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mardi, avril 11, 2023

L’engouement des pervers et des pédophiles pour le bouddhisme tibétain



Edward Conze, spécialiste reconnu du bouddhisme, écrit : 

"On ne s’attend pas, en fait, à ce que les adeptes d’une religion revendiquent comme une sorte de devoir sacré, par exemple, le commerce sexuel quotidien dans des endroits écartés avec des filles âgées de douze ans, de la caste candâla. 
Le Guhyasamâja-Tantra, l’une des plus anciennes, et aussi des sacrées, parmi les écritures du Tantra de Main-gauche, enseigne, semble-t-il, exactement tout le contraire de ce que soutenait l’ascétisme bouddhique." 





Les esclaves sexuelles des lamas

 
 
Par Gilles Van Grasdorff


Reting Rinpoché, le premier précepteur de l'actuel dalaï-lama, a eu le privilège suprême de raser le crâne du petit garçon de Taktser dans le temple du Jokhang à Lhassa et de lui attribuer son nom religieux. Le 22 février 1940, Tenzin Gyatso est ainsi devenu officiellement le quatorzième dalaï-lama.

Or Reting possédait la troisième structure économique du Tibet, gérée depuis ses appartements de l'avant-dernier étage du palais. En outre, d'aucuns lui attribuent des frasques nocturnes dans les bouges de Shol et une relation officielle avec une dame de Lhassa. Nous sommes alors dans les années 1940 et Reting use et abuse du « Traité sur la Passion » de Guendun Choephel (le Kama-sutra tibétain). Or sa liaison fuite. « Le Kama-sutra au Potala ! » dit-on, le scandale éclate. Et pour cause : la dame vit quasiment à demeure dans les appartements du régent. On s'en amuse beaucoup puisque à Lhassa des affiches, placardées tous les soirs sur les arbres, près du Jokhang et des autres temples de la capitale, se mirent à conter les galipettes de la dame et de son amant.

Sept ans plus tard, le 17 avril 1947, Reting fut arrêté, jugé et emprisonné dans les geôles du Potala. Il mourra trois semaines plus tard, le 8 mai, dans sa cellule, ses organes génitaux broyés.

Un cas isolé ? Pas exactement puisque, depuis, de nombreuses affaires ont défrayé la chronique. Notamment l'une concernant la communauté américaine du bouddhisme et l'un de ses maîtres les plus en vue, Osel Tenzin. Reconnu pour apprécier les pratiques du Traité de Choephel, et pour son appétit sexuel, le lama avait fini par contracter le Sida dans les années 1980.

À la même époque, un lama réincarné surnommé « la sagesse folle » par ses pairs et ses disciples, était connu pour son alcoolisme et ses excentricités sexuelles et financières. Par ailleurs, un article de Jack Kornfeld dans le « Yoga Journal » révèle, sous le titre de « Sex and Lives of the Gurus » que, sur cinquante maîtres bouddhistes, hindous et Jaïns, trente-quatre ont eu des rapports sexuels avec leurs disciples.

En 1994, un autre lama se voit accusé, lui, d'avoir, sur une période de plusieurs années, abusé de son statut de réincarnation et de guide spirituel pour imposer des relations sexuelles à des jeunes femmes disciples. De médiation en médiation, le guru tibétain aurait versé plusieurs millions de dollars à ses victimes...

Le 10 février 1999, le journal américain The lndependent annonce un autre scandale sexuel sous la plume de Paul Vallely : la philosophe écossaise June Campbell. traductrice officielle des lamas tibétains, affirme en effet avoir été « l'esclave sexuelle tantrique » de Kalou Rinpoché, un des lamas tibétains les plus vénérés au monde. On s'en doute, l'affaire fait grand bruit : « C'était, dit-elle, comme si j'avais accusé Sœur Teresa d'avoir joué dans des films porno. » Menacée de mort, l'Écossaise a attendu onze ans avant de parler de cette histoire. Ses accusations furent vivement démenties par les proches de celui qu'elle dénonce.

Une autre fois, c'est à Samye Ling Centre, en Écosse, que le scandale éclate. Dans un article du Sunday du 10 septembre 2000, Robert Mendick raconte qu'un moine adulte de Samye Ling a abusé d'une jeune fille de quatorze ans. Or Samye Ling est un lieu considéré comme le poumon de la culture tibétaine en Occident, où l'on accueille les artistes amis du dalaï-lama, tels Richard Gere ou David Bowie.

Le 10 juin 2009, j'ai demandé au dalaï-lama de bien vouloir répondre à quelques questions, notamment sur le fait que, depuis un certain temps, des articles de presse et des livres évoquent les dérapages de lamas de renom, accusés d'agressions sexuelles et de viols ou encore d'avoir des « esclaves sexuelles tantriques ». Une vingtaine de jours plus tard, le 4 juillet, Sa Sainteté le quatorzième dalaï-lama Tenzin Gyatso répondra, par l'intermédiaire de son secrétaire Chhime R. Chhoekyapa :


« Cher Monsieur Gilles Van Grasdorff,

Veuillez excuser notre retard à répondre à votre courrier électronique du 10 juin 2009, dans lequel vous demandiez des éclaircissements de la par de Sa Sainteté concernant le bouddhisme à certaines des questions soulevées dans votre lettre. Sa Sainteté a été très occupée ces dernières semaines, qui ont inclus de grands voyages. Nous n'avons donc pas été en mesure de répondre plus tôt. Nous espérons que vous comprendrez.

Dans le même temps, nous voudrions qu'il soit bien clair pour vous dès le départ que tout comportement non conventionnel n'est pas en accord avec les enseignements de Sa Sainteté et la pratique. Dans le bouddhisme tibétain aussi il y a des personnes qui s'égarent et si elles ne respectent pas leurs vœux, des mesures appropriées sont prises. Dans la mesure où nous en sommes conscients, ceux qui ne peuvent pas garder leurs vœux monastiques, etc. ... quittent le monastère... »


Ces histoires de sexe dans les lamaseries et les monastères occidentaux peuvent choquer nos esprits occidentaux redevenus pudibonds mais il est important de souligner que les lamas tibétains n'ont jamais cessé d'utiliser des « esclaves sexuelles » dans les rites tantriques, dont le Kalachakra. Et ce au nom d'une tradition de pratiques secrètes qui remonte au VIIIe siècle, et à ce temps lointain où Padmasambha introduisait le bouddhisme au Tibet. Le fondateur de l'école Nyingma avait lui-même cinq « esclaves sexuelles tantriques » parmi ses disciples. Dès lors, on peut dire qu'en 2009, rien n'a vraiment changé au pays des lamas tibétains et que certains — des brebis galeuses — s'égarent. Si ce n'est que des femmes comme June Campbell et des chercheurs comme Victor et Victoria Trimondi osent briser la loi du silence imposée par les propagateurs du Tantra du Kalachakra.


Gilles Van Grasdorff, « L'histoire secrète des dalaï-lamas ». PDF gratuit ICI.


*******

BONUS

Les USA ont toujours fait preuve de beaucoup de bienveillance à l’égard du bouddhisme tibétain. Du cinéma au milieu universitaire en passant par l'édition, le bouddhisme magique du Tibet a rencontré partout le succès. Même le lieu de villégiature officiel du président des Etats-Unis, le Naval Support Facility Thurmont, plus connu sous le nom de Camp David, fut renommé Shangri-la par le président Roosevelt. Shangri-la est le nom tibétain de Shambhala.

Les autorités de Shambhala, comme les généraux étasuniens, ont pour objectif l'instauration d'un nouvel ordre mondial après avoir exterminé les ennemis de la "Bonne Loi", mais la Russie et la Chine ne sont pas des proies faciles...


mercredi, mars 29, 2017

Les nuits secrètes des pagodes et des gompas

Sodomie, flagellation, zoophilie, sadisme...




Les sculptures des pagodes de la vallée de Katmandou obsèdent-elles les gourous lamaïstes ?


« Des couples, voire des trios s'enlacent amoureusement dans les positions les plus invraisemblables. Ils copulent de face, de dos, même de profil : un assistant parfois encourage les amants de ses caresses ou même s'associe à leurs jeux par sodomie, fellation ou même flagellation.

