mascarade d’un bouddhisme politique. Mais leurs pertinentes observations et les conclusions qui les accompagnent malmènent l’authentique spiritualité libératrice. Ils jettent le bébé avec l’eau du bain en quelque sorte.

Le besoin de spiritualité est naturel à condition de l’assouvir sans dépendre de doctrine manipulatrices et de prétendus maîtres. A bien y regarder, les institutions religieuses et le spiritualisme en vogue sont des éteignoirs de nos velléités de libération. Les desseins des religions s’opposent à la réalisation intérieure qui transforme le mouton en lion. La papauté était impitoyable envers les gnostiques parce que ces libertaires de l’Absolu n’acceptaient pas la soumission et la résignation enseignées par l’Eglise complice des puissants et des exploiteurs. Au 7ème siècle, les gnostiques Messaliens (ou Euchites) irritaient l’évêque chrétien Timothée. Il écrit : « L’été, la nuit venue, ils dorment en plein air, hommes et femmes, dans une totale promiscuité, sans que cela tire, d’après eux conséquence. Ils peuvent goûter aux mets les plus savoureux et mener la vie la plus luxurieuse ou la plus débauchée car pour eux, tout cela n’a pas la moindre conséquence. » « Mais ce qui choque le plus ce brave évêque, ajoute Jacques Lacarrière, c’est l’attitude délibérément insoumise de ces vagabonds, leur insolent refus de travailler et leur évidente propension à ne vouloir rien faire : « Ils entendent manger et ne jamais travailler pour cela. Ils mangent donc à leur faim et boivent à leur soif à n’importe quelle heure du jour, sans se soucier d’aucune prescription sur les jeûnes et passent leur temps à ne rien faire et à dormir. » (1)

Prétextant nous conduire à l’Eveil, le bouddhisme régente aussi notre existence. Son moralisme, ses dogmes et ses méthodes annihilent en réalité notre sens inné de la véritable spiritualité. Les Chinois, grâce en partie à l’antique sagesse taoïste, rectifièrent brillamment les erreurs du bouddhisme en matière de pratiques méditatives. L’attitude peu conventionnelle de Hui-neng (le 6ème patriarche du Ch’an) envers la méditation (Dhyana) est illustrée par l’histoire suivante relatée par l’un de ses disciples :

En la onzième année de Kai-yuan (723 de notre ère), il y avait à T’an-chou un maître Ch’an connu sous le nom de Chih-huang, qui avait étudié auprès de Jen, le grand maître. Il était revenu ensuite au monastère de Lu-shan, à Chang-sha, où il se consacrait à la pratique de la méditation (tso-ch'an = dhyana), et il entrait souvent en Samadhi (ting). Sa réputation s’étendait très loin.

Il y avait à cette époque un autre maître Ch’an du nom de Tai-yung. Il vint à Ts’ao-ch’i et étudia pendant trente ans sous la direction du grand maître (Hui-neng). Le maître avait l’habitude de lui dire : « Vous êtes en mesure de faire un missionnaire ». Enfin Yung dit adieu à son maître et retourna dans le Nord. Passant au cours de son voyage par la retraite de Huang. Yung rendit visite à celui-ci et lui demanda respectueusement : « Votre Révérence entre, paraît-il, souvent en Samadhi. A ce moment, faut-il comprendre que votre conscience continue à fonctionner ou bien vous êtes dans un état d’inconscience ? Si votre conscience continue à fonctionner, tous les êtres sensibles, doués de conscience , peuvent entrer en Samadhi comme vous. Si au contraire vous êtes dans un état d’inconscience, les plantes et les rochers peuvent entrer en Samadhi ».

Huang répondit : « Lorsque j’entre en Samadhi, je ne suis conscient ni d’une condition ni de l’autre ».

Yung dit : « Si vous n’êtes conscient ni d’une condition ni de l’autre, c’est là demeurer en un éternel Samadhi, et il ne saurait être question d’y entrer ni d’en sortir ».

