lundi, novembre 14, 2011

La méditation





Le Livre de la méditation a été traduit dans plus de 25 langues. Son auteur, David Fontana, est professeur de psychologie transpersonnelle à l'université John Moores de Liverpool. Le Transpersonnel s'apparente aux mouvements Science et Conscience, le Nouvel Age, le Troisième Millénaire. Ce spiritualisme, allié aux sectes orientales bouddhistes et hindouistes, participe à une grande offensive médiatique, études scientifiques à l'appui, pour nous convaincre que la méditation résoudra tous nos problèmes de la violence à la guérison du cancer en passant par le développement de l'intelligence. On médite partout, dans les cercles écolo-spiritualistes, bien sûr, mais aussi à l'hôpital public où Christophe André est le gourou reconnu par l’État. L'école publique n'est pas en reste, en Grande Bretagne, les écoliers de Tonbridge School, dans le Kent, reçoivent 40 minutes hebdomadaires de cours de méditation (photo ci-dessus).

L'arrivé au pouvoir en Grèce de Papademos, ex vice-président de la BCE, et en Italie de Monti, ancien commissaire européen, inaugure l'apparition au grand jour de la dictature technocratique qui a imposé l'horreur économique au monde. Devant la catastrophe sociale qu'il provoque, l'ordre technocratique a-t-il besoin d'anesthésier massivement les consciences ? Depuis que l'opium du peuple n'est plus la religion, on n'a pas cessé de vanter les bienfaits de la méditation. Toutefois, d'un point de vue traditionnel, les techniques méditatives ne sont pas sans danger. (Les dangers de la méditation http://bouddhanar.blogspot.com/2007/02/les-dangers-de-la-meditation.html )

Les études sur les bienfaits de la méditation sont toutes douteuses. En effet, les expériences effectuées à grand renfort d'électroencéphalogrammes ne concernent que le court terme. Or les plus graves problèmes causés par la méditation surviennent après des années de pratique régulière.



David Lynch promeut la pratique de la méditation transcendantale dans les écoles.


Une adhérente du GEMPPI, a consulté un des rares sites internet qui diffuse une information sérieuse sur les dangers de la méditation. Le but du site http://dangeryoga.blogspot.com/ est d'informer sur les effets secondaires et les contre-indications du yoga, de la méditation, de la méditation transcendantale et du qi gong.

Les dangers de la méditation

"On croit que la plupart des types de méditation sont sûrs pour des personnes en santé. Cependant, la sécurité de la méditation n'est pas bien étudiée. Les personnes avec des désordres psychiatriques sous-jacents devraient parler avec un professionnel de la santé avant de commencer la méditation parce qu'il y a eu quelques rares rapports de d’aggravation de manie ou d’aggravation d’autres symptômes. Quelques publications avertissent que la méditation intensive peut causer de l'anxiété, la dépression ou de la confusion, bien que ceci ne soit pas bien étudié."
"On devrait utiliser la méditation avec prudence chez les patients avec des conditions psychiatriques sous-jacentes comme des désordres de l'humeur, des désordres de la personnalité, des convulsions ou des conditions psychotiques."
"L'utilisation de la méditation ne devrait pas retarder la consultation avec un professionnel de la santé pour un diagnostique ou un traitement avec des techniques ou thérapies plus reconnues. La méditation ne devrait pas être utilisée comme approche unique de la maladie." [traduction automatique]
Effets néfastes :
"Des rapports tels que ceux décrits précédemment demandent un examen plus profond des effets potentiellement néfastes de la méditation. Des enquêtes approfondie et systématique de surveillance des études doivent être menées. Pour que cela soit bien fait, les instructeurs de méditation et les organisations doivent être tenus de coopérer en fournissant une liste exhaustive de ceux qui ont appris ou qui, actuellement, pratiquent la méditation. En pratique, cela peut être difficile à atteindre compte tenu des intérêts commerciaux de certaines organisations, les opinions "anti-establishment" de ceux qui pratiquent ou participent à ces organisations ainsi que des restrictions résultant de lois sur la confidentialité.

"Lorsque des décisions sur une nouvelle intervention sont en cours, le bénéfice clinique net doit être soigneusement évaluée en balançant les avantages et les effets secondaires rapportés. Le "check-list" CONSORT comprend le signalement d'événements indésirables tels que le point 19 de la déclaration CONSORT. Seuls les déclarations appropriée et systématique des effets secondaires vont permettre une évaluation adéquate de l'avantage potentiel de toute intervention."

«Compte tenu du nombre d'études faisant état des effets néfastes de la méditation, les grandes enquêtes fondées doivent être menées, et étant donné que des études comme Kaldor (2002) indiquent que jusqu'à 10% de la population puisse avoir essayé la méditation, à un moment donné, une enquête directement au publique transversale ("direct-to-public cross sectional survey") pourrait être suffisamment efficace dans la quantification des taux d'effets néfastes. Tout aussi important sont les études contrôlées d'observation avec un accent particulier sur la détection, la caractérisation et la quantification des effets indésirables. En outre, la méditation ne doit pas être la seule modalité évaluée, mais au contraire, l'opportunité devrait être prise pour évaluer les effets de toutes les pratiques liées "quasi" thérapeutique, y compris l'hypnose, la guérison par la foi et le Qigong, le Reiki et d'autres pratiques du nouvel âge. En combinant les résultats de ces différentes stratégies de collecte de données sur une grande variété de pratiques contemplatives et nouvel âge cela nous aidera pas seulement à comprendre les effets indésirables associés à la méditation, mais offrira également une perspective à l'égard de pratiques connexes. Ces renseignements nous l'espérons, contribuerons à expliquer pourquoi une pratique traditionnellement décrite comme bénéfique semble être associée avec un taux rapporté cohérent d'événements indésirables. "

"Deux cas sont décrits dans un rapport par Xu (1994). Le premier concernait un homme de 22 ans qui cherchent un traitement pour un lumbago et a expérimenté l'apparition d'effets indésirables en apprenant par lui-même la forme Wu Qin Xi de qigong. Il a éprouvé de l'angoisse, de la douleur physique, la psychose et des pensées suicidaires. Un certain soulagement a été expérimenté à la suite d'un traitement par un maître de qigong, mais les symptômes sont réapparus. Ceux-ci inclut d'entendre des «voix des esprits du mal», des comportements incontrôlables et une tentative de suicide. Quelques mois plus tard, il a développé des symptômes similaires lorsque sa famille ne lui a pas permis pas de faire ses exercices de qigong. Il a tenté de se suicider et a été admis dans un établissement psychiatrique. Après le traitement du TCE, il a été libéré et a ensuite été stable. Le deuxième cas concerne un homme âgé de 44 ans qui a développé une psychose délirante après avoir pratiqué le He Xiang Zhuang (une forme de qigong) pour désordre cervical"

"Bien que beaucoup d'effets indésirables de la méditation rapportés dans la littérature sont des études de cas anecdotiques, des découvertes fortuites ou des résultats inattendus, il est clair que la méditation n'est pas une intervention universellement bénigne et qu'elle peut être associée à la fois à des effets secondaires graves et non graves. Certaines études, comme celles d'Otis (1984) et Persinger (1993, 1992), suggèrent une "dose-réponse relationship" alors que d'autres, comme celui de Xu (1994), suggèrent des effets imprévisibles et particuliers.
"Xu (1994) décrit et discute des effets néfastes de Qigong, qu'il décrit à la fois comme une pratique thérapeutique, ainsi que comme l'"équivalent chinois de la méditation indienne". Les conséquences cliniques de l'utilisation inappropriée de cette technique ont été décrites comme le "Qigong syndrome de déviation", qui est devenu une catégorie de diagnostic "aujourd'hui largement utilisé en Chine" et est associé à un éventail de troubles somatiques et psychologiques. Les symptômes somatiques courants comprennent des maux de tête, l'insomnie et l'inconfort provoqué par la distension abdominale, alors que les symptômes psychologiques les plus communs sont l'anxiété, l'agitation et la dépression. Les symptômes psychologiques extrêmes peuvent comprendre des comportements incontrôlables, la psychose et le suicide."
"Kennedy (1976) décrit 2 cas dans lesquels la dépersonnalisation semble avoir été déclenché par la méditation. Le premier cas s'est développé après que la personne ait utilisé des exercices de respiration et de méditation décrits dans un ouvrage sur d'auto-développement. L'expérience s'est poursuivie pendant au moins 16 mois. Le deuxième cas concerne l'utilisation des techniques de méditation recommandée par l'Institut Arica. Alors que d'abord satisfaits de l'expérience, le sujet fut bientôt incapable de conserver un emploi et a eu besoin d'aide professionnelle. "

"Shapiro (1992) a observé les effets de la méditation Vipassana sur un petit groupe de méditants et a constaté que si la plupart des participants ont constaté des résultats positifs, un petit nombre de méditants expérimentés ont expérimentés des états nettement négative".

"Lueck (1984) a étudié 110 participants et a signalé que la pratique de la méditation transcendantale (TM) a libéré des impressions inconscientes refoulées. Une faible proportion de participants a réagi négativement à cette expérience. Heide (1983, 1984) a constaté que 54% des participants enclin à l'anxiété ont démontré augmentation de l'anxiété pendant la méditation avec mantra sur le modèle de MT. Otis (1974) a observé une cohorte de 62 novices qui ont essayé la TM et a conclu qu'il n'était pas adapté pour les personnes ayant de graves problèmes émotionnels ».

"Lazare (1976, 1984) a décrit plusieurs cas où des problèmes psychiatriques comme la dépression, l'agitation et la décompensation schizophrénique ont été observés. Dans ceux-ci, une femme de 34 ans qui est devenu suicidaire et une femme de 24 ans qui a connu de graves de dépersonnalisation, apparemment à la suite de la méditation transcendantale (MT). Il a également suggéré que les participants qui n'ont pas fait l'expérience des bienfaits de la méditation pourraient éprouver un sentiment d'échec et de l'anxiété plutôt que l'auto-compréhension accrue que peut-être ils cherchaient. "

«Les textes de méditation traditionnelles nous préviennent souvent des effets négatifs potentiels de la méditation. Ceux-ci peuvent survenir à la suite d'une préparation, d'enseignements, de pratiques ou de supervision incorrectes. Les fausses idées sur les objectifs ultimes de la méditation ont souvent conduit à des conséquences malheureuses." [traduction automatique]
Les effets indésirables de la méditation. Bien qu'une quantité considérable des effets de la méditation sont signalés être positifs, d'autres études démontrent que ce n'est pas toujours ainsi. La méditation, si elle pratiquée incorrectement ou trop intensément, peut mener à des problèmes psychologiques et physiologiques considérables. Il n'est pas rare pour les enseignants de la méditation d'avertir leurs étudiants des écueils possibles d'une voie contemplative. Dans le cas des traditions contemplatives de l'Asie, il existe souvent des défis majeurs liés à la façon dont la tradition particulière doit être appliquée à une culture occidentale, ou une mentalité occidentale. L'importation de concepts contemplatifs orientaux dans la culture occidentale populaire n'a pas toujours été sensibles, ou familiers avec la matrice culturelle d'où vient le concept de méditation."
Un nombre croissant d'études cliniques commence maintenant à s'attaquer au phénomène des problèmes liés à la méditation (Lukoff, 1998, Pérez-De-Albeniz et Holmes, 2000). Plusieurs effets indésirables ont été rapportés, parmi eux on trouve les sensations kinesthésiques inconfortables, la dissociation légère et les symptômes de type psychotique (Craven, 1989). À partir d'une étude clinique de vingt-sept méditants de longue durée, Shapiro (1992) signale des effets secondaires tels que la dépression, la relaxation induisant l'anxiété et de panique, une augmentation paradoxale de la tension, une altération de la réalité, la confusion, la désorientation et la sensation de d'être "perdu». La possibilité que la méditation pourrait provoquer de fortes réactions émotionnelles est aussi rapporté par Kutz, Borysenko & Benson (1985). Dans le contexte de la thérapie, la méditation est habituellement contre-indiquée lorsque l'objectif thérapeutique est de renforcer les frontières du moi, libérer des émotions puissantes, ou travailler à travers des dynamiques relationnelles complexes (Bogart, 1991). La tendance de la méditation à perturber les relations d'objet et de libérer le matériel inconscient implique que le méditant débutant devrait aborder la pratique avec une certaine modération. Cela prend généralement des années de pratique pour devenir stable dans une pratique contemplative, une perspective qui est souvent négligée par de nombreux nouveaux mouvements religieux et les thérapies Nouvel Age. [Traduction automatique]
"Les chercheurs savent depuis 30 ans que la méditation peut avoir des effets néfastes sur la santé des gens, induisant des problèmes psychologiques et physiques allant de spasmes musculaires à des hallucinations. Mais autour de la Bay Area, les yeux semblent fermées aux données. «Beaucoup de personnes subissent des effets secondaires négatifs", explique le Dr Maggie Phillips, the director of the California Institute of Clinical Hypnosis and a licensed psychologist in Oakland..."
"Les effets néfastes ne sont pas limitées à une technique particulière ou même de longues retraites.""Ces effets peuvent inclure des tics faciaux, de l'insomnie, perdre la carte "spacing out", et même les états psychotiques "psychotic breakdowns". Le Dr Margaret Singer, psychologue clinicien émérite à Berkeley, avec son partenaire de recherche le Dr Janja Lalich, ont recueilli des histoires de cas de 70 patients admis en traitement pour des problèmes qui ont commencé lors de la pratique de méditation. Leur recherche présente plusieurs exemples de ces symptômes et note que préalablement à la méditation, aucun des patients avaient des antécédents individuelles ou familiaux de troubles mentaux.
"Dr Michael Persinger, un psychologue à l'Université Laurentienne au Canada, a trouvé en 1993 que la méditation induit des convulsions cérébrales semblable à l'épilepsie chez certaines personnes. Son étude auprès de 1081 étudiants a montré que 221 d'entre eux avaient un taux plus élevé d'hallucination de spots de lumière flottants, d'entendre des voix, et même le sentiment que le sol tremble. D'autres études rapportent que les méditants se plaignent d'être émotionnellement morts et de percevoir l'environnement comme irréel, à deux dimensions, amorphe." (Traduction automatique)

Castillo, R.J. (1990). Depersonalization and Meditation. Psychiatry, 53: 158-168. [Extraits
"Une étude de praticiens de la M.T. de longue date, révèlent leur acceptation de l'existence des états dépersonnalisés parce qu'ils ont été menés à croire de la part du programme TM que cela montre la croissance spirituelle."

