lundi, août 30, 2010

L’enseignement des anciens initiés

Par Frater Columbus


Comment les initiés de l’Inde, de l’Egypte ou des écoles des mystères de la Grèce se représentaient-ils Dieu et la création ?

F.C. : La vision des anciens procédait de cet axiome : l’Univers “ fabrique ” ce qu’il y a de meilleur. De la source de l’énergie universelle - mystère que les humains nomment Dieu - jaillissent les mondes et les myriades d’êtres. Cette création est parfaite à l’origine, comme l’enfant divin pur et immaculé.

La matrice de ce flot de vie originelle, que les anciens ont appelé la Mère - la matière primordiale, l’océan de la vie - demeure éternellement obscure à notre entendement.

A cause de son mystère impénétrable, ce réservoir de forces universelles fut appelé Ténèbres originelles .


Qu’est-ce que le jour et la nuit cosmique pour les sages de l’antiquité ?

F.C. : Si l’on se place du point de vue du cycle de l’existence actuelle, notre univers est dans un Jour de manifestation. C’est le Jour cosmique de l’extériorisation des formes.

A chaque Jour succède une Nuit, le retour à la nuit universelle. Cette Nuit ne paraît effrayante qu’à nos yeux de mortels, ignorants des profondeurs insondables de la Vie.

Nous vivons actuellement dans une lumière qui éclaire le monde extérieur qui est l’envers de la création. Cette clarté solaire nous donne vie sur le plan organique, mais en profondeur, notre vie subconsciente est enracinée dans les Ténèbres, le terreau fertile sur lequel fleurissent les fleurs de la conscience.

Ainsi, l’être humain est comme un iceberg dont la partie cachée est plongée dans le réservoir des forces obscures et mystérieuses de la Nuit cosmique. Cette Nuit nous effraie, car nous sentons qu’elle peut nous anéantir. C’est pourquoi, les êtres humains ont appelé ces Ténèbres inconnues le “ mal ” et qu’ils ont appelé la lumière si rassurante, le “ bien ”.

Mais la nuit succède au jour, et la grand Nuit absorbe chaque Jour cosmique, selon un rythme qui est une danse divine.


Avec le Jour et la Nuit cosmique, les anciens avaient-ils une vision dualiste ?

F.C. : L’univers est double, il se manifeste aux deux pôles de la dynamique des contraires.

L’être humain limite sa conscience au pôle sensible dont il a l’expérience durant son passage dans la lumière qui éclaire les apparences formelles. C’est pourquoi, il s’accroche à ce qu’il connaît et repousse l’instant de la dissolution, contemplant la perspective de sa propre fin avec horreur.

Il ne peut comprendre le jeu des contraires, et il crée une douloureuse dualité à son niveau de vie illusoire. Se libérer de la petite dualité existentielle permet de réintégrer la sainte dualité de l’Epoux et de l’Epouse sans laquelle il n’y aurait pas d’amour. La véritable sagesse est dualiste comme l’est le jeu sacré dont la quête amoureuse n’est qu’une ombre générée par la nostalgie de ce jeu divin éternel.


Pourquoi la souffrance apparaît-elle dans ce jeu extatique ?

F.C. : Si l’univers veut le meilleur et fabrique des dieux, alors pourquoi la mort, la limitation et la souffrance existent-elles ?

Assurément, l’absolu ne peut pas produire des créations déficientes, soumises au déclin et à la mort. Il veut produire des dieux à son image. Il génère des enfants divins à travers la matrice de la Mère et par le souffle de l’Esprit.

Il faut au moins deux partenaires pour que le jeu cosmique se déroule. Et c’est un jeu amoureux. De cette étreinte éternelle entre l’Esprit et l’Energie, il naît tout ce qui existe.

A son échelle, l’être humain tente d’imiter ce jeu extatique en recherchant ce qui augmente son bonheur, et en essayant d’échapper à ce qui est source de déplaisir. Mais, l’homme n’a pas encore atteint la stature d’un dieu. Il n’en est qu’à ses premiers pas sur le chemin de la Vie, lesquels l’écartent souvent du but, et le placent dans des situations périlleuses.

L’homme s’est écarté de l’amour parce que dans la liberté absolue, cette possibilité existe. Il est tombé alors dans la souffrance qui est la séparation d’avec l’amour.


Les doctrines modernes parlent d‘une évolution de l’âme vers la perfection, mais les anciens avaient-ils cette croyance ?

F.C. : Non. Pour les anciens initiés, il n’y a pas d’évolution de l’âme immortelle dans le temps. Elle est vivante de toute éternité. Il y a seulement un chemin d’éveil pour que l’homme réalise qu’il “ possède ” cette âme en lui et qu’il peut la faire renaître.

Les doctrines spirituelles modernes sont adaptées à la conscience matérialiste qui accorde une extrême importance à l’humain incarné. Mais l’âme - le soi, l’atman - n’est pas incarnée et ne vit pas dans le temps.

L’univers fabrique ce qu’il y a de mieux, et cette création n’est pas une production automatique par évolution progressive.

Une vague de vie après l’autre, ce sont des êtres très dissemblables qui émergent des foyers de création et qui prennent leur départ vers la puissance, la gloire et la béatitude, qualités du programme d’un dieu.

Pour faire un dieu, il faut qu’il dispose de qualités divines. Cela ne s’acquiert pas par évolution comme on l’enseigne à tort.

L’un des attributs d’un être glorieux à l’image de l’univers est la liberté - le libre arbitre - la possibilité de choisir en conscience.

On ne peut imaginer un dieu qui ne serait pas libre d’exprimer sa puissance, son intelligence et son amour. Il ne s’agirait plus d’un dieu mais d’une créature servile ou infantile.

Or, l’univers ne crée pas des dieux pour leur réserver un destin misérable. La limitation apparaît à la suite de perturbations dans l’harmonie universelle.

Il faut savoir que le dieu originel est un “ esprit vierge ” sans conscience individuelle. Il n’est pas capable de faire des choix en opposition avec le divin qui l’a fait naître.

Cet être originel connaît la phase de l’enfance, et quoique doté du libre arbitre, sa pleine conscience ne pourra pas s’actualiser avant un certain seuil de maturité.

C’est la personne incarnée qui doit mûrir par l’expérience avant de céder la place à l’âme immortelle lorsque l’ego mortel réalise que seule l’âme est réelle.


Les anciens parlaient d‘un homme terrestre et d’un homme céleste. Les évolutionnistes disent que l’homme terrestre est en évolution vers l’état céleste. Qu’en est-il ?

F.C : Les cosmogonies nous racontent sous forme de mythes comment l’enfant-dieu doit parcourir des cycles fort longs, avant d’obtenir la conscience de soi. Ces cycles comportent des expériences à travers les différentes dimensions de l’univers, bien avant l’apparition d’une forme corporelle.

Il faut mettre en garde contre les révélations fantaisistes qui sont répandues aujourd’hui. Ces théories évolutionnistes ne considèrent l’être humain qu’à partir de l’apparition de son corps physique, et elles ignorent la longue involution de l’esprit à travers des dimensions de plus en plus denses. Le corps n’est qu’une enveloppe, ce n’est pas l’être.

Ces théories ramènent l’homme et le monde à l’apparence physique, or celle-ci n’est qu’un stade récent et ne durera que peu de temps.

Ne voulant pas connaître l’homme de l’origine, dont la nature est mystérieuse, ces théories, généralement transmises par des médiums à travers des entités désincarnées, nous parlent aujourd’hui d’un homme créé par des extraterrestres, ou par manipulation génétique d’homidiens, dont on ne dit pas comment ils sont apparus. On tourne en rond.

Bien entendu, ces théories constituent une forme de darwinisme, un cache-misère, et leur but est de rayer la dimension supérieure de l’être humain pour le réduire à une créature matérielle dont l’univers visible serait l’origine et le but. C’est finalement démoniaque.

Il s’agit de grossières tentatives pour cacher la vérité sur l’origine de l’homme. Cela séduit le public moderne, ignorant les cosmogonies traditionnelles. Ce public, dénué de culture métaphysique et ésotérique, attend qu’on lui apporte sur un plateau des vérités faciles qui flatte son ego spirituel.


Certains vont même jusqu’à prétendre que l’homme est une créature de la race reptilienne…

F.C : Non, l’être humain n’est pas la créature des “ reptiloïdes ” ni un produit génétique d’éprouvette concocté par des maîtres extraterrestres pour grossir leur troupeaux d’esclaves. Ces théories sont plus mensongères encore que les dogmes sclérosés des religions qui véhiculaient malgré tout une trace du mystère de l’origine.


Qu’est-ce que l’homme originel ?

F.C : L’être originel portait en lui la perfection des puissances cosmiques qui se sont unies et fécondées à travers lui.

S’il est le résultat de l’étreinte sacrée entre les aspects féminin et masculin de l’univers, alors, il doit posséder la forme et la conscience de sa mère et de son père. Par son esprit, il est le fils du Souffle universel - l’esprit saint - et par sa forme, il est à l’image de la Mère universelle, doté d’un corps d’une beauté resplendissante, et de pouvoirs titanesques.

Comment pourrait-il en être autrement, si l’on sait que l’univers désire le meilleur pour lui-même et pour la création à travers laquelle il se manifeste ?


Quelle est la relation entre l’homme céleste et l’homme terrestre ?

F.C : L’homme originel dont nous descendons en tant que membre de la vague de vie humaine, cet homme spirituel n’a évidemment rien de commun avec notre état actuel, si ce n’est le souvenir d’une gloire oubliée.

Nous éprouvons cette réminiscence comme une nostalgie de l’absolu lorsque nous avons l’intuition que notre existence n’est pas la vraie vie. C’est là le signe de notre réveil.