Là une jeune fille se laisse couvrir amoureusement par un cheval, une autre copule avec un chien, ailleurs une femme les jambes écartées, relevées jusqu'aux épaules, exhibe avec impudeur sa vulve que ses mains ouvrent largement.

Deux femmes sont assises à côté d'un homme, l'une le nourrit, l'autre le masturbe, plusieurs personnages s'unissent dans des positions complexes, un homme avec plusieurs femmes ou des hommes avec une seule femme, des groupes se livrent à des pratiques d'un sadisme exacerbé, un religieux à chignon et longue barbe s'apprête à pratiquer le coït avec une jeune fille. »

"Tantra, théologie de l'amour et de la liberté" est 
l’œuvre de deux passionnés des secrets sulfureux du bouddhisme, Eric Chazot et François Guenet. 

En 2015, Eric Chazot a fait connaître les pratiques secrètes du "Tantra de Chandamahârosana", le livre de chevet des bouddhistes adeptes des perversions « dharmiques ».


Dans le "Chandamaharosana tantra", « l’amant avale avec une avidité joyeuse le liquide qui suinte du vagin et de l’anus de l’amante et goûte sans nausée ses excréments, son mucus nasal et les restes de nourriture qu’elle a vomi sur le plancher. Le spectre complet des déviances sexuelles est présent, même si c’est sous la forme du rite. » (www.trimondi)



lundi, mars 27, 2017

Initiations tibétaines déviées



« La sottise d'un grand nombre et même de la majorité des hommes, à notre époque surtout, et de plus en plus à mesure que se généralise et s'accentue la déchéance intellectuelle caractéristique de l'ultime période cyclique, est peut-être la chose la plus difficile à supporter qu'il y ait en ce monde. »



René Guénon


« Tandis qu’imperturbablement, écrit Jean Biès, dans une indifférence concertée, l’œuvre de René Guénon retournait de fond en comble les illusions et les mensonges de l’occident, l’énorme majorité des Occidentaux, en dépit d’indices éloquents qui auraient dû tenir lieu d’avertissements, préféraient s’abandonner aux délices de Capoue de la contre-initiation... »



La contre-initiation



De faux instructeurs spirituels, comme Sogyal Rinpoché le gourou nyingmapa de Rigpa, sont généralement des agents, conscients ou inconscients, de la contre-initiation.

Un courant contre-initiatique prétend s'inspirer des enseignements de sages de l'Himalaya et d'ascètes des régions gangétiques. Il dénature et transforme des doctrines traditionnelles en vulgaire produit commercial pour amateurs de spiritualisme exotique. La clientèle qui enrichit les gourous souffre généralement d'un terrible manque de discernement et de la sottise que René Guénon avait du mal à supporter.

Dans son livre, "Initiation et réalisation spirituelle", René Guénon écrit :

« On ne saurait donc trop se tenir en garde contre ces faux instructeurs, qui ne peuvent qu'égarer ceux qui se laissent séduire par eux et qui devront encore s'estimer heureux s'il ne leur arrive rien de plus fâcheux que d'y perdre leur temps ; que d'ailleurs ils ne soient que de simples charlatans, comme il n'y en a que trop actuellement, ou qu'ils s'illusionnent eux-mêmes avant d'illusionner les autres, il va de soi que cela ne change rien aux conséquences, et même en un certain sens, ceux qui sont plus ou moins complètement sincères (car il peut y avoir en cela bien des degrés) n'en sont peut-être encore que plus dangereux par leur inconscience même. Il est à peine besoin d'ajouter que la confusion du psychique et du spirituel, qui est malheureusement si répandue chez nos contemporains et que nous avons dénoncée en maintes occasions, contribue dans une large mesure à rendre possibles les pires méprises à cet égard ; si l'on y joint l'attrait des prétendus « pouvoirs » et le goût des « phénomènes » plus ou moins extraordinaires, qui d'ailleurs s'y associent presque inévitablement, on aura par là une explication assez complète du succès de certains faux instructeurs. »



Les initiations déviées



René Guénon met en garde contre un risque encore plus redoutable. Il dénonce le danger qui vient des représentants d'initiations déviées.

« Du reste, écrit René Guénon, nous pouvons dire tout au moins que les « instructeurs » se rattachant à de telles initiations ont généralement [...] l'habitude de manifester leurs « pouvoirs » psychiques à tout propos et sans aucune raison valable (car nous ne pouvons considérer comme telle celle de s'attirer des disciples ou de les retenir par ce moyen, ce qui est le but qu'ils visent le plus ordinairement)...

Durant des méditations dirigées par Sogyal Rinpoché, les élèves sont priés de fixer les yeux du gourou. Or, l’hypnose est une faculté généralement maîtrisée par les lamas. Un texte majeur du Vajrayana tibétain, le Hevajra Tantra, mentionne plusieurs mantras pour hypnotiser et soumettre autrui à sa volonté. L'expression tibétaine pour désigner les yeux est « la porte d'eau du lointain lasso ». Lasso subtil qui permet à un gourou sans scrupules de fasciner les plus fragiles et de se constituer un cheptel d'ouailles dociles.

Les représentants d'initiations déviées s'efforcent de maîtriser plusieurs pouvoirs occultes. Selon B. Bhattacharya, « Esoteric Buddhism », le bouddhisme tantrique reconnaît huit grands siddhis :

- le pouvoir de vaincre avec une épée magique (khadga) ;

- le pouvoir de découvrir les trésors cachés, grâce à un onguent sur les yeux (añjana) ;

- la faculté de se mouvoir sans être perçu, grâce à un onguent sur les pieds (pâdalaja) ;

- la faculté de disparaître à la vue (antardhâna) ;

- le pouvoir de transmuer les métaux en or, au moyen d’une solution magique (rasarasyana) ou d’acquérir la jeunesse éternelle, l’immortalité : c’est le double objectif de l’alchimie ;

- la faculté d’aller dans le firmament (khecara) ;

- la faculté d’aller n’importe où sur terre en un instant (bhûcara) ;

- la faculté de se rendre dans les enfers, les mondes inférieurs (pâtâla).


Sogyal Rinpoché adepte de la folle sagesse


« En novembre 1994, en Californie, Sogyal Rinpoché fait l'objet d'une plainte pour « mauvais traitements physiques, psychiques et sexuels » déposée par une personne sous le pseudonyme de Janice Doe. La procédure judiciaire se termine en décembre 1995 par un règlement financier à l'amiable et la non communication des détails de l'affaire au public.

Cette même année, le 14e dalaï-lama avait donné sa bénédiction à la campagne menée par des disciples féminins de Sogyal Rinpoché accusant celui-ci de comportement sexuel abusif, tandis que le secrétaire du dalaï-lama, avait déclaré que ce qu'avaient vécu certaines de ces étudiantes était terrible et regrettable. Selon le dalaï-lama, si des maîtres occidentaux ou orientaux avaient un comportement répréhensible, leurs disciples devaient les dénoncer, si nécessaire en citant leur nom dans les journaux. [...]

En mai 2011, l'émission Sex scandals in religion (« scandales sexuels dans la religion »), dont le troisième épisode In the name of enlightenment (« Au nom de l'éveil »), incrimine Sogyal Rinpoché.

En 2011, Elodie Emery, journaliste à Marianne, dénonce, les dérives de Sogyal Rinpoché, parmi lesquelles, les humiliations publiques de ses collaborateurs, des plaisanteries racistes et le fait qu'il n'hésite pas à prononcer « Heil Hitler » en public. […]

Pour Olivier Raurich, bras droit et traducteur de Sogyal Rinpoché pendant 30 ans, ainsi qu'ancien directeur de Rigpa France, Sogyal Rinpoché « aime le luxe, la mode, les films américains violents ; l'écologie et les questions sociales ne l'intéressent pas du tout. ».