Huang ne répondit rien. Il demanda : « Vous dites de venir de chez Hui-neng, le grand maître. Quelle instruction avez-vous reçu de lui ? »

Yung répondit : « Selon son enseignement, la non-tranquilisation, (ting-Samadhi), la non-perturbation, la non-station assise (tso), la non-méditation (ch’an) – voilà le Dhyana du Tathagata. Les cinq Skandhas ne sont pas des réalités ; les six objets des sens sont par nature vides. « Cela » n’est ni calme ni illuminant ; ce n’est ni réel ni vide ; cela ne réside pas dans la voie moyenne ; c’est ne-pas-faire, c’est ne-produire-aucun-effet, et pourtant cela joue avec la plus entière liberté : la nature-de-Bouddha englobe tout ».

Entendant cela, Huang en réalisa instantanément la signification et il soupira : « Ces trente années que j’ai passées assis pour rien ! » (2)



(1) Jacques Lacarrière, « Les gnostiques ».
(2) Dans le Pieh-chuan.

mardi, février 17, 2009

Bouddhomania, islamophobie et Hollywood


L’islamophobie et la bouddhomania ont en commun Hollywood. Or le cinéma hollywoodien est un outil de propagande de Washington.

Les Etasuniens font preuve de beaucoup de bienveillance à l’égard du lamaïsme. Du cinéma aux milieux universitaires en passant par les librairies, le bouddhisme magique du Tibet rencontre partout le succès. Même le lieu de villégiature officiel du président des Etats-Unis, le Naval Support Facility Thurmont, plus connu sous le nom de Camp David, fut renommé Shangri-la par le président Roosevelt. Shangri-la est le nom tibétain de Shambhala.

Shambhala est au centre de l’ésotérisme politique des lamas. Après avoir exterminé les ennemis de la " Bonne Loi ", les armées de Shambhala instaureront un nouvel ordre mondial.

" Le Kalachakra tantra ", le texte sacré des lamaïstes, prophétise le triomphe de la dictature mondiale au terme d’une terrible guerre qui anéantira les Mleccha. Dans le " Tantra de Kalachakra ", la traductrice, Sofia Stril-Rever, écrit une note à propos de " Mleccha ", mot sanskrit qui désigne les barbares :

J. Newman, "The Outer Wheel of Time : Vajrayana Buddhist Cosmology in the Kalachakratantra", et après lui un certain nombre d’universitaires américains, ont assimilé les Mleccha à des Tajiks, des Musulmans d’Asie centrale. Cette identification ne va peut-être pas de soi. "La Lumière immaculée" situe en effet Makha, capitale des Mleccha, en Inde au sud du fleuve Sita, sans forcer donc l’assimilation, phonétiquement engageante, de Makha avec La Mecque.
( "La Lumière immaculée" est un commentaire du Tantra de Kalachakra.)

Les Mleccha, les ennemis du Dharma, sont bien "les habitants de La Mecque " d’après Victor et Victoria Trimondi :

Le Tantra du Kalachakra jure une guerre totale entre le monde islamique et le monde non-islamique lors de laquelle les disciples de Mohamed seront présentés comme les ennemis principaux des bouddhistes. Dans le texte original, la Mecque est décrite comme la résidence de " l’idole puissant et impitoyable des barbares ", " l’incarnation du démon " (Shri Kalachakra I. 154). Ainsi d’après l’adversaire principal du prochain roi du Shambhala, Rudra Chakrin "tourneur courroucé de la roue", nous apprenons qu’ils sont également nommés mleccha ce qui signifie "barbares" mais également "habitants de la Mecque". Un autre commentaire du Kalachakra appelle Rudra Chakrin le "meurtrier des Mlecchas.

Glorifié par l’usine à fantasmagories d’Hollywood, le lamaïsme, tout en assujettissant les spiritualistes les plus brillants qui pouvaient s’opposer au nouvel ordre mondial, met en place une hiérarchie d’initiés tantriques, des magiciens sans cœur et avides de pouvoir, tous reliés à Shambhala.