Lorsqu’un dieu émerge de la substance primordiale - du corps de sa Mère universelle - il dispose de tous les pouvoirs qui s’actualiseront lors son ascension vers les hauteurs infinies de l’univers.

L’être originel n’est pas créé pour descendre vers la densité à travers une involution douloureuse, non, il doit s’éveiller à la conscience dans une ascension glorieuse.

C’est pourquoi, nous interprétons la phase actuelle de descente dans la matérialité, comme un essai raté, qui ne concerne pas l’esprit originel, mais sa projection inférieure, c’est-à-dire nous-mêmes.


Les anciens initiés ont donc eu la vision d’une chute de l’homme. or, aujourd’hui, on glorifie l’homme déchu, n’est-ce pas ?

F.C. : C’est sans doute le point le plus difficile à admettre après des millénaires de lavage de cerveau religieux. Nous avons pris l’apparence pour la réalité. Or, notre dimension spirituelle supérieure n’est pas incarnée comme nous le sommes nous-mêmes. Elle n’est pas mortelle, ni impliquée dans notre karma qui est un mélange de bien et de mal.

Notre être spirituel profond n’a pas connu notre évolution naturelle à travers les millions d’années écoulés. Le dieu de l’origine est resté sur la dimension où il est né. Il a conservé sa forme de dieu. Il est toujours un dieu, mais un dieu endormi, sans pouvoir de décision, sans dynamisme, sans autonomie, sans conscience de lui-même, celle-ci ayant été transférée à notre personnalité mortelle.


Est-ce pourquoi les mythes relatent une tragédie cosmique originelle ?

F.C. : Oui, la situation est tragique. Pendant notre incarnation, nous sommes l’antenne consciente de notre âme, elle-même inconsciente, demeurant endormie dans son monde céleste. Les deux parties ne se connaissent pas, mais il peut survenir en nous le désir de réintégrer notre totalité.

C’est un désir de retour à une vie absolue que nous pressentons lorsque l’âme vibre en nous, souvent lors d’une crise intérieure. La souffrance est notre seul maître.


Cet éveil ne nécessite t-il pas du temps, une évolution et des réincarnations ?

F .C. : L’idée que cette situation participe d’un plan d’évolution est le mensonge que les autorités terrestres ont enseigné pour maintenir l’humanité attachée à la roue des réincarnations. C’est l’exploitation spirituelle.

Il n’y a pas eu choix ni volonté divine mais un enchaînement de situations catastrophiques, une chute.

Ignorant leur origine et perdus dans l’ignorance, les êtres humains ont tenté de justifier leur existence en lui donnant le sens d’une évolution à partir d’un organisme biologique jusqu’à ce “ roi de la création ”, le champion qui fait des fusées ou des concertos.


L’homme incarné ne dispose t-il pas de dons qu’on pourrait appeler divins ?

F.C. : Si ce roi déchu a encore quelques pouvoirs, c’est parce qu’il est l’émanation d’un être spirituel, un dieu dont il a conservé les vestiges subconscients. Ces pouvoirs s’actualisent parfois en ce qui nous émerveille chez les génies au point qu’on parle de leur talent comme d’un don “ divin ”.

Ce don est en chacun d’entre nous. Mais il ne se réveillera pas au bout d’une infinité d’incarnations. Il doit renaître durant cette vie-même. Sinon, l’illusion se perpétue.

Il faut se réveiller de notre torpeur. C’est l’enseignement originel des anciens initiés de l’Orient et de l’Occident. C’est la sagesse éternelle. Il faut se réveiller maintenant .

Pas demain, ni un peu plus chaque jour, car le temps nous trompe en faisant croire que les choses iront de mieux en mieux. Au contraire, notre chute se perpétue malgré l’illusion du progrès et le développement psychique.

C’est pourquoi, il faut rechercher l’éveil durant la vie présente. Il ne faut pas attendre plusieurs vies. C’est là l’illusion suprême.


Qui enseigne cette sagesse ? Partout, on parle d’évolution, vie après vie, ou d’un paradis après une vie vertueuse. La sagesse des anciens a t-elle été perdue ?

F.C. : Il a toujours existé des écoles initiatiques qui perpétuent cette sagesse. Elle s’est occultée à cause des religions dogmatiques qui l’ont fait disparaître pour affirmer leur pouvoir temporel.

On distingue deux courants souterrains dans le domaine initiatique. Le plus connu est celui de l’occultisme dont les organisations sont nombreuses et enseignent des systèmes de maîtrise des forces naturelles.

L’autre courant, plus secret, se rattache à la chaîne initiatique des anciennes écoles des mystères dont l’épopée cathare fut le couronnement dans l’histoire récente.

Le courant ésotérico-occultiste s’adresse à l’ego, à la personnalité incarnée dont il tente de développer les pouvoirs en ce monde.

A l’opposé, le courant secret que les orthodoxies ont persécuté comme “ hérésie ” ne cherche pas à développer les pouvoirs de la personnalité. Le but des fraternités de ce courant spirituel est de faire renaître l’âme divine. Depuis toujours, c’est du courant de la Gnose (connaissance divine) qu’émanent les systèmes de libération et les grands messagers, connus ou inconnus de l’histoire.

Le courant occultiste se différencie peu des orthodoxies religieuses dans la mesure où il croit que le monde invisible supérieur est un but à atteindre. Par contre, les gnostiques ne cherchent pas le contact avec les domaines invisibles, mais ils mettent l’accent sur la délivrance au sens bouddhique, ce qui les relient aux anciennes écoles de sagesse.

Aujourd’hui, comme depuis le fond des temps, des écoles transmettent cette initiation sous une forme adaptée aux temps modernes.

Il est difficile de marcher seul sur ce chemin à cause des obstacles. L’union fait la force.

Un être sincèrement en recherche de la libération est naturellement connecté avec la grande fraternité des âmes libérées.

Ce contact s’actualisera si le désir est juste et si le karma le permet. Il ne s’agit pas de “ bon ou de mauvais karma ” ou de prédispositions psychiques comme dans l’occultisme. Il s’agit d’être éveillé à l’illusion de la vie et de la mort.


Comment se manifeste cet éveil ?

F.C. : L’éveil est un stade de maturité où l’être réalise que sa place dans le monde n’est pas stable, qu’elle est incertaine et périlleuse, et que rien ne peut offrir une sécurité durable.

Durant ses incarnations précédentes, cet être a expérimenté la religion, le mysticisme, la philosophie, la magie et l’occultisme. Il a éprouvé les limites de tous les systèmes car aucun ne mène à une libération définitive. Toutes ces voies recréent du karma et de l’attachement. Celui qui est prêt pour le grand saut n’est pas un être exceptionnel. C’est quelqu’un qui est venu au monde en sachant que son but est de se libérer. Il n’a pas besoin d’être intelligent ou d’avoir des dons particuliers. Il peut être d’une banalité affligeante selon l’apparence extérieure, et pas meilleur qu’un autre. C’est son désir de libération qui le différencie. Et ce désir peut être vécu comme une affliction latente, un mal de vivre ou une difficulté d’adaptation aux faux-semblants de la société.

Celui qui est prêt à faire le grand saut n’a pas besoin de psychologue ou de thérapeute pour aller mieux. Il ne cherche pas à s’améliorer.

En outre, il n’y a pas de signe ni de charisme qui le distinguent des êtres humains ordinaires.


Que doit faire celui qui s’engage sur ce chemin, quelle pratique adopter et dans quel but ?

F.C. : Il ne doit pas faire mais défaire. Il simplifie. Pas en adoptant un mode de vie bucolique ou en imitant le renoncement extérieur. Il se rend disponible à son âme.

Il ne se met pas au service d’un idéal généreux dans l’ordre extérieur des choses. Au contraire, il se détache des implications mondaines, et cela est plus difficile que d’enfourcher les nobles causes. Ce comportement implique de réduire la vie matérielle à l’essentiel.

Un proverbe taoïste décrit cette situation ainsi : “ le sage est comme l’enfant au sein de sa mère ”. Les besoins biologiques sont satisfaits et tout le reste devient accessoire.


Il n’y a pas de prière spéciale, de rituel ou de méditation ?

F.C : Pour l’individu qui s’engage sur la Voie, les rites, les prières et les méditations ne sont pas recommandées contrairement au système occultiste qui est fondé sur des pratiques répétitives. Le gnostique tourne le dos au monde, il n’en attend rien, et comme le dit un proverbe soufi : “ le gnostique n’a aucun droit en ce monde ”. C’est un grand privilège.

La Voie de la libération est une sortie du double monde physique et subtil, et il n’y a rien à cultiver d’un côté comme de l’autre.

C’est un point incompréhensible pour ceux qui suivent un chemin de développement personnel par lequel ils essaient de mettre leur ego à l’abri de la douloureuse contradiction existentielle. Celui qui s’engage sur la voie de l’âme, ne cherche pas un résultat provisoire ou une amélioration. C’est pourquoi les autorités religieuses ont persécuté les gnostiques car elles ne pouvaient comprendre leur comportement, jugé indifférent ou iconoclaste.


Le gnostique n’adhère pas à une croyance religieuse particulière ?

F.C. : C’est un point délicat. Les croyances ne mènent pas à la libération. Elles consolent ou servent de repères dans la confusion de la vie. Croire ou ne pas croire, ce n’est pas important. Le véritable chercheur de vérité croit en la vérité. Pour citer Blavatsky : “ la Vérité est la plus haute des religions ”.

C’est le contact direct de l’âme avec la source universelle qui importe, et non les représentations traditionnelles. On a pas besoin de croire en des avatars, des maîtres de sagesse ou des hiérophantes supérieurs.


Est-il négatif d’avoir une prédilection pour une représentation sacrée traditionnelle ?