"À partir d'une revue de la littérature sur la méditation et la dépersonnalisation et des entretiens conduits avec six méditants, cette étude conclut que : 1) la méditation peut causer la dépersonnalisation et la déréalisation ; 2) les significations dans l'esprit du méditant quant à l'expérience de la dépersonnalisation détermineront en grande partie si l'anxiété est présente comme partie de l'expérience; 3) il n'a pas besoin d'y avoir de l'anxiété ou diminution dans le fonctionnement social ou occupationnel suite à la dépersonnalisation; 4) un état dépersonnalisé peut devenir un mode apparemment permanent de fonctionnement; 5) les patients avec un Trouble de Dépersonnalisation peuvent être traités par un processus de guérison symbolique - c'est-à-dire en changeant les significations associées à la dépersonnalisation dans l'esprit du patient, diminuant ainsi l'anxiété et la fonctionnelle "functional impairment"; 6) la panique/anxiété peut être causée par la dépersonnalisation si des interprétations catastrophiques de la dépersonnalisation sont présentes ". […]" Deikman (1963, 1966a) et Kennedy (1976) ont rapporté des cas dans lesquels la dépersonnalisation et la déréalisation sont apparut dans des individus pratiquant des techniques méditatives conçues pour altérer la conscience." [Traduction automatique]
Castillo, R.J. (1991). Culture, Trance and Mental Illness: Divided Consciousness in South Asia. Unpublished doctoral dissertation, Harvard University, Cambridge, Massachusetts.*

Castillo, R.J. (1991). Divided consciousness and enlightenment in Hindu yogis. Anthropology of Counsciousness, 2(3-4): 1-6.
Castillo, R.J. (1995). Culture, trance and the mind-brain. Anthropology of Conciousness, 6: 17-34.

Castillo, R.J. (1997).
Dissociation. In W. S. Tseng and J. Streltzer, eds., Culture and Psychopathology: A Guide to Clinical Assessment (pp. 101-23). Brunner/Mazel.

Castillo, R.J. (2001).
Lessons from folk healing practices. In W. S. Tseng and J. Streltzer, eds., Culture and Psychotherapy: A Guide to Clinical Practice (pp.81-101). American Psychiatric Press.

Castillo R.J. (2003).
 Trance, functional psychosis and culture. Psychiatry. 66(1), 9–21.

Dans cet article, Richard Castillo anthropologue et professeur de psychologie à l’Université d’Hawai, discute des psychoses et états de transes.

Transe méditative et psychose fonctionnelle

Résultats de plusieurs études anthropologiques sur des yogis en Indes. (Castillo 1991a,1991b,1995, 1997b, 2001) Observations et interactions longues (n=6 yogis).
Entrevues (n=21). Observations (n=quelques centaines).

Résultats de ses travaux en Inde : il a trouvé des yogis expérimenté (10 ans ou plus de méditation) avec une double personnalité, des hallucinations religieuses visuelles et auditives et des croyances dans leurs propres pouvoirs spirituels tel que l’habilité de contrôler la température, ou de marcher sur l’eau. Mais également un état permanent de conscience altéré caractérisé par une conscience divisée et des visions et croyances religieuses récurrentes qui seraient considérées du délire dans la culture moderne occidentale.
.
"Dans mes études sur les transes méditatives (Castillo 1990, 1991a), j'ai trouvé que la méditation pratiquée de façon intensive peut entraîner un état de conscience qui en psychiatrie seraient considéré comme l'expérience de symptômes psychotiques négatifs."

L’auteur suggère que les mécanismes des transes méditatives sont similaires aux transes spontanées sous-jacentes aux symptômes de certaines psychoses. Il rapporte que le but de la méditation est l’altération permanente de la conscience. Il relate que le but du yoga est de se détacher des activités du monde, des contacts sociaux, des événements, des désirs, des actions et d’échapper la souffrance dans la vie. Ces pratiques sont basées sur des croyances spirituelles et religieuses.

Chan-Ob T, Boonyanaruthee V. (1999). Meditation in association with psychosis. Journal of Medical Association of Thailand, 82b(9): 925–930.
Chan-Ob rapporte que plusieurs expériences surviennent en méditant et mentionne que les problèmes psychiatriques les plus communs sont la dépersonnalisation et la déréalisation alors que les autres sont la panique et l’anxiété.
Il rapporte trois cas dont deux avaient pratiqué la méditation dans le même temple. Cas 1 : Une étudiante de 25 ans qui a souffert d’hallucinations et qui s’est présenté à l’hôpital. Le diagnostic fut "bref épisode psychotique" Cas 2 : un homme d’affaire de 35 qui a beaucoup médité et qui a fait de l’insomnie, a eu des hallucinations, des idées grandioses, des comportements bizarres et qui a été hospitalisé pour psychose. Le diagnostic final fut un trouble bipolaire de type 1 (psychose manique). Cas 3 : Une femme de 28 ans a eu une crise psychotique deux semaine après avoir pratiqué la méditation avec des hallucinations et des illusions. Elle a pratiqué la méditation pendant 10 jours et fut admise à l'hôpital lorsqu'elle a commencé à avoir des symptômes psychotiques sévères. Elle avait un désordre de forme schizophrénique depuis 2 ans.
Craven, J.L. (1989). Meditation and psychotherapy, Canadian Journal of Psychiatry, 34: 648-653.
"D'autres effets néfastes de la méditation décrites (Craven, 1989) sont des sensations kinésiques inconfortables, la dissociation légère, les sentiments de culpabilité et, via des phénomènes provoquant l'anxiété, des symptômes semblables à la psychose, la mégalomanie (grandiosity), l'exaltation, les comportements destructifs et des sentiments suicidaires." Dans Perez-De-Albeniz, Alberto et Holmes, Jeremy. (2000). (Traduction automatique)
Deikman, Arthur J. (1963). Experimental meditation, Journal of Nervous and Mental Disease, 136: 329-43.
Rapporte des cas de dépersonnalisation et de déréalisation chez des gens pratiquant la méditation (Castillo, 1990).
Deikman, Arthur J. (1966). Implications of experimentally induced contemplative meditation. Journal of Nervous and Mental Disease, 142: 101-116. Also in Psychedelics. B. Aronson and H. Oamond (eds.) (New York: Doubleday) 1970, pp. 296-320.
Rapporte des cas de dépersonnalisation et de déréalisation chez des gens pratiquant la méditation (Castillo, 1990).
Epstein M.D., & Lieff J.D. (1981). Psychiatric complications of meditation practice. Journal of Transpersonal Psychology, 13(2): 137-47.

"Les auteurs ont observé des centaines des méditants au cours des dernières années et nous offrent les observations suivantes. Les complications de la pratique de la méditation ne sont pas passées inaperçues par les cliniciens occidentaux bien qu'ils aient tendance à ce qu'on les limite à la pathologie de base, chez les étudiants débutants. Les expériences de dépersonnalisation et déréalisation sont rapportées par beaucoup de praticiens comme des effets secondaires causés par leurs méditations et qui affectent leur capacité d’interagir avec l'environnement. Dans quelques cas, les sentiments peuvent être d’une telle intensité qu’ils nécessitent une consultation en psychiatrie (Kennedy, 1976) et peuvent, par leur nature inconnue, étrange, précipiter des attaques de panique. L'anxiété, la tension, l'agitation et l’incapacité de se reposer peuvent paradoxalement être augmentés par la pratique de la Méditation Transcendantale (Lazarus, 1976; Otis cité dans Walsh 1978; Carrington & Ephron, Kanellkos & Lucas, cité dans Shapiro 1978.) Les exacerbations de dépression peuvent affectée au point où des tentatives de suicide peuvent aussi suivre l'expérience de la Méditation Transcendantale (Lazarus, 1976). La précipitation d’une euphorie extrême accompagnée par des fantaisies puissantes et des évidences de MMPI de pressions excessives provenant de matériels inconscients suivi d’une dysphorie (tristesse) extrême sont décrite chez une femme de 38 ans qui étaient bien auparavant mais qui ont suivis la pratique de la méditation (French, Schmid & Ingalls, 1975). Après une méditation prolongée dans un environnement isolé, un homme de 24 ans a éprouvé des 'fantaisies grandioses' qui se sont transformé en des 'illusions religieuses avec un contenu messianique’ (Levinson, 1973.) Trois épisodes psychotiques caractérisés par de l’agitation, de la paranoïa et une tentative de suicide, sont rapportés chez des individus avec un historique de schizophrénie qui ont participés à des retraites de méditations intensives comportant des jeûnes et une privation de sommeil (Walsh & Roche, 1979.) Deux épisodes psychotiques chez de jeunes patients psychiatriques avec des expériences antérieures de LSD, sont décrits après un entraînement de MT (Glueck, in Carpenter, 1977). Les premiers stades de la pratique de la méditation semblent contenir certaines expériences potentiellement explosives pour certaines personnes. Chaque choix est une contribution au domaine, soit comme recherche classique, ou de méthodologie élégante, intéressante ou créative. Les articles originaux couvrent des rubriques telles que les effets de la méditation dans le traitement du stress, de l'hypertension et des dépendances; la comparaison de la méditation avec les autres techniques de contrôle de soi; les effets négatifs de la méditation; les états altérés de conscience dues à la méditation. En concluant avec grosse bibliographie de travaux sur le sujet, « La méditation » offre au lecteur une vue d’ensemble de l’état de la recherche sur la méditation et des directions possibles. Aujourd'hui, dans les médis populaires et ailleurs, le débat continue : Est-ce que la méditation est une technique efficace pour la guérison spirituelle et physique, ou est-ce du charlatanisme? "Méditation: Les perspectives classiques et contemporaines pèsent sur ce débat en présentant ce qui continue à être la collection la plus complète d’articles jamais amassés sur le sujet à méditation. [Traduction automatique]