En 2016, Marion Dapsance, anthropologue des religions, relate les dérives du bouddhisme dans un livre intitulé "Les Dévots du bouddhisme". Elle y brosse un portait de Sogyal Rinpoché qui tranche avec l'aura quasi-divine dont il jouit aux yeux de ses disciples. Elle voit en lui un « enfant » ultra-matérialiste gérant Rigpa comme une multinationale, chaque retraite vouée à l'apprentissage dans un centre coûtant plusieurs centaines d'euros, et une partie du travail sur soi consistant à satisfaire les besoins du maître (en anglais "lama care")...

D'après un article de Wikipédia.



Un nyingmapa nommé Matthieu Ricard


Matthieu Ricard est-il solidaire de Sogyal Rinpoché, un frère d'initiation ?

Comme Sogyal Rinpoché, Matthieu Ricard fut initié par Dilgo Khyentse, un lama magicien de la secte des nyingmapas.

Matthieu Ricard est-il secrètement adepte de la folle sagesse à l'instar de Chögyam Trungpa, Sogyal Rinpoché, Drukpa Kunley, un lama lubrique et occasionnellement tueur ? La folle sagesse justifie les pires excès des faux instructeurs spirituels et des lamas dégénérés.


Secrètes perversions



Moine nyingmapa depuis de nombreuses années, Matthieu Ricard n'ignore pas les traditions secrètes du Vajrayana. Traditions qui, de Dilgo Kientsé à Padmasambhava en passant par Longchenpa, n'écartent pas le jyorwa (sbyor-ba) ou yoga sexuel.

Fondateur de la secte nyingma et propagateur du bouddhisme magique au Tibet, Padmasambhava, le maître avec qui Matthieu Ricard s'identifie quotidiennement durant la pratique du Gourou Yoga, avait un grand appétit sexuel et ne pouvait pas se contenter d'une seule épouse.

Dans le Vajrayana, la sexualité est une véritable obsession. Obsession que l'on dissimule aux profanes, mais qui se libère dans des textes réservés aux initiés. Ces textes sacralisent les obscénités et toutes sortes de perversions sexuelles. « Dans le Chandamaharosana tantra par exemple, l’amant avale avec une avidité joyeuse le liquide qui suinte du vagin et de l’anus de l’amante et goûte sans nausée ses excréments, son mucus nasal et les restes de nourriture qu’elle a vomi sur le plancher. Le spectre complet des déviances sexuelles est présent, même si c’est sous la forme du rite. » (www.trimondi) 



Extrait du Tantra de Chandamaharosana :




Pour parvenir à l’état de Bouddha, 

prenez refuge dans la vulve d’une femme... 

« Quand j’enseigne de renoncer à l’union sexuelle, c’est pour que les êtres faibles du monde l’abandonnent. J’enseigne tout ce qui aide les êtres du monde à mûrir.

Dans tous les discours et textes Abhidharma, les femmes sont dénigrées. Cela s’adresse à des disciples de faibles capacités. La vérité profonde est enseignée secrètement.

Pourquoi les premiers disciples et certains autres ont-ils calomnié les femmes ?

Le Seigneur Bouddha répondit :

« Cela est fréquent chez les nouveaux disciples, comme pour d’autres qui vivent au royaume du désir sans connaître le chemin de la Libération qui repose sur les femmes et qui permet de tout obtenir. »

C’est avec son épouse Gopa que le Bouddha fit l’expérience de l’extase en unissant le sceptre de diamant et le lotus. Sans cette expérience, il n’aurait pas atteint l’Eveil.

La pratique de l’Eveil ne s’accomplira pas par ascétisme.

Aussi longtemps que l’esprit n’est pas purifié, on ne porte pas de fruit et on est enchaîné par l’ignorance.

Celui qui, éprouvant du désir, réprime le désir, vit le mensonge. Ce mensonge est un péché qui mène en enfer... […]

Pour parvenir à l’état de Bouddha, prenez refuge dans la vulve d’une femme de valeur. »



Tantra de Chandamaharosana.




mardi, mai 17, 2016

Shambhala, convergence du nazisme et du bouddhisme tibétain

La carte d’invitation à la première du film « Geheimnis Tibet » (Le Secret du Tibet) du nazi Schäfer portait une photographie du célèbre Maître Phurba, Ling-tsang Gyalpo, de la tradition tibétaine Nyingma. Il était considéré comme une incarnation du demi-dieu guerrier Gesar de Ling (http://www.trimondi.de/francais/film.fr..htm)



Himmler, chef des SS, était très porté sur l'ésotérisme et l'occultisme, il se passionnait pour les origines du peuple aryen dont les SS seraient les descendants. En 1935, il fonde l'Institut Ahnenerbe. Cette organisation, très largement financée par le IIIe Reich, avait pour buts de mener des recherches anthropologiques ou archéologiques pour retrouver les origines de la race aryenne et d'élaborer les fondements de l'idéologie nazie. Pour certains occultistes et philosophes, les Tibétains seraient les descendants des premiers Aryens germains et le bouddhisme originel pratiqué par le dalaï-lama était leur religion. Les nazis nazis s'intéressent tout particulièrement au mythique royaume de «Shambhala», celui de la terre pure, qu'évoquent les écrits. Pour les bouddhistes, une guerre interplanétaire éclatera en 2424. Tous les ennemis du bouddhisme seraient alors terrassés par des armées guidées par une réincarnation du dalaï-lama. Les SS voient dans la réincarnation du dernier roi de Shambhala, une des émanations de Hitler. 
Gilles Van Grasdorff


Fasciné par le mythe du Tibet, comme nombre de lecteurs, j’ai lu et relu Le Troisième Œil de Lobsang Rampa et les voyages  d’Alexandra David-Néel ont longtemps aiguisé ma curiosité, avant d’alimenter mon scepticisme. Jusqu’au moment où j’ai croisé sur mon propre chemin les plus grands maîtres du bouddhisme tibétain : le quatorzième dalaï-lama Tenzin Gyatso ; les dix-septième karmapa UrgyenTrinley Dordjé et Trinley Thayé Dordjé ; Shamar Rinpoché, le karmapa à la coiffe rouge ; l’oracle de Nechung, oracle d’Etat du souverain en exil ; des hommes de combat comme Tenzin Choedrak, Palden Gyatso, parmi de nombreux autres témoins que, pour des raisons de sécurité, je ne peux nommer dans ce livre, sans oublier les anonymes de l’histoire du Tibet. Des personnes, que dis-je des personnalités, dont le courage et le parcours m’ont marqués à jamais. Sans, cependant, me rendre
aveugle à certaines réalités.


Car, depuis une dizaine d’années, des livres paraissent, qui mettent à mal le bouddhisme tibétain et ses lamas réincarnés, depuis Kalou Rinpoché jusqu’au dalaï-lama. L’Ecossaise June Campbell accuse ainsi les tulkus d’utiliser des « esclaves sexuelles » pour leurs rites tantriques. Colin Goldner parle de la chute d’un Dieu-roi. Victor et Victoria Trimondi se montrent particulièrement sévères contre le dalaï-lama, l’accusant notamment de ne pas savoir choisir ses amis. J’avais moi-même, de mon côté, déjà pris conscience des mille et une facettes du Toit du monde et du fait que l’histoire du dalaï-lama et du Tibet se cache derrière une vitrine bien trop idyllique pour être réelle. Voici quelques mois, j’ai donc repris la plume pour jeter sur le papier cette nouvelle enquête. En toute empathie mais aussi impartialité.


Depuis trop longtemps, le mythe du Tibet nous montre un Toit du monde non-violent, où le dalaï-lama incarne au mieux une légende et un enseignement idéal. Tenzin Gyatso parcourt la planète afin de conférer, à des foules de plus en plus nombreuses, l’initiation du Kalachakra pour la paix dans le monde. Or, travaillant avec Tenzin Choedrak à Dharamsala, j’ai dû m’imprégner d’astrologie et de médecine tibétaine, comme science, art et philosophie, indissociable du Tantra du Kalachakra et, j’ai découvert que la réalité était tout autre : des pratiques secrètes, transmises à une élite, jalouse de ses prérogatives, prônent une guerre interplanétaire contre les ennemis du bouddhisme, chrétiens, musulmans… Mieux – si je puis dire – ce serait le dalaï-lama réincarné qui mènera les armées de Shambhala au combat !


