vendredi, juillet 06, 2012

Satan, va-t'en !





Selon un psychiatre, le Docteur Kenneth McAll, pour soigner la maladie il faut combattre Satan.

Dans son livre « Médecine psychique & guérisons spirituelles », vendu à plus de 100 000 exemplaires et traduit en 15 langues, Kenneth McAll écrit :

« Une jeune fille de dix-huit ans alla voir un film sur Satan et les sciences occultes. Sérieusement troublée par ces images elle se dit qu'avec le temps elle oublierait le choc reçu. Mais ce ne fut pas le cas : elle devint de plus en plus obsédée par des apparitions du Malin et des voix qui l'incitaient à se suicider. Elle dut arrêter son travail et commença à prendre des stupéfiants qui en firent graduellement une droguée. C'est neuf mois plus tard qu'elle vint me consulter, se reprochant amèrement d'avoir regardé ce film. Il était clair que les tranquillisants que je lui aurais proposés n'auraient pas eu plus d'effet qu'un emplâtre sur une jambe de bois ! C'est pourquoi je l'invitai à prier avec moi, ce qu'elle accepta de bon cœur. Le plus simplement du monde, j'invoquai le nom de Jésus-Christ pour que le pouvoir maléfique qui la tyrannisait perdît toute emprise sur sa vie. Ce fut la fin de ses tourments. Elle n'eut plus de visions, n'entendit plus de voix et cessa de se droguer.

Je citerai un autre cas. Le médecin d'un Institut d'Études Bibliques m'envoya Brian qui y suivait des cours. Cet étudiant divorcé, frisant la trentaine, avait un comportement qui perturbait le train-train quotidien de l'établissement. Il ne pouvait dormir, en proie à d'inexplicables terreurs nocturnes.

Brian m'exposa que, pendant son enfance, ses parents se querellaient continuellement, qu'ils avaient fini par divorcer et que, souhaitant s'en éloigner le plus vite possible, il s'était engagé dans la Royal Air Force. Certains des amis qu'il s'était faits dans ce milieu l'avaient initié à l'utilisation du oui-ja, à la numérologie et aux tarots. Il s'adonna à l'étude de l'astrologie et participa même notamment à des assemblées de sorciers. Mais il s'alarma au plus haut point quand, ayant appris la technique de l'écriture automatique, il se mit à répéter d'une façon irrépressible les mots : « meurtrier allemand ».

Il alla consulter un médium qui utilisait des photographies de famille destinées à recevoir des messages de personnes défuntes. Elle lui fit observer qu'il présentait une ressemblance frappante avec un grand-oncle mort à la guerre. Cette femme s'était montrée fort active au sein d'une église non-conformiste mais, après avoir découvert ses aptitudes médiumniques, le seul fait de mentionner le nom de Jésus-Christ suffisait à la rendre incapable de communiquer avec les esprits.

Brian en vint à éprouver un ardent désir d'embrasser la foi chrétienne, raison pour laquelle il avait sollicité son admission à l'Institut d'Études Bibliques. Malgré cela, il ne parvenait pas à oublier les pratiques auxquelles il s'était appliqué, et surtout il était poursuivi chaque jour davantage par les mêmes mots.

Lorsque nous retrouvâmes la filiation des diverses branches de la famille, nous découvrîmes que le grand-oncle dont avait parlé le médium avait sauté sur une mine allemande pendant la guerre et n'avait jamais été convenablement consacré au Seigneur. Nous célébrâmes un service pour lui et Brian demanda pardon au Seigneur pour son comportement attaché à l'occultisme et au satanisme. C'est alors qu'il se sentit pardonné et totalement libéré, ce qui lui permit de terminer ses études sans difficulté. »

Afin de guérir ses patients, le docteur Kenneth McAll effectue des recherches généalogiques. Il est aussi l'auteur du « Guide de la guérison de l'arbre généalogique ». Les idées de Kenneth McAll font penser au mouvement sectaire de Bert Hellinger, les Constellations des familles.

« Bert Hellinger est connu pour avoir développé sa propre méthode de thérapie systémique familiale, où, partant du principe que la vie de chaque être humain est fortement déterminée par son histoire familiale, il considère que des exclusions, des drames et des secrets de famille se transmettent de génération en génération, telles des malédictions, et, par voie de conséquence, que « les ancêtres se mêlent de nos affaires » et qu’il faut en tenir compte « pour nous libérer sans nous détacher » de nos groupes de référence, à commencer par notre propre famille. »


Médecine psychique & guérisons spirituelles

Tel est notre paradoxe : nous vivons dans un Monde superstitieux... et qui, pourtant, ne croit pas à l'existence des Esprits.

Nier la réalité des Forces occultes est folie. Elles existent et sont positives ou négatives.

Comment vivre au milieu de ces tensions entre Ciel et Terre et comment assumer, paisiblement, cette condition de l'homme ? Dans le cas de Forces négatives, comment éviter d'être entraîné, puis victime... souvent aliéné sans que nous le sachions ? Comment s'en libérer ? Question capitale dans notre Monde d'envoûteurs.

Il s'agit là du premier ouvrage, à audience internationale, qui ose aborder ces thèmes de la vie quotidienne, au bord du troisième millénaire.

Certes, notre Monde est de plus en plus religieux, comme le souhaitait André Malraux... mais pour quel au-delà ?

L'auteur ? Un médecin généraliste devenu psychiatre, pour avoir observé d'étranges guérisons en Chine... alors que sa famille et lui-même étaient prisonniers des Japonais.

Membre associé du Collège Royal des Psychiatres d'Angleterre, célèbre dans le monde entier, l'auteur nous présente plusieurs cas dont certains ont des rapports étroits avec Conan Doyle, avec la NASA ou avec le Triangle des Bermudes... et ses témoignages sont des plus stupéfiants.


Cartoon :

mercredi, juillet 04, 2012

Partir au Mexique




Partir au Mexique, c'est s'aventurer à la découverte d'une mentalité différente : celle des Indiens ou, mieux, des Amérindiens. « Il y a une initiation incontestable dans cette race : celui qui est près des forces de la nature participe de ses secrets », a dit Antonin Artaud à propos des Tarahumaras. Cette participation aux forces de la nature est vraie de tous les Américains, du Nord jusques et y compris au sud. C'est cette participation qu'il nous faut comprendre, retrouver en nous-mêmes plutôt que de nous extasier sur les prouesses techniques qui nous fascinent dans ces grands cimetières de pierre que sont les sites archéologiques. « Nous étions un peuple sans loi, mais nous étions en très bon terme avec le Grand Esprit... » (cf. Pieds nus sur la terre sacrée, textes réunis par T.C. McLuhan).

