Sans-culotte
de l'hindouisme armé d'un sabre
Devant
la violence des musulmans et des sectes extrémistes, des sâdhus,
ascètes hindous vénérés, s'organisèrent en régiments de sâdhus
nâgâs ou nâgâs babas, les babas pas cool de l'Inde.
Les
sâdhus nâgâs suivent un mode d'ascétisme unique : ce sont
les combattants religieux de l'hindouisme, les défenseurs de la foi,
organisés en compagnies (anîs) et en « gymnases »
(akhâdâs).
Formés
pour être des sâdhus guerriers, les nâgâs babas sont les hommes
saints hindous les plus vénérés.
Dans
notre monde interconnecté où les informations circulent à
la vitesse de la lumière, les multiples antagonismes entre les religions peuvent rapidement s'exacerber et enflammer des nations entières.
Les religions intolérantes et haineuses provoqueront-elles la guerre
de tous contre tous ?
Ce
qui est certain, la presse libre et impertinente restera toujours une
arme de la démocratie.
Il
ne faut pas emmerder Charlie-Hebdo
Lettre
de Charlie Hebdo à M. Mohammed Moussaoui, Président du CFCM
(Conseil Français du Culte Musulman)
Monsieur
Moussaoui,
La
publication du numéro de "Charlie Hebdo" représentant
Mahomet vient de donner lieu une fois encore à des représailles
lamentables de la part d'individus décidément bien peu éclairés
que, au titre de Président du CFCM, vous avez le devoir de
canaliser.
Je
vous tiens pour quelqu'un d'intelligent et de cultivé, vous devez
donc savoir qu'en France la caricature est une tradition très
ancienne et un art très prisé, qu'aucun sujet n'y échappe et
surtout pas un sujet d'actualité, et l'instauration de la charia sur
un sol resté longtemps laïque est un sujet suffisamment grave et
inquiétant pour ne pas faillir à la règle. La charia, l'islam,
n'ont pas à faire exception à cette règle.
Dans
"Le Monde"
paru ce mercredi vous affirmez ne pas voir de lien entre les
élections en Tunisie et en Libye et l'outrage caricatural nous
rappelant tant bien que mal ce qu'est la charia, ou tout au moins sa
partie la plus spectaculaire pour le citoyen français de base peu au
fait de ce qui se passe sur son sol.
La
charia est un système archaïque fondé il y a 14 siècles,
profondément odieux, sexiste, rétrograde, discriminant et
antidémocratique. Dénoncer ce système par la caricature est un
procédé visant à en montrer toute l'abjection
Condamner
la charia, Monsieur, est un acte de salubrité publique nécessaire à
la démocratie dont vous profitez puisque c'est en France que vous
vivez en toute liberté.
Jouiriez-vous
de la même liberté au Maroc ? J'en doute fort sinon comment
expliquer la présence aussi énorme de Marocains abandonnant le
Maroc pour la France ? C'est bien que l'air y est plus doux et plus
libre ici.
Cette
charia prônée par Le Coran et faisant partie intégrante de l'islam
(Le Coran est la base de l'islam, l'islamisme n'en étant que son
expression la plus spectaculairement virulente) il est hautement
souhaitable de s'en inquiéter, d'autant qu'une bonne partie de ceux
qui ont permis ce désastre antidémocratique vivent sur notre sol et
que des élus «dhimmis»
comme les nomme votre dogme appellent de leurs vœux le droit de ces
promoteurs chariamistes de se présenter à des élections avec les
conséquences terribles qu'on imagine.
Vous
déclarez que «Pour
les musulmans, le simple fait de caricaturer le prophète est, en
soi, inacceptable et blessant».
Blessant je le conçois mais inacceptable ?
- Ce
qui est inacceptable c'est d'interdire le divorce, y compris en
France ;
- Ce
qui est inacceptable c'est d'autoriser la polygamie, y compris en
France ;
- Ce
qui est inacceptable c'est de considérer que la femme est inférieure
à l'homme, y compris en France ;
- Ce
qui est inacceptable c'est d'enfermer les femmes sous des linceuls
noirs, y compris en France ;
- Ce
qui est inacceptable c'est de refuser à la femme d'épouser l'homme
de son choix pour lui faire épouser celui que sa famille a choisi
pour elle, y compris en France ;
- Ce
qui est inacceptable c'est qu'il existe un « Conseil
Européen de la Recherche
et de la Fatwa décrétant les fatwas ayant pour vocation d'être
appliquées en France ».