Autre découverte surprenante : ce royaume mythique de Shambhala, cette « Terre pure », dont parle si souvent le dalaï-lama, a influencé explorateurs, savants, ethnologues, aventuriers et esprits aussi divers que Mircea Eliade, Helena Blavatsky, Alexandra David-Néel, René Guénon, Nicolas Roerich, Guiseppe Tucci et Georges Ivanovitch Gurdjieff, parrain de Mathieu Ricard, mais aussi les premiers missionnaires jésuites du Tibet au XVIIe siècle et les… expéditions nazies. Dès lors, je devais approfondir le sujet Shambhala et ses rois – dont les dalaï-lamas sont des émanations – ou les pratiques hermétiques du Kalachakra qui se trouvent être au cœur de cette histoire secrète…
Ce lien étroit entre mythe et réalités suffit-il à expliquer l’influence qui a sauté aux yeux de Gurdjieff sur le treizième dalaï-lama, ou les compromissions tibétaines avec les nazis – on citera Ernst Schâfer, Sven Hedin ou Heinrich Harrer –, et plus tard, même, avec les néo-nazis ? En tout cas, il existe une légende selon laquelle les Aryens conduits par Thor, fuirent un cataclysme pour aller s’installer sur le Toit du monde, c’est-à-dire au royaume de Shambhala, celui de la « Terre pure »… [...]


Guerre interplanétaire et nouveau royaume

Le texte original du Tantra du Kalachakra comptait cinq chapitres et douze mille vers. Perdu, il reste sa version abrégée de mille vers. Ces pouvoirs et ces pratiques, le quatorzième dalaï-lama les a délivrés, en mars 1970, pour la première fois en exil, à Dharamsala, sur les contreforts himalayens de l’Etat de l’Himachal Pradesh. D’autres initiations auront lieu : en décembre 1974, à Bodhgaya, là où le Bouddha Sakyamuni atteignit l’Eveil ; en 1983, au Spiti, en Inde ; en 1985, à Rikon, en Suisse ; en 1994, à Barcelone ; enfin, en 2008, à Nantes, en France. Et plusieurs centaines de milliers de personnes, depuis une quarantaine d’années, aux Etats-Unis, en Europe, au Canada, en Austalie, en Inde et en Mongolie, reçoivent de Tenzin Gyatso l’initiation du Kalachakra. Mais savent-ils ce que cachent véritablement ces enseignements et ces rituels, dont l’immense partie est aujourd’hui encore tenue secrète ?

Dans la pratique, le Tantra du Kalachakra est présenté aux Occidentaux comme une initiation à la paix dans le monde. [...] Les enseignements secrets du Tantra du Kalachakra sont en fait réservés à une élite, jalouse de ses prérogatives tant ces enseignements doivent se concrétiser par la prise de pouvoir des initiés sur le monde. Tout non-bouddhiste se révèle en fait l’ennemi du Tantra du Kalachakra, et particulièrement les grandes figures de la Bible, du Coran et leurs héritiers. N’oublions pas, soit dit en passant, que le texte date de l’époque à laquelle les bouddhistes et les hindouistes avaient maille à partir avec les peuples d’autres civilisations, appelés barbares – en sanskrit mlecchas – c’est-à-dire étrangers à leur religion.

Dans Shambhala, la voie sacrée du guerrier, Chögyam Trungpa explique : « Par art du guerrier, nous n’entendons pas le fait de faire la guerre à autrui. L’agression est la source de nos problèmes, non leur solution. Ici, le mot guerrier traduit le mot pawo, qui signifie littéralement vaillant. L’art du guerrier dans ce contexte est la tradition de la vaillance humaine, la tradition du courage. Les Indiens d’Amérique du Nord possédaient une telle tradition et elle a aussi existé dans les sociétés indigènes d’Amérique du Sud. L’idéal japonais du samouraï représentait également une tradition guerrière de sagesse, et les sociétés chrétiennes d’Occident ont elles aussi connu des principes de l’art du guerrier éclairé. Le Roi Arthur est un exemple légendaire de guerrier dans la tradition occidentale. »


Contrairement à ce qu’analysent certains tibétologues, les populations musulmanes ne sont pas les seules concernées par ces textes. D’autres voient comme adversaires visés les huit prophètes asuras, ces démons que sont, pour les bouddhistes tibétains, Adam, Noë, Abraham, Moïse, Mani, Mahomet et le Mahdi… En fait, le Tantra du Kalachakra annonce la guerre totale, interplanétaire, pour l’année 2424, c’est-à-dire 3 200 ans après la naissance de Suchandra, premier roi de Shambhala. Raudra Chakrin, réincarnation du panchen-lama ou/et du dalaï-lama, prendra alors le commandement de ses troupes, des armées féroces, soutenues par douze dieux, dont Brahma, Shiva et Indra : quatre-vingt-dix millions de cavaliers, parmi lesquels se trouvent de nombreux initiés du Kalachakra qui ont décidé de se réincarner en soldats de Shambhala ; quatre cent mille éléphants ; cinq cent mille chars. Ils disposeront d’armes ultrasophistiquées, comme des soucoupes volantes, des canons capables de percer tous les matériaux, des missiles, engins de destruction dignes des plus grands films de science fiction. Raudra Chakrin rétablira une ère de paix, sur une planète où tous les habitants pratiqueront le Kalachakra. Cette ère verra l’apparition de Maitreya, le cinquième des mille bouddhas historiques. Le Bouddha du Futur ayant succédé à Sakyamuni – le Bouddha historique de notre ère – redonnera vie au Dharma : il n’y aura plus de guerre ; les hommes vivront jusqu’à mille huit cents ans ; la mort ne sera qu’un ultime passage vers un paradis encore plus beau… Après ? C’est écrit, le monde entier sera bouddhiste : cet état idyllique durera vingt mille ans, avant qu’une nouvelle guerre ne se déclare.


jeudi, mars 17, 2016

Shoko Asahara, exterminateur au nom de Shambhala



Shōkō Asahara, initié à l'ésotérisme politique de KALACHAKRA et ami du Dalaï-lama (le grand hiérophante de KALACHAKRA), est toujours en attente de son exécution.

"Le gourou de la secte Aum, dit Marc Bosche, se proposait de transformer à marche forcée le monde en un "royaume de Shambhala" et avait mis en valeur ses introductions auprès de sa Sainteté le Dalaï-lama pour faciliter la pénétration des idées du tantrisme bouddhique de Shambhala dans la société japonaise."

Le " maître spirituel " était grand amateur de voitures de luxe et de femmes. Il annonçait l’apocalypse et assurait que " tuer peut être utile parfois ". Ses disciples firent 12 morts et quelque 5 500 blessés dans l’attentat au gaz sarin de Tokyo le 20 mars 1995.

A la fin des années 80, Shoko Asahara n’était plus un inconnu. Il rencontra cinq fois le Dalaï-lama dont il se disait le disciple. Même après l’attaque au gaz sarin, le Dalaï-lama aurait, selon le magazine Stern (Stern 36/95, p. 126), réaffirmé son amitié pour le responsable de Aum Shinrikyo, appelant ce dernier " un ami, peut-être pas parfait, mais un ami ". De nombreux courriers attestaient de relations très amicales et respectueuses entre Asahara et les nombreuses autorités tibétaines, incluant Khamtrul Rinpoche et Kalu Rinpoche.