F.C. : Cela est inutile pour l’éveil de l’âme divine. La croyance ou la dévotion pour une représentation sacrée est valable pour celui qui suit un chemin mystique ou occulte.

C’est un lien entre son ego et la force symbolisée par cette représentation.

La foi gnostique est différente, car elle vise l’expérience directe d’être relié à la source, sans intermédiaire. La Voie de la libération outrepasse le monde formel et ses représentations traditionnelles. On vise le plus haut, et la difficulté serait plutôt de se détacher de toute représentation pour permettre aux rayonnements spirituels supérieurs de pénétrer dans le cœur sans rencontrer de filtres. Il faut un coeur préparé et nu. Un cœur pur.

C’est une voie de grande simplicité, mais les traditions ont encombré la porte.

A ce sujet, l’Evangile dit : “ Elle est large la voie qui mène à la perdition mais elle est étroite celle qui mène à la Vie éternelle ”.

La porte étroite, c’est le chemin initiatique des anciennes écoles des mystères.


A l’aide de quelle force celui qui se détache du monde continue t-il à vivre sur la terre tout en se régénérant intérieurement ?

F.C : C’est une bonne question. Le jeune initié doit traverser son propre enfer intérieur et vaincre ses démons. Il a nécessairement besoin d’une force pour le soutenir car l’ego ne peut pas se combattre lui-même.

Certains instructeurs comme Krishnamurti ont impitoyablement démonté le jeu que l’ego se joue à lui-même pour se perpétuer.

La difficulté essentielle du chemin de la libération réside dans la ruse extrême de l’ego. L’ego qui s’efforce de devenir spirituel est une caricature du nouvel âge.

Le danger est de développer un ego spirituel subtil et de se croire arrivé quelque part.

Ceux qui prennent cette voie démontrent qu’ils sont reliés aux forces d’illusion du plan astral.

Celui qui prend le chemin de l’âme avec sincérité et un abandon absolu se détache de ces forces pseudo spirituelles, mais il ne sera pas livré sans défense aux démons de l’illusion. Dieu n’abandonne pas sa création.

De la source de l’univers divin, rayonnent des courants de force adaptés à la fréquence vibratoire du noyau atomique de l’âme.

Celui qui met sa confiance dans l’âme et non dans l’ego mortel, sera automatiquement connecté avec le plan cosmique d’où l’âme provient. A chacun selon sa foi.


S’il s’agit de parier sur la bonne carte. Le salut ou la perdition d’un être ne tiennent donc pas à grand-chose ?

F.C. : Non, la décision de prendre le chemin de la sortie hors de l’illusion existentielle provient d’une prise de conscience. Aucune grâce divine particulière n’est accordée arbitrairement à un élu, mais celui qui a pris conscience de la nécessité de revenir au divin pour vaincre la souffrance, reçoit la force.

Le coeur étant ouvert à la suite d’expériences douloureuses depuis des incarnations, il est possible à la voix de l’âme de résonner dans l’être. Un circuit de communication intérieur a été dégagé par l’élimination du karma, et des informations spirituelles électromagnétiques peuvent alors pénétrer dans l’être.


C’est de la technologie intérieure. Il n’y pas de miracle dans ce processus ?

F.C. : Il s’agit d’un système spirituel scientifique. L’aspiration du cœur émet un rayonnement qui perce les couches des dimensions invisibles et remonte jusqu’au cœur de l’intra-univers. C’est la véritable prière. C’est un son magique de l’âme que le monde ne perçoit pas mais qui est capté sur les plus hautes fréquences de l’univers. Automatiquement, l’univers émet une réponse, et ce processus peut être considéré comme une grâce. Il n’y a pas de miracle, c’est la magie de l’âme, la sublime technologie spirituelle entre l’âme émettrice et le récepteur divin.

L’ego, avec ses jérémiades ou son avidité n’a pas de place dans ce processus.


L’être humain pourrait donc se reconnecter assez rapidement avec la source universelle s’il se mettait dans les dispositions justes. Mais qu’arrive t-il lorsque l’on meurt ?

F.C. : Lorsque celui qui s’est reconnecté durant son vivant parvient au terme du chemin terrestre, son âme a eu le temps de se forger un véhicule d’éternité – c’est la merkabah ou le corps de gloire des Hermétistes. Le corps spirituel épouse la forme du corps physique qui lui a servi de support pour sa transmutation. Autour de ce corps s’est formé une nouvelle aura lumineuse - un nouveau ciel - qui ressemble à un vaisseau céleste.

Le nouvel être peut alors prendre son départ vers les royaumes supérieurs.

Généralement, ce départ s’effectue à partir d’un vaisseau collectif car un groupe d’âmes attire une plus grande force pour sa propulsion hors de l’attraction terrestre.


On est loin des rêveries mystiques fumeuses. Il s’agit d’une science. Les initiés de l’antiquité connaissaient-ils ces mystères ? Pourquoi est-il si difficile de décrypter leurs allégories ?

F.C. : Nous bénéficions aujourd’hui d’un langage scientifique qui aide à se représenter comment les anciens se figuraient les mondes suprasensibles.

Les anciens sages disposaient d’une science universelle et immuable, mais les méthodes d’initiation ont changé au cours des âges.

Il n’est plus possible de suivre le même chemin que les sumériens, hindous, grecs ou égyptiens. Notre constitution subtile et psychosomatique a changé. Ce qui était bon n’est plus efficace.

La référence au passé est devenue anecdotique car ce ne sont plus les mêmes courants spirituels qui vibrent dans notre atmosphère.


Que peut faire une personne qui désire s’engager dans cette voie ? Où trouve t-elle le mode d’emploi, à défaut d’un maître en chair et en os ?

F.C. : Lorsqu’un chercheur de vérité a examiné les voies sans issue qui s’ouvrent à profusion ; lorsqu’il est fatigué des farces que lui joue son mental et ses sentiments, alors il est mûr.

Quelque part dans l’univers, la modification de sa fréquence intérieure a été remarquée car elle est suivie depuis l’origine. Ce n’est plus qu’une question de réglage pour authentifier la re-connexion, car l’Univers veut le meilleur pour ses créatures et il ne les abandonne pas.

Sur le chemin de la sagesse, vous ne devez pas stagner indéfiniment au même endroit si vous sentez que vous n’avancez plus. Ne vous contentez pas de succédanés, mais recherchez le meilleur, l’authentique, le pur, le vrai.

Un maître ou une école qui ne vous offre pas de travailler à votre salut immortel n’est pas digne de vous. Ce n’est pas pour votre cœur assoiffé de vérité et de vie éternelle.

Si le but n’est pas la libération, ce n’est pas la voie, ce n’est qu’un chemin d’évolution. Ce n’est pas pour celui qui cherche à revenir à la patrie divine d’où son âme procède.

La difficulté n’est pas de rencontrer un maître car il y en a de tous ordres, de tous niveaux, pour tous les karmas.

Certains vous conduiront dans la trappe où ils sont tombés. D’autres vous rabaisseront s’ils sentent que vous êtes plus avancé. D’autres vous exploiteront s’ils sont eux-mêmes exploités par des forces supérieures qui les dirigent comme des marionnettes. D’autres vous donneront des pierres à la place du pain. Il y en a pour tous les cas et pour toutes les épreuves. Les maîtres authentiques vous pousseront en avant sans concession.

Le maître spirituel véritable est un serviteur de son disciple. Il le hisse plus haut que lui-même.

Mais si ce guide ne se rencontre pas en chair et en os, ce n’est pas un problème, votre ego doit devenir le disciple et le serviteur de votre âme.

Cherchez le centre de la maîtrise intérieure, suivez le maître du cœur.

Ce n’est pas un gourou rayonnant ni un saint personnage qui existe quelque part dans le ciel. Ces illusions ne sont pas pour vous. C’est de la fantasmagorie.

Cherchez le lieu où l’univers vous attend, vous personnellement, et non le lieu d’un autre car sinon l’univers ne vous trouvera pas.


Et si l’on échoue dans la quête de l’absolu ?

F.C. : Le travail n’est jamais perdu. Certains agissent comme si c’était leur dernière chance. C’est une bonne attitude. Tout ce qui aura été réglé durant cette vie n’est plus à faire.

C’est pourquoi il ne faut pas se préoccuper des incarnations passées ou des réincarnations futures. Il faut changer maintenant.

Pour cela, il faut épurer le karma et purifier le cœur, en s’engageant dans l’action extérieure tout en se détachant des résultats.

Ne pas s’attacher aux gains ni aux pertes. C’est la voie la plus rapide dans le monde moderne, mais il faut comprendre ce que cela implique. Nombre de chercheurs voudraient abandonner prématurément les responsabilités matérielles. C’est impossible car c’est dans l’action qu’on se libère en cet âge noir.


Où vont ceux qui se sont libérés des liens du monde et qui ont construit le corps spirituel, le corps glorieux ?

Ils vont sur les planètes sublimes où leur âme avait été semée avant la chute. Ils retrouvent leur famille d’esprit, comme cela est raconté dans la parabole du Fils prodigue. Pour chaque enfant prodigue qui revient au Père, il y a une fête dans son monde d’origine. Nous sommes attendus, chacun en particulier.


Que celui qui cherche

ne s’arrête pas de chercher

jusqu’à ce qu’il trouve.

Evangile de Thomas


Source : Undercover



dimanche, août 29, 2010

La vie secrète des vaches


Synonyme de docilité sans intelligence, les vaches ont pourtant une vie mentale, même si elle est encore confidentielle, et où des « états » comme la rancune peuvent exister. La vache peut se lier d’amitié et même être excitée par des défis intellectuels. Tels sont les constats de scientifiques.

Les vaches sont capables de ressentir dans leur environnement des émotions fortes telle que la crainte, la douleur et même l'anxiété — elles se soucient aussi de l'avenir, et si les fermiers les élèvent dans de bonnes conditions, elles peuvent également éprouvées du bonheur.

