mercredi, septembre 07, 2022

Luciférisme : un regard laïque sur un système de croyance globaliste destructeur


"(...) l’ONU semble être fortement impliquée dans l’idéologie à travers des groupes comme le Lucis Trust, une maison d’édition fondée par Alice Bailey, une fervente promotrice du luciférisme qui possédait également la Lucifer Publishing Company. Le Lucis Trust avait à l’origine son siège social dans le bâtiment de l’ONU à New York, et gère encore aujourd’hui une bibliothèque privée de livres occultes hors du cadre de l’ONU."

Alice Bailey - Lucis Trust - ONU


Au cours de nombreuses années d’enquête sur les mécanismes des événements mondiaux et les personnes qui les ont provoqués, je suis peut-être devenu un peu obsédé par un sujet particulier – la source et les motivations du mal. Cette fascination ne provient pas d’une simple curiosité morbide, mais d’un besoin stratégique de comprendre l’ennemi. Tout comme un exterminateur a besoin de comprendre le comportement des cafards pour être efficace, je cherche à comprendre le comportement et la nature du mal organisé.


Un fait très important qui doit d’abord être clair dans l’esprit des gens est que le mal existe effectivement. La propagande de l’establishment a consacré énormément de temps, d’efforts et de capitaux à tenter de conditionner la société à croire que le mal n’est rien de plus qu’une construction sociale – une opinion. Le mal est supposé être dans l’œil du spectateur ; un produit du conditionnement religieux. C’est un mensonge. Tout comme les concepts de beauté, les concepts de mal sont en fait inhérents à notre psychisme dès la naissance. L’« œil de l’observateur » n’a pas d’importance.

Deux domaines particuliers de la psychologie humaine appuient ce fait.

Tout d’abord, comme l’a montré le travail de Carl Jung (et par extension des anthropologues comme Joseph Campbell), tous les êtres humains, où qu’ils soient nés dans le monde, de la tribu la plus isolée d’Amazonie à la plus grande métropole d’Amérique, portent les mêmes symboles archétypes dans leur psyché. C’est-à-dire que nous avons TOUS les mêmes éléments psychiques dans notre esprit, quel que soit l’environnement.

Ce seul fait est tellement accablant pour l’homme moderne que certaines personnes refusent même de le reconnaître comme une possibilité. On nous a entraînés comme des rats de laboratoire à ne voir qu’un seul chemin dans le labyrinthe ; on nous a répété à maintes reprises que tout est « relatif » ; que chaque personne est entièrement un produit de l’environnement et que nous commençons tous en étant des « pages blanches ».

Les attaques vicieuses de l’establishment contre Carl Jung (y compris les mensonges selon lesquels il aurait coopéré avec les nazis) me disent que Jung était très proche de la cible. Il était tombé sur quelque chose de très dangereux pour l’establishment, quelque chose qui pourrait faire dérailler son conditionnement du public.

Deuxièmement, l’existence indéniable de la conscience humaine suggère que nous sommes nés avec une compréhension de la dualité. Ce qui veut dire, comme Jung l’a découvert, que nos psychés contiennent des concepts inhérents au bien et au mal qui influencent nos décisions et nos réactions. Jung parlait du mal, ou d’impulsions psychologiquement destructrices, comme de l’« ombre personnelle » et de l’« ombre collective ».

La grande majorité des gens ont une relation intuitive avec le bien et le mal. Ils ressentent de l’anxiété lorsqu’ils sont confrontés à des actions ou des pensées mauvaises, et ils se sentent personnellement coupables lorsqu’ils savent qu’ils ont fait du mal à d’autres personnes. Certains pourraient appeler cela une « boussole morale ». Je dirais que c’est une partie de l’âme ou de l’esprit.

Quoi qu’il en soit, il y a un contingent de personnes dans le monde qui ne l’ont pas – un petit pourcentage de la population qui naît sans conscience, ou qui trouve facile de l’ignorer. Nous parlerons de ces gens dans un instant, mais d’abord, nous devrions probablement définir ce qu’est le mal.

Le mal est d’abord et avant tout toute action qui cherche à détruire, exploiter ou asservir au nom du gain ou de la satisfaction personnelle. Malheureusement, les mauvaises actions sont souvent présentées à tort comme avantageuses pour le groupe, ce qui les rend moralement acceptables. Les besoins du plus grand nombre sont censés l’emporter sur les besoins du plus petit nombre, et le mal est ainsi rationalisé comme un moyen d’atteindre une « fin positive » pour le « bien supérieur ».

Dans la plupart des cas, cependant, les actions destructrices ne finissent pas par servir les intérêts de la majorité, et finissent seulement par donner plus de richesse et de pouvoir à une minorité élitiste. Ce n’est pas une coïncidence.

Le mal commence par le déni de l’existence de la conscience, ou le déni de l’existence du choix. Chaque personne naît avec une capacité ou une liberté de choix. Nous pouvons écouter notre conscience ou l’ignorer. Nous pouvons faire le bien ou le mal. Le mal nous dit que le choix est relatif et que la moralité est relative ; qu’il n’y a pas de différence entre un bon choix et un mauvais choix, ou que le mauvais choix est le seul choix.

Au-delà de l’ignorance de la conscience, nous devons aussi définir la motivation qui conduit au mal. La psychologie suggère que les actions destructrices mues par l’égoïsme proviennent d’un désir obsessionnel d’obtenir ou de contrôler des choses que nous ne pouvons ou ne devrions pas avoir. Il est intéressant de noter que c’est aussi ce que certaines religions nous enseignent, mais restons-en à un examen profane.

Comme nous l’avons déjà mentionné, il y a un groupe de gens dans le monde qui ne voient pas le bien et le mal comme la plupart d’entre nous le voient. Leur psychisme fonctionne d’une manière complètement différente, sans le filtre de la conscience. Ces personnes présentent les traits des sociopathes narcissiques. Les sociopathes narcissiques de haut niveau représentent environ 1% à 5% de la population humaine totale, et la plupart d’entre eux sont nés ainsi, et non fabriqués par leur environnement. De plus, 5 à 10 % des personnes présentent des traits latents de narcissisme ou de sociopathie qui ne font généralement surface que dans un environnement de crise instable.

J’ai beaucoup écrit sur les sociopathes narcissiques et l’establishment globaliste dans de nombreux articles. J’ai également expliqué comment ces personnes, contrairement à la croyance populaire, ne sont pas isolées les unes des autres. En fait, ils s’organisent en groupes pour un gain mutuel.

Il y a une idéologie ou un système de croyance qui défend le contraire de ce que la conscience nous dit être « bon », et ce système est le luciférisme. En fait, le luciférisme semble être la source d’influence de la plupart des « ismes » destructeurs existant dans notre société actuelle (y compris le socialisme et le globalisme). Selon ma théorie, le luciférisme est une religion ou un culte conçu par des narcissiques sociopathes au profit des narcissiques sociopathes.

Il est parfois difficile d’identifier les vrais « sacrements » derrière le luciférisme car, d’une part, les lucifériens refusent de reconnaître que le système est une religion. Ils préfèrent appeler cela une philosophie ou une méthodologie, du moins en public. Le système semble également encourager la désinformation active afin de dissuader ou d’induire en erreur les non-adhérents. Le terme historique de ce secret religieux est « occultisme ». J’appellerais cela « élitisme ».

Il y a des croyances fondamentales que les lucifériens admettent ouvertement. D’abord et avant tout, le but du luciférisme est d’atteindre la divinité. C’est-à-dire qu’ils croient que certains êtres humains ont la capacité de devenir des dieux par l’accumulation de connaissances.

J’ai écrit sur la folie du but de la divinité dans le passé, soulignant comment la physique quantique et les théorèmes d’incomplétude de Kurt Gödel rendent impossible une observation et une compréhension scientifique et mathématiques totale de l’univers. Mais la réalité mathématique n’empêche pas les cercles lucifériens de rechercher de manière destructrice ce qu’ils ne peuvent pas avoir. Par extension, des connaissances scientifiques non-tempérées par la discipline, la sagesse et une boussole morale peuvent conduire à la catastrophe. La connaissance matérielle est invariablement utilisée abusivement par ceux qui recherchent le pouvoir divin.

La notion d’adoration de soi est un trait fondamental des narcissiques sociopathes ; le luciférienisme ne fait que la codifier comme si c’était une vertu. Un autre problème avec l’idée de devenir un dieu est qu’on développe inévitablement un désir d’avoir des disciples et des adorateurs. Après tout, qu’est-ce qu’un sauveur sans troupeau ? Mais comment un être humain gagne-t-il un troupeau et devient-il un dieu ? Par la force ou par la ruse ?

Deuxièmement, les lucifériens prétendent qu’ils cherchent à élever le pouvoir de l’individu en général. Dans l’esprit de beaucoup de gens, cela ne semble pas du tout négatif. Même moi, j’ai plaidé en faveur de l’importance de l’individualisme face aux contrôles de la société. Cela dit, n’importe quelle idéologie peut être poussée à l’extrême.

La recherche de la satisfaction individuelle peut être poussée trop loin, au point que les gens autour de nous commencent à souffrir. En raison de la nature élitiste du luciférisme, ils ne cherchent pas nécessairement l’élévation de tous les individus, mais seulement de certains individus « méritants ». Il y a une tendance à considérer les non-adhérents comme des « inférieurs » ; des gens stupides qui devraient être tondus comme des moutons par ceux qui poursuivent un rêve supérieur de divinité personnelle.

Cette attitude se retrouve aussi dans les actions communes des sociopathes narcissiques, qui n’hésitent pas à escroquer ou à exploiter les gens autour d’eux comme des ressources, en se nourrissant des autres comme des parasites. Ils considèrent cela comme une pratique acceptable parce qu’ils se considèrent comme spéciaux ; ils sont destinés à accomplir plus que la populace ignorante. Ils sont destinés à faire de grandes choses, et leur image est destinée à être scellée dans les fondations de l’histoire.

L’élitisme du luciférisme est à peine caché. Les lucifériens prétendent qu’ils n’ont aucun intérêt à convertir d’autres personnes. Au lieu de cela, les adhérents doivent être « assez intelligents » pour arriver au système de croyance par eux-mêmes. Cependant, leur objectif d’influencer le public à travers les sphères sociales et politiques est assez évident.

Les gardiens politiques, même s’ils ne sont pas ouvertement lucifériens, ont parfois tendance à laisser échapper leurs affiliations. Saul Alinsky, organisateur de haut niveau à gauche et gardien Démocrate, loue Lucifer, le rebelle, dans les reconnaissances personnelles de son manuel politique Règles pour des radicaux, dans lequel il dit :

"N’oublions pas au moins d’accorder notre reconnaissance, en passant, au tout premier radical : dans toutes nos légendes, mythologie et histoire (et qui sait où la mythologie s’arrête et où l’histoire commence, ou laquelle est laquelle), la première personne radicale connue de l’homme qui s’est rebellée contre l’establishment et l’a fait si efficacement qu’il a au moins gagné son propre royaume, c’est Lucifer."

