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samedi, juillet 18, 2009

Les larmes du Bouddha

Le mercantilisme occidental a fait du bouddhisme un produit assez lucratif. Des opportunistes savent réaliser de petits et de grands profits grâce à la mode du bouddhisme magique du Tibet ou du zen transmis par un alcoolique japonais. Des livres prétendent enseigner l’art du bonheur en deux cents pages. Des universitaires publient des traductions de textes secrétissimes et deviennent des propagateurs de pratiques religieuses aliénantes. L’Occident bouddhiste se prosterne devant des magiciens et se soumettent (samaya) à des margoulins. Les bouddhistes occidentaux ont pris l’habitude d’offrir des festins (tsoks) aux entités du lamaïsme, ils soudoient régulièrement les démons gardiens de la doctrine avec du saucisson, des chips, du Coca-Cola…

D'un autre côté, depuis quelques années, les internautes francophones perçoivent les échos d’une contestation qui remet radicalement en question l’imaginaire bouddhique de l’Occident.

La violence des attaques du couple Trimonti contre les grands initiés de Kalachakra et leur hiérophante suprême, le dalaï-lama lui-même, fit rapidement s’effondrer le mythe du bouddhisme pacifique. La charge était imparable, les Trimondi connaissent parfaitement les arcanes les plus occultes du lamaïsme. http://www.iivs.de/~iivs01311/francais/Part-II-10.htm

http://www.iivs.de/~iivs01311/francais/articles.fr..htm

De son côté, Christian Pose témoigne de son expérience monastique tout en dénonçant le cynisme de la diaspora tibétaine, celle des riches hiérarques corrompus. http://linked222.free.fr/cp/ChristianPose.html


Les travaux de l’anthropologue Marc Bosche sont dénués d’agressivité, mais le constat est sans appel : "Notre hypothèse est que le néo bouddhisme est en réalité une industrie, régie par des lois économiques plutôt que morales ou spirituelles, mettant en œuvre une technologie de l’assujettissement des personnes au travers d’un système de moyens subtils, issus d’une antique expérience religieuse. Cet assujettissement passerait par des effets spéciaux agréables rendant les adeptes dépendants de sensations psychosomatiques souveraines, obtenues au contact de ces groupes, de leurs figures d’autorité et de leurs mises en scène spirituelles." http://pagesperso-orange.fr/marc-bosche/wsb3911575201/1.html


Des auteurs font état de la rencontre du bouddhisme et du totalitarisme :

- Brian Victoria, « Le zen en guerre », Seuil 1997 :
- le couple Trimondi, « L’ombre du Dalaï-lama, sexualité, magie et politique dans le bouddhisme tibétain », Düsseldorf, 1999, et « Hitler, Buddha, Krishna, Eine unheilige Allianz vom dritten Reich bis heute, Ueberreuter, 2002 ;
- Elisabeth Martens « Histoire du Bouddhisme tibétain, La compassion des Puissants », l’Harmattan, 2007 ;
- Etc.

Ces auteurs dénoncent la mascarade d’un bouddhisme politique. Mais leurs pertinentes observations et les conclusions qui les accompagnent malmènent l’authentique spiritualité libératrice. Ils jettent le bébé avec l’eau du bain en quelque sorte.

Le besoin de spiritualité est naturel à condition de l’assouvir sans dépendre de doctrine manipulatrices et de prétendus maîtres. A bien y regarder, les institutions religieuses et le spiritualisme en vogue sont des éteignoirs de nos velléités de libération. Les desseins des religions s’opposent à la réalisation intérieure qui transforme le mouton en lion. La papauté était impitoyable envers les gnostiques parce que ces libertaires de l’Absolu n’acceptaient pas la soumission et la résignation enseignées par l’Eglise complice des puissants et des exploiteurs. Au 7ème siècle, les gnostiques Messaliens (ou Euchites) irritaient l’évêque chrétien Timothée. Il écrit : « L’été, la nuit venue, ils dorment en plein air, hommes et femmes, dans une totale promiscuité, sans que cela tire, d’après eux conséquence. Ils peuvent goûter aux mets les plus savoureux et mener la vie la plus luxurieuse ou la plus débauchée car pour eux, tout cela n’a pas la moindre conséquence. » « Mais ce qui choque le plus ce brave évêque, ajoute Jacques Lacarrière, c’est l’attitude délibérément insoumise de ces vagabonds, leur insolent refus de travailler et leur évidente propension à ne vouloir rien faire : « Ils entendent manger et ne jamais travailler pour cela. Ils mangent donc à leur faim et boivent à leur soif à n’importe quelle heure du jour, sans se soucier d’aucune prescription sur les jeûnes et passent leur temps à ne rien faire et à dormir. » (1)