Les conclusions ont émergé suite à des études comportementales sur d’autres animaux de ferme, tels que des porcs, chèvres, poulets et le bétail en général, et ayants des « réactions » semblables et des traits émotionnels identiques aux êtres humains, tellement analogues qu’il faudra repenser la notion de bien-être, valable uniquement chez l’Homme.

Christine Nicol, professeur, dont les études portes sur le bien-être animal, à l'université de Bristol, détaille par exemple que les poulets doivent être traités comme des individus, qui ont des besoins et des contrariétés.

« Des capacités cognitives remarquables et des innovations culturelles ont été révélés, » fait-elle remarquer. « Notre défi sera par exemple d’enseigner que chaque animal que nous avons l'intention de manger ou « d'utiliser » est un individu complexe, et que nous devons absolument revoir notre « culture » des méthodes d’élevages en conséquence. »

La professeur Nicol présentera ses conclusions lors d’une conférence qui se tiendra à Londres le mois prochain proposée par un lobby (groupe de pression) pour la protection animale et son bien-être : « Compassion dans le monde de l’agriculture ».

John Webster, professeur à l'université de Bristol, qui est un spécialiste de l’étude de la production animale, a publié un livre sur le sujet, « Animal Welfare : Limping Towards Eden ». Il explique que « les gens en général supposent que la souffrance est liée à la capacité d’intelligence des animaux, et parce ce que ceux-ci ont des plus petits cerveaux, que dès lors celle-ci serait moindre que chez les humains. Cette logique est pathétique. »

Le professeur Webster et ses collègues ont démontré comment des vaches dans un troupeau forment de plus petits groupes affinitaires en fonction de l’amitié, entre deux et quatre animaux, qui passent la majeure partie de leur temps ensemble, se toilettant souvent et se léchant. D’autres auront de l’antipathie, se détesteront, et jusqu’à en garder de la rancune pour diverse raison durant de long mois et voire des années.

Dans un troupeau de « laitières », les vaches peuvent avoir un comportement intensément sexuel, le professeur Webster explique que les vaches durant leurs périodes de « chaleurs » peuvent devenir très excitées, jusqu’à se monter l’une l’autre et précise que « sous son aspect passif et son œil de velours se cache le fait que la vache est généralement une joyeuse nymphomane. »

Donald Broom, professeur à l’université de Cambridge, décrit comment les vaches deviennent toutes aussi « passionnées » lorsqu’il s’agit de solutionner des défis intellectuels. Dans une étude du comportement, des chercheurs ont appliqués un principe simple sous forme de tâche, celui de la récompense, acquise après avoir trouvé comment ouvrir une porte pour obtenir de la nourriture.

Un électroencéphalographe a été utilisé pendant le travail des chercheurs pour mesurer les ondes cérébrales des vaches mises à contributions, et le résultat est que « leurs activités cérébrales ont montré de l’agitation ; les pulsations cardiaques étaient élevées et pour quelques-unes clairement de la surexcitation lors de la réussite. Nous avons d’ailleurs dénommé ce moment précis comme étant leur « Eureka ! », a expliqué le professeur Donald Broom.

La supposition que les animaux de ferme ne peuvent pas souffrir des conditions dans lesquels ils sont élevés — et qui seraient pourtant considérées comme intolérables pour nous-même — est partiellement basée sur l'idée qu'ils sont moins intelligents que nous et qu’ils n’ont pas le sens « d’être. »

De plus en plus, la recherche nous indique que ceci est faux. Keith Kendrick, professeur de neurobiologie à l'institut Babraham à Cambridge (Gresham College), a constaté que les moutons étaient des animaux extrêmement complexes, au point qu’ils peuvent se souvenir d’au moins cinquante faciès d’ovins ainsi que le « profil » correspondant à chacun d’eux. Ils peuvent reconnaître et « identifier » d’autres moutons même après une année de « séparation ».

Le professeur Kendrick a aussi observé que le mouton pouvait avoir des sentiments puissants pour des humains, déprimant lors de longue séparation, et ou les saluant avec enthousiasme après trois années d’absence.

La professeur Goodall a inversé la tendance sur les convictions alors admise que les animaux étaient simplement des « automates » montrant peu d’individualité ou d’émotions. Il a fallu beaucoup de temps, pour le monde scientifique, d’admettre et d’accepter tout simplement l’idée que ce type de travail de recherche pouvait être appliqué à toute une variété d’animaux existants.

« Les animaux « Sensibles » (doués de sensations) ont la capacité d’éprouver du plaisir et d’être motivés pour le rechercher, » déclare encore en substance le professeur Webster. « Observez comment des vaches ou des agneaux couchés recherchent et apprécient le plaisir d’avoir la tête tournée vers le soleil d’un jour d’été anglais. Comme les humains. »

Jonathan Leake


vendredi, août 27, 2010

Questions à Joël Labruyère


Dans l'Apocalypse, il est écrit : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. »

Joël Labruyère n'est certainement pas un tiède. C'est un franc-tireur qui combat le système et dynamite toutes les idoles idéologiques et religieuses vénérées par l'humanité. Dans le monde de la spiritualité, ce guérillero pratique la stratégie de la terre brûlée. Mais s'il harcèle impitoyablement le spiritualisme tronqué du Kali Yugä, Joël Labruyère demeure fidèle à une Gnose éternelle et à son arcane : le moi des profondeurs, la « conscience elfique ».

« Le moi des profondeurs, écrit Jean-Louis Bernard, est une supra-conscience ou conscience parallèle, inconsciente, qui est celle du double. Inconnue de la psychanalyse de Freud, soupçonnée par celle de Jung, elle est absente aussi de l'anatomie occulte propre aux écoles de yoga – ce qui démontre que la tradition hindoue du yoga est aujourd’hui tronquée. »

Un peu de philosophie pour commencer. On se doute que l’esprit elfique méprise notre intellectualité, mais il important de comprendre cette tournure d’esprit si différente de la manière de penser à laquelle nous sommes habitués dans notre culture humaine. L’intelligence elfique est-elle comparable à l’intelligence humaine ?

Réponse de Joël Labruyère : Non. La conscience elfique transcende le plan humain. La culture humaine considère qu’il n’y a que sa représentation du monde et sa manière de penser, mais il y a d’autres dimensions de conscience.

Est-ce que les états transcendants comme ceux dont témoignent les mystiques et les spirituels atteignent la dimension elfique, comme vous l’appelez ?

Réponse : Non. Les états transcendants humains demeurent humains quoiqu’ils puissent s’exalter au point de s’imaginer atteindre le divin. Les hommes vivent dans des projections mentales, émotionnelles et spirituelles. Ils adorent leur propre reflet dans une mare stagnante qu’ils appellent “l’au-delà”. Ils sont victimes d’illusions transcendantales.

L’esprit elfique est une conscience qui vit dans l’Ether. Cet esprit n’est pas tributaire du mental analytique et des émotions astrales. La conscience humaine est parasitée par la pensée qui est un miroir où l’être prend conscience de lui-même. C’est sa façon de se sentir exister individuellement dans la dimension terrestre où il est tombé.

L’esprit elfique s’exprime à travers le corps éthérique qui est la dimension christique décrite par certains clairvoyants. Pour utiliser le langage spiritualiste, on pourrait dire que l’esprit du Christ provient de la dimension elfique, alors que l’esprit humain est “satanisé”, c’est à dire terrestre.

Un être humain peut-il s’élever jusqu’à cette conscience christique éthérique ?

Réponse : Oui, s’il abandonne le vieil homme et le fatras culturel et religieux.

La mort du vieil homme nous semble être un saut périlleux dans le vide. C’est pourquoi beaucoup en parlent, mais peu le réalisent. On voudrait bien mourir à soi-même pour trouver le Soi éternel, mais on ne voit pas comment faire. On s’exerce à toutes sortes de disciplines, on suit des gourous qui prétendent y être parvenus, mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs.

Pourquoi est-il si difficile de se libérer ?

Réponse : Les humains ne veulent pas abandonner leurs chaînes par peur de l’inconnu. Ils préfèrent la sécurité. C’est l’obstacle fondamental. La raison en est qu’ils manquent d’imagination pour se représenter la vraie vie. Ils n’ont pas la foi qui soulève les montagnes des préjugés. Ils ne désirent pas la liberté, quoiqu’ils disent. Sinon, ils trouveraient l’issue comme un noyé cherchant désespérément de l’air.

Avons-nous des croyances et des rêves qui nous tiennent lieu de réalité ?

Réponse : L’au-delà est le reflet subtil de l’existence terrestre. Tout ce qui existe ici-bas possède son reflet dans l’au-delà.

Le monde spirituel avec ses paradis et ses enfers est le reflet des pensées et des désirs accumulés depuis l’origine de la vie sur cette planète. Dans l’au-delà, l’homme prend ses désirs pour des réalités, mais tout est soumis à la dissolution, quoique sur un temps très étiré, dix fois plus ralenti que dans la matière. Ceci fait croire aux entités spirituelles qu’elles sont immortelles. Mais lorsqu’un cycle cosmique arrive à sa fin, il y a des cris et des grincements de dents dans les paradis artificiels de l’au-delà. On se mord la langue car il faut déguerpir, et les soi disant êtres de lumière qui peuplent les hiérarchies lucifériennes sont dissous, tandis que tous les anormaux de l’invisible, sont éjectés sur la terre, comme cela arrive de nos jours. Toutefois, les rapaces de l’invisible tiennent bon. Ils survivront en s’adaptant.