Fenwick, Peter. (1980). Can we still recommend meditation. British Medical Journal, 287, 1401, November 1983.
"Les gens bordeline ou franchement psychotiques devraient être exclus comme devrait l'être ceux avec un historique de psychose qui reçoivent toujours des traitements médicamenteux, car la méditation peut mettre fin à une rémission. Des périodes prolongées de méditation ont occasionnellement été rapportées pour mener à des épisodes psychotiques, l'anxiété aiguë, la dépression et le suicide, et la méditation prolongée devrait être entreprise seulement dans des groupes où il y a des connaissances adéquates des effets probables. Ceux qui trouvent que le processus produit des résultats négatifs ne devrait pas être pressés de continuer, puisque leurs symptômes ont tendance à empirer avec le temps. Un groupe final qui peut aller vers le trouble sont des patients avec de l'épilepsie dont les "seizures" sont intensifiées par la réduction du niveau de vigilance qui se produit pendant la session de méditation." (Traduction automatique)
Hansen W. (1980). Psychoses and meditation. Ugeskr Laeger, Dec 29;143(1): 20-22. [en Danois] 
Hassett, J. (1978). Caution: Meditation can hurt. Psychology Today, November 125-126. 
Heide, F.J. & Borkovec, T.D. (1984). Relaxation-induced anxiety: Mechanism and theoretical implications. Behavioral Research Therapy, 22: 1-12.
Henk Barendregt. (1987). Buddhist phenomenology. University of Nijmegen. The Netherlands. Proceedings of the Conference on Topics and Perspectives of Contemporary Logic and Philosophy of Science, Cesena, Italy, January 7-10.
Voici un article sur les exercices and les expériences qu'a éprouvées un chercheur sur la méditation, M. Barendregt, qui a fait des retraites de méditation. Il mentionne que ces expériences sont généralement attendues de tous ceux qui suivent ces méthodes :
"La voie pour éliminer la souffrance est la voie pour éliminer l’attachement au moi. Ceci veut dire l'élimination de notre dépendance aux sensations [...] À un moment donné, l’étudiant s'aperçoit qu'il devient difficile de garder sa super conscience. De plus en plus de pression s’accroisse dans son esprit [...] À tout prix, l'étudiant veut garder sa super conscience. Mais le plus malheureux c’est qu’il ne peut pas garder une hyper concentration plus longtemps et il retourne dans ce qui était son ancienne conscience. Il apparaît que cette conscience est totalement négligée. Cela ressemble à un abîme géant. Désespérément, l'étudiant essaye de regagner sa super conscience. Cela ne fonctionne pas. Ensuite, soudainement, l'étudiant perd toute prise et tombe dans l'abîme. L'expérience est indescriptible. Les symptômes suivants sont quelques indications de ce qui se produit."
"Chaos : La perception est complètement confuse; tout tourne."
"
Anxiété : Il y a une anxiété infiniment forte; toutes les autres anxiétés semblent être dérivé de celle-là."
"
Dégoût : On est extrêmement malade; l'estomac tourne et on doit vomir."
"
Folie : Il semble que l’on soit fou; l'esprit et le corps sont présents, mais il n’y a plus aucun ego qui contrôle tout."
"L'expérience est plus terrible que la mort, du moins, c'est la façon dont on le ressent. Cependant, la faculté de penser fonctionne comme d'habitude. Paniqué, l'étudiant va vers le professeur, qui est disponible 24 heures par jour pendant la retraite de méditation intensive, précisément pour ces cas de dépersonnalisation. L'étudiant espère que le professeur peut faire des miracles. Mais ce n'est pas ce qui se produit. [...] L'étudiant n’est dorénavant plus intéressé par la méditation. Il veut seulement arrêter sa dépersonnalisation. [...] De retour dans sa chambre, l’élève a perdu toute motivation et ne veut pas continuer la pratique." [Traduction automatique]

Jaseja H. (2005). Meditation may predispose to epilepsy : an insight into alteration in brain environment induced by meditation. Med Hypotheses, 64(3): 464-7. [PubMed]
Kugler, J. (1972). Neurologische Storungen nach Yogaubungen. [Neurologic disorders following yoga exercises]. Med Klin. (West Germany), 15 Sep , 67(37): 1195. [In German.]
Krisanaprakornkit, T., Sriraj, W., Piyavhatkul, N., Laopaiboon, M. (2009). Meditation therapy for anxiety disorders (Review). The Cochrane Library, Issue 4.


"La méditation est quelques fois considérée comme étant une forme de thérapie de relaxation, cependant la méditation ne créer pas seulement une relaxation mais produit aussi un état altéré de conscience. En terme d’effets secondaires de la méditation, Castillo a rapporté que la méditation peut causer la dépersonnalisation et la déréalisation (Castillo, 1990), et il y a plusieurs recherches sur l’association entre la méditation et les états psychotiques (French 1975, Lazarus 1976, Walsh 1979, Chan-Ob 1999). " (Notre traduction)

Kuijpers, H.J.H, van der Heijden, F.M.M.A., Tuinier, S. & Verhoeven, W.M.A. (2007).. Psychopathology, 40(6): 461-464.
L’auteur rapporte le cas d’un homme de 24 ans qui a développé une psychose de courte durée après avoir médité. Il a fait une revue de littérature des états psychotiques liés à la méditation en recherchant sur PubMed, Embase et PsycInfo. Il présente un tableau avec les cas rapportés dans la littérature. On remarque que la méditation a provoqué l’émergence de désordres psychotiques pré existants ou de brèves réactions psychotiques.
L’auteur remarque que :
"Comme passé en revue par West (1979) et Epstein et Lieff (1981) la méditation peut induire des effets secondaires psychologiques sérieux, y compris la dépersonnalisation, la déréalisation et les symptômes psychotique comme des perturbations d'humeur aussi bien que des hallucinations. Un syndrome lié à la culture induit par la méditation chinoise, appelée le Qi-gong (Ng 1999), est inclus dans DSM-IV comme la Réaction Psychotique de Qi-Qong et décrite comme un épisode aigu, limité dans le temps caractérisé par la dissociation, la paranoïa, ou d'autres symptômes psychotiques ou non-psychotiques. La symptomatologie d'une psychose liée à la méditation comme décrite par Chan-Ob et Boonyanaruthee (1999), semble montrer des ressemblances avec celui du prétendu 'zykloide Psychosen' ou 'bouffées délirantes', dont les caractéristiques incluent parmi d'autres la confusion, états de panique anxieux, des sautes d'humeur et l'humeur dystonique des symptômes psychotiques aussi bien qu'un début aigu avec une durée courte et une rémission complète. Ce type de psychose est inclus dans l'ICD-10 comme le Trouble psychotique polymorphe aigu. " (Traduction automatique)
Kutz, I., Burysenko, J.K. & Benson, H. (1985a). Meditation and psychotherapy: a rationale for the integration of dynamic psychotherapy, the relaxation response and mindfulness meditation, American Journal of Psychiatry, 142: 1-8.*
"Kutz et al. (1985a, b) décrivent des sentiments de faiblesse, qui produisent à leur tour des expériences affectives désagréables, comme la crainte, la colère, l'appréhension et le désespoir. Des souvenirs tristes et cachées et des choses du passé, comme l'inceste, le rejet et l'abandon sont apparus des formes intenses, vives et ont défié l'image précédemment construite du sujet sur leur passé et eux-mêmes. D'autre part, il n'est pas rare de rencontrer un méditant qui déclare qu'il a trouvé "les réponses" quand en fait il a été activement engagé dans une manoeuvre subtile d'éviter ses questions de base." Dans Perez-De-Albeniz, Alberto et Holmes, Jeremy. (2000). (Traduction automatique)

Lazarus, A.A. & Mayne, T.J. (1990). Relaxation: some limitations, side effects and proposed solutions. Psychotherapy, 27: 261-266.

Levinson, P. (1973). Religious delusions in counter-culture patients. Amer. J. Psychiatry, 130, 1265-69.


Décrit le cas d'une femme de 24 ans qui, à la suite d'une méditation prolongée dans un environnement isolé, a eu des 'fantaisies grandioses' se transformant en 'illusions religieuses avec des contenus messianiques' " (dans Epstein, 1981)
Mangla, Divay. Meditation is not free from side-effects. Article available from Dr. Ananda Balayogi Bhavanani, ICYER.


Certains des effets négatifs de la méditation qui ont été notés dans différentes études scientifiques 
:

- L'ennui, la détérioration de la réalité ;
- moins de motivation dans la vie ;
- la relaxation induisant de l'anxiété de légère à sévère ;
- paradoxalement, l'augmentation de la tension mentale ;
- confusion et la désorientation ;
- sentiment d'être perdu "space out" ;
- dépression, négativité accrue, porter plus de jugement ;
- sentiment d'être accro à la méditation ;
- symptômes semblables à la psychose ;
- apparition de mémoires cachées du passé, comme l'inceste, le rejet et l'abandon.

Autres effets néfastes comme des sensations physiques inconfortables, les sentiments de culpabilité, la grandiosité, l'exaltation, lecomportement destructif et des sentiments suicidaires." (Traduction automatique)


Murphy, Michael, and Steven Donovan. (1997).
Negative experiences. In Michael Murphy and Steven Donovan, The Physiological and Psychological Effects of Meditation: A Review of Contemporary Research with a Comprehensive Bibliography 1931-1996. 2d ed. Sausalito, Calif.: The Institute of Noetic Sciences, pp. 143-145

[Notes ci-dessous prises dans
 Injuries from Yoga and contraindications. International Association of Yoga Therapist. 2006. 30 p.]


"Les expériences négatives rapportées inclues :

Pour la Méditation Transcendantale : anxiété, confusion, dépression, instabilité émotionnelle, frustration, tension physique et mentale, procrastination, agitation, méfiance, intolérance envers les autres, retrait.

Pour la méditation en général : peut encourager certains individus à devenir plus obsessif-complusif et s'arrêter sur des futilités ; peut causer l'anxiété, la tension, la colère; peut précipiter un épisode psychotique/schizophrène ; des états de semi-transe dissociatifs peuvent perturber certains individus; peut causer des douleurs au corps, l'insomnie, la dépression sévère, des tentatives de suicide et le retrait et la concentration sur l'intérieur en négligence l'extérieur."

"En complément aux références de recherches, d'autres textes qui avertissent des difficultés de pratique de méditation/spirituelles et comment traiter avec elles sont cités. Les références inclues Katha-Upanishad, The Collected Works of St. John of the Cross, Sri Aurobindo’s Collected Works, Aldous Huxley’s The Perennial Philosophy, and William James’s The Varieties of Religious Experience."(Traduction automatique)
Perez-De-Albeniz, Alberto & Holmes, Jeremy. (2000). Meditation: Concepts, effects and uses in therapy. International Journal of Psychotherapy, March 2000, Vol. 5 Issue 1, p49, 10p.


Cet article présente aussi les effets secondaires tels que décrit dans les articles de Shapiro (1992), Craven (1989) et Kutz et al. (1985a,b). Il conclut que : « La méditation n’est pas sans effets secondaires, même pour les méditants de longue durée ou les professeurs expérimentés. Elle n’est pas sans contre-indication. »
Cet article passe en revue 75 articles scientifiques choisis dans le domaine de la méditation, y compris la Méditation Transcendantale parmi d'autres. Il récapitule les définitions de méditation, les changements psychologiques et physiologiques et des effets secondaire négatifs rencontrés de 62.9 % de méditants étudiés. Tandis que les auteurs n'ont pas limité leur étude à la MT, les effets secondaires annoncés étaient semblables à ceux trouvés dans l'Étude Allemande "German Study of Transcendental Meditators" : relaxation qui induit de l'anxiété et de la panique; augmentation paradoxales de tensions; moins de motivation dans la vie; ennui; douleur; test de réalité détérioré; confusion et désorientation; sentiment d'être perdu "space out"; dépression; négativité accrue; être plus critique; sentiment d'être accro à la méditation; sensations kinesthésique inconfortables; dissociation légère; sentiments de culpabilité; symptômes semblables à la psychose; grandiosité; exaltation; comportement destructif; sentiments suicidaires; faiblesse; crainte; colère; appréhension; et désespoir." "Traditionnellement la méditation a été pratiquée dans un contexte religieux. C'est seulement dans les temps modernes que les techniques de méditation ont été extraites de leur contexte spirituel et philosophique et appliqué à la promotion du bien-être individuel." (Traduction automatique)
Persinger. M.A. (1992). Enhanced incidence of 'the sensed presence' in people who have learned to meditate: Support for the right hemispheric intrusion hypothesis. Perceptual and Motor Skills, 75: 1308-1310.


« L'ampleur de l'effet suggère que l'apprentissage d'une technique de méditation est contre-indiqué pour les sous-populations, comme les borderlines, schizotypiques, ou des personnalités dissociatives qui présentent des "self-concepts" fragiles. »

Cette enquête sur les méditants de la MT indique des scores significativement plus élevés dans la religiosité et les phénomènes paranormaux rapportés (par exemple, dépersonnalisation, hallucinations auditives) que dans groupes contrôle de non méditants. dans Lansky & St. Louis, 2006. (Traduction automatique)
Saraydarian, H. (1971). The dangers of meditation. In H. Saraydarian, The Science of Meditation. Agoura, Calif.: The Aquarian Educational Group, pp. 198-239. (On the wrong use of meditation.)
.
Sethi S., Bhargava. (2003).
Relationship of meditation and psychosis: case studies. Australian & New Zealand Journal of Psychiatry, 37(3): 382.


Discute des facteurs possibles dans la précipitation des psychoses de ces deux méditants. Ces deux cas ont développé des symptômes après avoir fait de la méditation dans des centres de retraite. Ils ont été hospitalisés et ce sont vu attribuer un diagnostic de schizophrénie. Après analyse, rien n’a indiqué que ces patients n’étaient pas bien psychologiquement avant qu’ils ne commencent les cours de méditation.Homme de 20 ans, après 4 jours de méditation intensive: Comportements, agressifs, rires et méfiance inappropriés, illusions de persécution, hallucination auditive.Homme de 34 ans, après 6 jour: Comportements bizarres, illusions religieuses bizarres, sommeil perturbé.

