dimanche, mars 14, 2010

De la psychanalyse au Satori




Atteindre la source de l’esprit et se libérer de l’illusion

Les textes sacrés du bouddhisme tibétain contiennent des horreurs comme nous l’avons découvert en ouvrant le « Manuscrit d’Or », le « Tantra de Kalachakra » et d’autres traités incriminés dans ce blog. Ces textes évoquent la sorcellerie la plus abjecte où se mélangent la démonologie, la lubricité, la magie et le crime. Rappelons que le cannibalisme rituel est clairement préconisé dans le « Tantra de Kalachakra ». Ce tantra est la Bible des initiés de Shamballa, le pôle occulte du nouveau spiritualisme mondial.
Les débordements des adeptes du bouddhisme tantrique ont déconcerté le grand orientaliste Edward Conze : « Il nous faut examiner les arguments qui sont mis en avant pour justifier toutes sortes de conduites immorales. On ne s’attend pas, en fait, à ce que les adeptes d’une religion revendiquent comme une sorte de devoir sacré, par exemple, « le commerce sexuel quotidien dans des endroits écartés avec des filles âgées de douze ans, de la caste candâla ». Le Guhyasamâja Tantra, l’une des plus anciennes, et aussi des plus sacrées, parmi les Ecritures du Tantra de Main-gauche, enseigne, semble-t-il, exactement le contraire de ce que soutenait l’ascétisme bouddhique. » (« Le bouddhisme » Edward Conze)

Des lamas personae non gratae

Les hiérarques tibétains sont-ils capables d’apporter aux Occidentaux autre chose que des superstitions et des pratiques magiques ? Le comportement de dignitaires du lamaïsme, impliqués dans des affaires de mœurs ou au service d’organisations criminelles (comme la CIA), a confirmé ce que les textes révèlent, c’est-à-dire que le lamaïsme rituel et sa démonologie complexe s’apparentent d’avantage à un occultisme immoral qu’à une véritable voie de sagesse.

Les travaux du docteur Hubert Benoît sortiront-ils le bouddhisme mahayaniste de l’ornière des pratiques inadaptées aux Occidentaux et renverront-ils les hiérarques lamaïstes le plus manipulateurs à Dharamsala ? Dans la foulée, les gourous orientaux qui font leurs choux gras avec le bouddhisme repartiront-ils à Taiwan, au Népal, au Japon, en Corée, en Chine, en Thaïlande ?

Le Dr Hubert Benoit

Des spiritualistes occidentaux ont échappé à l’emprise des pratiques occultes des lamas et des gourous qui participent à la grande parodie spirituelle de cette fin de cycle. Ces rescapés trouveront dans les travaux du docteur Hubert Benoit la pureté de la sagesse orientale sans se soumettre à des hiérarques retors et sans pratiquer des rites qui appartiennent à une autre culture.

Plusieurs siècles avant la dernière déviation du lamaïsme, qui remonte au 5ème dalaï-lama, l’enseignements des maîtres Chan/Zen était répandu au Tibet. Il fut dissimulés sous un amas de pratiques tantriques, mais l’essence du Mahamoudra des Kagyüpa et du Dzogchen des Nyingmapa est indiscutablement le Chan d’origine chinoise. Dans son livre « La Doctrine suprême », le Dr Hubert Benoit identifie cette essence de la sagesse ancestrale après l’avoir dépouillée des croyances magiques et religieuses. Il formule clairement l’expérience libératrice du Chan/Zen selon une approche occidentale pragmatique et sans recourir au langage religieux ou ésotérique.

La doctrine suprême

« Il ne m’appartient pas de dire quelle influence les travaux du Dr Benoit auront sur la psychologie actuellement orthodoxe, celle qu’approuvent l’Université et l’ensemble des psychanalystes. […] Le Dr Benoit, dans son livre sur la psychanalyse et dans « La doctrine suprême » (où il présente au lecteur les fruits les plus intelligents de ses réflexions), s’est efforcé de comprendre le fonctionnement du psychisme humain en comparant l’état où il est à l’état où il pourrait être une fois les conflits résolus. Ce fonctionnement tel qu’il pourrait être n’est pas une hypothèse fantaisiste. Les psychanalystes en général se placent à un point de vue clinique pragmatique et cherchent à aider leurs patients à résoudre leurs conflits intérieurs et à retrouver cette adaptation qu’ils ont perdue en perdant le contact avec la réalité. Outre ce point de vue et le surpassant, le Dr Benoit, en tant que praticien, rapporte tous les cas à une norme, à ce qui serait normal ; ce qu’est cette norme constitue la question fondamentale et c’est ici que nous devons apprécier la colossale contribution du Dr Benoit. Sans s’écarter aucunement de la méthode scientifique, le Dr Benoit nous prouve, par des évidences intellectuelles et historiques, la réalité de l’état normal. Dans ses réflexions sur le Bouddhisme Zen, ils nous donne une étude détaillée de l’état qui mérite d’être dit normal. Les êtres humains anormaux souffrent. L’être humain normal est celui qui est libéré de la souffrance. Les cas pathologiques qui demandent l’observation clinique du psychanalyste sont ceux du névrosé et du psychosé. La distance n’est pas grande entre le névrosé qui relève de l’observation clinique et nous-mêmes considérés comme soi-disant normaux. Par rapport au normal, dans le sens absolu du terme, nous sommes tous anormaux. Le Dr Benoit nomme « naturel » l’état de l’homme qui n’a pas résolu ses conflits mais dont l’état n’est pas déséquilibré au point de demander un traitement médical. L’homme soi-disant normal que nous sommes, c’est en fait l’homme « naturel » en tant qu’il se distingue des cas anormaux pathologiques relevant des soins psychiatriques et psychanalytiques. Un immense fossé sépare l’homme naturel de l’homme normal.

L’esprit scientifique agnostique refuse toute assertion postulant ce qui ne peut pas être vérifié ni contrôlé. Dire qu’un homme normal est une réalité, c’est là une assertion qui doit être vérifiée par nos tests intellectuels. Il est indispensable de mettre en lumière certains critères et la possibilité, pour nous, de les utiliser sans être empêchés par nos « opinions » et nos « croyances ». Pour rares qu’en soient les exemples offerts à notre observation, il est tout à fait anti-scientifique de se refuser à admettre la notion de l’homme normal faute du soutien des statistiques. Dans toute approche scientifique, le pur esprit d’investigation est d’une suprême importance. Si notre recherche est conduite avec impartialité, nous trouverons l’homme « normal » qui incarne nos évidences historiques et intellectuelles. Le Dr Benoit a le courage de déclarer que seul l’homme qui a obtenu le SATORI (ou SAMBODHI) est l’homme normal. Hitler a brûlé six millions de Juifs ; pendant une certaine période, une partie de l’humanité, devenue hystérique, considéra comme anormal quiconque soutenait une autre opinion que celle imposée par l’Etat nazi. Le témoignage statistique niait l’homme qui avait des vues saines. De même considérer, parce que nous sommes tous plus ou moins anormaux, l’homme du Satori comme un anormal est le comble de la sottise. Pour nous qui vivons dans une illusoire tension psychique, le postulat du « Lâchez prise » tel que le Dr Benoit l’expose semblera tout d’abord l’expression d’un doctrine fausse, d’une mystique chimérique. Nous avons à nous désintoxiquer patiemment de notre notion actuelle du « normal », nous avons à comprendre le « normal » à la lumière d’indiscutables évidences intellectuelles et historiques pour parvenir à admettre la notion de l’homme « réalisé » - de l’homme qui a eu le Satori – et pour reconnaître en lui l’homme normal.