Marc Bosche écrit : "Sa Sainteté le dalai lama pose main dans la main avec le riche bienfaiteur Shoko Asahara qui aurait donné en tout à la cause tibétaine 45 millions de roupies, soit environ 170 millions de Yen ou encore 1,2 millions de dollars selon le journaliste Christopher Hitchens, His Material Highness, 13 juillet 1998 in :
http://www.elevenshadows.com/tibet/hismaterialhighness.htm

Quelques années plus tard, le 20 mars 1995, le même Shoko Asahara, gourou de la secte Aum, et surtout psychopathe ayant l'intention d'anticiper à sa manière la vision apocalyptique de Shambhala, fera gazer au sarin de sa propre initiative les passagers captifs du métro de Tokyo. L'attentat entraîna de nombreuses morts et de très nombreuses intoxications (environ 5500) dans ce qui devait s’avérer l'une des plus grandes catastrophes contemporaines en relation avec une secte. La photo ne figure pas dans l'album souvenir de Sa Sainteté sur son nouveau site www.dalailama.com, mais est reproduite en revanche dans le livre électrochoc de Victor et Victoria Trimondi (http://www.trimondi.de) "The Shadow of the dalai Lama" qui consacre tout son chapitre XIII (Deuxième partie de l'ouvrage) à cette question :

On découvre dans le chapitre sus-mentionné, précis et documenté, les liens qui unissaient, avant le drame, Sa Sainteté le Dalaï Lama et Shoko Asahara, (même si bien entendu Sa Sainteté n'avait pas la moindre idée de la dangerosité future et des projets funestes de ce dernier). On peut suggérer à chacun qui lit l'anglais de découvrir en intégralité le chapitre XIII du livre des époux Trimondi http://www.trimondi.de/SDLE/Part-2-13.htm pour s'en faire une idée précise et informée. En particulier il semble que les deux hommes se soient rencontrés cinq fois à partir de 1987 si l'on en croît aussi le magazine Stern (36-95, p.116-117).

Le gourou de la secte Aum se proposait de transformer à marche forcée le monde en un "royaume de Shambhala" et avait mis en valeur ses introductions auprès de sa Sainteté le dalaï-lama pour faciliter la pénétration des idées du tantrisme bouddhique de Shambhala dans la société japonaise.

Voici quelques liens Internet proposés par Victor et Victoria Trimondi concernant les relations entre le dalaï lama et Shoko Asahara :

"Shoko AsaharaThe Japanese Doomsday-Guru Shoko Asahara who became famous because of a gas-attack in the underground of Tokyo and whose organisation murdered more than 20 people was a good friend of the Dalai Lama. His worldview incorporates many elements he found in Tibetan Buddhism, including the Shambhala Empire. Asahara is extremely Anti-semitic. 

The Dalai Lama with ShokoAsahara:




Source : Marc Bosche

Shoko Asahara a été condamné à la peine capitale en 2004.



lundi, octobre 22, 2012

Les sociétés secrètes, le Tibet & Hitler



La guerre de Shambhala

Dans une vidéo intitulée « La vérité sur Adolf Hitler », le néonazi Vincent Reynouard dit : « Hitler était un génie du bien. (…) Le national-socialisme : un paradis... » ( La vidéo est censurée par You Tube mais pas par Dailymotion.) Reynouard participe à l'entreprise de relèvement du nazisme qui touche l'édition, une certaine presse et surtout Internet.

Depuis des décennies, des individus répandent l'idée qu'Hitler était un maître spirituel, un authentique initié. Savitri Devi, de son vrai nom Maximine Portas, voyait en lui le terrible Kalki annoncé par les textes sacrés hindous. Kalki est l'incarnation guerrière du dieu Vishnou qui doit mettre fin à l'actuel cycle de décadence et rétablir l'âge d'or en exterminant les ennemis de la « bonne loi ». Ce thème guerrier est au cœur de l'initiation de Kalachakra délivrée par le dalaï-lama lui-même. Pour les initiés de l'école tibétaine, Kalki devient Raudra Chakrin et c'est le vingt-cinquième roi de Shambhala.

Selon plusieurs auteurs, des sociétés secrètes, notamment une mystérieuse loge tibétaine, ont déterminé le destin de l'Allemagne et de l'Europe durant la première moitié du 20e siècle. Aujourd'hui, ces société secrètes influencent-elles l'Union européenne ? Nous voyons bien que l'Europe actuelle évoque d'avantage un ordre synarchique qu'une construction démocratique.

Mais revenons au 20e siècle. « Nous sommes à Paris en 1929, écrit Jean-Michel Angebert, au n° 36 de l'avenue Junot. Montons l'escalier de ce bel immeuble et arrêtons-nous au palier du premier étage. Nous voici dans l'appartement qui tient lieu de temple et de sanctuaire initiatique à la mystérieuse et très restreinte Société des Polaires, dont le nom rappelle curieusement les préoccupations hyperboréennes d'un certain parti extrémiste d'outre-Rhin.

Que recouvre au juste ce nom étrange, et d'abord, quelle peut être l'origine de ce groupe occulte ? Pour expliquer la genèse de cette troublante affaire qui nous entraînera fort loin, il faut remonter à l'année 1918, la même qui vit Adolf Hitler se lancer dans l'agitation politique.

A cette époque, un certain M. A... d'origine italienne, très versé dans l'ésotérisme, et de son métier directeur d'une importante firme industrielle, fit la connaissance d'un mystérieux personnage dont il vaut mieux taire le nom. La rencontre eut lieu en Égypte, terre prédestinée aux échanges magiques, s'il en fut.

Voici ce qu'apprit M. A... : lors d'un séjour en Italie, en 1908, notre personnage, que nous appellerons pour plus de commodité M. X..., eut la chance de rencontrer, dans un petit village de la région de Viterbe, un envoyé de la « Grande Loge blanche » du Tibet, plus connu dans le pays sous le nom de « père Julien ». Cet ermite peu orthodoxe vivait en marge des habitants du village avec qui il frayait peu et se faisait remarquer en n'allant pas à la messe... et pour cause, ajouterons-nous ! Cet homme, par son origine, disposait de grands pouvoirs. Il se présenta comme un envoyé de la Fraternité d'Héliopolis, cette confrérie de sages composée d'authentiques Rose-Croix, c'est-à-dire d'hommes ayant atteint le degré suprême dans la hiérarchie spirituelle. Ce « maître » eut tellement confiance dans son interlocuteur qu'il alla jusqu'à lui confier une méthode secrète de communication avec les maîtres de sagesse du Tibet groupés dans la loge de l'Agartha, cette cité mystique située au cœur de l'Himalaya, à l'abri de toutes investigations des profanes, et guidant les « grands» de ce monde dans leur tâche écrasante auprès des peuples de la Terre.

Cette méthode, M. X... avoua l'avoir expérimentée avec succès : il s'agissait d'une forme de communication télépathique transmise par le biais de l'écriture : véritable code cryptographique analogue à celui qu'utilisent les services secrets. Les messages ainsi transmis devaient, pour devenir intelligibles, être traduits au moyen d'une « clé » chiffrée dévoilée par le père Julien. Le nom de ce procédé éclairera peut-être le lecteur féru de sciences occultes, puisqu'il s'intitulait ORACLE DE FORCE ASTRALE. Le premier essai de communication révéla que le « maître » Rose-Croix « avait regagné son couvent de l'Himalaya ». Pressé de questions, l'oracle voulut bien dévoiler que le « centre ésotérique rosicrucien de l'Himalaya)) jugeait opportun de voir se constituer « l'avènement de l'esprit sous le signe de la rose et de la croix ». A cette fin devait se reconstituer la vieille FRATERNITE DES POLAIRES.

Les Polaires sont les continuateurs de la tradition boréale. A travers les siècles, ils se sont divisés en trois branches qui ont pris trois noms différents. Pendant un certain temps, le vieux tronc a continué à vivre, dédaignant tout pouvoir, toute évolution. Les derniers Polaires Rose + Croix furent obligés de se retirer en Asie. Maintenant, les POLAIRES SE REFORMENT ET REVIENNENT SUR LA SCENE DU MONDE.

Or, que se passe-t-il en Allemagne en 1929 ? Hitler, le « favori » du groupe Thulé, le disciple de Hörbiger et de ses théories de la GLACE, est en train de remporter un immense succès auprès des foules, et, bientôt, le 14 septembre 1930, cent sept députés nazis entrent au Reichstag. La croix gammée étend son ombre sur l'Allemagne, centre de l'Europe et pôle mystique d'innombrables sociétés secrètes. Mais, pour les Polaires, il s'agit de faire vite :

« Car les temps sont proches, disent encore les sages, où les verges de feu frapperont à nouveau certains pays de la Terre, et il faudra alors reconstruire tout ce que la soif de l'or et l'égoïsme de l'homme auront contribué à détruire. »

On pense immédiatement à la Seconde Guerre mondiale et à son cortège de catastrophes, et cette prédiction n'est pas la moins inquiétante.