Shapiro, Deane H., Jr. (1981). Adverse effects and contraindications. In the article by Deane H. Shapiro, Jr., “Overview: Clinical and physiological comparison of meditation with other selfcontrol strategies,” American Journal of Psychiatry, Mar, 139(3): 270-271.
.
Shapiro, Deane H., Jr. (1992). Adverse effects of meditation: A preliminary investigation of long-term meditators. International Journal of Psychosomatics, 39: 62-67.


"Tous les effets de la pratique de méditation ne sont pas bénéfiques. Shapiro (1992) a constaté que 62.9 % des sujets ont rapportés des effets négatifs pendant et après la méditation et 7.4 % expérimentés des effets négatifs sérieux. La durée de pratique (de 16 à 105 mois) n'a pas fait de différence pour la qualité et la fréquence d'effets négatifs. Ces effets négatifs étaient la relaxation qui induit de l'anxiété et de la panique; augmentation paradoxales de tensions; moins de motivation dans la vie; ennui; douleur; test de réalité détérioré; confusion et désorientation; sentiment d'être perdu "space out"; dépression; négativité accrue; être plus critique; et ironiquement, sentiment d'être accro à la méditation; Dans Perez-De-Albeniz, Alberto & Holmes, Jeremy. (2000). (Traduction automatique)
.
Shapiro, Deane H., Jr. (2008). Meditation: Classic and Contemporary Perspectives. Aldine Transaction.


"Chaque choix est une contribution au domaine, soit comme recherche classique, ou de méthodologie élégante, intéressante ou créative. Les articles originaux couvrent des rubriques telles que les effets de la méditation dans le traitement du stress, de l'hypertension et des dépendances; la comparaison de la méditation avec les autres techniques de contrôle de soi; les effets négatifs de la méditation; les états altérés de conscience dues à la méditation. En concluant avec grosse bibliographie de travaux sur le sujet, « La méditation » offre au lecteur une vue d’ensemble de l’état de la recherche sur la méditation et des directions possibles. Aujourd'hui, dans les médis populaires et ailleurs, le débat continue : Est-ce que la méditation est une technique efficace pour la guérison spirituelle et physique, ou est-ce du charlatanisme?"Méditation: Les perspectives classiques et contemporaines pèsent sur ce débat en présentant ce qui continue à être la collection la plus complète d’articles jamais amassés sur le sujet à méditation." [Traduction automatique]

Walsh R, Roche L. (1979).
 Precipitation of acute psychotic episodes by intensive meditation in individuals with a history of schizophrenia. American Psychiatry Association, August, 136(8): 1085-6.


Dr Walsh, psychiatre, rapporte trois épisodes psychotiques sérieux nécessitant l’hospitalisation, provoqués par de la méditation intensive chez des gens avec un historique de schizophrénie.

"Il y a eu plusieurs rapports d'effets néfaste de la méditation, y compris la dépersonalization, l'altération testée de la réalité, et l'apparition des mémoires et conflits auparavant réprimées. Cependant, encore aucune image claire n'est apparue des individus en danger pour des risques pathologiques et des réactions pathologiques".

"Les perceptions altérées et l'émersion de mémoires et de conflits réprimées ont été rapportés pendant la méditation" (Walsh et Roche, 1979). "Ces cas soulèvent la question à savoir si la méditation peut induire la psychose... Des individus vulnérables peuvent s'écrouler à ce stade et avoir finalement un épisode psychotique, particulièrement sous le stress. Les gens avec un historique de psychose ont été reconnus comme plus vulnérables pour avoir un épisode psychotique pendant la méditation intensive" (Walsh et Roche, 1979) dans :
Sethi, Sujata et Bhargava, Subhargava (2003). Relationship of meditation and psychosis: case studies. Aust N Z J Psychiatry. (Traduction automatique)

West, MA. (1980).
The psychosomatics of meditation, 24(5):265-73. 
.
The physical and psychological effects of meditation. Micheal Murphy et Steven Donovan.

Source :

samedi, novembre 12, 2011

L'apartheid du Dalaï-lama





Comment les échecs politiques du Dalaï-lama ont-ils conduit à l'interdiction de la pratique de Dordjé Shougdèn ?

En mars 1996, le Dalaï-lama choqua la communauté tibétaine et plus largement la communauté bouddhiste internationale, en prenant une décision sans précédent : imposer une interdiction de la pratique de Dordjé Shougdèn, mais sans donner de raisons valables. Il accusait cette déité très populaire et vénérée depuis des siècles d’être responsable de ses échecs pour parvenir à l'indépendance politique du Tibet. Il agissait, disait-il, sur les conseils de l’oracle Néchung, le médium de l’esprit qui le conseille régulièrement sur les questions d'état. En mars 1996, dans des lettres envoyées par son cabinet privé aux abbés des monastères tibétains du sud de l’Inde, le Dalaï-lama donna deux raisons pour imposer l'interdiction :


« [...] des oracles du gouvernement signalent l'existence d’un danger pour la santé de Sa Sainteté le Dalaï-lama, ainsi que pour la cause du Tibet, en raison du culte de Shougdèn. L'interdiction est aussi la conclusion à laquelle est parvenue Sa Sainteté, après des années d'observation. »


Puis, comme le signalait Dr. Ursula Bernis : « Les bureaux du gouvernement promulguèrent immédiatement ce conseil donné sans détour par le Dalaï-lama, et le transformèrent en une interdiction à part entière. Peu de temps après, le Kashag (le cabinet des ministres du gouvernement tibétain) officialisa l'interdiction dans une déclaration écrite :


« Le conseil de Sa Sainteté est essentiellement le suivant : La pratique de Dolgyal ( Shougdèn) porte un préjudice important à la cause du Tibet. Elle met aussi en péril la vie du Dalaï-Lama. Par conséquent, il est totalement inapproprié que les grands monastères de la tradition guéloug, les monastères tantriques inférieurs et supérieurs et tous les autres monastères affiliés qui sont des institutions nationales, continuent à pratiquer Dolgyal [...] »


De cette façon, le Dalaï-lama montrait du doigt les pratiquants de Dordjé Shougdèn, des ennemis d’état responsables de l’échec de sa politique en faveur d’un Tibet indépendant. Il en fit les cibles de la vague de frustration et de désillusion consécutive à l'effondrement catastrophique de l'espoir que le peuple avait mis dans « la cause du Tibet », espoir maintenu artificiellement par le Dalaï-lama pendant des années. De ce point de vue, l'interdiction de la pratique de Dordjé Shougdèn est un écran de fumée pour masquer les propres échecs politiques du Dalaï-lama. C’est également un dispositif destiné à détourner la colère du peuple tibétain, aussi éloigné d’un retour au Tibet qu'il y a 50 ans, en créant un « ennemi intérieur » contre lequel cette colère peut être dirigée.


En 2009, le gouvernement tibétain en exil commença à dire que la question de Dordjé Shougdèn n’était pas même une question religieuse, mais entièrement politique. Samdhong Tulku dit : « [...] ce n’est pas une question de religion. Cette question relève uniquement de la politique », affirmant que les pratiquants de Shougdèn sont des pions utilisés par le gouvernement chinois.


Pendant des siècles, les bouddhistes considérèrent Dordjé Shougdèn comme un être pleinement éveillé, un bouddha, dont la fonction est d’être l'un des principaux protecteurs de la tradition guéloug. Comment la pratique de Dordjé Shougdèn pourrait-elle avoir le moindre rapport avec l'indépendance du Tibet ou l’état de santé du Dalaï-lama ? Cela n’a jamais été expliqué. Mais rien ne tient plus à cœur à l'immense majorité des Tibétains que « la cause du Tibet » (assimilée dans leur esprit à un Tibet libre et indépendant), et l’image du Dalaï-lama a été soigneusement entretenue au centre des aspirations du peuple tibétain. Ainsi, cette nouvelle interdiction a pu être vigoureusement mise en application. Dans la chasse aux sorcières maccartiste qui suivit et se poursuit encore actuellement, la société tibétaine a été divisée contre elle-même à tous les niveaux.


Un apartheid bouddhiste


En mars 1996, le Dalaï-lama déclara de manière agressive et menaçante que l'interdiction serait mise en application fermement contre ceux qui persistent à pratiquer Dordjé Shougdèn. Au cours des mois suivants et jusqu’à aujourd’hui, le Dalaï-lama montra de manière claire ses points de vue et ses intentions en imposant l'interdiction à l’occasion d’initiations, de discours, d'interviews et à travers des décrets gouvernementaux. […]


Les paroles du Dalaï-lama choquèrent et blessèrent des millions de pratiquants de Dordjé Shougdèn dans le monde entier, et créèrent des vagues de confusion, de ressentiment et de peur qui balayèrent les communautés tibétaines. Dans les mois suivant l'interdiction du Dalaï-lama, une transformation se produisit au sein de la communauté tibétaine. La paix relative, la joie et l'harmonie interne régnant habituellement dans les colonies tibétaines furent détruites par des menaces et des actes de terrorisme contre une minorité de pratiquants de Dordjé Shougdèn, constamment marginalisés et isolés.


Des milices de partisans fanatiques du Dalaï-lama, agissant dans l’esprit de ses déclarations publiques, firent irruption dans les temples et les maisons des particuliers, saisissant et détruisant des tableaux et des statues de Dordjé Shougdèn, même sur leurs autels. Des émeutiers attaquèrent les pratiquants de Dordjé Shougdèn et leurs habitations, à coups de pierres et de cocktails Molotov, détruisant leurs biens et les menaçant de mort. Il y eut des passages à tabac, des coups de couteau et même des assassinats.


Des personnes perdirent leur emploi, des enfants furent expulsés des écoles et des moines furent chassés des monastères. Les permis de voyage et les visas furent refusés. L'aide aux réfugiés, les allocations et les indemnités monastiques furent supprimées, et une campagne de signatures forcées fut instaurée. De cette manière, et par bien d’autres méthodes, les pratiquants de Shougdèn devinrent des parias parmi les Tibétains, dans leur propre communauté déjà exilée. Le Dalaï-lama, par l'intermédiaire de son gouvernement, de ses ministres et de certaines organisations qui leur sont associées, créa un règne de terreur pour des dizaines de milliers de personnes de son propre peuple, établissant des restrictions similaires à celles imposées au peuple juif en Allemagne, dans les premières années du règne d’Hitler.


Cette persécution débuta en 1996 et continue encore aujourd’hui. La chaîne de télévision France 24 consacrée aux nouvelles internationales et aux affaires courantes rapporte :


« Dans les rues, l'heure est à la chasse aux sorcières, avec sur les murs les portraits des leaders Shougdèn, placardés comme des hors-la-loi. Regardez, ils viennent d'afficher leur photo sur les murs. Il n'y a pas que des commerces dont ils sont exclus, les institutions publiques leur sont désormais interdites. Il est écrit que si vous n'avez pas renié Shougdèn, vous ne pouvez pas rentrer à l'hôpital. C’est l'apartheid en terre bouddhiste [...] Nous ne sommes pas en train de violer l'enseignement, on est jeté de partout, juste pour notre religion. »
« Une Grande Imposture », pages 193 à 196.



Les démons du dalaï-lama






Une Grande Imposture


Une Grande Imposture : persécution, corruption, dictature et traitrise. Cette histoire vraie révèle la face cachée du lauréat du prix Nobel de la paix : le Dalaï-lama. Par une recherche approfondie, ce livre regarde derrière l'image de sainteté et montre au grand jour le vrai Dalaï-lama : un dictateur religieux et politique, responsable de persécution non seulement sur son propre peuple, mais aussi sur des millions de gens de par le monde. Le Dalaï-lama utilise à mauvais escient les enseignements de Bouddha pour des fins politiques, détruisant la paix et l'harmonie qui règnent dans les communautés bouddhistes partout dans le monde, et persécutant les pratiquants de la déité bouddhiste Dordjé Shougdèn. Nous trouvons dans ce livre des informations sur les liens entre le Tibet et le nazisme, la fuite du Dalaï-lama organisée par la CIA, la passion que le Dalaï-Lama voue au communisme, le rôle joué par le Dalaï-lama au sujet des manifestations olympiques de 2008...



jeudi, novembre 10, 2011

Pas plus d'une semaine chez un bouddhiste




Autrefois, les livres n'étaient pas aussi accessibles qu'aujourd'hui, les personnes qui désiraient connaître une tradition spirituelle devaient entreprendre de longs et périlleux voyages pour étudier auprès d'enseignants renommés.