Les escaliers des pyramides sont raides, leur architecture n'a rien à voir avec celle des pyramides d’Égypte. Entre les géants de pierre, la cohorte absurde et internationale des touristes. Caméras, chewing-gum, bière et tyroliennes... Mais, silencieux et furtifs, des Indiens par familles entières viennent admirer l’œuvre de leurs ancêtres, pèlerinages aux sources d'une sagesse presque totalement anéantie par nos propres ancêtres. « Gringos » et Européens se rassurent : « Ici, avaient lieu des sacrifices humains. » Bonne excuse qui leur permet d'oublier un peu trop facilement les crimes tout aussi sanglants commis par les conquistadores de la très sainte Inquisition !

Comment se faire une idée des quelque deux millions de kilomètres carrés du territoire mexicain et de ses populations passées et actuelles ?

Une escale dans la capitale est indispensable. D'abord un tour dans son musée d'anthropologie, unique au monde par la qualité de présentation de ses collections et de son architecture : une occasion exceptionnelle de se familiariser avec l'artisanat authentique qui devient de plus en plus difficile à trouver « sur le terrain ». Le plastoc, en effet, a tout envahi : le Mexique, comme, hélas ! tant d'autres pays du tiers monde, est devenu la poubelle des sous-produits venus des nations plus nordiques prétendues évoluées. La plupart du temps, sur les marchés indigènes, seules les broderies, minutieux travaux de patience exécutés par les femmes encore soumises aux rythmes anciens, sont intéressantes pour qui veut rapporter des « souvenirs ». Quelques vieux connaissent toujours les secrets de la poterie, comme Doña Rosa, près d'Oaxaca, mais, avec leur disparition, l'inspiration et même la technique s'évanouissent au profit de l'objet-pour-bazar-à-touristes.

De Mexico, il faut aussi aller à Teotihuacàn, « là où sont nés les dieux », pour admirer l'une des plus grandes pyramides du monde, celle du dieu Soleil, qui s'élève au milieu de 50 km² de ruines aztèques.

Ensuite, choisir l'un des programmes classiquement proposés par de multiples agences de voyage. Ou bien partir a la découverte d'un Mexique un peu plus secret.

Oaxaca, capitale de la culture zapotèque, a conservé le charme provincial des villes tropicales qui ont un grand marché. Une agitation colorée, gaie, règne autour des musiciens qui jouent le soir sur la vieille place. Au-dessus de la ville, les ruines de Monte-Alban dont les stèles de pierre sont de véritables planches d'anatomie (on y voit même une césarienne !), qui donnent à penser que ce site fut un haut lieu d'initiation à la médecine. C'est le Mexique central : zone de transition entre les cultures aztèques et celles des Mayas, au sud.

Palenque, ruines mayas pleines de grâce que l'on qualifie volontiers d'orientale, encore enfouies sous les lianes et les plantes arborescentes de la jungle, où Alberto Ruiz Lhuillier découvrit, en 1952, sous une pyramide de 22 m de haut (le « temple des Inscriptions »), un personnage mystérieux, « l'Homme au masque de jade », grand fonctionnaire ou prêtre, prince, ou même, selon certains, extra-terrestre (on se demande pourquoi !), nul ne sait. Le Guatemala n'est pas loin de cette cité sacrée près de laquelle, un peu plus au sud, se trouve un autre site stupéfiant : Bonampak, où les murs des palais sont ornés de fresques représentant toute la splendeur de l'empire des Mayas, où leurs descendants, les Indiens Lacandons, vont encore brûler de l'encens chaque année au terme de longues marches à travers la forêt vierge, et armés encore de leurs arcs et flèches à pointe de silex.

Nous laissons de côté les autres sites mayas du Yucatàn, même Chichen Itza, ensemble architectural très significatif des connaissances astronomiques et mathématiques des Mayas. Nous allons plonger vers le nord, à Chihuahua, car cette ville est un puissant révélateur du phénomène mexicain moderne.

Ses mines d'or, d'argent et de cuivre sont célèbres dans le monde entier. Autour de la ville, les élevages de gros bétail contribuent à donner l'impression d'être en plein western. Au-delà, c'est le désert, au nord, et les montagnes, à l'ouest. Chihuahua est l'une des citadelles de la Révolution mexicaine. La montagne cache des habitants étranges : des communautés de ménonites, venus du Canada en chariots au début du siècle, refusent l'électricité — si ce n'est pour fabriquer leurs fromages ou scier leur bois —, se marient entre eux et, à force de parler du diable, finissent par lui ressembler. Un peu plus loin, dans le cœur escarpé de la Barranca del Cobre, le pays des Indiens Tarahumaras, « plein de signes, de formes, d'effigies naturelles qui ne semblent point nés du hasard, comme si les dieux, qu'on sent partout ici, avaient voulu signifier leurs pouvoirs dans ces étranges signatures » (Antonin Artaud). En haut, la neige. En bas, au pied de canyons vertigineux, un rio coule entre une végétation tropicale. Entre les deux, les Tarahumaras, qui « vivent là comme avant le déluge », sont capables de courir plusieurs jours d'affilée sur huit cents kilomètres et dont la vie tourne encore autour du rite érotique du peyotl dont la racine porte la forme des sexes de l'homme et de la femme rassemblés. Les Tarahumaras ne descendent à la ville que « pour voir comment les hommes se sont trompés »...

A vous maintenant de découvrir les splendeurs telluriques du Mexique éternel, celui qui, des pyramides du Soleil, vous conduira à boire l'eau surgie du désert grâce aux mille centrales hydrauliques fonctionnant à l'énergie solaire dans le cadre du « Plan Tonatiuh » gouvernemental... Tonatiuh, le dieu Soleil !

Claudine Brelet-Rueff

Les Tarahumaras
de Antonin Artaud

Si, en 1936, un poète désespéré par l'Europe n'avait cherché, au prix de difficultés et de souffrances incroyables, à se porter à la rencontre des Tarahumaras, mangeurs de peyotl, leur nom ne nous serait pas aussi familier, il ne serait pas devenu ce vocable évocateur de fabuleux paysages : montagnes peuplées d' " effigies naturelles " et gravées de signes magiques, ciels qui auraient inspiré leurs bleus aux peintres d'avant la Renaissance, cortèges de Rois mages apparaissent à la tombée du jour dans un " pays construit comme des pays de peinture " ; et, pour beaucoup d'entre nous, les Tarahumaras ne seraient pas ce peuple fier et intact, obsédé de philosophie, qui a su maintenir, en des danses accompagnées de miroirs, de croix, de clochettes ou de râpes, les grands rites solaires : rite du peyotl au cours duquel un mystérieux alphabet sort du foie du participant et se répand dans l'espace, rite des rois de l'Atlantide déjà bien étrangement décrit par Platon, rite sombre du Tutuguri avec son tympanon lancinant.

mardi, juillet 03, 2012

La pétanque, discipline spirituelle


Élever la pétanque au rang de discipline spirituelle ? Cela n'a rien d'une galéjade marseillaise. Un moine zen, M. Kaisen, a trouvé d'étonnantes similitudes entre le traditionnel tir à l'arc et le jeu de boules. Il l'a intégré à son enseignement.