Les sages qui dictent ces conseils sont, selon leurs propres dires, au nombre de trois. Ils s'intitulent eux-mêmes les « trois petites lumières », par rapport aux grandes lumières que sont les BODHISATTVA et qui participent de l'illumination suprême du Soleil noir. A la tête de ces « trois lumières » serait placé un « chevalier sage », un Occidental — retenons bien ce mot — qui s'appelle lui-même CELUI QUI ATTEND... Le pouvoir temporel, sans doute (estimerons-nous), afin de réunir dans ses mains le glaive de l'action et le glaive de l'esprit. Hitler, en tout cas, n'agira pas autrement, en se proclamant le chevalier de la nouvelle Allemagne destiné à instaurer un règne de mille ans.

C'est pourtant à Paris que se noue l'intrigue. De hautes personnalités bien connues des milieux ésotériques mordent à l'hameçon et s'enthousiasment pour les Polaires et leur « oracle de force astrale ». Parmi ces occultistes distingués, on retrouve les noms de René Guénon, champion de la GRANDE TRADITION HYPERBORÉENNE, Jean Marqués-Rivière et Fernand Divoire, alors directeur d'un très grand quotidien parisien. Si l'on ajoute à ce triumvirat le nom de Maurice Magre, l'écrivain inspiré et le chantre de l'épopée cathare, nous aurons fait un panorama complet des personnages plus ou moins compromis avec le groupe qui nous intéresse.

Les choses ne devaient pas en rester là, puisque M. A... décida de révéler dans un livre une partie du message des Polaires. A cette fin, il adopta le pseudonyme de Zam Bothiva et publia, sous le titre significatif d'Asia mysteriosa, le contenu de ses méditations. Fernand Divoire, Jean Marqués-Rivière et Maurice Magre fournirent tous les trois d'élogieuses préfaces. Il est intéressant d'en citer quelques extraits :

Pour Maurice Magre :

« L'existence de cette confrérie qu'on a appelée tour à tour l'Agartha et la Grande Loge blanche est connue depuis bien longtemps, sans qu'elle soit cependant prouvée par ces « preuves matérielles » dont est avide l'esprit occidental. C'est pour l'atteindre qu'Apollonius de Tyane (cet initié du Soleil) se rend dans l'Inde, dans ces montagnes « où les arbres ont des pommes de couleur bleue, comme le calice de l'hyacinthe ». C'est d'elle qu'il reçoit la mission pour laquelle il parcourt les rivages de la Méditerranée et qui lui fait dire : « Je me souviens toujours de mes maîtres et je voyage à travers le monde, enseignant ce que j'ai appris d'eux. » Christian Rosenkreutz, dont on ne sait presque rien, si ce n'est qu'il est allé chercher en Orient le message de vérité, semble ne s'être mis en marche de son monastère d'Allemagne que pour communiquer avec les maîtres, dont il connaissait l'existence par une ancienne tradition et dont il rencontra les envoyés à Damas. »

Et Jean Marques-Rivière déclare pour sa part au sujet du retrait des « maîtres en Orient » et de leur retour possible :

« Il est dit par une tradition constante que les derniers représentants de ces centres occidentaux, dont l'aspect extérieur a été souvent décrit sous le nom de ROSE+CROIX, s'enfuirent en Orient à cette époque XVIIIe siècle) ; il est dit également qu'ils s'établirent en Asie centrale abandonnant « pour un temps », l'Europe à sa misère. »

Et l'écrivain s'interroge : « Le temps est-il révolu ? »

Asia Mysteriosa paraît en 1929. A la même date s'installe à Berlin un moine tibétain surnommé « l'homme aux gants verts », par allusion à l'énigmatique « Société des Verts » à laquelle il aurait appartenu. Ce lama, qui rencontra plusieurs fois Hitler, annonça avec une étonnante précision le nombre de députés nazis devant être élus au Reichstag. « L'homme aux gants verts », chuchotait-on parmi les « initiés » hitlériens, était un envoyé de l'Agartha. Le réseau qui devait couvrir l'Europe commence dès lors à se tisser. [..]

Les Polaire doivent travailler activement à préparer la venue de l'ENVOYÉ : « Travaillez avec acharnement et ténacité jusqu'à ce que vous connaissiez « Celui qui attend »... Aujourd'hui il est inconnu et lointain, mais demain ce sera un GRAND de par la volonté du Très-Haut. » (En 1925, Hitler, inconnu en France, purge une peine de prison dans la forteresse de Landsberg.)

« Il ne pouvait pas y avoir de doutes possibles, affirme Zam Bothiva : l'homme envoyé par l'Inconcevable et Celui qui attend » étaient deux définitions de la même entité. »

Zam Bothiva et ses amis brûlaient de connaître « homme providentiel ». Il leur fut répondu simplement : « Beaucoup et beaucoup de lunes passeront avant que vous ne rencontriez Celui qui attend.» Évidemment, ON NE POUVAIT PAS DÉVOILER L'IDENTITÉ DU MAÎTRE.

Les « trois petites lumières » du Tibet voulurent bien préciser, toutefois, que Celui qui attend ne serait pas le futur MANU de l'humanité. Expliquons-nous : en théosophie le MANU est « l'intelligence qui doit présider au prochain cycle humain et lui donner sa loi » et qui, dans aucun cas, ne saurait être un homme.

Il ne s'agirait donc que d'une « petite lumière », terme qui s'applique exactement à l'« initié » Adolf Hitler, « guide de la race aryenne pour le présent cycle ». [...]

Après la publication de ce livre (Asia Mysteriosa), il ne restait plus qu'à organiser la « secte » autour de la révélation oraculaire : ce qui fut fait.

Zam Bothiva devint le chef du groupe très fermé des Polaires, les douze articles des statuts véritables restèrent secrets « à cause de leur caractère ésotérique ». Pour être Polaire, il fallait être possesseur des « vibrations rouges », seules susceptibles d'établir la communication avec l'oracle du Tibet, c'est du moins ce que laissait croire le guide de la « Fraternité ».

On choisit également, ainsi le voulait l'oracle, un grand maître de l'ordre secret... Le premier à occuper ce poste fut un prélat de haut rang, camérier secret de Pie XI et Polaire de la première heure. Cet ecclésiastique peu orthodoxe eut une très belle carrière, puisqu'il finit à la Curie romaine. Ce que l'histoire officielle ne dit pas, c'est qu'il portait, sous l'habit rouge de cardinal, une croix gammée en sautoir.

Lui succéda un évêque de l'Église cathare et gnostique et enfin un prince cambodgien très versé dans la magie.

Ajoutons, pour en terminer, que Zam Bothiva, très porté vers le catharisme, explora le château de Montségur dans l'espoir secret d'y retrouver le Graal ; il était accompagné d'une dame affiliée à l'Église gnostique, descendante de l'albigeoise Esclarmonde de Foix. Le fondateur de la Fraternité des Polaires rencontra-t-il Otto Kahn, cet envoyé du sacré collège hitlérien », lors de son voyage dans le pays cathare ? Nous ne saurions l'affirmer, quoique la chose n'ait rien d'invraisemblable si l'on songe que Rahn était un ami de l'instituteur Gadal, spécialiste du catharisme ésotérique, et membre de la Rose+Croix (2), initiation dont se réclamaient les Polaires. Les Pyrénées et le château de Montségur auraient été dans ce cas un lieu de rencontres mystérieuses entre les diverses mailles du filet occulte qui se resserrait sur l'Europe sous le signe de la croix gammée. »

Jean-Michel Angebert


(1) "La « Rose + Croix d'or », pour être précis, affiliée à la Golden Dawn britannique", ajoute Jean-Michel Angebert.

