mercredi, janvier 10, 2024

Mohamed Merah, l'État français et des hauts fonctionnaires sont responsables




"En 2018, Marc Granier, CRS à l'Élysée, proche de l'ED nationale et opposant à l'ingérence sioniste en France, a lancé des accusations graves mettant en cause l'État et des hauts fonctionnaires. Il a dénoncé les agissements criminels de nos dirigeants, les assassinats et complots pour faire taire les fonctionnaires récalcitrants ou trop engagés dans la recherche de la vérité."



Mohamed Merah : un agent double DCRI/DGSE manipulé par les services du renseignement français.


C'est ce que prouvent des notes de la DCRI auxquelles ont eu accès Le Monde. Des notes qui n’ont jamais été déclassifiées et adressées à la justice.

Elles montrent d'abord que le renseignement français savait tout du profil du tueur de Toulouse dès 2012 et qu'ils ont laissé faire.

L'ancien patron du renseignement intérieur toulousain, Christian Ballé-Andui, avait alerté sur sa probable implication dans les attentats, mais personne ne l'a écouté. Pourtant, ses conseils auraient sans doute évité la tuerie de l’école juive Ozar Hatorah. Dès juin 2011, Christian Ballé-Andui demande que soit "judiciarisé le dossier Merah", mais la DCRI s'y refuse. Merah est également pisté par les services depuis 2006, mais sa surveillance s'arrête inexplicablement fin 2011.

Pourquoi ?

Parce que Merah était un informateur de la DCRI, bénéficiant d'une "liberté de mouvement en échange d'informations précieuses", en lien "avec un correspondant DCRI". Ce que confirme Yves Bonnet, ancien patron de la DST : "Merah avait manifestement des relations avec la DCRI comme on l'a appris à travers les déclarations de Bernard Squarcini lui-même [le chef de la DCRI]. C'est-à-dire qu'il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Alors appelez ça “correspondant”, appelez ça “officier traitant”… [...] Or avoir un correspondant ce n'est pas anodin."

Ce qui lui aurait permis notamment d'être introduit en Israël par la DGSE via la Jordanie, avec la bénédiction de son directeur Erard Corbin de Mangoux proche de Sarkozy. Il serait ensuite revenu en Jordanie d’où il se serait envolé pour l’Afghanistan. But de l’opération : "prouver au réseau djihadiste sa capacité à passer à travers la frontière avec un passeport européen", selon Daniele Raineri du quotidien Il Foglio.

Les services israéliens ont confirmé à Reuters que Merah s'était rendu trois jours en 2010 en Cisjordanie à partir de la Jordanie, confirmant une info donnée par Bernard Squarcini. De ce fait, Éric Denecé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, souligne : si Merah "était suivi par la DCRI, ses déplacements étaient forcément connus des services de renseignements français". Comment se fait-il d'ailleurs qu'une carte d'un membre du GSPR (Groupement du président de la République) ait pu être retrouvée dans la voiture de Merah ?

Le Monde révèle même que Merah se serait filmé, peu avant sa mort lors de l'assaut, en révélant qu'un de ses amis, Zouheir, qu'il pensait être un djihadiste, était en réalité un agent du renseignement qui le manipulait. "Tu m'as envoyé en Irak, au Pakistan et en Syrie pour aider les musulmans. Et tu te révèles finalement un criminel et un capitaine des services français. J'aurais jamais cru ça. Va en enfer espèce de traître ! Je ne te pardonnerai jamais. Vous allez me tuer sans aucune raison. C'est vous qui m'avez entraîné dans cette situation." (quotidien arabophone Echourouk et AFP).

Ce que confirme l'avocate française Isabelle Coutant-Peyre, qui assiste l'avocate algérienne de la famille Merah. D'où "la liquidation" de Mérah, pour ne pas révéler le fiasco et la manipulation des services français. Sachant que la DGSE a acheté le silence du père Merah, détenteur des vidéos, pour 30.000€ parce qu'il portait plainte contre la hiérarchie policière pour "meurtre aggravé" de son fils (Times of Israël). Ce que dénonçait aussi Marc Granié, CRS pendant 35 ans, ancien Béret rouge chargé de la protection des hautes personnalités à l'Elysée, dans une vidéo :


"Il faut savoir que les américains avait intercepté Merah dans le pays où il s’entrainait pour le djihad, qu’après cette interpellation, les autorités US ont contacté la France qui a répondu : "Laissez-le". Merah était un agent qui travaillait pour la France et qui par la suite fut assassiné."




mardi, janvier 09, 2024

Palestine, le 9 janvier 2024






Paul-Éric Blanrue :

"Israël a désormais largué 65 000 tonnes d'explosifs sur la population civile de Gaza en 89 jours, soit plus d'une fois et demie les bombes nucléaires d'Hiroshima et de Nagasaki réunies. C'est un GÉNOCIDE."

Paul-Éric Blanrue est un essayiste français fondateur en 1993 du Cercle zététique, "association sceptique à but non lucratif se proposant d'enquêter avec méthode sur tous les sujets relevant de l'extraordinaire, tant en science qu'en histoire".

Lire un passage du livre de Paul-Eric Blanrue, "Sarkozy, Israël et les Juifs" :
https://bouddhanar-12.blogspot.com/2023/12/la-france-est-elle-devenue-un-pays.html

Les éditeurs habituels des ouvrages de Paul-Éric Blanrue censurèrent le livre "Sarkozy, Israël et les Juifs". 

"La censure, quelle qu'elle soit, me paraît une monstruosité, une chose pire que l'homicide ; l'attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme. La mort de Socrate pèse encore sur le genre humain." Gustave Flaubert, lettre à Louise Colet, 1852.


dimanche, janvier 07, 2024

Du viol des foules à la Synarchie ou le complot permanent






Yann Moncomble est l'auteur du livre "Du viol des foules à la Synarchie ou le complot permanent". Il est catégorique : « Bien que beaucoup — intentionnellement ou non clament partout que la synarchie n’est qu’un « mythe » ou une « fable », nous n’hésitons pas à affirmer le contraire et nous démontrons que la synarchie, doublée du viol psychique des foules par la propagande politique, est toujours là, tapie dans l’ombre et bien plus puissante que jamais. » [...] 


Qu’est-ce que la synarchie ? le pétrole, l’acier, les grandes industries, les compagnies maritimes, les assurances, les organisations internationales, etc., et, surtout, la banque qui règne en maîtresse absolue sur tout le reste. Par ce biais, elle contrôle le pouvoir économique et, comme il va de soi, les gouvernements. A ce titre, l’on peut — sans craindre de se tromper — dire que la tête de la synarchie — ou Haute Finance — est constituée par les banques Rothschild, Lazard & Co., Rockefeller, Morgan, Worms, Kuhn & Loeb, Paris et des Pays-Bas et autres grandes banques internationales liées aux sociétés secrètes de B’nai B’rith, Rose-Croix, Pilgrims... [...] 


Les Polaires 

Au début de l’année 1930 paraissait un curieux ouvrage intitulé "Asia Mysteriosa. L’Oracle de force astrale comme moyen de communication avec les Petites Lumières d’Orient". Ce livre était signé d’un certain Zam Bhotiva, pseudonyme de Cesare Accomani ; il était précédé d’une préface de Ferdinand Divoire et d’études par Maurice Magre et Jean Marquès-Rivière. Quand les Allemands arrivèrent à Paris, ils se précipitèrent chez Dorbon-Ainé, l’éditeur, prirent le marbre et les exemplaires encore disponibles et les détruisirent. Que pouvait avoir de si important cet ouvrage pour qu’un service spécial se donne tant de mal pour le faire disparaître ?

Dans ce livre, tout un chapitre est consacré aux Polaires. On y lit en effet :
« Le '' Groupe des Polaires'' sera donc sous la haute protection de l'Étincelle d’un Sage Rose-Croix et, comme l’indique un article du statut ésotérique, son Commandant Suprême sera ''Celui qui Attend'', l’envoyé de l’''Asia Mysteriosa'' . Le rêve de l’Illuminé, de Saint Yves d’Alveydre commence à se réaliser..."

Ce chapitre se terminait ainsi :

« Les '' Polaires'' , en effet, n’auront pas à obéir à des hommes ordinaires, mais à des Initiés qui, libérés de l’étreinte mortelle des instincts et des basses passions humaines, auront le pouvoir de mener à bien cette tâche redoutable. Un rayon de l’Agartha, de l’Asia Mysteriosa, illuminera ainsi cet effort surhumain vers la Fraternité Universelle, vers la Lumière... »

Plusieurs constatations s’imposent :

1) Jeanne Canudo et Vivien du Mas, qui passent tous deux pour être les véritables auteurs du Pacte Synarchique d’Empire, étaient membres des Polaires.

2) Saint Yves d’Alveydre consacrait, dans "Mission de l’Inde en Europe - Mission de l’Europe en Asie", tout un chapitre à l’Organisation de l’Agartha, et disait que c’était aux scientifiques d’assurer le service de l’enseignement et de la police intérieure. La similitude entre le Mouvement Synarchique d'Empire et les idées de Tchakhotine (auteur du livre "Le Viol des foules par la propagande politique") est frappante.

3) Christopher Mc Intosh écrit dans "La Rose-Croix dévoilée" : « L’Ordre de Peladan prit fin avec sa mort en 1918, mais l’Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix survécut à celle de Guaita, en 1897, et eut des ramifications importantes au XXe siècle. Il semble qu’il fut repris par Joanny Bricaud (ancien Grand Maître de l’Ordre Martiniste), connu pour ses livres d’érudition sur l’histoire de l’occultisme et puis, en 1932, par Constant Chevillon qui fut fusillé par la Gestapo en 1944. ». Rappelons que c’est chez Chevillon que l’on trouva le Pacte Synarchique d’Empire.

4) Qui sont les « auteurs » d’"Asia Mysteriosa" ?

Jean Marquès-Rivière, orientaliste et occultiste, fut reçu maçon à la Grande Loge de France vers 1925. Il étudia le bouddhisme en liaison avec la Société Théosophique et fut rédacteur au Lotus Bleu et au Voile d’Isis. En 1931, il démissionne de la franc-maçonnerie et écrit "La Trahison spirituelle de la franc-maçonnerie", puis collabore à La France Catholique. A partir de 1940, il devient l’un des dirigeants du Service des sociétés secrètes et il est, avec Robert Valery-Radot, rédacteur en chef de la revue Les Documents Maçonniques que dirigeait Bernard Fay.