La guerre mondiale contre les Mleccha est une réalité en Afghanistan, Iraq, Palestine. Elle n’indigne pas l’opinion occidentale car depuis des décennies les films d’Hollywood répandent un racisme anti-arabe abject.

Pour la première fois, un documentaire canadien dénonce le racisme hollywoodien :

Ce documentaire totalement inédit passe à la loupe un des aspects les plus calomnieux de l’histoire du cinéma et que personne n’avait jamais osé contesté, depuis l’époque du muet jusqu’aux grandes productions hollywoodiennes d’aujourd’hui.

VOIR LE DOCUMENTAIRE

jeudi, février 05, 2009

MATTHIEU RICARD un lama de laboratoire heureux




Depuis les travaux du professeur Rhine et son premier laboratoire de parapsychologie à l’université de Duke, en Caroline du Nord, de nombreux scientifiques se sont intéressés à la méditation et à la parapsychologie. Il est certain que les services secrets ont commandité des recherches sur les facultés extrasensorielles et le contrôle de l’esprit.

Le paranormal était aussi étudié par des savants soviétiques en dépit du matérialisme dialectique marxiste-léniniste de l’URSS.


Arthur Koestler rapporte une expérience russe décrite par le professeur Naumov à la conférence de Moscou sur la parapsychologie technologique en juin 1968. « On plaça à bord d’un sous-marin une portée de jeunes lapins. La mère resta dans le laboratoire, reliée à un électro-encéphalographe qui enregistrait ses ondes télépathiques. A certains moments convenus d’avance, on tuait l’un après l’autre les jeunes lapins enfermés dans le sous-marin en plongée. Selon le rapport relatant l’expérience, l’électro-encéphalogramme indiqua des troubles très violents dans l’activité mentale de la mère au moment précis de chaque meurtre. Il est impossible d’obtenir davantage de détails sur cette expérience ; selon la rumeur, il s’agirait de secrets d’Etat. Une chose est sûre, en tout cas : il est impossible d’emmener une portée de lapins dans un sous-marin sans autorisation officielle. » Arthur Koestler, « Face au néant », Calmann-Levy, 1975.

La confusion du psychique et du spirituel est habilement entretenue par la contre-initiation. La véritable initiation est symbolisée par une «navigation» à travers l’Océan qui représente le domaine psychique ; océan qu’il s’agit de traverser en évitant tous ses périls et tous ses mirages. L’expérience méditative nous plonge dans l’océan des influences psychiques. Curieusement, les dangers d’une telle expérience sont totalement occultés de nos jours. On tait volontairement les nombreuse mises en garde habituelles des sciences méditatives traditionnelles.

http://bouddhanar.blogspot.com/2007/02/les-dangers-de-la-meditation.html

Les pratiques méditatives en vogue se font sans le moindre rempart protecteur. Les conséquences peuvent être tragiques et un film comme « Cortex Control » n’est peut-être pas une simple fiction :

http://www.dailymotion.com/related/x54zev_cortex-control-5_shortfilms/video/x54wrp_cortex-control-1_shortfilms

http://www.dailymotion.com/video/x54xar_cortex-control-2_tech

http://www.dailymotion.com/video/x54xuv_cortex-control-3_tech


http://www.dailymotion.com/relevance/search/CORTEX%2BCONTROL%2B4/video/x54yss_cortex-control-4_shortfilms

http://www.dailymotion.com/relevance/search/CORTEX%2BCONTROL%2B5/video/x54zev_cortex-control-5_shortfilms






***

Kouchner est très à l’aise entre deux gourous tibétains incarnant l’ancien Tibet, celui de la dictature lamaïste et du servage.
Le livre de Pierre Péan «Le monde selon K» n’est pas une révélation. Il y a quelques années, Bernard Kouchner avait dédouané le groupe Total qui profitait du servage instauré en Birmanie par la junte au pouvoir. A l’époque, Le Nouvel Observateur avait titré : " Kouchner fait écran Total sur le travail forcé en Birmanie. "
http://www.voltairenet.org/article11564.html