Les vacances d'été riment le plus souvent avec des loisirs de plein air. L'un des « sports » les plus populaires est la fameuse partie de pétanque. Quelques boules d'acier, un cochonnet en bois, et le monde est transformé… Mais au-delà de la simple distraction, la pétanque se révèle être plus qu'un simple jeu d'adresse. La recherche du but à atteindre est similaire à celle des archers japonais. Du moins pourrait-elle l'être si on l'analysait du point de vue du Zen. C'est précisément ce qu'a fait M. Kaisen. 


Un support de pratique

« Nous sommes, dit-il, dans un univers dualiste et le mental fonctionne toujours selon le même schéma : l'observateur se différencie de l'objet observé. Toutes les sciences cognitives classiques reposent sur ce postulat, mais, dans un proche avenir, les scientifiques pourraient bouleverser les notions d'espace et de temps. Dans le kyudo, la discipline zen du tir à l'arc, l'archer qui vise la cible fait abstraction, dans son mental, du but à atteindre. En étant lui-même la cible, il abolit la dualité spatio-temporelle, et se place, avant même d'avoir décoché la flèche,dans la situation de la pensée accomplie. »

Dans le tir à la pétanque, il semble que les mêmes principes puissent être appliqués. C'est du moins ce que soutient M. Kaisen, qui a découvert pour la première fois le jeu de la pétanque dans le sud de la France, à Rivesaltes, dans les Pyrénées orientales. « C'était en 1975, après un camp d'été à Zinal, lorsque j'ouvris un dojo zen et un dojo d'arts martiaux. Parmi ses élèves habitant Salses, se trouvaient des joueurs d'assez bon niveau. » M. Kaisen comprit immédiatement le parti que l'on pouvait tirer de ce jeu très méridional en l'élevant à une pratique complémentaire de la méditation. En dehors de ses activités d'écriture, d'enregistrement, de cuisine, de jardinage et des missions à l'Est, la pétanque est alors devenue pour lui une activité quotidienne (au moins une heure de pratique par jour).

«Sans effort, sans notion de perdre ni de gagner, laisser la boule sortir naturellement et inconsciemment pour accomplir son projet. Étudier ce corps-esprit et susciter les émotions pour les libérer, sans les suivre, sans s'y identifier... Cela recentre bien le corps-esprit et puis faire jaillir hishiryo, la conscience globale en action en dehors de zazen actualise la pratique dans l'action » précise M. Kaisen. Peut-on concilier la détente estivale à une pratique dans l'esprit zen à la campagne ou à la plage ? Cela ne pose pas de difficulté majeure, la pétanque pouvant être pratiquée aussi bien par les hommes que par les femmes. Bien entendu la voie du « non-art » qu'est zazen (méditation sans objet) est la pratique parfaite car « non-pratique ».

« Cependant, précise M. Kaisen, la voie de la pétanque peut apporter des qualités exceptionnelles permettant de libérer le pratiquant de nombreux obstacles, si on sait aller au-delà de la technique et de « l'homme ».

A la différence des autres sports collectifs, la pétanque est une pratique « quasi immobile ». Dans cette immobilité où le tir et le pointage sont décisifs, de nombreux phénomènes, de nombreuses émotions se lèvent. Savoir laisser passer, ne pas s'identifier aux aspects illusoires et perturbations est la pratique excellente.

Dès que l'on emploie le terme de « discipline », on trouve plusieurs significations à ce mot. Tout d'abord le disciple, le transmetteur. Puis le fait de mettre de l'ordre. Certains pensent qu'il est plus difficile de contrôler l'esprit que le corps car par, un entraînement régulier, le corps peut trouver son mode de fonctionnement. Eh bien, cela n'est pas tout à fait vrai. 

La perfection de l'art

« Trois boules seulement. Trois sphères parfaites aux aciers nobles… » Ainsi commence l'enseignement de M. Kaisen qui poursuit : « Cela nous montre ici le dépouillement de cet art qui n'est d'ailleurs pas sans relation avec les arts de combat japonais : le bushido.

C'est un art guerrier qui, dès le début et jusqu'à la fin, dévoile que le seul ennemi que nous puissions affronter, c'est nous-même. En fait, la plus grande difficulté, pour un joueur de pétanque, c'est de pouvoir fixer le corps et l'esprit en un seul endroit.

Mais le mental est agité. Des informations extérieures s'imposent à l'esprit : un poignet trop rigide, les jambes non flexibles, une mauvaise visibilité du terrain, l'excitation du cochonnet à atteindre, la peur de perdre, etc. Autant de stimuli conscients ou non, qui entravent la pacification de l'esprit. Ajoutons aussi le fait, pour le joueur, de vouloir prouver l'excellence de sa technique, de vouloir paraître meilleur que des autres, émanation d'un égocentrisme qui rend difficile la détente.

Rester zen au cœur de la partie

« Nous devrions nous détendre sans arrêt et laisser l'esprit libre sans le figer nulle part, enseigne M. Kaisen. Notre poignet, notre corps ne sont jamais assez souples ; aussi l'esprit lui même est tendu et figé.Durant un tournoi, lors-qu'on passe son temps à se détendre, à assouplir, alors les émotions perturbatrices ne peuvent plus nous envahir, car l'esprit est dans l'action de se détendre.

Aussi, lorsque des émotions se soulèvent, elles se fondent dans la fluidité de notre corps-esprit, redonnant alors plus de souplesse encore. Car une émotion n'est ni bonne ni mauvaise. Mais on peut en faire un obstacle ou une libération, un bien-être. Si nous tombons sous l'emprise d'une émotion, elle nous envahit et nous essayons de la chasser, mais elle ne part pas, elle est seulement mise de côté. Elle se cristallise et attend pour se remanifester plus fort encore.

C'est à ce moment-là qu'on peut perdre de 40 à 60% d'efficacité, voire plus. Je pense que jamais nous ne devrions négliger une technique, pas même à l'entraînement. Jeter des boules négligemment par habitude crée justement de mauvaises habitudes, car la mémoire enregistre tout.