« Ayant eu l’imprudence de pratiquer des rites tantriques, le malheureux Marquès- Rivière se trouva en butte à des phénomènes d’obsession dont seul un exorcisme pratiqué par le Révérend Père de Tonquédec put le débarrasser. » (Lectures Françaises, n° 299, mars 1982.) Cette étrange histoire est racontée dans l’ouvrage "Ésotérisme et christianisme autour de René Guénon", de M. J. James (1981, pp. 308-309). Ajoutons que si l’on en croit l’historien franc-maçon Serge Hutin, les résistants qui perquisitionnèrent en 1944 au domicile de Marquès-Rivière y découvrirent un laboratoire secret de magie tantrique ("Gouvernants invisibles et sociétés secrètes", Ed. J’ai lu, 1971, p. 78) et que, d’autre part, Marqués-Rivière aurait appartenu au Mouvement Synarchique d'Empire ; toutefois, il est juste de faire observer que S. Hutin (membre de l’A.M.O.R.C.) ne fournit aucune référence pour étayer ses affirmations.

D’un autre côté, tous les articles concernant la synarchie publiés dans Les Documents Maçonniques étaient signés de Marques-Rivière et étaient particulièrement anodins. Dans le bulletin n° 8 de 1981 de la Société Auguste Barruel, on lit sous la plume de M. F. M. d’A... :

« Le cas de Marquès-Rivière est complexe et ne doit pas être apprécié trop rapidement car, par bien des côtés, il rappelle celui de René Guénon. L’un comme l’autre sont des tenants des doctrines orientales et le sont toujours restés.

Si l’un comme l’autre, bien qu’avec des différences, '' ont fait leur crise'' contre la franc-maçonnerie et les organismes adjacents, il ne faut pas perdre de vue dans quelles conditions cela s’est produit : la franc-maçonnerie était alors en pleine phase rationaliste et politique, voire ''politicienne et combinarde'' , et les éléments qui voulaient la ramener au spiritualisme antichrétien (gnostique) avaient beaucoup de mal à se faire entendre.

Il rejoignit finalement l’Orient et, depuis de longues années, il est moine bouddhiste dans l’île de Ceylan. » Cette dernière information a peut-être été vraie, mais d’après de récents renseignements, il résiderait actuellement à Madrid
[Jean Marquès-Rivière (1903-2000) s'était en effet réfugié en Espagne].

Maurice Magre, connu comme le vulgarisateur du bouddhisme, était un partisan fervent du catharisme, phénomène religieux auquel il consacra deux ouvrages marquants : "Le Sang de Toulouse" et "Le Trésor des Albigeois". Dans ce dernier ouvrage, paru en 1938, apparaît sous sa plume la glorification de la svastika. Il écrit :

« Et cette pierre-là, demandai-je encore, qui est taillée comme les bornes indicatrices que l’on voit à la croisée des chemins, que veut-elle dire ?

« Je montrai une pierre qui avait sur un des côtés deux lignes brisées en trois parties et formant une sorte de roue. Elle était semblable à celle qui m’avait intrigué dans la forêt des Cabrioules.

« Elle indique bien un chemin à suivre, mais c’est un chemin qui ne va vers aucune direction connue. Ce signe fut gravée autrefois un peu partout par des hommes qui venaient d’Orient. Il suffisait à résumer une immense sagesse. Mais le sens de cette écriture est perdu. Le Saint Graal est une parole vivante du même langage. »

Dans la préface de son livre "La Croisade contre le Graal", le très mystérieux Otto Rahn, vraisemblablement un éminent initié de la SS ésotérique, se flatte d’être l’ami de Maurice Magre.

Et dans "La Cour de Lucifer, les Cathares Gardiens du Graal" d’Otto Rahn, René Nelli écrit dans son « avertissement du traducteur » :

« Il est possible que le premier initiateur de Rahn à cette sorte d’ésotérisme occitanien ait été Maurice Magre. Son nom figure dans la bibliographie de "La Croisade contre le Graal", mais ne paraît plus dans "La Cour de Lucifer". »

Puis, évoquant les contacts de Rahn avec la comtesse Pujol Murat et Arthur Caussou dont Magre lui avait fait faire la connaissance, il écrit :

« C’est plus vraisemblablement Arthur Caussou et la comtesse de Pujol-Murat qui ont donné à l’écrivain allemand l’idée — également indéfendable à mon sens — d’assimiler très concrètement le château de Montségur au château légendaire du Graal. C’était chez eux une conviction profondément ancrée. Je ne pense pas qu’Arthur Caussou ait été ''occultiste'' , mais la comtesse de Pujol-Murat l'était certainement... A une certaine époque de sa vie, elle fut même attirée par la secte des '' Polaires'' qui se rattachait, comme on sait, à la tradition '' boréale'' et aux mythes de l’Ultime Thulé. Otto Rahn évoque plusieurs fois dans son livre le souvenir de cette vieille dame, pour laquelle il éprouvait une vive sympathie, voire une sorte de passion platonique, et qui mourut en 1935. » (p. 34.)

Fondateur en 1937 de la Société des Amis de Montségur et du Saint Graal, Maurice Magre était également le fondateur du Graal pyrénéen, revue engagée dans la '' queste'' de Montségur, avec l’Anglais Rolt-Wheeler. Bouddhiste théosophe disciple de Mme Blavatsky et de la Doctrine Secrète, Magre collaborait aux Cahiers de l’Étoile où il retrouvait le docteur M. Martiny, collaborateur de Tchakhotine et membre de l’organisation synarchique.

Un clin d’œil malicieux en passant : Magre collaborait, au sein de la Société Théosophique, avec G. E. Monod-Herzen, membre de l’Association pour l’université Théosophique. Or, G. E. Monod-Herzen, qui se trouve, comme par hasard, membre fondateur de l'organisation Science Action Libération avec Serge Tchakhotine et François Perroux, était aux Polaires.

Ferdinand Divoire, quant à lui, était en 1933 le secrétaire général du quotidien Le Rempart, fondé la même année par Paul Levy. Féru d’occultisme, il publia un livre intitulé "Pourquoi je crois en l’occultisme" ; il était rédacteur en chef de l’Intransigeant et fréquentait « les parfums exotiques » de chez Fernande Cabanel.

D’un autre côté, dans le Bulletin des Polaires n° 11 du 9 mars 1932, on trouve un texte révélateur intitulé "Mazzini, figure « Polaire »".

Ce texte disait : « Mazzini a été, suivant la ''légende'' , un des '' ambassadeurs'' de ces Centres Initiatiques que les Hindous appellent : le Gouvernement du Monde. Philosophe et homme d’action, Mazzini, ''fils de l’Italie et Citoyen du Monde'' , fut un des Triumvirs de la République Romaine.

« Nous aurons probablement d’ailleurs l’occasion, à maintes reprises, de citer d’autres pages lumineusement '' Polaires'' de celui qui fut une des plus pures figures du XIXe siècle. »

Ce détail est des plus étranges car, entre 1827 et 1829, Mazzini fut initié à la Charbonnerie et « en 1864, le Grand Orient de Palerme lui accorda le 33e grade. Le 3 juin 1868, il fut proclamé Vénérable perpétuel ad honorem de la Loge Lincol de Lodi et on le proposa pour la Grande Maîtrise. Le 24 juillet, il fut nommé membre honoraire de la Loge La Raison du même Orient.

Or, Mazzini avait pour collaborateur direct un juif du nom d’Henry Mayer Hyndman, marxiste de la première heure et chef d’une association appelée The National Socialist Party...

En 1881, Hyndman fonde la Democratic Federation avec Eleonore Marx, fille de Karl Marx, et au sein de laquelle on retrouvera la S ∴ Annie Besant qui allait succéder à Mme Blavatsky à la tête de la Société Théosophique. Hasard ?

C’est troublant. Mais ce qui l’est encore plus, c’est que du 3 au 6 octobre 1926, eut lieu le premier congrès de l’Union synarchique Paneuropéene, sous la présidence d’honneur du F ∴ Edouard Bénès et de Nicola S. Politis, membre du comité européen de la Dotation Carnegie dirigée par le Pilgrims Murray Butler.

Plus de deux mille délégués, représentant vingt-quatre nations, étaient présents. Au mur du fond étaient suspendus les portraits de Komensky ou Coménius (Rose-Croix), d’Emmanuel Kant, considéré comme « maçon sans tablier », de Victor Hugo, partisan acharné des États-Unis d’Europe, et de Guiseppe Mazzini !

Mais ce n’est pas tout... Mme Blavatsky accompagna Garibaldi dans ses expéditions. Or, Garibaldi était ami avec Mazzini, mais également avec Adriano Lemmi. Ce dernier, initié dans la Loge Propagande, de Rome, le 21 avril 1877, deviendra en 1879 Grand Trésorier de l’Ordre. Grand Maître du 15 janvier au 31 mai 1896, il fut Souverain Grand Commandeur du Rite Écossais Ancien et Accepté, de 1885 à sa mort en 1906. « Ami fraternel de Mazzini, de Garibaldi et de Kossuth... il fit partie de la Jeune Italie, de la Jeune Europe et lança l’idée de l’Europe Unie... (139). Il lança avec Albert Pike, en 1888, la campagne du pacifisme universel qui devait aboutir à la Société des Nations (SdN). dont le secrétaire général adjoint sera le synarque Jean Monnet.

La Jeune Europe, préfiguration des organisations Paneuropéennes et synarchiques, comptait dans ses rangs Mme Blavatsky... c’est troublant.

Nous pensons en fait que le groupe des Polaires n’est — car il existe toujours — qu’une des émanations directes de la Société Théosophique à laquelle appartenaient la plupart de ses membres.

Nous avons tenté notre chance à la Société Théosophique. Il nous fut répondu qu’il n’y avait plus d’archives depuis la Seconde Guerre mondiale — réponse qu’ils font à tous les chercheurs et qui est, à notre avis, un peu trop facile et vraisemblablement fausse — et qu’ils ne connaissent pas les Polaires.

Personnellement, nous n’en croyons rien, car la similitude des thèmes, « Grande Loge Blanche », « Maîtres de la Sagesse », et des emblèmes utilisés par l’une comme par l’autre organisation, sont frappantes. Voyez vous-mêmes :

Les Polaires, comme la Société Théosophique, emploient les triangles entrelacés ou, si l’on préfère, le Sceau de Salomon ou Étoile de David —, les triangles entrelacés en­tourés d’un serpent se mordant la queue, et la Svastika. Alors, comment peuvent-ils dire qu’ils ne se connaissent pas ?

Que cherche à cacher la Société Théosophique derrière le groupe des Polaires ? Que les personnes qui ont été à l’origine du Pacte Synarchique d’Empire en étaient membres et qu’elles fréquentaient, dans le même temps, la Société Théosophique ? »

Yann Moncomble, "Du viol des foules à la Synarchie ou le complot permanent".