Bernard Kouchner, acquis aux thèses des néoconservateurs américains, serait, en fait, un va-t'en guerre à l’instar des combattants du Shambhala désireux d’en découdre avec l’Islam. Les initiés de Kalachakra, dont le grand hiérophante est le Dalaï-lama, se préparent à une guerre sainte : "Le Seigneur des larmes à la roue sera assisté d’êtres surnaturels qui combattront à ses côtés. Au moyen d’armes puissantes inconnues, décrites comme des harpons et des roues célestes, il écrasera les hordes de " barbares ", les Mleccha." "Tantra de Kalachakra", texte intégral traduit du sanskrit par Sofia Stril-Rever.
Voir aussi : http://www.trimondi.de/Kalachakra/dec.fr..htm

samedi, décembre 20, 2008

Les secrets du lamaïsme



"Méditations on the Lower Tantras" est un texte édité par la Librairie of Tibetan Works & Archives de Dharamsala. Il contient plusieurs pratiques provenant des Dalaï-lamas. Il y a le yoga de longévité d’Amitayus, la sadhana d’Avalokiteshvara, la méthode de longue vie de Tara...

Le désir de vivre vieux préoccupait les Dalaï-lamas. Plusieurs pontifes tibétains furent assassinés. Le 10ème, Tsulrim Gyatso, fut assassiné à l’âge de 21 ans. Le 11ème, Kedup Gyatso, fut assassiné à l’âge de 17 ans. Le 12ème, Trinlen Gyatso, fut assassiné à l’âge de 19 ans. En 1815, la variole emporta le 9ème Dalaï-lama à l’âge de 10 ans. Les frasques sexuelles du 6ème Dalaï-lama, irritèrent les Mongols. Ils capturèrent le jeune Tsangayang Gyatso, âgé de 23 ans, et lui firent passer rapidement le goût de la tsampa. On comprend mieux les raisons qui poussent les lamas à enseigner les pratiques de longue vie à leurs ouailles. Quand un hiérarque tantrique s’enrhume, le sangha tousse et a un accès de mantras de longévité.

Les pratiques contenues dans le manuel " Méditations sur les tantras inférieurs " concernent la durée de la vie, les facultés intellectuelles (Manjushri), et diverses sadhanas, Sitatapatra, Vajra Vidarana, Achala blanc... En revanche, les tantras supérieurs, tels ceux de Heruka, Guhyasamaja, Kalachakra, Hevadjra, Yamantaka, etc., ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Ces tantras secrets contiennent souvent des procédés occultes terrifiants comme le pouvoir d’ensorceler (vaçikarana) ou de tuer à l’aide de pratiques en apparence inoffensives (marana). Le Hejvara-Tantra indique les mantras utilisés pour les principales opérations magiques. Des rites initiatiques exigent la participation de fillettes. Ainsi, Edward Conze, spécialiste reconnu du bouddhisme, écrit : " On ne s’attend pas, en fait, à ce que les adeptes d’une religion revendiquent comme une sorte de devoir sacré, par exemple, " le commerce sexuel quotidien dans des endroits écartés avec des filles âgées de douze ans, de la caste candâla ". Le Guhyasamâja-Tantra, l’une des plus anciennes, et aussi des sacrées, parmi les écritures du Tantra de Main-gauche, enseigne, semble-t-il, exactement tout le contraire de ce que soutenait l’ascétisme bouddhique. " En Occident, l’engouement pour le Vajrayana des élites perverses et pédophiles n’est pas étonnant.