Le luciférisme est également répandu dans les institutions globalistes. Par exemple, l’ONU semble être fortement impliquée dans l’idéologie à travers des groupes comme le Lucis Trust, une maison d’édition fondée par Alice Bailey, une fervente promotrice du luciférisme qui possédait également la Lucifer Publishing Company. Le Lucis Trust avait à l’origine son siège social dans le bâtiment de l’ONU à New York, et gère encore aujourd’hui une bibliothèque privée de livres occultes hors du cadre de l’ONU.

D’anciens directeurs de l’ONU comme Robert Muller étaient étroitement liés au Lucis Trust et à l’œuvre d’Alice Baily et faisaient ouvertement la promotion du luciférisme. M. Muller a joué un rôle central dans les politiques mondiales de l’ONU en matière d’éducation des enfants et a créé de nombreuses agences dans l’intention d’assurer une gouvernance mondiale. Vous pouvez lire les livres blancs de Robert Muller sur la formation d’un gouvernement mondial sur son site Good Morning World.

Les lucifériens abordent la gouvernance mondiale comme ils font tout le reste, avec une forte propagande. Muller soutient que l’objectif doit être présenté au public par le biais de l’idée de « protéger la Terre ». En d’autres termes, il croyait que l’environnementalisme était la clé pour convaincre les masses de la nécessité d’une centralisation totale du pouvoir entre les mains des institutions globalistes. Les idéaux lucifériens sont enrobés de sucre dans une multitude de motifs fleuris et nobles. Mais de quoi s’agit-il vraiment ?

Certains lucifériens adoptent une position gnostique sur la figure du diable et prétendent seulement apprécier le concept comme mythologique plutôt que voir le diable existant comme force, littéralement. Certains textes gnostiques dépeignent Satan comme le « bon » et Dieu le « méchant » dans l’histoire de la Genèse ; Dieu étant un impitoyable maître d’esclaves et le serpent un « libérateur » apportant la connaissance du monde matériel aux hommes. Lucifer est présenté comme une sorte de Prométhée, le titan qui a volé le feu aux dieux et l’a donné aux hommes.

Ce récit de « Lucifer comme sauveur héroïque » est très courant. Manly Palmer Hall, franc-maçon du 33e degré et écrivain New Age influent est cité pour avoir écrit dans son recueil d’écrits intitulé "The All Seeing Eye" :

"Lucifer représente l’intellect et la volonté individuelle qui se rebelle contre la domination de la nature et tente de se maintenir contre l’impulsion naturelle. Lucifer, sous la forme de Vénus, est l’étoile du matin dont il est question dans l’Apocalypse, qui doit être donnée à ceux qui dominent le monde."

Un modèle luciférien décrit Dieu comme un concept archétypal seulement, un réconfort mythologique qui nous aide à affronter la solitude de l’existence. Ils ne croient pas à l’existence d’une figure corporelle de Dieu, mais on se demande comment ils peuvent concilier l’existence d’archétypes psychologiques inhérents avec cette notion ? D’où viennent les archétypes s’il n’y a pas de conception créative ou de signification voulue pour l’humanité ?

Les Lucifériens plus discrets soutiennent parfois que la figure mythologique de Lucifer est distincte de l’image chrétienne de « Satan » . Le nom « Lucifer » n’est pas mentionné directement dans la Bible en référence à Satan (bien que l’expression « étoile du matin », la traduction directe du mot « Lucifer » soit mentionnée en référence à Satan). Mais cet argument me semble plutôt timide et malhonnête. Pendant des siècles, le terme « Lucifer » a été synonyme de diable dans la conscience publique. Les lucifériens semblent essayer de se séparer des connotations négatives associées au satanisme en jouant sur les mots et la sémantique.

Mais pourquoi s’en soucieraient-ils ? À moins, bien sûr, qu’ils ne cherchent à influencer la conscience publique et qu’ils se rendent compte qu’il est difficile de vendre le satanisme à la population, alors ils veulent donner un visage différent à une vieille et moche idée. Les satanistes se réfèrent souvent à Lucifer et Satan dans le même souffle comme étant la même figure. Dans ce documentaire, Anton LaVey, un représentant bien connu dans les milieux sataniques et lucifériens, fait exactement cela.

LaVey semble être traité comme une gêne par les groupes lucifériens plus soucieux du marketing. Je soupçonne que son franc-parler public de ce qu’impliquent les croyances lucifériennes est perçu comme trop honnête. Ces gens croient au secret et à l’initiation. Ils n’aiment pas que le monde entier puisse voir et juger leur côté sombre.

Une antithèse directe à quelqu’un comme Anton LaVey serait Michael Aquino, un officier du renseignement militaire spécialisé dans la guerre psychologique qui était membre de l’église satanique de LaVey, mais qui est parti pour créer son propre « Temple Of Set » plus facile à vendre. Aquino est surtout connu pour une thèse tactique sur la guerre psychologique qu’il a écrite avec le général Paul Vallely, (crédité dans l’article comme Paul E Valley intitulé « Des Psy-OP à la guerre psychologique »). La thèse décrit le recours à la propagande et à d’autres stratégies pour retourner une population cible contre elle-même, soit pour détruire cette population, soit pour la contrôler plus facilement sans jamais avoir à recourir à la force militaire pure et simple.

Le livre d’Aquino met en évidence la croyance luciférienne en la « magie », mais pas la magie telle qu’elle est comprise par la culture populaire. Les lucifériens croient au pouvoir des mots magiques et des symboles sous forme de phrases clés psychologiques et d’archétypes. C’est-à-dire qu’ils ont adopté l’utilisation de la psychologie archétypique, mais là où des psychologues comme Carl Jung ont utilisé la psychologie archétypique pour guérir les personnes souffrant de maladies mentales et émotionnelles, les lucifériens utilisent des archétypes pour manipuler et contrôler la pensée publique.

Cela se fait souvent par le biais de la culture populaire et des films. Truthstream Media a produit un excellent documentaire sur ce sujet que je recommande fortement.

Il existe des exemples plus évidents comme Blade Runner de Ridley Scott, dans lequel des androïdes se rebellent contre leur maître esclave et créateur et finissent par le tuer. Puis il y a un divertissement plus subversif comme Series Of Unfortunate Events de Netflix, qui commence comme un conte humoristique amusant pour enfants, mais qui se termine par une démonstration de tous les aspects de la croyance luciférienne jusqu’à l’élitisme comme pratique nécessaire, le relativisme moral, une figure divine inutile et contrôlée, entourée de sycophantes, et même un serpent portant une pomme contenant le « savoir » pour sauver les héros d’un horrible destin.

La duplicité du luciférisme à elle seule devrait suffire à rendre les gens méfiants à l’égard de ses promesses et de ses arguments. L’humanité a passé la majeure partie de ces dernières deux millénaires à essayer d’éliminer les influences de l’élitisme occulte (la classe des grands prêtres) de nos structures politiques et sociales. Pourtant, ces gens sont implacables dans leur désir de pouvoir.

Indépendamment de la tournure positive que les lucifériens adoptent pour leur idéologie, les fruits de leurs activités parlent beaucoup plus fort que leur propagande. Ce que je vois à travers leurs efforts vers le globalisme, c’est un désir cancéreux de contrôle de la civilisation et de tous les aspects de la pensée humaine. Je vois aussi une perversion de la nature alors qu’ils cherchent à obtenir ce qu’ils appellent la « divinité ». Le transhumanisme et la manipulation génétique portent toutes les marques de l’idéal luciférien. Quelles que soient les affiliations religieuses, il est difficile de trouver quoi que ce soit de valable dans leur système. Tout en lui est un affront à la conscience innée. Il ne peut devenir acceptable pour la majorité que par la tromperie.

Si vous devez mentir sur les motivations de votre philosophie pour que les gens l’adoptent, alors votre philosophie doit être dangereusement incomplète ou carrément cataclysmique.

Brandon Smith (Traduit par Hervé, relu par jj pour le Saker Francophone).


mardi, septembre 06, 2022

Le Vatican, officine du nouvel ordre mondial


"(...) on assiste à une mutation accélérée d’un monde prêt à basculer vers une étape supérieure préparée depuis longtemps par les thuriféraires du nouvel ordre mondial. Ce passage ne peut se faire qu’à travers un feu ardent (En 2022, le feu atomique menace l'humanité : OTAN vs Russie-Chine...)."

 
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Jean-Paul II avait qualifié le bouddhisme de «sotériologie», c’est-à-dire, une religion nihiliste et sans espoir. Le bouddhisme, expliquait-il, "est une forme de refus de la transcendance divine et de la Création." (RFI)


L’élection du pape François, le 13 mars 2013, un pas de plus dans l’insertion de l’Église dans les instances mondialistes. 

Sitôt élu, le pape a reçu l’hommage des partisans du nouvel ordre mondial et du noachisme. Il est vrai que son action en Argentine a laissé de très bons souvenirs aux partisans d’un monde sans frontières. Ainsi, on peut relever l’engagement du cardinal Bergoglio en faveur de la fête juive Hanoucca. Nous pouvons citer aussi la joie de la franc-maçonnerie juive argentine, les B’nai B’rith, qui a salué l’élection de cet homme sur la chaire de saint Pierre.

Lors du concile Vatican II, il a été décidé d’entamer un dialogue et un rapprochement avec le judaïsme, politique renversant complètement l’attitude traditionnelle de l’Église. Celle-ci jusqu’à Pie XII a toujours considéré que les portes de la synagogue étaient définitivement fermées depuis l’arrivée du Messie et que les Juifs devaient se convertir au catholicisme et reconnaître le Dieu Trinitaire. L’adoption du document Nostra aetate (« De notre temps ») au début du pontificat de Paul VI a effacé d’un trait de plume l’enseignement bimillénaire de l’Église romaine. Ce changement a fait dire à Gerhard Riegner, secrétaire général du Congrès juif mondial et intervenant de premier plan lors des travaux de Vatican II : « De plus, le cardinal Béa a souligné avec raison que, de tous les textes adoptés par le deuxième concile du Vatican, celui sur les Juifs est le seul qui ne contient aucune référence aux enseignements traditionnels de l’Église, qu’ils soient patristiques, conciliaires ou pontificaux. Cela démontre à l’évidence le caractère révolutionnaire de cet acte. »

Toute la politique des papes depuis Vatican II s’inscrit dans cette logique révolutionnaire (liberté religieuse, œcuménisme, modification plus que douteuse du rite d’ordination, etc…). Pour parachever cette « œuvre de rénovation », le pape François s’est lancé, un mois après son élection, dans la réforme de la curie romaine. Pour lui, il s’agit de réorganiser celle-ci afin d’assurer une plus grande collégialité dans le gouvernement de l’Église. Ainsi, les évêques et les cardinaux du monde entier auraient leur mot à dire dans la gestion et la direction de l’Église. En fait, cette réforme de fond consiste à démocratiser la fonction du pape (naturalisme), à diluer son rôle de « vicaire du Christ » dans une forme d’assemblée parlementaire ecclésiastique mondiale.