« Moncomble (1953-1990) est mort à 36 ans, officiellement d'une crise cardiaque. À ce sujet, Epiphanius dans son livre "Maçonnerie et sectes secrètes : le côté caché de l'Histoire", rapporte une lettre de Moncomble concernant son dernier ouvrage sur le mondialisme, "Le Pouvoir de la drogue dans la politique mondiale", dans lequel il présente la thèse d'une implication des gouvernement américain, israélien, soviétique, cubain et chinois dans le trafic de drogue international. Dans cette lettre, Moncomble explique que nombreux de ses amis lui ont déconseillé d'écrire ce livre, sous prétexte que cela pouvait être dangereux pour sa sécurité. Moncomble affirme ne pas y avoir renoncé par devoir moral. » (Wikipedia)


Une édition numérique du livre de Yann Moncomble, "Du viol des foules à la Synarchie ou le complot permanent", est téléchargeable gratuitement à cette adresse : Le texte commence par l'avertissement suivant :

Cet ouvrage introuvable nous a pris beaucoup de temps en recherche du fait de son contenu dérangeant pour beaucoup de personnalité et pour sa reprise numérique.

Ceux qui auraient l’opportunité de le mettre en vente seront châtiés par la mise en ligne de tout leur catalogue, sauf bien entendu les ayant-droits (à qui nous offrirons le résultat de notre travail sans autre contre-partie que nos remerciements), qui n’ont jusqu’à ce jour offert à la populace avide de connaissance aucune réédition connue.

Cela est dit et sera, car il suffit... 

mercredi, janvier 03, 2024

Une population atrophiée

 


Ils ont des yeux mais ne voient pas


Le Nouvel An 2024 sur les Champs-Elysées


"C'est terrifiant cette marée de mains levées appartenant à des gens qui ne savent plus faire autre chose que filmer les événements auxquels ils assistent, au lieu de les vivre. Ça fait vraiment penser à une armée de zombies, dont on peut faire absolument tout ce qu'on veut." Victor Sinclair sur X.


Ils ont des oreilles mais n'entendent pas


LA PAROLE DU BOUDDHA 


Par un lecteur du blog



L’éveillé renvoie à notre agitation qui se heurte à Lui car Il est comme « a pocket silence », une plaque de silence, une poche de silence, et alors un choc se produit. Tant que l’on reste embourbé dans les croyances et les opinions, il n’y a pas d’ouverture possible vers la « Buddhi » qui est le véritable guide sur la Voie extra-religieuse sans aucun dogme.

Mais la peur retient dans l’esprit de troupeau, n’est-ce pas ? Nous ne pouvons pas quitter le troupeau. Seul ceux qui ont le courage de réfléchir par eux-mêmes peuvent avoir accès à la Connaissance métaphysique.

Dans ce règne de la quantité le sens du sacré a disparu ; ne parlons même pas de celui de la dignité. Abrutir les masses est devenu le sport favori de dominants. Les humains transformés en smartphones, leurs cerveaux en micropuces informatiques programmées et pilotées à distance, ces zombis infantiles sont sous hypnose ; le zombi marche et se déplace la tête courbée, le visage rivé à son portable, il mange avec, il dort avec, il se lave avec, il… parlant à une ombre virtuelle, et quand il ne vapote pas il tapote et divorce par SMS. Le matérialisme proclame que l’existence humaine n’est composée que de deux ordres de phénomènes, corps et psyché, physiologique et psychologique, niant le troisième ordre, l’ordre métaphysique qui guidait les anciennes sciences traditionnelles.

Un texte bouddhique rapporte qu’après son éveil, le Bouddha considère qu’il n’est pas raisonnable de chercher à partager l’impartageable que sont les informations du Dharma atemporel qui se sont révélées à Lui, car inconcevables et incompréhensibles au monde profane. Ne voulant pas les enseigner il souhaite dès lors se retirer dans l’anonymat et le silence. 

Selon la légende, un dieu hindou vient l’exhorter à partager son Dharma. Le Bouddha refuse, mais à la troisième supplication du dieu il finit par accepter la demande par Amour agissant pour l’humanité et aussi du fait qu’il est Bodhisattva. Comparant le monde à un bourbier recouvert d’eau trouble et la majorité de cette humanité à des lotus plongés et maintenus dans la fange au fond de ce lac marécageux du monde des désirs, il voit quelques lotus qui cherchent à se hisser pour sortir du fond du lac, et d’autres qui émergent déjà à sa surface. Alors, et déjà pour eux, il acceptera de les instruire… 

Les informations qu’il transmit peuvent encore, peut-être, faire réfléchir comme le miroir « réfléchit », sans en être affecté, notre propre image ignorée pour éveiller à la connaissance de soi vers l’extinction de toute ignorance.

Un maître hindou de Bombay, au 20ième siècle, issu d’une lignée de l’Advaïta vedânta, dira : « L’imprévu est certain de se produire tandis que ce qui est attendu pourrait ne jamais arriver ». C’est bien ce que l’humanité expérimente intensément depuis le début 2020 en de multiples souffrances psychologiques et physiologiques. La notion de « réveil » n’a jamais été autant prégnante pour peut-être accoucher certains esprits. Quant à « souffrir pour être beau », selon un dicton, ce n’est ni obligatoire ni nécessaire. Ce qui importe est de comprendre les ruses du « mensonge » pour s’en libérer. Voilà ce que propose une « voie de libération non dogmatique ». Parler d’amour et d’humilité est une chose plus facile que pouvoir les appliquer.

Le mot « Dharma », au vaste champ sémantique, signifie « ce qui informe, révèle, conduit au-delà de l’hypnose, au-delà de la désinformation, de la distorsion, de la confusion ». Le Dharma (racine « Dhr ») est ce qui « porte, supporte » le processus de cheminement d’ascèse éclairé et guidé par la Buddhi, l’intellect n’étant au demeurant qu’un simple outil certes utile mais limité car impuissant. Le processus subtil d’ascèse est en fait indicible mais trouve justement son équilibre sur la voie de libération extra-religieuse non dogmatique.


Si le mot latin « religere » garde sa valeur, le Dharma du Bouddha est une voie de libération, non une religion, ni une théologie, ni une philosophie au sens hellénique et restreint du mot « sapiens ». Ce mot a aussi une valeur. Mais il a été, et ce n’est pas nouveau, récemment et davantage usurpé, souillé, récupéré et inversé par un matérialiste fou, pseudo-scientifique, eugéniste-transhumaniste psychopathe et d’autres tous liés à leur plan programmé de « dépopulation mondiale en cours » par un moyen « incorporé » au sens propre du terme …

Le Dharma n’est pas un système, un « -isme », au-delà du dualisme, des superstitions égarées, des croyances millénaristes, des opinions infondées, des préjugés aliénés, des mythes ce jour vidés de leurs significations, des agressivités et des violences religieuses réciproques. L’avidité, la haine, la stupidité, en sont les causes profondes.

Ce n’est en aucun cas un procès contre les religions puisqu’au sein même des religions se retrouvent des femmes et des hommes qui, par leur intuition métaphysique, même si peu éveillée qu’elle soit parfois, connaissent les particularismes de leurs propres religions et des comportements humains qui conduisent aux exactions de toutes les sortes dont deux guerres actuelles médiatisées dans le mensonge en sont deux exemples éloquents. Le paradoxe humain est toujours qu’au nom de la paix, le fanatique impose ce dictat de la fabrique de ses « justes ! » guerres pour des motifs sombres et cachés, exploitant aussi avec perversion et à son avantage les erreurs épistémologiques déniées qui demeurent à l’œuvre en arrière-plan.


Le Bouddha historique, Siddharthâ Gautama, est né à Lumbini en 566 av. J.-C., au nord du Népal actuel. Nommé Sâkyamuni, le « Sage silencieux des Sâkya », il n’est pas prince car son père n’est pas roi mais simplement un chef d’une petite république du Teraï Népalais entourée par quatre royaumes. Rares sont les bouddhistes qui le savent et encore plus rares ceux qui connaissent que le clan des Sâkya sera massacré par le roi du Kosala, Virûdhaka, devenu fou. Le Bouddha ne parvint à reculer la catastrophe que de quelques jours : son clan fut presque entièrement exterminé et les quelques survivants durent quitter le pays. L’histoire se répète …

En 537, le futur Bouddha âgé de 29 ans quitte le monde pour une vie d’ascète errant. Il devient un grand Yogi après avoir appliqué durant six années, de 537 à 532, les enseignements de deux maîtres du Yoga traditionnel Hindou, le Yoga Royal ou Râja-Yoga à 8 branches d’instructions développées dans le Yoga-Sûtra de Patañjali. Il connaît les cinq corps de ce Yoga : le corps de chair fait de nourriture, le corps d’énergie subtile, de prâna, qui maintient en vie, le corps fait de mental, le corps fait de connaissance discriminative, et enfin le corps fait de béatitude. L’expérimentation de ces cinq corps transcende la science moderne. Mais il est dit que même en Orient cette expérimentation est rare.

Son parfait et complet éveil sera en 531 a. C., à ses 35 ans. Il meurt en 486 à 80 ans. 

La connaissance et l’expérience de ces cinq corps résultent d’une pratique et d’une Vue profonde qui connaît bien mieux ce que l’Occident nomme le « psycho-physiologique » que la plupart des humains « qui ne savent pas qu’ils ne savent pas » ignorent, par ailleurs. Cette Vue profonde, Vipasyanâ, est transcendante. Elle dépasse les connaissances intellectuelles profanes, les dialectiques esclaves du piège des mots incompris, les recherches exponentielles centrifuges et illusoires de scientifiques asservis au monde dit moderne, sans intuition métaphysique, drame de l’Occident et de plus en plus de l’Orient.

Ces dernières années passées, des politiques et quelques chefs religieux dominants, prouveront une fois de plus par leurs comportements, non pas la notion d’évolution utopique mais, celle d’involution, signant de la sorte la fin proche de leur vie profane. « Tous les composés sont impermanents » est la seule chose qui soit permanente !

Revenons au Bouddha. Le mot sanskrit « Buddha » de la racine sanskrite « budh » qui signifie « éveil » est traduit par le mot « éveillé ». Mais éveillé à quoi ?


Le Bouddha demeure manifestement insatisfait de son expérience en Yoga alors même que son expérience bien rare et profonde est validée par ses deux maîtres. Il les quitte sereinement. Sa recherche ultérieure le conduit rapidement au « sans-dualité », au « sans-naissance, … « au sans-mort ». Que s’est-il donc passé ? La dualité maintient dans une stagnation errante et morbide entre le point d’exclamation et le point d’interrogation. Le Bouddha dépasse cette dualité, « allé au-delà du monde des désirs ». Dans et par cette dualité, l’humanité nait, se développe, meurt aveuglée, et renaît… n’ayant généralement et finalement connu que souffrances et insatisfactions, avec parfois, il est vrai, un peu de joie…

Le détachement total conduit aussi à abandonner le monde de la forme subtile puis le monde sans forme, ces deux derniers mondes étant ceux des existences suprahumaines, supramondaines, avancées sur la voie de libération. Il est dit et écrit que très peu d’ascètes y arrivent. « L’abandon total » de ces trois mondes des phénomènes, ces apparences, kâmaloka, rûpaloka, arûpaloka, est « un des synonymes de nirvâna », extinction finale et irréversible des feux du désir, de l’agressivité et de l’illusion, Libération des conditions, accès à l’Inconditionné.