Les aspects les plus ésotériques de l’initiation de Kalachakra sont à l’origine d’une prise de conscience de deux anciens collaborateurs du dalaï-lama, Maria et Victor Trimondi. Ils écrivent :

" Dans les huit dernières étapes secrètes de l’initiation au tantra du Kalachakra, l’initié doit être transporté au-delà de la conscience du bien et du mal à l’aide d’un entraînement mental et physique extrême. C’est pourquoi le texte original encourage des actes criminels et violents comme : tuer, mentir, voler, détruire des mariages, abuser de l’alcool, avoir des relations sexuelles avec des jeunes filles de classes inférieures. Comme dans tous les autres tantras, cela peut être interprété aussi bien symboliquement que littéralement. Même le 14e Dalaï-lama légitime le meurtre perpétré par un adepte du Kalachakra dans des circonstances précises contre "une personne qui porte préjudice à la doctrine bouddhiste" et qui se prépare à commettre des actes monstrueux et sinistres. Il demande, cependant, que ce meurtre se fasse avec "compassion" (Dalaï-lama – The Kalachakra Tantra – Rite of initiation – London, 1985, pp. 348ss.). Cette déclaration rompt avec l’interdiction absolue exprimée dans le bouddhisme originel. "

L’initiation de kalachakra est liée à Shambhala. Les initiés lamaïstes mettent-ils en place un spiritualisme universel ou une nouvelle religion mondiale ? 

Le centre ésotérique de cette nouvelle religion mondiale est-il symbolisé par Shambhala ? 

Les newagers sont particulièrement avides de parodies spirituelles et de contacts mystiques avec les entités d'une autre dimension. Certains naïfs n'hésitent pas à partir dans le désert de Gobi avec l’espoir d’être oints par les énergies ou les esprits de Shambhala, ou d'un autre monde chimérique.

jeudi, août 28, 2008

Le show ‘Carla et les lamas’


Depuis que le clan du chanoine Sarkozy fraye avec la clique du Dalaï-lama, les Chinois ne décolèrent plus. Ils ont certainement de bonnes raisons.

Indépendamment de la géopolitique et de la susceptibilité asiatique, les Français sont étonnés par le comportement de la première dame de France. Carla, flanquée de ministres de la prétendue démocratie française, est allée dans l’antre du contesté lama Sogyal, le gourou autocrate de Rigpa, une multinationale du business spirituel.

De retour de vacances, de nombreux français découvrent que Carla Bruni-Sarkozy et deux hauts dignitaires du gouvernement ont rencontré le Dalaï-lama à Lérab ling dans l’un des plus grands temples d’Europe du bouddhisme magique situé près de Lodève dans le Languedoc. Cette singulière rencontre annonce-t-elle une politique plus inspirée par l’occulte ? Les régimes décadents ont souvent un faible pour l’ésotérisme. Il n’est pas impossible que cette mise en scène marque une nouvelle étape du plan Christ-Maitreya, l’antibouddha à venir ; plan en élaboration dans les conventicules qui visent au contrôle des nations.

Ceux qui connaissent l’existence d’un programme liberticide se méfient des lamas tibétains et de leur inquiétant ésotérisme. Esotérisme qui se déverse partout depuis le show ‘Carla et les lamas’. Toutes les librairies étalent les livres magiques du Vajrayana, parmi ces nombreux textes figure le Kalachakra Tantra. Victor et Victoria Trimondi, d’anciens collaborateurs du Dalaï-lama qui est le grand hiérophante du Kalachakra, ont révélé la véritable vue de l’ésotérisme totalitaire des lamas, vue soigneusement dissimulée au public*.

Des livres, des stages et des retraites se vendent sous les étiquettes Bouddha, Manjusri, Samantabhadra, nirvana, Eveil, bonheur… 



Les anciens sages ne se laissaient pas appâter de cette manière. Pour Tê Shan, il n’y a ni Patriarche ni Bouddha. Bodhidharma n’est qu’un barbare puant. Cakya-mouni est un vieux papier de cabinet desséché. Manjusri et Samantabhadra sont des coulis de tas de fumier. La sambodhi de Samiak et la perception subtile ne sont que la nature humaine ordinaire libérée de ses fers. La bodhi et le nirvana ne sont que des souches auxquelles attacher les ânes. Les douzes divisions des écritures ne sont que des registres de fantômes, des feuilles de papier bonnes seulement à essuyer le pus de vos ulcères et de vos tumeurs. Les ‘quatre réalisations’ et les ‘quatre étapes’ ne sont toutes que des démons attardés dans leurs tombes délabrées et incapables de se sauver eux-mêmes.