L’évidence intellectuelle est en rapport directe avec l’évidence historique. L’évidence historique n’est pas limitée par le temps. L’état de Satori n’est pas une réalité temporelle. C’est une réalité intemporelle. La vérité de la gravitation existait avant Newton. Cette vérité est intemporelle comme l’est toute vérité. Newton l’a seulement découverte et elle est devenue, avec cette découverte, une évidence historique, capable d’être prouvée et vérifiée. L’évidence temporelle, historique, a rejoint l’intemporel.

Notre état originel est la « nature de Bouddha ». Les hommes qui ont obtenu la réalisation intemporelle nous ont permis de le vérifier en nous apportant l’évidence historique. Ils ont simplement découvert une vérité existante. L’intersection de l’éternité et de la durée est l’instant. Ce processus, inconscient en nous tous qui n’avons pas réalisé l’intemporel, devient conscient chez les hommes du Satori. Cette expérience n’est pas psychologique si nous envisageons notre psyché fonctionnant sans contrôle et encombrée d’erreurs. Mais elle est psychologique, ou parapsychologique, si nous envisageons notre psyché avec toute l’extension qui est la sienne chez les hommes du Satori, les Jivan Muktas, les Libérés Vivants.

Le Dr Benoit étudie l’homme « normal », l’état de l’homme qui, à travers l’expérience du Satori est devenu normal. Cette conception de ce qui normal est essentielle pour la correction des erreurs qui existent chez l’homme plus ou moins anormal. Le « normal » est le terme auquel nous devons nous référer pour étudier et aider l’homme « naturel » sous toutes ses formes.

Dans la psychanalyse, une relation existe entre le médecin et son patient. La relation dont il est question dans les travaux du Dr Benoit unit deux pôles de l’homme à l’intérieur de l’homme lui-même. Dans son livre sur la psychanalyse, le Dr Benoit s’est séparé de ses confrères en prenant pour base de l’analyse la doctrine métaphysique traditionnelle. En cela il s’est séparé de l’école freudienne. La psychanalyse ne doit pas être identifiée à la doctrine freudienne. Maints lecteurs, après avoir étudié le livre du Dr Benoit « Métaphysique et Psychanalyse », m’ont dit que c’était là un livre très « original ». Le Dr Benoit lui-même s’élèverait contre une telle façon de voir. Dans une lettre que j’ai de lui, il m’exprime son aversion pour toute théorie qui soit une « construction personnelle ». Le personnel est le particulier. Quand le particulier se sépare de l’universel, nous sommes dans le domaine de l’erreur. La VERITE est traditionnelle, éternelle (sanâtana). Elle est INTEMPORELLE. Dans l’Intemporel s’accomplit la synthèse entre le temporel et le non-temporel (ou négation du temporel), c’est-à-dire entre le manifesté et le non manifesté. L’Intemporel est le terme ternaire qui résout la contradiction entre le temporel et la négation du temporel. l'Intemporel est, selon le Vedânta, le Turiya ou quatrième état de conscience. Il est PRAJNA, ou SHUNYATA, ou ALAYAVIJNANA du Bouddhisme mahâyaniste. Observer l’expérience dans les deux catégories – le manifesté et le non-manifesté – est une tâche difficile. L’observation doit être impartiale, dépouillée de toute projection individuelle d’opinions et de croyances. Puis vient la tâche, difficile elle aussi, de faire la synthèse des deux termes. Une telle synthèse n’est pas un simple processus mental. C’est un fonctionnement de la vie où « penser » et « sentir » ne sont plus séparés. (Pour comprendre ce processus de synthèse, lire l’étude que le Dr Benoit consacre aux mécanismes de l’angoisse.) Seule une telle synthèse nous libère de l’erreur. Nous devons développer pour cela, à son plus haut degré, notre lucidité.

Le rôle du médecin, en psychanalyse, consiste à rendre son patient conscient de ses conflits. Une lumière est projetée sur le problème des relations. Quand les relations sont méconnues, l’erreur est là. A travers l’erreur jouent diverses formes d’hallucinations et d’illusions. Au cours du traitement se produit l’éveil de l’Intelligence. Si le rôle de cet éveil est immense pour dissiper l’erreur dont les variantes pathologiques sont si bien connues des spécialistes des maladies mentales, combien devons-nous, a fortiori, estimer ce rôle de l’intelligence quand nous essayons de nous libérer de toutes les formes de l’erreur et d’obtenir cette transformation de notre vie qui est, selon le Dr Benoit, passage de l’état « naturel » à l’état de l’homme « normal » !

Le livre du Dr Benoit, « La doctrine suprême », est écrit pour qui aspire à devenir normal. Il nous propose les notions dont nous avons besoin pour devenir conscient des relations qui jouent en nous, du rapport existant entre le Moi et le Non-Moi, des fonctions de l’Ego et de son rôle dans la solution du problème de la « compensation ». il explique le sens de l’oracle delphique : « Homme, connais-toi toi-même ! » « La doctrine suprême » nous enseigne comment connaître objectivement le conditionnement du mental et les modalités des processus du Moi. La conscience des relations nous permet de conditionner intelligemment nos processus mentaux. La question de la volonté prend ici une grande importance. Le problème de la volonté est directement lié à l’action de l’intelligence. La volonté assume une direction définie en donnant une forme à l’action. Elle est unité du désir et de l’action – ou puissance d’agir ; volonté, unie à l’intelligence, n’est autre que Buddhi. Son action est un mouvement ascendant, de l’erreur vers la vérité. Pour désigner Buddhi, l’équivalent français dont se sert le Dr Benoit est « Intelligence Indépendante ».

Siddheswarananda


vendredi, mars 12, 2010

Touchez pas au grisbi


Les milliardaires ne connaissent pas la crise. Ils sont de plus en plus riches.



En Normandie, près de Vimoutiers (61), du lundi 25 août au dimanche 14 septembre 2003, avait lieu une retraite Dzogchen (la Grande Perfection) avec le Lopön Tenzin Namdak et le Khempo Tenpa Yungdrung (un jeune loup-gourou tibétain aux dents longues). Durant cette retraite, le vieux renard Tenzin Namdak et ses courtisans, de grands dzogchenpa, ont invoqué le Jambhala bön, le dieu de la richesse. Ensuite, ils se sont tous précipités à Vimoutiers pour acheter plusieurs tickets de la Françaises des Jeux. Durant plusieurs jours, ils croyaient que la liturgie du vieux lama et la répétition de mantras les rendraient riches.

L’argent exerce une influence sur le psychisme humain à la manière d’un stimulant, d’un excitant ou d’une drogue. Cette influence est d’autant plus délétère que la monnaie n’est plus sous le contrôle d’une autorité spirituelle. Dans l’antiquité, les monnaies étaient couvertes de symboles traditionnels. « Le contrôle de l’autorité spirituelle sur la monnaie, sous quelque forme qu’il se soit exercé, n’est d’ailleurs pas un fait limité exclusivement à l’antiquité, et, sans sortir du monde occidental, il y a bien des indices qui montrent qu’il a dû s’y perpétuer jusque vers la fin du Moyen Age, c’est-à-dire tant que ce monde a possédé une civilisation traditionnelle. On ne pourrait en effet s’expliquer autrement que certains souverains, à cette époque, avaient été accusés d’avoir « altéré les monnaies » ; si leurs contemporains leur en firent un crime, il faut conclure de là qu’ils n’avaient pas la libre disposition du titre de la monnaie et que, en le changeant de leur propre initiative, ils dépassaient les droits reconnus au pouvoir temporel. » (René Guénon)