Il n’est pas besoin d’insister, en ces temps où la psychosomatique n’est plus contestable, sur l’interaction, la rétroaction constante entre le psychologique et le physiologique. Mais ce n’est pas suffisant de le savoir. L’homme neuronal en rien augmenté est en fait l’homme débile, affaibli, sans énergie virile, en régression, et le mot « artificiel » dans l’expression « intelligence artificielle » a pour synonymes : « préfabriqué, contrefaçon, faux, factice, fantaisiste… ».

Comme jamais auparavant, cette période 2019-2023… et … 2024, car cette période n’est pas terminée … cherchera encore par ses mensonges, ses ruses et ses délires à cacher sa planification macabre d’une possible disparition de populations désinformés, désincarnés. Les dominants satanistes (au sens étymologique) chercheront à garder le pouvoir pour protéger leurs intérêts maléfiques. Si ces intérêts diaboliques se révèlent pleinement aux yeux des peuples, comment ceux-ci réagiront-ils ? Mystère. Il est impossible d’anticiper les conséquences planétaires de telles révélations qui s’approcheraient à grands pas (?). Une possible guerre mondiale se prépare-t-elle en coulisse pour empêcher les révélations ? Une agonie finale d’un théâtre infantile de l’existence humaine est-elle au programme de cette folie humaine ? Un réveil massif changerait-il la donne ? Il est impossible de le savoir vraiment.

Ceci étant, il est aussi quasi impossible de montrer par le langage l’influence de ce que nous appelons, faute de mieux, « l’ordre métaphysique » sur le psychophysiologique, puisqu’en Occident cet ordre métaphysique a quasi disparu … Et c’est d’ailleurs la raison principale de ce que nous vivons, d’autant que même les religions qui jouaient leur rôle essentiel de « garde-fou » sont en déclin.

Toutes proportions gardées, après une période de 2600 ans, les conditions actuelles ressemblent donc un peu aux conditions du temps de Bouddha, particulièrement en ce qui concerne l’attitude religieuse. En ces temps-là, le brahmanisme est vidé de sa signification. Les rites (sanskrit « rita » = action juste) pourtant accomplis minutieusement sont vidés de sens métaphysique et le Bouddha proclame alors son Dharma qui change le sens des éléments doctrinaux. Finies les croyances, finis les dogmes. A quand la fin de l’influence catastrophique de la « purulence des opinions » nourrie au rationalisme, à l’irrationnel et ses superstitions ?

« Soyez votre propre lampe, île ou refuge, ne prenez pas de refuge extérieur. Prenez fermement l’île du Dharma comme refuge. Ne voyez pas de refuge dans quelqu’un hors de vous-même, ne vous appuyez sur aucune béquille ». « Les bouddhas montrent le chemin, c’est à vous de le suivre ». 

Pas de considérations philosophiques obscures, pas de philosophes dans la communauté des disciples ayant des vues subtiles et agissant tout autrement. Mais plutôt : « Asseyez-vous là, les jambes croisées, le corps droit, l’attention fixée devant vous, inspirez-expirez consciemment. Demeurez immobile et concentrez-vous pour le silence du mental favorable au surgissement des Vues profondes ».

Pour un seul Instructeur éveillé du Dharma, vous trouvez des milliers de moniteurs auto écoles dites spirituelles, sans permis de conduire.

Un autre argument favorable serait la négation de tout ordre arbitraire, car le Dharma est une longue « contestation » qui, non seulement porte sur l’extérieur mais aussi sur les racines « Qui suis-je ? », ultime contestation. Et aussi cet aspect d’amour universel, de non différence entre humains, cette mise à disposition totale au service des autres, et encore donc ce témoignage d’un ordre métaphysique, d’un au-delà des phénomènes, de désindividualisation, de dépersonnalisation vers un éveil total. Seul le retiré du monde des désirs, le « départi » pourra accéder à la Sagesse métaphysique, à l’éveil total supra-mondain, à l’exsufflation, à la fin de l’errance.

Quelques Propos Bouddhiques remarquables 

« Je vous le dis, en vérité, nul ne peut mettre fin à la peine qu’en atteignant la fin de ce monde. Et maintenant je vous déclare que, dans ce corps périssable avec ses perceptions et ses imaginations sont contenus le monde, la cessation du monde et la Voie qui conduit à la cessation du monde ». Samyutta-Nikâya. 

« Il n’est pas de rapport entre les connaissances humaines et la Connaissance métaphysique ». « L’intuition métaphysique n’est ni intellectuelle ni affective car elle n’appartient pas au moi ». 

« Quoi qu’accomplisse ou entreprenne un humain aux vues fausses ou quoi qu’il possède d’intention d’aspiration, de convoitise et de propensions, toutes ces choses le conduisent à un état indésirable, déplaisant et désagréable, au mal–heur, à la souffrance ». Anguttara-Nikâya 

« Un homme vient trouver un jour un Maître chinois et lui demande :

« Dites-moi quelque chose de très profond qui puisse me guider sur la Voie ». Le Maître prend son pinceau et trace l’idéogramme « Vigilance ». 

Le visiteur remercie : « Bien, mais cela je le sais, ce n’est pas très profond, dites-moi quelque chose de plus profond ». 

Le Maître reprend son pinceau et trace à nouveau l’idéogramme « Vigilance ». « Encore ! » dit le visiteur. « Mais qu’est-ce que c’est que cette Vigilance ? ». 

Le Maître reprend son pinceau et retrace l’idéogramme « Vigilance ».

Pour conclure : « Les mythes et les religions déclinant, on voit surgir des « systèmes » philosophiques et politiques, nouvelles mythologies fondées sur la parole de quelques « conducteurs ». Aujourd’hui, ces convictions s’effritent et l’on assiste à l’apparition d’un étrange salmigondis ou les idéologies de la « modernité », progrès, sciences, développements… se mêlent aux croyances « millénaristes » renaissantes (new âge) véhiculées par de nombreuses sectes et leurs contrefaçons. Le drame est qu’en l’absence d’une Connaissance métaphysique, le cœur et le mental s’agitent d’une façon délirante, y compris dans l’espace rationnel, où les sciences, certes parfois utiles à une compréhension, sont fondées uniquement sur les choses, les phénomènes et les expressions, toujours entraînées dans une extension sans fin en forme de spirale dirigée vers l’infiniment petit ou l’infiniment grand. Telles sont les jouissances, tantôt de l’irrationnel qui se gonfle à mesure que déclinent les croyances « traditionnelles », tantôt de la « ratio » impuissante à rechercher le sans-conditions, l’inconditionné.

Le grand Sage Indien Ramana Maharshi, interrogé sur l’état posthume de l’homme, répondra ceci : « Pourquoi voulez-vous savoir ce que vous serez quand vous mourrez, avant de savoir ce que vous êtes maintenant ? Trouvez d’abord ce que vous êtes maintenant ».


samedi, décembre 30, 2023

L'année 2024





2024 sera l'année de la disparition du « vaccin »

Par Mike Stone


À l’approche de 2024, à quoi pouvons-nous nous attendre pour l’année à venir ?

Tout d’abord, il y a les mauvaises nouvelles

Une mortalité massive parmi les « vaccinés ».

Brian A. Wilkins, qui dirige The Covid Blog, est un gars plutôt pointu. Son analyse politique n’est pas exacte, mais en ce qui concerne le canular du virus, il est l’un des plus grands experts au monde. Tout ce qu'il a publié sur le sujet depuis la création de son site Web en 2021 est exact à 100 %.



À partir du moment où les faux vaccins sont sortis, Brian a déclaré que 2024 serait l’année de la grande mort, lorsque des masses de personnes ayant reçu la deuxième série de vaccins, mais qui ne sont pas déjà mortes, « mourront subitement » de crises cardiaques, d'accidents vasculaires cérébraux et du cancer. Sa prédiction a déjà commencé à se réaliser : d’innombrables jeunes, autrefois en bonne santé, sont désormais atteints du cancer.

C’est une chose à laquelle nous pouvons nous attendre en 2024. Une mortalité massive, la majorité des décès étant attribuée à un virus inexistant. [...]

L'immigration

L'immigration incontrôlée se poursuivra [...]. Des centaines de milliers, voire des millions, de « migrants » continueront d’affluer dans le pays et se retrouveront immédiatement au chômage, collectant de l’argent gratuit, des bons d’alimentation et d’autres avantages.

Israël

De l’autre côté du monde, Israël continuera de bombarder des cibles civiles et continuera d’assassiner et de torturer des enfants. Cela ne s’arrêtera pas de si tôt. Cependant, une chose qui n’est rapportée dans aucun média de Fake News est le nombre massif de victimes que subit l’armée israélienne. En fait, ils se font botter le cul.

L’armée israélienne n’est pas composée de vétérans aguerris et est mal équipée pour gagner une guerre terrestre contre qui que ce soit. Ils pourraient devoir se retirer de Gaza pour éviter une défaite militaire embarrassante. Ce serait en fait une décision stratégique intelligente, car leur agression militaire continue les isole de plus en plus du reste du monde. Mais tant que les esprits ne seront pas plus calmes, il est peu probable que cela se produise.

Une autre fausse pandémie ?

Il y aura presque sûrement une tentative – peut-être même plusieurs tentatives – de déclencher une autre fausse pandémie. Même si j’aime penser que le peuple américain ne tombera pas dans le piège d’une autre fausse pandémie, toutes les preuves indiquent le contraire. Tous ceux qui portaient un masque et pris le faux vaccin  recommenceront une nouvelle fois. Tous ceux qui ont refusé de boycotter les instigateurs de canulars et qui ont collaboré avec l’ennemi recommenceront encore.

Néanmoins, tout effort visant à déclencher une autre fausse pandémie sera entravé par la perte de plusieurs médias de propagande. Twitter a disparu et l’État profond ne contrôle pas X. Comme je l’ai souligné la semaine dernière, l’État profond semble avoir perdu le contrôle de CNN et du New York Times. Sans un contrôle total de l’information et sans la capacité de laver le cerveau des masses, il sera extrêmement difficile de déclencher une autre fausse pandémie.

Une crise fabriquée ?

Une chose à surveiller est le comportement de plus en plus désespéré de ceux qui ont renversé le pays (USA). Cela pourrait aboutir à une crise fabriquée – une cyberattaque, une fausse invasion extraterrestre (c’est prévu depuis des années), une fausse « attaque terroriste » comme le 11 septembre, ou une autre sorte de calamité. Soyez prêt.