Et puis ces mauvaises tendances réapparaîtront en plein match, au moment où l'on s'y attendra le moins. Aussi, nous comprenons par là qu'il ne s'agit plus de pétanque ni de boules, mais que le corps-esprit est aussi à parfaire, car s'il n'est pas équilibré, le jeu sera désastreux. Après tout, sans mon corps-esprit, mon corps ne peut jouer seul... 

Penser avec la totalité du corps

« Nous devons nous parfaire sans arrêt, dit M. Kaisen, car c'est ce corps-esprit qui tire et qui pointe et qui s'oppose aux autres joueurs. Alors le sport devient tout à coup art, pratique et recherche d'une qualité autant mentale et spirituelle que corporelle. »

Lorsqu'il parle de spirituel, il ne s'agit pas de l'entendre dans le sens religieux tel qu'on le conçoit. Spiritus signifiant « l'esprit », si nous plaçons notre mental, notre concentration du mental sur le corps, la posture, alors l'attitude du corps, le gestuel devient animé par l'esprit. Le mental entrant dans la conscience du corps devient corps pensant, conscient, vivant. C'est cela le spirituel, rien de plus. Penser avec la totalité du corps, puis avec le terrain, les autres et ainsi de suite : nous devenons omniprésent. La technique s'adapte aux joueurs, au terrain, et devient tactique, stratégique et lucide.

Les puristes de certains dojos rétorqueront, peut-être, que la tradition zen n'est pas spécialement respectée et que la partie de pétanque provençale n'a pas sa place dans la recherche de la vérité ultime. Mais, à y regarder de plus près, l'essence du Zen est un élément vivant, présent en toute chose et qui échappe à tout dogme. Que l'on soit sur les pentes du Fujiyama ou sur celles sur mont Ventoux, l'esprit est partout le même. Que l'on tienne un chasse-mouches ou une boule de pétanque, l'essentiel n'est-il pas de rester dans cette agitation immobile ou tout défile sans vraiment bouger ? Le but n'est pas de faire un « carreau » avec une boule d'acier, mais d'être l'impact. Alors, de ce bruit métallique, sec et violent, surgira peut-être l’Éveil.

Maître Kaisen qui a fondé« Univox » une société de production de CD audio, vient d'enregistrer un enseignement sur la pétanque et l'esprit zen. Une manière comme une autre de pratiquer sans perdre la boule…


Jean-Pierre Chambraud
Bouddhisme actualités, n° 35, 


L'esprit de la pétanque 

La France compte aujourd'hui 400 000 licenciés en pétanque et autant de pratiquants bouddhistes. Quel rapport entre ces deux disciplines? Kaisen, un moine zen français, nous apporte dans ce livre original la réponse à cette question. Supporter des joueurs de très haut niveau qu'il considère comme de véritables artistes, observateur avisé des grandes compétitions nationales et internationales, Kaisen développe une réflexion originale sur ce jeu populaire, né au début du siècle à La Ciotat. A la lumière des grands enseignements du bouddhisme zen et de son expérience personnelle, Kaisen nous fait découvrir les principaux aspects du "corps-esprit" qui se manifestent au joueur de pétanque: émotions, stress, mental perturbé, désir de vaincre... Or c'est dans une juste concentration (paisible et dynamique à la fois), en oubliant le "corps-esprit", le rendant lucide en entrant dans la grande Présence, en se concentrant sur le souffle intérieur, que le joueur de pétanque - comme tout être humain-devient vivant, créateur et spontané à partir de l'élan naturel qui habite en chacun. Kaisen développe ces différents aspects: attention, lucidité, présence, posture, respiration; autant de mots familiers aux boulistes et aux bouddhistes qui, sans le savoir, se rejoignent sur le terrain de la connaissance de soi. Dans la lignée du célèbre livre d'Eugen Herrigel "Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc", le traité de Kaisen élève la pétanque au rang d'une éthique, et dévoile les étonnantes correspondances entre l'arène du jeu et celle de notre propre esprit...


Alain Kaisen Krvstaszek naît à Noyon dans l'Oise en 1952. En 1968, il devient le disciple du célèbre Maître Zen Taisen Deshimaru dont il reçoit l'ordination en 1979 sous le nom de Sando Kaisen ("ermite solitaire dans la montagne profonde"). Passionné par les arts martiaux, il décide d'entreprendre un voyage en Chine. Il pratique la pétanque depuis près de 30 ans. Il vit désormais en France dans son monastère de Dordogne.

lundi, juillet 02, 2012

Ubu Guru





A Lodève (34), les adeptes du lamaïsme vendent des repas végétariens et tentent de redorer l'image de leur guru, le ventripotent Sogyal dénoncé par une journaliste de Marianne. 

Quels hypocrites ! Dans leur temple, les lamaïstes font toujours des offrandes (tsoks) de viande aux dharmapalas, les entités protectrices du Vajrayana. 

Le guru Sogyal, qui est en réalité un carnivore invétéré, serait-il une sorte de père Ubu, l'Ubu Guru de Jean-Claude Carrière et de Peter Brook qui avaient présenté au festival d'Avignon une version théâtrale du Mahabharata ?

« Pendant notre préparation du Mahabharata, l'idée nous vint, pour nous détendre, pour nous donner un contrepoids aussi dérisoire que distrayant, d'imaginer une farce que Peter Brook appelait Ubu Guru.

Idée simple : le père Ubu et la mère Ubu, toujours très unis, ont décidé de s'installer en Inde et d'y exploiter la belle innocence des touristes. Ou plutôt : poursuivis par la justice internationale, ils ont dû changer d'identité et se réfugier dans les forêts du Tamilnadu, où ils font profession de sainteté, et gagnent ainsi leur vie.

J'ai conservé un extrait du dialogue. Le couple célèbre entend tout à coup le Klaxon d'un car de touristes (le chauffeur est évidemment leur complice). Le père Ubu s'écrie :

Vite, mère Ubu, passez-moi mon cordon brahmanique et ma trompette à puja. Préparez le tambour méditatif et le grand bassin à phynances. Prenons l'asana le plus favorable...

C'est la position du lotus, père Ubu.

Au diable votre lotus ! Cornegidouille ! J'ai les deux genoux en compote !

Assez de gémissements, père Ubu. Vous avez appris à contrôler votre musculature graisseuse par la méthode du Hatha-Yoga, vous êtes devenu Guru de première classe...
(Elle frappe sur un gong : Gong !)

... vous avez atteint, par la simple contemplation de votre nombril, la sérénité (gong !), la clairvoyance (gong !), la patience et l'action désintéressée (gong ! gong !).

Doucement, mère Ubu, n'oubliez pas nos petites oboles.

Vous êtes devenu le Swami Ubushrapolonistamam, maître de toutes les sagesses. Voici que le car de touristes s'approche.