L’argent de la spéculation et du parasitisme est qualifié d’« argent luciférien ». L’argent luciférien, « C’est l’argent théorique de la Bourse, fébrile jusqu’à l’hystérie, fléau mondial qui a déséquilibré l’économie et menace la nature par sa mégalomanie latente : il pousse à l’exploitation éhontée du sous-sol, à la destruction de la nature ; c’est aussi l’argent de la publicité, autre fléau, qui vampirise et aveulit les foules par son abêtissante imagerie. Derrière cet argent-là, se terre la contre-initiation et des « mages » qui sont sans doute des marouts, ennemis du genre humain car amputés de la nature humaine… » (Jean Louis Bernard)

L’argent est entre les griffes des marouts, les riches maîtres du monde au psychisme pourri. Toujours d’après Jean Louis Bernard : « Les marouts s’identifient à leurs yeux éteints, à leur regard fuyant ou fébrile, à leur allergie à toute abstraction, à leur égocentrisme forcené et à leur mélancolie macabre. La plupart vivent dans un climat d’argent parce qu’ils sont parasitaires par définition et parce que l’argent a très souvent une signification anale qui leur convient. De plus, fermés à toute forme de paradis (spirituel, affectif…) ils ne peuvent que s’enfermer dans les paradis artificiels du luxe. »

Livres consultés :
« Les archives de l’insolite », Jean Louis Bernard. L’édition est épuisée.
« Le règne de la quantité et les signes des temps », René Guénon. Chapitre XVI, "La dégénérescence de la monnaie". Les derniers chapitres du livre permettent d’avoir une idée de la véritable nature de la pseudo-initiation, de la parodie spirituelle et de la contre-tradition mondiale.
La contre-initiation :



Quelle parade contre le monde des marouts ?

Pour beaucoup de personnes, le dalaï-lama incarne tacitement le spiritualisme moderne et ses salades de "nouilles", new age, new era, new buddhism… Comme la religion conventionnelle, ce spiritualisme épaule le pouvoir politique et incite à la soumission.

« Prenons l’exemple significatif du Bouddhisme, considéré comme une voie de renoncement – donc passive - alors que le prince Gautama en tant que membre de la caste guerrière, avait forgé sa doctrine en vue de combattre l’illusion et l’ignorance. Pour ce preux chevalier, il s’agissait de mener une guerre héroïque contre l’emprise démoniaque, afin d'extirper le mal à la racine, et non pour l’adoucir et le rendre acceptable. Or, sa « noble loi » martiale est devenue une religion banalisée et aseptisée au service de l’élite planétaire. »

Il existe des moyens de ce prémunir contre la domination des marouts en restaurant notre intégrité individuelle.

LIRE l’article « Quelle parade ? »

mercredi, mars 10, 2010

Dixit Satanas, voyage au bout de l’âge noir


Joël Labruyère, auteur de « Dixit Satanas », se présente ainsi :

Pendant un demi-siècle, j’ai observé ceux que je croyais être mes semblables, et ma première impression de jeunesse était la bonne : je ne suis pas comme eux.
Globalement, je n’aime pas ce qu’ils aiment, et je ne veux rien de ce qu’ils convoitent. Leurs idéaux bornés, leurs philosophies spéculatives, leurs religions superstitieuses, leurs sciences barbares et leurs amusements ridicules ne me concernent pas. On m’y a plongé de force.

Par conformisme, à cause du lavage de cerveau que l’on subit dès l’école maternelle, j’ai essayé de me diriger dans la vie en fonction de leurs valeurs et de leurs croyances, mais cela a échoué.

Ne trouvant pas de nourriture pour mon âme dans leurs idéaux, j’ai renoncé à croire et à penser comme eux, et je n’en éprouve aucun complexe.

Les valeurs artistiques ou spirituelles qui me touchent encore s’avèrent ne pas provenir de la terre, mais ont été apportées par des demi-dieux, des héros antiques ou d’une époque plus récente. Tout ce qui m’émeut encore dans la civilisation n’est pas terrestre mais céleste. Ainsi, ce que j’aime n’est pas originellement humain, et j’avoue que tout ce qui me révulse est l’apanage du genre inhumain.


Joël Labruyère n’est pas un doux contemplatif éthéré. Il évoque souvent la résistance et l’énergie cosmique, la seule « arme » qui peut vaincre les forces armées du N.O.M.ou N.W.O. (New World Order). Son article intitulé « Métaphysique de la guerre » donne le ton de cette résistance et débute ainsi :

« La guerre, personne n’aime ça, d’abord parce qu’on nous a implanté un pacifisme mou qui nous pousse lâchement à tout accepter, et à cause d’une dégénérescence religieuse qui vante la faiblesse et la soumission comme des vertus.
L’idée de combattre nous est devenue abjecte, insensée, mais si un jour prochain, lorsque nos corps dégénérés montreront les signes de mutation à cause des OGM (ce qui est déjà le cas), qui sait s’il ne faudra pas prendre le sentier de la guerre ?

Cela peut arriver plus tôt que prévu. Alors, pour nous armer au moins moralement, n’est-il pas temps de réhabiliter les principes spirituels qui fondent une légitime « guerre sainte » ? (…)


J’ai lu "Dixit Satanas", écrit un lecteur à J. Labruyère, merci d’avoir osé l’écrire. J’en parle à des personnes, mais peu veulent voir certaines vérités dérangeantes. Comment sortir du Vortex inhumain ?

La réponse de J. Labruyère est une sorte de vade-mecum qui offre un ensemble de repères et d’évidences pour parvenir au véritable affranchissement.

Comment sortir du Vortex inhumain ?

« C’est, écrit J. Labruyère, la seule question importante car il ne suffit pas de constater le lourd conditionnement qui nous maintient dans des zones d’existence plombée, il faut également trouver le moyen d’en sortir.

Nous essayerons d’envisager le moyen le plus radical et définitif de libération tel qu’il fut découvert par les anciens sages.

En fait, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Les sages d’Orient et d’Occident ont unanimement insisté sur la nécessité d’un déconditionnement pour opérer une mutation de conscience. Que l’on aborde cette question sous l’angle mystique en préconisant une purification intérieure, ou bien psychologique – par la connaissance de soi – on en revient toujours à la nécessité de se changer soi-même avant d’essayer de changer les conditions extérieures. Mais, pour se transformer dans un sens libérateur, il faut d’abord comprendre les trois temps de l’existence : qui sommes-nous, d’où venons-nous, et où allons-nous ?

C’est ici qu’un enseignement traditionnel authentique s’impose, car nul d’entre nous, assujetti à ses spéculations, ses préjugés et son ignorance, ne peut répondre avec précision à ces questions.

La sagesse universelle – si on a la bonne fortune d’en découvrir une source non polluée – nous enseigne que l’essence de notre être provient d’un univers originel d’où elle a été déportée dans l’espace-temps de notre incarnation actuelle.

Notre essence spirituelle est donc potentiellement immortelle, mais elle est comme endormie, tandis que s’est développée une entité psychique mortelle, notre moi, l’ego personnel.

Le moi périssable et l’âme divine sont coupés l’un de l’autre au point que le moi ne croit pas en l’existence d’un principe d’éternité en lui. Le moi ne sait pas qu’il n’est pas le maître de sa vie, mais qu’il a été créé pour le service de l’âme. C’est là la source de notre errance, et de notre quête effrénée d’un bonheur impossible dans le cadre de l’espace-temps. En effet, il faut que la personne individuelle parvienne d’abord à reprendre contact avec son essence spirituelle pour parvenir à la libération, pour gagner sa rédemption, qui est la réintégration dans l’état céleste originel.