Maintenant, les bonnes nouvelles
(pour les USA)



Comme nous le savons tous, Trump va gagner largement en novembre.

Certains d’entre vous détestent Trump, mais qui préféreriez-vous avoir à la Maison Blanche en ce moment : Trump ou l’imposteur se faisant appeler Joe Biden ? En fait, l’imposteur se faisant passer pour Biden n’est pas à la Maison Blanche, mais vous voyez l’idée.

Trump apportera une amélioration immédiate à l’économie. Cela signifie que vous aurez plus d’argent en poche qu’aujourd’hui et que vous paierez moins pour l’essence, la nourriture et d’autres articles.

Trump retirera les États-Unis de l’OTAN, une décision qui bénéficiera énormément à la fois à notre pays et à la Russie.

Certains des plus optimistes de droite prédisent des procès publics et des exécutions d'agents de l'Etat profond et de ceux qui propagent des canulars sur le virus. Je ne pense pas que nous verrons cela pour la simple raison que c’est trop difficile à gérer pour l’Américain moyen.

L'Américain moyen

L'Américain moyen regarde la télévision quatre heures par jour et jusqu'à six heures par jour le week-end.

L’Américain moyen pense que le 11 septembre, c’était Oussama ben Laden et dix-neuf types armés de cutters.

L’Américain moyen pense que le canular du Covid était réel.

Pensez-vous vraiment que de telles personnes peuvent supporter la vérité ?

Comment pensez-vous qu’ils réagiraient aux procès publics et aux exécutions ?

Je vais vous dire comment ils réagiraient. Ils perdraient la boule, les quelques billes qui leur restent. Ils auraient besoin de médicaments lourds. Il faudrait les institutionnaliser. L’Américain moyen n’est pas prêt à entendre la vérité et ne le sera jamais.

Tout cela nous ramène à d’autres mauvaises nouvelles.

Lorsque Trump reprendra le pouvoir public, beaucoup de gens – en fait, la grande majorité des gens – supposeront automatiquement que tout est revenu à ce qu’ils appellent « normal » et ne feront absolument rien. Ce n’est pas du tout une exagération. C’est la vérité absolue et nous l’avons vu de nos propres yeux tout au long du canular du Covid.

Les Américains ont montré par leurs actions tout au long de la période 2020 à 2023 qu’ils n’étaient pas disposés à lever le petit doigt pour défendre leur pays ou leur propre liberté individuelle. Plus de 70 % de la population s’est volontairement rendue sans qu’un coup de feu ne soit tiré.

Ils ont refusé de boycotter les promoteurs de canulars. Ils ont refusé de faire quoi que ce soit. La stupidité et la lâcheté sous-jacentes qui ont permis la chute du pays restent en place. En fait, la situation a empiré au cours des quatre dernières années. Les gens sont plus bêtes que jamais.

De plus, Trump ne restera pas au pouvoir longtemps et il n’y a pas de successeur pour le remplacer, ni personne qui semble, même de loin, qualifié pour le faire. Alors que se passera-t-il en 2028 ?

Bien sûr, beaucoup de Deep Staters auront disparu d'ici là, mais lorsque les conditions sous-jacentes qui leur ont permis de prendre le pouvoir en premier lieu - la stupidité et la lâcheté de la population - resteront en place, alors qui peut dire qu'ils ne reprendront pas le pouvoir une nouvelle fois ?


Mike Stone est l'auteur de "Teen Boy's Success Book Tout ce que vous devez savoir pour devenir un homme".

D'après l'article "Mike Stone - 2024 Will Be "Vaccine" Die-Off Year"



jeudi, décembre 28, 2023

La précipitation du chaos

 

Macron, Netanyahou, les Saoud, les dirigeants étasuniens... sont-ils des frankistes sabbatéens ?



- 1) Macron et Netanyahou au Grand Palais de Paris, le 5 Juin 2018.
- 2) Donald Trump en compagnie du roi Salman d'Arabie saoudite et du Président égyptien Abdel Fattah al-Sissi à Ryad (Arabie Saoudite), le 21 mai 2017.


"La précipitation du chaos, écrit Charles Novak, nous la devons à la Kabbale d’Isaac Louria Askhenazi d’origine allemande, né en Eretz (terre) Israël, puis installé enfant en Égypte, pour s’installer à Safed en Eretz, ville où il enseigna oralement la Kabbale. Le concept principal est la notion de Tikkun. À savoir, que la Rédemption passe par le péché, par le chaos. Tikkun signifie littéralement « réparation ». Cette réparation doit survenir après la coupure, Schevirah, du Tsimtsoum, qui est la contraction de l’univers et du monde. Le Talmud, traité Sanhédrin chapitre 11, détaille les temps futurs messianiques où ne régneront que chaos, perversion et destruction d’Edom, soit Rome. Par rapport à la Kabbale lourianique, le sabbataïsme innove car, pour lui, l’homme, pour faire venir le Messie plus rapidement, peut provoquer lui-même le chaos et la désolation : « Ce n’est plus une attente mais une provocation des événements futurs qui va à l’encontre du dessein divin ».

Les élites occidentales seraient influencées par des rituels frankistes sabbatéens

D'après Salim Laïbi, "(...) une large partie de l’occultisme de la franc-maçonnerie est basée sur des rites sabbataïstes car le sabbataïsme va aussi infiltrer le christianisme en Europe à travers le frankisme, qui n’est qu’une autre forme du sabbataïsme. Le frankisme vient de Jacob Frank qui se présente comme étant la réincarnation de Sabbataï Tsevi environ un siècle plus tard." 



Jakob Frank le faux messie 
Déviance de la kabbale ou théorie du complot

de Charles Novak

En 1759, en Pologne, Jakob Frank se présenta comme la réincarnation de Sabbataï Tsvi, le faux messie : il assura être le nouveau Messie et se convertit au catholicisme. Dix mille à vingt mille juifs le suivirent : clandestinité, transgression de la Loi juive, rejet du Talmud et de la Torah tout en restant fidèle, en secret, à la Kabbale et au Zohar. Ses successeurs connurent une ascension fulgurante, le mouvement se transforma en secte hérétique qui dévia vers le nationalisme et l'antisémitisme.


Télécharger gratuitement le livre de Charles Novak :

http://www.histoireebook.com/index.php?post/Novak-Charles-Jakob-Frank-Le-faux-messie


mardi, décembre 26, 2023

Bethléem, Noël 2023 : génocide, hypocrisie occidentale, théologie de l'Empire...


Extrait d'une minute. L'intégralité est ICI.

Le révérent Munther Isaac, de l'église luthérienne de Bethléem, dénonce l'hypocrisie occidentale et les dirigeants des pays dits "libres" qui se sont alignés "pour donner un feu vert au génocide"...


Révérent Munther Isaac :

À nos amis européens, je ne veux plus jamais vous entendre nous faire la leçon sur les droits de l'homme ou le droit international.

Ils ont transformé le colonisateur en victime et le colonisé en agresseur.

La théologie de l'Empire appelle à vider Gaza, tout comme elle a appelé au nettoyage ethnique en 1948.

Nos chers amis d'Afrique du Sud nous ont enseigné le concept de théologie de l'État, définie comme la théologie, la justification théologique du statu quo avec son racisme, son capitalisme et son totalitarisme. Il le fait en utilisant à mauvais escient des concepts théologiques et des textes bibliques à ses propres fins politiques.

Nous sommes ici confrontés à la théologie de l'Empire, un déguisement pour la supériorité, la suprématie, le choix et le droit.

On lui donne parfois une belle couverture en utilisant des mots comme mission et évangélisation, l'accomplissement des prophéties et la diffusion de la liberté.

Cette guerre nous a confirmé que le monde ne nous considère pas comme égaux. C'est peut-être la couleur de notre peau.

Donc ils disent que s'il faut tuer 100 Palestiniens pour obtenir un seul militant du Hamas, alors qu'il en soit ainsi !

Nous sommes scandalisés par la complicité de l'Eglise. Que les choses soient claires, chers amis. Le silence est une complicité.

Gaza est devenu aujourd'hui la boussole morale du monde. Gaza était en enfer avant le 7 octobre, et le monde était silencieux.

Si vous n'êtes pas consterné par ce qui se passe à Gaza, si vous n'êtes pas ébranlé dans votre âme, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans votre humanité. Et si nous, en tant que chrétiens, ne sommes pas indignés par le génocide, par l'instrumentalisation de la Bible pour le justifier, il y a quelque chose qui ne va pas dans notre témoignage chrétien.

Nous nous relèverons à nouveau au milieu des destructions, comme nous l'avons toujours fait en tant que Palestiniens; Mais pour ceux qui sont complices, je suis désolé pour vous. Vous en remettrez-vous un jour ?

Votre charité et vos mots pleins d'effroi... APRÈS le génocide ne changeront rien. Laissez-moi vous dire que nous n'accepterons pas vos excuses après le génocide."

Ils nous envoient des bombes alors qu'ils célèbrent Noël dans leur pays. Ils chantent le Prince de la Paix dans leur pays tout en jouant le drame de la guerre dans le nôtre.




Commentaire de Marcel D (Média en 4-4-2) :

- Les propos puissants du révérend nous rappellent, en France, l’ignoble tweet de Thaïs d’Escufon
(mouvance identitaire), qui reflète parfaitement l’arrogance européenne de ce monde occidental, dont l’humanité est semblable à celle de cet Empire insensible face à la mort de milliers d’enfants :

"Je me moque totalement, écrit Thaïs d’Escufon, que Gaza soit bombardée jour et nuit alors que mon pays est détruit par l'immigration massive et que des Claire se font violer chaque jour à Paris par des clandestins."

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ISRAËL A BOMBARDÉ BETHLÉEM LE JOUR DE NOËL

"Les frappes de Tsahal se sont intensifiées ce 25 décembre en Cisjordanie occupée. Elles ont visé le camp de réfugiés de Jenin et Bethléem, ville natale du Christ", écrit François Asselineau sur X.

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jeudi, décembre 21, 2023

La République et la Kabbale, une histoire occultée



République kaballo-maçonnique et sacrifices humains
Depuis 1793, on escamote le plus grand crime contre l'humanité de toute l’histoire de notre pays.
Vendée et Bretagne : éradication d’un quart de la population de l’époque.



Lorsque l’on se penche sérieusement sur la Révolution de 1789 et que l’on s’aventure dans les zones obscures de son histoire, l’on découvre la marque discrète du judaïsme, une marque qui a échappé à l’attention de l’écrasante majorité des historiens.