Tê Shan avait découvert sa véritable nature. Tout le reste n’était pour lui que niaiseries.


" Le maître Tê Shan ne pria jamais, ne demanda jamais le pardon de ses fautes, ne vénéra jamais l’image du Bouddha, ne lut jamais les écritures et ne brûla jamais d’encens. De tels actes étaient, à son avis, d’inutiles formalités ; seule l’intéressait l’incessante et intense quête mystique. " " Qu’est-ce que le bouddhisme " de Jorge Luis Borges et Alicia Jurado.

Dans leur ouvrage " Qu’est-ce que le bouddhisme ", les auteurs ne partagent pas l’enthousiasme de Carla Bruni-Sarkozy pour le lamaïsme. Selon eux, " le lamaïsme est une curieuse extension du Mahayana, théocratique, hiérarchique, politique, économique, sociale et démonologique ". […]


" Dans l’Hinayana il n’y a pas de prêtres, il y a des moines ; le lamaïsme, par contre, nous montre une hiérarchie très apparente dont les deux têtes – le Dalaï-lama ou Glorieux Roi et le Panchen-lama ou Glorieux Maître – ont exercé comme les papes médiévaux, le pouvoir temporel et spirituel. Des peuples barbares comme les Tibétains et les Mongols étaient incapables de s’accommoder des Quatre Nobles Vérités et de la rigide austérité de l’Octuple Sentier ; il fallut les attirer par les pompes de la liturgie, les rites complexes, la manipulation de chapelets, l’incorporation de divinités locales et des anciennes pratiques magiques qu’il était difficile sinon impossible de déraciner. " […]
" Le pouvoir des lamas était considérable et s’étendait autant sur le temporel que sur le spirituel, disposant de la production entière du pays, de la bonne exécution des lois avec droit de vie ou de mort, du destin des habitants dans le présent comme dans leurs vies futures. "


Le despotisme a plus d’affinités avec le lamaïsme qu’avec le véritable message du Bouddha ou du Tch’an libertaire des anciens sages chinois. L’empire anglo-américain et son satellite français n’ont pas fini de promouvoir le lamaïsme.

*) FORUM CRITIQUE DU KALACHAKRA
http://www.trimondi.de/Kalachakra/dec.fr..htm





vendredi, mars 28, 2008

Génocide culturel au Tibet

Le Dalaï-lama, grand hiérophante et propagateur mondial de l'initiation de Kalachakra dénonce un génocide culturel au Tibet.

Le kalachakra Tantra est un texte sacré vénéré par tous les lamas, on y trouve la science médicale des sages himalayens. C’est le Bouddha lui-même qui explique comment préparer et utiliser un médicament extraordinaire, la pilule des cinq nectars. Elle supprime toutes les maladies, met fin aux difformités corporelles et permet de rajeunir.

Des lamas distribuent parfois des " pilules des cinq nectars " à leurs élèves les plus zélés. Les journalistes dévoués à la cause du lamaïsme seront probablement gratifiés de ces pilules merveilleuses. Il est bien naturel de récompenser les courageux adversaires des Chinois destructeurs de la culture tibétaine.

L’humanité ne perdra pas la pilule de jouvence des bouddhistes tantriques. Nous allons tous vivre plus longtemps, travailler plus et gagner plus grâce à la pilule des lamas 100 % naturelle. Après avoir chassé les Chinois de Lhassa, les pharmacies afficheront :

"La consommation de matière fécales et d’urine, de sperme et de sang menstruel, mélangés à la chair humaine, prolonge la vie. " Ce sont les cinq ingrédients qui entrent dans la composition des pilules de "nectar".