Prétextant nous conduire à l’Eveil, le bouddhisme régente aussi notre existence. Son moralisme, ses dogmes et ses méthodes annihilent en réalité notre sens inné de la véritable spiritualité. Les Chinois, grâce en partie à l’antique sagesse taoïste, rectifièrent brillamment les erreurs du bouddhisme en matière de pratiques méditatives. L’attitude peu conventionnelle de Hui-neng (le 6ème patriarche du Ch’an) envers la méditation (Dhyana) est illustrée par l’histoire suivante relatée par l’un de ses disciples :

En la onzième année de Kai-yuan (723 de notre ère), il y avait à T’an-chou un maître Ch’an connu sous le nom de Chih-huang, qui avait étudié auprès de Jen, le grand maître. Il était revenu ensuite au monastère de Lu-shan, à Chang-sha, où il se consacrait à la pratique de la méditation (tso-ch'an = dhyana), et il entrait souvent en Samadhi (ting). Sa réputation s’étendait très loin.

Il y avait à cette époque un autre maître Ch’an du nom de Tai-yung. Il vint à Ts’ao-ch’i et étudia pendant trente ans sous la direction du grand maître (Hui-neng). Le maître avait l’habitude de lui dire : « Vous êtes en mesure de faire un missionnaire ». Enfin Yung dit adieu à son maître et retourna dans le Nord. Passant au cours de son voyage par la retraite de Huang. Yung rendit visite à celui-ci et lui demanda respectueusement : « Votre Révérence entre, paraît-il, souvent en Samadhi. A ce moment, faut-il comprendre que votre conscience continue à fonctionner ou bien vous êtes dans un état d’inconscience ? Si votre conscience continue à fonctionner, tous les êtres sensibles, doués de conscience , peuvent entrer en Samadhi comme vous. Si au contraire vous êtes dans un état d’inconscience, les plantes et les rochers peuvent entrer en Samadhi ».

Huang répondit : « Lorsque j’entre en Samadhi, je ne suis conscient ni d’une condition ni de l’autre ».

Yung dit : « Si vous n’êtes conscient ni d’une condition ni de l’autre, c’est là demeurer en un éternel Samadhi, et il ne saurait être question d’y entrer ni d’en sortir ».

Huang ne répondit rien. Il demanda : « Vous dites de venir de chez Hui-neng, le grand maître. Quelle instruction avez-vous reçu de lui ? »

Yung répondit : « Selon son enseignement, la non-tranquilisation, (ting-Samadhi), la non-perturbation, la non-station assise (tso), la non-méditation (ch’an) – voilà le Dhyana du Tathagata. Les cinq Skandhas ne sont pas des réalités ; les six objets des sens sont par nature vides. « Cela » n’est ni calme ni illuminant ; ce n’est ni réel ni vide ; cela ne réside pas dans la voie moyenne ; c’est ne-pas-faire, c’est ne-produire-aucun-effet, et pourtant cela joue avec la plus entière liberté : la nature-de-Bouddha englobe tout ».

Entendant cela, Huang en réalisa instantanément la signification et il soupira : « Ces trente années que j’ai passées assis pour rien ! » (2)



(1) Jacques Lacarrière, « Les gnostiques ».
(2) Dans le Pieh-chuan.

mardi, février 17, 2009

Bouddhomania, islamophobie et Hollywood


L’islamophobie et la bouddhomania ont en commun Hollywood. Or le cinéma hollywoodien est un outil de propagande de Washington.

Les Etasuniens font preuve de beaucoup de bienveillance à l’égard du lamaïsme. Du cinéma aux milieux universitaires en passant par les librairies, le bouddhisme magique du Tibet rencontre partout le succès. Même le lieu de villégiature officiel du président des Etats-Unis, le Naval Support Facility Thurmont, plus connu sous le nom de Camp David, fut renommé Shangri-la par le président Roosevelt. Shangri-la est le nom tibétain de Shambhala.