Mais l’homme a oublié son origine, et ayant perdu le fil, il ne sait vers où se diriger. Notre moi aveuglé par les apparences, entièrement plongé dans l’ignorance, s’engage dans toutes sortes d’impasses et de voies illusoires.

Le moi individuel qui s’est constitué au fil des expériences innombrables dans la matière, ne peut évidemment pas reconduire l’âme vers la source de la vie. Le moi est impuissant à se libérer lui-même, quoiqu’il soit capable de jongler avec les théories philosophiques et métaphysiques. Il peut s’exercer à des disciplines et se soumettre à des ascèses, mais il rencontrera continuellement une limite à son développement personnel.

Le moi peut parfois devenir un personnage important dans le monde, mais il n’est rien dans le « royaume des cieux ».

Nous aimerions croire que nous avons le pouvoir d’évoluer jusqu’à devenir un être parfait. Cependant, pendant que nous nous exerçons et que nous nous perfectionnons, notre essence immortelle demeure endormie, indifférente à nos efforts qui n’ont aucun sens s’ils ne sont pas orientés vers son réveil.

Il faut donc rejeter comme une hérésie funeste la croyance en l’évolution de l’âme. C’est hélas une illusion très répandue dans les milieux spiritualistes. L’âme originelle, issue du cœur divin n’a pas besoin d’évoluer. Elle est éternelle. Il faut avoir foi qu’un Dieu vit en nous. Sinon, on demeure une âme maudite, enchaînée aux illusions de l’existence, avec leurs séductions et leurs horreurs.

Le moi est un misérable produit du temps tandis que la divine âme originelle provient de l’éternité. Le moi est condamné à mourir et renaître sans fin, tandis que l’âme peut s’envoler vers les royaumes des immortels.

Aussi, après avoir compris qu’il est exilé sur cette terre d’accueil, l’être doit apprendre à se connaître et à trancher les liens qui l’attachent à son ego narcissique. C’est pourquoi les légendes parlent du Chevalier qui doit se mettre au service de sa dame.

Chacun d’entre nous est au départ un chevalier errant qui recherche la princesse de ses rêves. Le moi chevaleresque doit donc se sacrifier pour servir son âme. Et si le moi individuel pousse ce sacrifice jusqu’à la plus extrême limite, alors, il peut gagner l’éternité en fusionnant avec l’âme.

C’est là le mystère de l’immortalité. Mais pour y parvenir, il faut un sacrifice d’amour. Le moi peut devenir le serviteur de son dieu intérieur, et l’aider à renaître. « celui qui accepte de perdre sa vie pour Moi – c’est-à-dire pour l’âme divine – la gardera pour l’éternité ».

Dans ce contexte, « perdre sa vie » signifie abandonner l’attachement au moi et à la forme matérielle périssable. C’est là la seule façon de sortir du gouffre de la mort terrestre. La conscience doit être purifiée de toute sa culture humaine.

Voilà ce que nous appelons « sortir du Vortex ». Ce déconditionnement peut générer une mutation profonde, non seulement dans le psychisme mais jusque dans l’organisme, au tréfonds des cellules. Lorsque l’ego se sacrifie pour laisser vivre l’âme, afin que se déroule librement le programme de notre destinée immortelle, il est alors possible qu’un état de conscience nouveau apparaisse.

Dans cet état de conscience nouveau, de nouvelles perceptions s’éveillent. Nous commençons à entrevoir que la vie divine n’est pas une idée fumeuse, mais nous devenons co-créateurs de notre vie, et l’immortalité s’installe silencieusement dans notre corps.

Récapitulons les trois temps de la libération :

D’abord, il faut se souvenir de sa patrie céleste perdue et désirer y revenir par une aspiration au Beau, au Bon et au Vrai.

Ensuite, il faut éprouver l’horreur de l’état de déchéance dans lequel nous sommes tombés ; voir la terrifiante réalité de l’existence fondée sur la naissance, la décrépitude et la mort.

Enfin, il faut s’arracher à la vie individuelle égocentrique dans un sursaut salutaire. Il faut choisir l’éternité et s’y engager sans retour dès la vie présente.

Chacun doit élaborer sa stratégie de libération en fonction de ses forces et de ses limites. Il n’y a pas de chemin tracé d’avance pour tous. Si l’on veut une méthode, il faut savoir que la voie de la libération impose une seule exigence : la foi absolue dans le but.

Celui qui ne croit pas dans l’immortalité ne peut pas y parvenir. Il faut la foi.

Celui qui ne se sent pas habité par un principe d’éternité, ne verra pas le miracle de la renaissance intérieure s’accomplir.

La culture mondaine nous détourne du but de la vie. Elle nous maintient dans l’oubli de notre origine. C’est pourquoi, il faut rompre avec les croyances, idéologies et idéalismes terrestres car ils sont issus d’une conscience collective qui s’oppose à l’immortalisation de l’âme.

Une philosophie qui ne parle pas de l’immortalité est vaine. Une religion qui n’éveille pas le désir de retourner à Dieu est nulle. Les idéaux qui ne déclenchent pas dans l’être une aspiration à revenir au royaume des cieux, ne sont que des illusions. Théologie, philosophie et science se sont liguées pour nous égarer. Il faut s’en détourner et sortir du système culturel « démoniaque » qui emprisonne l’humanité. Il faut rejeter l’esprit du monde moderne, avec ses séductions de progrès et de confort, car au final, tout cela s’achèvera dans la mort.

Il faut faire le bon choix : la vie immortelle. Le reste est sans importance. Il faut avoir le courage de dépasser notre nature humaine mortelle – cette image fausse de nous-mêmes – et miser sur la parcelle d’éternité « surhumaine » en nous, le germe de vie fécond qui peut faire renaître notre divinité individuelle.

Il s’agit d’un travail organique, lié au corps énergétique, au véhicule éthérique. La vie matérielle se déroule dans un corps physique, mais la vie divine s’exprime quant à elle dans un corps céleste.

Il nous a été donné un corps car l’Esprit a besoin d’une Forme pour se manifester. Puisque nous avons la chance de disposer d’un corps, utilisons-le comme matrice pour faire naître notre âme éternelle.

Si nous mettons nos forces corporelles et psychiques au service de l’idéal de l’immortalisation, alors, une nouvelle programmation cellulaire se met en action. Notre corps énergétique peut muter, et tandis que notre corps physique déclinera sur la pente de l’entropie matérielle, parallèlement à ce déclin naturel, notre corps éthérique se renouvellera par l’ouverture de conscience qui lui permet d’assimiler les forces universelles pures.

Un corps immortel se forme ainsi. C’est ce que la tradition appelle « Transfiguration ». La forme mortelle se divinise, et lorsque le corps physique s’effondre à sa dernière heure, un corps spirituel se libère comme le papillon qui sort de sa chrysalide.

Pour résoudre le défi de la souffrance et de la mort, il n’y a pas d’autre solution que le retour à notre état originel. »

Un autre article de Joël Labruyère s’intitule « Sortir du Vortex » :


lundi, mars 08, 2010

Alexandra David-Néel et l’anarchisme


Bravo pour ce blog, je fais passer aux copains...
Juste comme ça en passant : ne pas oublier qu'Alexandra David-Neel était l'élève, pour ne pas dire la disciple d'Elisée Reclus.
Toute ma sympathie spiritualanar.
J-F B.

Merci J-F B de rappeler qu’Alexandra David-Néel était l’amie et l’élève du géographe anarchiste Elisée Reclus. Le combat des anarchistes est plus que jamais d’actualité.

Les misérables en 2010

La triste condition du prolétariat, décrite par Victor Hugo dans « Les Misérables » ou par Emile Zola dans « Germinal », revient-elle progressivement ?