Vive la culture lamaïste !


Pour en savoir plus :

Le Kalachakra tantra, " La Roue du Temps ", est certainement le texte le plus sacré du bouddhisme tibétain, sa rédaction remonterait au premier roi de Shambhala (Suchandra " Lune parfaite ") LIRE LA SUITE…

Traduction française du Kalachakra tantra : La pilule des cinq nectars.

Le kalachakra selon Herbert et Mariana ROETTGEN (de Munich), experts en études culturelles :
http://www.trimondi.de/Kalachakra/dec.fr..htm


Le mantra de Sangyé menla contre la variole

Le peuple tibétain était asservi par l’obscurantisme des lamas. Les superstitions, les mantras de guérison et les gris-gris firent régresser le discernement et l’intelligence. Des peuples moins aliénés par les croyances magiques furent capables de lutter contre les terribles épidémies qui décimaient les populations. Ce sont les arabes qui trouvèrent les premiers l’inoculation préventive de la variole. Au début du 18ème siècle, les Anglais l’apprirent des Turcs. En France, Voltaire fut le premier avocat de l'inoculation. LIRE LA SUITE…


Un monument de la culture tibétaine : Les visions secrètes du cinquième Dalaï-lama

La biographie secrète du cinquième dalaï-lama contenue dans " Le Manuscrit d’Or ", traduit par Samten Gyaltsen Karmay, fait état d’expériences visionnaires parfois terrifiantes. Par exemple, durant l’année Eau-Rat (1672), à partir du neuvième jour, le dalaï-lama commence une retraite dans le palais du Potala. Il pratique la méditation quand il a une vision repoussante. " Une femme hideuse apparaît à ce moment, portant une robe tissée de poils de yak, à la tête d’une armée de démons. De ce rassemblement sortent un homme de couleur rouge et une démone, tenant le cœur et les poumons d’un homme qu’il viennent de tuer à l’entrée d’un temple dans un village. " (S. G. Karmay)

La passion du dalaï-lama pour les rituels et la magie le confronte à des puissances occultes inquiétantes. Le pontife doit repousser les attaques des bsen-mo, esprits maléfiques féminins, des démons dam-sri, et des légions d’esprits hostiles gson’dre, gong-po... Il a recours a des cérémonies macabres et utilise des ingrédients rituels répugnants pour anéantir les forces démoniaques. Selon le cycle du rD-rje gro-lod gnam-lcags ‘bar-ba, l’encens est remplacé par la chair humaine brûlante (sha-chen-gyi bdug-spos), les lampes sont alimentées par de la graisse humaine fondue (tshil-chen-gyi mae-me), le sang remplace l’eau rituelle, les fleurs sont substituées par des yeux… Une peau humaine (g.yang-gzhi) et un crâne sont utilisés par le magicien tantrique qui suit les instructions données par Zur Chos-dbying rang-grol. L’initiation à la déesse gSang- sgrub, un aspect particulier de dPal-dan lhamo, exige une tête humaine fraîchement coupée.

La barbarie qui émaille la spiritualité du cinquième dalaï-lama n’émeut personne. Elle passe totalement inaperçue, noyée dans le courant d’éloges et d’émerveillement inconditionnels qui transporte le bouddhisme tantrique au cœur des nations modernes. De nombreux artistes, des intellectuels succombent à la fascination du lamaïsme magique et… sanguinaire. Mais qui veut voir les coupes crâniennes emplies de sang représentées sur presque tous les tangkas ? Les tantras les plus obscènes et les moins ragoûtants sont traduits et qualifiés de révélations merveilleuses.




Des apparitions et d'autres phénomènes surnaturels

Hologramme de dragon projeté dans le ciel lors d'un match de baseball en Corée du Sud. Fox News : "Le Vatican s'apprête à publi...