Un maître de la Rose-Croix d'Or, Jan van Rijckenborgh (1896-1968), est l'auteur de Lumière sur le Tibet. Lumière sur le Tibet est un texte écrit par un iconoclaste qui n'hésite pas à démolir le mythe du Tibet, pays sacré de prétendus maîtres bienveillants et protecteurs de l'humanité des fables théosophistes. Jan van Rijckenborgh n'est pas un provocateur en mal de publicité. Il est crédité d'une étonnante faculté de clairvoyance, l'éclairage qu'il apporte sur le Tibet semble sincère. Toutefois, Rijckenborgh a recours à une phraséologie ésotérique qui déconcertera les personnes qui ne se sont pas familiarisées avec ce genre d'écrits. En réalité, Lumière sur le Tibet ne s'adresse pas à un large public, c'est un document interne, dactylographié et ronéocopié (le Ronéo est l'ancêtre de la photocopieuse).

Bouddhisme tibétain et nazisme, le cas Jean Marquès-Rivière :

dimanche, septembre 23, 2012

La société secte




Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres,
combien seront grandes ces ténèbres.
Matthieu 6:23

Après les retentissements médiatiques des deux massacres du Temple Solaire, bien peu savaient ce qu'était le phénomène des sectes dans le monde. Ce n'est que lorsque Shoko Asahara, le gourou de la secte Aum, avait décrété la fin du monde et qu'il ait gazé le métro de Tokyo, que les pouvoirs publics se sont tout de même penchés sur le problème, avec d'ailleurs, beaucoup d'hypocrisie. Il est exact que si l'on touche aux convictions religieuses de chacun, on malmène alors la démocratie ce qui, égratigne la susceptibilité de certains politiciens très attachés aux valeurs de la démocratie libérale.

Parce qu'en fin de compte, ces sectes, toutes tendances confondues, rendent un service à la société et certainement encore davantage aux partis politiques quels qu'ils soient. Des millions d'adeptes à travers le monde remuent ciel et terre pour parfaire l'humanité, rendre l'homme plus sage, le rendre plus religieux, plus modeste, plus spirituel enfin de compte, c'est un bel idéal que tout homme politique souhaiterait voir apparaître. Lorsque tous les hommes seront devenus pareils à des agneaux, et c'est pour bientôt, il n'y aura plus de revendication, il n'y aura plus de manifestation, il n'y aura plus d'opposition politique ni de contestation. A la place, on ira tous prier dans le temple du quartier. Il n'y aura plus de patron, mais tout simplement un gourou d'entreprise cherchant la résolution du problème de l'adepte au travers d'un téléphone portable, il n'y aura plus de curé mais des messies apportant la vérité sur une disquette d'ordinateur.

Les gouvernements du monde voient d'un très bon œil toutes ces sectes, elles apportent finalement des réponses auxquelles aucun homme politique ne peut répondre. Elles contiennent tous les ressentiments, toutes les frustrations et aussi, tous les désirs et tous les fantasmes de leurs adeptes. Ces hommes et ces femmes, déçus de ne pouvoir s'exprimer dans une société qui, de toutes façons ne les écoute pas, et qui de toute manière, n'a que faire des considérations spirituelles des uns et des autres, sont finalement contenus et soumis ainsi à une autorité parallèle à celle du pouvoir politique.

Cette autorité parallèle offre un service gratuit aux politiciens, c'est comme une sorte d'assistance publique mais qui en plus, répond à ses patients d'une manière spirituelle. Elle débarrasse finalement la société de ses inadaptés, de ses mécontents et surtout de ses contestataires en mal de Dieu.

On peu faire une constatation avec des pays musulmans comme l'Algérie ou l'Iran qui, au contraire de nos pays, ne parviennent plus à contenir l'intégrisme islamique. Le regain de religiosité est tellement multiforme et le besoin de réponse religieuse si fort, que le pouvoir entier en est ébranlé.

Au contraire des pays musulmans, la faculté d'absorption en Amérique et en Europe des mouvements religieux ou sectaires a été développée de façon à ce qu'ils puissent s'épanouir en toute liberté. Ce système a été fait de manière à ce que chaque personne puisse trouver la religion ou la croyance de son choix. Il trouvera toujours ce qu'il cherche mais la condition sera qu'il ne pourra revendiquer politiquement sa croyance, il n'aura donc pas la possibilité de faire pénétrer et reconnaître sa croyance dans les institutions publiques. Par contre, les mouvements religieux et sectaires, lui ouvriront les portes et il bénéficiera de toutes les attentions nécessaires.

Ce système a permis aux politiciens d'éliminer une grande partie de ses responsabilités, vis-à-vis des aspirations autres que matérielles du peuple.

Le mal de vivre aujourd'hui touche une grande partie de l'humanité, tout le monde souhaite refaire le monde et apporter ses remèdes. C'est l'ère des faux prophètes déjà dénoncée dans la bible, on veut bien changer le monde mais à sa manière et à condition qu'on ait le pouvoir. C'est l'époque de la course au spirituel, c'est la lutte acharnée à la vérité, source non pas de sagesse, mais de monnaie sonnante et trébuchante. Ce n'est pas l'ère du verseau mais celui de la vessie qu'on veut nous faire prendre pour des lanternes. Les adeptes affluent de partout abusés par les uns, violés et dépouillés par les autres quand ils ne sont pas assassinés par des troisièmes couteaux.

Le troisième millénaire ne sera pas spirituel et personne n'oserait prétendre le contraire, sauf sans doute, les fanatiques et les marchands du temple moderne. Pour eux, l'après l'an 2000 offre des perspectives d'épanouissement et de béatitude financière extraordinaire. Cette béatitude on le doit beaucoup au mouvement en pleine expansion que l'on nomme le "Nouvel Age".

Actuellement, le nouvel âge a gagné l'Occident entier et cette mode est en passe de toucher à présent toute la planète.

Cette expression de nouvel âge a commencé à apparaître au début des années 1980 et a été popularisée par Marilyn Ferguson dans son livre qui fut un succès mondial "Les Enfants du Verseau". Selon l'auteur, la société de cette fin de millénaire se trouve au seuil d'une mutation. L'état d'esprit dans lequel se trouve l'humanité actuellement va arriver au stade le plus critique et un changement va apparaître donnant ainsi à l'humanité son second souffle, d'où le regain de spiritualité dans le monde.

Mais ce changement d'esprit s'opère très lentement et selon l'auteur, un mouvement est en route, comme une sorte de douce conspiration de l'ère du Verseau et de révolution silencieuse. Un nombre croissant d'individus éparpillés dans le monde se reconnaissent porteurs d'une même aspiration, celle qui doit procéder à la transformation de la société dans son entièreté et à la constitution d'une civilisation planétaire par le changement personnel.

M. Ferguson explique ce qu'elle entend par "conspiration" :

« On peut dire qu'une conspiration réunit des individus qui respirent le même air et aspirent aux mêmes buts. C'est une union intime. Afin de rendre claire la nature bienveillante de cette union, je décidais d'y joindre le mot Verseau. Malgré mon ignorance de l'astrologie, j'étais attirée par le pouvoir symbolique de ce rêve pénétrant de notre culture populaire, à savoir qu'après un âge d'obscurité et de violence - les Poissons - nous pénétrons dans un millénium d'amour et de lumière, "l’Ère du Verseau", le temps de la vraie libération de l'esprit. »

Les adeptes du nouvel âge déclarent que nous vivons une période de préparation, non seulement pour une civilisation et une culture nouvelles au sein d'un Nouvel Ordre Mondial mais également pour la venue d'une nouvelle dispension spirituelle. Selon eux, il existe un plan divin dans le cosmos. A la fin d'une ère, les ressources humaines et les institutions établies semblent inaptes à répondre aux besoins et aux problèmes mondiaux. Ce serait la raison pour laquelle ils prétendent que viendra un instructeur, un leader spirituel un Avatar pour instruire le monde. De nos jour, le retour de l'Instructeur mondial, le Christ, est attendu par des millions de personnes, non seulement par ceux de foi chrétienne, mais aussi par ceux de toutes croyances qui attendent l'Avatar sous d'autres nom : le Seigneur Maitreya, Krishna, le Messie, l'Iman Mahdi, le Boddhistava.