En 2010, des millions de français sont de plus en plus pauvres et beaucoup de personnes survivent grâce aux restaurants du cœur et aux banques alimentaires, nouvelles versions des « soupes gratuites » du 19ème siècle et des « soupes populaires » qui apparaissent après le Krach de 1929. Quant à la classe des riches, elle se vautre ostensiblement dans le luxe en parasitant, exploitant et dérobant les ressources du peuple sans jamais redouter la justice car, comme à l’époque de Victor Hugo, les tribunaux incarcèrent des pauvres (1) pour un vol de quelques euros et épargnent les riches forbans, les tricheurs et les magouilleurs du monde des affaires et de la finance. Tout cela rappelle la situation sociale qui provoqua les révolutions de 1830, 1848, la Commune et toutes les luttes des peuples exploités.

La « Reprise individuelle » d’Elisée Reclus

« Elisée Reclus (1830-1905) n’était pas seulement un savant et un penseur, républicain fervent, il s’était lancé dans la politique active avec son frère aîné Elie, qui fut aussi son collaborateur. Comme Louis David (le père d’Alexandra), Elie avait été proscrit à la suite du coup d’Etat du 2 décembre 1851, qu’Elisée n’avait même pas attendu pour quitter la France. Les deux frères s’étaient retrouvés à Paris, pendant la Commune, au sein de laquelle ils jouèrent chacun leur rôle. Tandis qu’Elie devenait directeur de la Bibliothèque nationale, Elisée faisait le coup de feu comme simple garde national. Ayant échappé aux Versaillais qui les avaient condamnés, les deux Reclus vécurent ensuite en exil, d'abord en Suisse, puis à Bruxelles où ils retrouvèrent Louis David. C’est à Bruxelles qu’Elisée composa la magistrale « Géographie Universelle » (1875-1894), qui lui valut de professer à l’université nouvelle de Bruxelles où, de son côté, Elie enseignait l’histoire des religions et l’ethnographie. Au contact des frères Reclus, la jeune Alexandra acquit les bases solides des disciplines qui l’intéressaient. Elle apprit d’eux aussi bien d’autres choses. Elie Reclus s’occupait à Bruxelles du journal des exilés français, « la Rive gauche » ; plus extrémiste, Elisée collaborait aux publications anarchistes et y faisait figure de théoricien ; il défendait l’union libre et la « reprise individuelle », c’est-à-dire le vol à des fins politiques, mais par souci de rectitude logique, de justice sociale, et non sans un certain puritanisme – que Kropotkine, d’ailleurs, lui reprochait – et qu’il tenait en partie de ses origines calvinistes.

« Pour la vie »

Malgré la grande différence d’âge – Elisée Reclus avait cinquante-huit ans quand Alexandra en avait vingt - , une même indépendance intransigeante, un même souci de rigueur et nombre d’idée communes lièrent l’anarchiste vieillissant et la jeune fille d’une vive amitié. Pour Alexandra, Reclus fut ce que son père n’avait pas su, ou pas pu être, un guide sûr, mais aussi un compagnon plein de ferveur et d’enthousiasme. Dans la brochure « Pour la vie », le premier écrit qu’ait publié Alexandra, elle apparaît comme la digne héritière d’Elisée Reclus qui, du reste, préfaça l’opuscule. Elle lui demeura fidèle jusqu’à sa mort survenue en 1905. »
Jacques Brosse

Le fascisme spirituel

Pendant qu’Elisée Reclus est engagé dans la construction du mouvement anarchiste et que Michel Bakounine défend le peuple au sein de l’Alliance internationale de la Démocratie socialiste, qu’il fonde en 1868, Helena Blavatsky (1831-1891) œuvre au plan malveillant de la hiérarchie de Shamballa, des Maitreya, Djwhal Khul (le maître tibétain) et des guides (führers) ascensionnés. Ce plan propage de fausses méthodes de libération et des techniques méditatives qui sont en réalité des pièges de l’âme, des camisoles psychiques…

Ashtravakra Gîtâ & Avadhuta Gîtâ

Devant la profusion de méthodes d'un spiritualisme douteux, élitiste et hiérarchisé, Alexandra David-Néel, traduit deux textes emblématiques de la spiritualité libertaire : l’« Ashtavakra Gîtâ » et l’« Avadhuta Gîtâ ». Dans son introduction, elle dénonce l’imposture spirituelle qui envahit l’Occident :

« Depuis quelques années des prédicateurs, tant orientaux qu’occidentaux, tentent de propager, en Europe et en Amérique, sous le nom de Védanta, un mélange de Védanta édulcoré et de doctrines diverses parmi lesquelles se rencontraient la bhakti émotive des Vaishnavas, des théories et des pratiques empruntées au Tantrisme et au Yoga tardif et divers autres éléments hétérogènes. Certains s’ingénient même à introduire dans leur présentation de ce védanta, des rapprochements avec le mysticisme catholique. J’ai donc pensé qu’il pourrait être utile d’offrir au public lettré français, non spécialiste des études de philosophie indienne, un texte qui présente sous une forme très brève et dans toute sa rigoureuse pureté, le véritable Advaïta Védanta. »

Ashtavakra Gîtâ :

Prendre pour objet de ses méditations un objet qui ne peut pas en être un, c’est simplement faire travailler son esprit. Ayant rejeté cette idée (rejeté de méditer sur un tel objet), je me tiens où j’en suis.
Commentaire d’Alexandra David-Néel :
« L’idée (ou la croyance) « je suis Brahman » est une action mentale tout comme l’idée « je suis le corps » et doit être supprimée de même que toute autre idée. C’est là un enseignement à bien retenir pour la compréhension de la doctrine profonde de l’Advaïta Védanta. En effet : aham asmi « je suis cela » (c’est-à-dire le Brahman) est la plus haute expression de la doctrine de l’Advaïta Védanta, mais il est enjoint à ses adeptes de ne point s’y arrêter. « Je suis Brahman » n’est encore qu’une conception de notre esprit, il faut la dépasser pour en arriver à ce silence qui d’après les Oupanishads, est la seule façon possible de décrire le Brahman qui n’est rien de ce que nous pouvons exprimer ou concevoir. »

Certaines choses tourmentent le corps, certaines autres l’esprit, certaines autres la parole (le jeûne, les macérations, l’étude, la répétition des formules religieuses). Ayant rejeté tout cela, je vis heureux en mon propre Moi.

Concentration et maîtrise de l’esprit sont le refuge des sots, les sages ne voient rien qui soit à faire. Ils reposent en eux-mêmes comme des gens endormis.

Quand ils voient ces tigres connus comme objets des sens accourir vers eux, les sots prennent peur et se réfugient dans la caverne de la répression de l’esprit ; s’adonnant à la méditation et à la concentration ; les sages ne le font pas, eux qui n’accordent pas d’attention (aux objets des sens).

Plus récemment, le docteur Jacques Vigne a proposé aux lecteurs francophones une nouvelle traduction de l’Ashtavakra Gîtâ : « Soi, l’expérience de l’absolu selon l’Ashtavakra Gîtâ ».



Livres consultés :

« L’Anarchie » par Elisée Reclus

L’anarchie n’est point une théorie nouvelle. Le mot lui-même pris dans son acception "absence de gouvernement", de "société sans chefs", est d’origine ancienne et fut employé bien avant Proudhon. D’ailleurs qu’importent les mots ? Il y eut des "acrates" avant les anarchistes, et les acrates n’avaient pas encore imaginé leur nom de formation savante que d’innombrables générations s’étaient succédé. De tout temps il y eu des hommes libres, des contempteurs de la loi, des hommes vivant sans maître de par le droit primordial de leur existence et de leur pensée. Même aux premiers âges nous retrouvons partout des tribus composés d’hommes se gérant à leur guise, sans loi imposée, n’ayant d’autre règle de conduite que leur "vouloir et franc arbitre", pour parler avec Rabelais, et poussés même par leur désir de fonder la "foi profonde" comme les "chevaliers tant preux" et les "dames tant mignonnes" qui s’étaient réunis dans l’abbaye de Thélème.