La fonction surnaturelle du pape, intermédiaire entre le Ciel et les hommes, doit disparaître. C’est le même raisonnement qui a prévalu au cours de la Révolution française avec l’abolition du titre de « roi de France ». Le monarque, à l’origine « lieutenant du Christ » et intermédiaire entre le Christ « vrai Roi de France » et son peuple, selon l’heureuse formule de sainte Jeanne d’Arc (triple donation du 21 juin 1429 qui résume la science politique française), a vu son titre désacralisé et modifié en « roi des Français ». Comme pour la France et maintenant pour l’Église, nous assistons à une disparition des intermédiaires, à un effacement du lien surnaturel avec le Ciel. Cette évolution correspond exactement à la politique du noachisme qui consiste, selon les préceptes des rabbins talmudiques, à favoriser le peuple juif (le peuple prêtre) comme seul intermédiaire entre l’humanité (les Gentils) et le Dieu unique. Dans cette affaire, il ne doit avoir qu’un seul vainqueur et pas de concurrents.

En tout cas, les choses vont bon train dans l’instauration de cette religion universelle. Depuis les années 2000, il s’est mis en place au Kazakhstan un Congrès des religions mondiales et traditionnelles. Réunissant toutes les religions dans un bâtiment pyramidal, appelé « Pyramide de la paix », à Astana (l’anagramme n’est pas innocent), le président kazakh s’est plu à offrir une maquette très représentative d’un état d’esprit à Benoît XVI au cours de son passage au Vatican le 6 novembre 2009. Précisons que le cardinal Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a évoqué « le rôle des religions pour l’unité de la famille humaine » lors du Congrès d’Astana en juillet 2009. Tous ces actes et tous ces propos participent à la tentative de restauration de la tour de Babel. Pareil au premier essai, la punition ne devrait pas tarder.


Pierre Hillard, "Chroniques du mondialisme". PDF gratuit ICI.


Extrait :

(...) on assiste à une mutation accélérée d’un monde prêt à basculer vers une étape supérieure préparée depuis longtemps par les thuriféraires du nouvel ordre mondial. Ce passage ne peut se faire qu’à travers un feu ardent (En 2022, le feu atomique menace l'humanité : OTAN vs Russie-Chine...). De nombreuses étapes ont déjà été franchies afin d’aboutir à cet idéal de communauté humaine unifiée et régie par une religion universelle en voie de parachèvement.

Pour mieux saisir ce remodelage en cours, nous devons avoir une vision longue de l’Histoire. Celle-ci n’est pas uniquement matérielle. Elle repose d’abord sur une métaphysique qui irrigue la vie des Etats et l’activité des hommes. Pour cela, tout chercheur se doit de définir le type de métaphysique adoptée par les sociétés humaines pour comprendre les conséquences civilisationnelles. Il est impératif de saisir ce qui fait l’esprit d’un système. Celui-ci est toujours le reflet d’une spiritualité qu’on peut, à titre personnel, approuver ou non. Il n’empêche que pour la compréhension de cette spiritualité, l’essentiel n’est pas d’éprouver un sentiment de rejet ou d’acceptation. Il est, d’abord et avant tout, de pouvoir définir ses traits propres, son essence, d’une manière structurée et logique, et cela, aussi froidement que le rapport d’un médecin légiste qui a procédé à une autopsie. Cette étude conduit tout d’abord à montrer que si, à titre individuel, il existe des personnes athées, dans sa globalité la nature humaine est profondément religieuse et recherche plus ou moins confusément des éléments de réconfort et d’espoir. À ces peuples, il est proposé et imposé depuis plus de deux siècles, comme nourriture, une religion appelée « les droits de l’homme », véritable « système d’exploitation », au sens informatique du terme au moins, structurant les codes politiques, juridiques et psychologiques des sociétés occidentales. Cette religion des droits de l’homme est absolument incontournable. Elle est l’alpha et l’oméga de l’Occident. Cela est vrai pour les États européens, les États issus de l’influence coloniale européenne et les autorités de l’Église depuis Vatican II. Comment peut-on expliquer une telle mutation sachant que l’Occident, après avoir été païen, fut profondément catholique ?

En partant de l’ère païenne, on peut relever les magnifiques œuvres architecturales et littéraires qui ont jalonné le monde antique. Le paganisme et ses multiples dieux, conduisant à l’acceptation de vérités multiples et réformables à tout moment, offraient aux hommes un cadre de vie les poussant à jouir de l’existence et des biens de ce monde. Ce comportement conduisait à la recherche des plaisirs allant des plus grossiers aux plus raffinés. Néanmoins, il existait, mais moins nombreux, des païens capables de mener une vie plus austère et maîtrisée. Cependant, dans les deux cas, ces mondes vivaient dans un cadre dont la finalité était terrestre ; d’une certaine manière un idéal de vie fixé et plaqué au niveau du sol. Les préceptes d’homme déchu par le péché d’Adam ne pouvant être relevé que par la Rédemption étaient inconnus du monde antique.

L’avènement du christianisme a littéralement pulvérisé le cadre païen. En effet, le Christ, considéré par les chrétiens comme le Messie mort et ressuscité, a introduit des concepts révolutionnaires pour l’époque. Par son enseignement, le Christ a proclamé que la vie sur terre n’était qu'« une vie » et que la vraie vie était de gagner le Ciel afin de contempler Dieu face à face. Et comble de la stupéfaction pour un monde antique imprégné de l’existence des dieux aisément identifiables, la nouvelle religion issue de la Révélation indiquait l’existence d’un Dieu unique mais aussi trinitaire : une unité de substance, la seconde engendrée par la première, la troisième procédant des deux autres ; Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit. L’impossibilité pour la nature humaine de concevoir et de voir ce mystère peut être surmontée avec un don gratuit de Dieu appelé grâce sanctifiante. Cette élévation de l’homme vers Dieu ne peut se faire qu’à partir du baptême, véritable tremplin greffant la nature humaine sur une vie surnaturelle. Toujours dans la logique du christianisme – et nous demandons au lecteur, peu importe ses conceptions personnelles, de comprendre au moins le déroulement du raisonnement proposé par cette religion sans oublier les conséquences politiques – les vertus surnaturelles infusées par le baptême se développent à condition que le baptisé mène une vie conforme aux commandements édictés par le Christ et ses vicaires, les papes. La notion d’amour du prochain et de son ennemi, ainsi que la notion de pardon furent des éléments distinctifs par rapport au monde païen. Fort de ces caractéristiques, le baptisé nourri par la grâce pareille à une respiration entre le Ciel et sa vie terrestre pourra, après sa mort, jouir pour l’éternité de la vision béatifique. Il va de soi que ce concept était absolument étranger au monde païen, d’autant plus que le christianisme introduisit un autre élément révolutionnaire : la distinction entre le spirituel et le temporel

Par la suite, le catholicisme s’est enraciné dans l’Empire romain. Il eut à subir les foudres des empereurs romains, qui s’acharnèrent sur les premières communautés chrétiennes en les martyrisant à Rome et dans de nombreuses régions de l’Empire. Cette opposition des chrétiens aux préceptes des païens venait aussi du fait, comme l’affirment les Saintes Écritures au psaume 95, 5, que « Tous les dieux des païens sont des démons. » L’incompatibilité entre ces deux mondes était donc complète. Malgré ces tribulations, les communautés catholiques se répandirent en particulier en raison du dévouement et de l’exemplarité de la plupart des chrétiens face aux épreuves. La reconnaissance officielle du catholicisme comme une des religions de l’Empire en 313 par l’édit de Milan fut un tournant décisif. Cet édit permettait aux chrétiens de ne plus adorer l’empereur comme un dieu. Le concept de distinction du spirituel et du temporel commençait ainsi à imprégner l’appareil politique romain.

Le christianisme s’est développé et a monté en puissance malgré les invasions barbares. Du chaos engendré par la disparition de l’Empire romain, il ne restait plus qu’un rocher solide : l’Église incarnée par la papauté. Peu à peu, l’Église a pu imposer ses concepts à tout l’Occident grâce à l’évangélisation mais aussi à la conversion des princes au christianisme. Le baptême de Clovis en 496, la configuration d’une autorité politique légitimée par l’Église et le choix de Paris comme capitale de son royaume en 510 posaient les fondements de la première nation catholique : la France. Sous la direction de l’évêque saint Rémi, rappelant au fier prince franc ses devoirs pour sa personne et son royaume du fait de sa conversion sous l’égide du Christ « Roi des nations », la personne royale est à part, considérée, de par son sacre, comme le « lieutenant du Christ ». Sa mission première est d’assurer à ses sujets un cadre politique, en liaison avec l’Église, leur permettant de gagner le Ciel. De par ce baptême, la France devient le fer de lance de « l’Israël du Nouveau Testament ». Son obéissance aux préceptes de l’Église conduira à l’obtention de grâces. En revanche, son obstination dans une politique non conforme aux préceptes indiqués par l’Église conduira à des châtiments. Ces avertissements ne sont pas sans rappeler ceux intimés à l’Israël de l’Ancien Testament. C’est ainsi, dans cette même optique, que sainte Jeanne d’Arc viendra rappeler au dauphin Charles les obligations issues du baptême de Clovis, après l’extraordinaire événement de la « Triple donation » du 21 juin 1429. Et c’est là où nous devons évoquer le point central d’où tout découle : la non-reconnaissance par les Juifs du règne social du Christ et de son Église.

La non-reconnaissance du caractère messianique du Christ par les Juifs a conduit ces derniers à continuer d’attendre « leur » véritable messie. Le judaïsme talmudique considère le Christ comme un imposteur qu’il faut abattre en tant qu’objet de scandale. Pour les représentants de la synagogue, le véritable messie doit apporter à Israël la gloire et une dignité au-dessus des autres peuples. Cette vision religieuse, qui est aussi matérielle et charnelle avec ses conséquences politiques (point capital à ne pas oublier), est diamétralement opposée à celle du christianisme. D’un point de vue catholique, l’action du Christ a révoqué définitivement l’Ancienne Alliance (épître aux Hébreux VIII-XI) en ouvrant le chemin du Salut à l’ensemble de l’humanité divisée en nations dans le cadre d’une Nouvelle Alliance. En dehors de quelques Juifs à reconnaître la messianité du Christ, notamment les premiers chrétiens, le refus obstiné de la majorité d’accepter le Christ comme Fils de Dieu fait que, selon la Tradition de l’Église, le peuple juif mené par la synagogue est sous l’emprise de Satan. Ce prince déchu se sert de ce peuple rebelle pour combattre l’Église, ses œuvres et les États s’inspirant du catholicisme. Ce fait a été clairement affirmé par le Christ quand Il lance : « Vous êtes du diable, votre père, et ce sont les désirs de votre père que vous voulez accomplir » (Jean VIII, 44). Ces propos ont été réitérés d’une manière formelle par saint Jean qui, dans l’Apocalypse, réaffirme deux fois les méfaits de la « synagogue de Satan » (Apocalypse II, 9 ; III, 9). Nous demandons toujours au lecteur, même choqué, de conserver le fil de ces propos factuels afin de comprendre la logique des comportements des uns et des autres dans cette affaire.