Le nouvel âge n'est pas une secte avec plusieurs millions d'adeptes mais un mouvement lancé à travers le monde qui a son origine aux États-Unis, on s'en serait douté. Cela ne nous étonnera pas non plus, quand on s'apercevra que l'idéologie de la civilisation planétaire du nouvel âge s'est inspirée de la politique mondialiste qui est menée par on sait qui. Le nouvel âge aspire en effet à un nouvel ordre politique basé sur l'ordre cosmique. C'est pourquoi on peut dire que la nouvelle politique émerge du terreau combinant les nouvelles perspectives scientifiques, la médecine holistique, la psychologie humaniste et transpersonnelle, l'écologie, les réseaux, l'influence panthéiste et le monisme.

D'après les adeptes du nouvel âge, il existe une seule organisation qui soit susceptible de réaliser la civilisation planétaire, c'est l'ONU, on s'en serait douté. Le fondateur Donald Keys du mouvement "Citoyens Planétaire" et consultant de l'ONU s'explique :

« L’humanité est au seuil de quelque chose de totalement nouveau, un palier évolutionnel supplémentaire pareil à nul autre : l'émergence de la première civilisation globale. »

Une autre association new age et qui à son siège auprès des Nations Unies à Genève "World Goodwill", traduisez par "Bonne Volonté Mondiale", est d'inspiration beaucoup plus ésotérique. Cette association à les mêmes objectifs que Citoyens Planétaires mais elle vise de manière plus affirmative à la constitution d'un nouveau gouvernement mondial et d'une nouvelle religion mondiale coïncidant avec le retour du Christ, Chef Suprême de la Hiérarchie Invisible, comprenons par là "les Supérieurs Inconnus". World Goodwill veut intégrer les visions synarchistes d'Alice A. Bailey dans ce nouveau gouvernement mondial. Elle lie intimement cette vision avec la constitution de la synarchie qui désigne le gouvernement idéal et l'ordre cosmique cher aux Templiers et à la tradition ésotérique.

On retrouve ici les mêmes faits et la même volonté de pouvoir et d'influence qu'avec les sociétés secrètes et les politiciens. Tout ce joli monde se retrouvent une fois encore, sous le couvert des Nations Unies qui semble-t-il, favorisent énormément l'idéologie mondialiste. Le Dr. Bernard Bastian dans un livre consacré au nouvel âge (Bernard Bastian. "Le new age, d'où vient-il, que dit-il") écrivait à ce sujet :

« Loin d'être l'exclusivité du Nouvel Age, la promotion d'un gouvernement mondial est en outre partagée à la fois par des religions constituées comme les Baha'is, et de nouveaux mouvements religieux comme la Méditation Transcendantale, la Scientologie, la Fraternité Blanche Universelle et les Raéliens »

La soi disant spiritualité que voudrait imposée au monde le mouvement du nouvel âge ne résiste pas très longtemps à une analyse de ses structures, de ses intentions et de ses agissements. Il suffit pour cela de lire l'exégète convaincu du nouvel âge M. Ferguson :

« ...il s'agit pour l'heure essentiellement d'un SPJN de SPINS (réseau de réseaux). La stratégie des réseaux consiste à relier entre eux les individus et les groupe de toutes les manières possibles et imaginables, afin de constituer un tissu d'influence étendu, puissant, omniprésent, décentralisé tout en demeurant insaisissable, donc invulnérable. Un des premiers fruits de cette stratégie est de constater qu'aux États-Unis beaucoup de points de vue New Age sont repris dans des programmes politiques aux niveaux local régional voire national. »

Voilà donc qui est très claire sur les visées du nouvel âge. Déjà, certains spécialistes en matière de secte et de culture ésotérique s’interrogent sur l'aspect totalitaire que prend le nouvel âge. [...]

A titre d'exemple, nous prenons la secte "Nouvelle Acropole" dont toute l'idéologie est basé sur le totalitarisme absolu et qui revendique également l'approche de l’Ère du Verseau. Il suffit pour s'en convaincre de regarder la couverture du Bulletin N° 1 de 1977, du corps de sécurité et du renseignement propre à la secte. Le bras droit tendu vers un aigle flamboyant à de quoi rappeler certains souvenirs.

Officiellement, la Nouvel Acropole se réclame de la "Pensée Traditionnelle" et se présente au grand public sous les aspects d'une association culturelle et humaniste. En même temps, elle promeut une école des mystères se vouant à la fraternité humaine exactement que le fait les rose-croix de l'A.M.O.R.C.

Naturellement, la réalité est toute différente. Car l'idéologie profonde de cette secte ressemble furieusement à celle prônée par un certain Adolf Hitler. Celui-ci ne rêvait-il pas d'un surhomme et d'une race de sous-hommes, destinée à l'esclavage ? Le père fondateur de Nouvelle Acropole, l'Argentin Jorge Angel Livraga, définit dans son manuel du dirigeant (usage interne) la véritable nature de son mouvement :

« ... une structure qui se nourrit d'hommes et transmute les plus aptes dans son grand corps et dans sa grande âme, les transformant en des surhommes, les inaptes sont laissés derrière. Telle est la douloureuse loi. Ils seront accueillis par quelque structure hyène où dans quelque mesure ils se réaliseront ; mais gardons-nous d'empoisonner par faux sentimentalisme l'Aigle d'Or, sinon celui-ci, inexorablement, mourra et les ineptes qu'on a prétendus sauver suivront cette destinée naturelle qui, pour eux, n’a rien de mauvais ni de désagréable. »

Le phénomène du nouvel âge apparaît également à certains observateurs comme Olivier Mongin, comme étant aussi le paroxysme de l'égoïsme et l'idolâtrie exclusive du MOI personnel à propos d'un film New Age à grand succès "Le Grand Bleu de Luc Besson :

« ... il s'agit là d'une nouvelle version, touchante, aquatique, d'un sans famille des années 1980 qui préfère écologiquement la communauté animale des dauphins à l'environnement de ses semblables. A moins qu'il s'agisse de l'apothéose de l'aventure individualiste qui pousse le héros, une espèce de mutant, à disparaître au fond des mers, dans un grand trou noir, happé par une nuit maritime qui le fascine à en mourir. »

Et, Bernard Bastian rajoute à ce sujet :

« C'est un film sans amour qui célèbre l'extinction des passions. En témoigne de façon criante l'ultime séparation d'avec le monde des humains représenté par la compagne de Jacques, Johana, enceinte de lui, et qui ne saura pas le convaincre de renoncer à cette plongée qui sera à l'évidence la dernière. A défaut de son amant, c'est le spectateur que le cri de désespoir de Johana transperce. « Mais... il n'y a rien à voir ! C'est la nuit là-dedans ! Il fait froid et tu seras seul ! Regarde-moi, Jacques, je suis là, moi... j'existe ! Regarde-moi ! Je ne suis pas un rêve ! » […]

En de hors des raisons socio-économiques qui poussent les gens à rejoindre les sectes, on a pu voir qu'il y avait aussi des raisons purement politiques qui, visaient soit à blanchir de l'argent, à faire du trafic d'arme et aussi à faire passer des idéaux politiques comme par exemple l'anticommunisme et plus récemment le mondialisme. Mais il est aussi intéressant de voir dans quelle mesure, les sectes ou les grand mouvements religieux comme le nouvel âge ne sont pas les nouveaux véhicules d'un courant de pensées en faveur du gouvernement mondial ou encore des fameux extra-terrestres ; citons en exemple "la créature de Roswell". [...]

Les sectes sont en vérité un outil merveilleux entre les mains de ceux qui les manipulent et ces manipulateurs, nous en avons la certitude, ne peuvent être que les mêmes qui font la pluie et le beau temps depuis des siècles.

Nolam Romy, Les grandes conspirations de notre temps.


Le dalaï-lama et son ami Shoko Asahara, le gourou psychopathe de la secte Aum.


THX 1138 

Premier film de George Lucas, THX 1138 est une vision terrifiante du futur mais surtout une étude captivante du présent. Robert Duval y incarne un humain dont l'esprit et le corps sont contrôlés par le gouvernement. THX essaie désespérément d'échapper à un monde où les pensées sont contrôlées, la liberté impossible et l'amour le crime ultime. 






Un rabbin affirme que les Juifs sont des extraterrestres venus pour « conquérir » la Terre.

Le rabbin Michael Laitman est l'auteur de "Kabbalah, Science and the Meaning of Life". Le livre retrace les étapes de l'év...