Shambhala est au centre de l’ésotérisme politique des lamas. Après avoir exterminé les ennemis de la " Bonne Loi ", les armées de Shambhala instaureront un nouvel ordre mondial.

" Le Kalachakra tantra ", le texte sacré des lamaïstes, prophétise le triomphe de la dictature mondiale au terme d’une terrible guerre qui anéantira les Mleccha. Dans le " Tantra de Kalachakra ", la traductrice, Sofia Stril-Rever, écrit une note à propos de " Mleccha ", mot sanskrit qui désigne les barbares :

J. Newman, "The Outer Wheel of Time : Vajrayana Buddhist Cosmology in the Kalachakratantra", et après lui un certain nombre d’universitaires américains, ont assimilé les Mleccha à des Tajiks, des Musulmans d’Asie centrale. Cette identification ne va peut-être pas de soi. "La Lumière immaculée" situe en effet Makha, capitale des Mleccha, en Inde au sud du fleuve Sita, sans forcer donc l’assimilation, phonétiquement engageante, de Makha avec La Mecque.
( "La Lumière immaculée" est un commentaire du Tantra de Kalachakra.)

Les Mleccha, les ennemis du Dharma, sont bien "les habitants de La Mecque " d’après Victor et Victoria Trimondi :

Le Tantra du Kalachakra jure une guerre totale entre le monde islamique et le monde non-islamique lors de laquelle les disciples de Mohamed seront présentés comme les ennemis principaux des bouddhistes. Dans le texte original, la Mecque est décrite comme la résidence de " l’idole puissant et impitoyable des barbares ", " l’incarnation du démon " (Shri Kalachakra I. 154). Ainsi d’après l’adversaire principal du prochain roi du Shambhala, Rudra Chakrin "tourneur courroucé de la roue", nous apprenons qu’ils sont également nommés mleccha ce qui signifie "barbares" mais également "habitants de la Mecque". Un autre commentaire du Kalachakra appelle Rudra Chakrin le "meurtrier des Mlecchas.

Glorifié par l’usine à fantasmagories d’Hollywood, le lamaïsme, tout en assujettissant les spiritualistes les plus brillants qui pouvaient s’opposer au nouvel ordre mondial, met en place une hiérarchie d’initiés tantriques, des magiciens sans cœur et avides de pouvoir, tous reliés à Shambhala.

La guerre mondiale contre les Mleccha est une réalité en Afghanistan, Iraq, Palestine. Elle n’indigne pas l’opinion occidentale car depuis des décennies les films d’Hollywood répandent un racisme anti-arabe abject.

Pour la première fois, un documentaire canadien dénonce le racisme hollywoodien :

Ce documentaire totalement inédit passe à la loupe un des aspects les plus calomnieux de l’histoire du cinéma et que personne n’avait jamais osé contesté, depuis l’époque du muet jusqu’aux grandes productions hollywoodiennes d’aujourd’hui.

VOIR LE DOCUMENTAIRE

jeudi, février 05, 2009

MATTHIEU RICARD un lama de laboratoire heureux




Depuis les travaux du professeur Rhine et son premier laboratoire de parapsychologie à l’université de Duke, en Caroline du Nord, de nombreux scientifiques se sont intéressés à la méditation et à la parapsychologie. Il est certain que les services secrets ont commandité des recherches sur les facultés extrasensorielles et le contrôle de l’esprit.

Le paranormal était aussi étudié par des savants soviétiques en dépit du matérialisme dialectique marxiste-léniniste de l’URSS.


Arthur Koestler rapporte une expérience russe décrite par le professeur Naumov à la conférence de Moscou sur la parapsychologie technologique en juin 1968. « On plaça à bord d’un sous-marin une portée de jeunes lapins. La mère resta dans le laboratoire, reliée à un électro-encéphalographe qui enregistrait ses ondes télépathiques. A certains moments convenus d’avance, on tuait l’un après l’autre les jeunes lapins enfermés dans le sous-marin en plongée. Selon le rapport relatant l’expérience, l’électro-encéphalogramme indiqua des troubles très violents dans l’activité mentale de la mère au moment précis de chaque meurtre. Il est impossible d’obtenir davantage de détails sur cette expérience ; selon la rumeur, il s’agirait de secrets d’Etat. Une chose est sûre, en tout cas : il est impossible d’emmener une portée de lapins dans un sous-marin sans autorisation officielle. » Arthur Koestler, « Face au néant », Calmann-Levy, 1975.