En raison de cette opposition systématique à l’Église, la synagogue a produit le Talmud, sorte de code juridique, régissant la vie des Juifs afin de les conforter dans leurs convictions face à un monde temporel et spirituel catholique. En réaction, les autorités de l’Église ont combattu ce Talmud considéré comme une menace profonde en raison aussi de passages cachés aux chrétiens. La première condamnation eut lieu en 1244 avec le document « Impia Judaeorum perfidia » (« La perfidie impie des Juifs ») du pape Innocent IV. Elle faisait suite au premier procès du Talmud qui eut lieu en 1240, à Paris, sous l’égide de Saint Louis opposant des rabbins, en particulier Yehiel de Paris, face à des ecclésiastiques comme le franciscain Nicolas Donin. Le résultat de ce procès aboutit à brûler 24 charrettes de manuscrits talmudiques le 20 juin 1242 en place de Grève (actuelle place de l’Hôtel de Ville). Les condamnations papales du Talmud vont se multiplier avec, par exemple, Clément VIII (« Cum hebraeorum malitia », 1593). La Tradition de l’Église a toujours été théologiquement anti-judaïque mais jamais antisémite. Au contraire, la promotion de l’antisémitisme entraîne obligatoirement des théories racialistes, darwiniennes et politiques qui ont toujours été réprouvées par les Pères de l’Église.

Cette opposition systématique s’est traduite pour la synagogue par un contre-projet spirituel et politique pour le peuple juif et pour les non-juifs (« Les Gentils »). Cette vision du monde s’appelle le noachisme. Une répartition définie de la mission des Juifs et du rôle attribué aux Gentils à l’échelle planétaire consiste à mettre un terme définitif au message traditionnel du Christ et de son Église, ainsi qu’à renverser la politique des États s’inspirant de son enseignement. Il s’agit de revenir à l’antique vision du mosaïsme (la religion de Moïse) pour les Juifs seuls et à attribuer aux Gentils les sept lois du noachisme, commandements imposés aux fils de Noé : 

1) l’obligation d’avoir des magistrats (chargés de surveiller la bonne application des mesures) ; tandis que les six autres lois condamnent :

 2) le sacrilège, 

3) le polythéisme, 

4) l’inceste, 

5) l’homicide, 

6) le vol et 

7) l’usage d’un membre d’un animal vivant (pas de cruauté à l’égard des animaux). 

Dans cette structure politique et spirituelle émanant de la synagogue, les non-juifs, constituant l’humanité avec ses subdivisions ethniques, sont sous la direction d’un peuple prêtre (le peuple juif), ce dernier étant l’intermédiaire, et le seul, entre le genre humain encadré religieusement et politiquement d’un côté, et le Dieu unique de l’autre. Cependant, la concrétisation de cet idéal ne peut se faire qu’à la condition expresse de procéder à une révision complète des dogmes catholiques. 

Parmi les sept lois du noachisme, la condamnation du polythéisme est formelle et s’applique au catholicisme. Cette religion qui est monothéiste, mais aussi trinitaire, est considérée par la synagogue comme une religion polythéiste (un tri théisme). Elle doit être réformée afin d’aboutir, comme l’explique un des grands porte-parole de cette pensée, le rabbin Élie Benamozegh, au « catholicisme d’Israël » Il s’agit de faire disparaître le caractère messianique du Christ, la Sainte Trinité et le dogme de l’immaculée Conception. L’Église catholique réformée et vidée de sa substance pourra ainsi être réintégrée dans les structures régissant la synagogue, cette dernière se considérant comme la seule héritière du message du Dieu unique dans le cadre d’une religion universelle.

Point capital à relever, la mission du peuple prêtre placé entre les non juifs et le Dieu unique ne peut être totale qu’avec la disparition de tous les autres intermédiaires. Seule la religion catholique défend le principe des intermédiaires avec la reconnaissance d’un clergé qui est ordonné (le prêtre est le « transparent du Christ »), le tout couronné par un intermédiaire suprême en la personne du pape, le vicaire du Christ. Dans le domaine temporel, les rois de France étaient des intermédiaires en tant que « lieutenants du Christ ».

L’accomplissement de l’idéal de la synagogue ne pourra se faire qu’avec l’effacement complet d’un ordre spirituel et politique issu de la Rédemption. La mise à mort de Louis XVI, intermédiaire entre le Christ et son peuple le 21 janvier 1793, fut une avancée décisive dans la longue marche permettant la concrétisation de la doctrine issue du judaïsme talmudique. Comme l’affirme le rabbin Isserles : « À mon humble avis, toute la Loi est en péril par le fait d’introduire un médiateur entre Dieu et nous ; il y a un prétexte à nier Dieu en disant que le médiateur seul nous suffit, comme cela s’est vu d’ailleurs à l’origine du polythéisme. » Fort de ces propos, le catholicisme traditionnel n’a pas sa place. Et ce qui est vrai dans le domaine temporel avec la mort de Louis XVI est valable pour l’Église qui, depuis Vatican II, s’engage à reconnaître les Juifs comme leurs frères aînés. Ce concept est en complète opposition avec la Tradition de l’Église qui enseigne au contraire que le judaïsme post-biblique, d’esprit démoniaque, est réprouvé et rejeté par Dieu d’une manière irrévocable.

La doctrine issue du judaïsme talmudique consistant à installer une religion universelle selon ses codes propres a obligatoirement des conséquences politiques. Afin de mener à bien les points défendus par la synagogue, il s’avère nécessaire de parfaire les structures politiques favorisant une gouvernance mondiale. Ces structures régissant l’humanité unifiée doivent épouser parfaitement les canons spirituels du mosaïsme pour les Juifs et du noachisme pour les non-juifs. Comme le rapporte avec raison le rabbin Benamozegh : « Cette place particulière accordée à Israël n’est donc pas, comme on l’a trop souvent reproché aux Juifs, un égoïste privilège ; c’est le complément religieux nécessaire à la constitution de la grande famille humaine […]. Dans ce monde des nations qui constituent une grande famille, Israël apparaît comme le cœur de l’humanité avec une fonction toute particulière, et la glorieuse mission de travailler à l’unité future de tout le genre humain ».

Dès les débuts du christianisme, une bataille s’engage entre les agents de la synagogue et de l’Église. Cette dernière réussit à imposer son modèle et sa vision du monde à tout l’Occident. Du Ier siècle jusqu’au XIIIe siècle, l’Église et les États catholiques tiennent la dragée haute face à toutes les menaces. En effet, durant cette période, on observe une floraison d’hérésies qui menacent de subvertir le monde chrétien. Toutes les hérésies qui parsèment cette période (l’arianisme, les bogomiles, les nestoriens, les cathares… et autres mouvements) se caractérisent toujours par une influence du judaïsme cherchant à mettre à bas les sociétés de cette époque construites sur l’enseignement de l’Église. Par exemple, le principe du « gilgoul » (principe de la métempsycose), propre à la Kabbale, se retrouve dans le catharisme quand ce dernier professe sa croyance dans la migration des âmes. Ce concept est absolument rejeté dans la Tradition de l’Église. Ces hérésies n’étaient que les paravents de la synagogue. On retrouve ces influences du judaïsme talmudique même dans l’orthodoxie. Comme le rappelle Alexandre Soljenitsyne dans son livre « Deux Siècles ensemble », la fin du XVe siècle en Russie connut un assaut de la synagogue pour modifier les structures religieuses de l’orthodoxie et le cadre politique. Cette tentative fut appelée « l’hérésie des judaïsants ». À cette époque, un Juif appelé Skharia aidé de ses coreligionnaires réussit à convaincre les dirigeants orthodoxes que la Loi de Moïse était la seule divine. Il niait la divinité du Christ, la Sainte Trinité et rejetait la Sainte Vierge. Il poussa même le clergé à prendre des prénoms juifs. Ainsi, le pope Alexis à Novgorod prit le nom d’Abraham et sa femme celui de Sarah. Du noachisme à l’état pur ! Cette tentative de soumission de l’orthodoxie à la synagogue alla très loin puisque l’archimandrite Zosime, acquis à l’hérésie, fut nommé à la tête de l’Église russe tandis que certains membres de la famille impériale succombaient aussi aux nouveaux concepts. Le monde spirituel et temporel russe était presque dans la main de la synagogue. Il fallut attendre l’action efficace de l’archevêque de Novgorod, Gennadius, pour décapiter l’hérésie lors d’un concile tenu en 1490.

Ce combat mené victorieusement par l’Église et les États face aux tentatives d’inversion de la synagogue a connu ses premiers revers au tournant du XIVe siècle et XVe siècle. L’époque du « Grand Schisme » qui se produisit en pleine guerre de Cent Ans aboutit à la présence de deux papes, l’un à Avignon, l’autre à Rome, de 1378 à 1417. Le relâchement théologique de certains membres du clergé, la débauche pour d’autres et l’amour des biens de ce monde furent des fêlures qui profitèrent à la partie adverse. Dans ce rapport de force, les hommes d’Église avaient perdu des convictions amoindrissant les capacités de résistance et de réplique des États et des peuples. Ces faiblesses permirent à la synagogue de s’engouffrer dans la brèche. Décadence de la théologie scolastique, et désordre de la vie politique et civile conduisirent les élites à se tourner vers des œuvres brillantes vues comme des remèdes parmi les auteurs païens. Le principe en lui-même n’était pas mauvais. On oublie trop souvent que les dirigeants de l’Église ont encouragé l’étude de ces textes. Cependant l’étude des classiques grecs et latins n’était pas une fin en soi. Ils devaient servir de marchepied pour approfondir la connaissance du christianisme permettant d’établir le contraste entre les écrivains païens et le plus apporté par la Révélation. En raison du désordre provoqué par le Grand Schisme et de l’anarchie générale due à la guerre de Cent Ans, le concept du « plus » ne fut pas observé. Les intellectuels de cette époque restèrent fixés à la lettre de leurs lectures. Certes, ce fut progressif comme c’est le cas avec Pétrarque (1304-1374). Mais l’étude des idées païennes, aux dépens des principes émanant de la Révélation, fit tache d’huile. L’idée de l’homme déchu et racheté par le christianisme se substitua en faveur du principe de l’homme s’élevant par les seules forces de sa raison et de son libre arbitre. C’est le principe nietzschéen avant l’heure du « surhomme ». La marche et le progrès du genre humain de plus en plus déifiés prirent le dessus. L’idéal de jouissance offerte par la vie terrestre se substitua à la finalité du Ciel prescrite par l’Église. Le surnaturel fut placardisé. La diffusion de ces idées bénéficièrent de l’action d’hommes de talent comme Comenius (né Amos Komensky, 1592-1670, membre de la branche protestante des Frères moraves). Convaincu de la nécessité de la pédagogie pour tous, il développa tout un programme éducatif, en particulier en faveur des enfants pour formater leurs esprits selon ses vues rationalistes. Dans le rationalisme, seule la raison humaine est en mesure de connaître et d’établir la vérité. Il n’est donc pas étonnant qu’un institut comme l’Unesco, émanation direction de la mystique mondialiste, ait lancé un « Prix Comenius » en 1992.