On dit que Satan est lié mais qu’il est libéré à nouveau. Disons qu’il est en mauvaise posture. C’est pourquoi il met en place dans l’urgence une nouvelle religion mondiale. Mais il a encore de beaux millénaires devant lui, avant que la surface de la terre ne soit devenue un champ de poussières.

Et l’aide des anges, des saints, des esprits désincarnés qui inspirent les médiums ?

Réponse : Ce sont des phénomènes qui apparaissent et se dissolvent. Les hiérarchies angéliques régulières vivent sur des dimensions qui ne sont pas contaminées par notre pollution psychique. Quant aux morts, une âme désincarnée ne stagne pas dans l’au-delà. Soit elle revient en incarnation, ou bien elle se transfère sur une dimension éternelle, au-delà du système planétaire.

Les messages “d’en-haut” proviennent généralement du plan de l’illusion astrale. Les hiérarchies de l’au-delà se maintiennent artificiellement en soustrayant l’énergie des humains. Il y a des égrégores puissants qui survivent en transférant l’énergie des religions de la terre, il y a des organisations magiques au service d’entités rétrogrades qui sont le déchet d’anciennes civilisations.

Ces hiérarchies vampiriques s’imaginent être des bienfaiteurs de l’humanité. Ces entités sont parfois bonnes, quoique ignorantes et inconscientes de la souffrance qu’elles génèrent sur la terre – comme les riches en ce monde se moquent des nécessiteux mais se livrent aux bonnes œuvres pour garantir leur sécurité.

Les humains souffrent pour entretenir ces parasites et les élites qui leur servent de relais sur la terre, tous les puissants.

Si vous émettez des pensées triviales, elles nourrissent les entités inférieures, mais si vous émettez des prières, celles-ci nourrissent des entités supérieures. Alors, quel comportement adopter pour se libérer ?

Les sages recommandent de ne plus entretenir de commerce avec l’invisible. “Soyez votre propre lumière” disait Krishnamurti. Y a t-il des êtres spirituels qui n’exploitent pas le genre humain ? Qui sont les hauts elfes et les immortels ?

Réponse : Les hauts elfes et les immortels dont parlent les légendes ne vivent pas dans l’au-delà du monde, mais sur une dimension supérieure de l’Ether.

Pour rejoindre ces dimensions sublimes, il faut sortir du circuit vie-mort, et se fabriquer un corps d’immortalité.

Il est écrit : “Dieu est plus proche que les pieds et les mains”. Cette parole signifie que la dimension de l’Eternité n’est pas éloignée extérieurement dans l’espace.

Nous sommes spirituellement dans cette dimension, ici même. Il suffit de prendre conscience de notre nature intérieure réelle. Cela nécessite une mutation totale. C’est le grand problème…

Comment prendre conscience de notre vraie nature ?

Réponse : On peut le formuler de diverses manières. Il semble que ce qui a été tenté par de grands instructeurs spirituels a eu peu d’impact car nous sommes obtus.

L’être humain écoute d’une oreille, et s’enthousiasme, mais il oublie tout l’instant d’après. A un moment, il parle de Dieu, de l’absolu et de la libération comme d’un bien désirable, et le moment d’après, il retombe dans ses soucis et les trivialités affligeantes. Si vous devez vous soucier de quelque chose dans la vie, alors, inquiétez-vous pour votre salut éternel, et ne vous en faites pas pour le reste. Hélas, que de tracas pour entretenir le corps, et quelle dispersion dans un million de sottises !

Pour prendre conscience de notre nature réelle, il faut abandonner l’identification à notre nature illusoire. Il faut dépasser l’identification à l’esclave, ce misérable humain, ce nigaud qui s’est laissé séduire par les autorités terrestres et leur obéit comme un enfant. Parfois, l’enfant se révolte. On le gave alors de sucettes idéalistes.

Il est pourtant possible de se désidentifier de l’esclave, autrement dit, de se hisser au-dessus du troupeau. Observez ce qu’enseignent les autorités ? Que disent-elles sur la vie et la mort ?

Avec quels mensonges nous a t-on lavé le cerveau depuis votre naissance et durant les millénaires qui ont précédé ?

Pour nous exploiter, on nous maintient dans l’ignorance de votre origine.

Le moyen le plus efficace pour le dressage des esclaves, c’est la crainte et la croyance qu’ils sont des êtres mortels. La peur et la mort. Et la peur de la mort.

Vous croyez que vous êtes mortels, et vous avez peur de la mort. Ayant peur, vous obéissez pour ne pas aggraver votre cas. Cette obéissance craintive vous conduit à vous soumettre aux autorités dans tous les domaines : philosophique, religieux, social, médical, politique, financier, etc… ou d’adopter les beaux idéaux qu’ils réservent aux récalcitrants. La plus révoltante des manipulations auxquelles vous avez été soumis, la tromperie la plus funeste, c’est de croire que vous êtes un corps de matière avec un vague principe d’âme. Dans l’époque moderne, cette âme n’est même plus utile, et les psychologues ont trouvé mieux avec l’inconscient glauque.

Sur quoi peut-on s’appuyer pour redevenir conscient de notre véritable nature ? Si la conscience qui découle de notre identification au corps matériel, est constituée de croyances, de rêves et d’illusions, sur quoi s’appuyer ?

Réponse : la pensée s’appuie sur des leurres, sautant d’une illusion à l’autre, et nous laissant finalement dans le désarroi. Donc, on ne peut pas compter sur elle. On la laisse à ses singeries puisqu’on ne peut la supprimer. Quant à la conscience identifiée à la réalité corporelle, qui est notre base tangible, la cause de notre disparition lorsque le corps est usé, comment transférer cette conscience sur un support immortel ? Vous comprenez la question ? Il ne suffit pas de croire qu’une conscience pourrait se libérer sans disposer d’un corps spirituel. La religion et la philosophie se contentent d’abstractions et de principes creux : l’esprit, l’âme, etc.

Le secret qu’on nous cache, c’est que nous disposons déjà d’un corps spirituel, le corps éthérique, qui, à l’inverse du corps matériel, se régénère en permanence. Il pourrait devenir immortel si…

Si… ?

Réponse : Si on enseignait aux humains qu’ils sont immortels ! Si on leur disait qu’ils peuvent retrouver leur nature éternelle en cessant de s’identifier à leur structure psycho-corporelle mortelle.

Le secret réside dans le corps éthérique - la forme elfique de l’éther – notre double énergétique. Ce corps vital épouse la forme du corps physique.

Tandis que le corps matériel se dirige droit vers la décrépitude et la mort, le corps éthérique, à l’opposé de l’entropie naturelle, est dans un état de constant rajeunissement. Vous pensez bien que cela est enseigné nulle part, ou alors de manière très secrète.

Le corps éthérique puise à une fontaine de jouvence perpétuelle. Alors que le corps physique s’use, le corps éthérique se régénère en permanence. N’est-ce pas un processus intéressant ?

On pourrait en déduire qu’il est possible de devenir immortel si on trouve le moyen de transférer notre conscience sur la dimension éthérique où agissent des forces de régénération. C’est bien cela ?

Réponse : Exactement. Mais il y a un problème. Notre conscience est très fortement identifiée au corps et à la mort, à la suite du lavage de cerveau opéré par les autorités terrestres et les éons.

Imaginez qu’un grand nombre d’humains mutent sur la dimension éthérique, qu’arriverait-il aux hiérarchies qui vivent de l’exploitation de l’énergie humaine ? Ce serait une cessation d’activité. La nature entière se sublimerait de manière accélérée sur une dimension éternelle.

Pourquoi les enseignements spirituels de bonne foi n’enseignent-ils pas ce merveilleux secret sur le fonctionnement du corps éthérique ?

Réponse : Des alchimistes ont décrit le processus de transmutation, de manière voilée, par des symboles parfois grotesques, parce qu’ils ne disposaient pas d’un langage approprié, mais surtout parce qu’il fallait craindre les autorités religieuses et civiles - deux larrons qui vont main dans la main.

Est-il plus facile de concevoir ces choses clairement aujourd’hui ?

Réponse : Oui. Il y a des forces spirituelles qui agissent dans ce sens, et nous bénéficions de la percée opérée par les chercheurs de vérité du passé, les vrais spirituels qui ont imprimé cette vérité dans l’éther, souvent au sacrifice de leur vie. Toutefois, il serait faux de prétendre que l’immortalisation de l’être est facile. C’est une voie de dépassement de soi. En principe, il faut mettre notre ego sous nos pieds, sinon, on demeure identifié à l’esclave humain.

Si on parvient à anticiper qu’on est un corps éthérique immortel et pas seulement un corps de matière putrescible, cela aide beaucoup. Mais c’est justement ce que la culture terrestre nous cache. La science médicale est une escroquerie. Il suffirait d’un déclic pour reprendre conscience de notre nature immortelle. Que deviendrait la médecine, la science, les lobbies, etc ?

Si le corps éthérique se renouvelle pendant que le corps physique s’use, nous devrions nous retrouver dans un état immortel après la mort, lorsque nous abandonnons le corps derrière nous ?

Pourtant, les enseignements ésotériques expliquent qu’après la décomposition du corps physique, le corps énergétique se dissout progressivement sur la dimension éthérique. Il n’est donc pas immortel ?

Réponse : Il ne peut redevenir immortel si un transfert conscient de notre individualité n’a pas été opéré pendant l’incarnation. Si le signal du processus d’immortalisation n’a pas été envoyé, le corps éthérique du défunt se fond dans l’éther, car il est désormais privé du principe de l’individualité. C’est comme un nuage qui s’estompe.

L’éther doit être structuré par une conscience individuelle. C’est pourquoi, le principe individuel qu’on appelle “christique” doit être sauvegardé à travers cette mutation.

L’incarnation dans la matière permet de maintenir un principe d’individualité cohérent, car le plan physique produit une conscience de la précision – c’est son rôle.