La confusion du psychique et du spirituel est habilement entretenue par la contre-initiation. La véritable initiation est symbolisée par une «navigation» à travers l’Océan qui représente le domaine psychique ; océan qu’il s’agit de traverser en évitant tous ses périls et tous ses mirages. L’expérience méditative nous plonge dans l’océan des influences psychiques. Curieusement, les dangers d’une telle expérience sont totalement occultés de nos jours. On tait volontairement les nombreuse mises en garde habituelles des sciences méditatives traditionnelles.

http://bouddhanar.blogspot.com/2007/02/les-dangers-de-la-meditation.html

Les pratiques méditatives en vogue se font sans le moindre rempart protecteur. Les conséquences peuvent être tragiques et un film comme « Cortex Control » n’est peut-être pas une simple fiction :

http://www.dailymotion.com/related/x54zev_cortex-control-5_shortfilms/video/x54wrp_cortex-control-1_shortfilms

http://www.dailymotion.com/video/x54xar_cortex-control-2_tech

http://www.dailymotion.com/video/x54xuv_cortex-control-3_tech


http://www.dailymotion.com/relevance/search/CORTEX%2BCONTROL%2B4/video/x54yss_cortex-control-4_shortfilms

http://www.dailymotion.com/relevance/search/CORTEX%2BCONTROL%2B5/video/x54zev_cortex-control-5_shortfilms






***

Kouchner est très à l’aise entre deux gourous tibétains incarnant l’ancien Tibet, celui de la dictature lamaïste et du servage.
Le livre de Pierre Péan «Le monde selon K» n’est pas une révélation. Il y a quelques années, Bernard Kouchner avait dédouané le groupe Total qui profitait du servage instauré en Birmanie par la junte au pouvoir. A l’époque, Le Nouvel Observateur avait titré : " Kouchner fait écran Total sur le travail forcé en Birmanie. "
http://www.voltairenet.org/article11564.html

Bernard Kouchner, acquis aux thèses des néoconservateurs américains, serait, en fait, un va-t'en guerre à l’instar des combattants du Shambhala désireux d’en découdre avec l’Islam. Les initiés de Kalachakra, dont le grand hiérophante est le Dalaï-lama, se préparent à une guerre sainte : "Le Seigneur des larmes à la roue sera assisté d’êtres surnaturels qui combattront à ses côtés. Au moyen d’armes puissantes inconnues, décrites comme des harpons et des roues célestes, il écrasera les hordes de " barbares ", les Mleccha." "Tantra de Kalachakra", texte intégral traduit du sanskrit par Sofia Stril-Rever.
Voir aussi : http://www.trimondi.de/Kalachakra/dec.fr..htm

samedi, décembre 20, 2008

Les secrets du lamaïsme



"Méditations on the Lower Tantras" est un texte édité par la Librairie of Tibetan Works & Archives de Dharamsala. Il contient plusieurs pratiques provenant des Dalaï-lamas. Il y a le yoga de longévité d’Amitayus, la sadhana d’Avalokiteshvara, la méthode de longue vie de Tara...

Le désir de vivre vieux préoccupait les Dalaï-lamas. Plusieurs pontifes tibétains furent assassinés. Le 10ème, Tsulrim Gyatso, fut assassiné à l’âge de 21 ans. Le 11ème, Kedup Gyatso, fut assassiné à l’âge de 17 ans. Le 12ème, Trinlen Gyatso, fut assassiné à l’âge de 19 ans. En 1815, la variole emporta le 9ème Dalaï-lama à l’âge de 10 ans. Les frasques sexuelles du 6ème Dalaï-lama, irritèrent les Mongols. Ils capturèrent le jeune Tsangayang Gyatso, âgé de 23 ans, et lui firent passer rapidement le goût de la tsampa. On comprend mieux les raisons qui poussent les lamas à enseigner les pratiques de longue vie à leurs ouailles. Quand un hiérarque tantrique s’enrhume, le sangha tousse et a un accès de mantras de longévité.