La conséquence de tout ce travail en amont, coupé de plus en plus de l’enseignement de l’Église, se référant systématiquement aux auteurs païens fit que le nouvel état d’esprit toucha les arts et la littérature puis, de proche en proche, la sphère du religieux, annonçant ainsi la Réforme et ses dérivés comme le gallicanisme et le jansénisme ; l’ensemble aboutissant à la laïcisation des principes constituant l’État. 1789 était en germe dans la Renaissance. Depuis cette date, la Révolution avec un grand « R », c’est-à-dire le renversement complet d’un monde hérité de la Rédemption, était en marche.

La Réforme insufflée par Martin Luther et Jean Calvin (sans oublier Philipp Melanchthon ou encore Thomas Cranmer) institua une plus grande liberté de conscience religieuse parmi les fidèles convertis au protestantisme. Le croyant, même commettant des actes délictueux, peut être sauvé à condition d’émettre un acte de foi intérieur par l’imputation des mérites du Christ. Une telle conception des choses ouvre de larges portes et permet des combinaisons multiples d’arrangement. L’acte se faisant sans intermédiaire (sans le prêtre pour la confession), le pasteur n’est qu’un fonctionnaire comme le rabbin. Là aussi, on peut reconnaître la tendance du protestantisme qui, outre la diversité de chaque individu voyant « midi à sa porte », n’est qu’un christianisme judaïsé. Cette évolution des pensées et la mainmise du protestantisme sur l’Europe du Nord n’ont fait qu’accélérer la désacralisation des sociétés. Dans cette affaire, la franc-maçonnerie joua un rôle supplémentaire. Officiellement créée en 1717 par deux protestants anglais à Londres, James Anderson et Théophile Desaguliers (fils de huguenot émigré en Angleterre), sa philosophie première repose sur le triptyque : le nominalisme (pas de vérité éternelle), le naturalisme (pas de religion révélée d’où une opposition foncière au catholicisme) et la primauté de l’homme. Ces principes sont dans la continuité des idées de la Renaissance. Elles n’ont fait que prendre de l’ampleur et s’affirmer avec le temps. Bien entendu, la maçonnerie a des racines profondes dont on peut retrouver des traces dans des documents émanant de groupes discrets luttant contre la mission de l’Église et son modèle de civilisation. C’est le cas d’un document, la Charte de Cologne, datant de 1535 comme le rapporte le livre prophétique de monseigneur Delassus « La Conjuration antichrétienne », paru en 1910. La maçonnerie, véritable Golem de la synagogue (créature humanoïde de la mythologie juive qui assiste et protège son créateur), a trouvé au XVIIIe siècle auprès des philosophes des Lumières (Voltaire, Diderot…) un appui capital. Ces derniers ont façonné l’esprit des élites en faveur d’une désacralisation totale de la société avec la promotion des droits de l’homme, qui ne sont qu’un noachisme laïcisé. La proclamation du Tiers État comme assemblée constituante, le 17 juin 1789, renverse complètement l’édifice de la France née du baptême de Clovis. Selon les nouveaux « dogmes » instituant la République, l’autorité vient de l’homme seul qui est son propre juge, son propre maître, sa propre loi, sa propre référence.

La Révolution de 1789 est l’an I d’un nouveau baptême qui, si on s’en tient aux travaux émanant de laïcs catholiques et d’ecclésiastiques du XIXe siècle et d’une partie du XXe siècle (Joseph de Maistre, Louis de Bonald, monseigneur Gaume, monseigneur Delassus, monseigneur de Ségur, Louis Veuillot, cardinal Pie…), fut d’essence satanique. Cependant, il ne faut pas voir les événements de 1789 comme une fin. C’est tout l’inverse. C’est un passage vers un niveau supérieur pour aboutir en fin de course à une gouvernance mondiale. 1789 a été une étape décisive dans la mise en forme du mondialisme. D’ailleurs, le révolutionnaire Anacharsis Cloots (1755-1794) dans son ouvrage La République universelle avait bien compris que 1789 n’était qu’un tremplin vers l’établissement d’une humanité unie dans un cadre politique planétaire sous l’égide des droits de l’homme. Qui plus est, les événements révolutionnaires étaient dans la conformité du judaïsme talmudique puisqu’ils détruisaient un intermédiaire, le lieutenant du Christ en la personne de Louis XVI. Ils faisaient entrer les Juifs dans la société française, devenus de plein droit français en septembre 1791, permettant ainsi de préparer l’avenir. Les propos d’Adrien Duport à la séance de l’Assemblée du 27 septembre 1791, membre du club des Jacobins, furent déterminants pour l’accession à la citoyenneté française après quelques échecs enregistrés au début de la Révolution. Son discours résume parfaitement cet œcuménisme mettant toutes les religions sur le même pied et permettant ainsi de poser les fondements d’une religion universelle encadrée par le noachisme : « Je crois que la liberté des cultes ne permet plus qu’aucune distinction soit mise entre les droits politiques des citoyens à raison de leur croyance. La question de l’existence politique (des Juifs) a été ajournée. Cependant, les Turcs, les musulmans, les hommes de toutes les sectes sont admis à jouir en France des droits politiques. Je demande que l’ajournement soit révoqué et qu’en conséquence il soit décrété que les Juifs jouiront en France des droits de citoyen actif. » Ces propos cadrant parfaitement avec l’esprit de la Révolution sont à mettre en parallèle avec ceux très profonds de Samuel Cahen qui, dans la revue « Archives israélites » en 1847, n’hésitait pas à afficher ses sentiments où se mêlent unité du genre humain et messianisme juif : « Et nous aussi, nous soutenons, à l’exemple de célèbres talmudistes, qu’il ne faut pas entendre l’arrivée du Messie dans le sens grossier des soi-disant conservateurs. Le Messie est venu pour nous le 28 février 1790 avec la Déclaration des droits de l’homme. Le Messie que nous attendons, c’est la diffusion des lumières, c’est la reconnaissance de tous les droits, c’est l’émancipation de l’humanité entière […]. »

Après la tempête de 1789 et la diffusion du nouvel évangile des droits de l’homme en Europe grâce aux conquêtes napoléoniennes, un nouveau cadre spirituel et politique s’impose pour la France. Le monde politique ancien ayant été déraciné, les nouveaux principes diffusent à partir du XIXe siècle des nouveaux codes en France, mais aussi en Europe comme dans le Nouveau Monde afin de procéder au passage par étape à l’étage supérieur (« étape » : terme capital dans la promotion du mondialisme). En lisant tout le programme condensé dans l’ouvrage du rabbin Élie Benamozegh, « Israël et l’humanité », on se rend compte qu’il s’agit ni plus ni moins de réaliser l’antique idéal de la synagogue consistant, d’une part, à régenter l’humanité dans un cadre politique unifié (une République universelle) et, d’autre part, de remettre à l’honneur la Jérusalem de l’Ancien Testament porte-glaive du messianisme triomphant sur les ruines du trône de saint Pierre. Cette politique de très longue haleine a été poursuivie entre autres par « l’Alliance israélite universelle », fondée en 1860 par Adolphe Crémieux, dont la mission est de continuer l’œuvre de la Révolution. Parmi la liste des présidents, notons la présence du juriste René Cassin lié au général de Gaulle dès la Seconde Guerre mondiale.

Cette volonté de faire aboutir les principes issus de la Révolution a été très bien résumée par un historien juif J. Salvador auteur d’un livre sur le Christ et sa doctrine. Son ouvrage a fait l’objet d’une recension dans les colonnes des « Archives israélites » sous la plume de Maurice Hess en 1864 qui, tout en donnant largement son avis, n’hésite pas à citer directement l’auteur : « L’auteur s’efforce ici à démontrer qu’il ne suffit pas de faire la critique de Jésus, pas plus que de faire un roman de sa vie, pour répandre la lumière sur la naissance, la croissance et la décadence du christianisme, mais que, pour faire comprendre ce mouvement qui nous entraîne encore aujourd’hui, il faut remonter plus haut, embrasser des horizons plus étendus, expliquer comment les dix-huit siècles de la foi sont sortis des dix-huit siècles de la loi, pourquoi l’antique Jérusalem fut matériellement vaincue par l’antique Rome, en même temps que la ville universelle, par son contact avec la ville éternelle, fut transformée elle-même en ville éternelle, – par quel enchaînement d’événements historiques enfin cette dualité de centre religieux est devenue, depuis la décadence du catholicisme, une véritable pluralité indéfinie, ayant la tendance manifeste de se replier au centre unique qui les a engendré tous ; en d’autres termes, pourquoi il devient aujourd’hui une nécessité historique ».

Que les inspirations de la Judée et son levain originel interviennent encore une fois. C’est ce que l’auteur s’est efforcé à démontrer, et en voici la conclusion dernière :

« Tel Jésus-Dieu et non pas homme, s’est substitué d’autorité aux dieux établis et a trouvé sa plus haute manifestation dans le sein de Rome : tel un messianisme des nouveaux jours doit éclore et se développer ; telle une Jérusalem de nouvel ordre, saintement assise entre l’Orient et l’Occident, doit se substituer à la double cité des Césars et des Papes. Or, je ne m’en cache point : depuis une longue suite d’années, je n’ai nourri d’autre pensée que l’avenir de cette œuvre. – Autant que mes forces ont pu me le permettre, j’en ai dressé le drapeau. Il ne tardera pas à flotter avec efficacité entre des mains plus jeunes que les miennes ».

Et Maurice Hess de conclure : « Nous sommes heureux de nous trouver en parfaite communion de sentiments avec les conclusions de l’auteur. »

Cet idéal n’a fait que se poursuivre dans l’action menée par la politique anticatholique de la IIIe République en France, la destruction de l’Autriche-Hongrie catholique après la Première Guerre mondiale et la suprématie du monde anglo-saxon judéo-protestant imposant son modèle à partir du traité de Versailles (1919). Les idéologies nazies et communistes sont apparues comme des oppositions face au modèle général gérant le monde occidental. En fait, ces idéologies n’ont été que les branches rebelles, des dissidences « protestantes » si l’on peut dire, de la philosophie maçonnique. Cette dernière se consacre à la primauté de l’homme en général. Le nazisme et le communisme se sont focalisés sur une catégorie d’homme. Dans le cas allemand, ce fut la promotion ethnique du Germain, de l’Aryen paré de toutes les qualités par rapport aux autres peuples de la terre. On retrouve en particulier les germes de cette théorie dans la Société de Thulé. Dans le cas russe, le communisme a misé sur l’aspect sociétal, le travailleur (l’ouvrier et le paysan) aux dépens d’autres catégories sociales, essentiellement bourgeoises et aristocratiques. Ajoutons que ces branches furent faussement dissidentes, car elles ont été appuyées dans leur avènement par les grands financiers de Wall Street et de la City comme l’a prouvé d’une manière irréfutable le grand historien Antony Sutton. Outre le fait d’être d’excellents laboratoires pour étudier les effets de la dictature au niveau d’un pays et de la manipulation des foules (Edward Bernays, 1891-1995, neveu de Freud en savait quelque chose) – en attendant d’en élargir l’expérimentation à l’échelle planétaire dans le cadre du nouvel ordre mondial en cours de réalisation –, ces idéologies favorisées à l’origine par l’oligarchie ont été de parfaits allume-feux pour provoquer les chaos permettant le passage d’un monde ancien à un monde nouveau. N’oublions jamais que ces passages violents obéissent aux règles de la nature. Par exemple, la mutation de la chenille en papillon passe par une zone intermédiaire, l’élaboration d’un cocon, qui autorise par une violente révolution tissulaire, le climax, la transformation en chrysalide. Les docteurs Frankenstein du monde oligarchique expérimentent le même procédé sur les États et le genre humain.