L’être incarné, doté du principe d’individualité, devrait se consacrer à son immortalisation, mais il se disperse dans des activités sans lendemain. Il sert de pile énergétique aux hiérarchies et il engraisse les élites par ses émotions et ses pensées.

Il faut se réveiller du rêve de l’existence. (existare = être dehors) Il faut sortir de l’hypnose culturelle séculaire.

Comment ?

Réponse : Il y avait la pédagogie des anciens Manichéens. Ils enseignaient à leurs élèves à voir lucidement la réalité de l’exploitation en ce monde. Ils arrachaient le masque du Mal cosmique et des autorités qui le servent. Parallèlement, on montrait au jeune initié la beauté du monde originel. Il faisait ainsi la différence entre la mort et l’éternité.

L’âme pleine de désir pour la vie supérieure, dégoûté du monde mortel, il entrevoyait alors le chemin de l’Eternité, et il y consacrait toutes ses forces.

Aujourd’hui, on fait miroiter les délices de l’astral sans montrer la face obscure du monde. Pire, on la dissimule, on la nie, sous le fallacieux prétexte de non-dualisme, si bien qu’on va nulle part. C’est pourquoi, nombre de chercheurs de vérité tombent dans les illusions de l’au-delà ou sous l’emprise de leur Satan subconscient. La plupart demeurent dans les croyances. Ils stagnent en refusant de VOIR.

La force des Manichéens fut de regarder le mal en face, tout en développant une culture artistique légère et joyeuse.

Celui qui veut connaître la profondeur du Bien doit accepter la profondeur du Mal. La vision lucide de la réalité le propulse vers le haut. Si les gens n’avancent pas spirituellement, c’est qu’ils manquent de courage pour aller au fond des choses. Ils flottent dans la tiédeur, ni chauds, ni froids. Et la Vérité les vomit.

Quel est le critère d’une voie spirituelle ?

Réponse : Une véritable voie spirituelle - la voie droite elfique - enseigne le Retour à la vie originelle, à se détourner du vortex de la mort et des séductions des basses hiérarchies. On doit pratiquer la transmutation du corps matériel en un corps immortel. On doit s’extraire du genre humain et de son esclavage, muter dans une nouvelle race immortelle.

Ces paroles sont parfois dures à entendre. Elles ne concernent pas tout le monde. On ne peut les dire qu’à celui qui démontre un intérêt sincère pour la haute spiritualité.

L’Absolu n’est pas de l’ordre de l’humain ordinaire et il ne peut se confondre avec un quelconque idéalisme. La vie divine est une conquête héroïque. C’est pourquoi, nous préférons lever toute ambiguïté en parlant d’une voie radicale elfique, d’un retour à l’éternité, sans nous mêler de spiritualité évolutionniste et d’idéalisme mondain.

La terre n’est pas un but pour l’être elfique. Il sait que le monde physique est progressivement en train de s’user et que toute forme se dirige vers la destruction finale. Les matérialistes pensent autrement, et nous pouvons les comprendre car ils n’ont que la matière à adorer. Or, le salut de la nature passe par sa transfiguration sur la dimension originelle de la vraie vie.

Le combat pour une civilisation terrestre est un combat d’arrière garde en cet âge noir. Une authentique voie spirituelle est radicalement Spirituelle. Elle doit nous reconduire vers la Terre promise de l’Eternité. Il faut savoir ce qu’on veut. Beaucoup s’égarent en tentant de préserver ce qui n’a pas de caractère d’éternité. Si l’on éprouve de la compassion pour les êtres, alors, il faut se hâter de mettre nos âmes à l’abri, pour aider les autres depuis un plan plus élevé. Sinon, tout le monde se noie.

Sommes-nous aidés depuis une dimension supérieure ?

Réponse : Nous ne pourrions pas parler de ces choses si des intelligences supérieures ne maintenaient des lignes de communication, et si elles n’émettaient des signaux rédempteurs en direction de cette pauvre planète. Toutefois, nous ne voulons pas être des parasites. Nous voulons la victoire par nos propres efforts, et d’ailleurs, on ne nous l’apportera pas dans une pochette surprise. L’heure de l’embarquement a sonné, et nous pouvons avoir confiance dans le fait que des vaisseaux spirituels surveillent le transfert des âmes vers les zones universelles où règne le Bien, le Beau et le Vrai.

N’y a t-il pas un espoir de redressement de la civilisation terrestre ?

Réponse: Pourquoi le cycle de l’âge noir s’infléchirait-il ? Si vous sortez vous promener dans la campagne, observez bien le paysage. De jour en jour, on constate que ceux qui s’intitulent humains coupent les arbres autour d’eux, dans leurs jardins, et souvent les plus beaux individus du règne végétal, comme obéissant à un signal collectif de destruction. Ils ne font qu’obéir à une impulsion. Ils vous affirment avec un aplomb diabolique que l’arbre qui était là depuis des dizaines d’années, subitement, il fait trop d’ombre à la maison, ses branches menacent de tomber sur le toit, ses feuilles mortes encombrent la gouttière, ou bien tombent dans la piscine, etc. Sur le bord des routes, c’est pour la sécurité, et dans les forêts c’est pour le profit.

En rentrant chez elle, une dame voit avec ahurissement que son mari a abattu le grand saule devant leur maison, comme s’il avait été pris d’une envie de meurtre. Il ne pouvait trouver une raison justifiant son acte. Ce sont là des gens qui aiment leur jardin et qui sont pour la protection de l’environnement. Le destructeur de la nature est partout à l’œuvre, acharné avec sa tronçonneuse, qui, une fois en marche, dévore tout sur son passage. Plusieurs hectares sont coupés chaque minute. Faites le calcul pour une heure et pour une année.

De quelle amélioration du monde parlez-vous ? Croyez-vous que les bureaucrates des forêts éprouvent votre compassion pour la nature ? Allez-vous les convaincre de l’utilité de protéger le peuple des gnomes, les ondines et les sylphes ? Allez-vous leur tirer une larme sur la disparition des papillons ? Vous risquerez-vous à leur expliquer qu’un papillon est un être spirituel qui danse dans l’extase de ses couleurs, illuminant ainsi la dimension subtile autour de la terre ? Irez-vous vous faire ridiculiser aux réunions écologiques avec votre magie de la nature et la fonction spirituelle des papillons ? Plusieurs hectares de forêts sont détruits chaque minute sur la terre. Faites le calcul.

Quand l’Inde n’aura plus un seul fagot pour brûler ses morts de manière rituelle, ce sont les forêts vierges d’Asie ou d’Amérique du sud qui partiront en sacrifice d’agréable odeur aux naseaux de Shiva. Om Shiva ! Jaï ma kali ! Partout le béton avance. Avant de construire une maison, aujourd’hui on rase toute la végétation alentour. C’est une tendance générale qui est inspirée à l’homme par un certain type de démons du matérialisme. Ces démons de la matière jubilent lorsque les arbres tombent, car l’arbre constitue un ancrage spirituel pour l’être humain. L’arbre était un rempart pour l’humanité car c’est une émanation de l’âme collective. La nature entière est une extériorisation de la vie intérieure. On assiste donc à un mouvement de retrait des espèces en voie d’extinction. En perdant son environnement végétal, l’homme perd aussi sa conscience. Par exemple, on sait que les gnomes qui travaillent dans les racines, nous procurent un esprit de vigilance et stimulent l’éveil intérieur. Et oui, le gourou de l’éveil n’est pas dans l’Himalaya, il est dans votre jardin. Les éveilleurs d’importation annoncent la désertification, la religion du désert. C’est l’annonce de la religion mondiale médiatique.

Si le matérialisme est une stratégie démoniaque pour affaiblir l’être humain, pour le robotiser, et si le résultat ultime est la destruction de la planète, quelle est la finalité de ce plan ? Que leur restera t-il lorsque la terre sera devenue un désert ?

Réponse : Il ne faut pas se tromper d’adversaire. Les autorités terrestres ne sont que les représentants des hiérarchies occultes qui vivent sur d’autres dimensions, comme par exemple les entités spirituelles de Mars. Voyez l’état physique de la planète martienne. Les entités de cette zone ne vivent pas dans un environnement biologique. Ils peuvent désirer posséder des corps organiques comme on utilise une voiture, mais leur monde est spirituel. Pour mieux s’infiltrer dans nos corps, ces esprits détruisent d’abord notre environnement naturel protecteur. Ils ont hypertrophié le mental analytique pour établir la civilisation matérialiste qui a envahi la terre depuis deux siècles. Ce sont des créatures mentales hyper intelligentes dont les savants matérialistes, les techniciens et les mathématiciens sont les médiums inconscients. La science et la technologie servent leur plan de conquête. La nature organique n’a aucune utilité pour eux, et au contraire, elle doit être rasée comme un virus détruit la barrière immunitaire pour s’installer dans l’organisme. Ces martiens sont les véritables esprits-serpents qui sont à l’origine du mythe de la chute de l’homme hors de l’Eden. C’est à partir de la sphère spirituelle de Mars que l’attaque a commencé. L’homme terrestre adamique a transité par la dimension de Mars (au plan spirituel), avant sa déportation sur la Terre. Le nom ADM (Adam = sang) est le même que M-ADM (mars = la planète rouge). Le sang rouge est polarisé par le fer de mars. Nous sommes des cousins de ces envahisseurs spirituels. Notre sang est un élixir éthérique qui doit leur procurer une énergie vitale directement assimilable. C’est pourquoi, mus par leur farouche instinct guerrier, ils ont envahi notre sphère psychique, d’abord en s’introduisant dans le subconscient humain, puis en mettant en place la civilisation matérialiste scientifique. Enfin, ils prendront possession des corps en expulsant l’individualité humaine qu’ils ne peuvent pas anéantir, mais seulement domestiquer et robotiser.

