samedi, juillet 11, 2020

Sainte-Sophie devient une mosquée, est-ce bientôt la fin du cycle christique ?

(Durée 1:23)

"La ministre de la culture grecque parle aujourd'hui de provocation envers le monde civilisé."

Historiquement, la basilique avait déjà été transformée en mosquée en 1453 après la prise de Constantinople par les Turcs. Ce n’est qu’en 1934 qu’elle fût transformée en musée par Atatürk, un franc-maçon d’origine juive. La date 2030 ou 2031 a été avancée, ici et là, comme devant marquer, selon diverses traditions, la fin du cycle actuel.


"On ne saurait évoquer la fin d’un cycle sans d’abord préciser de quel cycle cette fin marque le terme. Des deux auteurs que nous avons pris pour guides dans cette exploration, Raoul Auclair et Gaston Georgel, il apparaît que le premier se limite au cycle de 7 000 ans ("Notre Génération") et qu’il situe le moment crucial prochain comme devant être celui qui fait passer le monde du Sixième au Septième Jour de ce cycle. La perspective de Gaston Georgel, qui s’appuie sur l’enseignement de René Guénon en matière de cyclologie traditionnelle, est infiniment plus vaste, puisque la fin dont il est ici question est celle d’un Manvantara de 64 800 ans. Gaston Georgel le précise à la fin de son Cycle Judéo-Chrétien :

"Cette dernière période, le Cycle moderne, n’appartient pas seulement à l’histoire du judéo-christianisme, mais également à celle de notre actuel Manvantara (durée de 64 800 ans), dont il constitue précisément et très exactement la dernière phase, puisque l’Age sombre (6480 ans) se divise naturellement en trois « années cosmiques » de 2160 ans chacune, la dernière, ou cycle de César (60 av. J.-C. – 2030 ap. J.-C. environ) se subdivisant à son tour en trois phases de 720 ans dont la troisième (1310-2030) s’identifie avec le Cycle moderne."


Mais, aussi bien Raoul Auclair que René Guénon lui-même insistent à plusieurs reprises sur le fait que la fin d’un cycle, aussi vaste fût-il, ne signifie pas la Fin du monde : elle n’apparaît comme telle que pour ceux qui ne voient rien au-delà du cycle actuel en cours d’achèvement. René Guénon précise cependant le caractère particulier de la fin du Manvantara :


"[La fin] que nous envisageons ici a incontestablement une portée plus considérable que beaucoup d’autres, puisqu’elle est la fin d’un Manvantara tout entier, c’est-à-dire de l’existence temporelle de ce qu’on peut appeler proprement une humanité, ce qui, encore une fois, ne veut nullement dire qu’elle soit la fin du monde terrestre lui-même, puisque, par le « redressement » qui s’opère au moment ultime, cette fin même deviendra immédiatement le commencement d’un autre Manvantara."

René Guénon ne manque pas, toutefois, de souligner avec force que le prochain Manvantara est séparé de notre époque par une « barrière » infranchissable, et que cela n’a rien à voir avec les élucubrations des idéologues du New Age qui attendent l’Ère du Verseau comme un simple prolongement de l’époque actuelle. Le Règne de la quantité et les signes des temps s’achève d’ailleurs sur des considérations relatives au double aspect « bénéfique » et « maléfique » sous lequel se présente la marche du monde en tant que manifestation cyclique. La manifestation prise en elle-même apparaîtra comme une descente et une dégradation progressive (du simple fait de l’éloignement du Principe qui en est à l’origine) ; mais replacée dans l’ensemble de l’existence universelle, elle produit des résultats positifs qui sont intégrés eux-mêmes dans le cadre d’un autre cycle de manifestation.

Enfin, Gaston Georgel va jusqu’à évoquer, dans la conclusion du chapitre qu’il consacre à l’Age de Fer dans son livre Les Quatre Âges de l’humanité, les privilèges propres à ce temps qui est le nôtre – et qui sont exposés, par exemple, sous la forme de la parabole évangélique des ouvriers de la onzième heure : ceux-ci reçoivent même salaire que ceux qui ont œuvré dès la première heure. Mais le privilège le plus sublime offert aux hommes de l’Age de Fer, c’est la grâce attachée à la prononciation du nom divin, aussi bien dans le christianisme que dans l’Islam ou dans l’Inde. Cela explique que des âmes des Âges précédents souhaitent, dans la tradition hindoue, revivre au temps du Kali-Yuga. Voilà qui peut éclairer ces paroles de Jésus à ses disciples :

"Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez. Car je vous le dis, beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous voyez, et ils ne l’ont pas vu ; et entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu."

Extrait de "Cyclologie traditionnelle et fin du Kali Yuga" de Charles Ridoux


Cyclologie traditionnelle et fin du Kali Yuga




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