La révolution de Vatican II, qui n’est que 1789 dans l’Église, a été l’estocade décisive conduisant le vicaire du Christ à plier le genou devant le Sanhédrin. Depuis ce moment, l’Église est « éclipsée ». Comme le rapporte Radio Vatican, recevant le président du Congrès juif mondial en septembre 2013, Ronald S. Lauder, le pape François s’est plu à rappeler que « pour être un bon chrétien, il est nécessaire de comprendre l’Histoire et les traditions juives », tout en affirmant que les Juifs et les chrétiens ont les mêmes racines. Une telle déclaration s’inscrivant dans la tradition du noachisme se comprend en raison de l’ouverture de l’Église au monde depuis Jean XXIII. Le président du Congrès juif mondial, parfaitement conscient de la revanche en cours de la synagogue sur l’Église, s’est fendu d’une déclaration qui sonne l’hallali ou plutôt le chofar :

« Le pontificat de François a non seulement relancé l’Église catholique, mais aussi donné un nouvel élan aux relations avec le judaïsme. Jamais ces 2000 dernières années, les relations entre l’Église catholique et le peuple juif n'ont été si bonnes. L’œuvre des papes successif au cours des cinq dernières décennies a contribué à surmonter beaucoup de préjugés. Cela nous permet maintenant de travailler ensemble pour défendre la liberté religieuse partout où elle est menacée et quelle que soit la communauté affectée »

Cette situation et ces propos révèlent que les autorités de l’Église conciliaire se soumettent aux principes de la synagogue aboutissant à la logique progressive du triptyque juif : techouva (le processus de repentance), tikkounolam (la réparation) et tsedaka (le principe religieux de l’aumône et de la justice – en termes plus directs une « amende » – pour demander pardon de ses péchés).


lundi, septembre 05, 2022

Le Docteur Fauci, sa sombre histoire

 

Le Dr Anthony Fauci (81 ans) a annoncé qu'il quitterait ses fonctions en décembre 2022.


Dans un épisode de « Conversations That Matter » (Conversations qui sont importantes), Kennedy parle du contenu de son livre « Le vrai visage d’Anthony Fauci », avec Alex Newman, le présentateur et rédacteur en chef du « New American Magazine ».

Au terme de recherches approfondies, Robert F. Kennedy Jr. a révélé la sombre histoire choquante de Fauci, jetant ainsi le doute sur tous les reportages des médias à propos du Covid-19 et alertant tous ceux qui ont à cœur la démocratie aux États-Unis ainsi que l'avenir et la santé de leurs enfants.

« Le vrai visage du Dr Fauci » montre en détail comment Fauci, Bill Gates et leurs consorts associés utilisent le COVID-19 pour subjuguer l'humanité et la placer sous une domination totalitaire mondiale. Grâce à leur contrôle sur les médias, les revues scientifiques, les institutions gouvernementales et para-gouvernementales, les services secrets mondiaux et les scientifiques et médecins influents, le public a été inondé de propagande de panique sur le danger de contagiosité et le développement du Covid-19. Des agents dévoués pour faire taire les critiques, étouffer le débat et censurer impitoyablement les opinions divergentes. Fauci aurait orchestré, entre autres, la transformation de l'agence du ministère de la Santé publique (NIH) en un laboratoire de produits pharmaceutiques.

Découvrez d’autres informations dans l’interview suivante sur le vrai visage du Dr Fauci qui, avec Bill Gates, a servi les intérêts des entreprises pharmaceutiques et a contribué à faire des Etats-Unis la nation au monde la plus tributaire de la pharmacie.

Newman : Qui est le vrai Anthony Fauci, et pourquoi devrions-nous nous inquiéter ? N’est-il pas un sympathique spécialiste en santé publique qu'on voit à la télé ?

Kennedy : Anthony Fauci est à l’origine de la « capture » d'agences au sein des agences de santé publique. Il a orchestré la transformation du HHS, le Département de la Santé et des Services sociaux qui est devenu un laboratoire de produits pharmaceutiques qui promeut l'agenda de Big Pharma. C'est l’équivalent de J. Edgar Hoover de la santé publique. Je montre dans mon livre qu’il a réussi à rester au pouvoir pendant 50 ans, non pas en accomplissant des succès mesurables en matière de santé publique - la santé publique a considérablement décliné sous son régime - mais plutôt en servant les intérêts des sociétés pharmaceutiques, en aidant à faire de ce pays, le pays au monde le plus dépendant de l'industrie pharmaceutique. Nous prenons trois fois plus de médicaments que la moyenne des autres pays occidentaux. Nous payons les prix les plus élevés pour ces médicaments et nous avons de loin les pires résultats du monde développé en matière de santé. Nous sommes au 79ème rang mondial en termes de résultats totaux de santé. Cette génération d'enfants qui a atteint la majorité sous le régime de Tony Fauci - depuis 1984 - est la génération la plus malade de l'histoire. Lorsqu'il est entré au NIH, le Département de la Santé, les taux de maladies chroniques [chez nos enfants] dans notre pays étaient d'environ 6 %. Aujourd'hui, ils atteignent 54 %. Par maladie chronique, je veux dire, pas seulement l'obésité, mais les troubles neurologiques de développement comme le TDA, le TDAH, le retard de la parole, le retard du langage, les tics, la narcolepsie, le syndrome de Tourette, l'autisme. L'autisme est passé d'une personne sur 10 000 dans ma génération - ce qui est toujours le cas aujourd'hui - à un enfant sur 34 dans la génération de mes enfants. Sous l'administration de Tony Fauci, les allergies alimentaires sont apparues en 1989. Les allergies à l'arachide, les maladies cœliaques, les allergies au blé, toutes ces autres allergies alimentaires, puis les maladies auto-immunes : la polyarthrite rhumatoïde, le diabète juvénile, les lupus sont devenus épidémiques. C'étaient toutes des maladies qui étaient totalement inconnues dans les années 1960, et la science les fait remonter à des innovations contrôlées par Tony Fauci. Vous ne pouvez pas complètement blâmer Tony Fauci – une personne – avec cette avalanche, ce tsunami de maladies chroniques. Le travail de Tony Fauci au NIAID [Institut national des allergies et des maladies infectieuses] consiste à rechercher les sources de ces maladies chroniques, maladies immunitaires et maladies allergiques, puis à nous aider à les éliminer, à identifier les causes. Nous savons que c'est une toxine environnementale, ça doit l'être. Les gènes ne causent pas d'épidémies. Ce que je montre dans le livre, c'est qu’au lieu de faire cette recherche, il dépense la quasi-totalité de son budget de 7,7 milliards de dollars pour développer de nouveaux médicaments pour les sociétés pharmaceutiques et faire de la recherche sur les armes biologiques pour le Pentagone et pour le complexe militaro-industriel. 1,6 milliard de dollars par an de son budget va essentiellement au développement d'armes - la recherche sur les armes biologiques. C’est la personne la mieux payée du gouvernement fédéral. Il reçoit 434 000 dollars par an, soit 34 000 dollars de plus que le président des États-Unis. Il a beaucoup, beaucoup d'autres sources de revenus avec ce travail. Soixante-huit pour cent de ce budget provient de sa gestion de la recherche sur les armes biologiques, et c'est pourquoi il a été contraint de faire les études sur le gain de fonction à Wuhan et de les gérer à Wuhan, parce que le Pentagone le paie pour faire ce genre de recherche. S'il ne le faisait pas, il perdrait la majeure partie de son salaire.

Newman : Alors, où se situe Bill Gates dans cette histoire ? C'est le gars sympathique avec le gilet qui donne simplement des milliards pour améliorer la santé publique, et pourtant votre livre suggère qu'il y a aussi un côté plus sombre à tout cela.

Kennedy : En 2000, Gates a convoqué Anthony Fauci dans son manoir de 87 millions de dollars sur les rives du lac Washington à Seattle et lui a proposé un partenariat entre eux qui imposerait toute une batterie de vaccinations différentes d'ici 2020 à chaque homme, femme et enfant sur la terre. Ils ont rebaptisé leur effort en 2009, la « Décennie des vaccins ». Ils ont promis que d'ici 2020, les enfants mais aussi tout le monde sur terre, seraient vaccinés non seulement par un seul vaccin, mais par toute une batterie de vaccins. Gates est fortement investi dans pratiquement toutes les entreprises qui fabriquent tous ces vaccins. Il utilise sa philanthropie - il l'appelle capitalisme philanthropique parce que ce n'est pas vraiment de la philanthropie. Il rafle 33 milliards de dollars et les protège des impôts, donc nous payons en fait ses politiques. Ensuite, il a utilisé cet argent pour prendre le contrôle de la politique mondiale de santé publique. Il possède essentiellement l'OMS [Organisation mondiale de la santé]. Il a créé une série d'organisations quasi-gouvernementales qui dictent la politique de santé mondiale : GAVI, CIFI et d'autres dans lesquelles il a fortement investi et qu'il contrôle comme la Brighton Collaboration. Il utilise son contrôle sur ces agences pour exiger des pays en développement – Afrique, Asie, Amérique latine – qu'ils imposent des vaccins à leurs populations. Ces pays, par exemple les pays africains, dépendent fortement de l'OMS pour l'argent qui soutient leur ministère de la Santé et qui soutient leurs programmes de lutte contre le SIDA. Ce que Gates et l'OMS font, c'est dire à ces pays, vous devez administrer une certaine quantité de vaccins de Gates contre la polio, et ses vaccins diphtérie-tétanos-polio. Si, par exemple, 70 ou 80 % de votre population ne reçoit pas ces vaccins, vous n'obtiendrez pas l'argent pour votre ministère de la Santé. Les vaccins qu'ils achètent sont des vaccins fabriqués par des entreprises dans lesquelles il est personnellement engagé, et la Fondation Gates est personnellement investie. Lorsque des organisations indépendantes, comme le gouvernement danois, ont en fait cherché à savoir si ces vaccins sauvaient ou non des vies (ce que Gates prétend), ils ont découvert que c'était exactement l’inverse qui se passait. Prenons pour exemple, le vaccin le plus populaire au monde, le vaccin diphtérie-tétanos-coqueluche, dont Gates avait fait la promotion en Afrique et en Asie pendant de très nombreuses années pour sauver la vie de dizaines de millions d'enfants. Lorsque le gouvernement danois a financé une étude en 2017, le gouvernement danois, le Statens Serum Institut au Danemark et une autre société de vaccins ont financé une étude. Ils ont examiné trente ans de dossiers en Afrique pour comparer comment allaient les enfants qui avaient reçu le vaccin par rapport aux enfants qui ne l'avaient pas eu. Ce qu'ils ont découvert, c'est que les filles qui ont reçu ce vaccin – alors qu'elles étaient protégées contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche – mouraient dix fois plus que les filles non vaccinées. Le vaccin les protégeait contre certaines souches de certaines maladies infectieuses, mais il avait anéanti leur système immunitaire et les avait rendues extrêmement sensibles aux infections mineures et notamment aux infections respiratoires. La malnutrition, l'anémie, le paludisme… les autres choses qui tuent de nombreux enfants africains… il s'avère que les enfants vaccinés étaient beaucoup moins capables de résister aux maladies que les enfants dont le système immunitaire n'avait pas été altéré.