N’y a t-il pas une résistance instinctive de la part des castes dirigeantes qui prospéraient dans l’ancien système en s’appuyant sur la religion et non sur le matérialisme ?

Réponse : Les esprits de Mars les ont d’abord réduit à l’impuissance. Ils ont attaqué les élites aristocratiques qui maintenaient le peuple dans un enracinement traditionnel. Le premier acte fut de prendre le contrôle des religions, puis des trônes, et enfin des masses. C’est un puissant génie de Mars, incarné dans le médium Ignace de Loyola qui a lancé cette opération gigantesque. Ayant pris possession de l’église catholique, les envahisseurs se répandirent sur toute la terre, s’infiltrant dans les palais et les temples. Puis, ils lancèrent l’assaut révolutionnaire, d’abord en France, grâce à l’argent de leurs alliés incarnés dans les banquiers juifs qui constituent la nouvelle aristocratie planétaire. Finalement, les démons de Mars, élimineront les argentiers juifs lorsqu’ils pourront se passer de leurs loyaux services. Le complot juif international n’est pas qu’un mythe, mais il ne fonctionne pas comme les antisémites l’imaginent. Les maîtres du jeu exploitent le messianisme Judaïque pour canaliser les juifs dans leur rêve atavique de domination sur la Terre promise. Les juifs amusent la galerie dans les médias et la société du spectacle, mais la haute politique leur demeure fermée.

Quoiqu’il en soit, il y a une alliance entre les lobbies occultes pour établir l’ordre mondial. Après, ils recommenceront à se combattre pour la suprématie sur les dimensions invisibles. Tout cela est finalement réjouissant. Les titans se détruiront les uns les autres dans le Ragnarok final.

A propos du complot Jésuite, certains spécialistes de la conspiration prennent cela plutôt à la légère. On ne voit pas comment un ordre ecclésiastique pourrait dominer le monde et tenir l’égrégore Judaïque et les puissants Rothschild sous contrôle ?

Réponse : Il ne faut pas juger selon les apparences. Ceux qui analysent la situation planétaire d’après les effets visibles et médiatiques de la politique mondiale, sont des ignorants. La logique ordinaire est incapable de remonter jusqu’aux causes. Il faut une conscience ésotérique affinée. Il faut connaître la structure du monde invisible où se tiennent les hauts conseils décisionnels des maîtres de la Terre. Il faut également connaître l’histoire occulte du monde. Les reptilomaniaques qui font remonter le début de l’invasion à Sumer, semblent ignorer que plusieurs civilisations archaïques ont précédé cette époque. Chaque civilisation a généré des hiérarchies d’entités rétrogrades qui parasitent la sphère invisible de l’au-delà. Leurs égrégores se partagent le pouvoir. Il existe trois centres de pouvoir principaux, en correspondance avec les trois centres énergétiques intérieurs de l’homme desquels ces égrégores extraient leur alimentation spirituelle. Tant qu’on ne comprend pas ce système de vampirisation énergétique de l’humain à partir des plans invisibles, on ne comprend rien à la politique. La politique mondiale ne s’explique que pour ces raisons énergétiques et par la guerre spirituelle entre les lobbies vampiriques. De haut en bas de la grande Babylone visible et invisible, il règne une exploitation des ressources énergétiques et principalement de la précieuse essence extraite de l’âme humaine. Cette essence spéciale permet aux égrégores invisibles de se maintenir anormalement dans l’au-delà grâce aux relais des centrales d’alimentation énergétique qui pompent l’émotion et la pensée collective de l’humanité. jadis, les religions magiques, et aujourd’hui la religion cathodique et médiatique. Tant qu’un amateur de conspiration ne peut admettre ce processus, il ne comprend rien à la politique.

L’énigme des Jésuites, c’est à dire l’influence démesurée d’un groupe ecclésiastique discret et numériquement faible, qu’on croit occupé à des bondieuseries, est un leurre extraordinaire.

Ignace de Loyola raconte dans ses mémoires qu’il a été investi par un serpent lumineux qui “lui donnait beaucoup de consolation car cette forme était extrêmement belle, et avait toutes sortes de choses qui brillaient comme des yeux”. C’est lui qui l’avoue par le truchement de ses biographes officiels. Ce n’est pas une rumeur de conspirationiste halluciné. Par clairvoyance, Steiner a identifié cet esprit serpent comme étant un “puissant génie de Mars” ayant pris possession d’Ignace de Loyola. Avant de se lancer à la conquête de Rome, Ignace initia ses premiers disciples à Paris dans une grotte de Montmartre - la montagne de Mars. (voir Rudolf Steiner /Le Karma, tome VI. Pour l’apparition de la “chose en forme de serpent”, voir le “Testament d’Ignace de Loyola raconté par lui-même” au père Louis Gonzalés de Camara / chapitre III)

On peut se demander pourquoi la biographie officielle du fondateur de l’ordre des jésuites ne dissimule pas ce détail scabreux qui semble avoir échappé depuis quatre siècles aux pires ennemis de la Compagnie de Jésus ? Une fois installé à Rome, et ses premiers disciples lancés à la conquête de l’Asie, Ignace déclara à un diplomate français que “sans avoir besoin de quitter son bureau, il contrôlait le monde”.

Comment les jésuites ont-ils pu s’installer en Inde, au Japon, en Chine et dans tous les pays d’Orient où les missionnaires chrétiens n’étaient pas les bienvenus ?

Réponse : La Compagnie de Jésus a étendu sa toile sur un réseau international déjà existant. Quel était ce réseau mondial capable de se croiser avec les jésuites, ces talmudistes chrétiens ?

Ce sont les juifs de la diaspora internationale, installés dans les pays d’Asie depuis plusieurs générations. Ignace était un Marrane d’une famille juive convertie au christianisme et son secrétaire le père Lainez était juif de naissance. On suppose que les recommandations des rabbins d’Occident auprès des communautés juives d’Orient ont favorisé le contact et la collaboration. Le commerce et les opérations bancaires ont été le vecteur de pénétration dans tous les pays du monde, d’abord pour la diaspora juive, et ensuite pour leurs cousins jésuites qui ont profité de ces relations d’affaires pour s’enrichir dans le commerce international - denrées rares et esclaves - mais également le pillage des trésors des Incas et des Mayas.

La relation entre le Judaïsme et la Compagnie de Jésus est pleine d’ambiguïté. C’est une sorte d’union contre nature entre Israël et le Vatican, avec l’antisémitisme comme une épée de Damoclés sur la tête des juifs. Quel est ce grand secret politique ?

Réponse : Nous savons, si nous exerçons notre perspicacité, que la politique occulte est un jeu entre trois pouvoirs au plan cosmique : la classe possédante, les hiérarchies sacerdotales et le pouvoir passif des masses qui est une force d’inertie considérable. Les deux castes dirigeantes disposent du pouvoir temporel et du pouvoir spirituel par lesquels elles contrôlent les masses. L’humanité en tant que troisième force, sert de réservoir énergétique aux deux castes dominantes. L’humanité est la pile qui alimente les égrégores sacerdotaux de l’au-delà, et elle fournit la richesse matérielle des classes possédantes ici-bas. La caste des grands prêtres de l’invisible organise l’activité religieuse et magique, tandis que la caste politique dynamise l’activité industrieuse et économique. Or, depuis plusieurs siècles, la banque internationale impose sa loi à la religion et aux élites politiques. Le pouvoir est l’otage de la finance. L’argent est devenu l’enjeu de la politique. La finance internationale contrôle le jeu, mais il semble qu’un pouvoir politique supérieur la manipule. L’ordre occulte des jésuites agit sur les hauts grades maçonniques, et influence ainsi la société civile. Il y a donc un équilibre pour préserver les intérêts des trois titans du monde. Ils se déchirent, mais doivent respecter un statu quo pour maintenir la cohérence de l’empire mondial. Comment concilier les appétits voraces des démons du matérialisme avec les intérêts supérieurs des hiérarchies sacerdotales qui règnent sur la dimension astrale ? C’est la grande question de la politique mondiale.

L’ordre mondial est donc fondé sur un contrat entre les trois titans. Aux masses humaines, on donnera une société socialiste, couverte par une élite défendant ses privilèges matériels, et l’ensemble sera coiffé par un régime théocratique représenté par une religion mondiale, chargée de transférer l’énergie vers les éons de l’invisible. Si les titans ne parviennent pas à s’entendre durablement, chacun voulant une plus grosse part de galette, ce sera la guerre totale, symbolisé par l’effondrement de la Grande Babylone. Nous en sommes encore loin, et il faut donc espérer que les processus de la crise vont s’accélérer plutôt que de vouloir les ralentir par des jérémiades idéalistes et pacifistes pour un soi disant “ monde meilleur ”.

Dans ce jeu, le puissant ordre politico-occulte jésuite - dont la Compagnie de Jésus n’est qu’un masque - a pour mission de s’emparer du pouvoir mondial au profit de la caste sacerdotale afin de prolonger le règne des grands prêtres de l’invisible, menacé depuis que l’athéisme s’est répandu sur la terre. Toutefois, l’ordre jésuite, tout en défendant l’ordre sacerdotal ancien, doit s’opposer à un renouvellement spirituel. C’est pourquoi, le jésuitisme collabore avec la science matérielle pour maintenir le dogme d’un univers matériel créé par Dieu. C’est le dogme catholique romain.

Les jésuites sont particulièrement jaloux de leur monopole sur les secteurs de l’astronomie, la cartographie sous-marine, la paléontologie, l’archéologie, etc. Ils s’opposent à toute révélation spirituelle qui réduirait à néant la vision matérielle de l’univers. Vous savez pourquoi ?