Le penseur et révolutionnaire Anacharsis Cloots (1755-1794), député de l’Oise à la Convention – d’origine prussienne mais qui fut proclamé citoyen français par l’Assemblée nationale législative le 26 août 1792 – écrivit dans son fameux ouvrage "La République universelle" (1792) que :

« Nous (les Révolutionnaires) trouverons encore de puissants auxiliaires, de fervents apôtres dans les tribus judaïques, qui regardent la France comme une seconde Palestine. Nos concitoyens circoncis nous bénissent dans toutes les synagogues de la captivité. Le juif, avili dans le reste du monde, est devenu citoyen français, citoyen du monde, par nos décrets philosophiques. Cette fraternisation alarme beaucoup les princes allemands ; d’autant plus que la guerre ne sauroit ni commencer ni durer en Allemagne, sans l’activité, l’intelligence, l’économie et le numéraire des juifs. Les magasins, les munitions de toute espèce sont fournis par les capitalistes hébreux, et tous les agents subalternes de l’approvisionnement militaire sont de la même nation. Il ne faudra que s’entendre avec nos frères les rabbins, pour produire des effets étonnants, miraculeux.J’ai reçu à cet égard des réponses infiniment satisfaisantes de mes commettants du Nord. La cause des tyrans est tellement désespérée, que les aliments les plus sains se changent pour eux en poison subtil. On accusa les juifs, dans les siècles de ténèbres, d’empoisonner les sources ou les puits ; et voici que dans notre siècle lumineux, les juifs, en fournissant viandes pures, aideront l’humanité à exterminer la tyrannie. » [Anacharsis Cloots, "La République universelle, ou Adresse aux tyrannicides", 1792, pp. 186-187.]

Parmi les juifs qui participeront à l’exportation en Europe de la Révolution, il y a le commandant de l’artillerie hollandaise dans l’armée de Napoléon, le lieutenant-général Georges Alexandre Matuszewitz (1755-1819), qui était le fils d’un lettré de Kopyczynce, un des piliers de la secte frankiste et confident de Jacob Frank.

Le témoignage édifiant d’Anacharsis Cloots sur l’apport matériel des juifs à l’expansion de la Révolution est la partie émergée de l’influence qu’a exercé le judaïsme, via notamment sa kabbale, sur la fondation de la République française ; l’histoire secrète de la religion de la République dont j’ai retracé la généalogie dans mon ouvrage "La mystique de la laïcité – Généalogie de la religion républicaine, de Junius Frey à Vincent Peillon".

Le spécialiste de l’histoire religieuse de la République, Vincent Peillon (lui-même de confession juive), affirme que « avec la Révolution, la Providence a fait sa part de l’œuvre, et c’est du côté humain qu’elle n’est pas encore accomplie… Ce thème du concours de l’homme à la création de Dieu fait jonction entre la kabbale juive, l’illuminisme et les philosophies de l’histoire républicaine… », et il ajoute « dès lors que, fondamentalement, l’admirable hérésie protestante conduit, comme la kabbale ou l’illuminisme, à considérer que l’action de Dieu exige d’être continuée par l’action de l’homme, que la créature est elle-même créatrice, que la révélation est devant nous, nous nous trouvons face à une anthropologie républicaine qui repose sur une disposition onto-théologico-politique spécifique. »

Il faut revenir aux débuts de la Révolution de 1789 pour saisir cette influence juive kabbalistique sur la République, dont Vincent Peillon se garde bien d’expliciter l’histoire et la généalogie…

Tandis que, comme l’explique Cloots, des juifs soutiennent l’effort de guerre révolutionnaire, des crypto-juifs travailleront à influencer idéologiquement la Révolution. Le plus important et le plus influent d’entre eux est sans aucun doute le petit-cousin de Jacob Frank. Il s’agit de Moses Dobruschka, alias Franz Thomas von Schönfeld, alias Junius Frey (1753-1794).

Lorsqu’éclata la Révolution française, il se rendit à Strasbourg (en 1792) et devint un membre activiste influent au sein du club directeur de la Révolution, le Club des Jacobins ; et ce, en demeurant toujours en relation avec son groupe frankiste, le bruit ayant d’ailleurs couru qu’il devait prendre la direction de la secte après la mort de Frank.

La principale contribution de Junius Frey à la Révolution française fut littéraire et philosophique. Bien installé dans les milieux révolutionnaires français, occupant une place importante au Club des Jacobins, Junius Frey rédige un livre dans lequel il théorise les fondements théologiques (en fait kabbalistiques) de la démocratie et de la République. L’ouvrage a pour titre « Philosophie sociale dédiée au peuple français » (1793). Commentant ce livre, le grand historien du judaïsme et spécialiste de la kabbale, Gershom Scholem, explique que « cet ouvrage est animé, dans les passages relatifs à la religion, par un radicalisme éclairé qui, aux yeux des frankistes, ne contredit nullement la mystique ésotérique, mais au contraire la complète ».

Les révolutionnaires et les républicains ont, dès le lendemain de la Révolution, eu pour ambition d’établir une religion pour sous-tendre et faire vivre leur régime ; et c’est ce qu’on lit dès l’introduction du livre de Junius Frey qui écrit :

« Chaque gouvernement est une espèce de religion, qui a sa théologie, le système de la démocratie ou de la liberté a la sienne… »

Junius Frey présente ensuite les bases de cette religion occulte de la République – qui deviendra la laïcité – d’essence kabbalistique, que l’on retrouvera chez les théoriciens républicains du XIXe siècle (voir : La mystique de la laïcité, chapitres III et IV).

Cette pénétration de la kabbale dans la Révolution et la République est clairement affirmée par Gershom Scholem lorsqu’il écrit que :

« Cette tentative d’union des idées de la Révolution française et des idées messianiques a eu un succès extraordinaire. Nous avons perdu de vue en général l’attrait qu’elle a exercé sur les esprits et aussi ce qu’avait d’insolite à l’origine ce projet visant à identifier ces deux courants d’idées et à interpréter le messianisme des livres prophétiques et de la tradition juive d’après l’idéal de la philosophie nouvelle du XVIIIe siècle… Nous serons stupéfaits de constater que les racines de cette idée doivent être cherchées précisément dans la Kabbale »

La République est donc bien organiquement liée au judaïsme et par suite aux juifs ainsi qu’à leurs aspirations messianiques. Le lobby judéo-sioniste ne perdra par conséquent son emprise sur la France que lorsque le régime républicain s’effondrera. N’en déplaise aux idéalistes naïfs qui imaginent que l’idéal républicain aurait été perverti et qu’il suffirait donc simplement réformer la République.

La structuration politique de la France moderne

La France est le grand pays européen issu de la synthèse entre catholicisme et royauté. De 496 (Baptême de Clovis) à 1789 (Révolution française), la France a fonctionné, avec des variations dues aux aléas de l’Histoire, sur cette base incarnée par les deux institutions que ce sont la Monarchie et l’Eglise.

Le peuple français a complètement intégré ce système qui a conservé la nation et qui fait partie du code source de son identité et de son système politique.

Ce qu’on appelle communément « le conservatisme » français n’est en réalité rien d’autre que l’attachement à cette structuration politico-religieuse qui a permis la survie de l’Europe et de la France à partir du haut Moyen-Age.

Les républicains étant parfaitement conscients de cette réalité historique ont tenté de remplacer immédiatement la royauté et l’Eglise par des institutions de substitution : la République (la contre-monarchie) et la religion des Lumières – qui deviendra la laïcité (le contre-catholicisme).

Mais cette fausse religion fabriquée à partir d’éléments composites n’a jamais pu s’ancrer et gagner le cœur des Français ; elle n’est tout au plus qu’une arme de combat contre le Catholicisme, sans lequel elle ne peut exister.

Cette opposition a structuré l’Histoire politique française durant les XIXe et XXe siècles, et s’est incarnée dans la gauche (héritière idéologique de la Révolution) et la droite (héritière véritable ou revendiquée de la tradition française, catholique et royaliste).
Comme l’a expliqué l’historien et anthropologue Emmanuel Todd :

« Républicanisme, socialisme, communisme se sont en pratique définis contre un catholicisme résiduel, qui les structurait pour ainsi dire négativement. La mort de cette religion a tué comme par ricochet les idéologies modernes. Nous sommes ici, explique-t-il, tout proches de l’un des points nodaux de la crise qui, bien loin de n’affecter que la surface politique des choses, touche en réalité le socle métaphysique de la société, fonds de croyance irrationnelles et inconscientes venues d’une histoire très lointaine. »

Historiquement et politiquement, cette structuration politique entre gauche et droite s’est traduite comme suit d’après Emmanuel Todd
« C’est en 1791 qu’apparut pour la première fois la carte qui allait structurer pendant près de deux siècles la vie politique française. L’historien américain Timothy Tackett a mis en forme cartographique le choix des prêtres qui acceptèrent ou refusèrent de prêter serment à la Constitution civile du clergé votée par l’Assemblée constituante le 12 juillet 1790. Ce texte prévoit l’élection des curés et des évêques par les fidèles, éliminant ainsi le pouvoir du pape.

C’est alors que se manifeste l’opposition géographique entre une France déchristianisée où les curés acceptent la subordination de l’Eglise à la Révolution, et une France catholique appelée à devenir le bastion le plus stable de la droite française. La France déchristianisée est pour l’essentiel un bloc central, un Bassin parisien étiré le long d’un axe oblique allant des Ardennes à Bordeaux, auquel il faut ajouter la majeure partie de la façade méditerranéenne. La France fidèle à l’Eglise est constituée d’une constellation de provinces périphériques, à l’ouest, au nord, à l’est, dans le Massif central et le Sud-Ouest…

En établissant la liberté d’expression et de désignation politique, la IIIe République avait fait apparaître une géographie stable des comportements électoraux. Ces régularités suggéraient que l’individu n’était pas tout, que des pesanteurs, des forces invisibles décidaient, au moins statistiquement, de l’orientation idéologique des citoyens.

Par la suite, la gauche et la droite évolueront, une radicalisation apparente masquant la fin des violences politiques révolutionnaires ou contre-révolutionnaires. Des partis meurent, d’autres naissent. Mais toujours l’affrontement des forces idéologiques s’inscrit dans la vieille géographie primordiale. Lors de l’élection du Front populaire en 1936, les pôles de résistance de la droite conservatrice dessinent toujours la même constellation périphérique. Dans la France déchristianisée du Bassin parisien se succèdent ou se combinent, entre 1880 et 1980, les prédominances radicale, gaulliste, communiste. Le PCF dispose même, comme l’Eglise, de quelques points forts dans la France rurale…

La complémentarité géographique du catholicisme et du communisme est l’un des traits frappants de la géographie politique de la France durant les trois décennies qui suivent la Seconde Guerre mondiale…

Cette belle structuration religieuse s’effondre par étapes à partir du concile Vatican II… Le reflux n’est pas seulement français ; il définit, à l’échelle de l’Occident, une crise terminale du catholicisme. Presque tous les bastions de l’Eglise sont touchés : les Flandres, la Bavière, la Rhénanie, les parties du nord de l’Espagne, de l’Italie et du Portugal, le Québec. L’Irlande dans les années quatre-vingt, la Pologne après la chute du communisme connaîtront cet irrésistible déclin. »

Le Catholicisme ayant disparu sociologiquement, à partir des années 1970, la droite va se « décatholiciser » et être absorbée idéologiquement par la gauche libérale ; tandis que le parti communiste, qui n’existait qu’en opposition au Catholicisme et qui avait une influence sur le Parti Socialiste, disparu avec le Catholicisme de l’échiquier politique.