Mais si l’anarchie est aussi ancienne que l’humanité, du moins ceux qui la représentent apportent-ils quelque chose de nouveau dans le monde. Ils ont la conscience précise du but poursuivi et, d’une extrémité de la Terre à l’autre, s’accordent dans leur idéal pour repousser toute forme de gouvernement. Le rêve de liberté mondiale a cessé d’être une pure utopie philosophique et littéraire, comme il l’était pour les fondateurs des cités du Soleil ou de Jérusalem nouvelles ; il est devenu le but pratique, activement recherché par des multitudes d’hommes unis, qui collaborent résolument à la naissance d’une société dans laquelle il n’y aurait plus de maîtres, plus de conservateurs officiels de la morale publique, plus de geôliers ni de bourreaux, plus de riches ni de pauvres, mais des frères ayant tous leur part quotidienne de pain, des égaux en droit, et se maintenant en paix et en cordiale union, non par l’obéissance à des lois, qu’accompagnent toujours des menaces redoutables, mais par le respect mutuel des intérêts et l’observation scientifique des lois naturelles.


vendredi, mars 05, 2010

L’alimentation supérieure


Bonjour Félix,
Suite au texte très perspicace "Amflora, la patate de la discorde" sur votre blog, je me permets de vous envoyer la couverture du livre de Shelton. Il y a plusieurs chapitres assez explicites sur le sujet : "Darwin réprouve les carnivores", "La viande est un aliment de second ordre, "l'homme carnivore au bas l'échelle de la civilisation" etc. J'ai édité ce livre en 2002 en collaboration avec l'Associaton des Hygiénistes de France qui reste fidèle aux enseignements de Shelton dont voici l'adresse du site internet :
Bien cordialement
Victor

« L'alimentation supérieure » par Herbert M. Shelton

«Nous devons exploiter les riches sources de vitalité que nous offre la nature et les utiliser à notre profit. Nous devons procurer à nos enfants des substances nutritives supérieures et seule la nature peut nous les donner. Pour obtenir des aliments nutritifs, il est inutile de s’adresser au chimiste ou à l’industriel. Seuls les produits de la nature peuvent assurer une bonne nutrition.»
Herbert M. Shelton

Si le nom du docteur Shelton suggère à lui seul une approche différente et nouvelle de la santé, le mouvement Hygiéniste dont il est le plus célèbre porte-parole et qui vit le jour au dix-neuvième siècle est malheureusement encore peu connu de nos jours. Pourtant il ne s’agit pas d’une mode passagère et opportuniste. La voie hygiéniste ne propose pas de régime miracle, elle ne prétend pas guérir des maladies bien précises.
Il faut savoir que la plupart des maladies sont des carences et des déficiences, en vitamines, enzymes ou minéraux (ce que la médecine officielle néglige effrontément, en traitant uniquement les réactions symptomatiques). C’est à ces carences que l’hygiénisme s’attaque, car ils sont la cause de nombreux maux. Cela implique d’abord un reconditionnement total de l’organisme, une désintoxication, par le jeûne en priorité, mais aussi et surtout par une alimentation supérieure à base de noix, de fruits et légumes.
L’alimentation a en effet perdu son rôle physiologique primordial pour devenir uniquement un plaisir du palais, un produits de consommation pour qui la quantité et la variété valent plus que la qualité. Ce livre est un vibrant réquisitoire contre les déviations de notre société qui se mettant au service des institutions, néglige celui de l’Homme, se tenant ainsi à la remorque de l’argent, plutôt qu’à l’avant-garde d’un véritable progrès de l’humanité.
La voie hygiéniste est celle que nous trace la nature : de la nutrition du bébé jusqu’à la préparation à l’hiver, il faut que l’organisme fonctionne, s’alimente, élimine et se protège, comme nous l’enseigne la nature dans les différentes manifestations de sa sagesse.

Jacqueline BOUSQUET, Docteur ès sciences - biologie, biophysique, chercheur honoraire au CNRS, collaboratrice du Professeur Émile PINEL pour l'étude et la mise en évidence des champs en biologie, écrit :

Imaginez qu'un jour, sur Terre, alors que les êtres humains vivaient bien tranquillement, arrivent une colonie d'extra-terrestres. Ces extra-terrestres seraient environ dix fois plus intelligents que l'homme. Fiers de cette intelligence, et manquant cruellement de nourriture chez eux, ils se mettraient donc à manger les humains, ce qu'ils ne considéreraient ni comme injuste ni comme égoïste. Les êtres humains, prisonniers de cages minuscules, auraient, diraient-ils, une condition honorable, qui n'est pas cruelle, puisque selon eux : «Ils sont élevés pour ça». Ils clameraient haut et fort que voici une bête inintelligente dont la chair est très bonne et qu'il doit désormais être possible de trouver de la chair humaine dans tous les supermarchés de la galaxie, car il en va du moral des soldats.

Mais nous, conscients, et même alors que nous serions si faiblement intelligents par rapport à eux, leur demanderions : «Pourquoi, si l'intelligence est uniquement votre motif, n'infligez-vous pas le même traitement à vos attardés ou vos enfants». Ils diraient: «Parce que nos attardés n'ont pas eu de chance», et alors nous répondrions : «Nous non plus !», mais ils rétorqueraient que leurs attardés «n'ont pas eu de chance parce qu'ils auraient pu être normalement intelligents». En effet, ils ne verraient pas que naître humain, par exemple, c'est un manque de chance au sens où la naissance est une gigantesque loterie. Quant au sujet de leurs enfants, ils diraient : «Nos enfants deviendront un jour très intelligents, alors que ce ne sera jamais votre cas. Ce sont des personnes en devenir.» Mais qu'est-ce que veut dire «personne en devenir» ? Car tout le monde n'est pas sujet au même devenir : un adulte moins intelligent qu'un autre n'est sujet à aucun devenir, et les vieillards, par exemple, sont sujets à un devenir probablement pire en matière d'intelligence. Ils ne les maltraiteraient pas pour autant.

Mais nous leur expliquerions ensuite que nous souffrons ! Que nous avons la douleur ! Et ils ricaneraient : «Comment pourriez-vous souffrir si vous n'êtes pas capable de calculer de tête 175412x1384712 ?» Et en effet, comment pourrions-nous leur prouver quoi que ce soit ? Leur langage, contenant 1 000 000 000 de mots environ, s'échelonnant sur tous les aigus et tous les graves, avec mélodie, rythme et articulation, serait bien trop complexe pour nous, et nous serions incapables de rivaliser avec leurs longues tirades sur l'infériorité des humains, tant leurs discours seraient beaux et bien construits, et de surcroît incompréhensibles pour nous. Mais au dernier moment, avec les progrès de la génétique, des scientifiques en apparence moins inintelligents que la moyenne inventeraient un gène capable de décupler l'intelligence humaine. Les nouveaux humains diraient donc aux extra-terrestres : «Maintenant, pourquoi nous mangez-vous ?». Certains diraient : «Rien ne prouve que, même avec l'intelligence, vous ayez la souffrance». Ils s'apercevraient avec étonnement que nous avons la parole et que nous avons la science, puisque nous avons dépassé l'âge de la matière et somme capables de produire des soucoupes spatiales – le reste n'était pour eux que du «bricolage». Mais tout en s'apercevant de cela, ils continueraient de remettre en cause notre égalité. Ils diraient : «Voyez, les êtres humains sont constitués de carbone, or il est bien connu que seuls les robots souffrent» et «Regardez, l'être humain ne reconnaît pas ses enfants, car le matin il les perd et met sa journée à les chercher et ne les retrouve que le soir». Ou encore, ils diraient «Regardez, ils n'ont aucun attachement à leur parents puisqu'ils les abandonnent à un certain âge». Ils dénonceraient en effet comme ET-morphisme toute idée de conscience chez l'homme, mais en ce qui concerne les mœurs de l'homme, ils les jugeraient immorales en comparaison avec leur propre morale, non selon la nôtre. Ne serait-ce pas là, au moment ou cela les arrange, un ETmorphisme?