Parce qu’ils envisagent d’organiser le système solaire d’une manière rationnelle et technocratique, pour mieux s’en assurer un contrôle bureaucratique. On reconnaît ici la puissante volonté guerrière du génie de Mars qui inspira Ignace : réduire le système solaire à une forme de socialisme théocratique.

Qu’avons-nous à voir dans cette histoire ?

Réponse : A moins de bêler de joie en se faisant tondre par les bergers du monde, ceux qui désirent une libération, n’ont qu’une chose à faire : tourner le dos radicalement à ce monde étranger.

C’est pourquoi, nous parlons de conscience elfique pour mieux signifier notre rejet de toute identification avec la sous conscience du troupeau humain.

Par sentimentalité, de nombreux idéalistes se sont identifiés à la masse sans voir qu’ils se livrent ainsi inconsciemment au jeu des titans du monde. Prendre parti, c’est abdiquer. Il faut sortir du jeu.

L’examen sérieux de la politique occulte ne peut que convaincre un être intelligent de la nécessité de se dégager définitivement du circuit terrestre – le camp de la mort.

Lorsque de nombreux êtres se seront transférés sur une dimension d’immortalité, les éons, dévitalisés par manque d’énergie, se dissoudront pour toujours. C’est pourquoi, ils résistent et mènent un combat impitoyable contre les transfuges qui s’organisent pour s’échapper de la zone de l’internement planétaire.

Pour revenir au point de départ, nous comprenons pourquoi la culture humaine avec sa philosophie, sa religion et sa science, constitue un système de lavage de cerveau. On veut empêcher que les êtres incarnés découvrent que la porte de leur cage est grande ouverte sur l’Ether universel.

Cette porte, c’est celle du cœur. C’est le désir de liberté absolue. Celui qui la cherche sincèrement la trouve nécessairement.

Une contre attaque pour reconquérir l’espace planétaire est-elle possible ?

Réponse : Elle est sans doute possible, et on pense que des fraternités secrètes y sont occupées. Si ces forces parvenaient à neutraliser les pouvoirs en place, on pourrait évidemment accélérer les processus de sauvetage spirituel en établissant sur terre une culture qui enseignerait la voie du Retour au monde originel.

Pour réaliser cette “reconquista”, il faudrait disposer de guerriers extrêmement motivés, puissamment armés psychiquement, dotés d’une énergie intérieure pouvant rivaliser avec la technologie et les ondes de l’adversaire. Si une telle organisation existe, elle ne se fera pas connaître.

Nous ne pourrions pas regarder ces êtres dans les yeux, nous qui ne sommes capables que de bêler “la paix, la paix !”, en suppliant les maîtres du monde de nous envoyer un sauveur. Nous qui espérons modifier le cours de l’histoire par un bulletin de vote. Nous qui pleurons pour la sécurité.

Il n’y aura pas de sauveur ?

Réponse : On peut espérer que des vaisseaux de la grande Fraternité viendront tirer d’affaire les communautés que la persécution risquerait d’éliminer de manière prématurée, avant que leur processus de transmutation ne soit suffisamment avancé. C’est une possibilité qui ne s’adresse pas aux tièdes qui nous regardent d’un air narquois. Celui qui aura résisté ne sera pas abandonné par les forces libres galactiques.

Quant au “messie” de l’ordre mondial, on peut être assuré que les hommes auront le sauveur qu’ils ont eux-mêmes invoqué.

Il sera séduisant… au début. Il réglera les problèmes urgents, pour commencer sa campagne de séduction. Il fera semblant de sauver la terre. Puis, insensiblement, une tyrannie extrême s’étendra.

Ne croyez pas que les titans du monde sont des sentimentaux. Considérez les crimes du passé, et vous pouvez imaginer quelque chose d’immensément plus terrifiant. Vous avez alors une idée de ce que le chef de la théocratie mondiale nous prépare en guise de nouvel âge et de société idéale.

A titre d’hypothèse, que peuvent faire des êtres qui ne sont pas encore disposés au travail de transmutation, mais qui sont remplis d’ardeur pour résister à la tyrannie ? Je parle de vrais guerriers, pas de contestataires de l’Internet.

Réponse : Il n’est pas certain qu’il existe aujourd’hui un profil de combattant déterminé à s’engager dans une armée de résistance secrète, un être dédaignant sa propre sécurité, et qui aurait la capacité de se former au maniement des armes psychiques. On entend parfois des jeunes qui expriment ce désir, mais l’instant d’après, ils sont à nouveau à la recherche d’une distraction.

Il faudrait qu’ils se dépolluent d’abord du système culturel où ils sont nés. Sans doute des centres de formation seront ouverts aux guerriers de l’avenir. De toute façon, il sera impossible de survivre sans se protéger activement, et il arrivera un temps où le développement spirituel sera comme l’armement d’un chevalier du passé.

Pour le moment, les gens ont encore une idée mystique de l’action spirituelle, et ils ne peuvent entendre le mot de “guerre sainte” sans frémir, à cause de la connotation religieuse débilitante fournie par la propagande médiatique. N’oublions pas que la Spiritualité véritable consiste à se doter de la Force Universelle, de l’énergie de la Mère Divine.

Aujourd’hui, c’est la spiritualité passive des “hommes femelles” qui domine, mais à l’avenir une impulsion dynamique sera donnée par les femmes, les nouvelles walkyries.

Demain, toujours demain…

Réponse : c’est à chacun de voir ce qu’il peut faire s’il veut se rendre utile.

Source : Undercover.

jeudi, août 26, 2010

Le plan des loges anglo-saxonnes





Petit-fils du compositeur du même nom, Serge O. Prokofieff, né en Russie en 1954, est l'auteur de « Qu’est-ce que l’anthroposophie ? », « Les sources spirituelles de l’Europe de l’Est et les futurs Mystères du Saint Graal », « L’Est à la lumière de l’Ouest », « La rencontre avec le mal et la victoire remportée sur lui grâce à la science de l’esprit », etc.

Dans « La rencontre avec le mal et la victoire remportée sur lui grâce à la science de l’esprit », Serge O. Prokofieff consacre un chapitre aux intérêts des confréries secrètes de l’ouest dans les coulisses de la première guerre mondiale. Il écrit :


« L’orientation des intérêts des loges secrètes de l’ouest est attestée par une carte de l’Europe découverte en Angleterre dans les années 1880. L’Europe y était déjà représentée trente ans plus tôt, à peu près telle qu’elle résulta de la première guerre mondiale ! A travers le territoire de la Russie était, sur cette carte tracé le mot “désert”, c’est à dire le lieu destiné aux expérimentions sociales (communistes) à venir.

Il a déjà été publié de nos jours suffisamment d’études prouvant, documents à l’appui, que la révolution bolchevique avait été réalisée grâce à l’argent des milieux financiers de l’ouest, Etats-Unis et Angleterre en particulier ; sans cette aide financière (de la banque Rothschild d’Angleterre et de ses filiales américaines), la réalisation de l’expérience socialiste en Russie aurait été bien improbable.

Tous ceux qui ont vécu leur jeunesse dans l’Union Soviétique devaient, au cours de leurs études, se familiariser avec le manuel d’histoire de l’URSS. On y apprenait, non sans un certain étonnement, que les “ nobles et honnêtes ” bolcheviques, Lénine en tête, avaient, peu de temps après leur accession au pouvoir, rendu aux capitalistes qui les avaient aidés une part substantielle de l’argent reçu pour faire la révolution. C’est cela, et bien d’autres choses encore, qui montre l’intérêt de certaines confréries occultes de l’ouest à ce que “ l’expérience socialiste ” soit effectuée avec succès dans l’Europe de l’Est, et avant tout en Russie, ce qui, d’après les données récentes, avait coûté plus de cent millions de vies humaines au peuple russe et aux autres peuples de l’ex-URSS.

Le but des confréries occultes occidentales (anglo-saxonnes) concernant la Russie était, et est encore de nos jours, d’empêcher par tous les moyens à leur disposition toute évolution vers l’accomplissement harmonieux de la sixième époque slave, afin que le principe de l’Esprit individuel ne puisse jamais s’épanouir au sein de l’humanité. (La race slave est appelée à prendre le flambeau de l’évolution dans le futur en établissant une civilisation fondée sur la joie et la musique.)

L’âme de conscience, dans sa forme la plus matérialiste, telle que la cultivent systématiquement de par le monde les loges occidentales, serait ainsi conservée par elles pour toujours. Grâce à cela le pouvoir politique occulte de ces confréries secrètes serait établi à jamais sur l’humanité ; pouvoir auquel elles aspirent depuis leur origine et qui, à notre époque, s’appelle “ le nouvel ordre mondial ”.

Quant à la méthode qui devait permettre à ces loges de l’ouest d’atteindre leur but essentiel, elle consiste à promouvoir au sein de l’humanité non pas le matérialisme, mais un supermatérialisme, c’est à dire non pas une idéologie mais une imprégnation totale de la vie humaine, y compris la religion et l’occultisme. Ces loges secrètes veulent surmatérialiser le matérialisme lui-même, créer dans le monde plus de matérialisme qu’il en est résulté de l’évolution normale de l’humanité au cours de la 5° époque (après l’Atlantide).

Ce que cela signifie en pratique, c’est ce que non seulement la Russie mais l’Europe entière vit à travers l’américanisme, qui envahit tout et qui tend à déprécier les valeurs spirituelles.

Et si les confréries de l’Ouest parvenaient toutefois à atteindre leurs buts, alors l’ensemble de l’évolution terrestre suivrait une direction très différente de celle qui lui avait été assignée par les puissances spirituelles régulières et bienfaisantes pour l’homme. »

Réchauffement climatique : La Froide Vérité

De nos jours, des vidéos sont rapidement censurées et les paroles s'envolent . Grâce à la transcription et l'impression de l'aud...