Les lamas voulaient occulter les véritables préceptes de Shakyamuni, le Sage Shakya, alias Siddhartha Gautama, le fondateur du bouddhisme. Il est vrai que les recommandations du Bouddha sapent totalement l'autorité des moines, des prélats et de toute la tradition lamaïste. Par exemple, selon un texte hinayâniste, le bouddha donne un conseil qui est malheureusement ignoré des dociles sectateurs du bouddhisme tantrique du Tibet :

« Ne vous contentez ni des rumeurs, ni de la tradition, ni de coutumes immémoriales, ni de l’autorité de textes sacrés, ni d’une supposition, ni d’une déduction logique, ni d’une preuve sûre, ni d’une inclination naturelle pour telle ou telle idée après y avoir réfléchi, ni des compétences d’autrui, ni de la pensée " le moine est notre maître ". Quand vous savez en vous-mêmes que " ces choses sont saines, irréprochables, conseillées par celui qui est sage, et qu’une fois adoptées et mises en pratique, elles procurent bien-être et bonheur ", alors vous devriez les pratiquer et vous y tenir… »
Le Bouddha (Kalama sutta)

Pour éviter que leurs techniques de conditionnement soient remplacées par une véritable réflexion philosophique, les lamas ont interdit à leurs ouailles de séjourner plus de sept jours chez les adeptes de l'enseignement originel du bouddha. Enseignement qualifié de « Petit véhicule » (Hinayâna) par les lamas. A l'époque, il était impossible de traverser un pays hinayâniste et de se former auprès d'un éminent enseignant en moins de sept jours.

Dans un texte récent, fondé sur les commentaires du XIVe dalaï-lama et intitulé « Kâlachakra, guide de l'initiation et du guru yoga », on retrouve le mépris de l'enseignement originel du Bouddha dans les nombreux serments exigés de l'initié. En effet, l'adepte du Kâlachakra doit prononcer cette phrase : « Je ne demeurerai pas sept jours chez un hinayâniste ». (« Kâlachakra, guide de l'initiation et du guru yoga », présentation de Sofia Stril-Rever, Desclée de Brouwer, 2002, page 189.)

Le texte affirme aussi la supériorité de la voie dite « de la main-gauche » (la main réservée aux usages impurs). Dans cette voie, on reçoit l'ordre de défier tous les interdits alimentaires, sociaux, sexuels... Les passions ne sont pas maîtrisées. Au contraire, la voie de la main gauche les exalte. Après avoir avoué publiquement un acte pédophile et incestueux, un disciple de Sogyal fut applaudi par l'assemblée de Lérab Ling (Lire l'enquête d'Elodie Emery). Faut-il comprendre que ces applaudissements exprimaient une sincère compassion ou marquaient-ils le soutien à un adepte « avancé » de la doctrine immorale du lamaïsme ? Quoi qu'il en soit, les Tantras « supérieurs », Kalachakra Tantra, Guhyasamâja Tantra, Hevajra Tantra... ainsi que leurs commentaires sulfureux ne sont pas à mettre entre toutes les mains.

Le lamaïsme est donc très éloigné de l'enseignement du Bouddha. En revanche, les lamas véhiculent les conceptions du Shivaïsme tantrique (réforme de Kushâna Kanishka, IIe siècle de notre ère).

Au Tibet, Shiva est nommé Lha Chenpo. Dans la secte de Sogyal Rinpoché le dieu est représenté ithyphallique pour symboliser le pouvoir sexuel. Pouvoir dont usent hypocritement des autocrates du lamaïsme ou du Vajrayâna, la Voie du diamant. Le Vajra, dorjé en tibétain, est l'arme en forme d'éclair primitivement attribuée au dieu de l'indouisme Indra.

Il n'est donc pas étonnant de trouver Shiva (Lha Chenpo) dans le panthéon lamaïste. Helena Petrovna Blavatsky écrit dans Isis dévoilée : « Maintenant, nous devons nous rappeler que Shiva et l'autorité palestinienne Baal, Moloch et Saturne sont identiques. » Dans un forum, un internaute précise : « Les deux noms, Seth et Shiva, sont mentionnés dans la Bible Satanique pour désigner Satan ».

Effrayant, non ?




Le bouddhisme libéré des croyances


Un livre grand public sur le bouddhisme avec une approche thématique développant les points essentiels.
Une vraie explication des enseignements de Bouddha souvent mal interprétés ou mal compris.


Stephen Batchelor est directeur honoraire du collège d’études bouddhiques de Sharpham (Grande-Bretagne). Il a été moine pendant dix ans dans les traditions tibétaine et zen. Son autorité est reconnue dans le monde entier. Il vit actuellement en Angleterre dans une communauté bouddhique où il écrit et dirige des retraites.

mercredi, novembre 09, 2011

La mission mondiale du lamaïsme





Au moment où les Français découvrent les dérives sectaires du bouddhisme tibétain, les USA et les amis étasuniens du dalaï-lama demandent la dissolution de la MIVILUDES.

L'éventualité de la disparition de la MIVILUDES réjouira peut-être les responsables de l'Omnium des Libertés, fondé en 1996 par Joël Labruyère pour défendre les individus victimes de discriminations en raison de leurs choix spirituels, religieux ou thérapeutiques. Toutefois, la bienveillance de Joël Labruyère à l'égard des sectes ne s'applique pas aux groupes lamaïstes. Joël Labruyère, auteur de L’État inquisiteur, la spiritualité en danger, est le Torquemada du bouddhisme tibétain.

Joël Labruyère dénonce un plan de conquête mondiale. Selon lui, ce plan passe par le Tibet. Les Tibétains collaborent avec une puissante organisation du Vatican en vue d'établir une théocratie mondiale qui prendrait la forme d'une religion œcuménique.

L'interview d'un mystérieux informateur nommé Bhodyoul permet de comprendre les raisons du combat de Joël Labruyère contre le lamaïsme :

J. Labruyère : Il existe une littérature foisonnante sur les maîtres secrets de la Loge du Tibet. Qui est dans le cercle intérieur de cette Loge orientale ? Et quel en est le but ?

M. Bhodyoul : J'ai découvert ces choses lors de mes recherches en Occident car mes amis tibétains érudits sont aussi ignorants sur leur religion que les chrétiens sur la leur. Je n'ai donc pas été aidé de ce côté mais, avec le recul, il me revient parfois des souvenirs de jeunesse qui éclairent la face cachée de la culture dans laquelle j'ai été élevé.

Je peux dire avec certitude que les légendes sur la « Grande Loge blanche » des initiés d'Orient sont un leurre, car une confrérie secrète qui s'extériorise publiquement, cela n'existe pas ! On peut dire tout au plus qu'elle peut dévoiler son existence avant de muter à un autre niveau. Tous ceux qui prétendent avoir été en contact avec la « Loge des maîtres du Tibet », et qui s'intitulent « disciples des maîtres », ont été leurrés par des intermédiaires. Indéniablement, il existe une fraternité secrète qui veille sur l'humanité mais elle n'est pas de la nature qu'on imagine en fonction de notre conditionnement religieux enfantin. Ses buts secrets ne vont pas dans le sens de notre idéalisme. À propos d'idéalisme, nous verrons comment la prétendue « Grande Loge blanche » utilise notre sentimentalité en nous faisant rêver avec une série d'illusions romantiques déversées dans l'atmosphère à partir du toit du monde.

J'affirme et je peux démontrer que les rites du bouddhisme tibétain sont négativement magiques, et que les répétitions lancinantes d'invocations ont un but précis et, dirai-je, une fonction scientifique. Ce que j'ai découvert a été corroboré par quelques clairvoyants, fort rares au demeurant.

L’organisation du lamaïsme est centralisée et hiérarchisée afin de répondre à des normes de magie collective, les techniques de méditation et de visualisation n'ont pas pour but de libérer l'esprit mais d'émettre des flots d'énergie qui sont soigneusement canalisés et diffusés sur la Terre.
Il s'agit d'une gigantesque centrale de production énergétique employant des dizaines de milliers d'organismes humains parfaitement préparés afin de générer un flux télépathique depuis le toit du monde qui est une situation exceptionnelle pour déverser des ondes vers l'Occident.Cette station émet depuis des siècles sur la fréquence de nos aspirations et de nos idéaux. Je vous expliquerai comment cela fonctionne, car il s'agit d'une science exacte.

J. Labruyère : Vous pouvez y aller. Nous essaierons de suivre, même si cela nécessite un effort. D'après ce que vous m'avez confié, cette science est la clé absolue pour comprendre la fonction d'une hiérarchie sacerdotale.

Bhodyoul : La pureté de l'air des hauteurs de l'Himalaya est particulièrement conductrice pour émettre des signaux télépathiques de qualité. Ces signaux sont pulsés avec force grâce aux rites répétitifs qui se déroulent jour et nuit depuis plusieurs siècles. C'est pourquoi il existe une double hiérarchie : celle des initiés de la « Grande Loge blanche » qui sélectionnent le contenu des messages, et celle des lamas qui dynamisent ces émissions télépathiques par leurs exercices spirituels, sans en connaître le véritable sens.

Les milliers de cités-monastères, qui ont rassemblé jusqu'à 800 000 moines sur les hauts plateaux du Tibet, avaient un autre but que l'étude des sutras et la méditation sur la vacuité. C'est la plus vaste entreprise de propagande de tous les temps, plus puissante que l'Islam ou Rome car le lamaïsme a travaillé dans le secret. Le véritable pouvoir est un pouvoir secret.

J. Labruyère : Avant d'aller plus loin, si on parle de similitude de moyens et d'objectifs entre les lamas et les Jésuites, c'est parce qu'ils utilisent les mêmes techniques de visualisation. Cette méthode de projection mentale serait-elle à la base du système de conquête télépathique des occultistes orientaux ?

M. Bhodyoul : C'est exact. Les exercices d'Ignace de Loyola sont calqués sur les techniques du yoga tantrique indien qui fut adapté par les lamas. De plus, le processus d'éveil qu'on prête à Loyola lors de son « illumination » s'est appuyé sur la technique tantrique de sublimation de l'énergie sexuelle. Cela nous indique qu'Ignace de Loyola, le saint vénéré par l'église catholique, est en réalité un initié venu d'Orient pour accomplir une mission à l'intérieur du catholicisme.

Après avoir fondé son ordre à Rome, au 16e siècle, Loyola envoya immédiatement des missionnaires en Inde, au Japon, en Chine et au Tibet pour boucler le circuit. Cela explique pourquoi les Jésuites ont trouvé bon accueil dans les lamaseries, dès le début du 17e siècle. Ils retrouvaient leurs racines en quelque sorte. Il faudrait rechercher si Tsongkahapa, le fondateur des Gelugpa (les bonnets jaunes) dont le Dalaï-Lama est le chef, ne s'est pas incarné dans la personne d'Ignace de Loyola lui-même après avoir solidement établi son système de lamaïsme réformé sur le modèle de la hiérarchie catholique. Loyola est né en Espagne vers 1490, soit 70 ans après la mort de Tsongkhapa (1419), ce qui est un délai acceptable pour la réincarnation d'un tulku. Ajoutons que l'Espagne est la porte d'entrée pour des esprits venus d'autres civilisations lorsqu'ils s'incarnent pour la première fois en Europe. Il est troublant de constater combien la réforme de Tsongkhapa, fondateur du lamaïsme moderne, ressemble à l'ordre ultra-centralisé d'Ignace de Loyola. L'un se réclame de Bouddha et l'autre de Jésus avec un dogmatisme et un désir de domination assez semblables, alors que leurs pratiques respectives ne sont ni bouddhistes ni chrétiennes, mais s'enracinent dans le yoga et le développement des pouvoirs psychiques.

On remarque que ces deux groupes ont travaillé avec des stratégies apparemment opposées, comme s'ils étaient en compétition, ce qui participe certainement d'un plan cohérent à un plus haut niveau. En effet, alors que le Vatican a lancé ses troupes à travers le monde pour faire des conversions par l'épée, à l'opposé, les Tibétains ont travaillé d'une manière statique en se concentrant sur le toit du monde afin de répandre leur influence par télépathie.

Aujourd'hui, ils sont descendus dans la plaine pour parachever leur grand œuvre. Ils ont fondé des centres dans tous les pays du monde. Voilà à quoi peut servir l'exil, à l'image de la diaspora juive qui a étendu un réseau international que les rabbins contrôlent par la Loi mosaïque et le Talmud. Les lamas tibétains sont désormais installés dans tous les pays, alors qu'ils n'étaient encore qu'une poignée de réfugiés sans ressources, il y a cinquante ans. Or, l'argent ne manque pas.

J. Labruyère : D'où vient-il cet argent ? Car il en faut énormément pour entretenir des milliers de moines non-productifs et verser la pension des éminences du lamaïsme qui ont le rang d'évêques, tout en entretenant un gigantesque parc immobilier de monastères et de centres culturels ? Ils ont bénéficié de passe-droits, comme si une organisation fantôme écartait tout obstacle devant eux et signait des chèques en blanc. Aucune religion minoritaire n'est autant privilégiée car, généralement, les communautés sont dénigrées. Les sectes tibétaines ne sont pas inquiétées par les chasseurs de sectes qui préfèrent s'en prendre à des minorités chrétiennes dont les règles sont plus souples. C'est comme si des paysans de Bourgogne, de Dordogne ou de Bretagne se réveillaient un beau matin avec un monastère tibétain au bout de leur champ, et qu'ils se disaient à l'heure de l'apéritif : « Pour notre salut, voilà encore de saints lamas descendus de l'Himalaya nous apporter le précieux joyau dans le Lotus ! » Même chose en Écosse, en Russie ou à la Martinique. Partout ! Il y a là quelque chose de bizarre mais tout le monde trouve cela normal, sauf quelques esprits qui s'interrogent sur la place éminente accordée à ce bouddhisme des neiges dans la fabrication d'une nouvelle religion mondiale. Si on en croit les livres tibétains exposés dans les librairies spiritualistes, on veut nous convertir de force. Même des sympathisants du bouddhisme en éprouvent un malaise comme devant une exhibition impudique. Qui est derrière cette réclame grossière si peu en harmonie avec les principes bouddhiques ?