Newman : C’est absolument terrifiant.

Kennedy : Permettez-moi d'ajouter autre chose. Gates a fondamentalement transformé l'OMS qui était une agence de développement, d'hygiène, d'assainissement et de développement économique en une agence qui s'occupe essentiellement des vaccinations. Cinquante pour cent du budget de l'OMS va au projet-phare de Gates, qui est le vaccin contre la polio, alors que la plupart des experts en vaccins dans le monde - très pro-vaccins - lui ont dit depuis le début que ça ne fonctionnerait pas. Vous n'allez pas éradiquer la poliomyélite. Et aujourd'hui, l'OMS admet que 70% des cas de poliomyélite dans le monde sont causés par le vaccin de Gates. En fait, au lieu d'effacer la maladie, ça aggrave le problème. Ça provoque des épidémies dans des pays où la poliomyélite a été éradiquée, comme le Congo et l'Afghanistan et de très nombreux autres pays.

Newman : L'Associated Press a même rapporté cela sur la base des données de l'OMS. Je l'ai également vu en novembre 2019. Donc tout cela soulève la question suivante : Ces gens font-ils cela délibérément ? Sont-ils des obsédés du mal ? Ou s'agit-il simplement d'une politique stupide mais bien intentionnée, et quel est, selon vous, leur programme ultime ? Gagner de l'argent ? Quel est leur plan ?

Kennedy : Ce n'est pas un mystère pour moi. Les mêmes motifs ont poussé les gens depuis le début des temps, le motif d’accumuler le pouvoir. Le pouvoir sur la santé publique et la promotion de la biosécurité ont désormais fondamentalement supplanté tous les autres objectifs de la politique étrangère. C'était délibéré. C'était intentionnel. C’est ce qui a été promu par ces deux hommes – Gates et Fauci – mais ils avaient de très, très nombreux alliés. Comme je le montre dans mon livre, les agences de renseignement sont profondément alliées au Dr Fauci et à Bill Gates. A partir de 2000 ils ont développé une série de… (en fait, la CIA a développé) une série de simulations impliquant des centaines de milliers de personnes, et Gates et Fauci y ont participé. Ils ont toujours été mis sur un piédestal par les agences de renseignement ainsi que par les militaires et les grandes sociétés pharmaceutiques. C’est un pacte très, très sinistre que j’explique dans le livre. Soit dit en passant, il y a 2 200 notes de bas de page dans le livre. Chaque phrase que j'ai écrite, chaque déclaration factuelle, est scrupuleusement, soigneusement documentée. N'importe qui peut les consulter. Ils ont développé ces simulations de pandémie qui ont formé des travailleurs de première ligne, des médecins hospitaliers, des responsables médicaux, des responsables du renseignement, des responsables de l'application des lois, des travailleurs de première ligne en Europe, aux États-Unis, en Australie et au Canada. Pratiquement chaque année, ils reprenaient ces simulations, lesquelles étaient des simulations de pandémie. Que faites-vous si une pandémie de coronavirus survient ? Ils n'avaient rien à faire des réponses médicales. J'ai publié les transcriptions dans mon livre. Il n'y a eu aucune discussion sur la façon de renforcer le système immunitaire des gens, comment distribuer de la vitamine D ou du zinc ou de la quercétine, ou comment réorganiser les médicaments, faire un traitement précoce, comment mettre les malades en quarantaine et les protéger de la maladie, réduire les hospitalisations, et protéger la déclaration des droits. Rien de tout cela n'a jamais été discuté.

La seule discussion était de savoir comment utiliser une pandémie comme prétexte pour réprimer, pour imposer des contrôles totalitaires et pour la destruction contrôlée de la démocratie libérale dans le monde. La série de simulations de pandémie qu'ils ont mise en place s'appelait Operation Lockstep parce que c'était un moyen de coordonner ostensiblement les activités de toutes les démocraties libérales à travers le monde pour faire basculer soudainement les défenseurs constitutionnels vers la censure, les contrôles totalitaires et l'effacement des droits constitutionnels et civils dans le monde. Beaucoup disent aux gens que cela ressemble à une folle théorie du complot, mais n'importe qui peut aller sur YouTube et rechercher l'événement 201, qui est l'un des plus célèbres. J'en ai trouvé beaucoup, beaucoup plus. Cela se produisait année après année après année. L'événement 201 a lieu en octobre 2019 et, à cette époque, le coronavirus circulait déjà à Wuhan. La meilleure estimation, c’est qu'il a commencé à circuler le 12 septembre 2019. Les Chinois le savaient déjà, et l'un des participants à l'événement 201, George Gao qui se trouve à l'hôtel Pierre à Manhattan, était à la tête du CDC chinois. Les autres personnes présentes étaient les militaires, les sociétés de médias sociaux, les grandes sociétés de médias comme Bloomberg et Washington Post, les plus grandes sociétés pharmaceutiques comme Johnson & Johnson.

Qui sont les hôtes ?

Les hôtes sont Bill Gates et Avril Haines, la directrice adjointe de la CIA, ancienne directrice adjointe. Elle est maintenant à la tête de l'Agence de sécurité nationale de Joe Biden. Elle est chef de la réponse aux coronavirus. Que fait la CIA en matière de santé publique ? La CIA ne s'occupe pas de santé publique. Elle fait des coups d'Etat. Ce n'est pas une blague. Il est prouvé que la CIA a participé à 73 coups d'État contre la plupart des démocraties, soit un tiers des gouvernements du monde entre 1947 et 2000. Si vous regardez en arrière, chaque année, elle simulait des pandémies et aucune d'entre elles ne concernait la santé publique. Elles portaient toutes sur la façon d'utiliser la prétendue pandémie pour réprimer les contrôles totalitaires et pour effectuer un coup d'État contre toutes ces démocraties mondiales. Il y a une très, très forte présence de la CIA dans chacune d’entre elles. Il y a parfois trois, quatre, cinq hauts responsables d'In-Q-Tel et de la CIA. Ils enseignent aux gens, ils les forment. Il y avait aussi toujours une grosse pointure. Il y avait une fois Madeline Albright, une autre fois, le sénateur Gary Hart, le sénateur Sam Nunn, chef du comité de la défense, ou un membre du Congrès ou Bill Gates. Il y avait toujours une sorte de figure de proue. Ça donne à l'ensemble de l'exercice le consentement de la légitimité et de l'autorité. Ils enseignaient aux travailleurs de première ligne comment réagir face à une pandémie. Vous verrouillez les entreprises, vous obligez les gens à porter des masques, vous vous débarrassez des processus démocratiques comme de la procédure régulière, il y a la censure de la presse.
Quiconque le souhaite peut aller faire des recherches sur l'événement 201. Le quatrième séminaire ce jour-là, le quatrième exercice et le plus long, était un exercice simulé, bizarre à tous points de vue - qui simulait une pandémie mondiale de coronavirus deux mois avant l'annonce du COVID-19.

Quel était leurs soucis ?

Ils se demandaient comment inciter les médias sociaux à censurer les rumeurs selon lesquelles il s'agirait d'une fuite de laboratoire. C'est ce dont ils parlaient tous en octobre 2019. Si vous revenez sur toutes ces simulations comme je l’ai fait et lisez mon livre, le chapitre « Jeux de microbes » décrit l'extraordinaire préscience, l’espèce de divination qui s'est concrétisée exactement comme ils avaient prédit, jusqu'aux vaccins à ARNm dont ils parlaient déjà il y a dix ans – et dont c'est la finalité. C'est très, très alarmant quand on le lit.

Newman : Pourriez-vous s'il vous plaît, nous dire en quelques mots ce que vous pensez que nous devrions faire à ce sujet. Quelle serait la solution ? Est-ce une question partisane ? Doit-on avoir peur ?

Kennedy : Je pense que la meilleure chose pour les oligarques et pour ce cartel regroupant les sociétés de médias sociaux qui s'enrichissent en se nourrissant des cadavres de la classe moyenne anéantie, les sociétés de médias, les agences de renseignement et les technocrates médicaux, leur intention stratégique est de garder les républicains en lutte contre les démocrates et les Noirs contre les Blancs, de semer la division et d'orchestrer la peur. Nous allons gagner une personne à la fois, en parlant à nos voisins, en convainquant les gens. Le taux d’évolution joue en notre faveur. Une fois que les gens comprennent la vérité, ils ne retourneront jamais de l'autre côté. Nous constatons maintenant ce formidable taux d’évolution croissant. Lorsque nous aurons atteint une masse critique, nous pourrons reprendre notre démocratie, mais nous devons littéralement faire cela avec une personne à la fois, c'est-à-dire en parlant constamment, en diffusant le message. Je dirais que l'une des façons de le faire est d'acheter mon livre, de le donner à vos amis pour Noël. Soit dit en passant, je ne gagne pas d'argent sur le livre. Tous mes bénéfices reviennent à Children’s Health Defence, pour nos procès, etc., pour notre travail de défense juridique.


Vidéo en français : www.kla.tv/23482

Livre :
The Real Anthony Fauci: Bill Gates, Big Pharma, and the Global War on Democracy and Public Health


Affranchis par vocation






Parce que viscéralement hostiles à la véritable libération spirituelle, des hiérarques religieux sont les complices des pires formes d’exploitation des peuples : hier l’esclavage et la ferrade, aujourd’hui la servitude financière et le code-barres.

Des prélats haïssent les hommes et les femmes qui se libèrent des croyances, rejettent la dictature de l’économie et refusent de les entretenir.

Les hauts dignitaires ecclésiastiques, qui ont un lourd passif historique et des églises vides, cèdent du terrain aux gourous orientaux. Ces derniers participent avec enthousiasme à la lucrative soumission des masses. Les lamas ont le vent en poupe. En fait, le lamaïsme, c’est le nouvel ordre mondial sans les G.I.. Certaines techniques de contrôle mental sont aussi efficaces que les balles des fusils M16 pour neutraliser les individus.

Mais, depuis quelques années, des forces vives s’opposent au plan des maîtres du monde. Des esclaves brisent leurs chaînes et prennent le maquis.

Le courage de l’esclave en fuite de l’époque coloniale, le "nègre marron", pourrait inspirer les personnes qui n’acceptent plus de ramper.