En
France aucune loi ne punit le blasphème, comme l'a d'ailleurs
démontré la récente affaire du Coran brûlé et qui a vu la relaxe
de l'incendiaire. En conséquence en France, Monsieur Moussaoui, il
est permis de brûler un coran si on le souhaite et de caricaturer et
de se moquer d'un prophète, fût-il le vôtre.
Les
différentes manifestations hostiles à cette publication de Charlie
Hebdo n'ont pas manqué de fleurir sur les forums, certains insultant
copieusement les Français, d'autres réclamant à grands cris des
caricatures de « juifs
de 40 »,
ce qui semble assez loin de votre souhait d'un « désaccord
exprimé dans le respect des Lois et de l'intégrité des personnes
».
Vous
devriez d'ailleurs rappeler à vos coreligionnaires si bienveillants
et aimants envers les citoyens qui les accueillent, que la fête de
l'Aïd al-Adha qu'ils vont fêter dans quelques jours est un vibrant
hommage à Abraham, un Juif ! A mon avis certains doivent ignorer ce
détail au vu du niveau intellectuel remarquablement bas de leurs
commentaires.
Dans
votre interview une phrase m'interpelle tout particulièrement «Dans
Le même temps, ils doivent accepter et comprendre que dans nos
sociétés le rapport au sacré n'est pas le même pour tous».
J'aimerais savoir de quelle société vous parlez ? Est-ce la société
musulmane, la société française, la société marocaine ?
Si
c'est la société marocaine, c'est que vous ne vous sentez pas
français. Si c'est la société musulmane c'est que vous ne vous
sentez pas démocrate et si c'est la société française, je vous
rappelle qu'elle n'a aucun rapport au sacré puisque séparée du
religieux depuis qu'une célèbre loi de 1905 en a décidé ainsi, ce
que manifestement, malgré votre récente naturalisation, vous ne
semblez pas avoir encore bien intégré.
D'ailleurs
dans votre document répertoriant les différents abattoirs pour
l'Aïd vous illustrez parfaitement la difficulté que vous -et vos
coreligionnaires- avez à vous considérer comme des citoyens
français à part entière puisque vous adressez vos vœux aux
«musulmans de France»
et non pas aux musulmans français.
Je
vous invite donc - vous et vos coreligionnaires «de
France» -
à vous interroger sur votre rôle dans notre société française,
sur votre capacité à adhérer à nos valeurs laïques et
démocratiques et sur votre capacité à pratiquer l'auto-dérision
car décidément, je vous trouve très coincés du turban.
J'attends
avec impatience votre rapport sur les actes islamophobes que vous
avez recensés et je ne manquerai pas de compiler de mon côté les
actes francophobes que je me ferai un plaisir de vous transmettre à
mon tour.
Par
ailleurs, en cherchant (vainement) vos coordonnées je tombe à
l'instant sur un article du site cfcm.tv particulièrement insultant
pour les citoyens français. Je suis très choquée par les relents
de xénophobie de cet article dans lequel il est question de la
France qualifiée de «République
malade et satanisée»,
de «protection bienveillante
d'un pouvoir occulte qui trouve toute sa jouissance dans le spectacle
du malheur d'une frange indésirée de sa population»,
de «la France victime de son
arrogance et de son orgueil».
En
tant que représentant des musulmans en France vous seriez bien
inspiré de veiller à ce que le pays qui vous accueille et qui vous
a accepté comme citoyen ne soit pas insulté et traîne dans la boue
par votre communauté, car si la loi sur le blasphème n'existe pas,
la loi sur la diffamation existe bel et bien.
Je
vous prierais donc de faire en sorte que cet article injurieux soit
rectifié afin de ne pas créer davantage de tensions.
Veuillez
agréer, Monsieur Moussaoui, mes salutations définitivement laïques.
Caroline
Alamachère.
Le
dalaï-lama et d'autres représentants religieux demandent
l'interdiction du blasphème