M. Bhodyoul : Cherchez le financeur ! Nous savons que les Américains versent une rente au Dalaï-Lama et que les « sponsors » jésuites aident beaucoup. Cela permet de s'interroger sur la fortune des Jésuites. Ils auraient des banques fondées sur le pillage de l'or des Indiens d'Amérique centrale et de leurs piratages en Asie. Ils se sont également enrichis dans le trafic d'esclaves puisqu'ils étaient dans l'ombre des conquérants, leurs hommes de main servant aux basses œuvres. Mais cela nous éloigne du véritable problème. Quel est le but politique de la hiérarchie tibétaine ? Voilà ce que nous devons comprendre.

J. Labruyère : Vous avez parlé d'une panoplie « d'illusions mentales » qui auraient façonné la culture mondiale actuelle, sous ses aspects politiques, culturels, scientifiques et religieux. Cette analyse semblera incroyable à beaucoup mais, après coup, on se dit qu'il n'y a peut-être pas d'autre explication à la tournure que prend la civilisation planétaire avec ses valeurs factices et faussement généreuses qui nous sont imposées par la contrainte de la propagande.

Comment les grands magiciens du Tibet – peu importe qui ils sont – ont-ils pu nous imposer des comportements et un mode de vie que nous croyons issu de la modernité ?

M. Bhodyoul : Je vais vous répondre aussi clairement que possible, si vous acceptez d'ouvrir votre esprit à des données ésotériques qui ne sont pas admises dans votre culture. Pour nous, Orientaux, la télépathie n'est pas un mystère mais un fait banal. Pendant que vous étiez occupés à conquérir le monde pour bâtir votre empire matériel, nous avons développé d'autres facultés.

Les pouvoirs psychiques d'un yogi n'ont rien de miraculeux, il suffit de se concentrer et de prendre son temps. Certains parviennent à léviter et à produire d'autres facéties aussi spectaculaires que stériles du point de vue spirituel.

Lorsque vous rassemblez des centaines des milliers de yogis au sein d'une organisation centralisée afin de les aligner sur la même fréquence psychique à l'aide de rituels établis dans ce but, vous allez mettre en marche une usine mentale d'une puissance nucléaire. Chaque yogi est sensé obtenir un grand pouvoir de concentration grâce à des techniques de visualisation. Les méthodes vantées comme des systèmes de méditation pour apaiser l'esprit utilisent des images de divinités qu'il faut parvenir à faire vivre par l'imagination.

Le lama qui médite sur l'image d'une déesse, doit finir par la voir comme si elle se tenait en chair et en os devant lui. Puis il doit apprendre à la dissoudre, ce qui n'est pas évident. Vous voyez la portée de ces exercices ? C'est exactement ce que font les Jésuites avec les exercices de saint Ignace qui ont été introduits dans tous les milieux religieux, en parallèle avec le bouddhisme tibétain.

Lorsque vous avez acquis cette maîtrise du mental, vous imaginez sans peine les résultats qu'on peut obtenir en rassemblant des milliers de moines-yogis qui accomplissent un rituel magique à la même heure ! Or le Tibet a fonctionné avec des centaines de milliers de yogis ainsi formatés, certes de niveaux inégaux, mais dont le collectif dégageait une puissance inimaginable.

Ce n'est là que la machine de propulsion – le carburant – car, au-dessus de l'usine, il y a des opérateurs conscients qui savent l'utiliser à des moments propices, en fonction de la course du soleil et des rythmes planétaires.

J. Labruyère : C'est compréhensible, mais dans quel but ? Si c'est pour l'évolution, pourquoi les Tibétains ont-ils soutenu Lénine et Hitler ?

M. Bhodyoul : Ce qui vous trompe, c'est le concept de l'évolution historique. Il y a un progrès de la civilisation mais il est relatif. Les esprits qui dirigent les flux télépathiques jouent sur les registres des idéaux de progrès et d'évolution.
Ils savent envoyer des injonctions que nous prenons pour nos propres aspirations. Cela va de la gamme des utopies politico-sociales jusqu'au messianisme, en passant par les bons sentiments. Si l'on veut maintenir le contrôle, il faut proposer une illusion positive, quitte à lui opposer des horreurs afin de redonner l'espoir en un monde meilleur encore plus désirable.

Vous citez Hitler et il est vrai que des lamas tibétains l'ont appuyé. Des nazis se sont rendus au Tibet pour y être initiés à certains secrets ésotériques. Le choix de la svastika comme emblème du national-socialisme en est le meilleur exemple. Mais les Tibétains ont leurré les rêveurs nazis, et ils ont finalement favorisé leur perte. Quant à Lénine, il fut adepte de la Loge orientale. Cette loge des « maîtres de sagesse » n'en est plus à un génocide près puisque la plupart des horreurs sont sorties de sa pochette surprise, avec en prime le new age et l'idéal du meilleur des mondes.

Mais revenons aux aspects techniques de la centrale télépathique. Il y a sept niveaux d'énergie dans la nature, sept qualités depuis les solides jusqu'à l'éther supérieur. Cet éther supérieur emplit l'espace, et il est d'une qualité si subtile qu'il peut réfléchir les idées. À certains moments propices, des flux de pensées sont envoyés dans l'atmosphère et se gravent dans l'éther.

Dans l'homme, certains centres sont sensibles à cette fréquence vibratoire, par exemple, la glande pinéale que les anciens considéraient comme le siège de l'âme. C'est ainsi que le cerveau photographie les idées qui sont dans l'air. Si l'idée s'harmonise avec votre aspiration personnelle, elle sera retenue par votre conscience qui se l'approprie. Alors, vous y répondrez par une réflexion consciente, et vous réagirez à cette impulsion. Cette réponse mentale va retourner vers la source d'émission et c'est ainsi que les opérateurs vérifient l'effet de leur projection grâce à leur technologie occulte. J'essaie de résumer.

C'est la première phase de test. Une idée est lancée sur le monde et l'on vérifie si elle trouve un écho dans les esprits-cibles qu'on veut influencer. Lorsque le test est positif, on commence à entrevoir son impact à travers ceux qui « s'échauffent » avec cette idée nouvelle. Ce sont les « branchés », ceux qui lancent les modes et les mouvements d'opinion. Alors, on envoie une deuxième émission télépathique qui sera cette fois de nature émotionnelle, en stimulant la qualité d'éther au-dessous de la précédente. On la nomme « éther lumineux ». Je vous passe les termes de la tradition ésotérique et le sanskrit.

Pour cette opération visant notre émotionnel, des rituels magiques à base de musique, de chants, de danse, de gestes sacrés, d'encens et d'autres ingrédients seront utilisés. Le courant sera dirigé vers ceux qui ont reçu la première impulsion et qui ont réagi de manière positive à la cuti.

Il s'agit alors pour les magiciens opérateurs de graver leur message dans notre sang afin d'accorder l'émotion à la pensée. La tête et le cœur sont reliés à l'idée qui devient alors comme notre propre création. On s'enthousiasme pour cette « généreuse idée » et on est prêt à agir pour la réaliser. Je résume un processus très complexe. À ce seuil de préparation, la phase de conditionnement suivante est prise en charge par les écrivains et ceux qui sont les propagandistes de l'idée en vogue. Vous pouvez vérifier ce processus si vous suivez l'évolution de la société à travers le miroir des médias. Mais, la plupart du temps, le fait d'y accorder de l'attention nous y relie à notre détriment.

On ne veut pas rester en dehors du coup. C'est mal vu d'être un ringard qui n'est pas bien informé. C'est mal vu d'être un réactionnaire, etc. Où que l'on aille, quoi qu'on fasse, la propagande s'insinue en nous. Vous verrez qu'il y en a pour tous les goûts et toutes les sensibilités.

Au niveau le plus bas de l'opération d'influence télépathique, nous sommes finalement mobilisés par l'instinct de propagation qui nous pousse à répandre nos idées à cause du désir fondamental de procréation et de survie. Au stade le plus matériel, les opérateurs veillent à ce que notre alimentation soit adaptée au résultat qu’ils veulent obtenir. Réfléchissez à la volonté de nos gouvernants de dénaturer la nourriture. Demandez-vous à présent ce que cachent les manipulations génétiques des produits naturels. Cela indique le seuil de conditionnement qui a été atteint au niveau de nos facultés supérieures. Je vous donne ici la réponse à bien des questions écologiques comme l'augmentation de la radioactivité si indispensable pour amener le système nerveux à un niveau vibratoire négatif.

Ainsi, ce processus morbide finit par nous rendre absolument convaincus de la vérité des idées qu'on nous a injectées de manière subliminale et, au stade terminal, cette opération peut nous transformer en chiens policiers de l'ordre établi. Je pense à ceux qui liront mes explications iconoclastes sur le lamaïsme tibétain et qui en seront choqués ! Je n'ai pas les moyens magiques de la « Grande Loge Blanche » pour les convaincre ! Je parle comme un homme ordinaire, mais ils ne veulent croire que les autorités.

J'espère que ces explications sommaires sont suffisantes car il faudrait un véritable exposé technique, ce qui serait franchement indigeste. Chacun peut y réfléchir par lui-même, et s'il est attentif aux signes des temps, il comprendra ce que je veux dire.

Source :http://crom.be/documents/les-contes-de-fee-du-tibet-2



L’État inquisiteur
La spiritualité en danger



Lectures complémentaires :

Le Pape Benoît XVI a proposé une nouvelle autorité mondiale politique « avec de vraies dents », pour possiblement prendre la place de l’Organisation des Nations Unies afin de mettre en place un ordre financier éthique et mettre fin à la crise économique mondiale...

Moine lamaïste et interprète du dalaï-lama, Matthieu Ricard déclare sur France inter : « On doit en arriver à une gouvernance mondiale ».



mardi, novembre 08, 2011

Les USA demandent la dissolution de la MIVILUDES



Après la publication des travaux et des enquêtes de Maxime Vivas, Elisabeth Martens, Elodie Emery..., les français découvrent que des centres du bouddhisme tibétain constituent une inquiétante mouvance sectaire. Voici que le parlement américain demande la dissolution de la MIVILUDES (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) :

Au vu des multiples dérives de la lutte antisectes française, plusieurs membres du parlement américain (US Congress), en tant qu' « allié de la France et pour la protection des libertés fondamentales », ont envoyé, le 28 octobre 2011, un courrier officiel au Premier Ministre, François Fillon, demandant la dissolution de la MIVILUDES et la fin des subventions gouvernementales aux associations antisectes dont les actions sont « contraires à la Constitution de la République française et aux obligations internationales de la France ». (source : http://www.sectes-infos.net/congress_US_Fillon.pdf )

Le lobby lamaïste est puissant aux États-Unis. « Le principal financier du mouvement tibétain est le gouvernement des États-Unis. Entre 1959 et 1972, la CIA a versé 1,7 million de dollars au gouvernement tibétain en exil et 180.000 dollars par an au dalaï-lama. Celui-ci a longtemps nié, mais a fini par le reconnaître.

Par la suite, et aujourd'hui encore, les versements ont été plus discrets, à travers des organisations de couverture comme le National Endowment for Democracy, le Tibet Fund, le State Department's Bureau of Democracy... Autre sponsor important : George Soros à travers l'Albert Einstein Institution, récemment encore dirigée par l'ex-colonel Robert Helvey des services secrets US. » (source http://polymedia.skynetblogs.be/tag/george%20soros )



Elodie Emery, son article confirmé par les Tantras





« Pas si zen, ces bouddhistes », le reportage d'Elodie Emery, met fin à plus de cinquante ans de complaisance médiatique à l'égard du bouddhisme tantrique du Tibet.

En Occident, les médias ont toujours choyé la religion des Tibétains, le bouddhisme tantrique ou le lamaïsme. On occulta la véritable nature du clergé lamaïste, corrompu et décadent. A cause de la guerre froide, les dignitaires religieux de l'impitoyable régime féodal du Tibet furent tous transformés en sages, voire en saints, d'un coup de baguette médiatique. La propagande anticommuniste battait son plein quand le Dalaï-lama s'exila en Inde pour échapper à « l'ogre maoïste ». Cette propagande est à l'origine du mythe de la sagesse des prélats lamaïstes.