Les pratiques contenues dans le manuel " Méditations sur les tantras inférieurs " concernent la durée de la vie, les facultés intellectuelles (Manjushri), et diverses sadhanas, Sitatapatra, Vajra Vidarana, Achala blanc... En revanche, les tantras supérieurs, tels ceux de Heruka, Guhyasamaja, Kalachakra, Hevadjra, Yamantaka, etc., ne sont pas à mettre entre toutes les mains. Ces tantras secrets contiennent souvent des procédés occultes terrifiants comme le pouvoir d’ensorceler (vaçikarana) ou de tuer à l’aide de pratiques en apparence inoffensives (marana). Le Hejvara-Tantra indique les mantras utilisés pour les principales opérations magiques. Des rites initiatiques exigent la participation de fillettes. Ainsi, Edward Conze, spécialiste reconnu du bouddhisme, écrit : " On ne s’attend pas, en fait, à ce que les adeptes d’une religion revendiquent comme une sorte de devoir sacré, par exemple, " le commerce sexuel quotidien dans des endroits écartés avec des filles âgées de douze ans, de la caste candâla ". Le Guhyasamâja-Tantra, l’une des plus anciennes, et aussi des sacrées, parmi les écritures du Tantra de Main-gauche, enseigne, semble-t-il, exactement tout le contraire de ce que soutenait l’ascétisme bouddhique. " En Occident, l’engouement pour le Vajrayana des élites perverses et pédophiles n’est pas étonnant.

Les aspects les plus ésotériques de l’initiation de Kalachakra sont à l’origine d’une prise de conscience de deux anciens collaborateurs du dalaï-lama, Maria et Victor Trimondi. Ils écrivent :

" Dans les huit dernières étapes secrètes de l’initiation au tantra du Kalachakra, l’initié doit être transporté au-delà de la conscience du bien et du mal à l’aide d’un entraînement mental et physique extrême. C’est pourquoi le texte original encourage des actes criminels et violents comme : tuer, mentir, voler, détruire des mariages, abuser de l’alcool, avoir des relations sexuelles avec des jeunes filles de classes inférieures. Comme dans tous les autres tantras, cela peut être interprété aussi bien symboliquement que littéralement. Même le 14e Dalaï-lama légitime le meurtre perpétré par un adepte du Kalachakra dans des circonstances précises contre "une personne qui porte préjudice à la doctrine bouddhiste" et qui se prépare à commettre des actes monstrueux et sinistres. Il demande, cependant, que ce meurtre se fasse avec "compassion" (Dalaï-lama – The Kalachakra Tantra – Rite of initiation – London, 1985, pp. 348ss.). Cette déclaration rompt avec l’interdiction absolue exprimée dans le bouddhisme originel. "

L’initiation de kalachakra est liée à Shambhala. Les initiés lamaïstes mettent-ils en place un spiritualisme universel ou une nouvelle religion mondiale ? 

Le centre ésotérique de cette nouvelle religion mondiale est-il symbolisé par Shambhala ? 

Les newagers sont particulièrement avides de parodies spirituelles et de contacts mystiques avec les entités d'une autre dimension. Certains naïfs n'hésitent pas à partir dans le désert de Gobi avec l’espoir d’être oints par les énergies ou les esprits de Shambhala, ou d'un autre monde chimérique.

jeudi, août 28, 2008

Le show ‘Carla et les lamas’


Depuis que le clan du chanoine Sarkozy fraye avec la clique du Dalaï-lama, les Chinois ne décolèrent plus. Ils ont certainement de bonnes raisons.

Indépendamment de la géopolitique et de la susceptibilité asiatique, les Français sont étonnés par le comportement de la première dame de France. Carla, flanquée de ministres de la prétendue démocratie française, est allée dans l’antre du contesté lama Sogyal, le gourou autocrate de Rigpa, une multinationale du business spirituel.

De retour de vacances, de nombreux français découvrent que Carla Bruni-Sarkozy et deux hauts dignitaires du gouvernement ont rencontré le Dalaï-lama à Lérab ling dans l’un des plus grands temples d’Europe du bouddhisme magique situé près de Lodève dans le Languedoc. Cette singulière rencontre annonce-t-elle une politique plus inspirée par l’occulte ? Les régimes décadents ont souvent un faible pour l’ésotérisme. Il n’est pas impossible que cette mise en scène marque une nouvelle étape du plan Christ-Maitreya, l’antibouddha à venir ; plan en élaboration dans les conventicules qui visent au contrôle des nations.