Les pétales de fleurs sont prêts ?

Oui, père Ubu, bien qu'un peu desséchés.

Et l'eau lustrale ?

Oui, père Ubu, bien qu'un peu glauque.

Et les noix de coco pour le sacrifice ?

Tout est prêt, père Ubu.

Merdre, mère Ubu, j'ai les intestins qui grondent.

Avez-vous pris votre Nivaquine ?

J'ai oublié !

Trop tard, voici les touristes, soufflez dans la trompette à puja et regardez à l'intérieur de vous-même.

Ce n'est pas beau à voir.

Et passez-moi maintenant les timbales.

Vous voulez boire, mère Ubu ?

Ah, la grosse bête ! Les timbales à musique, vieil animal !

Nous avions imaginé que le capitaine Bordure faisait partie du groupe de touristes, que l'affreux couple ne parlait qu'un misérable anglais. Parmi les touristes s'est glissé par malheur un Tamoul, qui parle sa langue. Les Ubu, bien entendu, n'y comprennent goutte. Que faire ?

Very good tamoul, dit le père Ubu, pour gagner du temps.

Et sur les conseils de la mère Ubu, il entre en transe.

A d'autres moments nous pensions que le père Ubu pouvait se présenter comme la dernière incarnation de Vishnu, et se disputer férocement avec la mère Ubu à coups de colliers de fleurs.

Je trouve aussi ces répliques éparses :

Respirez deux fois par la narine droite. Dites : « Hink ! » Expirez par la glande pinéale !

Où se trouve-t-elle ? demande quelqu'un.

A sa place, imbécile ! Si vous ne la trouvez pas, n'expirez pas. N'expirez jamais et expirez ! C'est bien fait pour vous !

(Et aux autres :)

Mettez un doigt dans la bouche, pardonnez à ceux qui ne vous ont pas offensés et n'oubliez pas de manger de la laitue.

Le père Ubu se plaignait amèrement de ne pas pouvoir méditer. Le bruit d'un oiseau, d'un avion, le dérangeait sans cesse. « Je n'arrive pas à trouver mon calme intérieur, disait-il, et cela m'irrite ! »

A regret nous avons abandonné la farce démystifiante, faute de temps surtout. Si quelqu'un veut la ressaisir... »

Jean-Claude Carrière, Dictionnaire amoureux de l'Inde.





Carnet de route ? Manuel de civilisation ? Non, beaucoup mieux : une véritable invitation au voyage et à l'évasion. Avec pour seul mot d'ordre le butinage, parmi la multitude de visages, de paysages, de langues et de croyances qui constituent l'Inde.

Loin des sentiers battus et des clichés exotiques qui encombrent les guides touristiques, voici donc l'Inde restituée avec amour, poésie et cocasserie. De Shiva à Vishnu, en passant par Calcutta ou l'Ambassador (ce fameux véhicule qui est à l'Inde ce que la 2CV est à la France), ces fragments d'un discours amoureux nous invitent également à butiner parmi la centaine d'entrées retenues par Jean-Claude Carrière. L'auteur – par ailleurs scénariste, conteur et romancier – nous entraîne, croquis à l'appui, dans un pays parfaitement imaginaire et pourtant bien réel, qu'il définit comme "une chimère en exercice".


Dessin de Jean-Claude Carrière

lundi, juin 25, 2012

Le conflit secte-société




L'expression secte politico-religieuse est fréquemment employée. Le religieux et le politique ont chacun leur place dans toute société et il n'est pas souhaitable que l'un ait une pré-éminence ou un pouvoir de contrôle sur l'autre, mais il n'est pas non plus défendu de se montrer à la fois politique et religieux. [...]

Les termes secte, secte religieuse et, encore plus, secte politico-religieuse sont péjoratifs. Ils désignent des mouvements néfastes et dangereux. Implicitement, cela revient à dire : il n'y a pas de bonnes sectes, toutes les sectes sont néfastes.

Or, l'on ne voit pas ce que le fait pour une secte de s'occuper de religion, de politique ou encore de commerce, non plus que le fait d'être importée de l'étranger ont de critiquable.

En réalité, dans les actions menées contre les sectes il est couramment fait référence implicitement à deux postulats qu'il convient de mettre en évidence et de rejeter. Le premier consiste, en plaçant la simple étiquette secte, à stigmatiser arbitrairement telle organisation contre laquelle tout deviendrait permis. Le deuxième consiste, par résolution du conflit secte-société, à entendre suppression ou interdiction des sectes.

Les sectes ont existé de tout temps et existeront toujours. Il est vain et arbitraire de vouloir les supprimer. Il est par contre nécessaire d'exiger avec force que certaines conditions soient respectées et il est important de circonscrire clairement ces conditions, à défaut de quoi nous risquons de nous montrer plus intolérants encore que les groupements que nous visons.

Indiquons rapidement ce que nous devons exiger, éviter, proposer.

Ce que nous devons exiger :

Que la santé physique et la santé mentale de l'adepte lie soient pas mises en danger. Ainsi en est-il lorsqu'il y a usage de violence ou de menace de violence physique (manque de sommeil ou de nourriture, soins médicaux insuffisants, absorption de drogue, d'excitants, hypnose, coups, blessures) ; psychique entraînant une perte réelle de l'autonomie, de la volonté propre, du sens critique ; symbolique : usage abusif de mots-forces et 'de concepts terrifiants, tel Satan, etc.

Que les buts effectivement poursuivis par le mouvement soient présentés clairement dès l'entrée dans celui-ci.

Si l'on doit laisser à chacun la liberté de se tromper, on doit refuser à un mouvement la liberté de tromper sciemment autrui.

Ce que nous devons éviter :

Une chasse aux sorcières.

Le développement de campagnes de haine préjudiciables aux relations individuelles, familiales et sociales, entraînant une montée de la violence et de l'incompréhension.

Au nom des valeurs que sont la défense de la famille et la préservation de l'intégrité de l'individu, la poursuite d'actions contraires à ces valeurs :

creuser un fossé de peur, d'incompréhension et d'agressivité entre parents et adeptes ;

violer l'autonomie de l'adepte en voulant, au-delà d'une stricte information et par l'usage de la force ou de quelque autre moyen contraignant ou déloyal, l'empêcher de « se tromper ».

Une guerre où les différentes parties en cause ne se rencontrent pas, mais agissent par intermédiaires et réactions différées : presse, propositions de loi, campagnes de dénigrement procédant le plus souvent de généralisations non fondées ou de déformations des faits, ne conduisant pas vers une solution du conflit, mais bien plutôt vers une escalade et une fièvre incontrôlée qu'alimentent les passions et l'imagination plus que la raison et l'observation pure.