Pourtant, le déclin du lamaïsme avait été dénoncé par le célèbre hiérarque tibétain Chögyam Trungpa (1939 – 1987). Fabrice Midal, auteur du livre « La pratique de l’éveil de Tilopa à Trungpa », dit de Chögyam Trungpa :

« Il chercha à réformer un bouddhisme qui avait dégénéré. De ce point de vue, il considérait l’implantation du bouddhisme en Occident comme une chance qui lui permettrait de subsister. Malgré le respect et l’amour profond qu’il avait pour son pays et la tristesse de le voir détruit, il ne gardait aucune nostalgie pour le Tibet de son enfance, n’hésitant pas à affirmer que « plus personne ne pratiquait réellement, c’était une grosse arnaque. Pas étonnant que les communistes aient décidé de prendre le pouvoir, ils avaient raison de ce point de vue […] En fait, je pense que la destruction du royaume du Tibet a été une grande chance pour le bouddhisme. »
Le bouddhisme tantrique est en réalité un ésotérisme et, comme tout ésotérisme, il réserve ses enseignements les plus « sacrés » aux grands initiés. Pendant que l'élite initiatique se livre à de singulières pratiques tantriques, les simples dévots sont cantonnés dans un bouddhisme de pacotille, un faux bouddhisme. En effet, « Au IIe siècle l'empereur Kushâna Kanishka entreprit une réforme du Bouddhisme sur la base des conceptions du Shivaïsme tantrique. Dans un grand concile réuni au Cachemire furent définis les canons de ce nouveau Bouddhisme qui est un Shivaïsme déguisé et que l'on appelle Mahâyana (Grand Véhicule). Cette synthèse du Bouddhisme et du Shivaïsme fut principalement l’œuvre d'Ashvaghosha, un Hindou converti au Bouddhisme. Le Mahâyana se répandit principalement au Tibet où nous retrouvons de nombreuses pratiques des Kâpâlikas (porteurs de crânes) shivaïte car ils utilisaient eux aussi un crâne humain comme réceptacle pour leur nourriture. […] Le but des Kâpâlikas n'est pas d'obtenir une libération hypothétique après la mort ; ils cherchent au moyen des Siddhis, des pouvoirs magiques, à transgresser les limites du corps matériel qui emprisonne l'être véritable, pour atteindre une consubstantialité avec les êtres célestes... » (Alain Daniélou)

Le modèle des initiés lamaïstes est davantage Padmasambhava, le « second Bouddha », que Shakyamouni. Contrairement au Bouddha Shakyamouni, qui se serait « éteint » ou libéré dans un ultime saut nirvanique, Padmasambhava séjournerait à Zangdok Pelri, la Glorieuse Montagne Cuivrée, dont il a fait sa terre pure. Il y coulerait des jours heureux entouré de ses épouses et de nombreuses dakinis parfois un peu extravagantes mais toujours très sexy.

Les grands initiés lamaïstes rêvent tous d'imiter Padmasambha. Pour ce faire, les lamas suivent les recommandations de manuels spéciaux, les Tantras supérieurs. Edward CONZE, spécialiste incontesté du bouddhisme, écrit : « On ne s’attend pas, en fait, à ce que les adeptes d’une religion revendiquent comme une sorte de devoir sacré, par exemple, « le commerce sexuel quotidien dans des endroits écartés avec des filles âgées de douze ans, de la caste candâla ». Le Guhyasamâjatantra, l’une des plus ancienne, et aussi des plus sacrées, parmi les Écritures du Tantra de la Main-gauche, enseigne, semble-t-il, exactement le contraire de ce que soutenait l’ascétisme bouddhique. Il nous dit que nous atteindrons facilement la bouddhéité si « nous cultivons tous les plaisirs des sens, autant que nous pouvons le désirer ». Les rigueurs et les austérités échouent, alors que la satisfaction de tous les désirs » réussit. Ce sont justement les actes les plus immoraux, les plus frappés de tabou qui paraissent avoir particulièrement fasciné les adeptes de cette doctrine. » (Edward Conze, Le bouddhisme, Editions Payot.)

Elodie Emery n'a constaté qu'une infime partie des dérives du bouddhisme tibétain. Quand les pratiques secrètes des lamas seront connues de tous, la justice devra se prononcer car la pédophilie et d'autres formes de criminalité sont encouragées dans des Tantras lamaïstes.

Pas si Zen, ces bouddhistes :






dimanche, novembre 06, 2011

Sogyal Rinpoché





Pas si zen, ces bouddhistes 



Par Elodie Emery


Sogyal Rinpoché, lama tibétain de renommée mondiale, vient d'achever une retraite de quatre jours à Paris. Destinés à initier les Occidentaux à la pratique de la méditation, les enseignements de ce maitre tibétain connaissent un vif succès. Pourtant, les rumeurs sur la légitimité du personnage ne cessent de croître : le gourou entretiendrait des relations à la limite de l'abus de pouvoir avec ses disciples les plus proches.

Reportage à Lerab Ling, dans le principal centre de retraites Sogyal Rinpoché.


« Sogyal Rinpoché en personne, tu te rends compte ? » « Je l'ai déjà vu une fois pendant une conférence à Amsterdam, mais de loin » « Une semaine entière avec lui... Je me sens tellement privilégiée.» Dans le luxueux temple bouddhiste de Lerab Ling, niché au coeur des Cévennes à Roqueredonde, l'excitation atteint son comble : l'arrivée du maître a été annoncée. Assis dans la position du lotus - éminemment inconfortable pour quiconque ne pratique pas assidûment le yoga -, les disciples ont écouté patiemment le discours d'introduction à cette retraite de méditation qui va les occuper pendant huit jours. Ils ont bien noté les règles à respecter : ne pas boire d'alcool, ne pas fumer, ne pas utiliser son téléphone portable, et parler le moins possible. Sauf sur le parking du centre, où ces comportements de débauche sont autorisés. Maintenant, action ! Les retraitants veulent voir leur gourou, en chair et en os.

Sogyal Rinpoché ? Un lama de renommée mondiale. Né au Tibet en 1947, il a été reconnu très jeune comme la réincarnation d'un des maîtres du treizième dalaï-lama, ce qui impose le respect de la communauté religieuse. Dès son arrivée en Europe, en 1971, il commence à enseigner les rudiments du bouddhisme tibétain aux Occidentaux. En plein rejet du christianisme, la génération hippie se passionne pour cette forme de spiritualité exotique. 


Esprit moderne, corps tibétain

Obèse mais énergique, le petit homme prend de l'envergure, jusqu'à fonder le centre de Lerab Ling. Le temple, modèle d'architecture bling-bling en pleine nature, est inauguré en grande pompe par le dalaï-lama en 2008, en présence de Carla Bruni-Sarkozy, Rama Yade et Bernard Kouchner. Il accueille aujourd'hui de 2 000 à 3 000 retraitants chaque année. La brochure de promotion dit de Sogyal Rinpoché qu'il a un « don remarquable pour réunir plus de deux mille cinq cents ans de sagesse et d'expérience bouddhistes d'une manière authentique, accessible, et tout à fait pertinente pour le monde d'aujourd'hui ». Un esprit moderne dans un corps tibétain (ou l'inverse) : le gourou fait mouche chez les Européens en quête de sens. Il est aussi l'autorité spirituelle de l'association Rigpa qui rassemble 130 centres bouddhistes dans 41 pays du monde, et l'auteur du Livre tibétain de la vie et de la mort, vendu à plus de 2 millions d'exemplaires dans le monde. Autant dire que Sogyal Rinpoché est à l'amateur de nourriture spirituelle ce que Lady Gaga est au fan de musique pop : une superstar. Mais sa notoriété et le succès que rencontrent les retraites n'empêchent pas les rumeurs persistantes sur la légitimité du personnage. Rinpoché ne serait pas le véritable auteur de l'ouvrage qui a fait sa renommée, et surtout, il entretiendrait des relations à la limite de l'abus de pouvoir avec ses disciples les plus proches (lire plus bas)...

Mais, en ce mois de juillet 2011, les 500 personnes inscrites à la traditionnelle retraite estivale de Lerab Ling ont d'autres préoccupations. Venues d'Italie, des Pays-Bas, d'Allemagne, d'Angleterre ou de France, toutes ont délaissé les plages et l'apéro au rosé pour s'isoler huit jours dans l'espoir de découvrir les secrets de la méditation. On compte bien dans l'assemblée un hippie quinqua et deux ados gothiques, mais l'essentiel est constitué de gens « ordinaires », venus seuls, en couple ou en famille. Unis par l'originalité de leur démarche, les participants ont le bon goût de ne pas se taper dessus quand les précieux coussins, indispensables pour tenir des heures assis en tailleur, viennent à manquer. Ceux qui en avaient discrètement empilé cinq sous leur postérieur ne rechignent pas longtemps à les céder à leur voisin : l'essentiel, après tout, est d'être en position de voir le gourou. Les architectes du temple ont prévu le coup en disséminant des écrans plats un peu partout dans la salle. Des interprètes se chargent de traduire les discours de l'anglais syncopé de Sogyal Rinpoché (« Is dat clear ? D'you undeustand ? ») dans les différentes langues des retraitants.


Humiliations publiques 

Quand le maître apparaît enfin sur l'estrade dans sa robe orange, comme il le fera chaque jour aux alentours de midi, les 500 groupies se lèvent comme un seul homme. Les plus zélés entament même une prosternation bouddhiste (genoux, ventre et front à terre) difficile à mener à bien, chacun disposant d'un espace limité aux dimensions de son coussin. Sogyal Rinpoché, c'est 1 m3 de pure sagesse : ça s'accueille dignement. « Il a les cheveux plus noirs que la dernière fois, non ? » murmure une femme à son mari. Rinpoché, qui signifie en tibétain « le Très Précieux », prend effectivement soin de son apparence. Les cheveux blancs, c'est un charme dont il se passe.

Ce matin-là, dans le temple à la décoration surchargée, où domine un bouddha en or de 7 m de haut, le gourou pointe d'un doigt agacé un grand portrait de maître placé derrière lui. «Qu'est-ce qu'elle fait là, cette photo ? » demande-t-il sèchement à ses assistants. S'ensuivent vingt minutes de mise au point et de brimades, alors que nonnes et disciples s'agitent en tous sens pour déplacer la photo. Au fil des « enseignements » dispensés chaque jour, ces scènes deviendront vite habituelles : loin du calme détachement du dalaï-lama, le chef spirituel du temple de Lerab Ling s'énerve, se moque et engueule ses collaborateurs. Qui pour une photo, qui pour un verre tombé, qui pour une porte mal fermée. L'exercice prend parfois des allures d'humiliation publique. « Faites-moi penser à investir dans un costume et une coupe de cheveux pour lui », dira-t-il à propos d'un de ses disciples, déclenchant l'hilarité de la salle.

De quoi rendre perplexes certains élèves. Laura, une Française de 31 ans, s'interroge : « Je n'arrive pas à faire le lien entre le Livre tibétain de la vie et de la mort, qui m'a bouleversée, et le personnage que je viens de découvrir ». Les « nouveaux » se rejoignent tous sur un point : pourquoi diable le maître s'acharne-t-il sur ses assistants qui se plient en quatre pour le servir ? « C'est vrai que cela peut surprendre, reconnaît Jack*, l'un des animateurs, un Américain qui essuie au moins 10 blagues par jour de la part du gourou. Mais c'est un enseignement. Si vous ne comprenez pas, c'est le but ! C'est pour casser vos concepts et vos habitudes ». Soit. Les retraitants ne se découragent pas pour si peu, et ils continuent à se lever de bonne grâce pour être à 9 heures pétantes dans le temple, prêts à recevoir la bonne parole.

L'épreuve du feu pour tester la volonté des disciples de casser tous leurs concepts se présente le troisième jour. Sans doute encouragé par le climat de compassion qui règne à Lerab Ling, un Néerlandais d'une quarantaine d'années juge le moment opportun pour se confesser devant le maître, et accessoirement devant les centaines de personnes également présentes dans le temple. L'homme prend la parole pour évoquer ses problèmes conjugaux, et la manière dont sa femme lui hurle dessus à toute occasion. Le gourou se lance alors dans un véritable show : « Avez-vous essayé de l'interrompre en l'embrassant ? Ou en lui faisant l'amour passionnément ? Non ? Et sinon, avez-vous essayé de prendre des cours de karaté ? » Le succès est immédiat, les retraitants se tapent sur les cuisses. « Vous êtes néerlandais ? Ce sont les pires. Peut-être que votre femme a raison de dire que vous ne savez pas communiquer ! Avez-vous essayé de lui dire simplement : « Jawohl, jawohl, mein Führer » ?» La salle s'étrangle de rire devant ces conseils illuminés de sagesse.