Ceux qui connaissent l’existence d’un programme liberticide se méfient des lamas tibétains et de leur inquiétant ésotérisme. Esotérisme qui se déverse partout depuis le show ‘Carla et les lamas’. Toutes les librairies étalent les livres magiques du Vajrayana, parmi ces nombreux textes figure le Kalachakra Tantra. Victor et Victoria Trimondi, d’anciens collaborateurs du Dalaï-lama qui est le grand hiérophante du Kalachakra, ont révélé la véritable vue de l’ésotérisme totalitaire des lamas, vue soigneusement dissimulée au public*.

Des livres, des stages et des retraites se vendent sous les étiquettes Bouddha, Manjusri, Samantabhadra, nirvana, Eveil, bonheur… 



Les anciens sages ne se laissaient pas appâter de cette manière. Pour Tê Shan, il n’y a ni Patriarche ni Bouddha. Bodhidharma n’est qu’un barbare puant. Cakya-mouni est un vieux papier de cabinet desséché. Manjusri et Samantabhadra sont des coulis de tas de fumier. La sambodhi de Samiak et la perception subtile ne sont que la nature humaine ordinaire libérée de ses fers. La bodhi et le nirvana ne sont que des souches auxquelles attacher les ânes. Les douzes divisions des écritures ne sont que des registres de fantômes, des feuilles de papier bonnes seulement à essuyer le pus de vos ulcères et de vos tumeurs. Les ‘quatre réalisations’ et les ‘quatre étapes’ ne sont toutes que des démons attardés dans leurs tombes délabrées et incapables de se sauver eux-mêmes.

Tê Shan avait découvert sa véritable nature. Tout le reste n’était pour lui que niaiseries.


" Le maître Tê Shan ne pria jamais, ne demanda jamais le pardon de ses fautes, ne vénéra jamais l’image du Bouddha, ne lut jamais les écritures et ne brûla jamais d’encens. De tels actes étaient, à son avis, d’inutiles formalités ; seule l’intéressait l’incessante et intense quête mystique. " " Qu’est-ce que le bouddhisme " de Jorge Luis Borges et Alicia Jurado.

Dans leur ouvrage " Qu’est-ce que le bouddhisme ", les auteurs ne partagent pas l’enthousiasme de Carla Bruni-Sarkozy pour le lamaïsme. Selon eux, " le lamaïsme est une curieuse extension du Mahayana, théocratique, hiérarchique, politique, économique, sociale et démonologique ". […]


" Dans l’Hinayana il n’y a pas de prêtres, il y a des moines ; le lamaïsme, par contre, nous montre une hiérarchie très apparente dont les deux têtes – le Dalaï-lama ou Glorieux Roi et le Panchen-lama ou Glorieux Maître – ont exercé comme les papes médiévaux, le pouvoir temporel et spirituel. Des peuples barbares comme les Tibétains et les Mongols étaient incapables de s’accommoder des Quatre Nobles Vérités et de la rigide austérité de l’Octuple Sentier ; il fallut les attirer par les pompes de la liturgie, les rites complexes, la manipulation de chapelets, l’incorporation de divinités locales et des anciennes pratiques magiques qu’il était difficile sinon impossible de déraciner. " […]
" Le pouvoir des lamas était considérable et s’étendait autant sur le temporel que sur le spirituel, disposant de la production entière du pays, de la bonne exécution des lois avec droit de vie ou de mort, du destin des habitants dans le présent comme dans leurs vies futures. "


Le despotisme a plus d’affinités avec le lamaïsme qu’avec le véritable message du Bouddha ou du Tch’an libertaire des anciens sages chinois. L’empire anglo-américain et son satellite français n’ont pas fini de promouvoir le lamaïsme.

*) FORUM CRITIQUE DU KALACHAKRA
http://www.trimondi.de/Kalachakra/dec.fr..htm





vendredi, mars 28, 2008

Génocide culturel au Tibet

Le Dalaï-lama, grand hiérophante et propagateur mondial de l'initiation de Kalachakra dénonce un génocide culturel au Tibet.

Le kalachakra Tantra est un texte sacré vénéré par tous les lamas, on y trouve la science médicale des sages himalayens. C’est le Bouddha lui-même qui explique comment préparer et utiliser un médicament extraordinaire, la pilule des cinq nectars. Elle supprime toutes les maladies, met fin aux difformités corporelles et permet de rajeunir.

Des lamas distribuent parfois des " pilules des cinq nectars " à leurs élèves les plus zélés. Les journalistes dévoués à la cause du lamaïsme seront probablement gratifiés de ces pilules merveilleuses. Il est bien naturel de récompenser les courageux adversaires des Chinois destructeurs de la culture tibétaine.