Ce que nous devons proposer :

Une information solidement fondée. Une information ne provenant pas uniquement du groupement en cause est indispensable. Cette information doit se fonder sur des faits clairement établis, sans invention ou déformation de la réalité, en procédant à des différenciations fines, en établissant clairement la limite entre ce qui est un fait et ce qui est une opinion ou un jugement de valeur.

L'établissement et le maintien d'un dialogue harmonieux entre l'adepte, sa famille et ses amis : ouverture la plus propice à la prise de conscience de la possibilité d'un retour à des valeurs différentes des siennes.

Une rencontre directe et honnête avec chaque secte dans le dessein de résoudre effectivement le conflit secte-société.

Il importe à cette occasion de circonscrire clairement notre exigence en la limitant à une préservation de la santé mentale et physique de l'adepte et à une absence de tromperie sur les buts énoncés.

Au risque d'ouvrir une porte sur l'arbitraire, cette limite ne devrait pas être dépassée. En particulier, si l'on est en droit d'exprimer son désaccord sur tel dogme, il importe toutefois de reconnaître à toute personne le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion, tel qu'il a été retenu par la Déclaration universelle des droits de l'homme adoptée le 10 décembre 1948 par et ratifiée par la France.

S'il n'existe pas un moyen idéal de contrôle permettant de vérifier que ces conditions dont nous requérons de façon très ferme le respect sont effectivement remplies, il semble toutefois que le meilleur contrôle est encore celui que peuvent exercer la famille et les proches.

En tout état de cause, l'argument non avoué ne tient pas, selon lequel, faute de moyens idéaux de contrôle, il convient de supprimer les sectes.

C'est être encore plus intolérant que ne le sont les sectes.

Ne peut pas davantage être accepté l'argument selon lequel un dialogue direct avec des représentants des sectes est impensable, ces représentants n'étant pas des interlocuteurs valables. Ce genre d'argument sert uniquement de justification à des actions malhonnêtes ou dont on ne veut pas assumer la responsabilité.

Le dialogue n'a jamais fait de mal à personne.

M. Keller

jeudi, juin 21, 2012

Vérités sur les maladies émergentes





Voici les résultats d'une investigation fouillée, sur un problème de santé publique masqué par les autorités sanitaires françaises. La logique qui préside à son étouffement, est du même ordre que celle mise en œuvre pour tromper le public dans les affaires du nuage radioactif de Tchernobyl, du sang contaminé ou encore de l'amiante. Pourtant, il concerne potentiellement TOUS les Français.
Des millions de personnes souffrent aujourd'hui sans connaître la véritable cause de leurs maux. Alors que des solutions médicales existent, et que des guérisons sont possibles, ils ne reçoivent que des soins que l'on pourrait qualifier de palliatifs. On ne traite pas la cause : elle est méconnue, parce qu'elle n'a pas droit de cité dans notre pays. Le diagnostic même, qui permettrait d'identifier l'origine de la maladie, est ici tabou. Les médecins sont maintenus dans l'ignorance de ce qui, ailleurs, est parfois, non seulement connu, mais reconnu, et véritablement soigné.

Vous pensez sans doute que cela est impossible ici, dans un pays qui s'enorgueillit d'avoir aujourd'hui le meilleur système de santé du monde ?
C'est pourtant la vérité. Notre propos est de vous apporter, sous une forme que nous espérons attrayante et compréhensible pour tous, les preuves scientifiques d'envergure internationale, permettant de faire toute la lumière sur la question. Ces publications reconnues par l'ensemble de la communauté scientifique mondiale intéresseront tout le monde : corps médical spécialisé ou non, patients désireux de comprendre et de retrouver la santé. Publications scientifiques répertoriées dans la presse médicale internationale, mais qui, telles le nuage de Tchernobyl selon le discours officiel de l'époque, ne franchissent jamais, dirait-on, les limites de l'hexagone.

Le savoir médical français semble avoir en effet, des frontières bien hermétiques, car outre l'omerta officielle des autorités, tout conspire au silence, orchestré par de puissants lobbies.

Les patients concernés ne rencontrent qu'exaspération auprès du corps médical qu'ils embarrassent, car ils ne guérissent jamais : il n'y a tout simplement pas, ici en France, d'outils pour les diagnostiquer, de médicaments permettant de les soigner et de les guérir. Rejetés par la médecine classique et les autorités de santé, qui les taxent d'hypochondriaques et tentent de les assommer (ou de les museler ?) avec des psychotropes, ils n'ont d'autres solutions que de chercher «ailleurs» des produits miracles, aussi onéreux qu'illusoires.

C'est ainsi qu'au pays de Descartes et Claude Bernard, carte blanche est donnée aux margoulins de tout poil, par des instances sanitaires défaillantes, voire cyniques, pour vendre très cher, de faux espoirs de guérison, et permettre qu'une médecine de foire occupe le devant de la scène. C'est un formidable créneau commercial !

Il s'agit de l'intoxication massive et chronique de dizaines de millions de Français, aux métaux lourds — et principalement au mercure — dont les sources de pollution sont diverses, et ont de multiples conséquences gravissimes sur notre santé.

Si nous avons pu écrire ce livre, démêler le vrai du faux, et approfondir la question c'est que nous y avons été initiée indirectement par un médecin spécialisé en médecine environnementale, qui nous a soignée et guérie, avec une parfaite maîtrise du sujet. Nous avons recueilli assidûment et passionné-ment les propos de ce chercheur d'exception en santé publique, hélas aujourd'hui disparu : le docteur Jean-Jacques Melet. Ce scientifique rigoureux et intègre n'a pas pu de son vivant, faire entendre sa voix, l'establishment médical n'a eu de cesse de le réduire au silence et de le déconsidérer.

Il nous a semblé impossible de ne pas communiquer publiquement après sa mort, ce qu'il nous a transmis sur la justesse de son combat, et l'efficacité incontestable, preuves chiffrées à l'appui, de solutions thérapeutiques existantes, qui permettraient à la France malade d'aujourd'hui, de redresser la tête.

Nous avons fait personnellement l'expérience d'une guérison acquise sur trois générations : une famille entière dont sept malades. Nous ne pouvons supporter de voir plus longtemps se dégrader la santé de nos concitoyens, les regarder souffrir les bras croisés, ou admettre que tant de vies basculent vers le drame, quand nous connaissons les outils de diagnostics, les protocoles de guérison, et les informations pour convaincre: des preuves irréfutables.

Nous n'avons pas le droit nous taire. Il est de notre devoir de parler pour que cesse enfin la conspiration du silence.