Logiquement, ce processus a amené la gauche et la droite à fusionner, étant privées de leurs « garde-fous » politiques, respectivement le Parti Communiste et l’Eglise. C’est ce qui explique pourquoi, en 2007, le candidat de la droite libérale, Nicolas Sarkozy, à peine élu, recrute des membres du Parti Socialiste comme Eric Besson, Jean-Pierre Jouyet, Bernard Kouchner et Jean-Marie Bockel, après avoir siphonné une partie de l’électorat du Front National.

Sur le plan idéologico-politique, les deux partis qui, jusqu’à aujourd’hui structuraient le jeu politique, ne forme plus qu’un.
Processus totalement achevé avec l’élection d’Emmanuel Macron et que j’ai analysé ailleurs.

La IIIe République tremble dès sa naissance

Contrairement à ce que l’on pourrait spontanément croire, les débuts de la IIIe République ne sont pas ceux d’un régime solide. C’est un régime vicié, qui est mort, à la fin des années 1930 de ses péchés originels.

L’année suivant son établissement (1870), lors des élections de février 1871, les Français élisent une écrasante majorité de monarchistes. Les républicains n’obtiennent la majorité à la Chambre qu’en 1876 et 1877 et au Sénat en 1879 ; après avoir pris la présidence, ils font un score de 50,50% aux élections législatives de 1881, avec 451 sièges contre 90 aux monarchistes et conservateurs. D’ailleurs, lors des élections de 1885, les monarchistes bénéficièrent d’un vote protestataire qui affaibli (temporairement) les républicains.

L’historien Christophe Prochasson expliquera ce « miracle politique » par l’entrée en jeu des instances économiques, sociales ou politiques, et il ajoute :

« Il n’en demeure pas moins vrai que la célérité avec laquelle la République s’est installée au niveau de la représentation nationale et de l’appareil d’Etat ne laisse pas d’étonner et conduit à s’interroger sur la vigueur et la profondeur de cet enracinement. Si les républicains remportèrent ces victoires politiques, ni les valeurs ni même le fonctionnement de la République n’étaient encore bien établis. Les références anciennes prévalaient encore. L’histoire a vu se reproduire ces décalages entre l’avènement de forces politiques et l’état idéologique des sociétés dont elles font la conquête presque par malentendu ».

Il s’agit bien d’une conquête du pouvoir que les Républicains ont entamée à partir de 1789, et ils n’ont fini par atteindre leur objectif qu’à la suite de près d’un siècle de lutte acharnée contre l’esprit français.

Et lorsqu’ils l’ont enfin conquis, comme les socialistes contemporains, cela n’a été que pour répandre la corruption au sommet de l’appareil d’Etat.

En voici un exemple, rapporté par Prochasson :

« La prétendu intégrité de M. Grévy, cet austère républicain, vétéran à la présidence de la République, n’échappa guère à la tentation. Les frasques de son gendre, Daniel Wilson, richissime homme d’affaires et député radical, agioteur et trafiquant de décoration, ne le dédouanent pas du profit personnel qu’il tira de son honorable fonction. Jules Grévy s’enrichit très notablement durant sa présidence. En 1881, lorsqu’il maria sa fille à Wilson, il ne pouvait encore allouer à celle-ci qu’une fraction de l’indemnité présidentielle. A sa mort, en septembre 1891, il laissa à sa descendance une succession de 7 millions, ce qui revient à placer Grévy parmi les Français les plus riches de son temps ».

Et ce n’est pas tout, rapporte Christophe Prochasson… Le même Grévy, président de la République usa et abusa de pratiques népotistes, constitua et renforça un clan Grévy. Le cadet, Paul, devint sénateur du Jura en 1880, grâce à des pressions exercées sur les maires et les conseillers généraux. Le puîné, Albert, connut lui aussi une ascension fulgurante : vice-président de la Chambre en 1879, il fut nommé, en mars, gouverneur général de l’Algérie à titre provisoire pour pouvoir cumuler les deux traitements de sa nouvelle et de son ancienne fonction.

L’affaire concernant Grévy et son entourage, n’était pas une exception, mais une parmi d’autres qui éclataient : le scandale du Panama (le financier juif Jacob Adolphe Reinach lance une campagne pour encourager les petits épargnants à investir dans la société via ses contacts dans la presse et la politique. Il fait voter une loi en échange de pots de vin. L’affaire se conclut par la ruine de 85 000 souscripteurs, des faillites à répétition (celle du Comptoir d’escompte de Paris, celle des cuivres…).

Il y avait, comme de nos jours, une interaction malsaine entre les hommes politiques et le monde de la finance, bref une corruption consubstantielle au régime républicain.

Les ligues antirépublicaines et anti-juives

Les adversaires de la République n’avaient pas de gros efforts à faire pour trouver des arguments contre ce Régime de corrompus.

En réaction à cet état de fait, dans les années 1890, les royalistes en particulier et les nationalistes en général, créèrent les ligues qui s’attaquèrent virulemment à la République et à ses soutiens, à savoir les juifs, les francs-maçons et les protestants. La principale ligue, l’Union nationale, catholique et nationaliste, fondée en 1893, accepta la stratégie de Ralliement des différentes ligues.

Les ligues sont nées, certes en opposition à la République, mais plus profondément, pour redéfinir une identité nationale – perturbée par ce corps étranger : la République et ses sectes –, refondée sur la base du catholicisme, en en traçant les contours.

La définition d’une identité nationale, si elle est inclusive, est aussi nécessairement exclusive ; dès lors, pointer du doigt l’étranger à exclure est mécanique. Les nationalistes, monarchistes, et même bonapartistes – Charles Maurras, Maurices Barrès, Jules Lemaître et d’autres comme Edouard Drumont qui créa en 1901 le Comité national antijuif qui devint en 1903 la Fédération nationale antijuive, proposant de « combattre les influences pernicieuses de l’Oligarchie judéo-financière au complot occulte » - , désignèrent, pour tracer le contour de l’identité française, ses ennemis : les groupes et communautés soutenant la République et la laïcisation de la société, à savoir les francs-maçons, les juifs et les protestants.

En effet, comme je l’ai exposé plus haut, des juifs ont contribué par des apports idéologique et matériel à la Révolution française et à l’établissement de la République. Par ailleurs, l’écrivain et journaliste politique français juif Bernard Lazare (1865-1903), dans son livre "L’antisémitisme, son histoire et ses causes", après avoir mentionné l’émancipation des juifs le 27 septembre 1791 par l’Assemblée constituante, souligna que :

« De nouveau, ils (les juifs) durent leur indépendance à l’esprit révolutionnaire qui une fois encore vint de France. Nous verrons du reste qu’ils ne furent pas étrangers à ce grand mouvement qui agita toute l’Europe ; en certains pays, notamment en Allemagne, ils aidèrent à le préparer, et ils furent les défenseurs de la liberté. Ils furent aussi parmi les premiers à en bénéficier, car on peut dire qu’après 1848 l’antijudaïsme légal est fini en Occident ; peu à peu les dernières entraves tombent, et les dernières restrictions sont abolies. En 1870, la chute du pouvoir temporel des papes fit disparaître le dernier ghetto occidental, et les Juifs purent être des citoyens même dans la ville de saint Pierre. »

Malgré la disparition de l’antijudaïsme légal, l’antijudaïsme réel (que l’on ne peut contenir par des lois) ressurgit en France, quatre ans après la parution du livre de Bernard Lazare. A partir de 1897, via les ligues, éclatent des violences antisémites d’ampleur variable dans la France métropolitaine. A partir de janvier 1898, dans 55 villes se propagent des violences, en trois vagues successives : la première concerne 23 villes, la seconde 19 villes et une troisième durant la dernière semaine de février. D’autres plus importantes éclatent en octobre à Paris, mais aussi à Marseille, Nantes, Rouen, Lyon ou Nancy, et ensuite en Algérie française (d’une extrême violence), à Alger, Oran, Constantine, Blida, Sétif, Mostaganem…

Aux ligues nationalistes, se mêlent, et il faut le souligner, la Ligue radicale socialiste antijuive créée en 1892 – qui devint en 1897 la Ligue antijuive d’Alger. Max Régis, le futur maire d’Alger élu en novembre 1898, en était le président.

Ces violences ponctuent (et ne concluent pas) cette lutte qui oppose depuis 1789 la France catholique à ses ennemis désignés : les francs-maçons, les juifs et les protestants qui sont d’ailleurs surreprésentés dans la haute administration sous la IIIe République et qui travaillent à laïciser la société française en chassant l’Eglise (fermeture de 125 écoles libres et expulsions des congrégations à la suite de la loi de 1905).

En 1911, le sénateur de la Manche, Adrien Gaudin de Vilaine, déclare :

« Autrefois l’université n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui, elle était libre, maintenant elle est livrée, pieds et poings liés, à quelques renégats juifs mal blanchis et protestants sectaires. Je remarque et je dois à la vérité de dire que tous les directeurs de l’enseignement, lorsqu’ils ne sont pas juifs, sont protestants, aussi ne suis-je pas étonné du programme établi à l’heure actuelle. Au nom de la dignité française, je dois dire aussi que ces hommes ne sont pas français. »

Les années 1930 : de troublantes similitudes avec les années 2010

Les années 1930 se caractérisent, comme la fin du XIXe siècle, par une délégitimation du pouvoir corrompu, entraînant une crise de régime et qui a culminé, cette fois, avec sa chute à la suite de la débâcle militaire face à l’Allemagne à qui elle a déclaré la guerre.

La question juive, comme dans les années 1890, a resurgi en même temps que la crise du régime, et ce n’est pas un hasard. Souvenons-nous de l’affaire Stavisky qui éclata en 1934 : Serge Alexandre Stavisky était un banquier juif et escroc qui, avec la complicité d’hommes politiques, avait organisé une énorme fraude qui lui a permis d’empocher 200 millions de francs. Cette affaire avait conduit à l’émeute antiparlementaire du 6 février 1934 qui a failli faire tomber la République.