En réalité, les insoumis sont très rares. Les esclaves modernes ne supportent pas l’idée d’une vie sans chaînes. S’affranchir de la servitude exige des efforts herculéens. Bien que, Hercule esclave d’Omphale, la reine de Lydie, filait la quenouille aux pieds de sa maîtresse sans trop rechigner.

Les riches, toujours plus arrogants et insatiables, jouent au capitalisme spéculatif avec beaucoup de bonheur. Face à la crise et à la misère galopantes, le peuple aurait pu s’enflammer et, saisi d’une fureur révolutionnaire digne de Robespierre, envoyer tous les profiteurs à la guillotine. Mais vivre sans maître est devenu impensable. La banqueroute du siècle sera donc épongée par les exploités.

Incarner Spartacus n’est pas possible sans testostérone. Généralement, le dressage social émascule les rebelles les plus combatifs. Naguère, le cerveau d’opposants coriaces était imperméable à la propagande castratrice. Mais, de nos jours, c’est à cause de l’estomac que l’hormone mâle, qui fait un solide révolutionnaire très courageux, disparaît. En effet, l’alimentation contient de nombreuses molécules chimiques qui agissent comme les œstrogènes. Les succédanés des stéroïdes de la féminité expliqueraient-elles la déconcertante passivité des exploités ?

L'homme moderne rêve de devenir salarié à vie dès l’adolescence. Les salariés de première catégorie ont un CDI, contrat à durée indéterminé. Les travailleurs de seconde zone, des parias jetables, sont méprisés parce qu’ils n’ont qu’un CDD, contrat à durée déterminée ou sont chômeurs.

La discrimination est très positive pour les riches qui divisent les travailleurs pour la plus grande gloire du capitalisme. Divisé, frustré et tenaillé par l’envie, le peuple besogneux est aussi très froussard. Il a peur de perdre son travail et de ne plus pouvoir consommer. Il a peur de se retrouver sans domicile, alors qu’il est si facile de construire une élégante maisonnette écologique pour moins de 5 OOO euros. Les bonnes gens sont terrorisés par les immigrés en djellaba, les "pandémies", la pauvreté... La peur est le moyen de domination le plus efficace du système faussement démocratique en place.

La politique devient toujours plus cynique et amorale. On se sert du terrorisme, des virus, des autocrates russes ou chinois pour faire peur et pour restreindre les libertés fondamentales. Ainsi, la peur qui étreint les populations prépare l’événement majeur de cette fin de cycle : la venue d’un prétendu sauveur, le fameux Christ-Maitreya que des Cassandre comparent à l’Antéchrist. 

L’imposteur sera acclamé et adulé. Il donnera du travail au peuple et apportera une nouvelle sécurité matérielle à l’instar de l’État populaire d’Adolphe Hitler, "Hitlers Volksstaat". Mais, comme son funeste prédécesseur, le guide suprême d’un nouvel ordre mondial-socialiste se transformera rapidement en tyran sanguinaire.

Les rares "fuyards marrons" (les esclaves fugitifs étaient appelés "marrons", "nègres marrons" ou "cimarrons"), les Spartacus-Bouddha des cimes, ne s’alarment plus des risques et périls qui menacent l’humanité. Ils ont opéré une audacieuse dissidence de l’esprit qui leur permet de s’affranchir du conditionnement social et religieux. En retrouvant leur lucidité, ils sont devenus des êtres nobles (Arya) de la Tradition. "L’être noble, lui qui a connu la vérité, n’a plus d’ambitions, que ce soit pour faire des expériences ou se libérer. Son absorption (samâdhi) est spontanée, non-conditionnée." (Ashtâvakra Gîta).


dimanche, septembre 04, 2022

Les Mondes après la mort




L’origine du Vedanta remonte à la plus haute antiquité. Le sage non-aryen Kapilä (à la peau brune) enseigna le premier l’ancienne cosmologie, le Sâmkhyä, qui donna naissance au Vedanta et qu’il ne faut pas confondre avec le système philosophique beaucoup plus tardif qui porte lui aussi le nom de Sâmkhyä. (A. Daniélou) 

Le terme de « Vedanta » signifie la « fin du Veda ». Dans la tradition philosophique indienne, il se rapporte aux enseignements des Upanishads, des Bahma-soutras et de la Bhagavad-gîta, ainsi qu’aux prasthanas, ou « fondements » du système védantique. 

Aurobindo, éduqué en Angleterre et nourri des auteurs anglais, français, allemands, italiens, grecs et latins, avant de se replonger dans la grande tradition indienne, a exprimé la sagesse hindoue d’une manière accessible aux Occidentaux. 

Aurobindo a commenté l’Isha Upanishad modérant ainsi le pessimisme des bouddhistes quant à la survie de l’âme. 

 « L’Ishâ ou Ishâvâya Upanishad, écrit Jean Herbert, rattachée au Yajur-Veda blanc, est considérée comme une des plus anciennes et des plus importantes de toutes les Upanishads. Elle a été honorée d’importants commentaires par Shankara et par de nombreux autres maîtres à toutes les époques. 


Les Mondes après la mort 
selon un commentaire d’Aurobindo de l’Isha Upanishad 


"Dans le troisième verset de l’Upanishad, il est question des mondes sans soleil qu’enveloppent d’aveugles ténèbres. Dans le troisième mouvement, il est aussi, à deux reprises, parlé de l’âme entrant en d’aveugles ténèbres ; mais il semble qu’ici il s’agisse plutôt d’un état que d’un lieu. Les deux points de vue, il est vrai sont peu différents ; car pour la conception védantique un monde n’est qu’un mode de l’existence consciente, créé par l’action combiné de sept principes constitutifs de sa manifestation objective. 

De l’état de conscience auquel nous atteignons dans ce corps dépend pour notre être mental, et partant le milieu, de son existence après la séparation de ce corps. Car, hors de ce corps, l’âme individuelle doit ou bien disparaître au sein des éléments constitutifs de l’existence, ou s’immerger dans le Brahman, ou persister dans un état de conscience organisé autre que celui auquel correspond la vie personnelle. Les possibles ensembles de rapports et de conditions propres à chaque état sont les autres mondes, les mondes d’après la mort. 

Les Upanishads mentionnent trois modes d’existence de l’âme dans son rapport avec l’univers : la vie terrestre par la naissance dans le corps, la survie de l’âme individuelle, après la mort, en d’autres états, et l’existence immortelle qui étant par-delà naissance et mort peut cependant, comme Hôte divin, habiter la forme, et comme Seigneur embrasser en soi la nature entière. 

Les deux premières conditions appartiennent au devenir ; la troisième est celle du Soi auquel appartiennent à la fois la liberté du non-devenir et celle du devenir. 

Bien que l’Upanishad ne parle pas expressément des renaissances dans un corps terrestre, son langage et sa pensée cependant, si l’on en juge en particulier par le dix-septième verset, impliquent une telle croyance. Cette croyance étant admise, l’homme peut donc tendre vers trois sortes de possibilités distinctes après la mort : une ou plusieurs vies successives et plus fortunées sur terre ; l’éternelle félicité en quelque monde ultra-terrestre de lumière et de plénitude ; enfin l’identification au Suprême reconnu comme le vrai Soi, dans une transcendance exclusive de toute existence cosmique, et partant étrangère au contenu réel de la conscience infinie. 

L’acquisition d’une ou de plusieurs vies meilleures sur terre n’est pas le but que propose à l’âme l’enseignement de l’Upanishad. Mais c’est un objet intermédiaire important aussi longtemps que l’âme est dans un état de croissance, d’élargissement de soi, et n’a pas atteint la libération. La nécessité de la naissance et de la mort est le signe que l’être mental n’est pas encore unifié à son vrai soi supramental mais qu’il demeure « fermé dans avidya ». 

La vie sur terre est l’occasion offerte à l’homme d’effectuer cette unification. […] L’état du bienheureux en quelque Paradis d’au-delà n’est pas, non plus, le but suprême. Mais, selon la pensée védântique, la renaissance dans un nouveau corps ne suit pas aussitôt la mort ; l’être mental humain n’est point, en effet, si rigoureusement lié aux états d’être vital et physique. L’organisme prânique est le plus souvent dissous par la mort ; il y a donc, avant que l’âme soit de nouveau attirée vers une existence terrestre, un intervalle au cours du quel elle assimile les résultats de son expérience passée et se prépare à revêtir de nouveaux états d’être vital et physique. Durant cet intervalle, elle doit demeurer en des états et en des mondes plus ou moins favorables à son futur développement, dans la mesure où la lumière de la suprême Vérité, dont Sûrya est le symbole, pénètre en eux. Mais il est aussi des états d’ignorance ou d’obscurité funestes au progrès de l’âme." 

Une doctrine secrète

« L’absence de la doctrine de la renaissance et de la rétribution des actes dans une partie des textes védiques pourrait s’expliquer par le fait que les brahmanes védiques n’acceptaient pas cette doctrine. Certains passages des Upanishads soutiennent ce point de vue. Dans l’un de ceux-ci (ChU 5.3-10) cette croyance est présentée comme une doctrine secrète, révélée par un kshatriya, membre de la deuxième caste, celle des guerriers, à un brahmane. Cette situation curieuse est aggravée par une remarque du kshatriya, selon laquelle le fait même que les kshatriyas connaissaient cette doctrine, leur assurait la souveraineté, aux dépens des brahmanes. Ce texte admet donc que la doctrine du karman existait préalablement à son acceptation par les brahmanes védiques. » 

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BONUS :

Oméga

"Quiconque se lance dans l’exploration des implications des expériences à l’approche de la mort, s’apercevra vite que tout cela remonte aux cérémonies secrètes de l’Antiquité, même si elles abritent un mouvement révolutionnaire dont les effets appartiennent à l’avenir." Kenneth Ring, "En route vers Oméga".

Parmi tous les ouvrages traitant des N.D.E, un des plus stimulant intellectuellement est sans aucun doute l’étude du professeur Kenneth Ring intitulée : "En route vers Oméga" (Editions Robert Laffont 1991). 

Ce qui est remarquable dans ce livre, c’est la perspective dans laquelle Ring replace le phénomène des N.D.E. Il ne se contente pas d’accumuler des témoignages, puis d’appliquer à ceux-ci la méthode statistique pour tenter de dégager des constantes et des points de convergence. Non, sa démarche vise au contraire à nous ouvrir des horizons fascinants en nous projetant dans le futur (et quel futur !). Son hypothèse est que les N.D.E annoncent l’intégration prochaine de l’Humanité dans le mystérieux Point Oméga, et que les N.D.E sont l’une des principales voies qui mènent à ce point. Mais qu’est-ce que le Point Oméga ? 

La première partie du livre de Daniel Robin, "La mort et au-delà", est consacrée à la révélation du point Oméga.

Télécharger gratuitement "La mort et au-delà" de Daniel Robin ICI.



Ils veulent nos âmes

  Henry Makow : "Ils veulent nos âmes. Les mondialistes veulent nous faire subir à tous ce que les Israéliens font aux Palestiniens. Et...