Françoise Cambayrac

Vérités sur les maladies émergentes

Preuves à l'appui, l'auteur démontre que beaucoup des nouvelles maladies de notre époque (fatigue chronique, fibromyalgie, spasmophilie, électrosensibilité, maladies auto-immunes, allergies, Alzheimer, autisme...), réputées incurables, et que bien des médecins considèrent, pour certaines, comme purement imaginaires, trouvent leur explication dans une intoxication de l organisme.

Et elle met en évidence un formidable scandale de santé publique. Là où son second livre, Maladies émergentes, comment s'en sortir ?, se voulait un recueil de témoignages et un guide pratique destiné aux intoxiqués chroniques.

Vérités sur les maladies émergentes est conçu comme une véritable thèse médicale, étayée de preuves scientifiques issues des travaux de chercheurs du monde entier, et accessible au grand public comme aux professionnels de la santé. 

Mise à jour et parfaitement complète, cette nouvelle édition devrait achever de convaincre les plus sceptiques de la gravité de la situation.


Ancienne fibromyalgique, Françoise Cambayrac a pu observer les effets nocifs du mercure dans sa propre famille, intoxiquée sur trois générations. Guérie et informée du danger insoupçonné des amalgames dentaires par un médecin précurseur et courageux, aujourd'hui disparu, elle a entrepris de transmettre son héritage à travers deux livres publiés aux Editions Mosaïque-Santé. En partageant son expérience et les conclusions du vaste travail de recherche qu'elle a mené sur le sujet, elle lève le voile sur ce qui pourrait être l'un des plus grands scandales de santé du XXIe siècle.

Illustration :

mardi, juin 19, 2012

La spiritualité ouverte





Notre société de consommation pimentée de technologies, d'écrans omniprésents, de droits en tous genres et des drogues les plus diverses, au mieux Mac Do - Coca, au pire la cocaïne, monstruosise une partie significative de notre jeunesse. Elle vise l'indépendance mais pas l'autonomie, elle veut se libérer sans être libre (de ses besoins superficiels), elle est instruite mais pas éduquée, elle est informée mais pas formée, elle est précoce mais pas préparée, elle est demandeuse de vie, mais privée de nature et elle rêve d'un idéal qu'elle ne connaît pas. Surdoués technologiquement dans la communication, nous sommes pourtant ses handicapés.

Nous sommes coupables et responsables.

Les arts, espaces de liberté et d'épanouissement sont malmenés. Pourtant la fréquentation des œuvres d'art a un impact sur nous tous. En les regardant, en les écoutant, nous nous lions à leurs créateurs, nous commençons à vivre ce qu'ils ont vécu, ils nous entraînent vers les régions qu'ils ont visitées.

Notre époque est celle de la science et celle de l'intellect, pas celle de la raison ni du cœur. Nous oublions les réalités et les sentiments. Des penseurs, ici et là, expliquent cette analyse, l'Italien Raffaelo Morelli ou le Français Jacques Salomé. C'est énorme de constater qu'avec tous ces moyens de communication, notre problème principal c'est elle, la communication ! Son absence ou sa mauvaise qualité crée des conflits en tous genres. La physique quantique nous apprend que la communication est créative d'énergie puis d'actions, donc de résultats.

La plupart des problèmes naissent d'un défaut de communications, donc d'un problème spirituel. Les nombreux problèmes répétés de nos sociétés prouvent qu'il existe forcément des stades plus avancés de développement humain, même si nous sommes évolués technologiquement et administrativement. Lorsqu'une collectivité humaine atteindra un nouveau stade de maturité spirituelle, de nouvelles aptitudes verront le jour sur les plans de l'amour, de la vitalité, des relations humaines, de la conscience corporelle, celle de l'esprit, de l'intuition et de la perception.

C'est extraordinaire de constater cette charge du mot « spirituel » qui apparaîtra sectaire pour les uns, stupide pour les autres et salvateur pour quelques uns.

Notre société a besoin de matérialisme raisonnable et de spiritualité ouverte.

Il est vrai que notre société matérielle aidée par quelques mauvais religieux ou faux gourous, a saboté la nécessaire spiritualité. On nourrit aussi mal son corps que son esprit.

Une organisation, une idée sont sectaires lorsqu'elles condamnent tout ce qui n'est pas elles et lorsque l'argent est leur moteur. Mais les expériences d'organisations sociales alternatives ou d'idées audacieuses sont souvent tentées par des petits groupes sur la base d'une conviction (politique, religieuse ou autre). Les problèmes d'une société trouvent régulièrement des solutions dans des réponses mises au point par une ou plusieurs personnes, en réaction aux problèmes. Si on stigmatise toute initiative comme étant sectaire ou loufoque, parce que paraissant bizarre, on prive la société de la ressource d'inventer des solutions.

Le respect de la minorité, le respect des différences, sont une marque d'évolution.

Notre société nous a programmés pour fonctionner sur un système binaire et cela nuit à notre bien-être. C'est blanc ou c'est noir alors qu'il y a toute une gamme de couleurs ; c'est bon ou c'est mauvais alors que la plupart des situations et des personnes comportent plusieurs facettes ; on veut nous maintenir dans une option droite ou gauche, on croit qu'il faut choisir entre l'économie et l'écologie, l'élection présidentielle de la première puissance mondiale repose sur deux candidats alors qu'il y en a beaucoup d'autres que les médias oublient. L'idée de séparation domine. Elle est assassine. Le problème est bien là. On cultive l'action anti-noirs ou anti-blancs, anti-riches ou anti-pauvres, anti-juifs ou anti-musulmans, anti-jeunes ou anti-vieux... Soit on choisit de cultiver l'esprit de fraternité, soit on choisit l'esprit de séparativité. En fait, cette idée se nourrit de notre égoïsme.

Quelle est la cause fondamentale de tous les problèmes ? C'est l'idée de séparation.

Séparation entre l'humain et la nature ; séparation entre l'homme et la femme, entre les enfants et les parents, entre les religions, entre le management et les employés, entre les peuples et les gouvernants, entre le matériel et le spirituel, entre le « penser » et le « faire », entre ce qu'on voudrait faire et ce qu'on fait.... Quand il y a séparation, vous pouvez vous attendre à des problèmes. Ce principe contribue à la dépense mensuelle mondiale militaire de 120 milliards de dollars. Avec une partie de cette somme, les problèmes de faim et d'eaux deviennent de mauvais souvenirs...

Un grand nombre de gens souffrent de « séparation ». Et quand cette souffrance devient pénible, le pas vers une drogue ou la violence est vite fait.

La nature ne divise pas, elle ne juge pas. Imaginez ce qui se produirait si le soleil se mettait à juger !