L’humanité ne perdra pas la pilule de jouvence des bouddhistes tantriques. Nous allons tous vivre plus longtemps, travailler plus et gagner plus grâce à la pilule des lamas 100 % naturelle. Après avoir chassé les Chinois de Lhassa, les pharmacies afficheront :

"La consommation de matière fécales et d’urine, de sperme et de sang menstruel, mélangés à la chair humaine, prolonge la vie. " Ce sont les cinq ingrédients qui entrent dans la composition des pilules de "nectar".

Vive la culture lamaïste !


Pour en savoir plus :

Le Kalachakra tantra, " La Roue du Temps ", est certainement le texte le plus sacré du bouddhisme tibétain, sa rédaction remonterait au premier roi de Shambhala (Suchandra " Lune parfaite ") LIRE LA SUITE…

Traduction française du Kalachakra tantra : La pilule des cinq nectars.

Le kalachakra selon Herbert et Mariana ROETTGEN (de Munich), experts en études culturelles :
http://www.trimondi.de/Kalachakra/dec.fr..htm


Le mantra de Sangyé menla contre la variole

Le peuple tibétain était asservi par l’obscurantisme des lamas. Les superstitions, les mantras de guérison et les gris-gris firent régresser le discernement et l’intelligence. Des peuples moins aliénés par les croyances magiques furent capables de lutter contre les terribles épidémies qui décimaient les populations. Ce sont les arabes qui trouvèrent les premiers l’inoculation préventive de la variole. Au début du 18ème siècle, les Anglais l’apprirent des Turcs. En France, Voltaire fut le premier avocat de l'inoculation. LIRE LA SUITE…


Un monument de la culture tibétaine : Les visions secrètes du cinquième Dalaï-lama

La biographie secrète du cinquième dalaï-lama contenue dans " Le Manuscrit d’Or ", traduit par Samten Gyaltsen Karmay, fait état d’expériences visionnaires parfois terrifiantes. Par exemple, durant l’année Eau-Rat (1672), à partir du neuvième jour, le dalaï-lama commence une retraite dans le palais du Potala. Il pratique la méditation quand il a une vision repoussante. " Une femme hideuse apparaît à ce moment, portant une robe tissée de poils de yak, à la tête d’une armée de démons. De ce rassemblement sortent un homme de couleur rouge et une démone, tenant le cœur et les poumons d’un homme qu’il viennent de tuer à l’entrée d’un temple dans un village. " (S. G. Karmay)

La passion du dalaï-lama pour les rituels et la magie le confronte à des puissances occultes inquiétantes. Le pontife doit repousser les attaques des bsen-mo, esprits maléfiques féminins, des démons dam-sri, et des légions d’esprits hostiles gson’dre, gong-po... Il a recours a des cérémonies macabres et utilise des ingrédients rituels répugnants pour anéantir les forces démoniaques. Selon le cycle du rD-rje gro-lod gnam-lcags ‘bar-ba, l’encens est remplacé par la chair humaine brûlante (sha-chen-gyi bdug-spos), les lampes sont alimentées par de la graisse humaine fondue (tshil-chen-gyi mae-me), le sang remplace l’eau rituelle, les fleurs sont substituées par des yeux… Une peau humaine (g.yang-gzhi) et un crâne sont utilisés par le magicien tantrique qui suit les instructions données par Zur Chos-dbying rang-grol. L’initiation à la déesse gSang- sgrub, un aspect particulier de dPal-dan lhamo, exige une tête humaine fraîchement coupée.

La barbarie qui émaille la spiritualité du cinquième dalaï-lama n’émeut personne. Elle passe totalement inaperçue, noyée dans le courant d’éloges et d’émerveillement inconditionnels qui transporte le bouddhisme tantrique au cœur des nations modernes. De nombreux artistes, des intellectuels succombent à la fascination du lamaïsme magique et… sanguinaire. Mais qui veut voir les coupes crâniennes emplies de sang représentées sur presque tous les tangkas ? Les tantras les plus obscènes et les moins ragoûtants sont traduits et qualifiés de révélations merveilleuses.




Des apparitions et d'autres phénomènes surnaturels

Hologramme de dragon projeté dans le ciel lors d'un match de baseball en Corée du Sud. Fox News : "Le Vatican s'apprête à publi...