Si donc, la révolution nationale du Maréchal Pétain a pu avoir pied, malgré l’occupation dont sont directement responsables les dirigeants de la IIIe République, c’est parce que le peuple français, étourdi par 70 ans de républicanisme, avait perdu ses repères politiques et sociaux, à quoi s’est ajoutée une débandade de la classe politique républicaine.

Le peuple français des années 1930, comme aujourd’hui, vivait une crise d’identité majeure qui n’avait à l’époque aucun rapport avec l’immigration de masse…

Le rôle historique de la révolution nationale fut alors d’accomplir ce qu’avait entamé les ligues, et plus particulièrement Charles Maurras (qui qualifia de « divine surprise » l’avènement de Pétain), à savoir une redéfinition de l’identité française, lui fixant des repères stables, une capacité qui faisait et fait toujours défaut à la République.

Inutile de dresser ici la liste des affaires qui ont éclaté ces 20 dernières années. Inutile aussi de faire le décompte des hommes politiques corrompus aujourd’hui et qui sont à la tête de l’Etat en interaction directe avec les banques d’affaire comme Rothschild. Macron est à lui seul une synthèse.

La déligitimation du pouvoir aujourd’hui est au moins aussi importante que dans les années 1930, et la crise de régime ne saurait tarder…

Vraisemblablement, d’une manière ou d’une autre, la Ve République s’effondrera comme la IIIe s’est effondrée : par pourrissement. C’est le destin de la République.

Mais une question reste en suspend : quelle force politique et sociale sera capable, sur les ruines de cette République déjà mourante, de faire une révolution nationale qui fixera des repères stables aux Français ?

Il est probable que plusieurs années s’écoulent avant qu’un personnage et une force émergent du chaos qui nous attend.

La mission de Macron : sauver la République pour maintenir sur la France l’emprise de la banque

Pour faire gagner le candidat de Rothschild – qui n’avait aucun programme si ce n’est la dissolution de la France –, que restait-il à l’oligarchie comme carte à jouer en dehors de la lutte contre : le « fascisme », « les heures les plus sombres », « le retour de Vichy et la résurrection du Maréchal Pétain » et la « réouverture » des chambre à gaz ?

J’ai mis, plus haut, en évidence qu’historiquement, la République est, depuis l’origine, organiquement liée aux milieux financiers juifs et à la kabbale. Et c’est d’ailleurs la corruption sous la IIIe République, fruit de la collusion du milieu politique et de celui de la finance, qui a entraîné un pourrissement du régime et une déligitimation du pouvoir.

L’oligarchie a fabriqué, en un peu plus d’un an, un candidat dont le rôle est de sauver le régime et tous ceux qui prospèrent grâce à lui. C’est ce qui explique notamment le ralliement de tous les carbonisés de la Ve politique française, mais aussi le soutien que lui a apporté le grand rabbin de France Haïm Korsia.

Sa déclaration vient confirmer tout mon propos :

« Il faut appeler tous ceux qui croient et qui espèrent en la France à voter pour Emmanuel Macron, parce que c’est lui qui porte, maintenant, cette espérance de fraternité. Comme l’ont rappelé d’ailleurs avec beaucoup de force, de courage, d’encouragement et de fidélité républicaine François Fillon et Benoît Hamon. Est-ce qu’il y a une possibilité de tergiverser quand le cœur même de ce qu’est la France est en jeu ? Comme le dit Le Chant du départ, la République nous appelle. »

Par le maintien de la République, c’est aussi l’emprise de la finance sur l’Etat qui est maintenu. Et ce n’est pas une nouveauté ; en 1850, Karl Marx décrivait le système par lequel la banque rançonne l’Etat avec la dette. Système qui s’amplifiera sous la présidence de Macron, en faisant culpabiliser les Français avec une dette qu’ils auraient contractée et qu’ils doivent, d’après une « morale » diabolique, rembourser, tout en acceptant de perdre leurs emplois et de voir leurs salaires compressés. En somme, accepter d’être réduit à l’esclavage par le monde de la finance que le père de Macron, François Hollande, avait promis de combattre et que Jacques Attali a fait entrer à l’Elysée (en la personne d’Emmanuel Macron de Rothschild) durant le mandat de Hollande

Ainsi Marx écrivait : « L’endettement de l’Etat était, bien au contraire, d’un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui gouvernait et légiférait au moyen des Chambres. C’était précisément le déficit de l’Etat, qui était l’objet même de ses spéculations et le poste principal de son enrichissement. A la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or, chaque nouvel emprunt fournissait à l’aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l’Etat, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de traiter avec les banquiers dans les conditions les plus défavorables. Chaque nouvel emprunt était une nouvelle occasion de dévaliser le public qui place ses capitaux en reste sur l’Etat, au moyen d’opérations de Bourse, au secret desquelles gouvernement et majorité de la Chambre étaient initiés.

En général, l’instabilité du crédit public et la connaissance des secrets d’Etat permettaient aux banquiers, ainsi qu’à leurs affiliés dans les Chambres et sur le trône, de provoquer dans le cours des valeurs publiques des fluctuations insolites et brusques dont le résultat constant ne pouvait être que la ruine d’une masse de petits capitalistes et l’enrichissement fabuleusement rapide des grands spéculateurs.

Pendant que l’aristocratie financière dictait les lois, dirigeait la gestion de l’Etat, disposait de tous les pouvoirs publics constitués, dominait l’opinion publique par la force des faits et par la presse, dans toutes les sphères, depuis la cour jusqu’au café borgne se reproduisait la même prostitution, la même tromperie éhontée, la même soif de s’enrichir, non point par la production, mais par l’escamotage de la richesse d’autrui déjà existante… »

C’est le même Karl Marx, lui-même d’origine juive, qui écrivait dans "La question juive" (en 1843) ces lignes qui confirment le témoignage d’Anacharsis Cloots quant à l’influence qu’exerçaient les riches juifs en Europe :

« En théorie, le juif est privé des droits politiques alors qu’en pratique il dispose d’une puissance énorme et exerce en gros son influence politique diminuée en détail. La contradiction qui existe entre la puissance politique réelle du Juif et ses droits politiques, c’est la contradiction entre la politique et la puissance de l’argent. La politique est théoriquement au-dessus de la puissance de l’argent, mais pratiquement elle en est devenue la prisonnière… Le Juif par exemple, qui est simplement toléré à Vienne, détermine, par sa puissance financière, le destin de tout l’empire. Le Juif, qui dans les moindres petits états allemands, peut être sans droits, décide du destin de l’Europe. »

Il est clair qu’Emmanuel Macron, soutenu par Jacques Attali, Alain Minc, Bernard-Henri Levy, le Grand Rabbin de France, Rothschild et Goldman Sachs, est le candidat de cette oligarchie financière juive.

Maintenir la France sous l’emprise de la finance et de la République par la stratégie du Choc

Marine Le Pen a vu les organisations juives, à commencer par le CRIF, mais aussi l’Etat d’Israël, s’opposer à elle durant l’élection présidentielle. Il y a là déjà un enseignement à tirer pour le camp dit « national » : s’aplatir devant les instances supposées représenter la communauté juive ne lui aura apporté aucun bénéfice, ni politique, ni électoral, ni moral, bien au contraire. Ceux-là même qui exigeaient de Marine Le Pen qu’elle se soumette, sont les premiers à avoir appelé à faire barrage contre elle.

Prenons, pour illustrer notre propos, l’un des principaux représentants de l’intelligencia juive de France, Alain Finkielkraut. Avant le premier tour de l’élection présidentielle, lors d’une émission de RCJ (média du fond social juif unifié), le 16 avril 2017, prenant la défense de Marine Le Pen sur la polémique autour de sa déclaration sur la Rafle du Vel d’Hiv, il expliquait que « Le problème de Marine Le Pen n’est pas son pétainisme mais son poutinisme ».

Il faut donc comprendre par là que l’une des priorités pour les élites juives sionistes est d’empêcher la France de s’émanciper de l’emprise américaine et israélienne en nouant une alliance stratégique avec la Russie et les autres puissances eurasiatiques, dont est l’Iran.

Alain Finkielkraut, à l’antenne de la même radio, le 30 avril 2017, annonçait qu’il voterait pour Emmanuel Macron car le Front national serait aujourd’hui plus dangereux qu’hier, du fait de l’influence qu’exercerait Alain Soral sur l’antisioniste Florian Philippot. Par ailleurs, le grand souverainiste Eric Zemmour n’a étrangement pas apporté le moindre soutien à Marine Le Pen après le premier tour…

Dans le contexte général de tensions géopolitiques opposant le bloc euro-atlantiste, identifié historiquement comme l’émanation de l’alliance judéo-protestante et anglo-américaine, il est impératif pour les représentants du sionisme, d’empêcher la France, à l’échelle internationale (comme à l’échelle nationale), de rejoindre l’alliance composée de la principale puissance chrétienne, la Russie, et des pays et organisations musulmanes (l’Iran, la Syrie, l’Irak, le Hezbollah…). J’ai eu l’occasion d’expliquer à plusieurs reprises comment le sionisme américain, par la stratégie d’Henry Kissinger, a tenté de découpler la Russie de ses alliés proche-orientaux (principalement l’Iran) au profit d’Israël. Piège dans lequel Vladimir Poutine n’est jusque là pas tombé.

Dans le cadre strictement français, voici comment se traduit cette stratégie :

La République, athée et laïque, privée de son adversaire, le Catholicisme, qui la structurait négativement, a trouvé dans l’Islam un opposant restructurant.

Les immigrés (principalement musulmans) récents et anciens doivent, dans le contexte d’une réaction identitaire française, tenir le rôle de ces exclus – qui étaient jadis, pour la France traditionnelle catholique, principalement les juifs, mais aussi, comme je l’ai mentionné plus haut, les protestants et les francs-maçons – de l’histoire républicaine et de l’identité française moderne, afin de servir de bouclier à la communauté juive (dont les élites ont en mémoire les événements des années 1890 et 1930).

Il s’agit, par le maintien de la République, d’intégrer à l’identité française républicaine, les juifs de France dans une fraternité citoyenne avec les français de souche ; identité définie en opposition aux musulmans qui sont exclus par les contours de la République laïque.

Car la catastrophe pour la République et le sionisme en France serait la jonction des catholiques (historiquement hostiles au judaïsme et au républicanisme) et des musulmans (foncièrement hostiles à l’Etat d’Israël et au sionisme).

Empêcher que la République ne s’effondre sur ceux qui ont pris la France en otage, tel est le rôle des tenants de la stratégies du Choc des civilisations à l’échelle française : les Eric Zemmour, Alain Finkielkraut et autres Elizabeth Levy.

Youssef Hindi.




Crime contre la démocratie et déferlement totalitaire

Anthropologue français, spécialisé en santé publique, Jean Dominique Michel enseigna dans de nombreuses universités. Dans une courte vidéo ...