Mais la séance prend un tour inattendu quand l'homme se met à raconter ce qui suscite le courroux de sa femme : « J'ai travaillé pendant vingt-cinq ans avec des enfants handicapés mentaux. Un jour, j'ai abusé de ma position avec l'un d'eux ». Frémissement dans l'auditoire. « Je l'ai dit à ma femme, et c'est pour ça qu'elle fait peser une pression terrible sur moi, elle a toujours peur que je fasse quelque chose à notre fille de 4 ans». Devant le manque d'ouverture d'esprit manifeste de l'épouse, le maître choisit le silence. Il commence à être à court de blagues. « Un jour, elle a dû partir quelques jours. J'ai fait couler un bain pour ma fille et moi... L'eau était trop chaude, j'ai eu une sorte de malaise : je pouvais entendre et voir, mais je ne pouvais pas bouger. Et c'est là que ma fille m'a sucé ». La salle est muette, interdite. Sogyal Rinpoché reprend la parole : « C'est très courageux de le dire devant tout le monde ». Des applaudissements compatissants viennent saluer l'aveu de ces deux crimes pédophiles.

Le soir, on annonce que le « monsieur ayant tenu des propos provocants » a quitté la retraite et que « des gens compétents s'en occupent ». Le sujet divise les retraitants et alimente toutes les conversations. Les plus anciens élèves viennent voir les nouveaux, pour discuter avec eux du « mouvement de colère » que l'épisode soulève chez certains. « C'est intéressant que tu réagisses de manière aussi virulente, estime une disciple confirmée d'une soixantaine d'années, en s'adressant à une jeune femme en larmes. - Pour moi, c'est stupéfiant que ça te laisse aussi indifférente », lui répond-elle. Dès le lendemain cependant, l'épisode du « Néerlandais aux propos provocants » est enterré.


Silence, le gourou pète ! 

Encore cinq jours à tenir. Chacun se recentre sur son objectif : apprivoiser l'esprit qui s'échine à nous rendre malheureux, réveiller le bouddha qui sommeille en nous. Pour l'atteindre, une seule solution : suivre le maître. Les retraitants apprennent bien vite que tout ce que fait ou dit Rinpoché est un teaching, un « enseignement ». Personne n'a de mal à le comprendre quand il évoque avec beaucoup de clarté les principes de base de la méditation. Les élèves, enchantés, commencent à toucher du doigt le calme que procure la pratique du « repos de l'esprit », et c'est bien pour cela qu'ils sont venus. Mais c'est beaucoup moins évident quand le gourou se transforme en incarnation tibétaine de Jean-Marie Bigard et se met à imiter le bruit d'un pet ou à disserter sur les vibromasseurs. Ou quand il passe la moitié de la session à rabrouer son équipe parce que son gratte-dos n'est pas en place. Pendant le déjeuner, les retraitants échangent leurs impressions. Le conseil dispensé par les disciples confirmés est limpide : il ne faut surtout pas entrer en « résistance » avec les enseignements. Seule la « dévotion » de l'élève permet d'atteindre une authentique « connexion » avec Rinpoché. C'est lui-même qui l'explique le plus clairement : «Suivez les enseignements, ne réfléchissez pas trop. Je suis votre boss, je suis votre maître, votre rôle est de me suivre ». Au début de la semaine, l'accent était mis sur la communication ; mais à partir du quatrième jour, le gourou change d'avis et propose de supprimer les ateliers de discussion de l'après-midi qui, selon lui, ne servent à rien. On conseille au néophyte en quête d'éveil de ne pas trop poser de questions, mais plutôt de regarder le visage du maître quand il médite, d'écouter sa voix qui a des « pouvoirs spéciaux » et de prier pour lui quand il n'est pas dans son assiette. Sogyal Rinpoché promet que la technique a fait ses preuves. Il raconte comment certains de ses élèves ont guéri du cancer ou retrouvé la vue grâce à la force de leur « connexion ». Motivés, la plupart des retraitants suivent ces conseils avisés. Après tout, ils ont bien l'intention de tirer un maximum de bénéfices de l'expérience : ils ont payé pour ça.

Cash machine

Les plus jeunes et les plus fauchés (souvent les mêmes) ont déboursé 500€.Pour cette somme, ils ont accès aux enseignements, aux repas (légumes avec accompagnement de... légumes), et sont autorisés à planter leur tente dans la forêt. Il y a beaucoup de moustiques, et la distance qui sépare les dernières tentes du bloc sanitaire transforme toute envie nocturne en véritable expédition. Par ailleurs, les tempêtes à répétition et les températures autour de 7 °C (le centre est perché à 850 m d'altitude) ont fini par faire craquer les plus vaillants. Au sixième jour, une Française se jetait en travers du chemin de Sogyal Rinpoché pour implorer de dormir dans un endroit sec. Son geste désespéré et ses cernes sous les yeux ont convaincu le maître, qui lui a affecté un chalet privé pour la nuit suivante. Au grand dam de tous les autres campeurs qui ont amèrement regretté de ne pas avoir eu la même idée... ou de ne pas avoir rallongé la facture de quelques centaines d'euros pour dormir dans un chalet.

Les retraitants doivent également s'acquitter d'une tâche quotidienne appelée « rota » pour participer à la vie du temple. Les plus «avancés » sur le chemin spirituel n'hésitent pas à se dévouer au nettoyage des toilettes, les autres préfèrent donner un coup de main à la compta :500€ minimum la retraite multipliée par 2 000 ou 3 000 disciples, cela fait au bas mot de 1 à 1,5 million d'euros qui rentrent dans les caisses. Ils peuvent aussi aider la boutique du centre.

C'est dans cette échoppe que l'on peut faire l'acquisition des ouvrages spirituels de référence et des photos des grands maîtres. L'endroit offre également l'occasion d'apprécier qu'on peut être bouddhiste sans être dépourvu d'un sens aigu du marketing : tasses Lerab Ling, coussins de méditation Lerab Ling et T-shirts « Osez la méditation ! », on trouve de tout.

A la fin de la retraite, les participants dépensent facilement 70€ pour rapporter chez eux un souvenir de cette semaine hors du temps pendant laquelle ils se sont consacrés, souvent avec quelque succès, à l'apaisement de leur esprit, en méditant plusieurs heures par jour et en écoutant en boucle le message du Bouddha. Ou plutôt celui de Sogyal Rinpoché, qui pourrait se résumer en deux mots : « Adulez-moi ».

Mais, pour l'instant, ceux qui s'en plaignent à voix haute sont encore rares...

* Tous les prénoms ont été changés.

Profession : esclave de gourou 

En novembre 1994, une femme connue sous le pseudonyme de Janice Doe porte plainte contre Sogyal Rinpoché pour « abus sexuel, mental et physique ». L'affaire se règle hors tribunal par une transaction financière. Si aucune nouvelle plainte en justice n'a été déposée depuis, les forums Internet regorgent de témoignages d'élèves ayant quitté l'association de Sogyal Rinpoché en raison d'un comportement jugé « non conventionnel ». Daniel Genty est le créateur d'un blog consacré au cheminement spirituel intitulé « Les voies de l'âme ». En octobre 2007, il poste un extrait du Livre tibétain de la vie et de la mort qui lui a particulièrement plu. A sa grande surprise, le billet suscite pas moins de 462 réactions, dont certaines sont particulièrement virulentes à l'adresse du chef spirituel de Lerab Ling. Car voilà : Rinpoché se revendique d'une tradition, celle de la « folle sagesse » (lire l'entretien avec Marion Dapsance plus bas). Un héritage particulièrement inadapté aux normes occidentales, dans la mesure où il autorise toutes les pratiques, notamment sexuelles, pouvant amener les élèves à l'éveil. « Le maître, c'est comme le feu, dit un proche du gourou. Si on en est loin, on a froid ; si on s'approche trop, on se brûle ». Mimi, qui a travaillé comme assistante personnelle du maître pendant trois ans, fait partie de celles qui se sont brûlées. « Mon job, c'était d'être à sa disposition : le laver, l'habiller, transmettre ses ordres aux autres, dormir au pied de son lit au cas où il aurait besoin de moi, préparer ses voyages...» S'occuper du maître n'est pas une mince affaire. Chaque déplacement de Rinpoché mobilise des dizaines de personnes et répond à des règles dignes du protocole royal britannique. Le « collaborateur » privilégié se voit remettre un document de plusieurs dizaines de pages de consignes à respecter : veiller à ce qu'il y ait toujours de la nourriture et à boire dans la voiture, s'assurer que quelqu'un à l'arrivée est prêt à lui ouvrir la portière, exiger un menu composé de viande bovine quand Rinpoché doit prendre l'avion (loin d'être végétarien, le maître adore le boeuf), ainsi qu'une place à l'avant de la cabine... La liste est sans fin. « Après quatre mois de ce régime, on est épuisé, on ne réfléchit plus. Le jour où il m'a demandé de me déshabiller, je l'ai pris comme un test de plus pour évaluer ma dévotion », dit Mimi. Un « test » qui lui a été présenté comme une grande chance dont elle devait à tout prix conserver le secret. Aujourd'hui, alors qu'elle a définitivement quitté le maître, l'ancienne disciple a décidé de parler. Elle a témoigné dans le cadre d'un documentaire sur les abus de pouvoirs intitulé « In The Name Of Enlightenment » (« Au nom de l'éveil »). Réalisé par Debi Goodwin, le film a été diffusé le 23 mai 2011 sur la chaîne canadienne Vision TV. Mimi travaille à l'écriture d'un conte autobiographique sur ses rencontres dans le bouddhisme. Dans l'entourage du maître, on rappelle que Rinpoché n'est pas un moine, et qu'il est en droit d'avoir des relations sexuelles avec ses élèves si elles sont consentantes : « Tout ce que fait le maître, c'est toujours dans le but d'amener à l'éveil. Si la disciple ne comprend pas la chance qu'elle a d'avoir une telle connexion avec le maître, c'est que son ego revient en force. C'est très dommage ».





Interview Marion Dapsance, doctorante en anthropologie


Doctorante en anthropologie à l'Ecole pratique des hautes études, Marion Dapsance travaille sur l'importation du bouddhisme tibétain en Occident. Elle s'intéresse plus particulièrement à Lerab Ling et aux autres centres ouverts par Sogyal Rinpoché en France.


Marianne : Pourquoi un tel engouement pour une pratique spirituelle si éloignée de nous culturellement ?

Marion Dapsance : Justement parce que c'est éloigné de nous ! Il y a tout un imaginaire romantique qui a fait du Tibet un sanctuaire de pureté abritant une « spiritualité originelle », non entachée par la civilisation « matérialiste » de l'Occident. Le bouddhisme n'aurait notamment aucun des défauts attribués au christianisme : il se caractériserait par une absence de dogmes, d'autorité, de hiérarchie. Son succès repose en grande partie sur un rejet de l'Occident, qui correspond souvent, pour les Occidentaux qui s'y adonnent, à une véritable détestation de soi. Le paradoxe de cette adhésion négative est double : d'une part, l'« alternative » en question consiste souvent à se présenter comme une « science » (la fameuse « science de l'esprit »), qui est un critère éminemment occidental. D'autre part, en cherchant à éliminer leur bagage culturel considéré comme un « obstacle » à la vérité ou au bonheur, certains pratiquants arrivent à un état de confusion tel qu'ils en viennent à poser des actes absolument contradictoires avec ce qu'ils disent par ailleurs faire. Tout en prônant la liberté d'esprit, ils s'en remettent parfois corps et âme à un maître. Je ne parle pas ici bien sûr de tous les pratiquants, mais d'une partie - assez importante néanmoins - d'entre eux.

Qu'est-ce que la « folle sagesse » ?

M.D. : La « folle sagesse » est une notion théorisée par l'un des plus célèbres vulgarisateurs du bouddhisme tibétain en Occident (actif surtout dans les années 70) : Chögyam Trungpa. Ses ouvrages sont des best-sellers - comme le livre de Sogyal Rinpoché, du reste. Il s'inspire à la fois de la tradition tibétaine des « saints fous », ces yogis vivant à la marge de la société, et du mouvement contre-culturel des années 60-70. Le mot d'ordre est la rupture vis-à-vis de tout type de convention. L'idée est aussi que la sagesse d'un maître est tellement grande qu'elle dépasse notre entendement - ce qui conduit à la seule position possible : la foi. Puisqu'il est considéré mauvais de s'interroger sur le bien-fondé des enseignements, cela peut conduire à de réels abus d'autorité.

Comment éviter ces écueils, sans pour autant se priver des bénéfices que peut nous apporter la découverte du bouddhisme tibétain ?

M.D. : L'important est sans doute de rester lucide sur les personnes que l'on a en face de soi, je veux parler des « maîtres ». Ce sont avant tout des êtres humains, avec des défauts, des ambitions, des lacunes, et porter sur eux un regard critique est un geste salutaire qui n'empêche pas l'appréciation de leurs qualités d'enseignants « spirituels ». Ce n'est pas parce que l'on n'est pas d'accord avec tout qu'on n'est d'accord avec rien.


Source :

Sogyal, l'adipeux gourou tibétain, est la vedette du documentaire intitulé « Au nom de l'éveil », catégorie : les scandales sexuels dans la religion.








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