Le problème des Unions internationales, type Union européenne, ASEAN (coopération régionale de l'Asie du Sud-Est signée en 1967) ou ALENA (accord de libre-échange économique signé en 1992 entre le Canada, les États-Unis et le Mexique), c'est que chaque représentant national ne pense qu'à son pays. Un commissaire européen allemand ou belge, n'est ni allemand, ni belge, il est européen ! Même problème pour les diplomates, ils ne pensent qu'à l'intérêt de leur pays. Et si l'intérêt de leur pays c'était, aussi, l'intérêt de l'autre pays ? Il est intéressant de constater dans les débats politiques ce « besoin » entre intervenants de diviser, de « marquer » son camp, de l'anoblir et de salir celui d'en face, de « tuer » l'Autre.

Mais la conjonction « et » est souvent préférable à la conjonction « ou ».

Certains ne veulent que du « conventionnel », d'autres du « non conventionnel ». Untel ne jure que par la médecine chimique (conventionnelle), l'autre ne voit que par la naturopathie (non conventionnelle). C'est pareil dans le domaine des énergies, de l'agriculture... C'est une erreur de fond. Le mariage des deux est souvent la solution. L'utilisation exceptionnelle d'un produit chimique en agriculture, en raison d'un parasite spécifique, est envisageable.

Mais une politique agricole digne, repose d'abord sur un agriculture sans pesticide, ni engrais chimique, ni OGM. Elle sacralise la semence.
donnée. Sortir de l'intégrisme sectaire est la première étape que devraient franchir les penseurs de toutes catégories.

Les vrais chercheurs, scientifiques ou pas, fonctionnent à l'intuition. Il faudrait se souvenir que dans son petit appartement de Trinity College, le grand Newton avait des transes. Einstein rappelait que lorsqu'il a eu l'idée de la relativité, ce fut une sorte de révélation où il a vu des images colorées s'imposer à lui comme si elles lui étaient données. La créativité en sciences, c'est de laisser fonctionner les deux parties de son cerveau. Certains sociologues expliquent que le système d'exploitation gratuit Linux, tête de pont d'un mouvement mondial, pourrait changer l'économie de la planète. Open Source se fonde sur l'idée d'une communauté mondiale de programmeurs de logiciels qui diffusent librement le code source d'un logiciel afin que d'autres programmeurs puissent l'améliorer ou le modifier à leur convenance. Les techno-intellectuels du mouvement Open Source ont mis en évidence que les deux modes de production de logiciels constituent le fondement de deux types d'économie différents et, de fait, de deux modèles de société.

Alors qu'ils ne cessent de plaider pour un « renforcement de la concurrence », il est condamnable que nos hommes politiques contribuent à asseoir le pouvoir des détenteurs de monopoles.

Un peu de bon sens et de réflexions montrent bien que la plupart des problèmes personnels, des problèmes de couple, des problèmes au sein des entreprises mais aussi des problèmes nationaux comme le chômage et les déficits, sont générés par une somme d'erreurs individuelles. L'état d'esprit est décisif.

La crise financière internationale est d'abord une crise spirituelle mondiale à travers la soumission collective devant l'argent et les profits rapides. L'argent est un révélateur.

Son manque déclenche des révolutions qui peuvent être des étapes pour une vie meilleure. Il sert aussi à modérer ses envies car son abondance peut pervertir beaucoup de personnes.

Dans certains réseaux spirituels, chez la plupart des alter-mondialistes, l'argent est diabolisé. Pourtant, les problèmes qu'il cause ne viennent pas de lui mais de ceux qui l'utilisent et comment ils se laissent utiliser par l'argent !

Force est de constater que la plupart des problèmes actuels sont les résultats des solutions d'hier. Cela prouve que les solutions supposées n'en étaient pas ! Einstein n'avait pas forcément raison lorsqu'il disait qu'on ne peut pas résoudre les problèmes avec ceux qui les ont créés (les gens peuvent changer), mais une vraie solution est durable.

Les plus grands pollueurs de cette planète sont de nature psychique, ce sont nos pensées. La pollution matérielle est le résultat de la pollution mentale. Il existe un lien profond entre le mal-être, la maladie, les déficits en tous genres, la destruction de la nature et la vaste négativité accumulée dans le psyché humain collectif. La soumission à l'ego est aussi une caractéristique de l'humain d'aujourd'hui. Aucune autre forme de vie sur la planète ne connaît cela tout comme aucune autre forme de vie ne viole ni n'empoisonne la Terre qui la nourrit. La négativité n'est pas naturelle. C'est un polluant psychique au même titre que la fermeture d'esprit, l'individualisme, la malveillance, le mépris. Tout cela est en interaction avec l'ego.

Le problème de fond n'est pas le système, le problème c'est toi.

Nous pouvons choisir d'être immergés dans la « matière », obsédés par la consommation ou choisir le désencombrement. Cela dépend de nous. Faire le choix du matérialisme forcené, c'est subir le culte du grand, du vite, du paraître et de l'égoïsme. Ce culte du grand est ravageur dans les domaines les plus divers. L'Afrique vivrait mieux si elle multipliait les microprojets avec la coopération des multiples associations du monde entier qui s'y intéressent et des partenaires locaux.
Les problèmes d'émigration reposent sur le mal-être des habitants du pays concerné et la perspective d'un mieux être dans un autre.

La solution aux limites physiques de notre planète, à l'accroissement de la population, à la crise énergétique, aux problèmes financiers n'est pas technologique ou fiscale. Elle est d'abord spirituelle. La redistribution des revenus par une fiscalité plus lourde n'est pas une solution durable. La « solution » technologique ne résout les problèmes que partiellement, en fabrique d'autres (les déchets nucléaires, par exemple) et tend aussi à déresponsabiliser, rendre passif. Le consommateur surpaie l'eau à cause du coûts des stations d'épurations. Organisons notre société avec moins de chimie, mois de déchets, moins de nucléaire, moins de médicaments qui viennent salir l'eau, car ensuite, il est coûteux de la dépolluer. Et c'est un désastre sanitaire autant qu'écologique.

Les 450 000 forages de gaz de schiste aux États-Unis sont une offense à la conscience et un crime contre l'eau, donc contre l'humanité. L'écologie environnementale est urgente. Si on prend le cas d'une habitation moyenne avec un abonnement électrique classique de 6 kws, il faudrait 150 m² de panneaux solaires pour apporter une partie de l'énergie nécessaire. Des sols bétonnés ou goudronnés, des toits sans système de récupération d'eau de pluie, c'est l'inondation qui guette. Récupérez l'eau de pluie, elle devient alors une ressource.

Jean-Marc Governatori, L'écologie, un diamant à 8 facettes.


L'écologie, un diamant à 8 facettes



Illustration :

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