Ils considéreraient donc comme cruauté ce qui est cruel selon leurs mœurs et non les nôtres. Et nous verrions pareillement chez eux des choses qui nous semblent très cruelles, sans comprendre qu'eux ne le voient pas ainsi, à commencer par leur façon de nous élever et de nous manger.

Et ceci durerait infiniment car nous n'aurions aucun moyen de nous défendre, jusqu'à ce qu'une autre civilisation galactique arrive et mange ceux qui mangent les humains... Mais, tout cela existe déjà, c'est ce que nous faisons subir aux animaux.

Végétarisme et nature humaine

Se mettre au végétarisme ne signifie que se priver de quelques aliments sur mille : viande et poisson. Celui qui mange de ces deux aliments, en général, se prive au contraire de bien des sortes de végétaux. Bien sûr, il s'agit également d'ôter les produits d'origine animale de la vie quotidienne : cuir et fourrure, produits cosmétiques, duvets. A fortiori, il suffit de se priver de lait et d'œuf pour être un végétalien parfait. Ce n'est pas très compliqué. La seule contrainte est la société de consommation qui croit qu'il est intelligent de mettre du lait et de l'œuf partout.

Le végétarisme et le végétalisme ne sont pas dangereux malgré les affirmations des médias à ce sujet. En réalité, le végétarisme est bénéfique pour la santé et le végétalisme est sain, en attendant que nous prouvions qu'il est très bénéfique. La santé est une préoccupation futile puisque nous mourrons. Et celui qui accorde de l'attention à sa santé ne fait que se rajouter quelques jours de vie. Il est douteux que cela nous élève spirituellement. Alors, si le monde était construit pour nous faire évoluer spirituellement en nous infligeant une mauvaise santé lorsque nous nous attachons à elle, comment ne serions-nous pas punis en nous y attachant au point de détruire complètement celle des autres ? D'un point de vue providentiel, les maladies de ceux qui mangent de la viande sont à leur égard une leçon logique. Plusieurs études qui se sont déroulées en Angleterre sur un grand nombre de personnes le prouvent. Les végétariens avaient meilleure santé, enregistraient moins de décès, développaient même beaucoup moins de cancers que les omnivores, dans tous les domaines.

L'une, faite par l'Étude Végétarienne d'Oxford, concernait 11000 personnes (dont 6000 végétariens), l'autre, faite par l'EPIC, concernait 20000 (dont 10000 végétariens).

Ainsi, l'homme n'est pas omnivore comme on a longtemps voulu le faire croire. D'ailleurs, personne ne peut comparer sa dentition à celle d'un loup ou d'un tigre. Nos ridicules «canines» ne sont rien à côté de celles de 4cm du panda géant, se nourrissant totalement de bambous. Certains ours d'Asie, capable de broyer une jambe avec leur mâchoire sont cependant végétariens. En outre, le gorille à la mâchoire et à l'allure terrifiantes est un singe strictement végétalien et d'une grande tendresse envers les autres animaux.

Qu'on cesse donc de prétendre que c'est la nature qui pousse à manger de la viande ; rien de plus faux. En effet, il n'y a rien de naturel dans la consommation de viande et de lait. D'abord l'élevage, réclamant des surfaces et des entrepôts, des machines pour retirer le lait, ensuite lorsque l'on tue l'animal avec un couteau en acier ou par une dose d'électricité, puis lorsqu'on le découpe avec des machines ou des couteaux : qu'est-ce que tout cela a de naturel ? Rien car «naturel», si la définition est bonne, signifie «qui n'a subi aucune altération». Mais, dans le cas présent, nous sommes en pleine dénaturation et dans ce que l'on appelle la «culture» par rapport opposition à la «nature». Si nous étions nus et face à un taureau, un oiseau, un sanglier ou un lapin, il y a peu de chances qu'avec nos bras, jambes et dents, nous puissions nous nourrir de l'animal. La nature nous permet certes de cueillir des fruits, des racines, voire des insectes, mais non pas les viandes ni les poissons. Nous ne sommes pas adaptés à la viande, il faut que nous l'adaptions en lui faisant subir de nombreuses modifications.

Les médias.

Lorsqu'une recette financière est menacée, les profiteurs de cette recette se défendent comme ils le peuvent, parfois par des manipulations et des mensonges. Quelqu'un dont l'honneur et le gagne-pain sont menacés se défend doublement. Attendu que la consommation de viande est maléfique, il est normal qu'ils adoptent des tactiques désespérées, voire violentes, auxquelles ils sont habitués.

En France et en Angleterre, il n'est pas rare que des manifestation pro-chasse tournent mal, avec des jets de pierre et des dégradation volontaires. Cela montre que les violences faites aux animaux passent facilement aux humains.

Toutefois, tous les éleveurs et tous les bouchers ne sont pas forcément conscients du problème que constitue cette violence et ils sont sans doute dans le même cas que l'immense majorité de la population : ils croient que la viande est indispensable à la santé, et qu'il n'y a pas de mal à faire souffrir un animal si c'est pour soi-même. Peu de personnes affirment le contraire et ils font figure de fausse note. Le bon ton est de vanter les produits franco-français du terroir et de donner libre cours aux préjugés sur les végétariens et, a fortiori, sur les végétaliens. Il est également de bon ton d'offrir du travail à tout le monde, ce travail fût-il d'égorger des animaux ou de les enfermer dans des cages voire, y compris, de faire des expériences douloureuses et inutiles sur eux.

Quelques scientifiques allant à contre-courant commencent cependant de remettre en question notre vision idyllique du bon plat de viande, ainsi que du bon fromage. En France, les diététiciens sont partagés. Certains – même s'ils sont rares – n'ont pas honte de dire que 250g de viande par jour sont nécessaires. D'autres sont au contraire végétariens ou végétaliens et vantent cette alimentation, mais on les prend pour des ânes. Dans quelques années, peut-être tiendrons-nous un son de cloche différent. La médecine, et en particulier sa branche diététique, est une science très instable, dénonçant ses propres positions tous les dix ans. Déjà, de l'autre côté de la Manche et de l'Atlantique, de gros progrès ont été accomplis avant nous. L'histoire se répète : les Américains et les Anglais ont une mentalité dix ans en avance sur la nôtre, pour le pire comme pour le meilleur. L'association américaine de diététique a publié en 1999 un rapport vantant les mérites du végétarisme et incitant cependant les végétaliens à la prudence, notamment à propos de l'apport en vitamine B12, qui est rare dans les végétaux. Ce problème reste à relativiser. La vitamine B12 est nécessaire en quantités si faibles qu'un milligramme suffit pour la vie et que l'on peut trouver dans les champignons, les levures, ce qui est sale, et éventuellement, sous forme de pilule. En décembre-janvier 2001, une publicité du Comité des médecins pour une médecine responsable («Physicians Committee for Responsible Medicine») dénonçant les méfaits du lait et le lobby des fabricants de produits laitiers a été diffusée aux États-Unis.

En outre, la télévision, à force d'évoquer les aspects futiles de l'alimentation végétarienne, nous détourne du vrai problème : l'éthique et le respect. Tantôt, elle prétend que le végétarisme n'a pas de goût ou qu'il oblige à regarder les étiquettes, etc. Ce sont des aspects futiles, évoqués en vue de nous maintenir dans un niveau de futilité rendant plus difficile le renoncement à la viande. La triche était également utilisée : un documentaire diffusé sur M6 (E=M6, 5 décembre 2000) faisait passer pour un végétalien quelqu'un ne mangeant que du riz blanc. Cela passa inaperçu devant de nombreux téléspectateurs. Une végétalienne en bonne santé et bien costaude était cependant filmée dans la même émission, mais ils n'ont pas informé qu'elle l'était depuis trente ans : un élément essentiel était, volontairement ou non, caché au public.

Conscientes qu'elles ont un pouvoir sur les mœurs et une grande suggestivité à l'égard du téléspectateur, les chaînes emploient la ridiculisation pour freiner le végétarisme. Ainsi, l'émission «Envoyé Spécial» sur France 2 (grande écoute) inventait des informations selon les besoins du documentaire. Dans leur émission du 23 novembre 2000, ils qualifièrent les végétaliens anglais de terroristes pour la seule raison que, couverts de cagoules, ils libèrent des animaux de laboratoire. Dans leur esprit, tout homme cagoulé est un terroriste ; ce n'est pas très pertinent. Par ailleurs, ils faisaient des erreurs de traduction. Ainsi, lorsque le président de la «libération animale» expliqua qu'il avait été arrêté pour activité illégale, ils traduisirent par «menaçante». Pour exprimer ce qu'elle voulait que nous croyions, la chaîne filmait toujours les végétaliens dans des conditions agitées, floues, et les vivisecteurs étaient quant à eux filmés au coin d'un feu et dans une ambiance chaleureuse.

En somme, les médias essaient de nous empêcher d'être végétarien ou végétalien et il vaut mieux ne pas se fier au informations manipulées par des intérêts financiers. Mieux vaut lire à ce sujet des livres sérieux, écrits par des philosophes ou des scientifiques. Les livres vantant le végétarisme sont peut-être orientés, mais c'est par la compassion et non pas par l'attrait de l'argent.

Site de Jacqueline Bousquet :

Le centre de téléchargement du site propose de nombreux textes gratuits :

Au cœur du vivant - livre électronique
Science dans la lumière – livre électronique
Le site propose au téléchargement pour la première fois ces deux livres de Jacqueline Bousquet aujourd'hui épuisés.

L’alimentation animale
la porte dérobée des OGM dans la chaîne alimentaire.

Végétarisme et spiritualité
L'une des principales causes des malheurs de l'homme est son alimentation, car il se nourrit d'autres êtres souffrants.

La Mort
Lorsque l'Esprit n'est plus en mesure de tirer profit des conditions de l'existence matérielle, l'archétype du corps physique cesse de retentir, et la vie se termine par la mort.

ETC.


Jacqueline Bousquet et le Reiki :

Un site de Reiki prétend que Jacqueline Bousquet est adepte de leur discipline. J’ai contacté la scientifique qui a démenti :
"Non je ne suis pas maître Reiki et je ne l'ai jamais pratiqué ! J'ai seulement été interwievée pour un CD sur le Reiki en tant que physicienne."

jeudi, mars 04, 2010

Amflora, la patate de la discorde


Des scientifiques de l’industrie agro-alimentaire sont-ils des mages noirs au service d’un pouvoir diabolique en guerre contre la vie, le naturel, l’harmonie, la santé ? On peut tout imaginer quand on sait que ces esprits pervers fabriquent des plantes avec des gènes de bactéries, de scorpion, etc.

Comme le soja et le maïs génétiquement modifiés, la pomme de terre transgénique Amflora sera utilisée pour nourrir les animaux. Les OGM pénètrent à notre insu dans la chaîne alimentaire via l’alimentation des animaux d’élevage.

La viande est à éviter pour plusieurs raisons :

Elle contient des OGM.
Elle est l’un des facteurs de décès les plus importants dans les pays industrialisés.
Son coût est extrêmement élevé par rapport à sa valeur nutritionnelle.
Sa production entraîne un énorme gaspillage d’énergie et contribue à la pollution.
Elle manque de deux éléments nutritifs essentiels : les fibres végétales et les hydrates de carbone.
Contrairement à la croyance populaire, il est difficile de parvenir à un bon équilibre nutritionnel en consommant régulièrement de la viande.
Une alimentation variée, sans viande, permet d’éviter beaucoup de problèmes de santé.
L’élevage des animaux est très souvent cruel.

Herbert Shelton, fondateur de l'hygiénisme, pensait que l’alimentation carnée s’était répandue à cause d’anciennes pratiques religieuses dégénérées qui recouraient au sacrifice rituel d’animaux. « Je suggère, écrit Shelton, la possibilité et même la probabilité que les pratiques alimentaires carnivores avaient surgi, non par nécessité comme le prétendent couramment les végétariens, mais qu’elles ont découlé directement de ces pratiques sacerdotales. »

Les lamas tibétains, souvent carnivores, connaissent tous des rituels d’offrande de viande aux entités de leur panthéon.

Le rituel lamaïste d’offrande des cinq viandes (sha-Inga) mentionne les viandes de vache, en sanskrit « go », de chien, « kukkura », d’éléphant, « hastin », de cheval, « damya » et d’homme, « nara ». Source : « Magic and Ritual in Tibet, The Culte of Târâ », Stephan Beyer. Toutes les personnes qui idolâtrent le grand hiérophante du Kalachakra, le dalaï-lama en personne, ne peuvent ignorer l’usage des cinq viandes. Le chapitre VI du "Tantra de kalachakra" mentionne la consommation de la viande animale et humaine :

« Le Bouddha enseigne maintenant la prise des cinq chairs.
Les viandes de vache, de chien, de cheval, d’éléphant et d’homme, mettent fin à toutes les maladies, si on les consomme après les avoir mélangés avec du suc d’abeilles, c’est-à-dire du miel. » Source : « Tantra de Kalachakra », traduit par Sofia Stril-Rever.

En parallèle de la science des docteurs Folamour, destructeurs du vivant et empoisonneurs de l’humanité, le lamaïsme, mélange de sorcellerie, de démonologie et de mysticisme shivaïte recouvert par un vernis de bouddhisme du Mahayana, répand-il à travers le monde une magie inquiétante, un cancer de l’âme ?

Le lama végétarien, c’est l’arlésienne du bouddhisme. Personnellement, en Inde au Népal, au Tibet (Kham), je n’ai jamais croisé le chemin de cette espèce rare.

55 milliards d'animaux sont tués chaque année pour notre consommation. Les spiritualistes ne devraient pas être indifférents à cette immense onde de souffrance et de peur. Dans les abattoirs, les animaux terrorisés génèrent des toxines que les carnivores ingurgitent avec de nombreux produits nocifs comme les résidus d'hormones et antibiotiques utilisés dans le traitement des animaux.

***

Dalaï-lama : Un moine de la CIA & Relations US-Chine qui dégénèrent :


"L'Occident moderne est la chose la plus dégoûtante de l'histoire du monde"

Une performance d'art moderne occidental : Être traîné avec une bougie dans l'anus sur un sol inondé et sale. La Russie est en train...